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AUTOMATISME INDUSTRIEL

Introduction
Outre une alimentation en énergie, l‘exploitation des machines, des équipements et des processus
mis en œuvre sur un site de production requiert généralement des appareils de commande
capables d‘assurer le déclenchement, la commande, la surveillance et l‘arrêt des installations.

De la logique câblée à l‘automate programmable

Le programme de commande des automates à logique câblée, couramment utilisés dans le passé,
était déterminé par le câblage des contacteurs et des relais, spécifique à la tâche à exécuter.
Aujourd‘hui, on utilise des automates programmables pour résoudre les tâches d‘automatisation.
La logique stockée dans la mémoire programme du système d‘automatisation est indépendante de
la configuration matérielle et du câblage et peut donc être modifiée à tout moment à l‘aide d‘une
console de programmation.

Automatisation entièrement intégrée

Aujourd‘hui les processus de production ne sont plus considérés isolément, mais intégrés dans une
démarche globale.

L‘intégration complète de tout l‘environnement d‘automatisation est désormais réalisée grâce à :

• une configuration et une programmation homogènes des différentes unités du


système
• une gestion cohérente des données
• une communication globale entre tous les équipements d‘automatisme mis en
oeuvre.
Caractéristiques:
• Micro-automate modulaire pour les applications d‘entrée de gamme,
• Plage de performances échelonnée des unités centrales (CPU),
• Vaste gamme de modules,
• Possibilité d‘extension jusqu‘à 7 modules,
• Bus de fond de panier intégré aux modules,
• Mise en réseau par interface de communication RS 485 ou PROFIBUS
• Raccordement central de la console de programmation (PG) avec accès à tous les
modules,
• Liberté de montage aux différents emplacements,
• Logiciel spécifique,
• “Système complet” regroupant l‘alimentation, la CPU et les E/S dans un même
appareil,
• "Micro-API" avec fonctions intégrées.
Présentation régulateur de viteese 16/05/2013

Modules d‘extension (EM) :

• Modules d‘entrée TOR:


- 24V=
- 120/230V~
• Modules de sortie TOR:
- 24V=
- Relais
• Modules d‘entrée analogiques:
- Tension
- Courant
- Résistance
- Thermocouple
• Modules de sortie analogique:
- Tension
- Courant

Modules de communication (CP)


Le processeur de communication CP 243-2 permet d‘exploiter le S7-200 en tant que maître sur un réseau AS-
Interface. Il peut gérer plus de 62 esclaves AS-Interface, ce qui augmente considérablement le nombre
d‘entrées/sorties du S7-200.

Accessoires Connecteur de bus

4
Commutateur de mode
Réglage manuel du mode de fonctionnnement de la CPU :

STOP =Arrêt ; le programme n‘est pas exécuté.


TERM=Le programme est traité, accès en lecture et en écriture
avec la console de programmation (PG).
RUN = Le programme est traité, accès en lecture seule avec la
console de programmation.

Signalisation d‘état(LED)
SF = Signalisation groupée de défauts ; défaut interne de la CPU
RUN = Marche ; vert
STOP = Arrêt ; jaune
DP = Péripherie décentralisée (uniquement CPU 215)

Carte mémoire
Une carte mémoire peut être montée à cet emplacement. Elle conserve le contenu du
programme en cas de coupure de courant, même en l‘absence de pile.

Connexion PPI
On peut y raccorder la console de programmation / un afficheur de texte ou une autre CPU.
Caractéristiques
• Automate modulaire pour les applications d‘entrée et de milieu de gamme
• Gamme diversifiée de CPU
• Gamme complète de modules
• Possibilité d‘extension jusqu‘à 32 modules
• Bus de fond de panier intégré aux modules
• Possibilité de mise en réseau avec :
- l‘interface multipoint (MPI),
- PROFIBUS ou
- Industrial Ethernet.
• Raccordement central de la PG avec accès à tous les modules
• Liberté de montage aux différents emplacements
• Configuration et paramétrage à l‘aide de l‘outil “Configuration matérielle“.
Modules de signaux(SM)
• Modules ETOR :24V=, 120/230V~
• Modules STOR :24V=, Relais
• Modules EANA :tension, courant, résistance, thermocouple
• Modules SANA :tension, courant
Coupleurs (IM)
Les coupleurs IM360/IM361 ou IM365 permettent de réaliser des configurations àplusieurs châssis.
Le bus est relié en boucle entre les différents châssis.
Module de réservation (DM)
Le module de réservation DM 370 occupe un emplacement pour un module de signaux non paramétré. Cet
emplacement est donc réservé, par exemple pour le montage ultérieur d‘un coupleur.
Modules de fonction (FM)
Les modules de fonction offrent des “fonctions spéciales“ :
-Comptage
-Positionnement
- Régulation.
Modules de communication (CP)
Les modules de communication permettent d‘établir des liaisons :
- Point-à-point
- PROFIBUS
- Industrial Ethernet.
Accessoires Connecteur de bus et connecteur frontal
Commutateur de mode
MRES = Effacement général (Modul Reset)
STOP = Arrêt ; le programme n‘est pas exécuté.
RUN = Le programme est exécuté, accès en lecture seule avec une PG.
RUN-P = Le programme est exécuté, accès en écriture et en lecture avec
une PG.
Signalisation d‘état(LED)
SF = Signalisation groupée de défauts ; défaut interne de la CPU ou
d‘un module avec fonction de
diagnostic.
BATF = Défaut de pile ; pile à plat ou absente.
DC5V = Signalisation de la tension d‘alimentation interne 5 V
Allumage fixe 5V Ok; Clignote : Surcharge courant
FRCE = Forçage ; signalisation qu‘au moins une entrée ou une sortie est
forcée de manière permanente.
RUN = Clignotement à la mise en route de la CPU, allumage continu en
mode Run.
STOP = Allumage continu en mode STOP.
clignotement lent lorsqu‘un effacement général est requis,
clignotement rapide lorsqu‘un effacement général est en cours,
clignotement lent lorsqu‘un effacement général est requis par
enfichage de la carte mémoire.
Carte mémoire
Une carte mémoire peut être montée à cet emplacement. Elle conserve le contenu du programme en cas de
coupure de courant, même en l‘absence de pile.
Logement de la pile
Un emplacement protégé par un cache est prévu pour une pile au lithium permettant
de sauvegarder le contenu de la mémoire RAM en cas de coupure de courant.
Connexion MPI
Pour raccorder la console de programmation ou un autre appareil sur l‘interface MPI.
Interface DP
Interface de raccordement d‘une périphérie décentralisée directement à la CPU.
Caractéristiques
• Automate haute performance pour les applications de milieu et haut de gamme,
• Gamme diversifiée de CPU,
• Gamme complète de modules,
• Possibilité d‘extension à plus de 300 modules,
• Bus de fond de panier intégré au rack,
• Possibilité de mise en réseau avec:
- l‘interface multipoint (MPI),
- PROFIBUS ou
- Industrial Ethernet,
• Raccordement central de la PG avec accès à tous les modules,
• Liberté de montage aux différents emplacements,
• Configuration et paramétrage à l‘aide de l‘outil “Configuration
matérielle“,
• Mode multiprocesseur (4 CPU maxi. peuvent être mis en œuvre sur un
châssis central).
Modules de signaux(SM)
• Modules ETOR : 24V=, 120/230V~
• Modules STOR : 24V=, Relais
• Modules EANA : tension, courant, résistance,
thermocouple
• Modules SANA : tension, courant

Coupleurs (IM)
Les coupleurs IM460, IM461, IM463, IM467 assurent la liaison entre les différentschâssis :
• Châssis UR1 (Universal Rack) d‘une capacité maxi. de 18 modules
• Châssis UR2 (Universal Rack) d‘une capacité maxi. de 9 modules
• Châssis ER1 (Extension Rack) d‘une capacité maxi. de 18 modules
• Châssis ER2 (Extension Rack) d‘une capacité maxi. de 9 modules.
Modules de fonction (FM)
Les modules de fonction offrent des “fonctions spéciales“ :
- Comptage
- Positionnement
- Régulation.

Modules de communication (CP)


Les modules de communication permettent d‘établir des liaisons :
- Point-à-point
- PROFIBUS
- Industrial Ethernet.
Commutateur de mode
MRES = Effacement général (Modul RESet)
STOP = Etat STOP (arrêt), programme non exécuté et sortie de périphérie
désactivée (état "OD"= Output Disabled).
RUN = Le programme est exécuté, accès en lecture seule avec la PG
RUN-P = Le programme est exécuté, accès en lecture et en écriture
avec la PG

Sélecteur de mode de démarrage


CRST = En activant la CPU avec le commutateur STOP / RUN,
un “démarrage à froid " est exécuté (Cold ReSTart).
WRST = En activant la CPU avec le commutateur STOP / RUN,
un “démarrage à chaud " est exécuté (Warm ReSTart).
Le mode de démarrage est déterminé sur la CPU via la LED d‘état (sélection avec le commutateur
CRST/WRST).
EXT-BATT Alimentation externe supplémentaire (5 à 15 Vcc pour sauvegarde de la
RAM, par ex. lors du changement
de l‘alimentation).

Interface MPI Raccordement de la console de programmation ou d‘un autre appareil à l‘interface


MPI.

Interface DP Les CPU 413-2DP, 414-2DP, 416-2DP et 417-2DP possèdent une interface DP intégrée
pour le raccordement
d‘une périphérie décentralisée directement à la CPU.

Logement pour carte mémoire


Des cartes Flash EPROM ou RAM peuvent être enfichées dans les CPU du S7-400 comme mémoire de
chargement externe.

• Les cartes RAM ont une capacité mémoire de : 64 Ko, 256 Ko, 1 Mo, 2 Mo.
Le contenu de la mémoire est sauvegardé via la pile de l'alimentation.

• Les cartes Flash EPROM ont une capacité mémoire de :64 Ko, 256 Ko, 1 Mo, 2 Mo, 4
Mo, 8 Mo, 16 Mo.
Le contenu de la mémoire est sauvegardé sur les Flash EPROM enfichées.
Mémoire de chargement
La mémoire de chargement fait partie intégrante d‘un module programmable.
Elle contient les objets à charger créés avec la console de programmation (blocs de code, blocs de données,
informations supplémentaires).
La mémoire de chargement se présente sous la forme d‘une carte mémoire enfichable (Memory-Card) ou
d‘une mémoire RAM intégrée.
Mémoire de travail
La mémoire de travail contient uniquement les données requises pour l‘exécution du programme. La
mémoire de travail RAM est intégrée à la CPU et est sauvegardée par la pile.
Mémoire système
La mémoire système contient les zones de mémoire pour :
• la mémoire image des entrées et des sorties (MIE, MIS)
• les mémentos(M)
• les temporisations(T)
• les compteurs(Z)
• la pile L (L).

Mémoire rémanente
La mémoire rémanente se présente sous la forme d‘une mémoire non volatile (RAM non volatile) et sert à
sauvegarder les mémentos, les temporisations, les compteurs et les blocs de données, même sans pile de
sauvegarde. Les zones à sauvegarder sont définies lors du paramétrage de la CPU.
Enfichage d‘une carte mémoire
Lorsqu‘une carte mémoire est enfichée, le système d'exploitation demande un effacement général (la LED
STOP clignote lentement).
Tourner le sélecteur de modes sur la position "MRES" pour déclencher la procédure d‘effacement général.
Les séquences de programme nécessaires à l‘exécution sont transférées de la carte mémoire (mémoire de
chargement) vers la mémoire de travail.
La carte mémoire doit rester enfichée tant que le programme est exécuté.
Introduction Lorsqu‘on utilise une carte Flash EPROM, la CPU peut fonctionner sans pile de sauvegarde.
Le programme utilisateur est stocké de manière non volatile sur cette carte mémoire.
Avec l‘outil „Configuration matérielle“, il est possible de définir les zones rémanentes. Les
données rémanentes (temporisations, compteurs, mémentos, zones de données DB) sont
stockées dans une zone mémoire rémanente de la CPU (RAM non volatile) sur le S7-300.
Retrait / Enfichage
Lors du retrait ou de l‘enfichage d‘une carte mémoire, la CPU demande un
effacement général. Après l‘enfichage d‘une carte RAM, le programme utilisateur doit
être rechargé à partir de la PG. En cas d‘enfichage d‘une carte Flash EPROM, il faut copier
le contenu de cette dernière dans la mémoire de travail.
Coupure de courant
Après une coupure de courant sans pile de sauvegarde, les blocs sont copiés à la
mise sous temsion de la carte mémoire sur la mémoire de travail et, dans le cas du S7-300,
les données rémanentes sont disponibles sur la RAM non volatile. Les zones de données
dans les DB, qui ont été définies comme rémanentes (uniquement sur le S7-300),
retrouvent leur dernier état. Les zones de données non rémanentes sont paramétrées aux
valeurs d‘origine stockées sur la carte mémoire.
Modification du programme
En cas de corrections de blocs, les blocs modifiés sont stockés dans la mémoire de travail.
Lors du chargement des blocs dans la PG, ces blocs sont prélevés sur la mémoire de travail.
Après une coupure de courant (sans pile), la mémoire de travail (RAM) est effacée. Pour que les blocs corrigés
après la mise sous tension soient
à nouveau disponibles, ils doivent avoir été sauvegardés :
1. sur le disque dur en cas d‘exploitation sans carte mémoire EPROM,
2. sur le disque dur ou sur la carte mémoire en cas d‘exploitation avec une carte
mémoire EPROM.
Chargement de la carte mémoire
On peut transférer les blocs se trouvant dans le SIMATIC Manager sur la carte mémoire (enfichée dans la PG)
par glisser-déplacer ou aussi,
sur certaines CPU (de type IFM), les écrire directement dans la CPU avec l'option de menu Système cible ->
Charger dans la carte mémoire
EPROM de la CPU. Il faut d‘abord effacer la carte mémoire. Certains blocs peuvent être rechargés mais pas
effacés ou écrasés.
Démarrage
A la mise sous tension ou en cas de passage de l‘arrêt (STOP) à la marche (RUN), la CPU procède à
une initialisation complète
(démarrage avec l‘OB100). Lors du démarrage, le système d'exploitation efface les mémentos, les
temporisations et les compteurs
non rémanents, il efface les piles des interruptions et des blocs, il réinitialise toutes les alarmes de
processus et les alarmes
de diagnostic mémorisées et lance le temps de surveillance du cycle.

Cycle de scrutation
Le fonctionnement cyclique de la CPU comprend trois étapes principales, comme le montre la
diapositive ci-dessus :
• La CPU interroge l'état des signaux d'entrée et actualise la mémoire
imagedes entrées.
• Elle exécute le programme utilisateur avec ses différentes opérations.
• Elle copie les valeurs de la mémoire image des sorties dans les modules
de sortie.
Introduction La CPU interroge l'état des entrées et des sorties à chaque cycle.
Certaines zones mémoire sont utilisées pour stocker les données
binaires des
modules : la MIE et la MIS. Le programme accède à ce registre
pendant le traitement.

MIE La mémoire image des entrées se trouve dans la zone mémoire de la


CPU, c‘est là qu‘est stocké l‘état logique de toutes les entrées.

MIS La mémoire image des sorties contient les valeurs de sortie


obtenues après traitement du programme. A la fin du cycle, ces
valeurs sont envoyées aux sorties (A) effectives.

Programme Si vous interrogez des entrées dans le programme utilisateur, avec U


E 2.0
utilisateur par exemple, c‘est le dernier état dans la MIE qui est interrogé. On
est ainsi assuré d‘avoir toujours le même état du signal en cas
d‘interrogations multiples d‘une entrée pendant un même cycle.
Programme linéaire
L‘ensemble du programme se trouve dans le bloc d'organisation OB1.

Ce modèle rappelle la logique des contacts à relais câblés que les automates
programmables ont remplacé. La CPU traite successivement les différentes opérations.

Programme segmenté
Le programme est subdivisé en blocs, chacun d‘entre eux contenant uniquement le
programme nécessaire pour réaliser la tâche qui lui est assignée. Un bloc peut à son tour se
subdiviser en plusieurs réseaux. Lorsque l‘on utilise des réseaux similaires, on peut créer
des modèles.
Le bloc d'organisation OB 1 contient des opérations qui appellent d‘autres blocs dans un
ordre défini.

Programme structuré
Un programme structuré contient des blocs avec des paramètres, appelés blocs
paramétrables. Ces blocs sont conçus pour être universellement utilisables.
Lors de l'appel d'un bloc paramétrable, les paramètres effectifs (les adresses effectives des
entrées et sorties ainsi que les valeurs paramétriques) lui sont transmis.
Blocs utilisateur OB, FC, FB, DB
Les blocs utilisateur contiennent le code de programme et les données du programme
utilisateur.
Dans un programme utilisateur structuré, certains blocs sont appelés et traités de manière
cyclique, d‘autres sont appelés et traités uniquement si nécessaire.

Blocs système SFC, SFB, SDB


Les blocs système sont des fonctions ou des blocs fonctionnels prédéfinis qui sont intégrés
dans le système d'exploitation de la CPU. Ces blocs n‘occupent pas de place
supplémentaire dans la mémoire utilisateur.
Les blocs système sont appelés à partir du programme utilisateur. Ils ont la même interface,
la même désignation et le même numéro dans l‘ensemble du système. Le programme
utilisateur peut donc migrer sans problème vers différents automates programmables ou
CPU.
Numéros d'emplacement
Les numéros d'emplacement dans le châssis d‘un S7-300 facilitent l‘établissement du schéma d‘adressage dans
l‘environnement S7-300. La première adresse dans le module est déterminée par sa position dans le châssis.

Emplacement 1
Alimentation électrique. En standard, elle occupe le premier emplacement. Un module d'alimentation n‘est pas
nécessairement obligatoire. Un système S7-300 peut aussi fonctionner en 24 V directement.

Emplacement 2
C‘est l‘emplacement de la CPU.

Emplacement 3
Il est logiquement réservé à un coupleur (IM) pour une configuration multichâssis avec châssis d'extension.
Même lorsqu‘aucun coupleur IM n‘est monté, il faut en tenir compte dans le schéma d‘adressage.
Lorsque l‘emplacement doit être maintenu physiquement libre (par exemple pour le montage ultérieur d‘un
coupleur IM), on peut insérer un module de réservation DM370 à cet emplacement.

Emplacements 4 à 11
L‘emplacement 4 est le premier emplacement disponible pour des modules d‘E/S, des processeurs de
communication (CP) ou des modules de fonction (FM).
Exemples d‘adressage :
•Un module d'entrée TOR à l'emplacement 4 commence avec l‘adresse
d'octet 0 .
•La DEL supérieure sur un module de sortie TOR à l'emplacement 6
correspond à A8.0.

Nota 4 adresses d‘octet sont réservées à chaque emplacement. En cas d‘utilisation de modules
d‘entrée/sortie TOR 16 voies, on perd 2 adresses d‘octet par emplacement.
Configuration multichâssis
Des adresses fixes sont également affectées aux différents emplacements dans une
configuration multichâssis.

Exemples :
•A7.7 est le dernier bit d‘un module de sortie TOR 32 voies monté à
l'emplacement 5 dans le châssis 0.
•EB105 est le deuxième octet d‘un module d'entrée TOR monté à
l'emplacement 6 dans le châssis 3.
•AW60 sont les 2 premiers octets d‘un module de sortie TOR monté à
l'emplacement 11 dans le châssis 1.
•ED80 sont les 4 octets d‘un module d'entrée TOR 32 voies monté à
l'emplacement 8 dans le châssis 2.
Code BCD
Les différents chiffres d'un nombre décimal sont codés à l'aide de quatre chiffres binaires (bits). La
représentation à quatre bits tient au fait que le chiffre décimal le plus élevé (9) nécessite au moins
quatre positions binaires (1001) pour être représenté sous forme binaire.
La représentation des chiffres décimaux 0 à 9 en code BCD(code binaire pour nombres
décimaux)est la même que celle des chiffres binaires 0 à 9.

ENTIER
Le type de données INT (ENTIER) correspond à un nombre entier (16 bits).
Le signe (bit n° 15) indique s'il s'agit d'un nombre positif ou négatif ("0" = positif, "1" = négatif).
La plage d'un nombre entier (16 bits) est comprise entre -32 768 et +32 767.

En binaire, un nombre entier négatif est représenté sous forme d'un complément à deux d'un
nombre entier positif. On obtient ce complément à deux en inversant l'état logique de chaque bit et
en ajoutant "1" au résultat.

L'interrogation de l'état logique des bits d'un nombre négatif consiste à identifier les bits à "0",
ajouter 1 au résultat et faire précéder le nombre du signe moins.
DINT
Les nombres entiers de 32 bits signés sont également désignés par "double entier" (Double
Integer) ou "entier long" (Long Integer).
Leur plage est comprise entre L# -2147483648 et L#+2147483647.

NOMBRE REEL
Un nombre réel (ou nombre à virgule flottante) est un nombre positif ou négatif dont la
plage est comprise entre -1.175495•10-38 et 3.402823•1038.

Exemples : +10,339 ou +1,0339E1


-234567 ou -2,34567E5.

En représentation exponentielle, l ’exposant est donné en base 10.

Le nombre réel occupe deux mots en mémoire, le bit de poids fort indiquant le signe du
nombre. Les autres bits représentent la mantisse et l'exposant en base 2.

Nota : La représentation des nombres réels dans STEP 7 satisfait aux exigences de la norme
IEEE.
Accumulateur 1
L'accumulateur 1 représente le registre central de la CPU. Lors du chargement, la valeur à
charger est écrite dans l'accumulateur 1 et lors du transfert, la valeur à transférée est lue
dans l'accumulateur 1, le résultat des opérations arithmétiques, opérations de décalage et
de rotation, etc. est mémorisé dans l'accumulateur 1.

Accumulateur 2
Au cours d'une opération de "chargement", l'ancienne valeur de l'accumulateur 1 est tout
d'abord transférée dans l'accumulateur 2, puis l'accumulateur 1 est effacé (remis à zéro) et
ensuite seulement, la nouvelle valeur est inscrite dans l'accumulateur 1.

L'accumulateur 2 est également utilisé pour les comparaisons, les opérations


combinatoires, les opérations de calcul et de décalage, qui sont abordées en détail plus
loin.
Généralités
Les accumulateurs sont des mémoires auxiliaires de la CPU, utilisées pour l'échange de
données entre différents opérandes et pour les opérations de comparaison et de calcul.
Le S7-300 dispose de 2 accumulateurs de 32 bits chacun et le S7-400 de 4 accumulateurs
également de 32 bits.

Chargement
L'opération de chargement envoie le contenu de l'octet, du mot ou du double mot adressé
dans l'accumulateur 1.

Transfert
Lors du transfert, le contenu de l'accumulateur 1 est conservé ce qui permet de transférer
l'information dans différentes zones mémoire. Si le transfert porte sur un
seul octet, les 8 bits de droite sont utilisés (voir figure ci-dessus).

RLG
Le schéma à contacts et le logigramme permettent d'effectuer un chargement et un
transfert en fonction du RLG, en utilisant l'entrée de validation EN du bloc "MOVE".

Dans LIST, les opérations de chargement et de transfert sont indépendantes du RLG et sont
donc toujours exécutées. Avec des sauts conditionnels, il est possible d’omettre les
opérations de chargement et de transfert et de parvenir ainsi à un chargement et à un
transfert dépendant du RLG.
Front de RLG
On parle d‘un front de RLG lorsque le résultat d‘une opération change.

Front montant
Lorsque le RLG passe de “0” à “1”, l‘interrogation "FP“ délivre un état logique à “1” (par
exemple en M 8.0) pendant la durée d'un cycle.
Pour que le système puisse détecter ce changement d‘état, il faut que le RLG soit mémorisé
dans un mémento (ou donnée) FP
(par exemple M 1.0).

Front descendant
Lorsque le RLG passe de “1” à “0”, l‘interrogation "FN" délivre un état logique à “1” (par
exemple en M 8.1) pendant la durée d'un cycle.
Pour que le système puisse détecter ce changement d‘état, il faut que le RLG soit mémorisé
dans un mémento (ou donnée) FN
(par exemple M 1.1).
Front de signal
On parle d‘un front de signal lorsque l‘état du signal change.

Exemple
L‘entrée E1.0 a un effet statique, comme une validation. L‘entrée E1.1 doit être surveillée de
manière dynamique et tout changement de l‘état du signal doit être détecté.

Front montant
Lorsque l‘état du signal à l‘entrée E1.1 passe de “0” à “1”, l‘interrogation "POS" délivre un
état logique à “1” à la sortie Q pendant la durée d'un cycle, si l‘entrée E 1.0 est également à
“1” (comme dans l‘exemple ci-dessus).
Pour que le système puisse détecter ce changement d‘état, il faut que l‘état du signal en
E1.1 soit mémorisé dans un M_BIT (mémento ou donnée) (par exemple M 1.0).

Front descendant
Lorsque l‘état du signal à l‘entrée E1.1 passe de “1” à “0”, l‘interrogation “NEG" délivre
l‘état logique à “1” à la sortie Q pendant la durée d'un cycle, si l‘entrée E 1.0 est également
à “1” (comme dans l‘exemple ci-dessus).
Pour que le système puisse détecter ce changement d‘état, il faut que l‘état du signal en
E1.1 soit mémorisé dans un M_BIT (mémento ou donnée) (par exemple M 1.1).
Lancement
La temporisation est lancée, lorsque le RLG passe de "0" à "1" à l'entrée "S". La
temporisation s'écoule pendant le temps défini à l'entrée TW, tant que le signal à l'entrée S
est égal à 1.

Remise à zéro
Lorsque RLG = 1 à l'entrée de remise à zéro "R", la valeur de temps courante et la base de
temps sont effacées, puis la sortie Q est remise à zéro.

Sorties TOR
La valeur de temps courante peut être lue aux sorties DUAL (format binaire) et DEZ (format
BCD).
La valeur de temps courante correspond à la valeur initiale de TW moins la valeur du temps
écoulé depuis le lancement de la fonction de temporisation.

Sortie binaire
Le signal à la sortie Q passe à "1" lorsque la temporisation s'est écoulée correctement et
que le signal de l'entrée "S" est à 1.
Si l'entrée "S" passe de "1" à "0" pendant que la temporisation s'écoule, la temporisation
s'arrête. Dans ce cas, la sortie "Q" est à l'état "0".
Lancement
La temporisation est lancée, lorsque le RLG passe de "0" à "1" à l'entrée "S". La
temporisation s'écoule pendant le temps défini à l'entrée TW, même si le signal à l'entrée
"S" prend l'état "0" avant la fin de la temporisation.
Si l'entrée "S" change à nouveau d'état et passe de "0" à "1" pendant la temporisation, la
temporisation est relancée.

Remise à zéro
Lorsque le RLG = 1 à l'entrée de remise à zéro "R", la valeur de temps courante et la base de
temps sont effacées, puis la sortie Q est remise à zéro.

Sortie binaire
La sortie Q passe à l'état "1" lorsque la temporisation s'est écoulée correctement, même si
le signal de l'entrée "S" n'est plus à 1.
Lancement
La temporisation est lancée, lorsque le RLG passe de "1" à "0" à l'entrée "S". Lorsque la
temporisation est écoulée, la sortie Q passe à 0.
Un changement d'état de "0" à "1" à l'entrée "S“ pendant l'écoulement de la temporisation
provoque un arrêt de la temporisation qui n'est relancée qu'au changement de signal
suivant de "0" à "1".

Remise à zéro
Lorsque le RLG = 1 à l'entrée de remise à zéro "R", la valeur de temps courante et la base de
temps sont effacées,
puis la sortie Q est remise à zéro.
Si un signal "1" est présent aux deux entrées (S et R), la sortie "Q" n'est mise à un que si la
remise à zéro prioritaire est désactivée.

Sortie binaire
Si le RLG passe de "0" à "1" à l'entrée "S", la sortie "Q" passe à l'état "1". Si l'entrée "S" est
désactivée, la sortie continue à délivrer le signal "1" tant qu'un RESET n'est pas effectué.
Lancement Lorsque le RLG passe de "0" à "1" à l'entrée "S", la temporisation est lancée
et la sortie "Q" passe à "1".

Remise à zéro
La sortie "Q" est remise à zéro lorsque :
• la temporisation est écoulée ou
• le signal de lancement passe de "1" à "0" ou
• l'entrée de remise à zéro "R" est à l'état "1".
Lancement
Lorsque le RLG passe de "0" à "1" à l'entrée "S", la temporisation est lancée et la sortie "Q"
passe à "1".
La sortie "Q" conserve l'état "1" même si le signal passe à "0" à l'entrée "S".
Si l'entrée S change à nouveau d'état et passe de "0" à "1" pendant l'écoulement de la
temporisation, la temporisation est relancée.

Remise à zéro
La sortie "Q" est remise à zéro lorsque :

•la temporisation est écoulée ou


•l'entrée de remise à zéro "R" est à l'état "1".
Valeur de comptage
Un mot de 16 bits est réservé à chaque compteur dans la mémoire des données système,
pour y déposer la valeur de comptage (0...999) exprimée en code binaire.

Compteur incrémental
Lorsque le RLG passe de "0" à "1" à l'entrée "ZV", le compteur est incrémenté
de 1 (valeur maximale = 999).

Compteurdécrémental
Lorsque le RLG passe de "0" à "1" à l'entrée "ZR", le compteur est décrémenté
de 1 (valeur minimale = 0).

Positionnement ducompteur
Lorsque le RLG passe de "0" à "1" à l'entrée "S", le compteur prend la valeur
de comptage présente à l'entrée “ZW”.

Remise à zéro
Lorsque le RLG = 1, le compteur est remis à zéro. Si la condition de réinitialisation est
satisfaite, le positionnement et le comptage sont impossibles.

ZW
La valeur de comptage codée BCD (0...999) est prédéfinie à l'entrée "ZW" :
• sous forme de constante de temps (C#...)

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