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Formules de trigonométrie
a) Formules d’additions
La formule suivante, valable pour tous a, b 2 C,
⌥ ⌅
⌃e = ea .eb ⇧
a+b
permet de retrouver (au cas où on ait un doute, ce qui serait MAL) les formules :
b) Formules de dupli(tripli)cations
• Les formules générales exprimant cos(na) (resp. sin(na)) en fonction des puissances de cos(a)
(resp. sin(a)) seront obtenues via la formule de De Moivre :
(eix )n = einx .
p+q p q
sin(p) + sin(q) = 2 sin( ) cos( ),
2 2
p+q p q
sin(p) sin(q) = 2 cos( ) sin( ),
2 2
p+q p q
cos(p) + cos(q) = 2 cos( ) cos( ),
2 2
p+q p q
cos(p) cos(q) = 2 sin( ) sin( ).
2 2
Applications : étude de signe ou résolution d’équations.
Exemple : pour résoudre cos(3x) cos(5x) = sin(6x) + sin(2x).
• En lisant les formules de dupiications en sens inverse, on obtient :
MPSI 1 1
Chapitre B2, V Fonctions trigonométriques.
↵
x x
⌦
Deux amis précieux : 1 + cos(x) = 2 cos2 ( ) et 1 cos(x) = 2 sin2 ( ).
2 2
d) Linéarisation
L’opération inverse du b) fait aussi appel à l’exponentielle complexe :
Forme d’Euler :
eix + e ix
cos(x) = Re(eix ) =
2
eix e ix
sin(x) = Im(eix ) = Attention au i pour le sinus !
2i
Application : linéarisation i.e. expression de cosn (2) comme combinaison linéaire de fonctions
de type cos(k2) ou sin(l2).
Méthode : pour n petit, on développe en trouvant les coe↵. par les triangles de Pascal.
Pour n grand, formule du binôme.
e) Autres produits en sommes
1
cos(a). cos(b) = (cos(a + b) + cos(a b)),
2
1
sin(a). sin(b) = (cos(a b) cos(a + b)),
2
1
sin(a). cos(b) = (sin(a + b) + sin(a b)).
2
Application de d), e) : intégration, ou dérivées n-ièmes plus simples.
f ) Ce qu’il faut savoir pour résoudre les équations trigonométriques
(i) Voir l’exemple donné au c) : sommes en produits pour factoriser.
(ii) Transformation des expressions
p a cos(✓) + b sin(✓) en c cos(✓ + ').
Méthode : factoriser par a2 + b2 pour faire apparaı̂tre :
a b
p cos(✓) + p sin(✓) = cos(✓ '),
a2 + b2 a2 + b2
où cos(') = pa2a+b2 et sin(') = pa2b+b2 . En particulier tan(') = ab (mais cela ne suffit pas à
déterminer ' : la connaissance de tan(') ne détermine ' que modulo ⇡).
(iii) Idée : se ramener à une seule fonction trigonométrique.
Bien connaı̂tre les conditions
( d’égalités :
✓1 ⌘ ✓2 [2⇡]
• cos(✓1 ) = cos(✓2 ) ,
✓ ⌘ ✓2 [2⇡]
(1
✓1 ⌘ ✓2 [2⇡]
• sin(✓1 ) = sin(✓2 ) ,
✓1 ⌘ ⇡ ✓2 [2⇡]
• bien utiliser les relations
( cos(✓) = sin(⇡/2 ✓) pour se ramener aux deux cas précédents.
✓1 ⌘ ✓2 [2⇡]
• tan(✓1 ) = tan(✓2 ) ,
✓1 ⌘ ✓2 + ⇡ [2⇡]
g) Formules dites de la tangente de l’arc moitié
En notant t = tan(a/2), on a
2t 2t 1 t2
tan(a) = sin(a) = cos(a) = .
1 t2 1 + t2 1 + t2
Interprétation géométrique : paramétrage des points M du cercle trigonométrique par la pente de
la droite (AM ) avec A le point d’affixe 1, et théorème de l’angle inscrit/angle au centre.
Cela donne un paramétrage du cercle par deux fonctions rationnelles.
Applications futures : intégration, étude des solutions en nombres entiers de l’équation de
Pythagore x2 + y 2 = z 2 .
MPSI 1 2