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LE CHEMIN ET LA VIE

Qu'est-ce que la Vie?


Qu'est-ce que le Chemin?

LA VIE
La vie se développe grâce à une mécanique, la mécanique inhérente à la
nature. Le grain germe, donne une pousse, cette dernière croît et se
transforme en plante, laquelle donne les fleurs, les fruits, les graines, puis elle
commence à vieillir, et un jour, elle meurt.
Chez toute créature, et en particulier chez l'être humain, la fonction de la vie
est de naître, grandir, se reproduire et mourir; la vie, en soit, obéit à des lois
naturelles mécaniques et cette mécanique ne peut en aucun cas nous amener
à l'éveil de la Conscience. Nous avons tendance à penser et à croire, que
demain sera mieux qu'aujourd'hui, qu'avec le temps les choses vont
s'améliorer, comme si le temps et sa mécanique avaient un quelconque
pouvoir dans la recherche de la félicité, de la vérité, de la perfection, de la
plénitude.
Nous avons tendance à exiger énormément de la vie. Il est normal et tout à
fait naturel que chacun aspire au bonheur. La félicité est un droit naturel de
l’être humain. Mais demandons-nous un instant : la vie avec sa mécanique
peut-elle nous apporter ce à quoi nous aspirons le plus ?
Nous savons bien que, si nous jouissons d'une paix ou d'un bonheur relatif
aujourd'hui, rien ne nous garantit que demain sera pareil. Nous savons bien
que nous sommes soumis à des changements d'humeur et que, très
facilement, et sans raison particulière, nous passons de la joie à la tristesse.
Nous savons aussi que n'importe quel événement de la vie peut changer notre
paix relative d'un jour, en un terrible stress.
Conclusion: nous vivons sans savoir ce qui nous arrive. Nous pensons que si
nous avions une autre situation, que si nous avions plus d'argent, que si nous
avions une maison plus belle, que si nous vivions ailleurs, avec d'autres
personnes plus compréhensives, plus tolérantes, etc.…, nous serions plus
heureux...
Cependant, ceux qui ont beaucoup d'argent vivent parfois dans une grande
détresse morale; ces mêmes personnes peuvent aussi, à d’autres moments,
se sentir très heureuses de pouvoir obtenir tout ce dont elles désirent car
elles ne manquent jamais d’argent ; ceux qui n'ont rien ou peu, aspirent à
quelque chose de plus et luttent pour l'avoir ; et à n'importe quel moment la
mort peut interrompre tous ces rêves.
La vie ici bas commence avec la naissance et se termine avec la mort.
L'intervalle entre la naissance et la mort est remplie d'expériences qu'on
appelle évènements, certains tristes, malheureux ou ennuyeux, d’autres,
heureux, imprégnés d’enthousiasme et d’optimisme.
Jour après jour, notre existence se remplit d'habitudes, de souffrances et de
complexes qui rendent les situations de la vie de plus en plus difficiles,
déprimantes et compliquées. Finalement, nous passons une existence entière
à la recherche d'un bonheur, sans nous rendre compte, ou sans vouloir nous
rendre compte que les bases de la véritable félicité se trouvent à l'intérieur
de nous.
Si nous souffrons, c'est qu'il y a à l'intérieur de nous quelque chose qui
souffre. L'évènement extérieur ou intérieur (souvenir d'une scène passée par
exemple) qui a provoqué cette souffrance n'est pas l'origine de la souffrance.
L'origine de la souffrance, la racine de la souffrance se trouve en nous; c’est
le « Moi Psychologique ».
Et tant que nous continuons à vivre avec ces racines, nous ne pouvons pas
connaître l'authentique félicité des Sages, qui est aussi Conscience, Sagesse,
Connaissance, Illumination.

LE CHEMIN
Le Chemin, le Sentier en fil de rasoir, nous sort de la mécanique de la vie
tridimensionnelle. Qu'est-ce que c’est ce Chemin? Qu'est-il au juste? Ce
Chemin, ils l'ont tracé avec leur propre vie, tous ces êtres qui ont laissé au
Monde, un espoir, un enseignement, une doctrine pour la libération intérieure
et pour l'Eveil de la Conscience.
Ce chemin n'est pas tracé au préalable; chacun de nous peut le tracer quand
nous commençons à nous intéresser individuellement à notre propre vie
intime, aux relations qui existent entre cette vie intime et le monde extérieur,
chaque fois qu’un individu se rend compte qu'il porte à l'intérieur une somme
d'éléments infrahumains qui sont l'origine des problèmes de l'existence;
mésententes, disputes, jalousies, rancœurs, envies, haines, violences,
critiques...
Généralement, la vie tridimensionnelle avec tous les évènements qui la
constituent est symbolisée par une ligne horizontale. Dès la naissance, la vie
commence à se dérouler selon cette horizontale.
Lorsqu'une personne décide de faire un travail sur elle-même parce qu'elle
sent l'impérieuse nécessité de se libérer du terrible désordre qui règne dans
sa vie intime, désordre qui se reflète à l'extérieur, cette personne, en fait,
commence à tracer un chemin, un mystérieux chemin intérieur ; c'est le sentier
en fil de rasoir.
Ce sentier est représenté par une ligne verticale. Cette ligne verticale et la
ligne horizontale de la vie se coupent; ces deux lignes qui se coupent forment
une figure géométrique, la croix. L'être humain se trouve à chaque instant au
point mathématique de rencontre d'une ligne horizontale (sa vie) et d'une
ligne verticale (son état intérieur, ce qu'il est intérieurement).
Le sentier est vertical; il s'agit d'une conquête intérieure, conquérir ses états
intérieurs, ne plus être l'esclave intérieur des évènements extérieurs, des
choses et des personnes.
Dans le chapitre VI de son œuvre intitulée «Psychologie Révolutionnaire», le
Maître Samael Aun Weor dit ce qui suit: «Sur le terrain de la vie pratique, nous
découvrons des contrastes qui étonnent. Des gens fortunés, ayant de
magnifiques résidences et de nombreux amis, souffrent parfois
épouvantablement. Il arrive souvent que des prolétaires humbles ou des
personnes de la classe moyenne, vivent en complète félicité. «Beaucoup
d'archimillionnaires souffrent d'impuissance sexuelle, et des dames riches
pleurent amèrement à cause de l'infidélité de leurs époux...” «Les riches de la
terre semblent des vautours dans des cages en or; en ces temps-ci, ils ne
peuvent pas vivre sans gardes du corps...”. «Les hommes d'état traînent des
chaînes; ils ne sont jamais libres, ils vont partout entourés de gens armés
jusqu'aux dents... “
«Etudions cette situation avec beaucoup plus d'attention. Il nous faut savoir
ce que c'est la Vie. Chacun est libre d'avoir son opinion...”. «Mais quoi qu'on
en dise, personne ne sait rien avec certitude; la vie s'avère un problème que
personne ne comprend. «Quand les gens désirent nous raconter gratuitement
l'histoire de leur vie, ils citent, des évènements, des prénoms des noms, des
dates, etc., et ils sentent de la satisfaction à faire leurs récits... «Ces pauvres
gens ignorent que leurs récits sont incomplets parce que les évènements, les
noms et les dates ne sont que l'aspect extérieur du film; il manque l'aspect
interne”. «Il est urgent de connaître les États de Conscience»; à chaque
évènement, correspond tel ou tel état animique. «Les états sont intérieurs et
les évènements sont extérieurs; les évènements extérieurs ne sont pas tout”.
«Par états intérieurs, il faut comprendre les bonnes et mauvaises dispositions,
les préoccupations, la dépression, la superstition, la peur, la suspicion, la
miséricorde, l'autoconsidération, la surestimation de soi-même, les états où
on se sent heureux, les états de jouissance, etc., etc., etc”. «Incontestablement,
les états intérieurs peuvent correspondre exactement aux évènements
extérieurs, ou être provoqués par ces derniers, ou n'avoir aucune relation avec
eux...”. «En tout cas, les états et les évènements sont différents. Les situations
ne correspondent pas toujours à des états qui leur seraient affines”. « L'état
intérieur d'un évènement agréable pourrait ne pas correspondre à ce dernier”.
«L'état intérieur d'un évènement désagréable pourrait ne pas correspondre à
ce dernier”. «Quand les évènements attendus depuis longtemps sont arrivés,
nous avons senti qu'il manquait quelque chose...”. «Certes, il manquait l'état
intérieur correspondant, qui devait se combiner avec l'évènement extérieur...”.
«Bien souvent, l'évènement qu'on n'attendait pas, est celui qui nous a fait
passer les meilleurs moments».

L'EVEIL DE LA CONSCIENCE
Sur le chemin, nous apprenons à vivre intérieurement. Nous apprenons à nous
connaître intérieurement, et à reconnaître que certains éléments qui se
trouvent à l'intérieur de nous ne sont pas propices à notre équilibre, ni à notre
santé, ni à notre entourage, notre famille, nos amis, nos semblables. Sur le
chemin, nous nous dépouillons de tout ce qui nous rend égoïstes, inertes,
peureux, luxurieux, colériques, envieux, cupides, menteurs, fanfarons,
incapables, etc.
Tant que nous avons tout cela à l'intérieur, il n'est pas possible de respecter
les Lois Divines. Dieu n'est pas un homme, Dieu n'est pas un esprit; Dieu est
le Feu qui est en tout, qui donne vie à tout, qui vivifie tout, toute la création
et toutes les créatures. Dieu se manifeste en tant que Force dans la Nature,
en tant que Sagesse dans la Conscience, en tant qu'Amour dans le cœur
humain. Lorsque nous éliminons tous ces éléments intérieurs indésirables,
nous libérons la Conscience qui est prisonnière de ces éléments. C’est la
Conscience qui connaît Dieu.
Elle est l'expression de l'Essence qui est une étincelle du Très-Haut, en nous.
Quand la Conscience est libérée, nous pouvons expérimenter la Liberté et la
Paix qui sont des attributs divins de notre propre Conscience.

LA GNOSIS
Chacun de nous pourrait vivre, non seulement pour vivre, mais pour se
connaître soi-même et éveiller sa Conscience. Cette possibilité a toujours été
présente partout. La Gnosis est la Science de l'Eveil de la Conscience, enfouie
dans le cœur humain; elle nous rappelle éternellement la nécessité d'un
changement intérieur radical, sans lequel rien de nouveau ne peut advenir.
Ce changement radical est le résultat des travaux conscients dans
l’élimination des racines de la souffrance enfouies dans notre nature
intérieure; ces racines s'appellent «Mois Psychologiques», «Egos», «Moi-
même», «Soi-même», etc. Par le fait qu’elle vibre en secret dans le coeur de
l’homme, la Gnosis enseigne la nécessité de pratiquer. Nous aspirons souvent
au changement, à quelque chose de nouveau, mais nous voudrions que ça
nous arrive comme par enchantement.
Or, nous savons bien que tout se répète dans l'existence, les bonnes choses
et les mauvaises. Et tout se répétera s'il n'y a pas un changement fondamental
capable d'affecter la mécanique de la vie à laquelle nous sommes soumis,
qu’on le veuille ou pas, qu’on le sache ou pas, qu’on l’accepte ou pas.
Les écoles gnostiques transmettent un enseignement et des pratiques.
L'enseignement indique la pratique et comment la faire; la pratique elle-même
se réalise dans la vie; elle nous amène à la transformation.
Si la Gnosis insiste autant sur la nécessité de connaître nos états intérieurs,
c'est parce qu'il est urgent pour l'aspirant à la lumière, de les connaître. Où
se trouve la pratique? Elle se trouve là, dans l'effort que fait la personne pour
connaître sa vie intérieure.

PRATIQUE
Chacun de nous est l'observateur, et chacun de nous est l'observé. Chacun de
nous est l'observateur de sa propre vie. Chacun de nous est l'observé dans
sa propre vie. S'observer soi-même pour connaître les défauts qui nous
amènent à des états intérieurs erronés, est indispensable pour arriver au
changement. Par exemple, nous nous promenons dans la rue.
Nous passons devant une vitrine où sont exposés de objets attrayants. Nous
nous arrêtons, nous commençons à admirer les objets exposés et nous vient
l'envie d'en acheter un. C'est cher, mais tant pis; nous entrons et achetons, et
voilà... Que s'est-il passé? Nous nous sommes identifiés avec une envie
d'accumulation, et nous nous sommes endormis, c'est à dire, notre Conscience
s'est endormie.
Nous nous sommes oubliés de nous-mêmes totalement, à tel point que nous
n'avons eu aucune difficulté à sortir une forte somme d'argent pour un objet
sans véritable utilité. Si la personne a beaucoup d'argent, les conséquences
peuvent ne pas être trop graves; si la personne a peu d'argent, les
conséquences deviennent vite problématiques.
De toute façon, sur le plan psychologique, il y a des conséquences; la
fascination pour un objet, l’oubli complet de soi-même et le profond
endormissement de la Conscience.
S'observer soi-même, observer nos propres pensées, émotions, sentiments et
gestes, dans toute circonstance, nous sort de la mécanique des défauts et
peut nous éviter de nombreux déboires et situations absurdes, les
maladresses et leurs conséquences, des actions ou des paroles inconscientes.
Lorsque la personne fait l'effort de s'observer, elle permet à la Conscience de
se manifester; elle permet à la Conscience de travailler et c’est ainsi que la
Conscience s'éveille peu à peu.

La Clé SOL
- Sujet; qui suis-je? Se rappeler de soi-même. L'intime rappel de soi, dans
tous les évènements de l'existence. Sentir sa propre vie psychologique. Sentir
son corps, ses pensées et ses émotions à tout moment.
- Objet; que suis-je en train de faire? Observer les évènements, les
circonstances de toute situation sans oublier en aucun moment l'intime rappel
de soi, sans oublier en aucun moment le monde psychologique où nous nous
trouvons. Se rendre compte de tout ce qui entre par les cinq sens, vue, ouïe,
goût, odorat, toucher.
- Lieu; où suis-je? Qu’est-ce que je suis venu faire ici? Quel est ce lieu où je
me trouve? Ce pourrait-il que je me trouve dans le monde astral?

A LA CONSCIENCE
«Conscience qui dors...
Tu serais si différente si tu t'éveillais...
Tu connaîtrais les Sept Sentiers de la Félicité,
Partout, brillerait la Beauté de ton Amour,
Les oiseaux se réjouiraient dans le mystère de tes bois,
La Lumière de l'Esprit resplendirait,
Et heureux, les élémentaux chanteraient en chœurs des vers pour toi».
V. M. Samael Aun Weor

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