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Partie de 87 à 96

1/ Virgile évoque diffèrent types de terrain (terre sale, terre grasse, terre humide …). Chacune est
propice à une culture en particulier : l’olivier, la vigne, les troupeaux, les céréales, les aromatiques.

2/ Virgile donne ensuite certaine méthode et certain conseil pour reconnaitre chaque type de sol en
fonction de leur fonction de leur texture, de leur couleur et même de leur goût.

« Maintenant je dirais de quelle façon tu pourras reconnaitre chaque terre. Veut tu savoir si une
terre est légère ou si elle est d’une densité peu ordinaire, tu choisiras d’abord des yeux un
emplacement, et tu y feras creuser profondément un puit en terrain solide ou tu refouleras toute
la terre en nivelant la surface absolue avec tes pieds » (page 87)

« Quant a la terre qui est salée, voici le moyen de la reconnaitre : détache de tes toits enfumes des
paniers d osiers serre et des tamis de pressoir ; que cette terre mauvaise y soit foulée jusqu’ aux
bords avec une eau douce de source : toute l’eau sans doute s’y frayera un passage avec peine,
mais sa saveur te servira d’indice infaillible et son amertume fera faire la grimace a ceux qui la
gouteront » (page 88)

3/ Par la suite Virgile s’étend longuement et précisément sur les soins l’importance que le cultivateur
doit prodiguer à la vigne. Ce travail nécessite beaucoup patience et de patience qui s’étend sur
presque toute l’année, et en plus de ça décrit comme très pénible. Le cultivateur se doit d’être
vigilant et persévérant. Et Au-delà des tâches manuelles, il doit encore prier Bacchus et craindre
Jupiter qui risque d’apporter pluie et grêle.

4/ Le poète fais ensuite éloge du printemps qui est selon lui saison agréable qui permet de supporter
le reste de l’année, période de la fécondité et des amours.

« La meilleure saison pour planter les vignobles, c’est lorsque au printemps vermeil arrive l’oiseau
blanc odieux aux longues couleuvres, ou vers les premiers froids de l’automne, quand le soleil
dévorant n’a pas encore atteint l’hiver avec ses chevaux et que l’été est déjà passé » (page 92)

5/ Et en ce qui concerne les oliviers, c’est le contraire l’olivier ne nécessite que très peu de culture et
demande seulement d’être laissé en paix.

« Les oliviers, au contraire ne demandent pas de culture, ils n’attendent rien de la serpe recourbée
ni des hoyaux tenaces, quand une fois ils ont pris au sol et affronté les brises. » (Page 97)

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