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Préparation
à l' École des
Officiers de la
Gendarmerie Nationale
Candidats Étrangers
TOME 2
TOME 2 :
CONNAISSANCES MILITAIRES GÉNÉRALES
SOMMAIRE
LIVRE 1 - TACTIQUE
Avant-propos................................................................................................... p. 6
TITRE 1
FORMATION ÉLÉMENTAIRE DU COMBATTANT INDIVIDUEL
Avant-propos................................................................................................... p. 11
1 - Actes réflexes du combattant à pied....................................................... p. 13
2 - Actes réflexes du combattant lors des déplacements en véhicule....... p. 26
3 - Actes élémentaires du combattant.......................................................... p. 29
TITRE 2
FORMATION ÉLÉMENTAIRE DU COMBATTANT EN TRINÔME
1 - Présentation.............................................................................................. p. 34
2 - Actes élémentaires.................................................................................... p. 38
3 - Missions..................................................................................................... p. 44
TITRE 3
FORMATION DU CHEF DE GROUPE AU COMBAT
1 - Chef de groupe.......................................................................................... p. 56
2 - Personnels du groupe.............................................................................. p. 60
3 - Préparation d’une mission........................................................................ p. 63
4 - Ordres au combat...................................................................................... p. 69
TITRE 4
GROUPE AU COMBAT
1 - Actes élémentaires.................................................................................... p. 78
2 - Missions..................................................................................................... p. 86
3 - Procédés.................................................................................................... p. 103
4 - Réactions particulières ........................................................................... p. 113
5 - Savoir-faire particulier - Tenir un point de contrôle................................ p. 118
-3-
TITRE 5
GROUPE PORTÉ SUR VÉHICULE
Avant-propos................................................................................................... p. 123
1 - Déplacements............................................................................................ p. 124
2 - Arrêts.......................................................................................................... p. 129
TITRE 6
COMBAT DE NUIT
1 - Caractéristiques......................................................................................... p. 132
2 - Influence de la nuit sur l’emploi des moyens......................................... p. 134
TITRE 1
TOPOGRAPHIE
TITRE 2
TRANSMISSIONS
LIVRE 1
TACTIQUE
TITRES
AVANT-PROPOS
4 - GROUPE AU COMBAT
6 - COMBAT DE NUIT
-6-
AVANT-PROPOS
TERMINOLOGIE MILITAIRE
MISSIONS DÉFINITIONS
MISSIONS DÉFINITIONS
MISSIONS DÉFINITIONS
RÉDUIRE
Mettre un élément ennemi hors de combat après l’avoir
(une résistance,
repéré, identifié et localisé.
une position)
ROMPRE
Se dérober aux feux, puis aux vues de l’ennemi.
LE CONTACT
MISSIONS DÉFINITIONS
TITRE 1
FORMATION ÉLÉMENTAIRE
DU COMBATTANT INDIVIDUEL
CHAPITRES
AVANT-PROPOS
AVANT-PROPOS
– s’orienter ;
– observer ;
– progresser ;
– se protéger ;
– se camoufler ;
– désigner un objectif ;
– communiquer ;
– rendre compte.
– observer en véhicule ;
– débarquer en garde ;
– riposter ;
– embarquer.
- 13 -
CHAPITRE 1
SECTIONS
1 - S’ORIENTER
2 - OBSERVER
3 - PROGRESSER
4 - SE PROTÉGER
5 - SE CAMOUFLER
6 - DÉSIGNER UN OBJECTIF
10 - COMMUNIQUER
11 - RENDRE COMPTE
ANNEXE
//
- 14 -
1 - S’ORIENTER
– la conserver.
1.11 - De jour
1.111 - Boussole
1.112 - Soleil
Sachant que le soleil se lève à l’Est, qu’il se couche à l’Ouest et qu’à midi
il est presque exactement au Sud, il est facile de déterminer le Nord(1).
Mettre la montre à l’heure solaire (heure légale moins une, en hiver ; heure
légale moins deux, en été), puis la placer horizontalement dans la main, la petite aiguille
en direction du soleil. La direction du sud est à mi-chemin entre cette aiguille et le chiffre
12 du cadran. Connaissant le Sud, il est facile de trouver le Nord.
1.12 - De nuit
1.121 - Boussole
– éloigné, de jour ;
– rapproché, de nuit.
2 - OBSERVER
– Être bien posté, c’est-à-dire occuper un point d’où il est possible d’ob-
server sans être vu.
– Observer en permanence.
T - TERRAIN : points dangereux par où l’ennemi peut arriver sans être faci-
lement décelé ;
– La nuit, on observe de bas en haut : le poste doit donc être adapté. Il est
généralement placé plus bas que le poste de jour.
– L’ouïe supplée la vue dans bien des cas (les oreilles doivent être décou-
vertes).
- 17 -
2.5 - RECONNAÎTRE UN ISOLÉ OU UN GROUPE
Le deuxième mot est le «mot de passe» par lequel répond l’isolé ou le chef
du groupe pour se faire reconnaître et obtenir le passage.
3 - PROGRESSER
– rechercher l’ennemi ;
– s’en approcher ;
– ou l’éviter…
4 - SE PROTÉGER
Se protéger, c’est prendre les mesures nécessaires pour être à l’abri des
coups de l’adversaire.
Il faut choisir l’abri naturel le plus proche de l’endroit où l’on veut se poster
et l’aménager pour l’améliorer.
– classiques ou conventionnelles ;
– nucléaires ;
– bactériologiques et chimiques.
- 19 -
4.21 - Armes classiques ou conventionnelles
– effet de souffle ;
– effet de perforation ;
– projection d’éclats.
– thermiques ;
– radiologiques.
4.3 - PROTECTION
Pour assurer une protection contre chacun de ces effets, il est nécessaire
de recourir à un écran d’épaisseur déterminée en fonction de la nature des matériaux et
de leur agencement.
Pour être protégé des effets des projectiles d’armes légères et de la plupart
des éclats, il faut :
– terre :1m;
– maçonnerie : 0,30 m ;
Pour se protéger des effets thermiques et d’une partie des effets radiologiques,
la toile de tente joue un rôle très appréciable.
Contre les armes chimiques, la rapidité dans la mise en œuvre des moyens
individuels de protection est capitale.
DÉLAIS
INSTANTANÉE 2 À 3 HEURES 5 À 6 HEURES
D'AMÉNAGEMENT
Balles
B B B
P
F M B Éclats R
O
B T
F B Effet thermique E
(avec toile de tente)
C
F M B Rayonnement initial T
I
Rayonnement rési- O
F M B duel N
F B B Effet de souffle
Protection escomptée
B : bonne
M : moyenne
F : faible
O : nulle
5 - SE CAMOUFLER
De nuit, le silence doit être absolu et on doit éviter toute lueur, tout reflet.
6 - DÉSIGNER UN OBJECTIF
– décrire l’objectif :
• nature, forme, couleur,
• attitude (statique, mobile, se déplaçant de… vers…, etc.) ;
– s’assurer que l’objectif a bien été reconnu : poser la question : «Vu ?».
Exemple :
Apprécier une distance, c’est évaluer la portion de terrain qui sépare deux
points (en général la position et l’objectif du combattant) pour faire usage de son arme,
désigner un objectif…
Les sens sont trompeurs et seul l’entraînement permet de corriger les causes
d’erreur (éclairage, dénivelée, relief intermédiaire). Ainsi apprécie-t-on "court" :
– quand l’objectif est très éclairé ou quand le soleil est derrière soi ;
– la démonter et la remonter ;
– l’entretenir ;
– régler l’arme ;
10 - COMMUNIQUER
11 - RENDRE COMPTE
Rendre compte, c’est exposer à son chef dans les délais les plus brefs, avec
exactitude et précision, ses observations concernant le terrain, l’ennemi et les amis.
– OÙ ? Localisation ? – POSITION ;
– JE SUIS : position ;
CHAPITRE 2
SECTIONS
1 - OBSERVER EN VÉHICULE
2 - DÉBARQUER
3 - RIPOSTER
4 - EMBARQUER
ANNEXE
//
- 27 -
1 - OBSERVER EN VÉHICULE
2 - DÉBARQUER
3 - RIPOSTER
– se heurte à un obstacle,
une riposte instantanée avec toutes les armes est nécessaire, suivie ou non
d’un débarquement avec utilisation des armes à terre. Chacun doit y être préparé.
4 - EMBARQUER
– rejoindre son groupe (ou les véhicules des autres groupes du peloton)
au point fixé, sans guide, à l’aide d’une carte ou d’un simple croquis
d’itinéraire ;
CHAPITRE 3
ACTES ÉLÉMENTAIRES
DU COMBATTANT
SECTIONS
1 - SE DÉPLACER
2 - SE POSTER
ANNEXE
//
- 30 -
1 - SE DÉPLACER
– observer : non seulement en avant et sur les côtés, mais aussi à ses
pieds (mines, pièges) et en l’air (ciel, arbres, toits) ;
2 - SE POSTER
Employer son arme, c’est mettre en œuvre son arme et/ou les grenades à
main et à fusil dans les conditions du combat.
– Apprécier les distances (prendre des repères : lignes de 100, 200, 300
et 400 m pour le trinôme).
– Préparer son arme (régler les appuis [sacs, bipied] quand la mission
ou l’emplacement le permet, approvisionner et armer dans tous les
cas…).
– Ouvrir le feu :
• sur ordre du chef,
• à l’initiative,
• dès l’ouverture du feu par l’arme principale (arme collective, antiperson-
nel ou antichar, arme du tireur d’élite) quand la consigne est donnée
par le chef.
– Poursuivre le feu : changer d’objectif dès que l’objectif prioritaire est at-
teint.
– Cesser le feu :
• sur ordre,
• quand il devient dangereux pour les amis,
• quand l’ennemi a disparu.
– Des résultats.
TITRE 2
FORMATION ÉLÉMENTAIRE
DU COMBATTANT EN TRINÔME
CHAPITRES
1 - PRÉSENTATION
2 - ACTES ÉLÉMENTAIRES
3 - MISSIONS
- 34 -
CHAPITRE 1
PRÉSENTATION
SECTIONS
ANNEXE
//
- 35 -
Le trinôme est l’association permanente et indissociable de trois combattants
dont les rôles se complètent.
– Le chef du trinôme :
• commande les deux combattants de son trinôme et contrôle la bonne
application des consignes concernant les distances, le respect des
limites de bond et des modes de progression,
• organise :
- la réaction de son trinôme, en cas de prise à partie par l’ennemi,
- l’observation par ses personnels, lorsqu’ils se postent,
• rend compte au chef de groupe de sa progression pendant laquelle il
se place, selon le terrain :
- soit entre ses deux combattants (terrain découpé et couvert),
- soit derrière eux, ce dernier cas restant le plus fréquent.
– AAN F1
ARMEMENT SPÉCIFIQUE
HAUSSE
PORTÉE
CALIBRE DE PÉNÉTRATION PERFORATION
PRATIQUE
COMBAT
20 cm de casques tou-
FAMAS 5,56 mm 300 m bois à 100 m tes armes à
(B.O.)(1) 300m
3,5 mm
MINIMI 5,56 mm 800 m 600 m d'acier à 600
m
70 cm de 12 mm d'acier
AAN F1 7,62 mm 800 m 600 m bois à 400 m à 100 m
(B.O.) (perfo)
1,40 m 500 mm
AT4CS 84 mm 200 m 300 m
de béton d'acier
300 à 500 1 m de béton 400 mm de
LRAC 89 mm 315 m
m (A.C.)(2) blindage
RAYON
GRENADES PORTÉE PERFORATION
D'EFFICACITÉ
Anti-personnel et anti- – tir vertical : 125 à 10 m – 12 mm d'acier
véhicule (APAV) de 300 m
40 mm éclats dangereux – 360 mm de bé-
modèle F1 – tir tendu : 100 m 100 m ton
– tir vertical : 360 m
APAV de 40 mm maxi 35 mm de blin-
396 éclats
modèle F2 dage
– tir tendu : 150 m
360 mm de blin-
Anti-char (AC) de Tir tendu A.C. : 75
dage sous inci-
58 mm modèle F2 m
dence nulle
CHAPITRE 2
ACTES ÉLÉMENTAIRES
SECTIONS
1 - SE DÉPLACER
2 - S’ARRÊTER
ANNEXE
//
- 39 -
Dans ses actions de combat, le trinôme est amené à exécuter trois actes
élémentaires :
– se déplacer ;
– s’arrêter ;
Pour chaque acte, des cadres d’ordres réglementaires sont utilisés par
le chef de trinôme.
1 - SE DÉPLACER
1.1 - FORMATIONS
Le choix de son itinéraire lui est imposé soit par son chef de groupe, soit
par le terrain.
Lors des déplacements, le trinôme garde en son sein, une distance suffisante
pour garder la liaison et communiquer tout en respectant des distances de sécurité.
1.12 - Ligne
Pour franchir une coupure, le trinôme peut utiliser deux modes de progression
qu’il adapte à la situation et au terrain :
– le tiroir ;
2 - S’ARRÊTER
Pour arrêter son trinôme à l’endroit où il se situe, sans vouloir privilégier une
direction particulière, le chef de trinôme donne un ordre d’arrêt en commandant «Halte !».
– «Halte !»
– «À tel endroit».
– «Formation».
– «Halte !».
- 42 -
2.2 - ARRÊT DE LONGUE DURÉE
– Place.
– Mission.
– Point particulier.
– Conduite à tenir.
Le trinôme utilise ses armes suivant les consignes de tir données par le chef de groupe
suivant la mission reçue et en fonction de la situation.
– Hausse.
– Distance (précise).
– Distance.
– Approvisionner à x roquettes.
– Charger.
– Objectif.
– Distance / vitesse.
– Feu.
CHAPITRE 3
MISSIONS
SECTIONS
1 - PORTER UN MESSAGE
2 - APPUYER
3 - NEUTRALISER – DÉTRUIRE
4 - ASSURER LA LIAISON
5 - SURVEILLER
6 - ÉCLAIRER
7 - RÉCAPITULATIF
ANNEXE
//
- 45 -
Les trinômes agissent toujours dans le cadre du groupe et reçoivent
généralement leurs ordres directement du chef de groupe. Ils sont en mesure de remplir
les missions suivantes :
– appuyer ;
– neutraliser, détruire ;
– assurer la liaison ;
– surveiller ;
– éclairer.
1 - PORTER UN MESSAGE
1.1 - DÉFINITION
Cette mission consiste à se rendre auprès d’une unité amie, à lui transmettre
un message oral ou écrit, puis à rejoindre son groupe.
TRANSMETTRE LE MESSAGE
REJOINDRE
UTILISER LE GROUPE
SES ARMES
SE DÉPLACER
- 46 -
1.2 - EXÉCUTION
COMPOSANTES EXÉCUTION
– Message.
– Itinéraire aller.
– Objectif.
– Itinéraire retour.
– Rendre compte.
- 47 -
2 - APPUYER
2.2 - EXÉCUTION
COMPOSANTES EXÉCUTION
– d'être abrité.
Les mouvements amis et les positions enne-
OBSERVER mies et rendre compte de toute évolution à
son chef.
– sur ordre du chef de groupe voire du chef de
trinôme (exceptionnel) ;
APPLIQUER DES FEUX
– à l'initiative selon la réaction ennemie.
– sur ordre ;
LEVER OU REPORTER LE TIR
– à l'initiative, en fonction de la progression de
l'élément appuyé.
RENDRE COMPTE
- 48 -
3 - NEUTRALISER – DÉTRUIRE
3.2 - EXÉCUTION
COMPOSANTES EXÉCUTION
– les distances ;
– les consommations.
Rendre compte à son chef de groupe des
RENDRE COMPTE
consommations et des résultats obtenus.
Dès qu’il s’arrête, le trinôme, en fonction des délais qui lui sont impartis,
aménage le terrain pour observer, utiliser ses armes avec efficacité et être protégé
contre les tirs de l’artillerie et des armes lourdes. Pendant cet aménagement, l’observation
est toujours assurée soit au niveau du groupe, soit au sein du trinôme.
Selon les délais accordés, ces emplacements peuvent être protégés des
coups fusants et soigneusement camouflés (rondins de bois, terre…).
– réalise ensuite un parados contre les éclats d’obus avec des matériaux
de récupération (caisses de munitions remplies de terre meuble, etc.), et
des protections grillagées complétées de fosses d’éclatement pour se
protéger des jets de grenades ennemies ;
BOIS
ACIER BÉTON TERRE SABLE
(SAPIN)
Calibre 7.62 mm > 150
1,2 cm 12 cm 45 cm 30 cm
distance = 200 m cm
Calibre 12,7 mm > 200
3 cm 25 cm 70 cm 45 cm
distance = 600 m cm
Mortier de
60 mm à 3 m 1,5 cm 6 cm 65 cm 30 cm 25 cm
éclats(1)
Mortier de
2 cm 8 cm 65 cm 35 cm 25 cm
81 mm à 3 m éclats(1)
Obus de
> 200
155 mm à 3 m 3 cm 15 cm 80 cm 60 cm
cm
éclats(1)
4 - ASSURER LA LIAISON
4.1 - DÉFINITION
4.2 - EXÉCUTION
COMPOSANTES EXÉCUTION
– observer en permanence ;
5.2 - EXÉCUTION
– 1ère possibilité :
• l’un des deux combattants assure l’observation à courte distance,
• l’autre combattant assure l’observation à longue distance ;
– 2ème possibilité : le secteur de surveillance est réparti entre les deux com-
battants en faisant en sorte que chaque secteur se recoupe.
ARRÊTER UN ISOLÉ
SE POSTER
OBSERVER
- 52 -
5.22 - Surveillance de longue durée
6 - ÉCLAIRER
6.2 - EXÉCUTION
– Le trinôme se porte sur les points particuliers en fonction des ordres don-
nés par le chef de groupe (crêtes, lisières, carrefour, maison, pont, etc.) :
• en les abordant par un cheminement défilé,
• en étant appuyé par l’autre trinôme,
• en progressant selon un mode adapté au terrain et à la menace,
• en fouillant le point si nécessaire.
Le trinôme utilise ses armes s’il est surpris à courte distance par l’ennemi.
Il riposte par un tir instinctif puis se poste, observe, poursuit le tir au poser et/ou rend
compte.
OBSERVER
EMD(1) TIRER
PROGRESSER
OBSERVER
EMD(1) TIRER
TITRE 3
CHAPITRES
1 - CHEF DE GROUPE
2 - PERSONNEL DU GROUPE
4 - ORDRES AU COMBAT
- 56 -
CHAPITRE 1
CHEF DE GROUPE
SECTIONS
AVANT-PROPOS
1 - RÔLE ET RESPONSABILITÉS
2 - COMMANDEMENT
ANNEXE
//
- 57 -
AVANT-PROPOS
– au camouflage ;
– aux déplacements ;
– aux liaisons ;
– aux comptes-rendus.
Une troupe n’est jamais mauvaise… elle obéit comme elle est
commandée !
1 - RÔLE ET RESPONSABILITÉS
1.1 - GÉNÉRALITÉS
Le chef de groupe :
Il est responsable :
Le chef de groupe :
2 - COMMANDEMENT
CHAPITRE 2
PERSONNELS DU GROUPE
SECTIONS
2 - TRINÔMES
3 - TRINÔME APPUI
4 - CONDUCTEUR
ANNEXE
//
- 61 -
1 - ADJOINT DU CHEF DE GROUPE
2 - TRINÔMES
Ils veillent au maintien des liaisons avec les autres trinômes du groupe.
3 - TRINÔME APPUI
4 - CONDUCTEUR
En marche, il :
Il effectue les pleins nécessaires (essence, eau, huile), ainsi que les
vérifications qui lui incombent en fin de journée ou à l’occasion des ravitaillements.
- 63 -
CHAPITRE 3
SECTIONS
1 - GÉNÉRALITÉS
ANNEXE
Il doit ensuite commander à bon escient et d’une façon aussi simple que
possible pour être à son tour compris de ses subordonnés.
Il doit enfin renseigner son chef sur la situation ou sur son évolution, afin
de recevoir de nouveaux ordres ou le soutien dont il a besoin.
– l’utilisation des moyens est basée sur l’emploi d’une arme maîtresse ;
– l’ennemi manœuvre : l’action qu’il vise pour atteindre un but précis l’amène
à employer des actions de combat ;
2.2 - CONTEXTURE
1 - MISSION
ÉTAPES DÉMARCHE DE L'ÉTUDE OI DU CDP(1)
Quel est l'objectif de mon CDP ?
Secundo (afin de).
(lettre de la mission).
DE QUOI Quelle est la mission du peloton ? Secundo.
S'AGIT-IL ? Que veut faire mon CDP pour accomplir la Tertio Alpha (je
mission ? (esprit de la mission). veux).
Quel est l'ennemi du peloton ? Primo Alpha.
Quel est le but de ma mission dans le
POURQUOI ? Tertio Alpha.
cadre du peloton ?
Quelle est ma mission et que dois-je faire
QUOI ? Tertio Charlie.
(composantes) pour la mener à bien ?
2 - SITUATION
ÉTAPES DÉMARCHE DE L'ÉTUDE OI DU CDP(1)
Dans quel milieu vais-je évoluer durant ma
CONTEXTE ? Primo Delta.
mission ?
Primo Alpha.
QUAND ? Quels sont mes délais et mes horaires ? Tertio Charlie.
Tertio Delta.
Quelles sont les meilleures possibilités du
Carte CDP.
OÙ ? terrain pour remplir ma mission ?
Terrain.
(itinéraire, zone de mise en garde...).
3 - ÉTUDE ENI-AMI
ÉTAPES DÉMARCHE DE L'ÉTUDE OI DU CDP(1)
Avec quels moyens vais-je remplir ma
Tertio Bravo.
mission et quelles sont mes contraintes ?
AVEC QUOI ?
Primo Charlie.
Qui est en mesure d'intervenir à mon profit ?
Tertio Charlie.
Quelle est la menace ?
CONTRE Primo Alpha.
(rapportée au niveau du groupe).
QUOI ?
Que peut faire l'ennemi face à mon action ? Primo Alpha.
MES CONCLUSIONS
MES CONTRAINTES.
MES DEMANDES.
SCHÉMA
PRIMO : SITUATION
PRIMO ALPHA : Situation Ennemi
Ennemi immédiat : NVA(1) + lieu + réaction + délais
Ennemi ultérieur : NVA (1) + lieu + réaction + délais
Face à notre action, cet ENI pourrait
H1 :
H2 :
Menaces complémentaires : menace aérienne, NRBC, technologique, activisme et
utilisation des mouvements de population…
PRIMO BRAVO : Situation Ami
TERTIO : EXÉCUTION
TERTIO ALPHA : Intention du CDP
Je veux : produire tel effet, contre tel ennemi, sur tel terrain, à tel moment.
A cet effet : (dans l’ordre chronologique)
- 1er temps :
- 2ème temps :
- 3ème temps : (éventuellement)
En mesure de :
TERTIO BRAVO : Articulation du peloton
fractionnement du peloton en différents éléments subordonnés : organique, non
organique…
TERTIO CHARLIE : Répartition des missions aux éléments
(une mission donnée à chacun des éléments subordonnés dans un cadre espace/
temps défini).
TERTIO DELTA : Instructions de coordination.
Horaires / Limites :
Consignes particulières :
Mesures de sécurité :
Règles de comportement / Consignes d’ouverture du feu :
CHAPITRE 4
ORDRES AU COMBAT
SECTIONS
1 - ORDRE PRÉPARATOIRE
2 - DISPOSITIONS DE COMBAT
3 - ORDRE INITIAL
5 - COMPTES RENDUS
ANNEXE
//
- 70 -
1 - ORDRE PRÉPARATOIRE
D DIVERS : entre dans cette rubrique tout ce qui n'a pu être précisé
ou dit dans les rubriques précédentes ;
2 - DISPOSITIONS DE COMBAT
3 - ORDRE INITIAL
Engagé dans l’action comme prévu par son ordre initial, le chef de groupe
doit ensuite la mener à bien en fonction des circonstances. Il est donc amené à donner
des ordres pour se déplacer, s’arrêter ou stationner.
Tout au long de l’action, il doit rectifier des erreurs ou donner des impulsions
(direction, distances, intervalles, etc.). Il le fait à la voix ou, de préférence, aux gestes,
sans autre souci que celui d’être efficace, bref et précis.
- 72 -
En cas de changement de mission en cours d’action, le chef de groupe
donne un nouvel ordre qui est, en fait, un nouvel ordre initial.
M MISSION : «Reconnaître…» ;
– «Préparez-vous» ;
Z ZONE D'INSTALLATION (du groupe ou : «Ici, face à…» ou «En batterie, face
du trinôme entre tel et tel point) à…» ;
– «Ici
Mise en bat-
– Face à…
terie.
– En batterie !»
G - Genre de
H - Hausse.
tir (vertical, N - Nombre de
tendu). roquettes. D - Distance.
C - Consommation.
D - Distance. C - Charger. N - Nombre et
O - Objectif.
genre de
Commande-
N - Nombre et O* - Objectif. grenades.
ment de tir. D - Débit :
genre de
•coup par coup,
grenades. D*- Distance. O - Objectif.
•rafales libres,
Vitesse.
•rafales limitées.
O - Objectif. F - Feu (lancer).
F* - Feu.
F - Feu.
F - Feu.
Commande-
«Halte au feu (le tir sera repris) !».
ments d'arrêt
«Cessez le feu (le tir est terminé) !».
au tir.
Commande-
«Mêmes éléments,
ment de re-
continuez le feu !».
prise du tir.
5 - COMPTES RENDUS
Les comptes rendus sont les compléments naturels des ordres reçus. Ils
sont en conséquence présentés dans ce chapitre.
Ces comptes rendus (CR) sont adressés soit sur ordre ou d’initiative en
cours d’action, soit impérativement en fin de mission.
- 76 -
5.1 - COMPTE RENDU EN COURS D’ACTION
– désignation de la patrouille :
• date,
• cartes utilisées,
• composition - effectif ;
– mission :
• heure de départ,
• heure de retour ;
– ennemi :
• effectif, dispositif, matériel, armement, mouvement, etc.,
• résultats des rencontres avec l’ennemi : pertes, blessés, prisonniers,
documents ou matériels récupérés, etc. ;
– état de la patrouille ;
– conclusion.
- 77 -
TITRE 4
GROUPE AU COMBAT
CHAPITRES
1 - ACTES ÉLÉMENTAIRES
2 - MISSIONS
3 - PROCÉDÉS
4 - RÉACTIONS PARTICULIÈRES
CHAPITRE 1
ACTES ÉLÉMENTAIRES
SECTIONS
1 - SE DÉPLACER
ANNEXE
//
- 79 -
1 - SE DÉPLACER
1.2 - FORMATIONS
– la colonne ;
– la colonne double ;
– la ligne.
1.21 - Colonne
– utiliser un cheminement ;
– s’infiltrer ;
– se déplacer de nuit.
La colonne n’est pas rigide : une distance peut être prescrite entre les
trinômes. Elle doit être telle qu’elle laisse le groupe dans la «main» du chef.
1.23 - Ligne
– donner l’assaut.
1.31 - Configuration
– étroites et tortueuses dans les parties anciennes des localités ; elles peu-
vent être facilement obstruées ;
1.32 - Population
Elle peut apporter une aide, mais constitue la plupart du temps une gêne,
voire une menace.
1.33 - Progression
Dans tous les cas, le point de station doit permettre, de jour comme de nuit :
– de se camoufler ;
– de se renseigner ;
– de manœuvrer ;
– de renseigner ;
SE DÉPLACER
- 83 -
3 - UTILISER SES ARMES
RÔLE DU CHEF DE
EXÉCUTION
GROUPE
– À défilement d'observation.
S’il décèle le premier l’adversaire, le chef de groupe réagit selon les ordres
de son commandant de peloton. À courte distance, il exploite au plus vite son avantage
pour fixer, neutraliser, détruire ou capturer l’ennemi.
3.21 - En véhicule
RÔLE DU CHEF DE
EXÉCUTION
GROUPE
S'il n'a pas été décelé, en fonction de la mission, le chef
de groupe :
– de continuer le feu.
– Position, nature, volume, attitude de l'ennemi.
CHAPITRE 2
MISSIONS
SECTIONS
2 - MISSIONS
ANNEXE
//
- 87 -
1 - CADRE GÉNÉRAL D’EMPLOI
– informe ses subordonnés de l’objectif qui lui est fixé et de son intention
pour favoriser l’initiative individuelle ;
Les missions pouvant être assurées par le groupe de combat sont les
suivantes :
– couvrir ;
– appuyer ;
– surveiller ;
– tenir ;
– reconnaître ;
– éclairer.
2.1 - COUVRIR
2.11 - Définition
2.12 - Principes
2.2 - APPUYER
2.21 - Définition
Cette mission consiste à apporter une aide à une autre unité, spontanément
ou sur ordre, par le mouvement ou par le feu.
- 90 -
2.22 - Déroulement
(1) L’élément appuyé doit, au cours de sa progression, avoir le souci de rester localisé par l’appui.
- 91 -
2.3 - SURVEILLER
2.31 - Définition
2.32 - Principes
(1) Tout le processus d’installation sera repris si le groupe change de dispositif pour poursuivre la mission
de nuit ou inversement.
(2) Si à gauche ou à droite du dispositif, le chef de groupe identifie une zone potentiellement dangereuse,
hors de son secteur de surveillance et non pris en compte par un élément ami.
- 94 -
2.4 - TENIR (DÉFENDRE)
2.41 - Définition
2.42 - Principes
– doit prendre appui sur un obstacle et offrir de bonnes vues et des possi-
bilités de tir et de protection.
– En déduit :
•le nombre et l'emplacement des postes de combat et
RECONNAÎTRE
du véhicule (éventuellement),
•les secteurs de tir, en prenant en compte :
- la portée des armes,
- les couloirs d'infiltration à interdire,
- les appuis à fournir aux groupes voisins ;
•les obstacles à réaliser (pièges et mines),
•le(s) chemin(s) de repli,
•les liaisons à assurer.
– Place chaque trinôme et donne un ZMSPCP
– Précise :
•la position des amis les plus proches, leurs secteurs
de tir,
DONNER LES ORDRES ET •les missions d'observation,
CONSIGNES •les missions de tir et les conditions d'ouverture du
feu,
•l'ordre d'urgence des travaux à réaliser,
•la conduite à tenir et les conditions de repli/rupture
du contact,
•le guet aérien.
- 96 -
– De l'arrivée de l'ENI.
– De l'action engagée.
RENDRE COMPTE
– Des pertes infligées et subies.
– Des consommations.
RENSEIGNER
METTRE EN ŒUVRE
SES ARMES
S'INSTALLER
TOMBER EN GARDE
SE COUVRIR
ABORDER
- 98 -
2.5 - RECONNAÎTRE
2.51 - Définition
2.52 - Principes
DÉBORDER – Précise :
ABORDER ET •l'itinéraire de débordement si possible à vue de l'appui,
ÉVENTUELLEMENT •le point à partir duquel sera abordé l'objectif.
COMBATTRE
– Conduit le débordement, en privilégiant la sûreté et la dis-
crétion, et coordonne l'appui.
– Fait :
•reconnaître rapidement l'objectif par le trinôme,
TOMBER EN •mettre le trinôme en garde au-delà de l'objectif (coiffe l'ob-
GARDE jectif).
FOUILLER
– Effectue lui-même une fouille plus poussée, avec éventuel-
lement un élément.
- 100 -
RENDRE
Renseigne son chef.
COMPTE
2.6 - ÉCLAIRER
2.61 - Définition
2.62 - Déroulement
– À l'arrêt :
•il peut faire arrêter le moteur pour
OBSERVER
améliorer l'observation (l'ouïe), no-
tamment de nuit,
•il débarque et reconnaît à pied un
point suspect,
•il prépare le bond suivant.
Ne fait ouvrir le feu que pour permettre :
CHAPITRE 3
PROCÉDÉS
SECTIONS
1 - PATROUILLE
2 - POSTE DE SURVEILLANCE
3 - POSTE DE COMBAT
5 - ASSAUT
6 - EMBUSCADE
ANNEXE
//
- 104 -
1- PATROUILLE
1.1 - OBJET
– détruire ou capturer,
1.2 - PRINCIPES
2 - POSTE DE SURVEILLANCE
– tomber en garde ;
– reconnaître ;
– s’installer ;
– observer ;
– alerter et renseigner.
- 106 -
3 - POSTE DE COMBAT
4.1 - OBJET
4.2 - EXÉCUTION
4.21 - Principes
Il ne peut y avoir de règles impératives pour pénétrer dans une maison. L’action
dépend de la situation (ennemi et terrain), du type d’habitation et des délais fixés.
– toutes les mesures doivent être prises pour éviter les pertes.
Il y a toujours intérêt à pénétrer dans une maison par une ouverture située
en hauteur (possibilité de «grenader» les escaliers et les niveaux inférieurs). Cette action se
fait par les toits ou les étages supérieurs (maisons mitoyennes) ou par escalade (maison
isolée). Mais au cours de cette phase, les combattants sont très vulnérables.
4.222 - Appuyer
– le point de pénétration ;
5 - ASSAUT
5.1 - OBJET
Appuyé par un autre groupe, il s’agit de mener une action à vive allure, sur
une courte distance (de l’ordre de 50 m), sans marquer d’arrêt, en dominant l’ennemi par
le feu et le choc, en vue de le détruire ou de le chasser d’une position.
– observe l'objectif ;
– détermine :
•l'organisation du groupe,
PRÉPARER •la base de départ pour l'assaut :
-la plus proche possible de l'ob-
jectif,
-à l'abri des vues et si possible des
coups,
•l'itinéraire de débordement ou le
cheminement d'infiltration.
Le groupe :
– Le groupe :
•débouche en ligne :
- en tirant,
- en veillant à la permanence du
feu.
DÉCLENCHER L'ASSAUT •aborde et traverse la position en
détruisant au passage les postes
ennemis,
•tombe en garde au delà de l'objec-
tif (prêt à faire face à une réaction
adverse).
6.1 - OBJET
6.2 - PRINCIPES
– alerte ;
– arrêt ;
– assaut ;
– recueil.
– la surprise ;
– la brutalité de l’action.
- 111 -
6.3 - EXÉCUTION
– élément d'assaut ;
– élément d’alerte ;
CHAPITRE 4
RÉACTIONS PARTICULIÈRES
SECTIONS
2 - ROMPRE LE CONTACT
3 - S’EMPARER DE
ANNEXE
- 114 -
1 - RÉAGIR À UNE EMBUSCADE
1.1 - À PIED
Il s’agit d’une prise à partie à moyenne portée par des tirs tendus de
combattants à pied ou de blindés légers.
RÔLE DU CHEF DE
EXÉCUTION
GROUPE
Le groupe :
– fait gagner au groupe une – progresse par bonds succcessifs en utilisant le terrain.
position plus favorable.
Le chef :
Face à une faible résistance (feu peu nourri), le groupe force le passage
en utilisant les possibilités offertes par le terrain et la puissance du véhicule.
RÔLE DU CHEF DE
EXÉCUTION
GROUPE
– Fait accélérer. Le groupe :
RÔLE DU CHEF DE
EXÉCUTION
GROUPE
Le groupe :
2.1 - DÉFINITION
2.2 - PRINCIPES
2.3 - DÉROULEMENT
RÔLE DU CHEF
EXÉCUTION
DE GROUPE
– Point de regroupement bien défini et connu de
FIXE LE POINT À ATTEINDRE tous.
ET DONNE L'ORDRE POUR LE
PREMIER BOND – Tout en poursuivant l'observation et les tirs, se
prépare à bondir.
DÉCLENCHE OU FAIT
Eventuellement, masque le début du mouvement
INTENSIFIER LES TIRS
à l’aide de fumigènes.
(sauf si la discrétion est recherchée)
FAIT SE DÉPLACER
Au signal convenu, par trinômes, en appui mutuel
PAR BONDS POUR SORTIR DE
(en tiroir ou en perroquet).
LA ZONE BATTUE.
– Hors d’atteinte des tirs ennemis, poursuit l’ob-
servation pour être en mesure d’interdire toute
FAIT SE REGROUPER ET poursuite.
TOMBER EN GARDE
– Fait le point du personnel, de l'armement, du
matériel (PAM).
REND COMPTE
- 117 -
3 - S’EMPARER DE
3.1 - DÉFINITION
3.2 - PRINCIPES
CHAPITRE 5
SAVOIR-FAIRE PARTICULIER :
TENIR UN POINT DE CONTRÔLE
SECTIONS
1 - OBJET
2 - PRINCIPES
3 - DÉROULEMENT
ANNEXE
//
- 119 -
1 - OBJET
2 - PRINCIPES
Un point de contrôle peut être décidé pour filtrer les accès à toute installation
militaire. Il peut également servir à réguler la circulation de véhicules militaires dans le
cadre d’un mouvement important.
Le contrôle peut être mis en place dans les deux sens de circulation ou
dans un seul sens.
3 - DÉROULEMENT
TITRE 5
CHAPITRES
AVANT-PROPOS
1 - DÉPLACEMENTS
2 - ARRÊTS
- 123 -
AVANT-PROPOS
Les principes généraux développés dans ce titre restent les mêmes quel
que soit le véhicule de groupe utilisé.
Toutefois, il faut prendre en compte le fait que le VAB offre une protection
balistique et NRBC non négligeable aux personnels embarqués. Il permet également, de
par son armement embarqué (mitrailleuse 12,7 mm ou AAN F1 en tourelle), de fournir au
groupe de combat un appui feu appréciable.
- 124 -
CHAPITRE 1
DÉPLACEMENTS
SECTIONS
3 - RÉACTIONS DU GROUPE
ANNEXE
//
- 125 -
La sûreté immédiate d’un petit détachement en véhicule repose en grande
partie sur des mesures préventives à prendre avant le départ, certaines précautions à
respecter pendant le déplacement et des réactions appropriées à adopter.
– le camouflage ;
– l’armement d’autodéfense.
OPÉRATIONS À LA CHARGE
TÂCHES
À EFFECTUER DU
– Arrimage du chargement.
– Véhicule.
– fait prendre les mesures de sûreté immédiate : les chefs de trinôme font
assurer, dans leur secteur de guet, une surveillance latérale, arrière, vers
l’avant et aérienne.
- 127 -
2 - MESURES À PRENDRE PENDANT LE DÉPLACEMENT
2.1 - EN VIRAGE
– voir ;
Lorsqu’une route coupe une crête, elle présente pour l’ennemi, toutes les
caractéristiques d’un point de repère.
– Alerter le peloton.
– Reconnaître à pied.
– Rendre compte.
– Quitter la zone.
CHAPITRE 2
ARRÊTS
SECTION
//
ANNEXE
//
- 130 -
Le groupe en véhicule est appelé à s’arrêter ou à stationner soit en fin de
bond, soit sur ordre, soit pour échapper aux vues et aux coups de l’adversaire.
Il s’agit par la suite, pour le chef de groupe, de mettre en place sur le terrain,
face à la direction dangereuse, un dispositif permettant :
Rendre compte
TITRE 6
COMBAT DE NUIT
CHAPITRES
1 - CARACTÉRISTIQUES
CHAPITRE 1
CARACTÉRISTIQUES
SECTIONS
1 - ÉLÉMENTS PSYCHOLOGIQUES
2 - ÉLÉMENTS TECHNIQUES
ANNEXE
//
- 133 -
1 - ÉLÉMENTS PSYCHOLOGIQUES
La nuit est le domaine de la crainte pour une unité peu instruite et peu
aguerrie.
Pour une unité bien entraînée, au contraire, la nuit est une arme
supplémentaire qui lui permet de mobiliser à son profit les «terreurs» nocturnes et de
provoquer la surprise.
2 - ÉLÉMENTS TECHNIQUES
– la difficulté :
• de mouvement,
• de maintien de la direction et des liaisons,
• de commander efficacement,
• d’être appuyé par des armes,
• d’établir ou de rompre le contact.
CHAPITRE 2
INFLUENCE DE LA NUIT
SUR L’EMPLOI DES MOYENS
SECTIONS
1 - PERSONNEL
2 - ARMEMENT
3 - VÉHICULES
ANNEXE
//
- 135 -
1 - PERSONNEL
2 - ARMEMENT
Plus l’obscurité est dense, plus les possibilités de tir à vue diminuent (sauf
pour les armes munies d’un appareil à vision nocturne).
3 - VÉHICULES
Dans les cas extrêmes, la vitesse de déplacement sur route peut tomber à
4 ou 5 km/h. On peut recourir au déplacement sur itinéraire balisé. La moyenne devient
alors de l’ordre de 20 km/h.
LIVRE 2
TOPOGRAPHIE
TRANSMISSIONS
TENSION
ONDE
AMPLITUDE
FRÉQUENCE
PÉRIODE PÉRIODE
TITRES
1 - TOPOGRAPHIE
2 - TRANSMISSIONS
- 137 -
TITRE 1
TOPOGRAPHIE
CHAPITRES
2 - ÉLÉMENTS D’ORIENTATION
3 - UTILISATION DE LA CARTE
CHAPITRE 1
SECTIONS
1 - CARTES
ANNEXE
//
- 139 -
1 - CARTES
1.113 - Équateur
TROPIQUE
DU CAPRICORNE
TROPIQUE
DU CANCER
- 140 -
1.12 - Coordonnées géographiques
La longitude (L) d’un point est le plus petit arc d’équateur compris entre le
méridien de ce point et un méridien pris pour origine.
La latitude (l) d’un point est l’arc du méridien compris entre l’équateur et
ce point. Elle est mesurée de 0 à 90°, de l’équateur vers les pôles.
Elle est appelée Nord (N) ou Sud (S) suivant la position du point dans un
des hémisphères.
– degrés (°) ;
IIl s’agit d’une opération qui a pour objet de rapporter les détails de la
configuration d’une portion de terrain à une figure plane, suivant certaines conventions
et une échelle choisie.
La carte et le plan sont tous les deux des représentations du terrain. Tous
les objets qui y sont figurés sont la réduction à une échelle des objets réels sur le sol.
Mais une carte se différencie d’un plan en ce que l’échelle est trop grande pour que
tous les objets intéressants y soient représentés d’après leur véritable taille reproduite à
l’échelle.
Les cartes et les plans sont dressés par des moyens réguliers et reposent
sur des mesures méthodiques.
C’est la direction du pôle Nord. Cette direction est indiquée par l’Étoile
polaire dans l’hémisphère nord. Sur une carte, elle est indiquée par la direction des
méridiens géographiques (bords droit et gauche du cadre de la carte).
C’est la direction indiquée par les axes verticaux du quadrillage UTM (du
bas vers le haut de la carte).
- 143 -
1.33 - Nord magnétique
1.34 - Figuratif
– la déclinaison magnétique ;
– la déclinaison ;
– la convergence.
- 144 -
1.351 - Déclinaison magnétique «D»
Y
1.352 - Déclinaison «d»
he
C’est l’angle formé par la direction du Nord
arc
magnétique et une direction de marche, mesuré dans le sens
m
des aiguilles d’une montre.
de
ion
ect
Dir
1.362 - Azimut géographique : «AZG»
AZG
e
rch
C’est l’angle formé par la direction du Nord
ma
géographique et une direction de marche, toujours dans le
de
sens des aiguilles d’une montre.
ion
ect
y Dir
Dir
ect
G
- 146 -
1.4 - POSITION DU NORD GÉOGRAPHIQUE ET DU NORD DU QUADRILLAGE SUR LE
FIGURATIF
2.11 - Définition
2.14 - Estompage
2.211 - Principes
Les talwegs(1), lignes de réunion des eaux, marquent le fond des vallées et
sont souvent suivis par les cours d’eau.
Tout talweg se jette dans un autre talweg et l’ensemble des talwegs d’un
même bassin forme un arbre dont le tronc est le cours d’eau principal.
2.221 - Principes
Toute ligne de faîte se rattache toujours à une autre ligne de faîte de sorte
que toutes les lignes d’un continent ou d’une île forment un seul faisceau ressemblant à
la forme d’un arbre sans tronc. Entre deux rameaux se trouve un talweg.
La ligne de faîte séparant deux cours d’eau s’élève quand ceux-ci s’écartent
et s’abaisse quand ils se rapprochent. Quand deux talwegs prennent naissance de part et
d’autre d’une ligne de faîte, celle-ci s’abaisse généralement pour former un col. Il existe
toujours une ligne de faîte entre deux talwegs ou dans l’angle formé par deux talwegs.
- 151 -
Lorsque le mouvement des courbes de niveau est orienté vers l’amont,
celles-ci forment un mouvement de terrain au milieu duquel passe une ligne de faîte.
CHAPITRE 2
ÉLÉMENTS D’ORIENTATION
SECTIONS
2 - BOUSSOLE
ANNEXE
//
- 155 -
1 - ANGLES ET LEURS VARIATIONS
L’unité légale de mesure d’angle est l’angle droit. Les sous-unités sont :
– le degré (°) ;
– le grade (gr.) ;
– la minute sexagésimale (1/60 de °) que l’on désigne par un accent aigu (’) :
1° = 60’ ;
– la seconde sexagésimale (1/60 de mn) que l’on désigne par deux accents
aigus (’’) : 1’ = 60’’.
Il est la 1/100 partie de l’angle droit. Un angle droit vaut 100 gr.
– le décigrade qui vaut la 1/10 partie du grade que l’on désigne par dgr :
1 gr = 10 dgr ;
– le centigrade qui vaut la 1/100 partie du grade que l’on désigne par un
accent grave ( ) : 1 gr = 100`.
`
– le milligrade (mgr) qui vaut 1/1000 partie du grade que l’on désigne par
mgr : 1 gr = 1000 mgr.
- 156 -
1.113 - Radian (rad)
Le millième (µ) est la 1/1600 partie de l’angle droit. Un angle droit vaut
1600 µ.
m (hauteur en m)
f (front en millièmes) =
D (distance en km)
150 μ
30 m
200 m
– 1° = 1 gr 11 = 17,78 µ.
– 1 gr = 0° 54’ = 16 µ.
– le temps : elle subit des variations annuelles. Actuellement, elle est occi-
dentale, parce que le Nord magnétique se trouve toujours à l’Ouest du
Nord géographique ;
– le lieu : la déclinaison n’est pas la même sur tous les points de la terre. Elle
est indiquée en valeur et en variation sur le figuratif de chaque carte.
Elle varie au fur et à mesure que l’on s’écarte du méridien central de chaque
fuseau, selon que la région représentée figure à l’Est ou à l’Ouest de cet axe. Sur celui-ci,
elle sera nulle.
Valeur moyenne de la
déclinaison magnétique au centre de la
feuille au
1er janvier 1984.
Valeur annuelle de la
déclinaison magnétique : 4' vers l'est.
- 158 -
Exemple : calculer la déclinaison «d» au 1er août 2011 pour la carte dont le
figuratif est représenté ci-dessus :
NOTA : tant que le Nord magnétique est à l’Ouest, l’AZM sera tou-
jours égal à : «d» + «G».
2 - BOUSSOLE
2.1 - GÉNÉRALITÉS
2.2 - UTILISATION
La boussole permet :
– l’orientation de la carte ;
CHAPITRE 3
UTILISATION DE LA CARTE
SECTIONS
1 - ORIENTATION DE LA CARTE
2 - POINT DE STATION
5 - CARTES CIVILES
ANNEXE
//
- 161 -
1 - ORIENTATION DE LA CARTE
1.1 - DÉFINITION
Orienter une carte, c’est la placer de telle sorte que ses lignes caractéristiques
soient à la fois :
– par parallélisme ;
– avec la boussole.
- 162 -
Les deux premières méthodes imposent de connaître approximativement
sa position et que la carte soit sommairement orientée afin de retrouver sur cette dernière
des points de repère vus sur le terrain.
– la route ou la voie ferrée sur la carte soit parallèle avec la route ou la voie
ferrée sur le terrain ;
1°- Rechercher sur le terrain deux points caractéristiques «A» et «B» alignés
par rapport au point de station.
3 - En prenant une visée avec une règle ou un crayon, aligner le trait «ab»
de la carte avec les points «AB» sur le terrain.
- 163 -
Les méthodes les plus précises pour orienter une carte sont celles utilisant
la boussole.
2 - POINT DE STATION
2.1 - BUT
– par alignement ;
– par recoupement.
1° - Identifier sur la carte deux points alignés sur le terrain (ici un pont et un
château) ;
5°- Placer le calque sur la carte et par tâtonnement, faire passer les trois
droites par les mêmes points «E-F-G» identifiés sur la carte.
1° - Orienter la carte ;
1° - Orienter la carte ;
3° - À l’aide d’une règle et d’un crayon, matérialiser sur la carte les visées
«Gg» - «Hh».
NOTA : l’écart angulaire entre les points utilisés ne doit être ni trop
important ni trop faible.
- 170 -
2.33 - Gisement inverse
– d’alignement de points ;
– de recoupement de points.
Exemple : trouver le point de station «S», sachant que vous êtes sur un
chemin identifié sur la carte et que vous voyez un point de repère «P» également identifié
sur la carte.
- 171 -
Application de la méthode d’alignement de points :
1° - Azimut magnétique
de «P» : 900µ ;
2° - Transformer en gi-
sement («d»=53µ) :
900 - 53 = 847µ ;
3° - Gisement inverse :
847 + 3200 =
4047µ ;
4° - Mesurer le gisement
sur la carte en par-
tant de «P» ;
Le point de station «S» étant repéré sur le terrain et représenté sur la carte,
pour définir sur la carte la position d’un point observé «P», il faut :
1° - Orienter la carte ;
4.11 - Rappel
Le quadrillage UTM est représenté sur les cartes au 1/50 000 utilisées par
les militaires (quadrillage noir), mais également sur les cartes IGN «TOP25» au 1/25 000
(quadrillage bleu).
Quelle que soit l’échelle de la carte utilisée, le côté d’un carré a toujours
une longueur de 1 km. Sur une carte au 1/50 000, ce côté mesure 20 mm.
Les numéros des lignes VERTICALES sont à trois chiffres. Ils vont croissant
d’Ouest en Est (fig. page suivante).
– l’identification du carré de 1 km ;
Certains rapporteurs ont des échelles de mesure et une grille au 1/50 000,
qui permettent de mesurer directement les coordonnées d’un point sur les cartes de
même échelle en utilisant la même méthode que la lecture avec la boussole.
Le résultat n’est pas aussi précis que celui obtenu par conversion avec
l’échelle numérique. Mais pour obtenir des coordonnées décamétriques, cette méthode
est plus rapide.
- 180 -
4.135 - Différents types de coordonnées
a - Coordonnées complètes
b - Coordonnées simplifiées
Exemples :
– 31TCM5041.
– 31TCM503417.
– CM503417.
– CM50314172,
Exemple : reporter sur la carte au 1/50 000 un point «P» dont les coordonnées
sont 4640042250.
fig.1
fig.2
- 182 -
4.142 - Avec boussole ou rapporteur.
Ces coordonnées sont utilisées pour effectuer une demande d’appui aérien.
Elles comprennent :
– Exemple :
- 183 -
4.3 - DISTANCE ENTRE DEUX POINTS
Pour obtenir la distance entre deux points sur le terrain, il faut d’abord
mesurer la longueur qui sépare ces deux points sur la carte.
ATTENTION !
Elle figure sur toutes les cartes et s’exprime par une fraction 1/N :
Une échelle 1/50 000 signifie qu’il faut multiplier par 50 000 la longueur
mesurée sur la carte pour obtenir la distance sur le terrain.
Exemple : Sur une carte à l’échelle 1/25 000, deux points sont éloignés de
7 cm. La distance entre ces deux points sur le terrain est de :
7 cm x 25 000 = 175 000 cm soit 1750 m.
Son emploi est très simple. On mesure sur la carte la longueur recherchée
à l’aide d’une bande de papier, d’une ficelle, d’un compas ou d’un double décimètre. On
reporte ensuite cette distance le long de l’échelle graphique pour obtenir la valeur de la
distance sur le terrain.
1000 m 500 0 1 2 3 4 5 Km
- 184 -
4.32 - Distances horizontales
Pour calculer des distances non rectilignes sur une route ou un sentier
sinueux, on peut utiliser une ficelle, une bande de papier ou un brin d’herbe que l’on adapte
(en les pliant) à la ligne courbe dont on souhaite mesurer la longueur sur la carte.
Les distances verticales sont calculées de la même façon que les distances
horizontales.
Exemple : la distance mesurée sur une carte au 1/25 000 entre Chamonix
et l’aiguille du Midi est de 4600 m. En réalité, en prenant en compte le dénivelé important,
la distance réelle entre ces deux points est de 5400 m.
AIGUILLE DU MIDI
Alt 3842 m
IN
RRA
TE
LE
R
SU
LE
CHAMONIX EL m
RÉ 00
Alt 1030 m E 54
A NC
ST
DI
DISTANCE HORIZONTALE
4602 m
– Le point «P» est sur une courbe maîtresse ; il prend donc la valeur de
l’altitude inscrite sur la courbe 1150 (fig. 2).
FIG.1 FIG. 2
Exemple : déterminer l’altitude du point «P» sur une carte dont l’équidistance
est 10 m, sachant qu’il est situé à 5 mm de la courbe de niveau passant par «A». La distance
séparant «A» de «B» est de 8 mm.
- 186 -
4.421 - Méthode
4.422 - Calcul
5
1° - La distance «AP» = 10 x ( ) = 6,25 m.
8
2° - L’altitude du point «P» est donc : 210 m + 6,25 m = 216,25 m.
Exemple : mesurer la pente entre deux points «A» et «B» situés à 450 m de
distance, I’altitude de «A» étant de 310 m et celle de «B» de 490 m.
B - A 490 - 310
La pente de la ligne «AB» est égale à : = = 0,40 ou 40%.
D 450
- 187 -
4.52 - Pente du terrain en un point
La mesure d’un angle entre deux directions sur la carte s’effectue toujours
dans le sens des aiguilles d’une montre et à l’aide d’un rapporteur.
Il s’agit par exemple, de reporter sur une carte, à partir d’un point «S» un
gisement de 230° :
7° - Enlever le rapporteur ;
Il s’agit de mesurer l’écart angulaire entre une église «E» et un pont «P» à
partir d’un point de station «S» :
1° - Tracer un trait du point «S» au point «E». Effectuer la même opération du point
«S» au point «P» (ces traits doivent dépasser le cadre du rapporteur) ;
ÉC
AR
T
2200 MILLIÈMES
ANG
POINT DE STATION
ULAIRE
2200 MILLIÈMES
2ème TRAIT
P P (2ème POINT)
- 189 -
5 - CARTES CIVILES
5.11 - Généralités
La carte routière existe en plusieurs modèles, mais les plus répandues sont
les cartes Michelin et IGN. Ces cartes sont établies d’après les relevés topographiques
de l’Institut géographique national (IGN).
5.12 - Caractéristiques
5.121 - Échelle
5.122 - Planimétrie
Les distances kilométriques des itinéraires sont indiquées sur les axes
routiers. Le moyen rapide mais peu précis pour connaître la distance à vol d’oiseau entre
deux points sur une carte Michelin au 1/200 000 est le suivant :
La distance partielle est inscrite en petits chiffres sur les axes. Elle est
comprise entre deux carrefours secondaires matérialisés par un .
La distance totale est inscrite en gros chiffres sur les axes. Elle est
généralement comprise entre deux agglomérations matérialisées par un .
- 190 -
5.123 - Orographie
Le relief n’est pas représenté sur les cartes routières. Les seuls éléments du
relief renseignés concernent les pourcentages de pente et l’altitude de certains points.
a - Pente
Sur les cartes routières, des flèches ont été placées sur les axes, afin d’indi-
quer le sens de montée de la route. Suivant l’importance de la pente, il y en a une, deux
ou trois.
b - Altitude
L’altitude de certains points est indiquée sur les axes routiers selon trois
procédés :
5.14 - Orientation
Ces cartes éditées pour l’essentiel par l’IGN, sont utilisées pour faire de la
randonnée. Elles permettent des déplacements hors des axes routiers, plus spécialement
dans les zones accidentées.
5.21 - Échelle
Des informations que l’on ne retrouve pas sur les cartes routières sont
précisées sur les cartes de randonnées :
(1) Système géodésique mondial qui remplace tous les autres systèmes.
- 192 -
CHAPITRE 4
SECTIONS
2 - TOUR D’HORIZON
ANNEXE
//
- 193 -
1 - MESURES SUR LE TERRAIN
Le travail de préparation effectué sur la carte doit être complété par des
mesures faites sur le terrain. Ces opérations comprennent :
– un écart angulaire ;
– une distance ;
– une dimension.
Pour appliquer cette formule, un moyen pratique peut être employé : inscrire
la formule du millième dans un triangle équilatéral divisé en trois parties :
30
m 30
f= = = 150 µ.
D 0,2
f X 0,2
7 m 7
D = = = 0,46 km.
f 15
15 X D
m m = f x D = 15 x 1,2 = 18 m.
15 X 1,2
1.21 - Double-pas
1.22 - Chaînage
À partir d’une direction de marche définie sur une carte UTM (gisement),
pour définir une direction de marche sur le terrain (azimut magnétique), il faut procéder
comme suit :
Pour relever la direction d’un objectif à partir d’une position sur le terrain,
il faut procéder comme suit :
Pour mesurer l’écart angulaire entre un point «A» et un point «B» à partir
d’une position sur le terrain, il faut :
N
N
2 1
m
15 PX 1,2
– le pouce : 40 µ ;
– un autre doigt : 30 µ.
2.1 - DÉFINITION
Faire un tour d’horizon c’est, à partir d’un point de station (si possible
assez élevé) :
– orienter la carte ;
2.22 - Méthode
Pour être efficace, le tour d’horizon doit être exécuté avec méthode :
– du général au particulier.
- 198 -
2.23 - Procédé
Vous êtes ainsi en mesure de déterminer les zones et les points dangereux,
pouvant être favorablement utilisés par l’adversaire.
– décrire l’objectif.
Ce procédé n’est pas précis, mais offre l’avantage de situer un point à observer dans
une portion de terrain de faible dimension à l’intérieur de laquelle il peut être facilement
identifié. Ce procédé est très pratique lors d’un déplacement en véhicule en prenant l’axe
du véhicule comme référence (midi étant l’avant du véhicule).
- 200 -
3 - ÉTUDE ET CROQUIS D’ITINÉRAIRE
3.1 - GÉNÉRALITÉS
– le terrain ;
– l’orientation ;
– le renseignement de la carte ;
Il faut également :
– Revêtement, viabilité.
3.322 - Environnement
3.324 - Délais
Toute mission doit être accomplie en respectant des délais ; elle est parfois
déclenchée à une heure précise.
Il est utilisé pour une mission de combat à pied et/ou sur une courte
distance.
TITRE 2
TRANSMISSIONS
CHAPITRES
3 - SYSTÈME PR 4G
5 - PORTATIF RUBIS
6 - INTEROPÉRABILITÉ
- 206 -
CHAPITRE 1
PRINCIPES D’ÉTABLISSEMENT
D’UNE BONNE LIAISON
SECTIONS
1 - EMPLACEMENT
2 - ANTENNE
3 - CONNECTEURS
ANNEXE
//
- 207 -
1 - EMPLACEMENT
Les principes suivants sont à respecter pour tous les postes. Ils s’appliquent
à:
– l’emplacement ;
– l’antenne ;
– les connecteurs.
Il convient d’éviter :
2 - ANTENNE
Si l’unité collective comprend deux antennes (cas du PP13), une seule est
installée en fonction de l’utilisation du moment (à terre ou à dos) mais en se souvenant
que la portée est nettement réduite avec l’antenne courte.
3 - CONNECTEURS
Les connecteurs constituent les points délicats de tous les postes radios.
Poussières, graviers et brindilles sont soigneusement retirés avant tout branchement
(embase d’antenne, filetage de l’antenne, connecteur et prise de combiné).
- 208 -
L’humidité provoque souvent de mauvais contacts. Les connecteurs
sont donc séchés avec un chiffon propre. Par temps de pluie, l’embase d’antenne est
fréquemment essuyée.
CHAPITRE 2
SECTIONS
1 - MESSAGE RADIO
3 - TERMES DE PROCÉDURE
ANNEXES
1 - Alphabet phonétique
2 - Procédure radiotéléphonique
- 210 -
1 - MESSAGE RADIO
1.1 - DÉFINITION
Un message radio est un texte en langage clair ou chiffré auquel ont été
adjoints, pour permettre sa transmission, des signaux et termes de procédure.
– l’en-tête ;
– le texte ;
– le final.
1.21 - Identification
Ces messages sont numérotés par la station radio dans l’ordre de leur
dépôt par l’autorité d’origine.
– RÉPÉTEZ votre n° … du … ;
– VÉRIFIEZ votre n° … du … ;
– DANS votre n° … du …
1.22 - Urgence
Cette notion ne peut donc pas être confondue avec la rapidité de traitement
de l’affaire dont il est question dans le texte.
– immédiat (O) ;
– urgent (P) ;
– routine (R).
1.24 - Adresse
Elle sert à désigner sans ambiguïté l’autorité origine, les autorités destinataires
pour action et les autorités destinataires pour informations.
1.25 - Texte
– clair, pour éviter les demandes d’explications et les risques d’erreur (at-
tention en particulier, à la ponctuation) ;
Le style doit être télégraphique, mais le sens de la phrase doit toujours être
parfaitement compréhensible.
Les mots inutiles doivent être bannis (par exemple le «STOP» suivi ou
précédé immédiatement d’un «PRIMO», le «STOP et FIN», le «HONNEUR VOUS RENDRE
COMPTE», etc.).
- 212 -
1.3 - RÉDACTION DES MESSAGES PAR LES AUTORITÉS
Dans cette optique, 90% des messages peuvent, en temps de paix, être
revêtus du degré «routine».
Une croix (X) est mise dans la case correspondant à la mention de protection
ou de classification choisie par l’autorité origine :
– protection :
• NON PROTÉGÉ,
• DIFFUSION RESTREINTE ;
– classification :
• CONFIDENTIEL DÉFENSE,
• SECRET DÉFENSE.
1.341 - Avant-texte
Il contient notamment :
– le numéro du message ;
– l’objet du message ;
– en ce qui concerne le texte proprement dit, s’il est assez court pour ne
pas comporter de paragraphe, il est présenté en un seul bloc sans retour
à la ligne. Si le texte est long et comporte des paragraphes, on va à la
ligne à la fin de chacun d’eux ;
– les paragraphes sont signalés par un chiffre arabe (1, 2, 3, etc.) ou par
l’appellation traditionnelle «PRIMO», «SECUNDO», «TERTIO» ;
– les sous-paragraphes sont indiqués par une lettre suivie d’un point de
ponctuation (A., B., etc.) ou par une lettre épelée : «ALPHA», «BRAVO»,
etc.(1);
– les mois de l’année sont indiqués en abrégé (JAN - FEV - MAR - AVR -
MAI - JUN - JUL - AOU - SEP - OCT - NOV - DEC) ;
Il se compose de :
2.11 - Appel
2.12 - Réponse
– exemple 1 :
• appel : «2B ici PN»,
• réponse : «PN ici 2B».
(1) – MCA obligatoire pour les messages adressés à l’état-major des Armées ou à la DGGN.
– SIC obligatoire pour les messages adressés à des autorités de l’OTAN.
- 216 -
Elle peut aussi être réduite à l’indicatif des stations qui répondent, précédé
ou non de «ICI». Ce sont des réponses abrégées utilisées pour accélérer le débit sur des
réseaux importants, lorsque les conditions sont bonnes. Il ne doit en résulter aucune
ambiguïté ;
– exemple 2 :
• appel : «VG ici R4»,
• réponse : «Ici VG1,
VG2,
VG3…».
2.14 - Final
2.2 - CONVERSATION
Exemple :
«PN ici R4 : avancez jusqu’au carrefour 135,
restez en surveillance face au sud,
décrochez derrière OB,
PARLEZ,
ici PN : REÇU (le terme «Reçu» constitue l’accusé de réception),
PARLEZ,
ici R4 : TERMINÉ (la conversation est, sauf exception, terminée par
celui qui l’a commencée)».
Lorsque les stations sont exploitées par des opérateurs, l’appel d’une
autorité s’exprime par la formule «PASSEZ-MOI AUTORITÉ» précédée par l’appel de la
station appelée.
Exemple :
«GW ici PN : passez-moi autorité,
PARLEZ,
ici GW AUTORITÉ : PARLEZ».
Lorsque l’autorité appelée s’est identifiée, elle n’emploie que son indicatif
de station au cours de la conversation.
Un message abrégé est un texte écrit par une autorité, destiné à une
autre autorité et transmis généralement par un opérateur. Par rapport aux conversations,
les messages offrent l’avantage de pouvoir conserver une trace écrite de la
communication.
– d’écrire les zéros en les barrant «0» pour éviter les confusions avec la
lettre «O» ;
2.331 - Retransmission
2.332 - Collationnement
Si l’autorité désire que tout ou partie de son message soit répété par la
station destinataire, l’exploitant utilise le terme «COLLATIONNEZ» suivi des éléments
d’identification.
ATTENTION !
Si pour des raisons de sécurité, le chef désire que les destinataires de son
message ne répondent pas à sa transmission, seule l’expression «NE RÉPONDEZ PAS»
sera employée après l’appel. La communication est alors transmise deux fois, en utilisant
le terme «JE RÉPÈTE»
- 220 -
Les destinataires ne doivent alors :
Cette procédure ne doit être utilisée que sur ordre de la station directrice,
ou de la station ayant le premier numéro d’ordre.
Dès que les prises de contact réglementaires ont été effectuées, les mesures
suivantes doivent être appliquées.
2.341 - Autorité
Elle :
– donne l’indicatif seul du subordonné, si elle veut lui signifier qu’elle a bien
reçu la communication.
2.342 - Subordonné
Il :
On admet que la force et la lisibilité des signaux d’une station sont de bonne
qualité lorsqu’aucune observation n’est fait à ce sujet.
Les termes utilisés pour répondre à cette demande doivent exprimer une
appréciation en force et en lisibilité à la réception.
FORCE LISIBILITÉ
ASSEZ FORT Signal fort CLAIR Qualité excellen-
te
FORT Bon signal LISIBLE Bonne qualité
J'ai des difficultés
Je vous entends
FAIBLE DÉFORMÉ à vous compren-
difficilement
dre
Je vous entends J'ai des difficultés
AVEC INTERFÉ-
TRÈS FAIBLE très à vous compren-
RENCES
difficilement dre
ATTENTION !
ALPHABET PHONÉTIQUE
NOVEM-
A ALFA N
BER
B BRAVO O OSCAR
C CHARLIE P PAPA
D DELTA Q QUEBEC
E ECHO R ROMEO
F FOX-TROT S SIERRA
G GOLF T TANGO
H HÔTEL U UNIFORM
I INDIA V VICTOR
J JULIETT W WHISKY
K KILO X X-RAY
L LIMA Y YANKEE
M MIKE Z ZULU
- 225 -
PRONONCIATION
– Séparatif.
Exemple : transmettre les coordonnées suivantes : 365-487.
Dire : «365-487 - j’épelle : Troua - Sisse - Cinque - Sé-Pa-Ra-Tif - Katre
- Huite - Sète».
PROCÉDURE RADIOTÉLÉPHONIQUE
Exemples : TTA 150
Appel préliminaire
Outre la "prise de contact", il Z7 - Ici H4 - Parlez…
peut être nécessaire de s'assu- …Ici H4 (transmission de la com- Ici Z7 - Parlez.
rer que le correspondant est à munication).
l'écoute.
Accusé de réception
S'effectue à l'issue de la trans-
Ici Z7 - Terminé.
mission d'un message pour Z7 - Ici W9 - Reçu - Parlez…
assurer un correspondant que
son message a été bien reçu.
Z7 - Ici W9 - Répétez…
Ici Z7 - Je répète…
– tout avant tel mot ;
– tout avant tel mot ;
Demande de répétition – tout après tel mot ;
– tout après tel mot, etc.
– le mot avant tel mot ;
– parlez ;
– le mot après tel mot, etc.
Demande de collationnement
S'effectue à l'issue de la trans- W9 - Collationnez - Parlez… Ici W9 - Je collationne (elle
mission d'un message pour répète intégralement la dernière
s'assurer que le correspondant a ...Ici Z7 - Correct - Terminé. transmission) - Parlez.
bien reçu ce message.
- 227 -
NOTA : l’écriture en toutes lettres des nombres que vous trouvez ci-
dessus ne correspond pas à l’orthographe correct. Elle est uniquement
utilisée pour souligner le mode de prononciation.
- 228 -
CHAPITRE 3
SYSTÈME PR 4 G
SECTIONS
1 - PRÉSENTATION
2 - VERSION PORTABLE
3 - PÉRIPHÉRIQUES D’EXPLOITATION
ANNEXES
//
- 229 -
1 - PRÉSENTATION
– portative ;
– portable ;
– véhicule ;
– aérotransportable,
2 - VERSION PORTABLE
– tension : 10,5 à 32 V ;
– le boîtier de télécommande ;
CHAPITRE 4
SECTIONS
1 - PRÉSENTATION GÉNÉRALE
3 - FONCTIONNALITÉS
4 - SECURITÉ
ANNEXES
//
- 232 -
1 - PRÉSENTATION GÉNÉRALE
Il permet notamment :
Le RIP offre une couverture radioélectrique sur une zone déterminée. Sur des
canaux réservés, son utilisation permet de mettre en œuvre une bulle tactique (conférence
indépendante du réseau INPT et s’appuyant sur la couverture créée par le RIP) en cas :
3.2 - SURCHIFFREMENT
Le surchiffrement permet de n’être écouté que par les utilisateurs dont les
terminaux ont sélectionné la même clef privée de chiffrement.
4 - SÉCURITÉ
En cas de perte ou de vol d’un terminal CORAIL NG, la région d’île de france
doit être avisée sans délai. Les éléments d’information à communiquer impérativement
sont les suivants :
– adresse du terminal ;
CHAPITRE 5
PORTATIF RUBIS
SECTIONS
2 - TERMINAUX PORTATIFS
3 - DIFFÉRENTES CONFÉRENCES
4 - GÉOLOCALISATION
ANNEXES
//
- 237 -
1 - CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES DU RÉSEAU RUBIS
– il s’agit d’un réseau cellulaire : chaque relais radio couvre une partie
du territoire sur laquelle un terminal peut établir une liaison ;
2 - TERMINAUX PORTATIFS
– d’une batterie ;
– d’une antenne.
- 239 -
2.11 - Portatif de nouvelle génération (P3g)
3 - DIFFÉRENTES CONFÉRENCES
Elle s’affiche sur la télécommande pour tous les abonnés inscrits sous la
couverture de celle-ci, même s’ils ne sont pas candidats.
NUMÉRO DE TERMINAUX
DÉSIGNATION COUVERTURE
CONFÉRENCE CONCERNÉS
Appel général N° département Supradépartementale Tous
EDSR 98 Départementale Tous
Terminaux mobiles GD 99 Départementale Tous mobiles GD
9 X (X compris entre 1
Compagnie Compagnie Compagnie X et EDSR
& 7)
Tous les terminaux sous
Relais sous lequel se
Urgence Urgence ce relais et ceux du
trouve l'émetteur
CORG
- 242 -
3.2 - CONFÉRENCE NON SONNANTE
4 - GÉOLOCALISATION
Ce système a déjà été utilisé notamment lors d’un récent procès médiatique
et devrait être mis en place prochainement dans les unités de terrain.
- 243 -
CHAPITRE 6
INTEROPÉRABILITÉ
SECTIONS
1 - DIFFÉRENTS NIVEAUX
2 - ILLUSTRATION DU CONCEPT
ANNEXES
//
- 244 -
Lors de situations prévues ou imprévues et en cas d’urgence, l’efficience
des forces de sécurité dépend largement de la coordination mise en place au travers
notamment des capacités d’intercommunication radio entre tous les acteurs en présence
et des procédures opérationnelles préétablies à cet effet.
1 – DIFFÉRENTS NIVEAUX
En outre, les appels d’urgence en mode « hors zone » des portatifs UHF
(P2G ou P3G) de tous les acteurs de la sécurité sont dorénavant partagés. En cas de
difficulté ou de besoin de renfort immédiat, le déclenchement d’un appel d’urgence sera
répercuté sur le terminal de toutes les forces présentes à portée directe de couverture. Il
est rappelé qu’en mode relayé sur l’INPT, le renvoi d’appel d’urgence des postes CORAIL
NG se limite à la salle CIC, alors que pour RUBIS, il concerne tous les postes se trouvant
sous la couverture du relais et ceux du CORG.
- 246 -
2 – ILLUSTRATION DU CONCEPT
Ces quatre niveaux peuvent alors être représentés sous la forme d’une
pyramide illustrant le concept hiérarchique de l’interopérabilité :