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Modules

Ce chapitre traite, en partie, les modules suivants :

 Calcul des probabilités 1 ;


 Calcul des probabilités 2.

1. Introduction

Le calcul des probabilités est l’une des branches les plus récentes des mathématiques. Né
des jeux de hasard (az-zahr en arabe signifiant « dé à jouer »), il intervient actuellement dans
la plupart des branches de l’actualité scientifique : économie, génétique, physique
corpusculaire, psychologie, informatique, etc.

a) Langage des probabilités

Le tableau suivant donne les définitions des différents termes utilisés en probabilité, leur
signification et un exemple les illustrant.

Vocabulaire Signification Exemple


Phénomène dont le résultat dépend du
Epreuve hasard. On parle alors d’expérience Le lancer d’un dé.
aléatoire
Le résultat possible d’une épreuve
Eventualité 1, 2, 3, 4, 5 ou 6.
Ensemble des éventualités liées à une
Univers Ω Ω = {1, 2, 3, 4, 5, 6}
épreuve.
Obtenir un nombre
Ensemble des éventualités réalisant A ;
Evènement A impair.
c’est un sous-ensemble de l’univers.
𝐴 = {1, 3, 5}

Evènement élémentaire Evènement ayant une seule éventualité. 𝐵 = {6}

Evènement certain Evènement égal à l’univers 𝐶=Ω

Evènement ne pouvant se réaliser dans Obtenir 7


Evènement impossible
l’univers. 𝐷=𝜙

Remarques
L’ensemble de tous les évènements liés à une expérience aléatoire est l’ensemble de toutes
les parties de l’univers Ω ; on le note P (Ω).

L’évènement A se lit : « l’évènement A est réalisé ».

On retrouve un vocabulaire et des notations ensemblistes :

 L’univers est un ensemble ;


 Une éventualité est un élément de cet ensemble ;
 Un évènement est une partie de cet ensemble.

b) Définition

On appelle cardinal d’un ensemble E, le nombre d’éléments de l’ensemble E. On le note :


CardE.

Exemple

Dans un jeu de dé, si Ω est l’univers associé à l’épreuve, alors CardΩ = 6.

Théorème

Si A et B sont deux ensembles finis et, si A et B n’ont pas d’élément commun (𝐴  B= 𝜙),
alors : Card(A  B) = CardA + CardB.

Conséquences

Tous les ensembles considérés sont finis.

i) A  B implique CardA  CardB.

ii) Si (𝐴𝑖 )𝑖∈[1,𝑛] est une suite d’ensembles disjoints deux

à deux : Card(⋃𝑛𝑖=1 𝐴𝑖 ) = ∑𝑛𝑖=1 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴𝑖 ).

iii) : Card(A  B) = CardA + CardB – Card(A  B).

c) Opérations et évènements

Opérations Exemple

On se place dans un univers Ω Ω = {1, 2, 3, 4, 5, 6 }

L’évènement contraire de A, noté 𝐴̅ est l’évènement Si 𝐴 = {1, 3, 5}, alors 𝐴̅ = {2, 4, 6}


qui contient toutes les éventualités qui ne sont pas
dans A.
La réunion de deux évènements A et B, notée A  B, Soit 𝐴 = {1, 3, 5} et 𝐵 = {1,2, 3, 4}
est l’évènement qui contient toutes les éventualités de Alors 𝐴  𝐵 = {1, 2, 3, 4, 5}.
A et B.

L’intersection de deux évènements A et B, notée A  B, Soit 𝐴 = {1, 3, 5} et 𝐵 = {1,2, 3, 4}


est l’évènement qui contient les éventualités Alors A  B= {1, 3}
communes à A et à B.

Si A  B= ∅, on dit que A et B sont des évènements Soit A= {2, 3, 4} et B== {6}. Alors :
incompatibles. A  B= ∅.

Notation

 𝐴 ∪ 𝐵 se note aussi 𝐴 + 𝐵.
 𝐴 ∩ 𝐵 se note aussi 𝐴𝐵.

Remarques

 A et B sont deux évènements contraires lorsque : A  B= ∅ et A  B= Ω.


 Si A et B sont deux évènements contraires, alors les ensembles A et B sont
complémentaires.

Exercice 1

On lance un dé à six faces numéroté de 1 à 6 et, on note le numéro figurant sur la face
supérieure du dé.

Soit A l’évènement : « obtenir un nombre au moins égal à 4 » ;

B l’évènement : « obtenir un multiple de 2 » ;

C l’évènement : « obtenir le chiffre 3 » ;

D l’évènement : « obtenir un nombre au plus égal à 3 ».

1. Déterminer les ensembles A  B et A  B.

2. Donner un évènement élémentaire.

3. Donner deux évènements incompatibles et deux évènements complémentaires.

Solution TP1
 Les opérations sur les parties d’un ensemble (la réunion  , l’intersection  et le
complémentaire C ) sont aussi les opérations sur les évènements de l’univers :

Ω
𝐴 𝐵

𝐴∪𝐵 𝐴∩𝐵 ∁Ω 𝐴 = 𝐴̅

𝐴 ∩ 𝐵̅ 𝐴̅ ∩ 𝐵 𝐴Δ𝐵 = (𝐴 ∩ 𝐵̅ ) ∪ (𝐴̅ ∩ 𝐵)

Indications :

 Les opérations en dessous des diagrammes sont représentées par les hachures noires.
 𝐴Δ𝐵 se lit : « la différence symétrique de 𝐴 et 𝐵 ».

1.4. Propriétés des opérations

 A B  B  A A B  B  A
 ( A  B)  C  A  ( B  C)  A  B  C ( A  B)  C  A  ( B  C)  A  B  C
 A B  A B A B  A B
 ( A  B)  A  A ( A  B)  A  A
 ( A  B)  C  ( A  C)  ( B  C) ( A  B)  C  ( A  C)  ( B  C)

Exercice 2

Sur 20 étudiants, 7 ont chacun un téléphone portable et 10 ont chacun un ordinateur. Trois
étudiants ont les deux.

a) Combien d’étudiants ont seulement un ordinateur ?


b) Combien d’étudiants ont l’un des objets ?
c) Combien d’étudiants ont au moins l’un des objets ?
d) Combien d’étudiants n’ont aucun des objets ?

Solution TP2

2. Probabilité sur un univers fini


2.1. Définition

Soit  un univers fini, et P (  ) l’ensemble des parties de  .


Dans une épreuve, on appelle probabilité définie sur  , toute application P de P (  ) dans
[0 ; 1] qui vérifie :

 P()  1 ;
 Si A et B sont des évènements incompatibles (c’est-à-dire si A  B   ), alors :
P( A  B)  P( A)  P( B) .

Remarque

« P(A) » se lit : « probabilité que A se réalise ».

Proposition

Si   1 , 2 , , n  est un univers fini possédant n éventualités et, si Pi est la probabilité


de l’évènement élémentaire i , alors :
P1  P2    Pn  1 .

Démonstration

  1 , 2 , , n  est un univers fini, on peut donc décomposer  en une réunion de n


évènements élémentaires :   1 2    n . On peut ainsi écrire :
P()  P1 2    n  .

Ces évènements élémentaires étant incompatibles deux à deux, la deuxième propriété de la


définition d’une probabilité nous permet d’écrire :

P()  P1 2    n   P1  P2     Pn 

Et puisque P()  1 et Pi   Pi , de l’égalité précédente on obtient :


P1  P2    Pn  1 .

Exercice 3

Un dé a été truqué pour que le nombre 6 apparaisse deux fois plus que tous les autres
nombres, ces derniers ayant la même chance d’apparaître.

Quelle est la probabilité de l’évènement A : « obtenir un nombre au moins égal à 4 » ?

Solution TP3

2.2. Propriétés

Soit  l’univers lié à une expérience aléatoire et, A et B deux évènements de cet univers. On
a:
i) P( A)  1  P( A) ;
ii) P( )  0 ;

iii) Si A  B alors P( A)  P( B) ;

iv) 0  P( A)  1 ;

v) P( A  B)  P( A)  P( B)  P( A  B)

- Démonstration

i) Les évènements A et A étant contraires, ils sont complémentaires dans  . Alors :

A  A   . Ainsi P( A  A)  P() (1)

Les évènements A et A étant contraires, ils sont incompatibles. D’après la deuxième


propriété de la définition d’une probabilité : P( A  A)  P( A)  P( A) .

Et puisque P()  1 , alors l’égalité (1) devient : P( A)  P( A)  1 .

D’où : P( A)  1  P( A) .

ii) De A  A   , on écrit : A  A   c’est-à-dire A  A   , soit    .

Cette dernière égalité permet d’écrire : P( )  P()  1  P()  1  1  0 .

iii) Si A  B , alors 𝐵 = 𝐴 ∪ ∁𝐵𝐴 .

Or 𝐴 ∩ ∁𝐵𝐴 = 𝜙.

Donc 𝑃(𝐵) = 𝑃(𝐴 ∪ ∁𝐵𝐴 ) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(∁𝐵𝐴 )


𝐴 ∩ 𝐵̅
Et puisque 𝑃(∁𝐵𝐴 ) ≥ 0 , il vient que 𝑃(𝐴) ≤ 𝑃(𝐵).

iv) Comme 𝐴 ⊂ Ω alors 𝑃(𝐴) ≤ 𝑃(Ω) = 1 ⟹ 𝑃(𝐴) ≤ 1.

De plus 𝑃(𝐴) ≥ 0, d’où 0 ≤ 𝑃(𝐴) ≤ 1.

v) On sait que 𝐴 = 𝐴 ∩ Ω et Ω = 𝐵 ∪ 𝐵̅. Donc 𝐴 = 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐵̅ ).

Mais 𝐴 ∩ (𝐵 ∪ 𝐵̅ ) = (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐵̅ ), alors 𝐴 = (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴 ∩ 𝐵̅ ).

le diagramme ci-contre montre bien que les


𝐴 𝐵
évènements 𝐴 ∩ 𝐵 et 𝐴 ∩ 𝐵̅ sont incompatibles.
𝐴 ∩ 𝐵̅ 𝐴∩𝐵 𝐴̅ ∩ 𝐵 Ω
On peut alors écrire :
𝑃(𝐴) = 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) + 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵̅ ) (1).

De même 𝐵 = 𝐵 ∩ Ω = 𝐵 ∩ (𝐴 ∪ 𝐴̅) = (𝐵 ∩ 𝐴) ∪ (𝐵 ∩ 𝐴̅).

Cela implique que 𝑃(𝐵) = 𝑃(𝐵 ∩ 𝐴) + 𝑃(𝐵 ∩ 𝐴̅). (2)

Or 𝐴 ∪ 𝐵 = (𝐴 ∩ 𝐵̅ ) ∪ (𝐴 ∩ 𝐵) ∪ (𝐴̅ ∩ 𝐵),

donc 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵̅ ) + 𝑃 (𝐴 ∩ 𝐵) + 𝑃(𝐴̅ ∩ 𝐵)

⏟ ̅ ∩ 𝐵) + 𝑃 (𝐴 ∩ 𝐵) − 𝑃 (𝐴 ∩ 𝐵)
⏟ ∩ 𝐵̅ ) + 𝑃 (𝐴 ∩ 𝐵) + 𝑃(𝐴
= 𝑃(𝐴
(1) (2)

D’où 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵) − 𝑃 (𝐴 ∩ 𝐵).

Exercice 4

Un dé a été truqué pour que le nombre 6 apparaisse deux fois plus que tous les autres
nombres, ces derniers ayant la même chance d’apparaître.

On considère les deux évènements suivants :

A : « obtenir un nombre au moins égal à 4 »

B : « obtenir un multiple de 2 ».

Calculer de deux façons différentes, la probabilité de l’évènement 𝐴 ∪ 𝐵.

Solution TP4

 Réunion de 𝒎 évènements incompatibles deux à deux

Le cas 𝑚 = 2 a été traité.

Si 𝑚 > 2, on dit que 𝑚 evènements 𝐴1 , 𝐴2 , … , 𝐴𝑚 sont incompatibles deux à deux si


l’intersection de deux quelconques d’entre eux est l’ensemble vide.

Dans ce cas, on montre que :

𝑃(𝐴1 ∪ 𝐴2 ∪ ⋯ ∪ 𝐴𝑚 ) = 𝑃(𝐴1 ) + 𝑃(𝐴2 ) + ⋯ + 𝑃(𝐴𝑚 )

On écrit aussi : 𝑃(⋃𝑚 𝑚


𝑖=1 𝐴𝑖 ) = ∑𝑖=1 𝑃(𝐴𝑖 )

Théorème

Pour un nombre fini quelconque d’évènements deux à deux incompatibles, la probabilité de


leur réunion est égale à la somme de leurs probabilités.

Cas particulier
Si 𝐴1 , 𝐴2 , ⋯ , 𝐴𝑚 est une partition de Ω, on a :

∑𝑚
𝑖=1 𝑃(𝐴𝑖 ) = 1 (Car 𝑃(Ω) = 1).

2.3. Equiprobabilité

2.3.1. Définition

Soit Ω un univers fini.

Si les évènements élémentaires 𝐴1 , 𝐴2 , ⋯ , 𝐴𝑁 qui constituent Ω ont la même probabilité 𝑃0 ,


ces évènements sont dits équiprobables.

D’après la formule des probabilités totales d’évènements incompatibles, on a :

𝑃(𝐴1 ∪ 𝐴2 ∪ ⋯ ∪ 𝐴𝑁 ) = 𝑃(𝐴1 ) + 𝑃(𝐴2 ) + ⋯ + 𝑃(𝐴𝑁 ) (*)

Et puisque 𝐴1 ∪ 𝐴2 ∪ ⋯ ∪ 𝐴𝑁 = Ω, alors 𝑃(𝐴1 ∪ 𝐴2 ∪ ⋯ ∪ 𝐴𝑁 ) = 𝑃(Ω) = 1.

L’égalité (*) devient :

1 = 𝑃(𝐴1 ) + 𝑃(𝐴2 ) + ⋯ + 𝑃(𝐴𝑁 ) (**)

Comme 𝑃(𝐴1 ) = 𝑃(𝐴2 ) = ⋯ = 𝑃(𝐴𝑁 ) = 𝑃0 , alors (**) devient :


1
1=𝑃
⏟0 + 𝑃0 + ⋯ + 𝑃0 ⟹ 1 = 𝑁 ∙ 𝑃0 , soit 𝑃0 = 𝑁
𝑁 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒𝑠

2.3.2. Propriété fondamentale

Soit 𝐴 un évènement de Ω. Dans une situation d’équiprobabilité, on a :

𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑠 𝑓𝑎𝑣𝑜𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 à 𝑙𝑎 𝑟é𝑎𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝐴 𝐶𝑎𝑟𝑑𝐴


𝑃(𝐴) = =
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑠 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠 𝐶𝑎𝑟𝑑Ω

En effet :

Si un évènement 𝐴 est la réunion de 𝑛 évènement élémentaires (appelés cas favorables à la


réalisation de 𝐴), la probabilité de 𝐴 est :

𝑃(𝐴) = 𝑃
⏟0 + 𝑃0 + ⋯ + 𝑃0 = 𝑛𝑃0
𝑛 𝑡𝑒𝑟𝑚𝑒𝑠

1 𝑛
Or 𝑃0 = 𝑁 . Donc 𝑃(𝐴) = 𝑁 .

En appelant cas possible tout évènement élémentaire de Ω, on a bien :


𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑠 𝑓𝑎𝑣𝑜𝑟𝑎𝑏𝑙𝑒𝑠 à 𝑙𝑎 𝑟é𝑎𝑙𝑖𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝐴 𝐶𝑎𝑟𝑑𝐴
𝑃(𝐴) = = 𝐶𝑎𝑟𝑑Ω C.Q.F.D.
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑎𝑠 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒𝑠
Remarques

Avec un jeu truqué, une pièce mal équilibrée, un dé pipé ou truqué, il n’y a pas
d’équiprobabilité.

L’hypothèse d’équiprobabilité dans un texte est introduite par l’une des expressions : jeu de
cartes bien battu, dé non truqué, pièce de monnaie équilibrée ou parfaite, tirage au
hasard,…

Exemple

On lance un dé non truqué dont les faces sont numérotées de 1 à 6. Quelle est la probabilité
d’obtenir un nombre pair ?

SPAPL4

Soit Ω l’univers associé à cette épreuve et 𝐴 l’évènement « obtenir un nombre pair ». on a :

Ω = {1, 2, 3, 4, 5, 6} et 𝐴 = {2, 4, 6}.

Nombre de cas favorables à la réalisation de 𝐴 : 𝐶𝑎𝑟𝑑𝐴 = 3.

Nombre de cas possibles : 𝐶𝑎𝑟𝑑Ω = 6.


𝐶𝑎𝑟𝑑𝐴 3 1
On obtient : 𝑃(𝐴) = 𝐶𝑎𝑟𝑑Ω = 6 ⟹ 𝑃(𝐴) = 2

3. Probabilité conditionnelle

3.1. Définitions

 On appelle système complet d’évènements, tout ensemble d’évènements non vides


de Ω, incompatibles deux à deux, et dont la réunion est Ω.

Exemples

Pour représenter un système complet d’évènements de Ω, on peut s’aider d’un diagramme


ou d’un arbre.

 Avec un évènement 𝑨 non vide


𝐴
𝐴 Ω
{𝐴, 𝐴̅} est un système complet d’d’évènements de ΩΩ;
𝐴̅
On a : 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐴̅) = 1.
𝐴̅
 Avec deux évènements 𝑨 et B non vides
𝐵
Ω
𝐴 𝐴
𝐴𝐵̅ 𝐴̅𝐵 𝐵̅
𝐴𝐵
𝐵
𝐵
𝐴̅𝐵̅ 𝐴̅
𝐵̅

L’ensemble {𝐴𝐵, 𝐴𝐵̅ , 𝐴̅𝐵 , ̅𝐴𝐵̅ } est un système complet d’évènements de Ω. On a :

𝑃(𝐴𝐵) + 𝑃(𝐴𝐵̅ ) + 𝑃(𝐴̅𝐵 ) + 𝑃(𝐴̅𝐵̅ ) = 1.

Remarque

Dans le cas de deux évènements, le système complet d’évènements de Ω peut être trouvé
en s’aidant d’un tableau appelé tableau de Karnaugh.

𝐴 𝐴̅
𝐵 𝐴∩𝐵 𝐴̅ ∩ 𝐵

𝐵̅ 𝐴 ∩ 𝐵̅ 𝐴̅ ∩ 𝐵̅

 Avec trois évènements 𝑨, 𝑩 et 𝑪 non vides

𝐴 𝐴𝐵̅ 𝐶̅ 𝐴𝐵𝐶̅
𝐴̅𝐵𝐶̅
ou
𝐴𝐵𝐶
𝐴̅𝐵̅𝐶̅ 𝐴𝐵̅ 𝐶
𝐴̅𝐵𝐶 𝐵 𝐶

𝐵 𝐶̅
𝐶 𝐴̅𝐵̅𝐶

𝐶
𝐴
𝐵̅
𝐶̅

𝐶
𝐵
𝐶̅
𝐴̅

𝐶
𝐵̅

𝐶̅
L’ensemble {𝐴𝐵𝐶, 𝐴𝐵𝐶̅ , 𝐴𝐵̅ 𝐶, 𝐴̅𝐵𝐶, 𝐴𝐵̅ 𝐶̅ , 𝐴̅𝐵 𝐶̅ , 𝐴̅𝐵̅ 𝐶, 𝐴̅𝐵̅ 𝐶̅ } est un système complet
d’évènements de Ω. La somme des probabilités des 8 évènements est égale à 1.

 Formule des probabilités totales

Si les évènements 𝐵1 , 𝐵2 , ⋯ , 𝐵𝑛 forment un système complet d’évènements, la probabilité


d’un évènement 𝐴 est :

𝑷(𝑨) = 𝑷(𝑨 ∩ 𝑩𝟏 ) + 𝑷(𝑨 ∩ 𝑩𝟐 ) + ⋯ + 𝑷(𝑨 ∩ 𝑩𝒏 ).

En particulier :

̅ ).
𝑷(𝑨) = 𝑷(𝑨 ∩ 𝑩) + 𝑷(𝑨 ∩ 𝑩

 Soit 𝐴 un évènement de probabilité non nulle. On appelle probabilité conditionnelle


relative à 𝑨, la probabilité définie par :
𝑷(𝑨∩𝑩)
∀𝐵 ∈ 𝔓(Ω), 𝑷𝑨 (𝑩) = 𝑷(𝑨)

Remarques
𝑃𝐴 (𝐵) se note aussi 𝑃(𝐵⁄𝐴). Cette probabilité est appelée :
Probabilité de 𝐵 sachant 𝐴 ; ou
Probabilité de 𝐵 si 𝐴 est réalisé ; ou
Probabilité de 𝐵 si 𝐴 ; ou
Probabilité conditionnelle de 𝐵 par rapport à 𝐴.

3.2. Formule des probabilités composées


𝑃(𝐴∩𝐵)
On a : 𝑃𝐴 (𝐵) = (1)
𝑃(𝐴)
De la relation (1) on obtient : 𝑷(𝑨 ∩ 𝑩) = 𝑷(𝑨) × 𝑷𝑨 (𝑩) (2)
C’est la formule des probabilités composées.
De même, si 𝑃(𝐵) ≠ 0 ∶ 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐵) × 𝑃𝐵 (𝐴) (3)

De la comparaison de (2) et (3), on obtient :

𝑷(𝑨 ∩ 𝑩) = 𝑷(𝑨) × 𝑷𝑨 (𝑩) = 𝑷(𝑩) × 𝑷𝑩 (𝑨)

On énonce :

La probabilité de l’intersection de deux évènements de probabilités non nulles est égale au


produit de la probabilité de l’un par la probabilité du second par rapport au premier.
Exercice 5

Un sac contient 4 billes rouges et 6 billes noires. Deux billes sont tirées successivement.

Quelle est la probabilité pour que la première bille tirée soit rouge et la deuxième noire si la
première est :

a) Remise dans le sac avant le second tirage ?


b) Non remise dans le sac.

Solution TP5

Exercice 6

Pierre possède un jeu électronique. Une partie est un duel entre Pierre et un monstre choisi
par la machine.

Deux choix équiprobables sont possibles : la machine choisit soit le monstre M1soit le
monstre M2. On appelle A l’évènement « Pierre combat le monstre M1 et B l’évènement
« Pierre combat le monstre M2 ».

Les deux monstres sont de forces inégales et on admet que : si Pierre combat M1 alors la
1
probabilité qu’il gagne la partie est 3 ; si Pierre combat M2 alors la probabilité qu’il gagne la
1
partie est 4.

Pierre joue une partie. Calculer la probabilité qu’il la gagne.

Solution TP6

3.3. Indépendance de deux évènements


3.3.1. Définition

Soit, dans un espace de probabilité, deux évènements A et B.

On dit que les évènements A et B sont indépendants si l’on a :

𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵)

Conséquences

Si 𝐴 et 𝐵 sont deux évènements indépendants de probabilités non nulles, alors :

𝑃𝐴 (𝐵) = 𝑃(𝐵) et 𝑃𝐵 (𝐴) = 𝑃(𝐴).

Généralisation
 Probabilité de l’intersection de trois évènements

On généralise les résultats précédents au cas d’un nombre fini d’évènements supérieurs à 2.

Par exemple, pour trois évènements on a :

𝑃(𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶) = 𝑃(𝐴) × 𝑃𝐴 (𝐵) × 𝑃𝐴∩𝐵 (𝐶)

 Indépendance dans le cas de 𝒏 évènements

On dit que les évènements 𝐴1 , 𝐴2 , ⋯ , 𝐴𝑛 sont indépendants dans leur ensemble si, pour
toute partie 𝐼 de l’ensemble {1, 2, ⋯ , 𝑛} on a :

𝑃(⋂𝑖∈𝐼 𝐴𝑖 ) = ∏𝑖∈𝐼 𝑃(𝐴𝑖 ).

En particulier, trois évènements sont indépendants dans leur ensemble si, et seulement si :

o Ces évènements sont indépendants deux à deux, c’est-à-dire :


𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵)
𝑃(𝐵 ∩ 𝐶) = 𝑃(𝐵) × 𝑃(𝐶)
𝑃(𝐶 ∩ 𝐴) = 𝑃(𝐶) × 𝑃(𝐴)

o Et si de plus on a : 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵 ∩ 𝐶) = 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) × 𝑃(𝐶).

Remarques

Deux évènements peuvent bien être :

 Compatibles et dépendants ;
 Compatibles et indépendants ;
 Incompatibles et dépendants ;
 Incompatibles et indépendants.

Exercice 7

On jette un dé non pipé. On considère les évènements suivants :

𝐴 : « obtenir un 6 » ; 𝐵 : « obtenir un nombre impair ».

Les évènements 𝐴 et 𝐵 sont-ils indépendants ?

Solution TP7

3.3.2. Propriété caractéristique de l’indépendance


𝐴 et 𝐵 sont deux évènements indépendants si, et seulement si, le tableau de Karnaugh
vérifie :

𝐴 𝐴̅
𝐵 𝑝1 𝑝2 𝑞1 𝑝2 𝑝2
𝐵̅ 𝑝1 𝑞2 𝑞1 𝑞2 𝑞2
𝑝1 𝑞1

Avec : 𝑃(𝐴) = 𝑝1 , 𝑃(𝐴̅) = 𝑞1 = 1 − 𝑝1 , 𝑃(𝐵) = 𝑝2 et 𝑃(𝐵̅ ) = 𝑞2 = 1 − 𝑝2 .

Exercice 8

Les évènements 𝐴 et 𝐵, dont les tableaux de Karnaugh sont les suivants, sont-ils
indépendants ?

Tableau 1

𝐴 𝐴̅
𝐵 0,12 0,28 0,4
𝐵̅ 0,18 0,42 0,6
0,3 0,7

Tableau 2

𝐴 𝐴̅
𝐵 0 0,4 0,4
𝐵̅ 0,3 0,3 0,6
0,3 0,7

Solution TP8
SOLUTIONS DES EXERCICES
Solution TP1

Avec ces données, on a : 𝐴 = {4, 5, 6} , 𝐵 = {2, 4, 6} , 𝐶 = {3} , 𝐷 = {1, 2, 3}.

1) 𝐴 ∪ 𝐵 = {2, 4, 5, 6} ; 𝐴 ∩ 𝐵 = {4,6}

2) Un évènement élémentaire est : 𝐶 = {3}.

3) Deux évènements incompatibles : 𝐵 et 𝐶.

Les deux évènements complémentaires sont : 𝐴 et 𝐷.

 Voir Exercice 1
Solution 2

Soit Ω l’ensemble constitué de tous les étudiants. Désignons par 𝐴 l’ensemble des étudiants
ayant un téléphone portable et par 𝐵 l’ensemble de ceux ayant un ordinateur.

Le texte fournit les données suivantes :

𝐶𝑎𝑟𝑑Ω = 20 , 𝐶𝑎𝑟𝑑𝐴 = 7 , 𝐶𝑎𝑟𝑑𝐵 = 10 et 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴 ∩ 𝐵) = 3.

a) Nombre d’étudiants ayant seulement un ordinateur


Il s’agit de calculer 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴̅ ∩ 𝐵). En s’aidant du diagramme ci-dessus, on établit que :

𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴̅ ∩ 𝐵) = 𝐶𝑎𝑟𝑑𝐵 − 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴 ∩ 𝐵) = 10 − 3 = 7.

On compte donc 7 étudiants ayant seulement un ordinateur.

b) Nombre d’étudiants ayant l’un des objets

On cherche le nombre d’étudiants ayant un seul des deux objets : soit le téléphone portable
(donné par 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴 ∩ 𝐵̅ )), soit l’ordinateur (déjà calculé à la question précédente). Il s’agit
donc de calculer 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴∆𝐵).

On a : 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴∆𝐵) = 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴 ∩ 𝐵̅ ) + 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴̅ ∩ 𝐵)

= 𝐶𝑎𝑟𝑑𝐴 − 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴 ∩ 𝐵) + 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴̅ ∩ 𝐵)

= 7 − 3 + 7 = 11

Il y a donc au total 11 étudiants qui ont l’un des objets.

c) Nombre d’étudiants ayant au moins l’un des objets

Il s’agit des étudiants possédant soit l’un des objets, soit les deux. Ils se trouvent dans
l’ensemble 𝐴 ∪ 𝐵. On cherche alors 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴 ∪ 𝐵).

𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝐶𝑎𝑟𝑑𝐴 + 𝐶𝑎𝑟𝑑𝐵 − 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴 ∩ 𝐵)

= 7 + 10 − 3 = 14

Parmi ces étudiants, 14 possèdent au moins l’un des objets.

d) Nombre d’étudiants n’ayant aucun objet


Ces étudiants ne se trouvent donc pas dans l’ensemble 𝐴 ∪ 𝐵 , ils sont donc dans son
complémentaire, soit ̅̅̅̅̅̅̅
𝐴 ∪ 𝐵.

̅̅̅̅̅̅̅
𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴 ∪ 𝐵 ) = 𝐶𝑎𝑟𝑑Ω − 𝐶𝑎𝑟𝑑(𝐴 ∪ 𝐵) = 20 − 14 = 6.

On compte donc 6 étudiants n’ayant ni le téléphone portable ni l’ordinateur.

Remarque

Ces résultats pouvaient être trouvés directement en insérant les données dans le diagramme
tel conçu ci-dessous.

A B

 Voir Exercice 2
Solution 3

Soit Ω l’univers associé à cette épreuve : Ω = {1, 2, 3, 4, 5, 6}

On a : 𝐴 = {4, 5, 6}

Donc 𝑃(𝐴) = 𝑃4 + 𝑃5 + 𝑃6 .

Aussi 𝑃1 + 𝑃2 + 𝑃3 + 𝑃4 + 𝑃5 + 𝑃6 = 1. (*)

« Le nombre 6 apparaissant deux fois plus que tous les autres nombres, ces derniers ayant la
même chance d’apparaître » se traduit comme suit :

𝑃1 = 𝑃2 = 𝑃3 = 𝑃4 = 𝑃5 et 𝑃6 = 2𝑃1 .

1
Ces égalités produisent, pour la relation (*) : 𝑃1 + 𝑃1 + 𝑃1 + 𝑃1 + 𝑃1 + 2𝑃1 = 1, soit 𝑃1 = 7 .

1 1 2 4
La probabilité de l’évènement 𝐴 est alors : 𝑃(𝐴) = 7 + 7 + 7 = 7 .

 Voir Exercice 3
Solution 4

On a : 𝐴 = {4, 5, 6} ; 𝐵 = {2, 4, 6}.

Alors 𝐴 ∪ 𝐵 = {2, 4, 5, 6}.

1ère méthode

En utilisant la formule de la probabilité totale d’évènements élémentaires on obtient :*

𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑃2 + 𝑃4 + 𝑃5 + 𝑃6

1
On sait que (d’après les résultats de l’exercice précédents) : 𝑃2 = 𝑃4 = 𝑃5 = 7 et
2
𝑃6 = 7 .

1 1 1 2 5 5
Alors 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 7 + 7 + 7 + 7 = 7 . D’où 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 7.

Deuxième méthode

On effectue un calcul direct en utilisant la formule 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 𝑃(𝐴) + 𝑃(𝐵) − 𝑃 (𝐴 ∩ 𝐵).

4 4
On a : 𝑃(𝐴) = 7 ; 𝑃(𝐵) = 7

3
𝐴 ∩ 𝐵 = {4, 6} ⟹ 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 𝑃4 + 𝑃6 = 7

4 4 3 5
Ainsi : 𝑃(𝐴 ∪ 𝐵) = 7 + 7 − 7 = 7 .

 Voir Exercice 4
Solution 5

Probabilité pour que la première bille tirée soit rouge et la deuxième noire.

1) Cas du tirage avec remise

Soit 𝑅 l’évènement : « avoir une bille rouge au 1er tirage » et 𝑁 l’évènement « avoir une bille
noire au deuxième tirage ».

On cherche donc à calculer 𝑃(𝑅 ∩ 𝑁).

On a : 𝑃(𝑅 ∩ 𝑁) = 𝑃(𝑁) × 𝑃𝑅 (𝑁).

4 2 6 3
Or 𝑃(𝑅) = 10 = 5 et 𝑃𝑅 (𝑁) = 𝑃(𝑁) = 10 = 5.

2 3 6
Donc 𝑃(𝑅 ∩ 𝑁) = × , soit 𝑃(𝑅 ∩ 𝑁) = .
5 5 25

2) Cas du tirage sans remise

4 2 6 2
On a : 𝑃(𝑅) = 10 = 5 et 𝑃𝑅 (𝑁) = 9 = 3.

2 2 4
Ainsi 𝑃(𝑅 ∩ 𝑁) = 𝑃(𝑁) × 𝑃𝑅 (𝑁) = 5 × 3 = 15

4
D’où 𝑃(𝑅 ∩ 𝑁) = 15

 Voir Exercice 5
Solution 6

Soit 𝐺 l’évènement « pierre gagne la partie ».

1 1
Le texte nous donne : 𝑃𝐴 (𝐺) = 3 et 𝑃𝐵 (𝐺) = 4.

1
Les choix de M1 et M2 étant équiprobables, on a : 𝑃(𝐴) = 𝑃(𝐵) = 2 .

L’ensemble {𝐴, 𝐵} est un système complet d’évènements de cet univers, on a :

𝑃(𝐺) = 𝑃(𝐺 ∩ 𝐴) + 𝑃(𝐺 ∩ 𝐵) ⟹ 𝑃(𝐺) = 𝑃(𝐴) × 𝑃𝐴 (𝐺) + 𝑃(𝐵) × 𝑃𝐵 (𝐺)

1 1 1 1 7
= 2 × 3 + 2 × 4 ⟹ 𝑃(𝐺) = 24 .

Remarque

On pouvait s’aider d’un arbre pour calculer 𝑃(𝐺).

1 𝐺
3

𝐴
1 2
2 3 𝐺̅ 1 1 1 1
𝑃(𝐺) = × + ×
𝐺
2 3 2 4
1
1 4
2 𝐵
3
4
𝐺̅

 Voir Exercice 6
Solution 7

On a : 𝐴 = {6} , 𝐵 = {1, 3, 5}.

Ainsi 𝐴 ∩ 𝐵 = ∅.

Le dé étant non pipé, tous les évènements élémentaires sont équiprobables.

1 3 1
On a alors 𝑃(𝐴) = 6 , 𝑃(𝐵) = 6 = 2 et 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵) = 0.

1
On obtient : 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) = 12 .

Donc 𝑃(𝐴) × 𝑃(𝐵) ≠ 𝑃(𝐴 ∩ 𝐵).

D’où les évènements 𝐴 et 𝐵 ne sont pas indépendants.

(On remarque bien ici que les évènements 𝐴 et 𝐵 sont incompatibles et dépendants)

 Voir Exercice 7
Solution 8

On vérifie sans peine que les évènements 𝐴 et 𝐵 du tableau 1 sont indépendants ; et ceux du tableau

2 ne le sont pas.

Si vous avez éprouvé des difficultés à faire cet exercice, revoyez la propriété caractéristique de

l’indépendance.

 Voir Exercice 8

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