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1. Types de bandes
Les anciennes bandes volumineuses sont actuellement remplacées
par les cassettes et les cartouches magnétiques.
Les bandes se classent en deux familles :
2. Principe de fonctionnement
2.1. Magnétisation
Le principe de l’enregistrement
magnétique est utilisé pour les
cassettes audio et vidéo, ainsi
pour les disquettes et disques durs informatiques.
Il consiste à polariser un milieu magnétique (couche d’oxyde de
fer déposée sur la bande) à l’aide d’un champ électromagnétique
créé par une bobine.
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L’enregistrement consiste à exploiter l’information rémanente
créée par une tête de lecture/écriture. Cette tête comporte une
bobine qui crée un champ magnétique dont l’orientation dépend du
sens de circulation du courant électrique qui la parcourt.
La surface du support est divisée en petits emplacements qui
vont se comporter individuellement comme des aimants, chaque
emplacement codant un bit.
2.2. Lecture
Si l’on approche un aimant d’une bobine, on crée dans la bobine
un courant dit courant induit dont le sens dépend du sens du
champ magnétique. La lecture de la bande se fera donc en faisant
défiler à vitesse constante la bande sous la tête.
3. Modes d’enregistrement
Les bandes magnétiques utilisent deux modes d’enregistrement :
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- le mode PE (Phase Encoding)
1 1 1 1 0 0 0 0 1 0 1 0
Intervalle
de temps
3.2. Le mode PE
Ce mode associe à chaque valeur du bit 0, une transition du sens
d’aimantation de la bande. Une transition de sens inverse
représente un 1 logique.
La lecture se fait en testant à intervalles réguliers la
transition du sens d’aimantation de la bande.
1 1 1 1 0 0 0 0 1 0 1 0
Intervalle
de temps
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4. Organisation des bandes
4.1. Organisation physique
Les données sur une bande ne se lisent pas caractère par
caractère pour la raison qu’un caractère occupe sur la bande un
espace infiniment petit (1/100mm). On lit donc un ensemble de
caractères (quelques milliers) à la fois. Cet ensemble porte le
nom de bloc physique. Lors de la lecture de la bande, un bloc
physique est lu en une seule fois et son contenu est transféré
en mémoire centrale.
Pour arrêter la bande après une lecture d’un bloc ou pour
permettre à la bande de retrouver sa vitesse normale de
défilement lors d’un redémarrage, les blocs sont séparés par des
espaces appelés gap (fossé) de 1,5cm à 2cm.
b. Notion de labels
Les labels sont des renseignements écrits au début de la bande
(ou volume) et au début de chaque fichier ainsi qu’en fin de
fichier ou de volume. Ces informations permettent au système
d’identifier chaque bande et chaque ficher.
Début et fin de bande physique
pour repérer à partir d’où l’on peut lire ou écrire sur la
bande et à partir d’où cela n’est plus possible, on colle sur
la bande un adhésif métallique appelé sticker.
Label début de bande (VOL)
Il contient le numéro d’ordre de la bande, le nom des fichiers
contenus sur la bande.
Label début de fichier (DF)
Il précise le nom et la date de création du fichier.
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Label fin de fichier (FF)
Il précise le nombre d’enregistrements logiques, le nombre de
blocs physiques contenu dans le fichier et si ce fichier est
sur plusieurs bandes (fichiers multi volume).
Label fin de bande (FB)
Il présente la même structure que le label FF.
Marques de bande (Tapes Marks)
Ils indiquent la frontière entre les labels et les
informations du fichier.
5. Capacité de stockage
5.1. Capacité théorique
C’est le nombre de caractères que l’on pourrait enregistrer les
uns à la suite des autres sur une même bande s’il n’y avait pas
de gap. C’est donc le produit de la longueur de la bande par la
densité d’enregistrement.
CT = L x dd
5.1. Capacité pratique
On tient compte du nombre de gap inscrit sur la bande. Ce nombre
d’espace dépend du facteur de blocage. En effet, plus il y a de
gap, plus il y d’espace perdu sur la bande et la capacité de
celle-ci diminue.
La longueur d’un enregistrement physique est la suivante :
f x N
l =
d
Avec :
l longueur du bloc physique en cm
f facteur de groupage
N nombre caractères par article
d densité d’enregistrement en BPI
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Exercices d’application
EXERCICE 1
Représenter l’information suivante : 10011101101 dans les modes
d’enregistrement NRZI et PE.
Exercice 2
L’espace réservé à un dérouleur de bandes magnétiques en mémoire
centrale est le suivant : 000000 – 07FFFF, la zone de travail
pour exécuter un enregistrement logique étant de 52 Ko
Calculer :
1. Le facteur de groupage.
2. La capacité théorique et pratique de la bande sachant que la
longueur de bande est de 730 m, la densité d’enregistrement de
1600 BPI, la longueur d’un gap de 1,5 cm.
3. Le nombre de gaps approximatifs de la bande du dérouleur.
4. Le nombre de blocs physiques et d’articles de la bande.
EXERCICE 3
Calculer les capacités théoriques et pratiques d’une bande
magnétique de 730m, où les enregistrements sont effectués avec
une densité de 140 BPI, sachant que :
- le facteur de blocage est de 6 articles par bloc.
- Le nombre de caractères par article est de 150.
- La longueur d’un gap est 1,5cm.
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CHAPITRE 02 : LES DISQUES MAGNETIQUES
1. Description
1.1. Mécanique du disque
Contrairement au lecteur de
disquette, les têtes ne sont
pas en contact avec la
surface du support. La
distance les séparant est
d’environ 1/100ème de
diamètre de cheveu humain.
Une particule de poussière
ou une emprunte digitale
endommagerait ces têtes.
C’est pour quoi les disques sont enchâssés dans des boîtiers
hermétiquement fermés.
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1.2. Electronique du disque
L’électronique du disque communément connu sous le nom de
contrôleur de disque est physiquement fixée sur l’une des faces
du disque dur. Elle assure :
la transformation des impulsions électriques en champ
magnétique.
la commande des têtes de lecture/écriture.
le déplacement du bras par la gestion des impulsions de
commande du moteur pas à pas.
La régulation de la vitesse de rotation du moteur à courant
continu.
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ATA/ATAPI-4 UDMA mode 0 16.6
1997 UDMA mode 1 25.0
UDMA 33 UDMA mode 2 33.3 40
ATA/33
ATA/ATAPI-5 1999 UDMA mode 3 44.4
UDMA mode 4 66.6
(UDMA 66 80
ATA/66)
ATA/ATAPI-6
2000 UDMA mode 5 100
(UDMA 100 80
ATA/100)
ATA/ATAPI-7
2003 UDMA mode 6 133 80
(UDMA 133
ATA/133)
3.2. Piste
La piste est le cercle décrit par la tête de lecture/écriture
sur la surface du disque quand celui-ci fait un tour. Il y en a
plusieurs sur la face d’un plateau du disque et sont toutes
concentriques.
La piste la plus extérieure est
appelée Piste 0. La plus intérieure
appelée piste d’atterrissage est la
piste sur laquelle les têtes du
disques sont automatiquement
parquées à l’arrêt de l’ordinateur.
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3.3. Secteur
Disque 1 : Disque 2 :
Facteur d’entrelacement 1 :1 Facteur d’entrelacement 1 :3
3.5. Cylindre
Un cylindre est l’ensemble des pistes
qui portent le même numéro. Ainsi, le
nombre total de cylindres sur un
disque est égale au nombre de pistes
sur une face d’un plateau.
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3.6. Capacité théorique du disque.
La capacité théorique du disque est donnée par la formule
suivante :
Ct = Capacité d’un secteur x C x H x S
3. Caractéristiques du disque
4.1. Densité linéaire
On l’appelle également densité d’enregistrement. C’est le nombre
de bits par pouce sur une même piste. Elle s’exprime en bpi (bits
per inch). Elle varie selon la position de la piste sur le
plateau. La valeur fournie par le constructeur est une valeur
moyenne.
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C’est le temps requis pour passer d’une piste à une piste
adjacente.
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Pour un disque dur possédant 2 partitions type FAT et NTFS
Bootstrap
Table des Répertoire Zone de Zone de
Répertoire Zone de
DBR FAT1 FAT2 Racine données
Zone système
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C’est pour repérer chaque partition, que l’on crée une table de
partitions dans un enregistrement appelé enregistrement
d’amorçage principal ou MBR (Master Boot Record).Ce MBR contient
donc la table des partitions et un fragment de code exécutable
appelé Bootstrap.
5.5.1. La FAT
FAT, acronyme anglais de File Allocation Table pour table
d'allocation de fichiers, est un système de fichiers conçu pour
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QDOS (ancêtre de MS-DOS) par Tim Paterson, et ensuite utilisé
pour MS-DOS.
Il fut ensuite utilisé dans les versions 9x de Windows, alors
que les versions NT (WinNT, Win2K, WinXP) de Windows utiliseront
NTFS.
a. Notion de cluster
Le système d’exploitation ne gère pas les secteurs, car il faudra
en gérer un très grand nombre pour un disque de grande taille.
Il regroupe donc un certain nombre de secteurs dans une unité
appelée groupe, grappe ou cluster.
C’est l’évolution des clusters et non des secteurs que le système
d’exploitation suit grâce à la FAT.
La taille du cluster est fixée pendant le formatage logique. Le
nombre de secteurs par cluster est fonction du disque et de la
version du système d’exploitation utilisé.
b. Rôle de la FAT
La Table d’Allocation de Fichiers est une liste de valeurs
numériques permettant de décrire l’allocation des clusters d’une
partition, c’est-à-dire l’état de chaque cluster de la partition
dont elle fait partie.
La table d’allocation est en fait un tableau dont chaque cellule
correspond à un cluster. Chaque cellule contient un chiffre qui
permet de savoir si le cluster qu’elle représente est utilisé
par un fichier, défectueux ou libre et, le cas échéant, indique
l’emplacement du prochain cluster que le fichier occupe.
On obtient donc un chaînage c’est-à-dire une liste chaînée de
références pointant vers les différents clusters successifs,
jusqu’au cluster de fin de fichier.
Chaque entrée de la FAT a une longueur de 12, 16 ou 32 bits
(selon qu’il s’agit d’une FAT12, FAT16 ou d’une FAT32).
FAT12
Chaque cluster est repéré à l’aide d’une adresse sur 12 bits. Le
nombre maximum de clusters par partition est de 212, soit 4 096 clusters
de taille fixe de 512 octets. La FAT12 conçue au départ pour les
disquettes de 160 K0 est strictement réservé aux disquettes.
FAT16
Chaque cluster est repéré à l’aide d’une adresse sur 16 bits. Le
nombre maximum de clusters par partition est de 216, soit 65 536 clusters
de taille fixe (choisie au départ entre 2 Ko et 32 Ko).
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VFAT
Les systèmes FAT12 et FAT16 sont des systèmes permettant de
décrire un fichier par un nom seulement d’une longueur de 8
caractères et une extension qui en comporte 3.
Pour améliorer ce point, la version originale de Windows 95
(employant le système FAT16) a été dotée d’une prise en charge
améliorée de la FAT. Il s’agit du système VFAT (Virtual FAT).
La VFAT est un système 32 bits permettant d’enregistrer un
fichier avec un nom de 255 caractères de long.
FAT32
Ce système de fichiers, appelé FAT32 utilise des valeurs 32 bits
pour les entrées de la FAT. En réalité, seuls 28 bits sont
utilisés car 4 bits sont réservés.
Avec l’apparition du système de fichiers FAT32, le nombre maximal
de clusters par partition est passé de 65535 à 268 435 455 (228-
1) de taille variable de 512 octets à 16Ko.
La FAT32 autorise donc des partitions d’une taille beaucoup plus
élevée. En réalité la taille théorique maximum d'une partition
FAT32 est de 8 To, toutefois Microsoft la limite volontairement
à 32 Go sur les systèmes Windows 9x afin de favoriser NTFS.
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5.7.2. Structure d'une entrée de répertoire et noms longs
La structure d'une entrée de répertoire (32 octets) est la
suivante :
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Exemple :
Exemple :
.EXE .CPP .DOC
.DLL .PAS .XLS
.SYS .ASM .PPT
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d. Heure de création du fichier (octet 22 et 23)
L’heure est lue d’après le regroupement suivant des bits des
deux octets 22 et 23.
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CHAPITRE 03 : LES DISQUES OPTIQUES
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1.2. Dispositif de lecture
La lecture des données se fait au moyen d'un laser à semi-
conducteur en arséniure de gallium (AsGa) d'une longueur d'onde
de 780 nm (infrarouge). La lumière émise par ce laser traverse
le substrat en polycarbonate puis se réfléchit sur la couche
d'aluminium. Le rayon réfléchi est ensuite guidé par un miroir
semi-transparent vers une photodiode. Le faisceau laser est
focalisé en une tache d'environ 1.1 μm de diamètre. Sur une
surface vierge (méplat) la lumière est totalement réfléchie et
la photodiode reçoit alors au moins 70 % de la lumière émise.
Par contre lorsque l'image du laser chevauche une cuvette, la
lumière réfléchie au fond de la cuvette parcourt une distance
légèrement plus longue que la lumière réfléchie sur la surface
extérieure. La profondeur des cuvettes est telle que la
différence de chemin est égale à une demi-longueur d'onde. Comme
la lumière émise par un laser est cohérente, il y alors
interférence destructive. En pratique, il n'y a pas extinction
totale, mais la spécification impose une quantité de lumière
réfléchie dans ces zones inférieures à 28 % de la lumière émise.
Le principe de la lecture
est donc assez simple, mais
il faut ajouter des systèmes
d'asservissement pour
conserver l'alignement de la
tête de lecture le long de
la spirale et la
focalisation au niveau de la
couche réfléchissante (± 2
μm). La tête n'étant pas en
contact avec le disque il
n'y a peu d'usure.
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1.3. Codage de l'information
Contrairement à ce qu'on pourrait penser les cuvettes et les
méplats ne sont pas directement associés aux deux valeurs
logiques "0" et "1". En fait la valeur logique "1" est définie
par une transition de l'intensité lumineuse détectée. Cela
correspond donc au passage d'un méplat à une cuvette et vice-
versa. La longueur des cuvettes et des zones vierges permet
ensuite de compter le nombre de zéros. Cependant une détection
efficace de deux transitions consécutives nécessite un créneau
d'une longueur minimale. Il est donc impossible de coder deux
"1" consécutifs. En pratique il faut au moins deux "0" entre
deux "1". L'horloge est synchronisée à chaque transition. Il
faut éviter d'avoir des séries de "0" trop longues. Il y aurait
alors un risque de perdre la base de temps, et donc de faire une
erreur dans le comptage des "0". La limitation adoptée est d'au
plus dix "0" entre deux "1". On associe donc à chaque créneau
(pit ou land) une séquence binaire débutant par un "1" et
comptant entre 3 et 11 bits. La longueur d'un créneau est
d'environ 0.278 μm par bit.
Le disque compact est sorti peu de temps après l'IBM PC-XT qui
était alors équipé d'un disque dur de 10 Mo. Il est vite apparu
que les disques compacts pouvaient servir de support à des
données informatiques. Cela nécessitait cependant une réduction
importante du taux d'erreurs et un repérage plus précis des
secteurs.
C'est pourquoi le format des secteurs a été revu et précisé dans
le Livre Jaune rédigé par Philips et Sony en 1984.
3. Fabrication d'un CD
La fabrication d'un CD-ROM commence par la mise en forme des
données : découpage en secteurs, addition des octets de
synchronisation, contrôle, détection et correction d'erreurs,
codage E.F.M., etc. Ensuite on prépare une première matrice en
verre. Une très fine couche de résine photosensible est déposée
sur plaque de verre parfaitement polie. Cette couche est
impressionnée par un laser qui crée une image des cuvettes. Après
développement, la résine non polymérisée est retirée. Le négatif
des cuvettes apparaît alors sur la plaque de verre sous forme de
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bosses. Une très fine couche d'argent est alors vaporisée sur la
face photosensible. Du nickel est déposé par galvanisation au-
dessus de cette couche argentée. Après séparation de la plaque
de verre on obtient une première copie du disque appelé père. Ce
père peut alors être employé pour estamper en série les disques
en polycarbonate. Cependant pour éviter toute détérioration de
l'original on effectue une empreinte dite mère, qui sert à la
fabrication de plusieurs fils.
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minimale des créneaux est de 0.44 μm. La lecture d'un DVD se
fait avec une vitesse linéaire constante 3.84 m/s, de manière à
conserver le même débit de lecture. Dans un DVD vidéo la lecture
de la première couche s’effectue de l’intérieur vers l’extérieur
du disque, et en sens inverse pour la seconde couche. Cela évite
une interruption du flux de données qui serait visible au cours
de la lecture d’un film. Ce n’est pas nécessairement le cas pour
les DVD-ROM.
Certains des développements en cours pour augmenter ces
capacités portent sur une nouvelle réduction de la longueur
d’onde du laser, avec par exemple un laser bleu (405 nm). On
parle de disques HD-ROM à 600 Go.
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