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- Le système traditionnel:
C’est le secteur des petits privés ; qui sont des propriétés dont la superficie est restreinte. On
trouve essentiellement le système, jachère blé. La jachère est de type pâturée qui reste un
moyen d’infestation en "mauvaises-herbes" ; les techniques culturales sont très simplifiées
et la lutte contre les adventices se fait surtout manuellement, l’utilisation de lutte chimique
n’existe pas et pas d’engraissement.
- Le système mixte:
C’est l’association entre la céréaliculture et l’élevage ; donc, il faut un certain mode de
conduite qui implique la présence de cultures et la technique culturale. Cette conduite va
dépendre de certains facteurs et des objectifs de production. Dans ce système, on trouve
que certain facteurs sont mieux utilisé, notamment l’épandage d’engrais et lutte chimique.
5.4.2.2. Semis.
Opération très importante et présente deux aspects: (date et dose de semis):
a. Date de semis:
Dépend de la variété et du climat. Des variétés tardives et précoces.
On sème au premier les variétés tardives (caractérisés par cycle long) et après on sèmera les
variétés précoces (caractérisés par cycle court).
On conseillera de ne pas semer trop tôt les variétés précoces à cause de gelées tardives,
elles peuvent provoquer la coulure des fleurs. De ne pas semer trop tard les variétés tardives
de crainte de l’échaudage, provoqué surtout par le sirocco.
Les dates de semis varient donc en fonction de la zone et de type de variété:
Il est très dangereux de semer en automne si le temps est sec ; pour cela le semis se fait en
générale de 15 novembre jusqu’à décembre et actuellement on ne respecte pas les variétés
et les zones. Il faut éviter de semer trop tard surtout les variétés tardives.
b. Dose de semis:
Dépend d’abord de la semence et de l’état de lit de semence:
* La semence: elle doit avoir une bonne faculté germinative.
* La dose de semis dépend de la préparation du lit de semence s’il est très motteux, il faudra
augmenter la dose de semis. Salissement élevé = augmentation de la dose de semis.
* Date de semis: un semis tardif diminue le nombre de talles, donc pour pallier à ceux-ci, on
augmente la dose de semis.
* Poids de 1000 grains: est lié à sa taille ; pour une variété à gros grain, on augmente la dose
de semis et au contraire une variété à petits grains on diminue la dose de semis. Donc si on
utilise des petits grains, on doit diminuer la dose jusqu’à 90 kg/ ha.
Exemple. Poids de 1000 grains pour la variété A = 30 g et pour la variété B = 50 g. En
supposant que la faculté germinative est de 100 %. On veut obtenir un peuplement de 300
plants/ m2. Calculer la quantité de grain/ ha ? 2°) Si Faculté germinative = 95 % ?
* Variété: pour une variété a bon tallage, on doit diminue la dose de semis (100 à 110 kg/
ha). Par contre, une variété qui talle peu, on doit augmenter la dose (120 à 140 kg/ ha).
Mode de semis:
- semis à la volée: on préconise d’augmenter la dose. Il est utilisé pour terrains
accidentés, dans les petites parcelles et dans le sol trop humide. Après ce type de semis,
on effectue un hersage.
- Semis en lignes: on aura un peuplement plus régulier, en espacement et en
profondeur en fonction de la zone et du travail du sol.
- Densité de semis: selon les potentialités pédoclimatiques de la zone de production.
- Zone à 600 mm de pluies: densité de peuplement = 300 à 350 grains/ m2,
- Zone de 400 à 600 mm: densité de peuplement = 250 à 300 grains/ m2,
- Zone à < 400 mm: densité de peuplement = 200 à 250 grains /m2.
5.4.2.3. L’Eau.
La zone de culture des céréales est entre l’isohyètes 600 mm du nord et 400 mm du sud. Le
blé a besoin au minimum 400 mm, si on a moins on dira que la céréaliculture est aléatoire.
On va irriguer à certains stades de la plante ; c’est une irrigation de complément qui aura
lieu que si on a des moyens et de l’eau disponible.
Si on irrigue au moment de la montaison le rendement sera faible, par contre, si on irrigue
au moment de la montaison à l’épiaison et au niveau de grossissement du grain, les
rendements augmentent fortement (travaux de Mme Meckliche).
Les besoins sont très importants surtout en période reproductrice, il sera un facteur limitant.
- Chez le blé tendre: les besoins les plus importants (période critique) ce sont les 20 jours qui
précèdent l’épiaison et au moment de pallier hydrique.
- Le blé dur: besoins assez faibles jusqu'au tallage et sont importants de la montaison à la
floraison et après la floraison le blé dur devient résistant à la sécheresse et aux températures
élevées. Les variétés de blé dur sont résistantes à l’échaudage.
- L’orge: les besoins sont assez importants au début développement et deviennent faibles au
cours de cycle ; il est résistant à la sècheresse.
- Avoine: en générales les variétés s’adaptent bien aux conditions de sècheresses; les besoins
en eau sont faibles et c’est le cas des variétés algériennes, ex.: Avena sativa (besoins
élevées) et Avena byzontina (besoins faibles, trouvées en Algérie).
5.4.2.4. Eléments fertilisants.
a. Azote:
L’azote après l’eau est un facteur indispensable aux céréales et très limitant chez le blé. C’est
un facteur déterminant des rendements, il a trois effets:
- Accroît la masse végétative par le nombre de talles ;
- Accroit le nombre épillets fertiles et ainsi ;
- Il augmente le poids de 1000 grains.
La fertilisation azotée dépend:
- De l’azote libre de la matière organique,
- Du précédent cultural (légumineuses...),
- De la variété: il existe des variétés résistantes en azote et ceux en rapport avec leur
hauteur, ex.: variétés à paille courte qui ne versent pas d’où on augmente les doses.
- Disponibilité en eau: en conditions sèches les besoins en azote sont plus faibles. L’azote n’a
pas toujours des effets favorables ; on fait augmenter la taille des organes en diminuant le
système racinaire (mauvais encrage des racines) et la plante sera soumise à la sécheresse.
- L’Excès d’azote provoque la verse physiologique (pietin-verse), en augmentant la masse
végétative: le nombre de talles augmente, pieds en formes de touffe et un peuplement
dense donc diminution de la photosynthèse et par voie de conséquence des glucides qui est
dû par la compétition de la lumière et ceci entraîne un déséquilibre entre protides et
glucides. Donc, déséquilibre en alimentation carbonée et protéique. On a migration des
glucides vers le haut au entres nœuds qui seront solides et par contre les entres nœuds bas
(de la base) seront faibles en glucides et ne sont plus rigides et la tige se pli. Donc verse
caulinaire (qui se développe sur tige d’une plante), accentuée par le vent (verse mécanique).
L’apport d’azote doit être fractionné : au semis, au tallage et épiaison, pour améliorer le
poids de 1000 grains et le taux de protéines (réseau RéQuaBlé de Sétif).
b. La fumure phospho-potassique:
Elle améliore l’équilibre nutritif et rend le blé plus résistant à la sècheresse:
- Il permet une bonne migration des protéines vers les grains,
- il améliore la fécondation lorsque les conditions sont humides et froides,
On apporte le phosphore et le potassium avant le semis. La fertilisation de céréales va être
dépendue tout d’abord des variétés, de la disponibilité en eau, du précédent cultural et de la
richesse du sol.
* Faux semis:
Après avoir préparé le lit de semence et la poussée des mauvaises-herbes, on fera passer les
outils des façons superficiels pour réduire les M. herbes.
On utilise des instruments à dents pour les cultures à rhizomes comme chien dent en
conditions sèches.
* Enfouissement des graines: à une forte profondeur, mais certaines plantes peuvent
germées, ex.: folle-avoine.
2. Lutte chimique:
On utilise des produits herbicides ou désherbants. Le choix du produit dépend de :
- l’adventice à combattre,
- de la plante qui est cultivée,
- du moment de la lutte,
- des conditions du milieu.
Illoxon B: actif sur la folle-avoine (monocotylédone) et les dicotylédones annuelles et on
l’applique de stade trois feuilles à la fin tallage.
Suffixe double action: actif sur la folle-avoine (monocotylédone) et les dicotylédones
annuelles et on l’applique de stade trois feuilles de fin tallage au début montaison.
2- 4 D: actif sur les dicotylédones annuelles de la période plein tallage à la fin tallage.
5.4.6. Récolte.
Il faut récolter en bonnes conditions et avec une bonne moissonneuse-batteuse ; récolté à
maturité et un grain sec (H° de 12 – 15 %). Selon les variétés, on commencera par les
variétés précoces et on termine par variétés tardives afin de ne pas avoir égrenage. Il faut
bien régler les M batteuses pour éviter les pertes considérables (estimées à 30 %).
Synthèse.
* L’élaboration du rendement se fait tout au long de développement de la plante et ceux-ci à
chaque stade.
Le rendement est la combinaison d’un certain nombre de paramètres appelé composantes
du rendement: Le peuplement:
- Nombre de pieds/ m2,
- Nombre d’épis/ pied = Nombre d’épis/ m2,
- Nombre d’épillets/ épi,
- Nombre de grains/ épillet = Nombre de grains/ épi,
- Poids du grain (gr) donc,
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