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SSéries numériques

Pour définir une série, on se donne deux suites. Il y a la suite qui est le terme
général de la série et la suite dont les termes sont les sommes partielles de la
suite du terme général.

est la série de terme général

(ou série associée à )

est dite la suite des sommes partielles.

Notation à adopter :

∑ ∑

Première notation :
Différentes notations de la série à partir d’une suite :

Et on pose :

On a :
On affirme que :

On prouve :

On peut commencer la somme à partir d’un certain rang :


INDICE DE DEPART :
En effet :

Il s’en suit , par passage à la limite dans la première égalité, que :

Il faut bien noter que

est un nombre fini.

on utilise la première égalité pour affirmer que


Dans la première égalité :

On obtient :

Notation à adopter :

Critère de comparaison grace à une limite :

Si

Alors :

C’est-à-dire que :

La série notée de terme général converge si et


seulement si la série notée de terme général
converge.
En effet :

On a bien :

On partage la somme en deux sommes (partage selon l’indice N)

∑ ∑ ∑

Il s’en suit qu’on a l’équivalence suivante :

∑ ∑ ∑ ∑

Et par conséquent :

∑ ∑ ∑

Cela signifie que les deux séries sont équivalentes moyennant une somme
finie de nombres Donc Elles sont de meme nature : Si l’une converge
alors l’autre converge. Aussi, si l’une diverge alors l’autre diverge.

Exemple 1: On se donne les deux séries suivantes :

On calcule la limite du rapport constitué par les termes généraux des deux
séries :
( ) ( )

( ) ( )

Ainsi, les deux séries sont équivalentes. Elles sont donc de meme nature.

La convergence de l’une entraine la convergence de l’autre et la divergence de


l’une entraine la divergence de l’autre.

A propos de la série harmonique :

∑ ∑

Ensuite regardons cette somme partielle en tant que suite :

Examinons ainsi sa nature : est elle convergente ? est elle divergente ?

En fait elle diverge. On utilise le critère de cauchy pour les suites pour le
montrer.

On considère l’expression

( ) ( )

( )

Et par suite :

| |

De plus, on a bien
Ceci signifie que chaque terme de l’expression ( ) est supérieur
à . Il y a n termes dans la somme. Donc :

Alors

| |

Ainsi on a trouvé deux entiers supérieurs à (un certain rang)


tel que

| |

C’est un contre-exemple pour le critère de cauchy des suites. La suite considéré


n’est pas de cauchy. Donc elle diverge.

On conclut que la série harmonique est divergente.

Sachant que la série harmonique diverge, on conclut que la série :

diverge.

Exemple 2 : Critère du polynome


C’est justifié grace à la comparaison à la série de Riemann

Un exemple classique :

Autre exemple :

Notons bien que la série harmonique est une somme infinie de termes comme le terme général de
cette série. Cette somme infinie diverge.

Exemple :

Il s’agit d’examiner la convergence des séries de termes généraux inverse paire


et inverse impaire:
Pour la première :

Pour la seconde :

On utilise l’équivalence :

On aboutit au meme résultat :

Exemple :

Etudier la convergence de la série de terme général :


Exemple :

Etude de la série de terme général :

La série est à termes tous positifs. De plus la série est à terme général
équivalent au terme général de la série harmonique au voisinage de l’infini.

Il s’en suit alors que la série est divergente.

Exemple :

Etude de la série de terme général :


Pour n assez grand, √ d’où √

Il s’en suit alors que :


la série de terme général est divergente.
Proposition :

C’est une condition nécessaire mais non suffisante pour la convergence de la


série.

L’exemple de la série harmonique montre que la réciproque est fausse :

On a bien mais .

C’est la contaposé de « la série converge implique que le terme général tend


vers 0 » ( ̅ ̅

Exemples :

Etudier la convergence des séries suivantes :

1°)
2°)

On a :

La série diverge.

3°)

On a :

La série diverge.

Exemple :

La série
Est divergente. C’est parceque :

( on utilise le fait que

Ensuite, on utilise la régle de l’hopital).

Pour éclaircir la proposition, on pose :

Pour tout entier naturel

C’est-à-dire qu’on se donne une série qui converge.

On bien pour tout

On passe à la limite quand :

Remarque : Dans ce contexte ou on a :

On suppose qu’il existe une suite telle que :

Ecrivons les termes pour chaque k allant de 0 à n:


……

Les sommes partielles de sont donc :

𝒗𝟐 𝒗𝟐 𝒗𝒏 𝒗𝒏 𝟏 𝒗𝒏

Après simplifications des termes :

Donc la série de terme général converge si et seulement si la

suite est convergente.

Un exemple :
On se donne

On a bien l’écriture : avec .

En passant aux sommes partielles

on conclut que la série de terme général ,

est convergente et :


A propos des opérations sur les séries :

Multiplication par un scalaire :

On se donne une série convergente ∑ de somme . Alors :

En effet :

On note par et les sommes partielles des séries des termes généraux et
respectivement.

∑ ∑ ∑

Et par suite :

Somme Simple de séries :


Pour deux séries de termes généraux respectivement,
convergentes de somme et , la série somme de terme général
est convergente et elle est de somme
Regardons de près :

On part de :

Notre objectif est de montrer que :

Ecrivons les sommes partielles de la série de terme général somme


des deux termes généraux des séries de départ.

D’où

Somme par paquets :


On considère la série de terme général :
On se donne une suite strictement croissante
d’entiers positifs ou nuls. On note :

Alors on a les résultats suivants :

1)

2)

Exemple :

Pour
En considérant la série On peut majorer son terme général par
.

La série ayant ce terme général converge et par suite converge.

Examinons cette série :


Dans ce qui suit , on donne des critères vus pour les suites en leurs versions en séries :

Critère de Cauchy pour les séries :


Pour une série réelle ou complexe. Alors la série converge si et seulement si
on a :

Ce résultat peut etre presenté comme suit :


Avec :

Conséquence :

En effet, ceci provient du fait suivant :

Détaillons plus :

Le terme de gauche , de l’inégalité au dessus, est la valeur absolue de la différences des


sommes partielles de la série de terme général :

| | | |

avec ∑ ∑ pour

Le terme de droite, d’ l’inégalité au dessus, est la différence des sommes partielles de la


série de terme général | |:
| | || | | | | || | | | | | |

avec ∑ | | | | | | | | | | | | | |

∑ | | | | | | | | pour

Donc si la série de terme général converge absolument. Ceci signifie que la série de terme
général est convergente. Elle vérifie donc le critère de Cauchy pour les séries.

Il s’en suit, grace à l’inégalité,

| | | |

Que :

la série de terme général est de Cauchy. Donc elle est convergente.

Précisons qu’une série de terme général telle que la série de


terme général | | converge est dite absolument convergente.

Il s’en suit alors :

qu’ une série absolument convergente est convergente.

La série de terme général est une série alternée. Elle a un traitement spécial.

Exemples de séries absolument convergentes :

1°)
Donc

Donc la série

2°) Soit la série de terme général :

Donc la série ∑| | converge. Ceci signifie que la série ∑ converge


absolument. Par conséquent, la série ∑ est convergente.
Séries à termes positifs ou nuls

Par Définition :

Remarque :

On pose :

Alors

C’est du au fait que la suite des sommes partielles est alors une suite croissante.

Résultat de comparaison :

On se donne la situation suivante :


Pour bien visualiser la situation : (on commence la propriété de comparaison à partir de 0
pour raison de simplicité d’écriture.

Ceci est du au fait que :

Exemples :

1er exemple : Série de Riemann

On procède à la majoration du terme général de la manière suivante

On a la comparaison suivante :

Et ensuite , on majore les sommes partielles :


2er exemple :

Or

(Les sommes partielles de la série ( ) peuvent etre vues comme la somme des termes
d’une suite géométrique de raison ½ de premier terme 1 si on commence par l’indice 0 et
de n+1 termes ainsi :

( )
( ( ) )
On peut majorer par deux). Les termes formant l’expression de la somme etant positifs, les
sommes partielles sont croissantes et majorées.

La série de terme général est alors Convergente.

Il s’en suit alors que :

Des conséquences à la comparaison des séries :

On suppose qu’il existe un rang

Preuve :

1er cas :

Le fait d’avoir signifie que :

| |
2ème cas :

Le fait d’avoir signifie que :

| |

3ème cas :

C’est-à-dire que :

Exemples :

1)
2)

Remarque pour cet exemple :

On peut montrer la divergence directement :

En effet :

( ) ( ) ( ) ( ) ( )
Et puisque :

On conclut que la série considéré est divergente. Et par conséquent , la série harmonique
est divergente.

C’est une autre façon de montrer que la série harmonique est divergente.

Comparaison avec une intégrale : (série/intégrale)

Pour prouver cela, on part du fait que :

Il s’en suit que :

car f est décroissante.

:
Ensuite : (pour chaque entier n supérieur ou égal à 1)

On donne chaque cas : (k variant de 1 à n)

……

……

Enfin, on arrive à :
Passons à la convergence :

On d’abord :

Et donc :

On a alors :

D’où
Pour la réciproque :

Termes généraux équivalents :

Preuve :

Série de Riemann :
Preuve :

Exemples :

1°)

On a :

2°)

On a :
Le terme général de la série, à traiter , est équivalent au terme général d’une série du type

Les séries sont de signes constants.

On conclut ainsi que notre série est aussi convergente

Règles de Comparaison :

Règle de

D’Alembert :

Preuve :

Partie un

Partie deux :
Supposons que pour on ait on obtient de meme
pour On n’a pas donc

En fait

Donc la série de terme général ne converge pas.

La règle de D’Alembert Se prèsente


aussi comme suit :

Preuve :

Et à chaque fois on applique les résultats de la régle de D’Alembert version initiale.


On a :

Ensuite :

sous condition

( est un infiniment petit de )

Règle de comparaison logarithmique :

On suppose que :

Alors , on a :
En effet :

On a l’équivalence suivante :

Il s’ en suit alors que :

Par conséquent :

Et puisque ∑ converge alors ∑ converge. Il en découle que

Concernant l’implication de divergence, on utilise la contraposée : ̅ ̅

Exemple :

On fait ça par récurence

C’est vrai au rang un. On suppose que c’est vrai au rang n puis on montre que c’est vrai au
rang n+1 :
Règle de Cauchy : c’est pour les séries
Preuve :

Pour la première situation :

Donc la série de terme général converge.

Pour la deuxième situation :

Donc le terme général ne tend pas vers zéro.

Il s’en suit alors que cette série diverge.

Ou encore : Règle de Cauchy :


Exemple :

Il s’en suit alors que :

Mais pour

( ) ( )

( ) ( )
( )

( log(1+X) est équivalent à X au voisinage de 0, )

(le terme général de la série ne tend pas vers zéro, donc la série ne converge pas)

Règle de Riemann :

Version de Règle de Riemann plus pratique :


Exemple :

Les séries de Bertrand


Séries alternées :

En changent tous les signes des termes on se ramène au premier type.

Exemple :

Un résultat pratique :

En effet :
On a bien :

D’où

On a aussi :

D’ou

De plus :
Il s’en suit alors que :

Exemple :

Séries semi-convergentes :

Exemple :
Règle d’Abel :

Par exemple certaines séries à terme général alterné…

Série produit : ou une forme de produit de deux séries :

Soit K qui dénote R ou C.

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