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Université Abdelmalek Essaâdi

Faculté des Sciences Juridiques,


Économiques et Sociales

DÉPARTEMENT DE STATISTIQUE ET INFORMATIQUE


APPLIQUÉES À LA GESTION

L.E.F. : Sciences Économiques et Gestion


Semestre 2

Travaux dirigés
Du CALCUL
DES PROBABILITÉS

Prof. : Hamid EL AMRANI


ANNÉE UNIVERSITAIRE 2018-2019
Université Abdelmalek Essaâdi LEF : Science Économique et Gestion
Fac. Sciences Juridiques, Économiques Série 1 Calcul des Probabilités, Semestre 2
et Sociales, Tétouan Année Universitaire : 2018-2019

Exercice 1 :

Donner les expressions simplifiées des ensembles suivants:


𝑎) (𝐴 ∪ 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐶) ;
𝑏) (𝐴̅ ∪ 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐵) ;
𝑐) (𝐴̅ ∪ 𝐵) ∩ (𝐴 ∪ 𝐵) ∩ (𝐴̅ ∪ 𝐵̅ ) .

Exercice 2 :

Soient 𝐸 un ensemble, 𝐴 et 𝐵 des sous-ensembles de 𝐸.


Montrer que :

1) C EC E  A  A
A

2) 𝐴 ⊂ 𝐵 si et seulement si 𝐵̅ ⊂ 𝐴̅
3) A  B  A  B (la 1ère loi de Morgan)

4) A  B  A  B (la 2ème loi de Morgan)

Exercice 3 :

Exprimer chacun des évènements suivants à l’aide des évènements 𝐴, 𝐵 et 𝐶 et des opérateurs
réunion, intersection et complémentation:
1) Au moins un des trois évènements a lieu ;
2) Au plus un des trois évènements a lieu ;
3) Aucun des trois évènements n’a lieu ;
4) Les trois évènements ont lieu ;
5) Exactement un seul des trois évènements a lieu ;
6) 𝐴 et 𝐵 ont lieu, mais pas 𝐶 ;
7) 𝐴 a lieu, sinon 𝐵 n’a pas lieu non plus.

Exercice 4 :

On lance une pièce trois fois et on considère les événements suivants:


𝐴 ∶ « pile apparait exactement deux fois » ;
𝐵 ∶ « pile apparaît au moins deux fois » ;
𝐶 ∶ « pile apparaît quand face est apparu au moins une fois » ;
Exprimer, A, B et C ainsi que 𝐴̅ ∩ 𝐵, 𝐴̅ ∩ 𝐵̅ et 𝐴 ∩ 𝐶.

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Exercice 5

Dans chacun des cas suivants, donner le nombre d’éléments de Ω et des événements considères :
1) Une famille a 4 enfants.
A : « les filles et les garçons sont alternés » ;
B : « le premier et le quatrième sont des garçons » ;
C : « il y a autant de filles que de garçons » ;
D : « il y a au moins 3 enfants en suivant du même sexe ».
2) Un représentant doit visiter 2 fois 3 villes a, b et c. A : « il visite a en premier et en dernier ».
3) Un ascenseur porte 2 personnes et il y a 3 niveaux. A : « elles s’arrêtent à 2 niveaux
différents »;
B : “une personne au moins s’arrête au premier niveau”.

Exercice 6 :

On lance deux dés, l’un bleu, l’autre rouge. Soit 𝑥 le nombre obtenu par le dé bleu et 𝑦 le nombre
obtenu par le dé rouge. On appelle Ω l’ensemble de tous les couples (𝑥; 𝑦) possibles.
1) Donner un diagramme cartésien de Ω.
2) Soient les évènements 𝐴, 𝐵, 𝐶 et 𝐷 définis respectivement par: 𝑥 + 𝑦 ≤ 3 ; 𝑥 + 𝑦 = 4 ou 5 ;
6 ≤ 𝑥 + 𝑦 ≤ 7 et 𝑥 + 𝑦 > 7.
3) Représenter graphiquement ces évènements. Forment-ils un système complet d’évènements?

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Exercice 1 : (Correction)

Donnons les expressions simplifiées des ensembles suivants:


a ) (A B ) (A C )   (A B) A  (A B) C
A (A C ) (B C)
 A (A C )  (B C)
A (B C)

b ) (A B ) (A B )  (A A) B   B  B

c ) (A B ) (A B ) (A B )  (A A ) B  (A B )
B (A B )  (B A ) (B B)
 (B A) 
B A
Exercice 2 : (Correction)
Soient 𝐸 un ensemble, 𝐴 et 𝐵 des sous-ensembles de 𝐸.
Montrons que :

1) C EC E  A  A ?
A

On a

x A  x A
 x A

Donc A  A
2) 𝐴 ⊂ 𝐵 si et seulement si 𝐵̅ ⊂ 𝐴̅ ?
Soit 𝐴 ⊂ 𝐵 montrons que 𝐵̅ ⊂ 𝐴̅
x B  x B
 x  A car A  B
 x A

Donc A  B  B  A (I )
Soit 𝐵̅ ⊂ 𝐴̅ montrons que 𝐴 ⊂ 𝐵
x A  x A
 x  B car B  A
 x B

Et par la suite B  A  A  B (II )

De (I ) et (II ) on déduit que A  B  B  A .

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3) A  B  A  B (la 1ère loi de Morgan) ?


Négation de deux propositions équivalentes :
x A B  x A B
P  Q si et seulement si nonP  nonQ
 x  A ou x  B
Application :
 x  A ou x  B On a x  A B  x  A et x  B
 x A B Donc non  x  A B   non  x  A et x  B 
c.à.d. x  A B  x  A ou x  B
Et ainsi A  B  A  B

4) A  B  A  B (la 2ème loi de Morgan) ?

x A B  x A B
 x  A et x  B
 x  A et x  B
 x A B

D’où A  B  A  B .
Exercice 3 :
Exprimons chacun des évènements suivants à l’aide des évènements 𝐴, 𝐵 et 𝐶 et des opérateurs
réunion, intersection et complémentation:
1) Au moins un des trois évènements a lieu ;
c.à.d. 𝐴 est réalisé ou 𝐵 est réalisé ou 𝐶 est réalisé
et cela signifie que peut être un ou deux ou tous les trois soient (soit) réalisés au même
temps.
donc cet événement est équivalent à l’événement 𝐴 ∪ 𝐵 ∪ 𝐶.
2) Au plus un des trois évènements a lieu ;
c.à.d. un seul événement exactement 𝐴 ou 𝐵 ou C soit réalisé ou aucun de ces événement
ne sera réalisé et cela est équivalent à l’événement :
(𝐴 ∩ 𝐵̅ ∩ 𝐶̅ ) ∪ (𝐴̅ ∩ 𝐵 ∩ 𝐶̅ ) ∪ (𝐴̅ ∩ 𝐵̅ ∩ 𝐶) ∪ (𝐴̅ ∩ 𝐵̅ ∩ 𝐶̅ )
3) Aucun des trois évènements n’a lieu ;
c.à.d. aucun des événements 𝐴 ou 𝐵 ou 𝐶 ne soit réalisé
donc cet événement est équivalent à l’événement : 𝐴̅ ∩ 𝐵̅ ∩ 𝐶̅
cela veut dire aussi la non réalisation de tous les événement
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
autrement dit, l’événement contraire de la réalisation de tous les événement : 𝐴 ∪𝐵∪𝐶
et cela est correcte car d’après la loi de Morgan : 𝐴̅ ∩ 𝐵̅ ∩ 𝐶̅ = 𝐴
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
∪𝐵∪𝐶
4) Les trois évènements ont lieu ;
Ça veut dire la réalisation de 𝐴 et 𝐵 et 𝐶 au même temps : 𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶

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5) Exactement un seul des trois évènements a lieu ;


Cela est équivalent à dire que 𝐴 est réalisé et les autres non ou 𝐵 est réalisé les autres
non ou 𝐶 est réalisé et les autres non : (𝐴 ∩ 𝐵̅ ∩ 𝐶̅ ) ∪ (𝐴̅ ∩ 𝐵 ∩ 𝐶̅ ) ∪ (𝐴̅ ∩ 𝐵̅ ∩ 𝐶)
6) 𝐴 et 𝐵 ont lieu, mais pas 𝐶 ;
c.à.d. on a 𝐴 , 𝐵 réalisés mais 𝐶 n’est pas réalisé : 𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶̅
7) 𝐴 a lieu, sinon 𝐵 n’a pas lieu non plus.
c.à.d si 𝐴 est réalisé les deux autres peuvent être réalisés ou non ou (sinon) 𝐵 ne soit pas
réalisé les autres n’ont aucune condition (soient réalisés soient non)
donc équivaut à dire :
(𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶) ∪ (𝐴 ∩ 𝐵̅ ∩ 𝐶) ∪ (𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶̅ ) ∪ (𝐴 ∩ 𝐵̅ ∩ 𝐶̅ ) ∪ (𝐴̅ ∩ 𝐵̅ ∩ 𝐶) ∪ (𝐴̅ ∩ 𝐵̅ ∩ 𝐶̅ )
i.e. {𝐴 ∩ [(𝐵 ∩ 𝐶) ∪ (𝐵̅ ∩ 𝐶) ∪ (𝐵 ∩ 𝐶̅ ) ∪ (𝐵̅ ∩ 𝐶̅ )]} ∪ {(𝐴̅ ∩ 𝐵̅ ) ∩ (𝐶 ∪ 𝐶̅ )}

⏟ ∪ 𝐶̅ )] ∪ [𝐵̅ ∩ (𝐶
i.e. 𝐴 ∩ [𝐵 ∩ (𝐶 ⏟ ̅ ∪ 𝐶)] ∪ {(𝐴̅ ∩ 𝐵̅ ) ∩ Ω} = 𝐴 ∪ (𝐴̅ ∩ 𝐵̅ )
⏟ Ω Ω
{ { Ω }}

= (𝐴 ∪ 𝐴̅) ∩ (𝐴 ∪ 𝐵̅ )
= 𝐴 ∪ 𝐵̅

Exercice 4 :
On lance une pièce trois fois et on considère les événements suivants:
𝐴 ∶ « pile apparait exactement deux fois » ;
𝐵 ∶ « pile apparaît au moins deux fois » ;
𝐶 ∶ « pile apparaît quand face est apparu au moins une fois » ;
Exprimons en fonction de 𝑃 = "𝑃𝑖𝑙𝑒" et 𝐹 = "𝐹𝑎𝑐𝑒" les événements suivants :
D’abord l’univers de possibilités de cette expérience aléatoire c’est :
Ω = {𝑃𝑃𝑃; 𝑃𝑃𝐹; 𝑃𝐹𝑃; 𝐹𝑃𝑃; 𝑃𝐹𝐹; 𝐹𝑃𝐹; 𝐹𝐹𝑃; 𝐹𝐹𝐹}
 On a 𝐴 ∶ « pile apparait exactement deux fois »
Donc 𝐴 = {𝑃𝑃𝐹; 𝑃𝐹𝑃; 𝐹𝑃𝑃} ;
 On a 𝐵 ∶ « pile apparaît au moins deux fois »
Donc 𝐵 = {𝑃𝑃𝐹; 𝑃𝐹𝑃; 𝐹𝑃𝑃; 𝑃𝑃𝑃}
 On a 𝐶 ∶ « pile apparaît quand face est apparu au moins une fois »
Donc 𝐶 = {𝐹𝑃𝑃; 𝐹𝑃𝐹; 𝐹𝐹𝑃}
 𝐴̅ ∩ 𝐵 = {𝑃𝑃𝑃}
 𝐴̅ ∩ 𝐵̅ = {𝐹𝐹𝐹; 𝑃𝐹𝐹; 𝐹𝑃𝐹; 𝐹𝐹𝑃}
 𝐴 ∩ 𝐶 = {𝐹𝑃𝑃}.
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Exercice 5

Dans chacun des cas suivants, donner le nombre d’éléments de Ω et des événements considérés :
1) Une famille a 4 enfants.
En général, pour chaque choix d’un enfant on a seulement deux possibilités soit fille soit
garçon, donc : 𝑐𝑎𝑟𝑑(Ω) = 2 × 2 × 2 × 2 = 24
A : « les filles et les garçons sont alternés » ;
Donc 𝐴 = {𝐹𝐺𝐹𝐺; 𝐺𝐹𝐺𝐹} alors 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐴) = 2
B : « le premier et le quatrième sont des garçons » ;
Alors on a 𝐵 = {𝐺𝐺𝐺𝐺; 𝐺𝐹𝐺𝐺; 𝐺𝐺𝐹𝐺; 𝐺𝐹𝐹𝐺}, ainsi 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐵) = 4
C : « il y a autant de filles que de garçons » ;
Donc on a : 𝐶 = {𝐺𝐺𝐹𝐹; 𝐹𝐹𝐺𝐺; 𝐺𝐹𝐹𝐺; 𝐹𝐺𝐺𝐹; 𝐺𝐹𝐺𝐹; 𝐹𝐺𝐹𝐺}, ainsi 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐶) = 6
D : « il y a au moins 3 enfants en suivant du même sexe ».
Donc on a : 𝐷 = {𝐺𝐺𝐺𝐺; 𝐹𝐹𝐹𝐹; 𝐺𝐺𝐺𝐹; 𝐹𝐺𝐺𝐺; 𝐺𝐹𝐹𝐹; 𝐹𝐹𝐹𝐺} alors 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐷) = 6
2) Un représentant doit visiter 2 fois 3 villes a, b et c.
En général, ici on a l’univers de possibilités formé de 6-uplets comportant 2 fois 𝑎, 2fois 𝑏
et 2 fois 𝑐, dans ce cas il y a la répétition de 3 éléments de cette permutation :
6! 6  5  4  3  2 1
donc card ()    90
2! 2! 2! 2 1 2 1  2 1
A : « il visite a en premier et en dernier »
4! 4  3  2 1
Donc card (A )    6 car il y a la répétition 2 fois de 2 éléments 𝑏 et 𝑐.
2! 2! 2 1 2 1
3) Un ascenseur porte 2 personnes et il y a 3 niveaux.
En général, l’univers de possibilités de cette expérience consiste à choisir 2 éléments (𝑎; 𝑏)
(2 places) tels que 𝑎 ∈ {1; 2; 3} et 𝑏 ∈ {1; 2; 3}
card ()  3  3  32  9
A : « elles s’arrêtent à 2 niveaux différents »;
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐴) = 3 × 2 = 6
Rq : aussi à travers l’événement contraire.
B : « une personne au moins s’arrête au premier niveau ».
L’événement contraire de 𝐵 c’est 𝐵̅ : « personne ne s’arrête au premier niveau »
On a 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐵̅) = 2 × 2 = 22 = 4
Donc 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐵) = 𝑐𝑎𝑟𝑑(Ω) − 𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐵̅ ) = 9 − 4 = 5

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Exercice 6 :

On lance deux dés, l’un bleu, l’autre rouge. Soit 𝑥 le nombre obtenu par le dé bleu et 𝑦 le nombre
obtenu par le dé rouge. On appelle Ω l’ensemble de tous les couples (𝑥; 𝑦) possibles.
1) Un diagramme cartésien de Ω.
(1; 1) (1; 2) (1; 3) (1; 4) (1; 5) (1; 6)
(2; 1) (2; 2) (2; 3) (2; 4) (2; 5) (2; 6)
(3; 1) (3; 2) (3; 3) (3; 4) (3; 5) (3; 6)
(4; 1) (4; 2) (4; 3) (4; 4) (4; 5) (4; 6)
(5; 1) (5; 2) (5; 3) (5; 4) (5; 5) (5; 6)
(6; 1) (6; 2) (6; 3) (6; 4) (6; 5) (6; 6)

𝑐𝑎𝑟𝑑(Ω) = 62 = 36
2) Soient les évènements 𝐴, 𝐵, 𝐶 et 𝐷 définis respectivement par:
𝐴 = {(𝑥; 𝑦)/𝑥 + 𝑦 ≤ 3} ; 𝐵 = {(𝑥; 𝑦)/4 ≤ 𝑥 + 𝑦 ≤ 5} ;
𝐶 = {(𝑥; 𝑦)/6 ≤ 𝑥 + 𝑦 ≤ 7} et 𝐷 = {(𝑥; 𝑦)/𝑥 + 𝑦 ≥ 8}.
Représenter graphiquement ces évènements.

Les événements 𝐴, 𝐵, 𝐶 et 𝐷 forment un système complet de Ω car leurs intersections deux à


deux sont vides et leur réunion vaut Ω.

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Exercice 1 :
Dans chacune de situations décrites ci-dessous, donner l’événement contraire de l’événement donné.
1. Dans un Amphi, on choisit deux étudiants au hasard.
𝐴 : « Les deux étudiants sont des filles ».
2. Dans un groupe de marocains et d’algériens, on discute avec une personne.
𝐵 : « La personne est un homme algérien ».
3. À une loterie, Elise achète 3 billets.
𝐷 : « L’un des billets au moins est gagnant »,
𝐸 : « Deux billets au maximum sont gagnants ».
Exercice 2 :
Une urne contient des boules blanches, noires et rouges. On tire une boule de l’urne. On note :
𝐴 : « Tirer une boule blanche ».
𝐵 : « Tirer une boule ni blanche ni rouge ».
𝐶 : Tirer une boule noire ou une boule rouge ».
1. 𝐴 et 𝐵 sont-ils incompatibles ?
2. 𝐵 et 𝐶 sont-ils incompatibles ?
3. Traduire par une phrase ne comportant pas de négation 𝐴̅ et 𝐵̅.

Exercice 3 :
Lors d’un jet de deux dés cubiques, on s’intéresse aux événements suivants :
𝐴 : « La somme obtenue est au moins égale à 5 ».
𝐵 : « La somme obtenue est au plus égale à 5 ».
𝐶 : « La somme obtenue est strictement inférieure à 3 ».
1. 𝐴 et 𝐵 sont-ils contraires ?
2. 𝐵 et 𝐶 sont-ils incompatibles ?
3. Traduire par une phrase 𝐶.
4. 𝐴 et 𝐶 sont-ils incompatibles ?

Exercice 4 :
On jette une pièce de monnaie 3 fois de suite.
1. Donner tous les résultats possibles en notant 𝑃 pour Pile et 𝐹 pour Face (exemple : 𝑃𝑃𝐹).
2. Donner la probabilité des événements suivants :
𝐴 « le tirage ne comporte que des Piles ».
𝐵 « le tirage comporte au moins une fois Face ».
Exercice 5 :
On lance un dé à 6 faces. On note 𝑝𝑖 la probabilité d’issue de la face marquée 𝑖 . Ce dé est truqué de
telle sorte que les probabilités d’issue des faces sont : 𝑝1 = 0,1 ; 𝑝2 = 0,2 ; 𝑝3 = 0,3 ; 𝑝4 = 0,1 ;
𝑝5 = 0,15 .
1. Calculer 𝑝6 la probabilité d’issue de la face marquée 6 ?
2. Calculer la probabilité d’issue d’un nombre pair ?
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Exercice 6 :
On lance un dé à 6 faces. On suppose que la probabilité d’apparition de chaque face est
proportionnelle au numéro inscrit sur elle.

1. Calculer la probabilité d’apparition de chaque face.


2. Calculer la probabilité d’obtenir un nombre pair.

Exercice 7 :
Dans un magasin d’électroménager, on s’intéresse au comportement d’un acheteur potentiel d’un
téléviseur et d’un magnétoscope. La probabilité pour qu’il achète un téléviseur est de 0,6.
La probabilité pour qu’il achète un magnétoscope quand il a acheté un téléviseur est de 0,4.
La probabilité pour qu’il achète un magnétoscope quand il n’a pas acheté de téléviseur est de 0,2.
Prenons les deux événements suivants : 𝑀 : « Acheter un magnétoscope » et 𝑇 : « acheter un
télévision »
1. Quelle est la probabilité pour qu’il achète un téléviseur et un magnétoscope ?
2. Quelle est la probabilité pour qu’il achète un magnétoscope ?
3. Le client achète un magnétoscope. Quelle est la probabilité qu’il achète un téléviseur ?
4. Compléter l’arbre de probabilité suivant :
𝑇
𝑀
𝑇̅
𝑇
̅
𝑀
𝑇̅
Exercice 8 :
On dispose de deux urnes 𝑈1 et 𝑈2 . L’urne 𝑈1 contient trois boules blanches et une boule noire et
l’urne 𝑈2 contient une boule blanche et deux boules noires.
On lance un dé non truqué. Si le dé donne un numéro 𝑥 inférieur ou égal à 2, on tire une boule dans
l’urne 𝑈1 . Sinon on tire une boule dans l’urne 𝑈2 . (On suppose que les boules sont indiscernables
au toucher)
1. Calculer la probabilité de tirer une boule blanche.
2. On a tiré une boule blanche. Calculer le probabilité qu’elle provienne de l’urne 𝑈2 .

Exercice 9 :
Le quart d’une population a été vacciné contre une maladie contagieuse. Au cours d’une épidémie,
on constate qu’il y a parmi les malades un vacciné pour quatre non vaccinés. On sait de plus qu’au
cours de cette épidémie, il y avait un malade sur douze parmi les vaccinés.
5
1. Démontrer que la probabilité de tomber malade est égale à
48
2. Quelle était la probabilité de tomber malade pour un individu non-vacciné ?
3. Le vaccin est-il efficace ?
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Exercice 1 : (Correction)
Dans chacune de situations décrites ci-dessous, donner l’événement contraire de l’événement donné.
1. Dans un Amphi, on choisit deux étudiants au hasard.
𝐴 : « Les deux étudiants sont des filles ».
L’événement contraire de 𝐴 est 𝐴̅ : « les deux étudiants ne sont pas des filles »
c.à.d. 𝐴̅ : « les deux étudiants sont une fille et un garçon ou bien deux garçons »
2. Dans un groupe de marocains et d’algériens, on discute avec une personne.
𝐵 : « La personne est un homme algérien ».
Alors 𝐵̅ : « la personne est un homme marocain ou femme marocaine ou femme algérienne »
Donc 𝐵̅ : « HM ; FM ; FA »
3. À une loterie, Elise achète 3 billets.
𝐷 : « L’un des billets au moins est gagnant »,
𝐷̅ : « aucun des billets n’est gagnant »
𝐸 : « Deux billets au maximum sont gagnants ».
𝐸̅ : « les trois billets sont tous gagnants ».

Exercice 2 : (Correction)
Une urne contient des boules blanches, noires et rouges. On tire une boule de l’urne. On note :
𝐴 : « Tirer une boule blanche ».
𝐵 : « Tirer une boule ni blanche ni rouge ».
𝐶 : « Tirer une boule noire ou une boule rouge ».

1. 𝐴 et 𝐵 sont-ils incompatibles ?:
On a 𝐴 ne contient qu’une boule blanche parmi celles blanches de l’urne or 𝐵 ne contient plus
les boules blanches, ainsi 𝐴 ∩ 𝐵 = ∅.
D’où les deux événements 𝐴 et 𝐵 sont incompatibles.

2. 𝐵 et 𝐶 sont-ils incompatibles ?
Tirer une boule noire réalise les deux événements 𝐵 et 𝐶,
Alors les deux événements 𝐵 et 𝐶 ne sont pas incompatibles

3. Traduire par une phrase ne comportant pas de négation 𝐴̅ et 𝐵̅ :


c.à.d. une phrase ne comportant pas 𝐴̅ ∩ 𝐵̅
c.à.d. une phrase comportant 𝐴̅̅̅̅̅̅̅̅
̅ ∩ 𝐵̅ = 𝐴̿ ∪ 𝐵̿ = 𝐴 ∪ 𝐵
la traduction de 𝐴 ∪ 𝐵 par une phrase est : « tirer une boule blanche ou une boule noire »

Exercice 3 : (Correction)
Lors d’un jet de deux dés cubiques, on s’intéresse aux événements suivants :
𝐴 : « La somme obtenue est au moins égale à 5 ».
𝐵 : « La somme obtenue est au plus égale à 5 ».
𝐶 : « La somme obtenue est strictement inférieure à 3 ».

1. 𝐴 et 𝐵 sont-ils contraires ?

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Les deux événements 𝐴 et 𝐵 ne sont pas contraires car l’événement de somme 5 (par exemple
2 + 3 = 5 réalise 𝐴 et 𝐵, ainsi 𝐴 ∩ 𝐵 ≠ ∅

2. 𝐵 et 𝐶 sont-ils incompatibles ?
𝐵 et 𝐶 ne sont pas incompatibles car l’événement dont la somme 2 réalise 𝐵 et 𝐶
Donc 𝐵 ∩ 𝐶 ≠ ∅

3. Traduire par une phrase 𝐶.


La traduction de l’événement 𝐶 : la somme obtenue vaut 2 »

4. 𝐴 et 𝐶 sont-ils incompatibles ?
Oui, 𝐴 et 𝐶 sont incompatibles car il n’y a aucun événement dont la somme obtenue est au moins
égale à 5 et au même temps cette somme est inférieure strictement à 3.

Exercice 4 : (Correction)
On jette une pièce de monnaie 3 fois de suite.
1. Donner tous les résultats possibles en notant 𝑃 pour Pile et 𝐹 pour Face (exemple : 𝑃𝑃𝐹).
Tous les résultats possibles de cette expérience aléatoire constituent l’univers de possibilités,
noté Ω : Ω = {𝑃𝑃𝑃; 𝑃𝑃𝐹; 𝑃𝐹𝑃; 𝐹𝑃𝑃; 𝑃𝐹𝐹; 𝐹𝑃𝐹; 𝐹𝐹𝑃; 𝐹𝐹𝐹}

2. Donner la probabilité des événements suivants :


Supposons que la pièce de monnaie est équilibrée ainsi que les répétitions sont indépendantes :
Donc ici, on peut utiliser :
 L’hypothèse d’équiprobabilité des événements élémentaires ;
 Ou bien la probabilité conditionnelle.
𝐴 « le tirage ne comporte que des Piles ».
𝑐𝑎𝑟𝑑(𝐴) 1 1 1 1 1
𝑃(𝐴) = 𝑐𝑎𝑟𝑑(Ω) = 8 ou bien 𝑃(𝐴) = 2 × 2 × 2 = 8

𝐵 « le tirage comporte au moins une fois Face ».


On remarque que 𝐵̅ = 𝐴, alors :
1 7
𝑃(𝐵) = 1 − 𝑃(𝐵̅ ) = 1 − 𝑃(𝐴) = 1 − =
8 8
Exercice 5 :
On lance un dé à 6 faces. On note 𝑝𝑖 la probabilité d’issue de la face marquée 𝑖 . Ce dé est truqué de
telle sorte que les probabilités d’issue des faces sont : 𝑝1 = 0,1 ; 𝑝2 = 0,2 ; 𝑝3 = 0,3 ; 𝑝4 = 0,1 ;
𝑝5 = 0,15 .

1. Calculer 𝑝6 la probabilité d’issue de la face marquée 6


On a Ω = {1; 2; 3; 4; 5; 6}
Ainsi la somme des probabilités de tous les événements élémentaires est égale à 1.
c.à.d. 𝑝1 + 𝑝2 + 𝑝3 + 𝑝4 + 𝑝5 + 𝑝6 = 1 i.e. 0,1 + 0,2 + 0,3 + 0,1 + 0,15 + 𝑝6 = 1
d’où 0,85 + 𝑝6 = 1
donc 𝑝6 = 1 − 0,85 = 0,15

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2. La probabilité d’issue d’un nombre pair :


𝑃({2; 4; 6}) = 𝑃({2}) + 𝑃({4}) + 𝑃({6}) = 𝑝2 + 𝑝4 + 𝑝6 = 0,2 + 0,1 + 0,15 = 0,45
Exercice 6 :
On lance un dé à 6 faces. On suppose que la probabilité d’apparition de chaque face est
proportionnelle au numéro inscrit sur elle.

1. Calculer la probabilité d’apparition de chaque face.

{𝜔𝑖 } {1} {2} {3} {4} {5} {6}


𝑃({𝜔𝑖 }) 𝑃({1}) 𝑃({2}) 𝑃({3}) 𝑃({4}) 𝑃({5}) 𝑃({6})

c.à.d.

𝑖 1 2 3 4 5 6
× 𝑝1
𝑃({𝑖}) 𝑝1 𝑝2 𝑝3 𝑝4 𝑝5 𝑝6

Ainsi on a : 𝑝2 = 2𝑝1 ; 𝑝3 = 3𝑝1 ; 𝑝4 = 4𝑝1 ; 𝑝5 = 5𝑝1 ; 𝑝6 = 6𝑝1


Sachant que 𝑝1 + 𝑝2 + 𝑝3 + 𝑝4 + 𝑝5 + 𝑝6 = 1
Donc 𝑝1 + 2𝑝1 + 3𝑝1 + 4𝑝1 + 5𝑝1 + 6𝑝1 = (1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6)𝑝1 = 21𝑝1 = 1
1
D’où 𝑝1 = 21.

Et enfin on a :

𝑖 1 2 3 4 5 6
1 2 3 4 5 6
𝑃({𝑖})
21 21 21 21 21 21

2. La probabilité d’obtenir un nombre pair :


2 4 6 12 4
𝑃({2; 4; 6}) = 𝑃({2}) + 𝑃({4}) + 𝑃({6}) = + + = =
21 21 21 21 7

Exercice 7 :
Dans un magasin d’électroménager, on s’intéresse au comportement d’un acheteur potentiel d’un
téléviseur et d’un magnétoscope.
On a les deux événements suivants : 𝑀 : « Acheter un magnétoscope » et 𝑇 : « acheter un télévision »
 La probabilité pour qu’il achète un téléviseur est de 0,6.
c.à.d. : 𝑃(𝑇) = 0,6
 La probabilité pour qu’il achète un magnétoscope quand il a acheté un téléviseur est de 0,4.
c.à.d. : 𝑃(𝑀/𝑇) = 𝑃𝑇 (𝑀) = 0,4
 La probabilité pour qu’il achète un magnétoscope quand il n’a pas acheté de téléviseur est de
0,2.
c.à.d. : 𝑃(𝑀/𝑇̅) = 𝑃 𝑇̅ (𝑀) = 0,2
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en général, on a :
0,4
𝑀
0,6 𝑇 ̅
0,6 𝑀
0,4 0,2 𝑀
𝑇̅ ̅
0,8 𝑀

1. La probabilité pour qu’il achète un téléviseur et un magnétoscope :


𝑃(𝑀 ∩ 𝑇) = 𝑃(𝑇) × 𝑃𝑇 (𝑀) = 0,6 × 0,4 = 0,24
La probabilité pour qu’il achète un magnétoscope :
𝑃(𝑀) = 𝑃(𝑀 ∩ Ω) = 𝑃(𝑀 ∩ (𝑇 ∪̇ 𝑇̅))𝑃((𝑀 ∩ 𝑇) ∪̇ (𝑀 ∩ 𝑇̅)) = 𝑃(𝑀 ∩ 𝑇) + 𝑃(𝑀 ∩ 𝑇̅)
= 𝑃𝑇 (𝑀). 𝑃(𝑇) + 𝑃 𝑇̅ (𝑀). 𝑃(𝑇̅) = 0,4 × 0,6 + 0,2 × 0,4 = 0,24 + 0,08 = 0,32
2. La probabilité que le client achète un téléviseur sachant qu’il achète un magnétoscope :
𝑃(𝑀 ∩ 𝑇) 0,24
𝑃𝑀 (𝑇) = = = 0,75
𝑃(𝑀) 0,32
3. Complétons l’arbre de probabilité suivant :
0,75 𝑇
𝑀
0,32
0,25 𝑇̅
0,53 𝑇
0,68 ̅
𝑀
0,47 𝑇̅

𝑃(𝑀̅ ∩ 𝑇) 𝑃𝑇 (𝑀
̅ ). 𝑃(𝑇) (1 − 𝑃𝑇 (𝑀)). 𝑃(𝑇) (1 − 0,4) × 0,6 0,36 9
𝑃𝑀̅ (𝑇) = = = = = =
̅
𝑃(𝑀) ̅
𝑃(𝑀) 1 − 𝑃(𝑀) 0,68 0,68 17
Exercice 8 :
On dispose de deux urnes 𝑈1 et 𝑈2 . L’urne 𝑈1 contient trois boules blanches et une boule noire et
l’urne 𝑈2 contient une boule blanche et deux boules noires.
On lance un dé non truqué. Si le dé donne un numéro 𝑥 inférieur ou égal à 2, on tire une boule dans
l’urne 𝑈1 . Sinon on tire une boule dans l’urne 𝑈2 . (On suppose que les boules sont indiscernables
au toucher)
Posons les événements suivants : (𝑥 ≤ 2) : « le numéro du dé obtenu est inférieur ou égal à 2 »,
(𝑥 > 2) : « le numéro du dé obtenu est supérieur strictement à 2 », 𝐵 ∶ « avoir une boule blanche »
et 𝑁 ∶ « avoir une boule noire ».
1. Calculer la probabilité de tirer une boule blanche.
3/4
𝐵
1/3 (𝑥 ≤ 2)
1/4 𝑁
2/3
1/3 𝐵
(𝑥 > 2)
2/3 𝑁
La probabilité de tirer une boule blanche :

𝑃(𝐵) = 𝑃 (𝐵 ∩ ((𝑥 ≤ 2) ∪̇ (𝑥 > 2))) = 𝑃(𝐵 ∩ (𝑥 ≤ 2)) + 𝑃(𝐵 ∩ (𝑥 > 2))

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1 3 2 1 17
= 𝑃(𝑥 ≤ 2). 𝑃(𝑥≤2) (𝐵) + 𝑃(𝑥 > 2). 𝑃(𝑥>2) (𝐵) = × + × =
3 4 3 3 36
2. On a tiré une boule blanche. Calculer le probabilité qu’elle provienne de l’urne 𝑈2 .
Ça veut dire aussi la probabilité d’avoir une boule blanche sachant que (𝑥 ≤ 2) :
2 1
𝑃((𝑥 > 2) ∩ 𝐵) 𝑃(𝑥 > 2). 𝑃(𝑥>2) (𝐵) 3 × 3 2 36 8
𝑃𝐵 (𝑥 > 2) = = = = × =
𝑃(𝐵) 𝑃(𝐵) 17 9 17 17
36

Exercice 9 :
Posons les événements suivants :
𝑉 : « une personne vaccinée » ; 𝑀 : « une personne malade »
Donc on a : 𝑃(𝑉) = 1/4 ⟹ 𝑃(𝑉̅ ) = 3/4 ;
𝑃𝑀 (𝑉) = 1/5 ⟹ 𝑃𝑀 (𝑉̅ )=4/5
𝑃𝑉 (𝑀) = 1/12 ⟹ 𝑃𝑉 (𝑀 ̅ ) = 11/12
5
1. Montrons que la probabilité de tomber malade est égale à
48
𝑃(𝑀) = 𝑃(𝑀 ∩ (𝑉 ∪̇ 𝑉̅ )) = 𝑃((𝑀 ∩ 𝑉) ∪̇ (𝑀 ∩ 𝑉̅ )) = 𝑃(𝑀 ∩ 𝑉) + 𝑃(𝑀 ∩ 𝑉̅ )
1 1 4
= 𝑃(𝑉). 𝑃𝑉 (𝑀) + 𝑃(𝑀). 𝑃𝑀 (𝑉̅ ) = × + 𝑃(𝑀) ×
4 12 5
4 1 1 1 1
Donc : P (M )  P (M )    P (M ) 
5 4 12 5 48
5
Alors : P (M ) 
48
2. La probabilité de tomber malade pour un individu non-vacciné :
̅∩𝑀)
𝑃(𝑉 ̅ ).𝑃(𝑀)
𝑃𝑀 (𝑉 (4/5)×(5/48) 4 4 1
On a 𝑃(𝑉̅ ) ≠ 0 donc 𝑃𝑉̅ (𝑀) = ̅)
= ̅)
= = 48 × 3 = 9
𝑃(𝑉 𝑃(𝑉 3/4
3. Le vaccin est-il efficace ?
Pour les personnes vaccinées, on a : 𝑃𝑉 (𝑀) = 1/12 ⟹ 𝑃𝑉 (𝑀 ̅ ) = 11/12
Et Pour les personnes non-vaccinées, on a : 𝑃𝑉̅ (𝑀) = 1/9 ⟹ 𝑃𝑉̅ (𝑀 ̅ ) = 8/9
Donc ce vaccin influence la probabilité de tomber malade de cette épidémie mais il n’est pas
très efficace.

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Exercice 1 :

Une urne contient neuf boules indiscernables : deux rouges, trois bleues et quatre vertes.
Un joueur tire au hasard successivement et avec remise trois boules de l’urne.
Ce joueur gagne 10 𝐷𝐻 s’il a obtenu une boule rouge et 20 𝐷𝐻 s’il a obtenu deux boules rouges, si
non (il n’y a pas de boule rouge) il perd 5 𝐷𝐻 (une perte est comptée négativement).
1. Calculer la probabilité des événements suivants :
𝐴 : « les boules sont de couleurs différentes deux à deux » ;
𝐵 : « toutes les boules sont de même couleur »
𝐶 : « obtenir au moins une boule bleue »
2. Soit 𝑋 la variable aléatoire associant à chaque tirage le gain algébrique du joueur.
a) Établir la loi de probabilité de la variable 𝑋
b) Calculer l'espérance mathématique de 𝑋, puis interpréter le résultat obtenu.
c) Calculer la variance de 𝑋, puis interpréter le résultat obtenu.
3. On répète le tirage précédent 10 fois,
a) Calculer la probabilité que le jouer gagne 6 fois exactement et déduire le gain espéré
du joueur.
b) Calculer la probabilité que le joueur gagne 3 fois exactement.
c) Calculer la probabilité que le joueur au moins 7 fois, déduire le gain espéré dans le
cas.

Exercice 2 :
Une urne contient sept boules : une rouge, deux jaunes et quatre vertes. Un joueur tire au hasard une
boule.
Si elle est rouge, il gagne 10 𝐷𝐻 , si elle est jaune, il perd 5 𝐷𝐻, si elle est verte, il tire une deuxième
boule de l'urne sans remettre la première boule tirée dans l’urne. Si cette deuxième boule est rouge,
il gagne 8 𝐷𝐻, sinon il perd 4 𝐷𝐻.
1. Construire un arbre pondéré représentant l'ensemble des éventualités de ce jeu.
2. Soit 𝑋 la variable aléatoire associant à chaque tirage avec le gain algébrique du joueur (une
perte est prise comme une valeur négative).
a) Établir la loi de probabilité de la variable 𝑋
b) Calculer l'espérance de 𝑋
3. Les conditions de jeu restent identiques. Indiquer le montant du gain algébrique qu'il faut
attribuer à un joueur lorsque la boule tirée au deuxième tirage est rouge, pour que l'espérance
de 𝑋 soit nulle.

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Exercice 1 : (Correction)
Une urne contient neuf boules indiscernables : deux rouges, trois bleues et quatre vertes.
Un joueur tire au hasard successivement et avec remise trois boules de l’urne.

2 R 3B 4 V
R R R
Ce joueur gagne 10 𝐷𝐻 s’il a obtenu une boule rouge et 20 𝐷𝐻 s’il a obtenu deux boules rouges, si
non (il n’y a pas de boule rouge) il perd 5 𝐷𝐻 (une perte est comptée négativement).
C 31  RRR  10 DH
C 32  RRR  20 DH (en tenant compte d’ordre au tirage des boules)
RRR ou RRR   5DH
1. Calculer la probabilité des événements suivants :
On a : 𝑐𝑎𝑟𝑑(Ω) = 93 = 729 (toutes les boules sont distinctes deux à deux)
𝐴 : « les boules sont de couleurs différentes deux à deux » ;
3! × 2 × 3 × 4 144 16
𝑃(𝐴) = = = ≈ 0,198
93 729 81
𝐵 : « toutes les boules sont de même couleur »
23 + 33 + 43 99 11
𝑃(𝐵) = = = ≈ 0,136
93 729 81
𝐶 : « obtenir au moins une boule bleue »
L’événement contraire de 𝐶 est : 𝐶̅ : « n’obtenir aucune boule bleue »
63 8
Donc : 𝑃(𝐶̅ ) = 93 = 27 ≈ 0,296

2. Soit 𝑋 la variable aléatoire associant à chaque tirage avec le gain algébrique du joueur.
a) La loi de probabilité de la variable 𝑋
Au premier temps, on détermine les valeurs prises par la v.a. 𝑋.
𝑋(Ω) = {10; 20; −5}
Ainsi la loi de 𝑋 est les probabilités de chacune des valeurs prises par 𝑋 :
𝐶31 × 21 × 72 98
𝑃(𝑋 = 10) = 3
= ≈ 0,403
9 243
𝐶32 × 22 × 71 28
𝑃(𝑋 = 20) = 3
= ≈ 0,115
9 243
23 + 73 351 117
𝑃(𝑋 = −5) = = = ≈ 0,481
93 729 243
b) L'espérance mathématique de 𝑋 :
98 28 117 955
𝐸(𝑋) = ∑ 𝑥𝑖 × 𝑝(𝑋 = 𝑥𝑖 ) = 10 × + 20 × + (−5) × = ≈ 3,93
243 243 243 243
𝑥𝑖 ∈𝑋(Ω)

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L’interprétation de 𝐸(𝑋) :
En général, l’espérance de 𝑋 c’est la moyenne des ces valeurs pondérées par leur
probabilités.
Dans ce cas les valeurs de 𝑋 représente le gain du joueur, donc 𝐸(𝑋) ≈ 3,93 représente
ici le gain moyen (en 𝐷𝐻) du joueur.
c) La variance de 𝑋 :
2 2
𝑉(𝑋) = 𝐸(𝑋 2 ) − (𝐸(𝑋)) = ∑ 𝑥𝑖2 𝑃(𝑋 = 𝑥𝑖 ) − (𝐸(𝑋))
𝑥𝑖 ∈𝑋(Ω)

98 28 117 955 955 2 7975 912025


= (102 × + 202 × + (−5)2 × = )−( ) = − ≈ 83,011
243 243 243 243 243 81 59049
L’interprétation de 𝑉(𝑋) :
En général, 𝑉(𝑋) représente la dispersion moyenne des valeurs prises par 𝑋 autour de
𝐸(𝑋). Dans ce cas, 𝑉(𝑋) ≈ 83 représente l’écart moyen des 𝑥𝑖 autour du gain espéré .
3. On répète le tirage précédent 10 fois,
Ici, on a la répétition de même expériences indépendantes là où on contrôle la réalisation ou
non d’événement G : « (𝑋 = 10) ∪ (𝑋 = 20) » tel que :
98 28 126 14
𝑃(𝐺) = 𝑃(𝑋 = 10) ∪ (𝑋 = 20) = 𝑃(𝑋 = 10) + 𝑃(𝑋 = 20) = + = = ≈ 0,519
243 243 243 27
Posons la variable aléatoire 𝑌 désignant le nombre de fois de la réalisation de l’événement 𝐺.
14
Alors 𝑌 suit le loi Binomiale de paramètre 𝑛 = 10 et 𝑝 = 𝑃(𝐺) c.à.d. 𝑌 ↝ ℬ (10; 27)

𝑘 14 𝑘 14 10−𝑘
et sa loi sera de la forme 𝑃(𝑌 = 𝑘) = 𝐶10 ( ) . (1 − ) avec 0 ≤ 𝑘 ≤ 1.
27 27

a) La probabilité que le jouer gagne 6 fois exactement


14 6 14 10−6
Ici, on a 𝑘 = 6 alors 𝑃(𝑌 = 6) = 𝐶610 (27) . (1 − 27) ≈ 0,219

déduire le gain espéré du joueur c’est 𝐸(𝑌) :


𝐸(𝑌) = 𝑛. 𝑝 = 10 × 𝑃(𝐺) = 10 × 0,519 = 51,9
b) La probabilité que le joueur gagne 3 fois exactement :
14 3 14 10−3
on prend 𝑘 =3 alors 𝑃(𝑌 = 3) = 𝐶310 (27) . (1 − 27) ≈ 0,1

c) Calculer la probabilité que le joueur au moins 7 fois :


on prend 𝑘 ≥3 alors 𝑃(𝑌 ≥ 7) = 𝑃(𝑌 = 7) + 𝑃(𝑌 = 8) + 𝑃(𝑌 = 9) + 𝑃(𝑌 = 10)

Exercice 2 : (Correction)
Une urne contient sept boules : une rouge, deux jaunes et quatre vertes.
Un joueur tire au hasard une boule de l’urne.

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Si elle est rouge, il gagne 10 𝐷𝐻 , si elle est jaune, il perd 5 𝐷𝐻, si elle est verte, il tire une deuxième
boule de l'urne sans remettre la première boule tirée dans l’urne. Si cette deuxième boule est rouge,
il gagne 8 𝐷𝐻, sinon il perd 4 𝐷𝐻.
1. Construire un arbre pondéré représentant l'ensemble des éventualités de ce jeu.

1/7
𝑅1 10
2/7 𝐽1 −5
4/7 1/6 𝑅2 8
𝑉1 ̅̅̅
5/6 𝑅2 −4

2. Soit 𝑋 la variable aléatoire associant à chaque tirage le gain algébrique du joueur (une perte
est comptée négativement).
a) La loi de probabilité de la variable 𝑋 :
On a les valeurs prises par la v. a. sont : 𝑋(Ω) = {10; −5; 8; −4}
Alors la loi de probabilités de 𝑋 est la suivante :
1 2 4 1 2 4 5 10
𝑃(𝑋 = 10) = ; 𝑃(𝑋 = −5) = ; 𝑃(𝑋 = 8) = × = 𝑒𝑡 𝑃(𝑋 = −4) = × =
7 7 7 6 21 7 6 21
b) L'espérance de 𝑋 :
1 2 2 10 8
𝐸(𝑋) = 10 × + (−5) × + 8 × + (−4) × = − ≈ −1,14
7 7 21 21 7
3. Les conditions de jeu restent identiques. Indiquer le montant du gain algébrique qu'il faut
attribuer à un joueur lorsque la boule tirée au deuxième tirage est rouge c.à.d. l’événement
𝑉1 ∩ 𝑅2 , pour que l'espérance de 𝑋 soit nulle c.à.d. 𝐸(𝑋) = 0.
On pose 𝑔
Donc

1/7
𝑅1 10
2/7 𝐽1 −5
4/7 1/6 𝑅2 𝑔
𝑉1 ̅̅̅
5/6 𝑅2 −4
1 2 2 10
Ainsi : 𝑃(𝑋 = 10) = 7 ; 𝑃(𝑋 = −5) = 7 ; 𝑃(𝑋 = 𝑔) = 21 𝑒𝑡 𝑃(𝑋 = −4) = 21

1 2 2 10
Alors E (X )  0  10   (5)   g   (4)   0
7 7 21 21
1 2 2 10
 10   (5)   g   (4)   0
7 7 21 21
2 40
 g  0
21 21
40 21
 g    20
21 2
Donc 𝑔 = 20 𝐷𝐻

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Exercice 1 :

Un dé équilibré porte un point sur une de ses six faces, deux points sur deux autres faces et trois points
sur chacune des trois dernières faces.
Soit 𝑋 la variable aléatoire désignant le « nombre de points obtenus » lors d’un lancer de dé.
1. Déterminer la loi de probabilités de la variable aléatoire 𝑋.
2. Calculer 𝐸(𝑋), 𝑉(𝑋) et 𝜎(𝑋).
2. Après avoir lancé le dé, on lance une pièce de monnaie (équilibrée) autant de points que le dé
a montrés. Soit 𝑌 la variable aléatoire déterminant le « nombre de piles obtenus ».
a) Donner l’arbre de probabilité de cette expérience.
b) Vérifier que 𝑃(𝑌 = 2 ; 𝑋 = 3) = 3/16.
3. Déterminer la loi de probabilité du couple (𝑋; 𝑌).
4. En déduire la loi de probabilité de 𝑌 et vérifier que l’événement « 𝑌 est pair » et l’événement
« 𝑌 est impair » ont la même probabilité.

Exercice 2 :

Dans une carrière de marbre, un contrôle est effectué sur des dalles destinées à la construction.
La surface des dalles est vérifiée pour détecter d’éventuels éclats ou taches. Il a été constaté qu’en
moyenne il y a 1,2 défaut par dalle et que le nombre de défauts par dalle suit une loi de Poisson.
1. Quel est le paramètre de cette loi de Poisson ? Quelles sont les valeurs possibles de la variable ?
2. Quelle est la probabilité d’observer plus de 2 défauts par dalle ?
4. L’entreprise présente à ses clients deux catégories de dalles : celles présentant moins de deux
défauts (qualité ***) et celles présentant au moins deux défauts (qualité **). Quelle est la
probabilité d’observer au moins deux défauts sur une dalle ? Quelle est alors la proportion de
dalles de qualité ** ?
5. Sur 500 dalles contrôlées, quel est le nombre attendu ne présentant aucun défaut ?

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Exercice 1 : (Correction)
1. Déterminer la loi de probabilités de la variable aléatoire 𝑋.
Les valeurs prises par la variable aléatoire 𝑋 sont : 𝑋(Ω) = {1; 2; 3}
On a les nombres écrits sur les faces du dé sont proportionnelles nombre de faces.
Donc 𝑃(𝑋 = 1) = 1/6, 𝑃(𝑋 = 2) = 2/6 et 𝑃(𝑋 = 3) = 3/6
c.à.d. la de probabilité de 𝑋 s’écrit sous forme : 𝑃(𝑋 = 𝑖) = 𝑖/6 avec 𝑖 ∈ 𝑋(Ω) = {1; 2; 3}

2. Calculer 𝐸(𝑋), 𝑉(𝑋) et 𝜎(𝑋).


 L’espérance mathématique de 𝑋 :

𝐸(𝑋) = ∑ 𝑖. 𝑃(𝑋 = 𝑖) = 1. 𝑃(𝑋 = 1) + 2. 𝑃(𝑋 = 2) + 3. 𝑃(𝑋 = 3)


𝑖∈𝑋(Ω)

1 2 3 14 7
= 1× +2× +3× = =
6 6 6 6 3
 La variance :

2)
13 23 33
2 7 2 49 5
𝑉(𝑋) = 𝐸(𝑋 − (𝐸(𝑋)) = + + −( ) =6− =
6 6 6 3 9 9
5 √5
 Écart-type : 𝜎(𝑋) = √𝑉(𝑋) = √9 = 3

3. Après avoir lancé le dé, on lance une pièce de monnaie (équilibrée) autant de points que le dé
a montrés. Soit 𝑌 la variable aléatoire déterminant le « nombre de piles obtenus ».
a) Donner l’arbre de probabilité de cette expérience.

1 2 3

P F P F P F

P F P F P F P F

P F P F P F P F

b) Vérifier que 𝑃(𝑌 = 2 ; 𝑋 = 3) = 3/8.


𝑃(𝑌 = 2 ; 𝑋 = 3) = 𝑃((𝑌 = 2) ∩ (𝑋 = 3)) = 𝑃(𝑋 = 3). 𝑃(𝑋=2) (𝑌 = 2)

1 1
1 2 1 (3−2) 3
= × 𝐶3 × ( ) . (1 − ) =
2 2 2 16

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6. Déterminer la loi de probabilité du couple (𝑋; 𝑌).


On a 𝑋(Ω) = {1; 2; 3} et 𝑌(Ω) = {0; 1; 2; 3}
Les deux variables aléatoires 𝑋 et 𝑌 sont indépendantes :

𝑋 𝑷(𝒀 = 𝒊)
1 2 3
𝑌
0 1/12 1/12 1/16 𝟏𝟏/𝟒𝟖
1 1/12 1/6 3/16 𝟕/𝟏𝟔
2 0 1/12 3/16 𝟏𝟑/𝟒𝟖
3 0 0 1/16 𝟏/𝟏𝟔
𝑷(𝑿 = 𝒊) 1/6 𝟏/𝟑 𝟏/𝟐 1

𝑃((𝑋 = 1) ∩ (𝑌 = 0)) = 𝑃(𝑋 = 1). 𝑃(𝑋=1) (𝑌 = 0) = 1/6.1/2 = 1/12


𝑃((𝑋 = 1) ∩ (𝑌 = 1)) = 𝑃(𝑋 = 1). 𝑃(𝑋=1) (𝑌 = 1) = 1/6.1/2 = 1/12
𝑃((𝑋 = 2) ∩ (𝑌 = 0)) = 𝑃(𝑋 = 2). 𝑃(𝑋=2) (𝑌 = 1) = 1/3.1/22 = 1/12
𝑃((𝑋 = 2) ∩ (𝑌 = 1)) = 𝑃(𝑋 = 2). 𝑃(𝑋=2) (𝑌 = 1) = 1/3. 𝐶21 . 1/22 = 1/6
𝑃((𝑋 = 2) ∩ (𝑌 = 2)) = 𝑃(𝑋 = 2). 𝑃(𝑋=2) (𝑌 = 1) = 1/3.1/22 = 1/12
𝑃((𝑋 = 3) ∩ (𝑌 = 0)) = 𝑃(𝑋 = 3). 𝑃(𝑋=3) (𝑌 = 1) = 1/2.1/23 = 1/12
𝑃((𝑋 = 3) ∩ (𝑌 = 1)) = 𝑃(𝑋 = 3). 𝑃(𝑋=3) (𝑌 = 1) = 1/2. 𝐶31 . 1/23 = 3/16
𝑃((𝑋 = 3) ∩ (𝑌 = 2)) = 𝑃(𝑋 = 3). 𝑃(𝑋=3) (𝑌 = 2) = 1/2. 𝐶32 . 1/23 = 3/16
𝑃((𝑋 = 3) ∩ (𝑌 = 3)) = 𝑃(𝑋 = 3). 𝑃(𝑋=3) (𝑌 = 3) = 1/2. 𝐶33 . 1/23 = 1/16

7. En déduire la loi de probabilité de 𝑌 :


D’après la loi du couple (𝑋; 𝑌), on trouve la loi de 𝑌 :
1 1 1 11 1 1 3 7
𝑃(𝑌 = 0) = + + = ; 𝑃(𝑌 = 1) = + + = ;
12 12 16 48 12 6 16 16
1 3 13 1 1
𝑃(𝑌 = 2) = 0 + + = 𝑒𝑡 𝑃(𝑌 = 3) = 0 + 0 + =
12 16 48 16 16

vérification que l’événement « 𝑌 est pair » et l’événement « 𝑌 est impair » ont la même
probabilité :
11 13 1
on a : 𝑃(𝑌est Pair) = 𝑃((𝑌 = 0) ∪ (𝑌 = 2)) = 48 + 48 = 2;
7 1 1
et on a : 𝑃(𝑌est impair) = 𝑃((𝑌 = 1) ∪ (𝑌 = 3)) = 16 + 16 = 2
1
donc 𝑃(𝑌est Pair) = 𝑃(𝑌est impair) = 2

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Université Abdelmalek Essaâdi LEF : Science Économique et Gestion
Fac. Sciences Juridiques, Économiques
Série 4 Calcul des Probabilités, Semestre 2
et Sociales, Tétouan Correction Année Universitaire : 2018-2019

Exercice 2 : (Correction)

1. Soit 𝑋 la variable : « nombre de défauts par dalle ».

La loi de 𝑋 est une loi de Poisson, son paramètre est égal à la moyenne observée sur

l’échantillon : 𝜆 = 1,2.

1,2𝑘
Les valeurs possibles de 𝑋 sont les entiers positifs : 𝑋(Ω) = ℕ ; (𝑃(𝑋 = 𝑘) = . 𝑒 −1,2 )
𝑘!

2. La probabilité d’observer plus de 2 défauts par dalle :

𝑃(𝑋 > 2) = 1 − 𝑃(𝑋 ≤ 2) = 1 − (𝑃(𝑋 = 0) + 𝑃(𝑋 = 1) + 𝑃(𝑋 = 2))

1,20 −1,2 1,21 −1,2 1,22 −1,2


= 1−( .𝑒 + .𝑒 + .𝑒 ) = 1 − 0,879 = 0,122
0! 1! 2!

3. La probabilité d’observer au moins deux défauts sur une dalle :

1,21 −1,2 1,20 −1,2


𝑃(𝑋 ≥ 2) = 1 − 𝑃(𝑋 ≤ 1) = 1 − (𝑃(𝑋 = 1) + 𝑃(𝑋 = 0)) = 1 − ( .𝑒 + .𝑒 )
1! 0!

= 0,338

Alors la proportion des dalles de qualité ** est : 33,8%

4. Sur 500 dalles contrôlés, le nombre attendu ne présentant aucun défaut est :

1,20 −1,2
500 × 𝑃(𝑋 = 0) = 500 × 𝑒 ≈ 150
0!

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