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Rampe multi-prise
intelligente
Commutation par SMS
Projet : Ali Elallali Unitronic
Modem GSM
Comme cela a été le cas dans les 2
projets évoqués plus haut, nous fai-
sons appel à un module spécial qui se
charge de l’ensemble de la télécom-
munication (figure 1). Nous n’avons
pas à nous inquiéter de l’envoi et de
la réception des SMS. En ce qui
concerne le module, il s’agit d’un
Les notions de télécommande et de télé-opé- fonction de 7 sorties de commuta- développement de la société française
ration faisant appel aux moyens de télécom- tion. Autres points forts de l’histoire Wavecom (www.wavecom.com) qui a
munication actuels ne sont pas des inconnues d’Elektor, le mini-serveur Web [1], un 2 distributeurs dans l’Hexagone,
pour un lecteur assidu d’Elektor. Cela fait plus PC enfoui capable de travailler via Erco-Gener et Axess Technologie.
de 10 ans que nous vous avons proposé un Ethernet et Internet et une télécom- Le modèle utilisé ici, un WMOi3, est
système de cette famille à réaliser soi-même, mande par portable et SMS [2], carte un modem GSM bi-bamde pour 900
appareil auquel on pouvait s’adresser par capable, entre autres, de télé-initier et 1 800 MHz. Il est à son affaire
signal DTMF pour l’activation et la mise hors- des action à l’aide de messages SMS. avec la téléphonie, la messagerie
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DOMESTIQUE
vocale (Voicemail), l’envoi et la
réception de SMS, la transmission de
télécopies (de groupe 3) et bien
d’autres fonctions encore, sans
nécessiter l’ajout de matériel addi-
tionnel.
Le petit boîtier en acier, de dimen-
sions inférieures à celles d’un paquet
de cigarettes, comporte un porte-
carte SIM, une entrée antenne et un
connecteur à 50 contacts assurant
de multiples fonctions et servant en
même temps de bus-système : four-
niture de la tension d’alimentation,
une paire d’amplificateurs pour
micro, 2 amplificateurs de puissance
BF, une interface RS-232 complète,
un convertisseur analogique/numé-
rique (CAN), un terminal clavier, un
bus SPI et un bus I2C, une possibi-
lité de connexion de lecteur de carte
SIM externe, une paire d’entrées/sor- Figure 1. Le coeur (et le cerveau) de notre projet : le modem GSM programmable.
ties numériques ainsi que quelques
lignes de commande.
Rassurez-vous, parmi toutes les pos- – Application Mandatory API (Start/Stop timer), lecture/écriture de don-
sibilités offertes par l’interface à 50 à utiliser impérativement par l’ap- nées en mémoire Flash (Read/Write data
contacts, notre rampe multi-prise plication enfouie in flash memory), initiation, accès, libéra-
intelligente n’utilise que les 2 lignes tion de la mémoire (Init/Get/release
d’entrées/sorties numériques, une – AT Command API memory), effacement (Delete) d’objets
paire de lignes de commande (on/off qui assurent l’accès aux fonctions stockés dans la mémoire Flash.
et busy) ainsi que l’interface RS-232 AT (commandes Send AT, indica-
qui n’est d’ailleurs nécessaire qu’au tions subscribe to unsolicited/ – FCM API
cas où l’on aurait oublié le mot de intermediate) qui ouvrent l’accès aux fonctions du
passe et que l’on voudrait revenir au gérant de contrôle de flux (Flow Control
paramétrage par défaut. – OS API Manager), qui permet un accès sûr à l’in-
qui donnent accès aux fonctions terface RS-232 (V24) et aux lignes d’en-
du système d’exploitation (tempo- trées/sorties de données (Data-I/O) pour
OpenAT risateur de lancement/arrêt certaines fonctions (Open/close flow,
Le « coeur » de la rampe multi-prise
intelligente est loin d’être bon mar-
ché, mais il vaut son pesant d’or : le
modem se laisse en effet program- Wavecom Module
mer par le biais d’un langage spéci-
Open AT application
fique baptisé OpenAT. Il n’est pas
nécessaire partant de faire appel à User Embedded Wavecom Core
Application Software
quelque circuit à microcontrôleur
que ce soit, contrairement à ce à Open AT Library
quoi on pouvait s’attendre.
Comme le laisse supposer son nom,
ce langage repose sur le set d’ins-
tructions AT standardisé pour les User Embedded Application
modems, une vieille connaissance de
tous ceux qui ont fait leurs premiers
pas sous DOS. Une application Ope-
Open AT APIs (Event & Functional driven)
nAT comporte une application utili-
sateur spécifique enfouie (embed-
ded), développée à l’aide de la biblio- AT Command OS related Standard Flow Control Serial BUS Input/
Transportation facility 'C' Management I/O Control facility output
thèque OpenAT et intégrée à cette facility Library facility facility facility
dernière. Cette bibliothèque à son
tour repose sur toute une série de Open AT Library 020157 - 12
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DOMESTIQUE
Send/Receive Data). La figure 2 illustre la coopération (www.elektor.fr) et cela pour des rai-
entre les API et l’application utilisa- sons évidentes : OpenAT (que les
– I/O-API teur dans le module du modem GSM. spécialistes connaissent également
Pour le pilotage de la liaison sérielle et des Il ne vous cependant pas vous laisser sous la dénomination de plate-forme
GPIO (les 2 prises !). subjuguer par un sentiment de MUSE) coûte de l’ordre de 6 000 €,
panique, ce projet ne requiert pas sans même parler du compilateur
– BUS API que vous ayez des connaissances de ARM qu’il requiert (4 000 € addition-
qui permet le pilotage par le biais des programmation spéciales. Le modem nels à débourser). De telles dépenses
bus-système SPI et I2C. est en effet fourni accompagné du ne peuvent se justifier (et se rentabi-
logiciel nécessaire à la réalisation de liser) que dans le cas d’applications
– Standard API ce projet. Contrairement à nos habi- professionnelles. Il est plus écono-
qui met à disposition toute une série de tudes (hors exceptions), nous ne pou- mique et plus simple, pour les proto-
fonctions C standard. vons pas vous proposer ce logiciel au types et les petites séries, de faire
téléchargement depuis notre site effectuer le développement du logi-
C6
+5V +5V
1µ 63V
2 K4
DB9
16 V+ 1 C4
C1+
C9 C8 1
IC2
3 1µ 6
C1–
100µ 16V 100n 63V
11 14 2
T1IN T1OUT
12 13 7
R1OUT R1IN
9 8 3
R2OUT R2IN
K5 10 7 8
T2IN T2OUT
2 1 C3 4 4
C2+ C5
4 3 +5V 1µ 9
MAX232
6 5 63V 15 5 5
C2– 1µ
8 7 V- 63V
D1
10 9 6
C7
12 11
+5V
14 13
R1 1µ 63V
16 15
150Ω
FLASH_LED D4
18 17
20 19 D2 RE1
T1
22 21 R2 T2 R7
24 23 1k R3
150Ω
26 25 1k2
BC547 1N4148
28 27
30 29 BC547
SPIO_0 T4
32 31 R6
SPIO_1
34 33 56Ω
36 35
BD139
38 37
40 39 230V 230V +5V
42 41
44 43 D5
46 45
K2 K3 D3 RE2
48 47
T3 R8
50 49
R4
150Ω
1k2
Modem 1N4148
BC547
RE1 RE2 T5
R5
56Ω
TR1
BD139
K6
K1 IC1
F
78S05 +5V
230V B1
C10 C1 C2
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DOMESTIQUE
ciel à un bureau spécialisé dans ce contacts K5, le PC (si tant est que l’état actif (haut) de la sortie SPIO x concer-
domaine; dans notre cas, c’est Uni- cela soit nécessaire) à l’embase sub- née, le BC139 entre en conduction ce qui per-
tronic en RFA qui s’en est chargé. D à 9 contacts, K4, qui ne véhicule met la circulation d’un courant dans la bobine
en fait que les lignes RxD et TxD. du relais dont le contact se ferme de sorte
Côté modem, les signaux RS-232 pré- que la prise secteur concernée, K2 ou K3, se
Le modem sentent des niveaux TTL (0 et 5 V), trouve reliée à la tension du secteur. Ce chan-
et sa périphérie alors que côté PC ces niveaux sont gement d’état est visualisé par l’allumage
Un coup d’oeil au schéma de la symétriques et se situent, dans le d’une LED, D4 ou D5 selon le cas.
figure 3 montre que l’électronique cas idéal, à –15 et +15 V. L’alimentation est on ne peut plus classique,
connexe au modem se résume en fait Les 2 sorties de commutation sont comportant un transformateur secteur, un
à un adaptateur de niveau, une paire identiques et se composent d’un pont de redressement, des condensateurs de
de sorties de relais tamponnées et transistor-tampon du type BC547 qui filtrage et de lissage et un régulateur de ten-
une alimentation. Le modem GSM attaque un transistor de puissance sion intégré stabilisant la tension à 5 V. Il y a
vient se connecter à l’embase 50 du type BC139 lui. En cas de mise à 2 aspects dont il faut tenir compte au niveau
T5
RE2
D5
GAT2
GAT3
PIJL3
T3 D4 D1
R4 T1 K4
~ R8 R1
K3 D3
R5 C6
~ RE1 T4 R7
C3 R2 IC2
020157-1 1-751020
C8 ROTKELE )C(
C4 C7
R6
R3
~ T2
C9
C5 K5
K2 D2
~ B1
PIJL2
C10
TR1
~ C2
K1
C1
~
IC1
GAT4
GAT1
(C) ELEKTOR
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DOMESTIQUE
de l’alimentation : le transformateur secteur
doit être protégé contre les courts-circuits en Liste des composants
Divers :
toutes circonstances, le régulateur devra être Tr1 = Transfo 9 V/3VA6 protégé
doté d’un radiateur de dimensions et carac- Résistances :
contre les courts-circuits (tel que,
téristiques thermiques adéquates. R1,R7,R8 = 150 Ω
par exemple, Gerth 387.09)
Il est un détail dont nous n’avons pas encore R2 = 1 kΩ
Re1,Re2 = relais inverseur unipolaire
parlé : le petit transistor de commande de R3,R4 = 1kΩ2 encartable tension de bobine de 6
LED, T1, pris dans la ligne FLASH LED. La R5,R6 = 56 Ω V/250 , 4 A tel que, par exemple,
LED clignote lors de la réception de données V23057 B0001-A101(Siemens)
Condensateurs : K1 à K3 = bornier encartable à 2
par le modem et reste allumée lors d’une
C1,C2,C8 = 100 nF contacts au pas de 7,5 mm (RM7,5)
communication, c’est-à-dire par exemple lors
C3..C7 = 1 µF/16 V radial K4 = embase sub-D à 9 contacts
de la mise sous tension, lorsque le système
C9 = 100 µF/16 V radial encartable en équerre
essaie d’établir une liaison au réseau. K5 = embase à 2 rangées de 25
C10 = 220 µF/25 V radial
contacts femelle au pas de 0,05”
Construction Semi-conducteurs : (Farnell 672-348)
B1 = B80C1500 rond embase d’entrée secteur à fusible
Nous avons, cela va de soi, pour un projet de D1 = LED 3 mm, intégré (15 mA retardé) et
cette envergure, dessiné une platine pour jaune à faible courant
interrupteur secteur
notre rampe multi-prise intelligente, circuit modem GSM= WMOi3 (Wavecom,
D2,D3 = 1N4148
imprimé qui respecte toutes les règles de chez Axess Technologie, Unicom
D4,D5 = LED 3 mm, RFA)
sécurité électrique. Le dessin des pistes de rouge à faible courant
cette platine représenté en figure 4 est à Antenne avec connecteur MMCX
IC1 = 78S05 (IMS Connectors Systems -
votre disposition gratuitement sur le site Web IC2 = MAX232 (Maxim Integrated) www.imscs.com, Löfflingen, RFA)
d’Elektor si vous voulez réaliser cette platine T1 à T3 = BC 547B 2 embases secteur châssis avec mise à
simple face par vos propres moyens. Si vous T4,T5 = BD139 la terre
n’avez pas envie de vous « brûler » les doigts
à l’acide, cette platine est disponible toute
faite (en qualité Elektor) auprès des adresses
habituelles. Tests en tous genres guide noir situé à proximité de l’en-
Comme d’habitude il faudra utiliser un fer à trée d’antenne et on enfiche le
souder à pointe fine et de la soudure à faible Il est important d’être conscient, lors modem dans le connecteur prévu à
section (pour un meilleur dosage) ceci pour la de toutes les opérations de test, du cet effet sur le montage. On le fixera
simple et bonne raison que les contacts de fait qu’il existe à l’intérieur du boîtier de préférence à l’aide de vis en évi-
l’embase à 50 broches sont espacés de des points véhiculant la tension du tant la mise en place de rondelles
1,27 mm seulement. Il vous faudra, s’il devait secteur dont tout le monde connaît métalliques qui risqueraient de pro-
se faire, en dépit de toutes vos précautions, le danger. voquer un court-circuit. Il ne reste
que vous ayez créé un court-circuit entre 2 Même si on est convaincu de la per- plus, pour finir, qu’à enficher l’an-
contacts, prendre votre courage à 2 mains et fection de sa réalisation suite à tenne dans l’embase prévue.
de la tresse à dessouder pour éliminer le toutes les vérifications que l’on aura Lors de la mise sous tension, cer-
court-circuit. Une fois cette opération de sou- effectuées, il n’est pas question d’en- tains des paramètres sont remis aux
dage terminée, il est recommandé d’examiner ficher le modem GSM (ô ! combien valeurs par défaut.
son travail à ce niveau à l’aide d’une loupe ! coûteux) dans son connecteur lors
Le reste de la réalisation tient plus du jeu de la première mise sous tension. Le PIN 0000
d’enfant, mais ici aussi le moindre pâté de premier test consiste à contrôler la Contrôle code PIN off
soudure entre 2 pistes peut avoir (aura sans présence de la tension d’alimenta- Réponse on
doute faudrait-il dire) des conséquences tion de 5 V. Une fois que l’on aura
néfastes sur le fonctionnement. Veillez à la vérifié ce point, il faudra couper l’ali- Ces valeurs sont modifiables par
polarité correcte des composants en ayant mentation et passer à l’étape de pré- SMS; il est recommandé de le faire
une et n’oubliez aucun des 5 ponts de paration du modem GSM. dans la foulée pour éviter que n’im-
câblage dont 2 se trouvent en dessous du Le modem GSM requiert bien évi- porte qui puisse activer ou désacti-
support de IC2. demment la présence d’une carte ver les 2 contacts de la multiprise.
Une fois terminée et vérifiée, la platine pren- SIM qui ne devra pas être protégée Le premier SMS envoyé vers le
dra place dans un boîtier de dimensions adé- par code PIN. Si cela devait être le modem doit déterminer le code PIN.
quates. Le montage doit être considéré cas, vous pourrez tenter de désacti- L’instruction pour changer le code
comme un appareil de classe I. Peu importe ver le code PIN à l’aide d’un télé- PIN possède le format suivant :
que le boîtier soit métallique ou en plastique, phone portable (si tant est que votre
TOUS les composants se trouvant sous ten- fournisseur d’accès le permette). « change password;<ancien code
sion doivent être reliés entre eux et ensuite à Relevez le numéro de téléphone cor- PIN>;<nouveau code PIN> »
la terre (!). Si vous voulez en savoir plus sur le respondant à la carte SIM, de préfé-
sujet, nous vous conseillons la lecture de la rence quelque part à l’intérieur du Supposons que nous choisissions le
page SECURITE publiée à intervalle plus ou boîtier. code PIN 0815; l’instruction aura
moins régulier dans Elektor. On introduit ensuite la carte dans le ainsi la forme suivante :
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DOMESTIQUE
« change password;0000;0815 » face RS-232. Le paramétrage de l’in- AT+WDWL
terface sérielle est le suivant : Il est possible maintenant de charger un nou-
Le modem modifie le code PIN et 8,N,1,9600. Dès après la mise sous veau programme dans le modem. Cette opé-
envoie un message d’acquittement « tension on a activation automatique ration se fait sous l’égide du protocole X-
Password changed ». Dès lors, les du programme OpenAT. Le modem Modem, format que connaissent la plupart
prises ne peuvent être activées ou ne réagit qu’aux instructions arri- des programmes de communication tels que
désactivées qu’à condition que l’ins- vant par le biais de l’interface RS-232 HyperTerminal par exemple.
truction comporte le code PIN cor- lorsqu’elles ont le format suivant : (020157)
rect.
Nous allons le vérifier immédiate- AT+RESET
ment et essayons d’activer l’un des Réinitialise le modem au paramé-
2 contacts de la multiprise. L’ins- trage par défaut. Cette instruction
truction prend la forme suivante : est précieuse lorsque l’on a oublié le
code PIN.
« <password>;<socket num-
ber>,<on/off>,<date>,<time> » AT+WOPEN = 0
Arrête le programme et fait repasser
Cela peut paraître compliqué au pre- le modem en mode de fonctionne-
mier abord, mais ne l’est pas vu qu’il ment normal. Après cet arrêt, le
n’est pas nécessaire de remplir tous modem se laisse piloter à l’aide des
les champs. Si nous envoyons un instructions AT. Il est possible ainsi
message contenant les caractères d’installer le modem sous Windows Bibliographie :
suivants : et de réaliser ensuite une connexion
à Internet. Cette liaison à Internet [1] Mini-serveur Web,
« 0815;1,1,, » est uniquement possible à condition numéros 279 à 281,
que le modem ait été reprogrammé septembre à novembre 2001
nous activons le contact numéro 1. avec le progiciel GPRS dernier-cri (et [2] Télécommande
Il ne faudra pas oublier l’une des vir- bien entendu que la carte SIM soit par portable et SMS,
gules. Le tableau récapitule toutes elle aussi capable de fonctionner en numéros 283 et 284,
les instructions disponibles. GPRS). Ce progiciel est disponible janvier et février 2002,
auprès de certains des distributeurs pages 40 et suivantes et 32 et suivantes
Nous allons également tester l’inter- (Unitronic RFA entre autres).
Cette instruction pilote une ou plusieurs sorties par le biais d’un message SMS. Il n’est pas nécessaire de remplir tous les champs vu que
certains d’entre eux sont optionnels.
Password Lorsque le contrôle PIN est actif il faudra entrer le code PIN à cet endroit.
Socket number 1 = sortie 1, 2= sortie 2, 0 = les 2 sorties
On/off 1= marche (on), 0 = arrêt (off)
Date aa/mm/jj (par exemple 02/09/15 pour 15 septembre 2002).
Au cas où ce champ reste vide le système utilise la date actuelle.
Time hh:mm (par exemple 13:30 pour 13h30). Si ce champ reste vide le système utilise l’heure actuelle.
Il est possible d’envoyer plusieurs ordres de commutation en un unique message SMS. Il suffit d’écrire la seconde instruction à la suite de
la première. Il va sans dire que pour les instructions additionnelles il n’est plus nécessaire d’entrer le mot de passe #<password>;
L’utilisateur pourra programmer ainsi un maximum de 16 fonctions de commutation.
Exemples :
#7324;1,1,, Activer la sortie 1
#7324;2,1,02/09/15,12:00 Activer la sortie 2 le 15 septembre 2002 à 12h00
#7324;1,0,02/09/15,13:00,2,0,03/09/15,13:01 Couper la sortie 1 le 15 septembre 2002 à 13h00, couper la sortie
2 le 15 septembre 2002 à 13h01
1/2003 Elektor 13
DOMESTIQUE
GET SWITCHES
Format : « switch? »
Cette instruction requiert les ordres destinées aux deux sorties. Le modem GSM envoie un message SMS mentionnant toutes les actions
reçues et acceptées.
Exemple :
Instruction : « switch? »
Réaction : « 1,1,,;0
2,1,02/09/15,21:00;1
1,0,02/09/15,13:00;2
2,0,02/09/15,13:01;3 »
Le dernier chiffre de chaque ligne est un numéro d’ordre. Cet index est requis au cas où l’utilisateur envisagerait d’effacer certaines des
actions.
DELETE SWITCH
Password Lorsque le contrôle PIN est actif il faudra entrer le code PIN à cet endroit.
Index Le numéro d’index de l’action qui doit être effacée est reproduite dans GET SWITCHES.
Exemple :
Instruction : « delete switch;7324;1 »
Réaction : « Switch 1 : deleted »
Il est également possible d’effacer toutes les actions d‘un seul coup. Pour cela nous utiliserons l’index 16 :
Format : « rtc;<password>;<date>,<time> »
Exemple :
Instruction : « rtc;7324;02/29/07,10:49 »
Réaction : « The rtc is set succesfully”
Format : « rtc? »
Exemple :
Instruction : « rtc? »
Réaction : « 02/29/07,11:01 »
14 Elektor 1/2003
DOMESTIQUE
CHANGE PASSWORD
Exemple :
DISABLE/ENABLE PASSWORD
Format : « password;<password>;<enable/disable> »
password PIN
enable/disable 0 = désactiver la vérification, 1= activer la vérification
Exemple :
Instruction : « password;0123;0 »
Réaction : « Password disabled »
DISABLE/ENABLE RESPONSE
Le modem GSM peut acquitter chaque entrée d’instruction lorsque cela est souhaité par le biais de l’instruction suivante :
Format : « response;<password>;<enable/disable> »
password PIN
enable/disable 0 = Désactiver l’acquittement, 1= Activer l’acquittement
Exemples :
Instruction : « response;0123;0 »
Réaction : aucune, bien évidemment, nous venons tout juste de désactiver l’acquittement !!!
Instruction : « response;0123;1 »
Réaction : « Response enabled »
GET REPORT
Cette instruction se traduit par l’obtention d’une information d’état du modem GSM.
Format : « report? »
Cette instruction est toujours suivie de réponse même si l’acquittement est désactivé.
Exemple :
Instruction : « report? »
Réaction : « Socket 1 : on
Socket 2 : off
Password : enabled
Response : enabled
Time : 11:05
Date : 02/07/29 »
1/2003 Elektor 15
MICROCONTRÔLEUR
Le Javelin Stamp
Le successeur du BASIC Stamp parle Java(nais)
Harry Baggen
16 Elektor 1/2003
MICROCONTRÔLEUR
232. Une alimentation à découpage
en version miniature offre une plage
de tensions d’alimentation étendue
et des courants de sortie relative-
ment importants. La mini-platine
double face à trous métallisés est
dotée de composants sur ses 2 faces.
Le concept de l’architecture du Jave-
lin Stamp diffère de celui des Basic
Stamp. Le programme à exécuter est
bien stocké en EEPROM, mais, au
cours de son exécution, les octets de
code sont transférés dans une
mémoire SRAM ultra-rapide. Le pro-
giciel est conçu de telle façon qu’il
est possible d’effectuer diverses
tâches à l’arrière plan du programme
principal.
Java Spécial
Le Javelin Stamp utilise une variante
restreinte de la version Java 1.2 de
Sun Microsystems. Il intègre des
extensions progicielles (baptisées Figure 1. Le kit d’évaluation comporte tous ce qui est nécessaire pour faire ses premiers pas
Virtual Peripherals, VP pour les avec le Javelin Stamp.
intimes) chargés d’émuler certains
périphériques tels que UART, tem- ment d’une LED tant que l’on appuie à sa disposition un environnement de déve-
porisateurs (timer) et autres conver- sur une touche. Le programme A est loppement intégré (IDE pour Integrated
tisseurs A/N et N/A. Ces VP facili- écrit pour le Basic Stamp, le pro- Design Environment) qui comporte un éditeur
tent énormément l’interfaçage avec gramme B pour le Javelin Stamp. puissant, un débogueur et une fenêtre de
des circuits externes ou des péri- message (figure 2). Le débogueur offre, entre
phériques. Ces VP ont pour consé- autres, les fonctions suivantes :
quence d’obliger à développer des Logiciel pour le PC – Points d’arrêt multiples
programmes Java sensiblement dif- Au niveau de son PC, l’utilisateur a – Examen rétroactif de la pile
férents des programmes en Java
écrits pour un PC, mais pour peu que
l’on ait déjà une certaine expérience
de Java, l’adaptation nécessaire ne
devrait guère poser de problème.
Énumérons les VP disponibles :
UART, MLI (Modulation en largeur
d’impulsion = PWM pour Pulse
Width Modulation), temporisateurs
32 bits, compteur d’impulsions,
mesure de largeur d’impulsion,
génération d’impulsions, CNA 1 bit,
CNA signal-delta, CAN avec tempo-
risateur RC et master SPI (in Site Pro-
gramming Interface).
Les programmeurs habitués au
BASIC devront eux aussi changer
leur façon de penser, vu que le Java
diffère du tout au tout du BASIC. Le
gros manuel accompagnant le Jave-
lin Stamp fournit heureusement
nombre d’exemples de programmes
qui devraient faciliter la transition.
Nous vous proposons, à titre
d’exemple, dans le tableau 1, 2 pro-
grammes remplissant la même fonc- Figure 2. L’environnement de développement du Javelin Stamp comporte un éditeur
tion, à savoir produire le clignote- puissant et un débogueur.
1/2003 Elektor 17
MICROCONTRÔLEUR
Tableau 1
A. Programme de clignotement de LED par action sur bouton-poussoir pour le BASIC Stamp.
output 0 ‘ make P0 an output
out0=1 ‘ make P0 “high”
Input 2
recheck: ‘ a label
if in2=0 then blink ‘ check to see if P2 is a “0”, if it is
‘ then go and blink the LED
goto recheck ‘ if P2 was a “1”, then go back
‘ and check again
blink: ‘ a label
low 0 ‘ turn on the LED
pause 200 ‘ wait .2 seconds
high 0 ‘ turn off the LED
pause 200 ‘ wait .2 seconds
goto recheck ‘ loop back & do it again
B. Programme de clignotement de LED par action sur bouton-poussoir pour le Javelin Stamp.
import stamp.core.*;
while(true) {
if (CPU.readPin(CPU.pins[1]) == false) { // If button pressed
P0 = !P0; // Negate P0
CPU.writePin(CPU.pins[0],P0); // LED [On]
CPU.delay(1000);
} // end if
else {
CPU.writePin(CPU.pins[0],true); // LED [Off]
} // end else
} // end while
} // end main
} // end class declaration
– Examen de toutes les variables et objets à présent dans sa version la plus Distributeur pour la France:
– Mode pas à pas, exécution, arrêt et réinitia- récente. Il existe une bibliothèque Selectronic
lisation Java ainsi qu’une page proposant 86, Rue de Cambrai – B.P. 513
– Terminal sériel bidirectionnel intégré pour un nombre limité d’applications, 59022 Lille Cedex
les messages mais le temps aidant, elle devrait Tél. : 0 328 550 328
s’étoffer des applications proposées Distributeur pour le Benelux :
Une Aide en ligne donne accès à une docu- par les utilisateurs de plus en plus Antratek Electronics
mentation exhaustive consacrée aux library nombreux de cette nouvelle tél. : 010-450 49 49
classes et visualise certains liens Web vers variante du Stamp. Les utilisateurs e-mail: info@antratek.nl
Parallax. peuvent échanger leurs expériences
dans un Forum spécifique consacré
au Javelin.
Support (020355)
Adresses Internet :
Tout comme cela est le cas avec le Basic www.parallaxinc.com
Stamp, le site Internet de Parallax offre aussi www.javelinstamp.com
pour le Javelin Stamp un support efficace www.selectronic.fr
sous différentes formes. L’ensemble de la www.antratek.nl
documentation et du logiciel PC existe dès
18 Elektor 1/2003
CIRCUITSdeLECTEURS
Dès qu’il faut commander des unités externes par microprocesseur, nous
pensons tous à l’interface I2C, même si de nombreux périphériques
travaillent encore par port parallèle. Le présent article montre comment
relier des appareils dépourvus d’interface I2C grâce à une expansion de
port peu onéreuse.
20 Elektor 1/2003
CIRCUITSdeLECTEURS
commande pour le secondaire. Il délivre les
signaux suivants :
– Reset
Ce signal (actif au niveau bas) permet la mise
à zéro des secondaires.
– WR - Write
Figure 1. Diagramme fonctionnel du SAA1064. WR (actif au niveau bas) lance les opérations
d’écriture vers le secondaire. Parfois (comme
sur le HD44780) c’est d’un signal actif au
01110000 = 70HEX = écriture nées du poste secondaire et au ver- niveau haut dont on aura besoin.
01110001 = 71HEX = lecture. rou SN74ALS573 (IC2). Le verrou
On ne peut installer qu’un seul cava- mémorise les bits d’adresse à – CE0, CE1 - Chip Enable
lier, (la combinaison de J1 + J3 chaque flanc descendant par action Il y a quatre bits de commande d’usage com-
court-circuiterait l’alimentation !). sur la broche ALE (Address Latch mun qui sont disponibles. Ils permettent de
Le port 1 de IC1 imite le port multi- Enable). Les sorties du verrou for- sélectionner un des périphériques, mais seul
plexé d’adresses et de données, ses ment le bus d’adresse du secondaire. l’un d’entre eux peut être actif à un moment
lignes sont reliées au bus de don- Le port 2 de IC1 simule un bus de donné.
+VCC
J1 R1 +VCC +VCC
10k
+VCC
+VCC R12 R23
R10
R3
R4
R5
R6
R7
R8
R9
10k
10k
R2 J2
K1 15
22k
10k
10k
10k
10k
10k
10k
10k
10k
IC2 11 19
CLS RD
13 74ALS573
DSP1
J3 R11 10 AD0 AD0 AD0 2 19 3 20 AD0
P1 1D A0 D0
18k
SAA1064 11 HDSP253X
R13 C1
K2 23 1
330Ω SDA 15 ALE EN 9 17
P9 NC TEST
16 RES 12 22
P10 CLK NC
17 C/D 1 23
P11 RST NC
18 WR 13 24
P12 WR NC
19 CE0 14
P13 CE
20 CE1
P14 +VCC
2 21 CE2
CEXT P15 16 18
22 CE3
P16
R24
R15
R16
R17
R18
R19
R20
R21
R22
12
220Ω
D2 D1 C1 C2 20
10k
10k
10k
10k
10k
10k
10k
10k
IC2
100µ 100n D3
10
1/2003 Elektor 21
CIRCUITSdeLECTEURS
N.B. Il n’y a pas de signal RD- disponible, vu 1
HDSP253x
Les différents modèles de « Smart Alphanu- pourvues de résistance de polarisa- On peut allouer SCL et SDA à n’im-
meric Display » à huit caractères de la tion : RD pour éviter les conflits de porte quelle broche des ports dispo-
gamme HDSP253x de Hewlett Packard (par- bus et CLS pour sélectionner l’hor- nibles en plaçant un « EQU » dans le
don, Agilent) sont disponibles en plusieurs loge interne. code source de « I2C_cnst.inc ». Pour
couleurs. Leur décodeur embarqué reconnaît Dans cet exemple, les lignes res- Setup et Hold-times des bits en I2C,
128 symboles ASCII. Les codes de caractères tantes, CE2 et CE3, attaquent cha- on utilise des macros distinctes qui
sont inscrits en RAM interne et sont visibles cune une LED (D1, D2) comme indi- simplifieront l’adaptation du logiciel
sans cycle de rafraîchissement externe. La cation supplémentaire. Ici, nul à des versions plus rapides du 8051
puce possède une fonction de clignotant, besoin de résistance en série, les (p. ex. les modèles Atmel à 24 MHz
peut afficher sous 7 niveaux de brillance, sorties sont des sources de courant. ou plus). Les valeurs par défaut se
plus différentes possibilités de suppression basent sur un 8051/80C535 à
et accepte 16 caractères à définir par l’utili- 11,059 6 MHz, auquel cas nul ralen-
sateur qui désire inclure des symboles spé- Logiciel tissement n’est requis, le temps
ciaux (cf. figure 3). Vous pouvez vous procurer gratuite- d’exécution du programme corres-
Siemens propose également des affichages ment le logiciel pour l’interface sur le pond à la vitesse maximale autorisée
similaires (le PD2435 par exemple), dont cer- site Web d’Elektor (www.elektor.fr). sur le bus I2C.
tains ne comptent que quatre caractères Le programme est écrit en assem- Le tranche primaire du logiciel fournit
(comme le SLR2016). Vous pouvez consulter bleurs 8051 (Metalink). Le 8051 d’ori- les séquences de démarrage et d’ar-
à ce sujet les références [4] et [5]. Ces écrans gine de Intel ne comprend pas d’in- rêt du bus. Les bons niveaux sont
à LED diffèrent des HDSP par le format, le terface matérielle pour I2C et les rou- fixés dès la mise sous tension par
nombre de caractères et d’autres détails. Si tines nécessaires ont été conçues au « I2C_init ». Le deuxième tranche du
vous utilisez des afficheurs de Siemens, il « bit par bit » à partir de deux code s’occupe de préparer l’émission
vous faudra donc adapter le matériel et le broches du port décorées, pour les et la réception, c’est Byte Send et
logiciel en conséquence, mais le principe besoins de la cause, des appellations Receive. La tranche supérieure gère
reste le même. SDA et SCL. Les routines qui sous- la transmission des messages sur le
Le diagramme temporel des lignes de don- tendent la communication sérielle bus, y compris ma mise en condition
nées, d’adresse et de commande est repré- I2C, les routines d’aide et le logiciel de départ et d’arrêt, l’envoi de
senté à la figure 4. Le bus d’adresse sélec- spécifique de pilotage des secon- l’adresse du satellite et éventuelle-
tionne la position du caractère, le bus de don- daires se répartissent en modules ment une adresse I?C plus détaillée.
nées en définit le code ASCII, tandis que WR indépendants. Une simplification Ce sont des drapeaux qui servent au
expédie le message à l’afficheur. La broche pour la maintenance et le remploi du positionnement et à la réception du
CE ne peut pas rester basse en permanence, logiciel. Tous les modules gardent la bit d’accusé de réception (ACK).
entre chaque opération de lecture ou d’écri- même structure et se composent de Le logiciel habituel pour l’interface à
ture, elle doit changer de niveau. deux parties : SAA1064 offre des routines pour
Le raccordement au pilote I2C universel du – Mod_cnst.inc, qui contient les défi- mettre les valeurs sur le bus
HDSP253x est simple : le bus de données du nitions des constantes et des d’adresses et de données et celui de
HDSP se branche aux broches AD0 à AD7 du variables ; commandes. Il y en a une aussi pour
port 1 du SAA1064, les lignes d’adresses A0 à – Mod_sub.asm, qui renferme les inscrire l’adresse dans le verrou, en
A4 aux lignes correspondantes du verrou IC2. sous-routines et les constantes en envoyant d’abord les données sur le
Pour la simplicité, FL est relié à A5 du verrou, mémoire, telles que les tables. bus commun aux adresses et aux
cette ligne donne accès à la « RAM à éclipse » donnés, puis une commande ALE
du HDSP. Les autres lignes de commande Abordons brièvement ici les modules pour les mémoriser. On trouve aussi
(RST, WR en CE0) sont disponibles sur le logiciels. Vous trouverez davantage des macros séparées de manipula-
port 2 du SAA1064. d’information et de commentaires tion spécifique de chaque bit de
Deux broches de commande du HDSP sont dans le code source. commande. Les circuits du SAA1064
22 Elektor 1/2003
CIRCUITSdeLECTEURS
inversent tous les niveaux de signal : nent en compte l’émission et la etc.). Aussitôt terminée la phase de mise en
lever un bit d’un port se traduit par réception, aussi bien de caractères condition de départ, « Test51 » entre dans une
un niveau bas en sortie, à cause des que de chaînes, à destination du pro- boucle sans fin qui active l’afficheur à inter-
étages à source de courant. L’effet gramme de terminal (HyperTerminal valle défini et lui communique des chaînes de
d’inversion est compensé par les par exemple). caractères. On peut analyser le fonctionne-
routines à niveau bas, immédiate- Le module UTL (« utl_cnst.inc » et ment du programme sur le port sériel à l’aide
ment avant que les données I2C ne « utl_sub.asm ») contient des fonc- d’un logiciel de terminal. Après la phase de
soient envoyées au SAA1064. tions auxiliaires, comme la conver- lancement, on peut saisir un texte à afficher
Les noms « hpd_cnst.inc » et sion d’ASCII en hexadécimal et le et, à chaque itération dans la boucle, on
« hpd_sub.asm » recouvrent des logi- passage en lettres capitales. Il offre obtiendra un signe « # ».
ciels particuliers destinés à la com- aussi des définitions de symboles et
mande de l’afficheur Hewlett Pac- de caractères spéciaux à charger
kard, que la routine « I2C_HPDInit » dans le HDSP, comme le logo accu- Expériences
va initialiser. Elle commence par mulateur vide/plein et quelques – Vous avez tout loisir de modifier à l’envi le
choisir le bon mode de fonctionne- icônes « pacman ». codage. La structure du logiciel est trans-
ment du SAA1064 (par exemple sans Le module principal est parente, les modifications aisées à intro-
multiplexage), puis les niveaux de « Test51.asm » qui comporte l’appli- duire. Quelques tuyaux :
tous les bits de commande (par cation proprement dite et se sert des – La génération bit après bit du flux I2C est
exemple ALE au niveau bas), assure directives #include-assembler pour relativement lente, il n’y a normalement pas
la mise à zéro du HDSP, programme éditer les liens avec tous les autres lieu de prévoir de périodes d’attente.
les registres de commande et finale- modules. – Dans les applications qui réclament abso-
ment efface la mémoire d’affichage. D’initiative, le logiciel « Test51 » lument la relecture de données en prove-
Des routines plus évoluées tra- considère qu’il est en présence d’un nance des secondaires, (pensons par
vaillent à l’écriture de caractères processeur 80C535 scandé à 12 MHz, exemple à la reproduction graphique dans
(I2C_HPDPutChar) et d’un port sériel à 9 600 bauds, que laquelle un seul bit change dans la RAM
de chaînes (I2C_HPDPutStrCnst et SDA est en P3.4, SCL en P1.0, que le d’affichage) il est possible de se tirer d’af-
I2C_HPDPutStrBuf). Le curseur d’af- HDSP se trouve sur le bus I2C à faire en conservant une copie des données
fichage passe automatiquement à la l’adresse de secondaire 76HEX (cava- dans la RAM du processeur et d’y changer
ligne suivante. On peut le régler au lier J1 fermé). Mais on peut tout ce qu’il faut avant d’en renvoyer le contenu
moyen de la routine « I2C_HPD- changer, le type de processeur (8051 au secondaire.
GoTo ». D’autres fonctions d’aide ou 80C535) ou toute autre option (020113)
(I2C_HPDUDC) permettent de char- (comme le débit en bauds) en acti-
ger des symboles particuliers, défi- vant les directives de l’assembleur Références :
nis par l’utilisateur (en matrice de « Test51 » ou l’un de ses modules [1] affichage alphanumérique I2C,
5 bits sur 7). #included. Elektor février 94.
Le logiciel pour le port sériel (dans Le logiciel « Test51 » initialise le pro- [2] module à afficheurs 7 segments à LED
« ser_cnst.inc » et « ser_sub.asm ») cesseur (port sériel, pile, etc.), le (pour bus I2C), Elektor mars 92.
se charge d’initialiser le matériel du matériel de l’interface I2C (lignes
[3] www.agilent.com
port sériel du 8051/80C535. On SDA et SCL, drapeaux, etc.) et l’in-
[4] Affichage modulaire à matrice de points,
trouve aussi des directives en terface I2C, le SAA1064 par exemple.
Elektor juin 2001
assembleur pour la sélection entre Finalement, c’est au tour de l’affi-
4 800 et 9 600 bauds et la fréquence chage satellite de faire l’objet d’une [5] Télémétrie par infrarouge, Elektor mai 2002
d’horloge de la CPU (11,059 ou initialisation (effacement de la [6] Le manuel du bus I2C,
12 MHz). Des routines de base pren- mémoire de texte, retour du curseur, schémathèque Elektor, ISBN 2-86661-068-7
1/2003 Elektor 23
INFORMATIONS
Petits convertisseurs
DC/DC
Les convertisseurs continu–continu à la loupe
Prof. Dr. Ing Martin Oßmann
UL UL
Un convertisseur CC/CC (DC/DC) sert à a
S
b D
P L L P
transformer une tension continue en une
autre tension continue. La tension produite
peut être plus élevée, moins élevée, inversée D
U IN U OUT U IN U OUT
ou isolée de la tension d’entrée. Il y a donc S
24 Elektor 1/2003
INFORMATIONS
a tension à l’état passant de D2 est
+9V
plus élevée que 0,7 V) et T2 com-
I [A]
mence à conduire. Mais T1 obtient R3 R1
aussi un courant de base par l’inter-
10Ω
100k
médiaire de T2 ; il devient donc éga- T3
10k
discontinuous mode DM rant cause une chute de tension aux
BAT43 LED
bornes de R1. Lorsque celle-ci atteint
c 0,7 V (à environ 70 mA), T3 com- 020180 - 13
I [A]
mence à conduire et soutire le cou-
rant de base de T1. Le courant pas-
sant par L1 ne peut plus augmenter ; Figure 3. Convertisseur down pour
la tension diminue donc au point P, fonctionnement de LED.
t ce qui bloque T2, puis T1. Le cou-
CM - DM boundary rant, qui passe alors par L1 puis par
020180 - 12
D1, diminue jusqu’à s’annuler. La
tension sur T2 remonte et le cycle
Figure 2. Formes de base du courant. recommence. Le montage des tran-
sistors en tétrode thyristor assure la
réaction positive produisant les
passera constamment dans l’enroule- oscillations. T3 bloque T1 lorsque la
ment : c’est ce qu’on nomme le valeur spécifiée du courant est
« mode continu » (CM, Continous atteinte. Le convertisseur fonctionne
Mode). Si le courant de l’enroulement à la limite CM/DM. La figure 4 est
s’annule 2 fois comme en b), on par- une photo du prototype.
lera de mode discontinu ou intermit-
tent (DM, Discontinous Mode). Si l’in-
terrupteur est refermé dès que le cou- Modifications
rant de l’enroulement atteint le point Si, plutôt que d’attaquer des LED, on
zéro, on parle de mode limite CM/DM. essaie d’utiliser ce circuit pour en ali-
La durée de commutation ou le rap- menter un autre, il refusera d’osciller
port impulsion/pause permet de pour de nombreuses valeurs de la Figure 4. Prototype du convertisseur LED.
réguler la tension de sortie et la charge qui empêchent la commuta-
puissance transmise. Voilà pour la tion initiale de T2 par R3. Un conden-
théorie. Passons maintenant à la pra- sateur (0,1 µF) entre le point P et la figure 1b. Si l’interrupteur S est fermé, la ten-
tique en nous basant sur un circuit base de T2 améliorera les choses. Un sion de l’enroulement UL est égale à la ten-
peu compliqué. condensateur électrolytique (10 µF) sion d’entrée et le courant qui y passe croît
à la sortie assure le lissage de la ten- linéairement. Ouvrons maintenant l’interrup-
sion. Ce convertisseur, qui fonc- teur S. L’enroulement continue à assurer le
Circuit d’attaque de LED tionne sans régulation, constitue plu- passage du courant indépendamment de la
Le circuit [1] de la figure 3 alimente tôt une source de courant que de valeur de la tension de sortie. Le courant
avec un haut rendement une LED à tension. Mais il devrait suffire pour passe ensuite par la diode D. En régime sta-
partir d’une tension d’alimentation un grand nombre d’applications tionnaire, la tension de sortie est plus élevée
de 9 V. Les composants du circuit simples. que la tension d’entrée et la tension UL de
d’origine ont été adaptés aux condi- l’enroulement est négative : la décroissance
tions européennes. Examinons son linéaire du courant passant par l’enroulement
fonctionnement de plus près. Convertisseur survolteur se poursuit donc. Au cours de cette phase,
Le transistor T1 joue le rôle de l’in- de 5 V à 12 V l’énergie de l’enroulement est, ici aussi,
terrupteur S. La diode D1 et l’enrou- Peut-on réaliser un convertisseur envoyé vers la sortie. Refermons S et tout
lement Ll constituent les autres com- survolteur basé sur le même recommence.
posants de ce convertisseur dévol- concept ? Examinons tout d’abord le Pour transformer le circuit de la figure 3 en un
teur. Lorsque la commutation est fonctionnement du convertisseur convertisseur survolteur, plaçons tout d’abord
effectuée, R3 fournit un courant de survolteur (boost converter, conver- tous les transistors « la tête en bas » pour
base préliminaire à T2 (en effet, la tisseur élévateur de tension) selon la déplacer l’interrupteur S « vers le bas »
1/2003 Elektor 25
INFORMATIONS
comme l’exige le schéma de principe de la +5V
figure 1. Interchangeons aussi les positions
de la diode D1 et de l’enroulement L1. La R4 L1
1k
réaction de T1 à T2 est modifiée et que
voyons-nous ? Le circuit de la figure 5 fonc- 330µH
tionne. T3 BC560
C2 R5 D1 +12V
La diode zener D2 permet même d’assurer la 1k
3Ω9
47k
si mal pour un circuit aussi simple. Le mon-
tage expérimental est reproduit dans la
figure 6.
020180 - 14
Dévolteur à régulation
15...20V
Peut-on simplifier encore davantage en se
contentant de 2 transistors ? Réponse affir- R5 R1
470Ω
2k2
26 Elektor 1/2003
INFORMATIONS
+1V2 20 pour cent. Le courant de base élevé requis
L1 pour commuter « énergiquement » les tran-
sistors réduit encore davantage le rendement.
270µH
200mA
D4
C5V1
De 5 V à ±12 V et plus
R4
2k2
Il ne manque plus à la liste d’alimentations à
T2
découpage que le convertisseur inverseur qui
R3 C2 D1 +5V
100Ω
transforme une tension positive en une ten-
10n BAT43 10mA sion négative. La figure 1c en illustre le prin-
BC T1
560 R2 C4 C1 cipe de base. Lorsque l’interrupteur S est
C5 100Ω fermé, le courant augmente ici aussi linéaire-
100n 10µ
10µ
R5 R1
BC
ment dans l’inductance. Ouvrons l’interrup-
550 teur ; le courant continue à passer par l’en-
1k
1k
+5V
R3 T1
Figure 9. Montage du convertisseur de la
2k2
figure 8.
D2
2N2905 ZPD13
R2 C2 D1
–12V
née dans l’inductance. Les convertisseurs
100Ω
30mA abaisseurs et élévateurs de tension passent
100n BAT43
R1 par contre toujours par des phases bien défi-
100Ω
Convertisseurs
020180 - 17
à isolation galvanique
Il ne reste plus qu’à expliquer comment pro-
Figure 10. Convertisseur inverseur/flyback en un. duire une tension isolée. La figure 1d illustre le
1/2003 Elektor 27
INFORMATIONS
figure 11 (diamètre et hauteur de
10 mm environ) s’avèrent particuliè-
rement simples à utiliser. On les
déniche parfois dans d’anciennes ali-
mentations de PC et il suffit de les
rebobiner. Dans le cas de nos spéci-
mens, du fil entre 0,2 et 0,3 mm de
diamètre a fait l’affaire. Un « entre-
fer » considérable empêche la satu-
ration du noyau. Lors du bobinage,
veiller à assurer un excellent cou-
plage entre les enroulements de l’in-
ductance double destinée au conver-
tisseur flyback. La bobine du conver-
tisseur de la figure 10 répond à cette
condition car les 2 enroulements
sont bobinés sous forme bifilaire
Figure 11. Supports en tambour pour bobines. (pratiquement avec un fil double).
28 Elektor 1/2003
MICROCONTRÔLLEUR
Compteur d’impulsion
de longue durée à base
de AT89S8252
EEPROM et temporisateur chien de garde
Burkhard Kainka
30 Elektor 1/2003
MICROCONTRÔLLEUR
tialisation « brilleront par leur
absence ». Dans ces conditions, au
bout du temps correspondant à la
Tableau 1 Contenu du registre SFR WMCON
7 6 5 4 3 2 1 0
durée d’intervalle prédéfinie, le tem-
PS2 PS1 PS0 EEMWE EEMEN DPS RDY/BSY WDTEN
porisateur entre dans un état de
dépassement, instant auquel il PS2 à PS0: Bits de prédivision pour le temporisateur du chien de garde.
déclenche automatiquement une 000 = 16 ms, 111 = 2 048 ms
réinitialisation qui se traduira par un EEMWE: Validation d’écriture de l’EEPROM ;
redémarrage du programme. à mettre à 1 par movx avant toute opération d’écriture
En fonctionnement normal, cette EEMEM: Validation de l’EEPROM, EEMEM=1 permet un accès RAM sur l’EEPROM
situation ne devrait jamais se pro- DPS: Sélection du second pointeur de données
WDTRST: Écriture seule : Réinitialisation du chien de garde par mise à 1
duire, mais cette sécurisation addi-
RDY/BSY: Bit à lecture seule à à 1 lorsque l’EEPROM est prête pour un accès en écriture
tionnelle ne peut qu’être rassurante
WDTEN: Validation (1) ou inhibition (0) du temporisateur du chien de garde
pour le programmeur.
Listage 1 End
1/2003 Elektor 31
MICROCONTRÔLLEUR
Reset Watchdog teur. Une interrogation par une ins-
Wend truction « Input » n’avance à rien vu
While P1.0 = 0 qu’elle bloque l’ensemble du pro-
Waitms 1 gramme jusqu’à ce que l’on ait entré
Reset Watchdog
une ligne complète clôturée par un
Wend
retour chariot (CR).
Count = Count + 1
Il vaut mieux opter pour l’écriture
Wend
d’une procédure d’interruption qui
sera automatiquement appelée dès
Après chaque incrémentation, l’état réception d’un caractère par le biais
du compteur devra être sauvegardé de l’interface RS-232. Il faut pour cela
en EEPROM. De manière à utiliser valider l’interruption sérielle.
les cellules de mémoire aussi régu- Chaque interruption en provenance
lièrement que possible, on limitera à de l’interface sérielle devra se tra-
64 opérations d’écriture successives duire par un saut au label «
l’écriture de données dans une Request ».
même cellule. Le registre de comp- Cette partie du programme devra
tage prend la forme d’une variable être clôturée par un « Return », ce
de type Word requérant à chaque que le compilateur convertit en une
Figure 2. Affichage et utilisation. fois 2 octets, qui occupent tout juste instruction assembleur « RETI »
l’ensemble de l’espace de mémoire. (RETurn from Interrupt).
Count = Count + 1 Enable Interrupts
Le AT89S8252 possède, pour le paramétrage
Address = Count / 64 Enable Serial
de ces 2 éléments, l’EEPROM et le tempori-
Address = Address * 2 On Serial Request
sateur du chien de garde, un registre de com- Writeeeprom Count , Address
mande commun, le registre à fonction spé- ....
ciale (SFR) WMCON sis à l’adresse 96HEX. Il est
en outre possible, par le biais d’un bit de ce Chaque nouvel état de compteur est
registre, d’activer le second pointeur de don- immédiatement stocké en EEPROM. Request:
nées (DataPointer) DP1. Notons que l’on se Au départ, toutes les cellules de If Scon.0 = 1 Then
trouve ici en présence d’un additif au 8051 et mémoire doivent être mise à la Command = Sbuf
8052 d’origine, processeurs qui ne possèdent valeur 0. Sachant que les cellules de Scon.0 = 0
pas ce matériel additionnel. mémoire d’un processeur effacé se Rem a
Le programme du compteur sera développé trouvent toutes à la valeur de crête If Command = 97 Then
à l’aide du langage BASCOM-51 (cf. Opti- 55, il va falloir commencer par rem- Print Count
mInfo), langage présentant l’avantage pour plir l’EEPROM de données par des End If
le programmeur de lui permettre de ne pas octets de valeur 0. Lors d’un redé- Return
avoir à s’occuper bit par bit vu que que ce marrage du programme il est facile
langage connaît des instructions complexes ensuite de rechercher l’état de comp- Dans la routine (de traitement) d’in-
pour EEPROM et chien de garde. En début du teur le plus élevé pour le charger. terruption il faudra commencer par
programme, on indique la durée de l’inter- voir si l’interruption a effectivement
valle et on démarre le chien de garde. ‘read last count été déclenchée par la réception d’un
Address = 2048
caractère, vu que l’émission de
Config Watchdog = 2048 Count = 0
caractères ASCII se traduit égale-
Start Watchdog While Count = 0
Address = Address - 2
ment par l’envoi d’interruptions. En
Readeeprom Count , Address cas de réception d’un octet, le bit RI
Il faudra alors faire en sorte, dans le boucle If Address = 0 Then Exit (SCON.0) est positionné (mis à « 1
du compteur proprement dite, que le comp- While »). Il est alors possible de lire le
teur du chien de garde soit réinitialisé à inter- Wend caractère reçu directement depuis le
valle régulier. On procède à l’interrogation de tampon d’émission SBUF en vue de
l’entrée P1.0, opération au cours de laquelle La fonction de comptage proprement son traitement. À ce niveau on a en
on utilise une boucle While différente selon dit est ainsi réalisée. Il reste ensuite effet émission, pour chaque carac-
que la dite entrée se trouve à l’état haut (H) à établir la communication avec un tère a, de l’état du moment du
ou bas (L). Vu que l’on ne connaît pas la PC ou un terminal. Le cas le plus compteur. L’utilisateur peut partant
durée d’un état donné, il faut que la réinitia- simple est celui où il faut envoyer lancer une interrogation à tout ins-
lisation du chien de garde se fasse dans l’in- chaque nouvel état de compteur tant sans avoir à attendre l’impulsion
tervalle défini par les boucles. immédiatement par le biais de l’in- suivante. Vu que l’interruption ne se
terface. On pourra, pour cela, se fait qu’après réception d’un carac-
‘counter loop contenter d’une simple instruction « tère, le retard introduit par une inter-
While 1 = 1
Print ». Les choses se compliquent rogation est tellement faible qu’il n’y
While P1.0 = 1
quelque peu lorsqu’il s’agit de réagir aura ni déclenchement intempestif
Waitms 1
aux paramètres entrés par l’utilisa- du chien de garde ni risque d’oubli
32 Elektor 1/2003
MICROCONTRÔLLEUR
d’impulsion. n Saisie d’un nouvel état de comp- prévoit, pour les saisies additionnelles, à
Le programme complet présente teur sous la forme « n10000, chaque fois un Timeout. Si une saisie devait
quelques autres caractéristiques. Return ». se faire attendre, le programme ne se plante
L’utilisateur pourra maintenant utili- pas mais reprend l’exécution de sa fonction
ser 3 instructions au total : Les instructions utilisateur n et r au bout d’un certain temps.
requièrent la mise à l’arrêt du chien Tout ce que requiert la mise en oeuvre du pro-
a Interrogation de l’état actuel du de garde vu qu’elles impliquent des gramme est un programme de terminal.
compteur entrées de données additionnelles Chaque nouvel état de compteur est immé-
opération dont il est impossible de diatement envoyé. Il est en outre possible à
r Réinitialisation du compteur. Une savoir si l’utilisateur les aura termi- l’utilisateur de demander à tout instant l’état
interrogation de sécurité devra nées avant que le chien de garde ne de compteur instantané.
avoir comme réponse un « y ». passe à un état de dépassement. On (021004)
1/2003 Elektor 33
CONCOURS
Résultats du
Concours «Flash»
Largement en tête, un jeu d’échec à µC
Harry Baggen
Les envois dans le cadre du Concours « Flash » lancé dans le numéro de Juillet/Août
2002 qui nous sont arrivés se sont caractérisés pour la plupart par leur niveau élevé.
La grande majorité des participants n’avait pas hésité à joindre une documentation
très volumineuse, sur CD-ROM le plus souvent. Tout ceci n’a pas facilité la tâche du
jury mais, tous comptes faits, l’un des envois s’avéra indiscutablement le meilleur :
le jeu d’échecs de Pedram Azad et Tilo Gockel.
Nombre des participants avaient doté leur(s) Prix de consolation : un bon-cadeau de 100 €
envoi(s) (hé oui, certains n’ont pas hésité à Chrono-commutateur programmable de Wilfried Wätzig (D)
envoyer 2 réalisations) de descriptions Journal lumineux de ce même Wilfried Wätzig (D)
exhaustives et même de photos de leur(s) Horloge en temps réel avec synchronisation DCF de Mark de Martelaer (B)
projet(s) de manière à informer (impression- Générateur/convertisseur RGB de Alexander Steiger (D)
ner ?) le jury du mieux possible. Notre jury Carte d’extension DALFLASH de Alain Desalle (B)
était composé des 4 rédacteurs en chef des
éditions française (charité bien ordonnée
commence par soi-même dit le proverbe),
allemande, anglaise et néerlandaise (dans Flash dotée d’un affichage LCD et de la carte à 89S8252 Flash.
l’ordre alphabétique pour ces dernières) et du d’un clavier, le tout constituant un Nous adressons nos félicitations aux
chef de notre laboratoire de développement. ordinateur pour jeu d’échecs très 2 auteurs de ce projet que nous ne
Comme il s’agissait d’un concours internatio- intéressant. La totalité du pro- tarderons pas à vous proposer dans
nal il était évident que le jury se devait de gramme se trouve dans la mémoire l’un de nos prochains magazines et
l’être lui aussi ! de programme du microcontrôleur. Il leur avons fait parvenir le prix de
Après l’examen de tous les envois et le nous faut cependant signaler que le 500 € qui leur était dû.
décompte des points il s’avéra que tous les 89S8252 d’origine avait été remplacé
membres du jury avaient attribué, chacun par un 89S53 compatible broche à Au nombre des autres envois nous
dans leur coin, le premier prix au même pro- broche mais disposant d’une en avons découvert plusieurs qui
jet : le jeu d’échecs à µC baptisé du nom mémoire plus importante (12 Ko) que méritent sans doute les colonnes
magique de Deep Evelyn (un clin d’oeil au le µC d’origine. Le jury fut d’avis que d’Elektor. Vous les verrez apparaître
Deep Blue d’IBM ?), projet d’une équipe de 2 cela n’allait pas à l’encontre du dans les prochains mois.
Allemands, Pedram Azad et Tilo Gockel. Leur règlement, cette réactualisation (035036)
montage prend la forme d’une carte 89S8252 n’ayant pas entraîné de modification
34 Elektor 1/2003
SCÈNE&STUDIO
Gradateur 0 à 10 V
Pour le pupitre d’éclairages
Projet : Luc Lemmens texte : Sjef van Rooij
38 Elektor 1/2003
SCÈNE&STUDIO
gradateur sans chichi capable de TR1
K1
travailler avec des puissances de D3 D4 IC1 +5V
2 circuits distincts R1 R3 R5 R7
3
1
4
2
CV7
CV8
4
9
100k
10k
3k3
10k
Le concept de notre circuit gradateur IC2 5
R6 5
repose sur l’approche la plus simple T2
1M2
2 7
S 10V3
6 DB9
et la plus proche possible du prin- R4
3 8
1k
T1
cipe de base. La gradation se fait, on 1
4
2x
n’en sera guère surpris, par décou- R2 BC547 R8 CA3140
C5
page de phase, processus qui fait
22k
5k6
100n
appel ici à un opto-triac. Ce compo-
sant est piloté par un comparateur
qui compare la tension de com- +15V'
mande de niveau compris entre 0 et K5
10 V en provenance du pupitre C7
d’éclairage avec une tension trian-
100n
gulaire de quelque 10 V. On se trouve
L1
en fait ici en présence d’une com- CV
1 10A
7 C6
mande par MLI (Modulation en Lar- 3
5
6
R12 R10 R11 100n
IC4 1k 47Ω 47Ω
geur d’Impulsion = PWM pour Pulse 2
250V
K6
S 3 1
Width Modulation en anglais). Plus 8
4 X2
IC3
la tension de commande est élevée, S202S11
TLC271 (S202S12)
plus la durée pendant laquelle la sor-
4 2
tie du comparateur se trouvera au F1
1/2003 Elektor 39
SCÈNE&STUDIO
« CV » (Control Voltage) est transférée vers le
point de même dénomination présent sur 1-521010 IC1 010125-1
ROTKELE )C(
H
H1
D6
D3
K1 C3
également possible de dériver les tensions de
D4
D5
T
~
S CV +
commande en provenance des autres voies
R7
C1
sur l’embase K3, du côté de K4.
Nous en arrivons maintenant au générateur ~ C5
D2
D1
R3
R5
de dents de scie.
IC2
On a génération, par le biais des diodes D1 et T2
D2 et du transistor T1, d’impulsions, aux alen-
~ TR1
T1
tours du passage par zéro de la tension alter-
~ R1
R6
R9
R8
native, qui, par l’intermédiaire du transistor
R4
K2 R2 K3
K4
H2
H3
Condensateurs :
C1 = 1 000 µF/25 V radial (C) ELEKTOR
C4 = 10 µF/25 V radial
C6 = 100 nF/250 V~, classe X2(!)
IC3
2-521010
Selfs : T
ROTKELE )C( S CV +
H8
H5
L1 = self de déparasitage 10 A K5 L1
de 50 à 100 µH 010125-2
IC4
~
R12
Semi-conducteurs :
D1,D2 = 1N4148 ~ C7
D3 à D6 = 1N4001
C6
T1,T2 = BC547
IC1 = 7815
W
R10
R11
IC2 = CA3140E
IC3 = S202S11/S202S12 (Sharp) F1
K6
IC4 = TLC271CP 5AT
H6
H7
Divers :
K1,K2,K5,K6 = bornier encartable à
2 contacts au pas de 7,5 mm
K3 = embase à 2 rangées de 8 contacts
K4 = embase sub-D à 9 contacts mâle
encartable en équerre
TR1 = transfo sec. 15 V/1,5 VA tel que, par
exemple, BV EI 303 2033 (Hahn)
F1 = porte-fusible + fusible 5 AT
commande.
40 Elektor 1/2003
SCÈNE&STUDIO
Si l’on envisage de connecter plu- Si l’on utilise à un endroit donné une combi-
ELEKTOR sieurs modules de gradation à un naison associant une platine de commande à
230V ~ 50Hz seul et même circuit de commande, une platine de gradation, il faudra, au niveau
on pourra dériver les tensions de de l’embase K3, définir un canal par la mise
No. 010125
commande directement sur l’em- en place d’un cavalier ou d’un pont de
F = 5A T base K3 (par le biais d’un connecteur câblage; les points « CV » des 2 platines pou-
implanté à cet endroit), le contact 2 vant ensuite être interconnectés. Si au
étant celui du canal 1, la broche 4 contraire, on prévoit de piloter plusieurs pla-
celle du canal 2 et ainsi de suite. tines de gradation à l’aide d’un seul circuit de
T2, provoquent une décharge rapide commande, la connexion « CV » de chacune
de C5. Au cours de l’intervalle de des platines de gradation étant reliée indivi-
blocage de T2, le condensateur C5 Passons aux soudures duellement au canal correspondant sur l’une
se recharge à chaque fois au travers La figure 2 représente le côté « com- des broches de l’embase K3. La solution la
de la résistance R5. Ce processus posants » et le côté « soudures » plus simple pour cela est d’utiliser un connec-
explique la forme en dents de scie de (merci Mr. Giroud) des 2 modules. teur et un morceau de câble plat.
la tension aux bornes de C5. IC2 Bien que la platine du gradateur Réglementairement, le boîtier du module gra-
inverse cette tension et l’amplifie comporte un nombre sensiblement dateur devrait être doté d’une étiquette
pour en faire une tension en dents de plus faible de composants, sa taille d’identification (cf. au bas du schéma de la
scie d’une amplitude maximale de n’en est pas moins celle de la platine figure 1) mentionnant la tension d’alimenta-
10 V environ. La tension d’aide ainsi de commande, ce qui est tout sim- tion et la valeur du fusible.
créée et présente sur le point « S » plement dû à la taille (royale) de la
est transférée vers le(s) point(s) cor- self de déparasitage de 10 A, L1.
respondant(s) du (ou des) module(s) La mise en place des composants 1 000 watts au maximum
de gradation. sur les 2 platines n’appelle pas de Bien que l’opto-triac utilisé ici soit en mesure
La seule électronique additionnelle remarque particulière, vu le nombre de commuter 8 A en continu, nous avons
présente sur le module de com- relativement faible de composants opté, pour des raisons de sécurité évidentes,
mande est une alimentation régulée concernés. Nous recommandons de rester largement en deçà de cette valeur.
de 15 V destinée à assurer l’alimen- cependant de réaliser le montage Ceci explique que le fusible F1 ait été prévu
tation des amplificateurs opération- avec encore plus de soin que d’habi- pour une puissance d’ampoule maximale de
nels, alimentation constituée du tude pour éviter en particulier la 1 000 watts. Cette puissance suffit largement
transformateur Tr1, du pont de création de court-circuits dus à un dans la majorité des cas et le risque de pro-
redressement que forment les diodes pâté de soudure par exemple. Il ne blèmes à cette puissance est minime.
D3 à D6, du condensateur-tampon faut pas perdre de vue en effet que Tant que la puissance reste inférieure à
C1 et du régulateur de tension inté- ces 2 platines se trouvent reliées à la 500 watts, il n’est pas nécessaire de doter IC3
gré, IC1. tension du secteur ! d’un radiateur. Pour des puissances plus éle-
Puisque nous en sommes à évoquer vées il est recommandé de prévoir un petit
ce sujet, prenez la peine de lire la radiateur. Il est souhaitable dans ce cas-là de
Le module de gradation page « Sécurité » publiée à intervalle percer quelques orifices de ventilation aux
Commençons à nouveau par les plus ou moins régulier dans Elektor endroits stratégiques de manière à permettre
connecteurs : K5 reçoit la tension du et mettez ses conseils en pratique. Il une évacuation de la chaleur.
secteur, le bornier K6 étant relié à ne saurait en aucun cas être ques- Il n’y a aucune raison de se faire des soucis
l’ampoule dont on désire faire varier tion d’effectuer des mesures ou des en ce qui concerne les crêtes brèves qui
la luminosité. essais sur le montage tant qu’il est dépasseraient la valeur maximale de 8 A (lors
IC4 compare la tension en dents de relié au secteur. La tension du sec- de l’allumage d’ampoules froides) vu que les
scie (point S) avec la tension de com- teur est dangereuse, il ne faut pas opto-triacs mentionnés dans la liste des com-
mande en provenance du pupitre prendre, dans ce domaine, les posants, les S202S11 et S202S12, sont en effet
d’éclairages (point CV). Comme nous choses à la légère ! capables de supporter de courtes crêtes de
le disions plus haut, plus le niveau Le coffret dans lequel sera mis le courant tant qu’elles ne dépassent pas 80 A.
de la tension de commande est montage devra être en plastique (010125)
élevé, plus la sortie de IC4 restera solide. Assurez-vous de réaliser une
longtemps au niveau « haut », ce qui entrée secteur digne de ce nom et
se traduit par un allumage plus long veillez à ce que le bornier de
de la LED de l’opto-triac IC3 et par- connexion vers la lampe soit fixé
tant une luminosité plus importante solidement. L’interconnexion des dif-
Bibliographie :
de l’ampoule connectée au bor- férentes entrées vers les borniers K1,
nier K6. K2, K5 et K6 se fera, est-il bien – Pupitre d’éclairages,
L’alimentation de ±15 V est transfé- nécessaire de le préciser, à l’aide de Elektor n° 286, avril 2002,
rée de la platine de commande vers câble isolé d’une section de 1,5 mm2 page 65 et suivantes
le(s) module(s) de commande par le au minimum. L’interconnexion des
– Gradateur DMX,
biais des picots identifiés par les points « S », « CV », « + » et « ⊥ » des Elektor n° 288, juin 2002,
symboles de la ligne positive de l’ali- 2 platines pourra se faire à l’aide de fil page 8 et suivantes
mentation (+) et de la masse (⊥). de câblage souple.
1/2003 Elektor 41
AUDIO
Préampli micro
à ECC83
La qualité studio à tubes
Gerhard Haas Experience electronics
Un préamplificateur de microphone
doit élever l’amplitude de signaux
très faibles tout en introduisant le
moins de bruit possible. En principe,
mettez-y un transistor, un amplifica-
teur opérationnel ou un tube à vide,
quelle différence ? Le signal sera
amplifié de toute façon, ce qui
importe, c’est le rapport signal-bruit.
Mais si les parasites sont du même
ordre ou supérieurs au signal utile,
l’amplificateur sera surchargé. C’est
pourquoi un amplificateur pour
microphone doit apporter, par défi-
nition, le moins possible de ronfle-
ment, de bruit et de distorsion. Toute
imperfection du préampli se verra
multipliée dans l’amplificateur qui
suit. C’est donc sur l’étage d’entrée
que repose toute la responsabilité du
résultat final.
Un transistor ou un tube à faible
bruit ne suffit pas nécessairement à
réaliser un amplificateur peu
bruyant. Le souffle provient de l’agi-
tation des électrons dans un conduc-
teur quelconque. La construction et
l’utilisation de matériaux appropriés
déterminent le bruit intrinsèque du
composant. Le souffle d’un étage
d’entrée dépend du tube ou du tran-
sistor lui-même et d’une résistance
42 Elektor 1/2003
AUDIO
+300...350V
Ra
Caractéristiques techniques
Tensions d’alimentation 350 V, 4 mA environ
220k
+U B
+U B
Ra Ra
C2 C3
R2
R2
C1 R1 C1 R1
1:ü
C3
Rk Ck
R3
Rk Ck
020323 - 12
020323 - 13
1/2003 Elektor 43
AUDIO
l’aide d’un transformateur, lequel présente un +U B
rapport de transformation de 1 à 10 jusqu’à 1
Ra
à 30. Un transformateur est capable d’élever
presque sans bruit la tension d’entrée. Mais
la capacité du circuit et celle du transforma- C2
44 Elektor 1/2003
AUDIO
cette application, est bobiné pour un de fonctionnement en continu avec coce aux hautes fréquences.
rapport de transformation de 1 à tout autre type. La résistance R1 assure un réel bouclage du
8+8. Il est ici câblé en 1 à 16, un bon Les composants R3, C1 et C9 ser- transformateur. La grille du tube présente
compromis entre hauteur de signal vent, en corrélation avec l’amplifica- une résistance tellement élevée que le trans-
et rapport signal-bruit. De plus, ce teur, à amortir la position de la réso- formateur, côté secondaire, travaille prati-
transformateur pourra servir à nance du transformateur, de manière quement sans charge. Cela peut de nouveau
d’autres applications, de manière à à rendre la caractéristique spectrale provoquer une non linéarité de la caractéris-
répartir le prix d’achat sur plusieurs de l’amplificateur la plus linéaire tique spectrale. C’est pourquoi un réel bou-
montages. Il peut fonctionner avec possible. Il est permis de modifier les clage est toujours avantageux.
un niveau d’entrée voisin de 800 valeurs indiquées si les circons-
mVeff à 40 Hz, ce qui ne veut pas tances l’exigent. Le montage com-
dire que le préamplificateur puisse plet, avec les valeurs indiquées, pré- Alimentation secteur de qualité
supporter pareil niveau d’entrée. Le sente, dans la caractéristique de fré- Pour la qualité d’ensemble du circuit, il faut
niveau d’entrée maximal dépend des quence, une légère bosse de quelque aussi se monter très exigeant sur l’alimenta-
possibilités de la configuration d’en- 0,8 dB à 17,7 kHz. Si l’on veut intro- tion. Le circuit ne donne de bons résultats
semble. Le transformateur est tota- duire un amortissement plus grand, que s’il est inséré dans un boîtier métallique
lement blindé de mu-métal, pour que on doit accepter une chute plus pré- intégralement blindé. Le chauffage du tube
le moins possible de parasites ne
soient fortement amplifiés par
l’étage amplificateur suivant. Les
composants du montage sont calcu- R10 R14 +UB
1k5 4k7
lés pour rendre possibles des fac-
R11 R12 D1 R13
teurs d’amplification compris entre C7 C6
470k
220k
220k
de l’ordre de 25 dB et 60 dB environ, M-UB
B2 10µ 10µ
en haute qualité. Le gain dépend 450V D2 450V
B1 3x
essentiellement de R6 et R15. Les 25 110V
C4
dB représentent déjà l’élévation due A2 * D3 * C5 OUT
180k
a b2
lement, il faut veiller à ce qu’ils C9 C2
soient de la meilleure qualité, les b1 *
C1 100p
contacts du commutateur doivent a2
R6
100Ω
R15
*
680p
être revêtus d‘or véritable et com- FL1
b a1
muter sans perte de contact, sous B 1 2
peine de produire des craquements. R5 C8
10k 4
Les condensateurs de couplage C4 E-11620
C3 100µ
et C5 portent un repère particulier 140V
5
1k5
1M
1k5
1M
1/2003 Elektor 45
AUDIO
s’effectue en tension continue de 12,6 V. La R7
R2 R4
haute tension doit être bien filtrée. Des cir- C7 C3 C8
cuits convenables ont déjà été présentés C6
R11
dans la série « Tube-preamp », dans les R12
R10
numéros de juin à septembre 2000 d’Elektor. C1 R5
C9 R8
Les diodes zener D1 à D3 doivent être instal- R3
lées si plusieurs préamplificateurs sont ali- R1
HZ1
mentés par une seule source de courant ou si
C4
l’alimentation secteur se résume à un filtrage RÖ1 HZ2
A1 A2 B1 B2
passif à cellules RC. La tension d’alimenta- M M-O
R9
tion doit se situer aux alentours de 350 V. A OUT
Une alimentation stabilisée présente l’avan-
M M-UB
Ü1
tage que le tube fonctionne dans des condi- R14
tions définies, du fait que l’amplification C5
R13 +UB
d’une triode dépend plus ou moins de la ten- D2
C2 D3
sion d’alimentation. Attention, et c’est impor-
D1
tant : le pôle négatif de la tension de chauf- 1 2
A M B R6 R15
fage doit être relié au pôle négatif de la haute
tension.
Dans le choix des tubes, on fera attention à
certains détails. Les résultats de mesures
publiés ont été observés avec une ECC83S,
un hybride entre l’ECC83 et la version mili-
taire E83CC. Les valeurs de bruit d’une
ECC83S sont nettement plus favorables que
celles de l’ECC83 standard, ce type est donc
clairement préférable. L’ECC83 existe aussi
sous différentes immatriculations améri-
caines, telle que 12AX7, qui correspond exac-
tement à l’ECC83 standard. Les 12AX7A et
12AX7WA sont des versions à tolérances plus
étroites, à plus faibles bruit et microphonie.
La 7025 est une version à plus longue durée
de vie. On peut toujours utiliser l’E83CC et les
équivalents américains 6681, 6057 et 5751. Ils
sont nettement plus chers, mais l’avantage
est une plus faible microphonie et une plus
grande durabilité.
Par microphonie, on entend la tendance aux
vibrations mécaniques, principalement celles Figure 7. Dessin de la platine à ECC83.
de la grille du tube, qui conduit l’installation
d’amplification à produire des bruissements
indésirables, voire des sifflements. Pour un
bon amplificateur de microphone, on ne lési-
nera donc pas sur ce poste-là. L’amplificateur
ne sera pas non plus installé sous le même
boîtier que l’alimentation secteur. Les induc-
tions électromagnétiques ainsi que les ron-
flements du transformateur se feraient mal-
vu ue R15
25 dB 375 mV 0Ω
30 dB 180 mV 11 kΩ
40 dB 180 mV 62 kΩ
50 dB 85 mV 173 kΩ
46 Elektor 1/2003
AUDIO
R4 R2 R8
R7 Liste des composants
C7 C3 C8
C6 Résistances :
R12 R11
(0W7, à film métal, tolérance de 1% sauf
C1 R5 mention contraire)
R1
R3 R10
C9
HZ1
R1,R7,R9 = 1 MΩ
C4
R2 = 10 kΩ
A1 A2 B1 B2
RÖ1 HZ2
R3 = 180 kΩ
R9
M M-O R4,R8,R10 =1kΩ5
A OUT R5,R8 =10 kΩ
Ü1 R6 =100 Ω
M M-UB
R14 R11 = 470 kΩ/2 W oxyde métallique 2%
C5
R12,13 = 220 kΩ/2 W oxyde métallique
R13 +UB
D2 2%
C2 D3
R14 =4kΩ7
D1
1 2 R15 = cf. texte et tableau 2
A M B R6 R15
Condensateurs :
C1 = 680 pF céramique
C2,C3 = uniquement en cas de tendances à
l’entrée en oscillation et de parasites HF
(entre 10 et 47 pF)
C4,5 = 220 nF/630 V MKS4, RM 22.5
C6,7 = 10 µF/450 V RM 5
C8 = 100 µF/40 V RM 5
C9 = 100 pF céramique
Semi-conducteurs :
D1 à D3 = diode zener 110 V/1W3
Divers :
Tr1 = E-11620
Va1 = ECC83S, E83CC, ECC808 (cf. texte)
1 support pour tube encartable céramique
Experience electronics
Weststrasse 1
89542 Herbrechtingen
Internet: www.experience-electronics.de
E-Mail: experience.electronics@t-online.de
Tél.: 0 73 24 / 53 18
Fax.: 0 73 24 / 25 53
1/2003 Elektor 47
AUDIO
+48V C’est l’influence du transformateur important, à savoir la tension maxi-
qui s’y manifeste. Les transforma- male d’entrée. Il faut tenir compte de
teurs produisent surtout ce genre de l’élévation du niveau d’un facteur 16
6k8
6k8
1:ü
sion s’élève aux basses fréquences, seulement à –1,2 V, la partie courbe
a ce n’est pas trop grave, puisque de la caractéristique du tube est vite
a
l’oreille est relativement peu sensible atteinte. Le niveau maximum d’en-
270Ω
b
vu des mesures de distorsion, que le du gain, comme en rend compte le
bruit total aux alentours de 1 kHz tableau 2. Il ne semble pas que 85
3k
b
est plus haut que la moyenne. Là, mV à un gain de 50 dB soit particu-
c’est le souffle de l’amplificateur qui lièrement haut. Un microphone dyna-
020323 - 18
prédomine. Dans ce cas-ci, il n’est mique fournit un niveau théorique de
pas possible de faire la distinction 2 mV. Si maintenant l’amplificateur
Figure 9. Un atténuateur primaire de 30 dB et entre bruit et distorsion, du fait que supporte 85 mV, on dispose encore
comment incorporer une alimentation fantôme. les mesures au-dessus de 1 kHz ont d’une réserve d’admissibilité d’au
été effectuées à large bande. moins 18 dB.
Les valeurs de bruit s’entendent S’il fallait utiliser aussi cet amplifica-
bourdonnement et surtout à la microphonie. comme valeurs de tension absolue teur pour des niveaux d’entrée plus
Sa caractéristique de bruit correspond à peu en sortie de l’amplificateur. Les élevés, il faudrait passer au préa-
près à celle de l’ECC83S. Il est en outre valeurs de bruit relatives à l’entrée lable par un atténuateur, comme à la
équipé d’un rideau métallique qui fait écran ont été réalisées en considérant un figure 9. Avec les valeurs mention-
entre les deux systèmes, mais pour l’applica- amplificateur exempt de bruit, à l’en- nées, l’atténuation se situe aux alen-
tion envisagée, il ne jouerait qu’un rôle secon- trée duquel on branche une source tours de 30 dB. Si l’on veut l’ajuster
daire. Les électrodes sont aussi disposées dif- de bruit réglée à un certain niveau. avec précision ou la modifier, on peut
féremment, la grille de commande est plus Trois valeurs sont reprises (20 Hz à agir sur la résistance de 270 W. Illus-
éloignée de l’anode et du chauffage. Par 20 kHz, pondération A et CCIR-468). tré également, le moyen de réaliser
conséquent, on ne peut pas simplement rem- Le filtre CCIR-468 s’utilise en tech- une alimentation fantôme de 48 V.
placer l’ECC83 par l’ECC808. C’est pourquoi nique de studio. Au lieu de valeurs (020323)
une deuxième platine a été dessinée, elle se de bruit efficaces, on mesure à l’aide
trouve à la figure 8. Les valeurs restent exac- d’un redresseur à valeur de crête et
tement les mêmes, seul le chauffage, au lieu l’on utilise un filtre à caractéristique NdlR :
de 12,6 V/0,15 A pour l’ECC83, doit passer à comparable au filtre A, mais dans Certains de nos lecteurs pourraient
6,3 V/0,34 A continu pour l’ECC808. lequel on attribue un poids plus tiquer à la comparaison faite entre un
L’ECC808 n’est malheureusement pas bon considérable à la part de bruit situé montage à tube et un montage à ampli
op. Selon la disposition choisie, il existe
marché, vu sa rareté actuellement, mais entre 1 kHz et 12 kHz. C’est pour-
néanmoins une certaine similitude de
constitue une variante intéressante. Le prix quoi les résultats selon cette fonctionnement.
se justifie, dans un bon étage préamplifica- méthode sont les plus mauvais.
teur pour microphone. Pour pouvoir apprécier convenable-
ment l’amplificateur, il faut interpré-
ter correctement les mesures. Si l’on
Interprétation des mesures branche à l’appareil de mesure une
Il nous faut encore interpréter brièvement les résistance à couche métallique de Bibliographie :
résultats de mesure sur l’amplificateur consi- 200 W, on mesure avec le filtre CCIR-
Réparer, restaurer et améliorer les
gnés dans le tableau 1. Le gain en boucle 468 un niveau de –118 dBm. Un amplificateurs à tubes
ouverte, donc sans R15, se monte à quelque microphone dynamique d’une impé- Germain Dutheil, Publitronic
68 dB. Si l’on admet un gain maximum de 60 dance de source de 200 W produit
dB, il subsiste 8 dB pour la rétroaction, ce qui un bruit de –118 dBm. Si maintenant Amplificateurs à tubes de 10 W à
n’est pas beaucoup. Les tubes ne peuvent nous considérons notre amplificateur 100 W à transformateurs de sortie
offrir un gain de boucle ouverte comparable comme exempt de bruit et que nous toriques
à un amplificateur opérationnel. Mieux vaut déduisons son gain du niveau Menno Van den Veen, Publitronic
donc se cantonner dans une fourchette de mesuré en sortie, nous arrivons à
gain entre 30 dB et 50 dB, parce qu’elle favo- –117,8 dBm (avec filtre de pondéra- Amplificateurs à tubes pour guitare
et Hi-Fi
rise le facteur de bruit et la caractéristique de tion CCIR-468). Ainsi, l’amplificateur
Germain Dutheil, Publitronic, 1998
fréquence. Les mesures de distorsion sont s’écarte de seulement 0,2 dB de la
relatives à 1 kHz et 80 Hz. Comme on le voit, limite physique (0 dBm = 775 mV, Guide des tubes BF
la distorsion s’accroît dans le médium, com- la norme de niveau de studio). Germain Dutheil, Publitronic, 1999
posée principalement d’harmoniques impairs. Il faut encore analyser un point
48 Elektor 1/2003
MICROCONTRÔLEUR
Chenillard à duo-LED
À pilotage par µC
Projet : Dipl.-Ing Andreas Köhler
S’il est une catégorie de montages appréciés par nos lecteurs et partant à
retrouver dans nos colonnes ce sont bien les réalisations ayant trait aux
effets de lumière. Nous vous proposons un montage qui utilise un
microcontrôleur pour piloter jusqu’à 96 duo-LED pour leur faire afficher
nombre de patrons (motifs). Cette électronique met à contribution la
persistance rétinienne de l’oeil humain.
Plutôt que d’utiliser des LED « ordinaires », notion de montage en anti-parallèle), courant compris entre 5 et 20 mA
notre chenillard fait appel à des duo-LED, des ce qui se traduit, en fonction du sens pour atteindre une luminosité suffi-
LED bicolores, en rouge et vert le plus sou- de circulation du courant, par l’allu- sante, notre commutateur n’a pas
vent. Il existe 2 modèles de ce type de LED, à mage de l’une ou de l’autre des LED. besoin de commuter des courants
2 et 3 pattes (cathode commune, anodes dis- La commande des duo-LED requiert trop importants, de sorte que l’on
tinctes). Dans le premier cas, c’est d’ailleurs un commutateur de sens de circula- peut, sans arrière-pensée ni batte-
le type de LED utilisé ici, les LED sont mon- tion de courant adéquat. Vu que les ments de coeur, choisir des circuits
tées en tête-bêche (on trouve également la LED ont normalement besoin d’un intégrés de la famille HCT capables
50 Elektor 1/2003
MICROCONTRÔLEUR
de fournir ou de drainer à l’état haut
ainsi qu’à l’état bas, un courant de 8 +5V
mA au minimum. Chaque duo-LED
est prise entre 2 sorties de ce type. 20mA +5V
1k
1k
2k2
K2
au contraire, les sorties se trouvent 10µ 100n
à des niveaux logiques différents, la 16V
1/2003 Elektor 51
MICROCONTRÔLEUR
C1/
C1/
14 14 14 1D 1D 1D
IC2 IC4 IC6
7 7 7
SRG8 SRG8 SRG8
+5V
R1 R2 R3 R4 R5 R6 R7 R8 R9 R10 R11 R12 R13 R14 R15 R16 R17 R18 R19 R20 R21 R22 R23 R24
390 ½
390 ½
390 ½
390 ½
390 ½
390 ½
390 ½
390 ½
390 ½
390 ½
390 ½
390 ½
390 ½
390 ½
390 ½
390 ½
390 ½
390 ½
390 ½
390 ½
390 ½
390 ½
390 ½
390 ½
C1 C2 C3
D2 D4 D6 D8 D10 D12 D14 D16 D18 D20 D22 D24
100n 100n 100n
14 14 14
IC1 IC3 IC5
7 7 7 IC1 3 4 5 6 10 11 12 13 IC2 3 4 5 6 10 11 12 13 IC3 3 4 5 6 10 11 12 13
SRG8 SRG8 SRG8
+5V 1D 1D 1D
C1/
C1/
C1/
R & R & R &
200mA
9 8 1 2 9 8 1 2 9 8 1 2
74HC164 74HC164 74HC164
K1
+5V +5V +5V
010134 - 12
tion de l’affichage avec son registre à déca- certaines conditions. Il n’y a pas de rouge, un courant de 9 mA, intensité
lage. Comme il est recommandé d’effectuer contre-indication à doter le régula- qui chute à quelque 7 mA avec une
des connexions de faible longueur il n’a pas teur intégré IC2 d’un radiateur... LED de couleur verte. Dans ces
été prévu de circuit de protection. Il reste à conditions, si l’on a bien atteint la
mentionner les résistances de forçage au limite de dissipation de puissance
niveau haut (pull up) prises aux ports P1.0 et Et 4 modules à LED du circuit intégré logique on est
P1.1, qui font office d’entrée non inverseuse Un module à LED comporte, comme cependant assuré d’une luminosité
et inverseuse respectivement pour un com- le montre un coup d’oeil au schéma suffisante.
parateur interne. En l’absence de résistance de la figure 2, 2 douzaines de duo-
de forçage (<2 kΩ) la commande des LED ne LED et une demi-douzaine de
se ferait pas correctement; il semble évident registres à décalage du type La réalisation
que les sorties du comparateur exercent une 74HCT164. Les données sont appli- L’implantation des composants sur
influence sur le comportement des sorties de quées aux entrées de données les 2 platines ne devrait pas poser
port. Le courant reste en deçà des 15 mA par (broches 1 et 2) du premier registre de problème pour peu que l’on suive
sortie de port admissibles. L’interconnexion à décalage, IC1 et transférées de la la recette éprouvée « les petits (com-
entre l’unité de pilotage et les 4 modules de sortie de poids fort (broche 13) de ce posants) d’abord ! » et que l’on
LED (au maximum) se fait par le biais de mor- dernier vers le second registre à pense à implanter les 3 ponts de
ceaux de câble plat à 5 conducteurs véhicu- décalage. On réalise de cette façon câblage. On pourra implanter dans
lant les données, le signal d’horloge et la ten- une chaîne de 6 registres à décalage un support le microcontrôleur de la
sion d’alimentation. qui sont attaqués par un même platine de commande dont on
Cette dernière est fournie par une alimenta- signal d’horloge appliqué à leur retrouve le dessin des pistes en
tion ayant à fournir une tension de ≥9 V à un broche 8. figure 3. Si vous n’avez pas l’inten-
courant de 200 mA par module de LED, Les LED dotées de leur résistance de tion d’établir de liaison avec un PC
intensité à laquelle il faut ajouter les 20 mA limitation de courant sont connec- vous pourrez purement et simple-
requis par la commande par microcontrôleur. tées aux sorties des registres à déca- ment ne pas implanter l’embase sub-
Comme on le constate, cela peut se traduire lage. En cas d’utilisation d’une résis- D ni l’adaptateur de niveau. On
par des intensités « intéressantes » dans tance de 390 Ω on a, avec une LED pourra, de même, ne pas implanter
52 Elektor 1/2003
MICROCONTRÔLEUR
K1 010134-1 T1
R4 IC2 Liste des composants
D1 H4
de la platine du contrôleur
C3 K6
R2 D2
C2 C5 +
R3 Résistances :
C1 R1 =réseau SIL de 4 résistances de10 kΩ
C4 0
R2 = 2kΩ2
IC1
X1 C6 K2
S1 K3 K4 K5
R3 = 22 kΩ
ROTKELE )C(
1-431010
1
R4 = 10 kΩ
R5
R6
R5,R6 = 1 kΩ
H1
R1
Condensateurs :
C1,C2 = 33 pF
C3 = 10 µF/16 V axial
(C) ELEKTOR
010134-1
Semi-conducteurs :
D1 = 1N4148
T1 = BC547B
IC1 = AT89C2051-12PC (programmé
EPS010134-41)
IC2 = 7805
TAKT1 à TAKT4
Ces routines servent à créer les signaux
d’horloge destinés aux registres à décalage.
Il est prévu une routine pour chacun des 4
affichages de manière à pouvoir les actuali-
ser séparément à des moments différents.
MUAU1 à MUAU4
Cette routine se charge de la production des
patrons. Les routines sont conçues pour des
modules à LED dotés de 6 registres à déca-
lage. R1 représente le compteur de bits. On
prend un octet de la matrice de patrons et on
1/2003 Elektor 53
MICROCONTRÔLEUR
Liste des composants
de la platine de LED
Résistances :
R1 à R24 = 390 Ω
Condensateurs :
C1 à C3 = 100 nF
Semi-conducteurs :
D1 à D24 = LED double 3 mm
à 2 contacts
IC1 à IC6 = 74HC164
Divers :
K1 = embase autosécable à 1 rangée
de 5 contacts
ZEIKO
Sachant que les différentes platines d’affi-
54 Elektor 1/2003
1/2003
SAA1064 SAA1064
Pilote de 4 afficheurs à LED à bus I2C Pilote de 4 afficheurs à LED à bus I2C
Fonctions spéciales Fonctions spéciales
Numérique INFOCARTE 1/2003 Numérique INFOCARTE 1/2003
généré par le circuit intégré lui-même ; il met tous sont constituées d’un émetteur-suiveur capable de Fabricant : Formes de boîtiers et brochage :
les bits à « 0 », ce qui se traduit par l’extinction de commander directement les anodes communes Philips Semiconductors
tous les segments (l’affichage est éteint). Seul l’indi- d’une paire d’afficheurs sans que la dissipation de www.semiconductors.philips.com
cateur d’initialisation de la tension d’alimentation est puissance de devienne trop importante. Si cela /www.semiconductors.philips.com/acrobat/data-
positionné (mis à « 1 »). devait être le cas il faudra prévoir des transistors sheets/SAA1064_CNV_2.pdf
externes additionnels.
Elektor
Structure interne :
Valeurs-limites maximales
Paramètre Conditions Symbole Min. Max. Unité
Tension d’alimentation VEE = 0 V VCC – 0,5 18 V
Consommation de courant
ICC – 50 200 mA
en broche 13
SOT101-1 (DIL) Ptot 1000 mW
Dissipation de puissance
SO137-1 (SO) Ptot 500 mW
Tension sur SDA, SCL VEE = 0 V V23,24 – 0,5 5,9 V
Tension sur ADR à MX et MX2 à P16 VEE = 0 V V1...11, V14...22 – 0,5 VCC+0,5 V
Courant d’entrée/de sortie
sorties OFF ±II/O 10 mA
de toutes les broches
Plage des températures de service Tamb – 40 +85 °C
55
1/2003
SAA1064 SAA1064
Pilote de 4 afficheurs à LED à bus I2C Pilote de 4 afficheurs à LED à bus I2C
Fonctions spéciales Fonctions spéciales
Numérique INFOCARTE 1/2003 Numérique INFOCARTE 1/2003
Symbole Br. Description autres octets seront ensuite écrits dans les registres
ayant les sous-adresses suivantes (auto-incrémenta- Valeurs caractéristiques (VCC = 5 V, Tamb = 25 °C, toutes tensions mesurées par rapport à la Masse VEE = 0 V, sauf mention contraire)
Bus I2C, tion), ce qui permet une initialisation rapide par le Paramètre Conditions Symbole Min. Typ. Max. Unité
ADR 1
entrée d’adresse esclave maître. Le pointeur tourne en boucle de 7 à 0. ALIMENTATION (Broche 13)
Tension d’alimentation VCC 4,5 5,0 15 V
CEXT 2 Commande externe
SC SB SA Sous- Consommation de courant toutes sorties inactives, VCC = 5 V ICC 7,0 9,5 14,0 mA
adresse Fonction
Elektor
P8...P1 3...10 Sortie segment Dissipation de puissance toutes sorties inactives Pd - 50 mW
Registre boîtier DIL Rth j-a - 35 K/W
MX1 11 Sortie multiplexée 0 0 0 00 Résistance thermique
de commande boîtier SO Rth j-a - 105 K/W
VEE 12 Masse 0 0 1 01 Chiffre 1 SDA, SCL (Broches 23, 24)
Tension d’entrée V23,24 0 5,5 V
Tension 0 1 0 02 Chiffre 2
VCC 13 Tension d’entrée Bas (Low) VIL(L) 1,5 V
d’alimentation positive 0 1 1 03 Chiffre 3 Tension d’entrée Haut (High) VIH(L) 3,0 V
MX2 14 Sortie multiplexée 1 0 0 04 Chiffre 4 Courant d’entrée Bas (Low) V23,24 = VEE –IIL 10 µA
Courant d’entrée Haut (High) V23,24 = VCC IIH 10 µA
P9...P16 15...22 Sortie segment 1 0 1 05
Tension de sortie Bas (Low) IO = 3 mA VOL(L) 0,4 V
Réservé,
SDA 23 Bus I2C, données sérielles 1 1 0 06 Consommation de courant en sortie ISDA 3 mA
reste inutilisé
ENTRÉE D’ADRESSE (Broche 1)
SCL 24 Bus I2C, horloge sérielle 1 1 1 07
Tension de programmation A0 = 0, A1 = 0 V1 VEE
A0 = 1, A1 = 0 V1 5
⁄16 ⋅VCC 3
⁄8 ⋅VCC 3
⁄16 ⋅VCC V
Adressage : A0 = 0, A1 = 1 V1 9
⁄16 ⋅VCC 5
⁄8 ⋅VCC 7
⁄16 ⋅VCC V
Données
Ligne d’adresse ADR A0 = 1, A1 = 1 V1 13
⁄16 ⋅VCC 11
⁄16 ⋅VCC 11
⁄16 ⋅VCC V
Le segment est allumé lorsque le bit de donnée
L’application d’une tension analogique (VEE, Courant d’entrée Bas (Low) V1 = VEE –I1 10 µA
correspondant est à « 1 » logique. Les bits de don-
3/8⋅VCC, 5/8⋅VCC et VCC) à la ligne ADR permet la Courant d’entrée Haut (High) V1 = VCC I1 10 µA
née D17 à D10 correspondent au chiffre 1, D27 à
sélection de 4 adresses-esclaves. Celles-ci corres- COMMANDE EXTERNE CEXT (Broche 2)
D20 au chiffre 2, D37 à D30 au chiffre 3 et, pour
pondent aux adresses hexadécimales valides de 70, Tension d’entrée Bas (Low) VIL VCC -3,3 V
finir D47 à D40, au chiffre 4. Les bits de poids fort
72, 74 et 76 pour l’écriture et de 71, 73, 75 et 77 Tension d’entrée Haut (High) VIH VCC -1,5 V
(MSB) correspondent aux sorties P8 et P16, les bits
pour la lecture. Le SAA1064 ignore toutes les V2 = 2 V I2 -140 -160 -180 µA
de poids faible (LSB) étant eux reliés aux lignes P1 Courant d’entrée
autres adresses. V2 = 4 V I2 140 160 180 µA
et P9. La numérotation des chiffres 1 à 4 recoupe
leur sous-adresse (hex) 1 à 4. SORTIES SEGMENT (Broches 3-10, 15-22)
Octet d’état (Status byte) Tension de sortie IO = 15 mA VO 0,5 V
Le seul bit de l’octet d‘état est l’indicateur de réini- Courant de fuite de sortie Haut (High) VO = VCC = 15 V ILO ±10 µA
SDA, SCL
tialisation de l’alimentation (power reset flag). La Courant tous bits de cmde. Haut (High) VOL = 5 V IO 17,85 21 25,2 mA
Les entrée/sortie SDA et SCL répondent aux spéci-
présence à ce niveau d’un « 1 » logique signale un de sortie Apport du bit de cmde. C4 IO 2,55 3,0 3,6 mA
fications du bus I2C. Des diodes de pincement pro-
problème au niveau de la tension d’alimentation qui bas (Low) Apport du bit de cmde. C5 IO 5,1 6,0 7,2 mA
tègent les entrées contre des crêtes de tension. Il
s’est manifesté depuis le dernier processus de lec- Apport du bit de cmde. C6 IO 10,2 12,0 14,4 mA
faudra éviter, pour cette raison, que la tension d’ali-
ture de ce bit. Une fois le processus de lecture ter- Précision du courant de sortie ∆IO 7,5 %
mentation ne dépasse 5,5 V. La prise en compte
miné, l’indicateur est remis à un « 0 » logique. SORTIES MULTIPLEXÉES (Broches 11, 14)
des données de fait sur l’arrivé du flanc positif de
l’impulsion d’acquiescement (aknowledge) sur la Tension de sortie max. Bas(si ON) -IMPX = 50 mA VMPX VCC -1,5 V
Sous-adressage VMPX = 2 V – IMPX
ligne SCL. Courant de sortie max. Haut (si ON) 50 110 mA
Les bits SC, SB et SA constituent un pointeur et
Courant de sortie max. Bas (si OFF) VO = 2 V IMPX 50 70 110 µA
déterminent le registre dans lequel seront écrits les
Initalisation à la mise sous tension (Power-on-reset) Durée d’impulsion CEXT = 2,7 nF TMPX 5 10 ms
données de l’octet d’instruction suivant. Tous les
Le signal d’initialisation à la mise sous tension est Rapport cyclique 48,5 %
56
INFORMATIONS
Ventilateurs
Calculs et critères de sélection
Source : Sunon, Taiwan
60 Elektor 1/2003
INFORMATIONS
Tableau 1. La relation entre la différence de température admissible (∆T °C)
et la puissance à dissiper (kWh) exprimée en CFM.
Volume d'air/
kWh 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5 Courbe de pression
statique
∆T °C
est de 500 watts et que ∆T est de Q = flux d’air ; facteurs de manière à pouvoir utiliser le ven-
10° C, on obtient le résultat suivant : n = facteur de turbulence, tilateur le plus petit possible :
1, 76 × 500 1≤ n≤ 2; 1. Gardez le chemin de passage de l’air aussi
Q= = 79 CFM (flux laminaire, n = 1 ; flux turbulent, libre que possible. L’entrée et la sortie d’air
10
n = 2). doivent être dégagées pour laisser passer
ou
tout l’air.
0, 05 × 500 Cette relation n’est partant pas 2. Veillez à créer un passage vertical de l’air à
Q= = 2 , 25 m3 / min
10 linéaire lorsque l’on est en présence travers votre système, cela garantit que le
de turbulence. Plus la turbulence flux se déplace plus souplement et aug-
La résistance au augmente, plus la courbe représen- mente l’efficacité du refroidissement.
tant la pression en fonction du dépla- 3. Si un filtre anti-poussière est nécessaire, il
déplacement d’air / cement d’air dérivera par rapport à faudra tenir compte de la résistance
courbe caractéristique du une ligne droite et prendra des induite au passage de l’air.
système allures de parabole. Sunon, donne quelques exemples sur la
Le point d’intersection de la courbe manière de choisir un ventilateur de leur
Lorsque l’air s’écoule dans le sys- caractéristique du système (courbe catalogue.
tème, son flux rencontre la résis- d’impédance) et de la courbe de per-
tance d’obstacles sur le trajet suivi formance d’un dispositif de déplace-
par le courant d’air. Cette résistance ment d’air comme un ventilateur est
(on parle également d’impédance) appelé le point de fonctionnement Pouce H2O Flux d'air
limite l’arrivée et le passage d’air du système. Comme montré sur la
libre. Dans ces conditions on figure 2, ce point caractérise le
constate une différence de pression meilleur dispositif de ventilation 5 Courbe 1
Système à résistance élevée
entre l’air entrant et l’air sortant. pour votre application. À cet endroit,
Pression statique [mmH2O]
(Point A)
Cette différence (∆P) est exprimée en le changement de pente de la courbe 3,75
millimètres (ou en pouces) d’eau de performance de ventilation est Système bien conçu
(Point B)
(mm H2O). minimisé alors que le changement
2,5
La relation entre la quantité d’air qui de pente de la courbe caractéris-
circule à travers le système et la dif- tique du système est le plus faible. Système à résistance faible
(Point C)
férence de pression qui en résulte Notez que l’efficacité statique (flux 1,25
∆= KQn
Considérations
avec : de conception Figure 3. La courbe de performance de
K = constante caractéristique de Lors de la réalisation du système ventilation d’un ventilateur de 60 x 60 x 25
la constitution du système ; nous pourrons tenir compte de ces mm tournant à vitesse normale.
1/2003 Elektor 61
INFORMATIONS
Pouce H2O
Exemple 1. La figure 3 présente la à ce doublement surtout dans le cas
Flux d'air
courbe de performance de ventila- d’une résistance au passage de l’air
tion d’un ventilateur-type à courant importante du système. Ce type
continu (DC) de Sunon d’une taille d’application n’est donc recom-
5 de 60 x 60 x 25 mm. Le ventilateur mandé que dans des situations de
pourrait être, par exemple, installé faible résistance système –c’est-à-
Pression statique [mmH2O]
de la pression différentielle qui naît bruit. Il faut donc éviter les obstruc-
Figure 6. Performances comparées de de la résistance au passage de l’air tions, particulièrement dans les
ventilateurs montés en série et d’un ventilateur du système. Dans la pratique, on zones d’entrée et de sortie d’air, pour
unique. obtient une augmentation inférieure réduire le niveau de bruit.
62 Elektor 1/2003
INFORMATIONS
Vitesse de rotation ventilation beaucoup plus faible, et
et taille du ventilateur permet en conséquence de réduire Ventilateur
1/2003 Elektor 63
COINDULECTEUR
B.P. 11 568
Nous ne pouvons malheureusement pas répondre in extenso à toutes les lettres relevant des questions tech-
niques. Dans cette rubrique nous répondons à des lettres pouvant présenter un intérêt général et concernant des
montages âgés de moins de 2 ans. Vu le nombre de lettres qui nous arrivent mensuellement, nous regrettons de
ne pas pouvoir répondre séparément à chacune d'entre elles et sommes dans l'impossibilité de donner suite à
des souhaits individualisés d'adaptation de montages publiés ou de réalisation de montages à publier ni même
de répondre à des demandes d'information additionnelle concernant un montage décrit dans Elektor.
Les radars m’accable. mélange de gravure pouvant se instable et qui ne demande qu’à
Bonjour, J’ai effectivement fait une substituer au perchlorure de fer vous p... à la gu.....!
Dans votre numéro 293 du mois erreur en transcrivant la for- utilisé chez les amateurs. Bien Voilà , je pense que vous ne pren-
de novembre et plus particuliè- mule de Doppler : la dernière qu’il soit fait mention de la dan- drez pas ce post comme une cri-
rement dans l’article sur les parenthèse est mal placée. La gerosité de ce mélange au niveau tique de votre revue, mais
radar p53, vous donnez la for- formule correcte est en fait : amateur il est parfaitement uti- comme une intervention
mule de l’effet DOPLER. fM=2*v*fE*cos(alpha)/c lisable (perso c’est celui que je constructive à un article d’ex-
Du point de vue des unités, cette Cette formule peut également préfère pour les gravures fines). cellente qualité. Au plaisir du
formule n’est pas correcte, ne être transcrite sous la forme Mais !!!!!! sur la page concernant prochain numéro.
devrait-il pas s’agir de quelque fM=2*(v/c)*fE*cos(alpha), ce l’élimination de la résine on vous Philippe Herelle
chose du genre: fM=2 * v * fE * qui ne change rien en fait. propose d’utiliser différentes
cos(a) /c ? Benoît Bouchez méthodes , et entre autre l’acé- Nous nous faisons l’écho de Mr
Bien à vous tone et là !!!!! DANGER !!!!!!!! en Herelle. Il faut bien entendu tou-
Dominique Adant cas de mélange de l’eau oxygénée jours faire attention lorsque l’on
, acide chlorhydrique, et acétone manipule des produits chimiques
La réponse de l’auteur ne s’est et dans des conditions particu- et toutes les « combinaisons » ne
pas fait attendre… Pistes & Co.
lières (que je n’expliquerais pas , sont pas toujours inoffensives…
Chère rédaction, Il y a dans Elektor de 11/2002 de pour ne pas donner de mauvaises
la page 36 à la page 39 un excel- idées à des apprentis chimistes
Suite à votre mail signalant une lent article (d’origine allemande mal intentionnés) mais qui peu-
erreur potentielle dans l’article je pense) concernant la gravure vent être réunies par hasard
sur les radars, j’ai fait les vérifi- des circuits imprimés. Il y est dans un labo amateur. Vous vous
cations d’usage et... la honte entre autre fait mention d’un retrouvez avec un explosif très
1/2003 Elektor 63
INFORMATIONS
Bien que les piles à combustibles soient encore des objets futuristes,
quelques récents développements sont prometteurs et donnent une
indication sur la direction des recherches.
Les chercheurs de Motorola progressent dans mode. Alors que ceux de l’Université l’anode, où ils se recombinent avec
l’intégration des mécanismes des piles à de Pennsylvanie ont amélioré les les électrons de retour et l’oxygène
combustibles. Les chercheurs de NEC utili- piles habituelles à diesel –diminuant de l’air pour former de l’eau. Ceci est
sent des nanotubes au carbone, très à la ainsi le besoin de remplacer les com- appelé communément l’ensemble
bustibles fossiles par électrode-membrane (MEA, Mem-
l’hydrogène. brane Electrode Assembly).
Les chercheurs de Motorola ont pré-
senté le prototype d’un système de
Piles à piles à combustible intégré et minia-
membranes de turisé alimenté directement au
polymère méthanol (DMFC, Direct Methanol
Fuel Cell) ; et ont aussi construit
Les chercheurs de Moto- plusieurs des composants-clés
rola et de NEC utilisent requis pour une pile méthanol-
des piles à combustible reformé-hydrogène miniaturisée
du type à échange de (RHFC, Reformed Methanol to
protons ou à membrane Hydrogen Cell).
polymère (PEM, Proton Les systèmes DMFC précédents uti-
Exchange Membrane ou lisaient des composants distincts
Polymer Electrolyte Mem- pour traiter et livrer le méthanol à la
brane). Une anode de pile à combustible, pour y détermi-
carbone poreuse conte- ner la concentration de méthanol et
nant un catalyseur au pour séparer du combustible liquide
platine sépare le com- le dioxyde de carbone engendré
bustible en protons d’hy- dans la pile. L’an dernier, les cher-
drogène (ions) et en élec- cheurs ont annoncé une technologie
trons. Les électrons cir- à base de céramique multi-couches
culent à travers un circuit pour l’obtention et la livraison du
électrique externe, pen- combustible et de l’air au MEA. Ils
dant que les protons tra- ont depuis réalisé l’intégration de
versent la membrane beaucoup des premiers composants,
humidifiée. Les protons parmi lesquels un testeur de concen-
se dirigent ensuite vers tration de méthanol et un méca-
Figure 1. La pile expérimentale méthanol-reformé- une cathode composée nisme de séparation liquide-gaz
hydrogène de Motorola (RHFC). du même matériau que pour évacuer le CO2, directement
64 Elektor 1/2003
INFORMATIONS
intégrés dans le dispositif céra-
mique. Des pompes miniatures et
une électronique de pilotage et de
conversion sont aussi incorporées
dans l’unité. L’assemblage expéri-
mental (cf. figure 1) mesure à peu
près 50 x 100 x 10 mm (sans l’élec-
tronique ni le combustible), et pro-
duit en continu une puissance nette
supérieure à 100 mW.
La recherche sur le RHFC se
concentre elle aussi sur l’intégration
des éléments. Les systèmes précé-
dents utilisaient des composants dis-
tincts en métal pour vaporiser le
méthanol, pour reformer le méthanol
en hydrogène et pour nettoyer la sor-
tie du reformeur. Les chercheurs ont
utilisé la technologie de la céramique
multi-couches pour produire un vapo-
risateur intégré, et un reformeur de
vapeur de méthanol miniaturisé
–trois des composants-clés. L’en- Figure 2. Une démonstration que les piles à combustibles à basse température actuelles,
semble reformeur, mesurant 38x13x1 bien que loin d’être compactes, peuvent alimenter de petits ustensiles électroniques
mm, intègre à la fois le vaporisateur comme un assistant personnel.
de combustible et le reformeur de
vapeur de méthanol. L’appareil de
chauffage chimique, de dimension nanocorne si un catalyseur en pla- avec un catalyseur au cérium pour oxyder
identique, convertit une partie du tine est évaporé simultanément, per- directement le combustible.
méthanol en chaleur pour enclencher mettant d’éviter le traditionnel pro- D’après le Dr. Gorte, « Lors de nos travaux
la réaction de reformage. L’objectif cessus humide onéreux et compen- antérieurs, nous ne pouvions pas alimenter
est de produire un dispositif intégré sant le coût élevé du platine – au la pile en diesel liquide parce que nous n’ar-
fournissant 1 watt ou plus. moins jusqu’à un certain point. rivions pas à vaporiser des combustibles
ayant une faible pression de vapeur à la tem-
pérature ambiante. Ce rapport démontre que
Nanotubes et nanocornes Fonctionnement nous pouvons utiliser ces liquides pour ali-
Les réalisations de NEC furent obte- au diesel ? menter une pile en utilisant une méthode
nues grâce à un travail conjoint avec Du côté de l’Université de Pennsyl- similaire à une injection de combustible dans
la Japan Science and Technology vanie, le Dr. Raymond J. Gorte, pro- un moteur à combustion interne, tout en
Corporation et l’Institut de fesseur d’ingénierie chimique, et son garantissant la stabilité opérationnelle de la
Recherche et d’Innovation. En résul- collègue la Dr. John M. Vohs, profes- pile à combustible. »
tat, les électrodes en carbone poreux seur titulaire de la chaire d’ingénie- La pile expérimentale fonctionne dans un
sont remplacées par des électrodes rie chimique, ont réalisé une pile à four porté à 700 degrés Celsius. Une pile
nanotubes, ou, plus précisément, combustible fonctionnant au butane autonome vendue dans le commerce devrait
nanocornes – une variante de forme. – la première alimentée par un autre idéalement engendrer elle-même cette tem-
Les deux types d’électrodes ont été combustible que l’hydrogène. Ils ont pérature en brûlant le combustible incor-
découverts par Sumio Iijima, un maintenant produit la première pile poré. Une telle chaleur interdirait l’utilisation
Chercheur Associé de NEC. La prin- utilisant un combustible liquide de la pile dans les ordinateurs ou les télé-
cipale caractéristique des nano- immédiatement disponible. Il s’agit phones portables (à l’inverse des unités
cornes est de former, lorsqu’elles d’une pile à oxyde solide (SOFC, développées par Motorola et NEC qui fonc-
sont assemblées, un agrégat d’envi- Solid Oxide Fuel Cell). Celle-ci diffère tionnent à des températures beaucoup plus
ron 100 nm. Non seulement celui-ci des types précédents par un électro- basses) ; mais laisserait tout de même un
présente-t-il une zone de grande sur- lyte en oxyde solide (que traverse les grand éventail d’applications possibles,
face, mais il facilite aussi la traversée ions oxygène – permettant un plus comme les batteries d’automobiles et les
du gaz et du liquide. grand choix de combustibles) et par batteries portables. Bien que l’unité produite
On peut préparer des nanocornes de des électrodes en céramique – nor- par le laboratoire soit minuscule –aux envi-
grande pureté, ce qui en fait une malement, avec du nickel comme rons de 3 mm2 de surface–, comme le dit le
matière première économique. De catalyseur. Toutefois, le combustible Dr. Gorte : « Il n’y a aucune raison intrin-
plus, parce que la nanocorne est pro- à hydrocarbone encrassant la pile sèque de travailler avec d’aussi petites piles,
duite par la méthode de l’ablation SOFC à base de nickel, il a fallu com- mais c’est plus facile pour nous et ne change
laser, une particule de platine se fixe pléter la pile par une anode en cer- rien au problème des matériaux. »
naturellement sur la surface de la met (céramique et métal) en cuivre (020123)
1/2003 Elektor 65
DOMESTIQUE
Chasse-nuisibles
Respecte la nature sous tous ses aspects
À la batterie : Ton Giesberts Au clavier : Sjef van Rooij
70 Elektor 1/2003
DOMESTIQUE
rassé au bout de quelques jours.
Caractéristiques techniques résumées : On peut également envisager d’utiliser un
spray anti-fouine spécialement prévu pour cet
Tension d’alimentation : 9 à 15 V max. usage, voire faire énormément de bruit. Le
Courant consommé (1 tweeter PH8) 400 mA (lors d’une impulsion) problème est que ces solutions ne sont que
Courant consommé max. (4 PH8 en parallèle) 900 mA (lors d’une impulsion) temporaires : dès que les choses sont rede-
Courant de veille (K2 ouvert) <1 mA venues normales, la fouine rentre de nouveau
Rapport impulsion/pause 1 mn toutes les 4 mn « chez elle ».
Fréquence de sortie 19 à 38 kHz La seule technique au succès assuré pour
chasser définitivement les fouines est d’utili-
Fréquence de sortie (JP1 implanté) 9,5 à 19 kHz
ser un petit appareil produisant un signal
Fréquence de balayage 2 à 19 Hz relativement puissant et dont la hauteur
Fréquence de clignotement 3 Hz dépasse la limite d’audition de l’oreille
Courant de LED 6 à 40 mA humaine. Les fouines n’apprécient pas du
Entrée LL >2,5 V tout ces signaux sonores et ne tardent pas à
Entrée OC <1 mA (≈15 V/15 kΩ max.) changer de domicile. Autre avantage de ce
genre d’appareil : il gêne aussi d’autres nui-
sibles au nombre desquels les souris, les rats
et même les blattes et autres cancrelats qui
fouines (et aussi des martres) au brun possède un joli jabot blanc qui détestent tant les signaux ultra-sonores qu’ils
coeur de grandes villes (de par la descend souvent jusqu’aux pattes. vont voir ailleurs.
présence de bois de grande superfi- Vu de loin, pour un non-spécialiste,
cie). Le compartiment moteur ô ! la fouine pourrait ressembler à un
combien tiède des voitures est chat, maigrichon il est vrai et plus Le concept
devenu l’un de ses refuges de prédi- bas sur pattes. Cet omnivore dort le Un chasse-nuisible électronique tel que celui-
lection. Si ce squatting ne constitue jour et s’active la nuit. ci est non seulement le moyen le plus efficace
pas de problème en soi, l’ennui se S’il devait avoir choisi votre grenier et le plus respectueux de la nature pour se
faisant sentir, ces jolis rongeurs déci- comme l’un de ses lieux de séjour (il débarrasser de ces nuisibles mais de plus sa
dent de faire honneur à leur nom et en a souvent plusieurs entre lesquels réalisation est parfaitement dans nos cordes.
se font un plaisir de mettre la dent il se déplace) sa présence se traduit Intéressons-nous au concept de l’appareil
dans tout ce qui se trouve à leur pro- par des bruits de sautillements. décrit ici.
tée. On trouve, sous le capot du Lorsque la fouine a des petits, il se Nous sommes partis d’un oscillateur com-
moteur, nombre de tuyaux de trans- peut que l’on entende leurs couine- mandé en tension (VCO ou Voltage Control-
fert de liquide de refroidissement, ments le tout souvent accompagné led Oscillator) que nous modulons par le biais
câbles électriques de l’allumage qui du « parfum » de leurs excréments. d’un second oscillateur de manière à ce que
ne manquent pas d’attirer son atten- Si vous découvrez des traces de mor- le signal de sortie varie continûment entre 19
tion; même la courroie du ventilateur sures inexpliquées ou que vous trou- et 38 kHz. Nous aurions bien entendu pu
paraît être un met de choix (coriace vez de morceaux de plastique ou de opter pour une fréquence fixe mais comme
il est vrai), mais il faut bien garder caoutchouc sous votre voiture, personne ne sait très exactement quelle est
des dents bien aiguisées. inutile de vous faire un dessin, il est la fréquence que les fouines détestent le plus,
temps de prendre des mesures. nous avons préféré opter pour un balayage de
fréquence sur l’ensemble de la plage critique.
À quoi reconnaître une Le signal de sortie subit une bonne amplifi-
fouine ? Comment m’en débarrasser ? cation avant d’être reproduit par un tweeter
Comment pouvez-vous savoir s’il y a Dans de nombreux pays d’Europe, la piézo-électrique. Le résultat est émis à un
une fouine dans les parages. Si vous fouine est un animal protégé qu’il est niveau « terrifiant » de 105 à 110 dB, niveau
avez des doutes, vous pouvez vous partant interdit de capturer ou de insupportable pour tout animal capable d’en-
mettre à l’affût et armé d’une paire tuer. tendre de telles fréquences. Le dimensionne-
de jumelles essayer de voir si vous Que puis-je faire alors ? Vous pouvez ment de l’étage de sortie est tel que l’on peut
découvrez quoi que ce soit de sus- commencer par essayer de découvrir envisager de monter un maximum de 4 twee-
pect. La fouine fait partie, tout l’endroit par lequel la fouine entre ters en parallèle, à supposer que l’on veille,
comme le blaireau, la loutre, l’her- chez vous et le fermer par exemple à par exemple, s’attaquer simultanément aux 4
mine, le furet, le putois et la martre, l’aide d’un grillage. Cette opération coins d’un grenier.
du groupe des mustélidés. On notera devra bien entendu se faire pendant La génération d’un niveau sonore aussi élevé
que l’on connaît également la martre une absence certaine de l’animal. Si se traduit bien entendu par une consomma-
fouine, objet de toutes nos attentions la fouine a pris votre voiture comme tion de courant importante. Nous avons, de
et que la fouine est également cible, vous pouvez disposer sous le manière à pouvoir envisager une alimentation
connue sous la dénomination de compartiment moteur une vieille portative, par le biais d’une batterie de voi-
martre du hêtre... Ce rongeur est couverture que vous aurez aspergée ture par exemple, opté pour un fonctionne-
étonnamment fin, mesure de 40 à 50 d’ammoniaque, la fouine déteste ce ment discontinu du montage : 1 minute de
cm, possède une longue queue bien parfum, de sorte qu’avec un peu de fonctionnement suivie de 3 minutes de repos.
fournie. La fouine de couleur gris- chance, vous pourrez en être débar- Nous évitons ainsi de vider une batterie en
1/2003 Elektor 71
DOMESTIQUE
R6 R11
470 10 +U
R13 R17 R21
BD140
1k5
1k
1k
D1 R1 R8 R12 T1
C1 C2 47k 8 C9 C10 14 C11
12k
2k7
IC1 IC3
47µ 47µ 100n BD140
4 7
25V 100n 8V2 25V 100n
0W4 R20
T3 270
R4 BC557B
4k7
22k
T5
R3
6 8
100k C4 R14 R22
LS1
R18
8 C12
1µ
270
3 5 1
P1 R5 D
1 6 IC3.A 100n
IC1.A 56k R7 IC2
6 8
2 7 7 3 3 C 2 R25
470k IC1.B 100k COMP FOUT
5 R15
6 R S
VTH
4k7
T6
LM331 4 6
5 1
RC IOUT R23
BC547B
JP1 IREF T4 270
9 13 4 2
D
IC3.B TEST
BD139
11 12 R2 R9 R10
C
C3 C7 C5 C6 C8
+U
47k
12k
100k
1k5
1k
1k
T2
R S
100n 220p 2n2 220p 100n
BD139
10 8
R16 R19 R24
R31
4k7
T8
+U
IC1 = TS922IN
IC3 = 4013 R29
BC557B
10k
R35 R26 C15 R30 R32
K1
14
47k
330k
10k
15k
C20
IC4 +AB 100n
+U K2
7 100n
10 –A 4
F1
13 R 1 R
DIS T10 –B DIS T7
R42 R41 R36 R27 OC
1A5 F D2 D3
IC4.B IC4.A
1M
1 5
1M
1M
3k3
15
15
T12
2200µ 220n 100n 220µ 100n
25V 25V LL
>2V5
BC547B 020110 - 11
BUZ11
Figure 1. L’électronique de notre chasse-nuisibles. La partie supérieure du schéma se charge de la production du signal sonore.
72 Elektor 1/2003
DOMESTIQUE
tie la plus élevée possible pour le
C5 R2 C3 020110-1 C17
haut-parleur LS1. Pour ce faire nous JP1 TEST
R3
H2
C20 R35
H3
D1
C10
R8
R7
R6
R4
R1
R34
pont tout ce qu’il y a de plus simple, IC1
R9
IC2 IC4 T9 LL
R26
D2
amplificateur dont les paires T3/T6
T
1-011020 ROTKELE )C(
C6
C7
C2 C1
R5 R33
et T4/T5 sont alternativement en R10 R12
P1
D3 C15
R32
R27
C14
R11
conduction. Bien que d’aspect peu R28 R31
C9 C8 C11 C4 OC
conventionnel, l’étage de sortie a un R13 T7
C13
R29 T8
T
R41
fonctionnement simple : R14 IC3 R15 R37 R30
R16 F1 K2
T3 et T4 utilisent une résistance de T1 C18
P2 leds
K1 - -
D5
D4
base commune, R18, pour entrer en R22 T2 R25
conduction. T3 et T4 sont mis alter- LS1
~
OUT1
R38
nativement en conduction par le ~ C12 C19
T11
R20 R23
biais des transistors T1 et T2. Le R18 R17 R21 R24 R40
R42
T10
dimensionnement du diviseur de R19
+
H4
H1
T12 R39
tension, R14/R13 et R15/R16 selon le T4 T3 T5 T6 1A5/F + 15Vmax. -
cas, repose sur le principe couper
avant de rétablir le contact (break-
before-make disent les anglais).
Lorsque la sortie de IC3.A atteint un
niveau égal à la moitié de la tension
d’alimentation T1 et T2 sont tous
deux en conduction. On évite ainsi
que T3 et T4 ne puissent être en
(C) ELEKTOR 020110-1
1/2003 Elektor 73
DOMESTIQUE
Figure 3. Voici à quoi devrait ressembler votre exemplaire une fois que vous en aurez terminé la réalisation. Nous avons prévu un
refroidissement des transistors T3 à T6.
d’une résistance-talon, R22 et R25 respecti- monté en multivibrateur astable. logique (>2,5 V), la ligne LL sur K3.
vement, précaution qui se traduit par une Tant que la sortie de IC4.A (sa Lorsque T8 cesse d’être actif, la ligne
limitation du courant. broche 5) se trouve au niveau haut, de réinitialisation (reset) de IC4.A est
Avantage additionnel de cette précaution : le transistor T7 est passant de sorte forcée au niveau « bas » par les
l’ensemble de l’étage de sortie est protégé que les circuits intégrés IC1 à IC3 et résistances R29 et R30. La présence
contre un court-circuit (pour une durée très l’amplificateur de puissance reçoi- de la diode se justifie pour éviter de
brève il est vrai, sinon les résistances R22 et vent leur tension d’alimentation. rendre inopérante instantanément
R25 partent en fumée). Troisième avantage Pendant la période de blocage, la une sortie active.
que présente la mise en place de résistances sortie de IC4.A est au niveau bas, T7 Il se peut, en fonction de la charge
de sortie : les crêtes de courant se voient bloque et la connexion à la masse de de C13, qu’il faille un peu plus long-
limitées par la charge capacitive que consti- l’ensemble oscillateur/amplificateur temps avant que n’ait lieu la rénini-
tuent les tweeter piézo, ce qui ne peut avoir est interrompue. talisation de IC4.A. Il se passe un
que des conséquences positives sur la durée De manière à avoir, lors de l’activa- phénomène intéressant dans le cas
de vie de ces derniers. tion du signal sonore, les pertes de d’une sortie inactive : le condensa-
Bien qu’il soit possible, en principe, d’utiliser tension les plus faibles possibles, teur C13 se décharge alors au tra-
d’autres types de tweeters piézo, nous avons nous avons choisi, pour T7, un FET- vers de la résistance R27. Mais
utilisé, pour notre prototype, un tweeter piézo MOS de puissance du type BUZ11 lorsque T8 cesse de conduire la
du type PH8 (Visaton) pour LP1. Ce haut-par- qui possède une résistance de canal décharge de C13 s’accélère de sorte
leur est doté d’un petit évent et fournit, à une extrêmement faible (RDSON typique que la tension tombe en deçà de la
puissance d’entrée 1 W, un niveau acous- = 0,04 Ω). valeur de seuil pour l’entrée de seuil
tique de 96 dB. L’amplificateur de sortie pou- Nous avons en outre prévu, de (TRES) de IC.4.A, ce qui se traduit
vant fournir de l’ordre de 20 W, il n’est pas manière à rendre le montage le plus par l’activation de la sortie, pendant
difficile de calculer le nombre impressionnant universel possible, une possibilité de quelques secondes, avant que la
de décibels produits par notre chasse-nui- commande du temporisateur (timer) réinitialisation n’ait lieu.
sible. Heureusement que le signal produit se IC4.A par le biais d’un organe exté- Il nous reste à parler de l’extra «
situe au-delà du domaine d’audibilité par rieur (par l’intermédiaire d’un cap- optique » évoqué plus haut. Il
l’ouïe humaine. teur infrarouge passif par exemple). prend la forme d’un second tempo-
Il est possible, par le biais de T8, risateur, IC4.B. montée en multivi-
d’activer le montage à l’aide d’une brateur astable qui commande, par
Les autres fonctions sortie à collecteur ouvert (OC, K2). le biais d’une paire de sources de
La commutation périodique du signal ultra- Nous avons ajouté T9 pour le cas où courant, les transistors T10 et T11,
sonore produit est l’affaire d’un 556, IC4.A, l’on ne disposerait que d’un niveau une paire de LED connectées à
74 Elektor 1/2003
DOMESTIQUE
l’embase K1. La fréquence de cli- L’alimentation tension d’alimentation lors de son applica-
gnotement est, nous le disions, de 3 tion, la tension de grille se trouve être néga-
Hz. Comme nous avons prévu une L’alimentation de notre chasse-nui- tive par rapport à la source et la diode de
possibilité de jouer sur les réfé- sible pourra se faire par le biais canal se trouve montée en sens inverse ce qui
rences des sources de courant, D4 d’une batterie de voiture 12 V ou l’amène à bloquer. L’utilisation d’un FETMOS
et D5, par action sur P2, le courant d’un adaptateur secteur fournissant permet d’éviter les pertes qu’implique l’utili-
traversant les LED se laisse ajuster entre 9 et 15 V. Il faut que la tension sation classique d’une diode de protection
entre 6 et 40 mA. Notez qu’il faut de sortie de ce dernier soit régulée prise en série avec l’alimentation.
veiller à ce que les 2 sources de vu l’absence de régulation sur le cir-
courant soient pourvues d’une cuit imprimé et qu’il soit en mesure
charge sachant que sinon, le tran- de fournir un courant important. Nor- La réalisation
sistor non chargé dérive la tension malement, lors de la génération d’un Nous avons dessiné à l’intention de ce mon-
de référence de l’autre transistor. signal sonore, la consommation de tage une belle platine dont nous vous pré-
On peut, le cas échéant, envisager courant de l’ensemble est de sentons le dessin des pistes et la sérigraphie
de prendre les sorties en parallèle, quelque 400 mA, mais si l’on monte en figure 2. En dépit de la petite taille de la
ce qui permet de disposer d’un cou- 4 tweeters en parallèle celle-ci peut platine, elle ne mesure que 11 x 6,5 cm, la
rant 2 fois plus important (1 x 80 passer à de l’ordre de 900 mA ! mise en place des composants prendra le
mA maximum). Pour ces dispositifs Le fusible F1 protège l’électronique temps nécessaire vu la densité d’implanta-
optiques nous avons pensé à des contre un court-circuit, le FETMOS tion adoptée. On commencera par les compo-
LED à très forte luminosité (super- T12 constituant une sorte de protec- sants de faible hauteur (les résistances et les
luminosity LED) de Sharp par tion contre une inversion de polarité supports) avant de passer aux autres (résis-
exemple. On pourra, en fonction de de la tension d’alimentation. Si on le tances verticales, transistors et condensa-
la tension d’alimentation, monter en compare à son homologue T7, on teurs électrochimiques). Attention à ne pas
série plusieurs de ces super-LED. pourrait penser que nous avons, au oublier les 2 ponts de câblage. Pourquoi
La tension directe de ces variétés niveau de ce FETMOS, interverti le d’ailleurs ne pas commencer par eux ? Le
de LED est de l’ordre de 2,5 V de drain et la source, mais rassurez- premier se trouve à proximité des transistors
sorte que l’on pourra en prendre 4 vous, cela n’est pas le cas. On a bel T3, T5 et T6, le second sur la droite de IC4.
en série pour chaque source de cou- et bien ouverture du canal, peu Les points de connexion sont clairement iden-
rant dans le cas d’une tension d’ali- importe que le courant circule de la tifiés de sorte que nous ne nous attendons
mentation de 12 V et 5 si cette der- source vers le drain vu que la tension pas à des problèmes à ce niveau. On pourra
nière est de 15 V. Les anodes des 2 de grille (gate) est positive par rap- utiliser des borniers pour la connexion du
chaînes sont reliées à la ligne com- port à la source. La diode de canal haut-parleur et des LED (K1), sachant que
mune +AB, les cathodes de cha- inévitablement présente dans un nous avons prévu des languettes de type
cune de chaînes étant elles reliées FETMOS se trouve alors dans le sens automobile pour le branchement de l’alimen-
séparément aux 2 lignes –A et –B. passant. En cas d’inversion de la tation.
Les transistors de puissance T3 à T6 n’attei-
gnent pas des températures dramatiques,
mais il n’en reste pas moins que l’on pourra
les doter d’un petit radiateur (une petite pla-
quette d’aluminium convient parfaitement).
Ceci explique que nous ayons placé ces tran-
sistors sur le bord de la platine. Le montage
des transistors sur le radiateur se fera par le
biais d’une plaquette d’isolation pour les iso-
ler l’un de l’autre.
Signalons, pour être complets que, si vous
n’avez que faire d’une signalisation optique,
l’on pourra tout simplement ne pas monter la
partie centrée sur IC1.B, y compris T10, T11
et K1.
Nous vous laissons le choix du boîtier. Il
existe toutes sortes de coffrets dans lesquels
cette platine pourra trouver place. Il est
recommandé, surtout si on envisage de mon-
ter le chasse-nuisible dans un véhicule, de le
doter d’un coffret métallique.
Une dernière remarque : il faudra, en cas
d’utilisation d’un détecteur de présence,
mettre un cavalier sur l’embase K2. L’émission
Figure 4. Le tweeter piézo PH8 de Visaton possède une plage allant de 3 à 40 se fera dans ce cas-là de façon intermittente.
kHz, ce qui lui permet de travailler dans l’extrême-aigu et ce à des puissance (020110)
importantes.
1/2003 Elektor 75
ÉLECTRONIQUEEN LIGNE
L’horloge hélicoïdale
Donner l’heure par rotation de LED
Harry Baggen
L’horloge hélicoïdale doit son nom à sa grande ressemblance avec une hélice. Une
poignée d’électronique montée sur une platine longue comme un jour sans
pain (l’hélice) est fixée un moteur électrique et tourne à bonne vitesse. Un
microcontrôleur se charge d’allumer les LED au bon moment, processus qui
se traduit par la visualisation d’une horloge virtuelle voire de caractères éthérés.
76 Elektor 1/2003
ÉLECTRONIQUEEN LIGNE
Sur son site, Daryl Bender [7] décrit, dans le
moindre détail, son horloge qu’il a baptisée
Aerobat. De nombreuses photos illustrent fort
bien l’aspect mécanique de cette réalisation.
S’il est une horloge reposant sur une
approche très particulière c’est sans doute
celle de Mark Ursum [8]. Le moteur de son
horloge est en effet un tambour supportant
les têtes récupéré sur un magnétoscope. Cela
lui permet d’atteindre une vitesse de rotation
maximale de 1 800 tours/mn. Un récepteur
DCF garantit l’exactitude de l’heure affichée.
Signalons, en guise de conclusion, un projet
d’une toute autre nature mais reposant sur la
construction mécanique de l’horloge hélicoï-
dale : le Virtual Game System [9] van Ric-
kard Gunée. Il s’agit d’une console de jeu dont
l’affichage prend la forme d’un certain nombre
de LED en rotation ! L’unité de contrôle dis-
pose également d’une paire de ports pour
manette de jeu (joystick). Il est possible, dans
ces conditions, de jouer au tennis ou à Tetris
sur un écran qui flotte dans les éthers !
simple de faire tourner des LED (et Cela fait des années que Luberth (025074
l’électronique connexe) à grande Dijkman [5] s’intéresse à ce sujet.
vitesse tout en assurant un transfert Les photos illustrant son site don-
correct de la tension d’alimentation nent une très bonne idée de la réali-
et de signaux éventuels vers sation de ses horloges. Comme cela
l’« aiguille » en rotation rapide. est également le cas avec nombre
Chester Lowrey [2] et Don Zehnder d’autres réalisations, son horloge
[3] sont deux des « disciples » de peut afficher l’heure sous forme ana- Adresses Internet
Blick; ils proposent, sur leurs sites logique ou numérique. [1] Bob Blick:
respectifs, des plans de réalisation et Autre bel exemplaire, né en terre
http://www.bobblick.com/techref/projects/
les codes microcontrôleur à ceux que belge, l’horloge de Henk Soubry
cela pourrait intéresser. Notons que [6]. Henk utilise un miroir comme propclock/propclock.html
l’on trouve, sur le site de Don Zehn- arrière-plan, ce qui donne à son [2] Chester Lowrey:
der, une version Java [4] d’une hor- horloge une indiscutable distinc- http://hot-streamer.com/hilo90mhz/
loge hélicoïdale , qui mérite que l’on tion. La mise à l’heure de cette hor- electronics/prop_clock.htm
s’y intéresse. loge se fait par télécommande IR. [3] Don Zehnder:
http://www.geocities.com/siliconvalley/
campus/9489/propclock.html
[4] Java-klok van Don Zehnder:
http://www.geocities.com/siliconvalley/
campus/9489/javaclock1.html
[5] Luberth Dijkman:
http://www.luberth.com/analog.htm
[6] Henk Soubry:
http://web.wanadoo.be/henkenkatrien/
propellerclock/
[7] Daryl Bender:
http://www3.sympatico.ca/surfin.dude/
creative/clocks/propclk/blick.html
[8] Mark Ursum:
http://home.quicknet.nl/qn/prive/m.ursum/
propclock.html
[9] Virtual Game System:
http://www.efd.lth.se/~e96rg/mc/
mechanic/vgsys.html
1/2002 Elektor 77
MINI-PROJET
«Pion» de tension
de batterie
Ajustable pour toute valeur de tension
A. Schilp
La réalisation décrite ici pourra être utilisée pour surveiller toute plage de
tensions allant d’un minimum de 3 V à un maximum de 25 V. On pourra
partant s’en servir pour, par exemple, garder à l’oeil la tension de la batterie
de sa voiture mais aussi pour surveiller celle des piles du récepteur d’une
télécommande radiographique. En 3 mots, un montage universel.
NdlR : Le « pion » en question n’a bien entendu rien à voir avec le jeu de dames ou d’échecs, mais tout avec le monde de l’enseignement où ce terme est synonyme de surveillant.
78 Elektor 1/2003
MINI-PROJET
15V 8mA dant à la tension d’entrée, dans le second
(25V 10mA)
toutes les LED situées en dessous de la LED
P1 JP1 C1
D1
correspondant à la valeur de la tension d’en-
100n
trée le seront aussi. Le choix du mode se fait
D2 par le biais de la broche 9 du LM3914 : si
13V 3
25k cette entrée se trouve en l’air, le circuit tra-
D3
1V35
9
MODE L10
10 vaille en mode point. La mise en place du
5 11
SIG L9 D4 cavalier JP1 fait passer en mode
IC1 12
L8
13
barre(graphe). Il est évident que la consom-
1V26 L7 D5
6
RHI L6
14 mation de courant et la dissipation du circuit
7
REFOUT L5
15
D6 intégré sont sensiblement plus élevées en
16
0V83
4
LM3914 L4
17
mode barre qu’en mode point. Tant que la
RLO L3 D7
18 tension d’entrée se situe en deçà de 15 V il
L2
R1 R2
8
REFADJ L1
1
D8
n’y a aucune raison de s’inquiéter. Dans le
cas d’une tension d’entrée de 25 V la dissi-
1k
10k
P2 2
D9 pation atteint de l’ordre de 625 mW, valeur à
10k
D10
laquelle le LM3914 commence à se faire «
des sueurs ».
020282 - 11
020282-1
+
020282-1
IC1 C1 = 100 nF
0 R2
R1
ROTKELE )C(
(C) ELEKTOR
C1 Semi-conducteurs :
JP1
D1 à D10 = LED à haut rendement
H1
H2
Divers :
Figure 2. De par la petite taille du circuit imprimé il ne devrait pas y avoir de JP1 = cavalier
problème d’implantation de ce montage.
1/2003 Elektor 79
MINI-PROJET
paire R2/P2. Comme on dispose, en broche 7,
d’une tension de 1,25 V, le courant par LED
sera de 1,25/5000 = 2,5 mA. C’est très exac-
tement le courant qu’« apprécie » une LED à
haut rendement (high efficiency). On pourra,
le cas échéant, augmenter cette valeur de
courant en diminuant la valeur de R2.
La réalisation
La figure 2 vous propose le dessin des pistes
et la sérigraphie de l’implantation des com-
posants de la minuscule platine du « pion »
de tension. On voit que tous les composants y
ont trouvé leur place sans bousculade; vu le
petit nombre de composants concernés, nous
n’avons guère de remarque à faire en ce qui
concerne la réalisation. Il peut être intéres-
sant, dans la pratique, d’utiliser des LED de
différentes couleurs, du rouge pour la partie
inférieure de l’échelle, du vert pour sa partie «
OK » et du jaune pour les tensions sortant de
la fenêtre vers le haut. On voit ainsi d’un coup
d’oeil d’un seul s’il y a des raisons ou non de
s’inquiéter.
Petit détail qui n’aura sans doute manqué de
vous intriguer : la platine comporte, au
niveau des ajustables P1 et P2, une paire de
trous additionnels. Ces orifices sont prévus
dans le cas où l’on voudrait remplacer les
ajustables par des résistances de valeur fixe. cela se traduit par la série 15, 14,5, source. Partant, si l’on veut obtenir,
Une fois que l’on a déterminé la valeur cor- 14, 13,5, 13, 12,5, 12, 11,5, 11, 10,5. lors du test d’une batterie, une indi-
recte et qu’il n’est pas nécessaire de modifier Nous réglons ensuite l’alimentation cation valide, toujours effectuer une
le réglage vu que le « pion » de tension est de laboratoire pour qu’elle fournisse telle mesure avec une batterie reliée
destiné à une fonction définitive, les résis- une tension de sortie de 10,5 V et il à sa charge normale.
tances fixes présentent l’avantage d’être plus nous reste alors à jouer sur P2 jus- La connexion de ce « pion » de ten-
stables que les ajustables et de « vieillir » qu’à ce que nous obtenions l’allu- sion peut fort bien se faire à la batte-
mieux que ces derniers. mage de la seule LED en bas rie de la voiture sans que l’on ait à
d’échelle. L’étalonnage est terminé ! modifier quoi que ce soit au câblage.
On pourra, de la même façon, tra- Pourquoi en effet ne pas utiliser le
Réglages vailler à des pas de 1/3 ou 1/4 de contact de l’allume-cigare ? On
P1 et P2 permettent de définir pratiquement volt, voire à des pas plus importants trouve dans le commerce des fiches
n’importe quel domaine de tensions. Nous de 1 V. Il suffira dans chaque cas, de spécialement conçues à cet effet,
allons prendre ici, à titre d’exemple, le cas commencer par mettre P2 en butée dont les ressorts extérieurs sont
d’une batterie de voiture. Comme il est de vers la droite, d’ajuster la limite de reliés au « – » de la batterie et l’er-
notoriété publique que la tension de charge tension haute par P1 et la limite de got central au pôle « + » de celle-ci.
d’une batterie de voiture est de l’ordre de tension basse par P2. Vous aurez
14,4 V, on fixera la limite supérieure, par P1, à sans doute l’occasion de constater, Une dernière remarque en guise de
15 V par exemple. Il suffira, pour ce réglage, qu’en cas de choix de pas de faible conclusion : comme la tension d’ali-
de connecter, le temps de cette opération, le ampleur, 1/10 de volt par exemple, mentation du « pion » de tension
circuit à la sortie d’une alimentation de labo- les LED s’allument et s’éteignent est égale à la tension à mesurer il
ratoire fournissant cette valeur de tension et progressivement; il peut arriver qu’à s’est avéré impossible de mettre en
de jouer sur P1 jusqu’à ce que l’on ait l’allu- une tension donnée on ait allumage place une diode-série de protection
mage de la LED D1. On veillera, pour ce simultané de 2 LED. contre une inversion de polarité. Il
réglage que l’ajustable P2 ait été mis en faudra de ce fait être encore plus
butée vers la droite (sens horaire) vu que prudent lors de la connexion du cir-
sinon on court le risque de se trouver Mesures cuit à la batterie que l’on n’aura bien
confronté à des phénomènes bizarres. Il faudra se rappeler, lorsque l’on identifié le « + » et le « – » de celle-
Il reste ensuite à déterminer à quelle valeur effectue des mesures sur une batterie ci. Toute erreur à ce niveau peut se
de tension doit correspondre l’allumage de la non chargée que, même si cette der- traduire par l’endommagement voire
LED du bas d’échelle. Supposons que nous nière est presque vide, on mesurera la destruction du montage !
voulions avoir des pas de 0,5 V par échelle : souvent la totalité de la tension de (020282)
80 Elektor 1/2003