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Gilles Mâne

Les Murs De Poussière 1 Photos De Voyage 29

PETITE MARIE 1 TOURNER LES HÉLICOS 29


LES MURS DE POUSSIÈRE 3 L’HOMME QUI MARCHE 30
JE TE SUIVRAI 31
QU’EST-CE QUE JE VIENS DE DIRE ? 33

Les Chemins De Traverse 5 GITANS 34


ENCORE ET ENCORE 35
LE LAC HURON 37
JE L’AIME À MOURIR 5
LISA 39
C’ÉTAIT L’HIVER 7

Fragile 8 Sarbacane 40

SARBACANE 40
LA DAME DE HAUTE-SAVOIE 8
C’EST ECRIT 41
L’ENCRE DE TES YEUX 9
ANIMAL 43
JE PENSE ENCORE À TOI 10
ROSIE 44
SI TU LA CROISES UN JOUR 11
TOUT LE MONDE Y PENSE 45
JE SAIS QUE TU DANSES 46
J’AI PEUR DE L’AVION 47
Carte Postale 12 DORMIR DEBOUT 48
PETITE SIRÈNE 49
CARTE POSTALE 12
LE PAS DES BALLERINES 50
RÉPONDEZ-MOI 13
LA FABRIQUE 51
MA PLACE DANS LE TRAFIC 14
IL FAUDRA LEUR DIRE 52
CHANDELLE 15
JE M’ENNUIE DE CHEZ MOI 16

Samedi Soir Sur La Terre 53


Quelqu’un De L’intérieur 17 LA CORRIDA 53
ASSIS SUR LE REBORD DU MONDE 55
QUESTION D’ÉQUILIBRE 17
SAMEDI SOIR SUR LA TERRE 56
LA FILLE QUI M’ACCOMPAGNE 18
LA CABANE DU PÊCHEUR 57
LE TEMPS S’EN ALLAIT 19
JE T’AIMAIS, JE T’AIME, JE T’AIMERAI 59
SAÏD ET MOHAMED 21
LES VIDANGES DU DIABLE 60
LEÏLA ET LES CHASSEURS 23
L’ARBRE VA TOMBER 61
L’ENFANT QUI DORT 25
OCTOBRE 62
DAME D’UN SOIR 26
LE NOCEUR 63
QUELQU’UN DE L’INTÉRIEUR 27
TÔT OU TARD S'EN ALLER 64
LES CHEVALIERS CATHARES 28

1
Hors-Saison 65 MADEMOISELLE L’AVENTURE 102
DES ROSES ET DES ORTIES 103
NÉ DANS LE BAYOU 104
LE MONDE EST SOURD 65
AFRICAN TOUR 105
PRESQUE RIEN 66
MADAME N’AIME PAS 107
CENT ANS DE PLUS 67
DES GENS FORMIDABLES 108
LE RESTE DU TEMPS 69
L’OMBRE AU TABLEAU 109
RIEN DE NOUVEAU 70
ELLE M’APPARTIENT (CEST UNE ARTISTE) 110
LOIN DEVANT 71
DEPUIS TOUJOURS 72
COMME EUX 73
HELL NEP AVENUE 74 Vise Le Ciel (Bob Dylan Revisité) 111
HORS SAISON 75
LA BELLE DEBBIE 76 COMME UNE FEMME 111
MADAME X 77 QUINN L’ESQUIMAU 112
D'EN HAUT DE LA TOUR DU GUET 113
ON NE VA NULLE PART 114

Les Beaux Dégâts 78 JE TE VEUX 115


UN SIMPLE COUP DU SORT 117
LA DIGNITÉ 118
LES FAUSSAIRES 78
IL FAUDRA QUE TU SERVES QUELQU’UN 119
BONNE NOUVELLE 79
TOUT SE FINIT LÀ, BÉBÉ BLEU 121
LE DANSEUR 81
L’HISTOIRE D’HOLLIS BROWN 122
QU’EST-CE QUE T’EN DIS ? 83
COMME BLIND WILLIE MCTELL 123
TELECASTER 84
LES GENS ABSENTS 85
TU ME CORRESPONDS 87
ELLES NOUS REGARDENT 89 In Extremis 124
ELLE DORT 91
S’ABRITER DE L’ORAGE (SHELTER FROM THE STORM) LA VOIX DU CROONER 124
93 DUR COMME FER 125
TÊTE SAOULE 94 À CHAQUE AMOUR QUE NOUS FERONS 127
JE TE VOIS VENIR (TU PARS) 95 LE PAYS D’À CÔTÉ 129
AZINCOURT 131
IN EXTREMIS 132
Des Roses Et Des Orties 96 DANS CHAQUE CŒUR 133
PAS SI BÊTES 134

LA ROBE ET L’ÉCHELLE 96 PARTIS POUR RESTER 135

LES CARDINAUX EN COSTUME 97 MANDELA PENDANT CE TEMPS 137

LE CHÊNE LIÈGE 98 LES TOURS GRATUITS 139

DES HOMMES PAREILS 99 LES FONTAINES DU JAZZ 141

LE CYGNE BLANC 101

2
Couplets en flat picking, refrains cordes battues

intro : Dm, G, Em7, Am, Dm, E, Am (X2)

Dm G Am
Petite Marie, je parle de toi parce qu'avec ta petite voix,
Dm E Am
Tes petites manies, tu as versé sur ma vie des milliers de roses.

Petite furie, je me bats pour toi, pour que dans dix mille ans de ça,
On se retrouve à l'abri, sous un ciel aussi joli que des milliers de roses.

F G Am
Je viens du ciel et les étoiles entre elles ne parlent que de toi,
F G Em7
D'un musicien qui fait jouer ses mains sur un morceau de bois,
F G Am, E, C, D
De leur amour plus bleu que le ciel autour.

Petite Marie, je t'attends transi sous une tuile de ton toit.


Le vent de la nuit froide me renvoie la ballade que j'avais écrite pour toi

Petite furie, tu dis que la vie c'est une bague à chaque doigt.
Au soleil de Floride, moi mes poches sont vides et mes yeux pleurent de froid

1
Je viens du ciel et les étoiles entre elles ne parlent que de toi,
D'un musicien qui fait jouer ses mains sur un morceau de bois,
De leur amour plus bleu que le ciel autour.

Am E C D
Dans la pénombre de ta rue, petite Marie m'entends-tu?
F C G
Je n'attends plus que toi pour partir ...

Dans la pénombre de ta rue, petite Marie m’entends-tu?


Je n'attends plus que toi pour partir...

Je viens du ciel et les étoiles entre elles ne parlent que de toi,


D'un musicien qui fait jouer ses mains sur un morceau de bals,
De leur amour plus bleu que le ciel autour.

Dans la pénombre de ta rue, petite Marie m'entends-tu?


Je n'attends plus que toi pour partir . . .
Dans la pénombre de ta rue, Petite Marie m'entends-tu?
Je n'attends plus que toi pour partir...

F G Am F G E
Je Viens du ciel... Je Viens du ciel...
F G Am E C Dm
Et leur amour est plus bleu que le ciel autour.
Final : Dm, G, Em7, Am, Dm, E, Am (X2)

2
12 cordes. Pas trop rapide, cordes battues y compris dans le riff

Riff d’intro et de fin de phrase:


Am

1 1 0 1 0 3 0 1

Intro : 4X le riff ou Am F D Am

F D Am F G Am
Il rêvait d’une ville étrangère, une ville de filles et de jeux.
F D E Am Riff
Il voulait vivre d’une autre manière, dans un autre milieu.
F D Am F G Am
Il rêvait sur son chemin de pierres : « - Je partirai demain si je veux!
F D E Am Riff
J’ai la force qu’il faut pour le faire et j’irai trouver mieux ».

C
Il voulait trouver mieux
E Am D
Que son lopin de terre,, que son vieil arbre tordu au milieu.
F G C
Trouver mieux que la douce lumière du soir près du feu
E Am D
Qui réchauffait son père et la troupe entière de ses aïeux.
F G  SA → Am
Le soleil sur les murs de poussière ; il voulait trouver mieux.

Il a fait tout le tour de la terre, il a même demandé à Dieu.


Il a fait tout l’amour de la terre, il n’a pas trouvé mieux.
Il a croisé les rois de naguère, tout drapés de diamants et de feu,
Mais même dans les châteaux des rois de naguère, il n’a pas trouvé mieux...

3
Il n’a pas trouvé mieux
Que son lopin de terre, que son vieil arbre tordu au milieu,
Trouvé mieux que la douce lumière du soir près du feu
Qui réchauffait son père et la troupe entière de ses aïeux.
Le soleil sur les murs de poussière ; il n’a pas trouvé mieux.

Il a dit : « - Je retourne en arrière, je n’ai pas trouvé ce que je veux ».


Il a dit : « - Je retourne en arrière », il s’est brûlé les yeux.

Il s’est brûlé les yeux


Sur son lopin de terre, sur son vieil arbre tordu au milieu,
Aux reflets de la douce lumière du soir près du feu
Qui réchauffait son père et la troupe entière de ses aïeux.
Au soleil sur les murs de poussière ; il s’est brûlé les yeux.
F
Il s’est brûlé les yeux...
D Am (jouer le riff sur les 3 accords)
Il s’est brûlé les yeux...

4
Capo 5ème case. picking ou arpège
Intro:
C C7M C
0 0
1 1
0 0 0 0
2 0
3 2 3

Intro : C C7M X3

C C7M
1 2 3 4
Moi je n'étais rien et voilà qu'aujourd'hui

Em7 Am
Je suis le gardien du sommeil de ses nuits, je l'aime à mourir. 
Dm
Vous pouvez détruire tout ce qu'il vous plaira
F G
Elle n'aura qu'à ouvrir l'espace de ses bras
C Em7 Am
Pour tout reconstruire, pour tout reconstruire, je l'aime à mourir.

Elle a gommé les chiffres des horloges du quartier,


Elle a fait de ma vie des cocottes en papier, des éclats de rire
Elle a bâti des ponts entre nous et le ciel
Et nous les traversons à chaque fois qu'elle ne veut pas dormir, ne veut pas dormir, je l'aime à mourir.

E Am7 G C
Elle a du faire toutes les guerres pour être si forte aujourd'hui
E Am Bb C
Elle a dû faire toutes les guerres de la vie, et l'amour aussi.

5
Elle vit de son mieux son rêve d'opaline,
Elle danse au milieu des forêts qu'elle dessine, je l’aime à mourir.
Elle porte des rubans qu'elle laisse s'envoler
Elle me chante souvent que j'ai tort d'essayer
De les retenir, de les retenir, je l’aime à mourir.

Pour monter dans sa grotte cachée sous les toits


Je dois clouer des notes à mes sabots de bois, je l'aime à mourir.
Je dois juste m'asseoir, je ne dois pas parler,
Je ne dois rien vouloir, je dois juste essayer
De lui appartenir, de lui appartenir, je l'aime à mourir.

Elle a dû faire toutes les guerres pour être si forte aujourd'hui


Elle a dû faire toutes les guerres de la vie, et l'amour aussi.

Moi je n'étais rien et voilà qu'aujourd'hui


Je suis le gardien du sommeil de ses nuits, je 1’aime à mourir.
Vous pouvez détruire tout ce qu'il vous plaira
Elle n'aura qu'à ouvrir l'espace de ses bras
Pour tout reconstruire, pour tout reconstruire, je l'aime à mourir.

6
Flat picking C7M
Intro Em Em7 C7M Em (X2) 1 2 3 4

Em D 
Elle disait : « J’ai déjà trop marché, 
C Em Em,Em7,C7M,Em
Mon cœur est déjà trop lourd de secrets, trop lourd de peines ».
Em D
Elle disait : « Je ne continue plus,
C Em
Ce qui m’attend, je l’ai déjà vécu, c’est plus la peine! ».

G D
Elle disait que vivre était cruel,
Em
Elle ne croyait plus au soleil
D
Ni au silence des églises.
C D
Et même mes sourires lui faisaient peur,
C ➔ Em,Em7,C7M,Em
C’était l’hiver dans le fond de son cœur.
Couplet Instrumental
Elle disait que vivre était cruel,
Elle ne croyait plus au soleil
Ni au silence des églises
Et même mes sourires lui faisaient peur,
C’était l’hiver dans le fond de son cœur.

Le vent n’a jamais été plus froid,


La pluie plus violente que ce soir-là, le soir de ses vingt ans.
Le soir où elle a éteint le feu
Derrière la façade de ses yeux dans un éclair blanc.

Elle a sûrement rejoint le ciel,


Elle brille à côté du soleil,
Comme les nouvelles églises.
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C’est qu’il fait froid dans le fond de mon cœur.

Elle a sûrement rejoint le ciel,


Elle brille à côté du soleil,
Comme les nouvelles églises.
Mais si depuis ce soir-là je pleure
C’est qu’il fait froid dans le fond de mon cœur.

7
Capo 2ème case dans le disque, jouer sans.Flat picking boogie pas trop rapide

C C (Sa) C F, C C (Sa) C G, C C (Sa) C F, G (X2)

C (C C7 C C7 alterner en rythme jusqu’au G)


Quand je s’rai fatigué de sourire à ces gens qui m’écrasent,
G
Quand je s’rai fatigué de leur dire toujours les mêmes phrases,
C C7 F Ab
Quand leurs mots voleront en éclats, quand il n’y aura plus que des murs en face de moi,
C G C G
J’irai dormir chez la dame de Haute Savoie.

Quand je s’rai fatigué d’avancer dans les brumes d’un rêve,


Quand je s’rai fatigué d’un métier où tu marches ou tu crève,
Quand demain ne m’apportera que les cris inhumains d’une meute aux abois,
J’irai dormir chez la dame de Haute Savoie.

C7
F G C
Y’a des étoiles qui courent dans la neige autour
G F G C C7
De son chalet de bois, y’a des guirlandes qui tombent du toit.
F G C G Am
Et la nuit descend sur les sapins blancs juste quand elle frappe des doigts.
C G F G
Juste quand elle frappe des doigts.

Quand j’aurai tout donné, tout écrit, quand je n’aurai plus ma place,
Au lieu de me jeter sur le premier Jésus Christ qui passe,
Je prendrai ma guitare avec moi et peut être mon vieux chien s’il est encore là
C G F
Et j’irai dormir chez la dame de Haute Savoie.
G C
Chez la dame de Haute Savoie.
G C
Chez la dame de Haute Savoie.

C C (Sa) C F, C C (Sa) C G, C C (Sa) C F, G (Ad Lib)

8
Capo 4ème dans le disque jouer 2ème. Picking
Fredonné: C G Am F C G C G Am F C G F C C4 C C4 C

G Am
Puisqu’on ne vivra jamais tous les deux,
F C
Puisqu’on est fous, puisqu’on est seuls,
G C
Puisqu’ils sont si nombreux.
G Am F
Même la morale parle pour eux,
C
J’aimerais quand même te dire,
G
Tout ce que j’ai pu écrire
F C C4 C
Je l’ai puisé à l’encre de tes yeux.

Je n’avais pas vu que tu portais des chaînes,


A trop vouloir te regarder
J’en oubliais les miennes.
On rêvait de Venise et de liberté,
J’aimerais quand même te dire,
Tout ce que j’ai pu écrire
C’est ton sourire qui me l’a dicté.

Fredonné: C G Am F C G C G Am F C G F C F C G

Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves,


Tu viendras toujours du côté où le soleil se lève.
Et si malgré ça j’arrive à t’oublier
J’aimerais quand même te dire,
Tout ce que j’ai pu écrire
Aura longtemps le parfum des regrets.

Puisqu’on ne vivra jamais tous les deux,


Puisqu’on est fous, puisqu’on est seuls,
Puisqu’ils sont si nombreux.
Même la morale parle pour eux,
J’aimerais quand même te dire,
Tout ce que j’ai pu écrire
Je l’ai puisé à l’encre de tes yeux.

9
Capo 2ème case dans le disque, jouer sans C (ho)C4 C(ho)C4 C

C7M Am (E4 Am) C (C7M* C) F C4


Je suis entré dans l’église et je n’y ai vu personne, 1 2 3 4

C C C4 C F 
Que le regard éteint du plâtre des statues, 
C C7M Am 

je connais un endroit où y’a rien au-dessus,


F G G C
Je pense encore à toi.... C7M
1 2 3 4

J’aurais du me méfier des vents qui tourbillonnent, 


De ces pierres qui taillent cachées sous l’eau qui dort, 

De ces bout de ruisseaux qui deviennent des ports.
Je pense encore à toi....
F G G E4
1 2 3 4

F C C7M Am

On m’avait dit que tout s’efface, 
Bb
Heureusement que le temps passe.
C7M*
F C C7M Am 1 2 3 4
J’aurais appris qu’il faut longtemps,
Bb F 
Mais le temps passe, heureusement, heureusement.... 

J’ai croisé le mendiant qui a perdu sa route;


Dans mon manteau de pluie je lui ressemble un peu,
Et puis j’ai ton image plantée dans les yeux.
Je pense encore à toi.
F G G C

10
Picking ou flat picking au choix
Le D se joue en alternance avec A4

G C6 G A4 D (x3)

G C6 G D Em C
Elle n'aimait pas mon deux pièces sé - jour, mais toi qui voyages, si tu la croises un jour
G D G C6 G
Reviens me dire, reviens me dire,

Dis-moi un peu si elle porte toujours, dans les cheveux ses essences d’amour,
Et tous mes rêves sur ses lèvres

C D
Mais promets-moi, ne t'approches pas trop, C6
1 2 3 4
G Em 
Si tu poses les doigts au bronze de ta peau, 

C D G C6 G
Tu délires, tu délires.
C D A4
1 2 3 4
Sans me méfier je l'ai serré très fort,

G Em D 
Aujourd'hui encore j'en ai les yeux qui brûlent,
C
qui brûlent.

Elle, elle a l’âge dans voyages au long cours, des princes arabes, des mariages d'amour,
Des esclaves libres, des histoires à suivre...
Moi, je ne rentrais souvent qu'un soir sur deux, et mes amis étaient des gens curieux,
Difficiles à suivre, mais dis-lui, je réapprends à vivre.

Mais promets-moi, ne t'approches pas trop,


Si tu poses les doigts au bronze de sa peau,
Tu délires, tu délires.
Sans me méfier je l'ai serré très fort,
Aujourd'hui encore j'en ai les yeux qui brûlent,
Qui brûlent.

Elle n'aimait pas mon deux pièces séjour, mais toi qui voyages, Si tu la croises un jour,
Reviens me dire, reviens me dire,
Dis-lui que pour elle je donnerais mon dernier souffle et même celui d'après,
Celui d'après, même celui d'après ... ( Ad.lib )

11
Notes Détachées Puis Crescendo En Liant
Em D A4 Em
D A4
Allumés les postes de télévision, A4
C ➔ Am 1 2 3 4
Verrouillées les portes des conversations, 
D A4 Em 

Oubliés les dames et les jeux de cartes


C ➔ Em
Endormies les fermes quand les jeunes partent

Brisées les lumières des ruelles en fête, refroidi le vin brûlant des assiettes,
Emportés les mots des serveuses aimables, et disparus les chiens jouant sous les tables.

Déchirées les nappes des soirées de noces, oubliées les fables du sommeil des gosses,
Arrêtées les valses des derniers jupons, et les fausses notes des accordéons.

G C B7 Em
C’est un hameau perdu sous les étoiles avec de vieux rideaux pendus à des fenêtres sales
C D ( Sans Accord } Em
Et sur le vieux buffet sous la poussière grise il reste une carte postale.

Goudronnées les pierres des chemins tranquilles, relevées les herbes des endroits fragiles,
Désertées les places des belles foraines, asséchées les traces de l’eau des fontaines.

Oubliées les phrases sacrées des grands-pères, aux âtres des grandes cheminées de pierre,
Envolés les rires des nuits de moisson, et allumés les postes de télévision.

C’est un hameau perdu sous les étoiles avec de vieux rideaux pendus à des fenêtres sales
Em D
Et sur le vieux buffet sous la poussière grise il reste une carte postale

A4 Em C Am D
Envolées les robes des belles promises, les ailes des grillons, les paniers de cerises,
Em C D Em
Oubliés les rires des nuits de moisson et allumés les postes de télévision.
D Em C Am D
Allumés les postes de télévision.
Em C D Em
D Em ( Ad Lib)
Allumés les postes de télévision.

12
Capo 4ème case. Mélodie En Picking D A4 Bm F#4 A E4 G
A4
D A4 D A4 1 2 3 4
Je vis dans une maison sans balcon, sans toiture

Bm F#4 Bm F#4 
Où y’a même pas d’abeille sur les pots de confiture
A E4 A E4 G F#4
1 2 3 4
Y’a même pas d’oiseau, même pas la nature, c’est même pas une maison. 


J’ai laissé en passant quelques mots sur le mur 

Du couloir qui descend jusqu’au parking des voitures, 
Quelques mots pour les grands, même pas des injures, si quelqu’un les entend: E4
1 2 3 4
D C G Gm
Répondez-moi, répondez-moi! 

D
Mon cœur a peur d’être emmuré entre vos tours de glace
Bb A G Gm
Condamné au bruit des camions qui passent.
D
Lui qui rêvait de champs d’étoiles et de colliers de jonquilles
Bb A G D C
Pour accrocher aux épaules des filles.

Mais le matin vous entraîne en courant vers vos habitudes,


Et le soir, votre forêt d’antennes est branchée sur la solitude,
Et qui brille la lune pleine ou que souffle le vent du sud, vous, vous n’entendez pas.

Et moi, je vois passer vos chiens superbes aux yeux de glace,


Portés sur des coussins que les maîtres embrassent,
Mais pour s’effleurer la main, il faut des mots de passe pour s’effleurer la main.

Répondez-moi, répondez-moi!
Mon cœur a peur de s’enliser dans aussi peu d’espace
Condamné au bruit des camions qui passent.
Lui qui rêvait de champs d’étoiles et de pluies de jonquilles
Pour s’abriter aux épaules des filles.

Mais la dernière des fées cherche sa baguette magique,


Mon ami le ruisseau dort dans une bouteille en plastique
Les saisons se sont arrêtées aux pieds des arbres synthétiques, il n’y a plus que moi.

Et moi, je vis dans une maison sans balcon, sans toiture


Où y’a même pas d’abeille sur le pots de confiture
Y’a même pas d’oiseau, même pas la nature, c’est même pas une maison.

G Gm D

13
Médiator, rock pas trop rapide, ( → = liaisons ho sur cordes de A et D)
Em Em D D C → Em Em D D C

Em D
Le jour se lève à peine, je suis déjà debout,
C D → Em
Et déjà je promène une lame sur mes joues
D
Y’a le café qui fume, l’ascenseur qui m’attend,
C D → Em
Et le moteur que j’allume m’aide à prendre lentement
D C → Em D C
À prendre ma place dans le trafic, à prendre ma place dans le trafic.

J’aimerais que quelqu’un vienne et me délivre mais celui que je viens de choisir
M’a donné juste assez pour survivre et trop peu pour m’enfuir
Et je reste prisonnier de mes promesses à tous ces marchands de tapis
Qui me font dormir sur de la laine épaisse et qui m’obligent au bout de chaque nuit
À prendre ma place dans le trafic, à prendre ma place dans le trafic.

G C G C
Et quand je veux parler à personne, quand j’ai le bues,
G C B
Je vais décrocher mon téléphone et je fais le 12.

Je suis un mutant, un nouvel homme, je ne possède même pas mes désirs,


Je me parfume aux oxydes de carbone et j’ai peur de savoir comment je vais finir.
Je regarde s’éloigner les rebelles, je me sens à l’étroit dans ma peau,
j’ai juré sur la loi des échelles, si un jour je veux mourir tout en haut,
Il faut que je prenne ma place dans le trafic, que je prenne ma place dans le trafic.

Et quand je veux parler à personne, quand j’ai le bues,


Je vais décrocher mon téléphone et je fais le 12.
Em D C
Parce que quoique je dise et quoique je fasse
Em Em Em D D C → Em (X4)
Il faut que passent les voitures noires.

Je suis un mutant, un nouvel homme, je ne possède même pas mes désirs,


Je me parfume aux oxydes de carbone et j’ai peur de savoir comment je vais finir.
Il y’a tellement de choses graves qui se passent dans ma rue,
Que déjà mes enfants savent qu’il faudra qu’ils s’habituent
À prendre ma place dans le trafic, à prendre ma place dans le trafic,
Ma place dans le trafic!
Final : Em Em D D C → Em (X4)

14
Capo 5ème : Picking en collant à la mélodie.
Jouer le D et le Gm6 avec l’auriculaire sur la corde de B (plus facile pour la transition en C9)
Intro = 2X couplet instrumental.
D Gm6 D Gm6 C9
Elle, elle sort tout droit d’une aquarelle, avec ses dentelles d’autrefois.
C9 C C7M C C7M Em
Elle est belle comme un che--min de croix.
D Gm6 D Gm6 C9
Elle, les enfants l’appellent chandelle parce qu’elle tremble à chaque pas.
C C7M Em Bb
Mais le prisonnier c’est moi.
D Bb7M
Si elle a peur, si elle a froid, moi aussi,
F A A4 Bb7M
L’hiver est fait pour que nos cœurs se serrent, et se serrent sans bruit.
D
Si elle a peur, si elle a froid, moi aussi.

Chandelle, je suis le premier qui l’appelle, le premier qui lui ouvre les bras
Comme si chez nous elle n’existait pas.
Et d’elle, je reçois quelques nouvelles par les oiseaux qu’elle m’envoie :
« - Je suis loin mais ne t’inquiète pas. »
Si elle peur, si elle a froid, moi aussi,
L’hiver est fait pour que nos cœurs se serrent, et se serrent sans bruit.
Si elle a peur, si elle a froid, moi aussi.

Bm E7
Mais chacun de ses silences est mortel,
Bm E7
Chacun de ses silences te porte au ciel.
D A
Hey ! D’aussi loin que tu sois, si tu m’entends arrête-toi,
Bm E7
Toi qui cours pour que ton cœur soit transparent,
Bm E7
Toi qui te plains que la vie te prend tout ton temps.
D A
Hey ! D’aussi loin que tu sois, si tu m’entends arrête-toi.
Bm F#4 G D
Chandelle, c’est ma chanson pour toi, ma chanson pour toi.
Instrumental (= Intro)

Chandelle, c’est toujours le soir de Noël quand elle revient vers chez moi.....
…………………………………………
Et même, je n’suis pas sûr qu’il ait fait nuit entre hier et aujourd’hui!....

Bb D Bb D ( Fredonné Ad Lib)

15
Capo 4ème Flat picking assez détaché : enchainement D C et A E C = un battement par accord
Intro : C D G D C
C D G C
Quand les vents se déchirent sur les angles des toits
C D G D C
Des rues que je traverse à peine,
C D G A E C
Quand les journées s’étirent et n’en finissent pas,
D G
Je m’ennuie de chez moi.

Quand je sens que l’automne se consume là-bas,


Quand je sais que le feu dévore
Les berges de Garonne où les arbres flamboient,
Je m’ennuie de chez moi.
Em B C
De ce bout de terrain qui a brûlé ma mémoire,
D G
Ce petit point sur le grand canevas,
Em B C
Qu’un grand-père italien a choisi par hasard
D A E C D G D C
Il y a longtemps déjà - à, il y a longtemps déjà.

Quand l’homme au tambourin ne chantait que pour moi,


Quand je me cachais pour l’entendre.
La cabane du jardin, la clef du cadenas,
Il y a longtemps déjà.

Lorsque j’y pense trop, lorsque mes yeux se froissent


Puisque je sais qu’il existe sans moi.
Je mets mon cœur en haut des pilotis de glace,
Je continue comme ça, je continue comme ça.

Couplet Instrumental enchainements avec des Hammers on et pauses sur les fin de phrase

Lorsque j’y pense trop, lorsque mes yeux se froissent


Puisque je sais qu’il existe sans moi.
Je mets mon cœur en haut des pilotis de glace,
Je continue comme ça, quand je m’ennuie de chez moi

16
Flat Picking
Em (2 mesures que les basses) Em D G D Em D G Em D G Em D E7/4 E Am

Am G Am G
Je suis tout seul ce soir, j'ai les bras collés au comptoir,
Am G D ➔{ré,ré,do,do,si,si,la,la,la} Am
J'ai les pieds en bas dans la poussière, la tête là-haut dans le brouillard.
G Am G
Dans tous les couloirs j'ai cru revoir la forme de ton corps,
Am G D E →{mi,ré,do#,si} B
Dans toutes les salles des aérogares, dans toutes les cales des navires du port.

F#m E B A
J'ai besoin de toi pour vivre, c'est une question d'équilibre,
E G
Quand t'es partie ça m'a coupé les ailes,
F#m B A
Depuis le plancher m'appelle,
G F#m G
Le plancher m'appelle, le plancher m'appelle...
2ème phrase de l’intro

Faut pas m'en vouloir, j'suis pas en état de te revoir,


J'ai laissé toutes les larmes de mon corps dans le ruisseau, en bas du trottoir.
Et tous les autres m'agacent, ceux qui parlent haut ; ceux qui parlent fort,
Je ne vois que toi dans les grandes glaces entre les bouteilles de Southern Comfort.

J'ai besoin de toi pour vivre, c'est une question d'équilibre,


Quand t'es partie ça m'a coupé les ailes,
Depuis le plancher m'appelle,
Le plancher m'appelle, le plancher m'appelle...
2 ou 3 fois l’intro

Encore un verre, après j'me couche par terre.


Je veux dormir en essayant de croire que c'est encore un de tes retards,
Mais tous les autres m'agacent, ceux qui parlent haut ; ceux qui parlent fort,
Je ne vois que toi dans les grandes glaces entre les bouteilles de Southern Comfort.

J'ai besoin de toi pour vivre, c'est une question d'équilibre,


Quand t'es partie ça m'a coupé les ailes,
Depuis le plancher m'appelle,
Le plancher m'appelle, le plancher m'appelle...

17
capo 1ere. Picking attention $ = 1 temps entre les accords

D G6 D G6 D

D G6 D G6
Elle chante comme l’eau des fontaines, comme le matin sur la montagne.
D G6 C9 $ G $ Bm
Elle a les yeux presque aussi clairs que les murs blancs du fond de l’Espagne.
G Bm G
Le bleu nuit de ses rêves m’attire, même si elle connaît les mots qui déchirent
A C9 D C9
J’ai promis de ne jamais mentir à la fille qui m’accompagne.

Au fond de son jeu de miroirs elle a emprisonné mon image,


Et même quand je suis loin, le soir, elle pose ses mains sur mon visage.
J’ai brûlé tous mes vieux souvenirs depuis qu’elle a mon cœur en point de mire
Et je garde mes nouvelles images pour la fille avec qui je voyage.

D G A
On s’est juré les mots des enfants modèles,
C G $ D
On se tiendra toujours loin des tourbillons géants.
G A
Elle prendra jamais mon cœur pour un hôtel,
C C7M Am C
Je dirai les mots qu’elle attend.

Elle sait les îles auxquelles je pense et l’autre moitié de mes secrets.
Je sais qu’une autre nuit s’avance lorsque j’entends glisser ses colliers.
Un jour je bâtirai un empire avec tous nos instants de plaisir,
Pour que plus jamais rien ne m’éloigne de la fille qui m’accompagne.

On s’est juré les mots des enfants modèles,


On se tiendra toujours loin des tourbillons géants.
Je prendrai jamais son cœur pour un hôtel,
Elle dira les mots que j’attends.

Elle sait les îles auxquelles je pense et l’autre moitié de mes délires.
Elle sait déjà qu’entre elle et moi plus y’a d’espace et moins je respire.

Fredonné + cordes battues syncopées : Bm G Bm G A Bm G Bm G A (ad lib).

18
Cordes frappées vers le bas syncopé, Surtout sur les basses
Intro : Impro Sur Am (S.A.= Sans Accord)

F G Am S.A. Am S.A. Am
Ce matin j'ai joué aux billes, j'ai couru les filles et j'ai pris tout mon temps
F E Am
J’ai accroché mon cœur aux épines des fleurs, et j'ai gagné souvent.
C G
Ce soir je pousse de ma canne les feuilles des platanes sous les bancs en ciment
Am G F
Dans les odeurs de cigare et le bruit des guitares de mes petits-enfants.

G Am S.A. Am S.A. Am
Je courais, je courais, je courais, et le temps s’en allait,
F E
Je courais, je courais ....

Et tout le temps que je passe assis à la même place, juste à bouger les yeux.
Avec mes vielles rengaines et mon écharpe de laine, même quand le ciel est tout bleu,
Toujours la voix qui s'embrume, la crainte du rhume ou le bruit des avions.
Et dans le froid qui s'approche, j'ai peur que les cloches chantent bientôt mon prénom

Je courais, je courais, je courais, et le temps s'en allait,


Je courais, je courais ....

19
C E Am S.A. Am S.A. Am
Toi, mon enfant que j'aime, toi qui as tant de peine, assieds-toi un moment
C E
Quels que soient ceux qui te quittent, dis-toi que le temps passe vite,
D
Et que la poussière t'attend.

Impro En D

Tu vois, ces bras de misère ont fait le tour de la terre pour une fille de chez nous,
Ils ont fait sauter des tables et des plages de sable et des hordes de loups.
On était tellement bien, on était tellement loin qu’on était presque perdus.
On était tellement hauts, on était tellement beaux qu'on ne se reconnaît plus.

On courait, on courait, on courait, et le temps s'en allait,


On courait, on courait ....

Ce matin j'ai joué aux billes, j'ai couru les filles et j'ai pris tout mon temps.,
J'ai accroché mon cœur aux épines des fleurs, et j'ai gagné souvent.
Ce soir j'ai plus de problèmes, tout le monde m'aime mais c'est pas pareil qu'avant,
Parce qu'il y a le bout de ma canne, les feuilles des platanes, Et c'est l'automne tout le temps ......
Parce qu’il y a le bout de ma canne, les feuilles des platanes, Et c'est l'automne tout le temps ....
C E Am C E D <------- Lier Les Accords Par Un Solo
Toi mon enfant que j'aime.....

20
Capo case 1 dans le disque, jouer sans
Cordes battues en jouant sur l’intensité et les ruptures de rythme

Intro flat picking puis un break : D A E G

D A
Elle changeait les draps de l’hôtel, les traces de doigt sur les poubelles,
E G
Petite hirondelle, au milieu des corbeaux, elle chantait « Desperado ».
D A
Moi, j’avais du retard sur le sommeil, je m ‘étais fait doubler par le soleil
E G A
Elle, de l’autre côté du couloir, elle faisait chanter les miroirs.

Bm E
J’ai passé une heure de sa vie, une heure sous le soleil d’Algérie,
G A D
Sous la course des planètes, y’a des moments qu’on regrette.
Em G
Derrière ses paupières mi-closes je voyais plus de gris que de rose,
A A G
Quand je suis parti, j’ai bien compris que je perdais quelque chose.

D
Ces enfants qui font rien à l’école et qui ont les poches pleines de tubes de colle,
De toute façon, personne ne t’aide quand tu t’appelles Saïd ou Mohamed.
C’est le ciel en tôle ondulée pour toujours, c’est la fenêtre sur la troisième cour,
C’est les cris des voisines plein le oreilles et les heures de mauvais sommeil.

Mais si il y a quelqu’un qui comprends le mauvais français, le musulman,


Sous la course des planètes, ça s’rait bien qu’il s’inquiète,
Avant que ses paupières n’explosent et qu’elle prenne le gris en overdose,
Quand je suis parti, j’ai bien compris qu’on y pouvais quelque chose.

21
D C D
Toi, t’envoies dix francs pour les enfants du Gange parce que tu as vu les photos qui dérangent,
C D
T’envoies dix francs pour les enfants d’ailleurs parce que tu as vu les photos qui font peur,
G A A G -→
Mais elle que tu croises en bas de chez toi, elle que tu croises en bas de chez toi…

Reprendre en flat picking puis à nouveau en battu


→ D A
Depuis je suis retourné à Marseille, ses amis n’ont pas de nouvelles,
E G A
Y’a trop d’hirondelles ou trop de corbeaux, elle a dû changer de ghetto.
D A
Moi, je crois qu’elle change les draps d’un autre hôtel, d’autres traces de doigts sur d’autres poubelles,
E G
De l’autre côté d’un autre couloir elle fait chanter les miroirs.
A D A E G D
Chanter les miroirs… chanter les miroirs… chanter les miroirs…

22
Intro et refrain : Am Am E4 Am Am E4 F F F7/5- F F F7/5- ...

Am F
Leïla si tu savais les yeux qu'elle a quand elle voit s'approcher les chasseurs…
Am F
Leïla si tu savais les yeux qu'elle a quand elle voit s'approcher les chasseurs…

Am F
Pas la peine de mentir, Leila sait ce que veut dire
E
Ce feu sous les paupières blanches qui fixe le dessous de ses hanches,
D
Les mots humides de pluie qui meurent aussitôt dits,
E Am
Les corps tendus, immobiles après les éclairs faciles.

Leïla, elle les connaît trop, faux nez et faux numéros,


Même par terre, même morts, et quand même les plus forts.
Leurs phrases pleines de détours qui craignent la lumière du jour.
Ils cachent tous quelque chose, ils chassent tous quelque chose.

Leïla si tu savais les yeux qu'elle a quand elle voit s'approcher les chasseurs.…
Leïla si tu savais les yeux qu'elle a quand elle voit s'approcher les chasseurs.…

Y’a ceux qui pleurent de joie en ajoutant une croix,


Ceux qui l'aiment à tout jamais, et qui ont un avion juste après,
Ceux qui ont des barques sur la seine, "trop loin pour que je t'y emmène",
Ceux qui ont de l'or plein les châteaux, ceux qui ont des parts pleins de bateaux.

Ils parlent tellement fort, ils sont tellement nombreux,


Qu'un soir de fatigue elle s'endort contre la peau de l'un d'eux,
Pour peu qu’il soit d'une autre sorte, une peu moins menteur que les autres,
Elle aura le gris du matin et les fleurs du papier peint.

23
Leïla si tu savais les yeux qu'elle a quand elle voit s'approcher les chasseurs...
Leïla si tu savais les yeux qu'elle a quand elle voit s'approcher les chasseurs ...

D E Am F Am F D E F G Am
... Les chasseurs ....

Leïla n'y peut pas grand-chose si elle a la fraîcheur des roses,


Elle est la cible de vos flèches mais c'est pas vous qu'elle cherche,
Elle rêve d'un fragile, d'un fou, qui l'embrasse au quinzième rendez-vous,
Qui tremble en lui prenant la main, et surtout qui ne dise rien.

Leïla, elle les connaît trop, faux nez et faux numéros,


Même par terre, même morts, et quand même les plus forts.
Leurs phrases pleines de détours qui craignent la lumière du jour,
Ils cachent tous quelque chose, ils chassent tous quelque chose.

Leïla si tu savais les yeux qu'elle a quand elle voit s'approcher les chasseurs. ( Ad.lib )

24
Capo 3ème Case Picking A4
1 2 3 4
A
Dm G 

Laissez rêver l’enfant qui dort
A4 C
Aux fumées bleues des châteaux forts.
A4
Laissez-lui démonter le ciel
G6 A4 A E A
Dehors c’est toujours pareil, c’est toujours pareil.

Le coin des rues comme des frontières,


Et toujours penser à se taire.
La ville encerclée sous le gel,
G6 E
Depuis c’est toujours pareil.

C G
Le temps malmène ces hommes qui traînent le poids de leur corps,
Bb F
Leurs phrases vides, leurs larmes sèches, leurs années d’effort.
C G
Les rues immenses où le givre s’avance et la patrouille dehors.
Bb D E

C’est à peine si le pavé résonne


Sous le pas lourd des moitié d’homme
Les mains fermées sur leur colère,
Les yeux comme privés de lumière.

Peut-être, un jour, si Dieu s’en mêle,


La pluie remontera le ciel
Vers nos inutiles remords,
Mais c’est toujours pareil dehors

Le temps malmène ces hommes qui traînent le poids de leur corps,


Leurs phrases vides, leurs larmes sèches, leurs années d’effort.
Les rues immenses où le givre s’avance et la patouille dehors.
A Dm G
S’il veut vivre ici longtemps
A4 C
Surtout laissez rêver l’enfant...
G A4 E A

25
12 cordes, cordes battues
D G D G
A4
1 2 3 4
D G D G

Dame d'un soir je t'imagine sans effort 

D G D G
Dame d'un soir, je te dessine quand je m'endors
Em C G D
Laisse faire la lumière, laisse-toi soulever doucement
F C G D
Ferme les yeux, dehors il pleut un peu

Em C G D
Tu dérives, captive, vers le soleil blanc d'un nouveau jour
F C A A4
Quelqu'un t'attend au bout de l'océan.
D G D

Dame d'un soir je t'imagine sans effort


Dame d'un soir, je te dessine quand je m’endors;

Les sirènes te préviennent qu'un voilier s'approche de ton corps


Plein de rubans et de papillons blancs, Pour tes ailes d'enfant.

Nos épaules se frôlent, nos voiles se fondent au même feu


Nos corps se glissent jusqu'aux plages d'Atlantis

Instrumental D G D G D G D G

Em
Les sirènes te préviennent qu'un voilier s'approche de ton corps
Plein de rubans et de papillons blancs, pour ton ventre d'enfant

Le silence, immense, juste la musique de ton cœur


A A4
Personne autour que nos haleines d'amour
Em
Aquarelle nouvelle sur de fils de laine rose et blancs,
Ferme les yeux, dehors il pleut (dehors il pleut) un peu (un peu).

Em C G D F C A A4 D G D .... Ad.Lib

26
Capo 2ème case dans le disque, jouer sans. Intro : Gm F Bb Bb C
C Em
J'avais besoin de chaleur,
C Em
Personne autour, pour l'amour le ventre des flippers,
F Am D
Et pour parler les boules d'acier et les zéros du compteur,
F G C
T'étonnes pas si je suis quelqu'un de l'intérieur.

Ils voulaient que je leur ressemble,


Ces hommes qui chassent, qui violent, qui calculent et qui vendent,
Et qui voulaient que j'aille après confesser mes erreurs
T'étonnes pas si je suis quelqu'un de l'intérieur.
F / F / G
Am F
J'ai supposé qu'on s'habitue et que ce serait ma vie,
Bb F Bb
J'étais un peu mal au début mais je t'assure qu'aujourd'hui,
G
J'en ris plus souvent que j'en pleure , je suis quelqu’un de l'intérieur.
F4 Bb

Je les regarde qui dansent,


Et qui parlent, et qui parlent, et qui disent plus que ce qu'ils pensent
Qui se séduisent à coup de phrases de rien du tout,
Qui parlent tellement qu'ils trouvent que je parle pas beaucoup.

Alors ils croient que je suis triste,


Mais si je mettais mon cœur là, au milieu de la piste,
Ils verraient des couleurs, ils savent même pas qu'elles existent!

C'est pas le courage qui me manque, qui m'empêche de sourire,


Y'a des moments tellement beaux, y’a que le silence pour le dire,
J'en ris plus souvent que j'en pleure, je suis quelqu'un de l'intérieur.

Peut-être qu'ils croient que je suis calme,


Que je compte les étoiles au milieu de leur vacarme,
Mais si un jour je dévoile les secrets de mon âme ....

C'est pas le courage qui me manque, qui m'empêche de sourire,


Y'a des moments tellement beaux, y’a que le silence pour le dire,
T'as pris toute la place dans mon cœur mais je suis quelqu'un de l'intérieur.
C Em C Em F Am D F G C ad.lib

27
12 cordes battues. Attention le chant commence avant le premier temps de la mesure

C F C
Les chevaliers cathares pleurent doucement
F G
Au bord de l'autoroute quand le soir descend,
F G Am
Comme une dernière insulte, comme un dernier tourment,
F G C C
Au milieu du tumulte en robe de ciment.

La fumée des voitures, les cailloux des enfants,


Les yeux sur les champs de torture et les poubelles devant.
C'est quelqu'un du dessus de la Loire qui a dû dessiner les plans,
Il a oublié sur la robe les taches de sang!

On les a sculpté dans la pierre qui leur a cassé le corps,


Le visage dans la poussière de leur ancien trésor
Sur le grand panneau de lumière raconté aussi leur mort
Les chevaliers cathares y pensent encore.

Break : C F (Sb) G (Sb)

N'en déplaise à ceux qui décident du passé et du présent,


Ils n'ont que sept siècles d'histoire, ils sont toujours vivants
J'entends encore le bruit des armes et je vois encore souvent
Des flammes qui lèchent les murs et des charniers géants.

Break : C F (Sb) G (Sb)

Les chevaliers cathares pleurent doucement


Au bord de l'autoroute quand le soir descend,
Comme une dernière insulte, comme un dernier tourment,
Au milieu du tumulte en robe de ciment.

Dans Le Break : Pas De Barré

28
Capo 1ere Case blues assez lent: glissando et bend
Em

Em
Toi tu passes ta vie à planquer dans tes tiroirs
Tes paquets de papier blanc, tes morceaux d'idées noires
A
Après tu défiles pour trois tickets de restau,
Em
Et puis tu pars tranquille dans ton wagon de métro.
B B Glissando ➔Em
Et elle, elle entend elle entend... tourner les hélicos.

Quand on te parle du diable tu passes un peu de sel.


Ton bel imperméable ne passe pas sous les échelles,
T'as le chien qui bouge la tête à l'arrière de l'auto,
T'as deux fois plus d'appétit à l'heure des infos.
Quand elle, elle entend, elle entend... Tourner les hélicos.

A
C'est facile de baisser les cils, tu sais que même le sang s'efface,
B
Ces pauvres gens en exil, j'aimerais pas être à leur place.

Y'a des villes qui se réveillent sous les coups de roquettes.


Toi tu sirotes ton whisky le cul sur ta moquette.
Et même si quelquefois t'as de l'eau dans le regard,
À la première pub qui passe tout le monde se marre.
Elle, elle entend, elle entend... Tourner les hélicos.

Refrain instrumental : A B Em

Y'a des villes qui se réveillent sous les coups de roquettes.


Toi tu sirotes ton whisky le cul sur ta moquette.
Tu redemandes en colère un peu de glace en morceau,
Pendant qu'à l'autre bout de la terre au fond de Soweto,
B
Elle, elle entend, elle entend... Tourner les hélicos.
B
Elle, elle entend, elle entend... Tourner les hélicos.
B Em instrumental ad lib
Elle, elle entend, elle entend... Tourner les hélicos.

29
Flat picking, faire sonner C
C D (1/2 mesure) C
Derrière chaque fenêtre les visages se cachent,
E
Tout le monde est venu voir passer l’homme qui marche.
F G F G
Vu d’ici, ça paraît tellement facile, on dirait qu’il est tenu par des fils.

Il en est tellement venu des gens de toutes sortes, depuis longtemps déjà on n’ouvre plus les portes.
Respirer, c’est toute une histoire tellement l’air est mauvais sur les trottoirs!

(1/2 mesure / accord) C F G C


Regardez bien : c’est le dernier. Nous, on marchait avant,
F G
C’était y’a longtemps, c’est presque oublié.
F G Bb
J’aimerais bien l’aider, mais c’est le dernier....

Entre les voitures qui sautent et les avions qui tombent, il pourra chercher longtemps quelqu’un qui lui réponde.
Il appelle mais on n’ouvrira pas; on s’est tous fait piéger au moins une fois!

Regardez bien : c’est le dernier. Nous, on marchait avant,


C’était y’a longtemps, c’est presque oublié.
J’aimerais bien l’aider, mais c’est le dernier....
F G
Il marche entre les nuages de gaz et de poussière,
F G
Il laisse à chaque pas comme des taches de lumière,
F D D
Ça fait des images par terre.

Au prochain coin de rue l’homme va disparaître, on va rester longtemps le nez collé à nos fenêtres
À se dire qu’on est bien dans nos maisons entre les grilles de fer des aérations

Regardez bien : c’est le dernier. Nous, on marchait avant,


C’était y’a longtemps, c’est presque oublié.
J’aimerais bien l’aider, mais c’est le dernier....
Instrumental Bb F C G F G F G F C S.A. B F

Derrière chaque fenêtre les visages se cachent,


Sans Accord C
Tout le monde est venu voir passer l’homme qui marche.

30
Picking lent
Am C G
Y’a plusieurs mètres d’eau dans les rues de ma peine,
Dm F
Plusieurs tonnes de boue dans le flot de mes veines,
Am G Am
La rivière charrie les fils du téléphone
G F
Avec encore dedans mes appels qui résonnent.

La pluie a délavé tous les mots que j’invente,


Les oiseaux ont crié pour pas que tu m’entendes,
Aux endroits où tu étais y’a des morceaux de glace
G D
Et des arbres en travers pour ne pas que je passe.

E Am G F G Bb F E D
Où tu iras, je te suivrai... Je te suivrai…

Même quand tu auras fermé ta centaine de portes,


Même quand tu auras pleuré pour les enfants d’un autre,
Même quand tu auras éteint ce qui brûlait le mieux,
Même si tu pars plus loin que ne portent mes yeux.
Où tu iras, je te suivrai.. Je te suivrai...

D A E D E
Même au plus profond du silence,
A E D E
J’t’entends encore me dire: « - On s’approche du ciel. »
A E D
Nos livres fermés se balancent,
G
J’veux pas tomber tout seul, tomber tout seul,
E
J’veux pas tomber tout seul !

31
Si tu veux j’aimerai même ceux qui te touchent,
Ceux qui ont le goût de toi encore plein la bouche,
Même ceux que tu hais, même ceux que tu aimes,
Il y a tellement d’eau dans les rues de ma peine !

E A
Où tu iras, je te suivrai...
E D E
.................................................................................
A E D E
J’t’entends encore me dire: « - On s’approche du ciel. »
A E D
.................................................................................
G
J’veux pas tomber tout seul, tomber tout seul,
E
J’veux pas tomber tout seul !

Il a neigé partout au rebord des fenêtres


De cette ville floue de ne plus te connaître
Encore combien d’hivers passeront sous ma porte
F
Avant qu’un jour j’ose dire que j’aime quelqu’un d’autre?

32
Rock soutenu
Am F G

Am F G Am
Dans la salle de classe ou personne ne murmure, juste le morceau de craie sur le morceau de mur
Am F G Dm F
J'étais mieux chez moi que dans ces livres d'histoire et la voix dedans me dit " Tout va bien..."

Dans les rangées du haut on conjugue le futur et moi j'apprends la géo sur les plaques des voitures.
J'ai bien fait de m'asseoir à côté des fenêtres et la voix dedans me dit " Tout va bien, t'as la tête ailleurs "

Am F
Jusqu'à ce que ce fou vienne hurler dans les haut-parleurs:
G
" Rêveur, qu'est-ce que je viens de dire,

Rêveur, qu'est-ce que je viens de dire, qu'est-ce que je viens de dire? "
Bb Bb F4 F F C
J'étais ailleurs,
Bb Bb F4 C X2
J'avoue que j'étais ailleurs...

Nettoyer la boue dans les trous des vestes kaki, éviter les coups et les balles au bout des fusils,
J'ai les mains glacées dans la cour immense et la voix dedans me dit " tout va bien..."

Mais y'a quelqu'un qui appelle entre les tourelles des chars, y'a le doigt qui vise une tête prise au hasard,
Je dormais mieux chez moi que sur ces paquets de sable et la voix dedans me dit " Tout va bien, t'as la tête ailleurs "

Jusqu'à ce que ce fou vienne hurler dans les haut-parleurs:


" Rêveur, qu'est-ce que je viens de dire,
Rêveur, qu'est-ce que je viens de dire, qu'est-ce que je viens de dire? "
J'étais ailleurs, ailleurs, j'avoue que j'étais ailleurs, ailleurs...

Aujourd'hui encore j'ai les yeux qui voyagent mais personne ne me dérange, on dit " Il cherche des images,
G Dm
Et comment voulez qu'il arrive à écrire, si vous faîtes tout ce bruit autour...,
F Dm F
Tout ce bruit, tout ce bruit autour..."
Am F G Bb............Etc.
Hey, qu’est-ce que je viens de dire? Ailleurs, j'avoue que j'étais ailleurs, ailleurs...(ad lib)

33
Structure intro et début de couplet:
G6, A4, C9 G6

3 3 3 3 3 3 3
0 0 2 0 0 0 0
0 0 0 0 2 2 2 2 0 0
2 2 0 3 3 2 2
3 3 3 3

G6 A4 C9 G6
Quand t’es parti, gitan, tu as laissé seulement une voiture en morceaux.
G6 A4 C9 G6
T’as pris ta chaise de bambou, ta guitare de rien du tout, t’as mis le vent sous ta peau. G6
1 2 3 4
Am D F#m B

T’as caressé les oiseaux, t’as caressé les oiseaux.


T’as mis des pierres sur le feu, les femmes aux longs cheveux ont tout lavé dans des seaux,
C9
Séché le linge sur les buissons, rentré les gosses dans les camions sur les paniers de roseaux. 1 2 3 4
Et caressé les oiseaux, caressé les oiseaux.

C9 Em9

Où allais-tu? 

A par les flaques de boue et quelques traces de roues tu n’as rien voulu laisser. Em9
T’as mis ta fierté gitane aux rideaux des caravanes comme des drapeaux pliés. 1 2 3 4

T’as caressé les oiseaux, caressé les oiseaux.
Où allais-tu? 
G6 C9 
« -J’ai peur des lumières de villes, des grandes maisons immobiles,
D G6
-Des jardins bâtis tout autour.
C D
-J’ai peur qu’on emmène d’office au bout du fusil des milices,
C Em9
- Les enfants de notre amour.

- Ils traitent nos filles de voleuses du fond de leurs maisons peureuses


-Pleines de chiens de combat.
-Ils attachent leurs volailles, ils surveillent leurs ferrailles,
-On ne se ressemble pas. »
Instrumental (Couplet)
Y’a un panneau depuis: « Emplacement interdit » comme s’il y avait eu la peste.
T’as plus qu’à chercher ailleurs des gens qui auront moins peur, en espérant qu’il en reste.
B C9 Em9
Et caresser les oiseaux, caresser les oiseaux .....

34
Capo 1ere dans le disque, jouer sans

Em7

Em G
D’abord vos corps qui se séparent, t’es seule dans la lumière des phares,
C
Et t’entends à chaque fois que tu respires comme un bout de tissu qui se déchire.
Am Em
Et ça continue encore et encore, c’est que le début d’accord, d’accord.

L’instant d’après, le vent se déchaîne, les heures s’allongent comme des semaines,
Tu te retrouves seule assise par terre à bondir à chaque bruit de portière.
Et ça continue encore et encore, c’est que le début d’accord, d’accord.

G D
Quelque chose vient de tomber - sur les lames de ton plancher,
Em C G B
C’est toujours le même film qui passe, t’es toute seule au fond de l’espace,
Am
T’as personne devant... Personne.

La même nuit que la nuit d’avant, les mêmes endroits deux fois trop grands.
T’avances comme dans des couloirs, tu t’arranges pour éviter les miroirs.
Et ça continue encore et encore, c’est que le début d’accord, d’accord.

Quelque chose vient de tomber sur les lames de ton plancher,


C’est toujours le même film qui passe, t’es toute seule au fond de l’espace,
T’as personne devant... Personne.

35
G D Em C
Faudrait qu’t’arrives à en parler au passé , faudrait qu’t’arrives à n’plus penser à ça,
G D Em, D, G
Faudrait qu’tu l’oublie à longueur de journée.
D Em C
Dis-toi qu’il est de l’autre côté du pôle , dis-toi surtout qu’il ne reviendra pas,
G D C
Et ça fait marrer les oiseaux qui s’envolent,
Em D4, D, D4, D
Les oiseaux qui s’envolent, les oiseaux qui s’envolent.

Tu comptes les chances qu’il te reste, un peu de son parfum sur ta veste,
Tu avais dû confondre les lumières d’une étoile et d’un réverbère.
Et ça continue encore et encore, c’est que le début d’accord, d’accord.
Et ça continue encore et encore, c’est que le début d’accord, d’accord.

Y’a des couples qui se défont sur les lattes de ton plafond,
C’est toujours le même film qui passe, t’es toute seule au fond de l’espace,
T’as personne devant... Personne.

Quelque chose vient de tomber sur les lattes de ton plancher


C’est toujours le même film qui passe, t’es toute seule au fond de l’espace,
T’as personne devant... Personne....

Y’a des couples qui se défont sur les lattes de ton plafond,
C’est toujours le même film qui passe, le même film qui passe …… refrain ad lib

36
E E4
E4
Je suis tombé au premier matin devant ma mère à genoux, 1 2 3 4
E E4
On m’a fait boire le lait des chiens chauffé sur les cailloux. 

D 
Encore aujourd’hui, quand j’ai le sang qui bout quand je sens que monte l’orage
E A E4* A4
E4*
Je peux hurler jusqu’à ce que les loups viennent me lécher le visage. 1 2 3 4

Je savais lire les marques du temps sur les écorces des arbres, 

Je savais compter les éclats de marbre sur la peau des serpents.
Ça faisait des milliers, des millions d’années que c’était suffisant.
Ils sont quand même venus chercher mes enfants pour leurs écoles fédérales A4
1 2 3 4


A B 
Ce soir je marche comme avant nous marchions
A A7
Comme quand la lune était large au bord du lac,
E
Au bord du lac Huron.

On m’a fait vivre pour d’autres règles, on m’a fait suivre d’autres lois,
On m’a dit « Petit, le vent ne se lève pas sur les plumes des aigles. »
Je ne sais plus reconnaître tes empreintes ni dessiner mes discours,
J’pourrais même plus t’écrire des phrases d’amour sur ma figure peinte.

Ce soir je marche comme avant nous marchions


Comme quand la lune était large au bord du lac,
Au bord du lac Huron.

37
A A4 B
Le monde a tourné trop vite, il t’a emporté tout droit,
A A4 E
T’as pas eu le temps de prendre tes racines avec toi,
A A4 E
Le jour où tu trouveras que ton histoire est trop jeune
B A A7 Sol E
Y’aura plus personne dans l’Indian Reservation. Indian.

On a vu tomber aux pieds des visages pâles les derniers caribous,


Pendant qu’épuisé, il rêvait debout contre les murs de toiles.
Je ne sais pas ce que peuvent en penser les Grands Manitous.
Quand la nuit tombe, je perds mon chemin dans toutes ces nouvelles étoiles, dans toutes ces nouvelles étoiles.

Ce soir je marche comme avant nous marchions


Comme quand la lune était large au bord du lac,
Ce soir je marche comme avant nous marchions
Comme quand la lune était large au bord du lac,
E
Au bord du lac Huron.

38
Capo Case 3 3/4
Dm, C, Em G

Dm C Em G
Lisa, nos barques en papier sur le grand bassin bleu,
Bb F D
Tes premiers pinceaux de noir pour les yeux.
G D
Tu disais souvent « on vivra ailleurs! »,
G Dm
Je courrais me cacher quand je voulais que tu pleures.
C Em G E4
Quelques hommes jouent encore comme des enfants cruels. 1 2 3 4
Bb F D A4 D
Ce soir Odessa s’endort sous le ciel. 

Lisa, c’est partout les mêmes, les fumées des avions,


T’es juste de l’autre côté de l’horizon. A4
1 2 3 4
Les seuls trains qui partent sont les trains de banlieue
Tu as beau tendre tes mains, y’a tout ce vide au milieu. 

Et tes chansons retombent aux pianos des hôtels, 
Pendant qu’Odessa s’endort sous le ciel.

C Em Am
Il me reste le nom que tu portes,
G D
J’imagine le son de ta voix.
Dm A E4 A
Un beau jour, c’est certain, tu t’envoleras.

Lisa, les soldats surveillent les camions de courrier,


Tes mots en reviennent tout déshabillés ... .

D G D G Dm

Quelques hommes jouent encore comme des enfants cruels.


Sans doute, Odessa s’endort sous le ciel.

Il me reste le nom que tu portes,


J’imagine le son de ta voix.
Un beau jour, c’est certain, tu t’envoleras.

Lisa, accrochée aux ailes des oiseaux dissidents....


G Bb F D A4 D

39
Capo 2ème Case. Rock pas trop rapide. Ne pas faire sonner la chanterelle.
Intro juste les cordes du riff 2X puis en jouant l’accord
Riff: A

2 4 2 2 4po2
3gl4 4

A
D A
On croyait savoir tout sur l’amour depuis toujours
A7 E A
Nos corps par cœur et nos cœurs au chaud dans le velours,
A7 D D7 A
Et puis te voilà, bout de femme, comme soufflée d’une sarbacane,
E A
Le ciel a même un autre éclat depuis toi.

Les hommes poursuivent ce temps qui court depuis toujours,


Voilà que tu arrives et que tout s’éclaire sur mon parcours.
Pendue à mon cou comme une liane, comme le roseau de la sarbacane.
Le ciel s’est ouvert par endroit depuis toi.

D A
Pas besoin de phrases ni de longs discours.
D C E A
Ça change tout dedans, ça change tout autour.

A7 D D7
Fini les matins paupières en panne lourdes comme des bouteilles de butane,
A E A
J’ai presque plus ma tête à moi depuis toi!

Pas besoin de faire de trop longs discours.


Ça change tout dedans, ça change tout autour.

Pourvu que jamais tu ne t’éloigne plus loin qu’un jet de sarbacane,


J’ai presque plus ma tête à moi depuis toi!
Instrumental
Et puis te voilà, bout de femme, comme soufflée d’une sarbacane,
Le ciel s’est ouvert par endroit depuis toi... Oh, depuis toi.....
Instrumental ad lib.

40
Capo 2ème E E7M A E4 (X2)

E E7M E E7M E E7M E E7M


Elle te fera changer la course des nuages -,- balayer tes projets, vieillir bien avant l’âge,
E E7M F#m F#M7M A E4
Tu la perdras cent fois dans les vapeurs des ports, c’est écrit.

Elle rentrera blessée dans les parfums d’un autre, tu t’entendras hurler « Que les diables l’emportent! »,
Elle voudra que tu pardonne et tu pardonneras, c’est écrit.

E E7M A B
Elle n’en sort plus de ta mémoire ni la nuit ni le jour,
E E7M A B
Elle danse derrière les brouillards et toi tu cherches et tu cours.

E E7M A E4 (X2)

Tu prieras jusqu’aux heures où personne n’écoute, tu videras tous les verres qu’elle mettra sur ta route
T’en passeras des nuits à regarder dehors, c’est écrit.

Elle n’en sort plus de ta mémoire ni la nuit ni le jour,


Elle danse derrière les brouillards et toi tu cherches et tu cours,
G Em C D E E4
Mais y’a pas d’amour sans histoire et tu rêves, tu rêves:

E4 E7M F#m7M C9
1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4

 
  
   
  

41
C#m A
Qu’est-ce qu’elle aime, qu’est-ce qu’elle veut?
C#m A E E4 E
Et ces ombres qu’elle te dessine autour des yeux. Qu’est-ce qu’elle aime?
C#m A
Qu’est-ce qu’elle rêve, qui elle voit?
C#m A
Et ces cordes qu’elle t’enroule autour des bras. Qu’est-ce qu’elle aime?

E E7M A E4 (X2)

Je t’écouterai me dire ses soupirs, ses dentelles, qu’à bien y réfléchir elle n’est pas vraiment belle,
Que t’es déjà passé par des moments plus forts depuis.

Elle n’en sort plus de ta mémoire ni la nuit ni le jour,


Elle danse derrière les brouillards et toi tu cherches et tu cours,
Mais y’a pas d’amour sans histoire et tu rêves, tu rêves:
Elle n’en sort plus de ta mémoire....
Elle danse derrière les brouillards...

G Em C D E E7M A
Et moi, j’ai vécu la même histoire, depuis je compte les jours,
E4 E E7M A E4 B C E7M C C9 C E
Depuis je compte les jours, depuis je compte les jours.

42
Rock Syncopé: A F#m A F#m

A
Tu voudrais qu’elle t’aime, t’as changé tes manières,
F#m A
Tu prends des allures mondaines, tu racontes seulement tes voyages en première, en première.
Tu veux qu’elle t’estime, tu sors tes plus belles lectures,
T’as vu des centaines de films, t’explique d’où viennent ces tapis sur le mur, sur le mur.
B D A4
Et y’a une heure où va retentir le signal.

Tu voudrais qu’elle rêve, tu gardes le petit doigt en l’air,


Tu parles de décalage horaire, de plages blanches à l’autre bout de la terre, de la terre.
Ou pourquoi pas Venise quand les fontaines s’allument,
En dessous des lumières grises, on pourrait danser sur le bord des lagunes, des lagunes.

B D A4
Et y’a une heure où va retentir le signal,
A B D
Un moment où tu vas te sentir animal,
E A
Animal, animal, animal, animal.

F G
Celui qui attend sous le déluge, qui couche contre la porte,

Celui qui crie, qui hurle jusqu’à ce que tu sortes,


F
Qui t’aime dans la voiture, qui court quand tu l’appelles,
G F
Qui pleure, qui pleure, qui pleure : « Mon Dieu que les femmes sont belles!
G A
Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, que les femmes sont.... »

Break : A F# A

Tu voudrais qu’elle danse, qu’il y ait des fleurs partout par terre
Et dans le grand silence tu te sens capable de marcher sur la mer, sur la mer.
Tu voudrais qu’elle t’aime, tu sors tes plus belles lectures,
Et t’en oublie certaines comme ces filles à plat posées sur tes murs, sur tes murs.

Et y’a une heure où va retentir le signal,


Un moment où tu vas te sentir animal,
Animal, animal, animal, animal.
A F#m A Ad Lib.
Animal, le signal, le signal, animal

43
Blues assez lent.
E, E4, E, E4, E
A E E4, E
Elle était là bien avant que les camions ne viennent,
A E E4, E
Elle tournait comme une enfant, une poupée, derrière la scène.
A E C#m
C’était facile de lui parler, on a échangé quelques mots
E A B E
Je lui ai donné mon passe pour qu’elle puisse entrer voir le show.

Elle s’est assise à côté de moi sur des caisses de bière,


Pendant que mixais le son pour le groupe, sur la scène en arrière,
Elle les fixait à s’en brûler la peau, moi, je la trouvais tellement belle,
Après le dernier morceau le batteur est parti avec elle.

E → A E A
Oh, Rosie, tout est blanc, tes yeux m’éclairent,
E A
De t’avoir eue un instant j’étais tellement fier,
E C#m
Tout c’qu’il me reste à présent; l’envie de tout foutre en l’air,
A B E A E A
Et de recommencer la nuit ..................................Rosie

Je suppose que j’aurais dû deviner qu’elle venait pour les stars,


Et m’empêcher de l’imaginer dans mes bras plus tard.
Depuis tout le temps que j’en tremble, ce soir quand même, j’ai compris:
Faut pas dire à qui je ressemble, faut dire qui je suis.

Oh, Rosie, tout est blanc, tes yeux m’éclairent,


De t’avoir eue un instant j’étais tellement fier,
Tout c’qu’il me reste à présent; l’envie de tout foutre en l’air,
Et de recommencer la nuit ..................................
A B
Recommencer la nuit ..................................
A B
Recommencer la nuit ..................................
E
Rosie....................................
A E 4X
Rosie....................................

44
12 cordes
Em D Em D

Em D
Tout le monde y pense, les hommes, les anges, les vautours,
Em D
Y’a plus de distance, personne qui ait les bras trop courts.
G F
Tout le monde espère même à l’arrière des arrières cours
Em C
Tout le monde veut son billet retour d’amour, d’amour, d’amour, d’amour,

Son éclat de chance, celui qui vous brûle, vous inonde,


Mais le ciel s’en balance puisqu’y en a pas pour tout le monde.
Y’a des gens plein les urgences sous les lumières des abat-jour
Qui attendent leur billet retour d’amour, d’amour, d’amour, d’amour,
Em
D’amour

Break instrumental : Em, D, Em, D, G, F, Em, C

Ces anges qui dansent sur ces pistes trempées d’alcool,


Dans ces caves immenses, les cheveux collés aux épaules,
S ’envolent en silence et s’éparpillent au petit jour
En cherchant leur billet retour d’amour, d’amour, d’amour, d’amour ...

Ces femmes qui s’avancent en tenant au bout de leurs bras


Ces enfants qui lancent des pierres vers les soldats;
C’est perdu d’avance, des cailloux sur des casques lourds,
Tout ça pour des billet retour d’amour, d’amour, d’amour, d’amour...

Em D
...............Les hommes, les anges, les vautours..........
Em D
...............Personne qui ait les bras trop courts.........
G F
………………………………………………………………………………………….
Em C Em Harmonique 12ème case
...............Tout le monde y pense !

45
Rock assez soutenu

A ➔ Em A ➔ Em

A E F#m D A
J’aimerais que le temps s’accélère, qu’il efface toutes nos scènes de guerre
E Bm
Et que cette histoire recommence.
A E F#m D A
Y ’a bien des nageurs qui reviennent, y’a bien des forêts qui s’éteignent,
E Bm A Em A Em
Y’a bien des étoiles qui avancent, Toi, je sais que tu danses........Je sais que tu danses.

Je vois dans mes nuits écarlates des diables et des dieux qui se battent.
Devant tes cheveux qui balancent.
Pendant que mes forces s’évaporent, pendant que mes mains cherchent ton corps
Dans toute l’épaisseur du silence, Toi, je sais que tu danses........Je sais que tu danses.

G D
Je vois ton image partout,
C
Des croix sur les endroits où
A G
Depuis ton parfum se balance.
D C E7
Je vois ton image partout...

Je ferai de mon mieux pour sourire, je baisserai les yeux pour te dire
Combien les hivers sont immenses.
Sans que tu prononces un parole, sans même que tes pieds touchent le sol,
Quand tu reviendras si t’y penses, j’aimerais que tu danses........J’aimerais que tu danses.

Y’aura ton image partout,


Des croix sur les endroits où
Depuis ton parfum se balance.
Y’aura ton image partout...

Y’aura ton image partout,


Des croix sur les endroits où
Je vois ton corps en transparence.
Y’aura ton image partout...

Y’aura ton image partout.........

46
Battement style électrique un ou deux battement par mesure
Intro : F# E6 B (x 2) E6
1 2 3 4
F# E6 

Des millions d'hommes d'affaires, le nez dans le journal 
B A 
Rien d'autre à faire, essayer de trouver ça normal
F# E6
J'ai pas de costume sombre, j'ai pas de conversation
B B B A F#
Et puis, j'ai peur de l'avion

Bienvenue dans le piège : une voix de velours


Qui dit, " sous votre siège la veste de secours"
Faut qu'y ait un qui tombe : c'est peut-être le bon
J'ai peur de l'avion

D E6 F#
Tous les bruits sont bizarres, toutes les odeurs suspectes
F# D E6
Même couché dans le couloir je veux qu'on me respecte
D D E6 E6
Je veux qu'on me respecte

J'aimerai faire comme tout l'monde, trouver ça naturel


D'être expulsé d'une fronde jusqu'au milieu du ciel
Qu'elle paraît minuscule cette piste en béton
J'ai peur de l'avion

D E6 D E6 D E6

Si jamais on se pose ailleurs que dans les branches


Je propose de suivre toutes les messes de dimanche
Je jure que je rentre à pied à la maison
B B B A B B BA B B B A
Y'a rien à faire, rien à faire,
F# E6 B A F# E6 B A F#
J'ai peur de l'avion, peur de l’avion, peur de l’avion peur de l’avion

47
J'ai dû dormir debout, pas un mot, pas un geste,
L'homme qui pouvait sauver l'amour est parti sans laisser d'adresse.
Quelque part au ciel, j’attends des nouvelles,
Mais les étoiles sont floues. …

Il tombe autant de pluie que tout l'amour qu'il mérite,


L'homme qui courait après Lucie est parti quand même un peu vite.
Dans les mauvaises fables, dans les vents de sable,
Le diable est partout.

J'ai dû dormir debout.


...Dormir debout.

C'est une histoire de fous, tout ce vide que tu laisses,


L'homme qui pouvait sauver l'amour est parti sans laisser d'adresse.
Au ciel quelque part, difficile à voir, quand t'es K.O debout..

Des millions de lumières, accrochées aux barrières,


De ce temps qui gâche tout, comme des signaux pour lui dire,
Qu'y a déjà des rivières, au milieu des déserts,
Et des champs de cailloux, et qu'on lui garde surtout,
Et qu'on lui garde surtout, sa place au milieu de nous,
...Au milieu de nous...

Juste au milieu de nous, pour tout le temps qu'il nous reste,


L'homme qui pouvait sauver l'amour est parti sans laisser d'adresse.
Depuis le fond du ciel, jusqu'aux murs des hôtels,
Les étoiles sont floues.

J'ai dû dormir debout....Dormir debout...


J'ai dû dormir debout.... Dormir debout...
J'ai dû dormir !...
...Debout...

48
Capo 2ème (4ème dans le disque) Picking
C7M
1 2 3 4
C C C7M Am F

Pleure pas petite sirène, la ville dort encore,

C G6 F 
Ton histoire commence à peine.
G6
C C7M Am F 1 2 3 4
Pleure pas petite sirène, le jour attend dehors 
C G6 F

Dans les brumes des fontaines. 

C G6 F G6
Ce matin est si clair, ce silence est si doux,
C G6 F
Des paroles d’homme flottent dans l’air, tout le monde a rendez-vous.
C G6 F G6
La nuit est passée tout entière creusée sur nos joues,
C G6 F
Tu déchire tout d’un trait de lumière et c’est la vie tout à coup.....la vie tout à coup.

Pleure pas petite sirène, la ville dort encore, ton histoire commence à peine.
Pleure pas petite sirène, le jour attend dehors dans les brumes des fontaines.

Ça se voit que tu viens de chez les anges, t’es belle comme tout.
Ça se voit que nos manières te dérangent, et ces lumières partout.
Tous ces fantômes qui te touchent, ces mains qui te secouent.
Cette bouffée d’air froid dans ta bouche et c’est la vie tout à coup.....la vie tout à coup.

Pleure pas petite sirène, la ville dort encore, ton histoire commence à peine.
Pleure pas petite sirène, le jour attend dehors dans les brumes des fontaines.

Voilà que tu viens comme une reine juste à la pointe du jour,


Avec dans ton écho de porcelaine ton appel au secours.
Comme un signal pour que s’égrène ce temps qui s’enfuit à son tour:
D’abord des heures, des jours, des semaines et puis des années d’amour.......des années d’amour

Pleure pas petite sirène, la ville dort encore, ton histoire commence à peine.
Pleure pas petite sirène, le jour attend dehors dans les brumes des fontaines.
Pleure pas petite sirène, le jour attend dehors
Dans les brumes des fontaines.......

49
F*
1 2 3 4
X



X
(Trop aigu sans capo ➔ Capo 3ème case)
Am E4 Am E4 F F* F F* ...... C G Am F

Am F F* F F*
Pour elle le pas des ballerines, pour moi le vol noir des corbeaux.
Am F (enchainer le C sur la mesure suivante)
Pour elle le turquoise des piscines, pour moi la rouille des barreaux.
C G
J’ai donné dix ans de ma vie pour ses yeux clairs comme de l’eau.
Am F F* F F*
J’ai jamais vu de ballerine sur la paille des cachots.

Chez elle le cuir des limousines, et les sourdines aux pianos.


Et chez moi le vacarme des cantines, le souffle des bourreaux.

J’ai donné dix ans de ma vie pour ses yeux clairs comme l’eau,
Pour cette veilleuse qui suit mes doigts sur la photo.
Am F
Y’a un homme qui tombe les yeux dans la rigole dans la rue principale,
E Am
Les lumières qui tournent, les jurés me regardent, il va falloir que je parle.
F
La lame est dans ta poche, si c’est elle que t’aime il faut que tu le fasses.
E F
Les lumières s’approchent, le cri des sirènes mais c’était une impasse.
D Am
Et tout le temps que ça dure...... Oh tout le temps que ça dure,
F E D
Tout le temps que ça dure les amitiés bizarres et les livres pornos.

Dedans l’eau noire des machines, les odeurs de caniveau,


Et dehors le soleil médecine aux crinières des chevaux.

J’ai donné dix ans de ma vie pour ses yeux clairs comme l’eau,
Elle m’aime encore, elle m’a écrit, je change d’air bientôt...
Am F
Elle m’aime encore, elle m’a écrit, je change d’air bientôt...
Am
Elle m’aime encore ....
F
Elle m’aime encore ....
Am
Elle m’aime encore .... ad lib

50
Intro: Pont : jouer 2X
D C6/9 D C6/9 D D
2 2 0 2 2 0 X
3 3 3 1 3 3 3 1 3 X
0h2 2 0 2 0h2 0 0h2 2 0 2 0h2 X 2 0 2 0 2 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 X 0 4 2 0 4 2 0 4 2 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 X

D A5/4 G6 A5/4 C6/9


1 2 3 4
Mon grand-père était un marin, il à dû mourir sur une île.

D A5/4 G6 A5/4
Mon père avait une ferme et moi je suis sa seule fille.
D A5/4 G6 A5/4 A5/4
Je me suis enfuie avec ce voyou d’un village des alentours, 1 2 3 4

D A5/4 G A D 

Maintenant il s’étouffe dans son alcool et me laisse seule avec nos trois gosses à nourrir.

C6/9 S.A. C6/9 A7


G6
À la fabrique c’est pas facile, c’est pas non plus très dur, 1 2 3 4
Mais ce sont ces heures qui défilent et puis cette horloge sur le mur. 
Le premier rêve qui passe m’aide à tenir jusqu’à midi
Où j’ai quelques minutes d’espace pour prendre un sandwich, boire un café et m’asseoir. 

C G6*
G6*
Autrement, c’est moi et la machine jusqu’à ce que la sirène le décide, 1 2 3 4
Gm6 A7 D 
Jusqu’au bout de l’après-midi; jusqu’au bout de ma vie!

Pont :
Gm6
1 2 3 4
Malgré moi mon cœur s’en retourne vers cette maison dans les terres
Où j’ai passé tant d’années d’amour à danser sur les bras de mon père. 
Ces histoires de marin perdu, ces orages sur le lac Érié,

Ces navires à jamais disparus avec leurs voiles grandes comme des morceaux de ciel.

Oui mais c’est ma vie qui a été gâchée, et c’est moi qui ai eu tort
De laisser cette fabrique, pour rien, utiliser mon corps.
Quand je vais rentrer chez moi ce soir, je vais regarder mes mains,
Je vais me dire qu’au moins une fois j’aimerais avoir la chance d’aller plus loin.

Mais je vais travailler ici et oublier tout ce que je souhaite,


Peut-être ne jamais rencontrer l’homme dont le nom est sur l’étiquette!

Ce sera moi et la machine jusqu’à ce que la sirène le décide,


Jusqu’au bout de l’après-midi; jusqu’au bout de ma vie!

51
Intro et début du couplet:
D G6 G D A G6 D
0 2 0 3 2 0 0 2 0 3 2 0 0 0
3 3 3 3 3 3 3 3 3 0 3 3 2 0 0 0 2 0 3 2 3 2 0 3 2 3
2 2 2 2 2 0
4

D G6 D G D G
D
Si c’est vrai qu’y’a des gens qui s’aiment,
G6 G
Si les enfants sont tous les mêmes, alors il faudra leur dire.
D
C’est comme des parfums qu’on respire.
A G D G D
Juste un regard facile à faire, un peu plus d’amour que d’ordinaire.

Puisqu’on vit dans la même lumière,


Même si il y a des couleurs qu’ils préfèrent, nous on voudrait leur dire.
Les mots qu’on reçoit, c’est comme des parfums qu’on respire.
Juste un regard facile à faire, un peu plus d’amour que d’ordinaire.
C D C D G
D
Juste un peu plus d’amour encore
A G D
Pour moins de larmes, pour moins de vie, pour moins d’hiver.

Puisqu’on vit dans le creux d’un rêve,


Avant qu’leurs main ne touchent nos lèvres, nous on voudrait leur dire,
C’est comme des parfums qu’on respire.
Il faudra leur dire facile à faire, un peu plus d’amour que d’ordinaire.

Si c’est vrai qu’y’a des gens qui s’aiment,


Si les enfants sont tous les mêmes, alors il faudra leur dire.
Les mots qu’on reçoit, c’est comme des parfums qu’on respire.
Il faudra leur dire facile à faire. G6
D G D G D ad lib. 1 2 3 4


52
Riff en barré: Dm F C Bb
5 5 3
8 6 8 6 8 6 6 5
7

Dm juste un accord, puis 1er couplet, un battement par acccord

Dm F
Depuis le temps que je patiente dans cette chambre noire
C F4
J’entends qu’on s’amuse et qu’on chante au bout du couloir.
Dm F
Quelqu’un a touché le verrou et j’ai plongé vers le grand jour,
C F4
J’ai vu les fanfares, les barrières et les gens autour.

Riff

Dans les premiers moments j’ai cru qu’il fallait seulement se défendre
Mais cette place est sans issue, je commence à comprendre.
Ils ont refermé derrière moi, ils ont eu peur que je recule,
Je vais bien finir par l’avoir cette danseuse ridicule.

Jouer le riff
Dm F C Bb
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Dm F C Bb
Est-ce que ce monde est sérieux ?

53
Andalousie, je me souviens les prairies bordées de cactus,
Je ne vais pas trembler devant ce pantin, ce minus.
Je vais l’attraper, lui et son chapeau, les faire tourner comme un soleil,
Ce soir la femme du torero dormira sur ses deux oreilles.

Est-ce que ce monde est sérieux ?


Est-ce que ce monde est sérieux ?

F4 G4 Dm A4 Dm D4 Dm
J’en ai poursuivi des fantômes, presque touché leurs ballerines,
F4 A4 A A4 A E4 A
Ils ont frappé fort dans mon cou pour que je m’incline.
F4 G4 Dm A4 Dm D4 Dm
Ils sortent d’où ces acrobates avec leurs costumes de papier ?
F4 G4 F4 G4
J’ai jamais appris à me battre contre des poupées!

Riff

Sentir le sable sous ma tête, c’est fou ce que ça peut faire du bien,
J’ai prié pour que tout s’arrête, Andalousie, je me souviens.
Je les entend rire comme je râle, je les vois danser comme je succombe,
Je ne savais pas qu’on puisse autant s’amuser autour d’une tombe.

Est-ce que ce monde est sérieux ?


Est-ce que ce monde est sérieux ?

Si, si hombre, hombre baila, baila, hay que bailar de nuevo.


Y mataremos otros, otra vidas, otros toros.y mataremos otros.
Venga, venga, venga, venga a bailar .................

54
blues en E E7
E7
Si j’ai bien toute ma mémoire, disait Dieu dans un coin du ciel,

J’avais commencé une histoire sur une planète nouvelle,


A7 E7
Toute bleue, bleue pour pas qu’on la confonde.
B7 A7 E7 B7
Je vais aller m’asseoir sur le rebord du monde, voir ce que les hommes en ont fait.

J’y avais mis des gens de passage, j’avais mélanger les couleurs,
Je leur avais appris le partage, ils avaient répété par cœur:
« Toujours »! Tous toujours dans la même ronde.
Je vais aller m’asseoir sur le rebord du monde, voir ce que les hommes en ont fait.

impro sur E7 A E A E

Je me souviens d’avoir dit aux hommes pour chaque fille une colline de fleurs,
Puis j’ai planté des arbres à pommes où tout le monde a mordu de bon cœur.
Et partout, partout des rivières profondes.
Je vais aller m’asseoir sur le rebord du monde, voir ce que les hommes en ont fait.

E B7 , C7, B7

F# <-----------------------sans accord---------------➔
Soudain toute la ville s’arrête, il paraît que les fleuves ont grossi.
F# <------------------sans accord -----------------------------➔
Les enfants s’approchent, s’inquiètent, et demandent « Pourquoi tout ce bruit? ».
B F#
Sans doute, Dieu et sa barbe blonde,
C# B F# C#
Dieu qui s’est assis sur le rebord du monde et qui pleure de le voir tel qu’il est.

F# B F# B
C# B F#
Dieu qui s’est assis sur le rebord du monde et qui pleure de le voir tel qu’il est.

55
Slow lent
D G6 D G D G (bis) contretemps
D G D G D D4, D
Il arrive, elle le voit, elle le veut et ses yeux font le reste.
G D F#m
Elle s’arrange pour mettre du feu dans chacun de ses gestes.
D F#m G(après le temps) A E4
Après c’est une histoire classique , quelle que soit la fumée , quelle que soit la musique.
D G D G D D4, D
Elle relève ses cheveux, elle espère qu’il devine dans ses yeux de figurine.

Il s’installe, il regarde partout, il prépare ses phrases.


Comme elle s’est avancée un peu d’un coup leurs regardent se croisent.
Après c’est une histoire normale, le verre qu’elle accepte, les sourires qu’il étale.
En s’approchant un peu, il voit les ombres fines dans ses yeux de figurine.

Bm A G
Pas la peine que je précise d’où ils viennent et ce qu’ils se disent,
Bm A
C’est une histoire d’enfant, une histoire -- ordinaire,
G Em7
On est tout simplement, simplement,
D G
Un samedi soir sur la terre.
G6 D G6 G
Un samedi soir sur la terre.

Ils se parlent, ils se frôlent, ils savent bien qu’il va falloir qu’ils sortent.
Ils sont obligés de se toucher tellement la musique est forte.
Après c’est juste une aventure qui commence sur le siège arrière d’une voiture.
Il voit les ombres bleues que le désir dessine à son front de figurine.

Pas la peine que je précise d’où ils viennent et ce qu’ils se disent,


C’est une histoire d’enfant, une histoire ordinaire,
On est tout simplement, simplement,
Un samedi soir sur la terre.

Pas la peine d’être plus précis cette histoire est déjà finie
On en ferait autant si c’était à refaire
On est tout simplement, simplement,
Un samedi soir sur la terre.
Un samedi soir sur la terre.
Un samedi soir...

D,G,D,G,D,G D,F#m,D,F#m,G,A D,G,D,G,D,G (ad lib)

56
E E4/9 E E4/9....

E E4/9 E E4/9
Le soir tombait de tout son poids au-dessus de la rivière,
C#m B E4 E4/9
Je rangeais mes cannes, on ne voyait plus que du feu. 1 2 3 4

Je l’ai vue s’approcher, la tête ailleurs dans ses prières,



Il m’a semblé voir trop briller ses yeux. 

E4
Je lui ai dit : 1 2 3 4

« Si tu pleures pour un garçon, tu s’ras pas la dernière,



Souvent les poissons sont bien plus affectueux 
Va faire un petit tour, respire le grand air!
Après j’te parlerai de l’amour si je me souviens un peu. »

E E4/9 E E4/9
Oh Elle m’a dit...
F#m F#4
Elle a dit: « Justement c’est ce que je voudrais savoir ».
A C#m D E, E4
Et j’ai dit « Viens t’asseoir dans la cabane du pêcheur, c’est un mauvais rêve, oublie-le !
F#m F#4
Tes rêves sont toujours trop clairs ou trop noirs,
A E4 A C#m A
Alors viens faire toi-même le mélange des couleurs. Sur les murs de la cabane du pêcheur viens t’asseoir ».

E E4/9 E E4/9...

Je lui ai dit:
« Le monde est pourtant pas si loin on voit les lumières
Et la terre peut faire tout le bruit qu’elle veut.
Y’a sûrement quelqu’un qui écoute là-haut dans l’univers,
Peut-être qu'tu demandes plus qu’il ne peut?

57
Oh, elle m’a dit...
Elle a dit: « Justement c’est ce que je voudrais savoir.».
Et j’ai dit « Viens t’asseoir dans la cabane du pêcheur, c’est un mauvais rêve, oublie-le !
Tes rêves sont toujours trop clairs ou trop noirs,
Alors viens faire toi-même le mélange des couleurs. Sur les murs de la cabane du pêcheur viens t’asseoir ».

E E4/9 E E4/9 C#m B E4 E E4/9 E E4/9 C#m B E4

Oh, elle m’a dit...


Elle a dit: « Finalement je brûle de tout savoir ».
Et j’ai dit : « viens t’asseoir dans la cabanes du pêcheur, y’a sûrement de la place pour deux !
Cette route ne mène nulle part
Alors... viens faire toi-même le mélange des couleurs sur les murs de la cabane du pêcheur.

A C#m A C#m
On va comparer nos malheurs, là, dans la cabane du pêcheur.
A C#m A C#m
Partager un peu de chaleur, là, dans la cabane du pêcheur.
A C#m A C#m
Moi, j’attends que le monde soit meilleur, là, dans la cabane du pêcheur.

A E E4/9 E E4/9 E E4/9 E E4/9

58
12 cordes.
Attention, rester 3 temps sur l’accord complet et 1 temps sur l’altération (G9, C9, D4)

G, G9,G G, G9,G

G G9 G G9 G D D4 D
Mon enfant nu sur les galets, le vent dans tes cheveux défaits,
C C9 C Em9 Em Em7 ho Em
Comme un printemps sur mon trajet, un diamant tombé d’un coffret.
D G G9 G D D4 D
Seule la lumière pourrait défaire nos repaires secrets
C C9 C Em9 Em Em7 ho Em
Où mes doigts pris sur tes poignets, je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais.

C Am
Mais quoi que tu fasses
D D4 D
L’amour est partout où tu regardes,
C Am
Dans les moindres recoins de l’espace,
D D4 D
Dans le moindre rêve où tu t’attardes.
C C9 C Em9 Em
L’amour comme s’il en pleuvait, nu sur les galets.

Le ciel prétend qu’il te connaît : il est si beau c’est sûrement vrai,


Lui qui ne s’approche jamais je l’ai vu pris dans tes filets.

Le monde a tellement de regrets, tellement de choses qu’on promet,


Une seule pour laquelle je suis fait : je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais.

Mais, quoi que tu fasses


L’amour est partout où tu regardes,
Dans les moindres recoins de l’espace,
Dans le moindre rêve où tu t’attardes.
L’amour comme s’il en pleuvait, nu sur les galets.
Instrumental fredonné

On s’envolera du même quai les yeux dans les même reflets


Pour cette vie et celle d’après tu seras mon unique projet.

Je m’en irai poser tes portraits à tous les plafonds de tous les palais,
Sur tous les murs que trouverai et juste en dessous j’écrirai

Que seule la lumière pourrait....


Et mes doigts pris sur tes poignets, je t’aimais, je t’aime et je t’aimerais.

59
Flat picking saccadé en étouffant un peu les basses
Attention, début du chant presque sur le changement d’accord en Bm
Edim, Bm (x4)

Edim Bm G F# G Edim
J’ai rapproché les coussins, j’ai mis quelques fleurs autour. 1 2 3 4

E A F# 

J’ai fabriqué un écrin avec du mauvais velours. 
Edim Bm G F# G
Il me restait du parfum, du parfum , quelques bougies de secours.
E A F#
On va se cacher dans un coin, un linge sur l’abat-jour.

G A F#m G
T’es tout ce qu’il me reste, l’amour, dehors c’est insupportable!
D C D Edim
Emmène-moi ailleurs, loin des vidanges du diable, ailleurs.

En bas, y’a plein de gamins, pleins de ballons dans la cour.


Ça crie du soir au matin, c’est presque à devenir sourd.
Je vais la couvrir de dessins, cette cité sans retour,
Le futur est tellement loin, le passé tellement lourd

T’es tout ce qu’il me reste, l’amour, dehors c’est insupportable!


Emmène-moi ailleurs, loin des vidanges du diable, ailleurs.

G A F#m G D
Ailleurs, j’aurai du travail, du labeur, je redeviendrai fréquentable.
G A F#m G D C D
Ailleurs, pour quelques jours, quelques heures, leur montrer que j’en suis capable.

J’ai rien à faire de mes mains, rien à faire des discours,


J’ai pas la chance de certains, j’ai tiré le mauvais parcours.
Mais, j’ai rapproché les coussins, j’ai mis quelques fleurs autour.
On va se cacher dans un coin, un linge sur l’abat-jour.

T’es tout ce qu’il me reste, l’amour, dehors c’est insupportable!


Emmène-moi ailleurs, loin des vidanges du diable,
D C
Ailleurs, loin des vidanges du diable.
D C D C D
Loin des vidanges du diable.

Edim Bm G F# G E A F# Edim Bm G F# G A D.

60
Intro : Solo en flat picking puis enchainer en liant → cordes battues folk-rock tempo très soutenu
Jouer surtout le rythme en étouffant sur les 2ères phrases du couplet puis libérer le son sur la suite
Dm
Dm G
L'arbre va tomber, ses branches salissaient les murs
Dm G
Rien ne doit rester, le monsieur veut garer sa voiture.
Bm A
Nous, on l'avait griffé juste pour mettre des flèches est des cœurs
Bm A
Mais l'arbre va tomber, le monde regarde ailleurs.

L'arbre va tomber, ça fera de la place au carrefour


L'homme est décidé et l'homme est le plus fort, toujours.
C'est pas compliqué, ça va pas lui prendre longtemps
Tout faire dégringoler : l'arbre avec les oiseaux dedans !

G C F D
Y'avait pourtant tellement de gens qui s'y abritaient et tellement qui s'y abritent encore
G C F A
Toujours sur nous penché quand les averses tombaient, une vie d'arbre à coucher dehors.

L'arbre va tomber, l'homme veut mesurer sa force


Et l'homme est décidé, la lame est déjà sur l'écorce.

Bm A Bm A

Y'avait pourtant tellement de gens qui s'y abritaient et tellement qui s'y abritent encore.
Toujours sur nous penché quand les averses tombaient, une vie d'arbre à coucher dehors.

L'arbre va tomber, on se le partage déjà


Y'a rien а regretter, c'était juste un morceau de bois
Un bout de forêt avancé trop près des maisons
Et pendant qu'on parlait l'arbre est tombé pour de bon !

Y'avait pourtant tellement de gens qui s'y abritaient ……………………………………….


Et toutes ces nuits d'hiver quand les averses tombaient …………………………………….

T'as dû en voir passer des cortèges de paumés, des orages, des météores,
Et toutes ces nuits d'hiver quand les averses tombaient, une vie d'arbre à coucher dehors
G C F D
À perdre le nord. ……………………… À coucher dehors.
G C F D ad lib

61
Ballade lente en cordes frappées vers le bas, instrumental : jouer la mélodie.

E E4 E E4
E A E4 E A E4
Le vent fera craquer les branches, la brume viendra dans sa robe blanche.
C#m F# A E4 A E4
Y’aura des feuilles partout, couchées sur les cailloux, Octobre tiendra sa revanche.
E A E4 E A E4
Le soleil sortira à peine, nos corps se cacheront sous des bouts de laine.
C#m F# A E4 E E4
Perdue dans tes foulards, tu croiseras le soir Octobre endormi aux fontaines.

E A B
Y’aura certainement, sur les tables en fer blanc
C#m A E4 A  F#m
Quelques vases vides qui traînent
B A E4 E
Et des nuages pris aux antennes.
A B
Je t’offrirai des fleurs et des nappes en couleur
C#m A E4 A  F#m
Pour ne pas qu’Octobre nous prenne.

On ira tout en haut des collines regarder tout ce qu’Octobre illumine,


Mes mains sur tes cheveux, des écharpes pour deux, devant le monde qui s’incline.

Couplet instrumental

Certainement, appuyés sur des bancs,


Y’aura quelques hommes qui se souviennent
Et des nuages pris aux antennes.
Je t’offrirai des fleurs et des nappes en couleur
Pour ne pas qu’Octobre nous prenne.
E A E4 E A E4
Et sans doute on verra apparaître quelques dessins sur la buée des fenêtres.
C#m F# A E4 E
Vous, vous jouerez dehors comme les enfants du nord, Octobre restera peut-être.
E A E4 E A E4
…………………………………………………………………………………………..
E4 C#m F# A E E4 E
Vous, vous jouerez dehors comme les enfants du nord, Octobre restera peut-être.

62
La voiture avançait dans la pénombre humide, l'homme avait choisi son quartier
Un carillon sonnait pour dire que la nuit se termine, pour un fêtard il est trop tôt pour rentrer

La nuit a été chaude en alcools, en farines légères : ces gens-là ont tout ce qu'ils veulent
Mais lui, il s'était inventé un jeu supplémentaire, surtout, surtout ne jamais rentrer seul.

C'est pas un jeu précis, c'est plutôt une envie de plaire, quelque chose comme passer du bon temps
C'est pour ça qu'il a choisi ce quartier ordinaire, cette fin de nuit parmi les pauvres gens.

Lui, c'est un noceur, un dandy, un rouleur.

La première fille qu'il croise il sait qu'il doit faire vite alors, il lui sourit pour ne pas qu'elle s'inquiète
Une sorte de Jazz monte comme il baisse la vitre, elle n'a même pas tourné la tête.

Il reste un bar ouvert où quelques soûlards se cramponnent et où la serveuse ne s'étonne de rien


Il laisse la voiture devant il est sûr que ça l'impressionne mais elle a répondu en retirant sa main

Elle a dit: no sir, no sir, la vie a fait de toi un dandy, un rouleur,


T'avances comme au volant d'un cargo, d'un croiseur. J'aime pas comme tu claques des doigts

Elle a dit: no sir, no sir, t'es tombé du côté des nantis, des menteurs,
Dans ta poitrine j'entends le battement d'un compteur. Faut pas que tu comptes sur moi

On n'a pas la vie facile, hey, mais on a tout ce qu'il faut.


On a rangé les évangiles, on ne fera plus de cadeau.

On voit venir le jour, c'est comme la chance qui le quitte, il faut partir avant que tout ne se complique.
Dans cette chasse à courre y'a quand même une limite : celle de rentrer avant que ne s'éteigne l'éclairage public

Il revient vers chez lui, le portail électrique et l'allée de graviers entre les massifs de fleurs.
Faire un peu de café,mettre un peu de musique, oublier ce que cette fille lui disait tout à l'heure.

Quand elle parlait d'un noceur, puis elle a parlé d'un dandy, d'un rouleur
Et aussi d'un cargo, d'un croiseur et de gens qui claquent des doigts

Elle a dit: no sir, no sir, la vie a fait de toi un dandy, un rouleur,


T'avances comme au volant d'un cargo, d'un croiseur. J'aime pas comme tu claques des doigts

63
Cordes battues et flat picking lent, assez heurté.
D5- D5 D5- D5 D5-
2 3 4 5

D5- D5 A E4 Bm F#4 

Tôt ou tard s’en aller, par les ruisseaux devant nous,
F G
Jusqu’au milieu d’une mer quelconque sur le pont brisé d’une jonque,
D5
D5- D5 C9 2 3 4 5

On va tôt ou tard s’en aller. 

Quelques vestes froissées, quelques cartons en morceaux,
Dans les brouillards huileux de la nuit, juste nos corps frileux endormis,
Sur quelques vestes froissées. C9
1 2 3 4
D E G D 
J’avais des rêves pourtant, j’avais des rêves 

E G G4 G
J’avais des rêves pourtant. G4
1 2 3 4

Voir les trains s’éloigner, les plafonds chargés de bijoux, 
Et tous ces gens attablés, heureux, et nous, sur les bas-côtés, fiévreux,
De voir les trains s’éloigner.

Bm F#
Quelquefois les enfants demandent
G D Bm
Comment fait-on pour finir ici?
F#
Sans doute je dormais sur une feuille
G E7
Et l’automne m’a surpris!
Couplet instrumental

J’avais des rêves pourtant, j’avais des rêves


J’avais des rêves pourtant.

Mais tôt ou tard s’en aller, par les ruisseaux devant nous,
Jusqu’au milieu d’une mer quelconque sur le pont brisé d’une jonque,
D5- D5 C9
On va tôt ou tard s’en aller.
D5- D5 A Bm F G D5- D5 (en ralentisant)
Tôt ou tard s’en aller.

64
Capo 3ème case jouer sans. Cordes battues pas trop rapide, soutenu.
Em Em7 Em Em7 Em

Em Em7 Em
Pendant qu’on se promène, l’enfant pour cinq francs la semaine
Em7 Em
Vient broder des survêts pour l’homme blanc qui golfe en voiturette
A Em Em7 Em
Sale temps sur la planète, oh le drôle, le drôle de temps !
B7 A7 Em Em7 Em
Porter secours, c’est défendu, le monde autour est sourd, bien entendu.

Chercheur contre nature, truqueur, sur l’honneur qui jure.


Faut pas que ça vous inquiète, j’ai bien connu l’animal mort dans votre assiette.

Sale temps sur la planète, oh le drôle, le drôle de temps !


Porter secours, c’est défendu, le monde autour est sourd, bien entendu.

Tricheur à la tribune, menteur amassant la fortune,


Grimpeur dans la tempête, rien que des dose d’eau claire dans la musette.

Sale temps sur la planète, oh le drôle, le drôle de temps !


Pas de témoin, bien entendu, le monde autour est sourd, bien entendu.
A Em
Cendrillon tombée d’un coin du Sahel, perdue,
A Em
Sur un bout de papier me lance un appel, et dessus,
A B7
Elle dit « c’est où exactement, c’est où exactement la tour de Babel ? »

Monsieur sort de l’église, heureux que les hommes fraternisent.


Son fils qui lui fait la tête et lui qui court acheter le fusil et les fléchettes.

Sale temps sur la planète, oh le drôle, le drôle de temps !


Porter secours, c’est défendu, le monde autour est sourd, bien entendu.
Em Em7 Em
Pendant qu’on se promène, l’enfant pour cinq francs la semaine.…
Chercheur contre nature, bien caché derrière sa devanture.…
Tricheur à la tribune et nous, tous les applaudir comme la lune…
Comme la lune, …

65
Capo 2ème case, jouer sans. Ballade cordes battues
Liaisons: A D D A

gl 5 4 0 0
4 2 0

D
A➔D A
Et voilà tout ce que je sais faire, du vent dans des coffres en bambou,
Em G A D ➔ A ➔ D
Des pans de ciel pour mettre à tes paupières et d’autres pour pendre à ton cou.

C’est rien que du ciel ordinaire, du bleu comme on en voit partout,


Mais j’y ai mis tout mon savoir-faire et toute notre histoire en dessous.

D ➔ A G A
Tu vois, c’est presque rien, c’est tellement peu,
D A
C’est comme du verre, c’est à peine mieux,
G ➔ A
Tu vois, c’est presque rien…
D A
C’est comme un rêve, comme un jeu,
G A ➔ D
Des pensées prises dans des perles d’eau claire.

Je t’envoie des journées entières, des chats posés sur les genoux,
Des murs couverts de fleurs que tu préfères et de la lumière surtout.

Rien que des musiques légères, une source entre deux cailloux,
Du linge blanc sur tes années de guerre ; c’est tout ce que je sais faire, c’est tout…

Tu vois, c’est presque rien, c’est tellement peu,


C’est comme du verre, c’est à peine mieux,
Tu vois, c’est presque rien…
C’est comme un rêve, comme un jeu,
Des pensées prises dans des perles d’eau claire.

Couplet fredonné ad lib

66
12 cordes possible. Capo 2ème case. Tempo assez lent, flat picking rapide et cordes battues

Intro : D D4

D G A Bm
Cent ans dans la peau d’un esclave et juste après cent ans de plus.
G D A
Chercher des miettes sous les tables avant que les blancs ne marchent dessus.
Bm G Bm A G
Dormir sur des paquets de planches, chanter seulement le dimanche.

D G
Tu vois la femme noire dans le rôle de la bonne
D G
Avec tout à côté, tout tordu, son bonhomme.

A Bm G (sur un temps)
Après ça, faut pas qu’tu t’étonnes,
D G
C’est eux qui ont fait, eux qui ont fait
A Bm
Son House et Charlie Patton,
G A D G A Bm G A D
Howlin’ Wolf et Blind Lemon

Bien rouge le sang de l’Afrique sur la jolie fleur du coton.


La toute nouvelle Amérique ; la belle démocratie « Welcome ».
Bateaux déportant les villages au bout de l’immense voyage.

Gravés dans la mémoire pour des années-lumière


Chaque larme d’ivoire, chaque collier de fer.

67
Après ça, faut pas qu’tu t’étonnes,
C’est eux qui ont fait, eux qui ont fait
Son House et Charlie Patton,
Howlin’ Wolf et Blind Lemon
G A Bm G A D

G A Bm
Toujours plaire aux marchands de fantômes,
G A D
Elle qu’on achète et lui que l’on donne.
G A Bm
Naître avec la peine maximum,
G A D
Toujours vivant dans ce que nous sommes.
G A Bm
Peuple interdit du reste des hommes
G A D
Cherchant le bleu de l’ancien royaume.
G A Bm
Eux qui ont fait, faut pas qu’ça t’étonne
G A D
Son House et Charlie Patton, Blind Blake et Willie Dixon
G A Bm
Mo Rainey et Robert Johnson Howlin’ Wolf et Blind Lemon
G A D ad lib.
Son House et Charlie Patton,

68
Rythme style « Pocahontas » pas trop rapide
Capo 1ère case dans le disque, jouer sans

A E4 A E4 A
F#m E A
Et si on dormait sous les arbres le reste du temps,
F#m E D
Deux amants posés sur des hardes, deux débutants,
Bm E
En dessous des cieux qui lézardent, juste en faire autant…
E E7 E6 E
Tellement de choses ont chan -- gé !

Mieux que tous les palais de marbre, l’or des sultans,


Quelques branchages qui nous gardent, des mauvais vents.
Je ferais tout ce qu’il te tarde, l’homme ou l’enfant…
Tellement de choses ont changé !

D
Dans nos jardins dérangés,
F#m A
Tellement de fleurs allongées, tellement.
D
Sous la lumière orangée,
F#m E E7 E6
Longtemps nos corps mélangés, longtemps.

Rien qui mérite qu’on en parle, rien d’inquiétant,


Un miroir pour que tu te fardes, je t’aime pourtant.
Plus personne ne nous regarde, ni ne nous entend…

Instrumental
Dans nos jardins dérangés,
Tellement de fleurs allongées, tellement.
Sous la lumière orangée,
Longtemps nos corps mélangés, longtemps.

A F#m E A
Pendant que le monde bavarde, à rien d’important,
F#m E A
On pourrait dormir sous les arbres, le reste du temps…
F#m E A F#m E A
Oh…oh … le reste du temps.

69
Elle passe, sans le regarder, elle passe, lui, ça lui glace le dos,
Elle est exactement tout ce qu’il lui faut, il lui faut.
Elle laisse, sans même y penser, elle laisse traîner comme un lasso
Quelques parfums où il vient se prendre aussitôt, aussitôt.
Il bloque,
Les yeux comme des hublots
Et le cœur au-delà du tempo

Il fonce, il part droit sur elle, il fonce, comme un lanceur de marteaux,


Après il jongle avec des cendres et des flambeaux, des flambeaux.
Il parle, jusqu’à l’asphyxier, il parle comme Gable à Garbo,
Il prend des poses comme les danseurs de tango, de tango.
Il bloque,
Les yeux comme des hublots,
En fait, en fait il en fait trop !

Y’a soixante-cinq millions d’années


Par un soleil comme aujourd’hui,
Un de nos grands-parents faisait
Le beau pour sa nouvelle amie.

Et lui, il reste, il reste comme collé au carreau,


Il dit qu’il l’aime en somme et c’est rien de nouveau, rien de nouveau.
Les yeux comme des hublots
Et le cœur au-delà du tempo.

Y’a soixante-cinq millions d’années


Par un soleil comme aujourd’hui,
Un de nos grands-parents faisait
Le beau pour sa nouvelle amie.
Le beau, le beau, le beau…

Il reste, il reste comme collé au carreau,


Il dit qu’il l’aime en somme et c’est rien de nouveau, rien de nouveau.

70
G6
1 2 3 4
Tempo lent G6 
G6
Loin devant l’horizon encombré, 

Em
Fais-moi, loin devant, une maison posée,
C Am
J’entends le monde chanter
G6 G G6
Sous les arbres penchés devant.

Il descend des lumières dorées,


Dessine-nous dedans dans des habits légers.
J’entends les colombes jouer,
la paix est bien cachée dedans.

Em A
Simplement, après tant et tant de brume,
Bm D C
On aura les yeux qui s’allument vraiment

Forcément, sous de vrais croissants de lune,


Les enfants pourront rêver autrement,
Autrement.

Loin devant l’horizon encombré,


Fais-moi, loin devant, un chemin, un sentier,
Un ruban, des tables chargées
De pain blanc.

Instrumental

Simplement, après tant et tant de brume,


On aura les yeux qui s’allument vraiment,
Vraiment.

Forcément, comme on n’aura plus de larmes,


On verra enfin le monde autrement,
Autrement.

Loin devant l’horizon encombré,


Fais-moi, loin devant, une maison posée,
Je l’entends…
Couplet instrumental pour finir

71
Capo 2ème case, jouer sans. Flat Picking en arpège lent
D
D A7
Je t‘aime depuis toujours, et je viens seulement te dire
D A7
Je t’aime pour longtemps encore.
D A7
Tes mots de velours, ta peau jusqu’à en éblouir
D A7
Mes yeux de chercheur d’or.

D F#
Toutes ces nuits d’hiver, ces longues, longues journées de pluie,
G
J’en entends parler chez les autres,
Bb
Moi, quel que soit le ciel, t’es mon éternelle éclaircie
D A7
Depuis toujours, et je viens seulement te dire
D A7
Pour longtemps encore.

Le monde autour n’est rien qu’un brumeux souvenir,


Rien qu’un lointain décor.

Comme sur ces horloges, les mêmes aiguilles, jour et nuit,


S’en retournent l’une vers l’autre,
Moi, comme tu vois, je retourne vers celle que j’aime
Depuis toujours, pour seulement lui dire
Pour longtemps encore.

Même au bout du monde, c’est le même ciel, le même lit


La même chaleur qui m’entoure,
Les mêmes parfums, ceux qui m’enveloppent mes nuits
Depuis toujours, et je viens seulement te dire
Pour longtemps encore.

Bb D
Je retourne vers celle que j’aime, depuis toujours,
Bb D
Oh, je retourne vers celle que j’aime, depuis toujours,
Bb D ad lib
Depuis toujours,

72
Blues pas trop rapide temps appuyés en frappant uniquement vers le bas

Riff d’intro et interlignes en Gm: Gm gl F#m* Bbm* F#m* Gm

Riff 2 fois
Il rêvait de noircir des pages, d’écrire des choses nouvelles.
Riff 2 x en finissant par C
Elle, aurait peint des paysages et joué du violoncelle.
D C D
À s’aimer toujours davantage ils ont trouvé naturel,
Gm7 Riff 2 x en finissant par D D
Elle, le cambouis des garages, lui, les produits de vaisselle.

Elle posait ses doigts sur la carte toujours du côté chaleur.


De temps en temps, faudra qu’on parte s’embrasser ailleurs.
Elle ne voit pas le temps qui passe, ils prennent tellement à cœur
C
Ces fins de semaine sur place autour d’un bouquet de fleurs.

Em D C
Jamais de cris, de problèmes,
D Em
Tout le monde peut voir comme ils s’aiment,
D G
Ni double fond, ni double jeu.
Em D C
Rien que de la lisse surface,
D Em
Que du collant double face,
D F D Bbm
Fasse le ciel qu’on soit comme eux……comme eux.

Ils rêvent d’une chambre tranquille, de quelques jouets au milieu.


Qu’importe l’endroit ou le style, le centre-ville ou la banlieue.
De temps en temps faudra qu’on parte, un jour, il écrira un peu,
Elle sait où elle a rangé la carte pour les jours où ça ira mieux.

Jamais de cris, de problèmes,


Tout le monde peut voir comme ils s’aiment,
Ni double fond, ni double jeu.
Rien que de la lisse surface,
Que du collant double face,
Fasse le ciel qu’on soit comme eux……comme eux.
Refrain instrumental ad lib

73
Blues
G D
Em C G
Comme j’arrivais la tête en vrac, avec ma guitare et mon sac,
D C D
J’entends, « - Malheureux, ne bougez plus, ne bougez plus !
Em C G
Le prochain pas que vous allez faire peut vous mener droit en enfer.
D C Am D Am D
Personne ne vous a prévenu ? Vous êtes sur Hell Nep Avenue. »

Boulevard des papiers qui s’envolent, le vent y descend droit du pôle,


ça fait des chansons de travers, de travers.
Chanteurs aux épaules tombantes pris dans les fougères grimpantes.
Encore une averse de plus sur la Hell Nep Avenue.

Quelques mesures de silence à l’heure où l’autobus s’avance


Aucune fille n’en descend, et le blues reprend.
On peut voir se creuser les rides de ceux qui attendent dans le vide,
Il n’y a pas de ciel par-dessus la Hell Nep Avenue.

Am D Am G F C D F C D
« -Personne ne vous a prévenu ? à cette heure-ci elle viendra plus.
F C D G
Il n’y a pas de ciel par-dessus la Hell Nep Avenue. »

Avenue du blues, boulevard de personne, on y a vu traîner Robert Johnson


Jusqu’au matin, grattant la misère, la misère.
Il reste un carré de pelouse où quelques silhouettes jalouses
Viennent pour fleurir le statue vous êtes sur Hell Nep Avenue.

Tendresse pendue aux pupitres, rue des fenêtres sans vitres,


Combien d’amoureux étendus, étendus.
On y a tous chanté une fois, depuis on a tous la même voix,
Une fois et puis t’oublies plus la Hell Nep Avenue.…

Combien d’amoureux étendus ; tellement, tellement de silhouettes perdues,


Encore une averse de plus sur la Hell Nep Avenue.

« -Personne ne vous a prévenu ? À cette heure-ci elle viendra plus.


Il n’y a pas de ciel par-dessus la Hell Nep Avenue. »

Combien d’amoureux étendus ; tellement, tellement de silhouettes perdues…


…………………………………Hell Nep Avenue

74
Ballade lente cordes battues de haut en bas
Em
Am D
C’est le silence qui se remarque le plus.
Em C
Les volets roulants tous descendus.
Am C B
De l’herbe ancienne dans les bacs à fleurs sur les balcons,
Am
On doit être hors-saison.

La mer, quand même dans ses rouleaux, continue


Son même thème, sa chanson vide et têtue
Pour quelques ombres perdues sous des capuchons,
On doit être hors-saison.

Le vent transperce les trop longues avenues.


Quelqu’un cherche une adresse inconnue,
Et le courrier déborde au seuil des pavillons,
On doit être hors-saison.
G Bm
Une ville se fane dans les brouillards salés
C Em D
La colère océane est trop près.
F Em
Les tourments la condamnent aux écrans de fumée.
C B Am
Personne ne s’éloigne du quai.

On pourrait tout prendre : les murs, les jardins, les rues,


On pourrait mettre aux boites aux lettres nos prénoms dessus,
Ou bien, peut-être un jour, les gens reviendrons,
On doit être hors-saison.

La mer, quand même dans ses rouleaux, continue


Son même thème, sa chanson vide « où es-tu ? »
Tout mon courrier déborde au seuil de ton pavillon,
On doit être hors-saison.

Une ville se fane dans les brouillards salés


La colère océane est trop près.
Les tourments la condamnent aux écrans de fumée.
Personne ne s’éloigne du quai.
Refrain instrumental en flat picking ad lib.

75
A7 A7/4 A7 A7/4
A7/4 A7
La belle Debbie, debout d’un bond, au tout début me bouda, D7/4
1 2 3 4
E 
Puis elle trouva de bon ton que je lui dise vous comme à une diva. 

A7 D
J’ôtais mes beaux boutons d’habit, je mis un vieux CD d’ABBA.
E A7
Alors, alors elle s’enhardit et, Dieu soit loué, s’amadoua.

Elle voulu deux doigts de bourbon « Merci, ça finit mal quand je bois. »
Je me mis à faire le gibbon, elle se tordait comme le boa.
Je lui récitais ma leçon, doux comme un ourson, venu pour ça.
« -Puis-je, votre peau de bonbon, l’effleurer comme une tumba ?»

D4
Et j’ajoute pour être tout à fait juste
E7
Ces miroirs où elle se projette,
E
Ces rires auxquels elle est sujette,
D7/4 E A7/4 A7
Et ses jolies mains qui s’agitent…… Oh, j’ajoute……

Je lui récitais du Rimbaud, elle disait « -peut-on tomber plus bas ? »


Elle borda ses yeux de charbon pour me tendre un bâton de Cuba.
Les liqueurs, nous les avons bues quand il n’est plus resté de tabac.
Elle m’avoua « -Je revis, désirez-vous qu’on se revoie ? »

Et j’ajoute pour être tout à fait juste


Ces miroirs où elle se projette,
Ces rires auxquels elle est sujette,
Et ses jolies mains qui s’agitent……

Et j’ajoute pour être tout à fait juste


Ces moments salés où elle laissa,
Ces secrets qu’elle me consacra,
Ces formes où je m’étais ancré,
Ces cris………quand son mari entra !

76
Cordes battues pas trop lent
G
1 2 3 4
G6 C9 G6 C9 G

C9 G6

Madame X et ses enfants, tout l’hiver sans chauffage, 
C9
Caravane pour des gens même pas du voyage, C9
1 2 3 4
D Em7

Et pourtant, comme elle dit, c’est pas elle la plus mal lotie,

C9 A4 D 
Elle en connaît qui couchent dehors dans les parages,
C9 A4 D
Quand y’a toutes ces voitures de sport dans les garages.

Madame X, à savoir comment, fait deux fois plus que son âge,
Elle s’endort avec des gants au fond d’un sac de couchage,
Et pourtant, comme elle dit, c’est pas elle la plus mal lotie,
Elle en connaît qui restent accrochés aux grillages
En espérant qu’un camion manque le virage.

Em C
C’était un pays charmant, c’était un pays comme il faut,
G D
Elle dit, elle dit maintenant, maintenant on prend
Em C
Quelques photos des mourants au lieu de leur donner de l’eau,
G D
Elle dit pas ça méchamment… pour l’instant.

Madame X et ses enfants, toujours pas de chauffage,

Toujours pas de chauffage,…… toujours pas de chauffage,

77
Capo 3ème dans le disque Blues cool

Am
Am
Fausses infos, fausses poitrines, fausses photos pour de faux magazines
D7 Am
Faux guérisseurs, fausses fortunes, faux électeurs dans les fosses communes
E7
Faux soldats dans les fausses guerres
C Am
Ça va finir, ça va finir qu'on sera tous des faussaires

Faux marteaux, fausses faucilles, faux garçons aux bras de fausses filles
Faux serments pleins de "forever", faux calmants pour de fausses douleurs
Faux purs sangs sous de fausses crinières
Ça va finir, ça va finir qu'on sera tous des faussaires

F#m Am
Pour en sortir c'est du délire, c'est un vrai casse-tête
F#m E7
Même tes faux sourires te font de vraies fossettes

Fausses rumeurs, fausses annonces, faux sauveur donnant de fausses réponses


Fausses amours, fausses postures, faux chanteur dans sa fausse voiture
Faux bijoux donnant de fausses rivières
Ça va finir, ça va finir qu'on sera tous des faussaires

Pour en sortir c'est du délire, c'est un vrai casse-tête


Même tes faux sourires te font de vraies fossettes

Faux prêcheur, faux prophète, faux joueur mimant la fausse défaite


Fausse Bible ou bien sa fausse lecture, faux touristes dans la fausse nature

Instrumental ad lib

78
Capo 3ème case dans le disque (jouer sans).
Cordes battues ou flat picking rythme marqué pas trop rapide

Em ( 5 à 6 mesures)
C7M
Deux ou trois anges autour toujours en sentinelles
Em C7M
Des papillons aux ailes lourdes de cannelle
D
Y'a pas de raison que ce soit confidentiel
B7
Chaque fois que je te vois, que je t'appelle
C D Em
La vie me donne ce que j'attends d'elle

Dans chaque bar, chaque coin de rue chaque chapelle,


Tout le monde voit bien que sans toi je dérive au diesel
Toi t'as les clefs de tout, de la Tour Eiffel.
C'est de là-haut que tu colores l'arc-en-ciel
C'est pour ça que je t'appelle « Bonne nouvelle »

J'entends les cuivres, les cordes, les cors, les violoncelles,


Je vois le monde loin, loin sous mes échelles
La nature a beau faire le lait, le miel,
Le grand, l'inestimable, l'Essentiel
C'est toujours mieux sous ton ombrelle « Bonne nouvelle »

Bm C7M G F C
Je me battais comme tout le monde pour quitter les ombres profondes des tunnels
B7 C D Em
Dans la grande course d'obstacles, je t'attendais comme un miracle un Noël
Bm C7M G F C
Il est venu mon jour de chance, ni en retard, ni en avance, ponctuel
B7 C D
Quand t'as allumé ton sourire, j'ai pu enfin m'entendre dire

La vie me donne ce que j'attends d'elle, la vie me donne ce que j'attends d'elle

79
Break flat piking jouer le D en position de C 3ème case
Em C7M D (2 ou 3 fois)

Comme ça ce serait donc moi le gars aux yeux pleins d'étincelles


Celui qui connaît toutes tes couleurs de rimmel
À chaque fois que nos doigts s'entremêlent
Est-ce que tu sens les nuages à tes semelles
Et si c'était éternel...

Dans quelque temps, dans quelques tours de carrousel


Quand je t'écrirai des mots d'amour poivre et sel
Y'a pas de raison que ce soit confidentiel
Je dirai comme à chaque fois que je t'appelle
La vie me donne ce que j'attends d'elle
La vie me donne ce que j'attends d'elle
La vie me donne ce que j'attends d'elle
Em Bm C7M G F C
Bonne nouvelle, bonne nouvelle. Je me battais comme tout le monde...
B7 C D Em
Dans la grande course d'obstacles...
Refrain ad lib

80
Flat picking ou battues style bossa lente

INTRO : G G4 G G4 (4 fois)

G D G Bm C D C
Quelque part, Dieu sait où, peut-être au coin d'une rue suivant
Em D Em D C
Le danseur au garde-à-vous est là qui t'attend

G D G Bm C D C
C'est dehors, c'est partout, c'est la loi depuis la nuit des temps
Em D Em D
Personne n'a rendez-vous mais tout le monde se rend

D# D D7
Comme ça, sans savoir, machinal, là sur le trottoir une étoile

G G4 (2 fois)

Il vient d'où ce mystère qui t'emmène à ton point de départ ?


Ce fil qui brille par terre que tu es la seule à voir

C'est dans l'air, Dieu sait où, au bout de ta ligne de chance


Le danseur au garde-à-vous attend que tu avances

Un jour comme un autre, banal, là sur le trottoir une étoile

Bm F Am D# D#M7 D4 D
À son fil de couleur, la fragile lueur du signal
Bm F Am D# D#M7 G
Sous les habits du danseur, l'autre moitié de ton cœur initial

C D# C D#
C'est plus l'histoire d'une étrangère, c'est le film que tu préfères
F G
Et t'as le rôle principal

C D# C D#
C'est plus l'histoire de quelqu'un d'autre, c'est la chance qui tape à la porte
F F
C'est pour la Une du journal

81
Quelque part, un beau jour au Carrefour de la Bonne Fortune
Deux ombres qui dansent pour n'en faire plus qu'une

G Bm C D C

Deux ombres qui dansent pour n'en faire plus qu'une

Un jour comme un autre, banal, là sur le trottoir une étoile

À son fil de couleur, la fragile lueur du signal


Sous les habits du danseur, l'autre moitié de ton cœur initial

C'est plus l'histoire d'une étrangère, c'est le film que tu préfères


Et t'as le rôle principal

C'est plus l'histoire de quelqu'un d'autre, c'est la chance qui tape à la porte
C'est pour la Une du journal

Bm D Em
C'est la loi depuis la nuit des temps
D Em
Un jour tu fermes les bras
D - G (8 mesures)
Et y'a quelqu'un dedans

82
Cordes battues tempo moyen
Dm G7 Dm G7
Nos pas dans les mêmes empreintes, vers les mêmes lendemains
Dm G7 F F4 F
Nos habits sur les mêmes cintres, qu'est-ce que t'en dis?
Dm G7 Dm G7
Nos couverts sur la même table, nos corps dans le même bain
Dm G7 F
Nos châteaux dans le même sable, qu'est-ce que t'en dis?

Dm C A
Deux âmes jumelles, parallèles, assorties
Bb G C A
Ça peut paraître sommaire ou banal, oh, l'ordinaire parcours
Bb G C A
Et si c'était au contraire au final...

Nos héros sur la même estrade, nos laisses sur le même chien
Nos portraits dans le même cadre, qu'est-ce que t'en dis?
Nos impers derrière la même porte et de qui aurions-nous besoin?
Chacun dans la chaleur de l'autre qu'est-ce que t'en dis?

Deux cœurs ordinaires, locataires, à crédit


Ça peut paraître sommaire ou banal, oh, l'ordinaire parcours
Et si c'était au contraire au final de l'amour ?
Bb F A
Dans nos passés tout cabossés, dans nos petits cœurs d'occase
Bb F
Lorsque se seront effacées les ardoises on pourra s'offrir un répit
A Bb
Un tapis de laine épaisse et en dessous ensemble enfouir
Bb
Nos éternelles promesses ………qu'est-ce que t'en dis?

Et quand le monde devra disparaître vendu, fendu, mal en point


On nous aura oubliés peut-être qu'est-ce que t'en dis?
Alors, nos pas dans les mêmes empreintes vers les mêmes lendemains
Nos habits sur les mêmes cintres qu'est-ce que t'en dis?

Deux âmes jumelles, parallèles, assortie


Ça peut paraître sommaire ou banal, oh, l'ordinaire parcours
Et si c'était au contraire au final de l’amour

Ça peut paraître sommaire ou banal, oh, l'ordinaire parcours


Et si c'était au contraire au final de l’amour Ad lib

83
Blues
Intro: E fin de mesure sur les basses X 2
0 0 0
2gl3
4 gl 7 7 7 7 4 3gl4 2 0
2

E
A E
Je rêvais d'aventures, d'emprunter la voiture, de mon père.
A E
D'aller traîner dans les bars, sur le modèle rock star, Angleterre
B7 E7
J'rêvais de traverser la Manche, accroché aux hanches de ma Telecaster.
A E (B:---3---2---0 x2)
C'étaient des nuits toutes d'un bloc à creuser dans le Rock n'roll mystère
A E (B:---3---2---0 x2)
Jusqu'à trouver la note qui aurait mis tous mes potes d'équerre, d'équerre, d'équerre
B7 E7
Comme le noyé à la branche, accroché au manche de ma Telecaster

F# D E A E
J'espérais qu'il reste une place de libre, une heure de gloire,
F# A
Quelque chose entre Gershwin et Mozart

Des places il n'en restait aucune, j'suis parti jouer pour pas une thune et "nowhere"
Des câbles pleins de bières et les amplis qui pèsent un enfer
Sur toutes les mauvaises planches, accroché aux hanches de ma Telecaster.

Impro sur le couplet, utiliser des glissando

J'espérais qu'il reste une place de libre, une heure de gloire,


Quelque part entre Hendrix et Mozart.

Et Puis j'ai croisé cette fille, ça m'a fait l'effet d'une aiguille, d'un éclair
J'ai joué des tonnes de blues, dans toutes les caves de Toulouse pour lui plaire
Debout dans la lumière blanche, accroché au manche de ma Telecaster.

Impro ad lib

84
Cordes battues jouer le G6 alternativement dans les 2 positions

G6
1 2 3 4
Intro : Am E4 A4 Am 2 ou 3 fois

Am G6

J'ai passé l'hiver en attendant un mot 
E7 G6
C'est comme le désert sans une goutte d'eau 1 2 3 4
F7M
La barque à l'envers posée sur les tréteaux
F7M* F7M F6 F7M F7M* F7M 

On voit au tra---vers, elle sert aux oiseaux
F6
1 2 3 4


C G 

J'ai vu le printemps descendre à l'horizon
E7
Les bêtes et les gens sortir des maisons
F7M*
F7M 1 2 3 4
Les oiseaux chantaient sans qu'on sache pourquoi

F7M* F7M F6 F7M Am E4 A4 Am 
Et j'étais tou---jours sans nouvelles de toi

Autour des maisons un autre été flamboie


Quelques oisillons s'envolent déjà
Fragiles flocons face à l'apesanteur
Dans le bleu profond des grandes chaleurs

En haut des pylônes les oiseaux voyageurs


Attendent l'automne comme des guetteurs
Les fleurs et les hommes en perdent leurs couleurs
Et toujours personne sur le répondeur

Couplet instrumental

Les gens absents, c'est bien ça l'ennuyeux


Ils tournent tout le temps, là, devant nos yeux
On croyait défaire l'étreinte d'un coup sec
Et puis finalement on se réveille avec

85
Couplet instrumental

Juste une question : est-ce que ça dure toujours


Ces manies qu'ils ont de tourner autour ?
On parle en dormant, est-ce que c'est bien normal ?
Les gens absents, tout leur est égal

J'ai passé l'hiver...


C'est comme le désert...
Le cœur à l'envers...
On voit au travers...

C'est quoi ces histoires de fleurs, de saisons


D'oiseaux bizarres qui viennent et qui vont ?
Ce sont des détours, c'est pour que tu comprennes
Que je m'accroche aux choses qui reviennent

Couplet instrumental

C'est quoi ces histoires de fleurs, de saisons


D'oiseaux bizarres qui viennent et qui vont ?
Ce sont des détours, c'est pour que tu comprennes
Que je m'accroche aux choses qui reviennent

Couplet instrumental ad lib

86
Capo case 1 dans le disque, jouer sans
Reggae taper sur la caisse pour rythmer
E

E
Sous la lune quelques-unes de mes pensées se défont
E B A
Elles m´échappent, elles se drapent dans leur manteau de saison
C#m A E
J´imagine qu´elles terminent leur course au bas de ton balcon
B A C#m E
On devrait correspondre puisque tu me corresponds

Que deviennent mes poèmes quand ils prennent l´horizon?


Où partent toutes ces cartes qui se décrochent de mes cloisons?
Certaines me reviennent un peu plus troublées que de raison
On devrait correspondre puisque tu me corresponds

D A
Si je savais tourner autour de la Terre
F#m E
Si je savais comment faire, si j´avais ce don
D A
Je me collerais contre tes volets de fer
F#m B
J´y resterais tant qu´à faire pour de bon

Sous le fluide qui les guide toutes mes pensées s´en vont
Je ne peux pas croire qu´elles s´égarent avant d´avoir trouvé ta maison
Je présume qu´elles y allument toute la lampes de ton salon
On devrait correspondre puisque tu me corresponds

87
C#m A
Je pensais tenir sous contrôle tout mon cortège d´envies
C#m A
Et je vois bien qu´à tour de rôle chacune d´elles s´enfuit
C#m G#m
En longues portées de corolles
C#m G#m
Qui partent pour leur plus beau rôle
A E B E
S´enrouler à tes épaules comme tout ce que j´écris

instrumental E B A E C#m A E

B A C#m E
On devrait correspondre

D
Si je pouvais tourner autour de la Terre
Si je savais comment faire, si j´avais ce don
Je me collerais contre tes volets de fer
J´y resterais tant qu´à faire pour de bon

Sous la lune quelques-unes de mes pensées se défont


Elles s´élèvent et mon rêve à tes lèvres loin se confond
Quelle chance, quand j´y pense, je suis sûr qu´il danse à ton front
On devrait correspondre puisque tu me corresponds
On devrait correspondre puisque tu me corresponds
On devrait correspondre puisque tu me corresponds

88
Capo case 3 dans le disque, jouer sans
Picking ou flat picking syncopé. Tempo moyen, reculer les débuts de phrases par rapport à la mesure
G

G C Am
Nous, tout petit déjà durs, tout dans nos musculatures
G Bm C Em
Et toutes ces bagarres qu'il nous tarde, elles, belles, elles nous regardent

Bm G Bm G
Nous, ravis qu'on nous admire, nous, nos salaires, nos sourires
C B G (2 mesures)
Et tous ces défauts que l'on farde

Nous, nos trophées, nos armures, nos mains en dessous des voitures
Et tous ces bars qui nous retardent, elles, belles, elles nous regardent

Nous, nos envies et nos hormones, nous, nos treillis verts et jaunes
C B
Nous, devant quand ça bombarde

C B Em
Saura-t-on jamais ce qu'elles pensent
Am
D'en haut de leurs belles patiences
C B (2 mesures)
Est-ce qu'elles nous prennent pour ce qu'on est :
C G
Des benêts abonnés aux bonnes manières comme
C G
Les anniversaires fantômes
C
Des lointains, des touristes
B Em Am B Em G
Inconnus chez le fleuriste

89
Nous, les bobos qui chagrinent, nous, nos corps à la médecine
Pour une piqûre, une écharde, elles, belles, elles nous regardent

Mais nous, jamais dans les cuisines, nous, confondre vaisselle fine
Avec les verres à moutarde

Saura-t-on jamais ce qu'elles pensent


D'en haut de leurs belles patiences
Est-ce qu'elles nous prennent pour ce qu'on est :
Des benêts abonnés aux bonnes manières comme
Se garer sur les géraniums
Des lointains, des touristes
Inconnus chez le fleuriste

G C Am
Nous, perdus dans ce mystère et puis sans elles, comment faire, alors
G Bm C Em
Toute notre vie on bavarde d'elles, belles, qui nous regardent

G C Am
G Bm C Em
Toute notre vie on bavarde, on bavarde d'elles, belles, qui nous regardent
Ad lib

90
3/4 valse lente

D Bm F#m A

D Bm F#m A
Elle danse sur des parquets immenses aussi luisants qu'un lac
D Bm F#m A
Confuse dans les vents qui s'amusent à sa robe qui claque
G A
Ondulant comme une flamme
D F#m G
Ballerine, elle balance sans effort
Em G Em A
Elle rentrera par le grand escalier qu'elle adore

Elle court par les ruelles autour dans les rires et les flaques
Légère par dessus les barrière et les grilles des parcs
Ondulant comme une flamme
Elle s'envole au bras d'un conquistador
Sur la chaise mobile où lourdement pèse son corps
D Bm F#m A
Elle dort

F#m D
C'est l'histoire d'à peine une seconde
F#m Bm
Enfin elle peut faire comme tout le monde
G Bm (1/2 mesure) A
Poursuivre un oiseau un ballon un trésor

Mais elle dort, attachée à un siège


Comme sur l'eau le bouchon de liège
Et toujours ce film qui la ramène au bord

91
Elle sort, ni blessée ni fragile ni poupée de cristal
Dehors où le monde défile à vitesse normale
Ailleurs, dans d'autres costumes
Et debout, surtout dans d'autres décors
Sur la caisse mobile où lourdement pèse son corps
D Bm F#m A
Elle dort

Elle dort comme on plonge dans un livre


Elle dort comme on commence à vivre
Surtout quand le monde accélère dehors

Mais elle dort, attachée à un siège


L'enfant jamais descendu du manège
Elle aime ses heures brûlantes où elle pense

Qu'elle danse … … …
Qu'elle danse … … …

Qu'elle danse sur des parquets immenses aussi luisants qu'un lac
Confuse dans les vents qui s'amusent à sa robe qui claque

Fin du couplet fredonné : G A D F#m G Em G Em A D

92
Ballade assez lente Capo 1ère case
Riff: A D
0
3 2 0
2

A 2 mesures puis le riff à jouer entre chaque couplet

A D A
Une pâle lueur tombait d'une pâle fenêtre
D F#m
J'avais les yeux d'une couleur facile à reconnaître
E D (2 mesures) A
Celle de ces wagons éteints sur les voies de garage
E D A
Entrez dit-elle et venez, vous abriter de l'orage

J'avais traversé les débris de nos nuits féeriques


Trébuché sur nos éboulis, sur nos dégâts magnifiques
Avec encore sur le front son tendre tatouage
Entrez dit-elle et venez, vous abriter de l'orage

Je parlais du vent sur un lac et d'une voile blanche


Des caresses que ses cheveux recouvrent en avalanche
Du ticket pour l'éternité perdu dans le naufrage
Entrez dit-elle et venez, vous abriter de l'orage

Je demandais est-ce que plus tard tout redevient solide ?


Est-ce qu'on peut exister longtemps suspendu dans le vide
Dans ce vertige continu cet arrêt sur image ?
Entrez dit-elle et venez, vous abriter de l'orage

Vous aurez d'autres aujourd’hui d'autres heures de peine


À la longue on se reconstruit sur des choses certaines
Le printemps après l'incendie, la planche qui surnage
E D E
Entrez dit-elle et venez, vous abriter de l'orage

Une pâle lueur tombait d'une pâle fenêtre


J'avais les yeux d'une couleur facile à reconnaître
Celle de ces wagons éteints sur les voies de garage
Entrez dit-elle et venez, vous abriter de l'orage
Couplet instrumental ad lib

93
Tête saoule sous le toit de paille
Saoule de trop peu de travail
Et le monde autour qui s'écroule
Le cours de la vie qui déraille
Bébé sur les épaules en boule
Et les autres autour en pagaille

Tête saoule sous le toit de ferraille


Quatre poules pour tout bétail
Les bières sous les pieds qui roulent
La télé dans le coin qui braille
Où la jolie dame s'enroule
Dans son joli chandail

Suivant que tu naisses dans la boue ou du bon côté de la médaille


Demain peut être tiède et cool ou bien un épouvantail

Tête saoule sous le toit de paille


Marre de voir chialer la marmaille
Et le monde autour qui se la coule
Fortunes à l'abri des murailles
Qu'on déplace à la moindre houle
D'un petit coup d'éventail

Tête saoule sous le toit de ferraille


Saoule de trop peu de travail
Commence à tisser sa cagoule
Commence à parler de bataille
S'entraîne à viser les ampoules
Qui trônent au-dessus des portails

Suivant que tu naisses dans la boue ou du bon côté de la médaille


Demain peut être tiède et cool ou bien un épouvantail

Sous les tôles, sous les branches la moitié du monde s'arrange


Sous des toits que la pluie transperce et selon les lois du Commerce

Sous les tôles, sous les branches la moitié du monde s'arrange


Sous des toits que la pluie transperce et selon les lois du Commerce

Sous les tôles, sous les branches la moitié du monde s'arrange


Sous des toits que la pluie transperce et selon les lois du Commerce

94
Déjà qu'elles arrivaient bien tard, bien tard ces années de bonheur
Bien tard ces coups de poing dans le placard, l'arbre avec la flèche dans le cœur
Je vois bien que tu t'éloignes et que t'oses même pas dire
Allez, tu pars, je te vois venir

Voilà déjà la chute j'ai besoin d'un remontant


Pourtant je suis pas bon dans les côtes ce sera mon dernier argument
Mais l'appareil est en place, le petit oiseau va sortir
Allez, tu pars, je te vois venir

Ça fait même pas champ de bataille


Chacun derrière son éventail
Ça fait même pas comme la fin d'une histoire
Et pourtant je te vois venir, tu pars

Je me vois bien près de la gare agiter mon chapeau de paille


Puisque tout est en train de faire de faire que nos chemins déraillent
Quand je retrouverai ma voix dans cet entrelacs de ferraille
Je dirai j'en reviens pas que tu t'en ailles

Ça fait même pas champ de bataille


Chacun derrière son éventail
Ça fait même pas comme la fin d'une histoire
Et pourtant je te vois venir, tu pars

Dans ces cas-là tu sais les amis n'en font pas des tonnes
T'es au moins sûr d'un truc c'est que tu peux compter sur personne
Juste une main tendue qui désigne un point dans le noir
Non, c'est la lune qui éclaire l'escalier du plongeoir

Je vais rentrer c'est plus sage, je vais faire celui qui a rien vu
Baisser le rideau, ranger l'étalage et tout ce qui de nous donnait sur la rue
Laisse-moi juste une dernière image pour ma petite boutique de souvenirs
Allez, tu pars, je te vois venir !

95
Au début, flat picking très lié puis cordes battues. Intro : Em9 (1 ou deux battement, puis enchainer) Em7
Em7 Bm
T'avais mis ta robe légère, moi, l'échelle contre un cerisier
C Am
T'as voulu monter la première et après
D Am
Y a tant de façons, de manières de dire les choses sans parler
C Em7
Et comme tu savais bien le faire tu l'as fait

Bm G (2 mesures) C
Un sourire, une main tendue et par le jeu des transparences
Am
Ces fruits dans les plis du tissu qui balancent
D Am
S'agissait pas de monter bien haut, mais, les pieds sur les premiers barreaux
C Em7
J'ai senti glisser le manteau de l'enfance

On n'a rien gravé dans le marbre mais j'avoue souvent y penser


Chaque fois que j'entends qu'un arbre est tombé
Un arbre, c'est vite fendu, le bois, quelqu'un a dû le vendre
S'il savait le mal que j'ai eu a descendre

D'ailleurs en suis-je descendu de tous ces jeux de transparence,


Ces fruits dans les plis des tissus qui balancent ?
J'ai trouvé d'autres choses à faire et d'autres sourires à croiser
Mais une aussi belle lumière, jamais
Bm A C G D
À la vitesse où le temps passe, le miracle est que rien n'efface l'essentiel
C B7 Em7
Tout s'envole en ombre légère, tout sauf ce goût de fièvre et de miel
Bm A C G D
Tout s'est envolé dans l'espace : le sourire, la robe, l'arbre et l'échelle
C Em7
À la vitesse où le temps passe, rien, rien n'efface l'essentiel

Fredonné : Em Bm C Am
J'ai trouvé d'autres choses à faire et d'autres sourires à croiser
Mais une si belle lumière, jamais
Fredonné : Em Bm C Am
Et voilà que, du sol où nous sommes, nous passons nos vies de mortels
À chercher ces portes qui donnent vers le ciel

96
Capo 2ème case. Cordes battues rythme assez soutenu tempo moyen. Une mesure par accord noté

Em C7M A4 C9 C9 C9
Magyd dort dans la lumière, celle des phares et du périph 1 2 3 4
Em C7M A4 C9 C9 
Une joue contre la terre, une main sur son canif 
G6 D C7M B7 B7 
Qu'un homme dorme sur le bitume, ça n'a pas l'air d'inquièter
C7M
Em C7M A4 C9 C9 C9 1 2 3 4
les cardinaux en costumes derrière les vitres teintées


Et Sabrina qui se cache et qui espère autre chose pour sa fille 
Que cet argent qu'elle arrache des mains de ceux qui la déshabille
Elle augmente le volume pour ne pas savoir qui ils sont A4
1 2 3 4
Des cardinaux en costume et des donneurs de leçons


G6 A4 C9 A4
Que vida! que triste! De que pais se trata
G6 E4 C G6
1 2 3 4
Del mio, no... Del mio no se puede!

G6 A4 E4
Que vida, que triste!.... 

Et Mamadou qu'on transfère à l'arrière de l'avion


Vers un endroit de la terre qu'il ne connait que de nom
Lui, léger comme une plume, malheureux comme un enfant
Des cardinaux en costume sur les sièges de devant

N'Guyen la clandestine, d'elle, on n'a aucune trace


Venue coudre à la machine, celle qui tombe, on la remplace
C'est pour du potage qui fume, c'est payé au rendement
Pour les robes et les costumes des cardinaux impatients

Que vida! Que triste! De que pais se trata


Del mio, no... Del mio no se puede!
Que vida, que triste!....
Passer en flat picking assez délié
N'Guyen la clandestine et Mamadou qu'on transfère
Et Sabrina qui tapine et ce Magyd qui dort par terre
Quand la salle se rallume, le monde sort en silence
Les cardinaux en costume n'étaient pas à la séance

Que vida! Que triste! De que pais se trata


Del mio, no... Del mio no se puebe!
Que vida, que triste!....
2 X le refrain puis finir sur Em (2 mesures)

97
Capo 3ème case (jouer sans ?). Flat picking soutenu pas trop rapide
Intro: G (seules les notes principales sont écrites)
3 3 2
5 3 0 1 0 2 0

G
G Em
Adossé à un chêne liège, je descendais quelques arpèges
Bm C D D4 D
En priant Dieu ou Bouddha que sais-je : « Est-ce que tu penses à nous un peu ? »
G Em
Le monde est aux mains de stratèges, costumes noirs, cravates beiges
Bm C G
Turbans blancs comme la neige qui jouent de bien drôles de jeux

Em C
Il y a dans nos attelages des gens de raison, de courage,
G D
Dans tous les camps, de tous les âges, dont le seul rêve est d'être heureux
G Em
On a dressé des cathédrales, des flèches à toucher les étoiles
Bm C G
Dit des prières monumentales, qu'est-ce qu'on pouvait faire de mieux ?

« Etes-vous là, êtes-vous proche, ou trop loin pour entendre nos cloches ?
Gardez-vous les mains dans les poches, ou est-ce vos larmes quand il pleut ?
D'en haut de vos très blanches loges, les voyez-vous qui s'interrogent ?
Millions de fourmis qui pataugent, la tête tournée vers les cieux. »

Sommes-nous seuls dans cette histoire, les seuls à continuer à croire ?


Regardons-nous vers le bon phare ou le ciel est-il vide et creux ?
Adossé à un chêne liège, pris comme dans les fils d'un piège
Je descendais quelques arpèges, je n'avais rien trouvé de mieux.
Instrumental (fin du couplet): G Em Bm C G
« Où êtes-vous dans l'atmosphère ? On vous attend on vous espère
Mais c'est le doute et le mystère que vous m'aurez appris le mieux »
G Em
Adossé à un chêne liège
Bm C G
Je descendais quelques arpèges par un après-midi pluvieux
G Em
Bm C G
Je descendais quelques arpèges par un après-midi pluvieux

98
Intro: D Am C D
2gl5 2 0 2gl5 2 0h3po0
1 3

D Am C G
Vous, vous êtes et nous, nous sommes des hommes pareils
D Am
Plus ou moins nus sous le soleil
C G D Am
Mêmes cœurs entre les mêmes épaules, qu'est-ce qu'on vous apprend à l'école
C B7 C
Si on y oublie l'essentiel ? On partage le même royaume
Em D (D4)
Où vous, vous êtes et nous, nous sommes?

 sans accord → Am Em
Moi, j'ai des îles, j'ai des lacs, moi, j'ai trois poissons dans un sac
G D
Moi, je porte un crucifix, moi, je prie sur un tapis
Am Em
Moi, je règne et je décide, moi, j'ai quatre sous de liquide
G D
Moi, je dors sur des bambous, moi, je suis docteur-marabout
Riff d’intro prmière mesure et attaque le couplet au changement d’accord
Am C G
Et nous sommes des hommes pareils
Plus ou moins loin du soleil
Blancs, noirs, rouges, jaunes, créoles, qu'est-ce qu'on vous apprend à l'école
S'il y manque l'essentiel ? Semblables jusqu'au moindre atome
Vous, vous êtes et nous, nous sommes?

99
Moi, je me teins et je me farde, moi, mes chiens montent la garde
Moi, j'ai piégé ma maison, moi, je vis sous des cartons
Moi, j'ai cent ans dans deux jours, moi, j'ai jamais fait l'amour
Nous, enfants neveux et nièces, on dort tous dans la même pièce
Jouer l’intro 2 x
B7 C
Quelque soit le prix qu'on se donne
G F C
On nage dans le même aquarium
B7 C
On partage le même royaume
G F C D (D4)
Où vous, vous êtes et nous, nous sommes
Riff d’intro prmière mesure et attaque le couplet au changement d’accord
Am C G
Où nous sommes des hommes pareils
Plus ou moins nus sous le soleil
Tous tendus vers l'espoir de vivre, qu'est-ce qu'on vous apprend dans les livres
S'il y manque l'essentiel??
S'il y manque l'essentiel?? J'aime mieux ce monde polychrome
Où vous, vous êtes et nous, nous sommes?

C Em
Des hommes pareils? Des hommes pareils?
C Em
Des hommes pareils? Des hommes pareils? (J'aime mieux ce monde polychrome)
4 ou 5 fois puis finir sur D

100
12 Cordes battues cool capo 2ème case, jouer sans.
Am C
Elle se balade fière au bras d'un cygne blanc
G D F7M
Elle dit "C'est pas un cygne de rivière, c'est un cygne d'étang
Am C
Elle marche d'une manière qui amuse les passants,
G D F7M
Comme, comme si on vivait pour plaire sous leurs applaudissements.

C E4 E
Elle n'a plus sa tête, ce n'est plus qu'un pantin
Am F7M
Nous n'en sommes peut-être pas loin.
F7M sur 2 mesures puis Break et reprise en Am

A son cou quelques pierres aux oreilles des pendants,


Mais pas des pendants de rivière, de la breloque en fer blanc.
Elle et son cygne clair et moi assis sur un banc
De la place Jean Fallières ou de Fallières Jean.

Elle n'a plus sa tête, elle chante pour un rien


Nous n'en sommes peut-être pas loin.
C E4 E
Son intime boussole, tout en dérangement,
Am D
Quelqu'un l'a rendue folle, comment?
D sur 2 mesures puis Break et reprise en Am

Un mari qui dérape, un fils trop tôt parti


Et le cygne s'échappe, et le cygne vous suit.

Fin du couplet instrumental


Un mari qui la frappe, un fils trop tôt parti
Et le cygne s'échappe, et le cygne vous suit.
Les crédits, la baraque, tout devient un combat.
La boussole se détraque et voilà!
D sur 2 mesures puis harmoniques, break et reprendre avec seulement un battement par changement d’acord en
egrenant les notes sur les 2 premières strophes.

Deux heu--res par semaine on vous laisse sortir


Dans la société humaine où on ne sait plus se tenir
Elle s’y balade fière au bras d'un cygne blanc
Elle dit « C'est pas un cygne de rivière, c'est un cygne d'étang »
D F7M F7M Am Am Am C
« C'est pas un cygne de rivière, c'est un cygne d'étang »

101
Capo 4ème case. Flat picking lent que vers le bas

Intro : Am G F (x2)
Am G F E Am G F
Mademoiselle l'aventure, vous avez posé sans bruit
Am G F E Am G
Roulé dans sa couverture un petit ange endormi
F D7 G (fa, mi, ré, sol)
On arrivait de nulle part, on l'a serré contre nous
Am G E F Am
Ce qui ressemble au hasard, souvent, est un rendez vous

Mademoiselle le mystère, évanouie pour toujours


Vous serez toujours la mère, nous serons toujours l'amour
C'est le livre qu'on partage et nous voila réunis
Au matin de chaque page… … on vous remercie

C G D D
Vous avez l'âge où l'on s'amuse de tout, de rien, de son corps
F C G E E
Pas de témoin je présume : juste la lune et encore
C G D D
Et ce trésor cette colombe qui vous avait ralentie
F C E Am G F
Vous l'avez posée dans l'ombre et l'ombre vous a reprise

Am G F

Cette petite âme blanche, elle sera née deux fois


La première entre vos hanches, la seconde entre nos bras
La force que cela lui donne, c'est de l'éclat de diamant
On veut le dire à personne … … À vous seulement

Vous avez l'âge où l'on s'amuse de tout, de rien, de son corps


Pas de témoin je présume : juste la Lune et encore
Et ce trésor cette colombe qui vous avait ralentie
Vous l'avez posée dans l'ombre et l'ombre vous a reprise

D F
Vous êtes sûrement très belle comme ce petit miroir de vous
D F
Qui s'endort contre mon aile, c'est tout ce que je sais de vous
Am G F Am G F en rallentissant
Mademoiselle...

102
Capo 2ème case. Atention au passage de Em en E

Riff d’intro en E: Riff du G : ou bien


E7 E E7 E9 E

1 0
2 h 4
0 2 0 3 2
0 h 2 3 2

E7 E E7 E9 E X2

E  Sans accord → G riff


Vers quel monde, sous quel règne et à quels juges sommes-nous promis ?
E  Sans accord → G riff
À quel âge, à quelle page et dans quelle case sommes-nous inscrits ?
C E D C
Les mêmes questions qu'on se pose : on part vers où et vers qui?
G B Em riff …………… E
Et comme indice pas grand-chose : des roses et des orties

Les mains peintes, les mains jointes on se courbe et on remercie


On implore, on s'inquiète et c'est trop tard quand on a comprit
Malgré tout ce que l'on ose et qui parfois réussi
On ne laissera pas grand-chose : que des roses et des orties

G D
On est lourd, tremblant comme des flammes de bougies
Am C
On hésite à chaque carrefour dans les discours que l'on a appris
G D
Mais puisque on est lourd, lourd d'amour et de poésie
Em riff ………… E
Voilà la sortie de secours

On se rapproche, on se reparle, on se pardonne et on reconstruit


Et de ce seul monde qui vaille la peine y aura tout ce qui nous réunis
Et de tout ce qui nous oppose on en sortira grandit
Et si on laisse peu de choses y aura plus de roses que d'orties

On est lourd, tremblant, comme les flammes des bougies


On hésite à chaque carrefour, uux discours que l'on a appris
Mais puisque on est lourd, lourd d'amour et de poésie
Voilà la sortie de secours
Riff

103
Rock

Riff1 en E: Riff2 en E7 :

0 0
3 3
2 2 2 1 2 2 2 1 1 1
2 2 0h2 2 0h2
2 2

Intro riff1
E (riff1)
J'suis né dans un bar au bord d'un marécage par une nuit de lune fine

J'ai appris à marcher dans le fond d'une barque entre les crosses des carabines
E7 (riff2)
J'suis né dans le Bayou

Je peux lire le futur dans les entrailles des tatous après j'essuie le sang sûr mes jeans
J'étais dans les meilleurs à l'école de vaudou des sorciers noirs de New Orléans
J'suis né dans le Bayou, J'suis né dans le Bayou

Refrain instrumental : D D A A E X3 D D A A E7 (riff2)

J'ai le coeur dur comme de l'alligator, celui qui sèche dans la cour
J'en mange un peu, je danse autour, on dit que c'est bon pour l'amour
J'suis né dans le Bayou

En parlant de ça, j'suis pas un phénomène mais je me débrouille pour plaire


J'ai mon beau costard pour les fins de semaine quand Peggy met sa robe légère
J'suis né dans le Bayou, j'suis né dans le Bayou

D A E D A E
Et je danse je danse sur la terre que j'aime, celle qui se gagne sur la boue
D A E D A E
Et je marche je marche dans la belle lumière verte du Bayou

Et je danse je danse sur la terre que j'aime, celle qui se gagne sur la boue
Et j'avance j'avance dans la belle lumière verte du Bayou

J'suis né dans un bar au bord d'un marécage par une nuit de lune fine
J'ai appris à marcher dans le fond d'une barque entre les crosses des carabines
J'suis né dans le Bayou, j'suis né dans le Bayou
Final : refrain instrumental

104
Cordes battues assez syncopé Une mesure par accord noté

Am Am Am Am9

Am Em G G G Dm
Déjà nos villages s'éloignent, quelques fantômes m'accompagnent
C E7 F F G G
Y'aura des déserts, des montagnes à traverser jusqu'à l'Espagne
G Dm Dm
Et après...Inch'allah

Am Em G G G Dm
On a de mauvaises chaussures, l'argent cousu dans nos doublures
C E7 F F G G
Les passeurs doivent nous attendre, le peu qu'on a ils vont le prendre
G
Et apres...

C C D D
Est-ce que l'Europe est bien gardée ? Je n'en sais rien
F F C C
Est-ce que les douaniers sont armés ? On verra bien
C E7 F F G G
Si on me dit, c'est chacun chez soi, moi je veux bien sauf que chez moi
G Am
Sauf que chez moi y'a rien

Pas de salon pas de cuisine, les enfants mâchent des racines


Tout juste un carré de poussière, un matelas jeté par terre
Au dessus...Inch'allah

Vous vous imaginez peut-être que j'ai fait tout ces kilomètres
Tout cet espoir, tout ce courage pour m'arreter contre un grillage

105
Est-ce que l'Europes est bien gardée ? Je n'en sais rien
Est-ce que les douaniers vont tirer ? On verra bien
Si on me dit, c'est chacun chez soi, moi je veux bien sauf que chez moi
C
Sauf que chez moi y'a rien

………… ………… Je n'en sais rien


………… ………… On verra bien
………… ………… Moi, je veux bien
Sauf que chez moi... ………… …………

La moitié d'un échafaudage, j'en demande pas davantage


Un rien, une parole un geste, donnez-moi tout ce qu'il vous reste
Et apres...

………… ………… Je n'en sais rien


………… ………… On verra bien
………… ………… Moi, je veux bien
Sauf que chez moi... ………… …………

Refrain instrumental : C D F C E7 F G

Am Em G
Déjà nos villages s'éloignent...

106
Rock : A E7 A A7 D D7 A E7 A
A
Madame n'aime pas la guitare du tout
A E7
Madame n’aime pas la guitare du tout
A A7
Madame n'aime pas mais pas de problème
D D7
On jouera d'la guitare quand même
A E7 A
C'est pas Madame qui commande après tout

Madame n'aime pas la basse non plus


Madame n'aime pas la basse non plus
Madame n'aime pas les basses fréquences
On se demande à quoi Madame pense
Nous, sans la basse, on est perdu

Madame n'aime pas la batterie, je crois


Madame n'aime pas la batterie, je crois
Ah ! Il faudra que Madame s'y fasse
Qu'elle sache que rien ne remplace
Un bon tempo comme celui-là

Madame n'aime pas le piano


Madame n'aime même pas le piano
Ah ! Je trouve Madame bien difficile
On a le meilleur pianiste en ville
On se demande vraiment ce qu'il lui faut

Madame n'aime pas l'accordéon


Madame n'aime pas l'accordéon
On s'en fout de ce que Madame aime
Ou n'aime pas, il jouera quand même
Nous, c'est ce que nous aimons

Madame n'aime pas ce que nous jouons


Madame n’aime pas ce que nous jouons
Madame dit que c'est du folklore
Que ça joue faux, que ça joue fort
Alors d'avance, Madame, pardon !
Pardon

Madame dit que c'est du folklore


Que ça joue faux, que ça joue fort
Alors d'avance, Madame, pardon !
Pardon

107
Capo 7ème case pour l’effet ukulélé. Cordes grattées.
Attention pas trop rapide et dernière strophe du couplet : une mesure de plus (sur le C) que les autres
Intro : Bm C Bm Am G

Bm C Bm Am G
On serait des gens formidables, des êtres par--faits C6
Bm C D 1 2 3 4

Des chanteurs charmants, charitables, humbles et discrets 
C D G G6 Em 
Contre toutes les injustices et de tous les com--bats
C Bm Bm C C Bm Am G
Mais on est normalement égoïste et c'est chacun chez soi

On ferait des chansons éternelles et en quelques couplets


On ferait la Terre plus belle, l'homme moins mauvais
Ça ferait de nous des êtres rares et comme immortels
C Bm Bm C Bm Am
Mais on fait des petites chansons qui se fanent et on se fane avec elles
Am F
Ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha, et on se fane avec elles
Am F
Ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha, et on se fane avec elles
Am G
Ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha

G C6 G

On ferait des chansons utiles à la société


Pour en dénoncer les dérives et les absurdités
Comme tirer sur un oiseau qui chante une cartouche en plein cœur
Mais on fait des petites chansons hésitantes et on regarde ailleurs

On dirait des choses essentielles et de toute beauté


Comme on serait né avec des ailes ça serait pas compliqué
On aurait des mots qui touchent et qui transpercent les traîtres et les menteurs
Mais on fait de petites chansons pour le commerce et on tremble de peur
Ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha, et on tremble de peur
Ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha, et on tremble de peur

On serait des artistes immenses, des divinités


Considérés comme une chance pour l'humanité
Il suffirait qu'on apparaisse pour que le monde soit heureux
Mais en fait, les gens nous aiment et puis nous laissent et c'est sans doute mieux

Finir par un couplet instrumental

108
Un paysage de terre cuite, un ciel qu'on dirait de Magritte
La grange couverte de lierre, le lézard qui dort sur la pierre
Le chat enroulé sur le seuil, l'insecte caché sous les feuilles
Le monde est dans ses couleurs pures comme dans tes boites de peinture

Venue d'au-delà des nuages, du fond du temps et des âges


Il tombe une étrange lumière d'herbe, de vent, de poussière
Sur nos deux fauteuils inutiles, ce cerf-volant pris sur les tuiles
Les choses semblent être éternelles comme dans tes boites d'aquarelle

Dans le bleu ciel entre les branches, l'avion laisse une traînée blanche
Comme un ruban, un long nuage, comme pour dire "Tout se partage"
Au matin sur le lac immense il suffit qu'une barque avance
Et l'eau tremble à n'en plus finir, comme pour dire "Tout se déchire"

Peut-être essaies-tu quelque part de peindre l'amour de mémoire


De recomposer les couleurs d'automne mourant sur un cœur
Si tu veux savoir où j'en suis ; les choses ont peu bougées depuis
Ce jour où tu as tourné le dos saut peut-être l'ombre au tableau

Dans le bleu ciel entre les branches l'avion laisse une traînée blanche
Comme un ruban, un long nuage, comme pour dire "Tout se partage"
Comme pour tes débuts à la gouache, sur la jolie toile un tache
Toute dans le blanc diluée, comme pour dire " Tout se défait"

Dans ta lumière favorite, celle qu'on dirait de Magritte


La grange couverte de lierre, le lézard qui dort sur la pierre

109
Cordes battues cool. Rythme de base intro et entre les phrase :

A / A / A-gl-A4 / A4-gl-A / A

A D A A4 A
Elle a tout ce qu'elle désire, c'est une artiste n'en doute jamais
D A A4 A
Elle a tout ce qu'elle désire, c'est une artiste n'en doute jamais
B7 D A A4 A
Elle peut faire des nuits toutes blanches et sur tes jours le noir complet

Jamais elle ne tremble et nulle part elle ne peut tomber


Jamais elle ne tremble et nulle part elle ne peut tomber
Comme elle est l'enfant de personne, la loi ne la touche jamais

Elle porte une bague égyptienne qui scintille lorsqu'elle doit parler
Elle porte une bague égyptienne qui scintille lorsqu'elle va parler
C'est une collectionneuse mondaine et toi un passant démodé

Couplet instrumental

Tu commencera debout, fier d'entendre son moindre murmure


Tu commencera debout, fier d'entendre son moindre murmure
Tu finiras comme les autres, à genoux devant sa serrure

Va la saluer le dimanche et pour sa fête fais le détour


Va la saluer le dimanche et pour sa fête fais le détour
Pour Halloween donne-lui une trompette et pour Noël offre-lui un tambour
Pour Halloween donne-lui une trompette et pour Noël offre-lui un tambour

Instrumental ad lib

110
Capo 2ème case. Cordes battues et flat picking uniquement en descendant
Riff : les 3 cordes du bas F C F C F G C C7M C
Intro : 1 mesure de C

C F G C C7M C F G C
Personne n’éprouve aucune peine. la nuit quand sous la pluie je traine.
F G F G
Mais tout l’monde a appris que Babe a de nouveaux habits,
F Em Dm C F G
De longues mèches de sirènes et des rubans hors de prix.
Am C G
Qu’elle cache mais je les ai surpris.

C Em F(sb) C Em F(sb)
Elle règne, juste comme une femme. Elle se donne, juste comme une femme.
C Em F(sb) Dm G C Riff
Elle prie, juste comme une femme. Elle se brise comme une petite fille.

La reine Marie, elle doit surement savoir. demain je retournerai la voir.


Puis chez elle j’attendrai que Babe soit sauvée.
Quand elle aura compris qu’elle est comme toute l’humanité.
Avec ses perles, ses amphétamines, et ses insomnies.

Elle règne, juste comme une femme. Elle se donne, juste comme une femme.
Elle souffre, juste comme une femme. Elle se brise comme une petite fille.
Riff
E C
Il pleuvait depuis un mois, je crevais de faim et voilà je l’ai suivie.
E G
Je rêvais d’avoir moins froid, elle savait qu’elle n’aurait pour moi qu’une nuit.
G7
Elle n’a rien dit, elle m’a trahi et même si aujourd’hui

Ni elle ni moi on ne regrette. Voilà c’est comme ça, tout s’arrête.


Et si un jour par hasard on doit se revoir
Elle oubliera, j’espère, celui qu’j’étais ce fameux soir
Où j’avais faim et où on était dans son monde.

Elle règne, juste comme une femme. Elle se donne, comme se donne une femme.
Et elle prie, juste comme une femme. Elle se brise comme une petite fille.
Riff Couplet + refrain instrumental Riff

111
Rythme New-Orleans/Reggae ; frapper la caisse pour marquer le tempo.

G C G C
G C G C
Tout le monde veut son building plus haut que les nuages
G C G C
Son monument, son navire de toujours plus d'étages
G C G C
Si c'est pour monter au ciel et voir derrière ce qu'il y a
G  SA → D  SA → C SA→ G
Quand Quinn l'Esquimau arrive, il dit qu'il suffit de sauter de joie

G D G
Que tout le monde vienne, que tout le monde s'incline
G D C G
Personne n'a jamais rien vu comme l'Esquimau Quinn
G D C G

J'avoue quelques faiblesses, j'aime pas quand tu pars


Marcher à ton pas de princesse ça me donne du pouvoir
Je lance des graines aux pigeons pour qu'ils approchent eux aussi
Mais quand Quinn l'Esquimau arrive, tous les pigeons volent vers lui

Que tout le monde vienne, que tout le monde s'incline


Personne n'a jamais rien vu comme l'Esquimau Quinn

Les chats miaulent comme des alarmes et les chiens se mettent à hurler
La nuit se remplit de vacarme mais je sais qui appeler
Personne n'arrive à dormir, on se marche tous sur les pieds
Mais quand Quinn l'Esquimau arrive, tout le monde s'endort en paix

Que tout le monde vienne, que tout le monde s'incline


Personne n'a jamais rien vu comme l'Esquimau Quinn

A Capella, simplement frapper la caisse pour marquer le tempo

Que tout le monde vienne, que tout le monde s'incline


Personne n'a jamais rien vu comme l'Esquimau Quinn

G D G
-----------------------------------------------------
Personne n’a jamais rien vu comme l’Esquimau Quinn

112
Rock pas trop rapide gratter près du chevalet pour faire sonner.
Riff :
Em C7M Em C7m Em

0 0
3 3 2 3 2
0 0 3 2 0 3 2 0

Em C7M Em C7M G7M* G4/7M G7M* G4/7M

Em C7M Em C7M
Y'a sûrement un moyen d'en sortir disait le bouffon au voleur C7M
1 2 3 4
Em C7M Em C7M
Tout n'est que désordre et délire, on ne voit nulle part de sauveur
Em C7M Em C7M 

Les hommes d'affaires ont bu mon vin, mes terres sont aux mains des parieurs
Em C7M Em C7M
Parmi eux je n'en vois aucun qui en sache vraiment la valeur G7M*
1 2 3 4

Riff x 2 G7M* G4/7M G7M* G4/7M



Y'a pas de raison de s'exciter disait le voleur calmement 

Ont est quelques-uns ici à penser que la vie n'est que du vent
Toi et moi, on l'a traversée, on n'est plus rien dans cette histoire G4/7M
Autant dire la vérité : pour nous, il commence à se faire tard 1 2 3 4


Tout en haut de la tour du guet, les princes ont confisqué les longues-vues 
Pendant que les femmes vont et viennent parmi les servantes aux pieds nus
Loin, loin, à bonne distance, un chat sauvage à grogné
On peut voir deux cavaliers qui s'avancent et le vent commence à hurler

Y'a sûrement un moyen d'en sortir disait le bouffon au voleur


Tout n'est que désordre et délire, on ne voit nulle part de sauveur
Les hommes d'affaires ont bu mon vin, mes terres sont aux mains des laboureurs
Parmi eux je n'envois aucun qui en sache vraiment la valeur

Riff x 2 G7M* G4/7M G7M* G4/7M Em

113
Cordes battues. Tempo moyen, rythme marqué en frappant la caisse pour marquer les temps

Intro : D Em7 G6 D 2 ou 3X

D Em G D G6
1 2 3 4
L'hiver approche, le portail grince, la rouille le ronge, la pluie le rince

D Em G D
Sors tes idées des placards, sinon, tu ne vas nulle part 

Quel soleil faut-il que je suive : celui qui part ou celui qui arrive ?
La nuit partout est tellement noire, on ne va nulle part

Fais-moi cadeau d'une carabine, d'une flûte ou d'une couronne d'épine


Enroule-toi bien à l'arbre aux racines, on ne vas nulle part

Même Gengis Khan n'a rien pu faire. Tous ses guerriers dormaient par terre
Il était seul dans son miroir à dire : « -On ne va nulle part »

D Em7 G6 D
Oh oui.. allez, vise le ciel, il dit que demain ma belle revient en ville
D Em7 G6 D
Oh oui, on s'envolera tranquille sur mon grand fauteuil

Oh oui.. allez, vise le ciel, il dit que demain ma belle revient en ville
Oh oui, on s'envolera tranquille sur mon grand fauteuil

Mes lettres, mes livres, mes conseils, tu peux les brûler au soleil
Chacun écrit sa propre histoire sinon, on ne va nulle part

Oh oui.. allez, vise le ciel, il dit que demain ma belle revient en ville
Oh oui, on s'envolera tranquille sur mon grand fauteuil

Oh oui.. allez, vise le ciel, il dit que demain ma belle revient en ville
Oh oui, on s'envolera tranquille sur mon grand fauteuil
Final comme intro ad lib

114
Cordes battues.Capo 2ème case

Riff continu sur le refrain Riff2 (sur le A) D


2 2 2 3 2 0 2 0 0 2
3 2 0 0 2 3
2 2

Intro : D F#m Bm A D (2 mesures)

D F#m
Du fossoyeur, cent fois coupable au joueur d'orgue inconsolable
Bm A
Tous m'accablent et me crient : « Laisse-la-fuir »
G A
Le vieux saxophone argenté vient à mes oreilles siffler
Bm A Riff2
Mais je n'étais pas né pour te voir partir

D F#m
Je te veux... Je te veux...
Bm A Riff2 D (2 mesures)
Je te veux … tellement fort

Le Député saoul tourne en rond dans les rues de la procession


Où le Sauveur lui-même, dit-on, te réclame
Moi, j'attends qu'on vienne m'empêcher de boire à ma tasse ébréchée
Qui n'éclaire que la moitié de mon âme

Je te veux... Je te veux...
Je te veux... tellement fort

F#m G Bm (2 mesures)
Nos pères ont plutôt bien vécu sans se soucier de l'amour
F#m G A
Leurs filles ne supportent plus que je l'ignore à mon tour

Et j'irais chez la Dame de Pique parler à la belle domestique


Il faudra que je lui explique pourquoi
Si j'apprécie tout ce qu'elle me donne si elle me connaît mieux que personne
Même quand mes forces m'abandonnent, même là,

115
Je te veux... Je te veux...
Je te veux... tellement fort

Ton danseur en habit chinois, je lui ai pris sa flute des doigte


C’était sans doute maladroit, je l’avoue
J’ai fais ça parce qu’il a menti, parce qu’avant vous étiez sortis
Parce que le temps joue pour lui, mais surtout

parce que je te veux... Je te veux...


Je te veux... tellement fort, je te veux

Nos pères ont plutôt bien vécu sans se soucier de l'amour


Leurs filles ne supportent plus que je l'ignore à mon tour

Du fossoyeur, cent fois coupable au joueur d'orgue inconsolable


Tous m'accablent et me crient : « Laisse-la-fuir »

Fin du couplet instrumental

Ah, mais je te veux... Je te veux...


Je te veux... tellement fort, je te veux

Refrain instrumental

116
Capo 2ème case. Cordes battues folk en appuyant légèrement les premiers temps

A
A A7M
Ils étaient assis dans le parc à regarder glisser les barques
A7 D
Jusqu'à ce que soudain ils remarquent le soir tombant au-dessus d'eux
Dm A D
Ils comprenaient qu'il valait mieux qu'ils se trouvent un nouveau décor
A D A
Que la vie ne tient qu'à un simple coup du sort.

Ils ont longé le vieux canal vers un hôtel triste et banal


Un peu gênés, un peu mal sous les néons aveuglants
La chaleur montait lentement jusqu'à leur traverser le corps
Comme un train lancé sur un simple coup du sort

Un saxophone jouait quelque part, elle se souviendra du miroir,


Des stores cassés qui laissaient voir la lumière du jour naissant.
Elle laisse une pièce en sortant au mendiant qui attend dehors
Sans se retourner sur ce simple coup du sort

Au matin d'un coup d'œil rapide, il voit bien que la chambre est vide
Il dit que c'est rien, il décide d'ouvrir les fenêtres grand
Mais il sent monter au-dedans le goût lancinant des remords
Et tout ça ne tient qu'à un simple coup du sort

Il court dans la ville blafarde où seul un perroquet bavarde


Dans la douleur qui le poignarde il va s'assoir sur le quai
Peut-être elle passera qui sait... Entre deux marins ivres morts
La vie après tout n'est qu'un simple coup du sort

Couplet instrumental

Les gens diront que c'est un péché de vouloir tellement chercher


Mon âme jumelle cachée dans l'ombre où tout se dissimule
J'ai couru vers le crépuscule, dois-je aussi courir vers l'aurore ?
Pour la grâce d'un simple coup du sort...

On était assis sur un banc, on regardait passer les gens


Je revois son rire éclatant dans l'ombre qui nous dissimule
Là, j'en arrive au crépuscule...

Finir le couplet en instrumentl

117
L’homme fort, tatoué sur les bras, l’homme faible à son dernier repas
L’homme seul au pied de la croix cherchent la dignité

L’homme sage sur le brin de paille, l’homme jeune entre deux batailles
L’homme pauvre sur le vitrail cherchent la dignité

Quelqu’un est mort, comment ? On ne peut pas dire


Mais la dignité a été la première à fuir
J’ai parcouru la ville, traversé les cités
Couru tant que j’ai pu courir

j’ai cherché en moi, j’ai cherché autour, j’ai cherché la nuit et le jour,
J’ai demandé aux flics à chaque carrefour : Avez-vous vu la dignité ?

L’homme vide au bord du trottoir, l’homme entouré de mille miroirs


Tous demandent s’il n’est pas trop tard pour la dignité

L’homme inquiet face au médecin, l’homme qui montre toutes les lignes de la main
Chacun demande où, quand, combien pour la dignité ?

J’ai vu ce gars, je ne sais plus sur quelle chaîne


La dignité, depuis longtemps avait quitté la scène
Il tentait de rire, mais les rires étaient faux
Le monde applaudissait quand même

Il vendait de l’or à de condamnés des châteaux forts à des gens paumés


Surtout, il avait vendu en premier sa dignité

Ces enfants qu’on pousse vers les flammes, toutes ces marques aux visages des femmes
La moitié du monde réclame plus de dignité

Y’a pas de répit, y’a pas de repos, je suis la rivière, dans ce mauvais bateau
Pendant que tout tremble, j’essaie de lire ton mot sur la dignité

Quelqu’un ma montré une image et j’ai pensé


La dignité ne s’est jamais laissé photographier
Tu peux changer le monde, les formes et les couleurs
Cherche jusqu’au fond du désert

Y’a tellement de routes et tellement de ronces, tellement d’ombres où l’on s’enfonce


Est-ce qu’un jour, j’aurais la réponse sur la dignité ?

118
Blues lent rythme bien marqué. Sur le D étouffer la chanterelle.
On peut aussi jouer le D en position de C 2 ème case et les autres accords sans barré

Tu peux être un ambassadeur, un prince florentin


Tu peux crouler sous les honneurs, coucher dans le satin
Être un as de la finance, multiplier les pains
Exiger des révérences et qu'on vienne manger dans ta main

G G7
Il faudra que tu serves quelqu'un
D
Il faudra que tu serves quelqu'un

Qu'il y ait des gardes à ta porte armés jusqu'au dents


Qu'il y ait à chaque fois que tu sors une nouvelle fille qui attend
Que tu sois faux-monnayeur dans le fond d'une cour
Que tu sois juge, boxeur, champion du monde poids lourds

G G7
Il faudra que tu serves quelqu'un
D
Il faudra que tu serves quelqu'un
A7 G7
Peut-être le Diable ou Dieu, je n'en sais rien
D
Il faudra que tu serves quelqu'un

119
Tu peux tutoyer la reine et lui briser le cœur
On peut t'appeler Capitaine, même, on peut t'appeler Docteur
Tu peux t'étouffer de caviar, te draper de coton
Fuir dans un autre pays,vivre sous un autre nom

Il faudra que tu serves quelqu'un


Il faudra que tu serves quelqu'un
Peut-être le Diable ou Dieu, je n'en sais rien
Il faudra que tu serves quelqu'un

Tu peux comme les stars du rock avoir des nuits obscènes


Avoir gouté toutes les drogues et croqué toutes les sirènes
Tu peux me taper dans le dos, tu peux m'appeler Frangin
Tu peux m'appeler Pancho ou me siffler comme un chien

Il faudra que tu serves quelqu'un


Il faudra que tu serves quelqu'un
Peut-être le Diable ou Dieu, je n'en sais rien
Il faudra que tu serves quelqu'un

Il faudra que tu serves quelqu'un


Il faudra que tu serves quelqu'un
Ce sera peut-être le Diable, ce sera Dieu, je n'en sais rien
Il faudra que tu serves quelqu'un

Début du refrain instrumental :


G G7
D
A7 G7
D
Il faudra que tu serves quelqu'un

120
Version musicale de Dylan :
Folk Flat Picking et Cordes Battues. Liaisons entre les accords
Plus fort sur la 5ème phrase

intro= dernière phrase : Am ➔ C G G4 G (X2)

D C G G4 G
Tu dois partir loin, déguerpir, fendre l’air
D C G G4 G
Mets dans ton sac, en vrac, deux ou trois affaires
Am C G G4 G
Ton orphelin pleure dans son sommeil
Am C G G4 G
Plus seul qu’une flamme sur le soleil
Em D D A4 D D4 D A4 D
Les saints du ciel s’approchent aussi du feu
D C G
Et tout se finit là, Bébé bleu

Cette route est celle des grands joueurs, t’aurais dû savoir


Ramasse les quelques pièces que tu as prises au hasard
Ton voisin le peintre aux mains vides et pâles
Dessine sur tes draps des choses pas normales
On voit le ciel s’ouvrir par le milieu
Comme si tout finissait là, Bébé bleu

Les marins malades rament à l’opposé du port


Des soldats sans armes viennent pleurer sur leur sort
L’amant dont tu aimais tant la morsure
A fui en emportant tes couvertures
Le sol depuis se dérobe peu à peu
Et tout se finit là, Bébé bleu

Couplet instrumental

Tes signaux, tes repères, quelqu’un s’en sert déjà


Tes ancêtres sous terre, ils ne te suivront pas
Le vagabond assis à ta fenêtre
Porte sur lui tout ce que tu ne veux plus mettre
Craque une autre allumette et admets-le …
Tout est fini là, Bébé bleu

Craque une autre allumette et admets-le …


Admets que tout est fini là, Bébé bleu
G4 G G4 G ……

121
Blues lent. Capo 4ème case
Ligne générale :
Am C Am C Am

0 3 0
3

Am

Hollis Brown vivait dans un taudis loin de la ville


Hollis Brown vivait dans un taudis loin de la ville
Avec sa femme, cinq enfants, sous un toit de mauvaises tuiles

La vie est tellement dure, qu’il n’y a plus de mots pour le dire
La vie est tellement dure, qu’il n’y a plus de mots pour le dire
Tes gosses ont tellement faim qu’ils en ont perdu leur sourire

Les rats mangent ta farine, ils ont empoisonné le puits


Les rats ont mangé ta farine et empoisonné le puits
Même le ciel veut dire, qu’il faudra pas compter sur lui

Tu demande au seigneur pourtant, envoie-moi du secours


Tu demande au seigneur pourtant, envoie-moi du secours
Mais personne n’entend, et personne n’accourt

Ça siffle entre les planches, il fait aussi froid que dehors


Ça siffle entre les planches, il fait aussi froid que dehors
Agrippés à tes manches, aucun enfant ne dort

Ta femme te maudit et la pluie perce la toiture


Ta femme te maudit et la pluie perce la toiture
Tes yeux fixent le fusil accroché au mur

Dans la lande sauvage autour, t’entends hurler un chien


Dans la lande sauvage autour, t’entends hurler un chien
Tes yeux fixent le fusil que tu tiens dans les mains

|  A capella → |
Sept coups de feu ont claqué et puis ce fût le silence
|  A capella → |
Sept coups de feu ont claqué et puis ce fût le silence
Dans le journal du lendemain on annonce sept naissances

122
Cordes battues.
Intro et entre phrases : Em Em9 Em Em9 Em9
1 2 3 4



Em D Em Em9 Em
J'ai vu la flèche contre la porte A7*
Em D Em Em9 Em 1 2 3 4
J'ai lu l'ancien poème 
Em D A A7 
Cette terre est déclarée morte
C D Em Em9 Em
D'ici jusqu'à Jérusalem

Em D Em Em9 Em
Depuis je vois marcher les martyrs
Em D Em Em9 Em
La face tournée vers le ciel
Em D A A7
Personne ne sait chanter le blues
C D Em
Comme Blind Willie Mc Tell

De l'arbre nu, la chouette est tombée pendant qu'ils démontaient les camps
Quelques tissus, une étoile froissée, c'est tout ce qu'il ont laissé en partant

Aux yeux charbon des filles gitanes on lit comme dans un missel
Personne ne sait chanter le blues comme Blind Willie Mc Tell

On voit brûler les champs de canne, on entend claquer les fouets


Derrière les grands magnolias en flammes on voit les bateaux négriers

Des tribus entières qui se courbent quand la cloche du maître appelle


Personne ne chante mieux le blues que Blind Willie Mc Tell

Y'a une femme près de la rivière, un homme qu'elle a dû racoler


Un gars du coin aux bonnes manières. Ils boivent du whisky volé

J'entends venir la chaîne des forçats qui grince aux chevilles des rebelles
Personne ne sait chanter le blues comme Blind Willie Mc Tell

Dieu est là-haut dans son royaume, nous, nous faisons de notre mieux
Lui, il ne voit que des hommes cupides, avides, envieux

Je regardais par la fenêtre d'une tour du Saint-Jacques hôtel


Personne ne chante mieux le blues que Blind Willie Mc Tell
Personne ne chante mieux le blues que Blind Willie Mc Tell

123
Slow flat picking et battues
Intro : C C4 C C4 C C4 C C4

C F G
Ce soir la salle est presque pleine, il fera ses chansons anciennes
G9 C C4 C G9 C4
Dans sa dégaine de tombeur 1 2 3 4 1 2 3 4



Le charme des années cinquante devant des femmes qui s'éventent 

Et quelques pâles projecteurs 

Face au tumulte de la salle de ceux qui arrivent et qui s'installent


Ses rêves le transportent ailleurs

F G G7
Y'a ceux qui boivent et qui s'en foutent mais pour les rares qui écoutent
C C4 C
Il y a la voix du Crooner

Il chante ses amours lointaines qui ne déroulent qu'un seul thème


"Les jours passés sont les meilleurs"

Il a des œillades discrètes aux formes des femmes parfaites


Qui se pâment de chaleur

Elle tourne toujours dans sa tête, la belle au porte-cigarette


Qui est partie avec son cœur

Dans le désordre et le vacarme, tu n'entendras aucune larme


Dans la voix du Crooner

Instrumental : F G C C4 C F G C C7

F G
Devant des femmes qui s'éventent il ferme les yeux et il chante
C C4 C
Une main posée sur le cœur

Y'a ceux qui boivent et qui s'en foutent et pour les rares qui écoutent
Il y a la voix du Crooner

124
Rock. Mots calés après le temps
Rythme et riff de base en E7 :
E7 E7*
0 0 0 0
0 0 0gl3 3 0
1 1 1gl4 4 2po0
0 0 0h2 2
2
0

E7 E7
L'homme qui parlait disait je viens pour vous tondre: J'étais déjà tondu j'allais pas répondre
A7 E7
Tout ce qu'il nous promet depuis la tribune, on attendra que ça tombe de la lune E7*
Bm D Dm C 1 2 3 4
Il est soulevé par la grâce, il dit qu'il va changer nos vies 
Cm G A7 E7 

Sous les dorures des palaces, on a juste peur qu'il oublie

L'homme qui parlait disait je vais les sécher : On était déjà sec on n'a pas bronché
Quand tout est déjà noir y a plus rien à craindre : Chez nous y a que l'espoir qui reste à éteindre
Il a plein d'autres choses à faire, y’a tellement de miss météo
S'il pense à nous entre deux verres, ce sera aux horaires de bureau

C A7 E7
C'est clair comme de l'eau il jure dur comme fer
A7 C E7
Partager le gros lot, ça, il en fait son affaire
D A7
Ce sera l'eldorado, il a les six bons numéros
E7
Plus le complémentaire

125
L'homme qui parlait disait je ne pense qu'à vous, je ne pense qu'à vous plumer je l'avoue
Le père noël, Jésus, toutes ces histoires, vous y avez cru, vous pouvez bien me croire
D'un coup d'oeil à sa secrétaire, il a demandé de l'écho
Le même que pour dieu le père/ ce gars-là connait son boulot

C'est clair comme de l'eau il jure dur comme fer


Partager le gros lot ça il en fait son affaire
Ce sera l'eldorado, il a les six bons numéros
Plus le complémentaire
Il jure dur comme fer

Instrumental : A7 C E7 (2x)
D A7
Ce sera l'eldorado, il a les six bons numéros
C
Il jure dur comme fer
D
Et sa voix se perd dans l'écho
Et sa voix se perd dans l'écho
E7
Et sa voix se perd dans l'écho
Et sa voix se perd dans l'écho

126
Intro
Em Em6 Em7 B5
Em Em6 Em7 D D
B5
1 2 3 4
Em Em6 Em7 B5
Je me noierai dans tes étreintes, dans tes vallées, tes sillons 

Bm Em Em6 Em7 Em G 
Tes merveilleux labyrinthes et tes mystérieuses plaintes
D
À chaque amour que nous ferons Bb*
1 2 3 4


Em Em6 Em7 B5 
Le rouge de ta bouche peinte enflammera l’horizon
Bm Em Em6 Em7 Em G
Jusqu’aux étoiles presque éteintes on y trouvera nos empreintes
D A4 D Bbdim
1 2 3 4
Et de là, nous nous perdrons

A E4 A E4 F# G
Le monde peut dormir tranquille il ne fait qu’un rêve à la fois
Gm D A4 D
Des rêves à la fois j’en fais mille, ils ont tes manières et ta voix

A E4 A E4 F# F#4 F# G
Avant de recouvrir la terre chaque nouveau matin viendra
Gm G Em Em6 Em7
Naitre en dessous de tes paupières et n’avancer qu’à ton pas

B5 Em Em6 Em7 D

Tu feras fondre mes silences, envoler tous mes ballons


Et s'écrouler en cadence dans les vertiges qui avancent
Tous mes soldats de plomb

127
À chaque instant, tout recommence, chaque souffle, un tourbillon
Chaque geste, une impatience, la mort et la renaissance
À chaque amour que nous ferons

Le monde peut dormir tranquille, il ne fait qu’un rêve à la fois


Des rêves à la fois j’en fais mille, ils ont tes manières et ta voix

Avant de recouvrir la terre chaque nouveau matin viendra


Naitre en dessous de tes paupières et n'avancer qu'à ton pas

Gm D Gm
Les enfants auront ton sourire ceux qui viendront, ceux qui sont là
A E4 A E4
Pour nous empêcher de grandir
Gm D Gm
Il ne restera qu'à choisir le fou qui annoncera pour moi
A E4 A E4 A Bb* Bbdim Bb*
Le seul secret que je peux dire : Le jour qui se lève vient de toi

C Bb* Bbdim Bb* D

Je me noierai dans tes étreintesd dans tes vallées, tes sillons


Tes merveilleux labyrinthes et tes mélodieuses plaintes
À chaque amour que nous ferons

Le monde peut dormir tranquille

128
Capo 4ème case. Médiator saccadé. Premier couplet : un battement par accord
Riff en Am: F

0 1 3 1 0 0
2 2 2 0
3

Intro : Jouer le riff assez lentement F F

Am Am F F
Quand la terre se fendit, c'était sous le règne des bandits qui avaient tout défiguré
Am Am F F
Chaque ville entourée par son cortège de hangars ses parkings alignés

C Em Am D
Les autoroutes étaient pleines de camions en file indienne de convois bloqués au péage
Am G F F F
On se parlait presque pas et chacun pressait le pas, son écran au ras du visage
Am (riff) F
Le pays d'à côté est couvert de nuages

On séparait par croyance les leçons d'auto-défense, les rues interdites d'entrer
La fumée ou le brouillard -impossible de savoir- chaque soir plus épais

On noyait dans du plastique des repas automatiques que la mer rejetait sur les plages
Braves gens, dignitaires, tout le monde laissait faire par profit ou manque de courage
Le pays d'à côté est couvert de nuages

129
C E4
Sous les pieds bousculés, des moutons qui s'affolent
C E4
Le berger à genoux qui cherche la boussole
F C
Et les loups affamés qui attendent aux grillages
C E4
Tombé juste au milieu de la cour d'une école
C E4
L'arc-en-ciel démonté qui traîne sur le sol
F
Et tout le monde croit à des enfantillages
F Am (riff)
Le pays d'à côté est couvert de nuages
F D7/4 Am (riff) F D7/4
... est couvert de nuages

Quand la terre se fendit, c'était sous le règne des bandits qui avaient bien prévu le coup
Bien tiré la couverture, profité de la nature disparus, on ne sait où

Sous les casques et les enceintes des télés jamais éteintes tournait le même message
Pardon de le répéter mais y'a pas lieu de s'inquiéter le pays d'à côté est couvert de nuages
Am
(Le pays d'à côté est couvert de nuages)
G F
Y'a pas lieu de s'inquiéter, c'est le pays d'à côté
Am (riff) F Am (riff)
Le pays d'à côté qui est couvert de nuages
F
Ne ressemblez jamais à ces moutons qui s'affolent
Am (riff)
Disait le berger à genoux qui cherchait la boussole
F
Le pays d'à côté est couvert de nuages

Am (riff) F D7/4 Am(riff) F D/47 Am7

130
Capo 1 picking
ligne de picking de base: adapter à chaque accord
Am9
0 0 0
5 5 5
7 7 7
0 0 0

Intro : Am9
C7M*
Azincourt, Azincourt, partout des papillons Am9 C7M* E7
Am9 C7m* 4 5 6 7 3 4 5 6 1 2 3 4

Insectes pris de court dans l'affreux tourbillon 
F Dm   
  
Des flèches taillées pour traverser les poumons X
X 
E7
Des chevaux de concours trop lourds pour la saison

Am9 C7M*
Chevaliers de la cour finis à bout portant
Am9 C7M*
Et leurs chevaux trop lourds dans la boue jusqu'aux flancs
F Dm
Sous le vol des vautours et le dard des frelons
E7 Am9
Tournoyant tout autour, partout des papillons

Pour un qui fuit, qui court, c'est mille agonisants


Gens nobles ou des faubourgs que la terre reprend
En guise de secours, seulement la chanson
Des vainqueurs qui savourent : ni grace ni pardon

Demain, un autre jour, à ceux qui survivront


Aux enfers du retour, sans cesse reviendront
Les âmes envolées de leurs chers compagnons
Partis vers les nuées au dos des papillons

Et la vie passera comme à côté d'un four


La famille dira : « Ils sont aveugles et sourds »
Comme on se moquera des gestes qu'ils feront
Personne ne saura qu'ils voient...
… … … Partout des papillons
Azincourt, Azincourt, partout des papillons
…………………………………….Et l'affreux tourbillon
Des flèches taillées pour ………………………………
E7 E7
Des chevaux de concours trop lourds pour la saison...

131
Capo 2. Battu et flat picking soutenu en étouffant avec la paume.

Intro (4 fois) : C C4 C C C4 C

C Am
On voit quelques oiseaux encore mais grosso modo ça ne se fait plus
Em F C
Tout ce chantier multicolore au fond ça salissait la rue

On avait de nombreuses plaintes pour trouble a la normalité


Chanter dans une langue éteinte, c'est sûr ça n'a rien arrangé

G Am D
Comme ils s'approchaient des fenêtres, les gens se sont sentis visés
F C G C6/9 G C
Si ça se trouve ils lisent nos lettres et leur charabias est codé

Il a fallu qu'on se décide face à cette conspiration


On a voté le génocide ……… par précaution

Les buissons servaient de repaire, les arbres servaient de maquis


On a tout jeté ça par terre, on est plus tranquille aujourd'hui

Ceux qui ont survécu au carnage, ceux qui étaient les moins suspects
On les trimbale dans des cages, on les a rendu muets

On parle tous la même langue comme ça on peut suivre l'écho


De la même voix qui rabâche sur la même chaîne d'info

Pour les amoureux du folklore, loin dans les quartiers perdus


On voit quelques oiseaux encore, grosso modo ça ne se fait plus

Instrumental (4 fois) : C C4 C F* C C4 C F*

Malgré la ronde des vigiles qui veillent au silence absolu


Il reste un murmure fragile comme un refrain défendu

Qui vibre au cœur de chaque pierre comme un reproche lointain


Tenace comme le lierre et qui nous dit d'où l'on vient...
en fredonnant
C C G F C G C
do ré mi mi do do ré mi mi ré ré mi fa fa mi do mi ré ré do

C C G F C G C
Tenace comme le lierre et qui nous dit d'où l'on vient
reprendre ad lib.

132
Cordes battues en suivant la mélodie soutenu mais pas trop rapide
G9 Am9

Em G G9
Une colline comme il y en a partout D6 G9
Am9
G C7M Am9 C7M 1 2 3 4 1 2 3 4 1 2 3 4
 
Quelqu'un a porté une croix et des clous
D D7 D6 Am E4   

Les gens se pressent et restent là debout 

F E4 Em E4 Em
Voilà celui qui prétend parler pour nous
D D7 D6 E4 Am A4 Am
On rit de voir les marques à ses ge--noux
F E4 Em E4 Em
Dans chaque cœur il peut faire un froid d'igloo

On se bouscule pour voir l'homme blessé


Ce qu'il murmure avec son regard baissé
C'est de l'amour que j'ai voulu vous laisser
L'amour, l'amour y en aura jamais assez
Il est partout sous chaque étoffe froissée
Dans chaque épine de ma couronne tressée

Les hommes soudains se sont montrés pressés


On l'a fait marcher vers cette croix dressée
Ses mains qui n'avaient ja - mais fait qu'embrasser
Ça n'a pris qu'un instant pour les traverser
Je vous laisse à ces quelque larmes versées
Et des siècles et des siècles pour y penser

Les mots glissaient de son visage penché


Dans chaque cœur il y a un printemps caché
C'est le trésor qu'il vous faudra rechercher
Entre les pierres et sous les herbes sèchées
Pour le faire boire un homme s'est approché
Voilà l'espoir auquel il faut s'accrocher

Une colline comme il y en a partout


Quelqu'un a porté une croix et des clous
D D7 D6 E4 Am A4 Am
…………………………………………………………………
F E4 Em
D D7 D6 E4 Am A4 Am
Pour le faire boire un homme s'est ap—pro--ché
F E4 Em E4
Dans chaque cœur il y a un printemps caché

133
Tout en barré. Rock lent beaucoup de glissandos
Intro, un seul battement sur les 4 premiers accords :
E C# A D Eb-gl-E Eb-gl-E Eb-gl-E E7

E7 C#
Il reste plus qu’à danser , on sait, on n’est pas si bêtes
A D Eb-gl-E7
De quoi demain sera fait et qu’on sera pas de la fê----te

Depuis le bord des fossés loin, loin au-dessus de nos têtes


Sur l’horizon bleu foncé on voit venir la tem-pête

Ça sert à rien d’y penser celui qui tient les manettes


D’une main lance les dés et de l’autre, les arrête

F E F E
Sans vouloir vous offenser Si le ciel doit se renverser
F E F E7
Ce s’ra, sur nos toitures percées, et ça, on n’est pas si bêtes, on le sait

Dans nos habits rapiécés on en a fait des courbettes


On n’a jamais ramassé que des débris et des miettes

Le carnaval va passer, les chars et les majorettes


Des confettis balancées on remplira nos assiettes

Sans vouloir vous offenser, si le ciel doit se renverser


Ce sera, sur nos toitures percées et ça, on n’est pas si bêtes, on le sait

On sera comme annoncé, c’est pas la peine qu’on s’inquiète


Dans les premiers à valser, on la connait la recette

Il reste plus qu’à danser, on sait, on n’est pas si bêtes


De quoi demain sera fait et qu’on sera pas de la fête

Sans vouloir vous offenser ...


Sans vouloir vous offenser, on n’est pas si bêtes, on le sait
E7
On sait, on n'est pas si bêtes, on n’est pas si bêtes, on le sait
On sait, on sait, on sait, on sait, on n'est pas si bêtes
On n’est pas si bêtes, on le sait

134
Cordes battues soutenu. Même rythme que Johnny de G. Allwright
Em Em9 Em

Em C Em
Y’a quelqu’un d’autre dans ta glace entre les potions et les crèmes
C Am (SA) Am
Tous les petits pots qui s’entassent, tu vois le temps est passé quand même
Em C Em
On croyait faire du surplace, ah, ça, on s’en est donné de la peine
C Am
On se dépense, on se démène et même sous les pas d’une reine
(SA) Am Em9 F#m4
1 2 3 4
La grande aiguille se déplace

C B7 C G 

On va viser l’éternité on est tellement bien ici
G B7
On va tout faire comme si On était partis pour rester Em9
Am (SA) Am Am (SA) F#m4 (bass: b, a, g ) 1 2 3 4

Entre les chaos du parcours, les demi-tours, les impasses 



Les grandes nuits, les petits jours et tout ce qui raye la surface
On tombe chacun à son tour entre les griffes du rapace
Le seul remède c’est l’amour d’ailleurs, c’est pour ça qu’on court
D’un bout à l’autre de l’espace F#m4
1 2 3 4

On va viser l’éternité On est tellement bien ici 


On va tout faire comme si On était partis pour rester 

135
Am (SA) Am (SA) Am D
Res - ter res - ter rester, on est même pas pressés
Am (SA) Am (SA) Am F
Res - ter res - ter rester, dans un coin de mes pensées
C B7
Une vie à t'enlacer mille fois recommencée
B7
Et c'est pour ça qu'on va
Am (SA) Am (SA) Am Em
Res - ter res - ter rester

J'aurais aimé te l'apporter sur un beau coussin de dentelle


La niche où se cachent les clefs de la mécanique éternelle
Mais l'horloge est hors de portée et ce n'est pas là l'essentiel
Elle peut continuer de tourner et elle peut tout emporter
Je te trouve chaque jour plus belle

On va viser l’éternité On est tellement bien ici


On va tout faire comme si on était partis pour rester

Res - ter res - ter rester on est loin d'être lassé


Res - ter res - ter rester dans un coin de mes pensées
B7 B7
Une vie à t'enlacer mille fois recommencée

On va res - ter res - ter rester on n'est même pas pressés


Res - ter res - ter rester pour tous ceux qu'on a blessés
B7 B7
Qu'on aurait dû embrasser autant tout recommencer
C G C G
On va viser l’éternité on est tellement bien ici
C G C G
On va tout faire comme si on était partis pour rester

136
Rock pas trop rapide
Riff du couplet : notes dominantes, frapper en descendant
E E7 E E7 A A7 A A7 B B7 B B7

2 0 2 0 7 5 7 5 9 7 9 7
2 2 7 7 9 9
0 0 5 5 7 7

E E7 E E7

E7
J'étais un presqu'adolescent tracassé par le rock naissant
A7 E7
Chanteur dans des groupes éphémères. De mes mains, j'ai jamais su quoi faire
B7 E7
Depuis déjà deux ou trois ans, Mandela sur son lit de camp

Un peu plus tard, à ma manière, manifestant contre la guerre


Cheveux collés sur les oreilles, ici et le Vietnam pareils
Toi, tu veux te marier en blanc et Mandela toujours dedans

A7
Tombé pour une idée précise : aucune couleur n'est soumise
E7
La cause dont il est l'apôtre, y'a pas une couleur mieux qu'une autre
A7
Dans le monde qu'il imagine pas une couleur ne domine
C#m B A7 E7
L'origine du combat : on ne s'incline pas

137
Les concerts huit jours par semaine et voilà que les enfants viennent
Poser un toit sur notre histoire : les cerfs-volants, les balançoires
Les fleurs des champs, les libellules et Mandela dans sa cellule

Tombé pour une idée précise : aucune couleur n'est soumise


La cause dont il est l'apôtre, y'a pas une couleur mieux qu'une autre
Dans le monde qu'il imagine pas une couleur ne domine
L'origine du combat : on ne s'incline pas
E7 A7 E7
On ne s'incline pas

Mon cœur, mon amour, mon enfant, au matin de tes vingt sept ans
Pense à tout ce que tu as pu faire : plusieurs fois le tour de la terre
Imagine tout ce temps Mandela sur son lit de camps

Tombé pour une idée précise : aucune couleur n'est soumise


La cause dont il est l'apôtre, y'a pas une couleur mieux qu'une autre
Dans le monde qu'il imagine pas une couleur ne domine
C#m
Dire qu'il est tombé pour ça
B A7
Au cœur de son idéal toutes les couleurs se valent
E7
Le même bonheur ici-bas toutes les couleurs y ont droit
A7
Dans les couloirs, les gymnases, toutes les couleurs se croisent
C#m B A7
L'origine du combat : on ne s'incline pas
E7
On ne s'incline pas
A7
On ne s'incline pas
E7 ………

138
Cordes battues assez syncopé
Intro : Am

Am E
Tournez belles licornes, tournez chevaux de bois
F C G
Vous tournez pour la forme, elles ne reviendront pas
Am7
Am E 1 2 3 4
Elles ont d'autres soucis et tellement d'autres jeux 

D D D7 Am 

La ville s'est remplie de garçons amoureux

Tournez jolies girouettes, fusées de carton


Comme la vie est mal faite, un jour elles s'en vont F7M
1 2 3 4
Et déjà je vous regrette manèges de jardin 
Où les enfants voyagent et ne vont jamais loin 


F C
Passés les cris de joie, passés les tours gratuits
E E7 G6
1 2 3 4
Un jour elles croient, elles croient tout savoir de la vie
F D
Pour un de ces loulous à l'adorable gueule 

G G7 G6
Elles laissent les manèges et les parents seuls
G Am
Seuls et tout retournés

De vos lunes tremblantes chargées de couleurs


De vos voitures charmantes qu'elles conduisent à plusieurs
Un jour elles descendent comme ça, sans raison
Un jour elles sont grandes elles tournent les talons

139
Passés les cris de joie, passés les tours gratuits
Un jour elles croient, elles croient tout savoir de la vie
Aujourd'hui quand elles passent elles regardent ailleurs
Les garçons aux terrasses qui font les jolis cœurs
Qui font les jolis cœurs tourner
Am

Dm Am
Ces yeux qui vous dévorent depuis les bancs autour
E E7
Ces gens qui vous adorent photographiant l'amour
Dm Am
J'ai fait comme tout l'monde
Dm Am
Pour trois bouts de ficelles Pendus à un ballon
E E7
Je n'ai regardé qu'elles : vos mains vers les plafonds
Dm Am
Et j'ai fait comme tout l'monde
Dm Am
J'ai applaudi la ronde
Dm Am
J'ai vu briller vos yeux
E E7
Que demander de mieux ? Que demander de mieux ?

Allez, tournez jolies fugueuses, la vie est comme ça


Surtout soyez heureuses à tourner dans d'autres bras
Faut pas que ça vous inquiète, j'ai été très heureux
Ces millions de fois où j'ai vu briller vos yeux

Instrumental (4 fois) : F C E7

Passés des tours gratuits

Final : Am Am7 Am6 F7M Am

140
Toutes les filles du quartier apprenaient à compter
Sur les touches d'un piano d'occase

Celles qui comptaient gagner trois sous de liberté


C'était déjà râpé à la base

Dans les bars de la pègre, les belles chanteuses nègres


Faisaient mousser pour deux ou trois nazes

Les brumes rouge ébène qui roulaient dans leurs veines


Et qui viennent des fontaines du jazz

Demandez à Billie, à Chet ou à Louis


Comment ça fait quand la vie vous écrase

Tu joues et tu dégages et tu piges au passage :


L'amour, c'est pas là qu'on le croise

Il attend quelque part en fuseau léopard


Presque nu sous les becs de gaz

C'est dans les bras d'une trainée même pas remaquillée


Que sont nées les fontaines du jazz

Beaucoup plus haut que la musique, plus bas que le dernier bémol
Ca fait des loosers magnifiques des vainqueurs fauchés en plein vol
Des génies que personne n'explique endormis à même le sol
Les péchés ont pris tout leur fric et les flics, tout ce qu'il restait d'alcool

Quand j'veux de la vraie, de la belle mélancolie


Je ne pense pas aux lagunes turquoises

Je parle à Wes, à Oscar, à Ella dans ses foulards


Et je pars boire aux fontaines du jazz.

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