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Ibn Hawqal, Muhammad Ibn Ali al-Nasibi Abu al-Qasim « La configuration de la terre (Kitab Surat al-

Ard). Volume 1 » ; trad. De l’arabe et introd. J.H. Kramers, G. Wiet. Paris, 2001

Introd. page X et XI

Citation R.Blachère « D’une comparaison entre l’ouvrage d’Ibn Hauqal et celui d’Istakhri, il ressort
nettement que le premier doit au second beaucoup plus qu’il ne l’avoue. Il lui emprunte et son plan
et des chapitres entiers comme ceux sur l’Arabie, le Golfe Persique, le Khuzistan, le Fars, le Kerman,
l’Indus, le Dailam, la Mer Noire, le Khorassan et le Séistan. »

(Rencontre avec le marchand Sirafi Ahmad Ibn Omar Sirafi = page 290-291 + compléments sur la
région de Bassorah page 304)

Page 20 : carte de la Péninsule arabique ; (« Sur ce même littoral vient ensuite la ville de (38) Qatif.
Dans cette région, deux îles se trouvent en mer : (39) Kharak et (40) Uwal.

Puis = ? de tribus près du littoral au sud de l’Irak « On lit entre Bassorah et le désert de Habir : (94)
l’habitat des Banu Asad, puis, tout près du littoral : (95) région des tribus de Mudar.
Page 40 : ? des routes terrestres longeant la côte entre bassorah et le bahrain :

« La route entre le Bahrein et Abbadan n’est plus en service aujourd’hui : mais on la prenait naguère.
Elle traverse des endroits déserts et longe la mer.

De Bassorah au Bahrein, par la grand’route, il y a onze étapes : c’est par cette route qu’est venu
Sulaiman ibn Hasan en emportant des provisions d’eau du Bahrein jusqu’à Bassorah, car on n’y
trouve pas d’eau. Cette route suit la côte pendant environ dix-huit étapes à travers des peuplades
bédouines et leurs points d’eau. C’est une route peuplée mais dangereuse.

Carte de la Mer de Perse :

« Dans le golfe entre l’Arabie et le Perse : 75 Laft ; 76 Kharak ; 77 Uwal. «

(54) = Djannaba

Sur les îles du Golfe : page 45 :


« Dans ce bassin de la mer que j’ai mis en relation particulière avec le Fars, il a des îles, dont Laft,
Uwal, Kharakh et d’autres îles habitées, comme celles que j’ai décrites dans la partie occidentale de
la mer de Qulzum : on y trouve de l’eau douce, des terres cultivées, du bétail et des vaches. »

(notes : pour îles : 233 : Cf. Schwarz, Iran, page 84 ; 234 : Cf. Schwarz ; Iran, page 82) = Schwarz, Iran,
Iran im Mittelalter, Leipzig, 1869-1929.

? mer dangereuse + pêcheries de perles Page 44

« Un des passages les plus difficiles se trouve entre Djennaba et Bassorah : c’est une zone qu’on
nomme le Gouffre de Djennaba, endroit redoutable où presque aucun navire n’est sauvé quand la
mer est agitée. Il s’y trouve un lieu dit les Balises, à environ six milles d’Abbadan, sur le cours du Tigre
près de la mer. L’eau y est souvent si peu profonde que les grands navires n’y passent pas sans
danger, parce qu’ils risquent (47) d’échouer sur la côte, sauf à l’époque de la marée. En ce lieu on a
dressé un poste d’observation installé sur quatre poutres de bois ; un gardien s’y tient en
permanence et allume la nuit un feu qui sert de point de repère pour faire connaitre l’embouchure
du Tigre. Si un navire s’égare, il risque d’être brisé à cause du manque de profondeur. »

« Devant Djennaba il y a un lieu nommé Kharak, où il y a une pêcherie de perles d’un faible
rendement, mais les rares produits de cet endroit ont une valeur supérieure à ceux des autres : on
dit que les solitaires proviennent de ce lieu de pêche. »

Page 178 : ? de la culture et l’exportation de raisins secs

(ville de manbidj = 105)

« Non loin de Balis est situé Manbidj, ville fertile et fortifiée où il y a de nombreux et très anciens
marchés, riches en vestiges grecs. On y fait une sorte de nougat […] Il y a à Manbidj des vignobles
non irrigués sur l’ensemble de ses fermes, en très grand nombre. Les raisins sec sont exportés vers
Alep et d’autres lieux. »

Chapitre sur la Haute-Mésopotamie :

? de la description de l’Arabie comme d’un oiseau page 203

? Nisibe : page 205 (fruits + implantations chrétiennes).

(note 994 : cf. Le Strange Caliphate, p. 94 ; Canard, Hamdanides, p. 101)

« Une des cités les plus importantes de la Mésopotamie est Nisibe : elle est la plus belle des villes, la
plus riche en fruits, en eaux courantes, en parcs, en jardins potagers à la verdure éclatante, sans
compter l’abondance des céréales, de blé, de l’orge, des vignobles, en quantités qui s’accroissent de
façon étonnante et qui accentuent la baisse des prix. […] La contrée était célèbre par ses chevaliers,
réputées pour ses braves, et l’on parlait des couvents, églises et chapelles des chrétiens. On venait à
Nisibe pour se recréer, s’amuser et festoyer. »

Fruit peu chers depuis le début de l’Islam:

« … ses fruits et leur bon marché,… »

? guerre avec les byzantins : page 206 et 207 :


« C’est alors qu’Hasan ibn Abd-Allah ibn Hamdan vint à Nisibe. Il fit couper ses arbres, en fit jeter les
fruits, détourna le cours des eaux. Il expropria ceux qui s’en étaient allés dans l’empire byzantin,
pratiquant ici l’achat, là la confiscation, et n’en laissa la propriété qu’à très peu de personnes. A la
place des arbres fruitiers, il fit planter des céréales, comme du blé, du sésame, du coton et du riz. »

Page 214 : ? des fruits produits :

« ville de Sindjar […] Il convient d’y mentionner le bas prix des denrées, la profusion des produits
agricoles, des fruits d’été comme d’hiver, même de ceux qui constituent les spécialités des régions
torrides comme le sumac, les noix, les amandes, les olives, les limons, le sésame et ces grenades aux
grains toujours enveloppés qu’on exporte en Iraq et ailleurs. »

Page 216 : ? des coings

« Le Khabur baigne un grand nombre de villes, que j’ai figurées sur la carte et dont j’ai précisé la
position[…] Il faut ensuite énumérer Sukair al-Abbas, également une jolie ville, productrice de
céréales, défedues par une garnison ; - Talaban ; -Djahshiya ; -Tunainir ; -Obaidiya, villes qui se
ressemblent beaucoup. Certaines d’entre elles commandent à un grand canton et à un vaste disctrict
rural d’une excellente productivité, avec des plantations d’arbres, des vignobles et des coings
renommés. »

Page 219 : ? commerce

« Djazirat Ibn Omar[…] c’est le rendez-vous commercial de l’Arménie, de l’empire byzantin, des
régions de Maiyafariqin et d’Arran. De ce point voguent vers Mossoul des navires chargés de denrées
comme le miel, la manne, le fromage, les noix, les amandes, les noisettes, le raisin sec, les figues et
bien d’autres espèces. »

Page 221 : « Edesse est au nord de cette plaine. C’était une cité d’importance moyenne : sa
population est en majorité chrétienne ; il y a plus de trois cent églises et couvents, dont les cellules
abritent les moines : c’est là que s’élève l’église chrétienne la plus grande et la mieux construite qui
soit au monde. La ville possède des eaux, des vergers et de nombreux champs cultivés en bonne
condition. »

Page 223

Ville de Takrit (constructions chrétiennes en pierre + plâtre + gravier // Qusur).

Page 224 : ? raisin sec et la fabrication de sirop :

« Sarudj est un district rural dont le chef-lieu porte le même nom, à gauche de la route de Harran à
Djisr Manbidj : c’est une ville fortifiée, entourée d’un rempart, où l’on récolte beaucoup de raisin, des
fruits divers et du raisin sec. Ce raisin sec est tellement abondant qu’on en fabrique du sirop, et l’on
en confectionne aussi du nougat. Cette localité est située à un jour de Harran ».

Page 228 : Bassorah


Ibn Hawqal, Muhammad Ibn Ali al-Nasibi Abu al-Qasim « La configuration de la terre (Kitab Surat al-
Ard). Volume 2 » ; trad. De l’arabe et introd. J.H. Kramers, G. Wiet. Paris, 2001

Le khuzistan page 247

? dattes de Masruqan (page 250-251)

« Masruqan en particulier produit des dattes fraîches connues sous le nom de « Tann » : lorsqu’un
individu mange de ces dattes et boit ensuite de l’eau de Masruqan, il trouve immanquablement à
cette eau le goût de vin vieux. »

Page 251

« Dans le domaine des fruits et des céréales, les produits les plus courants sont les dattes, et l’on y
récolte tous les grains comme le froment, l’orge et les fèves. Le riz s’y trouve en telle quantité qu’on
le fait moudre et qu’on en fabrique du pain : il est consommé par la population, pour laquelle il est
un aliment essentiel. Il en est de même dans les districts ruraux de l’Iraq. »

Page 251 : remarques générales sur l’agriculture : (sucre + fruits)

« Dans l’ensemble des grands cantons que nous venons d’énumérer, il n’y a aucune localité où l’on
ne cultive la canne à sucre : la récolte est surtout importante à Masruqan, et la majeure partie est
exportée à Askar Mukram : dans cette cité même il n’y a pas beaucoup de sucre, pas plus qu’à Tustar,
mais on en produit de grandes quantités à Suse. […] On trouve toute les variétés de fruits, et l’on
peut dire qu’il n’en manque absolument aucun, à part les noix, ainsi que les fruits qui ne prospèrent
que dans les pays froids. »

Page 252 Sur la circulation des savoirs et débats :

« Les gens du peuple est les artisans possèdent une pratique de la dialectique en dogmatique et en
sciences religieuse à un point qu’ils dépassent les spécialistes les plus distingués et les savants des
autres pays. J’ai vu un portefaix qui cheminait en portant sur sa tête ou sur son échine un lourd
fardeau et qui luttait de vitesse avec un autre portefaix aussi chargé : or tous deux discutaient
d’interprétations coraniques et de problèmes dogmatiques sans se préoccuper de leur fatigue, en
comparaison de l’aubaine qui leur survenait. »

Page 254 : Productions à Suse :

« On fabrique à Suse de riches tissus de filoselle qui sont exportés un peu partout. On récolte à Suse
une sorte de citron, de très agréable odeur, de la taille d’une main avec ses doigts. On n’en trouve
qu’en Egypte, et encore en très petite quantités. »

(note 57)
Carte du Fars : mention des îles du Golfe (Laft, Kharag, Awal).

Page 262 : religion zoroastrienne très vivace :

« A de rares exceptions près, il n’y a guère de bourgade ou de ville qui ne possède un temple du feu.
Par rapport aux autres religions, les Zoroastriens forment le groupe le plus nombreux… »

? des îles et de leur rattachement administratif : page 264 :

« Des îles, en mer, sont rattachées au département d’Ardashir-Khurreh, dont : - l’île de Barkawan,
appelée aussi Laft, où se trouvent un ville et une mosquée cathédrale très fréquentée ; - Uwal, avec
une ville, une mosquée cathédrale et de vastes marchés ; Kharak, avec une mosquée et une
nombreuse population, dont des négociants qui se livrent au commerce d’exportation et
d’importation. »

Description de Siraf page 277 et 278 :

Description des habitudes des marchands sirafi et rencontre avec l’un d’eux page 284-285 :

Présence de chrétien dans la région page 286 :

« Dans le Fars, on trouve des Juifs, des Chrétiens et des Zoroastriens… »

? d’une hôtellerie + tradition d’accueil des voyageurs page 287 :

(Abu dja’far ibn Sahl ibn Marzuban) « Il avait fondé et établi des hôtelleries sur des domaines qu’il
avait constitué waqf pour leur entretien, et y avait installé des troupeaux de vaches qu’on pouvait
traire, et dont le lait était conservé par ses agents. Ces derniers allaient au-devant des gens de
passage […] et leur apportaient des mets préparés avec ce lait ou même d’autre nourritures, selon le
nombre des voyageurs et des passagers, lesquels pouvaient prendre du lait caillé à l’heure du midi. »

? pomme mi-douce mi-amère page 291 :

« On trouve dans la région d’Istakhr une pomme, dont une partie est excessivement douce et dont
l’autre présente un goût franchement amer. » (Cf. ibn Faqih, p. 117)

Page 292 : ? de l’eau de rose :

Page 294 : ? du goudron

Page 295 : ? de l’encre : « On prépare dans le Fars de l’encre noire pour le travail des scribes et pour
le coloriage des enluminures ? C’est la meilleure encre du monde à part celle de la Chine. Ces deux
espèces viennent des restes les plus substantiels du plus grand des anciens feux Zoroastriens et, en
fait, ce n’est rien d’autre que cette suie. »

Page 298 : ? des changements d’imposition :

« Dans la Perse antique il était d’usage de ne pas exiger des grandes cités l’impôt foncier sur les
vignobles et les plantations d’arbres, mais, à son accession au vizirat en l’année 302 (914), Ali ibn Isa
ibn Djarrah astreignit toutes les localités au paiement de l’impôt foncier. »

Usage du lexique

Abeilles page 73 :

Améthyste page 36 : montagne de Shibam, extraction de cornaline, onyx et améthyste.

Aphrodisiaques : page 122-122 (médecine + oignons) ; + page 147 : (scinque = animal chelou)

Arsenic et Borax : page 339 ( ? du Borax à l’usage des boulangers ?)

Beurre : 70,73,328,357

Céramique (355) : Ispahan (fabrication dans deux villes à proximité de céramique fine)

Dair : 226.238.394.398.396. (Carte de l’Iraq : Dair al Aqul (pas plus d’infos p.226) ; (

Hématite = montagne en Egypte page 147 ; + montagne du Khorassan page 419-420 : « La


montagne Nuqan renferme un gisement de serpentine : on en fabrique des jarres qui sont exportées
dans les autres parties du Khorassan. Dans cette montagne il y a plus d’une mine de cuivre, de fer,
d’argent, de turquoise, d’hematite et de malachite. »

Résine = 196.199 (Partie sur la Méditerranée) = Canton d’Adjya « centre de production de la


résine storax, que cette contrée et ses environs exportent dans le monde entier par terre et par
mer. » (page 196) près de Tarsus (18 / 19 sur la carte). ; Chypre page 199 « Chypre produit de
l’excellent mastic, de la résine en abondance, de la soie et du lin. »

Uwal = page 31 :

Vin = page 71 ( ? de l’oxymel préparé et consommé au Maghreb dans la presqu’île


d’Algésiras) ; page 207-208 (la dîme de la « bienveillance de dieu » sur le vin) ; 211-212

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