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Les eaux
souterraines
ents
n
a ti o sur terre où l’eau s’écoule en surface
É va p o t ra n s pir
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t
ou sous terre.
en
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p o ra ti o n Lac
ap
20% des précipitations
Év
or
alimentent l’eau souterraine
I n fi lt
ati
on
ap
Év
or
ati
Ce sont essentiellement les
on
Océan
précipitations qui alimentent les eaux
souterraines, même si une partie
Durée des phases du cycle de seulement d’entre elles est disponible
© BRGM
l’eau : pour la recharge des nappes. En effet :
quelques jours entre l’océan et
la pluie, quelques heures à
quelques mois entre la pluie et
les nappes (recharge), plusieurs
années et parfois des
millénaires entre les nappes et
les sources (écoulement
souterrain).
65 % des précipitations s’évaporent ou sont utilisées par le sol
et les plantes
Stockages
15 % alimentent par ruissellement les eaux de surface (lacs et
rivières)
Le reliquat, soit environ 20 %, s’infiltre lentement dans le
sous-sol.
Une « zone non saturée » : l’eau ne remplit pas l’intégralité des pores et se trouve en
AQUIFÈRE
mouvement permanent, vers la surface (la capillarité fait remonter l’eau vers la terre
végétale comme un buvard) et vers les profondeurs (pesanteur).
Niveau de la nappe
Une « zone saturée » qui renferme la nappe. L’eau remplit tous les pores et s’écoule dans
le sous-sol sur la couche imperméable, en suivant la topographie sur plusieurs dizaines
voire centaines de kilomètres. L’eau souterraine peut resurgir à la surface du sol en
Zone saturée
formant une source à l’origine d’un cours d’eau.
© BRGM
© Pierre Marchet
La diversité des roches réservoirs, ou
aquifères, combinée à celle des climats et du
relief, entraîne une grande variété de nappes
d’eau souterraine, à la fois en taille,en
profondeur et en comportement.
Sol
GM
BR
6
©
Zone
non saturée
2 Infiltration
Eaux souterraines :
les différents gisements
Roche imperméable Substratum
imperméable
1 Petite nappe de socle
exploitables.
© Pierre Marchet
© J.J. Colin
Aquifères de roches Sables et alluvions Aquifères sédimentaires Dépôts glaciaire Aquifères Roches dures Aquifères
sédimentaires (libres) des vallées profonds (captifs) (moraines) volcaniques fissurées Karstiques
© Pierre Marchet
Calcaire, craie, grès Graviers et sables Formations Association de blocs, Laves et scories Granite, gneiss Cavités dans le
sédimentaires poreuses argiles, graviers, calcaire compact
Débit :
Débit : Débit : Calcaire, craie, grès sable excellent dans les scories, Débit :
moyen à élevé bon à élevé Débit : bon à élevé Débit : très variable faible dans les laves faible à moyen Débit : très variable
MILIEU KARSTIQUE
calcaires
eau _
+ karstique
fracturale
Hétérogène marnes
quelle que soit l'échelle 1-30 heures
Condensation
Pluie Neige
2000
0
1500
1250
1000
750
400
200
100
50
-100
-200
-300
500
300
-500
-50
mm
Vapeur d’eau
Cumul de pluies efficaces
atmosphérique
De novembre à mai 2012
(Source : http://www.midi-pyrenees.developpementdurable.
Evapotranspiration
gouv.fr/IMG/pdf/BSH_20120301_cle7398af-1.pdf, page 7) Ecoulement
Les nappes
se rechargent l’hiver Infiltration
Evaporation
Ruissellemen
t
Les nappes se rechargent
généralement de novembre à mars. Eau souterraine
DORDOGNE
TULLE
PERIGUEUX
AURILLAC
Niveau des eaux souteraines
BORDEAUX (Source : http://www.midi-pyrenees.developpementdurable.
Source du Blagour gouv.fr/IMG/pdf/BSH_20120301_cle7398af-1.pdf
AUCH
BUZET MOY VALEUR ABSENTE
TARSAC Source du Céras
TOULOUSE (BRUSQUE)
LAFITOLE
PAU LE FAUGA
FOIX
Le suivi des nappes libres
Leur recharge très variable implique un suivi de l’évolution de leur
niveau. A cette fin, on utilise ce type de carte ci-contre, actualisée
mensuellement de juin à octobre. (www.eaufrance.fr).
En cas de trop faibles débits des cours d’eau, des arrêtés préfectoraux
peuvent restreindre les usages de l’eau en nappe.
CAUSSE DU
QUERCY
La dureté de l’eau captée est nettement
influencée par la géologie. GOURDON
FIGEAC
FIGEAC
CAHORS
N N
RODEZ
CAHORS
O E O E
VILLEFRANCHE-DE-ROUERGUE
S S RODEZ
0 25 50 Km
BASSIN AQUITAIN MILLAU 0 15 30 60
Kilomètres
MONTAUBAN MILLAU
CASTEL SARRASIN MONTAUBAN
ALBI
CONDOM
ALBI
AUCH
TOULOUSE CASTRES Faille de Lacaune
AUCH
TOULOUSE CASTRES
MIRANDE
Faille de Mazamet
MURET
MONTAGNE NOIRE
TARBES
Chevauchement frontal TARBES
nord pyrénéen SAINT GAUDENS
SAINT-GAUDENS PAMIERS
Quaternaire - formations alluviales Eau très peu calcaire (TH ≤ 8 ° F)
Faille nord ARGELES-GAZOST
SAINT-GIRONS FOIX
pyrénéenne
ZONE SOUS-
Volcanisme récent - coulées basaltiques SAINT-GIRONS
FOIX Eau peu calcaire (8 ° F < TH ≤ 20 ° F)
BAGNIERES-DE-BIGORRE
PYRENEENNE Cénozoïque - molasses dominantes
ZONE NORD Mezozoïque - calcaires dominants Eau calcaire (20 ° F < TH ≤ 30 ° F)
PYRENEENNE
Paléozoïque - séries de gneiss et micaschiste
Eau calcaire (TH > 30 ° F)
Protérozoïque - séries de gneiss et micaschiste
ZONE AXIALE
Granite
Orthogneiss - granites métamorphiques
GÉOLOGIE DE LA RÉGION MIDI-PYRÉNÉES Failles principales DURETÉ DE L’EAU EN MIDI-PYRÉNÉES
Source : Géologie de la région Midi-Pyrénées Source : www.ars.midipyrenees.sante.fr/fileadmin/MIDIPYRENEES/
(http://sigesmpy.brgm.fr/local/cachevignettes/L720xH510/siges_cg1m_simplif-980f5.png) 0_INTERNET_ARS_MIP/VOTRE_SANTE/Votre_environnement/synthese_2008_2011/MP_TH.pdf )
Niphargus
(© photo : M.J. Dole-Olivier)
1mm
Parabathynella
(© photo : M.J. Dole-Olivier)
Captage de source
toujours l'agglomération
bordelaise). Colonne
Barbacanes
de surface
NON CAPTÉ cimentée
Galerie drainante
AQUIFERE
C
© J.J. Colin
Cimentation
150 m
A
Puits à drains rayonnants Marnes
E
F
Tube plein
Pour obtenir de très gros débits,
on augmente le diamètre Massif filtrant
AQUIFERE CAPTÉ
G
« virtuel » du puits en forant
B
horizontalement des drains. Tube crépine
(Source : http://webworld.unesco.org/water/ihp/db/glossary/glu/FR/GF0667FR.HTM) Plus coûteux qu’un puits
C’est un conduit fermé (canal de ordinaire, ce mode est réservé à
drainage ou galerie) de faible pente des usages spécifiques.
© J.J. Colin
Zone désablée
drains enterrés à faible profondeur,
© J.J. Colin
autour du drain
mais de petit diamètre (10 ou 20 cm),
qui collectent l’eau d’une zone diffuse
d’émergence.
© BRGM
Pour limiter les traitements nécessaires à la
4
production d'eau potable, la loi impose des
mesures de protection. Elles restreignent ou
3
1 5 interdisent certaines activités tout en conciliant
la vie des habitants et la qualité de l’eau sous
2
leurs pieds.
Ils sont établis autour des sites de Depuis 2009, des programmes d’action sont mis en
captages d’eau destinée à la oeuvre sur les zones de protection des 500 captages
consommation humaine, avec l’objectif français les plus menacés par les pollutions diffuses,
de réduire les risques de pollutions de dont 57 dans le Bassin Adour-Garonne.
la ressource. Ils sont obligatoires par
la loi sur l’eau du 03 janvier 1992.
Aire d’Alimentation
clôturé évite la détérioration des de captage
ouvrages et le déversement de
Rémi Buchet, Ed. BRGM - Le toit à vaches)
Infiltration
substances polluantes à proximité du
captage. Toutes les activités y sont
interdites, sauf celles d’exploitation et
d’entretien du captage.
Position du captage
faible
élevée
très élevée
O E
Echelle : 1 / 20 000
0 10 km
S
www.brgm.fr