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EXOMORPHOSES

LIVRE II

ARTIFICIELLE
AUTRE PUBLICATION
par ZAOR & VIERA

Exomorphoses • Livre I
1793, Marie-Antoinette – Transmutation Cosmique

© Tous droits réservés, y compris droits de reproduction, totale ou partielle. Aucune partie de cette
publication ne peut être reproduite, transmise ou traduite sous quelque forme ou par quelque moyen que
ce soit, électronique ou mécanique, y compris la photocopie, l’enregistrement numérique ou audio, ou
par tout système de stockage et de récupération d’informations, sans l’autorisation écrite de Zaor &
Viera – les critiques peuvent citer de brefs passages.

Cet ouvrage s’inspire de faits réels. Certains noms de personnes ou de vaisseaux spatiaux non terrestres
ont été modifiés par Zaor & Viera pour les besoins du récit et par respect du droit de la vie privée.

©2021, Zaor & Viera, 2021


Contact : zaorviera@gmail.com

Relecteur et correcteur : J.P. Fiévez


Correcteur d’orthographe : Antidote 11
Traduction (anglais, allemand, latin): Zaor & Viera.
Images de la Lune : courtoisie de NASA Sciences – moon.nasa.gov
Police OuterOrbit : fontspace.com

Dépôt légal : juin 2021


ISBN : 978-2-492922-03-9
ZAOR & VIERA

EXOMORPHOSES
LIVRE II

ARTIFICIELLE
TABLE DES MATIÈRES

INTRODUCTION

CHAPITRE 1
VISION COSMIQUE 1

1.1 Réveil 1
1.2 La vie dans l’espace 4
1.3 Panoramique céleste 6
1.4 Décollage stellaire 8
1.5 Passage devant la Lune 10

CHAPITRE 2
FOCALE SPATIALE 14

2.1 Décollage vers l’ISS 14


2.2 La Lune naturelle 18
2.3 La Lune artificielle : les indices 23
N° 1– les frontières sensorielles 28
N° 2 – Les distances et les projets spatiaux 32
N° 3 – Terra nullius 37
N° 4 – Les caractéristiques inexpliquées 39
N° 5 – Les photographies 54
N° 6 – Les changements 58
N° 7 – Phénomènes lunaires (LTP) 67
N° 8 – Les constructions 78
N° 9 – Les objets extraplanétaires 88
N° 10 – Les témoignages terrestres 102
N° 11 – Les arts interstellaires 112
CHAPITRE 3
LES BIOSPHÈRES ARTIFICIELLES NON 119
TERRESTRES

3.1 Une biosphère artificielle : 119


qu’est-ce que c’est ?
3.2 Entrée dans la biosphère 121
3.3 Description d’une biosphère triangulaire 123
3.4 Description d’une biosphère sphérique –
131
Base Avancée d’Opérations : la Lune

CHAPITRE 4
LES BIOSPHÈRES ARTIFICIELLES NON 138
TERRESTRES

4.1 Cataclysmes planétaires 138


4.2 L’ère protolunaire 139
4.3 Relativité de l’espace-temps 142
4.4 Guerres interplanétaires . 143
mise en orbite de la Lune

CONCLUSION 151

MÉDIAGRAPHIE 154
INTRODUCTION

Les récits mythiques ou historiques et les archives internationales


déclassifiées mettent en évidence le fait que nous ne sommes pas seuls dans
l’Univers et font état de voyageurs interstellaires qui nous visitent
régulièrement. Seraient-ils à l’origine de la création de la Lune ? La Lune est-
elle, comme certains chercheurs l’ont affirmé depuis plus de 50 ans, un
vaisseau spatial construit par une civilisation non-terrestre plus avancée ? Y
a-t-il eu une ère protolunaire et un passé sans aucune lune ?
En étudiant les caractéristiques astronomiques de la Lune, les anomalies
lunaires, ou les analyses des échantillons, force est de constater que de
nombreux facteurs ne rencontrent pas les normes conventionnelles : orbite,
taille, âge, matériaux, magnétisme, eau, geysers, nuages, panaches, fumées,
lumières multicolores, balancement hydraulique, son de « cloche »,
constructions, vaisseaux spatiaux. Ces éléments semblent scientifiquement
inexplicables tant que la Lune est considérée comme un satellite naturel. Mais
lorsque la notion d’artificialité est introduite, il est difficile de persister à
croire que la Lune soit un monde sans vie et ce qui semblait inconcevable
devient soudain sans équivoque.
La Lune est bien une biosphère artificielle qui fut amenée à proximité de la
Terre. La question est : « Qui l’a construite et pourquoi est-elle là ? ».
CHAPITRE 1
FOCALE SPATIALE
Sa dernière mission s’étant achevée la veille, après une courte nuit de
profond sommeil, trois chats lovés à ses pieds, le pilote du chasseur
d’interception furtif ZU1, le « Zuys », s’était levé tôt. Sa prochaine période
de repos ne serait pas avant 56 heures terrestres et dans 48 heures le jeudi 18
août, à 09h27TU, ce serait jour de pleine lune, un moment sur Terre où les
émotions seraient exacerbées.

1.1 RÉVEIL
Capt. Ellis bailla à s’en décrocher la mâchoire en étirant ses 1,98 m de
muscles et jeta un coup d’œil somnolent à l’écran en tête du lit ; il n’indiquait
aucune urgence.
— La journée va être paisible, se dit-il, rasséréné.
Il chassa doucement les chats vers la porte pneumatique qui s’ouvrit dans
un murmure à peine perceptible et ils s’enfuirent par le corridor qui longeait
ses quartiers privés. Il prit une douche, se tailla la barbe le plus près possible
du visage puis plaça sa tête sous le séchoir où l’intelligence artificielle déjà
programmée le coiffa sans qu’il n’ait à
intervenir. Il était de type nordique, à la peau blanche devenue presque
diaphane après un séjour prolongé dans l’espace, des cheveux courts, des
yeux d'un bleu tropical et il avait de longs doigts fins destinés aux travaux de
précision ; il était ambidextre ; il pouvait se servir indifféremment de la main
gauche ou de la droite et des deux en même temps ; calme et d’une très
grande patience, il était de ceux qui ont souffert et qui savent rester heureux
dans l’instant. Il était aimé. Solitaire. Différent.
Il enfila comme une seconde peau, une combinaison de protection de type
Spandex-Kevlar, qu’il appréciait pour sa souplesse et son confort. Ce
matériau nanotechnologique intelligent se recompose automatiquement ; il ne
se déchire jamais et peut prendre n’importe quelle forme instantanément. Il
est extrêmement résistant à tout type d’impact et il contient des capteurs
biométriques et télémétriques qui mesurent les données physiologiques et
posent un diagnostic tout en faisant pression sur une blessure, en cas
d’attaque. Par-dessus, il enfila un uniforme noir avec l’insigne du vaisseau
mère « Zirconia » sur sa poitrine et l’emblème de son système solaire sur
l’épaule ; il ajouta un ceinturon avec une arme de défense à pulsion
électromagnétique et un petit détecteur pour sa géolocalisation en cas
d’urgence. Puis il mit des chaussettes épaisses en laissant un peu d’espace en
bout d’orteils, parce qu’il n’aimait pas le frottement du textile sur sa peau et
une paire de bottes de combat, flexibles et solides. Son casque et ses gants
étaient déjà dans le cockpit.
« Zia », l’intelligence artificielle, mesurait en permanence ses paramètres
physiologiques : fréquence cardiaque et respiratoire, pression artérielle,
température, diurèse et indice de masse corporelle ; et des centaines d’autres
fonctions : les systèmes squelettique, musculaire, endocrinien, lymphatique et
immunitaire ; les systèmes respiratoire, digestif, reproducteur, excrétif ; les
compartiments liquidiens, les différents tissus, le système nerveux et les
organes des sens ; Capt. Ellis ordonna mentalement l’affichage des analyses
et un écran holographique 3D flotta devant ses yeux.

— Bonjour Capt. Ellis ! C’est la pleine forme aujourd’hui ! mangez des


fruits au petit-déjeuner pour augmenter votre taux de glucose, dit-elle.
— Bonjour Zia ! D’accord !
Ainsi commença la longue journée du Capt. Ellis sur « Le Zirconia » l’un
des vaisseaux de sa flotte stationnée derrière la lune, là où les Terriens ne
pouvaient pas le détecter par radar.
Il sortit de sa cabine, tourna à droite et emprunta le même chemin que les
chats.
1.2 VIE DANS L’ESPACE
Il se dirigea vers le centre de commande pour faire le point avec le
Commandant de bord, puis il consulta le tableau d’affectation des missions :
il devait accompagner le « Zirconia » qui partait en vol de reconnaissance en
haute orbite terrestre et qui passerait devant la face de la Lune visible depuis
la Terre. Destination qui pouvait s’avérer dangereuse, car les deux vaisseaux
pourraient être détectés par les télescopes et les astronomes et, outre l’effet de
surprise à la vue de leurs énormes dimensions, ils pourraient être attaqués.
Ce serait peine perdue, bien sûr, parce que les intelligences artificielles
pouvaient non seulement changer les harmoniques du bouclier de défense et
rendre les vaisseaux invisibles, mais elle pouvait aussi détecter les fréquences
des évènements ; le lancement d’un missile change la fréquence de l’espace-
temps : Zia le détecterait, ouvrirait un tore pour téléporter les engins qui
disparaîtraient en un claquement de doigts.
Il arrivait parfois que des pilotes militaires zélés le prennent en chasse et
lorsque c’était le cas, il s’amusait à les défier et s’engageait dans une
compétition avec eux. Il les entendait sur la radio de bord ; c’était à celui qui
donnerait la vitesse et l’altitude les plus élevées. Poursuivre un ovni à
plusieurs, c’était toujours exaltant à raconter aux copains sur les réseaux
sociaux. Mais les pilotes étaient toujours battus et se dispersaient, excités,
mais dépités par la vitesse des engins qu’ils tentaient de dépasser.
Puis Capt. Ellis se rendit à la cantine ; elle était animée, remplie de
membres d’équipage qui arrivaient, d’autres qui partaient se reposer, et des
pilotes de retour de mission. Il échangea télépathiquement quelques mots
avec deux amis sur les conditions des vols terrestres, se servit deux tranches
de pain craquant, deux raquettes d’oponce cuit découpées en lanières —
l’oponce est l’Opuntia ficus-indica, la figue de Barbarie, qu’il appréciait pour
sa haute teneur en vitamines C et E – et ajouta une demi-papaye et un verre
de jus d’orange naturellement sucré. Il était végétalien et malgré sa
corpulence, il mangeait peu et pas « ce qui avait un visage », comme disaient
les membres de sa tribu lorsqu’ils parlaient de viande ou de poisson. Il avala
le tout rapidement et emporta une tasse de tisane dynamisante jusqu’au
Solarium.
Tout en la dégustant en de longues gorgées rafraîchissantes, il se cala dans
un fauteuil devant une immense baie panoramique qui donnait directement
sur l’espace ; elle faisait toute la largeur du vaisseau, de gauche à droite et du
sol au plafond.
Hormis la flèche de 200 m remplie de détecteurs et de capteurs à l’avant,
sa vue n’était pas obstruée et il pouvait contempler le spectacle magnifique de
l’espace ; c’était à en couper le souffle. Il se sentait privilégié de pouvoir
admirer ce que peu de personnes avaient l’opportunité de voir ; il avait
l’impression d’être suspendu dans le vide sans filin de sécurité. Il se mit à
penser aux scientifiques sur Terre, qui estiment que 95 % de l’Univers est
constitué de matière noire et qu’elle domine sa structure et son mouvement.
Mais la presque totalité de la matière, tel qu’il la percevait, lui, n’est pas
visible par les Terriens. Sur Terre, la vision d’un observateur est définie par
une longueur d’onde entre l’ultraviolet et l’infrarouge.
Ce que les Terriens voient ne correspond qu’à un minuscule pourcentage
d’un spectre électromagnétique beaucoup plus large et ils en concluent que
ce qui leur est invisible est de la matière noire. Si les scientifiques avaient pu
voir ce qu’il voyait en cet instant, ils seraient abasourdis par l’éventail infini
des couleurs et par l’essence même du cosmos.

1.3 PANORAMIQUE CÉLESTE


À perte de vue, des milliers d’engins spatiaux étaient stationnaires à une
vingtaine de kilomètres tout autour d’une station spatiale
triangulaire gigantesque, un genre d’aéroport cosmonautique, ouverte à
d’innombrables espèces non terrestres. Il est aussi long que la France
(811 km) et s’étend sur un tiers de sa largeur (300 km) sur 50 km de hauteur.
Son nom est « Androsol13 ». Lorsque le Capt. Ellis arrivait en chasseur à
hauteur de la plate-forme médiane d’atterrissage où se trouvait son hangar de
stationnement, il voyait des kilomètres d’étages au-dessus et des kilomètres
d’étages en dessous. C’était impressionnant et une merveille de mécanique
céleste ! Le vaisseau, de loin, ressemblait à une immense ville flottant dans
l’espace, avec des fenêtres allumées et des lumières clignotantes.
Actifs, comme un essaim d’abeilles, toutes sortes de vaisseaux étaient en
mouvement, ou amarrés, allant du léger au massif, aussi variés que les
équipages auxquels ils appartiennent : sphère, triangle, cube, cylindre,
pyramide, diamant, U allongé, candélabre ou artichaut ; il y avait de
nombreuses biosphères sphériques gigantesques, des bases militaires, des
vaisseaux-centres de renseignements, des cuirassés d’attaque, de nombreux
chasseurs furtifs d’interception ou d’attaque et des vaisseaux diplomatiques.
Tous ces véhicules spatiaux sont desservis par des transports-relais,
identiques à ceux que vous connaissez, de petits UFOs ronds sur trois pieds,
appelés tic-tac ou scout ; et dans ce trafic digne des grands embouteillages
urbains terrestres, on voit aussi des cargos de ravitaillement qui arrivent de
planètes inconnues, pour approvisionner les équipages en marchandises, en
gadgets technologiques dernier cri, en pièces détachées, en nourriture, en eau
et tout ce qu’il faut pour vivre enfermé dans un vaisseau, coupé du reste du
monde, pendant des années. Ils délivrent aussi de petits véhicules stockés
dans leurs soutes et sont quelquefois utilisés par les personnels pour voyager
d’un vaisseau vers la planète dont ils arrivent ou inversement pour intégrer un
équipage. Vus depuis la Terre, ces vaisseaux énormes qui passent
régulièrement du côté visible de la Lune et dont 900 se trouvent en orbite
haute terrestre, peuvent être captés par les astronomes qui possèdent des
télescopes de puissance de grossissement 1000x. De nombreux témoins les
filment se demandant ce que sont ces particules qui traversent les cieux à des
vitesses inégalées. D’autres vaisseaux qui sont verrouillés sur l’orbite lunaire
ne seront pas visibles puisque la Lune tourne de manière synchrone avec la
Terre.
Prolongeant son observation, il vit un grand objet gris métallique avec des
structures sur sa surface, le côté caché de la lune qui était pour lui, le côté
visible, et encore plus loin, de l’autre côté et à bout de bras se trouvait une
belle sphère de la taille d’une orange bleue : la Terre, ici appelée « Terra3 ».
Dans d’autres vaisseaux de même catégorie que le « Zirconia », l’immense
salle où il se trouvait rassemble les moyens nécessaires à la gestion
opérationnelle des différentes missions ; elle est remplie d’ordinateurs, de
moniteurs, de consoles et de membres d’équipages affairés devant les écrans,
un peu comme le centre de contrôle Lyndon B. Johnson à Houston au Texas,
lors du lancement d’un vol spatial.
Mais sur le « Zirconia », dont la mission est la recherche scientifique, la
salle est complètement vide et on n’y voit que cette baie cristalline
ininterrompue ; au sol, il y a du parquet avec des tapis rares et à l’arrière, un
snack-bar et la cantine. Il y a des rangées de canapés confortables pour se
reposer après une mission de surveillance ou de sauvetage ou simplement
pour le plaisir d’admirer le cosmos.

1.4 DÉCOLLAGE STELLAIRE


Capt. Ellis quitta son poste d’observation à contrecœur et prit un shuttle,
pour rejoindre « le Zuys », son chasseur, garé à côté de douze autres dans les
hangars de « l’Androsol13 ». Le ZU1 est long et effilé comme la pointe d’une
flèche. Il mesure 100 m de long sur 30 m de large. Il est géré par ZIA, son
intelligence artificielle qui lui est entièrement et spécifiquement dédiée et qui
est le prolongement même du Capt. Ellis… ils ne font qu’un. Lorsque le
Capt. Ellis pense quelque chose, Zia le pense simultanément. Et vice-versa.
Le ZU1, identifié sous le numéro ZU1-A551, était la première version
d’une nouvelle catégorie de vaisseaux très performants aux technologies bien
plus avancées que celles qu’il avait connues jusqu’à présent. Il était en phase
de vol inaugural, garé dans le hangar, sur ses six patins bloqués, pointé vers
le vide. L’entrée se situe à l’avant, sous le nez. Dès l’approche du Capt. Ellis,
Zia, après avoir vérifié sa fréquence ADN qui est la clé d’entrée du vaisseau,
fit descendre lentement la rampe en pente et il en profita pour vérifier les
pistons hydrauliques et retirer la bâche qui le protégeait. Tous les pilotes
qu’ils soient sur Terre ou dans l’espace, sont tenus de procéder à certaines
vérifications avant de décoller, étudier minutieusement les conditions
météorologiques et contrôler leur appareil, à l’intérieur et à l’extérieur, pour
s’assurer qu’il n’y ait aucune anomalie Capt. Ellis entreprit donc une visite
méticuleuse de prévol 60, vérifia le fuselage en s’assurant que l’aéronef était
dégagé, escalada la rampe et apparut dans la soute ; elle était vide, elle
pouvait contenir deux SUV 4x4 avec des passagers.
Il passa par un couloir étroit bordé des consoles clignotantes de
l’ordinateur de bord et il arriva dans la cabine de pilotage. Sept assises
mobiles y étaient distribuées par paires le long de l’allée centrale ; il s’assit au
milieu et avança le siège. Les bras de la ceinture de sécurité l’attachèrent
immédiatement pendant qu’il donnait l’ordre mental à Zia :
— Moteurs !
L’écran holographique devant lui s’alluma et toutes les données de base
s’affichèrent alors que Zia débitait les conditions de vol ; il vérifia les
bouches des canons à plasma au travers des parois transparentes et régla les
amortisseurs d’inertie à 96 % pour sentir l’accélération ; à 100 % il aurait pu
continuer à savourer sa tisane sans réaliser qu’il volait, même à plusieurs fois
la vitesse de la lumière. Les patins se rétractèrent et le vaisseau lévita à
environ quatre mètres au-dessus du sol, stationnaire, en attente. Capt. Ellis
mit son casque et ses gants, saisit les commandes à gauche et le levier de
direction à droite et, après en avoir reçu l’autorisation, il pensa :
— Décollage !
Zia fit sortir le vaisseau lentement du hangar en autopilote en suivant les
lignées d’indicateurs lumineux qui se dirigeaient vers le bord du hangar ; en
traversant le champ électromagnétique qui faisait office de porte et qui le
séparait du vide, des étincelles électrostatiques bleutées illuminèrent le
fuselage. Capt. Ellis s’éloigna du hangar pour être à bonne distance, puis il
poussa les commandes et les turbines à fond prirent de la puissance ; le
vaisseau s’élança dans le vide à la vitesse d’un éclair, sous une poussée
fulgurante.
— Cap sur la Lune !
Zia orienta le vaisseau dans cette direction en modifiant les fréquences de
tout ce qui se trouvait à bord pour compenser la masse supplémentaire due à
l’accélération ; il filait vers la Lune à vive allure sans aucune trace de
combustion derrière l’appareil, car il utilisait l’énergie libre et des
dynamiques de propulsion toroïdales.

1.5 PASSAGE DEVANT LA LUNE


Zia annonça :
— Objectif à 1 min et 12 s.
Capt. Ellis ne l’entendit pas, car il regardait l’énorme sphère qui grossissait
devant ses yeux ; il voyait la face cachée de la lune juste devant lui et c’était
indescriptible ; il n’eut pas le temps de s’attarder, car la radio se mit à
grésiller :
— Ici Contrôle Lune, Base Andro07-Luna. Déclinez votre identité. Over.
Avant même qu’il n’ait pu répondre, deux chasseurs furtifs d’attaque
apparurent leurs canons pointés vers lui. Ils devaient posséder des
technologies de camouflage, car il ne les avait pas vus venir.
— Ici, Capt. Ellis, Echo-Lima-Lima-India-Sierra, flotte Kaï12, Chasseur
d’interception ZU1-A551, Zulu-Uniform-one-alfa-five-five-one demande
autorisation de survol. Over, répondit-il rapidement.
— Andro07. Quel est le motif de votre présence ? Over.
— Ici ZU1-A551. Patrouille ZIR13 en partance vers Terra3.
— Copy That. Stand by.
Capt. Ellis resta stationnaire en regardant la face cachée de la Lune et en se
rappelant la première fois où en 2009, il y avait atterri ; ce n’était que
destruction, ruine et désolation.
— ZU1, autorisation accordée. Silence radio obligatoire.
Bon Trajet Capt. Ellis. Over et out.
Les deux chasseurs d’attaque disparurent aussi vite qu’ils s’étaient
montrés. Ils étaient toujours en observation de l’intrus, mais on ne les voyait
plus, protégés qu’ils devaient être par leur bouclier d’invisibilité. Capt. Ellis
continua à voler à distance en parallèle au « Zirconia » qui se dirigeait vers
Terra3 et sa mission de patrouille autour du continent américain.
Voici des photos du « Zirconia » se déplaçant devant la Lune, de droite à
gauche et de haut en bas, depuis la photo 1, en haut à droite, vers la 4, en bas
à gauche. Il passe devant la mer de la Tranquillité (Mare Tranquillitatis),
continue vers la mer de la Sérénité (Mare Serenitatis) et se dirige vers la
Terre en prenant de la distance. La mer de la Tranquillité est sans doute
la mer lunaire la plus célèbre, car c’est sur cette base que s’est posé l’Eagle,
le module lunaire de la mission américaine Apollo 11 menée par
les astronautes Neil Armstrong, Michael Collins et Buzz Aldrin, le 20 juillet
1969.

La photo 3a est un agrandissement d’une section du cliché 3. Le


« Zirconia » est un très long vaisseau de 2000 m de long (2 km) avec une
flèche de 200 m remplie de détecteurs et de canons à plasma. À la proue se
trouve la grande salle panoramique que le Capt. Ellis décrivait un peu plus tôt
et de laquelle il contemplait l’espace.
CHAPITRE 2
FOCALE SPATIALE
2.1 DÉCOLLAGE VERS L’ISS
Nous entrons dans une nouvelle ère spatiale en avril 2021, alors que quatre
astronautes s’apprêtent à rejoindre l’ISS : le Français Thomas Pesquet de
l’ESA (Agence Spatiale Européenne), le Japonais Akihiko Hoshide de la
JAXA (Japan Aerospace Exploration Agency) et les Américains le
Commandant Shane Kimbrough et la Pilote Megan McArthur de la NASA
(National Aeronautics and Space Administration).
La Station Spatiale Internationale évolue entre 330 km et 430 km
d’altitude ; c’est un assemblage hétérogène de segments russes et américains
qui comportent 15 modules pressurisés dont 4 sont consacrés à la recherche
scientifique et 400 m3 à l’habitat. L’équipage international, au cours de son
séjour d’une durée de 3 à 6 mois, partage son temps de travail entre des
recherches scientifiques qui portent essentiellement sur l’adaptation de l’être
humain à l’espace, la biologie, la science des matériaux, la cosmologie et
l’astronomie et des opérations de maintenance. C’est le plus grand des objets
artificiels
placés en orbite terrestre. Elle s’étend sur 110 m de longueur, 74 m de largeur
et 30 m de hauteur (masse : 420 t).
Alors que « Spot » et « Zeus », deux robots sur quatre pattes de Boston
Dynamics, aident à l’inspection de la zone de lancement, les quatre membres
d’équipage enfilent leur combinaison. Dans les prochaines minutes, ils
prendront l’ascenseur jusqu’à la structure de service de la plate-forme et
atteindront la salle blanche, leur dernier arrêt, avant de monter à bord.
À T-03h30 : tout est en place pour le lancement à 5h49 a.m. EDT de la
mission « SpaceX-Falcon 9-Crew-2 » de la NASA depuis le complexe de
lancement LR-39A au Kennedy Space Center en Floride, aux USA. Les
quatre astronautes prennent une photo finale en compagnie des huit
techniciens qui les accompagnent et nous assistons en direct aux préparatifs
et au lancement, relayés minute par minute par la NASA. Ils portent une
combinaison spatiale blanche, un casque et des gants blancs et des bottes.
En sortie extravéhiculaire, ils portent une combinaison EMU (Extra
Mobility Unit), une combinaison spatiale réutilisable qui les protège des
températures extrêmes de l’espace de -160 ° et + 120 °C, des rayons
cosmiques et des rayons du Soleil. Il s’agit d’une véritable armure composée
de quatorze couches de mylar aluminisé, de nylon, de Spandex et de Kevlar
pour garantir leur survie. Les couches intérieures comprennent 65 :
1. des vêtements à absorption maximale,
2. un long vêtement de type sous-vêtement porté à l’intérieur avec des
tubes de liquide de refroidissement, des conduits de ventilation des gaz et de
plusieurs connecteurs,
3. un capuchon en textile avec écouteurs intégrés et un microphone pour
recevoir des instructions et parler avec l’ISS et le contrôle au sol,
4. deux paires de gants : des gants EVA faits sur mesure et dessous une
paire en tissu fin avec des poignets tricotés. Les deux gants en EVA ont des
bouts de doigts en caoutchouc de silicone qui permettent un certain degré de
sensibilité lors de la manipulation d’outils et d’autres objets.
5. Un miroir et une liste de contrôle de 27 petites pages reliées par une
spirale sont placés sur le bras gauche. Le miroir de poignet a été ajouté à la
combinaison parce que certains des boutons à l’avant des écrans et du module
de commande sont hors de la portée de vision du membre d’équipage. Le
miroir permet de lire les réglages des boutons. Les numéros de réglage sont
écrits à l’envers pour faciliter la lecture dans le miroir.
6. Un sac à dos composé de 18 éléments divers. Il fournit une protection
thermique contre la pression, les micrométéorites, et il offre de l’oxygène, de
l’eau de refroidissement, de l’eau potable, de la nourriture, la collecte des
déchets (y compris l’élimination du dioxyde de carbone), l’alimentation
électrique et les communications. La capacité de manœuvre est possible par
simples jets d’azote.
7. Une dizaine d’outils disposés sur le torse de l’astronaute permettent des
réparations à la Station ou aux satellites et un filin de sécurité qui sera attaché
aux objets en réparation.
8. Le casque est équipé d’une caméra-émetteur de télévision, de quatre
lampes frontales et d’une housse de casque EVA qui protège contre la
lumière du Soleil. La visière a une épaisseur de 3 mm. Elle est faite de
polycarbonate plus résistant que le verre. À l’intérieur du casque se trouvent
de petits ventilateurs qui fournissent de l’oxygène et une paille reliée à une
poche d’eau dans la combinaison. La visière contient une couche filtrante
solaire recouverte d’or métallique pour repousser les effets nocifs de la
lumière ultraviolette ; ses propriétés optiques permettent de voir les objets du
ciel profond avec plus de précision, d’améliorer les contrastes et de révéler
des données qui seraient indétectables à l’œil humain dans les rayons
ultraviolets ou infrarouges.
— T-03h20 : l’équipage part en direction du complexe de lancement et
passe quelques moments avec leur famille respective avant leur mission de
six mois dans l’espace. Le convoi de 4 véhicules sous belle escorte se dirige
en direction de la rampe de lancement LC-39A. Puis les deux premiers
astronautes, le Commandant Shane Kimbrough et la Pilote Megan McArthur
sont installés dans la capsule, suivis par Thomas Pesquet et Akihiko Hoshide
et les communications entre les astronautes et le contrôle au sol sont
vérifiées.
— T-02h09 : l’écoutille de la capsule est fermée par les techniciens. Le
directeur chargé du lancement donne le feu vert. La météo est favorable, le
lancement est maintenu. Le système d’éjection de la capsule est enclenché.
Le premier étage de la fusée est rempli de kérosène spécial fusée RP-1 et les
étages 1 et 2 sont chargés en oxygène liquide.
— T-00h15 : tout est dans les temps, lancement dans moins de 15
minutes… 10 minutes… 8 minutes… 6 minutes… le temps a certainement dû
s’arrêter parce qu’il nous semble vraiment très long… Tout le monde retient
son souffle… 5 minutes… Le compte à rebours commence.
— T-00h00… 11h49mn02s Paris : décollage ! Moment impressionnant !
Les astronautes sont dorénavant en orbite et en route vers l’ISS à 27
359 km/h ; leur voyage durera une journée (23 h et 30 min).

2.2 LA LUNE NATURELLE


Percevoir la réalité terrienne depuis une perspective spatiale n’est pas
courant ni chose aisée. Chanceux sont les astronautes qui réalisent que notre
planète fait partie d’un ensemble cosmique beaucoup plus grand, lui-même
vivant et changeant et nous, une forme de vie et une civilisation, parmi
beaucoup d’autres.
Dans ce contexte spatial, et pour ce qui concerne la Lune, jusqu’à preuve du
contraire, nous l’avons jusqu’à présent considérée comme un satellite naturel
de la Terre et les quatre grandes hypothèses sur ses origines sont orientées en
ce sens :
— la fission : une partie de la Terre se serait détachée par la force
centrifuge pour former la Lune ; mais cette hypothèse fut abandonnée après
l’étude des échantillonnages des missions Apollo qui mirent en évidence que
la Lune est plus âgée que la Terre.
— l’accrétion : la constitution et l’accroissement du corps de la Lune par
accumulation de matière. « Mais ce que nous connaissons de la gravité
implique qu’un gros objet capte tous les matériaux épars, n’en laissant aucun
susceptible de former un autre corps important.30». D’ailleurs la densité
moyenne de la Lune est d’environ 3,5 contre 5,5 pour la Terre.
— l’impact : c’est l’hypothèse retenue et la plus communément admise de
nos jours. Une planète plus petite [nommée Théia] de la taille de Mars, serait
entrée en collision avec la nôtre et des débris éjectés en orbite se seraient
agrégés pour former la Lune.59. Mais il n’y a dans l’espace, aucune trace d’un
tel impact ; par ailleurs, l’étude des échantillons lunaires conclut à des
différences d’âge entre la Terre et la Lune, qui ne semblent pas avoir été
formées au même moment.
— la capture suggère que la Lune provient de l’espace et qu’elle a été
happée par le champ gravitationnel de la Terre 59 ; le problème est que cette
hypothèse est émise sous les conditions de lois naturelles. Le célèbre auteur
Isaac Asimov l’avait d’ailleurs commenté fort à propos : « C’est trop gros
pour avoir été capturé par la Terre. Les probabilités d’une telle capture avec
placement sur une orbite quasi circulaire sont trop faibles pour être
vraisemblables6».
Aucune des théories ne répond donc pleinement aux conditions nécessaires
pour définir sa création avec certitude. Selon Anthony J. Calio du Centre
Spatial Lyndon B. Johnson, dans l’introduction du Rapport scientifique
préliminaire SP-330 préparé après l’étude des échantillons de la dernière
mission d’Apollo 17 qui eut lieu en 1972 :
« Aucune des… théories concernant l’origine de la Lune –
séparation de la Terre, capture à partir d’une orbite
circumsolaire ou formation à partir d’un nuage de poussière
entourant la Terre – ne peut être absolument éliminée par les
données actuelles. Cependant, les différences chimiques entre la
Terre et la Lune, l’épuisement des éléments volatils et
l’enrichissement des éléments réfractaires dans les échantillons
lunaires font qu’il est peu probable que la Lune soit née de la
Terre. 13 »
Mais c’est ainsi que se forment les astres et la mention d’une Lune
artificielle est qualifiée de « fantaisiste » parce qu’elle est hors des champs de
la recherche conventionnelle. Ce n’est pourtant pas plus déraisonnable que
d’étayer un impact cosmique par des équations mathématiques, si ce n’est
que l’idée d’un télescopage cataclysmique est certainement davantage dans
l’ordre des lois de la mécanique céleste connues à ce jour.
Notre appréciation naturelle de la Lune est également due au fait que dans
le monde que nous connaissons, il n’existe que deux types
d’objets matériels : ceux créés par l’Univers ou ceux créés par l’homme. Et
cet « homme » ne peut être que nous puisque nous sommes éduqués dans la
croyance que notre civilisation est la seule qui se soit développée dans
l’Univers… nonobstant les 4500 exoplanètes découvertes dans un cosmos
composé de milliards de galaxies et chaque galaxie de milliards de systèmes
solaires composés de soleils entourés de planètes.
En conséquence, lorsque nous posons le postulat d’une Lune artificielle,
cela implique que c’est un objet conçu et fabriqué. Et la première question
qui vient à l’esprit et qui fait immanquablement sourire est « par qui ? »…
bien entendu, il n’y aurait aucune réponse à cette question puisque non
seulement nous pensons être l’unique civilisation, mais quelle nation aurait
pu construire une sphère d’un tel volume ?
Considérons les choses ainsi : la fabrication d’une mégastructure sphérique
de 3.476 km de diamètre – un peu plus du quart de 12.756 km, celui de la
Terre – nécessite certaines conditions de production incontournables : 1. un
chantier de construction qui puisse accueillir un projet de cette envergure 2.
la matière première et les matériaux en quantité suffisante, usinés
spécifiquement pour l’espace, ayant la capacité de passer de l’atmosphère
terrestre au vide spatial, avec une durée de vie illimitée 3. une expertise
mathématique et astronomique 4. du personnel formé, des compétences
manuelles et informatiques 5. les technologies quantiques appropriées 6. un
moteur et une énergie non ionisante, 7. un système de propulsion
électromagnétique pour la mise et le maintien en orbite.
Pourtant et bien qu’il soit vrai que certains textes sont fictionnels ou
scientifiquement incorrects, les documents d’études lunaires pris dans leur
ensemble, devrait orienter notre compréhension de la nature de la Lune vers
une perspective tout à fait différente.
Pour l’acquérir, nous devons développer une vision commune plus large en
créant une unité mixte de recherche et un programme pluridisciplinaire : les
géosciences et les exosciences, les historiens, les linguistes et les spécialistes
des arts et lettres ; une équipe connectée de chercheurs qui travaillent sans
apriori et sans les limites conventionnelles, capables de voir l’espace à la
manière d’astronautes, de l’espace vers la Terre, plutôt que de la Terre vers
l’espace.
Nous avons tout à fait conscience que les informations partagées dans cet
ouvrage pourront être qualifiées de « littérature d’anticipation », mais si vous
comprenez que ce qui est avancé est le plus proche possible d’une réalité
cosmique que beaucoup soupçonnent sans qu’elle ne soit, pour l’instant,
ouvertement théorisée, vous repenserez – avec audace, prouesse, et peut-être
sagesse – les fondements mêmes des origines de l’humanité, son évolution, et
la constitution du système solaire. Et si votre expertise ne vous permet pas
d’en juger, prenez plaisir à prendre connaissance d’un monde plus ouvert à sa
propre réalité, ne serait-ce que le temps d’une lecture.
Comment croire, sans être complètement bouleversé, que nous vivons dans
un Univers où la vie n’est pas l’exception, mais la norme et où des peuples
aux capacités interstellaires et aux technologies avancées peuvent créer et
déplacer une sphère de la taille de la Lune ?… Et que ce peuple, ce n’est pas
nous ?

2.3 LA LUNE ARTIFICIELLE : LES INDICES


À l’heure du développement spatial, pour comprendre l’interstellarité et la
véritable nature du cosmos et de la Lune en particulier, nous devons nous
poser une première question fondamentale : « Sommes-nous vraiment seuls
dans l’Univers ? »
Faute d’une reconnaissance gouvernementale officialisée de l’existence
d’une présence non-terrestre, pour répondre à cette question, nous pouvons
nous tourner vers le nombre incalculable de documents issus des observations
astronomiques et des premières explorations spatiales de précurseurs humains
et robotiques. Pour les analyser et tenter de porter un regard différent sur le
cosmos, la première chose que nous devons faire est de transformer
l’ensemble des anomalies lunaires et objets non identifiés en indices, c’est-à-
dire de passer d’une exception à la règle à un signe révélateur de l’existence
de quelque chose que nous recherchons.
Le CNRTL, le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales et son
outil en ligne « Ortolang » 19 définit une anomalie comme une « irrégularité »
ou « un écart par rapport à une norme ou un repère » et « une différence entre
une grandeur observée et la valeur qu’en donne une théorie ». La même
source définit un indice comme « un signe qui révèle l’existence d’une
chose »… même si, dans le cas de la Lune elle pourrait ne pas dépasser
l’ordre de la probabilité, la conviction obtenue l’emporterait peut-être sur
celle que donnerait une probabilité calculée, si élevée qu’elle fût.
Pour illustrer ce que nous entendons, prenons l’exemple des
« Ambassadeurs » du peintre allemand Hans Holbein le Jeune 40, une œuvre
datant de 1533 conservée à la National Gallery de Londres.
Elle présente, à l’avant-plan, une curieuse anomalie. À première vue, le
tableau ne semble pas fini et la question se pose de savoir pourquoi un peintre
talentueux a laissé un élément inachevé, au premier plan d’une œuvre qui est
par ailleurs finement structurée et parfaitement exécutée dans le style de la
Renaissance. Cet avant-plan déformé est une anamorphose, une prouesse
technique : un crâne présenté sous un angle spécifique qui permettait à
l’époque de le voir depuis au moins deux entrées différentes, en changeant de
position. Cet élément qui intrigue dès le premier coup d’œil oblige le
spectateur à s’approcher de la bordure droite du tableau en le regardant en
diagonale rasante.
En considérant les phénomènes lunaires comme des anamorphoses pour
pouvoir découvrir ce qui demeure encore pour l’instant anormal, non
identifié, inconnu, incompréhensible, donc déformé, ou d’une forme altérée,
nous devons changer la manière dont nous les étudions, c’est-à-dire nous
déplacer mentalement pour échapper à l’interprétation conventionnelle
établie pour aller au-delà de ses limites et changer la manière dont nous
percevons le monde.
Utilisons de nouveau l’outil « Ortolang » pour définir ce qu’est
l’artificialité et les éléments auxquels nous devons être attentifs, et qui sont
exprimés de manière directe ou indirecte dans les observations recueillies.
En parlant d’objets ou de produits de remplacement :
— qui n’est pas naturel : construction, chaussée, terrasse, port, canal,
satellite, textile, produit chimique.
— qui est dû à l’art ou qui est fabriqué, fait de toutes pièces ; qui imite la
nature ou qui se substitue à elle.
L’artificialité concerne aussi tout ce qui est :
— usiné : soumettre une matière brute ou dégrossie,
pour la façonner, à l’action d’une machine-
outil.
— fabriqué : transformer des matières premières en
produits finis ou en objets manufacturés.
— transformé : exécuter un travail – par quelqu’un, par des
ouvriers dans une fabrique.
— assemblé : réunir plusieurs choses de manière à les
ajuster, à leur donner une place dans un
tout. Allier, combiner, agencer des
éléments ayant entre eux des liens plus ou
moins étroits.
Conséquemment, tout ce qui est contrôlé de manière intelligente, dirigé,
piloté, mis en orbite, qui se déplace dans l’espace à différentes
vitesses suppose que des technologies, des matériaux, des machines, des
outils, des conceptions, des programmations, des intentions et donc qu’une
intelligence a pensé, réfléchi, conçu, et créé des objets dans des buts
spécifiques : ceux d’évoluer dans l’espace, de s’y mouvoir ou d’y vivre.
Et une intelligence qui fait partie d’un ou de plusieurs groupes ; ce peut être
des formes de vie immatérielles, comme des Intelligences Artificielles ; ou
des formes de vie matérielle : une personne au moins qui appartient à une
espèce ou une communauté pour pouvoir produire des objets qui sont
observés, sur Terre et sur la Lune, qui sont conçus et fabriqués, ou qui se
déplacent et de ce fait, qui constituent des signes, des empreintes, des traces
ou des indices d’activités, de mouvements ou de changements et de vie
intelligente.

Observons maintenant les pièces du puzzle sous un angle différent pour


que les phénomènes que nous repoussons aux confins du savoir et que nous
percevons comme impossibles ou invisibles deviennent partie intégrante de
notre quotidien. Ou tout au moins une partie conséquente.
Les indices que nous avons relevés sont les plus manifestes et ce que nous
proposons n’est pas une étude exhaustive, mais un préambule à une recherche
raisonnée, une motivation pour de futures analyses scientifiques plus
poussées.
INDICES N°1 – LES FRONTIÈRES SENSORIELLES
Quels que soient nos modes d’observation de la Lune, elle demeure l’une
des plus grandes énigmes de la science ; nous ne connaissons ni ses origines
ni sa vraie nature. Une partie du mystère réside dans le fait que nous ne
pouvons l’observer que sous un certain angle, d’une certaine manière et selon
des spectres sensoriels spécifiques à notre espèce ; d’un point de vue visuel
par exemple, malgré l’éventail très large de fréquences et de longueurs
d’onde qui s’étend sans ruptures de zéro à l’infini, nous n’en percevons qu’un
infime pourcentage ; le spectre électromagnétique est découpé en divers
domaines selon la longueur d ’onde et le type de phénomène physique émis
94
: c’est « ce que nous voyons » dans l’illustration ci-dessous, la portion du
spectre où l’on distingue l’ensemble des couleurs de l’arc-en-ciel. Il s’étend
de quatre dixièmes de millième de millimètre (4.10-7m) - lumière bleue - à
huit dixièmes de millième de millimètre (8.10-7m) - lumière rouge -. Nous ne
voyons pas le reste, mais il est néanmoins présent. 97

Pour comprendre pourquoi nous ne voyons qu’une petite partie du visible,


comprenons d’abord qu’il existe des différences marquées entre la façon dont
les humains perçoivent leur environnement, comparée par exemple à celles
des animaux ou à des espèces de type humanoïde non terrestres, comme
mentionné par le Capt. Ellis ; si les animaux perçoivent la lumière, le
mouvement, la distance, la texture, le goût et l’odeur des produits chimiques,
le toucher et le champ magnétique terrestre 90, nous ne les voyons ni ne les
ressentons de la même manière qu’eux.
Ultraviolet : les humains n’ont pas la capacité de détecter la
lumière ultraviolette et s’en protègent, ce qui leur fait gagner
en acuité visuelle. Les insectes la perçoivent et ils distinguent
des couleurs et des motifs sur les plantes que les humains ne
voient pas ; les rongeurs l’utilisent pour suivre les pistes
laissées par d’autres animaux et les rennes pour distinguer les
ours polaires blancs qui se fondent dans la neige.

Infrarouge : la plupart des animaux nocturnes ont la capacité


de bien voir dans l’obscurité : chats, hiboux, chouettes, ratons
laveurs, opossums et certains singes ont des yeux
exceptionnellement grands pour les aider à mieux voir la nuit.
Les chats ont des yeux semblables à ceux des humains ;
cependant, contrairement à l’homme, ils ont une pupille qui
s’ajuste en fonction de l’intensité lumineuse. Les serpents
possèdent des membranes sensibles à l’infrarouge et ils voient
la nuit par détection thermique et non par détection de
photons ; ils font une comparaison entre le corps d’un animal
en mouvement qui émet de la chaleur et l’environnement.
Acuité visuelle : la comparaison de l’acuité visuelle entre près
de 600 espèces d’insectes, oiseaux, mammifères et poissons 15
donne une idée précise des différences avec les êtres humains.
Les chimpanzés et autres primates ont une vision similaire.
L’aigle a deux fois la limite de l’acuité humaine et peut
apercevoir quelque chose d’aussi petit qu’un lapin tout en
volant à des milliers de mètres au-dessus du sol.
Il en va de même pour les autres sens :
Perception auditive : le son ultrasonique est détecté par les
chauves-souris qui les émettent ou les rats et les souris. Les
chats perçoivent des fréquences sonores quatre ou cinq fois
plus élevées que les nôtres et des sons que nous sommes
incapables d’entendre ; par exemple, les ultrasons émis par
une chauve-souris pendant son vol que nous n’entendons pas.
Chémoréception : les humains ont une capacité réduite à
détecter des substances chimiques par l’olfaction, même par
rapport aux autres primates 90 certains mammifères ont une
olfaction très développée. Les pigeons voyageurs utilisent la
détection des odeurs.
Magnétoréception : les oiseaux détectent la direction des
pôles pour faciliter la migration. Cela ne semble pas être le cas
ou très peu le cas chez les humains et autres mammifères.

Nous percevons le monde visuellement comme la couche la plus


fondamentale de la réalité et les objets devant nous semblent immédiatement
présents, mais elle est elle-même une représentation indiscernable de sa
dynamique mécanique.

Voir et percevoir sont des processus qui permettent d’interpréter la lumière


du Soleil réfléchie par l’environnement d’un point de vue mécanique sur
lequel nous apposons des filtres physiologique, cognitif et psychologique.
Nous sommes donc les filtres capteurs et traducteurs ou interprétateurs de
ces dynamiques ; c’est l’œil qui définit les détails des représentations
sensorielles, voire les complète, mais nous aussi, d’une manière qui nous est
propre. Nous ne voyons pas le même bleu que nous regardons tous
simultanément, et nous ne percevons pas ce qui est en deçà et au-delà de
notre spectre de visibilité.
Nous sommes les multiples yeux diversifiés fixés sur une même réalité et
nous ne la percevons pas tous de la même manière.
Lorsque les fréquences et les longueurs d’onde changent, les dynamiques
mécaniques changent et l’œil, la vision et tous nos sens, par conséquent nos
perceptions, et nos connaissances changent aussi.
INDICES N°2 – LES DISTANCES ET
LES PROJETS SPATIAUX

Nous ne connaissons la Lune et le système solaire que dans la limite de nos


développements humains et technologiques, eux-mêmes limités par les
capacités de l’Homo sapiens. Malgré l’extraordinaire bond que représente le
développement spatial, c’est un saut de puce comparé aux 356.410 km
(minimum) d’éloignement de la Lune. Après le 12 avril 1961, le lancement
de Vostok 1 et le premier Terrien dans l’espace, le russe Youri Gagarine,
notre développement spatial fut suivi vingt-trois jours plus tard, le 5 mai
1961, par le décollage de Freedom 7 et de l’astronaute américain Alan
Shepard. Jusqu’au 11 décembre 1972, Apollo 17 et le dernier marcheur
lunaire Eugène Andrew Cernan Jr., soixante ans d’exploration spatiale se
sont écoulés, sans qu’aucune mission habitée ne soit allée plus loin que l’ISS
à ± 400 km dans l’espace.
Nous projetons pourtant, dans le même temps, de faire un autre pas de
géant de 54,6 millions de kilomètres (minimum) vers Mars et d’y développer
une colonie terrienne dès 2100.
Le Programme d’exploration de Mars de la NASA 68 souligne que c’est
l’endroit le plus accessible du système solaire, avec une atmosphère et un
climat qui changent, une géologie diversifiée et l’éventuelle destination pour
la survie de l’humanité. Au sens stratégique et économique, elle souligne le
rôle prééminent du leadership américain dans l’exploration pacifique et
internationale de l’espace.

Le rapport d’éloignement entre La Terre, la Lune et Mars est de 1/136.


Nous ne connaissons de la Lune que des anomalies, des données
inexpliquées, plutôt mystérieuses et controversées ; alors pourquoi
envisageons-nous de couvrir 136 fois plus de distance à des coûts
extrêmement élevés pour habiter Mars alors que nous pourrions développer
un système rapide et régulier de navettes et des voyages Terre-Lune plus
proches et moins coûteux et développer nos capacités spatiales ?
La nature des projets martiens est, par ailleurs, orientée vers la personne et
le développement commercial de colonies et de zones habitables. Alors que
pour la Lune, les projets sont orientés vers l’objet : la mise en place de
télescopes lunaires, l’extraction de minéraux, la transformation de glace en
énergie ou l’implantation d’une base intermédiaire pour aller vers Mars ou
d’autres planètes. Le projet américain Artémis 2024 présente la Lune comme
banc d’essai pour Mars alors que la Chine et la Russie, de leur côté, prévoient
la construction conjointe d’une station scientifique lunaire internationale à la
surface ou en orbite de la Lune et des projets de recherche expérimentaux,
pluridisciplinaires et internationaux.
Alors que la Lune pourrait représenter le centre de nos recherches
spatiales, nous semblons l’aborder avec prudence et circonspection. Quelle en
serait la raison ?
Nous étions pourtant partis sur les chapeaux de roues lorsque, au plus fort
de la guerre froide, la Fédération de Russie (alors URSS) lança le Spoutnik 1.
La Lune fut atteinte lorsque les USA y posèrent le pied, et le 20 juillet
1969, à 20h17 (UTC temps universel), en Mondovision et en direct, dans une
descente bouleversante perturbée par les alarmes des programmes
informatiques surchargés et des conduites de carburant gelées, le module
« Eagle » de la mission Apollo 11 se posa sur la Mare Tranquillitatis (la Mer
de la tranquillité). Neil A. Armstrong, le Commandant de la mission, marche
sur la surface lunaire et 19 minutes après, il est rejoint par Edwin (Buzz) E.
Aldrin, son copilote qui est chargé du déploiement du matériel scientifique,
alors que Michael Collins resté à bord en orbite lunaire, assure la garde du
module de commande. Les deux hommes restent sur la Lune environ 2 heures
et vingt minutes afin de collecter des matériaux lunaires qui seront analysés
sur Terre.
Hormis les missions habitées, dix-huit engins spatiaux s’y sont posés
jusqu’en 1976. « Près de 385 kg (842 lb) de matériaux lunaires, obtenus à
partir de six sites différents d’atterrissage, 67, 37 tubes et 20 carottes forées,
33.000 photos, 20.000 rouleaux d’enregistrements de données géophysiques
13
» l’installation de stations sur la surface, et des études de très haut niveau
scientifique, pourtant, selon A. Calio, scientifique à la NASA, « malgré les
grands progrès accomplis dans la connaissance de la Lune, son origine et sa
formation sont encore inconnues. 13 »
De 1966 à 1976, l’Union soviétique et les USA, puis de 1990 à 2013, le
Japon et l’Europe suivis au 21e siècle, par l’Inde, Israël et la Chine, ont fait
atterrir un grand nombre d’engins, placé des stations scientifiques sur la
surface lunaire et malgré tous ces efforts au fil des décennies il n’existe
toujours pas d’explications convaincantes de la naissance de la lune et de ses
mystères. Bien au contraire, ce qui a été découvert n’a fait que soulever plus
de questions.
Nous aurions pu penser, par ailleurs, que les rapports d’observations quasi
journaliers d’astronomes qualifiés armés de télescopes ultra-performants
aideraient à clarifier ces différents points encore aujourd’hui en suspens, mais
ce que l’on perçoit de la Lune ne fait que soulever plus d’interrogations et
l’énigme reste entière à bien des égards.
Comme nous pensons qu’elle est naturelle, nous classons tout ce qui paraît
artificiel et extérieur à notre monde, comme anomalie, inconnu, ou non
identifié, ou nous essayons de l’adapter à ce que nous connaissons de la
matérialité de l’espace au sein duquel nous sommes supposés être l’unique
source de vie. Alors qu’en plaçant la Lune artificielle au cœur des recherches
et en tenant compte du fait que la vie n’est pas l’exception dans l’Univers,
mais la norme, un très gros pourcentage des éléments qui ont été collectés au
fil des siècles, deviendrait réalité, une manne et une source inépuisable pour
de nouveaux champs de recherches.
INDICES N°3 – TERRA NULLIUS
Depuis ce jour célèbre où nous avons mis le pied sur un autre objet céleste,
notre système de croyances a changé : de mythique, il est devenu
« extraterrestre ». Neil Armstrong et Buzz Aldrin y ont laissé des drapeaux et
une plaque commémorative qui déclare : « Ici les hommes de la planète Terre
ont posé le pied sur la Lune… Nous sommes venus en Paix pour toute
l’Humanité 86 ».
Ils ont également laissé un petit objet que peu de personnes connaissent : un
disque en silicium pur de la taille d’une pièce de monnaie qui contient des
« messages de bonne volonté » de chefs d’État de 73 pays. L’équipage
emporta ce coffret sur la Lune où il se trouve encore aujourd’hui, à l’abri
dans une petite boîte en aluminium et qui y restera à jamais, pour peu qu’on
ne vienne pas la perturber. 86

Ce
disque avait contribué, avec d’autres aspects symboliques, à donner à la
mission Apollo 11 une dimension internationale, alors que le drapeau
américain répondait davantage aux aspirations des contribuables américains
ayant financé le programme. « Un petit pas pour un Homme, un bond de
géant pour l’Humanité » clama Neil Armstrong en marquant le régolithe
poussiéreux de sites d’atterrissages méticuleusement choisis, de l’empreinte
de son pied, comme nos ancêtres le faisaient avec leurs mains dans les grottes
paléolithiques… traces des hommes, dorénavant protégées par les lois
puisque la Lune est une terra nullius, une « terre sans maître » qui ne peut, en
principe, être possédée par personne. Historiquement, la prise de possession
de ce type de territoire devient effective lorsqu’un explorateur terrestre, un
astronaute, ou des expéditions militaires y plantent un drapeau et une borne
pour marquer la souveraineté revendiquée. Elle doit être concrétisée par une
occupation humaine ou des constructions, des bases lunaires ou des stations
spatiales en orbite accueillant des programmes de recherche… Nous
n’explorons pas seulement l’espace… nous le protégeons et nous défendons
sa nature… mais nous l’occupons aussi, nous le militarisons en y implantant
des infrastructures militaires et de nouveaux systèmes de défense, et nous le
préparons pour une mise en valeur industrielle, notamment l’extraction de
ressources autochtones et de matières premières sur la Lune ou sur Mars.
Pourquoi, après tout, laissons-nous des messages de Paix de la part de
l’Humanité terrestre si ce n’est que parce que nous savons parfaitement que
ne sommes pas seuls dans l’Univers ? Ne soyons donc pas étonnés de
constater un accroissement d’engins non identifiés en orbite terrestre basse ou
haute, qui surveillent nos déplacements et nos mouvements ; c’est ce que
nous faisons, nous-mêmes, avec des envahisseurs.
INDICES N°4 – LES CARACTÉRISTIQUES
INEXPLIQUÉES

Nous avons à notre disposition des centaines de milliers de rapports bien


documentés, établis sur tous les continents, par des astronomes qualifiés et
des institutions prestigieuses qui font état d’activité et de phénomènes
lunaires : des points lumineux et des lumières clignotantes, des éclairs
d’orage, des nuages gazeux, des brumes colorées, de la fumée ou des jets, des
panaches et des geysers de vapeur d’eau, des cratères qui apparaissent et
disparaissent, des motifs géométriques, et des formes en mouvement sur une
surface lunaire qui est supposée sans vie… tout semble orienter notre
attention vers une vie lunaire intelligente.
Tout ce qui concerne la Lune est singulier et atypique ; sa taille : elle est
beaucoup trop grosse pour avoir été captée par l’orbite de la Terre ; son
orbite : elle a un double synchronisme ; elle tourne comme une toupie et
décrit deux cônes de précession chacun en exactement 18,6 ans. La liste des
indices est longue ; en voici quelques-uns :
A – Description générale
1. Rotation : la Lune a une rotation synchrone ; elle fait un tour sur
elle-même exactement dans le même temps qu’une révolution autour
de la Terre, ce qui a pour effet qu’elle nous présente toujours le même
côté.
2. Distance et diamètre : la Lune est 400 fois plus petite que le Soleil
et 400 fois plus éloignée. Elle peut couvrir presque exactement le
Soleil dans le ciel, permettant l’apparition d’éclipses solaires totales.

3. Asymétrie : sa face visible est composée de mers sombres et la


face cachée est très montagneuse, criblée de cratères et forme un
renflement qui n’existe pas du côté visible.

4. Géométrie et gravité : son centre géométrique ne correspond pas


à son centre de gravité qui est légèrement déplacé en direction de la
Terre.
5. Atmosphère et magnétisme : elle est dépourvue d’atmosphère et
de champ magnétique. Pourtant, les roches lunaires des échantillons
sont légèrement magnétisées.

6. Influence gravitationnelle : son influence gravitationnelle est


telle qu’elle produit les marées océaniques, un léger allongement de
la durée du jour et la stabilisation de l’inclinaison de l’axe terrestre.
Si la Lune n’était pas présente, d’importantes variations du rythme
des saisons les rendraient chaotiques.
B – Âge
L’étude de certains échantillons de roches lunaires rapporte un âge
de 5,3 milliards d’années ; un milliard d’années de plus que les roches
terrestres les plus anciennes de 4,03 milliards d’années, retrouvées au
nord-ouest du Canada près du Grand lac des Esclaves 96. Les
scientifiques de la NASA concluent :
« Cette idée d’un océan de magma volcanique précoce a
depuis été appliquée à toutes les planètes rocheuses. Le
bombardement de micrométéorites a broyé le substrat
rocheux et des gaz solaires furent bombardés sur les
surfaces lunaires. Bien que préservée sur la Lune, la
majeure partie de cette histoire ancienne que nous
partageons en commun avec elle a été perdue sur notre
Terre géologiquement active. 93 »
De ce fait, l’âge de la Lune fut choisi pour déterminer celui de la
Terre parce qu’il est estimé que les échantillons terrestres ont été
détériorés lors de la dérive des continents. Ce point permet de statuer
que la Terre est aussi vieille que la Lune et donc que la Lune est née en
même temps que la Terre suite à un impact avec une autre planète… et
la boucle est bouclée.
Le mystère de la Lune s’approfondit néanmoins, lorsqu’il fut
découvert que la poussière lunaire dans laquelle les roches avaient été
trouvées s’est avérée un milliard d’années plus ancienne que les roches
elles-mêmes ; l’analyse chimique a révélé que la composition des
roches lunaires est différente du sol qui les entourait.

Le plus surprenant est que la poussière est généralement la


conséquence de l’altération et de l’éclatement de roches environnantes.
La conclusion est donc que les roches lunaires doivent provenir d’un
autre endroit que celui où elles ont été recueillies. La question est :
d’où viennent-elles ? par qui ont-elles été apportées et comment ?

Autre point aussi surprenant : contrairement à l’idée que les objets


les plus lourds restent en profondeur (par exemple, une brique dans un
seau d’eau) les roches lunaires les plus lourdes sont en surface.
C – Matériaux
Titane pur
La Lune semble être très dure à l’extérieur et vide à l’intérieur ;
elle est composée de plusieurs couches métalliques : la couche
extérieure en matériaux denses « - la résistance du sol est
relativement élevée à des profondeurs de l’ordre de 1 à 2 m. 13 - »
et en allant vers le cœur, des métaux plus légers comme le
constate le scientifique de la NASA, Gordon McDonald qui
déclare en 1962 : « La réduction des données astronomiques se
traduit par le constat que l’intérieur de la Lune doit être moins
dense que ses couches externes. Elle ressemble plus à un corps
creux qu’à une sphère homogène.54».
Le métal le plus courant est le titane. « Les roches rapportées de
la Lune par la mission Apollo 17 sont composées à 12,1 % de
titane Ti et « les roches sont riches en titane (Ti) et en fer (Fe)
…24». Le titane est un métal presque pur et il est très abondant en
surface. Il est similaire à celui utilisé sur Terre pour la
construction aéronautique et spatiale.

Par ailleurs, des matériaux ou des minerais sont généralement


amenés en surface par retournement des couches géologiques ou
par voie d’extraction minière. Nous pourrions donc aussi en
conclure que la Lune fut l’objet d’évènements cataclysmiques
et/ou soit qu’il existe des mines sur la Lune ou que ces matériaux
ont été amenés ou qu’ils ont été extraits de la planète où la Lune a
été construite.

Fer inoxydable
La surprise des scientifiques s’est intensifiée lorsqu’en essayant
d’expliquer la présence de ces matériaux, ils ont trouvé des
particules de fer non corrodé dans un échantillon de sol de la
Mare Crisium (mer des Crises). « En 1976, Associated Press
annonce qu’après l’étude d’échantillons ramenés en 1970, des
particules de fer pur non oxydé ont été découvertes, même après
des années de séjour sur Terre... Le fer inoxydable n’existe pas à
l’état naturel dans la nature. Sur Terre, nous produisons depuis
longtemps des aciers rendus inoxydables par alliage avec du
carbone, du chrome et souvent du nickel… Mais l’extrême
surprise vient du fait que l’échantillon de fer inoxydable trouvé
sur la Lune n’est allié à aucun autre élément.30 ».

Uranium, Thorium
Dans le Rapport SP-330 de 1973, Calio précise « … l’ouest du
site Apollo 15, contient un sol 20 fois plus riche en uranium et en
thorium que la Terre dans d’autres parties. L’existence d’une
roche riche en ces éléments a également été conclue à partir
d’échantillons des missions Apollo 12, 14 et 15. Les différences
entre les roches lunaires et les roches terrestres sont si marquées
que la Lune est chimiquement différente de la Terre. 13»
Ces éléments sont généralement utilisés pour les moteurs
d’aéronefs et comme combustible nucléaire. Le site d’Apollo 15
était à Hadley-Apennin. Il est situé à l’ouest des Monts
Apenninus et à l’est de Hadley Rille. Les montagnes des
Apennins forment un escarpement de 4 600 m.

Comme le souligne Bernard Marty du Centre de Recherches


pétrographiques et Géochimiques (CRPG) de Vandœuvre-les-Nancy (France)
50
qui eut le privilège de tenir des échantillons lunaires en main : « Il y avait
quelque chose de magique et de très impressionnant à manipuler les
échantillons qui provenaient de cet astre qu’on observait la nuit depuis la
fenêtre du laboratoire… ». Il se peut que nous découvrions d’autres choses,
car « Seuls 16 % du stock initial ont été disséminés et examinés en un demi-
siècle » 24 et dans le cadre de l’Apollo Next Generation Sample Analysis
Program (Programme d’Analyse des Échantillons Seconde Génération), la
NASA vient ainsi de mettre à dispositions plusieurs kilogrammes de
matériaux vierges de toute contamination et parfaitement intacts.
D – Coque et résonance
Sphère creuse
Le scientifique de la NASA, Gordon McDonald déclare en 1962
« La réduction des données astronomiques se traduit par le
constat que l’intérieur de la Lune doit être moins dense que ses
couches externes. Elle ressemble plus à un corps creux qu’à une
sphère homogène.54» ce qui confirme que la Lune puisse
« sonner » comme une cloche lorsqu’elle est impactée
suffisamment fort pour la faire résonner.
La densité moyenne de la Lune oriente également les chercheurs
dans cette direction ; elle est d’environ 3,34 g par centimètre
cube, soit 3,34 fois autant qu’un volume égal d’eau et elle est
significativement différente de la densité de 5,5 g du manteau
terrestre, ce qui suggère un noyau très petit, voire pas de noyau
du tout.
Son de cloche – Apollo 12 70 (durée : 1h00)
Dans son article sur le site des publications de la NASA, « Where
No Man Has Gone Before: A History of Apollo Lunar
Exploration Missions » W. David Compton relate l’évènement du
« son de cloche » qui s’est produit lors de la mission Apollo 12.
« Pour calibrer le sismographe que les astronautes
venaient d’installer et pour recueillir des informations
sur la structure interne de la Lune, le centre de
contrôle fait s’écraser le LEM sur le sol lunaire.
Mission Control fit brûler le reste du carburant pour
vider le LEM et le faire sortir de son orbite. Puis, ils le
firent s’écraser sur la surface lunaire à la vitesse de
5690 km/h et à une distance de 76 km au sud-est de
l’endroit où se trouvaient les instruments de mesure.
L’impact produisit une réaction en chaîne « bizarre » :
le sismographe enregistra des vibrations qui ont
persisté sans s’arrêter ou s’affaiblir pendant presque
une heure. C’était si complètement différent de tout ce
qui n’avait jamais été enregistré sur Terre que les
sismologues n’avaient aucune explication. Un
scientifique compara le résultat au fait de frapper une
cloche d’église et d’entendre les réverbérations…21»
Son de cloche - Apollo 13 70 (durée : 3h20)
L’équipage d’Apollo 13 commence son troisième jour dans
l’espace. Conformément au plan de vol, Jim Lovell et Fred Haise
étaient entrés dans le module lunaire Aquarius pour le vérifier. À
ce stade, rien encore n’indiquait ce qu’ils étaient sur le point de
traverser ; le voyage est à mi-parcours et a déjà duré 56h ; ils sont
à plus de 300.000 km de la Terre.
Apollo 13 lancé le 11 avril 1970 est la troisième mission
du programme spatial américain ayant pour objet d’amener trois
astronautes, trois anciens pilotes militaires, jusque sur la Lune ;
James Arthur « Jim » Lovell, Jr. (42 ans), Fred Wallace Haise, Jr.
(36 ans), et John Leonard « Jack » Swigert, Jr. (34 ans), qui ont
pour mission de se poser près de la formation géologique Fra
Mauro, le site lunaire le plus marqué d’impacts d’astéroïdes.
Mais un accident grave, qui aurait pu être fatal pour l’équipage,
se produisit à l’aller, durant le transit entre la Terre et la Lune.
Houston demande qu’un réservoir d’oxygène liquide soit
homogénéisé pour avoir une meilleure lecture de son niveau.
Swigert allume des ventilateurs via des fils blindés en Téflon à
l’intérieur du réservoir ; mais cette isolation a été endommagée
avant le vol par une chaleur excessive. Les astronautes l’ignorent,
mais les fils électriques dénudés se touchent provoquant un court-
circuit et des étincelles. Dans un environnement d’oxygène pur à
très haute pression, le Téflon s’enflamme et un feu violent
s’ensuit qui commence à engloutir toutes les substances
inflammables à proximité. La pression dans le réservoir augmente
rapidement et le réservoir explose avec une force équivalente à
3 kg de TNT. Le panneau extérieur du module de service est
soufflé sous la pression et le module, qui dans un contexte normal
fournit l’énergie, l’eau, l’oxygène et le système de propulsion, est
mis hors d’usage. Les astronautes ont entendu une explosion 70 :
—Lovell : il y a eu une explosion, un boom, pas fort, mais net
– pas de vibration, non, ce n’était une vibration ; juste un bruit.
—Swigert : juste un bruit.
—Lovell : ça vient probablement de la structure.
C’est à ce moment que Swigert prononce ces mots devenus
célèbres :
—055 : 55 : 20 Swigert :… nous avons eu un problème ici.
Le CapCom (Capsule communicator) Jack Lousma, le contrôleur
de mission à Houston, a déjà remarqué qu’il se passe quelque
chose d’anormal et il demande aux astronautes la confirmation de
ce qu’ils viennent de dire :
— 055 : 55 : 28 Lousma : C’est Houston. Répétez svp ?
L’équipage et les contrôleurs au sol firent une évaluation
rapide du fonctionnement de l’engin spatial ; les astronautes
étaient en difficulté et ils avaient besoin de suffisamment
d’énergie, d’oxygène et d’eau pour un retour d’urgence qui ne
pourrait pas prendre moins de quatre jours, car il fallait faire le
tour de la Lune avant de revenir sur Terre ; il devenait évident
que les ressources de survie s’amenuisaient au fil des heures.
L’oxygène et l’hydrogène étaient normalement combinés dans les
piles à combustible pour produire de l’électricité et de l’eau, mais
les deux réservoirs d’oxygène se dépressurisaient rapidement, de
sorte que même la pile à combustible restante ne durerait pas
longtemps.
En plus, sans alimentation dans le module de commande,
l’excès de dioxyde de carbone, incolore et inodore, ne s’éliminait
pas correctement ; cela entraînerait un blocage de la respiration et
ils risquaient de mourir étouffés. Et pour couronner le tout, le
moteur principal n’avait plus d’électricité.
Pour l’équipage, les conséquences de l’explosion sont
potentiellement extrêmement graves. Mais aussi désespérée que
parût la situation, le personnel au sol réalisa qu’ils avaient une
chance de s’en sortir, car l’accident était survenu au début de la
mission et ils pouvaient encore utiliser le petit module lunaire
Aquarius qui aurait dû se poser sur la Lune et qui était encore
intact. Si l’accident s’était produit après l’atterrissage sur la Lune,
les ressources auraient toutes été consommées et l’équipage
n’aurait probablement pas survécu.
Les hommes se réfugièrent dans le LEM. L’Aquarius n’était
pas grand, mais il avait une puissance suffisante pour remettre les
astronautes sur le chemin du retour et il transportait juste assez
d’eau et d’oxygène pour les maintenir en vie pendant le temps
nécessaire pour rentrer sur Terre. Trois jours plus tard, le 14 avril
1970, après avoir perdu le contact avec les astronautes alors
qu’ils passaient derrière la Lune, le module de commande entame
sa rentrée dans l’atmosphère terrestre et amerrit dans l’Océan
Pacifique. Ils sont sains et saufs.
Pendant ce temps, le troisième étage de la fusée « Saturn V »
est largué, tandis que le reste poursuit sa course vers la Lune. Au
cours des missions précédentes, cet étage de la fusée avait été
placé sur une orbite héliocentrique. Pour la mission Apollo 13,
l’étage S-IVB est programmé pour s’écraser sur la surface de la
Lune 102. L’objectif est de mesurer les ondes sismiques générées
par l’impact à l’aide du sismographe déposé sur le sol lunaire par
la mission précédente.
L’étage de 14 tonnes s’écrase à une vitesse de 10 000 km/h
produisant l’équivalent d’une explosion de 7,7 tonnes de TNT.
Les ondes sismiques arrivèrent au sismographe environ
28 secondes plus tard et perdurèrent pendant trois heures et vingt
minutes, en se propageant à une profondeur d’environ 40 km ; les
conclusions furent que la Lune n’a pas de noyau ou qu’il est
exceptionnellement léger 103. Les résultats furent publiés en 1999
par une équipe de cinq scientifiques travaillant dans des
laboratoires lunaires et planétaires différents (de l’Université
d’Arizona, de celle de Californie, du Centre de Vol Spatial
Goddard et de l’Institut de Recherche Lunaire à Gilroy). Lon L.
Hood et al. concluent :
« supposant que le champ induit est entièrement causé par
des courants électriques près de la surface d’un noyau
métallique électriquement conducteur, le rayon de noyau
sélectionné est de 340 ± 90 km. Pour une composition riche
en fer, un tel noyau représenterait 1 % à 3 % de la masse
lunaire. » 41
L’origine de la lune est unique, contrairement à toute autre
planète – Terre, Vénus, Mars ou Mercure. Par comparaison, le
noyau (externe et interne) de la Terre représente 15 % de son
volume. La Lune n’est pas seulement relativement « creuse », elle
est différente.
Ci-dessous, une photo présentée par Wood et al. datée du 14
avril 1970 où à 078:02:25, les techniciens de la mission
Apollo 13, enregistrent les données sismographiques reçues en
direct au moment de l’explosion lunaire. 102
E – Balancement hydraulique
Pendant l’impact, Houston fit une remarque à l’équipage 70 :
— 078:02:25 CapCom Vance Brand : Au fait, Aquarius,
nous voyons maintenant les résultats du sismographe
d’Apollo 12. On dirait que votre booster vient de frapper la
Lune, et elle a l’air de tanguer un peu. Over.
— 078:02:44 Lovell : Bien, quelque chose a quand même
réussi sur ce vol…
Les sismologues caractérisent généralement la réponse de la Lune à
ces impacts comme « une cloche qui sonne. 103».
La NASA rapporte comment les informations de ces deux
tremblements de lune artificiels ont conduit à reconsidérer les théories
proposées sur l’intérieur lunaire. Parmi les caractéristiques
déroutantes, disent-ils, il y a eu un pic assez rapide et les résonances se
prolongèrent pendant plusieurs heures. Ce n’est en rien comparable à
ce qui se produit sur Terre, lors d’un impact de ce type. Les
scientifiques ne disaient pas seulement que « la Lune sonnait comme
une cloche », mais qu’elle se balançait ou tanguait comme si toute sa
structure était maintenue en équilibre par de gigantesques amortisseurs
hydrauliques internes. C’est donc qu’un système interne la maintenait
en équilibre.
INDICES N°5 – LES PHOTOGRAPHIES

La première photo de la lune fut


prise en 1839 par John William Draper, physicien, chimiste, historien
et photographe britannique qui s’installa aux USA où il devint
professeur de chimie à l’Université de New York. Sa plaque de platine
argentée (impression daguerréotype) de la lune était la première d’une
série qu’il fit à l’aide d’un télescope et qui fut présentée à l’Académie
des sciences. 27
Depuis cette première photo prise il y a 182 ans, nous avons accès aux
collections des différentes missions spatiales mises à la disposition du public.
La NASA a des galeries en ligne d’images historiques, celles de missions en
cours ou astronomiques 66. Ce sont d’énormes bases de données historiques et
chronologiques des différentes missions lunaires avec ou sans équipages :
photos, films, enregistrements, les transcriptions des conversations entre
Houston et les astronautes, des articles scientifiques sur les recherches
effectuées dans différents domaines scientifiques et les comptes-rendus de
réunions. Il est absolument émouvant de pouvoir écouter les communications
du premier atterrissage d’Apollo 11 avec tous les bruits ambiants, les clics,
les moteurs et les échanges. Il y a aussi de gros plans spectaculaires des sites
d’atterrissage ainsi que les pistes balisant les activités des astronautes, et des
photos prises lorsque les échantillons sont prélevés. Les panoramas lunaires
sont magnifiques malgré les difficultés qu’ont dû rencontrer les astronautes
dans cet environnement désolé, pour les faire avec des gants rigides, la
lumière du Soleil abrupte et la poussière très fine de régolithe collée à leur
combinaison. Les photos du matériel installé ou abandonné sont sans
équivoques… Par contre, tout ce qui représente l’environnement lunaire n’est
pas suffisamment précis pour définir ce que l’on voit avec exactitude.

Panorama et planches contacts :


Comparatif d’images 69 de Mars et de la Lune :
La
qualité des photographies, des compositions panoramiques ou des films, le
cadrage et les angles de prises de vue, le manque de couleurs contribuent,
comme dans l’œuvre Les Ambassadeurs d’Holbein, à une déformation de la
véritable nature de la Lune. Elles présentent une image interprétable comme
une évidence, ou comme dans Les Ambassadeurs d’Holbein, c’est une
anomalie, une partie d’un tableau or un aspect de la réalité qui demeure
inexpliqué et qui ne révèle jamais vraiment ce que la Lune est en réalité.
INDICES N°6 – LES CHANGEMENTS
L’un des points dans les photographies sur lesquels les chercheurs se sont
concentrés est les modifications presque imperceptibles dans une même zone
lunaire : changements de positionnement, de forme, de dimension, de texture,
de direction, de durée, d’intensité ou d’éclairage qu’ils remarquèrent en
comparant les visuels.
Puisque la Lune est définie comme un monde mort, et ayant toujours à
l’esprit que la Lune est naturelle, les résultats furent attribués à des illusions
d’optique, des activités volcaniques anciennes, des éruptions solaires ou des
vents cosmiques.
Certains scientifiques ont déjà posé la thématique de l’artificialité de la
Lune et celle d’une présence lunaire non terrestre : Don Wilson dans Our
Mysterious Spaceship Moon (1976),101 George H. Leonard dans Somebody
Else Is on the Moon (1976),47 Christopher Knight dans Who Built the Moon
(2005),45 coécrit avec Alan Butler, écrivain britannique, auteur d’ouvrages sur
l’âge du bronze, la Crète ancienne et la culture mégalithique d’Europe,155
Richard C. Hoagland dans Dark Mission (2007) 39 coécrit avec Michael Bara,
ingénieur aéronautique.
Leurs interprétations et leurs affirmations s’appuient sur l’idée que des
civilisations interstellaires avancées évoluent dans notre système solaire et
laissent des traces d’activités à grande échelle sur les planètes qu’elles
occupent ou qu’elles colonisent… tout comme nous le faisons, nous-mêmes,
sur les différents corps célestes que nous visitons, comme la Lune.
Nous nous sommes attachés à étudier les photos analysées dans deux des
ouvrages suscités pour déterminer ce qu’ils avaient vu, car ces chercheurs,
indépendamment, furent surpris, en comparant certaines photos de la même
zone, de constater que des éléments qui étaient présents sur certaines
photographies avaient disparu sur d’autres.
Voici une compilation des observations qu’ils ont faites :
- 29 Photos étudiées par George H. Leonard dans l’ouvrage publié en
1976 : « Someone Else is on The Moon » 47 et
- 16 photos étudiées par Richard C. Hoagland et M. Bara dans leur livre :
« Dark Mission » publié en 2007 39
OBSERVATIONS PAR G.H. LEONARD SUR 29 PHOTOGRAPHIES
(« Someone Else is on The Moon » – 1976) 47

Pages NASA N°
30-32. 66-H-1293 Gréement dans un cratère octogonal – Lunar Orbiter I

2. 85. 66-H-1612 Véhicules et objets manufacturés – Sud-Est Mare


Tranquillitatis

167. 67-H-41 Molettes/roues de commande – Mare au sud du cratère


Kepler

157. 67-H-187 Obélisque avec barre au sommet – Lunar Orbiter III

49. 67-H-201 Croix latine – cratère Kepler près d’Oceanus Procellarum

168. 67-H-266 Ouverture en forme de diamant – cratère anormal – Site


d’atterrissage de Surveyor 1

166. 67-H-304 Objet mécanique – Sud de Maskelyne F

87. 67-H-327 Véhicule dans un cratère anormal – cratère Oceanus


Procellarum

84. 67-H-510 Objet qui remonte la pente – cratère Sabine B

81. 67-H-758 Groupe d’objets connectés avec des filins ou des sentiers –
Lunar Orbiter II

170.176. 67-H-935 Construction – Mare Orientale, Mare Veris et montagnes


Rook

80. 67-H-1135 Objets roulants avec un filin – cratère Vitello

106. 113. 67-H-1179 Glyphe PAF (à 2h) – Intérieur cratère Tycho

43. 110. 67-H-1206 Dômes, constructions, vis géante – cratère Tycho

Pulvérisation, constructions / objets connectés – cratère


Tycho et Hautes Terres au Nord
Extrait – « La NASA a fourni un agrandissement de la
110 (3). région des hautes terres au nord de Tycho (planche 20 [67-
113. H-1651]). Un objet des plus remarquables – que nous
67-H-1651
verrons plusieurs fois dans différentes parties de la Lune – y
115.
apparaît. Il a toujours le même angle d’inclinaison, toujours
deux nœuds sur le dessus et toujours un « cordon » ou filin
menant à quelque chose d’autre. L’objet en forme de cloche
vole-t-il ? On ne sait pas.) »

162. 69-H-8 Échelle en corde ou traces de véhicule – Apollo 8

94. 69-H-28 Nombreuses traces de rayons autour de cratères – cratère


Humboldt et Mer du Sud

38. 69-H-25 Coupes en spirale – cratère non nommé

166. 70-H-1629 Cratère couvert, objets mécaniques – Zone Fra Mauro

165. 168. 70-H-1630 Molettes/roues de commande – Zone Fra Mauro

35. 71-H-781 Gréement sur la terrasse du cratère – Photo par l’équipage


d’Apollo 14

46. 58. 72-H-834 Cratère de pulvérisation et objet en forme de canon –


63. Cratère NW King

170. 71-H-1765 Plateforme avec un dôme – Oceanus Procellarum

Xiv. 159. 72-H-835 Ponts – Mare Crisium, Mare Tranquillitatis et cratère


Proculus

46. 58. 72-H-836 Cratère de pulvérisation – Terres Hautes du cratère King

39. 53. 72-H-837 Machines soulevant la poussière – bord du cratère King

46. 50.
58. 59. Diverses constructions, X, pièces détachées, tuyau, nez –
72-H-839 cratère King
60. 64.
172.
34. 40. 72-H-1109 T - montagne centrale – cratère est Mare Smythii

22. 25.
108. 123. 72-H-1387 Pièces de mécanique – dans la zone de Lubinicky-Billialdus
156
OBSERVATIONS PAR R.C. HOAGLAND ET M. BARA SUR 16 PHOTOGRAPHIES

(« Dark Mission » – 2007) 39

Pages NASA N°

Lunar Orbiter III


Février 1967
143. 180. LO-III-84M « Tour de Babel »

Apollo 10
Mai 1969
150. 151. 192. 193. AS10-30-4421 Dômes en verre – Mare Crisium

134. AS10-31-4652 Couches en verre, constructions structurées

120. 184. AS10-32-4810 Structures suspendues au-dessus de


Sinus Medii

132-133. AS10-32-4816 Constructions, dômes en verre – Sinus Medii

117. 118. 120. 134. AS10-32-4819 Ville « Los Angeles »

120. 133.
AS10-32-4822 « Le Château » et Ukert – « Los Angeles »
138. 186. 188.

186. AS-31-4652 « Los Angeles », structures angulaires

182. AS10-32-4856 Tour et cube

Apollo 15
Juillet 1971
515. AS15-88-12013 Dômes brisés en verre

Apollo 16
Avril 1972
140. 143.
AS16-121-19438 « Tour de Babel »
147. 191.

191. AS16-12M9438 Flèche – Mare Crisium

503. AS16-112-18231HR Construction artificielle fortement érodée, en «nid


d’abeilles»

Apollo 17
Décembre 1972
274. AS17-137-20990 Terre de couleur orange

506. 507. AS17-137-20996HR Crâne / robot artificiel

505. 506. AS17-137-20997HR Débris mécaniques et crâne humain ou robot

Leonard examina les photos 72-H-834 et 72-H-839 prises par Apollo 16 en


avril 1972. L’équipage était composé de John W. Young (Commandant), de
Charles Duke (copilote du module lunaire) et de Ken Mattingly (pilote du
module de commande). Il repéra une sorte de geyser sur la photo 72-H-834
dans la région du cratère King, mais en regardant la photo 72-H-839 de la
même zone prise deux jours auparavant, le geyser n’y était pas.47
Pour illustrer ce qu’il tentait d’expliquer, nous avons trouvé deux vidéos
qui relatent ce phénomène. La première a été publiée sur YouTube le 21
décembre 2019 sous l’intitulé « Strange Plume Coming Off the Surface of the
Moon ! » 48. Des images fixes créées à partir de la vidéo rendent ce
phénomène bien visible après avoir inversé le noir et le blanc : un geyser, qui
semble rejeter de la vapeur d’eau par pression, ou un panache de fumée en
forme de champignon sort d’une tour verticale.

La seconde vidéo est datée du 13 février 2008 et a été postée également sur
YouTube sous l’intitulé « Moon Strange Plume ???? » 25 Nous avons créé 12
images fixes, une pour chaque seconde que dure la vidéo, numérotées de 1 à
12. On y voit un jet ou un geyser sortir d’une colonne plus sombre. Le nuage
sort verticalement comme sous l’effet
d’une pression ou comme s’il était expulsé ; il se déplace à droite comme une
fumée ou de la vapeur d’eau emportée par le vent, ou est orienté dans ce
sens ; puis le nuage s’élargit en hauteur en forme de champignon et enfin se
réduit et finalement s’arrête.
INDICES N°7 – LES PHÉNOMÈNES LUNAIRES
TRANSITOIRES (LTP)
Les changements lunaires ne sont pas récents et sont signalés depuis au
moins 400 ans ; ils sont généralement attribués à une activité volcanique
résiduelle ou un dégazage, le bombardement par des particules énergétiques
et des effets piézoélectriques.
Ces phénomènes sont connus sous le nom de « Lunar Transient
Phenomenons (LTP) », Phénomènes Lunaires Transitoires, terme inventé par
Sir Patrick Alfred Caldwell-Moore, astronome amateur britannique, reconnu
comme spécialiste de la Lune, auteur d’une trentaine d’ouvrages sur l’espace
grâce auxquels il a fait découvrir l’astronomie au grand public. 12

En 1965-1966, trois ans avant le premier pas sur la Lune, Caldwell-Moore


et quatre autres scientifiques prirent part au projet « Moon-Blink » mis en
place pour explorer et étudier les phénomènes lunaires transitoires (LTP) et
choisir les sites d’atterrissage les plus appropriés. (Moon en anglais signifie
« Lune » et Blink à la fois « clin d’œil, coup d’œil » et « clignoter » ou
« flash »).
Cette tâche fut mise à exécution par Trident Engineering Associates dans
le cadre du contrat NAS 5-9613 et le Centre de Vol Spatial Goddard. Les
objectifs étaient de développer des dispositifs pour améliorer l’observation
des occurrences de couleurs, pour les enregistrer et les identifier. Il visait
également une surveillance lunaire
continue par télescope en utilisant un équipement spécialement conçu. Ce
dernier permettait l’interception d’une image télescopique par une alternance
de filtres rouges et bleus à une vitesse d’environ 120/min. Lorsqu’elle était
visualisée par un dispositif électro-optique adapté, les changements de
couleur de l’une ou l’autre extrémité du spectre visible apparaissaient comme
un « clignotement » attirant le regard de l’astronome.
L’article de Winifred Sawtell Cameron, publié en octobre 1966, décrit le
projet comme suit :
« L’opération Moon-Blink est un projet visant à développer,
fabriquer et tester le concept de James Edson consistant à
utiliser une technique de clignotement pour détecter les
phénomènes lunaires colorés avec une roue de filtre bicolore
rotative. La transmission filtrée passe par un tube convertisseur
d’image et peut photographier directement. L’unité entière est
attachée au télescope. Un phénomène de couleur est perçu
comme une zone noire clignotante. Le développement d’un
détecteur polyvalent est en cours, composé d’une caméra, d’un
polarimètre, d’un spectrographe et d’un détecteur infrarouge,
chacun devant être successivement mis en rotation dans le plan
focal lors d’un évènement. Une fois terminé, il donnera un
premier aperçu sur la nature de ces phénomènes. Dix Moon-
Blinks ont été distribués à travers le pays à des groupes
amateurs, dirigés par un professionnel, qui maintiennent une
surveillance lunaire.
L’appareil peut détecter un évènement de couleur rouge ou
bleue dont la luminosité est aussi faible que 2 % au-dessus du
fond lunaire. En collaboration avec le réseau Moon-Blink, un
autre réseau de confirmation de 12 observatoires professionnels
et 4 amateurs a été mis en place le long de la côte Est [des
USA]. Ils ont accepté de diriger leurs télescopes vers la Lune
lorsque cela est possible, et lorsqu’ils sont alertés par une
conférence téléphonique qu’un évènement est en cours. Des
formulaires standard, donnant les détails de l’observation, sont
ensuite envoyés à W. S. Cameron au Goddard Space Flight
Center. J’ai reçu de nombreux autres rapports de phénomènes
transitoires, dont les détails sont présentés sous forme de
tableau. La dernière observation Moon-Blink a été faite le 15
novembre 1965. Elle a marqué la première alerte du réseau
complètement réussie ; deux confirmations partielles visuelles
ont été reçues. En outre, des photographies et des données radio
ont été obtenues. Ces observations sont discutées en détail.
D’autres groupes du réseau Moon-Blink ont également réussi à
photographier des phénomènes transitoires dans la région
d’Aristarchus.58 »
Le rapport technique TR R-277, Catalogue Chronologique des
Évènements Lunaires Observés 56 publié en 1968 répertorie officiellement
plus de 570 anomalies lunaires depuis le 16e siècle qui défient toute
explication conventionnelle. La dernière publication (1977) totalise 20 LTP
entre 1973 et 1976 et 20 entre 1978 et 1980, puis, 30-35 cas à partir de 1980.

— 98 % des LTPs ont été classés comme effets atmosphériques ou


illusions d’optique ;
— 2 %, 53 cas sur 2.806 sont considérés réels, c’est-à-dire naturels et
géologiques. Cameron,14 les classa en cinq catégories :
1. lueurs blanches : éclairs, augmentations de la luminosité, flashs,
souvent attribués à des impacts qui sont détectés à partir d’observations
terrestres multiples et simultanées lors de pluies de météorites,
2. lueurs bleuâtres : phénomènes électrostatiques dus aux effets
électrodynamiques liés à la fracturation des matériaux proches de la surface,
3. lueurs rougeâtres : « phénomènes gazeux […] brumeux, nuages
flottant ou bougeant au-dessus de la surface […] à ~ 1 mètre […] ou à
environ 1 km au-dessus de la surface. »
Ces échappements généralement de couleur rougeâtre, ou des
nuages blancs et une brume s’échappant de cavités souterraines sont classés
en remontées ponctuelles de gaz le long des fissures lunaires, ce qui explique
la présence de brouillard, de décharges électriques et les effets
triboélectriques par friction,
4. obscurcissements – gradation plus sombre,
5. conditions d’observation ou résolution des télescopes. Il est
possible que de nombreux phénomènes transitoires ne soient pas associés à la
Lune elle-même, mais soient le résultat de conditions d’observation
défavorables ou de phénomènes associés à la Terre.
Les LTP apparaissent dans les Chroniques Médiévales depuis le 12e siècle.
En juin 1178, environ une heure après le coucher du Soleil, un groupe de cinq
moines de la cathédrale anglaise de Canterbury ont vu la pointe supérieure du
nouveau croissant de Lune « soudainement divisée en deux et du point
médian de cette division, une torche enflammée jaillit, crachant du feu, des
charbons ardents et des étincelles à une distance considérable 37 ».
« […] quincue vel eo amplius viris ex adverso sedentibus. Nam
nova luna lucida erat, novitatis suae more cornua protendens ad
orientem ; et ecce subito superius cornu in du divisum est. Ex
hujus divisionis medio prosilivit fax ardens, flammam, carbones
et scintillas longius proiciens.37 »
J.B. Hartung, du Département des Sciences de la Terre et de l’Espace de
l’Université d’État de New York à Stony Brook 37 qui a étudié ce cas,
l’avait découvert en lisant un rapport écrit par Isaac Newton. La recherche
d’une description plus complète le conduisit à un rapport médiéval écrit par
Gervase de Canterbury ; il en conclut que les saints pères avaient assisté en
direct à la chute d’une météorite et à la formation du cratère Giordano
Bruno, de 20 km de diamètre.
Voici listés, quelques cas qui nous intéressent pour ce qui concerne
l’artificialité de la Lune ; ils sont extraits du rapport technique TR R-277 56
et référencés par numéro, par page et par date :
1650 – : Johannes Hevelius (entre Galilée et Newton) auteur
[#3.p5]
d’une topographie détaillée de la Lune, et d’un catalogue d’étoiles,
signale une « colline rouge. » (Aristarchus).
(Note : une ville, un éclairage sur une zone géographique ou un
vaisseau ?)
[#6.p5]1671 – novembre : « un petit nuage blanc » (Pitatus) a été vu
par l’astronome français savoisien Gian Domenico Cassini, membre de
l’Académie des Sciences qui a été le premier directeur de
l’Observatoire de Paris et découvrit le gigantesque anticyclone sur
Jupiter (La Tache rouge).
(Note : présence d’eau, nuage, expulsion de vapeur ou de fumée ?)
[#12.p6]1725 – août : Francesco Bianchini, célèbre pour ses tables
astronomiques, signale « une trace de lumière rougeâtre, comme un
faisceau, traversant le milieu de la zone obscure du cratère Platon dans
l’obscurité. » (Platon)
(Note : le faisceau d’un radar ou la trace d’un engin en mouvement ?)
1787 – mars : l’astronome britannique d’origine allemande, Sir
[#24.p6]
Frederick William Herschel, pionnier du télescope à réflexion, qui
découvrit Uranus, affirme avoir aperçu « trois points lumineux. » (côté
sombre) (Note : une flotte en formation ?)
[#55.p8] 1792 – février : Johann Hieronymus Schröter, astronome
allemand, qui découvrit une anomalie sur Vénus aujourd’hui connue
comme l’effet Schröter et dont le nom est donné à des formations sur
la Lune et un cratère sur Mars mentionne « une présence d’atmosphère
sur les hauteurs. »
1821 – juillet et 1836 – février : Franz von
[#66.p9] et [#84.p10]
Guithuisen, astronome bavarois, observe « des points brillants qui
clignotent » (Côté sombre) et « deux lignes de lumière droites avec au
milieu une bande couverte de points lumineux. » (Messier)
(Note : un vaisseau spatial ?)
1870 – (s.m.) : « points blancs comme des éclairs » signalés
[#115-p.12]
par William Radcliffe Birt, astronome amateur britannique.
[#124.p13] 1877 – février : Étienne Léopold Trouvelot, astronome et
illustrateur français, rapporte « une ligne de lumière comme un câble
tendu, pendant une heure, d’ouest en est » (Eudoxus)

[#134.p13]1878 – octobre : Hermann Joseph Klein, astronome connu


pour ses études très méticuleuses de la Lune déclare avoir vu une
« faible luminosité scintillant comme un mince nuage blanc. » (Platon)
1881 – février et juillet : plusieurs observateurs ont
[#142] et [#143.p14]
rapporté « des lumières vives (~8.0 mags) pulsées » et que « deux
protubérances lumineuses pyramidales sont apparues… Ces points
étaient un peu plus sombres que le reste… de la Lune. Ils se sont
lentement effacés… » (Aristarchus – côté sombre)
(Note : constructions ou vaisseaux ?)
[#222.p19]1915 – janvier : Burgess mentionne « 7 points blancs
disposés comme la lettre grecque gamma. » (Littrow)
(Note : inscriptions directionnelles, territoriales ou graphe
d’appartenance ?)
1915 – April : Houdard « a remarqué une occurrence spéciale
[#223.p19]
au sud du grand cercle Posidonius qu’il considère comme la preuve
d’une présence de vapeur d’eau. »

1915 – April : Alice Grace Cook, astronome britannique,


[#224.p19]
membre de la Royal Astronomical Society, indique « Étroit faisceau de
lumière en ligne droite entre le cratère A et le cratère B. » (Clavius)
[#256.p22]1940 – juin : « Deux stries de lumière d’intensité moyenne »
sont repérées dans le cratère Platon, qui enregistre, par ailleurs, des
milliers d’observations de ce type.

[#294-301.p24]1949-novembre à 1950-août : un observateur rapporte


huit incidents d’activité inhabituelle tels que « éblouissement bleu »,
« reflet bleu vif », « reflet violet », « fort reflet bleuâtre » et « intense
reflet bleu-violet » dans le cratère Aristaque.
(Note : activités dans les parties occupées, ou des moteurs ?)
1955 – mai : Valdemar Axel Firsoff, astronome britannique
[#341.p27]
d’origine ukrainienne, auteur de 24 ouvrages sur la lune et le système
solaire signale des « scintillements semblables à des décharges
électriques près du pôle sud lunaire. »
1964 – juin : Harris, Cross et Helland observent une « zone
[#466.p35]
sombre en mouvement qui se déplace près de la zone de
Ross D » pendant deux heures et 1 min.
(Note : hologramme de couverture ou large vaisseau en mouvement ?)
1967 – septembre : un « nuage noir entouré de couleur
[#575.p43]
violette » est observé par un groupe de Montréal, membres de
l’Association Britannique d’Astronomie (BAA) lors d’une étude de la
région de Mare Tranquillitatis qui est le lieu du premier atterrissage
lunaire. (Note : vaisseau noir ?)

Comme certains LTP sont causés par l’atmosphère terrestre, le problème le


plus important auquel sont confrontés ces rapports est qu’ils ne sont en
général signalés que par un seul observateur d’un seul lieu géographique à la
fois. Ils seraient davantage pris au sérieux si le même phénomène était
signalé par de multiples observateurs de différents lieux sur Terre, le même
jour, à la même heure.
En 2000, un nouveau projet fut élaboré pour tenter de définir clairement la
nature des LTP par un réseau d’astronomes amateurs sous l’égide de
l’Association of Lunar and Planetary Observers et la BAA (British
Astronomical Association) lors de la mission américaine Clémentine.
L’objectif était, entre autres, de réaliser des observations scientifiques
lunaires et l’imagerie multispectrale de la totalité de la face visible de la lune,
dans les longueurs d’onde du spectre visible et dans les fréquences de
l’ultraviolet et l’infrarouge ; mais comme relevé par Buratti et al 11 là non
plus, il ne fut pas possible de comprendre leur nature exacte :
« Les observations [étaient] coordonnées… pour réobserver les
sites où des phénomènes lunaires transitoires avaient été signalés
dans le passé… Les collections d’images numériques
multispectrales de la Lune entière faites par Clémentine
[offraient] une occasion unique de coupler des inférences de
relations de composition avec la géomorphologie lunaire dans les
régions de LTPs. Nous avons sélectionné 11 régions à partir
desquelles existent de nombreux rapports historiques fiables…
Il y a quatre cas dans lesquels des images multispectrales de
Clémentine ont été acquises avant et après un évènement qui a été
rapporté par une équipe terrestre d’astronomes amateurs
mobilisés pour observer la Lune pendant la phase de cartographie
de Clémentine. Aucun de
ces quatre ensembles d’images ne montre de changements
suffisamment clairs qui pourraient être attribués aux phénomènes
signalés. »
Les couleurs de la Lune gardent donc leurs mystères.
INDICES N°8 – LES CONSTRUCTIONS
N’oublions pas que les informations dont nous disposons de nos jours ne
l’étaient pas dans les années 1970 et qu’il y a 50 ans, personne n’aurait pu
imaginer que la Lune puisse être habitée. Excepté par des chercheurs comme
ce fut le cas de Leonard. Il se rendit à la NASA un jour pour faire vérifier ses
découvertes. Il était choqué et abasourdi après avoir découvert des traces
d’activités intelligentes sur la Lune :

« J’étais debout, dans le hall en marbre du bâtiment de la NASA, à l’ombre


du Capitole, et je regardais une photo, à peine conscient d’être heurté au
passage par des gens qui arrivaient pour le déjeuner. La photo que j’avais
entre les mains était extraite des milliers de photos prises par la NASA dans
le cadre de son programme lunaire. Mes doigts tremblaient et je n’arrivais pas
à les contrôler ; ce que j’y voyais était incroyable, fantastique. […] La vérité
était évidente : la Lune était occupée par une race intelligente… La preuve de
sa présence était partout : en surface, sur la face visible et cachée, dans les
cratères, sur les mers et dans les hauts plateaux. […]

La photo montrait un véhicule luisant parmi d’autres objets


fabriqués. Il était parfaitement ovale avec trois entretoises
identiques à l’arrière. Le nez était finement façonné. […] Il me
fallait parler à quelqu’un. Y aurait-il à la NASA un scientifique
qui confirmerait ce que j’avais découvert ? […] Sans savoir
pourquoi, je revins vers les élévateurs et arpentai plusieurs
étages de long en large, en lisant les noms sur les portes, mais je
n’en connaissais aucun.
Finalement, je m’arrêtais pile. Un nom sur une porte m’était
familier. […] Quelques années auparavant, lors d’un séminaire
en Virginie, j’avais rencontré le directeur financier de l’un des
sites de la NASA, et nous étions devenus amis… C’est son nom
que je lisais sur la porte. Il était absent, mais sa secrétaire
m’indiqua que je pouvais attendre et qu’il serait de retour
rapidement. Dans ma tête résonnaient les mots de G.V. Foster,
un scientifique britannique qui avait dit « il y a des structures
extraterrestres sur la Lune qui attendent d’être découvertes ». Je
me rappelai aussi les paroles du géologue, le Pr Farouk El-Baz,
qui travaillait sur les résultats des vols Apollo et qui était
maintenant Directeur de recherche au Musée National de l’Air
et de l’Espace « Nous sommes peut-être en train de regarder des
artefacts extraterrestres sans savoir ce que nous regardons.47».

Ces chercheurs à la vision pionnière, déclarèrent leurs vues publiquement,


convaincus de ce qu’ils avançaient, au risque de leur crédibilité ou de la
reconnaissance de leurs pairs comme ce fut le cas en 1953 bien avant les
missions spatiales, de John Joseph O’Neill, astronome, rédacteur scientifique
du New York Herald Tribune et ami de l’inventeur et ingénieur serbo-
américain Nikola Tesla, dont il écrivit une biographie.
Le cas du « Pont O’Neill » fut largement diffusé dans la littérature
astronomique et fut de nouveau étudié en 2012 par Bill Leatherbarrow 46 à
partir des documents originaux fournis par la famille O’Neill. Astronome
amateur passionné depuis l’enfance, Leatherbarrow a été président de la BAA
(British Astronomical Association) de 2011 à 2013, et directeur de la section
lunaire. Il est l’auteur et l’éditeur de plus d’une douzaine de livres dont The
Moon paru en 2018 ; en 2016, la planète mineure 95852 a été nommée
« Leatherbarrow » en son honneur par l’Union Astronomique Internationale.
Dans son étude, Leatherbarrow 46 relate que « Le 29 juillet 1953 à 06h30
TU, John Joseph O’Neill… » observa « ce qu’il décrira dans le journal ALPO
The Strolling Astronomer comme un gigantesque pont naturel ayant une
portée incroyable d’environ 20 km de bout en bout entre les promontoires
Lavinium et Olivium d’ouest en est de la Mare Crisium. »
Il souligne que « O’Neill mit d’autres observateurs au courant de sa
découverte, y compris Hugh Percy Wilkins, alors directeur de la section
lunaire de la BAA. Initialement sceptique, Wilkins, dans la nuit du 26 au 27
août 1953, confirma l’existence du pont. » Il était fermement convaincu
d’être sur le point de démystifier toute l’affaire en utilisant des puissances
plus élevées sur son télescope, mais il dû se rendre à l’évidence : « .. [le pont]
était là ! Enfin, cela ressemblait à un pont avec la lumière du Soleil qui
passait en dessous et l’ombre de l’arche projetée sur la surface lunaire. J’ai
écrit à M. O’Neill, mais j’ai appris avec regret qu’il était décédé avant que ma
lettre ne lui soit parvenue… Cependant, en même temps, il est difficile de ne
pas ressentir ici une forme de justice poétique, car les images du LROC
[Lunar Reconnaissance Orbiter Camera] apportent une sorte de justification
rétrospective, sinon à la vision… d’une Lune en nid d’abeille, du moins à
celle… qu’il y a bien des ponts (ou des tunnels ?) sur la Lune ! » 45, 100
Des chercheurs proches des laboratoires spatiaux et qui travaillaient
directement au sein des missions américaines, ont effectivement eux aussi
évoqué, des décennies après, la présence de certaines structures artificielles,
comme ce fut le cas du scientifique égypto-américain, Farouk El-Baz qui, à
31 ans, travaillait dans l’équipe au sol de la mission Apollo 11 où il aidait à
sélectionner les sites d’atterrissage. Il faisait partie du comité d’études de la
NASA entre 1967 et 1972 où il formait les astronautes en géologie. Il était
aussi l’un des principaux investigateurs des observations visuelles et des
photographies collectées. Il était donc extrêmement conscient de la réalité
lunaire ; lors de plusieurs interviews, El-Baz confirma l’existence de
constructions en déclarant que « tout ce qui a été découvert sur la Lune
n’avait pas encore été révélé au grand public et qu’il existait des tours plus
élevées que la plus haute des constructions terrestres. »

Un autre chercheur, Richard C. Hoagland, consultant auprès de la NASA


et conseiller scientifique à CBS News, fut, lui aussi, très intéressé par les
visuels des missions spatiales.
Il est le cocréateur, avec Eric Burgess, de la « Pioneer Plaque ».
Il est aussi le chercheur principal de l’Enterprise Mission, un organisme de
recherche scientifique dédié à l’examen de plus de 40 ans de données de la
NASA. Après avoir scruté la surface lunaire pendant des décennies grâce à
l’utilisation de techniques d’imagerie informatique, il mit en exergue
l’imprécision des visuels, des plans, des objectifs d’enregistrements et des
filtres optiques et découvrit nombre de constructions : des ponts, des tubes,
des blocs qui semblent taillés, des galeries souterraines, des pyramides, des
villes et des tours immenses effilées.

Les photos qu’il a collectionnées et étudiées étaient difficiles à trouver à


l’époque, et certaines n’étaient même pas accessibles au public, de sorte que
ce sont les versions originales et non éditées des photos qui présentaient les
anomalies les plus remarquables.
Il suggéra que les atterrissages furent sélectionnés en raison des
nombreuses anomalies survenues sur les sites et que les missions lunaires
avaient été organisées pour rapporter des preuves matérielles – comme de la
mer de la Tranquillité pour Apollo 11 et de la zone Taurus-Littrow
pour Apollo 17.
Lorsqu’il étudia les photos en compagnie d’autres experts, des structures
apparurent qui les couvraient entièrement comme si on se trouvait devant
d’immenses villes d’un seul tenant avec des ruines partout, d’innombrables
morceaux de métal et des pièces détachées abandonnées qui jonchent le sol,
recouverts ou cachés par un halo.

Deux des structures lunaires les plus visibles et les plus connues sont celles
du « Château » et « La tour de Babel. ».
☐ « Le château » – 1969 (Apollo 10)
« Le château » est une formation géométrique lumineuse remarquée
pour la première fois par Hoagland, sur l’une des neuf versions du
cliché AS10-32-4822 prises par les astronautes avec un Hasselblad en
noir et blanc, lors de la mission Apollo 10 en mai 1969.
Son emplacement dans le paysage lunaire est aussi remarquable que
son apparence, parce que selon les calculs, cette structure située entre
le cratère Triesnecker et le ravin Hyginus Rille, serait suspendue à 10 –
20 kilomètres au-dessus de la surface lunaire. Les gros plans montrent
les aspects construits de sa composition.
(Note : il peut s’agir d’une tour… mais à cette altitude, il est très
probable qu’il s’agisse d’un vaisseau spatial vertical en position
stationnaire).
☐« La tour de Babel » – 1965 (Zond3) – 1967 (Lunar Orbiter III)
– 1972 (Apollo 16)
« La tour de Babel » est une immense tour d’environ 30 kilomètres
de haut, qui a été prise en photo plusieurs fois par différentes missions
russes et américaines.
Elle le fut pour la première fois par la sonde russe Zond 3. C’est le
premier vaisseau spatial du programme spatial soviétique Zond qui
réussit un survol lunaire le 20 juillet 1965 pour récupérer des
photographies de la surface. La sonde était équipée d’un appareil
photographique d’ouverture de 106 mm et d’une télévision

qui ont permis un système automatique de traitement des images.


« La tour de Babel » est située à l’extrême ouest d’Oceanus
Procellarum (océan des Tempêtes) ; sa hauteur est d’environ 30
kilomètres. Elle fut de nouveau repérée des années plus tard, sur d’autres
clichés pendant d’autres missions américaines, avec une caméra et un film
différents.

☐ 1967 – Lunar Orbiter III – cliché LO-III-84M


Elle fut photographiée par le Luna Orbiter, un vaisseau lancé par la
NASA pour confirmer les sites d’atterrissages pour les missions
Surveyor et Apollo. La photo a été publiée en 1967 dans le Journal du
Système Solaire (Solar System Log) de la société TRW ( Thompson
Ramo Wooldridge) , un sous-traitant de la NASA, groupe industriel
aéronautique et aérospatial qui a construit les sondes Pioneer.
☐ 1972 – Apollo 16 – cliché AS16-121-19438
Elle fut de nouveau prise en photo alors que le vaisseau spatial
Apollo 16 était en orbite lunaire, en regardant à travers la Mare
Crisium (mer de Crises) vers le sud-ouest dans la Mare Tranquillitatis
(mer de la Tranquillité).
Si ces chercheurs ont une manière non orthodoxe d’interpréter les données
lunaires ceci ne signifie pas pour autant que leurs conclusions soient
incorrectes, tout au contraire. Mais le mystère qui entoure la Lune perturbe
les analyses et conduit quelquefois les analystes, sous le coup de l’émotion, à
émettre des hypothèses qui s’avèrent inexactes ou à provoquer un arrêt sur
image des recherches, par excès de prudence.
Souvenons-nous avec respect de leurs démarches, car ils ont tenté de
mettre en évidence au travers des éléments dont ils disposaient, une réalité
qui – cinquante ans plus tard et au plus fort du développement spatial –
échappe toujours aux sciences et à l’entendement humain.
INDICES N° 9 – LES OBJETS ET SIGNAUX
EXTRAPLANÉTAIRES
Le physicien et astronome austro-hongrois Dr Hermann Oberth s’est
détourné de ses études médicales pour les mathématiques, la physique, et
l’astronomie. Il présenta la toute première thèse de doctorat au monde, ayant
pour thème la navigation interstellaire. Elle est intitulée « Die Rakete zu den
Planetenraümen » (Des fusées dans l’espace interplanétaire, publiée de nos
jours sous le titre La Navigation spatiale) où l’auteur propose l’hypothèse du
vol interplanétaire et celle d’une station orbitale permanente ; sa thèse ne fut
pas validée. Oberth continua néanmoins à travailler sur la conception d’une
fusée spatiale à plusieurs étages et réussit le premier lancement d’un engin à
combustible liquide ; en 1955, après la Seconde Guerre mondiale, il rejoignit
l’un de ses élèves qui étaient déjà aux USA : Wernher von Braun. Oberth est
reconnu comme l’un des pères fondateurs du vol spatial, de la fusée et de
l’astronautique, aux côtés du russe Constant Tsiolkovski, théoricien de la
cosmonautique et de l’américain Robert H. Goddard, physicien, précurseur
en aéronautique ; si nous évoluons dans l’espace de nos jours, c’est grâce à
ces pionniers.
En 1954, lorsqu’il lui fut demandé de s’exprimer sur la réalité des objets
volants non identifiés, Oberth, qui était un expert en la matière, affirma :
« Ma théorie est que les soucoupes volantes sont réelles, et que ce
sont des vaisseaux spatiaux venant d’un autre
système solaire. Je pense qu’ils sont pilotés par des observateurs
intelligents qui appartiennent à une race qui étudie notre planète
depuis des siècles.75».
Tout au long des décennies, des astronautes, des scientifiques et des
universitaires ont été conscients et informés de l’existence d’engins qui
n’étaient pas de notre fabrication et les meilleurs exemples de rencontres sont
ceux des astronautes eux-mêmes lors de leurs voyages vers la Lune, ou en
sortie extravéhiculaire.
Nous avons relevé quelques extraits révélateurs en consultant les
transcriptions des échanges en direct entre les astronautes et Houston pendant
leurs missions ; et les conversations qu’ils avaient entre eux, et qui étaient
enregistrées automatiquement.
☐ GEMINI IV 71
31 Août 1965 – Commandant : James (Jim) A. McDivitt (également
commandant sur Apollo 9) – Pilote : Edward (Ed) H. White
C’est la seconde mission du Cdt. McDivitt qui est donc habitué à l’espace
et à repérer des engins qui ne sont pas d’origine terrestre. Cet extrait souligne
que les astronautes connaissent et repèrent facilement les constellations qu’ils
ne confondent pas avec des ovnis.
12:52:46 - McDivitt : — Il commence à faire jour et je vois encore quelques
étoiles…
12:57:36 - La Croix du Sud avec une zone tachetée de lumière, des
étoiles, je suppose. Je ne me souviens pas vraiment
d’avoir vu le même affichage au planétarium. On voit
Alpha et Bêta Centauri très clairement… Je suis
stationnaire – il commence à faire jour et je peux
encore voir tout un ensemble d’étoiles.

Le Commandant Jim Mc Divitt signale alors un ovni.


29:52:17 - McDivitt : — Très bien. Je viens de voir quelque chose d’autre ici
qui m’accompagne, mais juste au moment où je
m’approchais suffisamment pour prendre une bonne
photo, le Soleil s’est mis en travers et je l’ai perdu.
Houston : — Roger. Nous avons quelques changements de plan de
vol pour vous. Vous voulez les enregistrer ?
McDivitt : — Oui. Attendez, je vais voir si je peux retrouver
l’engin que j’ai vu.

Quelques minutes après, McDivitt continue de décrire l’ovni qu’il venait


de voir.
29:57:09 - Houston : — Confirmé. Vous regardez toujours cet objet là-haut ?
McDivitt : — Non, je l’ai perdu. On aurait dit qu’il y avait de gros
bras qui en sortaient. Je ne l’ai eu qu’une minute. J’ai
pris des photos avec la caméra et une autre avec le
Hasselblad ; mais j’étais en dérive libre, et avant de
pouvoir reprendre le contrôle, je l’ai perdu.

Le jour suivant, le centre de contrôle de Cap Kennedy (Cap Canaveral)


aborde de nouveau le sujet de l’objet que McDivitt avait vu la veille :
49:00:50 - Houston : — Roger. Pourriez-vous nous donner une estimation de la
distance entre ce satellite et vous hier ?
49:00:57 McDivitt : — C’est difficile à dire. Ça semblait être un objet assez
gros, et j’avais l’impression de me rapprocher
rapidement. La distance est difficile à estimer. Je dirais
environ une 15ène de km.
49:01:10 Houston : — 15 km ?
McDivitt : — Je pense, c’est juste une supposition. Je ne peux pas
vraiment dire. J’étais assez proche d’où je le voyais.
49:01:19 Houston : — Vous étiez assez près pour voir quoi ?
49:01:21 McDivitt : — … des bras et des trucs cylindriques qui en sortaient.
On dérivait dans l’espace avec les moteurs arrêtés et toute
l’instrumentation éteinte [quand] soudain ce truc est
apparu devant la fenêtre. Il avait une forme bien
spécifique – c’était un objet cylindrique. Il était blanc, il y
avait un long bras qui dépassait sur le côté. Je ne sais pas
si c’était un très petit objet proche ou un très grand objet
lointain. Il n’y a rien dans l’espace comme point de
référence. Je ne sais pas vraiment quelle taille il avait.
☐ GEMINI VII 71
04 décembre 1965 – Commandant : Frank F. Borman II – Pilote :
James (Jim) A. Lovell, Jr.
Dans un premier temps, à 01:43:34, Borman signale un autre ovni de
forme cylindrique et il précise que ce n’est pas le propulseur qu’il voit aussi
au même instant :

01:43:17 - Borman : — Ici Gemini VII. Houston, est-ce que vous m’entendez ?
01:43:20 - Houston : — Haut et fort, VII. Allez-y.

01:43:23 - Borman : — Y’a un « tacot », au-dessus, à 10h00.


01:43:31 - Houston : — Ici Houston. Répétez, VII.
01:43:34 - Borman : — On a un « tacot », au-dessus, à 10h00.
01:43:37 - Houston : — Roger.
01:43:50 - Houston : — Gemini VII, est-ce le booster ou une observation
réelle ?
01:43:55 - Borman : —…
01:43:59 - Houston : — Répétez, VII.
01:44:01 - Borman : — J’ai dit : il y en a plusieurs – on dirait des… c’est une
observation réelle.
01:44:05 - Houston : — Avez-vous d’autres infos : distance, taille ?
01:44:11 - Borman : — On a aussi le booster (propulseur) en vue.

01:44:14 - Houston : — Compris. Vous avez aussi le booster en vue. Roger.


Puis à 01:44:17, il donne plus de détails : il voit le propulseur en plus du
tacot (un ovni cylindrique) à 10h00 et des milliers d’ovnis autour du Soleil :
01:44:17 - Borman : — … il y en a plein – on dirait qu’il y en a des centaines
sur 5 ou 6 km, comme des particules qui passent sur la
gauche.
01:44:33 - Houston : — Compris. Vous avez des petites particules qui passent
sur la gauche. À quelle distance ?
01:44:40 - Borman : — … on dirait…
01:44:48 - Houston : — Roger. Compris. Ils sont à 5 ou 6 km ?
01:44:52 - Borman : — Ils sont passés. Ils sont en orbite polaire maintenant.
01:44:55 - Houston : — Roger. Compris. Ils sont à 5 ou 6 km ?
01:45:00 - Borman : — Oui, je pense... ou un peu plus loin.
01:45:03 - Houston : — Roger.
01:45:04 Houston : — Gemini VII, Houston. Ces particules, c’était en plus du
booster et en plus du tacot à 10h00 ?
01:45:34 - Borman : — J’ai le booster sur le côté et le Soleil sur un fond noir
avec des millions de particules tout autour.
01:45:43 - Houston : — Roger. Dans quelle direction sont-elles par rapport à
vous ?
04:45:51 - Borman : — À peu près à 2h00.
04:45:55 - ouston : — C’est devant vous ?
04:45:56 - Borman : — C’est à 2h00 devant nous et c’est en train de tourner.
04:45:59 - Houston : — Roger.

Ce que Borman voyait probablement sont des milliers de vaisseaux


spatiaux qui font bloc autour du Soleil. Ils ont l’apparence de particules (c’est
pourquoi les astronautes utilisent les termes : particules, lucioles ou étoiles).
☐ GEMINI XI 71
12 septembre 1966 – Commandant : Charles (Pete) Conrad, Jr. –
Pilote : Richard (Dick) F. Gordon, Jr.
Conrad signale un large objet à sa gauche :

27:52:31 - Conrad : — Okay… Il y a un objet…un peu à l’écart sur ma


gauche – un objet assez large qui tourne à un tour par
seconde. On vole en le surveillant – je dirais qu’il est
assez proche de nous. Je ne sais pas, tout dépend de sa
taille et ça pourrait être n’importe quoi comme notre
ELSS [*] ou quelque chose d’autre. On a pris quelques
photos.
[*ELSS : Environmental Control and Life Support
System].

☐ GEMINI XII 71
11 novembre 1966 – Commandant : James A. Lovell, Jr – Pilote :
Edwin E. « Buzz » Aldrin, Jr

Tout en étant dans l’espace en sortie extravéhiculaire, le pilote Buzz Aldrin


voit un objet qui vole en parallèle :

66:17:34 - Aldrin : — Il y a quelque chose d’assez grand… de ma


perspective et de loin, peut être 15 cm de diamètre, il est
sur la gauche et il nous suit en parallèle à une dizaine
de mètres.
☐ APOLLO 10 70 – Signal Radio
18 mai 1969 – Commandant : Thomas Patten « Tom » Stafford –
Pilote du Module de Commande (CMS) : John Watts Young – Pilote
du Module Lunaire (LM) : Eugene Andrew « Gene » Cernan

Apollo 10, lancé en mai 1969, permettait de tester les différents aspects de
la mission suivante, Apollo 11, qui serait lancée deux mois plus tard en
juillet. Cette répétition générale permettrait au module lunaire Apollo de se
retrouver à 15,6 kilomètres de la surface lunaire, au point où la descente
motorisée commencerait lors du futur atterrissage. Le test de la pratique de
cette orbite d’approche permettait d’affiner la connaissance du champ
gravitationnel lunaire nécessaire au calibrage du système de guidage pour la
descente motorisée. Les deux engins volaient alors simultanément : le module
de commande et le module lunaire. Le contrôle au sol entendit les astronautes
dire :
04:06:13:02 Cernan : — Cette musique semble cosmique, non ?
Vous entendez ça ? Ce sifflement ?
04:06:13:06 Stafford : — Oui.
04:06:13:07 Cernan : — Whooooooo. Dites votre – -
04:06:13:12 - Young : — Vous l’entendez aussi ce sifflement ?
04:06:13:14 - Cernan : — Oui. On dirait – vous savez, de la musique
de type cosmique.
04:06:13:18 - Young : — Je me demande ce que c’est.
Quelques minutes plus tard :
04:06:17:58 - Cernan : — Ouah ! c’est une musique étrange.
04:06:18:01 - Young : — Il va falloir trouver ce que c’est.
Personne ne nous croira.
04:06:18:07 - Cernan : — C’est un sifflement, on dirait, vous savez…
Quelque chose de cosmique.
04:06:18:10 - Young : — Oui.
Les médias, les ovniologues ou une série américaine de science-fiction
reprendront cette thématique du message reçu par les astronautes en mai
1969. Dans la série « Colony ». Les protagonistes découvrent que le spectre
audio ralentit et en l’écoutant suffisamment longtemps, l’enregistrement finit
par s’arrêter. Il s’agirait d’un compte à rebours qui égrène les secondes
jusqu’à un évènement très particulier : l’arrivée des « Raps » sur Terre qui
sont eux-mêmes pourchassés par leurs propres ennemis extraterrestres ; pour
se défendre, ils ont créé une base lunaire nommée « l’usine ». Des
travailleurs-esclaves et des supersoldats y sont envoyés après avoir été
enlevés sur Terre.
☐ Nikola Tesla 95a/b – « Les Signaux martiens »
Un message reçu de planète à planète fut également mentionné par Nikola
Tesla. Il y a un siècle, le chercheur serbo-américain avait installé un
laboratoire de terrain à Colorado Springs, dans le Colorado aux USA, pour
découvrir les possibilités d’utiliser des stations à haute altitude afin de
transmettre des informations et de l’énergie électrique sur de longues
distances. Un jour de juillet, tout en surveillant les orages, l’équipement de
Tesla capta une série de signaux. Après avoir écarté les causes solaires et
terrestres, il se mit à penser que les signaux émanaient de Mars :
« Je m’en souviens encore aujourd’hui comme si c’était hier…
Mes premières observations m’ont terrifié positivement, car
elles avaient quelque chose d’insaisissable, pour ne pas dire de
surnaturel, et de plus, j’étais seul dans mon laboratoire, cette
nuit-là ; les changements que j’avais notés se produisaient
périodiquement, comme une suite claire de chiffres dans un
ordre précis… je n’ai pas compris tout de suite d’où ils venaient.
Je savais, bien entendu, que des perturbations électriques sont
produites par les aurores boréales ou les courants terrestres,
mais j’étais absolument certain que ces variations n’en étaient
pas les causes… Ce n’est qu’un peu plus tard, que je réalisai
qu’elles étaient peut-être dues à un contrôle intelligent. Bien que
je ne sois pas en mesure d’en déchiffrer le sens, j’étais
absolument certain qu’elles n’étaient pas accidentelles. Le
sentiment, dès lors, grandit en moi que j’avais été le premier à
entendre le salut d’une planète à une autre…»
Il déclencha une salve de réactions de la part de ses pairs qui discréditèrent
âprement son travail, mais en 1996, un binôme de chercheurs, Kenneth L.
Corum et James F. Corum, s’intéressa aux « signaux martiens » de Tesla et la
possibilité qu’ils soient effectivement d’origine planétaire. Et en effet, ils le
sont, mais peut-être pas dans le sens où ils avaient été interprétés, de
messages intelligents d’extraterrestres. Dans un rapport technique intitulé
« Nikola Tesla and The Electrical Signals of Planetary Origin » les
chercheurs concluent que les signaux sont dus à la longitude méridienne
centrale de Jupiter et d’ondes radio à très basse fréquence (VLF) et la
position angulaire de Io, l’un de ses satellites de Jupiter.
Pour ce qui concerne la « musique cosmique » entendue par les astronautes
en 1969, les analyses postérieures démontreront, là aussi, qu’il s’agissait
d’interférences radio entre les deux véhicules qui évoluaient simultanément
en orbite lunaire.
☐ SETI – Le signal « WOW »

Les progrès de la radioastronomie vont inciter les astronomes à analyser


les signaux radio susceptibles de constituer les signatures de civilisations
extraterrestres. Le programme SETI (Search for Extraterrestrial Life) émerge
au début des années 1960 aux États-Unis.
Entre 1975 et 2021, de nombreux projets de collectes de données
astronomiques et de signaux émanant de civilisations extraterrestres furent
lancés en commençant par le projet américain « Ozma » orienté vers
l’observation de Tau Ceti et Epsilon Eridani (1975) et les projets en cours
« Seti@Home » ou le « Square Kilometer Array » avec en parallèle le projet
chinois « Fast » qui ont pour but d’étendre la puissance de calcul et la surface
collectrice des données.
Le 15 août 1977, l’astrophysicien Jerry R. Ehman qui travaillait dans le
cadre d’un projet SETI et l’université de l’Ohio détectent un signal de 72
secondes, trente fois plus puissant que le bruit de fond galactique. Baptisé
« WOW » (« Ouah ! » en français) exprimant la surprise du chercheur
parce qu’il correspondait à une signature interstellaire attendue ; le signal
ne sera jamais confirmé par d’autres radiotélescopes ni suivi d’aucune autre
émission de ce type. Il demeure inexpliqué à ce jour.
En 1980, un groupe de chercheurs réunis autour de Carl Sagan a créé la
« Planetary Society », une organisation à but non lucratif consacrée à la
recherche d’une vie intelligente dans notre galaxie. Cette organisation, avec
la NASA, fournira un soutien financier pour le développement du programme
« Suitcase SETI » qui se transformera en projet « Sentinel » de l’Université
de Harvard ou en « META » (Megachannel Extra-Terrestrial Assay) soutenu
par un don important de Steven Spielberg ; ces programmes sont entièrement
dédiés à la recherche systématique de signaux extraterrestres à l’aide de
spectromètres portables à haute résolution ; le ciel entier de l’hémisphère
nord a été scanné pendant dix ans et trente-sept signaux potentiels de haute
puissance ont été détectés, mais aucun ne s’est répété et aucun n’a pu être
expliqué.
INDICES N°10 – LES TÉMOIGNAGES TERRESTRES
À l’instar de ce qui se passe dans l’espace, le spectacle sur Terre
commença par une bataille armée contre des objets volants inconnus, au-
dessus de Los Angeles.8 Elle dura plusieurs heures en février 1942 et marqua
le point de départ de 80 années d’observations non identifiées. Comme le
souligne A.C.T. Geppert dans sa recherche historique sur l’existence de la vie
extraterrestre : «Dans l’imaginaire public, les ovnis étaient fréquemment
confondus avec des approches technoscientifiques de l’exploration spatiale.
Alors que d’innombrables rapports d’observations conduisaient de nombreux
chercheurs à devenir des célébrités médiatiques…[des scientifiques ou] des
experts spatiaux comme Wernher von Braun, ont cherché à démystifier ce
qu’ils considéraient comme une grande escroquerie, ou, à la suite de C.G.
Jung, un mythe moderne évoluant en temps réel. Pourtant, ils n’ont pas réussi
à développer les réponses adéquates aux vagues d’observations d’ovnis se
succédant les unes après les autres, à travers le monde.83 ».
Les listes d’observations documentées pour chaque décennie sont vraiment
très longues, et comme le cœur de cet ouvrage n’est pas une analyse
exhaustive et explicative de ces phénomènes, nous nous sommes limités à ne
brièvement citer que les cas les plus connus :
☐ 1947 – juin / USA — Premier témoignage « officiel » de Kenneth
Albert Arnold, pilote sous licence n° 333487, qui effectuait un
repérage aérien avec son avion près du Mount Rainier, Washington
aux USA et qui remarque neuf objets mystérieux volant à deux fois la
vitesse du son.5
☐ 1950 – mars / France – trois ans après, le 28 mars à 04h17m03s
trois nefs entrent dans l’espace aérien français et atterrissent à l’insu
des Forces militaires, à La Javie, près de Digne-les-Bains; 26
extraterrestres de type nordique en descendent puis après un temps
d’adaptation et d’analyse, se dispersèrent parmi la population et
envoyèrent des courriers postaux dans de nombreux pays, à des
destinataires finement sélectionnés.51
☐ 1952 – juillet / USA – un groupe d’ovnis survole la Maison-
Blanche, le Pentagone et Washington, DC, la Capitale américaine ; les
observations visuelles sont confirmées par radar et les véhicules pris en
chasse par des chasseurs nocturnes F-94 de l’USAF. Cette observation
sera intitulée « Le Carrousel de Washington ».18
☐ 1952 – octobre / France — à Oloron-Sainte-Marie, au Pays basque, des
témoins disent avoir observé des objets volants en forme de cigares et des
boules lumineuses dont certains auraient explosé et se seraient écrasés au sol
avant de se désagréger rapidement 76. Cet épisode n’est pas sans rappeler les
différentes batailles qui ont eu lieu au fil des siècles comme celles décrivant
des engins volants, les vimānas du Mahābhārata ou ceux de Nuremberg en
1561 et à Bâle en 1566.

☐ 1954 – automne / France — les observations sur plusieurs mois sont si


importantes qu’elles représentent à elles seules 2 % du répertoire mondial et
qu’elles firent se déplacer pour une étude en France, Josef Allen Hynek,
astrophysicien, conseiller scientifique du projet « Blue Book » (1952-1969)
de l’USAF, l’US Air Force et consultant technique de Steven Spielberg pour
son film Rencontres du troisième type. L’opinion de Hynek au sujet de ces
phénomènes avait changé après qu’il eut interrogé ses collègues astronomes
(dont Clyde William Tombaugh, l’astronome qui découvrit la planète naine
Pluton) en leur demandant s’ils avaient déjà vu des phénomènes aériens
qu’ils n’avaient pu expliquer avec la science conventionnelle. La plupart
n’avaient rien signalé par crainte du ridicule et de répercussions sur leur
carrière.18
☐ 1956 – février / France — Un engin de deux fois la taille d’un avion
commercial qui volait à environ 2500 km/h et qui était apparu sur les radars
de contrôle aérien suivi de près par les techniciens de l’aéroport, s’immobilise
en survol stationnaire pendant 4h au-dessus de l’aéroport d’Orly (Paris). 7

☐ 1961 – septembre / USA — premier récit largement médiatisé d’un rapt


par des extraterrestres : celui de Betty et Barney Hill, enlevés par de petits
individus gris originaires de Zêta du Réticule, une étoile binaire située à 39
années-lumière de la Terre dans la constellation australe du Réticule.38

☐ 1973 – novembre / USA – kidnapping de Pascagoula : alors qu’ils étaient


en train de pêcher sur le fleuve Mississippi, Charles Hickson (42 ans) et
Calvin Parker (19 ans) entendent un bourdonnement étrange et aperçoivent
un ovni. Une porte s’ouvre, trois créatures les font monter à bord et leur font
subir des tests médicaux. L’évènement prend une dimension internationale et
une foule de journalistes s’abat sur la ville.18

☐ 1974 – 1977 – USA – le gouvernement américain autorise la


déclassification de plus de 30.000 documents gouvernementaux se rapportant
aux ovnis et rend publiques des collections classifiées « top secret » du FBI,
de la CIA, de la NSA, de l’OSI, du DoD et de l’USAF.
☐ 1980 – juillet / USA – « l’Affaire de Roswell » est médiatisée après la
publication du livre « The Roswell Incident » 9 qui serait survenu dix jours
après l’observation de Kenneth Arnold en 1947 : plusieurs engins volants non
identifiés s’écrasent à Roswell et aux alentours, au Nouveau-Mexique ; les
débris de l’engin ou de ceux récupérés dans des crashs ultérieurs serviront,
comme l’affirme Bob Lazar, à créer de nouveaux vaisseaux par rétro-
ingénierie pour l’armée américaine ; Lazar travaillait en tant que physicien au
secteur 4 de la Zone 51 entre 1988 et 1989 et sa tâche consistait précisément
à comprendre et à reproduire les technologies récupérées.23
☐ 1980 – décembre / Royaume-Uni — à Rendlesham, au Royaume-Uni,
l’atterrissage d’un engin près d’une base militaire sous haute sécurité où un
missile est désactivé, met les forces armées britanniques en alerte. Nick Pope,
journaliste indépendant, alors employé au ministère de la Défense du
gouvernement britannique (MoD), déclare « qu’une intrusion dans notre
espace aérien et un atterrissage par un engin non identifié… [ont eu lieu] non
loin de l’une des installations militaires les plus sensibles de l’OTAN 84».
☐ 1981 – janvier / France – affaire de Trans-en-Provence : rapport de
gendarmerie suivi d’une enquête du GEPAN / GEIPAN 32 sur un lieu
d’atterrissage d’ovni auquel aurait assisté un maçon, Renato Nicolaï.
☐ 1989 – février / Nouvelle-Zélande – Alec Newald est enlevé et retenu
pendant 10 jours par les Haveniens (Havenites), de petits individus à la peau
ridée bleue. Il raconte qu’ils communiquaient en utilisant leur « conscience »
et que celle-ci était partie intégrante du véhicule dans lequel il a été emmené.
Le vaisseau était un composé biologique « animal / végétal » 74. Cette
description rejoint celle faite par le Capt. Ellis au chapitre 1 de cet ouvrage.
☐ 1989-1991 – Belgique – la Belgique est prise d’assaut par des ovnis
triangulaires de 40 m d’envergure, aux angles arrondis, avec 3 phares aux
extrémités et un phare rouge au centre. 18
☐ 1989 – novembre / Canada – au Canada, Marieville : l’atterrissage d’un
ovni avec des traces bien visibles qui furent analysées devint l’un des cas les
plus célèbres du pays. 78
☐ 1990 – novembre / France – une « ville flottante » gigantesque (similaire
à celle décrite par le Capt. Ellis au chapitre 1) en forme de losange est
aperçue par des centaines de témoins au-dessus de Parthenay et une vague de
nombreux véhicules non identifiés survolent le pays d’Est en Ouest. 79
☐ 1997 – mars / USA – en première page des journaux, une formation
triangulaire « The Phoenix Lights » survole l’état de l’Arizona et demeure
stationnaire au-dessus de la ville de Phoenix. 82
☐ 2000 – Plus les décennies passent, plus le nombre de pays où les
observations sont documentées, augmentent et elles sont dorénavant
publiées en ligne avec l’apparition du Web dans les années 90. Dans
les années 2000, il y eut de nombreuses observations médiatisées et
documentées dans huit pays à travers le monde, dont celles-ci :
1 2003 Suisse Froideville
2 2004 Mexique Campeche
USA San Diego
3 (« Le Nimitz » détaillé ci-
dessous)
4 2007 Royaume-Uni Guernesey
5 Pérou Lima
6 2009 Allemagne Stuttgart
7 Chine Shandong
8 Norvège et Suède Trøndelag jusqu’au Norrland

☐ 2004 – novembre / USA — le porte-avions américain « Nimitz »


en exercice dans le Pacifique, est contacté plusieurs fois, plusieurs
jours de suite, par une série d’engins non identifiés de type tic-tac. Le
Cdt. D. Fravor, pilote et commandant d’escadron, qui voit l’un des
engins de ses propres yeux et le pourchasse, dira « Je n’ai aucune idée
de ce que j’ai vu. Cet objet volant n’émettait aucune fumée, n’avait ni
aile ni rotor, et se dégageait aisément des attaques de nos F-18. Mais je
veux en piloter un.22 »
☐ 2010 – quatorze observations bien documentées touchent huit
pays différents.
1 2010 Canada Terre-Neuve-et-Labrador
2 Chine Hangzhou
3 Afrique du Sud Pretoria
4 USA Wyoming
5 2011 Israël Jérusalem
6 USA Vancouver
7 Afrique du Sud Pretoria
8 2014 Canada Kensington
9 USA Houston
10 USA Breckenridge
11 Iran Elbourz
12 Chili Santiago
13 USA Floride-Virginie
14 2015 Inde Kanpur

Devant cette avalanche d’observations, zoomons sur le « Carrousel de


Washington », un évènement survenu en 1952 pour ajouter une autre
perspective. Clark McClelland a travaillé pendant 34 ans à la NASA et
a été affecté en 1958 au programme spatial de Cap Canaveral en
Floride, aux USA. Il était ingénieur aérospatial et assistant technique
du gestionnaire du programme Apollo lors des atterrissages sur la
Lune ; il effectuait les vérifications techniques approfondies des vols
pour assurer le succès orbital et la sécurité des astronautes. Son nom
est inscrit
sur trois monuments commémoratifs des missions « Mercury »,
« Gemini » et « Apollo ». Il a écrit un ouvrage intitulé « The Stargate
Chronicles » (2012) ; au chapitre 28, il écrit :
« … Les vaisseaux qui ont survolé Washington, DC en
1952 étaient des avions furtifs allemands dont la
technologie était bien supérieure à la nôtre… Truman avait
regardé plusieurs de ces UFOs et il avait été impressionné
par leurs capacités à déjouer les manœuvres de l’USAF
[Armée de l’Air américaine] dont les chasseurs avaient déjà
pourtant des technologies avancées [Lockheed F-94
Starfire]… Deux chasseurs américains ont décollé pour
essayer d’en abattre un, mais aucun n’a réussi à voler à la
vitesse des soucoupes allemandes…53 »
Au chapitre 32, McClelland décrit aussi le rôle des scientifiques
allemands dans la confrontation qui eut lieu ce jour là :
« J’ai travaillé avec les scientifiques accueillis aux États-
Unis par le Dr Wernher von Braun en 1946-47. Ils m’ont
dit que des milliers d’entre eux s’étaient enfuis pendant la
Seconde Guerre mondiale, à la chute de l’Allemagne. Ils
sont montés à bord de sous-marins dans la mer Baltique
et ils ont tous été emmenés dans une base souterraine au
pôle Sud, en Antarctique. Certains l’appelaient « le
Shangri-La d’Hitler ». Ces scientifiques créèrent des
engins à
propulsion antigravitationnelle avancée qui volèrent dans
notre espace aérien pendant de nombreuses années. Et ils
le font encore aujourd’hui. Ce sont eux que le Président
Harry S. Truman a vu au-dessus de Washington, D.C. en
1952… nous n’avions aucun chasseur suffisamment
rapide pour empêcher les engins allemands de survoler
notre capitale…
Le but des experts scientifiques allemands était de
montrer à l’Amérique qui était le chef. 53»
Après cette démonstration de force du groupe séparatiste allemand de
l’Antarctique – et des traités d’abord signés par le Président Truman – les
USA furent contraints aux négociations et après des années de pourparlers, en
février 1955, le Président Eisenhower se rendit en secret à la base d’Edwards
Air Force au Nouveau-Mexique aux USA pour signer, dans une soucoupe
volante qui y atterrit, les accords qui avaient été conclus avec la colonie de
l’Antarctique, alliée à certaines espèces non terrestres.
INDICES N°11 – LES ARTS INTERSTELLAIRES
Le « phénomène extraterrestre » refait surface depuis plus d’un demi-
siècle, mais l’acronyme « ovni » est une expression moderne d’un passé que
nous avons oublié et l’interstellarité s’exprime en bien des abris millénaires.
Elle a pénétré le cœur classifié de la planète, les peintures des retables, les
diagrammes scientifiques anciens, les pages manuscrites et enluminées des
codex, les palimpsestes des papyrus, les hiéroglyphes et les géoglyphes ; elle
fut consignée au calame sur des tablettes en argile et dans un lointain passé
préhistorique, elle fut sculptée dans l’os, dans la pierre et dans les
représentations de l’art rupestre et pariétal.
Les peuples autochtones qui ont peint l’espace et le temps, les
constellations et les astres ont décrit des « individus » qu’ils considéraient
comme des dieux et qui possédaient des vaisseaux et des engins volants. Les
vimānas hindous, par exemple, traversaient les cieux terrestres il y a 2300
ans, au vu et au su de tous, comme les hélicoptères, les avions ou les fusées
modernes. Ce n’était pas un secret ou un mystère, d’autant plus improbable
de nos jours, que nous sommes persuadés de ne jamais les avoir développés.
Pourtant, les références à ce passé interstellaire ne manquent pas :
Dans le Rāmāyaṇa , le « char [vimāna]» du démon Ravana est décrit ainsi :
« …[il était] resplendissant comme l’or. Il faisait un demi-
yodjana de long ; sa largeur était égale à sa longueur et il
était soutenu par des colonnes d’or, et avait des portes d’or et
de pierres précieuses. Brillant, couvert de nombreuses perles et
planté d’arbres, on y cueillait des fruits à volonté et on y
trouvait du plaisir en toutes saisons grâce à sa douce
atmosphère tempérée, ni extrêmement chaude, ni trop
froide.88»

Le texte ajoute que « cette voiture céleste » a un mouvement interne et


qu’au milieu il y a :
« un palais magnifique… et spacieux, orné de nombreux
bâtiments, couverts de fenêtres et de portes en or, et d’autres
en lapis-lazuli.88 »
Ces descriptions correspondent à celles d’engins non identifiés modernes
et de biosphères artificielles non terrestres que nous allons décrire aux
chapitres suivants. Des objets volants apparaissent dans les Arts depuis la
nuit des temps et même s’ils reflètent leurs croyances et leurs influences
religieuses, les artistes expriment à leur manière ce dont ils ont été les
témoins ou ce que d’autres personnes ont vu. Des milliers de témoignages
picturaux abondent témoignant de la présence d’engins volants et de pilotes,
bien avant que nous n’ayons développé nos technologies modernes.
En 1486 – en Italie « L’Annonciation d‘Ascoli », un retable par l’artiste
italien Carlo Crivelli, dépeint la Vierge Marie informée de la naissance de
Jésus par un faisceau lumineux émis depuis un objet céleste. La perspective
vertigineuse de la scène donne le sentiment de la contempler en impesanteur ;
en étant prosaïque et sans vouloir
offenser qui que ce soit, le rayon pourrait tout aussi bien être télépathique,
plasmique, laser ou électromagnétique ;
De 1561 jusqu’à 1571 – à Nuremberg et Bâle – des évènements célestes se
produisent au-dessus des deux villes. La description des engins et les guerres
qui sont décrites sont semblables à celles des vimānas et du Carrousel de Los
Angeles. Ils font référence à des guerres interstellaires qui durèrent dix ans et
qui ont été aperçues par des centaines de témoins.
L’observation de la Lune, examinée sous l’angle de l’archéoastronomie,
semble être aussi à l’origine d’une expression astronomique et de calendriers
datant de plus de 33.000 ans. Ils ont été découverts lors de fouilles
préhistoriques dans l’Abri Blanchard 1 à Sergeac et à Lartet, en France, au
cœur d’un ensemble qui se trouve à 8 km des grottes de Lascaux, 4 km du
Moustier et de la très grosse concentration d’habitats préhistoriques des
Eyzies.
Douze abris préhistoriques sont répartis dans deux grandes falaises qui se
font face ; ils furent occupés par des Néandertaliens (Homo neanderthalensis)
qui ont vécu 400.000 ans – d’environ 450.000 ans AP (avant le présent)
jusqu’à environ 30.000 ans AP – puis par l’Homme moderne (Homo sapiens)
– de 45,000 à 12,000 AP, d’après l’étude d’un ensemble de fossiles identifiés
en 1868 par Louis Lartet à Eyzies et un crâne daté de 27.680 ans AP.
L’Abri Blanchard était riche en industrie lithique : des lames-couteaux, des
grattoirs, des burins ; des bois de renne travaillés et sculptés, des pointes
effilées, des aiguilles pour la couture, ou des poignards ;
l’industrie perlière y est abondante et de nombreux objets de parure y ont été
retrouvés témoignant d’un intérêt pour la beauté et la séduction : des
bandeaux de tête, des éléments de résilles, des colliers, des bracelets ornés de
très nombreux coquillages percés, des perles en ivoire et en pierre.
Un article de Peyrony (1935) fait mention de fossiles d’animaux qui sont de
nos jours localisés sur des continents et dans des pays éloignés, comme le
Groenland, l’Amérique du Nord, l’Asie ou l’Afrique :
« […] une mandibule de Phoque du Groenland (phocus
groenlandis)… une molaire et les premières incisives
droites et gauches de l’Hyène des cavernes (hyoena
spelaea), une canine supérieure droite de Lion (felis leo)
et une autre canine supérieure droite d’Ours brun (ursus
arctos).81 »
Parmi ces objets se trouvait un os de renne qu’étudia C. Jègues–
Wolkiewiez, 43 une chercheuse française, qui mit en exergue que nos ancêtres
avaient peut-être déjà conscience des rotations de la Terre et des notions
d’espace-temps, car ils le divisaient en cycles, en gravant le nombre de jours
qui séparaient les lunaisons.
Jègues–Wolkiewiez émit l’hypothèse qu’il s’agissait d’un calendrier
lunaire qui permettait à nos ancêtres d’organiser leur quotidien en fonction
des migrations animales. Elle porte les mêmes conclusions pour l’os de
l’Abri Lartet découvert non loin du premier, par E. Lartet et H. Christy dans
le vallon des Gorges-d’Enfer. Wolkiewiez ajouta que certaines fresques des
grottes de Lascaux représentent des constellations entières, notamment
l’amas M44 des Hyades et M45 la constellation du taureau des Pléiades,
symbolisée par un auroch. 44
L’idée d’un planétarium paléolithique peut paraître surprenante, mais nous
souhaitons rappeler que nombre d’avancées scientifiques ont rencontré les
flammes du bûcher, l’extradition ou l’isolement avant de se révéler exactes
des siècles plus tard.
Des chercheurs se demandent « comment il aurait été possible à nos
ancêtres de noter les positions célestes à l’extérieur et de les reporter à
l’intérieur de la grotte…73 » à la seule flamme vacillante de torches ou d’un
foyer central, ou comment nos ancêtres souvent rassemblés en groupes
primitifs de chasseurs-cueilleurs utilisant des outils rudimentaires ont pu
apercevoir des constellations sans tous les moyens modernes de détection
dont nous disposons ? Comment des êtres humains, nos ancêtres Homo
Sapiens à peine nés à la modernité, auraient-ils pu avoir des connaissances
que la grande majorité de nos contemporains ne semblent pas avoir ?.
Qui plus est : Quelles étaient leurs motivations lorsque leurs traits, dont
émanent esthétique et connaissances astronomiques, sont cachés dans les
profondeurs de grottes inhospitalières 61 ?
« Les préhistoriens ont tout imaginé au sujet de cet art
pariétal, de nombreuses théories ont été avancées : magie
de la chasse, totémisme, chamanisme…, mais aucune n’a
révélé le sens profond des œuvres laissées par nos
ancêtres…[déjà à cette époque, ils] observaient… les
mouvements complexes du Soleil, de la Lune et des
principales constellations.31»
Certes, les positions des étoiles n’étaient pas les mêmes à cette époque,
mais il semblerait que les représentations n’étaient pas seulement celles
d’aurochs, de taureaux sauvages chassés que l’on vient d’abattre pour les
consommer, elles avaient d’autres impératifs : la conservation d’éléments de
différentes natures : 1. une identité personnelle et l’appartenance à une ethnie,
2. une signature (l’empreinte d’une main, comme N. Armstrong, celle de son
pied sur la Lune), 3. la marque d’un territoire, 4. des répertoires de catégories
animales, 5. leurs équivalents astronomiques, 6. la mémoire d’un passé. En
bref, ces transpositions visuelles composaient un système de valeurs, un
mémorial, où sont consignés les souvenirs, qui permettent à un peuple de
communiquer des données à d’autres groupes et aux générations futures et à
terme de symboliser une mémoire historique… peut-être celle d’un peuple
qui en est déjà doté et une volonté de la faire perdurer… tout comme nous
consignons nos données et les transmettons aux générations futures.
Si c’est le cas, nous allons devoir reconsidérer ces peuples comme ayant
des savoirs plus structurés et élargir nos connaissances des sociétés
primitives, c’est-à-dire que nous devons revisiter notre propre passé.
CHAPITRE 3
LES BIOSPHÈRES ARTIFICIELLES
NON TERRESTRES

3.1 UNE BIOSPHÈRE ARTIFICIELLE :


QU’EST-CE QUE C’EST ?
Le terme « biosphère artificielle » fut employé par Freeman J. Dyson,
physicien et mathématicien américano-britannique, qui en émit le premier
l’hypothèse ; il la définit dans un article publié dans la revue Science le 3 juin
1960, intitulé « Recherche de sources stellaires de rayonnements infrarouges
» (Search for Artificial Stellar Sources of Infrared Radiation) comme une
mégastructure d’astro-ingénierie et d’astroarchitecture qui consiste en
une sphère de matière, artificielle et creuse, une coquille, enserrant son étoile
parente pour capter son rayonnement stellaire.
Dans son article, Dyson explique qu’une telle sphère est un moyen idéal
pour une civilisation avancée de faire face à un accroissement
démographique et abriter des structures d’habitations. Il en décrivit les
propriétés, sa composition, sa température, sa localisation au sein de
son système solaire, et sa capacité de déplacement. Dyson part du postulat
partiellement correct, que des civilisations non terrestres ont une avance
technologique sur l’humanité terrestre :
« Il est donc plus que probable que de tels êtres observés par
nous auront existé depuis des millions d’années, et auront
atteint un niveau technologique surpassant le nôtre par de
nombreux ordres de magnitude. Une hypothèse de travail
raisonnable est alors que leur habitat se sera étendu jusqu’aux
limites fixées par les principes malthusiens. » et qu’en
« prenant notre propre système solaire comme modèle, nous
atteindrons au moins une image possible de ce qui pourrait
normalement arriver ailleurs. ».
Si c’est en effet une bonne base de réflexion, ce n’est pas généralisable, car
de nombreux systèmes solaires diffèrent. Dyson préconise d’utiliser notre
étoile, le Soleil comme source d’énergie autour duquel pourrait être
construite une coque, en utilisant la matière première extraite de Jupiter. Si la
construction d’une telle structure est tout à fait possible, elle ne renferme pas
nécessairement un soleil, car comme l’avait à l’époque correctement pensé
John Maddox du Washington Post, ce n’est pas simplement la structure de la
sphère qui ne respecte pas les lois de la mécanique céleste, c’est la mécanique
même qui ne le serait pas et les conséquences seraient immensément
destructrices pour ce système solaire et pour les autres systèmes solaires qui y
sont reliés, car tout est connecté, sur Terre et dans l’espace.
Par ailleurs, le recours à une sphère ou un cylindre artificiel pourrait très
bien répondre à d’autres critères que ceux d’une surpopulation ou la nécessité
d’accroître la surface habitable, les matières premières ou l’énergie. Les
stellaires les construisent pour voyager et explorer l’espace, dans des
missions militaires, scientifiques ou touristiques ou comme l’une d’elles,
pour remplacer leur planète et qui préfèrent, comme ils disent « garder leurs
investissements mobiles », car lorsque vous habitez une planète, vous ne
pouvez pas la bouger à moins de rendre l’espace chaotique.

3.2 ENTRÉE DANS LA BIOSPHÈRE


La mission du Capt. Ellis était terminée. Toutes les contre-mesures, y
inclus l’invisibilité, activées, il s’était amusé à survoler l’océan Pacifique
avant de revenir à la base. Il était originaire d’une planète tropicale et il
aimait les vagues, l’air marin, le Soleil et la chaleur et à force de vivre dans
des vaisseaux spatiaux, aussi confortables fussent-ils, la nature sauvage
finissait par lui manquer. Il informa de son retour le Centre de Contrôle de
« l’Androsol13 », la biosphère qu’il avait observée quelques heures
auparavant, et il accéléra en prenant de l’altitude pour traverser une zone de
turbulence. Au-dessus de la couverture nuageuse, il vit les derniers reflets
oranges et rouges du Soleil qui se couchait sur l’horizon. Le ciel passa
lentement au bleu foncé, puis au noir et les étoiles apparurent. Il quitta
l’orbite terrestre et mit le cap vers « l’Androsol13 » ; en approche finale le
système automatique de reconnaissance IAE (Identification 'Ami' ou
'Ennemi') procéda à une vérification automatique.
L’immense biosphère perdit rapidement sa forme triangulaire pour devenir
un mur immense, avec des kilomètres au-dessus et des kilomètres en dessous
de fenêtres allumées, rangées après rangées de lumières brillant dans toutes
les directions, comme un gratte-ciel à New York… et au milieu, un peu
comme un rayon dans une bibliothèque, une bande horizontale lumineuse qui
s’élargissait tandis qu’il approchait pour devenir ce qu’elle est : l’accès à tous
les ponts des hangars. En arrivant à bord, il retraversa le champ
électromagnétique qui obture l’ouverture et maintient l’atmosphère à
l’intérieur.
Capt. Ellis pouvait maintenant suivre des yeux les lignes de clignotants
jaunes sur le pont qui s’allumaient les uns à la suite des autres, pour guider le
vaisseau. Il se gara au fond du hangar où se trouve l’une des portes
principales d’accès piéton vers l’intérieur de « l’Androlsol13 ». À
l’atterrissage, le ZU1 se mit en position stationnaire, à environ 4 mètres au-
dessus du sol et descendit lentement pour se poser sur ses six patins, puis
s’arrêta après avoir fait un tour à 180° pour faire face à l’entrée du hangar,
prêt à reprendre son envol.
Puis il entendit Zia tout désactiver : – Désactivation des moteurs par
gravité « off », amortisseurs d’inertie « off », navigation et contrôle « off »,
projecteurs de cabine « on », projecteurs internes « on ».
La rampe d’accès à l’avant s’abaissa au rythme du système électro-
hydraulique et un léger bruit en fin de course indiqua qu’elle avait touché le
sol. Capt. Ellis quitta son siège, fit glisser la porte coulissante pneumatique,
se dirigea vers la cale puis descendit. À côté du sien se trouvaient douze
autres vaisseaux d’attaque furtifs garés en file indienne. Il s’approcha de
l’entrée du hangar largement ouverte sur l’espace, seulement protégée par
une succession de champs de forces invisibles ; il s’y appuya en y posant la
main pour observer l’espace et une lueur bleue se forma autour de ses doigts.
Il ne fallait pas avoir le vertige parce qu’on regardait directement le vide !
Les murs des hangars dans « l’Androsol13 » sont blancs, et comme on
peut s’y attendre, il y a de nombreuses pièces détachées, des équipements, de
petites grues jaunes et des coffres à outils un peu partout. Le sol et le plafond
sont gris anthracite avec des démarcations jaunes sur le sol et des gaines de
ventilation au plafond ; les hangars font 2 à 4 km de long et les personnels y
évoluent grâce à de petits véhicules jaunes ou blancs. Il y a toujours
beaucoup de monde dans les hangars : les pilotes eux-mêmes, ou les
techniciens qui s’occupent des vaisseaux. Dans cette zone de la biosphère, ils
ressemblent à des Terriens ; même apparence physique, mêmes multiples
couleurs de peau, même nombre de doigts… Ils sont juste un peu plus grands,
plus musclés, une espérance de vie plus longue et ils ne pensent pas de la
même manière.

3.3 DESCRIPTION D’UNE BIOSPHÈRE HABITAT


TRIANGULAIRE : L’ANDROSOL13
☐ A – Station spatiale cosmonautique multiraces
Les créateurs de cette merveille spatiale qu’est « l’Androsol13 »
sont facilement repérables parmi les personnes présentes : de
physiologie humanoïde, ils sont filiformes et très grands, entre 2,40 m
et 2,70 m et ils ont la peau bleue ; bleue foncée quand ils sont jeunes,
bleu pâle lorsqu’ils vieillissent ; ils ont une tête ronde, des yeux en
amande avec un iris bleu très pâle et une pupille foncée. Leur nez est
fin, tout comme leur bouche. Hommes et femmes n’ont aucune
pilosité, ni sourcil, ni cil, ni poil et ils sont tous chauves.

On les appelle les Andromédiens.

C’est l’une des plus anciennes espèces de ce quadrant de la Voie


lactée. « L’Androsol13 » est l’une de leurs douze biosphères
artificielles. Ils en ont douze : trois triangulaires et neuf sphériques. Le
nom « Androsol13 » est composé de « Andro » du mot
Andromédien et « SOL13 », le nom qu’ils donnent à notre système
solaire parce qu’ils considèrent les huit planètes et les cinq naines
gravitant autour du Soleil, comme un ensemble de 13 planètes. Ils
donnent en effet le statut de planète à un objet céleste, non par rapport
à sa forme, sa taille, sa masse ou la gravité, mais à la nature des formes
de vie qu’il héberge ; il est défini comme planète à partir du moment
où la vie qui s’y est développée est complexe (comme sur Terre).
Ils sont organisés en structure sociétale patriarcale et les femmes,
malgré leur crâne lisse, sont excessivement féminines. Ils sont
frugivores et portent de longs vêtements généralement couleur lie-de-
vin couverts d’ornements en or ; ils marchent lentement comme des
moines. Ils expriment l’amour, le respect, la gentillesse et la douceur ;
ils n’ont pas le même type d’émotions que les terriens ni ne les
expriment de la même manière ; ils ont un esprit plutôt logique et
raisonné. Ils sont motivés par la sagesse et ils sont équitables et justes ;
lors des réunions des Conseils sur les questions spatiales, ils proposent
des analyses rationnelles où prévaut le bon sens. Ils sont hautement
spirituels et ils ont apporté la notion de Karma en Asie, qui est aussi
l’un des fondements principaux de leur croyance. Les générations
précédentes étaient combatives, mais ils ont cessé de se battre il y a des
millénaires : ils ne sont pas armés et ne possèdent aucune arme
destructrice.

Ce sont d’excellents guérisseurs du physique et du mental et des


constructeurs de vaisseaux spatiaux remarquables. Leur société
holographique dirigée par des Sages en Conseils de niveaux (du
conseil familial au conseil planétaire) est devenue au fil des siècles un
modèle incontournable pour de nombreuses espèces plus jeunes.
☐ B – Dimensions et populations
Leur population de plus de 100 millions est répartie par biosphère
entre 4 et 8 millions de personnes. Comme toutes les espèces stellaires
en général, les Andromédiens considèrent la leur comme une grande
famille, mais la population de chaque biosphère a un état d’esprit, une
philosophie, une moralité ou des intérêts légèrement différents et leurs
objectifs et programmes peuvent diverger. Chaque biosphère pourrait
être considérée comme une planète et les populations sont nommées
d’après le nom de leur biosphère.
« l’Androsol13 » est une biosphère qu’ils utilisent à la fois comme
habitat, mais aussi comme station spatiale cosmonautique et
multiraces. Elle accueille, derrière la Lune, plusieurs millions
d’individus : 4 millions d’Andromédiens et des centaines de milliers
d’individus d’autres espèces invitées, comme le Capt. Ellis et les autres
pilotes dont les vaisseaux furtifs de combat, sont hébergés dans les
hangars.
Il est difficile de décrire un vaisseau aussi massif et aussi
impressionnant et aucune poésie ne pourra jamais honorer sa
magnificence. Il faut y avoir vécu pour pouvoir le faire. Avec ses
811 km de long, ses quelque 300 km de large et ses 50 km de hauteur,
c’est de loin le plus grand vaisseau spatial à proximité de la Terre… à
l’exception de la Lune elle-même.
La forme triangulaire avec une pointe à l’avant permet de rendre la
biosphère plus maniable, plus rapide et moins détectable que les
biosphères sphériques. De l’espace et à distance, elle ressemble à un
simple vaisseau en forme de flèche, car dans l’espace il n’y a pas de
points de repère pour évaluer les dimensions et sa taille réelle. Ce n’est
qu’en approchant que l’on comprend que les petites lignes pâles que
l’on distinguait de chaque côté sont d’autres vaisseaux à proximité, qui
sont eux-mêmes aussi très grands. C’est comme apercevoir des avions
de ligne dans le ciel d’un pays. Ils paraissent petits. « Le Zirconia » qui
fait 2,2 km de long paraît minuscule, alors que si on le voyait passer
dans notre ciel, des millions de personnes seraient prises de frayeur en
l’apercevant.
☐ C – Organisation intérieure : les ponts maritime, rural,
atmosphérique et météorologique
La biosphère a 16 moteurs énormes propulsés par l’énergie de point
zéro, des forces toroïdales, électromagnétiques et nucléaires non
ionisantes et la salle des moteurs est située à l’arrière. Elle est dotée de
technologies d’invisibilité. Le centre de commande se trouve sous un
dôme à l’avant à côté d’une plateforme d’observation à ciel ouvert
protégée par les mêmes champs électromagnétiques que ceux qui
protègent l’entrée des hangars.
L’espace entre la coque extérieure et la coque intérieure est de
20 km de chaque côté. Les cloisons intérieures font 5 km d’épaisseur.
Des espaces d’habitation et des salles individuelles y sont aménagés
ainsi que les habitats Andromédiens qui sont séparés du reste, dans une
zone sécurisée, et qui représentent des complexes immobiliers sur des
centaines de kilomètres d’un seul tenant.
Le vaisseau est creux, bien sûr, et il est divisé en plusieurs grands
ponts distincts : un pont maritime (en dessous), un pont rural (au-
dessus) et tout en haut, une zone atmosphérique et météorologique
sous le centre de commande qui se trouve à côté
d’un planétarium à ciel ouvert.

☐Pont maritime : il y a une mer avec des vagues, des plages de sables
fins, des dauphins, des coraux et toutes sortes de poissons.
Il y a donc, bien entendu, de grosses quantités d’eau à l’intérieur, tant
en réserve pour la consommation quotidienne que pour les lacs et la
mer.
☐Pont rural : à l’arrière des hangars se trouvent des accès piétons
directs vers l’intérieur de la biosphère. On ouvre une porte et on suit un
couloir qui traverse une salle aux parois de verre protégeant des
clémentiniers ; on entre alors dans la biosphère depuis une terrasse en
bois entourée d’un parapet ; elle est desservie par des passages en bois
naturel sertis de gravillons blancs. Au-delà, il n’y a que des sentiers
pédestres qui mènent à deux lacs : un petit lac, entouré de collines, de
forêts de séquoias géants ou d’arbres aux feuillages orange, verts,
jaunes et bleus et des nuées d’oiseaux inconnus des terriens. Et 250 km
plus loin, un lac beaucoup plus étendu de plusieurs kilomètres de
profondeur que l’on rejoint en utilisant les petits vaisseaux de transport
discoïdaux, ou de forme elliptique ou d’œuf plat, qui passent d’ailleurs
silencieusement alors que l’on se promène sur les berges du lac. Une
partie des terres est réservée à la culture des légumes et des arbres
fruitiers. Les systèmes de culture et d’élevage de poissons sont des
circuits fermés qui unissent culture végétale et élevage des poissons,
qui communiquent entre eux en utilisant les techniques d’aquaponie et
hydroponie. Ce système est, par ailleurs, souvent employé à bord des
vaisseaux plus petits comme sur le « Zirconia » pour diversifier la
nourriture et avoir des légumes frais.
Accrochés sur les berges et surplombant l’eau, il y a de petits
kiosques ronds en marbre avec des colonnes et un banc circulaire
couvert de coussins en soie brodée à la main, pour se reposer ou
méditer. Beaucoup de personnes pratiquent la méditation, y compris les
capitaines au plus haut niveau. Des animaux inconnus sur Terre, mais
aussi des paons blancs, beaucoup de chats domestiques et de petits
écureuils pygmées courent partout, à peine effrayés parce qu’ils ne se
sentent jamais menacés par des populations non violentes.
☐Pont atmosphérique & météorologique
On accède aux étages supérieurs en empruntant des ascenseurs. C’est
immense et on monte sur des kilomètres, ce qui permet d’avoir une vue
aérienne de l’intérieur de la biosphère qui est creuse, bien entendu. On
a une vue d’ensemble et l’impression de se trouver dans un pays avec
des lacs, la nature sauvage, les forêts et les montagnes à perte de vue.
Avant d’arriver sous le plafond en nid d’abeille de la biosphère, on
traverse une couche de nuages artificiels en vapeur d’eau. Cachés par
ces derniers, se trouvent des équipements énormes qui reproduisent les
conditions naturelles atmosphériques et météorologiques. Chaque pont
à des saisons, des périodes quelquefois assez froides et chaudes, de la
pluie artificielle, et reçoit une lumière solaire artificielle.
☐ D – Observatoire à ciel ouvert
Au-dessus des machines il y a le Centre de Commandes et un observatoire
spatial à ciel ouvert. C’est un lieu très vaste avec beaucoup d’espace libre. Il
y a une moquette au sol de couleur rouge foncé et des boiseries aux murs, des
canapés de différentes tailles un peu partout parce que toutes les espèces non
terrestres n’ont pas la même taille, des chaises et des tables et des personnes
de nombreuses espèces qui se reposent, socialisent, parlent et s’amusent.
Mais la chose la plus intéressante dans cette pièce est qu’elle n’a pas de
plafond ni de toit. Elle est protégée par une série de champs de force
transparents, comme celle à l’entrée des hangars qui donnent sur le vide.
Lorsque l’on regarde les milliers d’étoiles, leurs couleurs individuelles sont
apparentes et l’espace paraît très profond. De nombreux petits vaisseaux et
navettes, avec leurs lumières clignotantes vaquent à leurs occupations, et
comme décrit par le Capt. Ellis, on voit de grands vaisseaux spatiaux
stationnés de chaque côté.
3.4 DESCRIPTION D’UNE BIOSPHÈRE SPHÉRIQUE
BASE AVANCÉE D’OPÉRATIONS : LA LUNE
L’affirmation que la Lune est une sphère artificielle non terrestre paraîtra
aussi peu probable pour certains, que de dire que c’est une énorme
mongolfière suspendue dans nos cieux. C’est une réaction tout à fait normale
puisque même si un regard sélénographique attentif souligne qu’il n’en est
rien, à nos yeux, elle semble naturelle.
Aussi incroyable que cela puisse paraître – et nous savons qu’un nombre
conséquent de nos lecteurs sera réfractaire à cette affirmation – vous devez
commencer à réaliser maintenant, en faisant des recoupements avec la
description de « l’Androsol13 », que la Lune est une sphère de type Dyson,
une biosphère artificielle qui a été pensée et construite par une espèce
stellaire.
☐ A – Caractéristiques générales
Que les biosphères soient triangulaires, cylindriques, pyramidales ou
sphériques, ce que l’on voit à l’extérieur sont les structures, les tours et les
radars qui font partie de leur coque. C’est comme si on regardait un sous-
marin avec une coque grise en métal, un kiosque, des antennes et un
périscope. Ce que l’on voit à l’extérieur, depuis la Terre, est complètement
différent de ce que l’on voit à l’intérieur de la Lune.
Une biosphère spatiale ressemble à un sous-marin rond avec les mêmes
caractéristiques : bâtiments, tours, kiosques, antennes font partie même de sa
coque en métal. Le seul moyen d’y entrer est par voie aérienne ou spatiale,
par les ponts et les hangars qui se situent généralement au niveau médian ou
équatorial et pour la Lune : par des entrées spécifiques en surface.
Une biosphère artificielle du volume de la Lune ne s’approche
normalement jamais d’une planète de la taille de la Terre, parce qu’elle est
beaucoup trop volumineuse ; elles sont conçues pour évoluer dans l’espace
profond à des vitesses supraluminiques et lorsqu’elles s’approchent d’une
planète, elles perturbent son orbite et les interactions électromagnétiques de
la dynamique des systèmes stellaires ; donc les critères et les fréquences de la
biosphère Lune ont été calculés et spécifiquement adaptés pour sa nouvelle
position en interaction proche avec la Terre.
Et comme c’est une biosphère spatiale (un vaisseau), elle n’obéit pas aux
mêmes dynamiques qu’une lune naturelle ; elle ne peut que tomber ou à
terme, sortir de sa trajectoire. Par conséquent, son orbite ainsi que sa position
sont automatiquement réajustées.
Les biosphères spatiales n’évoluent pas seules, mais dans un ensemble
composé de toutes les structures qui seront nécessaires lors d’une mission
autour d’une planète ou l’exploration d’une zone particulière de l’espace,
entourées de vaisseaux plus petits et plus mobiles.
Une flotte très importante de 60 000 membres d’équipage par exemple, à
bord de 40 ou 50 vaisseaux autour d’une planète, sera composée d’un ou
deux vaisseaux qui commandent la flotte, accompagnés de vaisseaux de
défense, de vaisseaux-hôpitaux, de recherches scientifiques, ou diplomatiques
qui se regroupent autour. Les biosphères andromédiennes sont utilisées par
de multiples espèces qui y sont accueillies pour garer leurs vaisseaux de
combat, pour se retrouver dans la nature, socialiser ou assister aux grands
conseils et aux réunions de coordination des opérations. Tous les vaisseaux
sont reliés par de petites navettes et il est aisé d’aller de l’un à l’autre.
De plus, chaque lignée stellaire a des expertises militaires, scientifiques,
médicales et thérapeutiques, biologiques, organisationnelles, spirituelles,
technologiques ou interstellaires qui lui sont propres et ils forment des
alliances ou des groupes d’intervention militaire et de sauvetage. Il n’est donc
pas rare de voir toute une série de ces vaisseaux agglutinés autour d’une plus
grande biosphère.
☐ B – Construction et populations
La Lune est également une biosphère Andromédienne. C’est un très vieux
modèle depuis longtemps obsolète ; elle est construite en titane pur et des
matériaux nanotechnologiques intelligents qui proviennent d’une autre
planète, plus ancienne que la Terre, ce qui explique pourquoi la Lune est plus
vieille que la Terre et que les échantillons lunaires sont riches en Titane.
Vue de l’extérieur, c’est une sphère métallique avec une coque d’un seul
tenant et une succession de coques, la plus dure étant à l’extérieur, avec un
gigantesque réacteur au centre, comme un oignon. Elle ressemble à une boule
de métal vide avant d’être aménagée constituée, comme un sous-marin, de
bâtiments en métal, de toutes formes et pour tous types d’utilisations qui en
font partie et qui la couvre comme une grande ville sur toute sa surface.
Toutes les constructions localisées par les chercheurs et astronomes sont les
parties les plus visibles de certaines zones ou de tours immenses comme, sur
Terre, on peut voir les flèches effilées de gratte-ciels poindre au-dessus des
nuages.
A l’intérieur, comme « l’Androsol13 », elle avait différents écosystèmes
terraformés. Elle est divisée en zones. Une dizaine de larges zones
regroupaient des parties habitables et hébergeaient des millions de stellaires
de différentes espèces et chacune 2,5 millions de Terriens. D’autres zones
accueillaient les salles des moteurs, le commandement et le pilotage, les
salles d’ingénierie et administratives, les hôpitaux, la réception des
diplomates et les salles des Grands Conseils.
De nos jours, elle est complètement vide et abandonnée : c’est un endroit
fantomatique avec des ruines partout, des bases souterraines saccagées et des
tunnels où sont cachés plus de 3000 vaisseaux ennemis en attente de
démantèlement.
Elle fut amenée par pilotage grâce à 10 énormes moteurs contrôlés par des
intelligences artificielles et alimentés par 12 centrales nucléaires... Les
«fumées blanches», les «nuages blancs» ou les «panaches» de dimensions
variables, observés par les astronomes et composant en partie la liste des LTP
(Transient Lunar Phenomena) sont des nuages de vapeur d’eau s’échappant
des grandes tours de refroidissement des centrales nucléaires. 8 centrales ne
fonctionnent plus, 2 sont presque hors service et les 2 dernières ne
fonctionnent qu’à 80% de leur capacité. Jusqu’à présent, les stellaires
s’occupaient de leur entretien et de leur réparation, mais la décision a été
prise de laisser les deux dernières s’arrêter aussi. C’est l’une des raisons
principales qui motivent la divulgation extraterrestre.
La plus grande centrale nucléaire se situe dans le cratère Tycho.
☐ C – Description de la biosphère Lune
Depuis sa libération, fin 2008-début 2009, sa surveillance fut passée à trois
groupes de contrôle successifs pour finalement, depuis deux ans, être de
nouveau entre les mains des Andromédiens et une Alliance stellaire
progressive. L’Alliance assure la maintenance des quatre centrales nucléaires
encore en fonctionnement, le maintien de l’intégrité des installations et des
conditions de sécurité et une base de surveillance 24 h/24. Elle supervise tous
les déplacements entre la Terre et la Lune ou en provenance d’autres
planètes, régule les tentatives d’atterrissage et empêche les intrus de l’utiliser
pour accéder à la Terre ou à d’autres secteurs de SOL13 comme c’était le cas
auparavant. Aucun vol vers la Lune ne peut aboutir sans autorisation, comme
l’indiquait, au chapitre 1, le Capt. Ellis qui fut contrôlé lorsqu’il s’en
approcha et qui dut décliner son identité.
Avant de revenir sous la protection dont elle fait dorénavant l’objet, elle
avait été prise d’assaut, conquise, piratée et colonisée par plusieurs espèces
non terrestres qui l’exploitaient comme « B.A.O. » (Base Avancée
d’Opérations) ; c’était une station ouverte géante et elle était utilisée en pied-
à-terre militaire et comme base spatiale intermédiaire ; mais elle fut aussi
complètement pillée et saccagée par des ferrailleurs stellaires, qui
récupéraient tout ce qu’ils pouvaient en termes de matériaux, métaux, or,
argent, équipements ou technologies, des meubles et tout ce qui avait de
l’intérêt ou de la valeur.
Elle n’est plus du tout la beauté qu’elle a dû être, tant s’en faut.
C’est une biosphère détruite, un spectacle désolant avec des zones sombres
dues à des explosions ou le résultat de différents types d’armes, y compris
des armes nucléaires ionisantes, ce qui la rend trop difficile à réparer et à
nettoyer. Ce point et les centrales nucléaires sont associés à l’uranium et au
lithium trouvés dans les échantillons lunaires.Elle est complètement dévastée
et elle tombe de plus en plus en ruine. Dans le monde stellaire, elle est
considérée comme un endroit dangereux contaminé, loin de l’idée
romantique et mythique que s’en font les Terriens qui ne semblent pas du tout
réaliser ce qu’ils ont en face des yeux.
L’obsolescence de la biosphère lunaire est l’une des principales causes de
l’inévitable divulgation extraterrestre qui est en cours et qui révèle
l’existence des civilisations non terrestres.
Bien des questions importantes se posent bien sûr : « qu’est-il arrivé à la
biosphère Lune pour qu’elle soit aussi endommagée ? » et « que s’est-il passé
dans l’espace pour qu’elle soit pilotée jusqu’à l’orbite terrestre ? » ou encore
« qu’y avait-il avant, à la place de la Lune ? ».
CHAPITRE 4
ÈRES PROTOLUNAIRE ET POSTLUNAIRE
4.1 CATACLYSMES PLANÉTAIRES
L’Histoire terrestre relate des phases chaotiques après lesquelles
l’humanité a presque complètement disparu et a dû se redévelopper, ignorant
ce qui l’avait précédée. Les astrophysiciens eux-mêmes, dans la théorie
acceptée des origines de la Lune, ont retenu l’hypothèse d’un scénario
catastrophique et d’une planète plus petite qui serait entrée en collision avec
la nôtre pour former la Lune. S’il y a bien eu des bouleversements
chaotiques, ils ne sont pas tous d’origine cosmique et leurs traces sont encore
visibles sur Terre sur les sites archéologiques, certaines formations
géologiques, les vestiges, les mythes, les contes et légendes ainsi que nos
traditions ancestrales et fondatrices transmises de génération en génération,
souvent de manière orale. Selon Velikovsky, les sources anciennes font
mention de ces désastres répartis sur tout le globe.
Immanuel Velikovsky, ami proche d’Einstein, psychiatre et écrivain russe,
est né en 1895 ; il suivit une partie de ses études de médecine à Montpellier
en France, avant d’émigrer aux USA. En 1940, alors qu’il travaillait sur le
thème de l’amnésie collective, il compara les chronologies des civilisations
égyptienne et hébraïque en prenant l’Exode comme point de repère. L’Exode
serait la conséquence d’une catastrophe planétaire dont il retrouvait les traces
dans de nombreuses civilisations ; il souligne l’universalité du cataclysme qui
est rapporté en Chine (Dynastie des Yao), en Polynésie, en Amérique du
Nord et du Sud, par les peuplades de l’Europe, les Celtes, en Inde et chez les
aborigènes d’Australie :
« La tradition d’un déluge universel est racontée par toutes les
civilisations anciennes, ainsi que par des races qui n’ont jamais
atteint la capacité de s’exprimer dans les symboles écrits d’une
langue. On le trouve partout dans le monde, sur tous les
continents, sur les îles du Pacifique et de l’Atlantique, partout.
Il est transmis de génération en génération par le bouche-à-
oreille, généralement comme une expérience locale… même
dans des endroits qui ne furent jamais visités par les
missionnaires.49 »
Les catastrophes mentionnées dans les textes anciens, le Déluge, les
énormes quantités d’eau, les pierres et météorites, la poussière rouge, la
substance visqueuse qui tombaient sur Terre ne sont pas les conséquences
naturelles d’une collision avec une météorite, ou avec une planète plus
petite… ce sont les conséquences d’une guerre et de conflits violents entre
espèces interstellaires.

4.2 L’ÈRE PROTOLUNAIRE


Avant que la Lune ne soit pilotée en orbite, la Terre n’avait pas de lune.
Elle n’en a d’ailleurs jamais eu.
Cette période protolunaire, ce passé où il n’y avait aucune lune dans le ciel
terrestre est mentionné dans des textes philosophiques ou poétiques anciens ;
Aristote a écrit que « l’Arcadie en Grèce… avait une population d’…
aborigènes [qui] occupaient déjà la Terre avant qu’il n’y ait de lune dans le
ciel.4 ». Le poète épique grec, Apollonius de Rhodes, dans son poème Les
Argonautiques, mentionne le temps où : « ... les Arcadiens [qui] se
nourrissaient de glands en haut des montagnes... étaient encore les seuls
d’entre les Grecs à se vanter d’avoir été là avant la Lune.3 ». Plutarque dans
Moralia, Les Œuvres morales « Il y avait des Arcadiens de la suite
d’Evandre, le soi-disant peuple pré-lunaire.83».
Selon Ginzberg, nos ancêtres voyaient une lune plus grande et aussi
brillante que le Soleil, plus lumineuse qu’elle ne l’est maintenant. Pour que le
Soleil et la Lune émettent une lumière comparable, cet objet devait avoir une
atmosphère avec un pouvoir réfringent élevé, être plus proche de la Terre ou
plus grande. Elle était considérée comme une planète indépendante et la
légende rapporte qu’à un moment donné, « la lumière de la Lune [est devenue]
faible parce que des morceaux s’étaient détachés.34 »
Velikovsky pense que la cause de ce chaos est une comète qui aurait été
expulsée du système de Jupiter et aurait rejoint les planètes intérieures pour
devenir « Vénus ».
Il publie les résultats de ses recherches dans « Worlds in Collision » (Mondes
en collision), paru en 1950 et dans « In the Beginning » (Au Commencement),
il précise :
« Les géologues voient des vestiges de pluies diluviennes
partout dans le monde ; les folkloristes entendent l’histoire
d’un déluge universel partout où le folklore est recueilli ; les
historiens lisent un déluge universel dans les manuscrits
américains, dans les tablettes d’argile babyloniennes et dans
les annales de pratiquement tous les peuples cultivés. Mais les
climatologues expliquent très clairement que même si toute la
teneur en eau de l’atmosphère tombait sous forme de pluie,
l’inondation qui en résulterait n’aurait pas pu couvrir même les
pentes des basses terres, et encore moins les sommets des
montagnes, comme l’affirment tous les témoignages.99 »
Effleurons l’idée, pendant une seconde, que l’eau du Déluge… ne venait
peut-être pas de la Terre…
La composition du système solaire de l’ère protolunaire était différente.
Les autres planètes étaient plus proches et la Terre était en relation
électrodynamique avec une planète que voyaient nos ancêtres, mais que nous,
nous ne voyons plus ; il y avait bien une planète supplémentaire entre Mars et
Jupiter. Ce n’était pas la Lune actuelle. « C’était une planète d’eau plus
grande, dont la surface reflétait la lumière du Soleil de manière vive ; elle
était appelée « l’étoile du matin » et elle est à l’origine des théories
d’Hercólubus, de Nibiru et de la Planète X.52 »
Elle porta de multiples noms comme « Phaeton » ou « Astra » attribués par
des groupes différents, mais le plus connu est « Tiamat ». Dans la mythologie
babylonienne et « l’épopée de la Création, Enūma Eliš », elle incarne une
déesse mésopotamienne au corps aqueux, qui personnifie les forces du chaos
et les eaux primordiales. Zecharia Sitchin l’évoque dans « la Douzième
Planète » en interprétant les légendes comme des faits astronomiques réels et
en la situant entre Mars et Jupiter :
« Au-delà de Mars… Soleil, Mercure (Moummou), Vénus
(Lahamou), Mars (Lahmou), Tiamat, Jupiter (Kishar), Saturne
(Anshar), Pluton (Gaga), Uranus (Anu), Neptune (Ea)… La
force de gravitation de la grande planète approchante
commença à arracher des morceaux de Tiamat.92 »

4.3 RELATIVITÉ DE L’ESPACE-TEMPS


Les bases de données non terrestres offrent un regard différent et plus
étendu de l’Histoire de la planète Terre, de notre système solaire et du
cosmos en général, mais tout n’est pas accessible parce que chaque espèce a
sa propre interprétation de ces évènements millénaires. Il en va de même pour
toutes les espèces. Les données diffèrent, de la même manière que le Déluge
et l’Exode perçus par différentes peuplades, sur différents continents, à
différentes époques sur Terre, seront racontés différemment.

Au niveau stellaire, il est également difficile d’obtenir des données


uniformisées pour ces raisons, mais aussi parce que la notion d’espace-temps
est différente et non conventionnelle. L’espace-temps est relatif et les
phénomènes simultanés. Ils n’y a pas de chronos sur une flèche du temps et il
n’existe pas de passé ni de futur. Il est donc difficile d’établir des
correspondances d’un évènement en temps chronologique terrestre. Donc le
temps, la durée, les dates sont généralement approximatifs.
Il faut aussi noter que le temps n’est pas le même sur toutes les planètes.
Une horloge située sur un vaisseau stationné derrière la Lune perd quelques
minutes chaque jour.

4.4 GUERRES INTERPLANÉTAIRES


ET MISE EN ORBITE DE LA LUNE
Pour comprendre l’Histoire de la Lune et des phénomènes non identifiés, il
est essentiel de prendre en considération les guerres et les migrations d’un
point de vue stellaire. Nombreux sont les auteurs qui font référence à des
guerres cosmiques ou galactiques et qui rappellent que « le début des
évènements a commencé il y a des millions d’années dans un Cosmos
lointain et des Guerres interstellaires appelées « Les Guerres d’Orion » ou
« La Guerre d’un Million d’Années », un vaste conflit entre de grandes
lignées interstellaires. On les appelle « les Guerres d’Orion » parce que de
nombreuses espèces de la même lignée ont commencé à prendre possession
d’une partie de la Voie lactée à partir de la constellation d’Orion. On ne
connaît pas leurs origines avec exactitude, mais… Ils venaient d’un autre
secteur de la Galaxie, ou d’un autre Univers et pour se déplacer, ils avaient
emprunté des portails naturels. Lorsqu’ils sortirent du trou de ver dans lequel
ils voyageaient, ils se retrouvèrent dans la Constellation d’Orion, et se mirent
à coloniserle secteur proche, y installèrent des bases d’opérations et
finalement développèrent des colonies qui forment maintenant un empire. Ils
continuèrent leurs conquêtes de nombreux secteurs et de planètes de ce
quadrant, et un jour, ils arrivèrent à la constellation de la Lyre. 52»
Dans la constellation de la Lyre, le système solaire Véga a plusieurs belles
planètes qu’ils convoitaient. « Alors que cette invasion suivait son cours et
que les populations étaient exterminées, les femmes et les enfants séparés, les
hommes tués au combat ou par une force brutale et sauvage, ou utilisés
comme esclaves, les Lyriens, qui étaient déjà interstellaires, cherchèrent
refuge sur d’autres planètes et ils partirent en groupes restreints pour avoir
plus de chance de survivre en petites communautés. Ils s’envolèrent vers
d’autres systèmes solaires, principalement vers M33 la constellation du
Triangle, M45 la constellation du Taureau et SOL13 notre système solaire où
ils arrivèrent sur Terre en vaisseau spatial il y a 40 000 ans. 52
Les Lyriens qui ressemblent à des Terriens, mais plus grands, plus musclés
et qui ont une plus longue espérance de vie, sont une partie de nos ancêtres ;
ils se développèrent en même temps que les Néandertaliens, et Dénisoviens et
aux peuples anciens qui les considéraient comme des Dieux 20/52 ; les Lyriens,
tout comme les Néandertaliens vivaient principalement sous terre pour se
protéger ; ils inscrivaient leurs origines dans les abris qu’ils occupaient ainsi
que leur système solaire et planète, quand et comment ils étaient arrivés. Ce
point explique le niveau de connaissances astronomiques que certains peuples
que nous pensons primitifs ont laissé un peu partout dans le monde, au cœur
des grottes couvertes d’art pariétal ou de constructions sculptées directement
dans le massif rocheux par extraction avec une technologie que les peuples
primitifs ne possédaient pas. Les habitats étaient séparés ; certains lieux
appartenaient aux Néandertaliens ou aux Dénisoviens et d’autres aux Lyriens.
Lorsqu’ils quittèrent leurs planètes, les Lyriens furent pourchassés par les
envahisseurs… et à leur tour, ces derniers furent poursuivis par des forces
militaires qui avaient formé des alliances pour les arrêter et qui se sont
transformées depuis en grandes Fédérations ou Conseils Galactiques.
Dans le feu de l’action les deux côtés s’affrontèrent sur Mars dans une
guerre intense et mortelle où chaque côté accusa de lourdes pertes. Des armes
nucléaires et des technologies plasmiques avancées furent utilisées et les
ondes de choc des bombardements d’une force au-delà de toute imagination
affectèrent le système solaire jusqu’à Jupiter ; selon les textes anciens, les
conséquences furent terribles et dévastatrices. Jamais auparavant dans
l’Histoire interstellaire, une guerre n’avait atteint un système solaire de cette
manière.
☐1re Planète – Mercure : rapprochement du Soleil,
vitrification, désertification
Mercure a subi une déformation causée par le changement
d’énergie dans tout le système solaire. Elle fut poussée vers le
Soleil et d’un lieu tempéré plein de vie, elle se transforma en
une planète avec des températures extrêmes passant de
+427 °C à -183 °C ; la chaleur intense provoqua une
vitrification des roches, la réduction de son atmosphère, une
désertification de sa surface dorénavant exposée aux
météorites, une dévastation totale et l’anéantissement et
l’extinction complète de toute sa vie, livrée aux rayonnements
brûlants du Soleil.
☐2e Planète – Vénus : inondations, volcanisme, densification
Elle fut inondée par l’eau de Tiamat qui se désintégra et ses
vastes continents s’effondrèrent ; une intense activité
volcanique densifia son atmosphère et la couvrit de nuages
épais et opaques. Son orbite s’inversa et ralentit, elle tourne de
nos jours dans le sens opposé à celui des autres planètes.
Parfois appelée « planète sœur » de la Terre, Vénus a été un
objectif privilégié pour les premières explorations spatiales
terrestres du fait de son faible éloignement de la Terre. C’est
la première planète visitée par un véhicule spatial (Mariner
2 en 1962) et la première où une sonde spatiale se soit posée
avec succès (Venera 7 en 1970).
☐4e Planète – Mars : destruction partielle, sécheresse, aridité
Mars était une planète similaire à la Terre, qui avait une
grande quantité d’eau liquide ; elle était couverte de forêts
luxuriantes pleines de vie. Elle fut détruite en grande partie
par l’impact des armes plasmiques pour devenir ce que nous
en connaissons de nos jours : une sphère aride et désertique
avec des vents violents, une atmosphère presque absente, une
gravité et un magnétisme réduits et avec un climat chaotique.
Elle a encore une atmosphère, de l’eau et des formes de
vies complexes.
☐5e Planète – Tiamat : désintégration totale
Les ondes de choc créèrent un déplacement des énergies sur
la planète, qui se déchira et se désintégra. La partie solide
devint la ceinture principale d’astéroïdes essentiellement
composée de glace et de morceaux de planète et la partie
liquide ainsi que des liquides (goo) ferrugineux et visqueux
tombèrent sur les planètes avoisinantes comme la Terre qui fut
inondée par des quantités d’eau inimaginables, jamais
jusqu’alors enregistrées ; ces épisodes furent appelés Le
Déluge dans les textes anciens.
☐6e et 7e Planètes – Jupiter et Saturne : éloignement
Les deux planètes qui étaient plus proches de la Terre et
facilement visibles se sont éloignées. Saturne était appelée
« Soleil Noir » parce qu’elle possède des portails naturels qui
étaient utilisés par certaines races interstellaires régressives.
Des religions ou des groupes occultes font référence à Saturne
comme d’un cube noir en raison des fréquences de la planète.
Elle a une géométrie particulière qui totalise le nombre 666,
et un cube a également 6 côtés, d’où l’association symbolique
avec un cube noir. Dans les années 1950, le « Soleil Noir » est
devenu le symbole du mysticisme nazi composé de trois croix
gammées étroitement entrelacées, soit douze fois le caractère
Sōwilō de l’alphabet runique, qui désigne Sól, la
personnification du Soleil dans la mythologie nordique. 52
☐3e Planète – la Terre : inondations, déplacement des pôles,
glaciation
Cette suite d’évènements provoqua un renversement des
pôles sur Terre et une période de glaciation. Ce fut dramatique
et soudain, provoquant l’extinction quasi totale de la vie sur
presque toute la Terre. Ce qui pourrait expliquer le fait que
des animaux, aient disparu brusquement ou furent figés dans
la glace dans leurs activités quotidiennes.
Le magnétisme et la gravité terrestres perturbés entraînèrent
également des glissements de la croûte terrestre, le
déplacement des continents, le retournement de montagnes et
une activité volcanique massive avec des roches de la taille
d’immenses bâtiments propulsées dans les airs.52
Les quantités d’eau qui tombèrent sur Terre provenaient de
Tiamat et non de la Terre à proprement parler. Plusieurs
grandes parties de continents s’effondrèrent et furent
totalement recouvertes d’eau. L’Exode qui s’en suivit et qui
est mentionné dans un grand nombre de textes anciens n’était
autre que celui des populations survivantes qui se regroupaient
et quittaient les basses plaines pour rechercher des endroits
plus élevés dans les montagnes pour survivre.
Voilà pourquoi, au mois de mars il y a 11 213 ans 20, quelques siècles après
la désintégration de Tiamat et faute d’autres solutions disponibles dans ce
secteur à l’époque, l’énorme biosphère Lune fut placée dans le voisinage de
la Terre et configurée pour stabiliser son orbite et son climat, stopper la
destruction cataclysmique du biotope et les extinctions en masse.
Système solaire SOL 13 avant et après l’arrivée de la Lune :
Cette biosphère avait été utilisée pendant les guerres d’Orion et de Mars, bien
avant d’arriver et elle était déjà très endommagée. Après sa mise en orbite,
d’autres espèces stellaires l’attaquèrent de nouveau, piratèrent ses systèmes
d’intelligence artificielle puis signèrent des traités avec plusieurs
gouvernements terrestres ; elle devint une Base Avancée d’Opérations
jusqu’à sa libération en 2008-2009.
CONCLUSION
L’idée de voyager dans l’espace grâce à des biosphères artificielles sera
tout à fait courante et partie de notre mode de pensée et de notre quotidien et
nous pouvons raisonnablement penser que la Terre ne sera plus notre seul
habitat dans le futur. Depuis 1947 et les recherches de Wernher von Braun,
des projets d’habitations en surface et souterraines ont vu le jour, comme une
ville verticale sur les falaises à Tempe Mensa sur Mars, une maison en forme
d’œuf, ou des constructions faites à l’aide de robots intelligents et
d’imprimantes 3D qui utilisent le régolithe recueilli sur place ainsi que des
villes sous des dômes de verre, pouvant accueillir un million de personnes.62
Mais nous pourrions aussi choisir d’habiter des biosphères artificielles
conçues pour être déplacées en fonction des dangers ou des missions de
recherche et d’exploration vers différents secteurs de l’espace. Des avancées
en ce sens avaient été entreprises par Gerard K. O’Neill, ami de Freeman
Dyson, physicien, chercheur-enseignant à Princeton, dans son ouvrage « Les
Villes de l’espace » 77, qui s’intéressait à la possibilité de vivre dans l’espace
interplanétaire dans des Cylindres O’Neill, des ovnis en forme de cylindre.
Nul doute que la communication et les relations avec des personnes
originaires d’autres systèmes solaires aura d’énormes répercussions et
changera à jamais notre Histoire et la perception que nous avons de nous-
mêmes, en tant que personne et en tant qu’espèce.
C’est ce même sentiment de profonde réalisation qui transparaît dans les
propos de plusieurs astronautes comme Armstrong qui soulignait après mûres
années de réflexion :
« Il serait présomptueux de ma part d’affirmer que telle ou telle
chose sera ce que l’Histoire retiendra de cette mission. Mais
j’aime à penser qu’elle nous éclairera, nous les hommes, et nous
aidera à comprendre que nous faisons partie d’un Univers bien
plus grand que celui que nous pouvons en général voir depuis le
seuil de notre porte. J’espère que cela aidera les gens, partout
dans le monde, à considérer de la bonne manière les différentes
entreprises de l’humanité en tant que communauté. Aller sur la
Lune et en revenir n’est peut-être pas, en soi, si important. C’est
un pas suffisamment grand pour encourager les gens à modifier
leur façon de penser… une sorte d’éveil spirituel. 35b »
Souhaitons que la vraie nature de la Lune permette un regard au-delà du
connu, vers la vastitude de l’Univers et le monde interstellaire… mais avant
tout, honorons et respections la magnifique beauté de notre planète.
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