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Télé-commutateurs
Pour téléphone DTMF
Uwe Reiser
Toutes les solutions basées sur les SMS Internet et les e-mails ne sont pas
venues à bout du bon vieux télé-commutateur DTMF dont le circuit a été
rendu beaucoup plus « transparent » et économique par l’avènement du
microcontrôleur.
Il est difficile de nos jour de ne pas pouvoir SMS et autres WAP : il est possible longtemps. Il s’agit – vous l’avez
être atteint par téléphone. Mais, autre signe de transmettre des ordres de com- deviné – du Dual Tone Multi Fre-
des temps, la communication ne se limite mutation en recourant à une tech- quency, DTMF en bref (« procédé de
plus au langage parlé. Oublions toutefois les nique simple et bien au point depuis signalisation multi-fréquence » ou
8 Elektor 10/2003
DOMESTIQUE
encore « numérotation par fré- l’appelant à introduire un code de mation. Ces suites de chiffres sont aussi
quences vocales »). Cette méthode 4 chiffres. On dispose de 10 s pour mémorisées en permanence dans l’EEPROM
de sélection, qui permet d’établir introduire chacun des 4 chiffres. du PIC.
une communication téléphonique Chaque introduction est confirmée La figure 1 donne une vue intégrale du circuit
dans le réseau analogique, a rem- par une tonalité. Un dépassement du d’enclenchement par téléphone. Le micro-
placé le système de numérotation délai cause un message d’erreur contrôleur PIC16F84 (IC3) évalue le signal
par impulsions datant du temps des acoustique. Le combiné est raccro- reçu au port B et commande le circuit par le
cadrans d’appel mécaniques. Une ché. port A. La liaison avec le réseau téléphonique
fois la communication établie, il est Les 4 chiffres introduits sont compa- est assurée par la prise RJ-11, K2. La prise K3,
possible de faire appel (si l’on peut rés aux numéros de code. Si la com- en parallèle avec K2, permet de raccorder le
dire) à une des fréquences pour paraison ne donne aucun résultat, un téléphone. Comme nous avons fait appel à
déclencher une action déterminée. message d’erreur acoustique est des prises RJ-11, il se peut qu’il faille parfois
Ce procédé, connu par exemple pour émis et la communication télépho- réaliser un adaptateur (vers RJ-45 en RFA par
l’interrogation à distance d’un répon- nique est coupée. Le circuit rede- exemple). La résistance R2 dépendante de la
deur ou le guidage de prestations de vient immédiatement prêt à recevoir. tension (varistance) en parallèle sur les
service permet, une fois la liaison Chacune des 3 sorties de commuta- 2 prises protège des surtensions à partir de
téléphonique établie, d’utiliser le cla- tion se voit attribuer 2 suites de 130 V.
vier pour commander jusqu’à (dans chiffres : l’une active l’étage de sor- Le signal DTMF saisi (signal variable super-
le cas présent) 3 interrupteurs. tie et l’autre le désactive. L’état de posé à une tension continue) parvient au cir-
commutation reste inchangé si le cuit par le biais des diodes D1 à D4. Le cir-
même nombre de 4 chiffres est reçu cuit en pont permet d’ignorer sa polarité. La
Fonctionnement et circuit 2 fois de suite. Les états de commu- tension d’appel alternative parvient au
Le télé-commutateur ne restreint en tation sont mémorisés dans l’EE- redresseur en pont que constituent les
rien l’utilisation du téléphone sur PROM du PIC et survivent donc aux diodes D5 à D8 par C1. Comme cette tension
lequel il est branché en parallèle. pannes de courant. La programma- peut atteindre 60 V, un opto-coupleur (IC1)
Après un nombre ajustable de tion des 6 suites de chiffres et du est placé à l’entrée du PIC. Le condensateur
signaux de sonnerie, le circuit nombre de signaux de sonnerie est C1 ne laisse parvenir que la tension d’appel
décroche le combiné et envoie une effectuée par téléphone en raccor- à l’opto-coupleur en bloquant la tension
tonalité de confirmation pour inviter dant celui-ci à la prise de program- continue.
K1
1
JP2
2
3 K4
JP3
4 IC4
JP4
5 7805
6 B1
JP5 R14 R15
R1
100k
RJ11 C11 C6
270Ω
1k
PROG
12V
100n 47µ 25V AC/DC
D9 C7 C8 C9 B40C800
4k7
4k7
10 C10
18
D1 D4 100n 100n 100n TOE X1
17 7 3,579545MHz 100n
ST/GT OSC1
K2 T1 R10 R11
1 R6 R16
4x 1N4004 IC2
100k
100k
270k
JP6 R12
2 10k 4 14 180Ω
8 IC5 K5
3 OSC2 MCLR D10 1 6 5
JP7 16 1
4 EST IN+ C
JP8 T2
4
5 R7 VREF
2 14 6
6 10k IN– Q4 RB0 E
JP9 P1 MT8870 13 7 3
R2 Q3 RB1 RA4 2 4
RJ11 12 8 IC3 18
Q2 RB2 RA1
T3 470k
Q1
11 9
RB3 RA0
17 CNY17-2
R8 R13 R17
K3 S07K130 3 15 10 2
1 10k 100k GS STD RB4 RA3 180Ω
JP10 11 PIC16F84 1 IC6 K6
2 PWDN INH RB5 RA2 D11 1 6 5
3x 12
3 BC639 6 9 5 RB6 C
JP11 C1 13
4 RB7
JP12
5 470n
E
6 OSC1 OSC2 2 4
JP13 D5 D6
16 15 5
RJ11 X2 CNY17-2
IC1 R18
1 6 5
180Ω
C2
JP1 IC7 K7
S1 D12 1 6 5
D7 D8 C
1µ
63V
2 4
4x 1N4004 R9 4MHz E
2k2 2 4
CNY17-2
CNY17-2 020294 - 11
10/2003 Elektor 9
DOMESTIQUE
IC2, un décodeur DTMF MT8870, est
relié au réseau téléphonique par C3
initialisation
et R10. Il positionne les sorties Q1 à
Q4 aux valeurs hexadécimales de la
somme des 2 fréquences (dual tone).
Ces sorties sont verrouillées : les
power on self test valeurs ne prennent un sens que
lorsque la sortie de commande STD
se trouve au niveau haut. Les
entrées RB6 et RB7 permettent de
read EEPROM commander manuellement le PIC. La
number 1st to 6th
touche d’impulsion S1 place le PIC
en mode de programmation qui per-
met d’introduire les informations
yes
selon le tableau 1. Le cavalier JP1
S1 on programming
? read DTMF permet de choisir une mise en
marche permanente ou limitée à
no
5 secondes. Cette fonction offre par
allocation function
exemple la possibilité d’ouvrir ou de
start +
main program fermer automatiquement une porte
EEPROM address
avec un seul appel. Les opto-cou-
pleurs type CNY17 utilisés pour les
sorties de commutation permettent
4x write EEPROM à celles-ci de communiquer sans
ring counter read DTMF
potentiel avec le monde extérieur
par K5…K7. Ces opto-coupleurs peu-
vent commuter une tension de 35 V
read respond to 1st number et un courant de 10 mA. Ils empê-
DTMF relay 1 5 sec on chent aussi le potentiel de terre que
pourrait avoir l’appareil à comman-
yes der d’entrer en contact avec le télé-
yes no respond to 1st number
commutateur. Étant donné que la
comp 1st JP1 on
? relay 1 on ligne téléphonique se trouve aussi
?
au potentiel de terre, la présence de
no
la séparation élimine tout risque de
perturbations du raccordement. Le
yes respond to 2nd number
comp 2nd relay 1 off
signal de sortie parvient à la ligne
? téléphonique par 2 transistors. T3
no
engendre un courant de ligne d’en-
viron 20 mA, ce qui correspond à la
yes respond to 3rd number valeur obtenue lorsqu’on décroche le
comp 3rd relay 2 on
? combiné. Lorsque T1 est commandé
no par le PIC, il envoie un courant sup-
plémentaire de 2 mA au rythme de
comp 4th
yes respond to 4th number 325 Hz engendrant une tonalité pour
? relay 2 off l’appelant. T2 joue un rôle identique :
no il engendre une tonalité pour l’appa-
reil raccordé à K1.
yes respond to 5th number Le circuit d’enclenchement par télé-
comp 5th
? relay 3 on phone nécessite 2 tensions de fonc-
no tionnement. La tension alternative
ou continue d’un bloc d’alimentation
yes
secteur 12 V parvient au redresseur
comp 6th respond to 6th number
relay 3 off en pont B1 par K4. IC2 et IC3 sont
?
no
alimentés en tension stabilisée de
5 V par un régulateur 7805. La ten-
sion non stabilisée d’environ 12 V
wrong number n’est nécessaire que pour le télé-
020294 - 12
phone en mode de programmation.
Cette tension appliquée aux broches
de K1 passe à la masse du circuit par
Figure 2. Organigramme du logiciel le téléphone et R1. Le signal DTMF
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DOMESTIQUE
H2
1-492020 C7 H3
C8
ROTKELE )C(
2 IC4
a
4 K4
D8 D6 D9
3 D7 D5 R15 AC/DC
b
5 C1
K1 PROG C9
IC1
R14 C6 D12 R18 B1
C2
2 a D11 R17 K5
4 R9 R10 D10 R16 C
C11
IC5
3 R11 X2
R12
b D1 D4 C3
5 E
D3 D2
C5
R3
R2 P1
IC6
K2 R5 C
IC3
K3 2
IC2
K6
a C10
4 T1 R13
S1 E
R6
IC7
3 R1
b R7
5 R4 C
R8
T3 K7
T2 JP1
OUT1
E
H1 H4
X1
C4 020294-1
(C) ELEKTOR
020294-1
10/2003 Elektor 11
DOMESTIQUE
se trouve aussi aux bornes de R1, ce qui éta- port A sont définies comme sorties JP1 est ouvert, l’état d’enclenche-
blit une liaison par C4 et R11 avec l’entrée du et toutes celles du port B comme ment est permanent. Chaque com-
MT8870. entrées. Les résistances de charge mutation est confirmée par un signal
internes du port B sont activées. sonore de 800 ms.
Puis les valeurs des 6 suites de La partie suivante du programme
Le logiciel chiffres et du nombre de signaux de sauvegarde l’état des 3 étages de
Le PIC, le composant central de commande, sonnerie sont extraites de l’EEPROM commutation à l’adresse 0EH de
interroge la ligne téléphonique, lit la valeur et placées dans la RAM. l’EEPROM. Retour enfin à la case
HEX des signaux DTMF, décroche le combiné, Le programme principal qui est exé- départ par un GOTO START (début
envoie les signaux de confirmation et com- cuté ensuite teste tout d’abord l’état du programme principal). Toutes les
mute les étages de sortie. Le programme de commutation de la touche de pro- interrogations (reconnaissance de la
assembleur 020294.ASM du PIC lui permet grammation (S1) et l’identification sonnerie, pause de la sonnerie,
d’exécuter toutes ces fonctions. La figure 2 d’appel (IC1). Si aucun des 2 signaux reconnaissance DTMF et pause
fournit un organigramme simplifié de ce pro- n’est détecté, l’interrogation des DTMF) restées sans réponse après
gramme. Son déroulement débute par l’ini- 2 entrées est répétée dans une plus de 10 secondes provoquent un
tialisation des E/S. Toutes les broches du boucle sans fin. dépassement du délai (timeout). Un
Le sous-programme de programma- GOTO WRONG permet d’émettre la
tion est appelé en cas de détection suite de signaux sonores signalant
de la touche de programmation. On une erreur et de raccrocher avant de
Liste des composants a alors prise en compte de la série de revenir au début du programme.
5 chiffres qui détermine la com-
Résistances : mande d’un étage de commutation.
R1,R3 = 270 Ω Le premier chiffre indique la fonction Réalisation
R2 = S07K130, varistor 130 V de la suite de chiffres, en fait sa La platine de ce circuit d’enclenche-
R4,R5 = 4kΩ7 place dans l’EEPROM. Si par contre ment par téléphone est plus facile à
R6 à R8 = 10 kΩ un signal de sonnerie est détecté, le réaliser qu’il n’y paraît. Ne vous fiez
R9 = 2kΩ2
compteur circulaire est décrémenté pas au tracé et au plan de montage
R10,R11,R13,R14 = 100 kΩ
R12 = 270 kΩ
et le combiné (RA1) décroché lors- de la figure 3. Tous les composants
R15 = 1 kΩ qu’il atteint 0. sont montés « normalement » (pas
R16 à R18 = 180 Ω L’établissement de la communication de SMD) et, bien que la platine ne
P1 = ajustable 470 kΩ (500 kΩ) est confirmé par une tonalité possède qu’une face, les cavaliers
(325 Hz) de 400 ms répétée 2 fois. Le sont superflus. Il est préférable de
Condensateurs : sous-programme READDTMF lit la monter les circuits intégrés dans des
C1 = 470 nF/100 V MKT RM15 valeur numérique du signal DTMF supports. Attention à la polarité des
C2 = 1 µF/63 V axial chaque fois que l’entrée RB4 détecte multiples diodes et condensateurs
C3 à C5,C7,C10,C11 = 100 nF RM5 un état haut. Ce processus de lecture électrolytiques (et bien entendu des
C6,C8 = 47 µF/25 V radial
est répété 4 fois et la suite de chiffres circuits intégrés).
C9 = 470 µF/40 V radial
obtenue placée dans les registres Le manque d’élégance des cavaliers
Semi-conducteurs : NUMBERHI et NUMBERLO. La suite jouxtant les prises téléphoniques est
B1 = B40C800 rond de chiffres prise en compte est alors compensé par leur rôle important. Il
D1 à D8 = 1N4004 comparée aux valeurs prédéfinies ne suffit pas qu’on renonce à utiliser
D9 = LED 3 mm rouge low current dans des parties de programme systématiquement des connecteurs
D10 à D12 = LED verte 3 mm identiques (jusqu’à 6, par exemple RJ-11 pour les installations analo-
IC1,IC5...IC7 = CNY17-3 COM1ST). Si la comparaison ne giques et des connecteurs RJ-45
IC2 = MT8870DE (Mitel, Zarlink) donne aucun résultat, le programme pour RNIS ou les réseaux, il faut
IC3 = PIC16F84A-20/P (programme EPS branche dans WRONG. Ce sous-pro- aussi que le brochage présente une
020294-41)
gramme de traitement d’erreur émet tendance à l’anarchie. De nombreux
IC4 = 7805
T1 à T3 = BC639
tout d’abord une tonalité (325 Hz) de téléphones utilisent les broches 2 et
200 ms répétée 6 fois avec des 5, d’autres les broches 3 et 4. C’est
Divers : pauses de 100 ms, puis raccroche. pourquoi les 2 versions du brochage
JP1 = embase autosécable à 1 rangée de Par contre, l’égalité avec une des sont présentes sur la platine. Celle-
2 contacts + cavalier 6 suites de chiffres prédéfinies pro- ci permet même de choisir et de
K1 à K3 = embase RJ-11 encartable voque une commutation ; autrement relier au circuit les connexions cor-
K4 à K7 = bornier à 2 contacts au pas de dit, l’étage approprié (IC5 à IC7) est rectes au moyen des cavaliers JP2 à
5 mm RM5 enclenché ou déclenché. L’enclen- JP13 (ou d’un pont de câblage).
S1 = touche unipolaire châssis chement du premier étage de com- Aucun danger : le signal passe ou ne
X1 = quartz 3,579 545 MHz
mutation présente une particularité. passe pas, mais rien ne se casse.
X2 = résonateur céramique 4 MHz à
3 contacts
L’état logique de RB6 est testé (cava- Ne pas monter IC2 et IC3 dans leurs
le cas échéant morceaux d’embase lier JP1) avant d’enclencher. Si l’état supports lors de la première phase
autosécable à 1 rangée de 2 contacts + est bas, IC5 est automatiquement de mise en service du circuit d’en-
cavalier déclenché après être resté enclenché clenchement. Contrôler les 2 ten-
pendant 5 secondes. Si par contre sions d’alimentation, puis vérifier le
12 Elektor 10/2003
DOMESTIQUE
fonctionnement des opto-coupleurs haut sur STD de IC2 (broche 15)
en positionnant les broches 1, 2 et 17
du support vide de IC3 au niveau
confirme que le signal DTMF est
reçu correctement. Ajuster le poten-
Tableau 1
haut. Les LED correspondantes doi- tiomètre trimmer P1 aussi bien pour Mode de programmation
vent s’allumer et la résistance du K1 que pour K2.
transistor de sortie de l’opto-cou- Entrée
Fonction
pleur doit être faible. La résistance 1 2 3 4 5
du transistor de commutation de IC1
Introduction
doit aussi être faible lorsque la ten- des données numériques 0 X 0-10 X X*
Nombre des
sonneries
sion de sonnerie est appliquée à la Passons maintenant à l’introduction
prise K2. Comme les prises K2 et K3 des 6 suites de chiffres et du nombre 1 X X X X K5 actif
sont branchées en parallèle, il de signaux de sonnerie. Presser tout 2 X X X X K5 inactif
importe peu laquelle sert d’entrée et d’abord la touche S1, ce qui doit pro- 3 X X X X K6 actif
laquelle de sortie. voquer un signal de confirmation
4 X X X X K6 inactif
L’application d’un niveau haut à RA1 dans l’écouteur de l’appareil rac-
ou RA4 permet de vérifier l’émission cordé à K1. Si le programme détecte 5 X X X X K7 actif
des signaux acoustiques. La com- à cet instant des signes d’activité 6 X X X X K7 inactif
mutation est audible sous forme de sur la ligne téléphonique (signaux de
X = n’importe quelle touche DTMF
friture dans l’écouteur du combiné. sonnerie ou réception DTMF), il faut * = 0, * et # = 10
Pour tester T1 et T3, il faut disposer attendre la fin du délai avant d’avoir
d’une liaison téléphonique fournis- accès au mode de programmation.
sant à cette fonction la tension de Introduire le premier chiffre de la
ligne nécessaire. fonction (tableau 1) suivi de la suite Lorsque le PIC est utilisé pour la première fois
Si tous les tests ont été effectués de 4 chiffres. Une tonalité confirme après sa programmation, tous les étages de
avec succès, on peut placer IC2 et chaque introduction (tableau 2). Il commutation sont enclenchés, le compteur
IC3 dans leurs supports (après avoir faut aussi introduire 4 chiffres pour circulaire est initialisé à 10 et toutes les suites
déconnecté le circuit de toutes les le nombre de signaux de sonnerie de chiffres sont égales à CCCC (DTMF). Cette
sources de tension). bien que seul le second soit signifi- situation ne se modifie que lorsqu’une pro-
Lorsque la tension d’alimentation catif. Le nombre de signaux de son- grammation est effectuée ou qu’un signal
est appliquée, on devrait entendre nerie est en principe compris entre 1 DTMF est reçu.
la tonalité de la ligne (325 Hz) et et 9. On peut toutefois charger le
celle de la programmation (2 kHz et compteur à 10 en pressant une autre On peut vérifier le circuit en s’appelant soi-
2,5 kHz) à K1 et K2. Voici venu le touche (0, * ou #). Il est impossible même et en observant simultanément la réac-
moment d’ajuster le gain du de lire les valeurs placées en tion du téléphone de réception ainsi que celle
MT8870. Actionner n’importe quelle mémoire. Une reprogrammation du circuit d’enclenchement et la réception du
touche numérique après avoir reste le seul recours en cas de perte signal du côté de l’appelant. Ce test peut
décroché le combiné. Un niveau des valeurs. aussi être effectué sans communication
payante. Enlever l’opto-coupleur IC1. Raccor-
der la prise K2 au réseau téléphonique. Décro-
cher le combiné de l’appareil raccordé à K3.
Ponter la connexion collecteur-émetteur de
Tableau 2 IC1 pendant environ 1 seconde selon le
Signaux émis lors de la réception des séries de chiffres nombre de signaux de sonnerie.
et lors de la programmation On entend dans l’écouteur la tonalité confir-
Processus Suite des tonalités mant l’établissement de la communication.
Introduire alors la suite de 4 chiffres. On
Décrochage du combiné C, C, W, W, C, C entendra dans l’écouteur les signaux acous-
1er au 3ème chiffre C, 4ème chiffre tiques donnés dans le tableau signaux aux-
Acquittement de saisie
Confirmation ou Message d’erreur quels se superpose la tonalité du raccorde-
Confirmation de commutation C, C, C, C ment téléphonique. Cela pourrait se traduire
par l’établissement d’une communication
Erreur et interruption C, W, C, W, C, W, C, W, C, W, C téléphonique ; on utilisera partant la prise
Début du mode de programmation B, B, A, A, B, B, A, A, B, B séparée pour l’introduction des données lors
de la programmation.
Acquittement de saisie 1er chiffre B ou erreur, 2ème au 4ème
de mode de programmation chiffre A, 5ème chiffre confirmation
Il suffit de couper l’alimentation du circuit si
Confirmation de programmation A, B, A, B, A, B, A celui-ci n’est pas utilisé pendant un certain
Erreur et interruption temps. Il n’y a pas besoin de permuter la liai-
B, W, B, W, B, W, B, W, B, W, B
du mode de programmation son téléphonique. Une coupure de courant
n’empêchera donc pas les communications
Légende: A = 2 500 Hz/100 ms, B = 200 Hz/100 ms,
C = 325 Hz/200 ms, W = pause de 100 ms téléphoniques.
(020294)
10/2003 Elektor 13
LOISIRS
Détecteur de métaux
à équilibre inductif
La chasse aux trésors à faible coût
Projet : Thomas Scarborough
L’électronique
La circuiterie requise pour la réalisa-
tion de ce projet est relativement
simple et fait appel à des compo-
sants courants dont certains se trou-
vent peut-être même dans votre
tiroir de composants de récupération
ou de pièces d’usage courant. L’élec-
tronique dont on retrouve le schéma
en figure 1 est constituée d’un émet-
teur d’impulsions et d’un récepteur
syntonisé, à trafic unidirectionnel
dont le médium est une paire de
Il existe, dans le commerce, nombre de détec- condition d’être bien réalisé et éta- bobines.
teurs de métaux, mais leur prix les met sou- lonné correctement, il devrait être en Le coeur de l’émetteur prend la
vent hors de portée des possibilités finan- état de détecter sans ambiguïté une forme de IC1. Ce temporisateur du
cières de tout jeunes et de ceux qui font leurs petite pièce de bronze de 15 mm de 555 en version CMOS (pour sa faible
premières armes dans ce nouveau violon diamètre dans l’air à 70 mm de dis- consommation) génère un signal de
d’Ingres qui ne manquera pas de devenir le tance ou une pièce de 25 mm à sortie de forme rectangulaire à rap-
leur qu’est la « chasse aux trésors ». Cet quelque 120 mm. Il est en mesure de port cyclique de 50% et ayant une
article décrit un détecteur de métaux facile à détecter plus vaguement, à des dis- fréquence de l’ordre de 700 Hz. En
réaliser et ce pour un coût très abordable. |A tances un quart plus grandes. Nous mode de fonctionnement astable, la
14 Elektor 10/2003
LOISIRS
11V3 IC4 8V6
+12V D1 317T
20mA 1N4001 R4 R5
C8 C10
4k7
100k
100n P1 100n
50k
7V36 4 8 R7 P2 4 8
1k
R R
7 4V3 7
R3 DIS 4V9 DIS
IC1 700Hz
IC3 IC2
100k
2k5
3 7 3
R2 OUT OUT
2 555 3 6 2 555
470Ω TR TL081 TR
6 2 6
THR THR
4
CV R8 R6 R9 CV
C6 4V3
100Ω
100Ω
100k
5 1 5 1
4V3 BZ1
5V7 5V7
R1 10µ
C1 C2 C3 C7 C4 10V C11 C9
2k7
K1 K2 020290 - 11
L1 L2
TX RX
fréquence de sortie du 555 est déter- du tiers (1/3) de la tension d’alimen- tif et négatif s’éliminent l’un l’autre, la bobine
minée par les composants R4, R3 et tation (soit quelque 2,9 volts). De RX fournissant ainsi, en théorie, un signal de
C3. L’impulsion de sortie est appli- même, la sortie rebascule au niveau sortie nul.
quée à la bobine TX (émettrice), L1, bas dès que la tension présente sur C’est ce que nous appellerons un « zéro ».
au travers du réseau série constitué l’entrée THR (broche 6) dépasse les Cependant, en raison de limitations pratiques
par la paire R8/C4, le condensateur 2 tiers (2/3) de la tension d’alimenta- on aura toujours présence d’un petit signa
électrolytique ayant pour fonction de tion soit de l’ordre de 7,4 volts. Dans résiduel. Dès lors que l’équilibre délicat est
bloquer le passage de tout courant ces conditions, on aura apparition rompu par la présence d’un objet métallique
continu vers la bobine, la résistance d’un signal de 700 Hz au niveau du (qui absorbera une partie de l’énergie du
servant à protéger l’étage de sortie résonateur piézo-électrique dès que champ magnétique), la bobine RX se mettra
intégré dans le 555. Les flancs des ce seuil, ajusté avec soin, est à fournir un signal de sortie plus important,
impulsions produites par le 555 exci- dépassé. Cet étalonnage est extrê- ce qui se traduit par un dépassement du seuil
tent la bobine et produire des salves mement critique et constitue à la fois électrique défini pour IC2, et la mise en fonc-
d’oscillation atténuées à la fré- la pierre d’achoppement et la pierre tion du résonateur piézo-électrique. En pra-
quence de résonance propre de philosophale de cette réalisation. tique, le réglage du détecteur est optimal
quelque 10 kHz. lorsque le résonateur piézo-électrique passif
La section de réception centrée sur produit, en l’absence de métal, une sorte de
IC2 est dotée en amont d’un étage Couplage de bobines signal crachotant. Avec ce réglage, le niveau
de préamplification basé sur IC3, Les bobines TX et RX ont été cou- du signal augmentera très sensiblement en
qui, s’il est simple, n’en est pas plées de façon critique de sorte que cas de détection d’un objet métallique.
moins efficace; cet étage amplifie le la présence de métal aura pour effet L’ajustage de la positon « zéro » des bobines
signal produit par la bobine RX de « déranger » leur couplage est critique et sera décrite dans le détail un
(réceptrice), L2, au travers du magnétique et ce faisant la mise au peu plus loin.
réseau RC R9/C11. Le gain de l’am- silence ajustée avec un soin extrême L’alimentation du circuit se fait à l’aide d’une
plificateur opérationnel est ajustable du détecteur de seuil. Les 2 bobines, batterie 12 V ou d’un set de 8 piles (LR6, AA
par le biais des ajustables P1 (gros- de dimensions identiques, se recou- rechargeables ou alcalines). L’approche
sier) et P2 (fin). pent partiellement. Cela permet à la consistant à faire de l’alimentation un
Le second 555 CMOS, IC2, est confi- bobine RX de capter une compo- ensemble externe porté sur l’épaule permet
guré de manière à travailler en vrai sante tant positive que négative de réduire sensiblement le poids total du
détecteur de seuil, sa sortie (inversée) du champ magnétique détecteur de métaux. Elle facilite également
(broche 3), passant au niveau haut produit par la bobine TX. De par le remplacement des piles vides par un set de
dès que le niveau du signal appliqué l’équilibre des bobines obtenu par piles neuves ou chargées.
à l’entrée (broche 2) tombe en deçà un réglage soigné, les signaux posi- Le régulateur de tension intégré, IC4, est
10/2003 Elektor 15
LOISIRS
Liste des composants - +
H2
H3
R1
020290-1
D1
Résistances : C2 1-092020
IC1 ROTKELE )C(
R1 = 2kΩ7 C3
P2 C8
R2 = 470 Ω
R4
R3
R2
R3,R5,R6 = 100 kΩ IC3
R5
C7 C1
R4 = 4kΩ7
R7 = 1 kΩ C9
IC2
R8,R9 = 100 Ω
R7
R9
IC4 C6
C10
R8
P1 = potentiomètre 50 kΩ lin.
R6
C11
P2 = potentiomètre 2kΩ5, lin. K1 K2
Condensateurs : C4
BZ1
C1 = 100 µF/25 V radial
H4
H1
P1
C2 = 47 µF/10 V radial
C3 = 10 nF
C4, C6 = 10 µF/10 V radial
C7 à C11 = 100 nF
Semi-conducteurs :
D1 = 1N4001
IC1,IC2 = 555C, TLC555, 7555 (CMOS)
IC3 = TL071 CP, TL081 CP
IC4 = (LM)317T (en boîtier TO220)
Divers :
K1, K2 = bornier encartable à 3 contacts au
pas de 5 mm
(C) ELEKTOR
020290-1
BZ1 = résonateur piézo passif (AC)
PC1,PC2 = picot
batterie 12 V ou set de 8 piles LR6 (AA)
fil de cuivre émaillé 36-30 SWG (0,2 à
0,3 mm de diamètre), 2 x 50 m Figure 2. Dessin recto-verso de la platine dessinée à l’intention de cette réalisation
boîtier 109x58x25 mm tel que: 5004-14 (disponible auprès des adresses habituelles).
(Bimbox )ou 1590B (Hammond)
5 m de câble pour microphone symétrique
blindé (2 conducteurs à blindage commun)
tier avant de les doter de leurs bou- Les 2 bobines sont identiques. Si
tons. Comme il s’agit d’une électro- vous le pouvez, utilisez du fil de
nique relativement sensible, nous cuivre émaillé 33 SWG (0,26 mm de
configuré, de par les valeurs attribuées à R1 recommandons l’utilisation d’un boî- diamètre). Effectuez 100 spires dans
et R2, de manière à fournir une tension de tier métallique. Ceci a l’avantage le sens des aiguilles sur un gabarit
sortie de 8.6 V. La consommation de courant additionnel de permettre la mise à la circulaire de 15 cm de diamètre. La
est de l’ordre de 20 mA, valeur qui dépend masse des corps des potentiomètres section exacte du fil utilisé n’est pas
principalement de l’activité du résonateur par le biais de leur écrou de fixation. critique tout fil de diamètre compris
bien entendu. entre 0,2 et 0,3 mm fera parfaitement
l’affaire.
Réalisation – l’ensemble Les spires de la bobine sont mainte-
Réalisation – la platine tête de détection nues temporairement en place en
L’implantation des composants sur le circuit La réalisation des bobines vous divers endroits à l’aide de ruban iso-
imprimé représenté en figure 2 ne devrait pas conduit dans le domaine si redouté lant avant que l’ensemble ne soit
poser de problèmes, vu le faible nombre de de la « construction mécanique » glissé du gabarit. Il n’est pas néces-
composants nécessaires et leur « étalement » encore que certains experts appel- saire que les spires soient parfaite-
sur la platine. Il est en outre fait appel à des lent cela le « délassement du ment alignées, elles peuvent se
composants à « pattes » classiques (pas de dimanche après-midi ». Quoi qu’il en superposer de manière quelque peu
CMS). Si ce montage est l’un des premiers soit cela vous changera de la mani- désordonnée. La réalisation de la
que vous réalisiez, veillez à respecter et à pulation du fer à souder et des com- seconde bobine est identique.
faire concorder la sérigraphie de l’implanta- posants qui vous sont si chers. Ensuite, on renforce la solidité méca-
tion des composants et la liste des compo- Vous trouverez ci-après la descrip- nique de chacune des bobines en
sants. Comme l’illustrent les figures 3 et 4, tion d’une tête de recherche (telle l’entourant dans la totalité de sa cir-
les axes des potentiomètres traversent la pla- que la suggère l’auteur). Une image conférence de ruban isolant.
tine, ces organes étant montés côté « pistes ». disant plus que mille mots, nous On dote ensuite chacune des
Il faudra en réduire la longueur à la taille nous référons aux croquis de la 2 bobines d’un blindage de Faraday;
nécessaire en fonction de la hauteur de boî- figure 5. pour cela on utilisera de longues
16 Elektor 10/2003
LOISIRS
les 2 bobines. Le câble qu’il vous faut pos-
sède une paire de conducteurs de signal tor-
sadés enveloppés d’un blindage. Il est temps
maintenant de doter chaque bobine d’une
enveloppe de ruban isolant sur toute sa cir-
conférence. Il faudra, pour finir, doter chaque
enroulement d’un revêtement fait de bandes
de textile absorbant (un vieux torchon déchiré
en bandelettes devrait faire l’affaire) sur l’en-
semble de la circonférence, en vous servant
de quelques gouttelettes de colle multi-usage
par-ci par-là pour en assurer la fixation. Plus
tard, lorsque l’on coulera de la résine sur les
bobines, ce matériau textile servira à intégrer
les bobines dans la résine.
Ensuite, on tordra légèrement les bobines ter-
minées de manière à ce qu’elles soient le plus
planes et circulaires possibles, en faisant en
sorte que les fils constituant les extrémités
Figure 3. L’un de nos prototypes vus du dessus. de la bobine soient le plus éloignées de vous,
l’extrémité de début se trouvant à droite.
Pliez ensuite doucement jusqu’à ce que cha-
cune des bobines ait pris une forme ovale à
un côté aplatie, comme un D majuscule (cf. le
croquis). Les dos de nos « D » sont position-
nés de manière à se chevaucher légèrement,
cette étape constituant la partie délicate de
l’opération qu’il faudra effectuer une fois la
platine terminée.
Il faudra une nouvelle fois blinder les bobines
(à l’aide de feuille d’aluminium ou d’étain)
pour être certain qu’elles ne répondent qu’à
leur propre champ magnétique, éliminant
ainsi tout risque de passage de signal (qui
serait induit par le moindre couplage capaci-
tif). Un blindage insuffisant ou défectueux se
traduira par l’apparition de flancs d’impul-
sions rapides en provenance de IC2 à l’entrée
de IC3. De par ces impulsions il deviendra
impossible de trouver un « zéro » lors de la
Figure 4. Le dessous de l’un des prototypes. recherche de la position optimale relative des
bobines (cf. un peu plus loin).
10/2003 Elektor 17
LOISIRS
Du blindage Du blindage
Début Fin Début Fin Début Fin
Fixer à l’aide de ruban isolant, Enrober à nouveau à l’aide Enrober à nouveau à l’aide
puis envelopper la totalité de ruban isolant toute de ruban isolant toute
de la bobine en serrant bien la bobine en serrant bien la bobine en serrant bien
230 mm
200 mm
Tx et Rx à l’aide d’un Bobine Bobine sur un support rigide.
ruban de tissu absorbant Tx Rx Ajouter le point-charnière
de 20 mm de large à la base avant
de couler la résine.
50 mm
45°
collés sur le fond. Il faudra veiller à ce que ces d’arriver à trouver un zéro à un gain viront au passage de serre-câbles
rebords ne laissent pas passer de résine. Il ne élevé, meilleure sera la sensibilité de destinés à fixer parfaitement les
saurait être question d’utiliser un quelconque votre détecteur de métaux. L’écarte- bobines sur le support de base. Uti-
métal dans la tête de détection. Il restera à ment des bobines devra toujours se lisez également un serre-câble pour
recouvrir un segment de 4 cm de la bobine de faire d’une position « superposées » fixer solidement les câbles de micro-
« pâte à modeler » plastique pour qu’il ne se à une position « séparées » et non phone au plan de base. On utilisera
trouve pas pris dans la résine de manière à pas dans l’autre sens. En cas d’ajus- à nouveau de la pâte à modeler plas-
pouvoir le plier légèrement au cas où il serait tage dans le « mauvais sens », le tique (plasticine) pour boucher les
nécessaire de procéder à un ajustage final. niveau du signal des bobines com- trous sur le dessous du plan-support
La première étape consiste à superposer les mencera, en cas de détection d’un avant de couler la résine À noter que
bobines –en veillant à leur orientation cor- objet métallique, par chuter, en pas- la résine plastique est très fluide et
recte, les extrémités se trouvant le plus éloi- sant par zéro pour augmenter à nou- souvent colle mieux que nombre de
gnées de vous, le fil de début à droite (il fau- veau jusqu’à atteindre un niveau colles spécialisées. Repliez avec soin
drait faire faire une rotation verticale de 180 ° entraînant l’activation du résonateur. les bobines au centre du plan-sup-
au modèle de la figure 5). Mettre les poten- En principe, cela est OK, mais la sen- port jusqu’à ce que vous ayez trouvé
tiomètres à fin de course dans le sens horaire sibilité du détecteur de métaux s’en l’équilibre précis, point auquel il n’y a
(gain minimum) de manière à réduire au ressentira énormément. ni silence ni niveau de bruit impor-
maximum l’amplification (gain). Connectez la Prenez le temps de bien identifier la tant dans les écouteurs (ou le réso-
batterie (ou le set de piles) de 12 V et mettez position relative la meilleure à don- nateur) mais uniquement un petit
l’électronique sous tension. Écartez douce- ner aux bobines. Si nécessaire, utili- crachotement. Il n’est pas grave si
ment les bobines jusqu’à ce que le résonateur sez un gabarit de bois pour simplifier vous constatez une petite dérive pour
devienne silencieux. Ceci correspond à la l’ajustement mécanique et faciliter la le moment. Ce sera sans doute le
position dans laquelle la tension dans la comparaison des résultats. Une fois moment de prévoir un dispositif de
bobine RX est à « zéro ». Augmentez légère- que vous avez bien identifié le posi- fixation du manche fixé à la tête de
ment le gain et jouez à nouveau sur les posi- tionnement relatif des bobines, pre- détection, système dans lequel vien-
tions des bobines. Répétez l’ajustement un nez un marqueur et marquez des dra se glisser le manche du détecteur
certain nombre de fois en augmentant à points où percer des trous tout de métaux. Un tube en plastique de
chaque fois le gain. Plus il vous sera possible autour des 2 bobines. Ces trous ser- 2,5 cm de section ou mieux devrait
18 Elektor 10/2003
LOISIRS
Les figures 6 et 7 proposent une méthode de
réalisation différente de la tête de détection,
faisant appel à des morceaux de plexiglas
(Perspex). Les bobines TX et RX sont insérées
dans un sillon gravé dans la partie ronde d’un
demi-disque de Perspex. Une autre pièce de
Perspex, carrée cette fois, sert à fixer les
2 demi-disques l’un à l’autre, à les connecter
au manche en PVC tout en permettant de
jouer sur l’ajustement au niveau des bobines.
Pour cela on utilisera des écrous et des bou-
lons en nylon. Une fois que cet assemblage
est terminé et que son réglage donne satis-
faction il faudra à nouveau l’enrober de résine
ou le coller solidement pour lui donner la rigi-
dité mécanique requise.
En pleins champs
Figure 6. Tête de détection à base de plexiglas (Perspex). Vous aurez vite fait de découvrir, lors de vos
premiers essais en plein air que le réglage du
détecteur de métaux est influencé par la
faire un excellent manche (résistant Lorsque la résine est devenue minéralisation du terrain objet de vos
et léger tout à la fois). solide, positionnez la tête de détec- recherches, ainsi que par des variations de la
Il est temps maintenant de mélanger tion loin de tout métal et de tout température et de la tension d’alimentation;
les produits constituant la résine et équipement micro-informatique qui il faudra partant inévitablement jouer de
de la couler. Utilisez la quantité peut produire lui aussi des interfé- temps à autre sur P1 et P2. L’un des inconvé-
requise de catalyseur pour éviter que rences importantes et appliquez nients de l’extrême simplicité de ce projet est
le mélange ne chauffe trop et qu’il y l’alimentation. Mettez P2 (réglage une possible dérive. Bien qu’elle ne soit pas
ait trop de retrait de la résine. Versez fin) à mi-course. Jouez ensuite sur excessive, elle peut requérir un réétalonnage
la résine sur le textile enveloppant P1 (réglage grossier) jusqu’à ce que à intervalle plus ou moins régulier.
les bobines de manière à l’imbiber le détecteur de métaux se mette à Au centre de la tête de détection la réjection
complètement et continuez à verser produire un crachotement, à mi-che- du circuit du fer est très élevée, de sorte
jusqu’à ce que le fond du moule soit min entre le silence et un niveau de qu’une fois que vous aurez le détecteur de
recouvert de résine. Il se peut que le bruit important. Utilisez les boutons métaux bien en mains, il est possible d’élimi-
montage ne fonctionne plus aussi de réglage grossier et fin pour régler ner assez facilement tout objet à base de fer.
bien qu’auparavant, jusqu’à ce que au mieux. Déplacez une pièce à Cette caractéristique ne pourra qu’enthou-
la résine ait durci. Il ne faut pas proximité de la tête de détection, siasmer les chercheurs de trésors à la
modifier le réglage pour le moment, cela devrait se traduire par des recherche de pièces ou de métaux nobles
coupez l’alimentation du détecteur « hurlements » du résonateur. (argent, or, platine très rarement).
de métaux. Méthode alternative de réalisation
Note importante
en guise de conclusion
L’utilisation d’un détecteur de métaux est,
dans l’Hexagone, soumise à réglementation. Il
faut en principe, avoir obtenu une autorisation
accordée par arrêté du Préfet de la région dans
laquelle est situé le terrain à prospecter, si tant
est qu’il s’agisse de recherches archéolo-
giques. Si vos recherches demeurent ludiques
et ne revêtent pas de caractère officiel et scien-
tifique, il n’est pas nécessaire d’obtenir une
autorisation administrative, mais bien quand
même celle du propriétaire du terrain... Il vous
reste donc votre propre terrain, celui des
membres de votre famille (la moitié des tré-
sors (?) découverts leur sera due s’ils en sont
propriétaires), les terrains dont l’accès est
ouvert au public, plages (non privées), etc.
pour procéder à vos premiers essais.
Figure 7. Gravure des sillons dans les demi-disques de plexiglas. (020290-1)
10/2003 Elektor 19
INFORMATIONS
Montages à tubes
à tensions faibles
Expérimentations intéressantes et étonnantes avec tubes
Burkhard Kainka
Est-ce de la pure nostalgie ou ne sait-on vraiment pas très bien si les tubes ne
sont pas, pour une raison ou une autre, quand même meilleurs que les
transistors ? Quoi qu’il en soit, les tubes connaissent, ces derniers temps, un
peu partout, un véritable retour (come-back). Cependant, nombre d’amateurs
potentiels sont rebutés par l’apparente complexité des montages à tubes et
effrayés par les tensions élevées mises en oeuvre. Et cependant, nombre de
caves et de greniers recèlent des quantités de tubes; pourquoi ne pourrait-
on pas s’essayer à quelque chose de nouveau avec des (vieux) tubes ?
22 Elektor 10/2003
INFORMATIONS
manoeuvre n’est pas ici de réaliser types ECC81/82/83 même si leur prix
l’amplificateur idéal ni même d’ame- est sensiblement supérieur à celui
a1 a2 ECC81 f
6 1 5 a1
ner un tube donné à son point de d’il y a quelques décennies. f 4 6
10/2003 Elektor 23
INFORMATIONS
ECC81 a conservé son vide. Il suffit pour à tube pour casque d’écoute simple.
cela de brancher un voltmètre entre Nous vous en proposons
la cathode et la grille (cf. figure 2). Si 2 variantes. Le premier schéma
tout est OK on devrait mesurer, représenté en figure 3 requiert,
V lorsque le tube est chauffé, une ten- outre le tube et le casque d’écoute
sion de quelque –0,5 V au niveau de lui-même, 2 composants addition-
+12V
la grille (résistance interne du volt- nels par canal seulement.
mètre 1 MΩ). Ceci est dû au mouve- Le courant d’anode mesuré expéri-
ment des électrons libres. La mentalement aux contacts d’un tube
030063 - 12
cathode accélère les électrons dans usagé de quelque 0,17 mA est relati-
le vide. Un certain nombre d’entre vement faible. Ce courant peut être
Figure 2. Mesure de la charge de grille négative. eux atterrit sur la grille de sorte légèrement plus important dans le
qu’elle se charge négativement. Si, cas de tubes faible tension spéciaux.
au lieu de mesurer la tension à vide, À titre de comparaison : on obtient,
devrait voir les cathodes rougir. S’il ne circule on relève le courant de court-circuit avec un tube ECC86 faible tension,
pas de courant il est fort probable que le tube on devrait trouver un courant de avec ce schéma, de l’ordre de 1 mA.
est grillé. Ceci n’est pas très fréquent. Le plus l’ordre de 20 µA. S’il devait se faire que vous ayez un
souvent, un tube n’est pas grillé, mais son Dans de nombreux circuits on utilise ECC86 sous la main il n’est cepen-
vieillissement est tel que ses caractéristiques cet effet pour une génération auto- dant pas question d’enficher ce tube
se sont dégradées sensiblement. Même dans matique d’une tension de grille dans le support sans autre forme de
ce cas-là ils peuvent, pour la plupart, fort bien négative, comme ce sera le cas procès. En effet, ce tube ne possède
être utilisées pour des applications expéri- d’ailleurs dans l’amplificateur pour pas de prise intermédiaire au niveau
mentales simples. casque d’écoute dont nous parlons du filament de chauffage et s’attend
Un second test consiste à vérifier que le tube un peu plus loin. partant à trouver 6,3 V entre ses
Il est souvent possible, par un simple contacts 4 et 5.
examen visuel, de voir si le vide du Le premier circuit amplificateur
tube est intact. Dans sa pointe, un donne des résultats très honorables
* ECC81 possède une tache argentée avec un casque d’écoute à haute
connue sous la dénomination de impédance de 600 ou 2 000 Ω.
600Ω...2kΩ
tache de Getter. Lors de sa fabrica- Cependant on peut difficilement par-
* voir texte 0,17mA tion le tube est vidé par le biais ler de high tech vu l’application d’un
d’une mince tubulure de verre, celle- courant continu au casque. Il
–100mV
ci est ensuite fermée par fusion. On n’existe cependant pas de risque de
1µ
50V trouve dans sa partie supérieure un surcharge du système en raison de
sillon annulaire rempli d’un métal à la faiblesse du courant d’anode.
22k
ECC81 point de fusion faible. On procède Il n’en reste pas moins que le son
+12V
ensuite, à l’aide d’un champ magné- produit pourrait se dégrader quelque
tique HF puissant, à un échauffe- peu en présence de courants
030063 - 13
ment de cet anneau au travers du momentanément plus élevés. De
verre. Le métal se vaporise et se plus, les casques d’écoute à haute
dépose à l’intérieur du verre. Le but impédance ne courent pas les rues
Figure 3. Un amplificateur pour casque de ce processus est d’obtenir une (ou devrions nous dire les magasins).
d’écoute simple. fixation des derniers atomes de gaz Si l’on utilise, avec ce circuit, un
encore présents et de les déposer à casque d’écoute pour baladeur stan-
tout jamais sur le verre. Si, les dard d’une impédance de 32 Ω, le
années, voire les décennies, passant, niveau du son diminue très forte-
10 : 1
* cette tache a toujours conservé sa ment. On se trouve confronté à une
brillance tout est OK. Si elle a perdu très mauvaise adaptation vu que la
32Ω
son éclat métallique et qu’elle est résistance interne du tube se situe
* voir texte devenue blanchâtre ou grise, cela plutôt dans le domaine du kiloohm.
0,17mA signifie que le tube a « pris l’air » et On pourra alors faire appel à un
que le métal de Getter s’est oxydé. transformateur de sortie et utiliser,
–100mV
par exemple, un petit transformateur
1µ secteur 230 V/24 V d’une puissance
50V Amplificateur pour de 1,8 VA. Le rapport de transfert est
casque d’écoute
22k
24 Elektor 10/2003
INFORMATIONS
rait l’avantage de pertes moindres et aux tensions d’anode plus faibles, amont était à haute impédance lui aussi. De
d’un niveau sonore plus élevé. Dans établir une courbe caractéristique nos jours au contraire, l’attaque prend la
le cas d’un rapport de transfert de par nos propres moyens. forme d’une sortie pour casque d’écoute à
1:10 l’impédance du casque d’écoute Les fiches de caractéristiques des faible impédance d’un petit baladeur CD. Ce
est relevée dans un rapport de 1:100. fabricants ne nous aident guère vu petit zeste de courant de grille n’a plus guère
Dans ce cas-là le tube « voit », avec qu’ils ne tiennent pas compte du d’importance dans ce cas-là.
un casque d’écoute d’une impé- comportement à des valeurs de ten- Sur le circuit de la figure 8 on a circulation
dance de 32 Ω, une résistance de sion d’anode aussi faibles (cela n’a d’un courant de grille d’une taille proche de
3,2 kΩ, valeur d’impédance sensi- visiblement intéressé personne à celle du courant d’anode. Le courant d’anode
blement mieux adaptée. l’époque). Pour les mêmes raisons, et la modulation possible sont environ 3 fois
La résistance de fonctionnement les programmes de simulation cou- plus importantes qu’à Ug = –0,1 V.
optimale théorique des tubes répond rants ne fournissent pas de résultats Cela se traduit par une puissance de sortie
à la formule Ua/Ia, ce qui, avec le réalistes. quasiment décuplée, ce qui devrait suffire
faible courant d’anode de 0,17 mA se Il suffit, pour effectuer une mesure dans la majorité des cas. On a établissement
traduit par une valeur de quelque des données réelles, d’appliquer une d’une tension de grille de +0,5 V et un cou-
70 kΩ. Pour la présente application, tension de grille variable et de rele- rant d’anode de 0,5 mA. De ce fait, on se
la valeur précise de l’impédance ver le courant d’anode correspon- trouve dans un domaine de pente constante
n’est pas critique, de sorte que l’on dant à chacune de ses valeurs ce qui donne une distorsion faible. La tonalité
peut fort bien, avec le même trans- (figure 6). La caractéristique relevée de ce petit amplificateur est, en réalité, très
formateur, attaquer un casque présentée en figure 7 montre aux bon, même si, techniquement, il y aurait peut-
d’écoute de 600 Ω. L’impédance tensions de grille négative, une être moyen de faire encore mieux. L’inévitable
appliquée au tube correspond, avec croissance de la pente en cas d’aug- distorsion introduite par un étage à tubes,
ses quelque 60 kΩ, bien mieux au mentation du courant d’anode. Dans aux niveaux de modulation importants plus
courant d’anode évoqué. la plage des tensions de grille posi- particulièrement, est, la plupart du temps,
tives, la pente n’augmente plus, agréable à l’oreille.
retombant même lorsque cette ten- L’avez-vous remarqué ? Il serait fort possible,
Courbe caractéristique sion dépasse +1 V. Simultanément sur ce schéma, de remplacer sans autre forme
L’oscillogramme de la figure 5 on a d’ailleurs une augmentation du
montre que le tube travaille même à courant de grille, ce courant pouvant
une tension d’anode faible. Nous même, à partir d’un terme Ug de
avons effectué la mesure à un gain l’ordre de +0,5 V, dépasser le cou-
en tension de l’ordre de 8 sur un rant d’anode. Il est intéressant, avec
casque 600 Ω avec transformateur des tubes usagés surtout, de relever
de sortie, c’est-à-dire à impédance la courbe caractéristique de manière
de sortie élevée. En règle générale, à trouver le point de travail optimal.
le gain en tension répondant à la for-
mule suivante :
V = S*Rsor (V = gain en tension, S = Grille positive
pente, Rsor = résistance de sortie) S’il est dans vos intentions d’utiliser
Si l’on prend une résistance de sor- l’amplificateur pour casque d’écoute
tie de 60 kΩ, le tube doit posséder proposé ici plus qu’expérimentale-
une pente de 0,13 mA/V. Cela cor- ment, il se pourrait que, dans cer-
respond à l’observation d’ensemble taines conditions, le niveau sonore
qu’à tout point de travail la pente du soit quelque peu trop faible. Ce Figure 5. Tensions d’entrée et de sortie vues à
tube est égale au courant d’anode risque est encore plus grand dans le l’oscilloscope.
divisé par 1 V. La fiche de caractéris- cas d’une tension d’alimentation de
tiques officielle du ECC81 donne, par 12 V seulement. Il suffit de rendre un
exemple, pour Ua = 100 V et Ug = peu d’énergie aux électrons fatigués
–1 V, un courant d’anode Ia de et d’opter pour une tension de grille
3,0 mA et une pente S de 3,75 mA/V. légèrement positive. Les incondi-
Une comparaison nous apprend qu’à tionnels des tubes expérimentés ne A
10/2003 Elektor 25
INFORMATIONS
de procès les tubes par une paire de transis- 900
tors NPN. Au courant de grille se substitue
800 Courant
alors un courant de base, le courant d’anode d'anode
700 [µA]
étant remplacé par un courant de collecteur.
Le transistor ne nécessite pas de chauffage. 600
C’est là un progrès auquel nous nous sommes 500
habitués. Il n’est pas évident que l’on puisse 400
affirmer que le son en soit devenu meilleur.
300
Vous avez ici l’occasion de le vérifier par
200
vous-même très simplement. La plupart des
auditeurs ne manqueront pas de constater 100
www.halfin.com/shop/ 10 : 1 10 : 1
http://home.worldcom.ch/alpha/pages/ L R
bricoleurB.html
22k
22k
http://perso.wanadoo.fr/michel.terrier/
radiocol/detail/links.htm#fournisseurs_radio 32Ω 32Ω
www.htd.fr/PDV.htm
www.htd.fr/Catalog/CF.htm 0,5mA 0,5mA
ECC81
Informations diverses L
http://optimisetonampli.chez.tiscali.fr/ +0,5V +0,5V
1µ 1µ
lampe.htm 50V 50V
Ciel Electronique
www.cielelec.com/composants/
composants.htm +12V
Pollin (RFA)
www.pollin.de/
www.pollin.de/
default.asp?content=welcome.html R
26 Elektor 10/2003
10/2003
LT1615 LT1615
Régulateur à découpage rehausseur Régulateur à découpage rehausseur
INFOCARTE 10/2003 INFOCARTE 10/2003
LT1615 met une tension de sortie allant jusqu’à 34 V par
Caractéristiques électriques (TA = 25 °C, VIN = 1,2 V, VSHDN = 1,2 V, sauf mention contraire) Régulateur à découpage rehausseur l’utilisation d’une topologie boost simple sans que
cela n’implique l’utilisation d’un transformateur coû-
Paramètre Conditions Min. Typ. Max. Unité Fabricant : teux. La brièveté du temps de coupure, de 400 ns,
Linear Technology permet d’utiliser de petits condensateurs et induc-
LT1615-1 1,0 V http://www.linear.com tances, ce qui ne peut avoir qu’un effet bénéfique
Elektor
LT1615 300 350 400 mA qui ne peut fournir que 100 mA, convient
R5 R6
mieux aux applications mono-cellule vu que 40k 40k
Courant de fuite
hors-commutation, VSW = 5 V 0,01 5 µA sa plage de tensions d’entrée descend jus- A1
en commutation +
ENABLE
qu’à 1,0 V. Outre ces 2 caractéristiques, ces VOUT
+
tombe même à 0,5 µA. Un dispositif de limi- R4
140k 0.12Ω
Tension d’entrée SHDN haut 0,9 V tation de courant sophistiqué permet un A2
– 42mV*
GND
rendement élevé sur une plage de courants 2
Tension d’entrée SHDN bas 0,25 V de charge étendue. Le découpeur 36 V per- * 12mV FOR LT1615-1
27
10/2003
LT1615 LT1615
Régulateur à découpage rehausseur Régulateur à découpage rehausseur
INFOCARTE 10/2003 INFOCARTE 10/2003
dant 400 ns. L1 fournit alors, par le biais de D1, le tionnel contre une mise en court-circuit. Si la ten-
Switch Saturation Voltage Feedback Pin Voltage and
courant à la sortie, ce qui se traduit par une diminu- sion à la broche FB tombe en-deçà de 600 mV, la (VCESAT) Bias Current
tion du courant de self. Q3 est remis en circuit, de durée de coupure du découpeur est remontée à 0.60 1.25 50
sorte que le courant de self remonte à 350 mA. Ce 1,5 µs, de sorte que la limite de courant est abais- 0.55
processus de découpage se reproduit jusqu’à l’ob- sée à 70% de la valeur normale, ce qui revient à 0.50 1.24 40
Elektor
VOLTAGE
Le LT1615 est protégé au cours de la phase de réduction à 12 mV au lieu de 42 mV, de la référence 0.20 1.21 10
0
Courant vers FB 1 mA 0
–50 –25 0 25 50 75 100 0 5 10 15
TEMPERATURE (°C) SHUTDOWN PIN VOLTAGE (V)
Température de jonction 125 °C
28
APPLIKATOR
APPLIKATOR est une rubrique servant à la description de composants intéressants récents et de leurs applications; par
conséquent, leur disponibilité n'est pas garantie. Le contenu de cette rubrique est basé sur les informations fournies par les
fabricants et les importateurs, ne reposant pas nécessairement sur les expériences pratiques de la Rédaction.
ITU Smartec
Interface pour tout transducteur
Sjef van Rooij
30 Elektor 10/2003
APPLIKATOR
Le résultat de mesure est déterminé par la
Tableau 1. Valeurs maximales (pour TA = +25°C)
relation :
Tension d’alimentation –0,3 V à +7 V
Consommation de courant (hors-capteur) 3 mA Mx – Moff Ex
Dissipation de puissance 21 mW Mi = ————— = ——
Mref – Moff Eref
Dissipation de puissance en mode power-down 7 µW
Tension de sortie –0,3 V à VDD+0,3 V Si le système est linéaire, nous disposons des
Courant de sortie 8 mA éléments pour éliminer l’influence de la dérive
Impédance de sortie 60 Ω indéterminée Moff et du gain inconnu k.
Mais pour appliquer cette méthode des trois
Tension d’entrée par rapport à VSS –0,3 V à VDD+0,3 V
signaux, il nous faut une mémoire. Avec un
Courant d’entrée par broche ±20 mA microcontrôleur, nous allons pouvoir mémori-
Protection anti-CES > 4000 V ser les données et procéder aux calculs, ainsi
que numériser les signaux modulés en lar-
Température de stockage –65°C à +150°C
geur d’impulsion. Nous reviendrons en détail
Température de service –40°C à +85°C sur les applications pratiques possibles d’un
Température de soudage (10 sec.) +300°C système automatisé de capteurs couplés à un
microcontrôleur à l’aide de l’ITU.
Au cours de la première phase, le système
) %-
) %-
mesure la dérive Toff. Dans la deuxième
)( () '!/%" )( () '!/%"
phase, c’est au tour du signal de référence
Tref et pendant la troisième phase, le signal
proprement dit. L’ITU commande le passage
d’une phase à l’autre.
La durée de chacune d’elles dépend du signal
!" #" à mesurer. Dans le cas d’une capacité, la
durée se détermine comme suit :
!$% &'() )* (+%
, )-%. &/0 Toff = NK1C0
, , , , , %). ')%'() Tref = NK1(Cref + C0)
11 )2% %/%'() %% !#/% " Tx = NK1 (Cx + C0)
&(&(
/)-3*!( $)2% %/%'() Pour mesurer des résistances,
434 $)2% %/%'() voici les équations :
)-%. 2)- (.(!(%"
020311 - 12 Toff = NK2V0
Tref = NK2 (Vref + V0)
Figure 2. Variantes de boîtiers et brochage. Tx = NK2 (Vx + V0)
10/2003 Elektor 31
APPLIKATOR
Tableau 2. Modes de fonctionnement
SEL1 SEL2 SEL3 SEL4 Mode Nbr. de phases Nom Mode Nr.
0 0 0 0 5 condensateurs, 0–2pF 5 C25 0
0 0 0 1 3 condensateurs, 0–2pF 3 C23 1
0 0 1 0 5 condensateurs, 0–12pF 5 C12 2
condensateurs, 0–2pF, ext. MUX, CML=0
0 0 1 1 - CMUX 3
condensateurs, 0–12pF, ext. MUX, CML=1
0 1 0 0 3 condensateurs variables jusqu’à 300 pF 3 C300 4
0 1 0 1 résistance platine Pt100–Pt1000, 4 fils 4 Pt 5
0 1 1 0 thermistance 1–25kΩ, 4 fils 4 Ther 6
0 1 1 1 2 ou 3 Pt100–Pt1000 5 Pt2 7
1 0 0 0 2 ou 3 thermistances 1–25kΩ 5 Ther2 8
1 0 0 1 pont de résistances, la réf. est Vbridge ±200 mV 3 Ub2 9
1 0 1 0 pont de résistances, la réf. est Vbridge ±12,5 mV 3 Ub1 10
1 0 1 1 pont de résistances, la réf. est Ibridge ±200 mV 3 Ib2 11
1 1 0 0 pont de résistances, la réf. est Ibridge ±12,5 mV 3 Ib1 12
1 1 0 1 pont de résistances plus 2 résistances, ±200 mV 5 Brg2 13
1 1 1 0 pont de résistances plus 2 résistances, ±-12,5 mV 5 Brg1 14
1 1 1 1 3 potentiomètres 1–50kΩ 5 Potm 15
Rien de plus simple que de numériser le Tableau 3. Condensateurs mesurés au cours de chaque phase
signal de sortie de l’ITU en comptabilisant le Phase Condensateurs mesurés Périodes de sortie
nombre de coups d’horloge interne dans CBA+C0 TBA = NK1(CBA + C0)
1
chaque phase de mesure. Un jeu d’enfant,
alors, pour un microprocesseur, de recon- 2 CCA+C0 TCA = NK1(CCA + C0)
naître les signaux et de les traiter. Le nombre 3 CDA+C0 TDA = NK1(CDA + C0)
de phases dans une période complète varie 4 CEA+C0 TEA = NK1(CEA + C0)
entre 3 et 5, selon le mode.
5 CFA+C0 TFA = NK1(CFA + C0)
Lignes de commande
Nous l’avons déjà dit, l’ITU propose au total la gamme de mesure (CML = 0 : 0 à Le signal sur les électrodes émet-
16 modes de fonctionnement, le tableau 2 2 pF, CML = 1 : 0 à 12 pF). trices (B à F) est constitué d’une
en donne un aperçu. onde rectangulaire d’amplitude
On les sélectionne matériellement à l’aide des VDD. S’il ne faut pas mesurer un des
quatre broches SEL1 à SEL4, mais le choix Différents modes condensateurs le point correspon-
peut aussi s’opérer par le logiciel. Dans le Détailler ici les 16 modes de fonc-
tableau 2, un « 1 » correspond à VDD et un « tionnement nous mènerait trop loin,
0 » à GND. Il y a aussi des fonctions spé- mieux vaut nous concentrer sur l’un C BA
ciales, comme la rapidité (SF, slow/fast) et la d’eux à titre d’exemple. Mais si vous B
mise hors tension (PD, Power Down). désirez tout savoir, vous pourrez en C CA
La broche SF sert donc à déterminer la obtenir les caractéristiques tech- C
vitesse de mesure. Si SF = 1, l’ITU travaille niques complètes par le site du C DA
D
en mode rapide, une période complète du constructeur.
signal de sortie dure environ 10 ms. Si SF = 0, Nous avons choisi le premier dans C EA UTI
Cp E
le mode lent conduit à une période d’à peu le tableau 1, c’est le mode 0 et il
C FA
près 100 ms. s’appelle C25. On peut, dans ce F
Avec PD = 0, l’ITU passe en mode d’écono- mode, mesurer cinq condensateurs
mie d’énergie, sorties flottantes (à haute dans la plage de 0 à 2 pF, comme A
impédance). Ceci permet de connecter plu- on le voit à la figure 4. Les câbles
020311 - 14
sieurs puces en parallèle au même câble, et connecteurs forment une capa-
pour autant qu’une seule ne soit sélectionnée cité parasite Cp. Tous les condensa-
à la fois (avec PD à 1). teurs à mesurer sont reliés les uns Figure 4. Raccordement de cinq
La broche CML reste toujours à la masse, sauf aux autres par l’électrode dite condensateurs lors d’une mesure en
en mode CMUX, dans lequel elle sert à choisir réceptrice et branchés au point A. mode 0.
32 Elektor 10/2003
APPLIKATOR
trop grand, il est conseillé de passer en mode
Vcc
Vcc EA/VP CMUX. On fait alors usage d’un multiplexeur
15 33p
E UTI x1 externe qui permet de ramener le décalage à
R1 4
2.2k
Sel1
5
12MHz 20 x 10–6 pF à peine.
9 Sel2 x2
A 6 33p
Rref Sel3
7 1m F Vcc
100 Ω Sel4 47 m
force 3 B SF
10
11
RESET
2 6 47 mF Applications pratiques
PD
sense 2
C 13 87C51FB C3+ C4-
TEST
12
1k 4
Parmi les nombreuses applications possibles,
R Pt100 OUT p1.3 1 4
sense 1 C1+ C2+ nous aimerions en distinguer deux. Un pano-
D 47 mF 47 mF
3 C1-
force 14 F
C2- 5 rama complet de la question, vous le trouverez
P3.4
12
R1OUT R 1IN
13 dans les notes d’application de l’ITU du fabri-
To PC
10 T 2IN T2OUT
7 cant Smartec. Les applications se basent sur
P3.5
MAX232 le microcontrôleur Intel 87C51FB, mais
d’autres modèles sont utilisables.
Toff T AB TCD TBC Toff TAB TCD TBC Mesure de température avec la résistance
VCC au platine Pt100 ou Pt1000
Trois modes de l’ITU (5, 7 et 11) sont dispo-
GND
nibles à cette fin. La figure 5 illustre par un
1 cycle 1 cycle exemple pratique un circuit de mesure pour
020311 - 15
une sonde Pt100 dans le mode 5 de l’ITU.
Tant Rref que RPt100 sont reliées à l’ITU en qua-
drifilaire pour éliminer l’effet des résistances
Figure 5. Schéma complet d’un thermomètre à résistance au platine Pt100 et de passage dans les fils de raccordement. La
tracé du signal de sortie de l’ITU. résistance Rbias sert à régler le courant dans
RPt100 et Rref. On sélectionne le mode opéra-
toire à l’aide de SEL1 à SEL4, SF, PD et CML,
dant est mis à la masse. nisation du microcontrôleur. Il n’y a que l’on relie à VCC ou à la masse. Dans ce
En mode 0, une période compte cinq en principe aucun condensateur cas-ci, on placera l’ITU en mode lent (SF = 0).
phases de mesure, comme en entre B et A. On peut également programmer par le micro-
témoigne le tableau 3. Au cours de Les spécifications du mode C25 (ou contrôleur l’état de l’ITU. La figure 5 reproduit
la phase 1, pendant laquelle on mode 0) sont reprises dans le aussi la forme du signal de sortie modulé.
mesure le condensateur d’entrée tableau 4. La capacité parasite La mission du microcontrôleur consiste à
CBA + C0, la fréquence de sortie est entre bornes, câblage et les broches mesurer les signaux de sortie de l’ITU, à trai-
doublée, ce qui donne deux courtes du CI provoque le reste de la capa- ter les données et à transmettre les résultats
périodes, pour permettre la synchro- cité de décalage. Si ce décalage est au PC via une interface sérielle RS232. Le
fabricant a prévu un logiciel particulier à cet
effet. C’est un MAX232 qui s’occupe de la
communication avec le PC. Le microcontrôleur
Vcc
Vcc EA/VP est doté d’un quartz externe de 12 MHz. La
33p
15
force
E UTI x1 tension d’alimentation (VCC) se monte à +5 V.
sense 4
A Sel1 12MHz
9
5 Le microcontrôleur doit donc mesurer et numé-
Sel2 x2
Sel3 6 33p riser la longueur de la période du signal de sor-
7 1m F Vcc
sense 2
C
Sel4
10 RESET 47 m tie de l’ITU, il fait usage d’une fonction de
3 SF
11 2 6 47 mF comptage. Il convertit tour à tour Toff, TAB, TCD
D PD
sense 87C51FB
13 C3+ C4-
TEST
12
1k 4
et TBC en nombres : Noff, NAB, NCD en NBC. Le
OUT p1.3 1 4
sense 1 C1+ C2+ résultat de la mesure est alors calculé selon la
B 47 mF 47 mF
3 C1-
force 14 F C2- 5 technique des trois signaux par la formule :
12 13
P3.4 R1OUT R 1IN
To PC
10 T 2IN T2OUT
7 NCD – Noff · Rref
P3.5
MAX232 TPt100 = ———————
NAB – Noff
10/2003 Elektor 33
APPLIKATOR
physiques comme la pression, la force, l’ac- Tableau 4. Spécifications des modes C25 (et C23).
célération etc. L’ITU dispose de six modes (9 à
Paramètre Valeur typique
14) à cet effet. La figure 6 vous montre com-
ment cela se présente en mode 9 et à quoi K1 10 µs/pF
ressemble le signal de sortie de l’ITU. Ce C0 2 pF
mode permet de mesurer un déséquilibre Capacité max. CiA 2 pF
maximum de ±4%.
Le raccordement du pont de résistances à Linéarité 13 bits
l’ITU se fait par liaison à quatre fils, en sépa- Résolution (SF = 0, Cp = 30 pF) 14 bits
rant circuit de puissance et circuit de mesure. Offset résiduel < 15 ⋅ 10-3 pF
Les inévitables résistances de passage ne
peuvent pas, dans ces conditions, nous jouer
de vilains tours.
site : www.smartec.nl et il s’agit de Le fabricant :
la note d’application APPUTI04.pdf.
Logiciel Smartec BV,
Le logiciel du microcontrôleur écrit pour l’ITU Delpratsingel 26, Postbus 7108,
garantit un fonctionnement sans faille de Kit d’évaluation NL-4800GC Breda
toutes les applications proposées par le fabri- Il existe un kit d’évaluation de l’ITU. tél. : (+ 31) 76 520 5353
cant. Les différentes tâches du microcontrô- Il se branche directement à un port télécopie : (+ 31) 76 520 5354
leur dans les circuits de mesure sont de RS-232 du PC, lequel gouverne alors courriel :
convertir les périodes du signal de sortie de les 16 modes possibles de l’ITU, si SmartecNL@Compuserve.com
l’ITU, de lui fixer les modes de fonctionne- bien que vous pourrez essayer tous
ment, de traiter les données et de les com- les types de capteurs prévus et les ou son distributeur en France
muniquer au PC par l’interface RS232. utiliser pour effectuer des mesures
Le programme est universel en ce sens qu’il et en lire les résultats par l’intermé- SMARTEC S.A.R.L.
gère tous les modes de travail de l’ITU. Le diaire d’un émulateur de terminal La NYSH B.P. 15,
logiciel est écrit pour un Intel 87C51FX, mais (Windows 95/98, NT ou 2000) ou 04230 St Etienne Les Orgues
il en existe des versions pour des contrôleurs d’un script très simple. tél. : +04 9275 8189
d’autres marques. Dans les « application télécopie : 04 9275 8335
notes » de Smartec, auxquelles nous avons La livraison s’accompagne d’un pro- courriel : info@smartec.fr
déjà fait allusion, vous trouverez également gramme Labview. web : www.smartec.fr
le code source en langage C. L’adresse du (020311)
34 Elektor 10/2003
MICROCONTRÔLEUR
Carte à MSC1210
3ème partie : Flash « à tout faire »
Jürgen Wickenhäuser
36 Elektor 10/2003
MICROCONTRÔLEUR
mémoire se trouvent alors à $FF (tous les bits
se trouvent partant à « 1 »), la seule option
disponible pour l’écriture est la mise de bits
à « 0 ». L’un des programmes originaux de
Texas Instruments simule une E2PROM en
commençant par recopier en RAM le secteur
correspondant, pour l’effacer ensuite, mettre
la nouvelle valeur dans la RAM avant de reco-
pier la totalité de la RAM dans le secteur
ayant été effacé.
Le registre HCR0 sert à la gestion de la Flash.
Le seul moment où il est possible d’écrire
dans ce registre est au cours du télécharge-
Figure 2. Taille des partitions Flash. ment « officiel », vu qu’il lui est attribué alors
l’adresse $807F du domaine réservé au code.
Il existe en fait, actuellement, 2 registres de
configuration (HCR0 et HCR1), HCR1 n’étant
cependant pas utilisé ici.
Un examen du code-source illustre éloquem-
ment comme il est facile, avec le compilateur
uC/51, de mettre en oeuvre les paramètres
matériels (hard) tels que le registre HCR ou la
réservation de mémoire dans le domaine de
code (à compter de $100).
L’attribution à HCR0 de la valeur $9E se tra-
duit par la réservation de 1 Koctet de Flash
pour les données et permet un accès sans la
moindre limitation à la mémoire de pro-
gramme et de données en Flash. Il est impor-
tant de mettre le registre de chronologie du
MSC1210Yx à la valeur correcte (en fonction
de la fréquence du quartz utilisé). Si le taux
de transmission (baudrate) colle lui aussi, on
peut se lancer à l’eau :
Chargez le programme comme à l’accoutu-
Figure 3. Domaines des partitions Flash. mée par l’option run de l’environnement
UmShell (figure 4) dans la carte à MSC1210.
Chaque caractère entré est recopié dans les
Écriture en Flash le compilateur uC/51, ROM1210.H, 2 mémoires avant d’être visualisé (notez les
Pour l’écriture nous allons utiliser en permet la mise en oeuvre. 2 types de parenthèses). Attention cepen-
notre « boîte à astuces ». La ROM de D’un point de vue technologique, la dant : vous courrez le risque, si vous entrez
boot interne de 2 Koctets située dans différence entre les types de plus de 40 caractères, d’endommager votre
le haut de la cartographie de la mémoire Flash et E2PROM est programme vu que le domaine de code
mémoire de programme (figure 1) importante. Il faut, en E2PROM, réservé ne comporte que 40 octets.
comporte nombre de routines utiles, écrire individuellement chacun des Les codes-source complets se trouvent dans
dont certaines permettent, entre emplacements de mémoire, avec de le compilateur uC/51 à compter de la version
autres, d’accéder à la Flash. Un la Flash l’effacement se fait par sec- V1.10.10 à l’adresse Internet donnée ci-des-
fichier d’en-tête (header) fourni avec teur complet. Toutes les cellules de sous. À noter qu’à partir de cette version, les
fichiers HEX subissent une compression addi-
tionnelle lors du téléchargement vers la Flash.
(030060-3)
Liens
http://www.wickenhaeuser.de
Vous trouverez à cet endroit la version la plus
récente du compilateur uC/51, pilotes et pro-
grammes de démonstration
http://www.lmphotonics.com/forum/forumdis-
play.php?fid=68
Un nouveau forum (en anglais) pour le compila-
teur uC/51
Figure 4. Test de la Flash depuis l’environnement UmShell.
10/2003 Elektor 37
AUDIO&VIDÉO
Pupitre préampli
à tubes
2ème partie : la construction
Bob Stuurman
Nous avons analysé chacune des platines. Le moment est venu de voir
comment assembler le tout, de la construction mécanique au câblage
d’ensemble. Il nous restera à apprécier les résultats de mesure.
Construction mécanique
Le châssis que l’auteur a choisi est le
summum de la simplicité : un U fait
d’aluminium de 1,5 mm d’épaisseur
dont les dimensions, comme à la
figure 1, s’établissent à 290 x 155 x
85 mm. Tous les composants de l’am-
plificateur s’y fixeront. À l’avant,
quatre entretoises de laiton de 15 mm
de long, à l’arrière quatre autres de
20 mm de long et les façades se vis-
sent sur les entretoises par des vis de
M3x5. Le châssis d’aluminium est
donc comme suspendu entre face
avant et face arrière.
Il y a, entre la face avant et la partie
antérieure du châssis, un espace de
15 mm pour les écrous des poten-
tiomètres et commutateurs ainsi
que pour les pignons du potentio-
mètre de balance. Mais les témoins
à LED et l’interrupteur général se
fixent à la face avant elle-même. À
Pour un appareil comme celui-ci, l’habillage dessus et le fond sont percés d’ou- l’arrière, l’espace est de 20 mm,
revêt une grande importance. Le boîtier que vertures de ventilation. Les façades c’est là que se glisse la platine
nous avons choisi pour le prototype provient présentent des bords repliés sur les- d’E/S, pourvue d’entretoises de
de la gamme de la firme Conrad et se com- quels nous visserons les tôles du 15 mm de long. On y installe égale-
pose de deux tôles noires en acier, épaisses haut et du bas. Leur finition est en ment le filtre secteur de la prise
de 1,5 mm pour le dessus et le fond, ainsi que mat brossé recouvert d’une feuille de euro et un petit ventilateur.
de deux façades en aluminium de 1 mm. Le protection. Pour mieux s’y retrouver, L’alimentation se place tout à l’ar-
40 Elektor 10/2003
AUDIO&VIDÉO
Spécifications A +0
-10
-20
-50
B -70
r
-80
DHT+B « Out » 0,1 % (450 mV sortie) A
-90
Rapport signal-bruit « Out » 80 dBA -100
-110
Largeur de bande (Volume max.) < 10 Hz…35 kHz (–3 dB) -120
-130
+18
+16
+10
+8
+4
r -0
A -2
-4
Courbes de mesure -6
-8
-10
-14
distorsion contient principalement l’harmonique 2 à –60 dB et -16
-20
mentale est affaiblie dans les mesures. Le ronflement d’alimenta- 10 20 50 100 200 500
Hz
1k 2k 5k 10k 20k
020383 - 2 - B
40k
B montre les réglages de tonalité en position neutre. Ces courbes restent en dépendance de la tolérance sur les composants utilisés,
potentiomètres et condensateurs.
10/2003 Elektor 41
AUDIO&VIDÉO
Figure 2. Les entrailles du pupitre, avec tout le câblage et il n’y manque même pas un bouton !
flux d’air est orienté vers le radiateur du Lorsque les faces avant et arrière bas risquent fort de ne pas s’aligner
LM317. La ventilation forcée expulse aussi la sont vissées aux entretoises, les exactement. Il est presque impos-
chaleur dissipée par les tubes. trous de fixation pour le haut et le sible d’ajuster le châssis en U avec
la précision voulue. Aussi, à l’arrière,
avons-nous allongé les entretoises à
l’aide de rondelles pour les faire cor-
respondre aux trous. Cela nous per-
mettra d’éviter de coincer le ventila-
teur et de le laisser faire son office en
silence.
Interrupteur général
Si l’on veut réduire le plus possible
les parasites induits par le câblage
sous tension du secteur, il faut que
l’interrupteur général se situe au
plus près de l’entrée du cordon d’ali-
mentation. Mieux vaut alors utiliser
un interrupteur à poussoir muni
d’une allonge jusqu’à la face avant.
Sur le prototype, nous avons
construit spécialement un système
basé sur un interrupteur à bascule et
un bras d’allonge sur mesure, mais
nous n’allons pas vous embarrasser
Figure 3. C’est un engrenage, entraxe de 25 mm, qui solidarise les potentiomètres de davantage de toutes ces descrip-
balance. tions mécaniques.
42 Elektor 10/2003
AUDIO&VIDÉO
Gnd-Phono-L
Line-In-L
K1
Entrée secteur L
2345
avec filtre Ventilateur Gnd-Out 0
R
Rfan
Gnd-Phono-R
Line-In-R
82 Ω
Blanc
Blanc
Tr1
0 V* Rouge 260 V=
F2
250 mAT Jaune Tr2
Rouge
S2 Jaune Blanc
12,6 V= 15 V ~ 230 V~
Bleu Blanc 0V
Gris
Bleu
Gris
= Entortillé
K2
0V 1
2
3
+260V 0V* 4
5
6
+12,6V 7
14 8
13 9
12 10
= Câble en nappe 11 11
10 12
9 13
8 14
7 +12,6V
6
5
4 0V* +260V
3
2
1 0V
K2
3 4
2 1 - Phono
5 2 - Cd
12,6 V 1 3 - Tape
4 - Tuner
S1-Sélection 5 - Aux
Indication par LED
020383 - 2 - 15
0 V*
Réglage de balance appuyé dessus, tintera à chaque teurs de la haute tension et de celle des fila-
Comme nous l’indiquions dans la dent. Enlever une des dents à l’en- ments. Les trous se situent à mi-hauteur.
première partie, nous avons mis en droit ou le potentiomètre occupe la
jeu, pour la balance, deux potentio- position médiane procure un repère La figure 4 montre la manière de câbler l’ali-
mètres logarithmiques couplés méca- tactile. Tout cela est bien visible sur mentation. On commence par le raccorde-
niquement par engrenage, comme à la photo de la figure 3. ment des transformateurs à la platine d’ali-
la figure 3. Une tige filetée au pas M3 mentation, les raccords du ventilateur et les
traverse chacune des roues dentées Dessin de la face avant connexions secteur entre l’interrupteur, le
et comme le matériau est friable, Libre à chacun d’arranger la face fusible et le filtre euro. Le fil de terre du filtre
mieux vaut limer au préalable une avant à son goût, évidemment, et d’y est relié à l’aide d’une cosse à souder au
partie plane sur l’axe des potentio- apposer les symboles ou les textes châssis en U. La haute tension et les fila-
mètres. On pourra alors se contenter qu’il souhaite y voir. À l’intention de ments sont câblés en fil torsadé, en passant
d’un serrage moindre des vis dans ceux qui le désirent, le dessin de la par les traversées. On place les cavaliers
les pignons pour les caler fermement. façade de notre prototype est dispo- pour les filaments sur l’embase K2, après
Autre truc : il est assez facile de nible gratuitement sur notre site quoi on branche en série, par un câble tiré
pourvoir les autres potentiomètres www.elektor.fr. Il peut aussi servir dans la gaine électrique, les filaments des
d’un repère tactile en position cen- de gabarit de perçage de ce pan- EF86. Pour finir, on raccorde le témoin à LED
trale et de déclics. On monte les neau de commande. et le sélecteur d’entrée S1. La borne 1 de S1
mêmes rouages sur l’axe des autres va directement à K2/1-2 sur l’amplificateur
potentiomètres, volume et tonalités de gauche et via le câble plat à K2/1-2 de
et on fait appuyer un petit ressort en Câblage l’amplificateur de droite. Cette nappe de
lame contre les dents. Une petite La plaque d’aluminium centrale porte câble à 6 conducteurs (puis 5 vers la platine
sonnette ou un timbre de bicyclette, quatre traversées pour les conduc- d’E/S) passe par la gaine.
10/2003 Elektor 43
AUDIO&VIDÉO
Gnd-Phono-L
Line-In-L
L
Gnd-Out
R
Gnd-Phono-R
Line-In-R
K2
P2 P4 P1 1
2
P5 P4 P2 123 3 K1
1 321321 4 123
2 5
6
3 7
14 8
13 9
12 10
11 11
10 12
9 13
8 14
7 123123 P5
6 3
5 2
4
K1 3 1
2 321
321 1 P1
K2
Rd1 Rd2
25 mm
Aigus Volume Graves Balance 020383 - 2 - 16
La figure 5 montre l’allure du câblage porteur point du réseau de mise à la masse Comme on le voit à la figure 5, il
des signaux. Les potentiomètres de volume, est en contact avec le châssis, c’est est préférable de souder les
aigu et grave se relient par de petits mor- le Gnd-L de la platine d’E/S. condensateurs de blocage Cx et Cy
ceaux de câble plat, les autres liaisons s’exé-
cutent en câble faradisé (gainé d’un écran
tressé) . Il est plus aisé de couper à dimen-
sion ces câbles et de les connecter à la pla- Liste des composants nécessaires à la réalisation
tine d’E/S avant sa fixation, l’accessibilité est
alors bien meilleure
– Coffret 2 pièces 300x200x110 mm (lxpxh) (Conrad RFA 520489)
– Entrée secteur euro à filtre de déparasitage intégré (Conrad RFA 515442)
Accordez toute votre attention aux tresses de
– Ventilateur 40 x 40 mm, épaisseur 20 mm 12 VDC,
blindage. À l’entrée phono, elle est connec-
tée au point de masse de la platine, mais sur – 2 x engrenage polyacétate 50.M0,5 (Conrad RFA 237850)
la platine d’E/S, elle va à Gnd-L/R, tout – S1 = rotacteur 6 positions 2 circuits, coupure avant contact (Conrad RFA
comme l’entrée de ligne. De la même 709751)
manière, la tresse de la sortie voisine de P5 – S2 = interrupteur secteur
se branche au point de masse de la platine. – F2 = porte-fusible + fusible 250 mAT
Également, près des potentiomètres de – signalisation à LED 12 VDC
balance, les tresses vont à la broche de rac- – 4 x bouton noir 21 mm
cordement gauche et sur la platine d’E/S au – 4 x capsule à repère rouge 21 mm
Gnd-Out, tout comme la tresse de Line-Out. – 1 x bouton noir 28 mm
Les trois câbles faradisés vers l’amplificateur – 1 x capsule à repère rouge 28 mm
de gauche transitent par la gaine. Un seul
44 Elektor 10/2003
AUDIO&VIDÉO
directement aux prises Line-in de tons sur les axes des potentiomètres lique. Le ronflement cessera aussi dès la pose
la platine d’E/S. de manière à ce que le repère pointe des plaques métalliques constitutives du des-
vers le « 0 ». sus et du fond. Vous pouvez aussi utilement
Pour régler la balance, on posi- raccorder électriquement par du fil souple les
Réglage tionne d’abord le potentiomètre de deux moitiés du boîtier au point de masse
Le plus simple, pour ajuster les com- balance de droite (celui qui porte le central.
mandes de tonalité, c’est de bran- bouton) au milieu. Puis on tourne
cher un oscilloscope ou un millivolt- l’autre potentiomètre (sans sa roue
mètre alternatif à la sortie. Tourner dentée) jusqu’à ce que le signal de
Liaison à
P2 et P4 à tour de rôle à fond à sortie des deux amplificateurs soit l’amplificateur de sortie
gauche et à droite et tâcher, à l’aide d’égale intensité. Il faut alors fixer Le câble audio faradisé présente parfois une
de P3, de régler les minima et le pignon dans cette position. On capacité répartie assez forte, jusqu’à 200 pF
maxima à 50 Hz et 10 kHz pour qu’ils peut encore rattraper une légère par mètre. S’il lui faut couvrir une longue dis-
soient égaux sur les deux canaux. erreur en modifiant le blocage du tance entre le pupitre et l’amplificateur de
Comme ce sont des potentiomètres corps du potentiomètre. puissance, mieux vaut en choisir un qui
logarithmiques qui y sont employés, convient bien, caractérisé par une faible
la position centrale ne correspond Si vous allumez l’étage final lorsque capacité parasite, de manière à préserver les
pas exactement à une courbe de le volume est à fond en position tonalités élevées. L’auteur s’est fabriqué des
réponse en fréquence plate. Pour la phono, vous entendrez un léger câbles à très basse capacité à l’aide de
trouver, on applique à l’entrée (pas souffle et du ronflement résiduel. coaxial RG-59 de 75 Ω, d’un diamètre de
celle du phono) une onde carrée de Pendant la rotation du réglage de 6,2 mm, muni de fiches Cinch de qualité. La
1 kHz et l’on observe la sortie à l’os- volume, vous pourrez sans doute capacité linéaire de ce type de coaxial n’at-
cilloscope. Il faut tourner les entendre un léger bruissement. Il teint que 69 pF/m, si bien qu’il peut sans
réglages d’aigu et de grave jusqu’à disparaîtra si vous reliez électrique- inconvénient ponter des distances de plu-
ce que l’onde carrée soit la plus pure. ment son axe au boîtier par le tru- sieurs mètres.
Il ne reste plus qu’à bloquer les bou- chement d’un petit ressort métal- (020383-II)
10/2003 Elektor 45
INFORMATIONS
Plus de lumière !
Les LED haute puissance dans la pratique
Dr. Ing. Martin Ossmann
46 Elektor 10/2003
INFORMATIONS
obtenus pour la puissance électrique Candelas
fournie, il est donc exprimé en lm/W.
Dans le cas des lampes formant un Les données techniques des LED 1.0
tout avec un bloc d’alimentation sont d’ordinaire muettes sur le flux
électronique, on indique générale- lumineux, remplacé par des cande-
ment la puissance électrique las (cd). Quelle en est la raison ?
consommée par le système. Le ren- Dans le cas des candelas, la puis-
dement lumineux du système sance lumineuse est indiquée pour
dépend donc de celui du bloc d’ali- un flux lumineux (partiel) dans un 0.5
mentation. Le tableau 1 contient les (petit) angle spatial (ce que les
données de quelques types de matheux nomment « angle solide »).
sources lumineuses usuelles. On Une puissance lumineuse de 1 cd
remarquera la variation très étendue correspond au flux lumineux de
des valeurs numériques. La lampe 1 lumen rayonné dans un angle (spa-
au sodium basse pression remporte tial) ayant une ouverture de
400nm 500nm 600nm 700nm
la palme des lumens/watt, mais sa 360 degrés. On a donc : 030142- 11
lumière jaune est loin d’être idéale Puissance lumineuse =
pour percevoir les couleurs. Le ren- Flux lumineux par unité d’angle spa-
dement de la production de lumière tial
blanche est bien moins élevé. Les indications concernant la puis- Figure 1. Courbe de sensibilité CIE.
Tableau 2.
Conversion angle d’ouver-
ture en angle spatial.
Angle
Angle spatial
d’ouverture
(steradiant)
(degrés)
360,0 12,566 (4·π)
180,0 6,283 (2·π)
60,0 0,842
40,0 0,379
38,0 0,342
35,0 0,291
30,0 0,214
25,0 0,149
24,0 0,137
20,0 0,095
15,0 0,054
10,0 0,024
Figure 2. Différents modèles de LED 1 W de LumiLED.
10/2003 Elektor 47
INFORMATIONS
nées à fournir un éclairage ponctuel.
Tableau 3. On peut souvent se procurer des
Caractéristiques de l’ampoule à réflecteur Osram Dekostar 51. ampoules de même puissance
Angle d’ouverture Puissance lumineuse Flux lumineux Rendement lumineux (watts) mais avec différents angles
(degrés) (cd) (lm, calculé) (lm/W, calculé) d’ouverture. L’ampoule à réflecteur
10,0 9100,00 217,576 6,22 Osram Dekostar 51 (diamètre du
24,0 3100,00 425,638 12,16 réflecteur 51 mm) fournit les valeurs
38,0 1500,00 513,475 14,67 indiquées dans le tableau 3 à 35 W,
60,0 700,00 589,251 16,84 12 V.
Le calcul du flux lumineux et du ren-
dement lumineux est basé sur
Tableau 4. Caractéristiques des LED blanches de Nichia. l’angle d’ouverture. Si nous partons
Angle d’ouverture Puissance lumineuse Flux lumineux Rendement lumineux
du principe que les lampes possè-
(degrés) (cd) (lm, calculé) (lm/W, calculé) dent le même filament et fournissent
donc toutes autant de lumière, la
20,0 6,40 0,611 7,64
diminution du rendement lorsque
50,0 1,80 1,060 13,25
l’angle d’ouverture est petit permet
70,0 0,48 0,545 6,82
de conclure qu’il est difficile de foca-
liser efficacement la lumière. La puis-
sance lumineuse sans indication
sance lumineuse sont normalement jointes contribueront à vous familiariser d’angle d’ouverture ne permet pas
aux sources lumineuses focalisées telles que avec ces quantités. de comparer les ampoules.
les lampes halogènes à réflecteur et souvent
aussi aux LED. La mention de la puissance Premier exemple : ampoule du feu Quatrième exemple : LED de Nichia
lumineuse s’accompagne souvent de celle de d’une bicyclette L’entreprise Nichia fabrique actuel-
l’angle d’ouverture du cône lumineux au bord L’ampoule consomme 3 W et fournit lement les meilleures LED blanches.
duquel la puissance lumineuse a diminué de un flux lumineux d’environ 30 lm. Le Les données de quelques types sont
moitié. Si les lasers atteignent une telle puis- rendement lumineux atteint donc rassemblées dans le tableau 4 (dans
sance lumineuse, c’est que l’angle d’ouver- environ 10 lm/W. En se basant sur un chaque cas, consommation 20 mA à
ture du rayon lumineux qu’ils émettent est rayonnement isotrope (angle d’ou- environ 4 V, diamètre 5 mm). Le flux
très petit. Le tableau 2 indique comment verture 360 degrés, angle spatial lumineux et le rendement lumineux
convertir l’angle d’ouverture en angle spatial. 4 π), on obtient une puissance lumi- ont été calculés ici aussi.
En résumé, la comparaison entre sources neuse d’environ 2,4 candelas. On Si les valeurs des candelas sont très
lumineuses n’est pas facilitée par l’utilisation atteint environ 250 candelas au basses par rapport aux ampoules
du flux lumineux ou de la puissance lumi- centre du faisceau avec une focalisa- halogènes, c’est parce que la puis-
neuse sans parler de ce qu’il faut parfois tion par réflecteur ! sance électrique l’est aussi ! En effet,
tenir compte de la couleur de la lumière. une LED ne consomme que
C’est pourquoi nous allons présenter Deuxième exemple : ampoule halo- 20 mA ⋅ 4 V = 80 mW. Le rendement
quelques exemples qui, nous l’espérons, gène basse tension lumineux de 13 lm/W n’a pas à rou-
Une ampoule Osram Halostar (iso- gir de la comparaison avec les
trope, sans réflecteur, type 64432 lampes halogènes.
IRC) consomme 35 W et fournit un
flux lumineux de 900 lumens. Le ren- Cinquième exemple : LED Luxeon
Tableau 5. Flux lumineux de LED dement de 26 lm/W est environ celui Les Luxeon (figure 2) introduites
Luxeon de différentes couleurs. des lampes halogènes de bonne récemment par LumiLED consom-
Flux lumineux typique qualité. ment 1 W (330 mA à environ 3,4 V
Couleur pour une LED blanche). Les valeurs
(lm)
WHITE 18 Troisième exemple : de la caractéristique lambertienne de
GREEN 25 ampoule halogène basse tension à rayonnement sont indiquées dans le
réflecteur tableau 5.
CYAN 30
La puissance lumineuse et l’angle Cette fois c’est fait ! La valeur d’une
BLUE 5
d’ouverture des ampoules à réflec- LED blanche dépasse celle d’une
ROYAL BLUE 100 mW
teur sont usuellement indiqués. Cela ampoule halogène à réflecteur. Les
RED 44
est logique puisque elles sont desti- valeurs des diodes colorées ne sont
AMBER 36 pas négligeables non plus. Le rayon-
nement maximum de la couleur
Royal Blue se situe vers 450 nm. L’œil
Tableau 6. Caractéristiques d’un spot LED 12 V. est déjà si peu sensible à cette lon-
gueur d’onde que la puissance
Angle d’ouverture Puissance lumineuse Flux lumineux Rendement lumineux
rayonnée est donnée en milliwatts.
(degrés) (cd) (lm, calculé) (lm/W, calculé)
Cette valeur est une première indi-
50,0 30 17,7 14,7 cation de l’efficacité de ces LED. En
48 Elektor 10/2003
INFORMATIONS
aucune chaleur. Qu’en est-il vraiment ?
Consultons le tableau 1. Les valeurs du ren-
dement lumineux des lampes halogènes et
des LED indiquent clairement que seule une
très faible partie de la puissance électrique
de ces 2 sources lumineuses est convertie en
lumière visible. Où est passé le reste ? Le fila-
ment à température extrêmement élevée de
l’ampoule à incandescence rayonne une
bonne partie de la puissance sous forme d’in-
frarouge (le filament est pour ainsi dire
refroidi par rayonnement). Une autre partie de
la chaleur du filament est éliminée par
convection dans l’ampoule elle-même.
Il est d’autre part impossible de faire fonc-
tionner des diodes luminescentes à quelques
milliers de degrés Kelvin dans le but de les
refroidir par rayonnement. Nous devons évi-
ter que le semi-conducteur dépasse de beau-
coup 120 °C. Le refroidissement par rayonne-
ment à 120 °C manque encore terriblement
d’efficacité et seule une faible partie de
Figure 3. Spot LED 12 V. l’énergie est dégagée sous forme d’infra-
rouges. Seul un dissipateur thermique offrant
une surface considérable peut assurer le
effet, 10 % de la puissance électrique exemple LED Nichia 50 degrés). Le refroidissement. Il rayonne une partie de
(1 W) sont convertis en lumière spot proprement dit est composé de l’énergie par infrarouges, mais élimine la plus
rayonnée (figure 3). 12 LED. Un courant de fonctionne- grande partie de la chaleur dans l’air ambiant
ment d’environ 20 mA à 4 V par LED par convection. Lorsqu’on essaie de monter
Sixième exemple : spot LED 12 V nous donne une puissance totale de des lampes à LED fournissant le flux lumi-
50 mm 0,96 W. La différence 1,2 W – 0,96 W neux d’une ampoule halogène de 35 W, on
L’entreprise Signal-Construct offre = 0,24 W est vraisemblablement constate tôt ou (parfois) tard que le refroidis-
(chez Conrad, RFA) des spots LED perdue dans le redresseur et le régu- sement constitue un problème crucial qu’il
qu’on peut alimenter par un transfo lateur de courant. faut bien résoudre d’une façon ou d’une autre.
12 V pour lampe halogène. Consom- Voilà pourquoi LumiLED, par exemple, four-
mation 1,2 W. L’angle d’ouverture de nit une série de LED haute puissance dont les
50 degrés et la puissance lumineuse
Des LED supports sont déjà prévus pour le montage
de 30 cd sont repris de la fiche de vraiment froides ? d’un dissipateur thermique. Pour dimension-
données. On lit souvent que les LED sont bien ner le dissipateur thermique, on part du prin-
Le rendement lumineux atteint les plus efficaces que les ampoules halo- cipe que l’intégralité de la puissance élec-
valeurs habituelles des LED (par gènes parce qu’elles ne rayonnent trique est convertie en chaleur. Le rendement
électrique des LED (watts optiques par watt
électrique), même des tout derniers modèles,
n’étant toujours pas miraculeux, on peut
continuer tranquillement à ignorer la puis-
sance rayonnée sous forme lumineuse.
LED Luxeon
Les LED les plus puissantes actuellement
disponibles sur le marché sont les Luxeon
(figure 4) de LumiLED, une entreprise com-
mune de Agilent et Philips. Les types actuel-
lement disponibles consomment 1 W. La LED
blanche, par exemple, a une tension de 3,4 V,
ce qui signifie qu’elle doit être utilisée avec
un courant de l’ordre de 300 mA au plus. La
caractéristique de cette diode est si raide
qu’il est impossible de la brancher directe-
ment à une source de tension sans limitation,
ou mieux, régulation de courant.
Figure 4. Une LED Luxeon. Le refroidissement de cette LED est assuré
10/2003 Elektor 49
INFORMATIONS
par une surface de contact métallique à l’ar-
+4V...+6V
rière. On en aura bien besoin, étant donné
que le watt converti presque intégralement T1
0Ω2
V–
Encore une remarque, cette fois sur la durée LM334
de vie. La durée de vie est indiquée par « jus-
qu’à 100 000 heures », ce qui fait tout de 030142 - 12
LED Luxeon D1
D2
LED
6 G
OUT
ments NiMH feront parfaitement l’affaire. IC1 2
IC1 S
B1 VFB
est une source dont le courant dépend de la RFP14N05L
8
R2 R4 VREF
tension aux bornes des résistances R1 (0,2 Ω) C1
UC3845
R5
10k
22k
3
IS 1k
et R2. La valeur nominale entre ADJ et V- est 220µ 4
25V CT/RT
d’environ 65 mV. Le courant résultant de la B40C1000
R1 R6
LED atteint environ 250 mA. Attention, la C2 5 C3
2Ω2
50 Elektor 10/2003
INFORMATIONS
273+ 40
250 mA ———— = 260 mA
273+ 25
10/2003 Elektor 51
MESURE&TEST
Émetteur
de mesure HF
Réglable en continu de 50 Hz à plus de 70 MHz
Projet : Gert Baars PE1GIC@AMSAT.ORG
52 Elektor 10/2003
MESURE&TEST
tout de la quantification du signal de sortie à
Spécifications 180 MHz, il est indispensable de prévoir un
bon filtre, (le bloc LPF pour Low Pass Filter,
– Fréquence de sortie réglable continûment de 50 Hz à 71 MHz filtre passe-bas de ce côté de la Manche). Le
– Pas de fréquence de 1 Hz à 1 MHz filtre utilisé ici est un passe-bas du type But-
– Signal de sortie de 0 à –127 dBm (0,224 Veff à 0,1 µVeff)
terworth assurant une atténuation suffisante
– MA interne, 1 000 Hz 30%
des produits secondaires non désirés.
– FM interne, 1 000 Hz, balayage 3, 10, 20 à 90 kHz
Il nous faut en outre, un amplificateur/atté-
– Clavier à 16 touches pour entrée de la fréquence et autres fonctions diverses
nuateur ajustable vu que nous voulons être
– Affichage LCD à 2 lignes de 16 caractères pour visualisation de la fréquence, du
pas de fréquence et du niveau de sortie
en mesure d’ajuster le niveau du signal de
– Sortie aléatoire 40 à 50 dBc (fonction de la fréquence) sortie sur une plage importante. Ceci
– Le domaine englobe les fréquences FI (Fréquence Intermédiaire) de 0,455, 5,5, explique la présence, en aval du filtre, d’un
9, 10,7, 21,4, 45 et 70 MHz. VGA (Variable Gain Amplifier = amplificateur
à gain variable) à commande numérique. Ce
VGA permet de jouer sur le gain par pas de
l’ordre de 1 dB sur une plage de 31 dB. Le
Concept & synoptique fréquence d’horloge interne vraie est VGA lui-même est suivi d’une paire d’atté-
alors de 180 MHz. À noter au pas- nuateurs commutables de 32 et 64 dB res-
Le synoptique de la figure 1 illustre le sage qu’il s’agit là de la fréquence pectivement. Cette palette de modules per-
concept à la base de notre émetteur maximale à laquelle le DDS mis en met d’ajuster le signal de sortie à tout niveau
de mesure. Bien que l’on constate au oeuvre ici est en mesure de fonction- compris entre 0 et –127 dBm.
premier coup d’oeil, qu’une fois de ner. Celui-ci fournit un signal de sor- Le VGA utilisé fait en outre office de circuit
plus, on retrouve un microcontrôleur tie sinusoïdal dont la fréquence de commande 50 Ω.
au milieu de la toile d’araignée, cette répond à la formule suivante : Comme vous l’aurez sans doute supputé à la
fois, ce n’est pas lui qui constitue le lecture de ces caractéristiques techniques, la
coeur de cette réalisation. Cet hon- W x Fclk / 232. mise en oeuvre d’un microcontrôleur est
neur est à réserver au bloc « DDS », incontournable. Ce processeur pilote le DDS
car c’est lui qui a la charge de géné- W étant le symbole d’un mot de fré- et les atténuateurs mais se charge également
rer les signaux de mesure. quence programmable de 32 bits. La de la gestion de l’interface utilisateur qui
DDS est l’acronyme de « Direct Digi- taille de pas prend alors la valeur de : prend ici la forme d’un mini-clavier, d’un affi-
tal Synthesizer » (synthétiseur numé- chage LCD et d’un encodeur rotatif.
rique direct). Un DDS requiert un 180 MHz/232 = 0,0419 Hz.
signal d’horloge pour disposer d’un
standard de fréquence. En interne, le Par le biais du progiciel, la taille L’électronique
DDS multiplie la fréquence de ce minimum de pas a été fixée à 1 Hz. Vu que, comme, nous le verrons un peu plus
signal par 6. Ainsi, dans le cas d’une Comme le DDS génère nombre de loin, la réalisation pratique du montage prend
fréquence d’horloge de 30 MHz, la produits secondaires, en raison sur- la forme d’une paire de platines, le schéma
est lui aussi subdivisé en 2 parties. En gros,
le schéma de la figure 2 est celui de l’émet-
teur de mesure proprement dit, la figure 3
out reprenant les sous-ensembles de commande,
CLK DDS LPF VGA – 32dB – 64dB
de l’alimentation et de l’interface utilisateur.
Il n’est pas très difficile de localiser les diffé-
rents éléments du synoptique. Sur la figure 2,
le générateur d’horloge est centré sur IC1, le
AM DDS étant intégré dans IC2, le filtre passe-
bas prenant la forme des selfs L6 à L15, le
VGA se trouvant à l’intérieur de IC3, les atté-
nuateurs se trouvant dans les parages des
relais Re1 à Re3. Les embases K1 et K2 sont
interconnectées respectivement aux embases
µC K2 et K3 du schéma de la figure 3.
Il suffit d’un coup d’oeil furtif au schéma de
la figure 3 pour reconnaître en IC2 le micro-
processeur; le clavier vient se brancher sur
l’embase K1, l’affichage LCD sur K4, S1
LCD
encoder constitue l’encodeur rotatif, l’électronique
keys centrée sur Tr1, B1 et IC3 constituant la part la
plus importante de l’alimentation. IC1 et
020299 - 13 l’électronique connexe constituent le modu-
lateur MA (en Modulation d’Amplitude); en
Figure 1. Synoptique de l’émetteur de mesure. Son coeur en est le bloc « DDS ». fait la seule raison de sa présence ici est
10/2003 Elektor 53
MESURE&TEST
+12V +5VB +9V
IC4 IC5
7805 L16 L1 VCC +12V 7809
4µH7 4µH7
L4 L2 L5 L3 C2 C1 L18 C30
C15 C25
4µH7 4µH7 4µH7 4µH7 100n 100n 5p6 0V075 100n 4µH7 100n
C8 C5 C3
C
100n 100n 100n C7 C4 C9 C6 L7 L8 L9 C29
53Ω6
D0 4 16 20
D0 VINP VCC
D1 3 18p 68p 68p 18p 4V
D1 A IC3
K1 D2 2 21 18 6
C31
D2 IOUT VIN+ PD 100n
C20 C26
1 2 D3 1
D3 B 5p6 0V075 100n
IC2
3 4 D3 D4 28 20 19
D4 IOUTB 0V075 VIN–
D2 5 6 D1 D5 27 D 10
D5 R1 R2 L12 L13 L14 VOUT
D0 7 8 D6 26 13 4V
VOUTN 49Ω9
49Ω9
D6 C37 R8
9 10 D7 D7 25 14 150nH 220nH 150nH 1 AD8321 47µ
VOUTP
86Ω6
D7 C36 SDATA 10V
D6 11 12 D5 17 L11 L15 22µ 2 5
DACBP CLK BYP1
10V
D4 13 14 RESET 22 120nH 150nH 3 14 E
RST AD9851 ENN BYP2
15 16 WRCLK 7 R4
WCLK C16 C17 C18 C19
53Ω6
FQUD 8 12 AM 4 16 R7
FQUD RSET GND GND C28 C27
43Ω2
18p 68p 68p 18p
GND GND GND GND
9 15 R3
VCC
DATA
CLK
VINN
ENN
REFCLK 11 12 13 15 100n 100n
6k8
0V75 RMS 1 2
4V1 C10
IC1.F C39
8
13 12 100n
1 IC1.D
IC1 = 74HCU04 1 R30 100n
C40
100k
9 T4
C38 10n
AMH 0V55 RMS +9V +9V +9V 50Ω
100n BS170
2V5 2V5 2V5 2V5 D1 RE1 D2 RE2 D3 RE3
2V5 0V4
R5 R6
R31 R29
12k 10k
150k
560Ω
1µH2 32 64 64
C22 X1 10p R12 R13 R10 R11 R18 R19 R16 R17 R24 R25 R22 R23
C24 C32 C33 C34
105Ω
105Ω
105Ω
105Ω
105Ω
105Ω
105Ω
105Ω
105Ω
105Ω
105Ω
105Ω
40p 10MHz 220p 100n 100n 100n
020299 - 11
purement et simplement l’absence de place La paire d’inverseurs IC1.B et IC1.C, DDS comporte plusieurs lignes d’ali-
que la platine principale sur laquelle se associée aux composants connexes mentation chargées chacune de l’ali-
trouve l’électronique de la figure 2. constitue l’oscillateur, IC1.E consti- mentation d’une autre partie du cir-
Prenons le temps de passer en revue les dif- tuant le tripleur de fréquence, un cuit intégré. Toutes ces lignes sont
férents sous-ensembles. dernier inverseur, IC1.D faisant office alimentées au travers d’un filtre
de tampon. d’alimentation distinct de manière à
Le générateur d’horloge Rien n’interdit bien évidemment, si réduire le plus possible tout risque
Comme, d’une part, un module oscillateur vous avez accès à des composants de génération de produits parasites,
TCXO travaillant à 30 MHz n’existe qu’en ver- aussi exotique que celui-là, de rem- filtre constitué d’une self de choc et
sion client (custom) et que partant il est coû- placer le quartz X1 et IC1 par un d’une paire de condensateurs de
teux, et que, d’autre part, les quartz tra- module hybride à quartz à découplage.
vaillant à cette fréquence ne courent pas les 14 broches travaillant à 30 MHz qui La résistance prise dans la ligne de
rues, nous avons opté pour un oscillateur viendra s’enficher dans le support de la broche 12, R3 dans le cas présent,
10 MHz associé à un tripleur de fréquence. IC1. Les versions à 8 broches ne peu- sert à définir le courant de sortie du
Cette solution permet d’utiliser un quartz bon vent pas être enfichées sans plus DDS. Il est possible, par variation
marché et disponible partout, le condensa- dans ce support, il faudra réaliser un dynamique de la résistance à ce
teur ajustable C22 permettant d’ajuster la fré- petit adaptateur 8 vers 14 broches niveau, de produire une
quence de l’oscillateur avec une bonne préci- pour cela. modulation MA.
sion. L’oscillateur présente bien une certaine
sensibilité aux variations de température, Le DDS Le filtre
mais comme il sera, la plupart du temps, uti- Le branchement de IC2 respecte Il est indispensable de prévoir un
lisé à température ambiante, dans la pra- d’assez près les instructions du filtre de bonne qualité vu qu’outre la
tique, il remplit parfaitement sa fonction. fabricant de ce circuit intégré. Le fréquence de sortie souhaitée, le
54 Elektor 10/2003
MESURE&TEST
K1' +5VA
1 2
3 4 R2
5 6
82Ω
7 8 5W C8
K4
9 10
15 16 K2
100n
13 14 1 2
KEYPAD
+5VA 11 12 +5VA 40 3 4 D3
S2 S3 S4 S5
9 10 D2 5 6 D1
7 8 9 30 D0 7 8
RESET ALE
A B C D 5 6 EN
IC2
9 10 D7
P1 3 4 R/S 10 39 D0 D6 11 12 D5
C1 PD0(RXD) PA0(AD0)
S6 S7 S8 S9 1 2 11 38 D1 D4 13 14
S1 PD1(TXD) PA1(AD1)
12 PD2(INT0) 37 D2 15 16
PA2(AD2)
100n 10k LC DISPLAY 13 PD3(INT1) 36 D3
3 6 9 # 14
PD4
PA3(AD3)
PA4(AD4)
35 D4
15 34 D5
S10 S11 S12 S13 PD5(OC1A) PA5(AD5)
ENCODER 16 33 D6
PD6(WR) PA6(AD6)
PB3 17 32 D7
PD7(RD) PA7(AD7)
2 5 8 0 PB2
PB1 EXP 31 29
ICP OC1B
S14 S15 S16 S17 PB0
AT90S8515
PB0 1 21 64 K3
PB0(T0) PC0(A8)
PB1 2 22 32 9 10
1 4 7
*
PB1(T1) PC1(A9)
K1 PB2 3 23 ENN 7 8
PB2(AIN0) PC2(A10)
1 2 PB3 4 24 CLK 5 6
PB3 PC3(A11)
020299 - 12a 3 4 PB4 5 25 DATA 3 4
PB4(SS) PC4(A12)
5 6 PB5 6 26 RST 1 2
PB5(MOSI) PC5(A13)
7 8 PB6 7 27 FQUD
PB6(MISO) PC6(A14)
9 10 PB7 8 28 WRCLK
Figure 3. La partie commande, PB7(SCK) PC7(A15)
20
X1
19
X2
18
+5VA
X1
R1 1 4x 22k
C4 C3 C2
B1 10k IN OS
signaux. Il s’agit, dans le cas du 100n
8
CLK COM
1
330Ω
3
10/2003 Elektor 55
MESURE&TEST
++
L1 L16 C5
K2 C32 T1 C33 T2 C34 T3
C1 C23 C2 IC5
IC4
L17
C8
R6
C30
C38 C16 0
R29
R30
R28
R31
C24 D1 D2 C10 D3
T4
020299-1
L15
C31
C40 C17 C19
L5
O1
L18
R8
L11
C3
R2
C27
IC1 C39 C18
R3
R4
RE1
RE2
RE3
L3 L14 C37
L12 L13 T
C21
L4
R7
C9
IC2
L2
C6 C20 C26
IC3
R14 R20 R26
L7
R5
L6
R1
R13
R12
R10
R19
R18
R17
R16
R25
R24
R23
R22
R11
C15
L10
R9
C12 C13 C14
C35 1-992020
C22 C11 ROTKELE )C(
(C) ELEKTOR
020299-1
Figure 4. La platine de l’émetteur de test proprement dit se distingue par les connexions très courtes et le plan de masse « massif ».
56 Elektor 10/2003
MESURE&TEST
C1
H1
020299-2 C8 H2
K5 C10 IC3 K1
C6 IC1
C7
R2
C2
R4
R3
C5
IC2
P1 R1
TR1 B1
K2
K3
S1
EXP
F1 32mAT
C4 C3
C9
H3
2-992020
H4
ROTKELE )C( K4 X1
Liste des composants IC3 = 7805 L’encodeur commande une ligne d’interrup-
de la platine de commande/ tion de manière à ce que le logiciel ne puisse
alimentation (020299-2) Divers : jamais rater la moindre impulsion aussi petite
K1,K3 = embase à 2 rangées de soit-elle. L’affichage LCD travaille en mode
Résistances : 5 contacts d’opération bits. De ce fait, le transfert des
R1 = réseau de 4 résistances de K2,K4 = embase à 2 rangées de
données se fait en 2 opérations. Ce choix a à
22 kΩ 8 contacts
nouveau pour but d’économiser quelques
R2 = 82 Ω/5 W K5 = bornier encartable à 2 contacts
R3 = 10 kΩ au pas de 7,5 mm lignes d’E/S. Il n’est pas recommandé de faire
R4 = 330 Ω S1 = encodeur rotatif Bourns ECW1J partager certaines lignes d’E/S à l’interface
P1 = ajustable 10 kΩ ou ddm427 (Conrad RFA) utilisateur et au DDS ou au VGA, en raison
X1 = quartz 8 MHz résistance d’une réponse moins bonne face aux signaux
Condensateurs : parallèle 32 pF parasites.
C1,C2,C5,C7,C8,C10 = 100 nF au TR1 = transformateur 12 V/4,8 VA tel
pas de 5 mm que, par exemple, Gerth Clavier, affichage et encodeur
C3,C4 = 33 pF 1x12 V/400 mA L’interface utilisateur de l’émetteur de mesure
C6 = 270 pF B1 = B80C1500 plat – -~ + ~ prend la forme, d’une part, d’un affichage
C9 = 4 700 µF/25 V radial F1 = porte-fusible + fusible 32 mAT
LCD à 2 lignes de 16 caractères, d’un clavier
5 ponts de câblage à implanter
Semi-conducteurs : clavier : 16 touches en matrice 4x4 en matrice de 4 x 4 touches (qui viendra se
IC1 = MAX7400 CPA (Maxim) (Velleman) connecter à l’embase K1 du schéma de la
IC2 = AT90S8515 8PC affichage : LCD à 2 lignes de figure 3) et d’un encodeur rotatif, S1. L’affi-
(programmé : EPS020299-41) 16 caractères avec rétro-éclairage chage branché à l’embase K4 sert à afficher
la fréquence, le pas de fréquence et le niveau
10/2003 Elektor 57
MESURE&TEST
de sortie. Le clavier permet d’entrer la fré- La plupart des émetteurs de test ont modulation FM avec un balayage de
quence et sert d’organe de commande pour comme norme une modulation MA 3, 10, 20, 30 etc. jusqu’à 90 kHz.
les différentes fonctions. L’encodeur rotatif de 30% à 1 000 Hz. Comme le DDS ne Parmi ces options, le balayage
sert à faire varier la fréquence, à choisir le pas dispose pas en interne d’un disposi- (sweep) 3 kHz est prévu pour la FM
de fréquence et à modifier le niveau de sortie. tif quelconque à cet effet, nous avons à bande étroite, un balayage de
Le niveau du rétro-éclairage de l’affichage opté pour une solution matérielle 70 kHz étant la valeur nominale pour
LCD est défini par la résistance-série R2. La (hard). Un FET, T4, fait varier dyna- les stations d’émission FM (broad-
pratique nous a appris que la luminosité était miquement la résistance présente cast FM).
encore largement suffisante pour une bonne sur la broche 12 du DDS, qui déter- À noter que les tableaux de sinus
visualisation même au tiers du courant mine le niveau de sortie. À son tour, pour la modulation FM ont été pro-
recommandé. Cela se traduit par une dimi- ce FET est attaqué par une sinu- duits par un programme en Pascal
nution de la consommation de courant de soïde obtenue en faisant passer un écrit spécialement à cette intention.
près de 200 mA. signal rectangulaire présent sur
L’ajustable P1 sert au réglage du contraste de l’une des broches du processeur, sa
l’affichage. broche 15 (AMI) par un filtre passe- Le logiciel
bas à pente raide. Nous avons utilisé Le logiciel se compose d’un pro-
Le modulateur MA pour cela un filtre passe-bas ellip- gramme en assembleur de plus de
tique du 8ème ordre intégré de l’écu- 2 000 lignes de code. On peut en dis-
rie Maxim (IC1 de la figure 3). Ce tinguer, sans trop entrer dans le
composant débarrasse (filtre) le détail, 3 flux :
signal rectangulaire de sa fonda-
mentale ce qui nous donne une jolie Le flux principal
sinusoïde oscillant à 1 000 Hz. Au cours du flux principal, on a
interrogation du clavier et conver-
Modulation FM sion des actions sur les touches vers
La modulation FM est faite par logi- les fonctions correspondantes. Au
ciel. Pour ce faire, un temporisateur cours du flux principal on fait appel à
(timer) du processeur interne parcourt nombre de routine dont celle ser-
un tableau de sinus à pas de fré- vant au pilotage de l’affichage LCD.
quence. L’émission vers le DDS de On procède en outre, depuis le flux
32 échantillons à un taux temporisa- principal, à l’initialisation du tempo-
teur de 32 kHz se traduit par une risateur d’interruption pour la modu-
modulation FM par une onde sinusoï- lation AM et FM.
dale de 1 000 Hz. Le nombre d’échan- À noter que le flux principal est pré-
tillons et l’écart de fréquence d’échan- cédé par l’interruption de remise à
Figure 7. Les CMS IC2 et IC3, ainsi que certains tillonnage sont suffisamment impor- zéro, qui déclenche toutes les initia-
condensateurs CMS eux aussi prennent place tants pour l’obtention d’un spectre de lisations tant au niveau matériel
côté « pistes » de la platine. IC2 que l’on voit ici modulation relativement propre. qu’au niveau logiciel.
constitue, en particulier, un défi. Le clavier permet de choisir une Interruption du temporisateur
58 Elektor 10/2003
MESURE&TEST
++
L1 L16 C5
En MA, l’interruption du temporisa- C1 C23 C2
IC4
IC5
K2 C32 T1 C33 T2 C34 T3
L17
C8
R6
C30
C38 C16 0
R29
R30
R28
R31
D1 D2 C10 D3
teur est activée à 2 000 Hz alors C24 T4
020299-1
L15
C31
C40 C17 C19
L5
O1
L18
R8
L11
C3
R2
C27
IC1 C39 C18
R3
R4
RE1
RE2
RE3
L3
qu’elle l’est à 32 000 Hz en FM. Dans C21
L12 L13
L14 C37
T
L4
R7
C9
IC2
L2
C6 C20 C26
IC3
R14 R20 R26
L7
R5
L8 R15 R21 R27
le premier cas, on a mise alors d’un X1 C7 C4
K1
L9 C36 C25 C29 C28
L6
R1
R13
R12
R11
R10
R19
R18
R17
R16
R25
R24
R23
R22
C15
L10
R9
C12 C13 C14
signal rectangulaire sur une des C22 C11
C35 1-992020
ROTKELE )C(
H2
H3
Interruption de l’encodeur
K2
K3
C8
C3
X1
En cas d’interruption du décodeur IC2
C4
EXP
R1
S1
ou diminution de l’un des éléments
K4
K1
suivants, fréquence, pas de fré-
C2
C9
IC1
quence ou niveau de sortie. On a
C1
C5
P1
C7
R3
C6
IC3
R4
R2
du « contenu » de l’affichage. La
C10
B1
fonction remplie par l’encodeur à un
2-992020
moment donnée est déterminée par
le biais du clavier.
ROTKELE )C(
TR1
020299-2
F1 32mAT
H1
H4
Les seuls organes de commande
dont dispose l’émetteur de mesure
sont le mini-clavier et l’encodeur
rotatif. Voici les fonctions des diffé-
rentes touches :
020299-14
10/2003 Elektor 59
MESURE&TEST
tinctes : la première destinée à l’émetteur de toute surchauffe du circuit intégré. il n’est pas (encore) nécessaire de
mesure proprement dit, la seconde recevant Vérifiez à l’ohmmètre l’absence de céder à la panique; il faudra voir si
l’électronique de commande et l’alimenta- tout court-circuit. Si vous en décou- une action sur l’ajustable de
tion. La première platine reprend l’électro- vrez un, éliminer le trop de soudure contraste P1 n’a aucun effet. En
nique du schéma de la figure 2; on en à l’aide de la tresse à dessouder et règle générale il n’en faut pas plus !
retrouve la sérigraphie de l’implantation des s’assurer de l’absence totale de Si l’encodeur « tourne » dans le
composants et le dessin des pistes en court-circuit. mauvais sens, il suffit d’en inter-
figure 4. La platine de commande corres- La figure 6 montre la platine de vertir les 2 connexions extérieures,
pond au schéma de la figure 3 et est repré- l’émetteur de mesure terminée, la la connexion centrale étant la ligne
senté recto-verso en figure 5. figure 7 en représentant un détail de masse.
La platine recevant la commande et l’alimen- côté « pistes », au niveau de IC2 plus
tation de la figure 5 est largement dimen- précisément.
sionnée de sorte que sa réalisation n’appelle Les composants
pas de remarque particulière; elle est à la por- Tous les composants sont dispo-
tée de n’importe lequel de nos lecteurs. Il suf- Mise en coffret nibles, entre autres, auprès du spé-
fira de veiller à n’oublier aucun des 5 ponts de Il faudra impérativement placer la cialiste HF Barend Hendriksen
câblage à implanter. platine principale de l’émetteur de (barendh@xs4all.nl).
Il en est tout autrement de la platine de la test dans un enclos métallique pour Notre clavier à 16 touches en matrice
figure 4. De manière à obtenir le meilleur fonc- éviter tout rayonnement parasite. On 4x4 était de source Velleman. L’affi-
tionnement possible et le minimum de rayon- trouve, sur le marché, différents chage LCD est un affichage alpha-
nement parasite, cette platine respecte les modèles de boîtiers en tôle dotés numérique à 2 lignes à 16 caractères
critères imposés à un circuit HF, à savoir les d’un couvercle. Il nous faut, pour ce classique (standard industrie de Mit-
connexions les plus courtes possibles, le pas montage, un boîtier de 160 x 48 x subishi, Hyundai). L’encodeur rotatif,
le plus compact possible pour les composants 25 mm. Au niveau de la platine pro- de source Bourns, possède 24 pas
et la meilleure séparation possible entre les prement dite il est également prévu par tour.
différents sous-ensembles du montage. suffisamment d’espace pour la mise
La réalisation de la platine de l’émetteur de en place de « paravents » métal-
mesure requiert partant un soin méticuleux liques servant à séparer les diffé- Mesure de sensibilité
et une certaine expérience, d’autant plus que rents sous-ensembles présents sur la L’une des tâches les plus fréquentes
IC2 et IC3 sont des composants CMS, ce qui platine (ces endroits sont marqués d’un émetteur de mesure est la
est également le cas d’une dizaine de d’une ligne sur la sérigraphie). mesure de la sensibilité d’un récep-
condensateurs de couplage et de découplage Lors de la mise au point de nos der- teur ou d’un amplificateur de FI. Ce
entourant ces 2 circuits intégrés. À noter niers prototypes, nous n’avons pas que l’on recherche dans ce cas-là est
que, comme d’habitude, tous ces compo- mesuré de différence entre la version la sensibilité exprimée en _V en pré-
sants CMS viennent se placer côté « pistes » avec « paravents » et celle qui n’en sence d’un rapport signal/bruit
de la platine. comportait pas, raison pour laquelle donné. On pourra, pour déterminer le
Le soudage de composants CMS est une opé- nous avons opté pour cette dernière rapport signal/bruit, utiliser la
ration très spécifique. S’il n’y a pas de raison approche. Les puristes pourront méthode suivante :
qu’il y ait de problème dans le cas de IC3, il implanter les cloisons métalliques
en va différemment avec IC2 en raison du très comme ils l’entendent. Accorder l’émetteur de mesure au
faible écartement de ses broches, 0,65 mm. Cette étape de réalisation des diffé- récepteur et, par action sur la touche
Nous avons expérimenté une technique qui rentes platines terminée, on pourra <D>, mettre le signal hors-fonction.
devrait vous faciliter la tâche. On commen- passer à la combinaison des diffé- Mesurer ensuite, en mettant le
cera par étamer les îlots auxquels doit être rentes pièces du puzzle avant de le volume du récepteur à un niveau suf-
soudé le composant. Éliminer ensuite autant monter dans un boîtier adéquat. Ce fisant, à l’aide d’un multimètre ou
de soudure que possible à l’aide d’une tresse boîtier devra lui aussi être métal- d’un oscilloscope, la valeur du bruit
à dessouder fine. Coller ensuite le circuit inté- lique. Notre propre « boîtier » n’est audio intrinsèque du récepteur.
gré en place à l’aide d’une goutte de colle en fait rien de plus que quelques Mettre ensuite le signal de l’émet-
universelle. Vérifier, à l’aide d’une loupe, que plaques et morceaux de plaques de teur de test en fonction et, à partir
le circuit intégré se trouve exactement à la circuit imprimé cuivré vierge dont les de –127 dBm, augmenter progressi-
place prévue et si c’est le cas, laissez le surfaces de cuivre ont été soudées vement le signal jusqu’à ce que le
temps à la colle de sécher. Souder ensuite l’une à l’autre. Le résultat est en fait niveau du bruit soit égal au 1/4 de
l’une des broches centrales en ne lésinant une sorte de boîtier métallique de celui relevé en l’absence de signal.
pas sur la quantité de soudure (ne vous fabrication-maison.
inquiétez pas d’éventuels court-circuits). Le plan de câblage simplifié repré- Ceci correspond à un rapport
Refaites la même opération pour les autres senté en figure 8 donne les intercon- signal/bruit de 20.log4 = 12 dB, soit
broches en respectant une pause entre nexions à effectuer entre les 2 pla- 12 dB SINAD. Pour avoir 20 dB
2 broches pour éviter que le circuit intégré ne tines, le clavier, l’affichage LCD et SINAD il faudra accroître le signal
chauffe trop. Une fois que toutes les broches l’encodeur rotatif. jusqu’à ce que la tension de bruit
ont été soudées il restera à éliminer l’excé- Si, après avoir terminé le câblage et soit tombée au 1/10ème de la valeur
dent de soudure à l’aide d’une tresse à des- mis l’appareil sous tension, il ne se relevée en l’absence de signal.
souder fine. Attention à nouveau à éviter passe rien au niveau de l’affichage, (020299-1)
60 Elektor 10/2003
MICROCONTRÔLEUR
Horloge programmable à
entrées capteur
Projet en assembleur du concours « Flash »
IC1
+5V +5V
IC2
Wilfried Wätzig
S1 S2 S3 1 3 3 1
D1 D2
max. max.
230V 230V
1
S4 S5
2
S6
3
2 4
R1 R2 R4 R3
4 2
Un rien d’électronique
S201S01 S202S01
270Ω
270Ω
470Ω
470Ω
4 5 6 T1 T2
périphérique permet
P2.7 P2.6
K1
S7 S8 S9 +12V
BC560B
+5V +5V
BC560B
+12V
de transformer une
P1.0 RL1 RL2
P1.1
P1.2
7
S10 S11
8
S12
9
Pompe
ou
ampoule D3 D5
Pompe
ou
ampoule
carte AT89S852 Flash
P1.3 R5 R8
P1.4
en une horloge pro-
4k7
4k7
T3 T5
P1.5
* 0 # D4 R7 R10 D6
470Ω
470Ω
P1.6
P1.7
1N4002
T4
R6
10k
P2.5 P2.4
R9
10k
T6
1N4002 grammable dotée d’en-
BZ1 BUZ10 BUZ10
+5V
BC550B BC550B trées à capteur et de
4 sorties de commuta-
K2
1
3
2
4
P2.7
P2.6
+5V
tion. L’auteur explique
IC3
le processus de pro-
5 6 P2.5
7 8 P2.4 1 8
LCD1
+5V 9 10 P2.3 VCC2 VCC1
2 x 16 caractères 11 12 P2.2
7
SCLK X1
2
13 14 P2.1 6 RTC
X1 C1
grammation des diffé-
VSS
R/W
VDD
VO
I/O
RS
D0
D1
D2
D3
D4
D5
D6
D7
E
P2.2
P0.7
P0.6
19
21
20
22
GND
4
32768Hz (Goldcap)
rentes entrées et sor-
P2.3 P0.5 23 24
+5V
P0.4
P0.3
25
27
26
28 +5V ties en vue, par
P0.2 29 30
D8
P1 P0.1 31 32 R21
exemple, de permettre
10k
P0.0 33 34
R23
R12
R13
R14
R15
R16
R17
R18
R11
470Ω
100k R19
22k
IC4.B
la commande d’une
10k
10k
10k
10k
10k
10k
10k
10k
R20
3 4
100k 1
IC4.A T7
1
1
2
C4
1µ
R22
installation d’arrosage.
BC
4k7
C2
+5V 550B
+5V 10n P2 D7 C3 C5
100n 10µ
R24 R27 R30 D9 D10 D11 100k 10V Les périphériques dont il faudra
10k
10k
10k
1N4148
Détecteur d'humidité
doter la carte à microcontrôleur sont
R26 R29 R32
un clavier (de téléphone) qui, relié
470Ω
470Ω
470Ω
P3 P4
IC4.D
P3.7 un circuit intégré d’horloge en temps
P3.6
R28
100k
9
1
8 P3.5 réel du type DS1302 de Dallas Semi-
P3.4
conductor dont le bus trifilaire sera
IC4.E
R31
100k
11
1
10
+5V
connecté aux lignes de port P2.0 à
R33 R34
C6 C7
P2.2 ainsi qu’un affichage LCD clas-
14
NTC
PTC
S13
10µ 10µ
IC4 IC4 = 40106 sique (à 2 lignes de 16 caractères)
LDR 10V 10V 7
020408 - 11
qui pourra, grâce au grand nombre
de lignes de port dont dispose le
Figure 1. Les périphériques de la carte Flash à AT89S8252 : un LCD, une horloge en temps 89S8252, travailler en mode 8 bits
réel (RTC) et un clavier matriciel. (relié aux lignes P0.0 à P0.7). Le cir-
64 Elektor 10/2003
MICROCONTRÔLEUR
cuit d’horloge en temps réel est tam- – Commutateur 12 V avec MOSFET sont commutées en conséquence :
ponné à l’aide d’un condensateur de puissance pour la commande
Goldcap de 0,1 F ce qui garantit le d’ampoules ou de la pompe d’ali- if (SEC et CHAUD) and
maintien des informations d’heure et mentation en eau HEURE(16:00..20:00) then activer POMPE
de date en cas d’interruption de la – Interrupteur 220 V par le bais d’un
tension d’alimentation si tant est relais à semi-conducteur en vue du ou
que cette coupure ne dure pas trop pilotage d’un chauffage
longtemps. 2 des lignes de port rem- if (NOIR et pas POMPE) and
plissent une double fonction : la Les entrées sont reliées aux lignes HEURE(19:00..22:00) then activer LAMPE;
ligne P1.6 qui va vers le clavier sert, de port P3.3 à P3.6, les sorties l’étant
en tant que sortie, à activer un réso- aux lignes P2.4 à P2.7. Dans le mode normal la commutation des
nateur piézo-électrique, l’entrée ports de sortie se fait directement, en mode
d’horloge sérielle du circuit d’horloge de déclenchement (trigger) cette commuta-
en temps réel P2.2 (CLK, broche 7 du
Instructions de tion se fera uniquement lors de la première
DS1302) étant elle reliée à l’entrée de pilotage de processus apparition de la condition : (ES1 */+ ES2) *
données/d’instructions (broche 4) de L’horloge en temps réel peut exécu- HEURE.
l’affichage. Le programme se charge ter un maximum de 9 instructions de
d’éviter que cette double dualité ne pilotage de processus qui seront Il est possible de désactiver l’interrogation
pose de problème. stockées en EEPROM. Ces instruc- d’heure ou de n’effectuer cette opération
Comme nous le disions dans l’intro- tions prennent la forme de fonctions qu’une fois par heure.
duction, cette horloge en temps réel logiques de la forme : Pour tous les ports, en interne, le positionne-
pourra servir à piloter un système ment et l’interrogation sont actifs au niveau
d’arrosage. Une triplette d’entrées à <Sortie> = (<Entrée1|Sortie1> bas. Le pilotage des ports d’entrée depuis
trigger de Schmitt pourront traiter <et|ou> l’extérieur se fait toujours sur niveau HAUT
des signaux externes qui pourront <Entrée2|Sortie2) actif en raison de la présence, en amont, d’un
provenir des capteurs suivants : et trigger de Schmitt inverseur.
(Heure de début .. Heure de fin)
– détecteur d’humidité Le programme en assembleur bien commenté
– LDR pour interrupteur crépuscu- Une fois par seconde, le microcon- (en allemand malheureusement pour nos lec-
laire trôleur exécute les instructions de teurs de l’Hexagone) qui explique bien la
– NTC/PTC en tant que capteur de pilotage de processus et positionne mise en oeuvre de cette horloge program-
température les sorties en conséquence. mable est disponible au téléchargement
– Interrupteur Dans le cas d’un processus d’arro- depuis notre site (www.elektor.fr) sous la
sage on pourrait imaginer des ins- dénomination EPS020408-11.
Les sorties pourront être utilisées tructions de pilotage de la forme sui- (020408)
aux fins suivantes : vante lorsque les entrées et sorties
10/2003 Elektor 65
MICROCONTRÔLEUR
à une C de 100 nF) se sont traduites par des cohérents et faibles. Aux valeurs 1k...100k
résultats de 756 et 508 ! supérieures le résultat de mesure a
RS PORT D4
On peut également tenter de simuler l’ins- même tendance à diminuer (en rai- 470Ω
truction GetRC de façon « discrète », c’est-à- son, entre autres, de différents cou-
dire pas par pas de manière à améliorer le rants de fuite). La routine BAS est
peufinage (tuning). Cette approche pourrait 10 fois plus rapide que la routine 100n
ressembler au listage 2. MCS d’origine GetRC0, vu que pour 030036 - 12
Au cours de la première partie, la charge du Rmax = 10 kΩ et C = 100 nF, il suffit
condensateur se fait en 50 ms, c’est-à-dire largement d’une durée de charge de Figure 2. 2 lignes de port pour une
que celui-ci est complètement chargé. Dans 5 ms (Waitms 5). mesure de précision $$getrc2.bas.
66 Elektor 10/2003
MICROCONTRÔLEUR
Listage 1: Mesure faite avec l'instruction GetRC d'origine
Value GetRC
Config Lcdpin = Pin , Db4 = Portc.4 , Db5 = Portc.5 , Db6 = Portc.b , 1200
Cls 200
Lcd W
0 R/kOhm
Loop 030036 - 14 0 2 4 6 8 10
600
Do
Config Pind.4 = Output 400
Portd.4 = 1 200
Waitms 50 R/kOhm
0
W = 0 0 2 4 6 8 10
Do
Config Pind.4 = Output
Portd.4 = 0
Config Pind.4 = Input
If Pind.4 = 0 Then Exit Do
Else
W = W + 1
If W > 65000 Then Exit Do
End If
Loop
Cls
Lcd W
Loop 030036 - 15
6000
Do
Call Getrc2(w)
4000
Cls
Lcd W 2000
Loop
R/kOhm
0
0 500 1k
Sub Getrc2(w)
Config Pind.4 = Output
Config Pind.3 = Output
Portd.4 = 1
Portd.3 = 1
Waitms 10
W = 0
Config Pind.4 = Input
Portd.4 = 0
Portd.3 = 0
Do
If Pind.4 = 0 Then Exit Do
Else
W = W + 1
If W > 65000 Then Exit Do
End If
Loop
Config Pind.4 = Output
Portd.4 = 1
Portd.3 = 1
End Sub 030036 - 16
10/2003 Elektor 67
MICROCONTRÔLEUR
Listage 4: Mesure faite avec $$getrc3.bas (selon Jos) avec 1 ligne de port
Loop
Sub Getrc3(w)
Config Pind.3 = Output
Portd.3 = 0
Waitms 5
W = 0
Config Pind.3 = Input
Portd.3 = 0
Do
If Pind.3 = 1 Then Exit Do
Else
W = W + 1
If W > 65534 Then Exit Do
End If
Loop
End Sub 030036 - 17
sible avec le montage de la figure 2 qui néces- figure 3, si tant est que la résistance à +5V
site 2 lignes de port. Au cours du processus mesurer n’a pas une valeur trop
de mesure, le condensateur est rapidement faible. L’astuce de la routine $$Getrc3. RX
chargé par le biais de la résistance de protec- bas (listage D) est que l’on effectue la
>>470Ω
tion de faible valeur de 470 Ω prise sur la ligne charge du condensateur au repos et
RS
Portd.4 est ensuite paramétré en entrée et la qu’il est déchargé totalement par le PORT D3
470Ω
ligne Portd.3 en sortie mise au niveau bas. biais de la ligne de port. Le processus
Le programme prend la forme d’une sous-rou- de mesure débute lorsque la ligne
tine qui vient se substituer à Portd.3 est basculé en entrée. La 100n
W = GetRC(pind,4) du premier listage. boucle incrémente le compteur jus- 030036 - 13
La sous-routine (listage C) mets les 2 lignes qu’à ce que la tension sur la ligne de
de port au niveau haut et charge le conden- port ait atteint la valeur de seuil haut.
sateur en 10 ms. La ligne Pind.4 bascule On a ensuite retour par saut au pro- Figure 3. Une alternative permettant
ensuite en entrée et examine à partir de ce gramme principal. d’économiser des lignes de port
moment la tension aux bornes du condensa- (030036)
$$getrc3.bas.
teur. Le condensateur se décharge progressi-
vement au travers de la ligne de port portd.3.
Le compteur W est incrémenté lors de
chaque exécution de la boucle jusqu’à ce que
PUBLITRONIC et ELEKTOR déménagent.
la tension sur le condensateur tombe en deçà A compter du 1er septembre 2003, PUBLITRONIC et ELEKTOR
de la valeur de niveau bas. On quitte alors la auront changé de domicile.
boucle, les 2 lignes sont remises à leur état
Veuillez noter notre nouvelle adresse
d’avant le saut dans la sous-routine. Il ne
reste plus qu’à effectuer un saut vers le pro-
gramme principal. Cette technique de mesure PUBLITRONIC/ELEKTOR
permet d’atteindre une erreur inférieure à 1%
de la valeur de mesure, tant que la résistance chez W.W.S.
possède une valeur comprise entre 1 et 38, Rue Croix des Petits Champs
100 k_. Il semblerait partant justifié de sacri-
fier une seconde ligne de port ! 75001 PARIS
Si l’on a vraiment besoin de toutes les lignes
de port, il est possible de réaliser une mesure Téléphone : 01.42.92.09.32
utilisable à l’aide du circuit reproduit en Télécopieur : 01.42.92.09.33
68 Elektor 10/2003
ÉLECTRONIQUEEN LIGNE
Brochage
des connecteurs
Tout savoir sur
les brochages des connecteurs et câbles de liaison
Harry Baggen
Il est indispensable de disposer des informa- arborescence en rubriques telles d’extension, connecteurs pour car-
tions de brochage des connecteurs si l’on qu’audio/vidéo, bus, connecteurs touches, liaisons téléphoniques,
veut fabriquer son propre câble de liaison ou
si l’on veut développer une réalisation qui
doit être reliée à un autre appareil. Il ne suffit
pas de savoir quel signal arrive à quelle
broche du connecteur mais les caractéris-
tiques des différents signaux jouent elles
aussi un rôle important : s’agit-il d’un signal
analogique ou numérique, quels sont les
niveaux de tension numériques ou quelle est
la taille analogique du signal ?
Vu actuellement le nombre de connecteurs et
de standards différents qui existent, il n’est
pas toujours évident de trouver les informa-
tions requises.
The Hardware Book [1] (en anglais), qui se
dit être la base de données accessible libre-
ment la plus importante sur Internet en ce
qui concerne les brochages des connecteurs
et de câbles, et nous n’avons pas pu, au cours
de nos recherches, trouver la preuve du
contraire, constitue un excellent point de
départ pour notre quête. Sur les pages consa-
crées aux connecteurs nous découvrons une
70 Elektor 10/2003
ÉLECTRONIQUEEN LIGNE
de modélisme (tels que les servos).
Autre source très intéressante dans ce
domaine, un autre site allemand, Kabel-
max [4]. L’auteur de ce site a rassemblé un
certain nombre de FAQ (Frequently Asked
Questions = Questions les plus posées) sur
le sujet : comment puis-je et dois-je réaliser
un câble de connexion pour une application
donnée ? L’intérêt majeur de ces FAQ est
l’angle de description globale adopté pour la
plupart des sujets. L’information concernant
les prises de téléphone ne sont pas utili-
sables sous nos latitudes en raison de la
forme différente des prises téléphoniques en
RFA, ce qui n’empêche pas que l’on trouvera
sur ce site une quantité impressionnante
d’informations utiles. À noter que l’on y prête
attention à la longueur maximale des divers
câbles de liaison.
Si les connexions PC sont votre domaine d’in-
térêt majeur, nous vous recommandons de
faire un saut sur le site Hardware-Bastel-
mémoires, réseaux, liaisons de don- manence sur son PC. kiste [5]. On trouve à cet endroit, outre les
nées sérielles, Centronics (parallèle), Le site allemand Elektron-BBS [2] brochages classiques tels que IDE, SCSI, sou-
souris, clavier, IDE, SCSI, alimenta- (tout en allemand) est un site de ris, clavier etc., aussi toutes sortes d’infor-
tions. Dans la rubrique câbles de liai- grande envergure qui aborde mations concernant les processeurs, les sets
son on retrouve une sous-catégori- nombre de sujets y compris l’élec- de puces des cartes-mères sans oublier les
sation, les câbles pour ordinateurs tronique. Dans ce cadre on trouve modules de mémoire.
prenant cependant la part du lion de également des informations concer- Le site Connectivity Knowledge Platform [6]
cette rubrique. Ce site constitue éga- nant les câbles et les connecteurs, le donne des informations qui, si elles sont com-
lement une source vitale d’informa- tout sous-catégorisé en audio, ordi- pactes, n’en sont pas moins exhaustives au
tions de connexion pour nombre de nateur, HF, modélisme, télécommu- sujet de la plupart des liaisons et connecteurs
types d’ordinateurs du siècle dernier nication et vidéo. L’approche la plus numériques telles que liaisons sérielle et
(Commodore C64, Sinclair Spectrum, simple consiste sans doute à passer parallèle sur PC, connexions LAN, WAN voire
Atari etc.). L’un des bonus majeurs au Sommaire [3] pour y chercher le de télécommunications. Dans certains cas il
de Hardware Book est le fait que sujet souhaité. Ce site est une excel- est même donné des liens vers d’autres sites
l’ensemble du « livre » est disponible lente source d’informations en parti- où l’on pourra trouver de plus amples infor-
au téléchargement de sorte que l’on culier en ce qui concerne les connec- mations sur le sujet en question.
peut l’avoir à sa disposition en per- teurs de voiture et les équipements (035053)
Adresses Internet
[1] The Hardware Book:
http://www.hwb.acc.umu.se/
pour un téléchargement complet cf. :
http://www.fbe.fh-frankfurt.de/personal/
schellhaas/hwb/hwb.htm
[2] Elektron-BBS: http://www.elektron-bbs.de/
elektronik/kabel/index.htm
[3] Inhaltsverzeichnis: www.elektron-bbs.de/
elektronik/kabel/inhalt.htm
[4] Kabelmax: Die Kabel-FAQ:
http://www.kabelmax.de/faqkabel.html
[5] Hardware-Bastelkiste:
http://www.hardware-bastelkiste.de/
[6] Connectivity Knowledge Platform:
http://ckp.made-it.com/
10/2003 Elektor 71
LOGICIELS
Cara 2.2
Computer Aided Room Acoustics
L’acoustique d’une salle décrit la propagation d’ondes sonores dans des
espaces fermés et leur superposition réciproque qui influence le
comportement temporel et spatial du champ acoustique global.
72 Elektor 10/2003
LOGICIELS
contient en effet 20 clips vidéo qui à la moulinette.
durent plus de 6 heures en tout. L’optimisation de la
Cette introduction ne laisse dans disposition (Positional
l’ombre aucun aspect important de Optimization) déter-
la réalisation (plan d’ensemble, mine les meilleurs
meubles, fenêtres/portes) et des cal- emplacements d’audi-
culs (champ acoustique, optimisa- tion et des haut-par-
tion de la disposition des enceintes) leurs à l’intérieur des
se rapportant à l’utilisation de Cara marges de déplace-
et aux résultats obtenus. ment. Le calcul du
champ acoustique
Le troisième CD du programme qui (Sound Field Calcula-
contient CARA 2.2 est bien entendu tion) fournit de 1 000 à
le plus important. Toutes les parties 3 000 points de mesure
du programme comportent une aide uniformément répartis
en ligne étendue. Tous les éléments dans l’espace. Un cal-
de menu offrent en outre une assis- cul spécial fournit la
tance sensible au contexte. On réponse en fréquences
devrait lire tout d’abord l’aperçu de la pression acous-
général des premiers chapitres pour tique et de la localisa-
se familiariser avec la structure, les tion, de l’échogramme
fonctions principales et la terminolo- et des délais de réso-
gie de CARA. Le chapitre d’assis- nance. L’auralisation
tance « Comment faire pour... ? » sert à calculer la
répond aux questions de détails sur réponse impulsionnelle
la réalisation spatiale. Des assistants du local de façon à pré-
(Wizards) aident l’utilisateur dans dire les changements
chaque partie du programme. de sonorité causés par
son acoustique.
CARA CAD permet de saisir la struc-
ture du local pour en effectuer le cal- Le programme
cul : on définit tout d’abord les don- ETS2DView permet de
nées spatiales générales (forme, représenter les
taille et matériaux) et détaillées courbes de réponse et
(oriels, cloisons, etc.). Il est très facile l’échogramme ou la
d’ajouter des « éléments matériels » réponse impulsion-
sur les parois du local ou les faces nelle du local dans des
latérales des objets 3D (fenêtres, diagrammes xy. Le
tableaux ou tapis sur les diverses p r o g r a m m e
parois). Il est aussi possible de défi- ETS3DView affiche
nir des surfaces de recouvrement aussi en 3 dimensions
obliques. et sous forme partiel-
On passe ensuite à la configuration lement animée les
des haut-parleurs (stéréo, ambiance résultats des calculs
surround, etc.). Les données des du champ acoustique,
enceintes sont reprises de la base de les ondes station-
données CARA des haut-parleurs. naires (modes du
L’éditeur de haut-parleurs incorporé local), la propagation
permet aussi de concevoir et d’in- des fronts d’ondes
corporer ses propres modèles. Il est ainsi que la carte de
même possible de les soumettre au couleur sonore et de
créateur de CARA qui les testera et localisation. Windows à partir de la version 98, Internet
les mettra à disposition des autres Les résultats de l’auralisation sont Explorer 4.0 ou plus, 128 Moctets de RAM, un
utilisateurs sur son site Web. présentés sous forme de tests demi gigaoctet sur le disque dur, un nombre
Avant de passer aux calculs, il faut d’écoute virtuels. Ces tests, très de couleurs de 16 bits et une carte son. Ce
encore spécifier la disposition des « auditifs », permettent de reproduire progiciel est disponible pour 69 € auprès de :
haut-parleurs et la position d’écoute différents morceaux de musique
préférée en prévoyant des marges de dans un local virtuel en fonction de
déplacement. la disposition des haut-parleurs et de ELAC Technische Software
CARA CALC effectue les calculs. la position d’écoute. Courriel : info@cara.de
Introduire les paramètres de calcul – Internet : www.cara.de
et les données sont prêtes à passer Cara 2.2 Plus PowerPack requiert (031006)
10/2003 Elektor 73
OUTILSdeDÉVELOPPEMENT
74 Elektor 10/2003
OUTILSdeDÉVELOPPEMENT
cette restriction, les autres composants logi-
ciels comme l’assembleur et le compilateur C
pouvant produire des fichiers de taille quasi-
ment illimitée.
L’autre limitation interdit de lancer l’environ-
nement de développement si le PC n’est pas
relié à la carte EZKit, la simulation logicielle
étant inhibée. Cette limitation n’est que très
rarement gênante en pratique.
Petite remarque en passant : Analog Devices
propose sur son site Web de très nombreux
exemples de programmes complets pour les
différents EZKit, très intéressants à étudier.
Malheureusement, ces programmes ont été
écrits sur des versions complètes de Visual
DSP++, et les fichiers descripteurs de liens
(.LDF) sont inadaptés aux versions limitées.
Lorsque l’on tente de construire ces projets,
une erreur est déclenchée par l’éditeur de
lien, qui vous rappelle assez violemment les
limites auxquels vous êtes contraints (les
Du côté du logiciel ADSP21065 qui dispose de 10 Kmots fameux 25% de mémoire programme) et
en mémoire programme, on peut pro- refuse alors de générer le fichier exécutable
Les EZKit sont tous livrés avec une duire un programme occupant jus- pour le DSP.
version limitée de Visual DSP++, qu’à 2,5 Kmots. Pourtant, ces programmes fonctionnent bel et
l’environnement de développement Cette limitation est beaucoup moins bien sur les EZKit. En fait, il suffit juste de
Analog Devices. Il s’agit toutefois du gênante qu’il n’y paraît de prime modifier le fichier LDF des différents projets.
même logiciel que la version com- abord. En effet, un ADSP21065 Afin de permettre aux lecteurs d’Elektor d’uti-
plète (vendue aux environs de cadencé à 60 MHz ne dispose « que » liser au plus vite les exemples fournis par ADI
3 500 €), ce qui est on ne peut plus de 1 300 cycles entre chaque inter- (la syntaxe des fichiers .LDF n’étant pas for-
intéressant, car il est possible de ruption du codec pour un signal cément facile à saisir pour les débutants),
récupérer tous les développements échantillonné à 48 kHz. La limitation nous avons modifié un certain nombre de ces
faits sous la version limitée le jour où à 2 500 mots PM permet donc de fichiers, que vous pourrez trouver sur le site
on décide de passer à la version développer des programmes qui uti- de l’auteur, sur la page consacrée aux DSP
complète. lisent 100% de la puissance CPU ! (pour mémoire http://benoit.bouchez.free.fr,
La limitation de la version EZKit se Soulignons que la limitation ne s’ap- rubrique DSP Audio (en anglais)).
trouve au niveau de l’éditeur de plique qu’à la mémoire programme, En conclusion, si vous souhaitez vous atta-
liens, qui est limité à 25% de la la quantité de mémoire données quer à la programmation des DSP, n’hésitez
mémoire programme (PM) dispo- (DM) n’étant pas limitée. pas à acquérir un EZKit, l’investissement en
nible sur le DSP. Par exemple, sur un Seul l’éditeur de liens est soumis à vaut largement la peine.
(030321)
Note :
Nous nous sommes bien entendu renseignés
auprès d’Analog Devices sur la disponibilité de
leurs kits EZKits. Bien que certains d’entre eux
soient encore mentionnés sur le site Internet
d’Analog Devices à l’adresse : www.analog.com,
Analog Devices signale que les modèles 21061 et
21062 sont obsolètes et renvoie vers une nouvelle
famille, celle des EZ-KIT Lite™ destinée à leur
famille de DSP ADSP-2106x SHARC.
Nous aurons sans doute l’occasion de vous en
parler dès qu’Analog Devices nous en enverra un
exemplaire comme ils nous l’ont promis.
10/2003 Elektor 75
MINI-PROJET
Détecteur d’orages
Indicateur pour très hautes tensions
D’après une idée de Bernhard Oehlerking
76 Elektor 10/2003
MINI-PROJET
L’idée sur laquelle repose ce montage ne donne cependant pas de réponse est d’être un excellent conducteur. Une fois
est née lors d’une compétition spor- quant à la distance à laquelle a que ce canal plasmatique atteint le sol, le
tive. Comme il s’était mis à pleuvoir, frappé l’éclair et ne fournit pas non courant peut circuler entre la terre et le
nombre de spectateurs avaient ouvert plus d’avertissement quant à l’immi- nuage, en vue de réduire la différence de
leur pépin. Dans le lointain roulait le nence d’une telle frappe. Le montage charge. Ce processus est accompagné de
tonnerre et, brusquement, un certain donne quand même une indication courant de très grande intensité sur le canal
nombre d’entre eux lâchèrent, de utilisable quant aux puissances de constitué par le plasma.
concert, leur parapluie le visage mar- champ qui vont de pair lors d’une Comme le trajet plasmatique présente une
qué par la surprise. Quelques frappe de la foudre. certaine résistance (même si elle est faible),
secondes plus tard, un éclair traversa on a production de chaleur. Des mesures ont
les éthers. |A l’évidence, les para- permis de déterminer que la température
pluies avaient fait office d’antenne et Orage (et désespoir...) d’un éclair peut dépasser celle du soleil ! De
avaient capté le champ de tension En fait, d’où vient la foudre ? Les ce fait, l’air environnant est échauffé (et par-
élevé qui va de pair avec un éclair. Par scientifiques avancent différentes tant se dilate) si rapidement qu’il se produit
bonheur, l’éclair en question ne frappa théories, mais ils sont tous d’accord une véritable onde de choc que l’on entend
directement, de sorte que la quantité sur les faits suivants : sous la forme d’un coup de tonnerre.
d’énergie mise en oeuvre resta limité Il naît une différence de potentiel Notons que cette onde de choc constitue éga-
de sorte que cette frappe resta sans très importante entre la surface de la lement un grand danger potentiel. Plus on se
conséquence grave. terre et la masse nuageuse. Cela se trouve proche du point de contact de la foudre
Une fois la frayeur passée, l’un des traduit par un champ électrique très plus l’onde de choc sera puissante. On connaît
possesseurs de parapluie se mit à se élevé. De par l’importance de ce des cas où l’onde de choc provoquée par un
creuser les méninges sur le phéno- champ, l’air présent entre le nuage éclair a produit l’effondrement de maisons !
mène orage, cogitations qui débou- et la terre est ionisé (l’air ionisé est
chèrent sur le montage décrit ici et également connu sous la dénomina-
destiné uniquement à la détection tion de plasma). Mesures
d’une frappe d’éclair. Cette détection L’une des caractéristiques du plasma Comment pouvons-nous procéder à des
mesures qui permettent d’affirmer que la foudre
a frappé à proximité ? Pendant la formation d’un
IC3 canal plasmatique le potentiel du plasma sera
78L05 +5V pratiquement égal à celui du nuage.
K1 Un champ électrique n’est en fait ni plus ni
9V
moins qu’une différence de potentiel relaté à
C3 C4
la distance (volt par mètre). Le canal plasma-
ANT
100n 100n tique ne cessant de se rapprocher du sol, le
champ électrique entre le plasma et la terre
+5V ne cessera de croître.
IC1.A
1
3 Il est possible de détecter l’augmentation du
2 & IC1.B D1
R2 R4 5 champ électrique à l’aide d’une antenne.
4
&
10M
10M
6
1,3 kV/m Comme il s’agit de tensions pouvant être très
R6 élevées il faut commencer par les ramener à
1k
2k2
IC2.A IC1.C
1
3
L’électronique
2 & IC2.B D2
5
4 La figure 1 reproduit le schéma pratique de
6 &
+5V 13 kV/m notre détecteur d’orage. Le capteur prend la
R7 forme d’une antenne télescopique d’un mètre
1k
R1
IC1 = 4093 de long environ qui viendra se connecter au
10k
8
IC2 = 4093
&
10 point marqué « ANT ». On pourra, si tant est
9
que les cellules orageuses soient encore suf-
IC2.C fisamment éloignées, relier le point identifié
IC1.D S1
12 +5V par un symbole de terre à une canalisation
11
13 & d’eau ou à un radiateur de chauffage central à
RESET
14 C1 14 C2 l’aide d’un petit morceau de conducteur, ceci
IC2.D IC1 IC2 en vue d’accroître la sensibilité du montage.
12 100n 100n
11 7 7 La tension captée est abaissée par le biais
13 &
d’une paire de diviseurs de tension constitués
030011 - 11 respectivement par R2/R3 et R4/R5.
L’atténuation est relativement importante. Le
Figure 1. Le coeur du montage prend la forme d’une paire de diviseurs de tension diviseur de tension R2/R3 divise la tension
et 2 bascules bistables. L’indication d’une détection se fait par le biais de LED. par (R2+R3)/R3 = 214. Le diviseur de tension
10/2003 Elektor 77
MINI-PROJET
EARTH 1-11030 03011-1
IC3 ROTKELE )C( (C) ELEKTOR
HOEK1
HOEK2
0 C4 R2 ANT
R3
C3
+ R4
K1 C2
D1
R5
R1
R6
IC1
IC2
C1 S1 D2
R7
030011-1
HOEK3
HOEK4
R4/R5 induit lui une division de la tension Liste des composants Semi-conducteurs :
d’antenne par un facteur (R4+R5)/R5 = 4 546. D1,D2 = LED rouge faible courant
Chacune de ces 2 tensions est appliquée à Résistances : IC1,IC2 = 4093
l’entrée de positionnement (set) d’une bas- R1 = 10 kΩ IC3 = 78L05 (cf.texte)
cule bistable (flipflop). Ces bascules sont réa- R2,R4 = 10 MΩ
lisées en technologie discrète à l’aide de Divers :
R3 = 22 kΩ ANT = antenne télescopique ou
quelques portes NAND à entrée à trigger de R5 = 2kΩ2 1 mètre de fil
Schmitt. Il nous a fallu pour cela une paire de R6,R 7= 1 kΩ K1 =pile compacte 9 V + connecteur
circuits intégrés du type 4093, IC1 et IC2.
à pression
C’est à dessein que nous avons opté pour ce Condensateurs : S1 = bouton-poussoir unipolaire à
type de porte vu que les triggers de Schmitt C1 à C4 = 100 nF contact travail
présentent une caractéristique intéressante,
à savoir que leur sortie ne change de niveau
qu’après que l’entrée a dépassé un niveau de
seuil de commutation supérieur défini ou à sont les champs électriques qui nais- façon continue, puisque son utilité se
l’inverse que celle-ci est tombée en deçà d’un sent lorsque la foudre tombe dans limite aux périodes d’orages, la pile
certain seuil de commutation inférieur. De par vos parages. devrait tenir plusieurs mois, voire
l’hystérésis ainsi créée, les triggers de Une fois que l’on aura détecté un années.
Schmitt ne connaissent pas de domaine indé- coup de foudre il suffira d’actionner
fini entre les niveaux « haut » et « bas ». le bouton de RAZ S1 pour être prêt
Dès que la tension d’antenne dépasse pour une nouvelle mesure. La construction
1,3 kV (!), on aura, aux bornes de la résistance Nous avons dessiné un petit circuit
R3, une tension de l’ordre de 2,9 V. Ce niveau imprimé pour le détecteur d’orages.
constitue la tension de seuil typique pour un L’alimentation Son dessin vous est proposé en
4093 lorsque ce composant est alimenté sous L’alimentation de ce montage est la figure 2. Il vous faudra le graver
5 V. Dans ces conditions la porte IC1.A montée simplicité même : une pile compacte vous-même ou le faire réaliser par
en inverseur fournira une tension de sortie de de 9 V connectée au bornier K1 ali- thePCBShop (cf. site Elektor à
niveau bas. Ce niveau bas entraîne un posi- mente un 78L05, IC3, régulateur de l’adresse www.elektor.fr). Les
tionnement (mise à « 1 ») de la bascule que tension intégré qui fournit une ten- dimensions de la platine ne dépas-
constituent les portes IC1.B et IC1.C de sorte sion bien stable de 5 V au reste du sent guère celles d’une boîte d’allu-
que la LED D1 s’allume. Ensuite, même si la circuit. mettes. Vu le faible nombre de com-
tension aux bornes de R3 tombe à une valeur Il est également possible d’envisa- posants concernés, cette étape de
inférieure à 2,9 V, cette LED restera allumée ger de modifier l’alimentation pour réalisation ne devrait guère vous
vu que la bascule ne change d’état qu’à la pouvoir utiliser une pile de 6 V; il fau- prendre plus d’une demi-heure.
suite d’une action sur le bouton de remise à dra pour cela utiliser, pour IC3, un Il existe des petits boîtiers à com-
zéro (RAZ = reset) S1. régulateur à faibles pertes (low drop) partiment pour pile intégré dans
Le fonctionnement de IC2 et de la LED D2 est , un 2951 par exemple. Ce type de lequel on pourra intégrer cette élec-
similaire à ceci près que la tension d’antenne composant se contente d’une ten- tronique. L’antenne pourra prendre la
doit être supérieure à 13 kV pour que l’on dis- sion de 5,5 V en entrée pour fournir, forme, nous le disions plus haut,
pose à l’entrée de IC2.A d’une tension de en sortie, une tension de 5 V bien d’une vraie antenne télescopique
2,9 V. Ce second sous-ensemble requiert par- stable. mais on pourra également, pour
tant une puissance de champ électrique plus La consommation de courant de l’en- réduire les coûts de ce montage, uti-
élevée pour allumer la LED et présente donc semble de l’électronique est de liser un morceau de fil conducteur
une sensibilité moindre. quelques milliampères seulement. quelconque d’une longueur de
On pourra bien entendu adapter à son goût Vu qu’il est fort improbable que l’on 1 mètre environ.
les valeurs de R3 et de R5 pour voir quels laisse le détecteur en marche de (030011)
78 Elektor 10/2003