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EXERCICES DE PHYSIQUE
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1
1 Bac
SM

EL OMRANI SAID
TD Mouvement de rotation d’un corps solide autour d’un axe fixe

Série N° P1 :
Mouvement de rotation d’un
corps solide autour d’un axe fixe
1 SM A.S : 2021/2022

Exercice 1 :
Un CD de 12 cm de diamètre tourne à la fréquence de 215 tours par minute.
1. Déterminer la vitesse angulaire de rotation du CD.
2. Déterminer la période T en s, et la fréquence f en Hz de rotation du CD.
3. Déterminer la vitesse linéaire d’un point de la périphérique du disque.
4. Déterminer la vitesse linéaire d’un point situé à 2 cm du centre du CD.

Exercice 2 :
La figure ci-dessous représente une scie circulaire de rayon R qui peut tourner autour de son axe.
Une courroie liée la poulie (P1 ) d’un moteur électrique et la poulie (P2 ) de la scie.
La courroie ne glisse pas sur les deux poulies. L’arbre du moteur effectue 1800 tours/min.
1. Calculer la vitesse angulaire de l’arbre
du moteur.
2. Déterminer la vitesse linéaire d’un
point de la courroie.
3. En déduire la fréquence de rotation de
la scie.
4. Trouver la vitesse d’une des dents de la
scie.
Données : Rayons des poulies (P1 ) et (P2 ) sont : r1 = 10cm , r2 = 20cm , R=40 cm.

Exercice 3 :
Un disque de rayon r=30cm, tourne autour d’un axe fixe à une vitesse angulaire constante ω =
33, 3tr/min.
1. Qu’elle est la nature de mouvement d’un point de la périphérique du disque dans le référentiel
terrestre ?
2. Déterminer la vitesse angulaire du disque en rad/s.
3. Calculer la vitesse rectiligne d’un point de la périphérie du disque dans le référentiel terrestre,
puis dans un référentiel lié au disque.
4. Calculer la distance parcourue par le même point pendant 5 min.

Exercice 4 :
L’équation horaire de l’abscisse curviligne d’un point M appartenant à un solide en mouvement de
rotation autour d’un axe fixe, s’écrit : s(t)=3,2t+0,4.
1. Quelle est la nature du mouvement du point M ? justifier
2. Déterminer la valeur de la vitesse linéaire de ce point. Et la valeur de l’abscisse curviligne à
t=0.
3. La distance entre le point M et l’axe de rotation est RM =80 cm, calculer la vitesse angulaire
de ce solide.

1 SM 1
TD Mouvement de rotation d’un corps solide autour d’un axe fixe

4. En déduire la période et la fréquence du mouvement.


5. Un point N est situé à une distance RN de l’axe de rotation. Donner l’expression de la vitesse
RN
linéaire VN en fonction de VM la vitesse du point M et le rapport Calculer sa valeur si
RM
RN est 4 fois plus grand que RM .

Exercice 5 :
Une poulie à double gorges, de rayons R2 = 2, 5cm et R1 = 2.R2 ,
en rotation autour d’un axe fixe (∆) est entrainée par la chute du
solide S2 par l’intermédiaire d’un fil inextensible et ne glissant pas
sur la gorge de C1 . l’autre fil est enroulé autour de la gorge C2 .
1. Calculer ∆θ l’angle de rotation de la polie lorsque celle-ci
tourne de n=2 trs.
2. Calculer les déplacements x1 et x2 des solides S1 et S2 , res-
pectivement, lorsque la poulie fait une rotation d’angle ∆θ.
3. Etablir la relation littérale existante entre les déplacements
x1 et x2 .
4. Etablir la relation existante entre la vitesse du solide S1 et
celle de S2 .

Exercice 6 :
Un solide (S) de diamètre d=12 cm est animé d’un mouvement de rotation autour d’un axe fixe.
Un point M située au périphérique du solide effectue un mouvement dont l’abscisse angulaire θ varie
avec le temps comme indiqué sur le graphe présenté dans le document ci-dessous.
1. Quelle est la nature du mouvement du point M.
θ(rad)
2. Déterminer la valeur de la vitesse angulaire ω et la valeur de
θ0 .
2
3. Écrire l’équation horaire du mouvement du point M.
1.5
4. Déterminer la période et la fréquence du mouvement. 1
5. Écrire l’équation horaire s(t) du mouvement du point M. 0.5
6. Calculer la longueur de l’arc d entre les deux instants t1 =0,5s t(s)
0 0 0.10.20.30.40.5
et t2 =1s

Exercice 7 :
Un disque de diamètre D =20cm tourne autour d’un axe fixe (∆), passe par son axe de symétrie. Le
graphe ci-dessous montre les changements des abscisses angulaires du disque en fonction de temps.
1. Quel est la nature du mouvement du disque. Justifier.
θ(rad)
2. Déterminer la valeur de la vitesse angulaire.
25
3. Écrire l’équation horaire θ(t) du mouvement de disque.
20
4. Trouver l’équation horaire S(t). 15
5. Quel est le nombre du tour qu’a fait le disque à l’instant 10
t=30s. 5
6. Déterminer la position du point M par rapport à l’axe t(s)
si sa vitesse Vm = 0, 1m/s. 0 0 2.5 5 7.5 10

1 SM 2
TD Mouvement de rotation d’un corps solide autour d’un axe fixe
Exercice d’application 8 :

L’image ci-contre est la chronophotographie d’une roue


de bicyclette dont le cadre est maintenu immobile. On
a collé une pastille jaune sur un rayon. L’intervalle de
temps entre deux prises de vue consécutives est égal à
40 ms.
1. Caractériser le mouvement de la roue.
2. Déterminer la vitesse angulaire ω de la roue.
3. Calculer la valeur v de la vitesse d’un point situé
à sa périphérie.
4. Déterminer la période T de rotation de la roue.
Donnée : Diamètre de la roue D = 50 cm

1 SM 3
Exercices d’application
Travail et puissance d’une force
Exercice d’application 1 :

Calculer le travail de la force F⃗ dans les cas suivants en précisant sa nature, travail moteur,
travail résistant ou travail nul. On donne F=10N et AB = 30 cm.

Exercice d’application 2 :

Donnée : g = 9.8N.kg −1
Un morceau de savon de masse m=200g glisse sans frotte-
ment sur un plan incliné d’une pente de 57,7% par rapport à
l’horizontale.
1. Calculer α l’angle d’inclinaison du plan.
2. Quelles sont les forces exercées sur le morceau de savon.
3. Calculer le travail de ces forces pour un déplacement
égal à L = 1m.

Exercice d’application 3 :

Une échelle de longueur L =4,0m et de masse m=10kg considé-


rée comme étant sans épaisseur, est posée à plat sur le sol au
pied d’un mur (situation 1). On relève cette échelle et on l’ap-
puie contre le mur de telle façon qu’elle fasse avec celui-ci un angle
α = 30°(situation 2) comme le montre la figure.
Déterminer le travail du poids de l’échelle lors de cette opération.

Exercice d’application 4 :

Un pendule simple se met à osciller de part et d’autre de sa position d’équilibre G0 après l’avoir
écarté de G0 d’un angle αmax =10°.
Le pendule est constitué d’une bille de masse m = 5.0g et d’un fil,
de masse négligeable, de longueur L=40cm.
Données : g = 9.8N.kg −1 ;
On néglige les frottements de l’air sur la bille ;
Toute l’étude du mouvement se fera du point G (point de départ)
au point G0 (point d’arrivée).
1. Faire le bilan des forces appliquées sur la bille et les représen-
ter sur le schéma.
2. Quelle est la valeur du travail de la tension du fil ? Justifier.
3. Trouver l’expression littérale du travail du poids P⃗ En déduire
sa valeur. Donner sa nature.
Exercice d’application 5 :

On donne : g = 10N.kg −1
Pour soulever un solide (S) à l’aide d’une corde inexten-
sible de masse négligeable et une poulie. On applique
sur l’extrémité libre de la corde une force constante
F⃗ inclinée (voir figure). Le solide (S) se déplace vers
le haut avec une vitesse constante v = 0.5m.s−1 et la
force F⃗ effectue un travail W (F⃗ ) = 120J au cours
A−→B
du déplacement AB.

1. Calculer P la puissance de la force F⃗ , sachant que la durée du déplacement est ∆t=12s.


2. En déduire l’intensité F de la force F⃗ .
3. En appliquant le principe d’inertie, trouver la masse m du solide (S).

Exercice d’application 6 :

Un moteur de puissance constante P=1kW, fait tourner un disque homogène de diamètre


d=20cm autour de son axe à une vitesse angulaire constante vaut : 1000tr/min.
1. Calculer la fréquence de rotation du disque. En déduire la vitesse angulaire du disque en
rad/s.
2. Calculer M le moment du couple moteur sachant que M = Cste.
3. Calculer le travail effectué par le couple moteur quand le disque tourne 10 tours.
4. On coupe l’alimentation du moteur : le disque s’arrête après avoir effectué 20 tours.
4.1. Comment interpréter l’arrêt du disque ?
4.2. Calculer le travail du couple qui a provoqué l’arrêt du disque pendant cette phase.
Serie N°P2 :
Travail et puissance d’une force
1 SM A.S : 2021/2022
Exercice 1 :
Un jeu consiste à pousser un chariot de poids P=100N
se déplaçant sur des rails :
AB partie rectiligne et BC partie circulaire de rayon
r=5m et d’angle θ.
Pour arriver à une cible placée au point C à une hau-
teur h=3m, le joueur exerce sur le chariot une force F⃗
constante qui fait un angle α=30° avec le vecteur (AB).
Le mouvement se fait avec frottement sur AB, et on
suppose que le chariot garde la même vitesse.
On donne : AB=20m ; coefficient de frottement tanφ=0,6.
1. Enoncer le principe d’inertie.
2. Montrer que WA−→B (F⃗ ) le travail de F⃗ sur AB s’écrit :
cos(α).tan(φ).P
WA−→B (F⃗ ) = .AB
(cos(α) + tan(φ).sin(α))

3. Calculer WA−→B (f⃗) le travail de la force f⃗ sur AB et en déduire l’intensité f.


Å ã
1
4. Vérifier que l’intensité R de la réaction de AB s’écrit : R = f. 1+ , Calculer
(tan(φ))2
R.
5. (a) Calculer WB−→C (P⃗ ) le travail du poids P⃗ sur BC.
(b) Déterminer la valeur de l’angle θ.

Exercice 2 :
Un corps solide (S) de masse m=100 kg , peut
glisser sur un rail ABCD constitué de trois
parties, comme le montre la figure ci-contre.
Partie I : mouvement sur la portion
AB : Pour déplacer le corps (S) de la position
A à la position B, de longueur AB=10m on
applique une force constante F⃗ incliné d’un
angle α=30° par rapport à l’horizontal d’in-
tensité F = 1kN .
1. Donner le bilan des forces appliquées sur le solide (S).
2. Calculer le travail de la force F⃗ pendant le déplacement AB. Quel est sa nature ?
3. Sachant que la somme des travaux effectuer sur le corps (S) entre A et B est : WAB =
⃗ exercée par le plan incliné. que peut-on conclure ?
2, 5KJ Calculer le travail de la force R
Partie II : mouvement sur BC : La portion BC est un arc de cercle de centre O et de
rayon r=0,5 m. Les frottements sont négligeables sur la partie BC. La position de point
−−→ ˆ−−→
M est repérée par l’angle θ = (OB, OM )
4. Montrer que l’expression du travail du poids de B à M est : WB−→M (P⃗ ) = −mgr(1−cos(θ))
5. Déduire la valeur du travail WB−→C (P⃗ ), et sa nature.

Prof : EL OMRANI 1 1
˜
6. Calculer la valeur de l’arc (BC)
Partie III : mouvement sur la portion CD : Sur cette partie on supprime la force F⃗
et on utilise une poulie de rayon R=20 cm qui tourne autour d’un axe fixe à vitesse
constante actionnée par un moteur, pour soulever la charge de poids P sur un plan incliné
de longueur CD=4 m et d’un angle β=60° par rapport à l’horizontale. On considère que
les frottements causés par le contact entre la charge et le plan, est une force constante f⃗
P
d’intensité f = et de direction parallèle au mouvement.
5
7. Recopier la partie CD, et représenter les forces appliquées sur le solide (sans échelle)
8. Appliquer le principe
Å d’inertie,
ã et trouver que l’intensité de la force exercée par la corde
1
est : T = mg + sin(β) et en déduire sa valeur.
5
9. Sachant que la puissance de la force T⃗ est 70% de la puissance du moteur (Pm = 500W ).
— Calculer la valeur de cette puissance P (T⃗ ).
— Trouver la vitesse de la charge est 0,5 m/s.
— Déterminer ∆t la durée de déplacement CD de la charge.
10. On considère que la corde ne glisse pas sur la poulie au cours du mouvement. Calculer le
travail du couple moteur.

Exercice 3 :
On se propose d’étudier et de comparer les deux
dispositifs représentés sur la figure ci-contre, en
utilisant une poulie homogène à deux gorges de
rayons respectifs R1 et R2 . Le but est de soulever
verticalement, d’une hauteur H = 2 m, un corps
solide (S) de masse m = 120 kg à vitesse constante
de 2tr/s. Dans les deux cas, la poulie est mobile
sans frottement autour d’un axe horizontal pas-
sant par O.
On donne R1 = 10R2 et g = 10 N/kg et on néglige
le poids de la corde.
Le dispositif N◦ I : la corde est enroulée sur la plus grande gorge et le solide (S) à déplacer
est attachée à la corde et l’autre extrémité de la corde est tendue par une force constante F⃗1 .
Le dispositif N◦ 2 : Deux cordes identiques son enroulées chacun sur une gorge. Dans ce cas,
le solide (S) à déplacer est attachée à la corde enroulée sur la petite gorge. La corde enroulée
sur la grande gouge est tendue par une force constante F⃗2
1. Calculer, dans les deux cas, les intensités des F⃗1 et F⃗2 ?
2. Calculer le travail du poids de (S) dans chacun des cas étudiés ?
3. Calculer les puissances développées par les deux forces F⃗1 et F⃗2 ?
4. D’après cette étude, quel dispositif doit-on choisir ? Justifier la réponse ?

Prof : EL OMRANI 2 2
TD Travail et énergie cinétique

Série N° P3 :
Travail et énergie cinétique
1 SM A.S : 2021/2022
Exercice 1 :
Une personne lance une boule (S) de masse m verticalement vers
le haut qui se trouve à une hauteur h = 1m par rapport à la
surface de terre, avec une vitesse initiale v0 = 3m.s−1 .
On néglige l’effet de l’air. et on donne g = 10N.kg −1
1. Calculer la hauteur maximale que la boule atteindra.
2. Calculer la vitesse v2 de la boule lorsqu’elle atteint la surface
de la terre.

Exercice 2 :
Un solide (S) ponctuel de masse m=700g, glisse sans vi-
tesse initiale d’un point A sur des rails ABC et s’arrête
en C . AB est inclinée d’un angle α = 30◦ , BC est hori-
zontale (voir figure ci-contre).
On donne : AB = 4m, BC = 6m, g = 10N.kg1
Les frottements sont négligeables le long de AB.

1. Montrer que l’expression de la vitesse en B s’écrit : VB = 2 · g · AB · sin α, calculer sa
valeur.
2. Calculer W (R), ⃗ Conclure.
B−→C
3. Calculer l’intensité de la force de frottement supposé constante sur la partie BC.

Exercice 3 :
Un solide (S), de masse m = 0, 5 kg, peut glisser le long d’une
piste (ABC) :
— (AB) : Est une partie rectiligne horizontale d’une lon-
gueur AB = 1m.
— (BC) : Représente un arc de cercle de centre O et de
rayon r =0,4m.


1. On applique sur le solide une force F constante d’intensité F =6N faisant un angle
α = 30◦ avec le plan horizontal. Le solide part du point A sans vitesse initial et arrive
au point B avec une vitesse vB = 4m.s−1 .
Sur la partie (AB) le solide est soumis à des forces de frottements équivalentes à une
force constante d’intensité f et opposée au sens du mouvement.

− →

1.1. Donner l’expression du travail de la force F et le travail de la force R (la réaction
de la partie AB).
1.2. En appliquant le théorème de l’énergie cinétique entre A et B, calculer l’intensité


de la force f .
2. On élimine la force F au point B et le solide poursuit son mouvement sans frottement
sur la partie BC pour arriver au point M repéré par l’angle θ avec une vitesse v.
2.1. Montrer que la vitesse du solide au point M s’écrit sous la forme :

v = vB2 − 2g.r(1 − cos(θ))

1 SM 1
TD Travail et énergie cinétique

2.2. Calculer la vitesse vC avec laquelle le solide quitte la piste au point C.


3. Le solide quitte la piste au point C, calculer h la hauteur maximale atteinte par ce
dernier.

Exercice 4 :
Un solide (S) ponctuel de masse m = 100g,
glisse le long d’un rail ABCD comprenant trois
portions. Comme le montre la figure suivante.
— Une portion AB rectiligne de longueur
AB = 1, 6 m inclinée d’un angle α = 30◦
par rapport à l’horizontale.
— Une portion BC rectiligne horizontale de
longueur BC = 1, 75 m.
— Une portion CD circulaire de rayon r = 50 cm.
On donne g = 10 N · kg−1 . Le corps (S) part de la position A sans vitesse initiale.
1. Les frottements sur la partie AB sont négligeables.
1.1. Énoncer le théorème d’énergie cinétique.
1.2. Faire le bilan et représenter les forces qui s’exercent sur le solide (S) sur la partie
AB.
1.3. En appliquant le théorème d’énergie cinétique exprimé la vitesse vB en fonction de
g, AB et α Calculer vB .
2. Le solide (S) poursuit son mouvement sur la partie BC pour atteindre le point C avec
une vitesse vC = 3 m · s−1 .
⃗ de la partie BC sur le solide (S) au cours
2.1. Déterminer le travail de la réaction R
du déplacement BC. Et déduire la nature de contact.
⃗ sachant que le coefficient de frottement est : k = 0, 2
2.2. Calculer l’intensité de R,
3. On néglige les frottements sur le rail CD. On repère une position M du corps (S) par
−→ −−→
l’angle θ = (OC; OM )
3.1. Exprimer la vitesse du solide (S) à la position M en fonction de vC , g, r et θ.
3.2. sachant que le corps s’arrête au point N qui repéré par l’angle θm . Déterminer la
valeur θm .

Exercice 5 :
Une petite bille solide (S) considérée comme ponc-
tuelle et de masse m, est abandonnée sans vitesse
depuis le sommet A d’un hémisphère de rayon r et
de centre O. Les frottements sont négligés et la bille
effectue un mouvement dont la trajectoire ABC est
curviligne et contenue dans le plan de la figure. Sur le
parcours AB, la bille reste en contact avec la surface
de l’hémisphère et sa position est repérée par l’angle
α = AÔM .
Au point B, la bille perd le contact et suit la trajectoire BC.
1. Représenter sur un schéma clair les forces qui s’exercent sur la bille en un point M

1 SM 2
TD Travail et énergie cinétique

quelconque du trajet AB.


2. Exprimer le module v du vecteur vitesse ⃗v de la bille en M en fonction de g, r et α.
3. Lors de la perte de contact en B, quelle valeur prend l’intensité R de la réaction de
l’hémisphère sur la bille ?
( )
v2
4. Sur le trajet AB, on montre que R = mg cos(α) − en tout point M situé entre
r.g
A et B.
a) Déduire des questions précédentes, les valeurs numériques de αB et de vB au point
B.
b) Calculer la vitesse de la bille à l’instant où elle touche le sol en C.
On donne : g = 9, 8 N/kg ; r = 1, 00 m ; m = 0, 100 kg

Exercice 6 :
1. Un moteur de puissance constante P = 10W , fait tourner une meule autour d’un axe
passant par son centre. La meule est équivalente à un cylindre homogène de masse
m = 1kg et rayon r = 5 cm. On néglige les frottements.
Données : le moment d’inertie de la meule par rapport à son axe (∆) : J∆ = 12 m · r2 .
1.1. Faire l’inventaire des forces exercées sur la meule.
1.2. En appliquant le théorème de l’énergie cinétique, calculer le travail du couple
moteur pour que la meule passe d’une vitesse angulaire nulle à une vitesse de
20tr.s−1 .
2. Quand la vitesse angulaire prend la valeur précédente, on pose à la surface latérale
de la meule un couteau pour l’aiguiser. Cette dernière applique sur la meule une force


F constante et tangente à la meule. Sachant que la rotation est uniforme, calculer
l’intensité F .
3. En réalité, après l’achèvement de l’aiguisage du couteau, on arrête le moteur et on
remarque que la meule s’arrête également mais après avoir effectué 10 tours. Calculer
le moment M f (supposé constant) du couple de frottement qui a provoqué l’arrêt de
la meule.

Exercice 7 :

Une barre OA de longueur l = 1m, de masse m = 5 kg dont le


centre d’inertie G est au milieu de OA est mobile sans frottement
autour d’un axe horizontal O situé à une extrémité de la barre.
La barre est lâchée sans vitesse à partir de la position verticale
dessinée ci-contre. Calculez la vitesse du point A :
1. Lorsque la barre passe à l’horizontale.
2. Lorsque la barre passe à la verticale au-dessous.
Moment d’inertie de la barre par rapport à O :
ml2
J∆ = ; g = 9, 8N · kg −1
3

1 SM 3
TD Travail et énergie cinétique

Exercice 8 :
L’ensemble représenté sur la figure 1 est constitué :
— D’un corps solide (S) de masse m = 0, 8 kg, pouvant glisser, sur un plan incliné d’un
angle α = 30◦ par rapport au plan horizontal.
— D’une poulie homogène de rayon r = 10 cm, pouvant tourner, sans frottement, autour
de son axe ∆ fixe et de moment d’inertie par rapport à cet axe est J∆ = 10−2 kg · m2 .
— D’un fil inextensible, de masse négligeable, enroulé sur la gorge de la poulie, dont l’autre
extrémité est attachée au corps solide (S). La courbe de la figure 2 représente la variation
de la vitesse angulaire de la poulie en fonction du temps.
1. Déterminer l’énergie cinétique de la poulie à l’instant t1 = 1 s.
2. Entre les deux instants t0 = 0 et t1 , la poulie a effectué 3,19 tours. Déterminer la valeur
de T ′ , tension de fil.
3. Déterminer la distance d parcourue par le corps (S) entre les instants t0 et t1 .
4. Déterminer la nature du contact entre le corps solide (S) et le plan incliné. On prend
g = 10 N.kg−1

Exercice 9 :
— Un solide (S1 ) de masse m1 = 0, 2 kg,
susceptible de glisser sur un plan incliné
de α = 30◦ par rapport à l’horizontal.
— Une poulie (P) homogène de rayon r =
0, 1 m, susceptible de tourner dans un
plan vertical, autour d’un axe horizontal
(∆) confondu avec son axe de symétrie.
le moment d’inertie de la poulie par rap-
port à l’axe (∆) est J∆ = 5 · 10−3 kg · m2 .
— un solide (S2 ) de masse m2 = 0, 3 kg.
— Tous les frottements sont négligées.
Les deux solide (S1 ) et (S2 ) sont liés par un fil inextensible de masse négligeable passant par
la gorge de la poulie (P ) et n’y glisse pas.
A l’instant t0 , on libère le système {la poulie (P) le corps (S1 ) le corps (S2 )} sans vitesse
initiale, le corps (S1 ) part de A pour arriver à la position B à la date tl avec une vitesse vB .
On pose AB = L et on donne L = 1 m.
1. Faire l’inventaire des forces exercées sur :
+ Le corps (S1 )
+ Le corps (S2 )
+ La poulie (P)

1 SM 4
TD Travail et énergie cinétique

2. Donner à l’instant t1 :
2.1. La vitesse angulaire ω1 de la poulie (P ) en fonction de vB et r.
2.2. La vitesse linéaire v2 du corps (S2 ) en fonction de vB .
2.3. L’angle ∆θ balayé par la poulie (P ) en fonction de L et r.
2.4. La distance L2 parcourue par le mobile (S2 ) en fonction de L.
3. En appliquant le théorème de l’énergie cinétique sur le corps (S1 ) puis le corps (S2 )
entres le instants t0 et tl , déterminer :
3.1. L’expression de l’intensité de la force T⃗1 exercée par le fil sur le corps (S1 ) en
fonction de m1 , g, α, L et vB .
3.2. L’expression de l’intensité de la force T⃗2 exercée par le fil sur le corps (S2 ) en
fonction de m2 , g, L et vB .
4. En appliquant le théorème de l’énergie cinétique sur la poulie (P) entre les instants t0
et t1 , montrer que : √
2 · g · L · r2 · (m2 − m1 sin α)
vB =
(m1 + m2 ) · r2 + J∆
5. Calculer vB et ω1 déduire les valeurs de T1 et T2 .

1 SM 5
TD6 1 SM Epp - Em

Série N° P4 :
Travail et Énergie potentielle de pesanteur -
Énergie mécanique
1 SM A.S : 2021/2022
Exercice 1 :
on veut obtenir de l’eau à partir d’un puits en utili-
sant un seau comme montre la figure ci-contre.
Les données :
— La masse du seau : m = 10 kg.
— h1 = 5 m et h2 = 3 m ; g = 10N.kg −1
— On choisit le sol comme origine de l’axe (oz).
1. Calculer l’énergie potentielle de pesanteur du seau
quand son centre d’inertie se trouve à la profondeur
h2 dans les deux cas :
(a) Quand le sol est choisi comme référence de
l’énergie potentielle de pesanteur.
(b) Quand la surface de l’eau est choisie comme
référence de l’énergie potentielle de pesanteur.
2. Calculer la variation de l’énergie potentielle de pesanteur lorsque le centre du seau passe
de la position repérée par le niveau de l’eau à la position repérée par le sol dans les deux
cas précédents. Conclure ?

Exercice 2 :
On lance d’un point O une petite pierre de z
masse m = 100g avec un vecteur vitesse ini- −

S VS
tial V⃗0 (V0 = 15m.s−1 ) incliné d’un angle α zS −

par rapport au plan horizontal. La pierre dé- V0

→ h
crit une trajectoire parabolique de sommet S. j
α x
Le point O est pris comme origine des altitudes

→ D
et l’action de l’air est supposée négligeable. i
On choisit le sol comme état de référence pour l’énergie potentielle de pesanteur.
1. Calculer, en fonction de V0 et α, les coordonnées V0x et V0z du vecteur vitesse initiale
V⃗0 .
2. On montre que la vitesse au sommet S de la trajectoire est horizontale et a pour valeur
VS = V0x . Déterminer l’expression littérale donnant l’altitude ZS du sommet (S) en
fonction de V0 et α.
3. Calculer numériquement zS pour α = 30◦ et α = 60◦ . On donne g = 10N.kg −1
4. Calculer la vitesse de la pierre lorsqu’elle passe par le point D juste avant l’impact sur
le sol horizontal.

Exercice 3 :
Un jouet est constitué d’un petit véhicule assimilable à un point matériel de masse m = 200g
pouvant glisser sur un rail, dont le profil est représenté ci-contre. Les hauteurs au-dessus du
sol sont : hA = hE = 0, 52 m ; hC = 0, 29 m et hD = 0, 4 m.

1 SM EL OMRANI 1
TD6 1 SM Epp - Em

Le véhicule est abandonné en A sans vitesse initiale.


1. Calculer l’énergie mécanique du véhicule en A. On choisit le sol comme état de référence
pour l’énergie potentielle de pesanteur.
2. En supposant les frottements négligeables déterminer les valeurs des vitesses du véhicule
en B, C et E.
3. En réalité des forces de frottement s’exercent
sur le véhicule lorsqu’il se déplace dans la A E
boucle BCB et on constate que le véhicule ne
parvient qu’au point D du rail. Calculer la va- C D
riation d’énergie mécanique du véhicule entre hA hE
A et D ; puis en déduire l’intensité supposée hc hD
constante de la force de frottement.
4. Quelle doit être alors la vitesse minimale
du véhicule en A pour qu’il puisse atteindre le point E ? B

Exercice 4 :
Un solide (S) de masse m = 500 g peut rouler sans z
frottement sur une piste ABCD représentée par la A
figure. Les caractéristiques de cette piste sont :
AB = 2 m ; R = 0, 5 m ; θ = 60◦ et g = 10N.kg−1 .
1. Exprimer littéralement les altitudes zA , zB et zD des
points A, B et D et calculer-les numériquement.
2. Le chariot part de A sans vitesse initiale. (S)
Donner l’expression de son énergie mécanique
Em(A) en A en prenant Epp = 0 au niveau du sol D
(origine des altitudes), calculer sa valeur.
O
3. En calculant l’énergie cinétique et l’énergie po- θ
tentielle en B, vérifier que l’énergie mécanique se O B
θ

conserve. C SOL

4. Calculer la vitesse vD du chariot en D.


5. L’expérience réalisée montre que le chariot passe en D avec une vitesse inférieure d’un
tiers à celle qu’il devrait avoir. Calculer la longueur du chemin ABCD et déterminer
l’intensité supposée constante de la force de frottement responsable de ce freinage.

Exercice 5 :
Le pendule simple est considéré comme cas particulier du pendule
z
pesant. On étudie dans cette partie le pendule simple de point
de vue énergétique.
Un pendule simple est constitué d’une boule de petites dimen- A (∆)
sions et de masse m, suspendue à l’extrémité d’un fil inextensible,
de masse négligeable et de longueur L. L’autre extrémité du fil θ L
est accrochée en un point fixe A.
On écarte le pendule d’un angle θm par rapport à sa position
d’équilibre stable et on le lâche sans vitesse initiale à l’instant (S) x
de date t = 0. Le pendule oscille librement dans le plan (O,x,z) O
autour d’un axe fixe (∆) horizontal passant par A. Figure 1

1 SM EL OMRANI 2
TD6 1 SM Epp - Em

L’étude du pendule est réalisée dans un référentiel terrestre supposé galiléen.


A chaque instant, la position du pendule est repérée par son abscisse angulaire θ.
On choisit l’énergie potentielle de pesanteur nulle au niveau du point O ; position d’équilibre
stable du pendule (figure 1).
On néglige les frottements et on travaille dans l’approximation de faibles oscillations.

Données :
— Masse de la boule : m = 350 g ; Ec(mJ)

— Longueur du pendule : L = 58 cm ;
— g = 9, 81N.kg−1 ; 40
— Moment d’inertie du pendule est :
J∆ = m · L 2 ; 30
— Pour les angles petits : sin θ ≈ θ et 20
θ2
cos θ ≈ 1 − .
2 10
1. Écrire, dans le cas de faibles oscilla- θ(rad)
tions, l’expression de l’énergie méca- −0, 2 −0, 1 0 0, 1 0, 2
nique Em du pendule en fonction de
Figure 2
m, g, L, θ et la vitesse angulaire ω.
2. La figure 2 représente le diagramme d’énergie du pendule étudié.
Déterminer la valeur de :
2.1. L’abscisse angulaire maximale θmax .
2.2. L ’énergie mécanique Em du pendule.
2.3. La vitesse linéaire maximale vmax du pendule.
3. Calculer les deux abscisses angulaires θ1 et θ2 pour lesquelles l’énergie potentielle est
égale à l’énergie cinétique.

Exercice 6 :

A
Le système (S) présenté sur la figure suivante est formé par : (∆)

— Un disque homogène (D) de masse m1 = 1kg et de


rayon r=10cm ; θ
— �Une tige homogène, de masse m2 = 2m1 et de lon- L
G2
gueur L = AB = 1m, soudée au disque, au point B.
G
Ce système est mobile dans le plan vertical, autour d’un
axe fixe et horizontal passant par A. Son moment d’inertie G0
r
par rapport à l’axe ( ∆) est : J∆ = 1.9 kg · m2 .
Soit G2 le centre d’inertie de tige AB, G1 le centre d’inertie B
G1
de (D) et G, le centre d’inertie du système (S).
(D)
1. En utilisant la relation barycentrique :
−−→ −−→ − → 2.L + r
m1 GG1 + m2 GG2 = 0 , montrer que : AG = .
3
2. On étudie le mouvement du système (S) dans un repère terrestre considéré comme
galiléen. Les positions du système sont repérées à chaque instant par l’angle θ. L’état

1 SM EL OMRANI 3
TD6 1 SM Epp - Em

de référence de l’énergie potentielle de pesanteur Epp = 0, est pris au niveau horizontal


passant par G0 . On néglige les frottements.
π
2.1. On écarte le système de sa position d’équilibre stable d’un angle θ0 = , on
3
l’abandonne sans vitesse initiale.
a. Montrer que l’énergie potentielle du système peut s’écrire :

Epp = m1 .g.(2L + r).(1 − cos(θ))

b. Calculer la valeur de l’énergie mécanique du système S. On prend g = 10N.kg −1 .


c. Calculer la vitesse angulaire ω0 du système à son passage par la position d’équi-
libre stable.
2.2. En utilisant la conservation de l’énergie mécanique, établir que l’énergie cinétique
π
minimale Ecmin qu’il faut donner au système, à la position initiale θ0 = , pour
3
qu’il effectue autour de l’axe (∆), un mouvement de rotation dans un seul sens, a
3
pour expression Ecmin = m1 .g(2L + r).
2

Exercice 7 :

(±)
Le système schématisé ci-dessus (figure 1) com-
prend : (C)
— Un solide (S) de masse m = 32 kg pouvant •
glisser sans frottement sur un plan incliné fai- (∆) x (S)
sant avec l’horizontale un angle α = 30◦ . B
— Une poulie homogène de rayon r = 5 cm, A
pouvant tourner autour d’un axe fixe et ho- α
rizontal (∆) passant par son centre. Son mo- Figure 1 O
ment d’inertie par rapport à cet axe est J∆ =
2, 5 × 10−3 kg.m2 .

La poulie est actionnée par un moteur dont l’arbre est lié à l’axe Ec (S) (en J)
(∆). Le moment du couple moteur est constant Mm = 10N.m.
Les frottements dus à l’axe (∆) sont équivalents à un couple
400
de moment constant Mc .
La poulie et le solide (S) sont reliés par l’intermédiaire d’un fil
inextensible et sans masse.
Sur la figure (2) on représente l’évolution de l’énergie cinétique
du corps (S) en fonction de l’abscisse x du centre d’inertie de
(S) sur l’axe Ox. x
A la date tA où (S) arrive en A, l’effet du moteur est supprimé. xA xB
−1
On donne g = 10N.kg . Figure 2
1. Étude du mouvement entre t0 et tA :
1. Justifier que la vitesse de (S) au point A vaut 5 m · s−1 . En déduire ωA la vitesse
angulaire de la poulie à l’instant tA .
2. Exprimer la tension T du fil sur (S) en fonction de m, g et α. Calculer T .
3. Exprimer le moment Mc en fonction de T, r et Mm . et Calculer sa valeur.

1 SM EL OMRANI 4
TD6 1 SM Epp - Em

2. A l’instant tA le moteur s’arrête et le fil n’est pas tendu le corps (S) continue à monter
jusqu’au point B, où il s’arrête, la poulie continue à tourner avant de s’arrêter après
avoir effectué n tours sous l’effet du couple de frottement.
1. Montrer que l’énergie potentielle de pesanteur, du corps solide (S), en un point
d’abscisse x s’écrit : Epp = m · g · x · sin α. On considère que l’état de référence de
l’énergie potentielle de pesanteur Epp = 0, est pris au niveau horizontal passant
par O.
2. Montrer que l’énergie mécanique, du corps solide (S), se conserve au cours de cette
étape.
3. Déterminer la distance AB.
4. Exprimer le nombre de tours n effectués par la poulie dans cette étape en fonction
de ω, J∆ et Mc .

Exercice 8 :

Une barre (ou la tige) AB, homogène, de section constante, de A


masse m et de longueur L = 20 cm, peut tourner sans frottement (∆)
autour d’un axe fixe (∆), horizontal et passant par son extrémité
A.
On écarte la barre de sa position d’équilibre stable d’un angle θm θ
et on la lâche sans vitesse initiale, pour y repasser avec une vitesse G
angulaire ω = 1, 36rad.s−1 . G0
On considère la position d’équilibre stable comme état de réfé-
rence de l’énergie potentielle de pesanteur.
1. Trouver l’expression d’Epp à un instant où la position de la
barre est repérée par une abscisse angulaire θ quelconque. B
( )
θ2
2. On considérera θm petit, et on prendra cos θ ≈ 1 − .
2
2.1. Déduire l’expression de Epp dans ce cas.
2.2. Le schéma ci-dessous représente Epp = f (θ2 ). Epp(10−4 J)
a) Déterminer graphiquement la valeur de
l’énergie mécanique de la barre.
b) Déduire son énergie cinétique maximale.
c) Déduire la valeur du moment d’inertie de
la barre par rapport à l’axe de rotation
(∆).
d) Calculer la valeur de la masse m de la 2
1 θ2 (10−3 rad2 )
barre, on donne J∆ = mL2 .
3 5

1 SM EL OMRANI 5
TD - 1 SM Epp - Em

Série N° P4 :
Travail et Énergie potentielle de pesanteur -
Énergie mécanique
1 SM A.S : 2021/2022

■ Correction : Exercice 1
1. L’énergie potentielle de pesanteur du seau
quand son centre d’inertie se trouve à la
profondeur h2 dans les deux cas :
(a) Quand le sol est choisi comme
référence de l’énergie potentielle
de pesanteur :
On sait que Epp = m.g.(z − z0 )
avec : z = −h2 et z0 = 0 (Voir
figure 1)
Alors :
Epp = mg(−h2 + 0) = −m.g.h2
AN :
Epp = −10 × 10 × 3 = −300J
(b) Quand la surface de l’eau est
choisie comme référence de
l’énergie potentielle de pesan-
teur :
On sait que Epp = m.g.(z − z0 )
avec : z = −h2 et z0 = −h1
(Voir figure 2)
Alors :
Epp = mg(−h2 − (−h1 )) = m.g.(h1 − h2 )
AN
Epp = 10 × 10 × (5 − 3) = 200J
2. La variation de l’énergie potentielle de pesanteur lorsque le centre du seau passe de la
position repérée par le niveau de l’eau à la position repérée par le sol :
— Cas 1 : L’état de référence est le niveau sol : Epp(sol) = 0J

∆Epp = Epp(sol) − Epp(l′ eau) = −Epp(l′ eau) = −m.g.(zl′ eau − zsol )


∆Epp = 10 × 10(5 − 0) = 500J
— Cas 2 : L’état de référence est le niveau de l’eau : Epp(l’eau) =0J

∆Epp = Epp(sol) − Epp(l′ eau) = Epp(sol) = m.g.(zsol − z0 )


∆Epp = 10 × 10(0 − (−5)) = 500J
Conclusion : La variation de l’énergie potentielle de pesanteur est indépendante à
l’état de référence.

EL OMRANI 1
TD - 1 SM Epp - Em

■ Correction : Exercice 2 z −


→ V0
1. Les expressions des coordonnées V0x et V0z du vecteur vitesse V z
initiale V⃗0 :
V0x
On a d’après le schéma à coté : cos(α) = ⇒ V0x = V0 .cos(α) α x
V0
V0z −

et : sin(α) = ⇒ V0z = V0 .sin(α) Vx
V0
2. L’expression littérale donnant l’altitude zS en fonction de V0 et α :
D’après la CEM : Em(O) = Em(S)

Ec(O) + Epp(O) = Ec(S) + Epp(S) (1)

Epp(O) = 0 : État de référence. Donc la relation (1) devient :


1 1 1
.m.V02 = .m.VS2 + m.g.(zS − z0 ) = .m. (V0 .cos(α))2 + m.g.(zS − z0 ) (2)
2 2 2
1 1
m.g.zS = .m.V02 − .m. (V0 .cos(α))2 (3)
2 2
1 1 1 ( )
g.zS = .V02 − . (V0 .cos(α))2 = .V02 1 − cos(α)2 (4)
2 2 2
Alors on obtient finalement :

V02 ( )
zS = . 1 − cos(α)2 (5)
2.g
3. Application numérique : et
— Pour α = 30◦ :
152
zS = . (1 − cos(30)2 ) = 2, 81m
2 × 10
— Pour α = 60◦ :
152
zS = . (1 − cos(60)2 ) = 8, 45m
2 × 10
4. la vitesse de la pierre lorsqu’elle passe par le point D juste avant l’impact sur le sol
horizontal :
D’après CEM : Em(O) = Em(D)

Ec(O) + Epp(O) = Ec(D) + Epp(D) (6)

Epp(O) = Epp(D) = 0J : État de référence.


Alors :
Ec(O) = Ec(D) . (7)
D’où : VD = VO = 15m/s

EL OMRANI 2
TD - 1 SM Epp - Em

■ Correction : Exercice 3
1. L’énergie mécanique du véhicule en A :
On sait que EmA = Ec(A) + Epp(A)
Avec Ec(A) = 0J : Sans vitesse initiale.
Donc EmA = Epp(A) = mg(zA − z0 ) = m.g.hA = 200 × 10−3 × 10 × 0, 52 = 1, 04J

2. Les valeurs des vitesses du véhicule en B, C et A E


E;
Les frottements négligeables donc d’après la C D
CEM : Em(A) = Em(B) = Ec(B) + Epp(B)
hA hE
Epp(B) = 0J état de référence, hD
1 hc
Em(A) = Em(B) = m.VB2 ⇒
√ 2

2.Em(A) 2 × 1, 04 B
VB = = = 3, 22m/s
m 200 × 10 −3

La vitesse en C : d’après la CEM : Em(A) = Em(C) = Ec(C) + Epp(C)


1
Em(A) = m.VC2 + m.g.hC
2
√ √
2.Em(A) 2 × 1, 04
VC = − 2.g.hC = − 2 × 10 × 0, 29 = 2, 14m/s
m 200 × 10−3
La vitesse en C : d’après la CEM : Em(A) = Em(E) = Ec(E) + Epp(E)
1
Em(A) = m.VE2 + m.g.hE
2
De même on trouve que :
√ √
2.Em(A) 2 × 1, 04
VE = − 2.g.hE == − 2 × 10 × 0, 52 = 0m/s
m 200 × 10−3
3. La variation d’énergie mécanique du véhicule entre A et D :
∆Em = ∆Ec + ∆Epp
∆Ec = EcD − EcA = 0J, Car le jouet démarre sans vitesse initiale vA = 0m/s et s’arrête
en D.
∆Epp = m.g.(zD − zA ) = m.g.(hD − hA )
D’où : ∆Em = m.g.(hD − hA ) = 200 × 10−3 × 10 × (0, 4 − 0, 52) = −0, 24J
’intensité supposée constante de la force de frottement :

− →

On sait aussi : ∆Em = W ( f ) = M∆ ( f ).∆θ = −f.r.2.π = −f.π.hC
B−→B

∆Em 0, 24
f =− = ≈ 0, 26N
π.hC π.0, 29
4. La vitesse minimale du véhicule en A pour qu’il puisse atteindre le point E :
1
∆Em = ∆Ec + ∆Epp = − m.VA2
2
∆Epp = m.g.(zA − zE ) = 0J ; Car : hA = hE
√ √
−2.∆Em 2 × (0, 24)
VA = = = 1, 55m/s
m 200 × 10−3

EL OMRANI 3
TD - 1 SM Epp - Em

■ Correction : Exercice 4
1. Expression des altitudes zA , zB et zD z
des points A, B et D :
A
— zB : D’après le schéma :

zB = O′ B ′ = CB ′′ = OC − OB ′′
(S)
= R − R.cos(θ) = R(1 − cos(θ)) D

= 0, 5(1 − cos(60)) = 0, 25m


O
— zA : θ
zA = zB + B ′ A
B’ θ B”
B
O’
zA = zB +AB.sin(θ) = 0, 25+2.sin(60) C SOL

zA ≈ 1, 98m
— zD = 2.R = 1m :
2. L’expression de son énergie mécanique Em(A) en A en prenant Epp = 0 au niveau du sol
(origine des altitudes) !
EmA = EcA + EppA = m.g.(zA − z0 ) = m.g.zA = 500 × 10−3 × 10 × 1, 98 = 9, 9J

3. L’énergie cinétique en B :
D’après TEC : ∆EC = ΣW
⇒ EcB − EcA = W (P⃗ ) + W (R)⃗
EcB − 0 = m.g.AB.sin(θ) + 0
Alors : EcB = m.g.AB.sin(θ) = 500 × 10−3 × 10 × 2 × sin(60) = 8, 66J
L’énergie potentielle en B :
Epp = m.g.(zB − z0 ) = 500 × 10−3 × 10 × (0, 25 − 0) = 1, 25J

EmB = EcB + EppB = 8, 66 + 1, 25 = 9, 91J = EmA


Donc l’énergie mécanique se conserve.
4. La vitesse vD du chariot en D :
1
D’après CEM : EmB = EmD = EcD + EppD = m.vD 2
+ m.g.(zD − z0 )
2
1
m.vD2
= EmB − m.g.zD
2

2.EmB
vD = − 2.g.zD
m

2 × 9, 91
vD = − 2 × 10 × 1 = 4, 43m.s−1
500 × 10 −3

5. La longueur du chemin ABCD :


⌢ π
ABCD = AB + BD = AB + R.(θ + π) = 2 + 0, 5(60 × + π) ≈ 4, 1m
180
L’intensité supposée constante de la force de frottement responsable de ce freinage :
D’après CEM : ∆Em = W (f⃗
EmD − EmA = −f.AD

EL OMRANI 4
TD - 1 SM Epp - Em

1 ′2
−f.AD = m.vD + m.g.zD − EmA
2
′2
m.vD m.g.zD − EmA m.(vD /3)2 m.g.zD − EmA
f =− − =− −
2.AD AD 2.AD AD

m.(vD )2 m.g.zD − EmA


f =− −
18.AD AD

0, 5 × (4, 43)2 0, 5 × 10 × 1 − 9, 91
f =− − = 1, 06N
18 × 4, 1 4, 1

■ Correction : Exercice 5 z
1. L’expression de l’énergie mécanique Em du pendule dans le cas
de faibles oscillations :
1 A (∆)
Em = Ec + Epp = .J∆ .ω 2 + m.g.(z − z0 ) (8)
2
z0 = 0, z = L − L.cos(θ) = L(1 − cos(θ)) et J∆ = m.L2 θ L
2
θ
Pour les faibles oscillations on sait que : cos θ ≈ 1 − alors z L
2
devient :
z (S) x
( ( 2
)) 2
θ θ O
z ≈L 1− 1− = L. (9)
2 2 Figure 1
Donc l’énergie mécanique devient :
1 L
Em = .m.L2 .ω 2 + m.g. .θ2 (10)
2 2

2.1. L’abscisse angulaire maximale θmax : Ec(mJ)


θmax = 0, 2rad
2.2. L’énergie mécanique Em du pendule :
Em = 40mJ 40
2.3. La vitesse linéaire maximale vmax du pen- 30
dule : On sait : 20
Em = Ec + Epp (11) 10
θ(rad)
La vitesse doit être maximale lorsque −0, 2 −0, 1 0 0, 1 0, 2
Epp minimale, c-a-dire que Epp =0J. 2. Figure 2
D’où :
1 1
Em = Ecmax = .m.L2 .ωmax 2
On sait aussi : v = L.ω alors Em = .m.vmax2
finale-
2 2
ment on obtient :
√ √
2.Em 2 × 40 × 10−3
vmax = = = 0, 48m.s−1 (12)
m 350 × 10−3

3. Les deux abscisses angulaires θ1 et θ2 pour lesquelles Ec=Epp :

EL OMRANI 5
TD - 1 SM Epp - Em

Em =Ec+Epp, Lorsque l’énergie cinétique égale a l’énergie mécanique : Ec=Epp


L
L’expression de l’énergie mécanique devient : Em = 2Epp = 2.m.g. .θ2 = m.g.L.θ 2
√ 2
Em
Par un simple calcule on obtient : | θ |=
m.g.L
√ √
Em Em
D’où : θ1 = ou θ2 = −
m.g.L m.g.L

40 × 10−3
AN : θ1 = = 0, 14rad et θ2 = −0, 14rad
350 × 10 × 58 × 10−2

■ Correction : Exercice
−−→
6 −−→ − → 2.L + r
1. En utilisant la relation : m1 GG1 + m2 GG2 = 0 , montrons que : AG = .
3
(−→ −−→) (−→ −−→) − →
m1 GA + AG1 + m2 GA + AG2 = 0
−→ −−→ −→ −−→ − →
m1 .GA + m1 .AG1 + m2 .GA + m2 .AG2 = 0
−→ −→ −−→ −−→ − →
m1 .GA + m2 .GA + m1 .AG1 + m2 .AG2 = 0
−−→ −−→
−→ −−→ −−→ −m1 .AG1 − m2 .AG2
(m1 + m2 ) .GA = −m1 .AG1 − m2 .AG2 =
m1 . + m2
m1 .AG1 + m2 .AG2 2m1 . L2 + m1 .(L + r)
Finalement on obtient : AG = = AG =
m1 + m2 2m1 + m1

m1 .L + m1 .L + m1 .r 2.m1 .L + m1 .r 2.L + r
AG = = =
2m1 + m1 3m1 3

2. 2.1. a. Montrons que l’énergie potentielle du système peut s’écrit :


Epp = m1 .g.(2L + r).(1 − cos(θ))
z (∆) A
On sait que Epp = m.g.(z − z0 )
D’après le schéma on obtient : z −z0 =
AG0 − AG′ voir schéma.
AG′ θ
cos(θ) =
AG G2
⇒ AG′ = AG.cos(θ)
2.L + r G’ G
et on a : AG0 = AG = z Etat de référence
3′ z0
D’où : z − z0 = AG0 − AG G0 Epp=0
z − z0 = AG. (1 − cos(θ)) B
2.L + r G1
z − z0 = . (1 − cos(θ))
3 (D)
on a aussi m = m1 + m2 = 3.m1
2.L + r
Alors Epp = 3m1 .g. . (1 − cos(θ)) = m1 .g.(2.L + r). (1 − cos(θ))
3
b. Calculer la valeur de l’énergie mécanique du système S :
Les frottement sont négligeable donc l’énergie mécanique se conserve, alors Em = cte.
1
Em = Ec + Epp = J∆ .ω 2 + m1 .g.(2.L + r). (1 − cos(θ))
2

EL OMRANI 6
TD - 1 SM Epp - Em

π
Lorsque la barre se trouve à la position θ0 = la vitesse angulaire initiale est nulle.
3
1
D’où : Em = J∆ .ω 2 + m1 .g.(2.L + r). (1 − cos(θ0 )) = m1 .g.(2.L + r). (1 − cos(θ0 ))
2
( ( π ))
AN : Em = 1 × 10 × (2 × 1 + 10 × 10−2 ). 1 − cos = 10, 5J
3
c. La vitesse angulaire ω0 du système à son passage par la position d’équilibre
stable :
Lorsque le système se trouve dans son position d’équilibre stable θ = 0
1
Donc Epp =0 état de référence. alors Em = Ec = .J∆ .ω02
2
√ √
2.Em 2 × 10, 5
ω0 = = = 3, 32rad/s
J∆ 1, 9
2.2. L’énergie cinétique minimale Ecmin qu’il faut donner au système, à la position initiale
π
θ0 = , pour qu’il effectue autour de l’axe (∆), un mouvement de rotation dans un
3
seul sens :
Em = Cte = Ecmin + Epp0 = Ec + Epp
Ecmin + m1 .g.(2.L + r). (1 − cos(θ0 )) = m1 .g.(2.L + r). (1 − cos(θf ))
π
θ0 = et θf = π
3
( π )
Ecmin + m1 .g.(2.L + r). 1 − cos( ) = m1 .g.(2.L + r). (1 − cos(π))
3
( π )
Ecmin + m1 .g.(2.L + r). 1 − cos( ) = m1 .g.(2.L + r). (1 − cos(π))
3
( )
1
Ecmin + m1 .g.(2.L + r). 1 − = m1 .g.(2.L + r). (1 − (−1))
2
1
Ecmin + m1 .g.(2.L + r). = m1 .g.(2.L + r).2
2
( )
1 1
Ecmin = −m1 .g.(2.L + r). + m1 .g.(2.L + r).2 = m1 .g.(2.L + r) 2 −
2 2
3
Ecmin = .m1 .g.(2.L + r)
2

■ Correction : Exercice 7
1. 1.1. Montrons que 5 m · s−1 :
(±)
−′

1 R
On sait que Ec = .m.v 2 (C)
−′
→ −

√ 2 √ T → R

2.Ec 2 × 400 • T
alors v = = = 5m.s−1 (∆) x (S)
m 32 →′
− B
On le fil est inextensible donc : P A
v 5
ωA = = = 100rad.s−1 α
r 5 × 10−2

→ O
P
EL OMRANI 7
TD - 1 SM Epp - Em

1.2. Expression de la tension T du fil sur (S) en fonction Ec (S) (en J)


de m, g et α : ∑
D’après TEC : ∆Ec = W (F⃗ ) 400
O−→A
Bilan des forces :
— P⃗ Le poids de la poulie.
— R ⃗ Réaction du plan.
— T⃗ Tension du fil.
x
On a d’après la figure 2 l’énergie cinétique de (S) est xA xB
uniforme donc : ∆Ec = 0
Figure 2
W (P⃗ ) + W (R) ⃗ + W (T⃗ ) = 0
O−→A O−→A O−→A
W (P⃗ ) = −m.g.(zA − zO ) = −m.g.OA.sin(α)
O−→A
W (T⃗ ) = T.OA ; W (R)
⃗ = 0J Contact sans frottement
O−→A O−→A

−m.g.OA.sin(α) + T.OA = 0
m.g.OA.sin(α)
T = = m.g.sin(α)
OA
Application numérique : T = 32 × 10 × sin(30) = 160N
1.3. Expression du moment ∑ Mc en fonction de T, r et Mm :
D’après TEC : ∆Ec = W (F⃗ )
Bilan des forces :
— P⃗ ′ Le poids de la poulie.
— R⃗ ′ Réaction de l’axe de rotation.
— T⃗ ′ Tension du fil.
— Couple moteur de moment Mm .
— Couple résistant de moment Mc .
On a d’après la figure 2 l’énergie cinétique de (S) est uniforme donc : ∆Ec = 0 et
puisque le fil est inextensible et de masse négligeable donc l’énergie cinétique de la
poulie est constante aussi alors ∆Ec = 0
Donc TEC devient : W (P⃗ ′ ) + W (R ⃗ ′ ) + W (T⃗ ′ ) + Wm + Wc = 0
′ ⃗ ) = 0J et W (T⃗ ) = −T ′ .r.∆θ = −T.r.∆θ, T=T’ car le fil est inex-
′ ′
W (P⃗ ) = W (R
tensible et de masse négligeable
Wm = Mm .∆θ et Wc = Mc .∆θ
On remplace dans TEC et on obtient : 0 + 0 − T.r.∆θ + Mm .∆θ + Mc .∆θ = 0
On simplifier par ∆θ et on obtient par un calcule simple :
Mc = T.r − Mm = 160 × 5 × 10−2 − 10 = −2N.m
2. 2.1. Montrons que Epp, du corps solide (S), en un point d’abscisse x s’écrit :
Epp = m · g · x · sin α
z
Epp = m.g.(z − z0 )
x
D’après les schéma : sin(α) = x
z − z0
Donc : (z − z0 ) = x.sin(α) z x
finalement on obtient : z − z0
z0 α
Epp = m.g.x.sin(α)

EL OMRANI 8
TD - 1 SM Epp - Em

2.2. Montrons que l’énergie mécanique se conserve au cours de cette étape


Le corps (S) glisse sans frottement donc l’énergie mécanique se conserve.
2.3. La distance AB
L’énergie mécanique se conserve au cours de déplacement AB, d’où : ∆Em = 0

∆Ec + ∆Epp = 0

Ec(B) − Ec(A) + Epp(B) − Epp(A) = 0


0 − Ec(A) + m.g.xB .sin(α) − m.g.xA .sin(α) = 0
0 − Ec(A) + m.g.(xB − xA ).sin(α) = 0
Ec(A)
0 − Ec(A) + m.g.ABsin(α) = 0 d’où : AB =
m.g.sin(α)
400
AN : AB = = 2, 5m
32 × 10sin(30)
Remarque : On peut répondre à cette question en utilisant le TEC.
2.4. Expression de nombre de tours n effectués par la poulie dans cette étape en fonction
de ω, J∆ et Mc
Dans se cas l’énergie mécanique ne conserve pas donc : ∆Em = W (f⃗) ∆Ec+∆Epp =
W (f⃗) Avec ∆Epp = 0 Car la position de centre d’inertie de la poulie ne change pas
au cours de son mouvement,

Ecf − Eci = Mc .∆θ

1
0 − .J∆ .ω 2 = Mc .2.π.n
2
J∆ .ω 2 2, 5 × 10−3 × 1002
n=− =− = 10tr
Mc .4.π −2 × 4 × π

■ Correction : Exercice 8
1. L’expression d’Epp à un instant où la position de la barre est repérée par une abscisse
angulaire θ quelconque :

A
On sait que : Epp = m.g.(z − z0 ) avec : z − z0 = G0 G′ = (∆)
AG0 − AG′ = AG − AG.cos(θ)
L
z − z0 = G0 G′ = AG0 − AG′ = AG(1 − cos(θ)) = (1 − θ
2
cos(θ))
Alors : G’ G
L G0
Epp = m.g. (1 − cos(θ))
2
2. 2.1. L’expression
( de Epp dans
) le cas θ est petite :
θ2
On a cos θ ≈ 1 − B
2
On remplace dans l’expression de l’énergie potentielle on obtient :
( ( )) ( )
L θ2 L θ2
Epp = m.g. 1− 1− = m.g. 1−1+
2 2 2 2

EL OMRANI 9
TD - 1 SM Epp - Em

D’où :
L
Epp = m.g. .θ2
4
2.2. Le schéma ci-dessous représente Epp = f (θ2 ).
a) La valeur de l’énergie mécanique de la barre :
Epp(10−4 J)
−4 −3
Em = 10 × 10 J = 10 J
b) L’énergie cinétique maximale : Em

Em = Ec + Epp = Ecmax = 10−3 J

c) La valeur du moment d’inertie de la


barre par rapport à l’axe de rotation
(∆) :
1 2
Ec = .J∆ ω 2 θ2 (10−3 rad2 )
2
D’où : 5
2.Ecmax
J∆ =
ω2
2 × 10−3
AN : J∆ = = 1, 08 × 10−3 kg.m2
1, 362
d) La valeur de la masse m de la barre :
1 3.J∆
On a J∆ = mL2 d’où m = 2
3 L
3 × 1, 08 × 10−3
m= = 81 × 10−2 kg
(20 × 10−2 )2

EL OMRANI 10
TD Énergie interne - Échanges thermiques
Série P5
Énergie interne - Énergie
thermique
1 SM A.S : 2021/2022
Exercice 1 :
On place sur une plaque chauffante développant une puissance moyenne de valeur Pm = 1KW, un
récipient contenant une quantité d’eau de volume 0, 5 L.
1. Calculer la quantité de chaleur libérée par la plaque pendant 3 min.
2. Par quel mode de transfert, la chaleur est -elle transmise à l’eau ?
3. Quelle est l’effet de cette chaleur sur l’eau au niveau microscopique ?
4. Sachant que l’eau reçoit 60% de la chaleur libérée par la plaque, donner la valeur de la variation
de l’énergie interne de l’eau.

Exercice 2 :
On considère un système qui échange de l’énergie avec l’extérieur. On a représenté sur le schéma
ci-contre ces transferts. On donne |W | = 120J, |Q1 | = 100J et |Q2 | = 200J.
1. Quelles sont les causes possibles d’une variation de l’énergie in-
terne d’un système ?
2. Préciser les signes des transferts d’énergie W, Q1 et Q2 . Justifier.
3. Quelle est la variation de l’énergie interne du système ?

Exercice 3 :
Le schéma ci-dessous représente un ballon de volume V = 1 L, relié à
un tube horizontal de diamètre d = 4 mm.
A l’intérieur du tube, une gouttelette de mercure initialement d’abs-
cisse x = 0 sur l’axe OX, bloque une quantité de matière d’air
n = 4, 15.10−2 mol à la température θ0 = 17◦ C.
1. Montrer que la pression à l’intérieur du ballon est égale à la pres-
sion atmosphérique P0 = 105 Pa.
2. Déduire l’intensité F de la force pressante appliquée sur la gout-
telette de mercure de la part de l’air emprisonné dans le ballon.
3. On chauffe le ballon à l’aide des mains, sa température augmente de ∆θ = 2, 5◦ C et la goutte
se déplace pour se stabiliser en une position d’abscisse x.
3.1. Donner une interprétation microscopique au déplacement de la goutte de mercure.
3.2. Sachant que l’air à l’intérieur du ballon subit une transformation cyclique établir l’ex-
pression de x et calculer sa valeur.
Données :
— La masse molaire de l’air M = 29 g/mol.
— La chaleur massique de l’air à pression constante : C = 103 J.Kg−1 K−1 .

Exercice 4 :
Une plaque électrique de 500 W chauffe 0, 5 L d’eau de 15◦ C à 30◦ C en deux minutes.
1. Calculer la quantité de chaleur absorbée par l’eau et le rendement de la plaque.
2. On suppose que cette plaque a toujours le même rendement :
2.1. Quelle quantité de chaleur est nécessaire pour faire fondre 500 g de glace prise à −10◦ C ?

1 SM 1
TD Énergie interne - Échanges thermiques

2.2. Quelle énergie électrique et quel temps de chauffage sont nécessaire pour obtenir cette
fusion ?
Données : 1 litre d’eau a une masse de 1 kg; Ceau = 4180 J.kg−1 · K−1 ; Cgace = 2000 J.kg−1 · K−1 ;
chaleur latente de fusion de glace : Lf = 330 kJ.kg−1

Exercice 5 :
On désire obtenir un bain d’eau tiède à la température θ = 37◦ C, d’un volume total V = 250L, en
mélangeant un volume V1 d’eau chaude à la température initiale θ1 = 70◦ C et un volume V2 d’eau
froide à la température θ2 = 15◦ C.
Déterminer V1 et V2 en supposant que toutes les fuites thermiques sont négligeables lors du mélange.

Exercice 6 :
Lors d’un orage, un grêlon de masse m = 2g tombe sur le sol. Sa vitesse juste avant son arrivée au
sol est v = 18 m/s. Sa vitesse juste après est nulle. On suppose que le grêlon est de la glace pure,
à la température initiale θ1 = 0◦ C. la chaleur latente de fusion de la glace dans les conditions de la
transformation vaut Lf = 330 kJ.kg−1 .
1. Déterminer la variation d’énergie mécanique du grêlon pendant le choc sur le sol.
2. En supposant que toute l’énergie mécanique perdue est transférée au grêlon, déterminer la
masse de glace qui fond au cours du choc.

Exercice 7 :
On admet que dans un calorimètre, seul le vase intérieur (masse m1 = 300g, capacité thermique
massique c1 = 0, 38 kJ · kg−1 · K −1 ) et l’agitateur (masse m2 = 50 g, capacité thermique massique
c2 = 0, 9 kJ · kg−1 · K−1 ) sont susceptibles de participer aux échanges thermiques avec le contenu
de l’appareil.
1. Calculer la capacité thermique µc du calorimètre.
2. Ce dernier contient 400 g d’éthanol à la température θ1 = 17, 5◦ C ; on y verse 200 g d’eau à la
température θ2 = 24, 7◦ C et on note la température lorsque l’équilibre thermique est réalisé,
soit θe = 20, 6◦ C. En déduire la valeur de la capacité thermique massique C de l’éthanol.
Donnée : capacité thermique massique de l’eau : Ce = 4, 19 kJ · kg−1 · K−1

Exercice 8 :
Un calorimètre de capacité thermique négligeable contient 100 g d’eau à 20◦ C. on introduit un
morceau de glace de masse 20 g initialement à la température 0◦ C.
1. Montrer qu’il ne reste pas de la glace lorsque l’équilibre thermique est atteint. Calculer la
température d’équilibre.
2. Dans le système précédent, on ajoute alors un second morceau de glace de masse 20 g dont
la température est, cette fois, −18◦ C. Montrer que, lorsque l’équilibre thermique est atteint,
il reste de la glace et que la température d’équilibre est 0◦ C. Calculer alors la masse d’eau
liquide et de glace en présence.
3. Dans l’ensemble précédent, on introduit un autre glaçon de masse 20 g à la température −18◦ C.
quelle est la nouvelle température d’équilibre ? calculer la masse d’eau qui se congèle.
Données :
— Capacité thermique massique de l’eau liquide : C e = 4190 J · kg−1 · K −1
— Chaleur latente de fusion de la glace à 0◦ C : Lf = 3, 34.105 J · kg−1
— Capacité thermique massique de la glace : Cg = 2, 1.103 J · kg−1 · K−1

1 SM 2
TD Énergie interne - Échanges thermiques
Exercice 9 :
Un calorimètre renferme 200 g d’eau à la température θ1 = 14, 5◦ C. On y introduit un cylindre
d’aluminium de masse M = 80 g préalablement porté dans une étuve à la température θ2 = 86, 8◦ C.
La température d’équilibre se fixe à θe = 20, 0◦ C. On recommence l’expérience en plaçant cette
fois, 150 g d’eau dans le calorimètre à la température θ1′ = 15, 8◦ C ; le même cylindre d’aluminium,
désormais, porté à la température θ2 = 95, 5◦ C est réintroduit dans le calorimètre ; le nouvel équilibre
est caractérisé par la température θ3 = 22, 1◦ C.
En déduire :
1. La capacité thermique massique Caℓ de l’aluminium ;
2. La capacité thermique µc du calorimètre.
On donne : capacité thermique massique de l’eau : Ce = 4, 19 kJ · kg−1 · K−1
3. Quelle quantité de chaleur minimale faut-il mettre en œuvre pour fondre une tonne d’alumi-
nium prise à la température initiale de 15◦ C ?
— Température de fusion de l’aluminium θf = 660◦ C.
— Chaleur latente de fusion de l’aluminium à 660◦ C : Lf = 330 kJ · kg−1

Exercice 10 :
Un calorimètre contient une quantité d’eau de masse me = 400 g à la température θ1 = 10◦ C. on y
introduit une pièce d’aluminium de masse mAl = 68 g à la température θ2 = 100◦ C.
La température à l’équilibre dans le calorimètre est θf = 13◦ C.
Calculer la capacité calorifique µ du calorimètre.
On donne : Ce = 4185 J.Kg−1 · K−1 CAl = 920 J · Kg−1 · K−1

Exercice 11 :
1. On introduit dans un calorimètre initialement à la température θ1 = 30◦ C une quantité d’alcool
de masse m = 500 g et de température θ2 = 10◦ C. la température du système à l’équilibre
thermique se stabilise à θf = 15◦ C.
1.1. Calculer la quantité de chaleur Q1 reçue par l’alcool.
1.2. Calculer la capacité calorifique µ du calorimètre
2. On introduit dans le système précèdent à la température θf un morceau de fer de masse
m′ = 64, 5 g à la température θ3 = 100◦ C, la température du nouveau système à l’équilibre se
stabilise à θf′ .
2.1. Donner l’expression de :
2.1.1. La quantité de chaleur Q reçue par le système alcool + calorimètre
2.1.2. La quantité de chaleur Q’ cédée par le morceau de fer.
2.2. Déduire θf′ .
On donne : Cal = 2400 J · Kg−1 · K−1 ; CFe = 2400 J · Kg−1 · K−1

Exercice 12 :
on introduit dans un calorimètre contenant une quantité d’eau de masse m = 1Kg à la température
θ1 = 100◦ C, un bloc de glace de masse M = 1Kg à la température θ2 = 0◦ C.
On néglige la capacité calorifique du calorimètre. On donne :
— La chaleur latente de fusion de la glace : LV = 335KJ · K−1 .
— La chaleur massique de l’eau liquide : Ce = 4.18KJ.Kg−1 .K−1
1. Calculer la quantité de chaleur Q susceptible d’être libérée par l’eau en se refroidissant de
100◦ C à 0◦ C.
2. Calculer la quantité de chaleur Q’ nécessaire à la fusion totale du bloc de glace sans élévation

1 SM 3
TD Énergie interne - Échanges thermiques

de sa température.
3. Déduire l’état physique final du système obtenu.
4. Calculer la valeur de la température θf à l’équilibre thermique.

Exercice 13 :
Un pot en aluminium de masse M = 1Kg contient une quantité d’eau de masse m = 2Kg à la
température θ1 = 20◦ C. On chauffe le pot à l’aide d’une plaque chauffante. la température s’élève
et se stabilise à à la valeur θ2 = 100◦ C où l’eau commence à s’évaporer.
1. Après une durée d’évaporation, il reste dans le pot, une quantité d’eau de masse 1, 6Kg non
évaporée. Calculer la quantité de chaleur cédée au pot et à l’eau qu’il contient dés le début de
chauffage.
2. La source de chauffage développe une puissance de 1Kw. Calculer la durée de chauffage sachant
que seulement 90% de la chaleur cédée par la source est exploitée pendant le chauffage.

Exercice 14 :
L’étain (Sn) est un métal employé pour la soudure des métaux. On souhaite déterminer l’énergie
massique de fusion de l’étain.
Dans un calorimètre contenant 150 g d’eau à 20, 0◦ C, on verse 36 g d’étain fondu à la température
de 231,9 ◦ C. L’étain solidifie rapidement. On mélange jusqu’à l’équilibre thermique, qui est atteint
pour une température de 70, 0◦ C.
1. Calculer l’énergie thermique nécessaire pour faire passer l’eau de 20, 0◦ C à 70, 0◦ C
2. Calculer de même l’énergie perdue par l’étain solide en passant de 231, 9◦ C à 70, 0◦ C.
3. Donner l’expression du principe de conservation de l’énergie dans cette situation. En déduire
l’énergie reçue par l’étain au cours de sa solidification.
4. Calculer la chaleur massique Lf de fusion de l’étain.
Données : Chaleur massique de l’eau : Ce = 4185 J · kg−1 · K−1
Chaleur massique de l’étain : CSn = 228 J · kg−1 · K−1
Température de fusion de l’étain : θf = 231, 9◦ C.

Exercice 15 :
On place 200 mL de solution d’acide chlorhydrique de concentration 0, 4 mol/L dans un calorimètre
de capacité thermique C = 150 J.K−1 . Une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium, de concentra-
tion 1 mol/L, est versée progressivement dans la solution chlorhydrique, tandis qu’on relève, après
chaque addition, la température dans le calorimètre. Initialement, les solutions d’acide chlorhydrique
et d’hydroxyde de sodium sont à la même température t1 = 16, 1◦ C. La température du calorimètre
s’élève régulièrement jusqu’à t2 = 19, 5◦ C, puis décroît lentement.
1. Écrire l’équation bilan de la réaction qui se produit dans le calorimètre et interpréter qualita-
tivement les phénomènes physiques observés. Pour quel volume v de solution d’hydroxyde de
sodium versé observe-t-on la température maximale t2 ?
2. En déduire la chaleur de la réaction entre une mole d’ions H3 O+ et une mole d’ions OH− .
3. Quelle est la température t3 lorsque l’on a versé 150 mL de solution d’hydroxyde de sodium ?
Les capacités thermiques massiques des solutions d’acide chlorhydrique et d’hydroxyde de
sodium sont égales : c = 4, 2 kJ · kg−1 K−1 Les masses volumiques de ces solutions sont égales :
ρ = 103 kg/m3 .

1 SM 4
TD Le champ électrostatique

Série P5
Le champ électrostatique

1 SM A.S : 2021/2022
Exercice 1 :
1. Deux charges positives q et q ′ sont placées en deux points, A et B distants de 2a.
Déterminer le vecteur champ électrique :
1.1. Au milieu M du segment AB.
1.2. En un point N situé sur la droite AB à la distance 3a du point M .
A.N : q = 5µC; q ′ = 3q = 15µC; a = 5 cm
2. Montrer qu’il existe entre A et B un point O, où le champ électrique est nul et déterminer la
position de ce point.
3. On place une charge négative q ′′ = −q en un point C, situé sur la médiatrice de AB à une
distance 2a de A ;
3.1. Déterminer les caractéristiques de force électrostatique exercée par q et q ′ sur q ′′ .
3.2. En déduire le vecteur champ électrostatique créé par q et q′ au point C.

Exercice 2 :
Deux charges électriques ponctuelles q1 = 2µC et q2 = −4µC sont placées respectivement aux points
A(−4 cm, 0 cm) et B(4 cm, 0 cm) relativement à un repère orthonormé (O,⃗i, ⃗j).


1. Déterminer les caractéristiques du vecteur champ électrique E 0 créé au point O.


2. Déterminer les caractéristiques du vecteur champ électrique E C créé au point C(6 cm, 0 cm).
3. Une charge électrique q placée en un point M reste au repos. Déterminer la position de ce
point.
On donne k = 9.109 (SI)

Exercice 3 :
Dans une région de l’espace, tout point M est repéré dans un repère orthonormé (O,⃗i, ⃗j, ⃗k), on
⃗ 1 = 4 · 103⃗j. L’unité
⃗ 1 = 103⃗i et E
superpose deux champs uniformes représentés par les vecteurs E
de champ électrique est V /m.
1. Montrer qu’en tout point de cette région de l’espace il existe un champ électrostatique uniforme.
Déterminer sa norme ∥E∥⃗ et l’angle α = (⃗i, E).

2. Calculer la force subie par un ion Cu2+ placé en un point de ce champ. On déterminera la
norme ∥F⃗ ∥ et l’angle β = (⃗i, F⃗ ).

Exercice 4 :
1. Une charge q = 5.10−9 C est placée en un point A à la distance 2a = 2 cm d’une charge −q
⃗ au point M situé sur la médiatrice
placée en B (figure 1). déterminer le champ électrostatique E
de AB, à une distance OM = 3 cm du milieu O de AB.
2. Le triangle ABC (figure 2) est équilatéral, de côté 2 cm. En A et B on lace deux charges
ponctuelles identiques de valeur q = 4.10−9 C.
2.1. Déterminer le champ électrostatique E ⃗ créé au point C.
2.2. On place une charge q ′ = −2 · 10−9 C au point C. Déterminer la direction, le sens et


l’intensité de la force F subie par la charge q ′

1 SM 1
TD Le champ électrostatique

Exercice 5 :
Deux particules de charges électriques q1 et q2 , sont placées respectivement aux sommets A et B
d’un carré ABCD de côté a et de centre O.
a
1. Montrer que la distance OA est égale à √ .
2
2. On désigne par E ⃗ le vecteur champ électrique créé au point O.
( )
Montrer que E ⃗ = − 2k q1⃗i + q2⃗j
a2
3. Calculer l’intensité du champ électrique au point O.
On donne : a = 20 cm; q1 = 4.10−6 C; q2 = 3.10−6 C

Exercice 6 :
Les armatures de deux condensateurs plans sont disposées, comme
l’indique la figure, selon les côtés d’un carré de côté a. Les armatures
(1) et (2) sont reliées respectivement, aux pôles et + d’un générateur
délivrant une haute tension continue. Elles créent dans le domaine D
un champ électrostatique E ⃗ 1 d’intensité E1 = 15kV · m−1 . Les arma-
tures (3) et (4) sont connectées, respectivement, aux pôles + et −
d’un second générateur haute tension. Elles créent, seules, un champ
électrostatique E⃗ 2.
Une charge électrique q = 20µC placée dans le domaine D est soumise, lorsque les deux générateurs
sont branchés, à une force électrique f⃗e d’intensité 0, 5N .
1. Donner la direction et le sens de E ⃗ 1 et E
⃗ 2.
⃗ 2 et celle du champ E
2. Quelle est l’intensité du champ E ⃗ =E
⃗1 + E
⃗ 2?
3. Quels seraient la direction, le sens et l’intensité de la force électrostatique f⃗e′ que subirait la


→′
− →
− →′
− E2
charge q précédente si les champs devenaient E 1 = 2 E 1 et E 2 = − ?
2

Exercice 7 :
Une boule (A) de masse m = 0, 5g est suspendue dans le vide, à un fil
isolant de longueur l = 50 cm. On approche de cette boule, de façon
très rapprochée, une boule identique (B), portant une charge électrique
positive qB = 10nC; le fil s’écarte d’un angle α de la verticale, la boule
(A) s’éloigne de la boule (B) ; elles sont alors sur une même horizontale,
à la distance d = 50cm l’une de l’autre.
1. Calculer l’angle α que fait le fil avec la verticale.
2. Donner le signe de la charge qA de la


3. Donner les caractéristiques du champ électrique E créé par la boule (B) à la position finale
de la boule (A).

1 SM 2
TD Le champ électrostatique
Exercice 8 :
Deux armatures A et B planes, parallèles, verticales et distantes de
D = 10cm, portent respectivement les charges QA et QB . On place à
égale distance de A et B un pendule électrostatique constitué d’un fil
isolant électrique inextensible de longueur l = 20cm et, d’une boule
ponctuelle de masse m = 200mg porteuse d’une charge q = −2, 0nC ·
A l’équilibre, le centre d’inertie de la boule est à la distance d de
l’armature B (voir figure ci-contre). Le champ électrique régnant entre
A et B est uniforme et a une norme E = 170V · m−1 .


1. Préciser les signes de QA et QB . Représenter E .
2. Reproduire la figure puis représenter sans considération d’échelle, toutes les forces appliquées
à la bille.
3. Déterminer à l’équilibre :


3.1. L’intensité F de la force électrostatique F agissant sur le pendule.
3.2. La valeur de l’angle α de déviation du pendule.
4. Exprimer à l’équilibre, la tension du fil de suspension de la boule en fonction de m, g et α.
Faire l’application numérique.
5. Exprimer d en fonction de l, α et D. Calculer d.

1 SM 3
TD Énergie potentielle électrostatique

Série P8
Energie potentielle
électrostatique
1 SM A.S : 2021/2022
Exercice 1 :
Ce problème étudie de manière très simple la déviation
d’un faisceau d’ions magnésium M g 2+ par des plaques
déflectrices P1 et P2 horizontales dans un tube catho-
dique où règne le vide. Les ions magnésium pénètrent
en O avec une vitesse V⃗0 et ressortent en un point M.
Le point O est à la même distance L = 3 cm des deux
plaques.
1. Quelle est la plaque qui doit porter le potentiel le plus élevé. Justifier.
2. On établit entre les plaques une différence de potentielle (ddp) U = UP1 P2


2.1. Déterminer les caractéristiques du champ E supposé uniforme qui règne entre les plaques.
2.2. Donner les caractéristiques de la force électrostatique F⃗e qui agit sur un ion Mg2+
2.3. La comparer à son poids et conclure.
3. L’axe x′ Ox passe dans le champ électrostatique par les point O et K.
3.1. Montrer que la ddp entre O et K est nulle.
3.2. Calculer la ddp VM − VK . En déduire la valeur de la ddp VO − VM .
4. Calculer la vitesse vM acquise par l’ion à sa sortie au point M.
( )
Données : UP1 P2 = U = 600 V, m Mg2+ = 39, 84.10−27 kg, v0 = 107 m · s−1 , MK = 1, 3 cm,
g = 10N.kg−1 et e = 1, 6.10−19 C.

Exercice 2 :
Une particule α (noyau d’hélium He2+ ), produite par
une source radioactive, est émise au voisinage du point
A avec une vitesse initiale négligeable.
1. Quelle tension UAB = U faut-il appliquer entre les
plaques distantes de D = 20cm, pour que la vitesse
des particules en B soit v = 103 km/s ?
2. Calculer la vitesse des particules à mi-chemin entre A et B.


3. Donner les caractéristiques du champ électrique E entre les plaques.
4. Quelle est en J, puis en eV, l’énergie cinétique d’une particule en B ?
5. Calculer le potentiel d’un point situé à 5 cm,à 12 cm, à 18 cm de la plaque A. Calculer l’énergie
potentielle d’une particule α en ces points.
On donne : qα = 2e = 3, 2.10−19 C; mα = 6, 6.10−27 kg

Exercice 3 :
Une goutte d’huile est en équilibre entre deux plaques parallèles, chargées, horizontales. La charge


de la goutte est 10 fois la charge de l’électron. Le champ électrique E entre les plaques est uniforme.
E = 2.105 V/m.
1. Quelles sont les forces appliquées à la goutte d’huile ?
2. Quelle est la plaque chargée positivement ?

1 SM 1
TD Énergie potentielle électrostatique

3. Quelle est la masse d’une goutte ?


4. La masse volumique de l’huile étant 0, 95 g/cm3 , quel est le rayon de la goutte supposée
sphérique ?
5. La goutte se met brutalement à tomber. Pour l’arrêter il faut doubler la valeur du champ
électrostatique. Quelle est la nouvelle charge de la goutte ? que peut-on faire pour modifier le
champ électrique ?

Exercice 4 :
Deux plaques P1 et P2 , planes et parallèles, entre lesquelles règne
un vide poussé, sont distantes de d = 10cm. Elles sont reliées
respectivement aux pôles + et - d’un générateur haute tension
qui délivre une tension continue U = 500V.
1. Quels sont la direction, le sens et l’intensité du champ élec-
⃗ supposé uniforme, qui règne dans le domaine D
trique E,
situé entre les deux plaques ?
2. Sur l’axe x′ Ox perpendiculaire aux plaques, dont l’origine O
est sur P 1 et qui est orienté de P1 vers P2 , on place les points
M et N d’abscisses xM = 2 cm et xN = 7 cm . Calculer les
ddp : Vo − VM ; Vo − VN ; VM − VN .
3. Un électron pénètre dans le domaine D, au point R, avec une vitesse nulle. Donner les carac-
téristiques de la force électrostatique F⃗ qui s’exerce sur lui. Quelle est la vitesse de l’électron
à son passage en N , en M, puis en O ?

− →

4. Calculer le travail WMN ( F ) de la force F lorsque l’électron se déplace de N au M On donne :
me = 9, 1.10−31 kg; qe = −e = −1, 6.10−19 C

Exercice 5 :

Un pendule électrostatique, de longueur l = 20 cm et de


charge q = 20nC, en équilibre entre deux plateaux verti-
caux et parallèles A et B.
La distance entre ces deux plateaux est d = 10 cm. Le
champ électrostatique uniforme existant est d’intensité E =
5.105 V m−1 .
En l’absence du champ électrostatique, le pendule se trouve
en équilibre au point M situé au milieu de la distance d.
En appliquant la tension UAB entre les plateaux, le pendule
s’écarte de la verticale d’un angle θ = 45◦ .


1. Donner les caractéristiques du champ électrostatique E . Calculer la tension UAB .
2. Déterminer l’expression du travail de la force électrostatique agissante sur le pendule quand il
se déplace de M à N en fonction de q, E, l et θ. Calculer sa valeur.
3. En déduire la variation de l’énergie potentielle électrostatique ∆EP e entre les deux positions
M et N.
4. On choisit comme origine des énergies potentielles électrostatiques EP e = 0 au plan du plateau
B. Calculer EP e (M) l’énergie potentielle électrostatique au point M. En déduire VM le potentiel
au point M

1 SM 2
Exercice 1 :
Sur la figure 1 ci-contre, on a reproduit la caractéristique intensité – tension d’un électrolyseur. Cet
électrolyseur est alimenté par un générateur de f.e.m E et de résistance interne r .
1- Quel intervalle d’intensité correspond
au domaine de fonctionnement linéaire
de l’électrolyseur ?
2- Déterminer graphiquement la f.c.e.m
E' et la résistance interne r' de
l’électrolyseur.
3- Pour une intensité I dans le circuit, le
rendement de l’électrolyseur   0,97
et la puissance totale dissipée par effet
joule dans le circuit
PJ  1,067.10 3W . Calculer dans
l’ordre I , r et E .
4- Calculer le rendement du générateur.

Exercice 2 :
Dans le circuit ci-dessous la pile a pour f.é.m E  9,2V
et pour résistance interne r  2 .
1- Déterminer la valeur de la résistance équivalente
Req des quatre conducteurs ohmiques.
2- En déduire l’intensité du courant qui circule dans
le générateur.
3- Exprimer la puissance électrique Pe fournie par le
générateur en fonction de E , r et Req . Calculer
sa valeur.
4- Montrer que Pe prend sa valeur maximale
Req
Pe max  .E 2 lorsque Req  r
r  Req
Exercice 3 :
On considère le montage schématisé ci-contre, il est formé des éléments suivants :
 G est un générateur de force
électromotrice E  24V et de résistance
interne r  1,5  .
 M est un moteur de force contre-
électromotrice E'  12V et de
résistance r'  1,2 .
 D1 et sont deux conducteurs
D2
ohmiques de résistances respectives
R1  4 et R2  2 .
 Deux interrupteurs K 1 et K 2 .
1) L’interrupteur K 1 est fermé et K 2 est ouvert.
1-1 Déterminer l’intensité du courant traversant les deux conducteurs ohmiques D1 et D2 .
1-2 Déterminer la puissance électrique reçue par chaque conducteur ohmique.
1-3 Comparer la quantité de chaleur libérée par chacun des deux conducteurs ohmiques.
2) L’interrupteur K 1 est ouvert et K 2 est fermé.
2-1 En appliquant la loi de Pouillet, calculer l’intensité du courant qui traverse ce circuit.
2-2 Calculer le rendement du générateur.
3) Les interrupteurs K 1 et K 2 sont fermés.
3-1 Indiquer les aspects de puissance apparue aux bornes du dipôle AB et aux bornes du moteur.
Justifier la réponse.
3-2 Déterminer la puissance utile que fournit le moteur M sachant que l’énergie dissipée par effet
Joule dans le conducteur ohmique D1 pendant la durée t  2min est Q  3245J
Exercice 4 :
Le circuit électrique ci-dessous comporte :
- Un générateur G de f.é.m E et de résistance
interne r .
- Un conducteur ohmique de résistance
R  10 .
- Un électrolyseur de f.c.é.m E'  2,5V et de
résistance interne r'  7 ,5  .
- Ampèremètre de résistance négligeable et un
interrupteur K .
1) Calculer la puissance thermique PJ dissipée
par effet Joule dans le conducteur ohmique et
l’électrolyseur.
2) Calculer la puissance utile Pu de
l’électrolyseur.
3) En déduire Pe la puissance électrique fournie par le générateur au reste du circuit.
4) Calculer E et r sachant que le rendement du générateur est 94% .

Exercice 5 :
Un électrolyseur dont les électrodes sont en fer contient une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium.
On le soumet à une tension continue réglable U ; I est l’intensité du courant qui le traverse.
1) Faire un schéma du montage en mettant en place les éléments suivants :
 Générateur continu à tension de sortie réglable ;
 Interrupteur.
 Rhéostat, électrolyseur, ampèremètre, voltmètre.
2) Les résultats des différentes mesures sont consignés dans le tableau suivant :
U V  0 0,5 1,0 1,5 1,6 1,7 1,8 2 2,5 3,0 3,5 4,0 4,5 5,0

I  A 0 0 0 0 0,02 0,03 0,05 0,1 0,29 0,5 0,71 0,92 1,1 1,32
a- Tracer la caractéristique intensité-tension de l’électrolyseur en prenant :
Echelles : en abscisses : 1cm pour 100mA ; en ordonnées : 1cm pour 0,5V.
b- Donner l’équation de la partie linéaire de cette caractéristique sous la forme : U  a  b.I
c- En déduire les valeurs, en unités S.I de la f.c.é.m. E' et de la résistance r' de l’électrolyseur
lorsqu’il fonctionne dans la partie linéaire de sa caractéristique.
d- L’électrolyseur précédent est désormais branché aux bornes d’une pile de f.é.m E  4,5V et
de résistance interne r  1,5  .
 Calculer l’intensité I du courant qui le traverse.
 Quelle puissance électrique Pe reçoit-il ?
 Quelle puissance Pj dissipe-t-il par effet joule ?
 De quelle puissance utile Pu dispose-t-il pour effecteur les réactions chimiques aux électrodes ?
e- Ecrire les équations bilan des réactions aux électrodes sachant qu’on observe :

 A l’anode : une oxydation des ions OH avec dégagement de dioxygène ;
 A la cathode : une réduction de l’eau avec production de dihydrogène. Faire le bilan de
l’électrolyse.
Exercice 6 :
On réalise le montage ci-contre comprenant en série :
 Un générateur (f.é.m. E0  30V , résistance
interne r0 négligeable) ;
 Une résistance ajustable R ;
 Un électrolyseur (f.c.é.m. E1'  1,6V , résistance
interne r1  2 ) ;
 Un moteur (f.c.é.m. E'2  20V , résistance interne
r2  0,5 ) ;
 Un interrupteur K .
On choisit R  10 et on ferme l’interrupteur.
1) Calculer l’intensité I du courant.
2) Calculer la puissance utile Pu disponible sur l’arbre du moteur.
3) L’électrolyte présent dans l’électrolyseur a pour masse m  100 g ; sa capacité thermique C
est égale à4,2J .kg 1 .K 1 et on néglige la capacité thermique de la cuve. Pendant combien de
temps le courant doit-il circuler pour que la température de l’électrolyte s’élève de 2C ?

Exercice 7 :
On associe en série :
 Une batterie d’accumulateurs de f.e.m. E  24V et de résistance interne r  1,2 ;
 Un conducteur ohmique de résistance R  4,8 ;
 Un moteur de f.c.e.m E' et de résistance interne r' ;
 Un ampèremètre de résistance négligeable.
La f.c.e.m E' du moteur est proportionnelle à sa vitesse de rotation ; sa résistance interne r' est
constante.
1) On empêche le moteur de tourner : sa f.c.e.m. E' est nulle ; le moteur est alors équivalent à
une résistance r' . le courant dans le circuit a une intensité I 1  2,1A .
a) Ecrire la relation entre E , r , R , r' et I 1 .
b) Exprimer r' en fonction de E , r , R et I 1 .
c) Calculer r' .
2) Le moteur tourne à la vitesse de 250tr.min-1 en fournissant une puissance électromagnétique
utile PEm  8,6W . L’intensité du courant est alors I 2  1,2 A .
a) Exprimer E' en fonction de E , r , R , r' et I 2 .
b) Calculer E' .
3) a) Calculer la puissance consommée par chaque récepteur lorsque le moteur tourne.
b) Faire un bilan énergétique de ce circuit.
c) calculer le rendement global de ce circuit.
Table des matières

1 Champ magnétique 3
I Mise en évidence du champ magnétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1 .1 L’aiguille aimanté : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1 .2 Les aimants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1 .3 Action d’un aimant et d’un courant électrique sur une aiguille aimantée . . . . . . 4
II Vecteur champ magnétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
III Lignes de champ magnétique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
IV Superposition de champs magnétiques : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
V Champ magnétique terrestre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
5 .1 Mise en évidence du champ magnétique terrestre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
5 .2 Caractéristiques locales du champ géomagnétique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

2 Champ magnétique créé par un courant électrique 7


I Caractéristiques du vecteur champ magnétique créé par un conducteur rectiligne. . . . . 7
1 .1 Caractéristiques du vecteur champ magnétique créé par un conducteur rectiligne : 7
II Caractéristiques du vecteur champ magnétique créé par un bobine plate parcourue par
un courant continu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2 .1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2 .2 Caractéristiques du vecteur champ magnétique créé au centre d’une bobine plate. 9
III Caractéristiques du vecteur magnétique créé à l’intérieur d’un solénoïde. . . . . . . . . . 10
3 .1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3 .2 Caractéristiques du vecteur champ magnétique créé à l’intérieur d’un solénoïde. . 10

3 Forces électromagnétiques : loi de LAPLACE 13


I Les forces électromagnétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1 .1 Mise en évidence expérimentale de la force de LAPLACE. . . . . . . . . . . . . . 13
1 .2 Lois de Laplace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1 .3 Expression de la force de Laplace. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1 .4 Caractéristiques de la force de Laplace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
II Applications de la force de LAPLACE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2 .1 Haut-parleur électrodynamique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2 .2 Le moteur à courant continu. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

1
TABLE DES MATIÈRES 1 Bac SM

EL OMRANI 2
1 Champ magnétique
Chapitre

Sommaire
I Mise en évidence du champ magnétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1 .1 L’aiguille aimanté : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1 .2 Les aimants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1 .3 Action d’un aimant et d’un courant électrique sur une aiguille aimantée . . . . 4
II Vecteur champ magnétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
III Lignes de champ magnétique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
IV Superposition de champs magnétiques : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
V Champ magnétique terrestre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
5 .1 Mise en évidence du champ magnétique terrestre. . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
5 .2 Caractéristiques locales du champ géomagnétique. . . . . . . . . . . . . . . . . 6

I Mise en évidence du champ magnétique


1 .1 L’aiguille aimanté :
La boussole est une aiguille aimantée mobile pivotant autour d’un axe ver- pôle sud
N
magnétique axe S
tical, elle permet de déterminer l’existence d’un champ magnétique et de
préciser son sens et sa direction.
Plaçons plusieurs aiguilles aimantées dans un endroit sur la terre (loin de pôle nord
tout courant électrique et de tout aimant), On constate que toutes les ai- magnétique
guilles s’orientent de la même manière du sud vers le nord.

1 .2 Les aimants
Un aimant est un corps qui a la propriété d’attirer le fer. Il existe des aimant naturels (le magnétite
Fe3 O4 ) et des aimants artificiels (alliage constituée essentiellement du fer, nickel et cobalt) Chaque
aimant possède deux pôles : un pôle nord et un pôle sud.
En approchant deux aimants l’un de l’autre, on constate que si deux pôles identiques sont en regards,
ils se repoussent et inversement deux pôles différents s’attirent.
3
Champ magnétique 1 Bac SM
1 .3 Action d’un aimant et d’un courant électrique sur une aiguille aiman-
tée
Lorsqu’on approche un aimant d’une aiguille aimantée, on
constate que l’orientation de l’aiguille change (elle subit une force N S
magnétique). ⃗
B
Lorsqu’on remplace l’aimant par un fil parcouru par un courant n
s
électrique continu, on obtient le même résultat.
Un champ magnétique est une région de l’espace où une aiguille
aimantée ou une particule chargée en mouvement subit une force
magnétique.
Les sources du champ magnétique sont :
— Les aimants
— Les courants électriques
— La terre

II Vecteur champ magnétique →



On représente le champ magnétique par un vecteur noté B .

− −

Pour déterminer les caractéristiques du vecteur B en un point M d’un B
champ magnétique, on place une aiguille aimantée en ce point.


— Direction de B : celle de l’aiguille aimantée
−→
— Sens : celui du vecteur (SN ) de l’aiguille aimantée.
— Module : se mesure par un teslamètre, son unité dans le (SI) est le
tesla (T)

III Lignes de champ magnétique.



→ −

B B
Les lignes de champ magnétique sont des courbes qui sont tangentes aux
vecteurs champ magnétique en chacun de ses points.
L’ensemble des lignes de champ constitue le spectre magnétique. ligne de
champ


B s n

B
n
s N
N S
s
n
⃗ ⃗
B
s n B
S

Les lignes de champ magnétique sortent du pôle nord (N) et entrent par le pôle sud (S).
Le champ magnétique entre les deux pôles d’un aimant en U est uniforme car les lignes de champ sont
des droites parallèles.

IV Superposition de champs magnétiques :




Le champ magnétique B créé en un point M par plusieurs sources est égal à la somme vectorielle
des champs magnétiques créés par chaque source, au point M.
→ −
− → →
− →

B = B 1 + B 2 + ... + B n

EL OMRANI 4
Champ magnétique 1 Bac SM
Application 1
Deux aimants droite sont placés perpendiculairement l’un de l’autre à la même distance du point
M, comme l’indique la figure suivante.
⃗ 1 = 4.10−3 T et B
1. Sachant que B ⃗ 2 = 3.10−3 T , représenter à l’échelle : 2.10−3 T ↔ 1 cm.

⃗ 1 créé par l’aimant A1 au point M.


(a) Le vecteur champ magnétique B
⃗ 2 créé par l’aimant A2 au point M.
(b) Le vecteur champ magnétique B
2. (a) Exprimer le vecteur champ magnétique résultant B ⃗ en fonction de −
→ −

B 1 et de B 2 . le
représenter.
(b) Schématiser l’aiguille aimantée placée au point M.


(c) Déterminer graphiquement et par calcul la valeur du champ magnétique résultant B .
−
→ − →
(d) Déterminer la valeur de l’angle α = B 1 , B .
3. On enlève l’aimant A2 . Est-ce que l’angle α augmenter, diminue ou reste constant ? justifier.
⃗ et de α par calcule.
4. Retrouver les valeurs de B

(A1 )
N S (M )

N (A2 )

Correction :
......................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................

Application 2
Le schéma ci-dessous représente deux aimants se trouvant dans le même plan.
Au point M , la valeur du champ créé par l’aimant droit est B1 = 3.10−3 T et celle créé par l’aimant
en U est B2 = 2.10−3 T
1. Représenter au point M les deux vecteurs B⃗ 1 et B
⃗ 2.
2. En déduire la valeur du champ magnétique B ⃗ au point M.
3. Représenter sur un schéma la direction que prend une aiguille aimantée se trouvant au point
M.

EL OMRANI 5
Champ magnétique 1 Bac SM

S N •M

Correction :
......................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................

V Champ magnétique terrestre.


5 .1 Mise en évidence du champ magnétique terrestre.
Lorsqu’on place une aiguille aimantée, dans un lieu donné de la surface de la terre, on constate qu’elle
prend la direction sud-nord ce qui prouve qu’il y a un champ magnétique qui règne autour de l’aiguille.
C’est le champ magnétique créé par la terre.
11, 5◦
Nord géographique
5 .2 Caractéristiques locales du champ géoma-
gnétique.
Les caractéristiques du vecteur champ magnétique terrestre dé-
N
pendent du lieu considéré.
S
Le champ géomagnétique est semblable au champ magnétique S
N
créé par un aimant droit situé au centre de la terre


B T : vecteur champ magnétique terrestre.

→ →
− →

BT = BH + BV
Sud géographique


— B H : la composante horizontale du vecteur champ magné-
tique terrestre au point M.


— B V : la composante verticale du vecteur champ magné-
tique terrestre au point M.
— D̂ : L’angle de déviation.
— Iˆ : L’angle d’inclinaison.
BH = BT .cos(I) ˆ et BV = BT .sin(I)
ˆ
Les grandeurs BT , Iˆ et D̂ varient d’un lieu à un autre.

EL OMRANI 6
2 Champ magnétique créé
par un courant électrique
Chapitre

Sommaire
I Caractéristiques du vecteur champ magnétique créé par un conducteur rec-
tiligne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1 .1 Caractéristiques du vecteur champ magnétique créé par un conducteur rectiligne : 7
II Caractéristiques du vecteur champ magnétique créé par un bobine plate
parcourue par un courant continu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2 .1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2 .2 Caractéristiques du vecteur champ magnétique créé au centre d’une bobine plate. 9
III Caractéristiques du vecteur magnétique créé à l’intérieur d’un solénoïde. . 10
3 .1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3 .2 Caractéristiques du vecteur champ magnétique créé à l’intérieur d’un solénoïde. 10

Chaque conducteur parcouru par un courant électrique se comporte comme un aimant et donne
naissance à un champ magnétique.
Les caractéristiques du vecteur de ce champ dépendent du sens du courant électrique, de son intensité
et de la forme du conducteur.

I Caractéristiques du vecteur champ magnétique créé par un


conducteur rectiligne.
Lorsqu’un courant électrique continu traverse un conducteur rec- I
tiligne, il se crée autour de celui-ci se un champ magnétique.
Les lignes de champ que crée le conducteur autour de lui sont
des cercles concentriques centrées sur le conducteur.

1 .1 Caractéristiques du vecteur champ ma-


gnétique créé par un conducteur recti-
ligne :


Pour déterminer la direction et le sens de B on utilise l’une des deux règles :

Règle du « bonhomme d’Ampère » ou « observateur d’Ampère »


Un observateur, disposé le long du conducteur de façon que le courant élec-
trique, circule de ses pieds vers sa tête, et regardant vers un point M de l’es-
pace, sa main gauche tendue indique la direction et le sens du vecteur champ


magnétique B au point M.

7
Champ magnétique créé par un courant électrique 1 Bac SM
Règle de la main droite.
On dispose la main droite le long du conducteur de façon que les doigts soient
orientés dans le sens du courant électrique et la paume vers un point M, le
pouce tendu indique le sens du vecteur champ magnétique.
L’intensité
L’intensité du champ magnétique créé par un fil rectiligne en un point M est
donnée par la relation suivante :
I
B = µ0
2.π · r
— I : l’intensité du courant traversant le fil en (A).
— r : la distance entre le point M et le fil en (m).
— µ0 : la perméabilité du vide qu’est égale à peu près la perméabilité de l’air : µ0 = 4.π · 10−7 (SI)
Remargue :
La relation (∗) n’est valable que pour un conducteur rectiligne infini.

Application 1
On considère un long conducteur rectiligne parcouru par un courant élec-
trique d’intensité I = 12 A comme l’indique la figure (1) :
I
1. Donner l’expression du champ magnétique créé par le conducteur
au point M.
•M
2. Représenter en utilisant l’un des symboles suivant ( ⊕ ou ⊙ ) Le
vecteur champ magnétique créé par le conducteur au point M.
3. Calculer l’intensité du champ magnétique créé par le conducteur au
point M on donne d=2mm.

Correction :
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Application 2

On pose un aimant droit à côté d’un fil I M


conducteur rectiligne de longueur infini. Tel • • N S
que le fil est perpendiculaire au plan qui
contient aimant.
Le fil est parcouru par un courant d’intensité l = 15 A dont le sens est indiqué dans la figure.
L’aimant crée en un point M distant du fil de d = 2 cm, un champ magnétique d’intensité B2 =
4.10−4 T.
1. Calculer B1 l’intensité du champ magnétique crée par le courant électrique traversant le fill
conducteur au point M .


2. Représenter sur la figure (sans échelle) au point M B1 le vecteur du champ magnétique crée

EL OMRANI 8
Champ magnétique créé par un courant électrique 1 Bac SM



par le courant électrique traversant le fil conducteur, B2 le vecteur du champ magnétique
−→
crée par l’aimant. et BT le vecteur du champ magnétique total au point M.
3. Déterminer par calcul BT l’intensité du champ magnétique total au point M.
−→ −→
4. Calculer l’angle α = B1 ; BT .

Correction :
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II Caractéristiques du vecteur champ magnétique créé par un


bobine plate parcourue par un courant continu
2 .1 Définition

Une bobine plate est un circuit électrique circulaire formé par


plusieurs spires conductrices et dont le rayon est très grand
devant son épaisseur.
Une bobine parcourue par un courant électrique se comporte
comme un aimant.
Le spectre magnétique d’une bobine plate :

Une bobine plate possède deux faces : face nord et face sud (les lignes de champ sortent par la face
sud et entrent par la face nord).

I I

Le symbole ⊗ signifie que le vecteur B ⃗ est perpendiculaire au plan de la feuille et orienté vers l’arrière
de celle-ci, et le symbole ⊙ signifie l’inverse.


Le symbole ⊙ signifie que le vecteur B sort du plan (de la feuille)
Notation →

Le symbole ⊗ signifie que le vecteur B rentre dans le plan (de la feuille)

2 .2 Caractéristiques du vecteur champ magnétique créé au centre d’une


bobine plate.
— Direction : perpendiculaire au plan de la bobine
— Sens : déterminé grâce à «la règle de la main droite ” : les doigts de la paume
s’enroulent dans le sens du courant circulant dans les spires, et le pouce indique
le sens du champ magnétique.

EL OMRANI 9
Champ magnétique créé par un courant électrique 1 Bac SM
— Intensité : L’intensité du champ magnétique créé au centre de la bobine plate est donnée par la
N.I
relation suivante : B = µ0
2R
N : le nombre de spires de la bobine.
Application 3
Une bobine plate comprend 50 spires de rayon R = 10 cm. Son plan est parallèle au méridien
magnétique.
Quel courant faut-il y faire circuler pour que l’intensité de champ magnétique créée au centre de la
bobine vaille 100 fois celle de la composante horizontale de champ magnétique terrestre qui vaut
2 × 10−5 T ? Et pour qu’une petite aiguille aimantée, mobile autour d’un axe vertical et placée au
centre de la bobine, tourne de 60◦ quand on lance le courant dans la bobine ?

Correction :
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III Caractéristiques du vecteur magnétique créé à l’intérieur


d’un solénoïde.
3 .1 Définition
Le solénoïde est une bobine de longueur l plus grande que son rayon R et de nombre de spires N.
sn B

L L
⃗ ns
B
x
O
I I
I I

3 .2 Caractéristiques du vecteur champ magnétique créé à l’intérieur d’un


solénoïde.
— La direction : parallèle à l’axe du solénoïde.
— Le sens : il est donné par la règle de la main droite.

L L

x x
O O

I I I I

EL OMRANI 10
Champ magnétique créé par un courant électrique 1 Bac SM
— L’intensité :
B
B = µ0 .I
L
N
On pose n = : le nombre de spires par unité de longueur (m−1 ).
L
Application 4
1. On dispose d’un solénoïde de 50cm de longueur comportant 250 spires. Il est traversé par


un courant d’intensité électrique I = 2, 5A. Déterminer l’intensité du champ magnétique B
généré au centre de ce solénoïde.

− →

2. Un autre solénoïde génère un champ magnétique B d’intensité ∥ B ∥ = 5mT, il est traversé
par un courant d’intensité I = 2, 5A. Combien comporte-t-il de spire par mètre ?
3. Un solénoïde de 80cm de longueur comporte 1500 spires par mètre. Il est traversé par un
courant d’intensité électrique I = 1, 2A. Déterminer l’intensité du champ magnétique généré
au centre de ce solénoïde.
4. Déterminer la longueur d’un solénoïde comportant 1500 spires qui génère un champ magné-
tique d’intensité ∥B∥
⃗ = 7mT lorsqu’il est parcouru par un courant électrique d’intensité
I = 3A

Correction :
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Application 5
Un solénoïde comporte 2000 spires par mètre et renferme dans sa région centrale une aiguille
aimantée placée sur un pivit. Son axe horizontal est placé perpendiculairement au plan méridien
magnétique terrestre. On donne la valeur de la composante horizontale de champ magnétique
terrestre : B⃗H = 2.10−5 T .


1. Indiquer sur un schéma la direction et le sens de B H . Représente la position initiale de
l’aiguille lorsqu’aucun courant ne traverse le solénoïde.
2. On lance un courant d’intensité I = 5mA. L’aiguille dévie d’un angle α.
2.1. Calculer la valeur du champ magnétique B ⃗ S créé par la bobine.
→ −
− → →
− →
− →

2.2. Représenter les vecteurs B H , B S et le vecteur somme : B T = B H + B S .
2.3. Calculer la valeur de l’angle α.
3. On désire maintenant annuler le champ horizontal total à l’intérieur du solénoïde.
3.1. Faire un schéma indiquant la position à donner au solénoïde et le sens du courant qui
le parcourt.

EL OMRANI 11
Champ magnétique créé par un courant électrique 1 Bac SM

3.2. Déterminer l’intensité I0 de ce courant.


3.3. La position de l’aiguille est alors indifférente. Préciser pourquoi.
4. On double la valeur du courant I = 2I0 . Préciser la position d’équilibre de l’aiguille.

Correction :
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EL OMRANI 12
3 Forces électromagné-
tiques : loi de LAPLACE
Chapitre

Sommaire
I Les forces électromagnétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1 .1 Mise en évidence expérimentale de la force de LAPLACE. . . . . . . . . . . . . 13
1 .2 Lois de Laplace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1 .3 Expression de la force de Laplace. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
1 .4 Caractéristiques de la force de Laplace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
II Applications de la force de LAPLACE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2 .1 Haut-parleur électrodynamique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2 .2 Le moteur à courant continu. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14

I Les forces électromagnétiques


1 .1 Mise en évidence expérimentale de la force de LAPLACE.
On réalise le circuit électrique suivant : Un conducteur mobile sur deux rails est plongé dans le champ
magnétique d’un aimant en U.
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1 .2 Lois de Laplace
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1 .3 Expression de la force de Laplace.


Une portion rectiligne d’un conducteur, de longueur l , parcourue par un courant d’intensité I et


placée dans un champ magnétique B est soumise à une force appelée force électromagnétique ou force

− → −
− →
de Laplace F = I. l ∧ B .


Où le vecteur l est orienté dans le sens de I.

13
Forces électromagnétiques : loi de LAPLACE 1 Bac SM
1 .4 Caractéristiques de la force de Laplace

− → −
− →
Les caractéristiques de la force de Laplace ( F = I. l ∧ B ) sont :
— Point d’application : milieu de la partie du conducteur électrique immergée dans le champ magné-
tique.
— Droite d’action : droite perpendiculaire au plan formé par le conducteur électrique et le vecteur
champ magnétique.
— Sens : est tel que le trièdre ( , , ) soit direct, il se détermine par la règle de la main droite ou la
règle des trois doigts de la main droite.
— Intensité : Remarque : la force de Laplace est nulle dans le cas où c-à-d :
Exemples :

II Applications de la force de LAPLACE.


2 .1 Haut-parleur électrodynamique.
Description :
— Les principaux constituants du haut-parleur sont l’aimant et la bobine.
— Ces deux éléments sont cylindriques de même axe, ainsi la bobine peut coulisser le long de l’aimant.
— Le champ magnétique a même valeur en tous points de l’entrefer, et est toujours dirigé de l’intérieur
vers l’extérieur.
— La membrane du haut-parleur est solidaire de la bobine.
Fonctionnement : La bobine qui reçoit une intensité électrique subit, en présence du champ magnétique,
une force de Laplace qui la fait bouger et qui fait donc bouger la membrane. La membrane fait vibrer
l’air ce qui produit le son.

2 .2 Le moteur à courant continu.


Description :
— Ce moteur possède une partie mobile, le rotor, qui est constitué d’une bobine dans laquelle peut
circuler le courant électrique.
— La deuxième partie est une partie fixe, appelée stator, et qui est constituée d’un aimant. Le champ
magnétique est radial, c’est-à-dire que sa direction est celle du rayon du cercle décrit par le rotor.
Fonctionnement : Pour comprendre ce fonctionnement nous raisonnons sur une des spires (rectangulaire)
de la bobine constituant le rotor. Le courant circule dans la spire mais dans deux sens opposés de chaque
côté de la spire. Ainsi par interaction avec le champ magnétique créé par le stator, il se crée deux forces
de Laplace qui tendent toutes deux à faire tourner la spire dans le même sens (création d’un couple).
Pour que la spire puisse effectuer un tour complet, il faut inverser le courant dans la spire à chaque
demi-tour. Cette inversion est réalisée par le collecteur. Les balais servent au transport du courant de
la partie fixe à la partie mobile.

EL OMRANI 14
Table des matières

1 Propagation de la lumière - Visibilité d’un objet 3


I Vision des objets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1 .1 Conditions de visibilité d’un objet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1 .2 Principe de propagation de la lumière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
II Réflexion de la lumière : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2 .1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2 .2 Mise en évidence de la réflexion de la lumière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2 .3 Les lois de la réflexion : loi de Descartes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
III Réfraction de la lumière : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
3 .1 Définitions : Indices de réfraction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
3 .2 Activité : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3 .3 Mise en évidence de la réfraction : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3 .4 Les deux lois de Descartes sur la réfraction : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

2 Miroirs plans et Lentilles convergentes 7


I Lentilles minces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1 .1 Lentilles sphériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1 .2 Lentilles convergentes - Lentilles divergentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1 .3 Modélisation géométrique d’une lentille convergente . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1 .4 Image formé par une lentille mince convergente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1 .5 Modélisation analytique d’une lentille mince convergente . . . . . . . . . . . . . . 9
II Miroir plans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2 .1 Définition et symbole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2 .2 Image d’un objet donnée par un miroir plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2 .3 Construction de l’image d’un point objet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2 .4 Champ de vision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

1
TABLE DES MATIÈRES 1 Bac SM

EL OMRANI 2
1 Propagation de la lumière
- Visibilité d’un objet
Chapitre

Sommaire
I Vision des objets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1 .1 Conditions de visibilité d’un objet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1 .2 Principe de propagation de la lumière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
II Réflexion de la lumière : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2 .1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2 .2 Mise en évidence de la réflexion de la lumière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
2 .3 Les lois de la réflexion : loi de Descartes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
III Réfraction de la lumière : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
3 .1 Définitions : Indices de réfraction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
3 .2 Activité : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3 .3 Mise en évidence de la réfraction : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
3 .4 Les deux lois de Descartes sur la réfraction : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

I Vision des objets


1 .1 Conditions de visibilité d’un objet
Un objet est vu si :
— S’il émet (source de lumineuse) ou renvoie (objet éclairé) de la lumière ;
— Si de la lumière provenant de cet objet pénètre dans l’œil de l’observateur.

1 .2 Principe de propagation de la lumière


La lumière se propage en ligne droite dans le vide et dans tout milieu transparent et homogène sous
forme des rayons lumineux.
On modélise le chemin effectivement suivi par la lumière par des lignes, orientées dans le sens de la
propagation, appelées rayons lumineux.
Un rayon lumineux est une représentation géométrique du trajet suivi par la lumière. Dans un milieux
homogène, un rayon lumineux est représenté par une droite issue du point source et orientée dans le
sens de propagation de la lumière.
Un faisceau de la lumière est un ensemble de rayons lumineux. On distingue :

3
Propagation de la lumière - Visibilité d’un objet 1 Bac SM

II Réflexion de la lumière :
Lorsque la lumière arrive sur un milieu opaque, elle peut être diffusée, réfléchie ou absorbée.

2 .1 Définition
— La réflexion est la déviation d’un rayon lumineux par une surface réfléchissante dans une seule
direction. Le rayon incident et le rayon réfléchi sont dans le même milieu de propagation.
— La réflexion peut être totale ou partielle. La réflexion est partielle si seulement une partie de la
lumière est réfléchie, l’autre partie est réfractée.

2 .2 Mise en évidence de la réflexion de la lumière


Manipulation
90◦
On réalise le montage représenté dans le schéma ci-après :
Matériel : Une source lumineuse et une alimentation ; un disque
gradué ; un miroir. ⇒ Placer le miroir plan sur le disque gradué
comme indiqué sur le schéma. 0◦ 0◦
Observations :
Lorsqu’un miroir, constitué d’une vitre ou d’une surface métal-
lique polie, reçoit un faisceau de lumière, celui-est dévié dans une 90◦
direction particulière : c’est le phénomène de réflexion.
Exploitation :
Le rayon émit par la source laser, à la surface métal-
lique au point I dévie dans une direction particulière .

normale
on dit qu’il se réfléchit ; et le phénomène observé c’est
la réflexion . soit : indice n1 i′

→ −→
— i = (SI, IN ) angle d’incidence. i
−→ − →
— i′ = (N I, IR) angle de réflexion .
Expérimentalement on vérifie que : i = i′
indice n2
2 .3 Les lois de la réflexion : loi de ce
n

Descartes
de
ci

— 1◦ loi de Descartes : Le rayon réfléchi est dans le


in
d’

plane d’incidence.
an
pl

— 2◦ loi de Descartes : l’angle de réflexion est égal


à l’angle d’incidence : i1 = i2

III Réfraction de la lumière :


3 .1 Définitions : Indices de réfraction
On définit l’indice relatif de réfraction d’un milieu par rapport à un autre ,par la relation
c1 célerité de la lumière dans le milieu 1
n2/1 = =
c2 célerité de la lumière dans le milieu 2
On définit l’indice absolu d’un milieu est son indice relatif par rapport au vide :
célerité de la lumière dans le vide (air)
n2 =
célerité de la lumière dans le milieu
On dira qu’un milieu est plus ou moins réfringent selon que son indice absolu sera plus grand ou plus
petit que celui du deuxième milieu.
On appelle dioptre l’interface entre deux milieux d’indices optiques différents.
Exemples :

EL OMRANI 4
Propagation de la lumière - Visibilité d’un objet 1 Bac SM
milieu Vide (air) Eau Plexiglas Verre ordinaire Verres spéciaux Diamant
n 1 1, 33 1, 49 1, 5 1, 4 à 1, 8 2, 42

3 .2 Activité :
On immerge particulièrement un stylo dans un bécher (verre)
plein d’eau :
— Que se passe-t-il ?
— Que peut-on en conclure ?
— Comment appelle-t-on ce phénomène ?
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.......................................................................................
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3 .3 Mise en évidence de la réfraction :
Principe de la manipulation :

Allumer la source lumineuse et la régler de manière à obtenir un 0◦


pinceau lumineux le plus fin possible.
> Placer la source lumineuse de telle sorte que le rayon incident
arrive sur le point d’incidence I et que l’angle d’incidence i = 20◦ . 90◦ −90◦
- Mesurer la valeur de l’angle de réfraction r et reportez-la dans le
tableau.
> L’indice de réfraction de l’air n1 = 1, celui du plexiglas n2 = 1, 5.
0◦
Résultats de mesures :

i (◦ ) 10 20 30 40 50 60
r (◦ ) 6,6 13,1 19,4 25, 4 30, 7 35, 2
Sin i
Sin r
sin i
sin r

Exploitation :
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.............................................................................................................................................................
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3 .4 Les deux lois de Descartes sur la réfraction :


normale

— Première loi : Le rayon réfracté et le rayon inci-


dent sont dans le même plan ; indice n1
— Seconde loi : L’angle d’incidence i1 et l’angle de i1
réfraction i2 sont liés par la relation suivante :
i2
n1 .sini1 = n2 .sini2
e
nc
de
ci

indice n2
in

— n1 : indice de réfraction du premier milieu ;


d’
n
a

— n2 : indice de réfraction du second milieu ;


pl

Remarque : Si le milieu 2 est plus réfringent que le milieu 1, donc si n2 > n1 , alors i2 < i1 : le
rayon dans le milieu le plus réfringent est plus proche de la normale au dioptre au point d’incidence que
le rayon dans le milieu le moins réfringent.

EL OMRANI 5
Propagation de la lumière - Visibilité d’un objet 1 Bac SM

EL OMRANI 6
2 Miroirs plans et Lentilles
convergentes
Chapitre

Sommaire
I Lentilles minces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1 .1 Lentilles sphériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1 .2 Lentilles convergentes - Lentilles divergentes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1 .3 Modélisation géométrique d’une lentille convergente . . . . . . . . . . . . . . . 7
1 .4 Image formé par une lentille mince convergente . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1 .5 Modélisation analytique d’une lentille mince convergente . . . . . . . . . . . . . 9
II Miroir plans . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2 .1 Définition et symbole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2 .2 Image d’un objet donnée par un miroir plan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2 .3 Construction de l’image d’un point objet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2 .4 Champ de vision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

I Lentilles minces
1 .1 Lentilles sphériques
Une lentille est une solide constitué d’un matériau transparent (verre, pléxiglas ...) délimité par deux
faces dont l’une au moins est courbe, l’autre face pouvant être plane.

1 .2 Lentilles convergentes - Lentilles divergentes


— Lentilles sphériques à bords minces sont convergentes.

— Lentilles sphériques à bords épais sont divergents.

Lentilles convergentes Symbole Lentilles divergentes Symbole

1 .3 Modélisation géométrique d’une lentille convergente


Centre optique et foyers
Une lentilles est dite mince si on peut négliger l’épaisseur de sa partie centrale, assimilée à un point
O. Le point O est appelé centre optique de la lentille.

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Miroirs plans et Lentilles convergentes 1 Bac SM

R2 e
axe optique axe optique
C2 S1 S2 C1
n R1

Après traversée d’une lentille mince convergente :


— Un rayon passant par le centre optique O n’est pas dévié.

F’

— Tout rayon incident parallèle à l’axe optique d’une lentille mince convergent émerge en passant
par le foyer principale image F’.

F’

— Un rayon passant par le foyer principale objet F sort de la lentille parallèlement à l’axe principale.

Une lentille mince peut être utilisée indifféremment dans les deux sens.

Distance focale et vergence :


On appelle distance focale d’une lentille mince la distance :
f = OF = OF ′
On appelle vergence d’une lentille la grandeur :
1
C=
f
L’unité SI de vergence est le m−1 . En optique, cette unité est appelée dioptrie, de symbole δ.

EL OMRANI 8
Miroirs plans et Lentilles convergentes 1 Bac SM
1 .4 Image formé par une lentille mince convergente
a- Conditions de Gauss :
Les lentilles utilisée sont généralement doivent être :
— Stigmatique : La lentille donne d’un points-objets un point - image unique.
— Aplanétique : La lentille donne des points-objets situées sur un même plan des points - images
contenu dans un même plan.
— Achromatique : C’est-à-dire qu’elle ne permet pas la diffraction de la lumière qu’elle reçoit.

Condition de gauss

— Les rayons incidents doivent être voisins du centre optique de la lentille,


— Les rayons incidents doivent être peu inclinés par rapport à l’axe optique de la lentille.

b- Construction graphiquement l’image d’un objet


Lentille
B

F’ A’
A F O

écran

1 .5 Modélisation analytique d’une lentille mince convergente


a- Repérage de la position de l’image

On oriente l’axe principale par un vecteur unitaire ⃗i dont le sens est celui de propagation de la
lumière avec A est la position de l’objet et A’ la position de l’image.
— Si OA > 0 : Objet réel ;
— Si OA < 0 : Objet virtuel ;
— Si OA′ > 0 : image réel ;
— Si OA′ < 0 : Image virtuel.
Espace objet réel

Espace image virtuelle

Espace objet virtuel

Espace image réelle

Système optique

b- Grandissement et relation de conjugaison


On définit le grandissement γ par le rapport des mesures algébriques AB et A′ B ′ :
AB
γ=
A′ B ′
EL OMRANI 9
Miroirs plans et Lentilles convergentes 1 Bac SM
— Si γ > 0, l’image est droite.
— Si γ < 0, l’image est renversée.
Des calculs géométriques permettent en outre d’obtenir la relation de conjugaison de Descartes
pour les lentilles :
1 1 1
− = =C
OA OA′ f

II Miroir plans
2 .1 Définition et symbole
— Un miroir en optique est une surface réfléchissante.
— Un miroir plan est une surface réfléchissante plane qui ré-
fléchit de façon régulière la lumière.
— Un miroir plan forme une image virtuelle. Les rayons ré-
fléchis par le miroir semblent provenir de l’endroit où se
trouve l’image virtuelle.
— On représente le miroir plan par un trait montrant le plan
du miroir dont on hachure le coté non réfléchissant.(doc 1)

2 .2 Image d’un objet donnée par un miroir plan


Lorsqu’on regarde dans un miroir, le reflet observé dans le miroir est appelé image. L’objectif de
cette partie est de déterminer la position de cette image.
Plaçons devant un miroir plan un objet. L’image de l’objet donnée par le miroir est une image de droite
et de gauche sont inversées.

2 .3 Construction de l’image d’un point objet


Les rayons issus du point objet A entrent dans le système optique, émergent alors des rayons qui
soit se coupent directement pour donner un point image réel, soit leurs prolongements se coupent pour
donner un point image virtuel.
Pour construire l’image A’ de A, on utilise deux rayons incidents et on applique les lois de la réflexion :

A

A retenir
Ainsi, le point image A’ est le symétrique du point objet A par rapport au plan du miroir.La relation
de conjugaison du miroir plan s’écrit :
HA = −HA′
où H est le projeté orthogonal de A sur le miroir plan.
Remarque :
L’ensemble de tous les points images données par un miroir, conjugués des points d’un objet, constitue

EL OMRANI 10
Miroirs plans et Lentilles convergentes 1 Bac SM
l’image de l’objet.
L’image donnée par un miroir plan a la même dimension que l’objet, toutefois l’objet et l’image ne sont
pas toujours superposables.

B•


A

2 .4 Champ de vision
Le champ de vision (ou champ d’observation) d’un miroir plan pour une position donnée de l’œil
d’un observateur est une zone d’espace où on peut mettre des objets qui donnent des images par réflexion
sur le plan du miroir qui sont perçues par l’œil.


A

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