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Monographies régionales
L’esquisse ainsi produite de ces quatre divisions super-régionales n’est pas neutre car elle préfigure
ce que l’étude économique devra démontrer : l’existence de différences de potentiels d’activité qui
font le contenu des réseaux d’échanges, indispensables au développement. L’hypothèse est que ces
complémentarités joueront d’abord à l’intérieur de ces grands ensembles, à cause des hétérogènéités
qu’ils renferment, mais aussi grâce à leurs réseaux traditionnels de relations.
Enfin, après tout ce qui a été décrit en première partie concernant l’histoire du peuplement, la
permanence des champs d’action basés sur les divisions familiales et tribales, la vigueur des
traditions culturelles, sociales et économiques des Touaregs, des Chambaas, des Mozabites, des
Soufis, Ouled Sidi Cheikh, des Ouled Said...etc, la restructuration en ensembles géographiques
dépassant les particularismes régionaux est plus que jamais nécessaire.
LE BAS SAHARA
Des trois stress écologiques qui caractérisent le désert saharien : sécheresse, salinité, accumulation
sableuse, le manque d’eau est le moins limitant dans cet ensemble qui se trouve au cœur des
sytèmes aquifères du C.I. et du C.T., tout en bénéficiant des apports allochtones de l’Atlas saharien.
Avec 1 450 000 habitants (54% du total saharien), le Bas Sahara fait la jonction entre le bassin
pétrolier d’Hassi Messaoud et le complexe industriel du Constantinois et d’Annaba. Sur le plan
agricole c’est le pays de la deglet nour (95% des 160 000 tonnes produites), mais également et
depuis peu de la production légumière (près de 80 000 tonnes). Une expérience ancienne des
cultures industrielles (henné, tabac) pourrait peut être donner naissance à un noyau agro-industriel.
Le Bas Sahara est une zone d’échanges dans le sens Nord - Sud, entre le Tell et le Sahara et dans le
sens Est - Ouest, entre l’Algérie et la Tunisie. Cet ensemble est composé des Régions Naturelles
Sahariennes suivantes :
Les Ziban
Le Souf
L’Oued Rhir
Le Pays de Ouargla
LA DORSALE MOZABITE
On pourrait également appeler cette zone médiane, le Sud algérois. Elle se trouve en effet au
débouché de la capitale vers les Hautes Plaines et l’Atlas saharien par Djelfa et Laghouat.
Contrairement à la précédente c’est une région d’altitude (entre 600 et 800m en son centre), peu
salée et peu sableuse sinon aux marges de l’Atlas occidental. Elle compte 370 000 habitants environ
mais les ressources en eau sont limitées. Seul le Continental Intercalaire est exploitable par des
forages de moins en moins profonds quand on descend vers le sud (on passe de -800 m à Guerrara à
-200 m à El Ménéa).
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Le point fort de l’économie est centré sur Ghardaïa, plateforme de distribution d’objets fabriqués
(outillage, pièces de rechange, matériaux divers...) et centre de fabrication industrielle (textiles, objets
en plastique, portes et fenêtres, tuyaux, matériel électrique...). Le gisement gazier de Hassi R’Mel à
un impact important sur le bassin d’emploi mais n’induit que peu d’activité dans la région. La
connexion Ghardaïa-Ouargla matérialise l’axe industriel majeur du Sahara. Sur le plan agricole il faut
noter l’activité agro-pastorale dans les Daïas et autour de Guerrara au nord, et les possibilités
d’arboriculture (agrumes) autour d’El Ménéa. La zone est un des axes principaux de la circulation
nord-sud qui se prolonge par Ghardaïa et El Menea jusqu'à In Salah et Tamanrasset. Elle fait le lien
entre Alger et l’Afrique sub-saharienne. Les RNS sont les suivantes :
Le Pays des Daïas
La région du Mzab
LE BASSIN DE LA SAOURA
On désigne ainsi le quart nord-ouest du Sahara algérien dont l’artère vivante est la vallée de la
Saoura, débouché naturel de la région oranaise vers le Grand Sud et les Pays du Sahel (Mauritanie,
Mali et Niger). C’est un territoire immense et peu peuplé (600 000 habitants) tourné essentiellement
vers sa capitale Béchar. Les ressources en eau sont minces sauf au Touat-Gourara où le C.I.
affleure. La tentative d’aménagement de la Saoura par le barrage de Djorf Torba apparaît pour le
moment comme un échec. Les ressources agricoles pourraient être agro-pastorales au nord
(camelins vers Tindouf, ovins dans les piémonts des Ksours) et agro-alimentaires au sud (fermes
avec pivots d’irrigation dans le Touat). Les oasis traditionnelles structurées pour l’auto-subsistance
semblent difficilement survivre aux conditions économiques modernes. L’avenir est probablement lié
aux activités industrielles centrées sur Béchar, mais aujourd’hui les difficultés frontalières ne
permettent pas un déploiement optimal des fabrications et des échanges, avec le Maroc notamment.
L’instauration d’échanges commerciaux avec les Pays du Sud du Sahara paraît également
nécessaire. Les RNS qui constituent cet ensemble, sont :
La Hamada de Tindouf
Les piémonts des Ksours
La vallée de la Saoura
Le Gourara
Le Touat et le Tidikelt Ouest
LE SAHARA CENTRAL
La partie centrale du Sahara algérien est immense et sous peuplée (216 000 habitants) et sa capitale
Tamanrasset est un village. Ce territoire n’en est pas moins très important sur le plan stratégique. Il
se trouve au cœur de l’Afrique saharienne en contact avec la Libye, le Niger et le Mali. Ses terrains
anciens renferment des minerais rares ou précieux (or, wolfram, uranium), mais le territoire est
dépourvu de ressources en eau importantes sauf au nord, vers Ain Salah ou au sud, vers In
Guezzam. Les distances, l’aridité et le sous peuplement sont un frein au développement. A moyen
terme on imagine que le tourisme pourrait devenir la ressource essentielle et transformer
complètement les conditions économiques actuelles. Cette activité assurerait les emplois et les
rentrées d’argent qui manquent aujourd’hui à la population touarègue. Les RNS sont les suivantes :
Le Tidikelt est
Le Hoggar
Le Tassili des Adjjers
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PARTIE I :
LE BAS SAHARA
1. LES ZIBAN
Les Ziban est une des régions majeures du Sahara, par sa population (1/5 du total) et par ses
activités économiques. Elle doit son développement à sa situation au contact des régions telliennes et
à son intégration au vaste ensemble du Constantinois. Historiquement elle n’a jamais connu
l’enclavement des autres parties du territoire saharien. Elle a toujours été une zone d’échanges et de
passage et a constamment profité des complémentarités de l’élevage pastoral et de la culture
irriguée. Elle occupe une situation privilégiée sur le plan bioclimatique en bénéficiant d’hivers doux et
des apports hydrographiques des reliefs de l’Atlas saharien qui la surplombent. Ces atouts permettent
l’emblavement de plusieurs milliers d’ha de céréales, la production de dattes de qualité et d’une
quantité importante de produits maraîchers. La principale contrainte au développement réside dans
l’insuffisance des ressources en eau que doivent se partager des habitants sans cesse plus
nombreux.
Fiche signalétique
Chefs lieux de daïrate : (13) Biskra, Djemorah, El Outaya, Foughala, Kantara, M'Chouneche, Négrine,
Ourlal, Sidi Okba, Sidi Khaled, Tolga, Zeribet El Oued, Ouled Djellal
Nombre de communes : 32 Régions limitrophes : Les Aurès, Pays des Dayas, Oued Righ
La région des Ziban s’étend sur les piémonts de l’Atlas saharien qui se partage ici en trois massifs
montagneux du Zab, des Aurès et des Némenchas, juste à la flexure de contact entre le bouclier
saharien rigide et tabulaire et les plissements très marqués de l’Atlas.
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Le voyageur venant du nord par Bou Saada, franchit les monts du Zab (point culminant Dj. El Ksoum
1087 m) et découvre l’immense plateau incliné vers le sud est qui s’affaisse jusqu’aux chott Mérouane
(-30m). La route qui rejoint Biskra suit le pied des montagnes et sur 40 km entre Tolga et
Bouchagroun on découvre sur la droite une série de palmeraies qui constituent les Oasis des Ziban
sensu stricto. Dès qu’on s’éloigne du piémont le paysage devient uniforme. Les seuls accidents
notables sont les lits d’oued dont celui, majeur, de l’O. Djedi qui après un cours Ouest - Est va se
perdre dans de vastes maaders (cônes d’épandage des oueds au débouché des montagnes) au nord
des grands chotts. Il y est rejoint par l’oued Biskra qui traverse la ville du Nord - Ouest au Sud - Est et
l’oued El Abiod dont le cours est barré par le barrage de Foum El Gherza. Ces oueds jouent un rôle
important dans l’équilibre hydraulique de la région.
Le piémont biskri connaît le climat le moins contrasté de tout le Sahara, grâce à la douceur des hivers
pendant lesquels les gelées sont à peu près inexistantes. Cette situation explique en partie la réussite
des cultures abritées d’octobre à mars. Les étés sont cependant très chauds et favorables à la
maturation de la deglet nour qui donne ici des fruits d’excellente qualité.
Ce microclimat favorable disparaît dès qu’on s’éloigne du sillon piémontais : à Ouled Djellal (altitude
196 m) les minima absolus atteignent -8,8 °C avec des maxima de 49,5°C.
Tableau 1-1 : Donnée climatiques ; Station : Biskra
(124m) 34°51 N 5°44 E (19261950)
J F M A M J J A S O N D ann
m 6,5 7,9 10,9 14,9 18,9 24,1 26,8 26,5 23,3 17,8 11,6 7,5 16,4
m’ -1,0 0,2 1,0 6,5 11,2 16,3 20,7 19,1 13,8 6,0 1,0 -1,0 -1
M 16,3 18,8 22,1 26,6 31,0 36,6 40,3 39,4 34,5 28,2 21,7 16,8 27,7
M’ 24,0 27,8 31,3 37,6 41,1 46,0 47,5 49,6 44,8 38,9 30,9 26,5 49,6
mm 11,4 13,3 15,5 20,7 24,9 30,3 33,5 32,9 28,9 23 16,6 12,1 22,0
H% 60 53 47 37 37 32 25 29 40 47 54 56
P 14,4 9,5 17,4 14,4 10,8 5,6 1,3 5,2 10,6 16,0 17,5 22,1 144,8
n 2,5 2,9 3,0 2,0 2,2 1,5 0,4 1,0 1,5 2,5 3,0 3,6 25,4
ETP 67 85 130 179 227 232 239 230 207 159 77 57 1889
m : moyenne mensuelle des minima journaliers, m’ : moyenne des minima extrêmes mensuels,
M : moyenne mensuelle des maxima, M’ : moyenne mensuelle des maxima extrêmes mensuels, mm : m +
M/2, P : hauteur moyenne de toutes les précipitations mensuelles, n : nombre mensuel moyen des jours
de pluie mesurables, ETP : évapotranspiration maximale calculée Penman.
Ces oueds s'écoulent sur les versants sud du massif des Aurès (point culminant au Dj. Chelia à 2326
m) et reçoivent plus de 100 mm/an de pluie en moyenne sur la totalité de leur cours, mais en amont
les précipitations sont plus importantes et dépassent 300 mm/an. La moyenne du nombre de jours de
crues est de 5/an.
Les plus fortes crues de ces oueds coulent jusqu'au chott Melrhir, les autres arrivent très diminuées
dans les palmeraies du Zab Chergui.
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Monographies régionales Le bas Sahara : Les Ziban
A El Kantara, l'oued El Hai a connu entre 1950 et 1961 un débit annuel moyen de 12 600 000 m3 avec
un débit maximal de 94 m3/s. Traversant la plaine d'El Outaya avant de rejoindre l'o. Biskra, il
contribue certainement à l'alimentation de la nappe de l'Eocène inférieur qui est à l'origine des
sources et des puits jaillissants du Zab Gharbi.
L'oued Biskra, émissaire des oueds Branis et El Hai qui se réunissent en amont de l'oasis, possède
un écoulement pérenne sur environ 5 km alimenté par des sources et qui suffisait autrefois à
l'irrigation de la palmeraie de Biskra et à l'alimentation en eau potable. Celle-ci est aujourd'hui
complétée par une station de pompage dans l'inféroflux (15 000 l/mn).L'oued Biskra aurait un débit
annuel de 16 millions de m3.
L'oued El Abiod, le plus important du massif, a connu un débit moyen annuel de 21,5 millions de m3
entre 1950 et 1960. Il est équipé du barrage réservoir de Foum el Gherza. Ce barrage construit en
1950 avait une capacité initiale de 47 millions de m3, mais il n'a jamais fonctionné correctement à
cause de fuites importantes dans les roches calcaires d'appui de l'ouvrage. Des tentatives coûteuses
pour rendre le réservoir étanche n'ont pas non plus abouti ; aujourd'hui le colmatage par les alluvions
limiterait la capacité du réservoir à 5 à 10 millions de m3 et permettrait d'irriguer quelques
3 000 hectares de céréales et de palmiers, principalement ceux de Sidi Okba. Le débit moyen annuel
de l'oued El Abiod est estimé à 18 millions de m3.
La vallée de l'Oued El Arab sépare le massif des Aurés de celui des Nemencha, on y trouve plusieurs
centres cultivés, dont Khanget Sidi Nadj qui compte environ 35 000 palmiers et 2 000 ha irrigués et
Zeribet El Oued, riche de près de 10 000 ha irrigués (en permanence ?). Les crues servent surtout
aux cultures céréalières.
Les oueds El Mitta, Tagrert, Djellib, El Mohor qui drainent le sud des Nemencha (dont les som mets
culminent à 1 400 m) sont encore plus mal connus, mais même si leurs écoulements sont un peu plus
faibles que dans les Aurès, ils doivent représenter une ressource de plusieurs dizaines de millions de
m3 annuels qui commence à être utilisée, avec certainement plus de trois jours de crue en moyenne
par an.
Dans le nord du bassin, on retrouve au pied des Aurès de larges affleurements des calcaires
sénoniens et éocènes plus ou moins relevés par l'accident atlasique.
Dans le Zab Chergui (de l'est) ces calcaires s'enfoncent trop rapidement pour maintenir une nappe
utilisable. Au contraire dans le Zab Gharbi (de l'ouest), de nombreuses sources sont exploitées au
pied du djebel Bou Rhezal et alimentent les oasis de Tolga à Biskra. Ces ressources sont complétées
par celles des puits peu profonds allant chercher l'eau plus ou moins ascendante dans les lentilles
sableuses du Continental Terminal et celles des forages, pas toujours productifs, qui atteignent à -250
m les calcaires de l'Eocène inférieur.
Ce système aquifère est de première importance pour les oasis des Ziban: il permet d'irriguer avec les
nappes superficielles, plus d'un million et demi de palmiers. Actuellement on peut compter que 2,5
m3/s sont extraits dont un tiers par des sources, le reste par des puits et des forages. Environ la
moitié de ces forages sont artésiens.
Le débit des sources et des puits est sensible à la réalimentation par les précipitations. D'ailleurs
l'évolution générale tend à la baisse des niveaux hydrostatiques : de 80 en 1900 les sources sont
passées à 11 dont deux seulement donnent de gros débits. Cette baisse est due essentielle ment aux
forages dont la réalisation n'a cessé de s'accélérer depuis le début du siècle. Elle se fait sentir
également sur le niveau de l'eau dans les puits, nécessitant toujours davantage de pompage. Au total
le gain obtenu par pompage est faible (3% d'après NESSON) car il est tout de suite compensé par la
disparition de l'artésianisme.
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La salinité de ces eaux est variable, pouvant être faible (inférieure à 2g/l) et dans ce cas utilisable
pour l'AEP, à moyennement élevée (4 g/l), principalement dans les aquifères les plus proches de la
surface.
L'impluvium principal est constitué par la plaine d'Outaya qui surplombe la ligne d'oasis en arrière des
premières montagnes. On estime le volume emmagasiné à 13,5 millions de m3 et le débit
d'alimentation de 5,2 m3/s dont 2,2 sont exploités, le reste s'écoulant vers le sud-est contribuant à
approvisionner les nappes de l'Oued Rhir (voir la carte des Ziban).
Les conditions climatiques favorables donnent une végétation naturelle relativement abondante et
variée qui explique le maintien des activités pastorales. On trouve trois types de groupements
végétaux correspondants à des conditions édaphiques particulières.
- Les regs à encroûtement gypseux portent une strate buissonnante constituée d’Hélianthemum,
Farsetia, Gymnocarpos, Pythuranthos ubiquistes mais également des espèces liées au gypse
(Arthrophytum, Traganum) ou au sable (Ephedra, Euphorbia). La végétation annuelle (acheb) est bien
représentée dans ce groupement par des Composées, des Légumineuses et des Ombellifères.
- Dans les vallées d’oueds et les petites dépressions on retrouve les espèces psammophiles du
groupement précédent, mais les gypsophiles sont remplacées par des plantes supportant des
salinités plus élevées (halophiles) telles que Sueda, Salsola, Zygophyllum, Limoniastrum. Les
alluvions d’oueds sont plus calcaires et moins gypseux que les interfluves mais également plus
chargés en NaCl et SO4Mg.
- Dans les zones de chotts, la végétation devient franchement halophile avec Salsola sieberi et
tetrandra, Zygophyllum cornutum, Atriplex mollis et Limonium pruinosum.
Dans les palmeraies mal drainées on trouve des hygrophiles envahissants Phragmites communis et
diss (Imperata cylindrica) dont il est très difficile de se débarrasser.
La région est organisée autour de Biskra qui est une véritable capitale située au centre d’un réseau
routier important et remplissant toutes les fonctions urbaines habituelles. Cinq axes se croisent dont 3
vont vers le nord (Alger par Bou Saada, Constantine par Batna, et Tebessa) et un vers le sud vers
Touggourt et Ouargla, avec une bretelle vers le Souf et la Tunisie (Tozeur).
La région est également sur le passage des oléoducs et gazoducs venant d’Hassi Messaoud et
d’Hassi R’Mel et elle est traversée par la ligne de chemin de fer Constantine-Touggourt.
L’arrière pays est essentiellement constitué par les palmeraies du Zab Gharbi (de l’ouest) productrices
de la deglet nour dont le chef lieu est Tolga et par le Zab Chergui organisé autour de Sidi Okba dans
une zone de cultures légumières et céréalières. Ces agglomérations importantes sont resserrées
dans un rayon de moins de 60 km permettant des échanges quotidiens avec le centre urbain. A
100 km au sud ouest Ouled Djellal est l’épicentre des activités pastorales et a donné son nom à une
race d’ovins très répandue. Biskra est également adossée aux monts des Aurès accessibles par El
Kantara, par Djemmorah, par le Rhoufi dont les sites exceptionnels constituent un capital touristique
très important.
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Les Ziban se partagent clairement en quatre zones agricoles ou terroirs qui se distinguent par leurs
systèmes de production :
Zab Gharbi : Association de palmeraies à Deglet Nour dominante avec des cultures maraîchères sous
abri, et des céréales sur Tolga et El Outaya (Communes de Borj Ben Azzouz, El Ghrous, El Outaya,
Foughala, Lichana, Lioua, Ourlal, Oumache, Mekhadma, M’Lili, Tolga).
Ouled Djellal : Association de palmeraies, céréales, cultures de henné (Communes de Ouled Djellal,
Doucen, Sidi Khaled).
1.2.3 La démographie
La région compte 549 000 habitants dont les ¾ vivent en agglomérations ; Biskra à elle seule
dénombre 170 000 citadins dont la plupart ont des activités autres qu’agricoles. Les agglomérations
secondaires les plus importantes sont dans l’ordre Ouled Djellal (44 000), Tolga (38 000) et Sidi
Khaled (32 000). Depuis 1987 le peuplement semble marquer une dynamique accrue avec des taux
d’accroissement supérieurs partout à 3%, avec 3,3% de moyenne (contre 2,9% entre 1977 et 1987).
Hors agglomération, les populations les plus nombreuses se trouvent à Doucen (12 000), à Ain Naga,
El Feidh, Lioua (environ 8 000) qui sont des communes dont l’agriculture est aujourd’hui très active.
L'urbanisation se poursuit partout mais de manière inégale : certaines communes rurales en 1989
donnent aujourd'hui naissance à des noyaux urbains (El Hadjab, El Haouch, El Outaya, Mekhadna).
Le mouvement inverse n'est jamais vrai, sauf à Négrine.
Presque toutes les communes ont un solde migratoire positif, sauf Tolga (-7%) et Zeribet El Oued (-
3%) et plus faiblement Sidi Khaled et Sidi Okba (-1%).
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Le taux d’activité
Aujourd’hui, 280 000 personnes en âge de travailler vivent aux Ziban, soit 50% environ de la
population totale. Parmi elles 115 000 ont déclaré avoir un emploi, ce qui représente 41% de la
population active, ce qui est supérieur à la moyenne saharienne (34%). En comptant les
représentants des deux sexes, le taux d’occupation oscille entre 14% à Ain Zaatout et 75% à Chetma.
Mais il faut sans doute apprécier ces données extrêmes avec prudence et accorder plus d’importance
au taux moyen.
Sans qu’il soit possible à ce stade d’analyse de distinguer entre les sous secteurs, il apparaît que le
tiers des emplois sont offerts par le secteur public (42 000) et le reste par le secteur privé.
L’agriculture à elle seule occupe 38% des personnes qui travaillent (ce qui est 7% de plus que la
moyenne saharienne) avec des variations locales importantes : 5% seulement à Biskra, mais entre 80
et 95% à El Ghrous, El Hadjeb, El Haouche, Foughala, Meziraa....
Le nombre d'exploitations agricole (tous statuts confondus) est important, avec plus de 39 000, et
presqu' exactement un emploi agricole par exploitation (44 000).
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L’enseignement
Avec 110 000 élèves dans l’enseignement fondamental (plus de 230 enfants pour 1000 habitants) les
jeunes de la région sont remarquablement scolarisés, les garçons presque toujours plus nombreux
que les filles mais avec des écarts relativement modérés. Cet effort mobilise plus de 4 500
enseignants.
L’enseignement secondaire et technique compte 13 400 élèves dont 6 000 filles. Les établissements
sont localisés dans les 11 chefs lieux de daïra.
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La santé
On compte 239 médecins dans les Ziban, dont 112 spécialistes, ce qui donne une moyenne de 6
médecins pour 10 000 habitants. La distribution est très inégale : on trouve 10 médecins pour 10 000
habitants à Biskra la capitale, mais seulement 5 à Lichana et 2 à Mezira par exemple. Il y a au moins
un médecin par commune, sauf à Ain Zaatout, El feidh et M'Lili qui n'en comptent aucun. Les
dentistes sont plus rares : si 48 d’entre eux exercent à Biskra, 11 communes sont complètement
dépourvues, les autres localités en comptent au moins 1. On en trouve 4 à Tolga. Les pharmaciens
présentent le même type de distribution.
La région est équipée de 92 centres de soins d’importance inégale bien sûr. Les hôpitaux sont
cantonnés aux chef lieux et le plus important d’entre eux à Biskra. Chaque commune est équipée de
deux ou trois centres, sauf Oumache qui n’en compte aucun. On compte en moyenne 15 lits pour
10 000 habitants, mais on en trouve 34 à Biskra et 30 à Ouled Djellal.
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Le logement
La situation est celle de la moyenne saharienne : on compte 6 habitants par logement. Plus de 80%
de ces logements sont électrifiés et 77% sont raccordés à la distribution d’eau potable. La situation
est la moins bonne dans les communes rurales : à Ain Naga et El Hadjeb, 40% seulement des
logements sont raccordés aux réseaux. A Biskra en revanche 91% des logements sont équipés pour
l’électricité et 80% pour l’eau.
Tableau 1-9 : Indicateurs de logement
Commune 95 Pop tot Total Logement Hab/Logement Logements Logements
électrifiés eau potable %
%
AIN NAGA 10 460 1 619 6 31% 31%
AIN ZAATOUT 5 082 1 020 5 71% 59%
BISKRA 170 689 27 783 6 91% 91%
BORDJ BEN AZZOUZ 11 575 1 750 7 63% 47%
BOUCHAGROUN 10 299 1 722 6 87% 78%
BRANIS 6 658 783 9 97% 59%
CHETMA 7 546 1 399 5 87% 64%
DJEMORAH 11 892 1 507 8 93% 73%
DOUCEN 19 460 2 182 9 76% 95%
EL FEIDH 14 012 1 985 7 53% 50%
EL GHROUS 9 204 1 030 9 92% 84%
EL HADJAB 8 131 1 551 5 60% 61%
EL HAOUCH 6 293 1 153 5 78% 37%
EL OUTAYA 9 399 1 232 8 71% 79%
FERKANE 5 600 1 000 6 90% 50%
FOUGHALA 8 413 1 184 7 75% 72%
KANTARA 9 010 1 909 5 89% 77%
KHANGUET S. NADJI 3 649 562 6 94% 86%
LICHANA 7 577 1 480 5 89% 86%
LIOUA 13 477 1 933 7 57% 53%
M'CHOUNECHE 9 999 1 875 5 69% 73%
M'LILI 6 000 740 8 93% 92%
MEKHADMA 3 802 669 6 83% 83%
MEZIRAA 5 397 1 150 5 56% 49%
NEGRINE 7 500 1 050 7 88% 90%
OULED DJELLAL 43 954 7 684 6 84% 70%
OUMACHE 8 518 975 9 91% 87%
OURLAL 6 118 940 7 84% 77%
SIDI KHALED 31 939 5 959 5 78% 68%
SIDI OKBA 23 214 3 982 6 76% 77%
TOLGA 38 601 6 714 6 78% 88%
ZERIBET EL OUED 15 641 2 361 7 75% 70%
Total 549 109 88 883 6 81% 77%
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Avec plus de 42 000 actifs agricoles, l’agriculture fournit presque la moitié des emplois de la région.
Ces agriculteurs exploitent 78 000 hectares irrigués (54% des terres irriguées recensées au Sahara)
et plus de 600 000 ha de parcours. La superficie des terres irriguées qui ne comptait auparavant que
quelques 15 000 ha a considérablement augmenté depuis le début des années 80 avec la loi sur
l’APFA.
Sans qu’on ait de chiffres précis sur la totalité du secteur, on peut analyser la situation par le biais des
données concernant l’APFA : sur environ 10 000 exploitations, un bon quart font moins de 2 ha, un
autre quart font entre 2 et 5 ha et 4 000 entre 5 et 10. Il y a donc très peu de grandes
exploitations:681 de 10 à 30 ha qui totalisent 10 000 ha et une centaine de plus de 30 ha (2 500 ha au
total). Les exploitations de plus de 50 ha sont seulement une trentaine, dont 26 à El Outaya qui sont
sûrement des exploitations céréalières.
Tableau 1-10 : Exploitations APFA fin 1996 (1)
0.1 -2 ha 2.1- 5 ha 5.1-10 ha 10.1-30 ha
nb surf nb surf nb surf nb surf
AIN NAGA 26 51 98 463 1 296 12 569 390 6 485
AIN ZAATOUT 0 0 0 0 0 0 0 0
BISKRA 24 23 14 55 3 20 0 0
BORDJ BEN AZZOUZ 220 192 3 9 0 0 0 0
BOUCHAGROUN 219 347 15 50 1 6 0 0
BRANIS 0 0 7 35 6 37 0 0
CHETMA 6 11 176 723 17 111 2 27
DJEMORAH 0 0 0 0 0 0 0 0
DOUCEN 24 37 176 685 81 580 0 0
EL FEIDH 45 68 202 864 651 5 836 4 52
EL GHROUS 120 236 448 1 639 10 68 2 32
EL HADJAB 41 68 287 1 115 77 515 15 245
EL HAOUCH 10 20 78 370 304 2 928 11 209
EL MITTA 0 0 0 0 0 0 0 0
EL OUTAYA 15 26 54 196 229 2 168 69 789
FERKANE 0 0 0 0 0 0 0 0
FOUGHALA 124 198 0 0 0 0 0 0
KANTARA 4 5 8 29 0 0 1 11
KHANGUET S. NADJI 0 0 0 0 1 15 0 0
LICHANA 410 725 16 49 13 99 3 37
LIOUA 184 291 23 104 29 222 0 0
M'CHOUNECHE 1 1 2 10 66 602 5 62
MEKHADMA 224 230 40 192 38 334 1 15
MEZIRAA 0 0 182 755 925 7 398 98 1 309
M'LILI 223 229 40 192 37 335 1 15
NEGRINE 0 0 0 0 0 0 0 0
OULED DJELLAL 163 253 152 664 13 87 0 0
OUMACHE 4 8 245 1 052 96 832 3 41
OURLAL 10 19 84 386 16 117 0 0
SIDI KHALED 25 47 85 317 100 710 1 13
SIDI OKBA 43 9 319 1 341 79 1 597 27 328
TOLGA 914 935 123 559 1 6 0 0
ZERIBET EL OUED 2 4 62 266 466 4 380 48 868
Total Ziban 3 081 4 030 2 939 12 118 4 555 41 572 681 10 538
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nombre surface
40 000
35 000
30 000
25 000
20 000
15 000
10 000
5 000
-
0,1-2 2,1-5 5,1-10 10.1-30 30.1-50 >50
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La moitié des surfaces irriguées est cultivée en céréales, l’autre moitié est partagée entre les
palmeraies (23 000 ha), les cultures légumières (13 000 ha, dont plus de 750 sous abri) et des
cultures diverses : arboriculture (abricotiers, oliviers) et cultures industrielles (tabac, henné).
La carte thématique montre clairement que les palmeraies sont prépondérantes dans le Zab Gharbi
entre Tolga et Biskra où elles sont associées aux cultures sous abri en particulier à El Ghrous. Les
emblavements sont surtout importants dans le Zab Chergui (Zeribet El Oued, El Feidh) et à un
moindre degré dans la commune de Doucen. Ils sont associés à des cultures légumières de plein
champ et à des cultures industrielles.
Tableau 1-12 : Répartition des cultures (Ha)
Commune Palmiers Céréale Fourrages Maraîchage Cult Arboriculture Toutes
s industrielles cultures
d'hiver et cond
AIN NAGA 324 1 860 80 2 968 59 - 5 331
AIN ZAATOUT 40 19 16 - 131 206
BISKRA 950 80 50 81 - 16 1 177
BORDJ BEN AZZOUZ 1 221 - 2 35 - 60 1 318
BOUCHAGROUN 610 - 20 34 - 11 675
BRANIS 208 450 33 - 25 716
CHETMA 707 6 2 41 - 1 757
DJEMORAH 72 125 63 - 224 484
DOUCEN 404 3 615 595 555 - 34 5 353
EL FEIDH 197 11 680 550 1 173 459 5 15 784
EL GHROUS 706 - 50 338 - 14 1 108
EL HADJAB 1 136 60 25 25 - 3 1 249
EL HAOUCH 702 3 165 60 297 - - 4 304
EL OUTAYA 68 2 600 50 294 - 27 3 289
FERKANE 39 850 122 - 83 1 144
FOUGHALA 996 - 20 64 - 6 1 086
KANTARA 164 10 3 - 231 408
KHANGUET S. NADJI 216 1 702 70 2 - - 2 100
LICHANA 749 - 15 28 - 6 798
LIOUA 1 515 260 45 478 - 43 2 341
M'CHOUNECHE 829 16 8 86 - 12 951
M'LILI 1 080 105 12 82 - 5 1 284
MEKHADMA 969 40 7 49 - 7 1 231
MEZIRAA 95 1 590 70 2 575 36 20 4 385
NEGRINE 604 1 540 613 - 92 3 249
OULED DJELLAL 1 845 190 70 87 - 10 2 211
OUMACHE 750 1 650 53 230 - 15 2 698
OURLAL 1 100 80 11 31 - 12 1 234
SIDI KHALED 815 70 88 264 - 17 1 253
SIDI OKBA 2 162 602 132 603 11 8 3 518
TOLGA 2 057 2 373 20 103 - 53 4 606
ZERIBET EL OUED 69 5 350 280 1 859 208 6 8 872
Total Ziban 23 398 40 088 2 385 13 231 773 1 174 85 118
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1.3.3 La phoeniciculture
Avec près de 2 400 000 palmiers couvrant au total 23 000 ha, les palmeraies des Ziban sont parmi les
plus importantes du Sahara. La moitié des palmiers sont de la variété Deglet Nour dont la qualité est
indiscutée tant sur le marché intérieur que pour l’exportation. La production de cette variété se situe
autour de 50 000 tonnes et les pôles les plus dynamiques sont à Tolga et Biskra qui sont dotées
d’usines de conditionnement appartenant à l’Office national de la datte et qui sont relayées aujourd’hui
par beaucoup d’entreprises privées. Si on compare les chiffres actuels et ceux de la fin des années
70, il semble qu’un effort considérable de plantation s’est déroulé ces dernières années et que au
moins ¼ du verger soit de plantation récente. La Deglet Nour est prépondérante dans le Zab Gharbi à
Tolga, Foughala, Borj Ben Azzouz, Lichana où elle constitue les 2/3 du verger.
Plus au sud, de Lioua à M’Lili, sur les bords de l’O. Djedi, la Ghars, variété molle commercialisée en
pâte pour la pâtisserie est dominante. La production totale de cette variété est de l’ordre de 18 000
tonnes pour un verger de plus de 600 000 arbres. La variété sèche Dégla Beida cultivée pour ses
excellentes qualités de conservation est représentée par plus de 600 000 arbres, en particulier à Sidi
Okba. Le taux élevé d’arbres productifs semble indiquer que cette variété est peu replantée, ce qui
s’explique par la raréfaction du pastoralisme nomade qui constituait la principale clientèle pour ce type
de fruits.
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Les 40 000 ha de cultures céréalières produisent 88 000 tonnes de grains, dont très peu de blé tendre
(5 700 t), du blé dur (26 500 t) et plus de 55 000 t d’orge (ce qui représente d’après les statistiques
80 % de la totalité de la production saharienne), la moyenne de production étant de 22 qx/ha. La carte
thématique montre bien que la principale zone de production se trouve à l’est à Ain Naga, Meziraa,
Zeribet El Oued et surtout El Feidh. Ces terres de parcours ont toujours été le lieu des cultures de
maaders, mettant à profit les crues d’épandage des oueds descendus des Aurès et des Némenchas
pour labourer et ensemencer. Ce type de cultures est assez aléatoire et dépend du calendrier de la
pluviométrie. Ceci explique sans doute la prédominance de l’orge, plus rustique d’une part, mais aussi
pouvant être consommée par les troupeaux, voire en cas d’échec pâturée en vert.
Tableau 1-15 : Production céréalière
Production (Qx) Surface Rendement
Commune Blé Dur Blé Tendre Orge Total Céréales totale (Qx/ha)
AIN NAGA 9 940 1 500 44 000 55 440 1 860 30
AIN ZAATOUT 130 160 290 19 15
BISKRA 500 450 950 80 12
BORDJ BEN AZZOUZ - - -
BOUCHAGROUN - - -
BRANIS 375 8 700 9 075 450 20
CHETMA 28 92 120 6 20
DJEMORAH 450 1 800 2 250 125 18
DOUCEN 93 250 18 700 111 950 3 615 31
EL FEIDH 48 200 36 990 135 460 220 650 11 680 19
EL GHROUS - - -
EL HADJAB 200 800 1 000 60 17
EL HAOUCH 15 650 750 78 040 94 440 3 165 30
EL OUTAYA 1 200 63 525 64 725 2 600 25
FERKANE 8 400 11 050 19 450 850 23
FOUGHALA - - -
KANTARA 155 155 10 16
KHANGUET S. NADJI 13 775 4 095 15 040 32 910 1 702 19
LICHANA - - -
LIOUA 1 760 3 780 5 540 260 21
M'CHOUNECHE 77 304 381 16 24
M'LILI 990 1 260 2 250 105 21
MEKHADMA 660 210 870 40 22
MEZIRAA 9 600 4 960 17 150 31 710 1 590 20
NEGRINE 18 870 12 700 31 570 1 540 21
OULED DJELLAL 3 650 2 400 6 050 190 32
OUMACHE 4 400 17 350 21 750 1 650 13
OURLAL 440 1 260 1 700 80 21
SIDI KHALED 1 400 900 2 300 70 33
SIDI OKBA 2 820 14 500 17 320 602 29
TOLGA 4 520 42 425 46 945 2 373 20
ZERIBET EL OUED 23 450 8 910 66 860 99 220 5 350 19
Total Ziban 264 735 57 205 559 071 881 011 40 088 22
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La production légumière est très dynamique et s’articule autour de 3 systèmes d’exploitation. Les
cultures abritées dont le centre le plus actif est à El Ghrous s’étendent aujourd’hui sur plus de 750 ha
qui produisent entre octobre et mars des tomates (22 000 t dont plus de la moitié à El Ghrous) et des
piments et poivrons (plus de 10 000 t). Les cultures d’hiver de plein champ se font surtout à l’est à
Sidi Okba, El Feidh, Zeribet El Oued et surtout Meziraa et Ain Naga. On produit là 42 000 t de fèves
(90% de la production saharienne), presque 5 000 tonnes d’oignons et autant d’ail. Ain Naga est le
leader de la production des petits pois (2 200 t, 80% de la production saharienne). On trouve
également des pommes de terre (3 000 t dont 1 680 à Méziraa) et des carottes (1 700 t). A la belle
saison (d’avril à juin) on produit des cultures d’été dont les melons et pastèques constituent la plus
grosse part (plus de 30 000 t dont 10 000 t à Ain Naga) mais également divers autres produits
(aubergines, gombos).
Tableau 1-16 : Légumes (1)
Ail et oignon Carotte Navet Tous
Commune Surf. (ha) Prod. (Qx) Surf. (ha) Prod. (Qx) Surf. (ha) Prod. (Qx) légumes (ha)
AIN NAGA 110 9 600 28 3 360 15 1 500 2 968
AIN ZAATOUT 6 400 1 50 16
BISKRA 20 740 6 300 5 200 81
BORDJ BEN AZZOUZ 11 1 000 2 160 1 80 35
BOUCHAGROUN 5 370 1 80 34
BRANIS 4 180 2 100 33
CHETMA 6 440 3 160 2 140 41
DJEMORAH 13 910 1 60 2 140 63
DOUCEN 44 3 120 13 1 560 15 1 800 555
EL FEIDH 160 11 900 25 2 000 25 2 000 1 173
EL GHROUS 6 480 4 320 1 60 338
EL HADJAB 6 220 5 250 4 200 25
EL HAOUCH 18 1 500 5 500 4 320 297
EL OUTAYA 14 900 5 375 4 240 294
FERKANE 9 600 6 480 3 240 122
FOUGHALA 5 430 2 160 1 60 64
KANTARA - - 3
KHANGUET S. NADJI - - 2
LICHANA 8 530 2 160 28
LIOUA 328 19 080 15 900 8 480 478
M'CHOUNECHE 3 150 86
M'LILI 26 1 410 9 540 6 360 82
MEKHADMA 14 750 3 300 4 210 49
MEZIRAA 170 12 700 25 2 000 25 2 000 2 575
NEGRINE 3 200 613
OULED DJELLAL 26 2 160 5 600 1 120 87
OUMACHE 65 3 500 13 780 4 240 230
OURLAL 7 360 3 180 2 90 31
SIDI KHALED 42 3 840 15 1 560 6 720 264
SIDI OKBA 36 2 800 6 720 4 320 603
TOLGA 8 700 1 80 103
ZERIBET EL OUED 220 16 400 20 160 25 2 000 1 859
Total Ziban 1 393 97 370 220 17 475 172 13 940 13 231
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Elles sont cantonnées dans l’est de la région : le henné est très cultivé à El Feidh et Zeribet El Oued
et un peu moins à Meziraa. Les 16 000 qx produits semblent représenter la totalité des quantités
commercialisées au Sahara. Le tabac se développe également dans ces deux premières localités et
également à Sidi Okba.
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1.3.7 L’arboriculture
Outre les palmiers dattiers la région possède d’importants vergers d’abricotiers, 13 000 ha au total qui
paraissent représenter l’essentiel des abricotiers cultivés au Sahara. Traditionnellement cultivés dans
les vallées des Aurès (Djemorah, El Kantara, Branis, M’Chounèche) ils se développent aujourd’hui en
plaine (Ourlal, Lioua, Mékhadma). Les grenadiers sont cultivés un peu partout mais surtout à Lioua
(1 200 ha). Le raisin de table est également en cours d’expansion, on en compte aujourd’hui 1 300 ha.
Les autres productions sont plus marginales et comptent quelques dizaines d’ha (pêchers, cerisiers,
pommiers, poiriers), une trentaine d’ha d’agrumes sont répertoriés et quelques 100 000 figuiers
produisent 1 200 t de figues fraîches.
Les statistiques en provenance de l'enquête nationale élevage semblent plus complètes et en tout cas
mettent en évidence l'importance de l’élevage ovin, traditionnel dans la région sur les parcours et en
pratiquant la transhumance vers les Hautes Plaines du Constantinois. On trouve les plus grands
troupeaux à Ouled Djellal (81 000 têtes), dans la plaine d’Outaya (Communes d’El Outaya et de
Tolga : 77 000 têtes). La sédentarisation des nomades fait généralement que les propriétaires de
troupeaux habitent les agglomérations et que seuls les bergers se déplacent : 15 000 moutons à
Biskra et 10 000 à Bouchagroun. On trouve au total 432 000 têtes d'ovins et plus de 100 000 caprins.
L’élevage bovin est peu développé, on compte seulement 3 000 têtes. Les dromadaires sont
quasiment absents, au moins des statistiques (130 pour toute la région). Les petits élevages sont peu
significatifs sauf pour les poulets de chair (100 000 têtes).
Les Ziban comptent en outre plus du tiers des poulets de batterie produits au Sahara et plus de
160 000 poules pondeuses.
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2. LE SOUF
Région de l’Erg oriental, incluant le chott Melrhir et les dépressions associées. Deux caractéristiques
majeures :
pays frontalier avec la Tunisie vivant anciennement de la culture des dattes et de l’élevage itinérant
dans les dépressions interdunaires,
culture traditionnelle des palmiers en cuvettes.
La population était anciennement semi-nomade, les mêmes tribus exploitant les jardins et les
troupeaux sans domination d’un groupe sur l’autre, ce qui est assez exceptionnel au Sahara.
Aujourd’hui ces populations se sont largement sédentarisées autour d’El Oued, Guémar et Reguiba et
vivent du commerce et de l’agriculture. C’est aussi un pays où l’émigration a toujours été très forte.
Les ressources en eau souterraine sont relativement abondantes mais souvent chargées en sels. La
région souffre d’un certain enclavement et de l’insuffisance de libéralisation des échanges avec la
Tunisie.
Fiche signalétique
Chefs lieux de daïrate : Bayadha, Debila, El Oued, Hassi Khelifa, Guemar, Magrane, Mih Ouansa, Reguiba,
Robbah, Taleb, Taibet
Le Souf est la partie nord-orientale du Grand Erg et englobe l’aire dépressionnaire des grands chotts.
La géomorphologie et les paysages permettent de distinguer trois sous régions du nord au sud.
Au nord des chotts, les vastes piémonts parcourus par les oueds descendant des Aurés
correspondant au sud Némencha et constituant une zone traditionnelle de parcours pour les Soufis.
Au sud des chotts, on se trouve dans les marges de l’Erg avec des placages de sable sans grande
épaisseur, mais modelés en bras Nord - Est / Sud - Ouest séparés par des dépressions riches en
végétation. Les oasis sont installées dans cette zone et rassemblées dans un rayon d’une trentaine
de km, sur des surfaces de reg caillouteux et encroûtés limitées par des cordons de dunes et qu’on
appelle des sahanes.
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Les oueds des Aurès débouchent dans les chotts Mérouane et Melrhir qu’ils contribuent à alimenter.
Cependant le plan d’eau de ces dépressions est fourni pour l’essentiel par l’ascendance des nappes
du Tertiaire continental et sans doute aussi de l’Albien. Cette remontée alimente également une
nappe phréatique appelée nappe de l’Erg qui donne dans les régions les plus basses des chotts
temporaires en hiver (autour de Guémar, d’El Oued et de Béhima) est utilisée par les palmeraies
implantées en cuvettes, les ghouts. Les oscillations du niveau pièzométrique sont à l’origine des
encroûtements gypsosalés qu’on observe dans le sous sol immédiat. Il n’y a aucun réseau
hydrographique dans l’Erg malgré les 70 mm de pluies annuelles et le terme d’Oued Souf fait
uniquement référence à cette présence continue de la nappe superficielle.
Dans le Souf, le meilleur niveau aquifère est contenu dans les sables du Pontien inférieur: Ceux-ci
sont séparés des calcaires éocènes par les argiles sableuses et les marnes de la base du Continental
Terminal. En revanche la nappe paraît en continuité avec les argiles et les sables du Mio-Pliocène
mais ceux-ci sont bien souvent d'une moins bonne perméabilité.
En allant du sud vers le nord de cette région, le toit de la nappe principale s'enfonce rapidement en
passant de -150 m à El Oued pour atteindre -450 m en bordure des chotts (Sif el Menadi). La surface
piézométrique est située à quelques dizaines de mètres au dessus du niveau de la mer: l'eau est
ascendante dans le sud (El Ogla) et nettement jaillissante au nord. C'est d'ailleurs dans le Souf
septentrional qu'on trouve les meilleures conditions d'exploitation : les sables grossiers du Pontien
inférieur ont plus de 100 m d'épaisseur et l'eau est d'assez bonne qualité (3g/l de résidu sec).
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Plusieurs de ces forages sont exploités pour l'alimentation des villes et des villages mais quelques
uns comme à Debila et El Hamraia permettent l'irrigation de quelques centaines d'hectares. En 1967
une campagne de mesures indiquait que 350 l/s étaient disponibles mais faute de pompage le tiers
seulement était utilisé. Dans les années 80 il était question de porter la surface irriguée à 850 ha, les
périmètres de Ain Guebra et de Saman Bari étaient en cours de création. La situation a bien évolué
depuis 1985. Une des opérations les plus brillantes de mise en valeur se déroule au domaine Daouïa
à une dizaine de km à l'ouest d'El Oued (route de Touggourt).
La végétation trouve ici des conditions favorables : on passe de la steppe diffuse des piémonts aux
auréoles halophiles des dépressions salées. Dans l’Erg se maintient une végétation arbustive à base
de r’tam (Retama retam) et d’alenda (Ephedra alenda). La surexploitation de ces végétaux autour des
agglomérations pour le bois de chauffage a donné naissance à des auréoles de désertification dans
lesquelles les sables vifs ont été remobilisés par le vent.
La capitale du Souf est El Oued. Elle compte aujourd’hui près de 100 000 habitants et elle se trouve
au croisement des routes qui mènent vers le nord (Biskra et Tébessa ), vers l’est et la Tunisie dont la
frontière est à 80 km et vers le sud par Touggourt à 95 km. Les principaux obstacles sont au Nord -
Ouest avec les chotts Mérouane et Melrhir et au sud avec les massifs dunaires de l’Erg. La région est
dotée d’un aéroport situé à Guémar à 17 km d’El Oued.
Les 21 communes qui entourent El Oued comptent deux agglomérations de 30 000 habitants
(Réguibat es Souf et Guémar et 8 autres dont la population s’échelonne entre 10 et 20 000 habitants.
Tous les chefs lieux sont reliés par des routes goudronnées.
Les centres les plus anciens sont Guémar, Kouinine, El Oued, Zgoum et Tiksebt, dont l’isolement en
faisait une zone refuge. Au cours du siècle les populations nomades de l’Erg se sont fixées
progressivement autour de ce premier noyau sédentaire. Ces pasteurs disposaient d’immenses
parcours autour des chotts au nord (groupes Rébaïa nord et Ferdjane), vers la Tunisie à l’est (Rébaïa
sud) et vers l’Erg Oriental au sud (Chambaa et Messaba). Ils ont délaissé les troupeaux en se fixant
autour des palmeraies qu’ils ont créées.
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2.2.3 La démographie
La population compte aujourd’hui 398 000 habitants et s’est accrue de 13% entre 1991 et 1995 et ce
sont surtout les petites communes qui ont bénéficié des plus forts taux de croissance entre 1977 et
1987 (4,2% en moyenne mais Douar El Ma 10%, Hassi Khelifa 7,7%), sans doute liés au
développement de l’agriculture APFA (?). Au cours des dernières années la croissance
démographique s’est maintenue partout de manière homogène mais à un niveau élevé : 3,9% en
moyenne avec 5% à Oued El Alenda et 2% à El Oued. Les 2/3 de la population vivent dans les
agglomérations surtout à El Oued, Robbah, Bayada, Taghzout.
Tableau 2-2 : Indicateurs démographiques
Population 1995 Croissance (%/an)
Commune Pop totale Pop ACL Pop hors ACL Taux annuel 95/89 Taux annuel 87/77
BAYADHA 27 037 24 079 2 958 3.5% 4.9%
BENACEUR 6 900 4 788 2 112 2.7% 1.8%
BENI GUECHA 8 081 1 000 7 081 4.6% 2.6%
DEBILA 16 450 6 000 10 450 3.4% 5.5%
DOUAR EL MA 12 797 5 231 7 566 4.9% 10.1%
EL OGLA 5 155 4 200 955 3.1% 1.2%
EL OUED 98 500 98 500 0 2.0% 3.3%
GUEMAR 29 688 14 751 14 937 4.5% 4.7%
HAMRAIA 4 075 2 609 1 466 2.4% 4.8%
HASSANI ABDELKRIM 16 996 4 510 12 486 3.8% 6.7%
HASSI KHELIFA 21 586 12 005 9 581 3.5% 7.7%
KOUININE 7 438 7 438 0 5.1% 2.3%
MAGRANE 19 225 6 500 12 725 4.2% 3.9%
MIH OUANSA 11 748 3 600 8 148 3.6% 5.9%
NAKHLA 11 163 5 163 6 000 5.7% 3.7%
OUED EL ALENDA 5 200 2 218 2 982 5.3% 2.7%
OURMAS 4 793 4 183 610 3.5% 4.0%
REGUIBA 29 896 14 832 15 064 3.3% 5.4%
ROBBAH 16 486 16 186 300 1.6% 3.7%
SIDI AOUN 9 761 3 000 6 761 3.4% 4.9%
TAGHZOUT 10 193 9 758 435 3.7% 2.0%
TAIBET 11 821 4 980 6 841 0.5% 1.3%
TALEB 7 731 2 520 5 211 1.1% 4.2%
TRIFAOUI 5 572 1 440 4 132 3.6% 2.8%
Total Souf 398 292 259 491 138 801 3.1% 4.2%
Partout la tendance est au regroupement de la population dans les villages dont certains atteignent le
statut de petite ville (Oued El Alenda, Ourmas, Taleb).
La tendance à l'émigration est très nette à Debila (-17%) à Taibet, à El Oued. Le solde migratoire
moyen de la région est finalement négatif (-0,6%) ce qui est assez exceptionnel au Sahara.
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Le taux d’activité
En 1995, 30 000 personnes ont déclaré avoir un travail alors que la région compte 187 218 actifs. En
comptant les hommes et les femmes on aurait un taux d'occupation de 16%.
La région souffre d’un taux de chômage très élevé, 3 fois plus important que dans la région voisine
des Ziban. Il peut aller jusqu’à 90% (Douar El Ma, Minuhansa) et est partout supérieur à 50% (El
Oued 61%, Guémar 54%, Reguiba 52%). Il est souvent bien plus élevé (Bayada, 75%, Ogla, 77%,
Taghzout 68%). Dans ces conditions il ne faut pas s’étonner que l’émigration soit la voie de recours
obligée.
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Sur les 30 000 emplois, plus de 11 000 se trouvent dans le secteur public et près de 19 000 dans le
secteur privé. Sur le total le secteur agricole offre 10 900 emplois soit près de 36%. Il convient de
noter que le nombre d'emplois agricole ne correspond pas exactement au nombre d'exploitations. On
peut avancer que beaucoup sont trop petites pour procurer un emploi à temps plein. Il resterait alors
un peu plus de 8 000 emplois divers dans le secteur privé. Incontestablement la région souffre d’un
sous emploi important en particulier dans les secteurs autres que l’agriculture. Il est absolument
nécessaire de faire aujourd’hui le point sur les activités traditionnelles qui n’apparaissent pas dans les
statistiques : artisanat, commerce...
Tableau 2-5 : Taux d'occupation
COMMUNE Pop tot 95 Pop active Pop occupée % Occupation
BAYADHA 27 037 12 699 1 500 12%
BENACEUR 6 900 3 294 1 180 36%
BENI GUECHA 8 081 3 796 437 12%
DEBILA 16 450 7 726 1 481 19%
DOUAR EL MA 12 797 6 011 283 5%
EL OGLA 5 155 2 421 300 12%
EL OUED 98 500 46 265 5 086 11%
GUEMAR 29 688 13 944 2 972 21%
HAMRAIA 4 075 1 914 812 42%
HASSANI ABDELKRIM 16 996 7 983 2 500 31%
HASSI KHELIFA 21 586 10 139 2 236 22%
KOUININE 7 438 3 494 306 9%
MAGRANE 19 225 9 030 2 376 26%
MIH OUANSA 11 748 5 518 410 7%
NAKHLA 11 163 5 243 585 11%
OUED EL ALENDA 5 200 2 442 418 17%
OURMAS 4 793 2 251 367 16%
REGUIBA 29 896 14 042 1 468 10%
ROBBAH 16 486 7 743 1 376 18%
SIDI AOUN 9 761 4 585 350 8%
TAGHZOUT 10 193 4 788 523 11%
TAIBET 11 821 5 642 1 095 19%
TALEB 7 731 3 631 1 362 38%
TRIFAOUI 5 572 2 617 600 23%
Total Souf 398 292 187 218 30 023 16%
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La population est regroupée dans une auréole étroite de quelques dizaines de km de rayon dans des
villages ou des petites villes présentant beaucoup de caractères urbains. Le chef lieu El Oued qui
offre tous les services habituels d’un chef lieu de wilaya n’est jamais à plus de deux heures en voiture,
ce qui est exceptionnel au Sahara.
Le Souf est une région de petite propriété agricole et d’agriculteurs indépendants. La proximité de
l’eau a permis un accès assez égalitaire à la ressource. Les populations nomades n’ont jamais exercé
de domination sur les sédentaires. En se fixant les populations ont reconstitué dans les villages les
divisions tribales et familiales en s’agglomérant en familles élargies. Trois tribus nomades : Rebaïa,
Ferjane et Chambaa. Emigration très ancienne vers la Tunisie, vers le Constantinois et vers la
France.
L’enseignement
Le taux de scolarisation moyen dans l’enseignement fondamental est peu différent de ce qu’on trouve
habituellement et on trouve les mêmes écarts entre la scolarisation des garçons et celle des filles.
Cependant les différences entre la situation urbaine et celle des villages ruraux sont importants. En
moyenne on trouve 236 élèves pour 1000 habitants (256 à Oued El Alenda, 306 à Trifaout) dans le
primaire mais on n’en trouve que 49 à Douar El Ma (dont 7 filles) et 15 à Ben Guécha.
L’enseignement secondaire et technique est accessible dans les chefs lieux de daïra et il concerne
plus de 7 000 élèves dont 3 000 à El Oued qui pour les 2/3 sont des garçons. Le ratio moyen s’établit
à 28 lycéens pour 1000 habitants.
La santé
La région compte 78 médecins, soit 3 pour 10 000 habitants. Il y a au moins 1 médecin par commune.
On en trouve cependant 34 dans le chef lieu, 7 à Guémar et 5 à Robbah. Les dentistes sont peu
nombreux et les pharmaciens encore moins. Seul El Oued dispose d'un équipement hospitalier
important avec 11 lits pour 10 000 habitants.
Le logement
On peut noter que le type d’habitat traditionnel est constitué de une ou plusieurs chambres contiguës
aux toits en coupoles qui sont la marque architecturale donnant beaucoup d’unité aux cités du Souf.
Ces maisons sont construites avec les matériaux locaux (louz) extraits des couches d’évaporites
calcaro-gypseuses.
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Avec 11 000 personnes travaillant dans le secteur, l’agriculture offre presque 36% des emplois et
conserve une large prépondérance dans l’économie du pays. Les statistiques manquent de précision :
avec 18 000 ha cultivés (soit 4 à 500 m² par personne, contre 1 500 dans les Ziban), cela représente
1,6 ha par actif agricole, ce qui semble beaucoup, compte tenu que l’essentiel des cultures est
constitué de palmeraies et de productions maraîchères exigeantes en main d’oeuvre.
L’agriculture irriguée est accompagnée d’une activité pastorale encore dynamique associant l’élevage
des moutons, des chèvres et des dromadaires.
La petite propriété est la règle dans la région: 18 000 ha cultivés pour 12 500 exploitations. Les
nomades qui se sont sédentarisés l’ont fait progressivement en plantant quelques palmiers tout en
conservant leur cheptel. L’accès facile à l’eau a permis l’appropriation foncière dans le cadre d’un droit
coutumier très précis. Il semble que l’APFA ait modifié cette situation puisque si 4 600 petites
exploitations se partagent 14 000 ha, 240 en totalisent 6 300 dont 8 représentent 1 200 ha. Il y a donc
quelques grosses propriétés qui ont vu récemment le jour. Une au moins à quelques km d’El Oued
sur la route de Touggourt (Domaine Daouïa) est mise en valeur avec des techniques modernes et
peut être considérée comme un modèle pour ce type d’entreprises.
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L’APFA s’est développée dans les communes de Taleb Larbi (2 800 ha), de Hassi Khelifa et Guémar
(près de 2 000ha) et on trouve les grosses exploitations à Taleb Larbi et Hamraïa.
Tableau 2-10 : Exploitation APFA fin 1996 (1)
0.1-2 ha 2.1-5 ha 5.1-10 ha 10.1-30 ha
nb surf nb surf nb surf nb surf
BAYADHA 0 0 45 9 0 0 0 0
BENACEUR 4 7 6 20 0 0 0 0
BENI GUECHA 132 517 592 0 0 0 11 259
DEBILA 366 269 79 272 8 52 0 0
DOUAR EL MA 107 115 54 217 0 0 0 0
EL OGLA 0 0 0 0 0 0 0 0
EL OUED 70 139 11 46 25 213 16 292
GUEMAR 78 146 200 761 136 913 18 270
HAMRAIA 117 234 70 289 76 651 50 951
HASSANI ABDELKRIM 37 61 41 137 6 44 3 53
HASSI KHELIFA 349 653 279 960 54 384 32 673
KOUININE 72 136 12 46 3 24 1 16
MAGRANE 37 66 123 428 41 334 1 11
MIH OUANSA 31 56 21 86 3 20 0 0
NAKHLA 45 89 14 40 0 0 0 0
OUED EL ALENDA 29 57 21 88 15 120 6 98
OURMAS 36 70 23 83 0 0 0 0
REGUIBA 61 119 90 337 20 174 5 87
ROBBAH 39 74 67 246 34 257 1 14
SIDI AOUN 63 91 50 168 35 257 10 170
TAGHZOUT 31 41 2 6 1 8 1 24
TAIBET 6 11 0 0 0 0 0 0
TALEB 173 307 512 1 984 82 586 46 1 010
TRIFAOUI 21 40 72 278 34 257 6 69
Total Le Souf 1 904 3 296 2 384 6 498 573 4 293 207 3 996
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Le Souf est d’abord riche de ses palmeraies qui s’étendent sur plus de 11 000 ha, auxquels viennent
s’ajouter près de 3 500 ha de cultures maraîchères et presque 1 700 de cultures industrielles (surtout
du tabac). Les céréales sont à peu près absentes et l'arboriculture est marginale. Les superficies
cultivées les plus importantes se trouvent dans la commune de Guémar (2 500 ha), de Magrane
(1 700 ha), de Reguiba (1 915 ha).
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2.3.3 La phoeniciculture
La région compte plus de 1,1 million de palmiers au total, produisant environ 35 000 tonnes de dattes.
Presque les deux tiers de ces palmiers sont des deglet nour qui produisent 21 000 tonnes. Le faible
taux de deglet nour productifs dans les régions pionnières (Oued El Alenda 32%) semble indiquer un
fort mouvement de replantation. Les rendements par palmier en âge de produire est presque toujours
supérieur à 50 kg. La deglet nour trouve ici son aire de prédilection, comme dans les Ziban et l’Oued
Rhir. Les plus gros tonnages sont récoltés dans les communes de Magrane (3 500 t), Reguiba
(3 200 t), Trifaout (1 800 t).
Le Souf produit également 4 500 tonnes de dattes sèches (type Degla beida) et 10 000 tonnes de
dattes molles (type Ghars) mais qui bien sûr appartiennent en réalité à un éventail de variétés
traditionnelles dont la commercialisation devient à présent plus difficile.
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Elles sont peu représentées sauf par 330 ha dans la commune de Ben Guécha, probablement
pratiqués sous pivot dans un domaine d’APFA.
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Les cultures de plein champ en hiver concernent surtout les pommes de terre (8 000 t), les oignons
(près de 5 000 t) et les carottes (3 700 t). On trouve également de l’ail (plus de 1 000 t) et des navets
(1 400 t). Les autres cultures (fèves, petits pois, choux) sont plus marginales. On cultive ainsi 2 000
ha au total principalement à Guémar (470 ha), à Taghzout (320 ha), Réguiba (270 ha).
A la belle saison on cultive des melons et pastèques (670 ha), surtout sur la commune de ben
Guécha (400 ha) mais aussi un certain nombre d’autres cultures vivrières : du gombo et de
l’aubergine (80 ha).
Les cultures maraîchères dans le Souf ne paraissent pas avoir pris un développement aussi important
que dans la région voisine de Biskra : le marché local est difficilement relayé par la demande
nationale. Il est peu organisé et encore enclavé.
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Le Souf produit du tabac depuis plus de 40 ans, cette culture a connu des hauts et des bas en
fonction des prix de campagne. Il s’agissait de tabac à priser. Il y a fort à parier que ce type de produit
risque de voir sa consommation diminuer au profit des tabacs à fumer. Les deux communes de
production sont Guémar (900 ha) et Reguiba (255 ha). On produit également de l’arachide, mais il
s’agit d’arachide de bouche (plus de 400 ha, surtout à Guémar).
2.3.7 L’arboriculture
Elle est peu développée dans le Souf : il faut dire que la salinité des eaux et du sol l’interdit souvent.
On trouve surtout des grenadiers, la plupart du temps en palmeraie. Mais on a planté récemment des
pommiers (45 ha) et des poiriers. Les autres produits sont marginaux.
2.3.8 L’élevage
Sans doute à cause du pastoralisme demeuré vivace dans la région, les activités d’élevage
présentent un dynamisme certain.
On trouve dans la région 340 000 moutons et près de 250 000 chèvres, avec 17 000 chameaux.
L'élevage des poulets de chair en batterie et des poules pondeuses est également largement répandu
(capacité de production de 237 000 poulets et de 150 000 pondeuses).
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SOMMAIRE
LE BAS SAHARA
1. LES ZIBAN...........................................................................................................................................................
1.1 LE MILIEU PHYSIQUE..............................................................................................................................................
1.1.1 Les paysages et le relief.....................................................................................................................................
1.1.2 Les facteurs bioclimatiques...............................................................................................................................
1.1.3 Le réseau hydrographique et les ressources en eau de surface.......................................................................
1.1.4 Les ressources en eau souterraines...................................................................................................................
1.1.5 La couverture végétale......................................................................................................................................
1.2 LA GÉOGRAPHIE HUMAINE.....................................................................................................................................
1.2.1 L’organisation spatiale......................................................................................................................................
1.2.2 Les zones agricoles et leur découpage communal............................................................................................
1.2.3 La démographie.................................................................................................................................................
1.2.4 L’activité économique.......................................................................................................................................
1.2.5 La situation sociale............................................................................................................................................
1.3 L’ACTIVITE AGRICOLE...........................................................................................................................
1.3.1 La situation foncière..........................................................................................................................................
1.3.2 La répartition des cultures................................................................................................................................
1.3.3 La phoeniciculture.............................................................................................................................................
1.3.4 Les cultures céréalières.....................................................................................................................................
1.3.5 Les cultures maraîchères...................................................................................................................................
1.3.6 Les cultures industrielles et condimentaires.....................................................................................................
1.3.7 L’arboriculture..................................................................................................................................................
1.3.8 La production animale.......................................................................................................................................
2. LE SOUF................................................................................................................................................................
2.1 LE MILIEU PHYSIQUE..............................................................................................................................
2.1.1 Les paysages et le relief.....................................................................................................................................
2.1.2 Les facteurs bioclimatiques...............................................................................................................................
2.1.3 Le réseau hydrographique et les ressources en eau de surface.......................................................................
2.1.4 Les nappes aquifères..........................................................................................................................................
2.1.5 La couverture végétale......................................................................................................................................
2.2 LA GÉOGRAPHIE HUMAINE.....................................................................................................................................
2.2.1 L’organisation spatiale......................................................................................................................................
2.2.2 Les zones agricoles et leur découpage communal............................................................................................
2.2.3 La démographie.................................................................................................................................................
2.2.4 L’activité économique.......................................................................................................................................
2.2.5 La situation sociale............................................................................................................................................
2.3 L’ACTIVITE AGRICOLE...........................................................................................................................
2.3.1 La situation foncière..........................................................................................................................................
2.3.2 La répartition des cultures................................................................................................................................
2.3.3 La phoeniciculture.............................................................................................................................................
2.3.4 Les céréales........................................................................................................................................................
2.3.5 Les cultures maraîchères...................................................................................................................................
2.3.6 Les cultures industrielles...................................................................................................................................
2.3.7 L’arboriculture..................................................................................................................................................
2.3.8 L’élevage............................................................................................................................................................
3. L'OUED RIGH.................................................................................................................................................63
3.1 LE MILIEU PHYSIQUE..........................................................................................................................................63
3.1.1 Paysages et reliefs.........................................................................................................................................63
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ii
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LA DORSALE MOZABITE
iii
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LE BASSIN DE LA SAOURA
iv
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BNEDER
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LE SAHARA CENTRAL
11. LE HOGGAR................................................................................................................................................223
11.1 LE MILIEU PHYSIQUE......................................................................................................................................223
11.1.1 Les paysages et le relief............................................................................................................................223
11.1.2 Les facteurs bioclimatiques.......................................................................................................................225
11.1.3 Le réseau hydrographique et les ressources en eau de surface...............................................................226
11.1.4 Les ressources en eau souterraine............................................................................................................226
11.1.5 La couverture végétale..............................................................................................................................226
11.2 LA GÉOGRAPHIE HUMAINE.............................................................................................................................226
11.2.1 L’organisation spatiale.............................................................................................................................226
11.2.2 Les zones agricoles et le découpage communal.......................................................................................227
11.2.3 La démographie.........................................................................................................................................227
11.2.4 L’activité économique...............................................................................................................................229
11.2.5 La situation sociale...................................................................................................................................231
11.3 L’ACTIVITÉ AGRICOLE...................................................................................................................................232
12. LE TASSILI DES AJJERS..........................................................................................................................239
12.1 LE MILIEU PHYSIQUE......................................................................................................................................239
12.1.1 Les paysages et le relief............................................................................................................................239
12.2 LES FACTEURS BIOCLIMATIQUES...................................................................................................................240
12.3 LE RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE ET LES RESSOURCES EN EAU DE SURFACE....................................................240
12.4 LES RESSOURCES EN EAU SOUTERRAINE........................................................................................................240
12.4.1 La couverture végétale..............................................................................................................................240
12.5 LA GÉOGRAPHIE HUMAINE.............................................................................................................................241
12.5.1 L’organisation spatiale.............................................................................................................................241
12.5.2 Les zones agricoles et le découpage communal.......................................................................................241
12.5.3 La démographie.........................................................................................................................................241
12.5.4 L’activité économique...............................................................................................................................242
12.5.5 La situation sociale...................................................................................................................................243
12.6 L’ACTIVITÉ AGRICOLE...................................................................................................................................244
13. LE TIDIKELT..............................................................................................................................................248
13.1 LE MILIEU PHYSIQUE......................................................................................................................................248
13.1.1 Les paysages et le relief............................................................................................................................248
13.1.2 Les facteurs bioclimatiques.......................................................................................................................249
13.1.3 Le réseau hydrographique et les ressources en eau de surface...............................................................249
13.1.4 Les ressources en eau souterraine............................................................................................................249
13.1.5 La couverture végétale..............................................................................................................................249
13.2 LA GÉOGRAPHIE HUMAINE.............................................................................................................................249
13.2.1 L’organisation spatiale.............................................................................................................................249
13.2.2 Les zones agricoles et le découpage communal.......................................................................................250
13.2.3 La démographie.........................................................................................................................................250
13.2.4 L’activité économique...............................................................................................................................251
13.2.5 La situation sociale...................................................................................................................................251
13.3 L’ACTIVITÉ AGRICOLE...................................................................................................................................253
vi
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LES ZIBAN
TABLEAU 1-1 : DONNÉE CLIMATIQUES ; STATION : BISKRA ..............................................................................................
TABLEAU 1-2: INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES.................................................................................................................
TABLEAU 1-3: EVOLUTION DE LA RÉPARTITION URBAINS/RURAUX....................................................................................
TABLEAU 1-4: MOUVEMENTS DÉMOGRAPHIQUES (1989-95)..............................................................................................
TABLEAU 1-5: TAUX D'OCCUPATION...................................................................................................................................
TABLEAU 1-6: SECTEURS D'ACTIVITÉ..................................................................................................................................
TABLEAU 1-7 : SCOLARISATION (NOMBRE D'ÉLÈVES POUR 1000 HABITANTS)...................................................................
TABLEAU 1-8 : INDICATEURS DE SANTÉ..............................................................................................................................
TABLEAU 1-9 : INDICATEURS DE LOGEMENT.......................................................................................................................
TABLEAU 1-10 : EXPLOITATIONS APFA FIN 1996 (1)........................................................................................................
TABLEAU 1-11 : EXPLOITATIONS APFA FIN 1996 (2)........................................................................................................
TABLEAU 1-12 : RÉPARTITION DES CULTURES (HA)...........................................................................................................
TABLEAU 1-13 : PRODUCTION DE DATTES DEGLET NOUR..................................................................................................
TABLEAU 1-14 : PRODUCTION DE DATTES COMMUNES.......................................................................................................
TABLEAU 1-15 : PRODUCTION CÉRÉALIÈRE.........................................................................................................................
TABLEAU 1-16 : LÉGUMES (1).............................................................................................................................................
TABLEAU 1-17 : LÉGUMES (2).............................................................................................................................................
TABLEAU 1-18 : LÉGUMES (3).............................................................................................................................................
TABLEAU 1-19 : EFFECTIFS ANIMAUX D'ÉLEVAGE..............................................................................................................
LE SOUF
TABLEAU 2-1 : DONNÉES CLIMATIQUES EL OUED .............................................................................................................
TABLEAU 2-2 : INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES................................................................................................................
TABLEAU 2-3 : EVOLUTION DE LA RÉPARTITION URBAINS/RURAUX...................................................................................
TABLEAU 2-4 : MOUVEMENTS DÉMOGRAPHIQUES (1989-95).............................................................................................
TABLEAU 2-5 : TAUX D'OCCUPATION..................................................................................................................................
TABLEAU 2-6 : SECTEURS D'ACTIVITÉ.................................................................................................................................
TABLEAU 2-7 : SCOLARISATION (NOMBRE D'ÉLÈVES POUR 1000 HABITANTS)...................................................................
TABLEAU 2-8 : INDICATEURS DE SANTÉ..............................................................................................................................
TABLEAU 2-9 : INDICATEURS DE LOGEMENT.......................................................................................................................
TABLEAU 2-10 : EXPLOITATION APFA FIN 1996 (1)..........................................................................................................
TABLEAU 2-11 : EXPLOITATION APFA FIN 1996 (2)..........................................................................................................
TABLEAU 2-12 : RÉPARTITION DES CULTURES (HA)...........................................................................................................
TABLEAU 2-13 : PRODUCTION DE DATTES DEGLET NOUR..................................................................................................
TABLEAU 2-14 : PRODUCTION DE DATTES COMMUNES.......................................................................................................
TABLEAU 2-15 : PRODUCTION CÉRÉALIÈRE.........................................................................................................................
TABLEAU 2-16 : LÉGUMES (1).............................................................................................................................................
TABLEAU 2-17 : LÉGUMES (2).............................................................................................................................................
TABLEAU 2-18 : EFFECTIFS ANIMAUX D'ÉLEVAGE..............................................................................................................
L'OUED RIGH
TABLEAU 3-1 : DONNÉES CLIMATIQUES TOUGGOURT.....................................................................................................65
TABLEAU 3-2 : INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES............................................................................................................69
TABLEAU 3-3 : EVOLUTION DE LA RÉPARTITION URBAINS/RURAUX...............................................................................69
TABLEAU 3-4 : MOUVEMENTS DÉMOGRAPHIQUES (1989-95).........................................................................................70
TABLEAU 3-5 : TAUX D'OCCUPATION..............................................................................................................................72
TABLEAU 3-6 : SECTEURS D'ACTIVITÉ.............................................................................................................................73
TABLEAU 3-7 : SCOLARISATION (NOMBRE D'ÉLÈVES POUR 1 000 HABITANTS)..............................................................74
TABLEAU 3-8 : INDICATEURS DE SANTÉ..........................................................................................................................75
vii
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LE PAYS DE OUARGLA
TABLEAU 4-1 : DONNÉES CLIMATIQUES OUARGLA ........................................................................................................89
TABLEAU 4-2 : INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES............................................................................................................91
TABLEAU 4-3 : EVOLUTION DE LA POPULATION URBAINS/RURAUX................................................................................92
TABLEAU 4-4 : MOUVEMENTS DÉMOGRAPHIQUES (1989-95).........................................................................................92
TABLEAU 4-5 : SECTEURS D'ACTIVITÉ.............................................................................................................................94
TABLEAU 4-6 : SECTEURS D'ACTIVITÉ.............................................................................................................................94
TABLEAU 4-7 : SCOLARISATION (NOMBRE D'ÉLÈVES POUR 1 000 HABITANTS)..............................................................96
TABLEAU 4-8 : INDICATEURS DE SANTÉ..........................................................................................................................96
TABLEAU 4-9 : INDICATEURS DE LOGEMENT...................................................................................................................97
TABLEAU 4-10 : EXPLOITATION APFA FIN 1996 (1)......................................................................................................97
TABLEAU 4-11 : EXPLOITATION APFA FIN 1996 (2)......................................................................................................98
TABLEAU 4-12 : RÉPARTITION DES CULTURES (HA).......................................................................................................98
TABLEAU 4-13 : PRODUCTION DE DATTES DEGLET NOUR............................................................................................100
TABLEAU 4-14 : PRODUCTION DE DATTES COMMUNES.................................................................................................100
TABLEAU 4-15 : PRODUCTION CÉRÉALIÈRE...................................................................................................................102
TABLEAU 4-16 : LÉGUMES (1).......................................................................................................................................105
TABLEAU 4-17 : LÉGUMES (2).......................................................................................................................................105
TABLEAU 4-18 : EFFECTIFS ANIMAUX D'ÉLEVAGE........................................................................................................105
LE M'ZAB
TABLEAU 6-1 : DONNÉES CLIMATIQUES GHARDAÏA....................................................................................................123
TABLEAU 6-2 : NOMBRE DES JOURS DE CRUE DES OUEDS DE LA DORSALE MOZABITE................................................124
TABLEAU 6-3 : INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES..........................................................................................................127
TABLEAU 6-4 : EVOLUTION DE LA RÉPARTITION URBAINS/RURAUX.............................................................................129
TABLEAU 6-5 : MOUVEMENTS DÉMOGRAPHIQUES (1989-95).......................................................................................129
TABLEAU 6-6 : TAUX D'OCCUPATION............................................................................................................................130
TABLEAU 6-7 : SECTEURS D'ACTIVITÉ...........................................................................................................................130
TABLEAU 6-8 : SCOLARISATION (NOMBRE D'ÉLÈVES POUR 1 000 HABITANTS)............................................................132
viii
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LE GOURARA
TABLEAU 9-1 : INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES..........................................................................................................187
TABLEAU 9-2 : EVOLUTION DE LA RÉPARTITION URBAINS/RURAUX.............................................................................187
TABLEAU 9-3 : MOUVEMENTS DÉMOGRAPHIQUES (1989-95).......................................................................................189
TABLEAU 9-4 : TAUX D'OCCUPATION............................................................................................................................189
TABLEAU 9-5 : SECTEURS D'ACTIVITÉ...........................................................................................................................190
TABLEAU 9-6 : SCOLARISATION (NOMBRE D'ÉLÈVES POUR 1 000 HABITANTS)............................................................192
TABLEAU 9-7 : INDICATEURS DE SANTÉ........................................................................................................................192
TABLEAU 9-8 : INDICATEURS DE LOGEMENT.................................................................................................................193
TABLEAU 9-9 : EXPLOITATION APFA FIN 1996 (1)......................................................................................................193
TABLEAU 9-10 : EXPLOITATION APFA FIN 1996 (2)....................................................................................................194
ix
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LE TOUAT
TABLEAU 10-1 : DONNÉES CLIMATOLOGIQUES ADRAR................................................................................................204
TABLEAU 10-2 : INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES........................................................................................................206
TABLEAU 10-3 : EVOLUTION DE LA RÉPARTITION URBAINS/RURAUX...........................................................................208
TABLEAU 10-4 : MOUVEMENTS DÉMOGRAPHIQUES (1989-95).....................................................................................208
TABLEAU 10-5 : TAUX D'OCCUPATION..........................................................................................................................209
TABLEAU 10-6 : SECTEURS D'ACTIVITÉ.........................................................................................................................211
TABLEAU 10-7 : SCOLARISATION (NOMBRE D'ÉLÈVES POUR 1 000 HABITANTS)..........................................................211
TABLEAU 10-8 : INDICATEURS DE SANTÉ......................................................................................................................212
TABLEAU 10-9 : INDICATEURS DE LOGEMENT...............................................................................................................212
TABLEAU 10-10 : EXPLOITATION APFA FIN 1996 (1)..................................................................................................213
TABLEAU 10-11 : EXPLOITATION APFA FIN 1996 (2)..................................................................................................213
TABLEAU 10-12 : RÉPARTITION DES CULTURES (HA)...................................................................................................216
TABLEAU 10-13 : PRODUCTION DE DATTES COMMUNES...............................................................................................216
TABLEAU 10-14 : PRODUCTION CÉRÉALIÈRE.................................................................................................................218
TABLEAU 10-15 : LÉGUMES (1).....................................................................................................................................220
TABLEAU 10-16 : LÉGUMES (2).....................................................................................................................................220
TABLEAU 10-17 : EFFECTIFS ANIMAUX D'ÉLEVAGE......................................................................................................222
LE HOGGAR
TABLEAU 11-1 : DONNÉES CLIMATIQUES TAMANRASSET ..........................................................................................225
TABLEAU 11-2 : INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES........................................................................................................227
TABLEAU 11-3 : EVOLUTION DE LA RÉPARTITION URBAINS/RURAUX...........................................................................229
TABLEAU 11-4 : MOUVEMENTS DÉMOGRAPHIQUES (1989-95).....................................................................................229
TABLEAU 11-5 : TAUX D'OCCUPATION..........................................................................................................................229
TABLEAU 11-6 : SECTEURS D'ACTIVITÉ.........................................................................................................................231
TABLEAU 11-7 : SCOLARISATION (NOMBRE D'ÉLÈVES POUR 1000 HABITANTS)...........................................................231
TABLEAU 11-8 : INDICATEURS DE SANTÉ......................................................................................................................232
TABLEAU 11-9 : INDICATEURS DE LOGEMENT...............................................................................................................232
TABLEAU 11-10 : RÉPARTITION DES CULTURES (HA)...................................................................................................234
TABLEAU 11-11 : PRODUCTION CÉRÉALIÈRE.................................................................................................................234
TABLEAU 11-12 : LÉGUMES (1).....................................................................................................................................234
TABLEAU 11-13 : LÉGUMES (2).....................................................................................................................................237
TABLEAU 11-14 : EFFECTIFS ANIMAUX D'ÉLEVAGE......................................................................................................237
LE TASSILI
TABLEAU 12-1 : DONNÉES CLIMATIQUES DJANET ............................................................................................. 240
TABLEAU 12-2 : INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES........................................................................................................242
TABLEAU 12-3 : EVOLUTION DE LA RÉPARTITION URBAINS/RURAUX...........................................................................242
TABLEAU 12-4 : MOUVEMENTS DÉMOGRAPHIQUES (1989-95).....................................................................................242
TABLEAU 12-5 : TAUX D'OCCUPATION..........................................................................................................................243
TABLEAU 12-6 : SECTEURS D'ACTIVITÉ.........................................................................................................................243
TABLEAU 12-7 : SCOLARISATION (NOMBRE D'ÉLÈVES POUR 1000 HABITANTS)...........................................................243
TABLEAU 12-8 : INDICATEURS DE SANTÉ......................................................................................................................244
TABLEAU 12-9 : INDICATEURS DE LOGEMENT...............................................................................................................244
TABLEAU 12-10 : EXPLOITATION APFA FIN 1996 (1)..................................................................................................244
TABLEAU 12-11 : EXPLOITATION APFA FIN 1996 (2)..................................................................................................245
TABLEAU 12-12 : RÉPARTITION DES CULTURES (HA)...................................................................................................245
TABLEAU 12-13 : PRODUCTION DE DATTES DEGLET NOUR..........................................................................................245
TABLEAU 12-14 : PRODUCTION DE DATTES COMMUNES...............................................................................................245
TABLEAU 12-15 : PRODUCTION CÉRÉALIÈRE.................................................................................................................246
TABLEAU 12-16 : LÉGUMES (1).....................................................................................................................................246
BNEDER
ingénierie
PDGDRS - Indicateurs de Développement
Monographies régionales
LE TIDIKELT
TABLEAU 13-1 : INDICATEURS DÉMOGRAPHIQUES........................................................................................................250
TABLEAU 13-2 : EVOLUTION DE LA RÉPARTITION URBAINS/RURAUX...........................................................................250
TABLEAU 13-3 : MOUVEMENTS DÉMOGRAPHIQUES (1989-95).....................................................................................251
TABLEAU 13-4 : TAUX D'OCCUPATION..........................................................................................................................251
TABLEAU 13-5 : SECTEURS D'ACTIVITÉ.........................................................................................................................251
TABLEAU 13-6 : SCOLARISATION (NOMBRE D'ÉLÈVES POUR 1000 HABITANTS)...........................................................252
TABLEAU 13-7 : INDICATEURS DE SANTÉ......................................................................................................................252
TABLEAU 13-8 : INDICATEURS DE LOGEMENT...............................................................................................................252
TABLEAU 13-9 : EXPLOITATION APFA FIN 1996 (1)....................................................................................................253
TABLEAU 13-10 : EXPLOITATION APFA FIN 1996 (2)..................................................................................................253
TABLEAU 13-11 : RÉPARTITION DES CULTURES (HA)...................................................................................................253
TABLEAU 13-12 : PRODUCTION DE DATTES COMMUNES...............................................................................................254
TABLEAU 13-13 : PRODUCTION CÉRÉALIÈRE.................................................................................................................254
TABLEAU 13-14 : LÉGUMES (1).....................................................................................................................................254
TABLEAU 13-15 : LÉGUMES (2).....................................................................................................................................255
TABLEAU 13-16 : EFFECTIFS ANIMAUX D'ÉLEVAGE......................................................................................................255
xi
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PDGDRS - Indicateurs de Développement
Monographies régionales
xii
BNEDER
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PDGDRS - Indicateurs de Développement
Monographies régionales
xiii
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