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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE REPUBLIQUE DE CÔTE

D’VOIRE
ET DE LA FORMATION PROFESIONNELLE Union-Discipline-Travail
DIRECTION DEPARTEMENTALE DE DAOUKRO

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LYCEE PROFESSIONNEL DAOUKRO


ANNEE SCOLAIRE : 2023-2024

CLASSE : 3 BT
TOPO

EXPOSE DE FRANÇAIS
THEME : Les violences basées sur le
genre

NOMS DES EXPOSANTS NOM DU


PROFESSEUR

KONIN AMOIKON ALFRED FERDINAND Madame SORO


GUEI SEDEY ENOCK
KPAHIO DEDIE JEAN BENAJA
KOUADIO JEAN NOEL
SOMMAIRE
Introduction

I- LES DIFFERENTES SORTE DE VIOLENCES

1- Les violences physiques

2- Les violences Psychologiques

3- Les violences sexuelles

II- LES CONSEQUENCES DES VIOLENCES FAITES AUX

FEMMES

1- Les violences physiques

2- Les conséquences psychologiques

Conclusion
Introduction
Les violences contre les femmes englobent l'ensemble des comportements
violents, majoritairement perpétrés par des hommes, individuels ou collectifs.
Cette étude qui vise à exposer ce sujet au grand public s'attachent tout
particulièrement à distinguer et à mettre en évidence le phénomène afin de
connaître la réalité des violences faites aux femmes et aux filles.
I- LES DIFFERENTES SORTES DE VIOLENCES
1- Les violences physiques
Les violences conjugales et les violences intra-familiales constituent la forme la
plus courante des violences subies par les femmes dans le monde. Plus les inégalités
sont grandes entre les hommes et les femmes, plus la prévalence des violences
conjugale est élevée. La prévalence de la violence sexuelle commise par un
partenaire intime au cours de la vie d’une femme oscille entre 6 % et 59 %. Les
violences sexistes les plus spécifiques faites aux femmes et aux filles sont les
violences sexuelles. Elles n'ont rien à voir avec un désir sexuel ni avec des pulsions
sexuelles. Ce sont des armes très efficaces pour détruire et dégrader la femme, la
soumettre et la réduire à l'état d'objet et d'esclave. Il s'agit avant tout pour l’homme
de dominer et d'exercer sa toute-puissance. Les violences sexuelles sont fréquentes,
suivant les études et les pays, elles toucheraient entre 20 et 30 % des femmes qui
vivront au moins une agression sexuelle.
Dans les familles les jeunes filles ont été particulièrement victimes de violences au
cours de l’enfance et de l’adolescence. C’est majoritairement dans le cadre de la
famille que sont commises ces agressions sexuelles et celles-ci sont principalement
perpétrées par des proches. Les trois quarts des viols sont commis par un membre
de la famille, un proche ou leur petit ami. Rappelons que les filles handicapées
subissent quatre fois plus de violence. Dans le monde plus de 14 millions de
mineures sont mariées de force chaque année, une jeune fille sur trois avant 18 ans,
une sur neuf avant 15 ans. Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) a
estimé à 5 000 le nombre de femmes victimes de « crimes d’honneur » chaque
année dans le monde. D’après les démographes plus de 160 millions de femmes
seraient manquantes. Des femmes que l’on n’a pas laissées vivre ou que l’on n’a pas
laissées naître, conséquence dramatique de plusieurs siècles d’abandon et
infanticide des filles liées à la préférence traditionnelle pour les fils, et surtout plus
récemment à l’échographie qui a favorisé des millions d’avortements sélectifs.
2- Les violences Psychologiques
Les violences psychologiques sont une arme très efficace pour soumettre,
dominer, asservir les femmes et elles ont pour but d'imposer une domination pour
avoir l'avoir à disposition et pour l'instrumentaliser à loisir, lui faire jouer tous les
rôles. La domination passe par le rapport de force, par la manipulation, par
l'intimidation, par la menace, par la terreur qui peut être obtenue par un simple
regard de « tueur » ou de « fou », mais aussi par la sidération obtenue par des
comportements hors normes, incompréhensibles, incohérents. Elles sont une
véritable entreprise de démolition identitaire utilisée pour conditionner les victimes
de façon qu’elles se ressentent comme inférieures, incapables, incompétentes,
inintelligentes, coupables, n’ayant aucune valeur, réduites à une chose, pensant
n'avoir aucun droit.

3- Les violences sexuelles


Il s'agit de violences à caractère sexuel, avec ou sans contact physique, commis par
un ou plusieurs individus avec violence, contrainte, menace ou surprise, c'est à dire
sans le consentement de la personne visée.
II. LES CONSEQUENCES DES VIOLENCES FAITES AUX
FEMMES
1- Les conséquences physiques
Pour la plupart visibles quand il s'agit de coups et blessures, qui peuvent
d'ailleurs aller jusqu'à la mort de la victime. Dans ces cas, ils peuvent faire l'objet de
constats avec preuves. Mais certaines violences laissent peu de traces, comme les
tentatives d'étouffement, de noyade, d'étranglement, ou bien laissent des traces
qu'il faut penser à rechercher précisément comme dans le cadre du bébé secoué
(fond d'œil à faire).
pour la santé des femmes et des filles Les violences physiques et sexuelles ont des
conséquences directes sur l'intégrité physique des femmes et des filles, pouvant
aller jusqu'à la mort ou l'infirmité. Les femmes qui subissent des violences ont
beaucoup plus recours à des consultations médicales, à des soins en urgences, à des
hospitalisations en médecine et en psychiatrie, et à des arrêts de travail. Les
violences font partie des facteurs de risques importants pour la santé au même titre
que l'hypertension artérielle, le tabagisme et l'obésité. Pour la santé de la mère et
du fœtus pendant les grossesses, avec un risque d'avortements répétés, de mort
fœtale, d'accouchement prématuré, d'hypertension artérielle et de diabète pour les
mères. Les viols sont à l'origine de grossesses précoces chez des adolescentes, et de
contamination par des maladies sexuellement transmissibles, particulièrement par
le virus HIV responsable du SIDA (risque très augmenté lors de violences sexuelles).
Les violences nuisent donc gravement à la santé reproductive et maternelle des
femmes et à la santé de leurs enfants.

2- Les conséquences psychologiques

La violence psychologique créer chez la victime :

 Un climat d'insécurité physique et émotionnelle, voire de terreur, par des


conflits à tout propos, des intimidations, des menaces, des chantages affectifs,
des sous-entendus perpétuels, une agressivité et une hostilité permanente,
des colères soudaines, une intolérance à la moindre contrariété ou
opposition, des attitudes dures, cruelles, une indifférence affichée, un non-
respect de la vie familiale, de ses règles, des horaires, du partage des tâches
et des charges financières.
 Un climat de contrainte, de contrôle et d'isolement, par une surveillance
continuelle (des sorties, des dépenses, des fréquentations, de l'habillement,
etc.), par l'imposition de règles de vie contraignantes, avec harcèlement, non-
respect de l'intimité et séquestrations.
 Un sentiment d'infériorité, de dévalorisation et d'humiliation par des
disqualifications et des dénigrements répétés, des critiques incessantes et des
paroles blessantes sur le physique, l'expression verbale, les capacités
intellectuelles, le travail, les tâches domestiques, l'éducation des enfants, le
comportement amoureux et sexuel.
 Un climat de culpabilisation et un sentiment d'incompétence, par des plaintes
et des critiques, des exigences irréalistes, des attitudes de rejet et de
frustration, de jalousie, organisant la sensation d'être continuellement en
faute.
 Un sentiment de confusion et de doute, par des attitudes et des messages
incohérents, des mensonges, des manipulations, des interprétations
concernant tous les faits et gestes, des procès d'intention, des mises en scène,
et par une non-reconnaissance, une négation et un mépris des besoins
fondamentaux, des émotions, des sentiments et de la souffrance, entraînant
chez la victime une incapacité à avoir confiance en ses jugements, ses
réactions et ses désirs.
Conclusion
Au terme de notre étude il en ressort que les violences faites aux femmes et
aux filles englobent la violence physique, sexuelle et psychologique exercée au sein
de la famille, au sein des relations intimes avec des partenaires, au sein des
institutions, du travail, dans le cadre du soin, des études, du sport et dans les
espaces publics. Cet ensemble comporte aussi les mariages précoces, les mariages
forcés, les violences liées à la dot, les crimes d'honneur, les mutilations sexuelles
féminines et les autres pratiques traditionnelles préjudiciables à la femme. Il faut y
ajouter la violence liée à la traite et à l'exploitation des êtres humains, au
proxénétisme et à la prostitution. En font également partie la violence perpétrée ou
tolérée par l'Etat, et les crimes commis contre les femmes durant les conflits armés.
Les violences permettent à leurs auteurs d'alimenter maints stéréotypes qui
confortent toutes les formes de domination, des hommes sur les femmes, des riches
sur les pauvres, des puissants sur les faibles, stéréotypes qui, sans ces violences,
auraient dû disparaître.

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