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Introduction

• Actuellement quasiment toutes les applications


industrielles d'automatismes sont pilotées par un ou
plusieurs automate programmable.
• L'offre des fabricants est telle qu'il est possible, avec un
automate, de gérer des applications "simples" (quelques
entrées/sorties) ou des application "très complexes" (des
milliers d'entrées/sorties.
Quelques abréviations :
• API : Automate Programmable Industriel
• PLC : Programmable Logical Controler
• PC : Programmable Controler (ne pas confondre avec
Personnal Computer) 2
Définition
• Les automates programmables sont des machines
électroniques occupent généralement la partie
commande des systèmes automatisés.

• Donc, on peut dire que l’automate programmable est un


outil de commande basé sur la technologie programmée.

• « Un automate programmable est une machine


électronique programmable. Le langage de
programmation de cette machine est varie en fonction
de concepteurs »
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Rôle et avantages
• L'API remplace les centaines de relais qui assuraient
l'automatisme dans les armoires électriques.
¾ Les avantages :
• Moins de place utilisée dans l'armoire (pour la logique)
• Moins de câblage interne,
• Réalisation des modifications facilitée,
• Récupération des modifications effectuées facile, il suffit de
lire le programme pour voir les modifications.
• Coût moindre (par rapport aux relais). Ceci est même vrai pour
des applications simples (quelques dizaines de relais).
• Réalisation simple et peu couteuses d'applications similaires il
suffit de "recopier" le programme.
• Maintenance facilité : l'API par lui même est relativement
fiable et peut aider l'homme dans sa recherche de défauts
(Voyants, bits indicateurs, messages, écrans de dalogue, …). 4
Rôle et avantages
¾ Les avantages (suite) :
• Possibilité de prévoir une maintenance à distance (Modem
téléphonique, Internet, …).
• Possibiltés de communication avec l'extérieur (ordinateur, autre
API) que n'ont pas les relais.
• Evolution du métier de l'automaticien,
¾ Les inconvénients :
• Besoin de formation (est-ce un inconvénient ou une évolution du
métier ?),
• "Boîte noire" on ne voit pas directement ce qui se passe à
l'intérieur,
• Diversité des marques et de modèles qui entraine une diversité
des langages et des repérages des variables, malgré l'existence
d'une norme CEI 1131 (qui comme toutes les normes laisse
beaucoup de possibilités de divergences, donc de choix
différents) 5

¾ SIEMENS
• Soft: STEP5, STEP7, MicroWin
- Séries S7: S7-200 S7-300 S7-400
- Séries S5: S5-95U S5-100U S5-115U
- Réseau Profibus/Profinet (filaire ou Wifi)
- Logo
¾ SCHNEIDER ELECTRIQUE
• Soft: PL7-3, PL7-PRO
- Séries: Telemecanique: TSX37, TSX57
- Séries: SMC25, SMC35,SMC50 SMC600
- Séries: MODICON
- Réseau Jbus/Modbus/Unitelway
¾ ROCKWELL-AUTOMATION
• Soft: RSlogix 5000, RSView Studio
- Séries SLC: SLC500
- Réseau DeviceNet, Ethernet/IP 6
Historique
• A la fin des années 60, GENERAL MOTORS a passé un appel
d'offre pour la conception d'un système pour remplacer les armoires
à relais et lui permettre de faire des modifications de cycle de
fabrication à moindre coût, plus rapidement, et en conservant une
possibilité d’évolution.
• C’est la société BEDFORD ASSOCIATES, et plus particulièrement
Richard E. MORLEY qui, en créant le concept d’automate
programmable, emporta la marché.
• Richard MORLEY et son équipe,créèrent
la société MODICON (MOdular Digital
CONtrol).
• Le premier automate fut baptisé Modicon
084 car il concrétisait le 84ème projet de
la société, et fut présenté fin 1969.
Modicon 084 : 255 E/S, mémoire 4 Ko, programmation
LADDER, dimension L 500 x H 1200 x P 340, poids 46 Kg 7

Fonction
Informations
(capteurs, dialogue)
Entrées
Traiter les informations
entrantes pour émettre des
ordres de sorties en fonction
Programme
d’un programme.

Sorties
Ordres
(préactionneurs, dialogue)

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Fonctionnement
Le cycle de fonctionnement est organisé en 4 tâches.

Bus Entrées / Sorties

Unité de
Traitement Module Module
des des
Entrées Sorties
RAM
Tâche 1 : Gestion du système (auto-contrôle de l’automate)
Tâche 2 : Acquisition des données en entrée (mémorisation)
Tâche 3 : Traitement des données (éxécution du programme)
Tâche 4 : Affectation des sorties (émission des ordres) 9

Caractéristiques
Conception (compact ou modulaire)
Tension d’alimentation
Taille et Type des mémoires (RAM, EPROM,
EEPROM, pile, …)
Processeur (Temps de scrutation)
Nombre d’entrées / sorties
Modules complémentaires (analogique,
communication, …)
Langage de programmation

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La conception d'un automate peut être :
Automate Compact (monobloc /non-modulaire)
Automate SIEMENS S5-95U
Entrées DC
Entrées
Sorties
Interface de
Digitales programmation
communication

Sortie DC Mémoire
EEPROM

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Automate modulaire (Rack + cartes)

Dans tous les cas, les éléments composants ces API


sont du même type.
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Tension d’alimentation
L’alimentation transforme la tension secteur (110/230V~ ou
24,48V=) en tension continue (5, 12, 24 … V).
Module d'alimentation d'un API type PS 305 ;2A
Disjoncteur

Protection
Source ƒ 110 V CC, 10A;
d’alimentation ƒType de déclenchement
Entrée

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Mémoires

¾ Mémoire de programme :
Contient le programme à exécuter.
De type RAM, EPROM, EEPROM, Flash, …,
(suivant la marque, le modèle, le choix de l'utilisateur, …).
Quelque fois composé d'une zone de RAM sauvegardée par
pile et d'une autre zone d'EEPROM , amovible ou non, qui
sert de sauvegarde sans pile.
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Mémoires
¾ Mémoire de données :
Contient les informations dont l'API à besoin pour exécuter
le programme (Valeurs des entrées, consignes) ou que l'API
pilote (valeur des sorties, temporisations, compteurs, …).
Quelques fois il existe une zone de bits et une zone de mots
indépendantes l'une de l'autre.
Une partie de cette mémoire de type RAM (mots, valeur
des temporisations et compteurs) est sauvegardée en cas de
coupure d'alimentation.

• Ces 2 types de mémoire peuvent cohabiter sur la même


carte électronique ou être situées sur des cartes différentes

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Processeur
CPU S7- 400
C'est le cœur de l'API
Encore appelé :
• Unité de traitement (UT),
• Central Process Unit (CPU),
• Unité Centrale (UC).
LED’s
Cartouche mémoire
Port MPI/DP
Port Profibus DP

¾ les applications souhaitées


nécessitent un temps très précis,
La vitesse de traitement est assurée
généralement par le processeur. 16
Les interfaces d'entrées/sorties

• L’interface d’entrée comporte des adresses d’entrée.


Chaque capteur est relié à une de ces adresses.
• L’interface de sortie comporte de la même façon des
adresses de sortie.
• Chaque préactionneur est relié à une de ces adresses.
• Le nombre de ces entrées est sorties varie suivant le
type d’automate.
• Les cartes d’E/S ont une modularité de 8, 16 ou 32
voies.
• Les tensions disponibles sont normalisées (24, 48, 110
ou 230V continu ou alternatif ...).

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Les interfaces d'entrées/sorties

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Les cartes d'entrées TOR
• sont destinées à recevoir l’information en provenance des capteurs et
adapter le signal en le mettant en forme, en éliminant les parasites et
en isolant électriquement l’unité de commande de la partie opérative.
Module d’entrées TOR SM 321 ; DI 32 x

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Raccordement des entrées

Logique positive Logique négative


Alimentation Alimentation
Capteurs Capteurs

Ov 24v Ov 24v

1 2 3 4 5 1 2 3 4 5

Entrées Entrées

AUTOMATE PROGRAMMABLE AUTOMATE PROGRAMMABLE

Le commun des entrées est relié Le commun des entrées est relié
au 0V au 24V
pour mettre une entrée automate pour mettre une entrée automate
au 1 logique, il faut lui imposer au 1 logique, il faut lui imposer
un potentiel de +24 Volts. un potentiel de -0 Volts.
EX : l'API TSX 17 EX : l'API PB15 20
Les cartes de sorties TOR
• sont destinées à commander les pré-actionneurs et éléments des
signalisations du système et adapter les niveaux de tensions de l’unité
de commande à celle de la partie opérative du système en garantissant
une isolation galvanique entre ces dernières

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Raccordement des sorties


¾ Type 2 fils
¾ Type 3 fils

Détecteur PNP Détecteur NPN


Pour automate à logique Positive Pour automate à logique Négative

Lorsque qu'il y a détection, le Lorsque qu'il y a détection, le

+
transistor est passant (contact fermé).
Il va donc imposer le potentiel sur
-
transistor est passant (contact fermé).
Il va donc imposer le potentiel sur
la sortie S . la sortie S .
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Modules analogiques

Le module analogique c’est un module d’entrées-sorties spéciale, et


parmi les modules spéciales les plus couramment raccordés aux
automates programmables nous citons :
• Les modules orientés pour la commande des axes,
• Les modules de régulation PID,
• Les modules de comptage et temporisation,
• Les modules pour le traitement des codes barre.
• Les Cartes d'entrées / sorties analogiques : Elles permettent de
réaliser l'acquisition d'un signal analogique et sa conversion numérique
(CAN) indispensable pour assurer un traitement par le CPU.
La fonction inverse (sortie analogique) est également réalisée.
Les grandeurs analogique sont normalisées : 0-10V ou 4-20mA.
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Module d’entrées Analogique SM 336; AI 6 X 13Bit

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Modules de communication

Se sont des Prises pour connecter :


• La console de programmation, (programmation , mise au point,
maintenance)
• Une console de test, (mise au point, maintenance)
• D'autres API (Réseau Local Industriel)
• Un PC (Supervision, Réseau Local Industriel)

Cette prise peut être :


• Une liaison série simple,
• Un Port USB,
• Un Port Ethernet
• Une liaison série avec un protocle de communication spécifique :
Réseau local industriel (Modbus, Profibus, …), Bus de terrain
(CAN, FIP, Profibus, ...)
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Langages de programmation
Console de programmation : c’est à travers laquelle l’utilisateur peut
programmer et configurer l’automate selon l’application souhaitée.
Cependant, la console de programmation peut être une unité
intégrante dans l’automate ou une unité séparée qui nécessite un bus
pour établir la communication avec l’automate.

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Langages de programmation
Chaque automate possède son propre jeux d’instructions. Mais par
contre, les constructeurs proposent tous une interface logicielle de
programmation répondant à la norme CEI1131-3. Cette norme définit
cinq langages de programmation utilisables, qui sont :

Les langages graphiques :


LD : Ladder Diagram ( Diagrammes échelle )
FBD : Function Block Diagram ( Logigrammes )
SFC : Sequential Function Chart ( Grafcet)
Les langages textuels :
IL : Instruction List (Liste d’instructions).
ST : Structured Text (Texte structuré).

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Function Block Diagram (FBD)


Sequential Flow Chart (SFC)
AUTO CALC1
DI CALC PUMP
START STEP
V IN1 OUT >=1 DO
T1
MAN_ON V
ACT IN2 N ACTION D1 D1_READY
STEP A
D ACTION D2 D2_READY
T2

Ladder Diagram (LD) STEP B


N ACTION D3 D3_READY

D ACTION D4 D4_READY
T3
CALC1

AUTO CALC PUMP


IN1 OUT
ACT
IN2
Structured Text (ST)
MAN_ON
VAR CONSTANT X : REAL := 53.8 ;
Z : REAL; END_VAR
VAR aFB, bFB : FB_type; END_VAR
Instruction List (IL) bFB(A:=1, B:=‘OK’);
A: LD %IX1 (* PUSH BUTTON *) Z := X - INT_TO_REAL (bFB.OUT1);
IF Z>57.0 THEN aFB(A:=0, B:=“ERR”);
ANDN %MX5 (* NOT INHIBITED *)
ELSE aFB(A:=1, B:=“Z is OK”);
ST %QX2 (* FAN ON *) END_IF
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