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EVALUATION PETROPHYSIQUE DES RESERVOIRS COMPACTS
A GAZ (TIGHT GAS SANDS) DE LA REGION AHNET-GOURARA
PAR OPTIMISATION DES METHODES CONVENTIONNELLES,
ET INTEGRATION DES DONNEES CAROTTES.
Réalisé par :
DEHDOUH Mohamed
ANNEE : 2018/2019
Remerciements
Je rends louange à Dieu tout puissant qui m’a donné de courage et
de foi à fin de bien mener ce travail à terme ; Un grand merci à ma
chère mère, et à ma femme ; et à tous les membres de ma famille, sans
leur soutient et affection je n’aurai pu accomplir ce travail ;
A mon Promoteur Mme Leila ALIOUANE – Enseignante &
Maitre de Conférence –A à l’université de Boumerdes , et à mon
encadreur Mr Salah BOUFENCHOUCHE – Superviseur
Géophysique à Sonatrach Exploration de Hassi Messaoud ; Pour
leurs conseils si précieux, de leurs patience et de leurs bonne
vaillance, pour m’avoir guidés pendant l’élaboration de ce travail.
J’adresse ’mes remerciements à tous mes enseignants du département
géophysique qui ont contribué à ma formation
A mes collègues de Sonatrach - Exploratiton pour leur soutient et
leurs encouragements,
Et surtout à Mr. Hocine AIDER - Chef de Projet Engineering et
Mr .BERRAH Rabah - Chef de Département Evaluation des
Réservoirs - Sonatrach Exploration – Hassi Messaoud de m’avoir
accordé l’opportunité et la chance de faire le Stage dans le
département, et mettre à ma disposition les Data et les Documents
nécessaires pour réaliser ce modeste travail;
San oublier tous les membres de département Evaluation des
Réservoirs, et toute l’équipe du projet Engineering sans exception,
Et à toutes les personnes de prés ou de loin, qui ont contribués dans
l’aboutissement de ce projet.
Sommaire
Sommaire :
Résumé : ………………………………………………………………………………………………………………………………..03
Introduction : ………………………………………………………………………………………………………………………..19
1. Notion d’acquisition :……………………………………………………………………………………………………….19
1.1 Le diamètre du sondage : …………………………………………………………………………………………19
1.2 La boue de forage : …………………………………………………………………………………………………..19
1.3 Le tubage et le ciment :……………………………………………………………………………………………..19
1.4 L’excentricité de la sonde : ……………………………………………………………………………………..19
1.5 Vitesse d’enregistrement : ……………………………………………………………………………………….20
1.6 Température et pression :.………………………………………………………………………………………..20
Introduction :..……………….…………………………………………………………………………………………………..63
I. Disponibilité du DATA :..…………………………………………………………………………………………….63
1. Situation du puits AMT-3:..…………………………………………………….………………………...…63
2. Les Enregistrements effectués:..………………………………………………..………………………..63
2.1.Les Tests de formations : …………………………………………………………………..63
2.2.Diagraphies Enregistrées : ……………………………………………………………….64
2.3.Log composite des diagraphies enregistrées :.………………………………..65
Introduction :
Les ressources non conventionnelles sont devenues des cibles pour d’exploration et de
production dans les dernières années; vu l’importance des réserves qu’elles contiennent, et qui
peuvent augmenter les potentialités nationales et mondiales en Hydrocarbures. Ces ressources
sont caractérisés par les réservoirs compacts à gaz (ou à huile), le gaz de schistes (ou à huile),
les sable bitumineux (ou schistes), Les huiles lourdes, Le coalbed méthane, Le gaz des
Hydrates, les Réservoirs à faibles résistivités, Les réservoirs gréseux anormalement
radioactifs, les réservoirs à pression anormale, les intercalations minces (thin bed)…etc.
La plupart de ces ressources non conventionnelles se marquent par leurs conditions de
piégeage très complexes, par des caractéristiques pétrophysiques faibles ; ce qui rend leur
évaluation et leur production très délicates, par les moyens et les techniques standards.
Vue l’importance des réserves, l’insuffisance des moyens (outils de mesures, modèles
mathématiques et la faiblesse des procédées et des systèmes de mesure), les caractéristiques
du système de piégeage ; les compagnies pétrolières en collaboration avec les chercheurs ont
relevés les défis d’évaluation, d’identification et de récupération des réserves. Ceci est
confirmé par la génération des outils très avancés qui reposent sur les nouveaux systèmes de
mesure, ainsi la création des nouvelles techniques de traitement en se basant sur des théories
modernes (résonance magnétique nucléaire), et surtout les nouvelles techniques de production
( fracturation hydraulique).
Dans ce mémoire et passant par le chemin le plus difficile on a essayé de faire une
évaluation pétrophysique des réservoirs compacts à gaz en utilisant des données de
diagraphies conventionnelles, les résultats obtenus sont relatives et peuvent être erronés à
cause de la souffrance d’incertitudes des logs conventionnels ; pour cela une corrélation et
calibration par les données carottes ont étés faites afin d’optimiser les paramètres
d’interprétation, améliorer les résultats obtenus et les faire approcher aux paramètres réelles
de la roche.
Pour réaliser ce projet, nous avions besoins de développer les chapitres suivants :
Chapitre I :
Aperçu Géologique
sur la région d’Ahnet
Introduction :
Le bassin de l’Ahnet Gourara, qui a connu dès le début des années cinquante une intense
activité d’exploration, renferme un important potentiel en gaz. Les réalisations sismiques 2D
et 3D et les forages ont prouvés des réserves estimées à plus de 26 TCF reparties sur 45
découvertes de tailles très variables. L’analyse des données a montré que le bassin de l’Ahnet
Gourara reste riche en hydrocarbures et le potentiel restant à explorer est estimé à plus de 50
TCF (Figure-I-01). Les possibilités définies pour la découverte d’un maximum de volumes
additionnels sont au nombre de cinq :
La délinéation des découvertes actuelles
L’exploration des nouvelles structures cartographiées
L’évaluation des réservoirs profonds
L’évaluation des ≪ tight reservoirs ≫
L’exploration des pièges mixtes.
Les ressources sont importantes mais nécessitent une nouvelle approche et des méthodes
d’exploration plus adaptées. En dépit d’une activité exploratoire intense, le risque géologique
reste assez élevé dans les zones sous explorées et les incertitudes sont liées notamment aux :
Basses pressions liées aux réservoirs situes à de faibles profondeurs de l’Ordovicien,
observées sur quelques découvertes.
Caractère multicouches des réservoirs du Dévonien inferieur, particulièrement ceux du
Gédinnien.
Basses résistivités des réservoirs du Dévonien inferieur, qui peuvent constituer un
sérieux problème d’interprétation pour distinguer les saturations en hydrocarbures de
celles en eau de formation.
I. Cadre Géographique :
Le bassin de l’Ahnet Gourara, situe dans la partie centre-occidentale du Sud Algérien, couvre
une superficie de 121 164 km2 et constitue l’un des bassins sédimentaires de la plate-forme
saharienne les plus prometteurs en gaz sec.
C’est dans cette partie de la plateforme saharienne que le premier forage d’exploration Berga-
1 a été réalisé. Depuis, plus de 50 000 km de sismique 2D, 1 660 km2 de sismique 3D et 150
forages ont été réalisés. Cet effort consenti essentiellement par la Sonatrach a permis de
mettre en évidence 45 accumulations de gaz sec de tailles très variées, de 1 a 250 BCM, avec
un potentiel prouve en gaz estime a 760 BCM (~26 TCF), des réserves possibles de plus de
600 BCM (20 TCF) et des ressources qui s’élèvent a 1 500 BCM (~50 TCF).
Bassin
d’Ahnet
Les données de forages réalisés dans le bassin de l’Ahnet Gourara ont mis en évidence trois
systèmes pétroliers productifs de gaz, indépendants sur le plan hydrodynamique :
Le système cambro-ordovicien, productif de gaz sec dans plusieurs accumulations dont les
plus importantes sont Bahar El Hammar et Garet El Guefoul, est composé de trois unités,
les quartzites de Hamra (QZH), recouvertes par les argiles d’Azzel et Tiferouine (AAT),
les grès d’Oued Saret (GOS) et d’El Golea (GEG) recouverts par les argiles du Silurien.
L’alimentation en hydrocarbures se fait probablement à partir des argiles radioactives du
Silurien et accessoirement par les argiles du même âge dont le caractère roche mère se
conserve vers la partie supérieure.
Le second système, Dévonien inferieur, est composé essentiellement de trois unités, le
Gédinnien, le Siegénien et l’Emsien. Ces niveaux réservoirs, qui contiennent plus de 65 %
des réserves du bassin, sont recouverts par l’épaisse série argileuse du Dévonien moyen et
sont alimentés en hydrocarbures par les argiles du même âge et par celles du Silurien.
Le troisième système, au nord du bassin, est composé des grès du Tournaisien recouverts et
probablement alimentés par les argiles du même âge.
L’axe Adrar Morrat – Garet Essoud se présente à priori comme un ensemble faisant
partie d’un même trend structural induit probablement par le fonctionnement en partie d’un
même grand accident du socle, auquel sont associées ces structures. Le rejet de cet accident
profond peut atteindre 1000 m dans les formations de l’Ordovicien au niveau de la structure
d’Adrar Morat. La structure de surface d’Adrar Morat est nettement marquée par les
affleurements du Dévonien inferieur à supérieur et même parfois ceux du Silurien.
Amt-2
IV. Stratigraphie :
d. Cambrien : Cette formation est constituée grès gris blanc moyens à grossiers avec un
ciment siliceux.
V. Système Pétrolier :
1. Roches Réservoirs :
Les principaux réservoirs de Paléozoïque du bassin d’Ahnet sont limités à ceux de la série
gréseuse du Cambro-Ordovicien ; et ceux du dévonien inférieur qui affleurent en surface.
Ainsi tous les grès du Paléozoïque peuvent être considères comme des roches réservoirs
potentielles dont les principaux niveaux productifs de gaz sont décrits ci-après :
A. Réservoirs de Dévonien Inferieur :
Réservoirs du Gédinnien : Le facies est lié à un environnement de plateau
continental dominé par les marées et tempêtes se présentant sous forme de bancs de
grès métriques alternes avec des argiles. L’épaisseur des grès utiles varie de 10 à 65 m.
Les grès sont constitués de grains fins a moyens, relativement bien classes, a ciment
argileux a argilo-siliceux. Les porosités varient de 10 à 15 %. L’environnement de
dépôt et la relation chlorite/silice sont les facteurs principaux qui contrôlent les
qualités des réservoirs.
Réservoirs du Siegénien : Cette formation est caractérisée par une série gréseuse
épaisse et continue, associée à un environnement fluviatile avec des influences
marines. Ces grès sont fins à moyens et fortement quartzitiques. La distribution des
qualités réservoirs est très peu documentée, la porosité pouvant varier de 1 à 20 %. Les
qualités réservoirs sont contrôlées par le rapport silice/chlorite.
Réservoir de l’Emsien : L’Emsien est représenté par des grès grossiers et même
conglomératiques, déposés dans un environnement estuarien. Ce réservoir est
d’extension limitée. Les grès utiles peuvent atteindre une épaisseur de 25 mètres et la
porosité est de l’ordre de 20 %. Les facteurs clés, pour ce réservoir, sont lies aux
vallées incisées et au degré d’enfouissement des sédiments.
Réservoir du Tournaisien : Les grès du Tournaisien sont caractérisés par un facies de
type fluvio-estuarien a deltaïque. C’est un grès moyen a grossier de plusieurs mètres
d´épaisseur, avec des stratifications entrecroisées, obliques et des rides au sommet de
la séquence. L’épaisseur des grès propres varie de 2 à 25 m avec des porosités
maximales de 24 %. Les perméabilités atteignent 400 mD. Le principal facteur qui
contrôle les qualités du réservoir est lie à l’environnement de dépôt.
B. Réservoirs de l’Ordovicien :
Les grès d’El Goléa, du type fluvio-glaciaire à marin peu profond, sont fins à grossiers
bien cimentes. Cette unité est caractérisée par d’importantes variations de facies et
d’épaisseur. La porosité varie de 5 à 14 %. Les quartzites de Hamra sont du type
fluviatile a marin peu profond, très fins a grossiers, avec une porosité de 3 a 8 %. La
fracturation est le facteur principal qui contrôle les qualités des réservoirs.
Grés d’El Goléa: Ce réservoir est constitué de grès gris clair à gris sombre fins à
moyens, siliceux à cilico-argileux et pyriteux, et d’argiles grises sombres indurées,
silteuses et micacées. L’aspect dialectique de ces dépôts leur confère un
environnement de dépôt fluvio-glaciaire. Les analyses petrophysiques des carottes de
cette formation révèlent des caractéristiques assez bonnes. Les valeurs de porosité
peuvent atteindre 10.5 % et les perméabilités 0.1 md.
Grès d’Oued Saret : Ce réservoir est constitué de grès gris clair à gris sombre fins à
moyens, siliceux et parfois cilico-carbonatés, très radioactif avec de rares niveaux
d’argile gris à gris sombre indurée, silteuse et micacée. Les dépôts sont déposés dans
un environnement fluvio-glaciaire à glacio-marin. Les caractéristiques petrophysiques
sont généralement médiocres, dont la porosité et de l’ordre de 06 %, et les
perméabilités sont inférieures à 0.01 md.
Quartzites d’El Hamra : c’est une barre isopaque massive, formée de grès gris clair à
gris foncé, siliceux à silico-quartzique avec une présence abondante de tigilites. Ce
sont des dépôts fluviatiles à influence marine. Les analyses petrophysiques des
carottes de cette formation révèlent des caractéristiques assez bonnes dont la porosité
peut atteindre 08 %, et les perméabilités 0.1 md.
Grès d’El-Atchane : Grès blanc à gris-blanc, localement gris-sombre, fin à moyen,
rarement grossier, sub-arrondi à arrondi, siliceux, moyennement à bien consolidé,
localement silico-quartzitique, compact avec passées d’argile grise à gris-foncé, tendre
à indurée.
C. Réservoirs de Cambrien :
Il est constitué de grès gris blancs à blanc translucide et gris beige fins à moyens parfois
grossiers, mal classés, siliceux à silico-argileux parfois silico-carbonaté par endroit,
avec des grains de quartz micro-conglomératique épars. Le caractère fluviatile de ces
dépôts s’estompe vers la fin du Cambrien pour laisser place à un environnement marin
de plus en plus franc. Les porosités diagraphiques sont faibles et varient entre 0% et 5%.
2. Roches Couvertures :
Il s’agit d’une couverture verticale et une couverture latérale :
a. Couverture verticale :
La couverture des réservoirs de l’unité IV (Grès d’El Goléa et Grès d’Oued Saret) de
l’Ordovicien peut être assurée par l’épaisse série argileuse du Silurien, suffisamment
conservée dans la région d’étude.
Les réservoirs de la formation de Quartzite El Hamra sont recouverts par la série
argileuse d’Azzel et Tiferouine.
Les argiles du Dévonien moyen, continues à l’échelle régionale, constituent une
excellente roche couverture pour les réservoirs du Dévonien inferieur. A l’échelle
locale, les argiles du Dévonien inferieur, qui alternent avec les grès, particulièrement
ceux du Gédinnien, constituent une couverture.
Chapitre II :
Diagraphie :
Principe & Applications
Introduction :
On désigne par la diagraphie (du grec δια = à travers et γραφειν = écrire) ou encore par le terme
américain de « Log », tout enregistrement continu en fonction de la profondeur et/ou du temps, d’un
paramètre de forage ou d’une caractéristique donnée des formations traversées par un sondage.
Suivant le type de paramètres enregistrés et le moment d’enregistrement, on parle de :
• Diagraphie au cours de forage « Measurement While Drilling » qu’on peut subdivisé suivant le
type de mesure.
1. Diagraphie de boue (Mud Logging) qui comprend : le débit des pompes, la nature des déblais,
les indices, la température de la boue.
2. Diagraphie de tige qui inclut l’avancement, le couple de torsion et la direction (inclinaison et
azimut) du forage, ainsi que des mesures de paramètres physique (logging while drilling)
réalisées à laide des sondes descendues au bout d’un câble.
1. Notion d’acquisition :
Cependant la qualité des enregistrements dépend de la connaissance de certains paramètres qu’on
va citer et qui vont nous permettre de juger et faciliter ainsi l’interprétation des résultats.
1.1 Le diamètre du sondage :
Il peut varier suivant la nature des formations traversées.
1.2 La boue de forage :
Son influence est très importante, plus le diamètre du trou est grand, plus le volume du fluide
entourant l’outil est important, et plus la mesure en est affectée.
Sa nature influe aussi, la possibilité ou non de l’enregistrement de certaines diagraphies.
1.3 Le tubage et le ciment :
Dans certains cas, le trou de forage est tubé et cimenté, ce qui ne permet pas d’enregistrer certaines
diagraphies.
1.4 L’excentricité de la sonde :
Généralement le trou n’étant pas parfaitement vertical, la sonde à tendance à s’appuyer contre la
paroi du trou, ce qui peut avoir un effet sur la mesure, c’est pourquoi on place parfois des centreurs
sur certaines sondes.
1.5 Vitesse d’enregistrement :
Elle dépend principalement du paramètre enregistré, donc elle varie avec le type d’outil, chaque
outil à une vitesse maximale qu’il ne faut pas dépasser pendant l’enregistrement. La vitesse est lente
si la constante du temps est élevée.
2. Diagraphies Enregistrées :
Objectifs:
- Qu’elle est le principe de mesure?
- Exemple d’un outil de mesure ?
- Qu’elles sont les applications de ces mesures ?
2.1 Log Diametreur (CALIPER):
2. 1. 1 Principe :
La plupart des diagraphies sont très sensibles aux variations de diamètre du trou, il est donc essentiel
de disposer du log Caliper "diametreur" qui enregistre les variations de diamètre du trou. De plus
les variations de diamètre peuvent donner des indications sur les zones sous compactées ou au
contraire sur les zones d'argile gonflante par exemple.
La mesure du diamètre du trou peut être réalisée de deux façons :
Mesure mécanique : Le diamètre du trou du forage est mesuré à l’aide des bras articulés,
symétriques, reliés au curseur d’un potentiomètre. Les variations de diamètre du trou avec la
profondeur se traduisent par des déplacements latéraux des bras et par conséquence par des
variations de résistance. Exemple : BGT, sondes multi-Finger
Mesure acoustique : Le diamètre du trou de forage peut également être déterminé à l’aide de
mesure du temps de trajet aller-retour d’une onde acoustique, l’émetteur et le récepteur étant alignés
avec l’axe du trou. Ce type de mesure est beaucoup plus précis.
- Exemples de Diametreurs :
2. 1. 2 Applications :
La mesure du diamètre du trou est utilisée pour :
o La reconnaissance des zones poreuses et perméables (présence du Mudcake), et le calcul de
l’épaisseur de Mudcake hmc = (dbit-dh)/2.
Avec dbit : diamètre du trépan ; et dh : diamètre du trou.
o La mesure du volume du trou Vh pour l’estimation du volume de ciment Vc.
o La localisation des intervalles consolidés pour l’ancrage des Packers de Test de formations.
o La correction des mesures de différentes diagraphies de l’effet de trou ou de Mud-cake en vue
d’une interprétation plus précise.
o Une approche de la lithologie.
Le tableau ci-dessous illustre les différentes applications des Diagraphie de Diametreur (Caliper) :
o Approche de la lithologie.
o Détection des zones. poreuses et perméables.
Géologique o Mesure de l’épaisseur du Mud-cake. o Détection des zones Consolidées.
o Détection des argiles fluentes.
o Détection des zones fracturées ou fissurées.
La (Figure II-03-) montre la relation entre l'énergie des rayons gamma et la fréquence d'occurrence
(conjoncture). C'est un concept important, car il est utilisé comme base pour la mesure des outils
(HGNS) de la spectroscopie des rayons gamma naturel (γ).
Les outils modernes utilisent un compteur à scintillation qui fonctionne de la façon suivante : Un
cristal scintillant (le plus souvent Iodure de Sodium active au Thallium) émet un photon lumineux
lorsqu'il est atteint par un rayon gamma.
Cette photo émission est transformée par un photomultiplicateur en une impulsion électrique
amplifiée pour devenir mesurable. L'intensité de chaque émission lumineuse est proportionnelle à
l'énergie des photons gammas qui l'ont produite. En définitive donc l'impulsion électrique mesurée
est proportionnelle à l'énergie de la radiation gamma incidente.
2.2.2 Application:
La diagraphie de radioactivité naturel (gamma ray) est utilisée pour :
- Détermination de la lithologie (environnement d’évaporite, série gréseuses, série de
carbonates)
- Corrélation puits à puits et la détection de discordance.
- Estimation du pourcentage d’argile des réservoirs.
- Recalage en profondeur.
- Détection des un-conformités (discontinuité).
- Détection de fracture et stylo-lite.
- Potentiel en hydrocarbure.
- Reconnaissance des roches ignées.
- Sédimentologie.
- Diagenèse.
- Estimation du potentiel d’Uranium.
- Fournit une approche sur la capacité d'échange cationique.
- Echelle radioactive.
Exemple d’outil :
High Resolution Laterolog Array: HRLA
L'outil Haute résolution Laterolog Array, ou HRLA, est la dernière évolution de la famille
d’outils Laterolog. Il a été conçu pour résoudre la limitation de précédentes mesures, pour fournir
des informations détaillées sur le profil d'invasion dans les forages à boue conductrices.
L’outil HRLA consiste en un train de six dispositifs Laterolog qui atteignent plusieurs
profondeurs d’investigation en modifiant la longueur effective de la Courbure des électrodes. Les
données sont mesurées à partir d'une électrode centrale commune utilisant plusieurs fréquences.
Les mesures brutes acquises à travers six différents modes de fonctionnement sont inversés
à l'aide d'un ordinateur modèle fournissant cinq courbes de résistivité corrigées, RLA1 à RLA5,
chacune de ses courbes correspond à une profondeur d’investigation bien définie :
• HRLA Mode 0 : est principalement sensible au fluide de forage et est utilisé pour estimer la
résistivité de la boue, Rm.
• HRLA Mode-5 : c’est la courbe la plus profonde et peut être comparé avec la résistivité profonde
de HALS (HLLD).
• HRLA Mode-1 : est assez peu profonde.
• HRLA Mode-2 : est peu profond et similaire à HALS résistivité superficielle (HLLS).
• HRLA Mode-3 & Mode-4 : correspondent aux courbes de résistivités de la zone intermédiaire.
Caractéristiques de l’outil :
- Outil à 05 antennes de mesure avec une longueur L = 7.34m.
- Profondeur de couverture du trou (résolution verticale 12in = 30.48 cm).
- Profondeur de couverture dans la formation est importante (Investigation 50in = 12.7 cm)
- Le But d'améliorer la résolution verticale, et la profondeur d'investigation pour aider à corriger
l’effet d'invasion.
2.3.2 Application:
- Détermination de la résistivité des roches et des minéraux ainsi que la détermination des
résistivités Rt et Rxo.
- Fournit une image de la distribution radiale du fluide autour du trou de forage ce qui aide à
l’évaluation qualitative de la perméabilité du réservoir.
- Mesure de saturation (objectif principal ; Sw et Sxo).
- Estimation du diamètre d’invasion.
- Calcul de la porosité ; = ⁄
- Calcul de la résistivité de l‘eau interstitielle ; Rmfa = Rxo/F
- Corrélation ; (la résistivité n’indique pas nécessairement des formations du même âge).
- Etude de la compaction (détection de l’entre dans les argiles sous compactées).
- Application lithologique et sédimentologiques (argilosité, épaisseur des bancs, minéralogie,
roches compactes, la texture, l’évolution de la taille des grains, séquence granulométriques,
facies, environnement de dépôts, compaction et zone sous compactées et la stratigraphie).
- Détermination de l’épaisseur des bancs à partir des sondes de mesure à focalisation et à grande
définition verticale comme le Micro-laterolog, Micro-log, pendage-mètre et sonde d’imagerie.
Phase de ralentissement : Neutron émis ---> collision avec les noyaux d’Hydrogène ---> neutron
à état thermique leur énergie = 0.025 eV et vitesse = 2500 m/s ---> on parle de log neutron-neutron.
Phase de capture : L’énergie < à 0,025 eV ---> capturée par certains noyaux de la formation
(chlore : capture plus efficace) ---> émission de rayonnement gamma ---> on parle de log Neutron-
Gamma.
Les courbes neutrons enregistrés sont présentées dans une échelle qui varie en fonction de la
formation et d’autres paramètres ; ce qui :
Si l'on veut obtenir des valeurs réelles de porosité, il faut pouvoir séparer les différents
facteurs : lithologie, argiles, quantité et types de fluides. D'autre part il est important de connaitre
les zones cavées (washout) ou la porosité risque d’être erronée.
Plus la teneur en hydrogène dans les formations traversées est importante, plus les neutrons
thermalités peuvent êtres ralentis par les hydrogènes qui ont une masse semblable à celle des
neutrons, ce qui est traduit par une baisse des coups par seconde (cps) comptabilisés au récepteur.
L'hydrogène existe en abondance dans l'eau et dans les hydrocarbures liquides, Ces fluides
se trouvent dans les pores des roches réservoirs, raison pour laquelle on admet que le log neutron
donne la porosité pour autant que l'on soit en présence d'une formation propre et saturée en eau ou
en hydrocarbure liquide. Par définition, l'indice d'hydrogène vaut (01) dans l'eau pure (porosité de
100 %) et 0 dans un calcaire de porosité nulle. Une diminution des cps implique, en règle générale,
une augmentation du taux d'hydrogène ainsi que de la porosité.
Les outils de neutrons mesurent l’atténuation des rayons neutroniques dans la formation
causés par diffusion élastique. Comme les atomes d'hydrogène ont le plus important effet de
diffusion sur les neutrons, l'atténuation des neutrons peut être utilisée pour déterminer la fraction
d'hydrogène dans la formation. Comme l'hydrogène se produit principalement dans fluides
interstitiels, eau et hydrocarbures, la teneur en hydrogène est liée à la porosité de la formation et
est donnée comme un indice de porosité mis à l'échelle en unités (PU) voir Tableau II-02.
Des techniques de mesures réalisées à différents stades de cette chaîne de vie des neutrons
donnent lieu à des diagraphies neutroniques, c’est ainsi qu’on distingue :
Cette mesure est essentiellement réalisée pour évaluer la saturation en hydrocarbures, des
réservoirs, mais si on la répète périodiquement, elle informe sur l’évolution de cette saturation en
fonction de la production.
2.4.1.3. Applications :
La mesure de l’indice d’hydrogène est utilisée pour :
- La mesure et l’évaluation de la porosité des roches réservoirs.
- La discrimination des zones à gaz, des zones à huile ou à eau.
- La définition de la lithologie en combinaison avec d’autres diagraphies pour, par exemple, établir
le profil lithologique vertical.
- Evaluation de la densité des hydrocarbures.
- Les analyses sédimentologiques, spécialement pour l’analyse faciologique et l’évolution
séquentielle.
- les différentes corrélations puits à puits.
- Combiner avec des outils de Tests (le MDT) pour identifier les poches de gaz.
Dans les domaines d'énergie qui nous intéressent et pour les roches, l'effet Compton est nettement
magistral sur les deux autres modes d'atténuation.
Les détecteurs sont des compteurs à scintillation, règles pour détecter les rayons gamma au-dessus
d’un certain seuil d’énergie.
Le rayonnement gamma naturel à un effet faible excepte si la formation est fortement radioactive.
Profondeur d’investigation :
Elle est d’autant plus faible quand la densité de la roche est élevée. Dans les niveaux poreux et
perméables, la sonde de mesure de densité va essentiellement lire dans la zone lavée.
Exemples d‘outil :
Les premières sondes possédaient un seul détecteur, mais, quoique appliquées contre la paroi par un
ressort, la mesure était influencé par le Mud-cake en fonction de sa nature, de sa densité propre et
de son épaisseur (des abaques permettaient cette corrections).
Pour éliminer cet effet les compagnies de service proposent maintenant des sondes dites compensées
(Tableau II-03-).
En 1999 Schlumberger a introduit une adaptation de la sonde CDN commercialisée sous le sigle
ADN (Azimutal Densité Neutron) ce qui assure un meilleur contact de la sonde avec la formation.
• L’outil TLD (Triple Detector Litho Density):
Cette sonde est une amélioration de la sonde LDT, elle permet de déterminer l’énergie de la densité
globale avec plus de pénétration dans la formation, et l’obtention des coefficients d’absorption Pef
(barns/e). Le Pef est proportionnel au nombre atomique moyen des éléments entrants dans la
composition de la roche, il est donné par la relation suivante :
.
= /
La mesure à partir de cette sonde permet de minimiser les effets du Mudcake et des cavités ; sa
résolution verticale est en fonction de l’écartement entre les détecteurs avec un rayon d’investigation
d’environ 10’’.
2.5.2. Applications:
Pétrophysiques:
- La Détermination d’une porosité densité est indispensable à l’interprétation moderne.
- La comparaison du neutron, densité et résistivité permet une identification des fluides dans les
réservoirs et la localisation des contacts gaz/huile et huile/eau.
- Détecter la présence de gaz dans la zone envahie car elle provoque une forte diminution de la
densité, donc une porosité densité anormalement haute.
Géologie :
- Détermination de la lithologie à partir de l’analyse de report graphique « Cross-plot ».
- Etude de la diagenèse, de la compaction et parfois des zones sous-compactée.
- Détermination du milieu de dépôts en combinant la mesure de densité avec d’autres données
comme indice d’hydrogène et photoélectrique, spectrométrie de gamma naturel des mesures de la
lenteur du son et des imageries de la paroi du trou.
- Détection des fractures en analysant la courbe de correction de densité (valeur de corrections
élevées au droit des zones fracturées).
Géophysique:
- Aide à interpréter les mesures de gravité ;
- Aide à l’interprétation du profil sismique vertical en associant les mesures de densité avec les
mesures de la vitesse du son.
2.4.3.1 Principe :
On regroupe sous le nom de mesures acoustiques les différentes techniques mesurant un certain
nombre de paramètres découlant de l’analyse du train d’onde acoustiques, enregistrés à un ou
plusieurs récepteurs suite à son parcours dans la formation entre les sources d’émission et les
récepteurs.
Les paramètres les plus couramment mesurés sont :
- La vitesse de propagation, symbole V (Velocity), ou la lenteur, symbole S (Slowness) des
différents types d’ondes dans la formation (ondes longitudinales ou de compression, symbole P,
transversales, symbole S, et de Stoneley, symbole St.) qu’on mesure en déterminant le temps mis
par ces ondes pour parcourir certaines épaisseurs de formation c’est la diagraphie sonique ou
acoustique.
Le log sonique est basé sur l'étude de la propagation dans les roches d'ondes acoustiques générées
par l'outil de diagraphie. La mesure de la vitesse de propagation de ces ondes et de leur atténuation
apporte des renseignements sur les propriétés mécaniques des roches traversées.
La propagation d'ondes acoustiques dépend en effet des propriétés élastiques des formations
composant le sous-sol.
Exemple:
• Le Sonic Scanner de Schlumberger :
L’outil Sonic Scanner est la dernière technologie de mesure du Sonique, il a été développé par
Schlumberger, c’est un outil très performant avec plusieurs applications grâce à aux différents
modes de mesures qui possède. Contrairement aux outils conventionnels, il comporte 13 Stations
de réception, chaque station possède 08 récepteurs azimutales, quant aux stations d’émission ; il
contient 03 stations en mode monopole, et deux stations en mode Dipôle. Jusqu’à présent c’est le
meilleur outil de sonique dans le marché de service pétrolier.
2.4.3.2. Applications:
Les outils acoustiques mesurent la vitesse des ondes sonores des formations du sous-sol. Alors que
les logs acoustiques peuvent être utilisés pour déterminer la porosité dans des formations
consolidées, ils sont également utilisés dans d'autres applications, telles que:
- Indication de la lithologie (en utilisant le rapport de la vitesse de compression sur la vitesse de
cisaillement).
- Détermination du temps de trajet intégrale (un outil important pour la corrélation de la sismique
par rapport au puits).
- Caractérisation de réservoirs avec les méthodes AVO et Inversion sismique.
- Détection des zones à gaz en utilisant les caractéristiques des ondes P et S.
- Corrélation avec d'autres puits.
- Détection des fractures et estimation de la porosité secondaire.
- L'évaluation de la qualité de cimentation de tubage.
- Détection de la surpression & Estimation de la pression de pores.
- Détermination des propriétés mécaniques (en combinaison avec le log de densité).
- Détermination de l'impédance acoustique (en combinaison avec le log de densité).
- Détermination de la lithologie par la combinaison avec d’autres types de diagraphies.
- Détermination des paramètres d’élasticité à partir des diagraphies.
- Détermination de la porosité.
- Evaluation des vitesses utiles à l’interprétation sismique.
- Etudes Geomechanique & détermination de régime des stresses
- Etude d’anisotropie, et perméabilité des fractures.
Chapitre III :
Généralités sur les Réservoirs
Non Conventionnels Compacts
Introduction :
Les réservoirs compacts ou les Tight reservoirs sont des réservoirs non conventionnels qui
contiennent un pourcentage significatif de réserves de gaz et qui représentent un potentiel
énorme pour la production de gaz de future. Plus que les réservoirs ordinaires, les réservoirs
gréseux compacts sont caractérisés par des systèmes géologiques et pétrophysiques très
complexes ainsi que par des hétérogénéités à différentes échelles. Par contre, contrairement aux
réservoirs conventionnels, ils sont caractérisés uniquement par des accumulations de gaz.
Le développement efficace des ressources ne se limite pas seulement aux descriptions réalistes
des réserves en place, mais aussi besoin de bien comprendre les différentes caractéristiques
géologiques et pétrophysiques, ainsi que les processus de formation qui ont affectés ces
réservoirs à toutes les échelles.
Dans ce chapitre nous allons évoquer les différentes caractéristiques géologiques et
pétrophysiques de ce type de réservoir ainsi que les diverses méthodes de leur caractérisation,
afin de mieux comprendre les différentes interactions géologiques et pétrophysiques qui
permettent de définir ce type de réservoirs.
1. Définition :
Un réservoir peut être défini comme une roche présentant tout à la fois :
3. Types de réservoirs :
Les réservoirs de pétrole sont généralement classés en fonction de leur structure
géologique ; car ils existent en plusieurs et différentes tailles et formes. Il convient de classer
les réservoirs en fonction des conditions de formation comme suit :
1) Réservoirs anticlinaux :
Ils se forment suite à des phénomènes tectoniques, qui ont pour effet le
plissement des couches géologiques et création des anticlinaux et synclinaux. Le
dôme de l’anticlinal est circulaire dans le plan horizontal, et l’anticlinal long, incliné
et limité. (Figure-III-01-)
Faille
Prix Augmente
2. Définition :
Bien que généralement regroupés sous l’appellation « tight gas réservoirs » ; le
gaz issu de formations compactées, ne font pas l’objet d’une définition précise et
codifiée. Les réservoirs compacts à gaz sont des réservoirs non conventionnels
caractérisés par une perméabilité inférieure à 0.1 md. Ainsi compte tenu de la nature
gréseuse de la plupart des gisements, ces réservoirs sont parfois appelés tight gas
sands. Ces dénominations regroupent toutefois des notions bien différentes d’un
auteur à l’autre en fonction notamment de son histoire et de sa stratégie.
LAW et CURTIS (2002) sont définis les réservoirs compacts, tout réservoir
possédant une perméabilité inférieure à 0.1 md. Récemment : la société allemande
de pétrole et du charbon (DGMK) a annoncé une nouvelle définition inclut les
réservoirs ayants une perméabilité effective du gaz inférieure à 0.6 md.
de roche sont prélevées. Il faut ensuite remettre sous contrainte les échantillons, c’est-
à-dire replacer la roche dans les conditions initiales du réservoir. Cette étape est
particulièrement surveillée : une petite erreur dans les contraintes entraîne
d’importantes différences dans les mesures, faussant ces paramètres cruciaux pour
l’exploitation. Cette phase délicate est complétée par les informations issues des
diagraphies acquises dans les puits, notamment fournies grâce au Sonic ScannerTM.
Cet appareil, récemment développé par l’un des leaders des services de diagraphies
différées, permet d’accumuler de précieuses données sur les directions actuelles des
contraintes auxquelles sont soumises les roches. Mieux connaître ces données donne
la possibilité de mieux concevoir les opérations de fracturation hydraulique et de
maximiser les réserves produites par puits. Une fois le cadre géologique fixé, il reste
à déterminer le potentiel du réservoir en fonction des progrès technologiques et des
enjeux économiques
Les réservoirs compacts ne sont pas formés des grés de mauvaise qualité, mais
également par des grés représentatifs de haute énergie de dépôt. Ils se trouvent toujours
dans des conditions géologiques complexes. Donc pour les identifier il faut avoir une
idée sur l’origine des sédiments, qui dépendent à la fois de leurs sources, leurs
composition du matériel transporté, et du contexte de dépôt.
1. Sédimentologie :
Les processus sédimentaires des réservoirs compacts dépendent des environnements de
dépôts (figure-III-08) qui peuvent être continentaux (fluviaux), deltaïques ou marins,
et l’origine des sédiments.
Les réservoirs compacts sont caractérisés par des conditions de températures et de
pressions élevées (tableau-III-01). L’intensité des transformations dépend de la nature
minéralogique de départ des sédiments, et du taux d’enfouissement du bassin.
A B
2. Minéralogie :
Les réservoirs compacts sont majoritairement constitués de quartz (70 – 95 %),
mais les anciennes formations de grés présentent des grains feldspathiques occasionnels
avec des argiles de type illite – kaolinite ou Chlorite jusqu’à 5% de mica et 1% des
minéraux lourds comme le Zircon.
3. Cimentation :
La cimentation consiste à coller les particules des dépôts les uns des autres par
précipitation du ciment dans les vides présents entre les particules.
Le type et la qualité sont très importants pour affirmer la cohérence de la roche
sédimentaire, la couleur aussi peut différentier les ciments ; par exemple : le ciment de
silice ou du calcium carbonaté apparait avec une couleur grise, par contre un ciment
ferreux-carbonaté apparait orange et la couleur rouge est indicatrice d’un ciment
hématitique. Fréquemment, les roches sédimentaires sont cimentées par plusieurs
ciments différents.
Le matériel du ciment dérive à partir des solutions interstitielles des grains qui
peuvent être introduites dans les espaces poreux de l’extérieur vers l’intérieur par
circulation d’eau. Contrairement la suppression du ciment est affirmée par filtration.
Généralement, les ciments présents dans les roches des réservoirs compacts sont
quartziques-siliceux ou des carbonates de calcium (DUTTON et ALL 1993) ayant des
formes de surcroissance de quartz (figure-III-09-A), ce sont des ciments résultants de
la pression dissolution entre les grains de quartz qui implique la diffusion de la silice ou
les carbonates de calcium, augmentant ainsi leurs concentrations dans l’espace poreux,
et favorisant la réduction de la porosité et la perméabilité (figure-III-09-B) .
Des études récentes montrent que les réservoirs compacts à gaz présentent parfois
des ciments argileux (Chamozite), Hématitique, Pyriteux ou Sédiritique.
A B
C D
4. Diagenèse :
La diagenèse est l’ensemble des processus physicochimiques et biochimiques qui
interviennent dans la transformation des sédiments en roches sédimentaires et dans le
cas des réservoirs compacts est l’un des facteurs majeurs qui affecte un gré après son
dépôt, modifiant ainsi la minéralogie, la texture, la géométrie et la structure des pores et
favorisant l’augmentation de la tortuosité.
La diagenèse dans les réservoirs compacts se fait par plusieurs facteurs : la
compaction, la cimentation par la silice, et la dissolution des minéraux.
Pendant l’enfouissement, les minéraux argileux, sous l’effet de compaction et le
changement des conditions de pression et de température, ont tendance à se transformer
en d’autres minéraux, tels que le chlorite et l’illite qui ont un impact très important sur
la porosité - exemple (figure-III-10).
Photo UMR-PBDS
5. Compaction :
La compaction dans les réservoirs compacts est marquée par un réarrangement de
grains, surtout par des contacts concavo-convexes traduisant la pression dissolution des
grains de quartz. La compaction est le premier phénomène responsable à la réduction
du volume des pores et par la suite la réduction de perméabilité.
Les effets de compaction :
A partir des observations au microscope pétrographique et électronique à
balayage (MEB) d’échantillons de grés présentant des compositions et des
propriétés pétrophysiques différentes. Quartes types de mécanismes de
déformation (figure-III-11) auront lieu lors de la compaction à l’échelle des
grains peuvent être distingués :
Les glissements et rotation de grains (figure-III-12-A).
La fracturation inter-granulaire (figure-III-12-B).
La fracturation trans-granulaire (figure-III-12-C).
La pression dissolution (figure-III-12-D).
A B
Photo UMR-PBDS
C D
Photo UMR-PBDS
6. Granulométrie :
La granulométrie c’est la description des grains ainsi que leurs arrangements dans la
matière, leurs tailles, et leurs formes ; afin de pouvoir extraire le maximum
d’informations sur le milieu de dépôt, la nature des phénomènes diagénétiques, le type
de porosité, et la connectivité des pores. Car la taille des grains influe beaucoup sur la
connectivité des pores, c-à-dire : si les grains sont petits ; la connectivité est détérioré,
par contre si les grains sont grossiers; la connectivité est bonne.
La texture :
L’attribution texturale permet d’évaluer la taille des grains, leur classement, et
leur géométrie, ainsi que le type de porosité. La texture est affectée non
seulement par les propriétés initiales au moment du dépôt, mais aussi par la
vitesse et le degré de la diagenèse. La taille des grains et leur arrangement
influent sur la valeur et le type de porosité de roche (Figure-III-13).
7. Stratigraphie :
La séquence stratigraphique est l’étude des roches sédimentaires et leurs relations
avec la chrono-stratigraphie ou le temps géologique. Elle est basée sur l’identification
des surfaces de strates, et les limites de facies et leurs relations avec le milieu de dépôt
; afin de construire une fiche chrono-stratigraphique, toute en changeant l’axe des
profondeurs par une du temps géologique, sur laquelle on trouve les limites et la nature
des couches (lithologie) ainsi que leur histoire géologique.
Les pores sont faiblement reliés par des capillarités très étroites résultant en très
faible perméabilité. Les flux de gaz par l'intermédiaire de ces roches généralement à de
faibles taux et des méthodes spéciales sont nécessaires pour produire ce gaz.
Les propriétés pétrophysiques des réservoirs compacts sont très complexes
puisqu’elles demandent une compréhension détaillée de tous les processus géologiques
à différentes échelles. Comme il a déjà été évoqué précédemment, les réservoirs gréseux
compacts présentent des perméabilités inférieures à 0.1 md et des valeurs de porosité
qui ne dépassent pas 15% (Figure-III-15).
Limitation des outils: dans les formations hétérogènes et compactes, les outils de
mesure sont affectés par les problèmes suivants:
Physique de mesure.
Effet de vitesse d’enregistrement et coincement de l’outil.
Procédure d’étalonnage et calibrage.
Condition de parois de puits.
Les défaillances du système d’enregistrement.
B. Les problèmes d’analyse de Vsh :
Le volume d’argile Vsh est un paramètre très important pour faire les corrections
des réponses affectées par l’argile.
Les problèmes causés par les analyses du Vsh dans les Tights Sands sont :
Impacts sur la mesure de résistivités : c’est la présence d’illite et de smictite dans les
formations compactes qui rend les mesures de résistivités critiques, surtout s’ils
logent dans des formations sèches, ils ont une très grande capacité d’échange de
cations qui sont attribués dans la surface du minéral. Ce phénomène va apparaitre
comme un acte de conductivité d’une formation sèche, chose qui va nous guider à
une interprétation fausse, d’où la résistivité est erronée.
Relation perméabilité-argilosité : le volume d’argile présent dans la formation a
tendance à réduire les espaces poreux dans les réservoirs à faible porosité (compacts).
Dans un stade évolué de la diagenèse secondaire des grés compacts, favorisant ainsi
la transformation des minéraux argileux en argiles structurales, le premier ennemi de
porosité, car il va réduire les espaces poreux augmentant la pression capillaire et la
saturation en eau, d’où la limitation de l’écoulement des fluides.
Limitation des techniques d’analyse de Vsh : toute approches de quantification de
Vsh possède des limitations, il est possible que les méthodes conventionnelles eux
aussi soufrent à cause des erreurs logiques et systématiques.
C. Problèmes d’analyses de Rw :
Les problèmes qu’on peut rencontrer dans les réservoirs compacts concernant
l’estimation de Rw sont :
Dans une acquisition conventionnelle, les réponses intégrées dans une évaluation
pétrophysique de réservoir sont habituellement produites à partir des diagraphies
suivantes : Spectrométrie Gamma, Densité-Neutron, Sonique et de résistivité (Laterolog
ou Induction), et les Tests de formations ; qui présentent des incertitudes et des
défaillances des systèmes de mesures conventionnelles en face les Réservoirs Compacts
à Gaz. Les corrections pour les effets d’environnement aussi peuvent introduire des
incertitudes significatives du fait des conditions du puits de forage. Les incertitudes sur
les paramètres de calcul (matrice, argile et fluides) et les variables petrophysiques (facteur
exponentiel de cimentation m, exposant de saturation n, facteur de tortuosité a et salinité
de l’eau de formation) doivent être ajoutées à cet ensemble d’erreurs de mesure.
Les formations sont fortement contraintes par des forces tectoniques qui varient
beaucoup d’une région à une autre et d’un puits à un autre. La contrainte sur le puits de
forage provoque une ovalisation à partir du grand axe du puits de forage le long d’un
intervalle vertical significatif (environ la moitié ou plus) des sables réservoirs.
L’ovalisation du puits de forage et la rugosité induite ont un impact significatif sur les
diagraphies avec contact par patins, comme la Densité et, dans une moindre mesure, la
plupart des diagraphies qui nécessitent une correction d’effet de trou.
de personnel, car elle s’appuie fortement sur l’expertise et l’analyse visuelle des
images traitées.
Conclusions :
Les réservoirs gréseux compacts sont des réservoirs gréseux compacts,
généralement fracturés, ayant subis une très grande transformation diagénétique
(compaction, cimentation et dissolution).
Ils présentent des perméabilités inférieures à 0.1 md et des valeurs de porosité qui
ne dépassent pas 15%.
Ils sont le plus souvent associés à des basins profonds de type Basin-Centered Gas
caractérisés par des conditions de pression et de température élevées.
Leur perméabilité est contrôlée par un certain nombre de paramètres tels que : la
taille des pores, leur connectivité, la viscosité, la saturation en fluide, la pression
capillaire et le régime de contrainte.
Ils peuvent présenter plusieurs types de porosité dont la porosité primaire,
secondaire et la porosité de fracture.
La valeur de leur perméabilité effective dépend du degré de saturation en eau de la
roche.
La dépendance de leur perméabilité avec la pression de confinement est contrôlée
fondamentalement par la géométrie des pores et en particulier par la taille et la
forme des ouvertures et qui permettent la connexion entre les pores.
les réservoirs gréseux compacts présentent une différence significative entre la
saturation en eau critique (Swc) et la saturation en eau irréductible (Swi) ce qui
implique qu’ils sont caractérisés par un large domaine de saturation en eau dans
lequel ni le gaz ni l’eau ne peuvent circuler.
Les résultats d’interprétation des réservoirs compacts par les diagraphies
conventionnelles ; sont plus ou moins imprécises soufrant des mesures
diagraphiques, et des procédés d’interprétation.
Chapitre 04:
Evaluation des réservoirs
Compacts de Cambro-ordoviciens
de la région d’Akabli du bassin
d’Ahnet
Introduction :
La quasi-totalité du pétrole et du gaz d’aujourd’hui provient à partir des accumulations
dans les pores des roches réservoirs. Habituellement, des grés, des calcaires, ou des
dolomies. La quantité du pétrole ou du gaz contenue dans une unité de volume de réservoir
et le produit de la porosité et la saturation en hydrocarbures de ce dernier. En plus, ces
deux paramètres sont nécessaires pour l’estimation des réserves, et la vérification si elles
sont commercialement rentables. Ainsi que l’épaisseur et la superficie du réservoir sont
importants pour le calcul de son volume.
Les principaux paramètres petrophysiques nécessaires pour évaluer un réservoir sont
sa porosité, sa perméabilité, la saturation en hydrocarbures, l’épaisseur et sa superficie
(extension dans l’espace). En outre, la géométrie, la température, la pression de formation,
et la lithologie peuvent jouer un rôle très important dans l’évaluation, et la production des
réservoirs.
Dans notre étude, on a choisi le puits AMT-3, de la région AHNET-GOURARA (la
Structure Adrar Morrat), comme exemple d’un cas réel, dont on va suivre les étapes
d’évaluation pétrophysique des formations du Cambro-Ordovicien, dans le but de voir si
cette région possède des réservoirs compactes à gaz, et de voir aussi quelles sont les
précautions, les étapes, les paramètres d’interprétation et les modèles mathématiques dont
on aura besoin.
I. Disponibilité du DATA :
1. Situation du puits AMT-3:
Le sondage Adrar Morrat-3 (AMT-3) est situé dans le bassin de
l’Ahnet/Gourara, sur le périmètre Akabli. Il se trouve à environ 113km au Sud du
village Akabli, 10.7km au Sud d’AMT-101, 6.8km à l’Est d’ AMT-2 et à 18km au
Nord-Est d’AMT-1.
Le sondage AMT-3 a pour but de :
Délinéer le compartiment Est de la structure d’Adrar-Morrat
Vérifier les résultats du forage AMT-101
Apprécier le réservoir Ordovicien.
2. Les Enregistrements effectués:
2.1. Les Tests de formations :
Deux (02) Tests ont été effectués dans ce sondage. Les résultats sont consignés dans le
tableau ci-dessous :
Phase
BHC-EMS-GR 0 – 588
12 ¼ in
HRLA-SS-IS-EMS-GR 907.5-590.0
Phase
8 ½ in
TLD-CNL-HNGS 900.0-590.0
HRLA-HDAR-BHC-SP-GR 1166.0-905.0
Phase
6 in
TLD-CNL-HNGS 1169.0-905.0
2. Les argiles :
Les anglo-saxons utilise le mot ≪ Clay ≫ qui désigne une argile minéralogiquement
pure et encore plastique, et le mot ≪ shale ≫ qui désigne une roche argileuse litée,
consolidée (non plastique), à laquelle on peut donner le nom, d’argilite. Sous ce nom on
rassemble les dépôts sédimentaires constitués par des minéraux phylliteux,
aluminosilicates ; hydratés. L’arrangement de ces particules laisse subsister des vides plus
au moins nombreux et importants suivant le degré de compaction de la roche.
Les minéraux argileux les plus rencontrés sont les suivants :
- Kaolinite
- Chlorite.
- Montmorillonite
- Illite.
3. Fluides :
L’arrangement des éléments solides laisse généralement subsister des espaces
(vide) qui sont occupés par des fluides, ces fluides peuvent être de nature différentes : eau,
air, gaz, huile, bitume. Les roches poreuses contiennent toujours de l’eau en quantité plus
au moins importante, suivant d’une part la porosité et d’autre par le pourcentage d’eau
dans les pores (Saturation), c’est pourquoi la mesure de résistivité dans une roches et aussi
importante.
b) Ordovicien (GOS) :
c) Ordovicien (AAT) :
d) Ordovicien (QZH) :
e) Cambrien :
Le géologue de Sonatrach suit le forage mètre par mètre et fait la description géologique afin d’assurer
le forage et la détection des objectifs pétroliers, les cotes casing et arrêtera le forage quand la limite de
phases de forage est atteinte conformément au programme de forage.
Le tableau suivant renferme la lithologie et minéralogie des formations considérées comme objectifs
pétroliers dans la région d’étude ; issue de la surveillance géologique du puits AMT-3 :
Dans notre étude on a réalisé tous les Crossplots précités dites de lithologie, et on a
choisi quatre Crossplots à présenter en fonction de chaque formation comme suit :
a) Ordovicien (GEG) :
Observation:
Observation:
Observation:
Observation:
b) Ordovicien (GOS) :
Observation:
Observation:
Observation:
Observation:
c) Ordovicien (QZH) :
Observation:
Observation:
Observation:
Observation:
d) Cambrien :
Observation:
Observation:
Observation:
Observation:
FORMATIONS MATRICE
Figure-IV-23- :
Cross-Plot de
Thomas-Stieber
(Distribution des
Argiles)
Les résultats d’étude des minéraux argileux et leur distribution dans nos réservoirs
sont présentés dans les figures qui suivent, en fonction de chaque formation du Cambro-
Ordovicien.
a) Ordovicien – GEG :
Figure-IV-24- :
Cross-Plot CP-19 :
Minéraux Argileux
(l’Ordovicien-GEG)
Structurales
Figure-IV-25- :
Cross-Plot de
Thomas-Stieber
(Distribution des
Argiles) dans
l’Ordovicien-GEG
Dispersées Laminées
b) Ordovicien – GOS:
Figure-IV-26- :
Cross-Plot CP-19 :
Minéraux Argileux
dans l’Ordovicien-GOS
Structurales
Figure-IV-27- :
Cross-Plot de
Thomas-Stieber
(Distribution des
Argiles) dans
l’Ordovicien-GOS
Dispersées Laminées
c) Ordovicien – QZH :
Figure-IV-28- :
Cross-Plot CP-19 :
Minéraux Argileux
dans l’Ordovicien-QZH
Structurales
Figure-IV-29- :
Cross-Plot de
Thomas-Stieber
(Distribution des
Argiles) dans
l’Ordovicien-QZH
Dispersées Laminées
d) Cambrien:
Figure-IV-30- :
Cross-Plot CP-19 :
Minéraux Argileux
dans le Cambrien
Structurales
Figure-IV-31- :
Cross-Plot de
Thomas-Stieber
(Distribution des
Argiles) dans Le
Cambrien
Dispersées Laminées
Le tableau suivant résume les résultats d’étude des Minéraux argileux et leur
Distribution dans les différentes formations Cambro-Ordoviciennes de la région
d’AHNET :
De même les réservoirs compacts renferment des minéraux radioactifs (par fixation du
Potassium) comme les Micas (la Muscovite, la Glauconite, la Biotite et la Phlogopite),
les Feldspaths Alcalins (l’Orthoclase, l’Anorthoclase, et la Microcline) et les
Evaporites ou les sels Potassique (la Sylvite, la Carnallite, la Langbeinite, la Polyhalite
et la Kaïnite). Pour déterminer ce type des minéraux en utilise la combinaison de
plusieurs abaques de lithologie comme le M-N Plot, CP-7, CP-21, CP-19 Crossplot
CP-18 ainsi d’autres propriétés physiques.
L’analyse minéralogique des formations Cambro-Ordoviciennes est faite par
différents Crossplots, et les résultats sont présentés dans les figures suivantes :
b) Ordovicien – QZH :
c) Cambrien:
Le tableau suivant résume les résultats d’étude des Minéraux lourds et Radioactifs
présents dans les différentes formations Cambro-Ordoviciennes de la région
d’AHNET :
a) Ordovicien – GEG :
Figure-IV-35- :
Cross-Plot pour la
Densité Matricielle
ρm de
l’Ordovicien-GEG
b) Ordovicien – GOS :
Figure-IV-36- :
Cross-Plot pour la
Densité Matricielle
ρm de
l’Ordovicien-GOS
c) Ordovicien – QZH :
Figure-IV-37- :
Cross-Plot pour la
Densité Matricielle
ρm de
l’Ordovicien-QZH
d) Cambrien :
Figure-IV-38- :
Cross-Plot pour la
Densité Matricielle
ρm
de Cambrien
a) Ordovicien – GEG :
Figure-IV-39- :
Cross-Plot pour la
Lenteur Matricielle
∆Tm de
l’Ordovicien-GEG
b) Ordovicien – GOS :
Figure-IV-40- :
Cross-Plot pour la
Lenteur Matricielle
∆Tm de
l’Ordovicien-GOS
c) Ordovicien – QZH :
Figure-IV-41- :
Cross-Plot pour la
Lenteur Matricielle
∆Tm de
l’Ordovicien-QZH
d) Cambrien :
Figure-IV-42- :
Cross-Plot pour la
Lenteur Matricielle
∆Tm
de Cambrien
Le tableau suivant englobe les paramètres de la matrice des réservoirs issus des
Crossplots précédents avec les paramètres d’argile lus sur les logs des différentes
formations Cambro-Ordoviciennes de la région d’AHNET :
4. Evaluation Petrophysique :
4.1. Volume d’argile (Vsh):
Dans les réservoirs argileux, beaucoup de paramètres sont affectés par la présence
des argiles. Dans ce cas les corrections des effets d’argile sont obligatoires, pour
mieux estimer ces paramètres. La présence d’argile dans la roche réservoir affecte la
porosité et la perméabilité. La correction de porosité c’est l’élimination de tous les
vides remplis par l’argile, afin de donner une porosité significative. Le volume
d’argile n’est pas seulement appliqué aux corrections de porosités, mais il est aussi
employé dans le calcul des différentes saturations. Beaucoup de méthodes peuvent
estimer le volume d’argile, les plus souvent utilisées sont les deux logs (le potentiel
spontané SP, le gamma ray GR).
Pour les réservoirs non conventionnels la méthode diffère un peu, c’est la méthode de
monsieur LARIONOV (1969) qui a mis suite à des recherches de nouvelles approches
pour l’estimation du volume d’argile dans les formations jeunes et anciennes.
Avec:
- IRA : Indice de radioactivité.
- GR : Gamme ray lu sur le log (souvent l’unité est API).
- GRmin : Gamma Ray en face la formation propre (Ligne de base de Grés LBG).
- GRmax : Gamma Ray en face la formation la plus argileuse (LBA).
D’autres approximations :
c) Porosité Résiduelle 𝛗𝐑 :
La porosité résiduelle représente le pourcentage de volume des pores isolés (non-
connectés) dans la roche, cette porosité n’est pas utile sauf dans un seul cas de
production par fracturation hydraulique créant ainsi des connections entre les pores par
les fissures générées.
𝛟𝐑 = 𝛟𝐓 − 𝛟𝐄𝐟𝐟
4.2.2. Méthodes d’estimation de porosités :
La porosité est un élément essentiel dans l’exploration pétrolière, elle est
considérée comme étant une condition essentielle pour l’accumulation des
hydrocarbures. Vue l’importance et la sensibilité de cette dernière beaucoup de
méthodes ont étés réaliser, afin de pouvoir l’estimer le mieux possible. Parmi les
méthodes d’estimations on peut citer les suivantes :
A) La porosité carotte :
Cette méthode n’est pas toujours accessible, car elle est basée sur le
prélèvement des échantillons de roches réservoirs à l’aide d’un outil s’appelle le
carottier, et cette méthode présente des difficultés dans les formations profondes,
anciennes et compactes.
Dans notre cas on a les données carotte des formations d’Ordovicien (Grés
d’El-Goléa, Grés d’Oued Saret, les Argiles d’Azzel, et les Quartzites de Hamra).
Les carottes après avoir prélevées, et expédiées vers le Laboratoire d’analyses ;
plusieurs mesures pétrophysiques (Routine analysis) ont étés réaliser.
1) Porosité Densité 𝚽𝑫 :
Avec :
- 𝝆𝒃 c’est la densité globale de formation (Bulk Density).
- 𝝆𝒇 c’est la densité du fluide de formation.
- 𝝆𝒎 c’est la densité de la matrice de roche réservoir.
2) Porosité neutron 𝝓𝑵 :
3) Porosité sonique 𝝓𝑺 :
Tels que :
- Δtm: c’est le temps de transit dans la matrice de roche.
- Δtf : c’est le temps de transit de fluide des pores.
- Δt : c’est le temps de transit mesuré sur le log.
Dans le cas des réservoirs sous compactés la porosité sonique nécessite une
correction empirique par l’application d’un facteur multiplicateur valable
pour les zones contenants des intercalations d’argile et ralentissant ainsi les
ondes soniques dont les temps de transite ∆T seront supérieurs à «100 µs /
ft » ; cette correction est décrite dans la formule de WYLLIE suivante :
Formule de WYLLIE :
𝜟𝑻 − 𝜟𝑻𝒎 𝟏
𝝓𝑺 = ∗ ∗ 𝟏𝟎𝟎 (%)
𝜟𝑻𝒇 − 𝜟𝑻𝒎 𝑪𝒑
𝟏𝟎𝟎
Tel que : 𝑪𝒑 = : Représente le coefficient de correction des zones
𝚫𝑻𝒔𝒉
sous compactées ou 𝚫𝑻𝒔𝒉 > 𝟏𝟎𝟎 μs/ft .
La formule de Wyllie est une formule des temps moyens, elle peut être calibrée
par les mesures faites sur les carottes prélevées du champ d’étude. Ce qui nous
conduit aux deux formules ; de Garner-Hunt-Raymer, et l’autre prend une
forme généralisée.
Formule de GARNER-HUNT-RAYMER :
𝜟𝑻 − 𝜟𝑻𝒎
𝝓𝑺 = 𝟎. 𝟔𝟐𝟓 ∗ ∗ 𝟏𝟎𝟎 (%)
𝚫𝑻
𝜟𝑻 − 𝜟𝑻𝒎
𝝓𝑺 = 𝑪 ∗ ∗ 𝟏𝟎𝟎 (%)
𝚫𝑻
C = [0.625, à 0.7], d’autres recherches récentes montrent que
la valeur (0.67) est la plus appropriée, et (0.6) pour les zones à
gaz.
Le choix de porosité finale s’est fait par comparaisons entre les trois
porosités (de Densité, Neutron, et du Sonique) après toutes
corrections possibles ; et enfin la combinaison entre la porosité
Sonique et la porosité Densité semble la plus plausible, vu que
l’erreur entre ces deux porosités est la plus petite que n’importe
quelles d’autres erreurs issues par une autre combinaison.
Figure-IV-44- :
Corrélation entre Les Porosité
Estimées à partir des Logs
diagraphiques et les Porosités
Mesurés sur Carottes.
Corrélation = 90.9%
Loi de Calibration :
PHI_Calib = 1.05 * PHI_Log + 0.36
Remarques:
L’utilisation des données carottes a permet :
La calibration des Porosités estimées à partir des diagraphies.
L’optimisation des paramètres d’interprétation des réservoirs Tight de la région d’Ahnet.
Améliorer la qualité des résultats estimés (corrélation de 90.9%)
Les Tests chimiques, ainsi les méthodes de résistivités sur la région Ahnet
Gourara ont confirmées que la salinité régionale est de (60 g/l), et la résistivité du
filtrat de boue et ( Rmf = 0.165 Ωm ) ce qui nous permet d’estimer la résistivité
de l’eau de formation RW et Rmf dans la température de réservoirs à l’aide de
l’abaque GEN-9.
Rmf = 0.09
RW = 0.06
L’idée c’est de faire une manipulation des trois équations, la première est celle de
la formule d’Humble généralisée, la deuxième et la formule d’Archie généralisée
de saturation, la troisième et la formule de rapport de résistivités pour Sw :
𝐚
𝐅= (1)
𝛟𝐦
−𝟏⁄
𝐚 ∗ 𝐑𝐖 𝐧
𝐒𝐰 = [ 𝐦 ] (2)
𝛟 ∗ 𝐑𝐭
𝟏⁄ −𝟏⁄
𝐑𝟎 𝐧 𝐑𝐭 𝐧
−𝟏⁄
𝐒𝐰 =[ ] = [ ] = (𝐈𝐑 ) 𝐧
(3)
𝐑𝐭 𝐑𝟎
La substitution de l’équation (1) dans (2), et par la suite l’équivalence entre
l’équation (2) et l’équation (3) vont nous donner l’équation suivante :
𝟏
𝐥𝐨𝐠(𝝓) = − [𝐥𝐨𝐠(𝐑𝐭 ) − 𝐥𝐨𝐠 (𝐚 ∗ 𝐑𝐖 ) − 𝐥𝐨𝐠(𝐈𝐑 )]
𝒎
Le Cross-plot Pikett Plot [log(phi) – log(Rt)], est effectué dans un bans aquifère
propre, nous permettra par la suite de déterminer les Coefficients a et m ; par le
tracé de la droite d’équation : phi = f(Rt)
Figure-IV-46- :
Pikett Plot pour
l’estimation des
Coefficients a et m
Les figures suivantes nous montrent les reports graphiques (Crossplots) issues de
l’application de cette technique sur les formations Cambro-Ordoviciennes de la région
d’AHNET :
a) Ordovicien-GEG :
(730 - 735m)
Figure-IV-47- :
Pikett Plot pour
l’estimation des
Coefficients a et
m Dans
l’Ordovicien-GEG
Banc Aquifère :
(730---735m)
b) Ordovicien-GOS :
Figure-IV-48- :
Pikett Plot pour
l’estimation des
Coefficients a et
m Dans
l’Ordovicien-GOS
Banc Aquifère :
(780---782.2m)
c) Ordovicien-QZH :
Figure-IV-49- :
Pikett Plot pour
l’estimation des
Coefficients a et
m Dans
l’Ordovicien-QZH
Banc Aquifère :
(1020--1024m)
d) CAMBRIEN :
Figure-IV-50- :
Pikett Plot pour
l’estimation des
Coefficients a et
m Dans
le Cambrien
Banc Aquifère :
(1144--1147m)
𝐧 𝐚∗ 𝐑 𝐖
1- On calcul les valeurs de 𝐒𝐰 par la formule : 𝐒𝐰 𝐧 =
𝛟𝐦 ∗ 𝐑𝐭
𝐥𝐨𝐠(𝐒𝐰 𝐧 )
2- On fait le calcul de la quantité 𝝀=
𝒎
𝟏 𝐚 ∗ 𝐑𝐖
𝐥𝐨𝐠(𝝓𝒆𝒇 ) = − 𝝀 + 𝐥𝐨𝐠 [ ]
𝒎 𝐑𝐭
𝐥𝐨𝐠(𝐒𝐰 𝐧 )
𝝀=
𝒎
𝒏 𝟏 𝐚 ∗ 𝐑𝐖
𝐥𝐨𝐠(𝝓𝒆𝒇 ) = − 𝐥𝐨𝐠(𝐒𝐰 ) + 𝐥𝐨𝐠 ( )
𝒎 𝒎 𝐑𝐭
Les figures suivantes nous montrent les reports graphiques (Crossplots) issues
de l’application de cette technique sur les formations Cambro-Ordoviciennes
de la région d’AHNET :
a) Ordovicien-GEG :
Figure-IV-51- :
Cross-Plot pour
l’estimation
d’exposant de
Saturation « n »
Dans
l’Ordovicien-GEG
b) Ordovicien-GOS :
Figure-IV-52- :
Cross-Plot pour
l’estimation
d’exposant de
Saturation « n »
Dans
l’Ordovicien-GOS
c) Ordovicien-QZH :
Figure-IV-53- :
Cross-Plot pour
l’estimation
d’exposant de
Saturation « n »
Dans
l’Ordovicien-QZH
d) CAMBRIEN :
Figure-IV-54- :
Cross-Plot pour
l’estimation
d’exposant de
Saturation « n »
Dans
le Cambrien
A. Notions générales :
Compte tenu des origines du pétrole, de ses conditions de formation et de
migration, les roches réservoirs contiennent les fluides suivants :
- Les hydrocarbures liquides.
- Les hydrocarbures gazeux.
- L’eau de formation salée.
Ces fluides sont repartis d’une certaine façon dans le milieu poreux selon la
densité, les conditions de température et de pression. On définit alors :
1) La saturation en eau :
La saturation en eau est définie comme étant le rapport du volume occupé par
l’eau dans les pores au volume total des pores exprimée en pourcentage.
(la surface limitant les vides). Cette surface est d’autant plus grande quand les
grains constitutifs sont petits.
De ce fait, les roches ayant de gros pores ont une saturation en eau
Irréductible faible, alors qu’elle est elevée pour les roches à grains fins.
Telles que:
B. Méthodes d’estimation de SW :
La détermination de la saturation en eau SW se fait par plusieurs méthodes toute
en prenant la considération concernant la quantité des minéraux argileux dans la
formation géologiques (Vsh), ainsi que leur distribution dans la matrice.
Dans les réservoirs propres (Vsh < 5%), en utilise la formule d’ARCHIE :
𝐚∗ 𝐑 𝐖
𝐒𝐰 𝐧 = 𝛟𝐦 ∗ 𝐑𝐭
𝐒𝐰 : Saturation en eau.
𝛟 = 𝛟𝐃𝐒 : Porosité effective.
𝐑 𝐖 : Résistivité de l’eau de formation.
𝐚, 𝐦, 𝐧 : Coefficients liés à la matrice et la saturation.
Argile Laminée
Argile Dispersée
Argile Structurale
𝐚 ∗ 𝐑𝐖 𝐚 ∗ 𝐑 𝐦𝐟
𝐑𝟎 = 𝐑 𝟎,𝐦𝐟 =
𝛟𝐦 𝛟𝐦
𝐑𝟎 𝐑 𝟎,𝐦𝐟
𝐀= 𝐂=
𝐑𝐭 𝐑 𝐱𝐨
𝐕𝐒𝐡 ∗ 𝐑 𝟎 𝐕𝐒𝐡 ∗ 𝐑 𝟎,𝐦𝐟
𝐁= 𝐃=
𝟐 ∗ 𝐑 𝐒𝐡 𝟐 ∗ 𝐑 𝐒𝐡
Avec
Avec
Telles que:
𝑺𝑾 : Saturation en eau.
𝑺𝑿𝑶 : Saturation en filtrat de boue.
𝑹𝑾 : Résistivité de l’eau de formation
𝑹𝒎𝒇 : Résistivité du filtrat de boue dans la zone lavée.
𝝓𝒆 , ou 𝝓 : Porosité effective.
𝐁𝐕𝐖 : Volume totale de l’eau présent dans formation.
𝑭
𝑺𝑾,𝒊𝒓𝒓 = √
𝟐𝟎𝟎𝟎
𝑹𝑻,𝒊𝒓𝒓 𝝆𝑯
Formation Constante C Constante W
(Ωm) (g/cc)
Ordovicien-GEG 80 0.6 234.32 2.03
Ordovicien-GOS 90 0.6 234.32 2.04
Ordovicien-QZH 25 0.6 234.32 2.05
Cambrien 85 0.6 234.32 2.05
Figure-IV-56- :
Corrélation : K-Log à partir des Logs et les K-Core Mesurés sur Carottes (55.3%).
Loi de Calibration :
K-Log_Calib = 10^(3.22 * exp(log10(K_Log) -2.066)
Remarques:
L’utilisation des données carottes a permet :
La calibration de Perméabilité estimée à partir des diagraphies.
L’optimisation des paramètres d’interprétation des réservoirs Tight de la région d’Ahnet.
Améliorer et approcher la qualité des résultats estimés au resultats mesurés.
DST- 02
DST- 01
b) Ordovicien-GOS :
c) Ordovicien-QZH :
d) Cambrien :
Ce type de réservoirs (Tight Gas Sands), se trouve dans des environnements des
dépôts complexes, ou les roches sont soumises à des contraintes tectoniques importantes, et
la compaction a tendance à modifier la structure intergranulaire par la naissance d’une
diagenèse tardive et extensive qui rend ces roches complexes, hétérogènes, compactes, et
tortueuses. L’évaluation des réservoirs compacts nécessite une étude minéralogique
détaillée, ainsi l’estimation des paramètres matriciels nécessite des techniques spéciales,
les saturations doivent être estimées par des modèles dont les paramètres de Cimentation
(m) et de Tortuosité (a), ainsi l’exposant (n) doivent être déterminés, car leur impact et
nocif pour les saturations, et surtout ces paramètres reflètent la réalité complexe de ces
réservoirs ; cependant leur rôle est très important dans les calculs. L’estimation de volume
d’argile doit être faite par des modèles non linéaires ; comme celle de Larionov, car la
plupart des Réservoirs Compacts à Gaz provient des formations anciennes…etc. Les
porosités et perméabilité doivent être déterminées avec précautions, car parfois les mesures
sont affectées par l’environnement de trou (cavage), et plusieurs combinaisons peuvent être
faites pour mieux approcher aux valeurs réelles, et une calibration avec les données
carottes s’impose pour optimiser et affirmer les paramètres d’interprétation et assurer une
bonne qualité des résultats qui concordent avec les mesures sur carottes.
Dans cette étape on met en évidence la présence des Réservoirs Compacts à Gaz
(Tight Gaz Reservoirs TGR) dans la région d’Ahnet-Gourara (les pièges structuraux dans
les anticlinaux en échelon d’Adrar Morrat), qui présentent des paramètres pétrophysiques
faibles ou médiocres. Toutes les précautions nécessaires sont prises en considération, et
l’Analyse des résultats obtenus est faite en fonction des formations Cambro-ordoviciennes
de façon à comprendre leur comportement et leurs caractéristiques.
a) FORMATION : Ordovicien-GEG :
Les réservoirs de cette formation présentent des Porosités entre 02% et 08%, et les
Perméabilités ne dépassent pas 0.1mD (Figure-IV-60-A) sauf dans quelques intervalles
qui présentent probablement des fractures ou des fissures naturelles ce qui les rendent
appréciables (les Porosités sont entre 05% et 10% et la Perméabilité atteint 300mD).
10.00 1.00
1.00
0.10
0.10
0.01
0.01
0.00
0.00
0.0 5.0 10.0 15.0
0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14%
PHI - LOG (%) Porosité carottes (%)
D C
Figure-IV-60- : Comportement des Perméabilités (K < 0.1 mD) et des Porosités (Phi < 15 %) dans la région Ahnet
indiquant la présence des Réservoirs Compacts probablement à Gaz (non conventionnels) dans certains intervalles de
l’Ordovicien-GEG (voir les zones vertes) avec quelques intervalles des réservoirs conventionnels (voir les zones rouges).
Figure-D, et C : Analyse des Perméabilités et des Porosités, par les données Carottes (Puits voisins AMT-2, et AMT-1).
Figure-A,et B: Analyse des Perméabilités et Porosités, par les données diagraphique et données carottes du Puits AMT-3.
b) FORMATION : Ordovicien-GOS :
Les Grés de Oued Saret (Ordovicien-GOS) présentent des paramètres
pétrophysiques très faibles dont les Porosités ne dépassent pas 06.8% et les
Perméabilités ne dépassent pas 0.1mD, et ceux à cause de la compaction, et la présence
des minéraux argileux avec des quantités importantes ; dispersés dans la formation, ce
qui influe sur les Porosités et les Perméabilités (Figure-IV-61).
WELL : AMT-3
Cross-plot : Permeability – vs - Porosity
1.00
0.10
K-LOG (mD)
0.01
0.00
0% 1% 2% 3% 4% 5% 6% 7% 8%
PHI - LOG (%)
Figure-IV-61- :
Analyse des Perméabilités et Porosités, par les données diagraphiques du Puits AMT-3.
Cette Figure nous montre le comportement des Perméabilités (K < 0.1 mD) et des Porosités
(Phi < 15 %) dans la région Ahnet (Adrar Morrat) indiquant la présence majoritaire des
Réservoirs Compacts (non conventionnels) dans certains intervalles de l’Ordovicien-GOS
(voir la zone verte), Mais sans aucun intérêt pétroliers..
c) FORMATION : Ordovicien-QZH:
Les Quartzites de Hamra (Ordovicien-QZH), présentent des paramètres
petrophysiques faibles dont on note que les Porosités des Quartzites varient entre
01.2% jusqu'à 10.9%, et leur Perméabilités ne dépassent pas les 0.1mD, sauf pour un
intervalle ou elles peuvent atteindre 0.3mD, mais on reste toujours dans la gamme des
Réservoirs compacts (Figure-IV-62), c’est le moindre qu’on puisse dire, et en
analysant les résultats des saturations ; les Quartzites de Hamra ne présent aucun
intérêt pétrolier, elles peuvent être à eau.
A 100.00
B
10.00
0.10
0.01
0.00
0% 5% 10% 15% 20%
PHI - LOG (%)
Figure-IV-62- :
WELL : AMT-3
Comportement des Perméabilités (K < 0.1 mD) et Cross-plot : Permeability – vs - Porosity
des Porosités (Phi < 15 %) dans la région Ahnet
(Adrar Morrat) indiquant la présence majoritaire des 100.00
Réservoirs Compacts (non conventionnels) dans
C
Permeabilité Carotte (mD)
d) FORMATION : Le Cambrien:
C’est le même cas pour le Cambrien, sauf avec des valeurs de Porosités
différentes (inferieurs à 15%) et des Perméabilités (inferieurs à 0.1mD) pour les
intervalles compacts, et on note quelques intervalles ou les Porosités peuvent atteindre
14%, et les Perméabilités dépassent 02 mD (Figure-IV-63), probablement à cause de
la présence des fissures ou des fractures ouvertes. D’après les résultats des
saturations ; le Cambrien ne présent aucun intérêt pétrolier.
10.00
1.00
K - LOG (mD)
0.10
0.01
0.00
0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14%
PHI - LOG (%)
Figure-IV-63- :
Comportement des Perméabilités (K < 0.1 mD) et des Porosités (Phi < 15 %) dans la région Ahnet
(Adrar Morrat) indiquant la présence majoritaire des Réservoirs Compacts (non conventionnels) dans le
Cambrien (voir les zones vertes) avec quelques intervalles possédant des paramètres pétrophysiques
bonnes probablement à cause des fissures ou des fractures ouvertes (voir les zones rouges).
Cette formation ne présente aucuns intérêts pétroliers.
V. Conclusion :
En Algérie, les réservoirs gréseux compacts à gaz sont distribués régulièrement dans la
plateforme saharienne et ils sont localisés généralement dans les formations Paléozoïques
(Cambrien, Ordovicien et Dévonien) dans les bassins d’Illizi, Berkine, Ahnet, Timimoun et
Regagne. Ces réservoirs présentent dans l’ensemble des caractéristiques pétrophysiques et
géologiques complexes; ou la diagenèse tardive a tendance à réduire la porosité et
transformer les minéraux argileux en chlorite et illite qui sont responsable au blocage des
chemins de perméabilité.
Dans les réservoirs compacts, les cibles d’exploration présentent des difficultés
importantes dans l’évaluation des formations, l’identification des potentialités et la
récupération du gaz. Ces difficultés rendent problématique les procédés conventionnels de
diagraphies, et les techniques classiques de récupération.
1)- L’un d’eux présente des 03 Intervalles ont des caractéristiques des
réservoirs conventionnels (Les Zones Bleues sur la Figure IV-57); ou les
Porosités sont entre (7-9%), les Perméabilités dépassent 0.1mD, les
Saturations sont entre (38 – 47%); il contient du Gaz Sec d’après les résultats
de DST-1 et DST-2.
Des testeurs de formation avancés sur câble permettent une détermination fiable
de la pression pour évaluer les gradients et contacts de fluides dans les formations à
faible perméabilité, comme le MDT (à double Paker), MDT-Sturn , et l’XPT de
Schlumberger, ou le RCI (à Paker non conventionnels) de Baker Hughes.
Faire des Eudes d’anisotropie pour comprendre le régime des Stresses qui gouverne
ce type de réservoirs.
Bibliographies
29. Society of Petroleum Engineers, Edward D. Holstein, Editor, « Reservoir Engineering and
Petrophysics », 2007.
30. PGE-381L, Dr. Ekwere J.Peters, « Advanced Petrophysics », 2001.
31. Core Laboratories, DWAI.Inc; « Applications of Core Data in Integrated Reservoir
Description and Exploitation », 1990.
32. Fiches techniques des puits régionaux -Ahnet Gourara « Doccuments interne -Sonatrach »
33. Rapport d’implantation du forage « puits AMT-3 - Doccuments interne -Sonatrach »
34. Master-Log de surveillance geologique « AMT-3 - Doccuments interne -Sonatrach ».
35. Rapports des Tests des Réservoirs « AMT-3 - Doccuments interne -Sonatrach ».