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EXPOSÉ SUR LA

VIOLENCE
GROUOE F
SOMMAIRE

 INTRODUCTION
o Définition de la violence
o Objectifs et problématique de l’exposé
o Annonce du plan

 I. LES FORMES ET LES CAUSES DE LA


VIOLENCE
o A. La violence verbale , psychologique et
physique
o B. La violence sexuelle et économique
o C. Les facteurs individuels, sociaux et culturels
de la violence

 II. LES CONSÉQUENCES Et LES SOLUTIONS


DE LA VIOLENCE
o A. Les impacts de la violence sur les victimes et
leurs auteurs
o B. Les réponses juridiques et institutionnelles a
la violence
o C. Les actions de prévention et d’éducation a la
non violence
 CONCLUSION
o Synthèse des principaux points abordés
o Réponse à la problématique
o Ouverture vers d’autres pistes de réflexion

Introduction

La violence est une réalité qui concerne toutes les sociétés


humaines, et qui se traduit par des actions qui nuisent à la dignité
ou à la santé d’un individu ou d’un groupe. La violence peut se
produire dans diverses situations, comme la famille, le couple,
l’école, le travail, la rue, ou encore les guerres. Elle peut avoir des
origines et des effets variés, qui touchent aussi bien les personnes
que les communautés.

Le but de cet exposé est de montrer les différentes formes et les


causes de la violence, ainsi que ses impacts et les solutions
possibles pour la réduire et la prévenir. Nous nous focaliserons
surtout sur le cas de la Côte d’Ivoire, un pays qui a vécu plusieurs
crises politiques et sociales, et qui doit relever des défis majeurs
en termes de sécurité, de justice et de cohésion sociale. Nous nous
intéresserons également au problème particulier de la violence à
l’égard des femmes, qui représente une grave atteinte aux droits
humains et un frein au développement.

Pour traiter ces questions, nous suivrons le plan suivant : dans une
première partie, nous étudierons les formes et les causes de la
violence ; dans une deuxième partie, nous évaluerons les
conséquences et les solutions de la violence.

I. Les formes et les causes de la violence

La violence peut se définir comme l’usage intentionnel de la force


ou du pouvoir contre soi-même, contre une autre personne ou
contre un groupe, qui entraîne ou risque d’entraîner un préjudice,
une blessure, une souffrance, une mort ou une privation (OMS,
2002). Il existe plusieurs formes de violence, qui peuvent se
combiner ou se renforcer mutuellement.

A. La violence verbale, psychologique et physique

La violence verbale consiste à proférer des insultes, des menaces,


des injures, des humiliations ou des critiques constantes à l’égard
d’une personne. Elle vise à la dévaloriser, à la déstabiliser, à la
contrôler ou à l’isoler. La violence psychologique englobe les
actes de manipulation, de chantage, de harcèlement,
d’intimidation ou de domination qui portent atteinte à l’estime de
soi, à la liberté ou à la sécurité d’une personne. La violence
physique implique l’usage de la force ou d’une arme pour infliger
des coups, des blessures, des brûlures, des mutilations ou des
tortures à une personne. Elle peut entraîner des séquelles, des
handicaps ou la mort.
Ces formes de violence peuvent se produire dans différents
milieux, tels que la famille, le couple, l’école, le travail, la rue, ou
encore les conflits armés. En Côte d’Ivoire, la violence familiale
et conjugale est un phénomène répandu, qui touche
principalement les femmes et les enfants. Selon une enquête de
2012, 28,5% des femmes ivoiriennes ont subi des violences
physiques de la part de leur conjoint, et 12,6% des violences
verbales ou psychologiques (UNFPA, 2014). La violence scolaire
est également un problème majeur, qui se traduit par des
agressions, des vols, des rackets, des violences sexuelles ou des
bizutages entre élèves, ou par des violences de la part des
enseignants ou des agents de sécurité. Selon une étude de 2016,
66,7% des élèves ivoiriens ont été victimes de violence verbale,
52,9% de violence physique et 11,4% de violence sexuelle au
cours de l’année scolaire (UNICEF, 2017). La violence dans la rue
est également fréquente, notamment dans les quartiers populaires
ou les zones périurbaines, où sévissent des bandes de jeunes
délinquants appelés “microbes”, qui s’adonnent au vol, au viol, au
meurtre ou à la drogue. Selon une enquête de 2018, 40,8% des
ménages ivoiriens ont été victimes d’un acte de délinquance au
cours des 12 derniers mois, et 25,4% ont été victimes d’une
agression physique (INS, 2019). La violence liée aux conflits
armés a également marqué l’histoire récente de la Côte d’Ivoire,
qui a connu deux guerres civiles, en 2002-2003 et en 2010-2011,
ainsi que des mutineries, des attaques terroristes ou des
affrontements intercommunautaires. Ces violences ont fait des
milliers de morts, de blessés, de déplacés et de réfugiés, et ont
entraîné des violations graves des droits humains, telles que des
massacres, des exécutions sommaires, des disparitions forcées, des
tortures ou des violences sexuelles.

B. La violence sexuelle et économique

La violence sexuelle consiste à imposer à une personne des actes


sexuels non consentis, par la force, la contrainte, la menace ou la
ruse. Elle peut prendre la forme de viol, d’attouchements, de
harcèlement, de prostitution forcée, de mariage forcé, de
mutilation génitale féminine, de pornographie ou de pédophilie.
La violence sexuelle vise à assouvir un désir de pouvoir, de
domination ou de possession sur une personne, en niant son droit à
disposer de son corps et de sa sexualité. La violence économique
consiste à priver une personne de ses ressources financières,
matérielles ou professionnelles, ou à l’exploiter pour son profit.
Elle peut prendre la forme de vol, de racket, de mendicité forcée,
de travail forcé, de traite des êtres humains, de discrimination
salariale, de licenciement abusif ou de privation d’héritage. La
violence économique vise à réduire une personne à la dépendance,
à la pauvreté ou à l’exclusion, en niant son droit à l’autonomie et à
la dignité.

Ces formes de violence peuvent se produire dans différents


contextes, tels que la famille, le couple, le travail, la rue, ou
encore les conflits armés. En Côte d’Ivoire, la violence sexuelle et
économique est un phénomène qui touche principalement les
femmes et les filles, qui sont souvent victimes de discriminations,
de stéréotypes ou de traditions patriarcales. Selon une enquête de
2012, 20,7% des femmes ivoiriennes ont subi des violences
sexuelles de la part de leur conjoint, et 14,5% des violences
économiques (UNFPA, 2014). La violence sexuelle est également
fréquente dans les espaces publics, où les femmes et les filles sont
exposées au harcèlement, aux agressions, aux viols ou aux
enlèvements. Selon une étude de 2016, 13,8% des femmes
ivoiriennes ont été victimes de violences sexuelles au cours de
leur vie, et 6,4% au cours des 12 derniers mois (UNFPA, 2017).
La violence économique est également courante dans le milieu du
travail, où les femmes et les filles sont confrontées à des inégalités
d’accès, de rémunération, de promotion ou de protection. Selon
une étude de 2018, le taux d’activité des femmes ivoiriennes est
de 67,8%, contre 81,6% pour les hommes, et le taux de chômage
des femmes est de 6,4%, contre 4,3% pour les hommes (INS,
2019). La violence sexuelle et économique est également liée aux
conflits armés, qui ont favorisé l’exploitation, le trafic ou
l’esclavage sexuel des femmes et des filles, ainsi que la
destruction ou la spoliation de leurs biens.

C. Les facteurs individuels, sociaux et culturels de la


violence

La violence n’est pas un phénomène naturel ou inévitable, mais le


résultat de facteurs individuels, sociaux et culturels qui
influencent les comportements, les attitudes et les normes. Ces
facteurs peuvent être considérés comme des facteurs de risque ou
de protection, selon qu’ils favorisent ou préviennent la violence.

Les facteurs individuels sont liés aux caractéristiques


personnelles, biologiques, psychologiques ou comportementales
des personnes impliquées dans la violence, qu’elles soient
victimes ou auteurs. Parmi ces facteurs, on peut citer : l’âge, le
sexe, le niveau d’éducation, le statut socio-économique, l’histoire
personnelle de violence, l’abus de substances, les troubles
mentaux, les impulsions, l’agressivité, la faible estime de soi, le
manque de contrôle de soi, la frustration, le stress, l’isolement,
etc.

Les facteurs sociaux sont liés aux relations, aux interactions et aux
influences des personnes qui entourent les victimes ou les auteurs
de violence, tels que la famille, les amis, les pairs, les partenaires,
les collègues, les voisins, les leaders, les médias, etc. Parmi ces
facteurs, on peut citer : la qualité des liens affectifs, la
communication, le soutien, la confiance, le respect, la solidarité, la
coopération, le conflit, la rivalité, la jalousie, la pression,
l’exclusion, la stigmatisation, la discrimination, l’imitation, la
banalisation, la légitimation, la glorification, la provocation, la
manipulation, etc.

Les facteurs culturels sont liés aux croyances, aux valeurs, aux
normes et aux pratiques qui sont partagées par les groupes sociaux
auxquels appartiennent les victimes ou les auteurs de violence, tels
que la communauté, la religion, l’ethnie, la nation, etc. Parmi ces
facteurs, on peut citer : les traditions, les coutumes, les rites, les
symboles, les mythes, les idéologies, les doctrines, les dogmes, les
préjugés, les stéréotypes, les rôles, les statuts, les hiérarchies, les
codes, les règles, les lois, les droits, les devoirs, les sanctions, les
récompenses, etc.

Ces facteurs individuels, sociaux et culturels peuvent interagir


entre eux, et varier selon les contextes, les situations et les
époques. Ils peuvent expliquer pourquoi certaines personnes sont
plus exposées ou plus enclines à la violence que d’autres, et
pourquoi certaines formes de violence sont plus fréquentes ou plus
acceptées que d’autres. Ils peuvent également offrir des pistes
pour prévenir ou réduire la violence, en agissant sur les causes
profondes ou les facteurs déclenchants.

II. Les conséquences et les solutions de la violence

La violence a des effets néfastes sur la santé physique, mentale,


sexuelle et reproductive des femmes et des filles, ainsi que sur leur
bien-être social, économique et juridique. Elle peut également
avoir des répercussions négatives sur les familles, les
communautés et la société dans son ensemble. Face à ce fléau, il
existe des réponses juridiques et institutionnelles, ainsi que des
actions de prévention et d’éducation à la non-violence.
A. Les impacts de la violence sur les victimes et leurs auteurs

La violence peut entraîner des traumatismes, des blessures, des


maladies, des grossesses non désirées, des infections sexuellement
transmissibles, y compris le VIH, des avortements à risque, des
complications obstétricales, des troubles mentaux, tels que la
dépression, l’anxiété, le stress post-traumatique, le suicide, ou
encore des décès. Selon l’OMS, la violence est responsable de 42
% des tentatives de suicide chez les femmes et de 29 % chez les
hommes dans le monde . La violence peut également affecter
l’estime de soi, la confiance, la capacité de décision, la
participation sociale, l’accès à l’éducation, à l’emploi, aux
ressources, aux services, à la justice, ou encore aux droits humains
des femmes et des filles. La violence peut également avoir des
conséquences sur les auteurs, qui peuvent éprouver de la
culpabilité, de la honte, de la peur, de la colère, de la violence, de
la récidive, de l’exclusion, de la prison, ou encore de la mort.

La violence a également des impacts sur les familles, les


communautés et la société dans son ensemble. Elle peut engendrer
des ruptures, des séparations, des divorces, des orphelins, des
veuves, des conflits, des tensions, des divisions, des
discriminations, des inégalités, des injustices, des violations des
droits humains, des insécurités, des instabilités, des crises, des
guerres, des migrations, des déplacements, des réfugiés, des pertes
économiques, des coûts sociaux, des coûts sanitaires, etc.
La violence est donc un problème majeur, qui appelle des
réponses urgentes et efficaces, tant au niveau juridique
qu’institutionnel.

La violence est un problème de santé publique, mais aussi un


problème de justice et de sécurité. Elle constitue une violation des
droits humains, qui sont reconnus et protégés par des instruments
B. Les réponses juridiques et institutionnelles à la violence

juridiques internationaux, régionaux et nationaux. Parmi ces


instruments, on peut citer : la Déclaration universelle des droits de
l’homme (1948), la Convention sur l’élimination de toutes les
formes de discrimination à l’égard des femmes (1979), la
Convention relative aux droits de l’enfant (1989), la Déclaration
sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes (1993), le
Protocole de Maputo sur les droits des femmes en Afrique (2003),
la Convention d’Istanbul sur la prévention et la lutte contre la
violence à l’égard des femmes et la violence domestique (2011),
etc.

Ces instruments juridiques visent à prévenir, à sanctionner et à


réparer la violence, en établissant des normes, des obligations et
des mécanismes de contrôle. Ils appellent les États à adopter des
lois, des politiques et des mesures efficaces pour lutter contre la
violence, en garantissant l’accès à la justice, à la sécurité, à la
protection, à l’assistance et à la réparation pour les victimes, et en
poursuivant, en jugeant et en punissant les auteurs. Ils encouragent
également la coopération et la coordination entre les différents
acteurs impliqués dans la prévention et la lutte contre la violence,
tels que :
 Les autorités publiques
 Les forces de l’ordre
 Les services de santé
 Les organisations de la société civile
 Les médias
 Les leaders religieux
 Les leaders communautaires, etc

En Côte d’Ivoire, la violence est réprimée par le Code pénal, qui


prévoit des peines allant de l’amende à la réclusion criminelle à
perpétuité, selon la gravité des faits. Le Code pénal a été révisé
en 2019, pour renforcer la protection des femmes et des enfants
contre les violences, notamment en criminalisant le viol, la
mutilation génitale féminine, le mariage forcé, la traite des êtres
humains, etc. La Côte d’Ivoire a également ratifié plusieurs
conventions internationales et régionales relatives aux droits
humains, et a mis en place des institutions et des mécanismes
dédiés à la promotion et à la protection des droits des femmes et
des enfants, tels que le Ministère de la Femme, de la Famille et de
l’Enfant, la Commission nationale des droits de l’homme, le
Comité national de lutte contre la violence basée sur le genre, le
Fonds national de solidarité et de soutien aux victimes de guerre
et de catastrophes, etc. La Côte d’Ivoire a également engagé un
processus de réconciliation nationale, de justice transitionnelle et
de réforme du secteur de la sécurité, pour faire face aux
conséquences des conflits armés et restaurer la paix, la confiance
et la cohésion sociale.
Ces réponses juridiques et institutionnelles sont indispensables
pour lutter contre la violence, mais elles ne sont pas suffisantes. Il
faut également agir sur les causes profondes et les facteurs de
risque de la violence, en sensibilisant, en éduquant et en
mobilisant les acteurs et les populations concernés.
C. Les actions de prévention et d’éducation à la non-
violence

La prévention et l’éducation à la non-violence sont des stratégies


essentielles pour réduire la violence, en agissant sur les causes
profondes et les facteurs de risque, en changeant les

comportements, les attitudes et les normes, et en renforçant les


capacités, les compétences et les valeurs des acteurs et des
populations concernés. Ces actions visent à promouvoir une
culture de la paix, du dialogue, du respect, de la tolérance, de la
solidarité, de la justice, de la démocratie, des droits humains, de
l’égalité, de la diversité, etc.

Ces actions peuvent se déployer à différents niveaux, tels que


l’individu, la famille, l’école, le travail, la communauté, la société,
etc. Elles peuvent impliquer différents acteurs, tels que les parents,
les enseignants, les éducateurs, les professionnels de la santé, les
travailleurs sociaux, les médiateurs, les animateurs, les
journalistes, les artistes, les sportifs, les leaders religieux, les
leaders communautaires, les organisations de la société civile, les
autorités publiques, etc. Elles peuvent utiliser différents moyens,
tels que la sensibilisation, l’information, la formation, le conseil,
l’accompagnement, le soutien, l’écoute, le dialogue, la médiation,
la négociation, la concertation, la participation, la mobilisation, le
plaidoyer, le lobbying, etc.
Ces actions peuvent avoir différents objectifs, tels que :

 Prévenir la violence primaire, c’est-à-dire empêcher la survenue de la violence, en agissant sur les
facteurs de risque avant qu’ils ne se manifestent, et en renforçant les facteurs de protection. Par
exemple, en développant l’éducation à la vie familiale et affective, en favorisant l’égalité entre les
sexes, en luttant contre la pauvreté, en créant des espaces de loisirs, en offrant des opportunités
d’emploi, etc.
 Prévenir la violence secondaire, c’est-à-dire réduire la fréquence ou la gravité de la violence, en
agissant sur les facteurs de risque lorsqu’ils se manifestent, et en renforçant les facteurs de
protection. Par exemple, en détectant les signes de violence, en intervenant rapidement, en orientant
les victimes et les auteurs vers des services adaptés, en offrant un suivi psychologique, médical,
social ou juridique, etc.

 Prévenir la violence tertiaire, c’est-à-dire éviter la répétition ou l’aggravation de la violence,


en agissant sur les facteurs de risque après qu’ils se soient manifestés, et en renforçant les
facteurs de protection. Par exemple, en réparant les conséquences de la violence, en
accompagnant les victimes et les auteurs dans leur réinsertion, en favorisant la
réconciliation, en prévenant la récidive, etc.
Ces actions peuvent avoir différents objectifs, tels que :

Ces actions peuvent également avoir différents effets, tels que :

 Améliorer la cohésion, la solidarité, la confiance, la sécurité, la justice, la paix, le développement


et les droits humains au sein des familles, des communautés et de la société dans son
ensemble.
 Améliorer les croyances, les valeurs, les normes et les pratiques qui sont partagées par les
groupes sociaux auxquels appartiennent les victimes ou les auteurs de violence, tels que la
communauté, la religion, l’ethnie, la nation, etc.
 Améliorer la qualité des relations, des interactions et des influences entre les personnes qui
entourent les victimes ou les auteurs de violence, tels que la famille, les amis, les pairs, les
partenaires, les collègues, les voisins, les leaders, les médias, etc.
Conclusion
En conclusion, nous avons vu que la violence est un phénomène
complexe et multiforme, qui peut avoir des causes individuelles,
sociales et culturelles. Nous avons analysé les conséquences de la
violence sur les victimes et les auteurs, ainsi que les réponses
juridiques et institutionnelles à la violence. Nous avons également
présenté les actions de prévention et d’éducation à la non-
violence, qui visent à transformer les mentalités et les
comportements. Nous pouvons donc répondre à la question
suivante : comment lutter contre la violence dans notre société ?
Nous avons montré que la violence n’est pas une fatalité, mais
qu’elle peut être réduite par des moyens pacifiques et
démocratiques. Cependant, nous devons aussi reconnaître que la
violence n’est pas toujours facile à définir, à mesurer, à expliquer
ou à combattre. Il existe encore de nombreux défis et de
nombreuses limites à la lutte contre la violence. C’est pourquoi
nous pouvons nous interroger sur les conditions nécessaires pour
construire une société plus juste et plus harmonieuse, où le
respect, la tolérance et le dialogue seraient les valeurs
fondamentales.
TABLEAU DU TAUX DES DIFFÉRENTES FORMES
DE VIOLENCE EN CÔTE D’IVOIRE ET DANS LE
MONDE
Forme de violence Prévalence en côte Prévalence dans le
d’ivoire monde
Violence physique
ou sexuelle de la 28,5% des
30% des femmes
part du partenaire Femmes
intime
Violence sexuelle
de la part d’une
13.8% des femmes 7% des femmes
personne autre
que le partenaire
Viol 822 cas en 2022 Non disponible
Agression sexuelle 185 cas en 2020 Non disponible
Mariages forcés 1179 cas en 2020 27% des femmes
Mutilations
200 millions de
génitales 36,7% des femmes
femmes et de filles
féminines
Féminicides 416 cas en 2019-
Non disponible
2020

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