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LIVRE II
ARTIFICIELLE
AUTRE PUBLICATION
par ZAOR & VIERA
Exomorphoses • Livre I
1793, Marie-Antoinette – Transmutation Cosmique
© Tous droits réservés, y compris droits de reproduction, totale ou partielle. Aucune partie de cette
publication ne peut être reproduite, transmise ou traduite sous quelque forme ou par quelque moyen que
ce soit, électronique ou mécanique, y compris la photocopie, l’enregistrement numérique ou audio, ou
par tout système de stockage et de récupération d’informations, sans l’autorisation écrite de Zaor &
Viera – les critiques peuvent citer de brefs passages.
Cet ouvrage s’inspire de faits réels. Certains noms de personnes ou de vaisseaux spatiaux non terrestres
ont été modifiés par Zaor & Viera pour les besoins du récit et par respect du droit de la vie privée.
EXOMORPHOSES
LIVRE II
ARTIFICIELLE
TABLE DES MATIÈRES
INTRODUCTION
CHAPITRE 1
VISION COSMIQUE 1
1.1 Réveil 1
1.2 La vie dans l’espace 4
1.3 Panoramique céleste 6
1.4 Décollage stellaire 8
1.5 Passage devant la Lune 10
CHAPITRE 2
FOCALE SPATIALE 14
CHAPITRE 4
LES BIOSPHÈRES ARTIFICIELLES NON 138
TERRESTRES
CONCLUSION 151
MÉDIAGRAPHIE 154
INTRODUCTION
1.1 RÉVEIL
Capt. Ellis bailla à s’en décrocher la mâchoire en étirant ses 1,98 m de
muscles et jeta un coup d’œil somnolent à l’écran en tête du lit ; il n’indiquait
aucune urgence.
— La journée va être paisible, se dit-il, rasséréné.
Il chassa doucement les chats vers la porte pneumatique qui s’ouvrit dans
un murmure à peine perceptible et ils s’enfuirent par le corridor qui longeait
ses quartiers privés. Il prit une douche, se tailla la barbe le plus près possible
du visage puis plaça sa tête sous le séchoir où l’intelligence artificielle déjà
programmée le coiffa sans qu’il n’ait à
intervenir. Il était de type nordique, à la peau blanche devenue presque
diaphane après un séjour prolongé dans l’espace, des cheveux courts, des
yeux d'un bleu tropical et il avait de longs doigts fins destinés aux travaux de
précision ; il était ambidextre ; il pouvait se servir indifféremment de la main
gauche ou de la droite et des deux en même temps ; calme et d’une très
grande patience, il était de ceux qui ont souffert et qui savent rester heureux
dans l’instant. Il était aimé. Solitaire. Différent.
Il enfila comme une seconde peau, une combinaison de protection de type
Spandex-Kevlar, qu’il appréciait pour sa souplesse et son confort. Ce
matériau nanotechnologique intelligent se recompose automatiquement ; il ne
se déchire jamais et peut prendre n’importe quelle forme instantanément. Il
est extrêmement résistant à tout type d’impact et il contient des capteurs
biométriques et télémétriques qui mesurent les données physiologiques et
posent un diagnostic tout en faisant pression sur une blessure, en cas
d’attaque. Par-dessus, il enfila un uniforme noir avec l’insigne du vaisseau
mère « Zirconia » sur sa poitrine et l’emblème de son système solaire sur
l’épaule ; il ajouta un ceinturon avec une arme de défense à pulsion
électromagnétique et un petit détecteur pour sa géolocalisation en cas
d’urgence. Puis il mit des chaussettes épaisses en laissant un peu d’espace en
bout d’orteils, parce qu’il n’aimait pas le frottement du textile sur sa peau et
une paire de bottes de combat, flexibles et solides. Son casque et ses gants
étaient déjà dans le cockpit.
« Zia », l’intelligence artificielle, mesurait en permanence ses paramètres
physiologiques : fréquence cardiaque et respiratoire, pression artérielle,
température, diurèse et indice de masse corporelle ; et des centaines d’autres
fonctions : les systèmes squelettique, musculaire, endocrinien, lymphatique et
immunitaire ; les systèmes respiratoire, digestif, reproducteur, excrétif ; les
compartiments liquidiens, les différents tissus, le système nerveux et les
organes des sens ; Capt. Ellis ordonna mentalement l’affichage des analyses
et un écran holographique 3D flotta devant ses yeux.
Ce
disque avait contribué, avec d’autres aspects symboliques, à donner à la
mission Apollo 11 une dimension internationale, alors que le drapeau
américain répondait davantage aux aspirations des contribuables américains
ayant financé le programme. « Un petit pas pour un Homme, un bond de
géant pour l’Humanité » clama Neil Armstrong en marquant le régolithe
poussiéreux de sites d’atterrissages méticuleusement choisis, de l’empreinte
de son pied, comme nos ancêtres le faisaient avec leurs mains dans les grottes
paléolithiques… traces des hommes, dorénavant protégées par les lois
puisque la Lune est une terra nullius, une « terre sans maître » qui ne peut, en
principe, être possédée par personne. Historiquement, la prise de possession
de ce type de territoire devient effective lorsqu’un explorateur terrestre, un
astronaute, ou des expéditions militaires y plantent un drapeau et une borne
pour marquer la souveraineté revendiquée. Elle doit être concrétisée par une
occupation humaine ou des constructions, des bases lunaires ou des stations
spatiales en orbite accueillant des programmes de recherche… Nous
n’explorons pas seulement l’espace… nous le protégeons et nous défendons
sa nature… mais nous l’occupons aussi, nous le militarisons en y implantant
des infrastructures militaires et de nouveaux systèmes de défense, et nous le
préparons pour une mise en valeur industrielle, notamment l’extraction de
ressources autochtones et de matières premières sur la Lune ou sur Mars.
Pourquoi, après tout, laissons-nous des messages de Paix de la part de
l’Humanité terrestre si ce n’est que parce que nous savons parfaitement que
ne sommes pas seuls dans l’Univers ? Ne soyons donc pas étonnés de
constater un accroissement d’engins non identifiés en orbite terrestre basse ou
haute, qui surveillent nos déplacements et nos mouvements ; c’est ce que
nous faisons, nous-mêmes, avec des envahisseurs.
INDICES N°4 – LES CARACTÉRISTIQUES
INEXPLIQUÉES
Fer inoxydable
La surprise des scientifiques s’est intensifiée lorsqu’en essayant
d’expliquer la présence de ces matériaux, ils ont trouvé des
particules de fer non corrodé dans un échantillon de sol de la
Mare Crisium (mer des Crises). « En 1976, Associated Press
annonce qu’après l’étude d’échantillons ramenés en 1970, des
particules de fer pur non oxydé ont été découvertes, même après
des années de séjour sur Terre... Le fer inoxydable n’existe pas à
l’état naturel dans la nature. Sur Terre, nous produisons depuis
longtemps des aciers rendus inoxydables par alliage avec du
carbone, du chrome et souvent du nickel… Mais l’extrême
surprise vient du fait que l’échantillon de fer inoxydable trouvé
sur la Lune n’est allié à aucun autre élément.30 ».
Uranium, Thorium
Dans le Rapport SP-330 de 1973, Calio précise « … l’ouest du
site Apollo 15, contient un sol 20 fois plus riche en uranium et en
thorium que la Terre dans d’autres parties. L’existence d’une
roche riche en ces éléments a également été conclue à partir
d’échantillons des missions Apollo 12, 14 et 15. Les différences
entre les roches lunaires et les roches terrestres sont si marquées
que la Lune est chimiquement différente de la Terre. 13»
Ces éléments sont généralement utilisés pour les moteurs
d’aéronefs et comme combustible nucléaire. Le site d’Apollo 15
était à Hadley-Apennin. Il est situé à l’ouest des Monts
Apenninus et à l’est de Hadley Rille. Les montagnes des
Apennins forment un escarpement de 4 600 m.
Pages NASA N°
30-32. 66-H-1293 Gréement dans un cratère octogonal – Lunar Orbiter I
81. 67-H-758 Groupe d’objets connectés avec des filins ou des sentiers –
Lunar Orbiter II
46. 50.
58. 59. Diverses constructions, X, pièces détachées, tuyau, nez –
72-H-839 cratère King
60. 64.
172.
34. 40. 72-H-1109 T - montagne centrale – cratère est Mare Smythii
22. 25.
108. 123. 72-H-1387 Pièces de mécanique – dans la zone de Lubinicky-Billialdus
156
OBSERVATIONS PAR R.C. HOAGLAND ET M. BARA SUR 16 PHOTOGRAPHIES
Pages NASA N°
Apollo 10
Mai 1969
150. 151. 192. 193. AS10-30-4421 Dômes en verre – Mare Crisium
120. 133.
AS10-32-4822 « Le Château » et Ukert – « Los Angeles »
138. 186. 188.
Apollo 15
Juillet 1971
515. AS15-88-12013 Dômes brisés en verre
Apollo 16
Avril 1972
140. 143.
AS16-121-19438 « Tour de Babel »
147. 191.
Apollo 17
Décembre 1972
274. AS17-137-20990 Terre de couleur orange
La seconde vidéo est datée du 13 février 2008 et a été postée également sur
YouTube sous l’intitulé « Moon Strange Plume ???? » 25 Nous avons créé 12
images fixes, une pour chaque seconde que dure la vidéo, numérotées de 1 à
12. On y voit un jet ou un geyser sortir d’une colonne plus sombre. Le nuage
sort verticalement comme sous l’effet
d’une pression ou comme s’il était expulsé ; il se déplace à droite comme une
fumée ou de la vapeur d’eau emportée par le vent, ou est orienté dans ce
sens ; puis le nuage s’élargit en hauteur en forme de champignon et enfin se
réduit et finalement s’arrête.
INDICES N°7 – LES PHÉNOMÈNES LUNAIRES
TRANSITOIRES (LTP)
Les changements lunaires ne sont pas récents et sont signalés depuis au
moins 400 ans ; ils sont généralement attribués à une activité volcanique
résiduelle ou un dégazage, le bombardement par des particules énergétiques
et des effets piézoélectriques.
Ces phénomènes sont connus sous le nom de « Lunar Transient
Phenomenons (LTP) », Phénomènes Lunaires Transitoires, terme inventé par
Sir Patrick Alfred Caldwell-Moore, astronome amateur britannique, reconnu
comme spécialiste de la Lune, auteur d’une trentaine d’ouvrages sur l’espace
grâce auxquels il a fait découvrir l’astronomie au grand public. 12
Deux des structures lunaires les plus visibles et les plus connues sont celles
du « Château » et « La tour de Babel. ».
☐ « Le château » – 1969 (Apollo 10)
« Le château » est une formation géométrique lumineuse remarquée
pour la première fois par Hoagland, sur l’une des neuf versions du
cliché AS10-32-4822 prises par les astronautes avec un Hasselblad en
noir et blanc, lors de la mission Apollo 10 en mai 1969.
Son emplacement dans le paysage lunaire est aussi remarquable que
son apparence, parce que selon les calculs, cette structure située entre
le cratère Triesnecker et le ravin Hyginus Rille, serait suspendue à 10 –
20 kilomètres au-dessus de la surface lunaire. Les gros plans montrent
les aspects construits de sa composition.
(Note : il peut s’agir d’une tour… mais à cette altitude, il est très
probable qu’il s’agisse d’un vaisseau spatial vertical en position
stationnaire).
☐« La tour de Babel » – 1965 (Zond3) – 1967 (Lunar Orbiter III)
– 1972 (Apollo 16)
« La tour de Babel » est une immense tour d’environ 30 kilomètres
de haut, qui a été prise en photo plusieurs fois par différentes missions
russes et américaines.
Elle le fut pour la première fois par la sonde russe Zond 3. C’est le
premier vaisseau spatial du programme spatial soviétique Zond qui
réussit un survol lunaire le 20 juillet 1965 pour récupérer des
photographies de la surface. La sonde était équipée d’un appareil
photographique d’ouverture de 106 mm et d’une télévision
01:43:17 - Borman : — Ici Gemini VII. Houston, est-ce que vous m’entendez ?
01:43:20 - Houston : — Haut et fort, VII. Allez-y.
☐ GEMINI XII 71
11 novembre 1966 – Commandant : James A. Lovell, Jr – Pilote :
Edwin E. « Buzz » Aldrin, Jr
Apollo 10, lancé en mai 1969, permettait de tester les différents aspects de
la mission suivante, Apollo 11, qui serait lancée deux mois plus tard en
juillet. Cette répétition générale permettrait au module lunaire Apollo de se
retrouver à 15,6 kilomètres de la surface lunaire, au point où la descente
motorisée commencerait lors du futur atterrissage. Le test de la pratique de
cette orbite d’approche permettait d’affiner la connaissance du champ
gravitationnel lunaire nécessaire au calibrage du système de guidage pour la
descente motorisée. Les deux engins volaient alors simultanément : le module
de commande et le module lunaire. Le contrôle au sol entendit les astronautes
dire :
04:06:13:02 Cernan : — Cette musique semble cosmique, non ?
Vous entendez ça ? Ce sifflement ?
04:06:13:06 Stafford : — Oui.
04:06:13:07 Cernan : — Whooooooo. Dites votre – -
04:06:13:12 - Young : — Vous l’entendez aussi ce sifflement ?
04:06:13:14 - Cernan : — Oui. On dirait – vous savez, de la musique
de type cosmique.
04:06:13:18 - Young : — Je me demande ce que c’est.
Quelques minutes plus tard :
04:06:17:58 - Cernan : — Ouah ! c’est une musique étrange.
04:06:18:01 - Young : — Il va falloir trouver ce que c’est.
Personne ne nous croira.
04:06:18:07 - Cernan : — C’est un sifflement, on dirait, vous savez…
Quelque chose de cosmique.
04:06:18:10 - Young : — Oui.
Les médias, les ovniologues ou une série américaine de science-fiction
reprendront cette thématique du message reçu par les astronautes en mai
1969. Dans la série « Colony ». Les protagonistes découvrent que le spectre
audio ralentit et en l’écoutant suffisamment longtemps, l’enregistrement finit
par s’arrêter. Il s’agirait d’un compte à rebours qui égrène les secondes
jusqu’à un évènement très particulier : l’arrivée des « Raps » sur Terre qui
sont eux-mêmes pourchassés par leurs propres ennemis extraterrestres ; pour
se défendre, ils ont créé une base lunaire nommée « l’usine ». Des
travailleurs-esclaves et des supersoldats y sont envoyés après avoir été
enlevés sur Terre.
☐ Nikola Tesla 95a/b – « Les Signaux martiens »
Un message reçu de planète à planète fut également mentionné par Nikola
Tesla. Il y a un siècle, le chercheur serbo-américain avait installé un
laboratoire de terrain à Colorado Springs, dans le Colorado aux USA, pour
découvrir les possibilités d’utiliser des stations à haute altitude afin de
transmettre des informations et de l’énergie électrique sur de longues
distances. Un jour de juillet, tout en surveillant les orages, l’équipement de
Tesla capta une série de signaux. Après avoir écarté les causes solaires et
terrestres, il se mit à penser que les signaux émanaient de Mars :
« Je m’en souviens encore aujourd’hui comme si c’était hier…
Mes premières observations m’ont terrifié positivement, car
elles avaient quelque chose d’insaisissable, pour ne pas dire de
surnaturel, et de plus, j’étais seul dans mon laboratoire, cette
nuit-là ; les changements que j’avais notés se produisaient
périodiquement, comme une suite claire de chiffres dans un
ordre précis… je n’ai pas compris tout de suite d’où ils venaient.
Je savais, bien entendu, que des perturbations électriques sont
produites par les aurores boréales ou les courants terrestres,
mais j’étais absolument certain que ces variations n’en étaient
pas les causes… Ce n’est qu’un peu plus tard, que je réalisai
qu’elles étaient peut-être dues à un contrôle intelligent. Bien que
je ne sois pas en mesure d’en déchiffrer le sens, j’étais
absolument certain qu’elles n’étaient pas accidentelles. Le
sentiment, dès lors, grandit en moi que j’avais été le premier à
entendre le salut d’une planète à une autre…»
Il déclencha une salve de réactions de la part de ses pairs qui discréditèrent
âprement son travail, mais en 1996, un binôme de chercheurs, Kenneth L.
Corum et James F. Corum, s’intéressa aux « signaux martiens » de Tesla et la
possibilité qu’ils soient effectivement d’origine planétaire. Et en effet, ils le
sont, mais peut-être pas dans le sens où ils avaient été interprétés, de
messages intelligents d’extraterrestres. Dans un rapport technique intitulé
« Nikola Tesla and The Electrical Signals of Planetary Origin » les
chercheurs concluent que les signaux sont dus à la longitude méridienne
centrale de Jupiter et d’ondes radio à très basse fréquence (VLF) et la
position angulaire de Io, l’un de ses satellites de Jupiter.
Pour ce qui concerne la « musique cosmique » entendue par les astronautes
en 1969, les analyses postérieures démontreront, là aussi, qu’il s’agissait
d’interférences radio entre les deux véhicules qui évoluaient simultanément
en orbite lunaire.
☐ SETI – Le signal « WOW »
☐Pont maritime : il y a une mer avec des vagues, des plages de sables
fins, des dauphins, des coraux et toutes sortes de poissons.
Il y a donc, bien entendu, de grosses quantités d’eau à l’intérieur, tant
en réserve pour la consommation quotidienne que pour les lacs et la
mer.
☐Pont rural : à l’arrière des hangars se trouvent des accès piétons
directs vers l’intérieur de la biosphère. On ouvre une porte et on suit un
couloir qui traverse une salle aux parois de verre protégeant des
clémentiniers ; on entre alors dans la biosphère depuis une terrasse en
bois entourée d’un parapet ; elle est desservie par des passages en bois
naturel sertis de gravillons blancs. Au-delà, il n’y a que des sentiers
pédestres qui mènent à deux lacs : un petit lac, entouré de collines, de
forêts de séquoias géants ou d’arbres aux feuillages orange, verts,
jaunes et bleus et des nuées d’oiseaux inconnus des terriens. Et 250 km
plus loin, un lac beaucoup plus étendu de plusieurs kilomètres de
profondeur que l’on rejoint en utilisant les petits vaisseaux de transport
discoïdaux, ou de forme elliptique ou d’œuf plat, qui passent d’ailleurs
silencieusement alors que l’on se promène sur les berges du lac. Une
partie des terres est réservée à la culture des légumes et des arbres
fruitiers. Les systèmes de culture et d’élevage de poissons sont des
circuits fermés qui unissent culture végétale et élevage des poissons,
qui communiquent entre eux en utilisant les techniques d’aquaponie et
hydroponie. Ce système est, par ailleurs, souvent employé à bord des
vaisseaux plus petits comme sur le « Zirconia » pour diversifier la
nourriture et avoir des légumes frais.
Accrochés sur les berges et surplombant l’eau, il y a de petits
kiosques ronds en marbre avec des colonnes et un banc circulaire
couvert de coussins en soie brodée à la main, pour se reposer ou
méditer. Beaucoup de personnes pratiquent la méditation, y compris les
capitaines au plus haut niveau. Des animaux inconnus sur Terre, mais
aussi des paons blancs, beaucoup de chats domestiques et de petits
écureuils pygmées courent partout, à peine effrayés parce qu’ils ne se
sentent jamais menacés par des populations non violentes.
☐Pont atmosphérique & météorologique
On accède aux étages supérieurs en empruntant des ascenseurs. C’est
immense et on monte sur des kilomètres, ce qui permet d’avoir une vue
aérienne de l’intérieur de la biosphère qui est creuse, bien entendu. On
a une vue d’ensemble et l’impression de se trouver dans un pays avec
des lacs, la nature sauvage, les forêts et les montagnes à perte de vue.
Avant d’arriver sous le plafond en nid d’abeille de la biosphère, on
traverse une couche de nuages artificiels en vapeur d’eau. Cachés par
ces derniers, se trouvent des équipements énormes qui reproduisent les
conditions naturelles atmosphériques et météorologiques. Chaque pont
à des saisons, des périodes quelquefois assez froides et chaudes, de la
pluie artificielle, et reçoit une lumière solaire artificielle.
☐ D – Observatoire à ciel ouvert
Au-dessus des machines il y a le Centre de Commandes et un observatoire
spatial à ciel ouvert. C’est un lieu très vaste avec beaucoup d’espace libre. Il
y a une moquette au sol de couleur rouge foncé et des boiseries aux murs, des
canapés de différentes tailles un peu partout parce que toutes les espèces non
terrestres n’ont pas la même taille, des chaises et des tables et des personnes
de nombreuses espèces qui se reposent, socialisent, parlent et s’amusent.
Mais la chose la plus intéressante dans cette pièce est qu’elle n’a pas de
plafond ni de toit. Elle est protégée par une série de champs de force
transparents, comme celle à l’entrée des hangars qui donnent sur le vide.
Lorsque l’on regarde les milliers d’étoiles, leurs couleurs individuelles sont
apparentes et l’espace paraît très profond. De nombreux petits vaisseaux et
navettes, avec leurs lumières clignotantes vaquent à leurs occupations, et
comme décrit par le Capt. Ellis, on voit de grands vaisseaux spatiaux
stationnés de chaque côté.
3.4 DESCRIPTION D’UNE BIOSPHÈRE SPHÉRIQUE
BASE AVANCÉE D’OPÉRATIONS : LA LUNE
L’affirmation que la Lune est une sphère artificielle non terrestre paraîtra
aussi peu probable pour certains, que de dire que c’est une énorme
mongolfière suspendue dans nos cieux. C’est une réaction tout à fait normale
puisque même si un regard sélénographique attentif souligne qu’il n’en est
rien, à nos yeux, elle semble naturelle.
Aussi incroyable que cela puisse paraître – et nous savons qu’un nombre
conséquent de nos lecteurs sera réfractaire à cette affirmation – vous devez
commencer à réaliser maintenant, en faisant des recoupements avec la
description de « l’Androsol13 », que la Lune est une sphère de type Dyson,
une biosphère artificielle qui a été pensée et construite par une espèce
stellaire.
☐ A – Caractéristiques générales
Que les biosphères soient triangulaires, cylindriques, pyramidales ou
sphériques, ce que l’on voit à l’extérieur sont les structures, les tours et les
radars qui font partie de leur coque. C’est comme si on regardait un sous-
marin avec une coque grise en métal, un kiosque, des antennes et un
périscope. Ce que l’on voit à l’extérieur, depuis la Terre, est complètement
différent de ce que l’on voit à l’intérieur de la Lune.
Une biosphère spatiale ressemble à un sous-marin rond avec les mêmes
caractéristiques : bâtiments, tours, kiosques, antennes font partie même de sa
coque en métal. Le seul moyen d’y entrer est par voie aérienne ou spatiale,
par les ponts et les hangars qui se situent généralement au niveau médian ou
équatorial et pour la Lune : par des entrées spécifiques en surface.
Une biosphère artificielle du volume de la Lune ne s’approche
normalement jamais d’une planète de la taille de la Terre, parce qu’elle est
beaucoup trop volumineuse ; elles sont conçues pour évoluer dans l’espace
profond à des vitesses supraluminiques et lorsqu’elles s’approchent d’une
planète, elles perturbent son orbite et les interactions électromagnétiques de
la dynamique des systèmes stellaires ; donc les critères et les fréquences de la
biosphère Lune ont été calculés et spécifiquement adaptés pour sa nouvelle
position en interaction proche avec la Terre.
Et comme c’est une biosphère spatiale (un vaisseau), elle n’obéit pas aux
mêmes dynamiques qu’une lune naturelle ; elle ne peut que tomber ou à
terme, sortir de sa trajectoire. Par conséquent, son orbite ainsi que sa position
sont automatiquement réajustées.
Les biosphères spatiales n’évoluent pas seules, mais dans un ensemble
composé de toutes les structures qui seront nécessaires lors d’une mission
autour d’une planète ou l’exploration d’une zone particulière de l’espace,
entourées de vaisseaux plus petits et plus mobiles.
Une flotte très importante de 60 000 membres d’équipage par exemple, à
bord de 40 ou 50 vaisseaux autour d’une planète, sera composée d’un ou
deux vaisseaux qui commandent la flotte, accompagnés de vaisseaux de
défense, de vaisseaux-hôpitaux, de recherches scientifiques, ou diplomatiques
qui se regroupent autour. Les biosphères andromédiennes sont utilisées par
de multiples espèces qui y sont accueillies pour garer leurs vaisseaux de
combat, pour se retrouver dans la nature, socialiser ou assister aux grands
conseils et aux réunions de coordination des opérations. Tous les vaisseaux
sont reliés par de petites navettes et il est aisé d’aller de l’un à l’autre.
De plus, chaque lignée stellaire a des expertises militaires, scientifiques,
médicales et thérapeutiques, biologiques, organisationnelles, spirituelles,
technologiques ou interstellaires qui lui sont propres et ils forment des
alliances ou des groupes d’intervention militaire et de sauvetage. Il n’est donc
pas rare de voir toute une série de ces vaisseaux agglutinés autour d’une plus
grande biosphère.
☐ B – Construction et populations
La Lune est également une biosphère Andromédienne. C’est un très vieux
modèle depuis longtemps obsolète ; elle est construite en titane pur et des
matériaux nanotechnologiques intelligents qui proviennent d’une autre
planète, plus ancienne que la Terre, ce qui explique pourquoi la Lune est plus
vieille que la Terre et que les échantillons lunaires sont riches en Titane.
Vue de l’extérieur, c’est une sphère métallique avec une coque d’un seul
tenant et une succession de coques, la plus dure étant à l’extérieur, avec un
gigantesque réacteur au centre, comme un oignon. Elle ressemble à une boule
de métal vide avant d’être aménagée constituée, comme un sous-marin, de
bâtiments en métal, de toutes formes et pour tous types d’utilisations qui en
font partie et qui la couvre comme une grande ville sur toute sa surface.
Toutes les constructions localisées par les chercheurs et astronomes sont les
parties les plus visibles de certaines zones ou de tours immenses comme, sur
Terre, on peut voir les flèches effilées de gratte-ciels poindre au-dessus des
nuages.
A l’intérieur, comme « l’Androsol13 », elle avait différents écosystèmes
terraformés. Elle est divisée en zones. Une dizaine de larges zones
regroupaient des parties habitables et hébergeaient des millions de stellaires
de différentes espèces et chacune 2,5 millions de Terriens. D’autres zones
accueillaient les salles des moteurs, le commandement et le pilotage, les
salles d’ingénierie et administratives, les hôpitaux, la réception des
diplomates et les salles des Grands Conseils.
De nos jours, elle est complètement vide et abandonnée : c’est un endroit
fantomatique avec des ruines partout, des bases souterraines saccagées et des
tunnels où sont cachés plus de 3000 vaisseaux ennemis en attente de
démantèlement.
Elle fut amenée par pilotage grâce à 10 énormes moteurs contrôlés par des
intelligences artificielles et alimentés par 12 centrales nucléaires... Les
«fumées blanches», les «nuages blancs» ou les «panaches» de dimensions
variables, observés par les astronomes et composant en partie la liste des LTP
(Transient Lunar Phenomena) sont des nuages de vapeur d’eau s’échappant
des grandes tours de refroidissement des centrales nucléaires. 8 centrales ne
fonctionnent plus, 2 sont presque hors service et les 2 dernières ne
fonctionnent qu’à 80% de leur capacité. Jusqu’à présent, les stellaires
s’occupaient de leur entretien et de leur réparation, mais la décision a été
prise de laisser les deux dernières s’arrêter aussi. C’est l’une des raisons
principales qui motivent la divulgation extraterrestre.
La plus grande centrale nucléaire se situe dans le cratère Tycho.
☐ C – Description de la biosphère Lune
Depuis sa libération, fin 2008-début 2009, sa surveillance fut passée à trois
groupes de contrôle successifs pour finalement, depuis deux ans, être de
nouveau entre les mains des Andromédiens et une Alliance stellaire
progressive. L’Alliance assure la maintenance des quatre centrales nucléaires
encore en fonctionnement, le maintien de l’intégrité des installations et des
conditions de sécurité et une base de surveillance 24 h/24. Elle supervise tous
les déplacements entre la Terre et la Lune ou en provenance d’autres
planètes, régule les tentatives d’atterrissage et empêche les intrus de l’utiliser
pour accéder à la Terre ou à d’autres secteurs de SOL13 comme c’était le cas
auparavant. Aucun vol vers la Lune ne peut aboutir sans autorisation, comme
l’indiquait, au chapitre 1, le Capt. Ellis qui fut contrôlé lorsqu’il s’en
approcha et qui dut décliner son identité.
Avant de revenir sous la protection dont elle fait dorénavant l’objet, elle
avait été prise d’assaut, conquise, piratée et colonisée par plusieurs espèces
non terrestres qui l’exploitaient comme « B.A.O. » (Base Avancée
d’Opérations) ; c’était une station ouverte géante et elle était utilisée en pied-
à-terre militaire et comme base spatiale intermédiaire ; mais elle fut aussi
complètement pillée et saccagée par des ferrailleurs stellaires, qui
récupéraient tout ce qu’ils pouvaient en termes de matériaux, métaux, or,
argent, équipements ou technologies, des meubles et tout ce qui avait de
l’intérêt ou de la valeur.
Elle n’est plus du tout la beauté qu’elle a dû être, tant s’en faut.
C’est une biosphère détruite, un spectacle désolant avec des zones sombres
dues à des explosions ou le résultat de différents types d’armes, y compris
des armes nucléaires ionisantes, ce qui la rend trop difficile à réparer et à
nettoyer. Ce point et les centrales nucléaires sont associés à l’uranium et au
lithium trouvés dans les échantillons lunaires.Elle est complètement dévastée
et elle tombe de plus en plus en ruine. Dans le monde stellaire, elle est
considérée comme un endroit dangereux contaminé, loin de l’idée
romantique et mythique que s’en font les Terriens qui ne semblent pas du tout
réaliser ce qu’ils ont en face des yeux.
L’obsolescence de la biosphère lunaire est l’une des principales causes de
l’inévitable divulgation extraterrestre qui est en cours et qui révèle
l’existence des civilisations non terrestres.
Bien des questions importantes se posent bien sûr : « qu’est-il arrivé à la
biosphère Lune pour qu’elle soit aussi endommagée ? » et « que s’est-il passé
dans l’espace pour qu’elle soit pilotée jusqu’à l’orbite terrestre ? » ou encore
« qu’y avait-il avant, à la place de la Lune ? ».
CHAPITRE 4
ÈRES PROTOLUNAIRE ET POSTLUNAIRE
4.1 CATACLYSMES PLANÉTAIRES
L’Histoire terrestre relate des phases chaotiques après lesquelles
l’humanité a presque complètement disparu et a dû se redévelopper, ignorant
ce qui l’avait précédée. Les astrophysiciens eux-mêmes, dans la théorie
acceptée des origines de la Lune, ont retenu l’hypothèse d’un scénario
catastrophique et d’une planète plus petite qui serait entrée en collision avec
la nôtre pour former la Lune. S’il y a bien eu des bouleversements
chaotiques, ils ne sont pas tous d’origine cosmique et leurs traces sont encore
visibles sur Terre sur les sites archéologiques, certaines formations
géologiques, les vestiges, les mythes, les contes et légendes ainsi que nos
traditions ancestrales et fondatrices transmises de génération en génération,
souvent de manière orale. Selon Velikovsky, les sources anciennes font
mention de ces désastres répartis sur tout le globe.
Immanuel Velikovsky, ami proche d’Einstein, psychiatre et écrivain russe,
est né en 1895 ; il suivit une partie de ses études de médecine à Montpellier
en France, avant d’émigrer aux USA. En 1940, alors qu’il travaillait sur le
thème de l’amnésie collective, il compara les chronologies des civilisations
égyptienne et hébraïque en prenant l’Exode comme point de repère. L’Exode
serait la conséquence d’une catastrophe planétaire dont il retrouvait les traces
dans de nombreuses civilisations ; il souligne l’universalité du cataclysme qui
est rapporté en Chine (Dynastie des Yao), en Polynésie, en Amérique du
Nord et du Sud, par les peuplades de l’Europe, les Celtes, en Inde et chez les
aborigènes d’Australie :
« La tradition d’un déluge universel est racontée par toutes les
civilisations anciennes, ainsi que par des races qui n’ont jamais
atteint la capacité de s’exprimer dans les symboles écrits d’une
langue. On le trouve partout dans le monde, sur tous les
continents, sur les îles du Pacifique et de l’Atlantique, partout.
Il est transmis de génération en génération par le bouche-à-
oreille, généralement comme une expérience locale… même
dans des endroits qui ne furent jamais visités par les
missionnaires.49 »
Les catastrophes mentionnées dans les textes anciens, le Déluge, les
énormes quantités d’eau, les pierres et météorites, la poussière rouge, la
substance visqueuse qui tombaient sur Terre ne sont pas les conséquences
naturelles d’une collision avec une météorite, ou avec une planète plus
petite… ce sont les conséquences d’une guerre et de conflits violents entre
espèces interstellaires.