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Nom: RAKOTOMARONASOAVINA

Prénoms : Toetra Fanomezantsoa

N° Pédagogique : 778

N° d'examen : 680 L1E

Région : Alaotra-Mangoro

La région Alaotra-Mangora, a une superficie de 33 054 km2, comprend 5 districts, dont 3 incluent la
cuvette du Lac Alaotra, et 79 communes. Elle a une population de 1 112 500 habitants pour une densité
moyenne de 33,66 habitants/km2, inégalement répartie (Le district d’ Andilamena avec ses 12 habitants
au km² présente la densité la plus faible). La population est composée en majorité de l’ethnie Sihanaka
dans le Nord et de Bezanozano et de Betsimisaraka au Sud et à l’Est. Les Merina et les Betsileo sont
arrivés dans les dernières vagues migratoires. Ils sont minoritaires, mais présents dans toute la région
D’importants phénomènes migratoires saisonniers sont observés aux périodes de semis et de récolte du
riz. La région constitue une « mosaïque ethnique ». La zone est enclavée une partie de la saison des
pluies. Néanmoins, Ambatondrazaka est relié à la RN 44 en cours de réhabilitation et à la voie ferrée.

La Nord de la Région est occupé par des cuvettes lacustres (Alaotra, d’Andilamena et de Didy), qui
alternent avec de vastes plateaux intermédiaires d’altitude moyenne de 700 mètres. Les zones basses
sont composées par les marais appellée ‘’Zetra’’ et les eaux libres de l’Alaotra et d’Antsomangana. Les
bassins versants sont très fragilisés par les fréquents feux de brousse et sont actuellement le siège
d’importants phénomènes d’érosion, qui se caractérisent par les ‘’lavakas’’, qui forment des saignées
béantes sur le flanc des collines . Dans la zone Sud, appelée Mangoro (districts de Moramnaga et Ansibe
An’ala), des formations de type falaises alternent avec des dépressions marécageuses.

La région constitue le principal bassin rizicole de Madagascar, avec environ 120.000 ha de rizières. La
production rizicole annuelle oscille entre 250.000 tonnes et 300 000 tonnes, dont 80.000 tonnes en
moyennes sont exportées. Les principales autres cultures sont le manioc (175 000 tonnes), la pomme de
terre (49 000 tonnes), le maïs (50 000 tonnes) et la canne à sucre (50 000 tonnes). Le cheptel bovin
comprend environ 265 000 têtes, les captures de poisson avoisinent (2000 à 2500 tonnes par an) et la
pisciculture se développe. L’élevage ovin s’est particulièrement développé en réponse aux ravages de
l’épidémie de peste porcine africaine, au même titre que l’aviculture et l’élevage de palmipèdes. Cette
région se marque par son dynamisme économique et présente des conditions favorables pour une
intégration plus forte du paysannat avec le secteur agroindustriel. Certains ménages des districts
d’Ambatondrazaka et d’Amparafaravola tirent des revenus conséquents de la pêche.
La région Alaotra Mangoro dispose de 350 000 hectares d’aires protégées (Réserves naturelles
intégrales, réserves spéciales, Parc national, réserve forestières, forêts classées,…). Une plantation
forestière de 60 000 ha à usage industriel est gérée par la société Fanalamanga. Les activités extractives
sont localisées à Andilamena et Andasibé. Les populations des districts de Moramanga et de Anosibe
An’Ala, tirent une part importante de leurs revenus de l’exploitation forestière. Le bassin du Lac Alaotra
est un milieu fragile qui héberge une flore et une faune unique. Cette biodiversité est menacée
simultanément par les activités agricoles et la pression sur les ressources ; en particulier les problèmes
d’érosion sur les bassins versants. L’arrivée de migrants et la spéculation foncière sur les rizières ont
renforcé les pratiques de tavy dans les zones forestières et développé les cultures sur tanety. Sur ces
zones, le niveau d’intensification agricole est faible (monoculture traditionnelle, faible utilisation
d’engrais et de semences améliorées non à la portée des ménages, matériels et outillages sont
insuffisants,…). Ces pratiques ont un impact direct sur l’ensablement du Lac Alaotra et des principaux
plans d’eau de la Région.

Le taux net de scolarisation est de 82% en 2004. Cependant, dans les zones enclavées comme
Andilamena, plus de 15% des enfants de 6 à 14 ans ne sont pas scolarisés. Il existe plus de 1000
établissements primaires dans la région dont 13 % sont privés. En niveau II, ce ratio est de 46%, car il y a
26 écoles privées sur 57 dans toute la région. Pour le niveau II, le privé est nettement supérieur car il y
11 écoles privées contre 5 écoles publiquess.

La Région compte 68 CSB2 et 64 CSB1. En moyenne, la région possède 1 médecin pour 8450 habitants.

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