EXAMENS NATIONAUX UNITÉ 1 : CONSOMMATION DE LA MATIÈRE ORGANIQUE ET FLUX D’ENERGIE SVT/PC BIOF

Exo 1 : PC session normale 2009 2. a. L'oligomycine agit sur les sphères pédonculées. En effet la production d'ATP cesse
dans le milieu qui ne contient pas de sphères pédonculées et dans le milieu qui contient de
1.a. On remarque que les fibres musculaires des athlètes de longues distances sont riches
l'oligomycine.
en capillaires sanguins et en mitochondries, et ils renferment une forte concentration d'enzymes
b. L'utilisation d'une quantité importante d'oligomycine conduit à la fatigue à cause d'une
MDH, alors que les fibres musculaires des athlètes de courtes distances sont pauvres en
insuffisance de synthèse d'ATP nécessaire à la contraction musculaire. Ceci est dû à
capillaires sanguins et en mitochondries, et ils contiennent une forte concentration d'enzymes
l'action de l'oligomycine qui bloque la synthèse d'ATP au niveau des sphères pédonculées.
LDH.
Exo 3 : SVT session normale 2009
La figure b montre deux voies de dégradation de l'acide pyruvique : la voie de la fermentation
lactique et la voie de la respiration cellulaires. 1. Les fibres musculaires de type A : Ces fibres sont caractérisées par un petit diamètre,
elles contiennent un nombre important de mitochondries et elles sont entourées de
- Le rôle de l'enzyme LDH est l'activation de la réaction de transformation de l'acide pyruvique
plusieurs capillaires sanguins.
en acide lactique au niveau de l’hyaloplasme.
- Les fibres musculaires de type B : Ces fibres sont caractérisées par un grand diamètre, elles
- Le rôle de l'enzyme MDH est l'activation, au niveau de la matrice, de la réaction de
contiennent un nombre faible de mitochondries et elles sont entourées de peu de capillaires
dégradation de l'acide pyruvique qui produit le CO2 et RH2.
sanguins.
b. Les fibres dominantes chez les athlètes de longues distances sont riches en mitochondries
2. On distingue deux voies de dégradation du glucose au niveau de la fibre musculaire :
et en enzyme MDH. Donc les réactions productrices d'énergie chez ces athlètes sont des
réactions aérobies (oxydation cellulaire). - la voie (a) : C'est une voie anaérobie (sans consommation d'O2) qui conduit à la formation de
l'acide lactique et à la production d'une petite quantité d'ATP. Cette voie connaît l'intervention
- Les fibres dominantes chez les athlètes de longues distances sont pauvres en mitochondries
de l'enzyme F.
et riches en enzyme LDH. Donc les réactions productrices d'énergie chez ces athlètes sont des
réactions anaérobies (fermentation). - la voie (b) : C'est une voie aérobie (avec consommation d'O2) qui conduit à la dégradation
totale du glucose grâce aux réactions du cycle de Krebs et aux oxydations respiratoires au
2. L’utilisation de l'EPO entraîne une augmentation du nombre de globules rouges, ce qui
niveau de la mitochondrie. Ces réactions d'oxydation sont liées à la consommation d'oxygène
permet de transporter de fortes quantités d'02 aux muscles et aux mitochondries où il est utilisé
qui joue le rôle d'accepteur finale d'électrons. Cette voie aérobie, qui connaît l'intervention de
dans les réactions de la chaîne respiratoire. Ainsi de fortes quantités d'ATP sont formées ce qui
l'enzyme E, conduit à la formation de l'eau, du CO2, et à la production d'une grande quan-tité
permet l'amélioration des performances du sportif.
d'ATP.
Exo 2 : PC session rattrapage 2009
3. Explication des différences observées entre les athlètes :
1. D'après l'expérience 1, on constate que la quantité d'ATP reste constante malgré la
- Les muscles des athlètes de longues distances contiennent un pourcentage important de fibres
contraction musculaire en réponse à l'excitation. Mais avec l'oligomycine l'ATP s'épuise
musculaires (type A) caractérisées par un grand nombre de mitochondries, et par une grande
et le muscle ne répond plus à l'excitation.
vascularisation et riches en myoglobine. Ces cellules contiennent l'enzyme E qui intervient
L'expérience 2 précise que les mitochondries consomment l'oxygène et cette
dans la voie (b), et utilise l'ATP produit au cours de la dégradation complète du glucose.
consommation s'accentue avec la présence de l'ADP+Pi et arrête sous l'effet de
l'oligomycine. Donc pour assurer sa contraction, le muscle renouvelle son ATP en - Les muscles des sprinters contiennent un pourcentage important de fibres musculaires (type
permanence au niveau de la mitochondrie. Ce renouvellement nécessite de l'oxygène et B), caractérisées par un nombre réduit de mitochondries et une vascularisation faible. Ces
ADP + Pi (= phosphorilation ; oxydative). cellules contiennent l'enzyme F, qui intervient dans la voie (a) et utilise l'ATP produit au cours
Hypothèse : L'oligomycine bloque la production de l'ATP en agissant sur la de la fermentation lactique. Cette voie utilise le glycogène qui est hydrolysé en glucose. Ce
phosphorylation oxydative qui se déroule au niveau de la membrane interne de la dernier est dégradé en acide pyruvique puis en acide lactique (dégradation incomplète).
mitochondrie.
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EXAMENS NATIONAUX UNITÉ 1 : CONSOMMATION DE LA MATIÈRE ORGANIQUE ET FLUX D’ENERGIE
Exo 4 : SVT session rattrapage 2009
1. Au cours de l'expérience témoin, le muscle se contracte tant qu'il est excité parce qu'il
possède l'énergie nécessaire à cette contraction sous forme d'ATP. Les molécules d'ATP
sont renouvelées grâce à la dégradation du glucose qui provient de l'hydrolyse du
glycogène, ce qui explique la stabilité de l'ATP.
Après l'injection de l'oligomycine, qui inhibe la dégradation du glycogène, le muscle cesse de
se contracter à cause de l'épuisement de l'ATP qui est consommé et non renouvelé.
2. Réaction d'oxydation de R'H2 : R'H2 → R' + 2H+ + 2e-
- Réaction de synthèse d'ATP : ADP + Pi → ATP
Ces réactions ont lieu en présence d'O2 qui est l'accepteur final d'électrons et de protons selon
la réaction : ½ O2 + 2H+ +2e- → H2O
3. La figure (a) du document 3 résume les réactions essentielles de production d'ATP qui
ont lieu, dans le cas normal, au niveau de la membrane interne de la mitochondrie.
Selon la figure (b) : l'oligomycine empêche le passage des protons H+ de l'espace
intermembranaire vers la matrice, et par conséquent l'arrêt de l'activation de la synthèse d'ATP
par les sphères pédonculées à partir de l'ADP + Pi. Il y a également arrêt de la réaction de
formation de l'eau et des réactions de réoxydation des transporteurs R'H2 en R'. L'absence du
transporteur réduit R' cause l'arrêt de la dégradation du glucose et du glycogène. Tous ces
événements entrainent l'absence de renouvellement de l'ATP et la sensation de fatigue
musculaire.
Exo 5 : SVT session rattrapage 2010
1. La souche A :
• Diminution de la concentration d'O2 en parallèle avec une augmentation de la concentration
du CO2 et une diminution de la concentration du glucose. Ce qui signifie que l'oxygène
consommé est utilisé pour l'oxydation du glucose avec rejet du CO2.
• Les cellules de la souche A possèdent de nombreuses mitochondries de grande taille ; Donc
la voie métabolique utilisée par la souche A est la respiration cellulaire.
- La souche B :
• Stabilité de la concentration d'O2 en parallèle avec une augmentation de la concentration du
CO2 et une diminution de la concentration du glucose. Ce qui signifie que le glucose est utilisé
par les cellules avec rejet du CO, et sans consommation d'O2.
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SVT/PC BIOF
• Les cellules de la souche B possèdent des mitochondries peu nombreuses et de petites tailles.
Donc la voie métabolique utilisée par la souche B est la fermentation.
2. La souche A : La présence de nombreuses mitochondries de grande taille signifie que les
cellules dégradent le glucose grâce aux réactions d'oxydoréduction au niveau de
l’hyaloplasme (glycolyse) et au niveau des mitochondries (les oxydations respiratoires),
ceci au cours de la respiration cellulaire. Ces réactions produisent des déchets (CO2 et
H2O) et une importante quantité d'énergie (38 ATP), ce qui explique la croissance rapide
des cellules de levure de la souche A.
La souche B : Le nombre faible des mitochondries et leurs petites tailles signifient que les
cellules dégradent le glucose dans l’hyaloplasme par fermentation avec production d’éthanol
et d'une petite quantité d'énergie (2ATP), ce qui explique la croissance de levure de la souche
B.
Exo 6 : PC session normale 2010
1. Exploitation du document 1 :
La quantité d'ATP dans le muscle fournit entre 5,1 et 7,5 Kj, alors que l'effort musculaire
nécessite 35 Kj. Donc la réserve du muscle en énergie est insuffisante pour subvenir aux
besoins de l'effort musculaire.
- pour que l'activité musculaire puisse avoir lieu de façon continues il faut un renouvellement
continu des molécules d'ATP dans les muscles.
2. La figure a : Au cours de l'exercice musculaire la concentration de l'ATP dans le
muscle reste constante. On déduit que l'ATP est renouvelée de façon continue.
- La concentration de la phosphocréatine diminue progressivement dans le muscle. On déduit
qu'elle est utilisée dans le renouvellement d'ATP utilisé dans la contraction musculaire selon
la réaction : CP + ADP --> C+ ATP
- La concentration d'acide lactique augmente progressivement dans le sang au cours de
l'exercice musculaire. Cet acide provient de la fermentation lactique qui a eu lieu dans les
muscles et qui permet de renouveler les molécules d'ATP consommées dans la contraction
musculaire.
- Au cours de l'effort musculaire lent (figure b) la consommation d'02 augmente rapidement et
se stabilise à une valeur maximale de 2L/min ce qui montre qu'il y a renouvellement de l'ATP
par respiration cellulaire.
EXAMENS NATIONAUX UNITÉ 1 : CONSOMMATION DE LA MATIÈRE ORGANIQUE ET FLUX D’ENERGIE
3. La figure a :
• Entre t1 et t2, la production de l'ATP est due au passage de H+ de la matrice vers le milieu
extérieur à travers la chaîne respiratoire. Ce passage conduit à la formation d'un gradient de
protons H+ accompagné d'un flux de lis du milieu extérieur vers la matrice à travers les sphères
pédonculées ce qui permet la synthèse de l'ATP.
• Après le temps t2, le FCCP rend la membrane interne perméable aux protons, ce qui conduit
à la disparition du gradient de protons entre les deux faces de cette membrane. Et ainsi les
sphères pédonculées ne peuvent plus synthétiser de l'ATP.
La figure b :
SVT/PC BIOF
b. Les fibres dominantes chez les athlètes de longues distances sont riches en
mitochondries et en enzyme MDH. Donc les réactions productrices d'énergie chez ces athlètes
sont des réactions aérobies (oxydation cellulaire).
- Les fibres dominantes chez les athlètes de longues distances sont pauvres en mitochondries
et riches en enzyme LDH. Donc les réactions productrices d'énergie chez ces athlètes sont des
réactions anaérobies (fermentation).
2. L’utilisation de l'EPO entraîne une augmentation du nombre de globules rouges, ce qui
permet de transporter de fortes quantités d'02 aux muscles et aux mitochondries où il est
utilisé dans les réactions de la chaîne respiratoire. Ainsi de fortes quantités d'ATP sont
formées ce qui permet l'amélioration des performances du sportif.

• Après l'ajout de NADH+H+, au temps t1, la concentration d'O2, dans le dans le milieu, a Exo 8 : PC session normale 2011
diminué rapidement. On explique cette diminution par la réduction d’O2 en H2O. Cette 1. On explique la différence observée par l'utilisation des fibres musculaires de deux voies
réduction est due à l’acceptation des électrons et des protons produits par NADH+H+ selon la métaboliques pour renouveler l'ATP :
réaction suivante : NADH+H+ + ½ O2 → NAD+ + H2O
- La respiration en consommant O2 et le glucose (diminution de leur concentration dans le sang
• Après l'ajout de l'ADP la concentration d'O2 a diminué rapidement dans le milieu. On explique veineux en comparaison avec le sang artériel) ;
cette diminution par l'augmentation de la vitesse de synthèse de l'ATP par les sphères
pédonculées à partir de l'ADP. Cette augmentation est due à l'intensification du rythme de - La fermentation lactique (augmentation de la concentration de l'acide lactique dans le sang
fonctionnement de la chaîne respiratoire liée à la consommation d'O2. Après l'ajout de KCN, veineux en comparaison avec le sang artériel).
la concentration d'O2 dans le milieu est restée stable. On explique ce résultat par le blocage de
2. Comparaison : l'activité sportive a conduit à :
la chaîne respiratoire suite à l'inhibition du transporteur d'électrons T6.
• L'augmentation de l'oxygène consommé (5,5 L/min) et à la diminution de la quantité de l'acide
Exo 7 : PC session rattrapage 2011
lactique produit (figure a).
1. a. On remarque que les fibres musculaires des athlètes de longues distances sont riches en
• L'augmentation du volume total des mitochondries dans les fibres musculaires et à
capillaires sanguins et en mitochondries, et ils renferment une forte concentration
l'augmentation de l'activité des enzymes mitochondriales (figure b).
d'enzymes MDH, alors que les fibres musculaires des athlètes de courtes distances sont
pauvres en capillaires sanguins et en mitochondries, et ils contiennent une forte Conclusion : La pratique de l'activité sportive permet aux fibres musculaires d'augmenter leur
concentration d'enzymes LDH. capacité respiratoire.
- La figure b montre deux voies de dégradation de l'acide pyruvique : la voie de la fermentation 3. La relation entre les réactions présentées dans le document 3 et la production d'ATP :
lactique et la voie de la respiration cellulaires.
• la glycolyse :
- Le rôle de l'enzyme LDH est l'activation de la réaction de transformation de l'acide pyruvique - Réduction de NAD' en NADH+H+ ;
en acide lactique au niveau de l’hyaloplasme. - Synthèse d’ATP ;
- Production de l'acide pyruvique.
- Le rôle de l'enzyme MDH est l'activation, au niveau de la matrice, de la réaction de
• En présence du dioxygène :
dégradation de l'acide pyruvique qui produit le CO2 et RH2.
- Formation de l'acétyl-CoA et les réactions du cycle de Krebs dans la matrice :
• Décarboxylation et libération de CO2.
• Réduction des transporteurs NAD+ en NADH+H+ et FAD en FADH2.
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• Synthèse d'ATP (GTP). Exo 10 : SVT session normale 2012
- La chaîne respiratoire au niveau de la membrane interne :
1. Par rapport au milieu anaérobie, dans le milieu aérobie, les cellules sont caractérisées par
• Réoxydation des transporteurs ;
des mitochondries de grandes tailles avec crêtes développées.
• Réduction du dioxygène et formation des molécules d'H2O.
2. Dans le milieu 1 : la concentration d'oxygène reste stable au cours de l'expérience.
• Synthèse d'ATP.
- En absence du dioxygène (ou déficience), on assiste à la fermentation lactique : - Dans le milieu 2 : la concentration d'oxygène diminue en fonction du temps.
• Formation de l'acide lactique.
• Oxydation de NADH+H+. Conclusion : les mitochondries sont responsables de la consommation d'oxygène (respiration
Exo 9 : PC session rattrapage 2012 cellulaire).

1. Exploitation des documents 1 et 2 : 3. Après l'ajout de l'oxygène dans le milieu :

Document 1 : Stabilité de la mobilité des spermatozoïdes à 5 UA en présence d'oxygène et en
- La concentration de H+ augmente instantanément puis diminue progressivement jusqu'à ce
absence d'ATP ;
qu'elle s'annule.
- Diminution progressive de la mobilité des spermatozoïdes jusqu'à 1 UA suite à l'arrêt de
l'approvisionnement du milieu en O2 en absence d’ATP ; - La concentration d'ATP augmente rapidement dans une première étape puis continue à
- Augmentation progressive de la mobilité des spermatozoïdes pour atteindre 5 UA en absence augmenter doucement au cours d'une deuxième étape.
d'O2 et en présence d'ATP.
• Document 2 : La pièce intermédiaire du spermatozoïde contient un nombre important de - La présence de l'oxygène dans le milieu entraine une augmentation de la concentration de H.
mitochondries. et la synthèse de l'ATP.
Le gamète utilise la voie respiratoire pour assurer sa mobilité : 4. Lorsqu'on a ajouté l'oxygène au milieu on note :
- Le dioxygène est nécessaire pour assurer une mobilité optimale des spermatozoïdes. Car en
absence de cette substance, accompagnée de l'absence d'ATP, la mobilité diminue - Une activation de l'oxydation des composés réduits au niveau de la chaîne respiratoire.
considérablement.
- Transfert d'électrons le long de la chaîne respiratoire jusqu'à l'accepteur final (l'oxygène)
- L'ATP assure cette mobilité optimale, mais sa production en quantités suffisante nécessite 0,
(respiration cellulaire). - Pompage de H+ de la matrice vers l'espace inter membranaire avec formation d'un gradient
- Le gamète mâle renferme, dans sa pièce intermédiaire, des mitochondries qui utilisent le de H+ (augmentation de la concentration dans le milieu) ;
dioxygène pour produire l'ATP qui fournit l'énergie nécessaire au mouvement du flagelle.
2. Les réactions respiratoires responsables de la production d'ATP au niveau de la - Retour de H+ vers la matrice à travers les sphères pédonculées, ce qui conduit à la diminution
mitochondrie : de la concentration de H+ ;
- Oxydation de l'acide pyruvique en acétyl-CoA dans la matrice accompagnée par la réduction - Synthèse d'ATP à partir d'ADP et Pi grâce aux sphères pédonculées.
de NAD+ en NADH+H+.
- Réaction du cycle de Krebs qui consiste à :
• Des réactions de décarboxylation et production de CO2.
•Des réactions de déshydrogénation de NAD+ et FAD en NADH+H+ et FADH2.
• Production de GTP.
- Phosphorylation oxydative au niveau de la membrane interne qui comprend :
• Réoxydation de NADH+H+ et FADH, accompagnée par le pompage des protons H+ de la
matrice vers l'espace intermembranaire et formation d'un gradient de protons H+.
• Réduction du dioxygène et formation des molécules d’H2O.
• Phosphorylation de l'ADP en ATP au niveau des sphères pédonculées.
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EXAMENS NATIONAUX UNITÉ 1 : CONSOMMATION DE LA MATIÈRE ORGANIQUE ET FLUX D’ENERGIE
Exo 11 : PC session rattrapage 2013
1. Les colonies des levures de la souche G sont de grande taille, alors que les colonies de la
souche P sont de petite taille ;
- les mitochondries des levures de la souche G sont nombreuses et possèdent de nombreuses
crêtes développées, alors que les mitochondries des levures de la souche P sont peu nombreuses
et possèdent des crêtes atrophiées.
- Hypothèse : la différence observée entre les souches G et P est due au fait que les cellules de
la souche G dégradent le glucose, par la voie de la respiration, pour produire l'énergie
nécessaire à leur multiplication d'une manière plus efficace que les cellules de la souche P.
2. Les résultats prouvent l'hypothèse proposée :
Justification : la coloration des colonies des levures de la souche G en rouge signifie que les
cellules utilisent le TP-TL (triphényl-tétralozium) à la place de l'oxygène, comme accepteur
final des électrons au niveau de la chaîne respiratoire, et par conséquent ces cellules utilisent
la voie de la respiration dans la production d'énergie (ATP).
L'absence de coloration des colonies de la souche P montre que ces cellules n'utilisent pas cette
voie métabolique.
Le nombre d'ATP produites (38) avec un rendement de 40% chez les levures de la souche G
en comparaison avec les levures de la souche P qui ont produit uniquement 2 ATP avec un
rendement de 2%, prouve que la souche G utilise le glucose d'une manière plus efficace.
3. En milieu aérobie :
- Les levures de la souche G réalisent la dégradation complète du glucose (la respiration) grâce
aux réactions de la glycolyse, du cycle de Krebs et de la chaîne respiratoire. Ce qui leur permet
de produire une quantité importante d'énergie sous forme d'ATP utilisée dans la multiplication
cellulaire rapide.
- Les levures de la souche P réalisent une dégradation incomplète du glucose (fermentation)
qui produit une quantité insuffisante d'énergie utilisée dans la multiplication lente.
Exo 12 : PC session normale 2013
1. Description :
- Au repos et avant le début de l'exercice la consommation du dioxygène et du glucose était
constante à une valeur égale a 0,375 L/h/Kg pour O2 et a une valeur égale à 0,5 mmol/min pour
le glucose.
37
SVT/PC BIOF
- Au cours de l'exercice physique, on assiste à une augmentation de la consommation du
dioxygène et du glucose : de 0,375 L/h/Kg à 0,75 L/h/Kg pour O2, et de 0,5 mmol/min à 1,5
mmol/min pour le glucose. Cette augmentation a lieu au cours de la première minute de
l'exercice, puis la consommation de ces deux substances s'est stabilisée dans ces valeurs au
cours de l'exercice.
- Au repos, qui suit l'exercice, la consommation du dioxygène et du glucose revient à ses
valeurs initiales.
2. La relation entre le type d'exercice physique et le pourcentage de chaque type de fibres
musculaires I et II :
- Les exercices de longues distances recrutent plus de fibres de type I, car ces fibres sont
caractérisées par un nombre important de mitochondries et de molécules de myoglobine
fixatrices d'O2 et elles sont caractérisées aussi par la présence d'une quantité importante
d'enzymes qui interviennent dans l'oxydation de l'acide pyruvique. Ceci explique leur
résistance à la fatigue.
- Les exercices de courtes distances recrutent plus de fibres de type II, car ces fibres sont
caractérisées par une grande vitesse de contraction, un nombre réduit de mitochondries et de
molécules de myoglobine fixatrices d'O2 une quantité importante d'enzymes de réduction de
l'acide pyruvique en acide lactique. Ceci explique leur prédisposition à la fatigue.
3. Déduction : Les caractéristiques des fibres de type I leur permettent d'utiliser la voie de la
respiration cellulaire (dégradation complète du glucose) comme source principale
d'énergie, par contre les fibres musculaires de type II utilisent la voie de la fermentation
lactique pour produire l'énergie nécessaire à la contraction.
4. Pendant l'exercice physique l'énergie nécessaire à la contraction musculaire est extraite,
au cours du temps, selon le degré d'efficacité énergétique suivant :
• Premièrement par voie anaérobie de la phosphocréatine qui a duré 30 secondes pendant
laquelle elle a chuté de 100j/Kg à 0j/Kg. La réaction liée à cette voie est : CP + ADP → ATP
+ C.
• Deuxièmement par voie anaérobie de la fermentation lactique. L'augmentation de l'énergie
liée à la voie anaérobie de la phosphocréatine coïncide avec la diminution de l'énergie
musculaire extraite par voie anaérobie de la phosphocréatine. Cette augmentation a atteint une
valeur maximale égale à 60j/Kg pendant 45 secondes du début de l'exercice puis elle a chuté
pour s'annuler après une minute et 50 secondes de ce début. La réaction liée à cette voie est :
Glucose + 2ADP + 2Pi → 2 acides lactiques + 2ATP
• La voie aérobie (la respiration) devient plus efficace tardivement. L'énergie extraite par cette
voie a augmenté progressive pour se stabiliser, après deux minutes du début de l'exercice, à
42j/Kg. La réaction liée à cette voie est : Glucose + 6 O2+ 36 ADP + 36 Pi → 6CO2 + 6 H2O
+ 36 ATP.
EXAMENS NATIONAUX UNITÉ 1 : CONSOMMATION DE LA MATIÈRE ORGANIQUE ET FLUX D’ENERGIE
Exo 13 : SVT session rattrapage 2013
1. Exploitation des données du document 1 :
- Avant l'ajout de l'ATP et du Ca2+, la tension de la fibre musculaire était nulle.
- Après l'ajout de l'ATP et du Ca2+, la tension de la fibre musculaire a augmenté.
- Après l'ajout de la substance qui inhibe l'hydrolyse de l'ATP, la tension de la fibre musculaire
a diminué rapidement et elle s'est annulée.
Conclusion : La contraction de la fibre musculaire nécessite la présence de l'ATP.
Justification : La tension traduit la contraction de la myofibrille. Et puisque la tension s'annule
lorsqu'on inhibe l'hydrolyse de l'ATP, on en déduit que cette hydrolyse est la source d'énergie
nécessaire à la contraction musculaire.
2. Exploitation des résultats des figures (a) et (b) du document 2 :
- figure (a) : La vitesse d'hydrolyse de l'ATP est faible en présence des molécules de myosine
seules dans le milieu, et forte en présence de la myosine et de l'actine ensembles dans le milieu ;
- figure (b) : La concentration de l'ATP reste constante entre 4 et 6 mmol/Kg avant et après la
contraction.
Conclusion : Malgré la consommation de l'ATP au cours de la contraction musculaire, sa
concentration reste stable, ce qui montre que l'ATP est renouvelée en permanence au cours de
cette contraction.
3. Les voies métaboliques qui interviennent dans la production de l'ATP :
- Au cours de l'intervalle A : La voie dominante' est la voie anaérobie de la phosphocréatine
puis la voie anaérobie de la fermentation lactique et en fin la voie aérobie de la respiration
cellulaire.
- Au cours de l'intervalle B : La voie dominante est la voie anaérobie de la fermentation
lactique suivie par la voie aérobie ;
- Au cours de l'intervalle C : La voie métabolique de production d'ATP est strictement la voie
aérobie de la respiration cellulaire.
Les principales réactions qui interviennent dans les voies métaboliques :
- Voie de la phosphocréatine : phosphocréatine + ADP → créatine + ATP
- Voie anaérobie (fermentation lactique) : Glucose → 2acides lactiques + 2ATP
- Voie aérobie (respiration cellulaire) : dégradation complète du glucose et production d'une
quantité importante d'ATP : glucose + O2 → 2 acide pyruvique → 6H2O + 6CO2, + 38 ATP
La relation entre ces réactions et la contraction musculaire : ces réactions permettent le
renouvellement continu de I'ATP consommé au cours de la contraction musculaire.
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SVT/PC BIOF
Exo 14 : PC session normale 2014
1. a. Comparaison :
- Avant l'ajout de TH2 le taux du dioxygène est constant dans les deux suspensions (taux de
100%).
- Chez la personne saine, en présence du donneur d'électrons TH2, le taux du dioxygène
diminue rapidement et s'annule.
- Chez la personne malade, le taux du dioxygène reste constant à 100% malgré l'ajout de TH2.
b. Explication de la diminution du taux du dioxygène dans le milieu : La chaîne respiratoire
commence par l'oxydation de NADH+H+ grâce au complexe CI. Les électrons résultants de
cette oxydation sont transférés par cette chaîne, et quand ils arrivent au complexe CIV, ils
interviennent dans la réaction de réduction du dioxygène et de formation de l'eau, ce qui conduit
à la diminution du taux de dioxygène dans le milieu.
2. a. Le dérèglement qui a affecté les mitochondries est lié à l'absence de l'activité du
complexe CIII.
b. Explication de l'augmentation de la concentration de l'acide lactique : A cause de
l'absence d'activité du complexe CIII, les électrons n'arrivent pas au complexe CIV qui
permet la réduction du dioxygène en eau. Ceci conduit à l'arrêt de la chaîne respiratoire et
à l'absence du renouvellement des transporteurs oxydés T et par la suite à l'arrêt des
réactions du cycle de Krebs qui utilisent ces transporteurs oxydés T. Pour subvenir à leurs
besoins énergétiques, les cellules musculaires vont utiliser la fermentation lactique pour
renouveler ces transporteurs, ce qui explique l'augmentation de la concentration de l'acide
lactique dans le sang du malade.
- Explication de la faiblesse dans le renouvellement de l'ATP : A cause de l'absence de l'activité
du complexe CIII, les électrons n'arrivent pas au complexe CIV qui permet la réduction du
dioxygène en eau. Ceci conduit à l'arrêt de la chaîne respiratoire et à l'arrêt du passage des
protons H+ vers l'espace intermembranaire et par la suite à l'absence de formation du gradient
de protons. En l'absence de ce gradient les enzymes d'ATP synthétases ne sont pas activées et
elles ne peuvent pas synthétiser de l'ATP.
3. a. Chez la personne traitée, la concentration d'ATP diminue au cours de l'effort musculaire
et augmente après la fin de cet effort.
- Chez la personne non traitée, la concentration d'ATP reste constante et faible dans les muscles
atteints, avant, au cours et après l'effort musculaire.
b. Explication : La Ménadione et l'ascorbate remplacent le complexe CIII non actif, et
transfèrent les électrons de Q à C puis au complexe CIV. Ceci permet la reprise de l'activité de
la chaîne respiratoire et le renouvellement d'ATP.
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Exo 15 : PC session rattrapage 2014
1. Description :
- Document 1 : avant l'ajout de NADH+H+ dans la suspension, la concentration d'O2 était
constante à une valeur de 8,5 mg/L. Après l'ajout de NADH+H+ au temps t1, la concentration
d'O2 a diminué de 8,5 mg/L à 4,5 mg/L au cours de 30 secondes. Et après l'ajout de CO au
temps t2, la concentration d'O2 s'est stabilisée à la valeur de 4,5 mg/L.
- Document 2 : Au temps t1 la quantité d'ATP synthétisée était nulle. Après l'ajout de
NADH+H+ au temps t2, cette quantité a augmenté à 12,5 UA au cours de 30 secondes, puis
elle s'est stabilisée à cette valeur après l'ajout de CO.
Conclusion : Au cours des réactions respiratoires la présence du monoxyde de carbone entraine
l'arrêt de la consommation du dioxygène et de la production d'ATP.
2. Explication de la relation entre la chaîne respiratoire et l'absence de synthèse d'ATP au
cours de l'asphyxie : On explique l'augmentation du taux de la radioactivité au niveau du
complexe CIV de la chaîne respiratoire par la liaison de CO à ce complexe. Ceci inhibe
l'activité de ce complexe et par la suite l'arrêt du transfert d'électrons le long de la chaîne
respiratoire ainsi que la réduction du dioxygène en H2O. Suite à ces inhibitions, on n'aura
pas de gradient de protons, pas d'activité d'ATP synthétase et par conséquent pas de
synthèse d'ATP.
3. Explication du rôle du dioxygène dans l'arrêt des symptômes d'intoxication par le CO : A
une concentration du dioxygène faible (moins de 10 g/L) le pourcentage de CO lié au
complexe CIV reste à une valeur maximale égale à 100%. En utilisant de grandes quantités
de dioxygène, le pourcentage de CO lié au complexe CIV diminue puis s'annule. Ceci
montre que l'utilisation du dioxygène, en grande concentration, conduit à la séparation du
CO de CIV et par la suite elle stoppe les symptômes d'intoxication par le CO.
Exo 16 : SVT session normale 2014
1. Description :
- On observe une diminution progressive de la concentration de phosphocréatine en fonction
de l'augmentation de l'intensité de l'exercice musculaire. Cette concentration est passée de
70mmol, par Kg de muscle, à 10 mmol, lorsque l'intensité de l'exercice musculaire est passée
de 0 Kg.m/min à 1200 Kg.m/min.
- La concentration d'ATP est restée constante (à environ 20 mmol) malgré l'augmentation de
l'intensité de l'effort musculaire.
Conclusion : Au cours de l'effort musculaire le renouvellement de I'ATP est assuré par la
dégradation de la phosphocréatine.
39
SVT/PC BIOF
2. a. Description : Au cours de l'exercice musculaire on remarque une augmentation de
la consommation du dioxygène de 0.2 L/min à 1.4 L/min accompagnée d'une
diminution de la quantité de phosphocréatine de 100% à 75%.
b. Hypothèse : Sachant que le dioxygène intervient dans le renouvellement de l'ATP
au cours de la respiration, et que l'ATP intervient dans le renouvellement de la
phosphocréatine, on suppose que le renouvellement de la phosphocréatine nécessite la
consommation du dioxygène.
3. a. L'hydrolyse des molécules d'ATP accompagnée par la contraction de déroule selon
les étapes suivantes :
- fixation de l'ATP sur la tête de myosine ;
- hydrolyse de l'ATP en ADP + Pi. Cette hydrolyse permet le pivotement des têtes de
myosine ;
- la tête de myosine porteur de l'ADP + Pi se lie au filament d'actine ;
- libération de l'ADP et du Pi accompagnée du pivotement de la tête de myosine vers le
centre du sarcomère, ce qui conduit au glissement du filament d'actine vers ce centre.
b. les données qui approuvent l'hypothèse :
- au niveau de la mitochondrie, il y a consommation de l'acide pyruvique et du dioxygène,
avec utilisation de l'ADP + Pi pour la synthèse de l'ATP.
- l'ATP est utilisée dans le renouvellement de la phosphocréatine à partir de la créatine.
Ceci est accompagné par la régénération de l'ADP utilisé dans la synthèse de l'ATP.
- la phosphocréatine est transportée vers la fibre musculaire où elle permet le
renouvellement de l'ATP nécessaire à la contraction musculaire, en utilisant l'ADP libérée
par les têtes de myosine.
- ce renouvellement est accompagné par la libération de la créatine qui diffuse vers la
mitochondrie et participe au renouvellement de la phosphocréatine.
Exo 17 : SVT session rattrapage 2014
1. Comparaison : Le pourcentage des fibres musculaires de type I est plus grand dans les
muscles du marathonien que dans les muscles du sprinter, et inversement en ce qui
concerne les fibres musculaires de type II.
Conclusion : les fibres qui interviennent le plus dans les courtes distances sont les fibres de
type II.
2. Le recrutement des fibres musculaires selon l'intensité de l'effort musculaire :
- effort de faible intensité recrute seulement les fibres de type I à 30% ;
- effort de moyenne intensité recrutement à la fois des fibres de type I et des fibres de type IIa.
Le recrutement de l'ensemble de ces fibres atteint 70% ;
- effort de forte intensité recrutement les fibres de type I, de type IIa et de type IIb. Ce
recrutement arrive à 100% avec l'augmentation de l'effort.
EXAMENS NATIONAUX UNITÉ 1 : CONSOMMATION DE LA MATIÈRE ORGANIQUE ET FLUX D’ENERGIE
3. Le sprint nécessite la présence des fibres de type IIb qui se caractérisent par une
contraction rapide de courte durée et utilisent principalement les voies rapides anaérobies
dans la production de l'énergie. Cette voie est activée par l'enzyme de la fermentation
lactique (Lactate déshydrogénase) dont l'activité est plus intense dans ces fibres.
- Le marathon nécessite la présence des fibres de type I qui se caractérisent par une contraction
lente de longue durée et utilisent principalement les voies lentes aérobies dans la production
de l'énergie. Cette voie est activée par la malate déshydrogénase dont l'activité est plus intense
dans ces fibres.
Exo 18 : SVT session rattrapage 2015
1. Description de la répartition des fibres musculaires :
- Chez l'athlète de 10000m : les muscles possèdent un pourcentage important des fibres FI
(70%) contre 30% de fibres FII.
- Chez l'athlète de 100m : les muscles possèdent un pourcentage important des fibres FII
(65%) contre 35% de fibres FI.
2. Les caractéristiques de la contraction :
- Pour les fibres FI : On a une contraction d'une intensité moyenne (1.2 UA) qui reste
constante pour une longue durée ;
- Pour les fibres FII : On a une contraction d'une forte intensité (2 UA) qui diminue
rapidement jusqu'à s’annuler ;
3. La voie métabolique qui caractérise chaque type de fibres :
- les fibres FI utilisent principalement la respiration cellulaire. Justification : mitochondries
de grande tailles, taux important de la myoglobine fixatrice du dioxygène et abondance de
l'enzyme MDH ;
- les fibres FII utilisent principalement la fermentation lactique. Justification : mitochondries
de petit tailles, taux faible de la myoglobine fixatrice du dioxygène, abondance de l'enzyme
LDH et fatigabilité importante ;
4. Explication de la différence entre les athlètes :
- la distance de 100m nécessite un effort de forte intensité et de courte durée. Ceci concorde
avec :
• la dominance des fibres FII qui se caractérisent par une contraction de forte intensité
pendant une faible durée ;
• l'utilisation de la fermentation lactique comme source d'énergie.
- la distance de 10000m nécessite un effort de faible intensité et de longue durée. Ceci concorde
avec :
• la dominance des fibres FI qui se caractérisent par une contraction de faible intensité
pendant une longue durée ;
• l'utilisation de la respiration cellulaire comme source d'énergie.
40
SVT/PC BIOF
Exo 19 : PC session rattrapage 2015
1. La voie métabolique dominante chez chaque type de fibre musculaire :
- les fibres de type I sont caractérisées par un grand nombre de mitochondries et un important
de myoglobine fixatrice d'O2. On déduit que la voie métabolique dominante est la voie aérobie
(respiration cellulaire) ;
- les fibres de type II sont caractérisées par un petit nombre de mitochondries et un taux faible
de myoglobine fixatrice d’O2. On déduit que la voie métabolique dominante est la voie
anaérobie (fermentation lactique).
2. Type de fibres musculaires dominantes chez les sportifs selon le type d'effort musculaire :
- Chez les sportifs pratiquant des disciplines nécessitant un effort faible, pendant une longue
durée, les fibres qui interviennent le plus sont les fibres de type I (70% chez les coureurs de
longues distances et 60% chez les skieurs de fond) ;
- Chez les sportifs pratiquant des disciplines nécessitant un grand effort, pendant une courte
durée, les fibres qui interviennent le plus sont les fibres de type II (65% chez les coureurs de
vitesse et 55% chez les skieurs).
3. Les voies dominantes dans le cas d'un exercice sportif de moins de 60 secondes :
- la voie anaérobie de phosphocréatine au début de l'exercice ;
- la voie anaérobie de la fermentation lactique après la diminution de la voie précédente. La
voie dominante dans le cas d'un exercice sportif de plus de 120 secondes : la voie aérobie (la
respiration cellulaire).
4. Chez les sportifs pratiquant un effort musculaire de faible intensité et de longue durée, les
fibres musculaires qui interviennent le plus sont les fibres de type I qui utilisent
essentiellement la voie aérobie pour renouveler l’ATP.
- Chez les sportifs pratiquant un effort musculaire de forte intensité et de courte durée, les fibres
musculaires qui interviennent les plus sont les fibres de type II qui utilise essentiellement la
voie anaérobie pour renouveler l’ATP.
Donc la durée et l'intensité de l'effort musculaire déterminent le type de voie métabolique
intervenant dans le renouvellement de l'ATP.
5. a. Calcule du bilan énergétique :
- Chez le pratiquant des courses de longues distances : 2ATP par la glycolyse ; 6ATP à partir
de 2NAD+ ; 2ATP par le cycle de Krebs ; 28 ATP à partir de l'oxydation de 8NADH+H+ et
2FADH2 (8x3+2x2=28) ; Total : 2+6+2+28=-38ATP
- Chez le pratiquant des courses de vitesse : 2 ATP.
b. Les fibres de type II utilisent la voie anaérobie qui donne un bilan énergétique faible. Ce
qui explique la grande fatigabilité.
- Les fibres de type I utilisent la voie aérobie qui donne un bilan énergétique important. Ce qui
explique la faible fatigabilité.
EXAMENS NATIONAUX UNITÉ 1 : CONSOMMATION DE LA MATIÈRE ORGANIQUE ET FLUX D’ENERGIE
Exo 20 : PC session normale 2016
1. Comparaison : Par rapport à l’individu entraîné, on observe chez l’individu non entraîné :
- une diminution du volume globale des mitochondries accompagnée d’une réduction de
l’activité enzymatique mitochondriale.
- une augmentation de la quantité de l’acide lactique produit accompagnée d’une baisse de la
consommation d’oxygène.
* Explication : le non entraîné utilise principalement la voie anaérobique comme source de
renouvellement de l’ATP → faible productivité d’ATP → fatigabilité élevée.
2. Chez les élèves fumeurs, la VMA est estimée à 15.8 UA, alors qu’elle est de14.5 UA chez
les non-fumeurs, d’où la faible endurance des fumeurs par rapport à celle des non-fumeurs.
3. Par rapport aux élèves non-fumeurs, on observe chez les élèves fumeurs une diminution
du volume du dioxygène fixé à l’hémoglobine, et une augmentation du volume du
monoxyde de carbone transporté par le sang.
* Fixation du monoxyde de carbone sur le complexe T6→ arrêt du transfert d’électrons à travers
les complexes de la chaîne respiratoire → absence du gradient des H+ → arrêt de production
d’ATP par les sphères pédonculées
4. Après un effort musculaire on observe chez les fumeurs une augmentation importante de
l’acide lactique et une diminution remarquable du pH au niveau du sang veineux partant
du muscle.
- Chez les fumeurs, le muscle reçoit une quantité importante du monoxyde de carbone au lieu
du dioxygène → fixation du CO sur le complexe T6 → diminution de la synthèse de l’ATP par
voie aérobique → utilisation de la fermentation lactique → production de l’acide lactique →
diminution du pH du sang veineux partant du muscle → diminution de l’activité enzymatique
du métabolisme énergétique → faible production d’ATP → fatigue et crampes musculaires.
Exo 21 : PC session rattrapage 2016
1. Avant l’injection du pyruvate, on constate une stabilité de la concentration d’O2 à une
valeur maximale et la concentration de l’ATP à une valeur minimale.
- Après l’addition du pyruvate, la concentration d’O2 diminue légèrement, en même temps on
enregistre une légère augmentation de la concentration de l’ATP. - Après l’addition du
pyruvate et d’ADP et de Pi, on observe une diminution progressive de la concentration d’O2 et
une augmentation progressive de la concentration de l’ATP.
- Déduction : la production de l’ATP au niveau de la mitochondrie est liée à une consommation
d’O2.
2. Description des résultats :
- avant l’addition d’O2, la concentration des H+ au milieu extérieur a été nulle.
- Après l’addition d’O2, on constate une augmentation rapide de la concentration des H+ dans
la solution jusqu’à atteindre une valeur d’environ 45.10-9 mol/L.
41
SVT/PC BIOF
- Après environ 20s, on observe une diminution progressive de la concentration de H+ jusqu’à
rétablissement de la valeur initiale après 4 min.
- Explication des résultats :
- L’augmentation de la concentration des H+ dans la solution, observée directement après l’addition
d’O2, est due à la sortie des H+ résultant de l’oxydation des donneurs des électrons à travers la
membrane interne des mitochondries.
3. a- Description des réactions :
- la solution 1 : oxydation des NADH,H+ au niveau du complexe I ce qui induit la réduction du
complexe Q.
- la solution 2 : oxydation du complexe Q réduit par le complexe III, ce qui permet la réduction
du complexe C.
- la solution 3 : oxydation du complexe C réduit par le complexe IV, ce qui permet la réduction
d’O2 en H2O.
b- Les complexes de la membrane interne de la mitochondrie interviennent dans une série
de réactions d’oxydo-réduction → transfert des électrons du donneur NADH,H+ vers
l’accepteur final O2 → réduction de O2 en H2O.
4. - En cas où pHi ˂ pHe , c’est à dire [H+]i ˃ [H+]e , on observe une production d’ATP
- En cas où pHi ˃ pHe , c’est-à-dire [H+]i ˂ [H+]e, on observe une absence de production d’ATP.
- En cas où pHi = pHe , c’est-à-dire [H+]i = [H+]e, on observe une absence de production
d’ATP.
On déduit que la production de l’ATP au niveau de la mitochondrie nécessite un gradient d’H+
entre l’espace intermembranaire et la matrice
5. L’oxydation du donneur d’électrons aboutit à la libération des électrons et des protons H+.
Le transfert des électrons, qui se fait à travers les transporteurs de la chaîne respiratoire,
s’accompagne par le passage des H+ vers l’espace intermembranaire.
- Le reflux des protons de l’espace intermembranaire vers la matrice engendre une énergie
électrochimique utilisée pour la synthèse de l’ATP.
- L’O2, en tant qu’accepteur final des électrons, est réduit en H2O
Exo 22 : SVT session normale 2016
1. Comparaison :
- Pour le premier lot : forte radioactivité (Ca2+) au niveau du réticulum sarcoplasmique en
comparaison avec le sarcoplasme.
- Pour le deuxième lot : faible radioactivité (Ca2+) au niveau du sarcoplasme en comparaison
avec le réticulum sarcoplasmique.
Déduction : lors du passage de l'état de relâchement à l'état de contraction, les ions Ca2+
passent du réticulum sarcoplasmique vers le sarcoplasme.
EXAMENS NATIONAUX UNITÉ 1 : CONSOMMATION DE LA MATIÈRE ORGANIQUE ET FLUX D’ENERGIE SVT/PC BIOF
2. Mécanisme de l'intervention des ions Ca2+ dans la contraction de la fibre musculaire : - document 4 : élévation de la vitesse de la natation est accompagnée par une augmentation de
- fixation des ions Ca2+ sur la troponine → libération des sites de fixation des têtes de la concentration de l’acide lactique, en comparaison avec le nageur non entraîné, le muscle du
myosines sur l'actine suite au déplacement de la tropomyosine →formation du complexe nageur entrainé produit moins de l’acide lactique.
actomyosine. Explication :
3. Explication : - lors d’un effort musculaire de longue durée (natation 1500 mètres), le muscle favorise le
-L'hydrolyse de grandes quantités d'ATP dans le milieu 1 s'explique par la formation du métabolisme aérobique (respiration) par rapport au métabolisme anaérobique (fermentation
complexe actomyosine. lactique), suite à une augmentation du nombre et de la taille des mitochondries, et
-L'hydrolyse de faibles quantités d'ATP dans le milieu 3 s'explique par l'absence du l’augmentation de l’activité enzymatique du cycle de Krebs.
complexe actomyosine car ce milieu ne contient que la myosine. 3. La consommation de l’EPO augmente le nombre des globules rouge et la quantité
4. La succession des événements depuis l'excitation à la contraction musculaire : d’hémoglobine → augmentation de l’oxygénation du muscle → augmentation de la
- suite à l'excitation du muscle, les ions Cap' sont libérés à partir du réticulum production d’ATP par voie aérobique (respiration).
sarcoplasmique ; - La consommation de la créatine offre au muscle une quantité supplémentaire d’ATP.
- libération des sites de fixation des têtes de myosines ; 4. la pratique régulière d’entrainement entraîne une augmentation du nombre et de la taille
- formation des complexes actomyosine ; des mitochondries et une augmentation d’activité enzymatique du cycle de Krebs,
-rotation des têtes de myosines aboutissant au glissement des filaments d'actine entre les l’exercice de cet entraînement dans les régions montagneuses augmente le nombre de
filaments de myosine ce qui entraîne la contraction musculaire. globules rouge et la quantité d’hémoglobine (même effet que l’EPO) et améliore la
Exo 23 : SVT session rattrapage 2016 ventilation pulmonaire d’où l’augmentation de la production d’ATP au niveau des muscles
par la voie aérobique (respiration) ce qui améliore la performance sportive sans recours à
I. (1,d) ; (2,d) ; (3,c) ; (4,b) l’utilisation des produits dopants.
II. (1,d) ; (2,c) ; (3,b) ; (4,a) Exo 25 : PC session normale 2017
III. 1- a: faux b : vrai c : vrai d : faux
I. Secousse musculaire : réponse musculaire après une excitation efficace, elle se compose
2- a : faux b : vrai c : vrai d : faux de la phase de latence, la phase de contraction et la phase de relâchement
Exo 24 : PC session rattrapage 2017 - Mitochondrie : organite cellulaire siège des réactions d'oxydations respiratoire (la
1. a. Exploitation des documents : structure de la mitochondrie comme réponse est acceptable)
- Nage libre 100 m : diminution importante de la concentration de la phosphocréatine, II. Réaction globale de la glycolyse :
augmentation de la concentration de l’acide lactique, et faible diminution de la concentration C6H12O6+ 2 ADP +2NAD+ + 2Pi —+ 2CH3COOH +2 ATP + 2 NADH,H+
du glycogène ; III. QCU : (1, a) ; (2, b) ; (3, b) ; (4, b)
- Nage libre 1500 m : diminution importante de la concentration du glycogène, une légère IV. Noms des structures : (1) membrane interne de la mitochondrie ; (2) sphère
augmentation de la concentration de l’acide lactique, et faible diminution de la concentration pédonculée (ATP synthétase) ; (3) transporteur des protons et des électrons noms des
de la phosphocréatine réactions : (A) oxydation des transporteurs d'hydrogène ; (B) réduction d'oxygène ; (C)
b. Chez le nageur spécialiste de 100m nage libre : on constate une dominance de la voie de phosphorylation de l'ADP
consommation de la phosphocréatine (85%), le muscle utilise la fermentation lactique et la Exo 26 : SVT session rattrapage 2017
consommation de la phosphocréatine pour produire l’ATP. I. (1, a) ; (2, c) ; (3, b) ; (4, c)
- chez le nageur spécialiste de 1500m nage libre : on constate une dominance de la voie II. 1- les sphères pédonculées : ce sont des protéines enzymatiques, présentes au niveau
aérobique (90%), le muscle utilise la voie aérobique (respiration) pour produire l’ATP. de la membrane interne de la mitochondrie et qui interviennent dans la phosphorylation
2. Exploitation des documents : de l’ADP en ATP.
- document 3 : suite à un entrainement de longue durée, on constate une augmentation du 2- Actine ; Myosine ; Troponine ; Tropomyosine.
nombre des mitochondries et de leur taille et une élévation de l’activité enzymatique du cycle III. (1, c) ; (2, a) ; (3, d) ; (4, b)
de Krebs. IV. a : faux b : vrai c : faux d : vrai
42
EXAMENS NATIONAUX UNITÉ 1 : CONSOMMATION DE LA MATIÈRE ORGANIQUE ET FLUX D’ENERGIE SVT/PC BIOF
Exo 27 : SVT session normale 2017 -Après l’ajout de l’Antimycine-A en t2 la concentration d’O2 se stabilise dans la une valeur
proche de 40 UA.
1. Devenir de l'acide pyruvique dans la cellule : Réduction (transformation) de l'acide
Hypothèse :( accepter toute hypothèse valable pour expliquer la relation entre l’Antimycine-
pyruvique, dans l’hyaloplasme, en acide lactique
A et la production d’ATP).
- Oxydation de l'acide pyruvique, dans la mitochondrie, en acétyl-CoA qui est
Exemple : L’Antimycine-A inhibe les réactions d’oxydations respiratoires mitochondriales
complètement détruit au cours du cycle de Krebs
permettant la production d’ATP.
- Le bilan énergétique de la destruction d'une molécule d'acide pyruvique dans la
2. a. Les électrons se déplacent à travers les complexes de la chaîne respiratoire dans le sens
mitochondrie : (4 NADH,H+) + ( 1 FADH2) + (1 ATP)= (4x3 ATP)+( 1 x2ATP)+( 1 ATP)
des potentiels Redox croissants.
= 15 ATP
b. L’Antimycine-A inhibe le complexe III de la chaîne respiratoire et empêche le transfert
2. Comparaison correcte contenant deux éléments parmi :
des électrons vers le récepteur final O2 qui n’est plus réduit en H2O (pas de consommation
- La concentration de l'acide lactique dans le sang, au repos, chez la personne traitée est plus
d’O2)
grande que celle de la personne non traitée ;
3. Explication : En présence d’Antimycine-A → inhibition du flux des électrons au niveau
- Le pH sanguin de la personne traitée est acide en comparaison avec la personne non traitée ;
de la chaîne respiratoire→ arrêt du pompage des protons H+ de la matrice vers l’espace
- Les mitochondries de la personne traitée possèdent peu de crêtes et de protéines de la chaine
intermembranaire → pas de formation du gradient de protons→pas de retour des protons
respiratoire en comparaison avec la personne normale.
vers la matrice →pas de synthèse d’ATP
Déduction : la voie métabolique influencée par la substance INTI est la respiration cellulaire
Exo 29 : SVT session normale 2018
3. Explication : oxydation de NADH,H+ et FADH2 --> flux d'électrons dans la chaine
respiratoire --> pompage des protons H+ vers l'espace intermembranaire —> gradient de I. (1, b) ; (2, a) ; (3, d) ; (4, d) 0.5×4
protons H+ —> retour de H+ de l'espace intermembranaire vers la matrice à travers les II. Les réactions globales :
sphères pédonculées synthèse d'ATP. 1- La fermentation alcoolique :
Effet du dysfonctionnement : Complexe CI de la chaine respiratoire non fonctionnel —> C6H12O6 (glucose) + 2 ADP + 2 Pi → 2 C2H5OH (éthanol) + 2 CO2 + 2 ATP + chaleur
absence d'oxydation de NADH,H+ —> faible production d'ATP. 2- Le renouvellement de l’ATP à partir de la phosphocréatine :
4. La voie métabolique dominante dans les deux cas (MELAS + INTI) Dysfonctionnement ADP + phosphocréatine (PC) → ATP + créatine (C).
des mitochondries —> la dégradation de l'acide pyruvique dans les mitochondries est III. Définitions : - La glycolyse : l’ensemble des réactions qui se déroulent au niveau de
perturbée —> l'acide pyruvique se transforme en acide lactique dans l’hyaloplasme. l’hyaloplasme, permettant la destruction partielle du glucose en deux acides
Explication des symptômes : Dominance de la voie de la fermentation lactique —> pyruviques avec production de deux molécules d’ATP.
accumulation de l'acide lactique et faible et production d'ATP —> sensation de fatigue. - La chaîne respiratoire : l’ensemble des protéines de la membrane
interne mitochondriale qui catalysent les réactions d’oxydoréduction permettant le flux
Exo 28 : SVT session rattrapage 2018 d’électrons à partir des composés réduits vers l’accepteur final qui est l’O2.
IV. a- faux ; b- faux ; c- vrai ; d- vrai
1. Description :
Exo 30 : PC session normale 2018
Figure a : - Avant l’introduction du pyruvate, on constate une stabilité de la concentration
d’O2 à une valeur de 100UA et la concentration en ATP à une valeur de 30 UA. I. Acceptez toutes définition correcte à titre d’exemple :
- Après l’introduction du pyruvate, la concentration d’O2 diminue jusqu’à atteindre une valeur - Fermentation alcoolique : voie métabolique anaérobie qui aboutit à la transformation de
d’environ 35UA, en même temps la concentration de l’ATP augmente jusqu’à 100UA. glucose en alcool au niveau d’hyaloplasme.
- Phosphorylation oxydative : synthèse de l’ATP par la phosphorylation de l’ADP au niveau
- Après l’épuisement du pyruvate les concentrations d’O2 et d’ATP restent stables à une valeur
des sphères pédonculées (ATP synthase) en utilisant l’énergie libérée suite à l’oxydation des
de 35UA pour l’O2 et 100UA pour l’ATP. donneurs d’électrons par la chaîne respiratoire.
Figure b : - Avant t1 la concentration d’O2 reste stable dans une valeur proche de 100% ; II. (1, d) ; (2, c) ; (3, c) ; (4, b)
- Suite à l’ajout du pyruvate en t1la concentration d’O2 diminue pour atteindre une valeur III. 1- Faux 2- Faux 3- Vrai 4- Vrai
proche de 40 UA. IV. (1 ; c) ; (2 ; d) ; (3 ; a) ; (4 ; b)

43
 EXAMENS NATIONAUX UNITÉ 1 : CONSOMMATION DE LA MATIÈRE ORGANIQUE ET FLUX D’ENERGIE SVT/PC BIOF
Exo 30 : PC session normale 2019 II. 1 : secousse musculaire isolée ; 2 : fusion incomplète de deux secousses musculaires ;
3 : tétanos imparfait ; 4 : tétanos parfait
1. Description : on observe une élévation du record du marathon avec l’altitude.
III. (1 ; c) ; (2 ; e) ; (3 ; b) ; (4 ; a)
2. - Acceptez toutes hypothèses reliant la baisse du rendement physique des athlètes IV. (1 ; b) ; (2 ; a) ; (3 ; d) ; (4 ; c)
avec la diminution de la pression partielle d’O2 et l’augmentation de l’altitude.
Exemple : Dans les hautes altitudes, la quantité d’O2 délivrée aux cellules est insuffisante, ce Exo 32 : SVT session rattrapage 2019
qui provoque la baisse du rendement physique des athlètes.
I. (1, b) ; (2, a) ; (3, a) ; (4, c) 0.5×4
3. Acceptez toute réponse contenant les éléments suivants : II. Deux caractéristiques structurales de la membrane interne mitochondriale.
Doc3 : Apres l’ajout de RH2, ADP et Pi, on observe une diminution de la concentration d’O2 Par exemple :
et une augmentation de la concentration d’ATP dans le milieu. - Membrane interne riche en protéines ;
Doc 4 : Au niveau de la chaine respiratoire : - Des extensions au niveau de la membre interne (les crêtes) ;
- Présence des sphères pédonculées et des complexes de la chaine respiratoire.
- Oxydation des RH2 et transfert d’électrons à travers les protéines de la membrane interne de
III. Deux caractéristiques de la fermentation.
la mitochondrie. Par exemple : - Se déroule en absence d’O2 ;
- Formation d’un gradient de protons qui est utilisé par les pédoncules sphériques pour la - Produit des résidus organiques.
production d’ATP. IV. (a- vrai) ; (b- faux) ; (c- faux) ; (d- vrai) 0.25×4
- Reduction du dioxygène (récepteur final des électrons) V. (1, b) ; (2, c) ; (3, d) ; (4, a)

4. Vérification de l’hypothèse : Exo 33 : SVT session normale 2019

Hautes altitudes → diminution de la quantité d’O2 qui atteint les cellules du corps → limitation
de la production de l’ATP au niveau de la chaine respiratoire → baisse du rendement des
athlètes.
5. a. La comparaison :
Apres l’entrainement dans la région de La Paz, le nombre des globules rouges et blancs et la
quantité d’hémoglobine enregistres sont élevés par rapport à ceux enregistres avant
l’entrainement.
b. Entrainement dans les régions de hautes altitudes → augmentation du nombre des
globules rouges et de la quantité d’hémoglobine → approvisionnement des cellules avec
une quantité importante d’O2 → activation de la chaine respiratoire et production des
quantités importantes d’ATP au niveau des cellules musculaires → amélioration du
rendement physique des athlètes.
Exo 31 : PC session rattrapage 2020
I. Acceptez toute définition correcte à titre d'exemple :
- Cycle de Krebs : ensemble de réactions, ayant lieu dans la matrice mitochondriale,
aboutissant à une dégradation complète de l'acide pyruvique (Acétyl-CoA) en CO2 et
H2O, à une réduction des R en RH2 et à une synthèse d'GTP
- Phosphocréatine : est une molécule riche en énergie, utilisée dans le muscle pour
régénérer l'ATP sous l'action de la créatine kinase
1. Description de la variation des trois composes :
- ATP : Au cours des échauffements, la concentration d’ATP a diminué légèrement (de 6
mmol/L à 5 mmol/L). Pendant la course elle a atteint 4 mmol/L ou elle est restée presque
constante.
- Phosphocréatine : Sa concentration a diminué considérablement au cours de l’échauffement
(de 22 mmol/L à 10 mmol/L). Cette diminution se poursuit durant la course pour atteindre 4
mmol/L à la fin de la course.
- Acide lactique : Il a augmenté légèrement au cours de l’échauffement (de 1,5 à 2 mmol/L)
puis considérablement durant la course pour atteindre 8 mmol/L à la fin de la course.
- Explication de l’origine d’ATP au cours de la course : L’hydrolyse de la phosphocréatine
suivie de la fermentation lactique au niveau des fibres musculaires.
2. L’hypothèse : On accepte une hypothèse correcte qui met en relation la phosphocréatine
et la respiration cellulaire.
3. Les informations à dégager du document 3 :
- La concentration de Pi est forte pendant l’effort physique et elle est faible durant les deux
autres phases.
- La concentration de l’ATP est stable à une valeur moyenne au cours des trois phases.
- La concentration du PCr est moyenne pendant l’effort physique et elle est forte durant les
deux autres phases.

44
EXAMENS NATIONAUX UNITÉ 1 : CONSOMMATION DE LA MATIÈRE ORGANIQUE ET FLUX D’ENERGIE
4. La relation entre les trois composés :
Au cours de l’effort : l’hydrolyse d’ATP en ADP et Pi avec libération de l’énergie qui assure
la contraction musculaire. Ceci explique l’augmentation de la concentration de Pi
La stabilité d’ATP au cours de l’effort musculaire s’explique par sa régénération à partir de
l’hydrolyse de la phosphocréatine.
La récupération : En présence d’O2 l’oxydation respiratoire permet la synthèse d’une grande
quantité d’ATP.
Cette dernière permet la régénération de la phosphocréatine au niveau de la membrane
mitochondrial.
Vérification de l’hypothèse doit tenir compte de la relation entre la respiration cellulaire et la
régénération de la phosphocréatine.
Exo 35 : PC session normale 2019
1. a. il y a une multiplication des deux souches P et G et la formation de colonies ;
- La taille des colonies de la souche G est plus grande que celle des colonies de la souche P.
b. Acceptez toute hypothèse logique qui relie la taille des colonies avec la voie métabolique
adoptée, par exemple :
La souche G adopte une voie métabolique aérobie ce qui lui permet de former des colonies de
grande taille alors que la souche P adopte une voie métabolique anaérobie et par conséquence
ces colonies restent de petite taille.
2. Exploitation du document 2 :
Pour la souche G : diminution de la concentration en O2 après l'ajout du glucose au milieu de
culture ;
Pour la souche P : une très faible diminution de la concentration en O2 après l'ajout du glucose
au milieu de culture ;
Exploitation du document 3 :
La souche G : possède des mitochondries développées (avec des crêtes), de grande taille et
nombreuses ;
La souche P : possède des mitochondries non développées (sans crêtes), de petite taille et peu
nombreuse ;
Déduction : - Les cellules de la souche G adoptent la voie de la respiration
- Les cellules de la souche P adoptent la voie de la fermentation
3. La coloration rouge de la colonie de la souche G est due au fait que ses cellules ont réduit
l’accepteur final des électrons au niveau de la chaine respiratoire, car elles adoptent la voie
respiratoire.
- Par respiration, la souche G produit, à partir de l’oxydation d’une molécule de glucose, 4
ATP, 10 NADH,H+ et 2 FADH2 → bilan énergétique 38 ATP → rendement énergétique
important 40%;
- Les colonies de la souche P non colorées en rouge indiquent qu'elles n'ont pas réduit
l’accepteur final des électrons car elles adoptent la voie de fermentation alcoolique.
45
SVT/PC BIOF
- Par fermentation, la souche P produit, à partir de l’oxydation d’une molécule de glucose,
2ATP, → bilan énergétique 2 ATP → rendement énergétique faible 2% ;
4. Vérification de l’hypothèse :
- la souche G possède des mitochondries développées et nombreuse ce qu’elle rend capable
d’oxyder le glucose par la voie de respiration a fort rendement énergétique ce qui lui a permet
de former de colonies de grande taille ;
- la souche P adopte la voie de fermentation alcoolique a faible rendement énergétique, pour
libérer l’énergie emmagasinée dans le glucose, ce qui explique la taille petite des colonies.
Exo 36 : PC session normale 2020
1. Les manifestations de la détérioration au niveau des muscles squelettiques qui
caractérisent la maladie de BPCO :
- Apparition des blessures au sein du sarcomère ;
- Faible tension de la secousse musculaire ;
- Petite surface de la section transversale du muscle ;
2. Comparaison de la distribution des fibres musculaires chez les personnes atteintes de
BPCO et les personnes saines :
Figure a : - les muscles des personnes saines et atteintes de BPCO contiennent les deux types
de fibres I et II.
- Le pourcentage des fibres de type II est élevé chez les personnes atteintes par rapport
aux personnes saines.
- Le pourcentage des fibres de type I est faible chez les personnes atteintes par rapport aux
personnes saines.
La voie métabolique dominante chez les personnes atteintes de BPCO : la fermentation
lactique ;
Justification : les muscles squelettiques des personnes atteintes de BPCO possèdent un
pourcentage élevé de fibres de type II caractérisées par un nombre réduit de mitochondries,
une faible activité des enzymes oxydative et une forte activité des enzymes glycolytiques et de
LDH intervenant dans les réactions de la fermentation lactique (figure b)
3. Explication de la faible activité musculaire chez la personne atteinte de BPCO : En
plus des blessures au niveau des sarcomères, les muscles squelettiques des personnes
atteintes de BPCO possèdent un pourcentage élevé de fibres de type II caractérisées par
une faible résistance à la fatigue et qui utilisent principalement la voie de la fermentation
lactique ayant un rendement énergétique faible d'où la production d'une faible quantité
d'ATP ce qui explique la faible activité musculaire chez la personne atteinte de BPCO.
4. Explication de la dominance de la voie métabolique chez les personnes atteintes de BPCO:
- Par rapport à la personne saine, les muscles de la personne atteinte de la BPCO possèdent :
- Une faible concentration du citrate synthase qui catalyse les réactions d'oxydation
respiratoires (cycle de Krebs) —> faible régénération de l'ATP par la respiration.
EXAMENS NATIONAUX UNITÉ 1 : CONSOMMATION DE LA MATIÈRE ORGANIQUE ET FLUX D’ENERGIE
- Une faible concentration de la créatine kinase qui intervient dans la production de l'énergie
à partir de la phosphocréatine —> faible régénération de l'ATP par la voie de dégradation de
la phosphocréatine.
- Une forte concentration de l'enzyme LDH qui intervient dans la production de l'acide lactique
—> régénération importante de l'ATP par la fermentation lactique
- La présence d'une forte concentration en LDH et d'une faible concentration du citrate synthase
et de la créatine kinase dans les muscles des personnes atteintes de BPCO favorisent leurs
adoptions de la fermentation lactique pour régénérer l'ATP.
5. Exploitation du document 4 : La pratique d'entrainement provoque chez les personnes
atteintes de la BPCO :
- Une élévation de la tension de la secousse musculaire —> amélioration de la performance
des muscles squelettiques.
- Une augmentation de l'activité de la créatine kinase —> amélioration de la capacité du muscle
à régénérer l'ATP à partir de la phosphocréatine.
- Une augmentation de l'activité du citrate synthase et de la consommation de dioxygène —>
amélioration de la capacité du muscle à régénérer l'ATP par respiration.
- Une diminution de la production de l'acide lactique —> diminution de la capacité du muscle
à régénérer l'ATP par fermentation lactique.
- La pratique de l'entrainement par les personnes atteintes favorise la régénération de l'ATP au
niveau de leur muscles par la voie de respiration et la phosphorylation de l'ADP à partir de la
dégradation de la phosphocréatine au profit de la fermentation lactique —> production
importante de l'ATP —> augmentation de la tension de la secousse musculaire et amélioration
de la performance des muscles.
Exo 37 : PC session rattrapage 2020
1. Exploitation du document 1 : - L'ajout du pyruvate entraîne une légère augmentation de
la production d'ATP et une faible consommation du dioxygène ;
- L'ajout d'ADP + Pi en présence de pyruvate, entraîne une production importante d'ATP
et une consommation importante du dioxygène ;
- L'ajout du cyanure, inhibiteur de l'action d'enzymes mitochondriales spécifiques, entraîne
l'arrêt de la consommation du dioxygène et de la production d'ATP.
Conditions de production de l'ATP :
- Présence du pyruvate ;
- Présence des enzymes spécifiques de production d'AT ;
- Présence ADP + Pi ;
- présence de dioxygène.
2. a. Comparaison des résultats obtenus entre les muscles 2 et 1 : - Enregistrement d'une
contraction musculaire de même durée pour les deux muscles ;
- La quantité d'ATP reste inchangeable dans les deux muscles après la contraction musculaire.
46
SVT/PC BIOF
- Diminution de la quantité de la phosphocréatine dans le muscle 2 alors qu'elle ne change pas
dans le muscle 1.
Comparaison des résultats obtenus entre les muscles 3 et 1 :
- Enregistrement d'une contraction musculaire qui dure quelques secondes pour le muscle 3 et
trois minutes pour le muscle 1 ;
- Epuisement d'ATP dans le muscle 3 après la contraction musculaire, alors que sa quantité ne
change pas pour le muscle 1 ;
- Après la contraction musculaire, la quantité de la phosphocréatine ne change pas dans les
deux muscles 3 et 1.
b. Pour le muscle 2 : après l'inhibition de la glycolyse, le muscle régénère l'ATP par la voie
de la phosphocréatine ce qui explique la stabilité de la quantité d'ATP et la diminution de la
quantité de la phosphocréatine après la contraction musculaire ;
Pour le muscle 3 : après l'inhibition de la glycolyse et de l'activité de la phosphocréatine
kinase, la régénération de l'ATP à partir de la phosphocréatine et du glucose est bloquée. Le
muscle consomme son stock d'ATP ce qui explique l'épuisement d'ATP et la stabilité de la
quantité de la phosphocréatine.
Les réactions de la régénération de l'ATP sont :
- Réaction de dégradation du glucose (respiration et fermentation).
- Réaction de dégradation de la phosphocréatine.
Exo 38 : SVT session rattrapage 2020
1. Différence observée : La quantité de glycogène dans les cellules musculaires de l'enfant
atteint est faible par rapport à celle chez l'enfant sain.
Explication : Les enfants atteints de la maladie présentent un déficit dans le
fonctionnement de l'enzyme glycogène synthétase —> déficit dans la synthèse du
glycogène dans la cellule musculaire —> faible quantité de glycogène stocké dans leurs
cellules musculaires
2. Description :
- Dans le cas de l'exercice peu intense : la teneur en glycogène diminue progressivement
de 100 UA à 70 UA au bout de deux heures de l'effort musculaire.
- Dans le cas de l'exercice modéré : la teneur en glycogène diminue rapidement de 100 UA
à 40 UA au bout de deux heures de l'effort musculaire.
- Dans le cas de l'exercice intense : la teneur en glycogène diminue d'une façon très rapide
de 100 UA à moins de 10 UA au bout de 90 min de l'effort musculaire.
Déduction : La consommation du glycogène dans les cellules musculaires augmente avec
l'augmentation de l'effort musculaire.
3. Explication : Augmentation de l'effort musculaire —> Augmentation de la consommation
d'ATP lors de la contraction musculaire —> Activation des voies métaboliques de
synthèse d'ATP dans les cellules musculaires (glycolyse, cycle de Krebs, réactions de la
EXAMENS NATIONAUX UNITÉ 1 : CONSOMMATION DE LA MATIÈRE ORGANIQUE ET FLUX D’ENERGIE
chaîne respiratoire, fermentation lactique) —> augmentation de la consommation du
glucose nécessaire à la synthèse d'ATP —> augmentation de la consommation du
glycogène.
4. Explication : Augmentation de l'effort musculaire consommation accrue du glycogène
stocké dans les muscles et libération de plus de glucose —> synthèse de grande quantité
d'ATP indispensable à la contraction musculaire.
Les personnes souffrant de la maladie GSD-0 présentent un déficit dans le fonctionnement
de la glycogène synthétase —> la quantité de glycogène stocké dans les cellules
musculaires est très faible -->l'intolérance à l'effort musculaire.
Exo 39 : SVT session normale 2020
1. Conditions nécessaires à la contraction musculaire : - Présence des ions ce -
Hydrolyse d'ATP.
Justification (accepter toutes justifications correctes) :
- En inhibant l'hydrolyse de l'ATP (milieu 2), les myofibrilles ne se contractent pas
- En inhibant l'action des ions ce (milieu 3), les myofibrilles ne se contractent pas
2. Ions Ca2+ dans le réticulum sarcoplasmique —> fibres relâchées ;
- Ions Ca2+ ce dans le sarcoplasme —> fibres contractées ;
3. Explication de l'évolution de la tension de la fibre musculaire :
+ Au cours de la phase de contraction (Phase A)
Fixation des ions ce sur la troponine et translation de la tropomyosine —> libération des
sites de fixation des têtes de myosine au niveau de l'actine et formation du complexe
actomyosine —> libération de l'ATP et Pi —> pivotement des têtes de myosine et
glissement des myofilaments (contraction de la fibre musculaire) —> fixation de l'ATP et
dissociation du complexe acto-myosine —> hydrolyse de l'ATP et redressement des têtes
de myosine pour reprendre le cycle de contraction.
+ Au cours de la phase de relâchement (Phase C)
En absence des ions ce le complexe acto-myosine ne se forme pas —> relâchement de la
fibre musculaire malgré la présence de l'ATP.
4. Explication de la rigidité cadavérique
Epuisement et non renouvellement de l'ATP après la mort —> non dissociation du
complexe acto-myosine (document 3) —> arrêt du cycle de contraction musculaire en
phase de contraction (document 3) —> les fibres musculaires maintiennent une tension
maximale (Phase B du document 2) à l'origine de la rigidité cadavérique.
Exo 40 : SVT session normale 2021
1. Description :
+ Variation de la concentration d’O2 :
- Avant l’ajout du pyruvate, la concentration d’O2 est constante aux environs de 90%.
SVT/PC BIOF
- Suite à l’ajout du pyruvate (t1), la concentration d’O2 diminue au début puis tend à se
stabiliser vers 70%.
- Après l’ajout de l’ADP + Pi (t2), la concentration d’O2 diminue rapidement pour atteindre
30% environ.
+ Variation de la concentration d’ATP :
- Avant l’ajout du pyruvate, la concentration en ATP est constante aux environs de 37 UA.
- Suite à l’ajout du pyruvate (t1), la concentration en ATP marque une faible augmentation
jusqu’à atteindre 50 UA environ.
- Après l’ajout de l’ADP + Pi (t2), la concentration en ATP augmente rapidement pour atteindre
plus de 90 UA.
NB : accepter des valeurs proches à celles proposées dans les éléments de réponse
Déduction :
Le pyruvate et l’ADP + Pi activent la consommation de dioxygène et la production d’ATP au
niveau de la mitochondrie.
(Accepter : Le pyruvate et l’ADP + Pi activent la respiration mitochondriale).
2. Description :
- Avant l’injection d’O2, la concentration de H+ était nulle dans le milieu.
- Juste après l’injection d’O2, la concentration de H+ augmente brusquement pour atteindre une
valeur maximale (plus de 40.10-9 mol/L) puis diminue progressivement pour retrouver sa
valeur initiale après 240 s.
Déduction de l’effet de l’injection du dioxygène sur le déplacement des protons H+:
L’O2 active la sortie des protons H+ de la matrice vers le milieu extérieur à travers la membrane
mitochondriale interne.
3. Explication de la variation de la concentration d’O2, des protons H+ et d’ATP :
Ajout du pyruvate à la suspension mitochondriale → dégradation du pyruvate dans la matrice
→ Réduction de transporteurs d’électrons et des protons.
→ oxydation des transporteurs réduits dans la chaîne respiratoire couplée à la réduction d’O2
→ consommation du dioxygène. (fig a doc 1)
→ expulsion (pompage) des protons H+ de la matrice vers l’espace intermembranaire →
augmentation de la concentration des protons H+ dans l’espace intermembranaire et formation
du gradient de protons H+ de part et d’autre de la membrane interne mitochondriale (fig b doc
2).
→ retour des protons H+ vers la matrice (diminution de la concentration des protons H+ dans
le milieu extérieur) à travers les sphères pédonculées → phosphorylation de l’ADP et synthèse
d’ATP (fig b doc 1).
4. Explication de l’asphyxie due à l’exposition à l’HCN :
L’exposition à l’acide cyanhydrique (HCN) entraine l’inhibition du transporteur T6 → les
électrons n’arrivent plus à l’accepteur final qui est O2 (Pas de réduction d’O2) ce qui explique
EXAMENS NATIONAUX UNITÉ 1 : CONSOMMATION DE LA MATIÈRE ORGANIQUE ET FLUX D’ENERGIE
l’arrêt de la consommation d’O2 → arrêt de la phosphorylation oxydative ce qui explique l’arrêt
de la synthèse d’ATP.
═►les cellules sont incapables d’utiliser l’O2 même en sa présence d’où l’asphyxie.
Exo 41 : PC session normale 2021
I. Acceptez toute définition correcte à titre d’exemple :
- Sphère pédonculée : une structure protéique de la membrane interne mitochondriale qui
catalyse la production d’ATP par phosphorylation d’ADP.
- Complexe actomyosine : formé suite à une liaison des filaments d’actine aux filaments de
myosine et joue un rôle important dans la contraction musculaire
II. CH3CO-COOH + NAD+ + CoA → CH3CO-CoA + NADH,H+ + CO2
III. (1 ; b) ; (2 ; c) ; (3 ; d) ; (4 ; b)
IV. 1 → Strie Z ; 2 → Zone H ; 3 → Bande sombre (A) ;
4 → Bande claire (I) ; 5 →Sarcomère
V. (1 ; c) ; (2 ; d) ; (3 ; b) ; (4 ; a)
Exo 42 : PC session rattrapage 2021
1. a. En présence et en absence du cyanure on obtient un tétanos parfait. L’amplitude du
tétanos obtenu en présence du cyanure est inférieure à celle obtenue en absence du cyanure.
b. Accepter toute hypothèse logique en relation avec les données proposées telles que :
- Le cyanure exerce une action inhibitrice sur les voies de production d’énergie au niveau du
muscle (respiration et fermentation lactique).
- La fixation du cyanure sur la myosine empêche la formation du complexe actomyosine.
2. a. Concernant le taux de dioxygène :
Avant le temps T, le taux de dioxygène diminue dans les deux milieux en passant de 48% à
18%.
A partir du temps T le taux de dioxygène reste stable aux alentours de 20% dans le milieu 2
(présence du cyanure) alors qu’il continu à déminuer dans le milieu 1(absence du cyanure).
Concernant l’ATP :
- Avant le temps T, on constate une augmentation de la concentration d’ATP dans les deux
milieux pour atteindre 100UA.
- A partir du temps T, la concentration de l’ATP dans le milieu 2 (présence du cyanure) se
stabilise alors qu’elle continue son augmentation dans le milieu 1 (en absence du cyanure).
b. Le cyanure bloque la consommation de l’oxygène et la production d’ATP au niveau des
mitochondries.
3. L’intensité de la radioactivité est élevée au niveau du complexe IV et faible au
niveau des autres complexes de la chaîne respiratoire.
SVT/PC BIOF
Le cyanure se fixe sur le complexe IV et inhibe son activité ce qui provoque l’arrêt du flux
d’électrons et de protons à travers la chaîne respiratoire et l’arrêt de l’oxydation des
transporteurs d’hydrogène, ce qui empêche la formation du gradient de H+, d’où le blocage
de la réduction du dioxygène et de la production d’ATP.
4. Vérification de l’hypothèse proposée en justifiant la réponse :
L’hypothèse est acceptée (ou rejetée) : Le cyanure se fixe sur le complexe IV et bloque le
fonctionnement de la chaîne respiratoire ce qui pousse les cellules musculaires à produire
l’ATP par des voies d’anaérobie de faible rendement énergétique d’où l’obtention des
contractions de faible amplitude en présence du cyanure.
Exo 43 : SVT session rattrapage 2021
1. a. Comparaison : (Accepter des valeurs proches de celles proposées)
Concernant la concentration du lactate dans le sang :
Chez la personne saine, la concentration du lactate augmente dès le début de l’exercice pour
atteindre une valeur maximale (4.2 mmol/L) en 2 minutes, puis elle diminue jusqu’à 2 mmol/L
à la fin de l’exercice, alors que chez la personne atteinte, la concentration du lactate reste
presque constante aux environs de 1.5 mmol/L tout au long de l’exercice.
Concernant la concentration d’ADP dans les muscles de l’avant-bras :
Au repos, la concentration d’ADP chez la personne atteinte (40μM) est quatre fois supérieure
à celle mesurée chez la personne saine (10μM).
Après un exercice physique bref et intense la concentration d’ADP chez les deux personnes
augmente mais cette augmentation est plus importante chez la personne atteinte (120μM >>
40μM).
b. Proposition d’une hypothèse (accepter toute hypothèse logique tel que) :
La variation de la concentration d’ADP dans les muscles après un exercice physique bref et
intense chez la personne atteinte peut être expliquée par une faible régénération d’ATP à partir
d’ADP en raison d’un dysfonctionnement de la voie de fermentation lactique.
2. Relation entre la variation de la concentration sanguine du lactate et celle de l’ATP
musculaire chez le sprinter lors d’une course de 100m :
- La concentration d’ATP musculaire est presque constante alors que la concentration sanguine
du lactate augmente progressivement le long de la course.
- La stabilité de la concentration d’ATP musculaire malgré l’exercice est due à sa régénération
à partir des réactions de la fermentation lactique (Réactions anaérobiques) à l’origine de
l’augmentation de la concentration sanguine du lactate.
3. Vérification de l’hypothèse : (Hypothèse validée ou non)
Explication : Chez la personne atteinte de la maladie de Mc Ardle : un déficit de l’activité de
l’enzyme Myophosphorylase → faible hydrolyse du glycogène musculaire en glucose 1-P →
formation d’une faible quantité de glucose 6-P→ dysfonctionnement de la voie de la
fermentation lactique → faible régénération d’ATP au début de l’effort → intolérance aux
efforts physiques brefs et intenses dès les premières dizaines de secondes de l’exercice.