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Chapitre III

Les mémoires de Masse

Sommaire
I – LES BANDES MAGNETIQUES

Introduction
1. Types de bandes
2. Principe de fonctionnement
3. Modes d’enregistrement
4. Organisation des bandes
5. Capacité de stockage
Exercices d’application

II – LES DISQUES MAGNETIQUES

1. Description
2. Caractéristiques des interfaces disques
3. Organisation du disque après formatage physique
4. Caractéristiques du disque
5. Organisation logique du disque
Exercice d’application

III – LES DISQUES OPTIQUES

1. Disque optique numérique


2. Disque compact informatique
3. Fabrication d’un CD
4. disque compact enregistrable (CD-R)
5. disque compact réinscriptible (CD-RW)
6. disque optique numérique haute densité

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I – LES BANDES MAGNETIQUES
Introduction
La bande magnétique informatique se présente sous la forme
d’un ruban en polyester dont les dimensions sont les
suivantes : épaisseur 1,5µm, largeur 0,5 pouce, longueur 183m,
366m ou 732m.
Le ruban est recouvert de particules métalliques agissant
comme de petits aimants.

1. Types de bandes
Les anciennes bandes volumineuses sont actuellement remplacées
par les cassettes et les cartouches magnétiques.
Les bandes se classent en deux familles :

- les bandes hélicoïdales


Elles utilisent des têtes rotatives portées par un tambour et
tournent à 2000tpm tandis que la bande avance de ¼ de pouce
par seconde. Le tambour portant les têtes est incliné et les
données sont enregistrées sur des bouts de pistes de 23mm.
Exemple : DAT (Digital Audio Tape)

- les bandes linéaires ou longitudinales


Sur des bandes classiques les informations sont séparées par
des gaps entre elles. Par contre sur une cartouche magnétique
les informations sont enregistrées comme une succession de
blocs sans gap selon une technique dite linéaire serpentée.
C’est le streaming mode et les lecteurs de telle cartouche
sont dits streamers.
Exemple : cartouche DLT (Digital Linear Tape)

2. Principe de fonctionnement
2.1. Magnétisation

Si on soumet un barreau
métallique à un champ magnétique
grâce à une bobine alimentée en
courant, le barreau s’aimante
dans un sens. Si l’on change le
sens du courant, le barreau
change également de sens
d’aimantation.

Le principe de l’enregistrement magnétique est utilisé pour


les cassettes audio et vidéo, ainsi pour les disquettes et
disques durs informatiques.

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Il consiste à polariser un milieu magnétique (couche d’oxyde
de fer déposée sur la bande) à l’aide d’un champ
électromagnétique créé par une bobine.

L’enregistrement consiste à exploiter l’information rémanente


créée par une tête de lecture/écriture. Cette tête comporte
une bobine qui crée un champ magnétique dont l’orientation
dépend du sens de circulation du courant électrique qui la
parcourt.
La surface du support est divisée en petits emplacements qui
vont se comporter individuellement comme des aimants, chaque
emplacement codant un bit.

A la conception de la bande magnétique, les particules


d’oxydes sont orientées toutes dans le même sens. On les
soumet à un champ magnétique dans un sens comme dans l’autre
selon que l’on veut coder des 1 ou des 0 logiques.

2.2. Lecture
Si l’on approche un aimant d’une bobine, on crée dans la
bobine un courant dit courant induit dont le sens dépend du
sens du champ magnétique. La lecture de la bande se fera donc
en faisant défiler à vitesse constante la bande sous la tête.

Suivant le sens d’aimantation des particules, il naît dans la


bobine un courant induit dont le sens indiquera un 0 ou un 1
logique.

2.3. Stockage du mot

La bande est découpée en


pistes afin d’y stocker
les mots binaires. Pour
un mot d’un octet avec
parité, la bande
comprendra 9 pistes (un
bit par piste). Une piste
est aussi appelée canal.

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3. Modes d’enregistrement
Les bandes magnétiques utilisent deux modes d’enregistrement :

- le mode NRZI (No Return to Zero Inversed)


- le mode PE (Phase Encoding)

3.1. Le mode NRZI


Dans ce mode, l’enregistrement d’un bit 1 se matérialise par
l’aimantation dans un sens ou dans l’autre des particules
d’oxyde. L’enregistrement d’un bit 0 ne provoque pas de
changement du sens d’aimantation.

Pour la lecture, on teste à intervalles réguliers, le sens


d’aimantation de la bande et on compare le sens détecté au
précédent. S’il y a changement de sens détecté, l’information
lue est un 1 logique, sinon l’information est un 0 logique.

1 1 1 1 0 0 0 0 1 0 1 0

Intervalle
de temps

3.2. Le mode PE
Ce mode associe à chaque valeur du bit 0, une transition du
sens d’aimantation de la bande. Une transition de sens inverse
représente un 1 logique.
La lecture se fait en testant à intervalles réguliers la
transition du sens d’aimantation de la bande.
1 1 1 1 0 0 0 0 1 0 1 0

Intervalle
de temps

3.3. Densité d’enregistrement magnétique


Le volume d’information (nombre de bits) que l’on peut stocker
sur une longueur donnée de surface magnétique dépend de la
densité longitudinale d’enregistrement, que l’on mesure en BPI
(bytes per inchs ou octets par pouces).
Cette densité est limitée par le nombre maximum de
renversements d’orientation de la polarisation par unité de
longueur, qui dépend du type de couche magnétique, et par la
taille de la tête de lecture.
Les densités typiques sont de l’ordre de 800 BPI en mode NRZI
et de 1600 BPI en mode PE.

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4. Organisation des bandes
4.1. Organisation physique
Les données sur une bande ne se lisent pas caractère par
caractère pour la raison qu’un caractère occupe sur la bande
un espace infiniment petit (1/100mm). On lit donc un ensemble
de caractères (quelques milliers) à la fois. Cet ensemble
porte le nom de bloc physique. Lors de la lecture de la bande,
un bloc physique est lu en une seule fois et son contenu est
transféré en mémoire centrale.
Pour arrêter la bande après une lecture d’un bloc ou pour
permettre à la bande de retrouver sa vitesse normale de
défilement lors d’un redémarrage, les blocs sont séparés par
des espaces appelés gap (fossé) de 1,5cm à 2cm.

4.2. Organisation logique


a. Notion d’article
Un bloc physique peut contenir des informations relatives à
une même entité. L’ensemble de ces informations s’appelle
article. Selon la taille de l’article, on peut en regrouper
plusieurs dans un même bloc physique.
Un article constitue un enregistrement logique. Le nombre
d’enregistrements logiques qu’il est possible de faire tenir
dans un enregistrement physique constitue le facteur de
blocage ou facteur de groupage.

b. Notion de labels
Les labels sont des renseignements écrits au début de la bande
(ou volume) et au début de chaque fichier ainsi qu’en fin de
fichier ou de volume. Ces informations permettent au système
d’identifier chaque bande et chaque ficher.
 Début et fin de bande physique
Pour repérer à partir d’où l’on peut lire ou écrire sur la
bande et à partir d’où cela n’est plus possible, on colle
sur la bande un adhésif métallique appelé sticker.
 Label début de bande (VOL)
Il contient le numéro d’ordre de la bande, le nom des
fichiers contenus sur la bande.
 Label début de fichier (DF)
Il précise le nom et la date de création du fichier.

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 Label fin de fichier (FF)
Il précise le nombre d’enregistrements logiques, le nombre
de blocs physiques contenu dans le fichier et si ce fichier
est sur plusieurs bandes (fichiers multi volume).
 Label fin de bande (FB)
Il présente la même structure que le label FF.
 Marques de bande (Tapes Marks)
Ils indiquent la frontière entre les labels et les
informations du fichier.

VOL DF TM Bloc 1 Bloc 2 Bloc n TM FF DF TM

5. Capacité de stockage
5.1. Capacité théorique
C’est le nombre de caractères que l’on pourrait enregistrer
les uns à la suite des autres sur une même bande s’il n’y
avait pas de gap. C’est donc le produit de la longueur de la
bande par la densité d’enregistrement.

CT = L x dd
5.1. Capacité pratique
On tient compte du nombre de gap inscrit sur la bande. Ce
nombre d’espace dépend du facteur de blocage. En effet, plus
il y a de gap, plus il y d’espace perdu sur la bande et la
capacité de celle-ci diminue.
La longueur d’un enregistrement physique est la suivante :

f x N
l =
d
Avec :
l longueur du bloc physique en cm
f facteur de groupage
N nombre caractères par article
d densité d’enregistrement en BPI

De la formule précédente, on en tire celle de la capacité


pratique d’une bande.

L L étant la longueur de la bande en


CP = x f x N cm et lg la longueur d’un gap en cm
(l+lg)

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Exercices d’application

EXERCICE 1
Représenter l’information suivante : 10011101101 dans les
modes d’enregistrement NRZI et PE.

Exercice 2
L’espace réservé à un dérouleur de bandes magnétiques en
mémoire centrale est le suivant : 000000 – 07FFFF, la zone de
travail pour exécuter un enregistrement logique étant de 52 Ko

Calculer :
1. Le facteur de groupage.
2. La capacité théorique et pratique de la bande sachant que
la longueur de bande est de 730 m, la densité d’enregistrement
de 1600 BPI, la longueur d’un gap de 1,5 cm.
3. Le nombre de gaps approximatifs de la bande du dérouleur.
4. Le nombre de blocs physiques et d’articles de la bande.

EXERCICE 3
Calculer les capacités théoriques et pratiques d’une bande
magnétique de 730m, où les enregistrements sont effectués avec
une densité de 140 BPI, sachant que :
- le facteur de blocage est de 6 articles par bloc.
- Le nombre de caractères par article est de 150.
- La longueur d’un gap est 1,5cm.

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II – LES DISQUES MAGNETIQUES

1. Description
1.1. Mécanique du disque

Le disque dur est un composant hybride, mi-électronique, mi-


mécanique. La mécanique se compose :
 d’un ensemble de plateaux empilés les uns sur les autres
(dispack) et solidaires à un arbre en rotation dont les
vitesses actuelles sont les suivantes : 3600tpm, 5400tpm,
7200tpm, 10000tpm, 15000tpm.
 Un moteur à courant continu de 12V qui met en rotation
les plateaux.
 De têtes de lecture/écriture solidement liées à un bras
et mues par un moteur pas à pas.

Les plateaux sont rigides à cause de leur grande vitesse de


rotation afin d’éviter les vibrations qui entraîneraient des
chocs entre têtes et surface des plateaux.

Contrairement au lecteur
de disquette, les têtes ne
sont pas en contact avec
la surface du support. La
distance les séparant est
d’environ 1/100ème de
diamètre de cheveu humain.
Une particule de poussière
ou une emprunte digitale
endommagerait ces têtes.

C’est pour quoi les disques sont enchâssés dans des boîtiers
hermétiquement fermés.

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1.2. Electronique du disque
L’électronique du disque communément connue sous le nom de
contrôleur de disque est physiquement fixée sur l’une des
faces du disque dur. Elle assure :
 la transformation des impulsions électriques en champ
magnétique.
 la commande des têtes de lecture/écriture.
 le déplacement du bras par la gestion des impulsions de
commande du moteur pas à pas.
 La régulation de la vitesse de rotation du moteur à
courant continu.

2. Caractéristiques des interfaces disques


Contrairement au contrôleur du disque qui se trouve sur le
disque, l’interface du disque est soit sur une carte fille à
enficher dans un slot de la carte mère, soit directement
intégrée sur la carte mère.

Certaines de ces interfaces ne sont plus utilisées. Ce sont


les interfaces ST 506, ST 412 et ESDI. Celles qui sont
actuellement sont les suivantes :

2.1. Interfaces SCSI (Small Computer System Interface)


Taux de transfert Nombre de
Normes en Mo/S périphériques.
Narrow SCSI (SCSI 1) 5 7
Fast Narrow SCSI 10 7
Fast Wide SCSI (SCSI 2) 20 15
Wide Ultra SCSI (SCSI 3) 40 3
Wide Ultra 2 SCSI (SCSI 4) 80 15
Ultra 3 Wide SCSI (SCSI 5) 160 15
Wide Ultra 320 (SCSI 6) 320 15

Ces interfaces équipent par défaut les cartes mères Macintosh.

1.2. Interfaces IDE (Intelligent Drive Electronics)


Modes Débit maxi Nombre de
Norme Date supportés (Mo/s) conducteurs
du connecteur
ATA-1 1981 PIO mode 0 3.33
PIO mode 1 4.16
(IDE) PIO mode 2 5.22 40
DMA Mode 0 8.33

ATA-2 1994 PIO mode 3 11.1


PIO mode 4 13.3
(EIDE DMA mode 1 16.6 40
Fast ATA) DMA mode 2 16.6
1996 PIO mode 3 11.1
PIO mode 4 13.3
ATA-3 DMA mode 1 16.6 40
DMA mode 2 16.6

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ATA/ATAPI-4 UDMA mode 0 16.6
1997 UDMA mode 1 25.0
UDMA 33 UDMA mode 2 33.3 40
ATA/33
ATA/ATAPI-5 1999 UDMA mode 3 44.4
UDMA mode 4 66.6
(UDMA 66 80
ATA/66)
ATA/ATAPI-6
2000 UDMA mode 5 100
(UDMA 100 80
ATA/100)
ATA/ATAPI-7
(UDMA 133
2003 UDMA mode 6 133 80
ATA/133)

La norme ATA/ATAPI-7 bien que non finalisée à la date de rédaction de ce


document est déjà utilisée avec les disques ATA/133, spécification citée au
préalable dans ATA/ATAPI-6.
Ces interfaces équipent par défaut les cartes mères PC.

1.3. Interfaces SATA (Serial ATA)


C’est la dernière née des interfaces disques des PC. Elle
utilise le port USB. La première génération fonctionnait avec
un débit de 150 Mo/s. des versions plus améliorées devront
atteindre 600 Mo/s et plus.

2. Organisation du disque après formatage physique


3.1. Définition
Le formatage est l’opération qui consiste à donner à un disque
une forme exploitable par le système.
On en distingue deux types.
- le formatage physique
- le formatage logique
Le formatage physique consiste à créer sur le disque les
pistes et les secteurs de façon électronique (c’est
l’électronique du disque qui commande cette opération). Le
facteur d’entrelacement est aussi choisi durant cette
opération.

3.2. Piste
La piste est le cercle décrit par la tête de lecture/écriture
sur la surface du disque quand celui-ci fait un tour. Il y en
a plusieurs sur la face d’un plateau du disque et sont toutes
concentriques.
La piste la plus extérieure est
appelée Piste 0. La plus intérieure
appelée piste d’atterrissage est la
piste sur laquelle les têtes du
disques sont automatiquement
parquées à l’arrêt de l’ordinateur.

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3.3. Secteur

Le secteur est une portion de piste qui


représente la plus petite unité
physique de stockage.
Il peut contenir 512 octets, 1024
octets voire 2048 octets. Les disques
durs comportent au moins 34 secteurs
par piste et au plus 63.

Les secteurs deviennent de plus en plus petits vers le centre


du disque, mais ils contiennent toujours la même quantité
d’informations et les champs magnétiques sont de plus en plus
proches les uns des autres. Ce qui a pour conséquence, une
atténuation des champs magnétiques.

Pour compenser cette atténuation, les champs magnétiques dans


les secteurs situés vers le centre du disque sont écrits avec
un courant beaucoup plus fort que dans les secteurs les plus
extérieurs. C’est ce que l’on appelle la pré-compensation en
écriture.

3.4. Facteur d’entrelacement


Ce terme représente la façon dont les secteurs sont numérotés
lors du formatage physique. Il traduit de ce fait le nombre de
tours de disque nécessaire pour que la tête lise une piste
entière.

Disque 1 : Disque 2 :
Facteur d’entrelacement 1 :1 Facteur d’entrelacement 1 :3

Tous les disques actuels fonctionnent avec un facteur


d’entrelacement de 1:1. Ce qui signifie que le contrôleur du
disque est suffisamment rapide pour lire une piste entière en
un seul tour de disque.

3.5. Cylindre
Un cylindre est l’ensemble des
pistes qui portent le même numéro.
Ainsi, le nombre total de cylindres
sur un disque est égale au nombre de
pistes sur une face d’un plateau.

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3.6. Capacité théorique du disque.
La capacité théorique du disque est donnée par la formule
suivante :
Ct = Capacité d’un secteur x C x H x S

Avec : C (cylinder) : nombre de cylindres


H (Head) : nombre de têtes ou nombre de face
S (sector) : nombre de secteurs par piste
La capacité d'un disque est exprimée en multiples de 1024
octets. La table suivante résume la valeur des préfixes
utilisés pour exprimer les capacités des disques. J'ai quelque
peu anticipé certains multiples ne servant pas encore.

Symbole Préfixe capacité


K Kilo 210 = 1024
M Méga 220 = (1024)2
G Giga 230 = (1024)3
T Téra 240 = (1024)4
P Péta 250 = (1024)5
E Exa 260 = (1024)6
Z Zetta 270 = (1024)7
Y Yotta 280 = (1024)8

4. Caractéristiques du disque
4.1. Densité linéaire
On l’appelle également densité d’enregistrement. C’est le
nombre de bits par pouce sur une même piste. Elle s’exprime en
bpi (bits per inch). Elle varie selon la position de la piste
sur le plateau. La valeur fournie par le constructeur est une
valeur moyenne.

4.2. Densité radiale


C’est le nombre de pistes par pouce. Elle s’exprime en tpi
(track per inch).

4.3. Densité surfacique


C’est le produit de la densité linéaire et de la densité
radiale. Elle s’exprime en bits par pouce carré.

4.4. Taux de transfert


C’est la vitesse à laquelle les données transitent du disque à
la mémoire centrale et inversement. Il est mesuré en Mbps, en
Ko/s ou en Mo/s. il dépend du mode d’enregistrement, du type
de contrôleur et de la vitesse de rotation du disque.

4.5. Temps de positionnement (seek time)


C’est le temps mis par la tête du disque pour passer de la
piste sur laquelle elle se trouvait, à la piste qu’on désire

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lire. Ce temps varie à chaque lecture et se subdivise en 3
types :
a. Temps de positionnement piste à piste
C’est le temps requis pour passer d’une piste à une piste
adjacente.

b. Temps d’accès (Access Time)


C’est le temps mis par la tête pour se positionner sur la
piste qui contient les données que l’on veut lire.

c. temps d’accès moyen


C’est la somme du temps mis pour positionner la tête sur la
piste à lire et du temps à attendre que le secteur que l’on
désire lire passe sous la tête (délai rotationnel).

4.6. Délai rotationnel (Latency)


On l’appelle également temps de latence ou temps d’attente.
Une fois que la tête se trouve sur la bonne piste, le temps
que la tête attend avant que le bon secteur passe devant elle,
s’appelle temps d’attente ou délai rotationnel.

4.7. Temps d’attente moyen


C’est le temps que met le disque pour faire un demi tour. Pour
un disque tournant à 3600 tpm, ce temps est de l’ordre de 8ms.

5. organisation logique du disque


5.1 Formatage logique
Pour que des données puissent être enregistrées sur le disque,
le système d’exploitation sur celui-ci deux zones :
Une zone dite système et une zone de données (Data area) qui
contient les fichiers.
La partie système contient des informations qui permettent au
système d’exploitation :
- de retrouver les fichiers de la zone de données
- de reconnaître les parties libres, occupées, inutilisables
(défectueuses) de la zone de données.
La façon dont toutes ces informations sont organisées sur le
disque constitue l’organisation logique du disque. Et le
processus d’écriture de ces informations s’appelle formatage
logique.

5.2. Structure logique du disque


Quelque soit le système d’exploitation utilisé, la structure
du disque peut se présenter de la façon suivante :

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Pour un disque dur possédant 2 partitions type FAT et NTFS
Bootstrap
Table des Répertoire Zone de Zone de

partitions DBR FAT1 FAT2 Racine données NTLDR NTFS données

MBR Partition DOS Partition Non DOS

MBR : Cyl=0, S=1, H=0


Partition DOS (DBR) : Cyl=0, S=2, H=0
Partition non DOS (NTLDR): Cyl=512, S=1, H=0

Structure logique d’une disquette


Bootstrap

Répertoire Zone de
DBR FAT1 FAT2 Racine données

Zone système

5.3. Partitions et table des partitions


Une partition est une division logique du disque. On fait le
partitionnement pour faire cohabiter plusieurs systèmes
d’exploitation sur le même disque.

Chaque partition créée peut ensuite être formatée de telle ou


telle manière qu’un système de gestion de fichiers propre à
chaque système d’exploitation puisse y être logé. L'opération
de partitionnement est effectuée par des utilitaires tels que:

 Fdisk (aussi bien sous DOS, Win9X que Linux)


 Windisk (sous Windows NT)
 Diskmgmt.msc (MMC sous Windows 2000)
 des outils dédiés tels que "Partition Magic", "Ranish Partition
Manager", ...
Le partitionnement n'existe QUE POUR LES DISQUES DURS.

5.3.1. Structure du secteur de partition

Le secteur de partition principal (MBR) est situé au début du


disque (tête 0, cylindre 0, secteur 1). C’est le premier
secteur de tout disque. Il est chargé par le BIOS à l'adresse
mémoire 0000:7C00 (si une disquette n'a pas "pris la main").
Ensuite, le BIOS teste si le dernier mot (de 16 bits) de ce
secteur est égal à 0xAA55, qui indique que le disque a bien
été partitionné (sinon, un message d'erreur est affiché par le
BIOS). Si c'est effectivement le cas, le programme de
partition qui réside au début de ce secteur est lancé.

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Adresse Taille
Contenu
(hexa) (octets)
000 Programme de partition (Bootstrap) 442
1B8 Signature (sous Windows NT/2000/XP/2003) 4
1BE 1ère entrée dans la table de partition 16
1CE 2ème entrée dans la table de partition 16
1DE 3ème entrée dans la table de partition 16
1EE 4ème entrée dans la table de partition 16
1FE AA55 (code d'identification) 2

Remarques:
 On constate qu'il ne peut pas y avoir plus de 4 partitions dites
primaires (cette limite peut être contournée à l'aide des partitions
étendues).
 L'information de 4 octets située à l'offset 1B8 est utilisée
seulement par Windows NT/2000/XP/2003 pour "signer" le disque
physique. Cette opération est exécutée par le gestionnaire de disques
(Windisk.exe sous Windows NT4, DISKMGMT.MSC sous Windows 2000 et au
delà) la première fois qu'il est lancé (ou après ajout ou
remplacement du disque). Cette valeur est recopiée dans la base de
registres.

C’est pour repérer chaque partition, que l’on crée une table
de partitions dans un enregistrement appelé enregistrement
d’amorçage principal ou MBR (Master Boot Record).Ce MBR
contient donc la table des partitions et un fragment de code
exécutable appelé Bootstrap.

Le bootstrap est un petit programme de 442 octets, situé avant


la table de partition. Il examine la table des partitions et
identifie la partition système ou partition active, c’est-à-
dire la partition sur laquelle l’ordinateur doit démarrer.

5.3.2. Structure d'une entrée dans la table de partition


La table des partitions contient des informations relatives à
chaque partition où chaque partition est repérée par un
ensemble de 64 bits d’information.
La table des partitions commence à l’offset 01BE du MBR. Les
informations qui y sont présentent la structure suivante.

Offset dans le
Adresse MBR (ou EBR) Taille
Contenu
(hexa) (hexa) Entrées : (octets)
1 2 3 4
00 1BE 1CE 1DE 1EE Etat de la partition : 1
- 00 : partition non active
- 80 : partition active
01 1BF 1CF 1DF 1EF N° de tête où commence la partition 1
02 1C0 1D0 1E0 1F0 N° de secteur et cylindre où commence la partition 2
04 1C2 1D2 1E2 1F2 Type de partition (ID System) 1
05 1C3 1D3 1E3 1F3 N° de tête où finit la partition 1
06 1C4 1D4 1E4 1F4 N° de secteur et cylindre où finit la partition 2
08 1C6 1D6 1E6 1F6 Distance en secteurs entre secteur de partition 4
et secteur de boot de la partition
0C 1CA 1DA 1EA 1FA Taille de la partition en nombre de secteurs 4
de 512 octets

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Selon la valeur d’ID système, le système peut repérer
différents types de partitions. Si ID système vaut :
01 la partition est de type FAT 12 (≤ 32 Mo)
04 la partition est de type FAT 16 (≤ 64 Mo)
05 la partition est de type DOS étendue
06 la partition est dite BIGDOS FAT 16
07 la partition est de type NTFS (gérée par WinNT, Win2K)
08 la partition est de Non DOS (par exemple Linux, Unix)
0B la partition est principale de type FAT 32 (gérée par Win 9X)
0C la partition est étendue de type FAT 32
0E la partition est étendue de type FAT 16 (gérée par Win 9X)
0F la partition est principale de type FAT 16 (gérée par Win 9X)

5.4. Enregistrement d’amorçage ou DBR


Le DBR (Dos Boot Record) contient deux types d’information :

- le boot ou code d’amorçage


- la liste des caractéristiques vitales du disque
L’enregistrement d’amorçage permet à l’ordinateur de démarrer
en lisant un programme très court appelé code d’amorçage qui
lit à son tour les fichiers systèmes du système
d’exploitation.
La liste des caractéristiques vitales du disque contenu dans
l’enregistrement d’amorçage est consignée dans le tableau
suivant :
OFFSET Taille
Contenu
(hexa) (octets)
000 Instruction de saut à la routine de boot 3
003 Nom du fabricant et n° version(p.ex.MSWIN4.0) 8
00B Octets par secteur (0x200 = 512) 2
00D Secteurs par cluster (variable) 1
00E Nombre secteurs réservés (1) 2
010 Nombre de FAT (2) 1
011 Nombre d'entrées répertoire racine (0x200 = 512) 2
Nombre de secteurs dans le volume (variable)
013 2
ou 0 si la partition est trop grande
015 Descripteur de media (F8 pour un disque dur) 1
016 Nombre de secteurs par FAT 2
018 Nombre de secteurs par piste (variable) 2
01A Nombre de têtes (variable) 2
01C Distance entre 1er secteur du volume et 1er secteur du support 4
Nombre de secteurs dans le volume (variable)
020 4
si la valeur contenue à l'offset 013 est nulle
N° BIOS du disque physique (commence à 0x00 pour les
024 1
disquettes, et 0x80 pour les disques durs)
A l'origine, n° de tête du secteur de boot. Inutilisé sauf par
025 1
Windows NT
026 Signature. Inutilisé sauf par Windows NT 1
027 N° de série du disque (créé au formatage à partir de la date) 4
Nom de volume (identique à celui figurant dans le répertoire
02B 11
racine)
036 Chaîne décrivant l e système de fichiers ("FAT12", "FAT16") 8
03E
Routine de boot (code d’amorçage) 448
à 1FD
1FE AA55 (code d'identification, id.secteur de partition) 2

Cours de technologie des ordinateurs 2IM page 16


Remarque:

 La zone qui s'étend de l'offset 00B à l'offset 03F s'appelle "BIOS


Parameter Block" (BPB) et est spécifique à la FAT32
 Mirroring de la FAT( offset 028) : les 4 bits de poids faibles
indiquent le n° de la FAT active, et le bit 8 indique si cette FAT
doit être dupliquée vers les autres copies de la FAT
 A la différence de FAT12 ou FAT16, le répertoire racine d'une FAT32
n'a pas un emplacement fixe, lequel est défini par l'information
contenue à l'offset 02C. Ainsi, sa taille n'est pas limitée, et en
conséquence, le nombre maximal d'entrées (offset 011) n'a plus
raison d'être.

Remarque sur le descripteur de média


Le système d’exploitation utilise l’octet descripteur de média
pour déterminer le type de support auquel il accède (disque
dur ou disquette).

Cet octet est dans le 1er secteur, cylindre 0, tête 0 offset


21 (015 en hexa) dans la zone d’amorçage. Le paramétrage
incorrect de la valeur de cet octet entraîne l’impossibilité
d’accéder au disque.

Media Capacité type descripteur


160 ko SD FE
180 ko SD FC
Disquette 320 ko DD FF
5’’1/4 360 ko DD FD
1,2 Mo HD F9
Disquette 720 ko DD F9
3’’1/2 1,44 Mo HD FØ
Disque
dur F8

5.5. Les systèmes de gestion de fichiers Microsoft


Le Système de Gestion de Fichiers (SGF) joue un rôle central
dans un système d’exploitation car il doit gérer la plupart
des informations des usagers et du système lui-même.
Le fichier est l’unité logique de base d’un SGF. La
conservation des fichiers et la réalisation des fonctions
d’accès impliquent la prise en charge par le SGF de :

 la gestion du support physique en masquant à


l’utilisateur les détails de l’organisation physique de
ses fichiers
 la sécurité des fichiers, c’est à dire la garantie de
leur intégrité en cas d’incident ou de malveillance.
 la protection des fichiers, c’est à dire le respect des
règles d’utilisation fixées (droits d’accès, conditions de
partage...)

Cours de technologie des ordinateurs 2IM page 17


5.5.1. La FAT
FAT, acronyme anglais de File Allocation Table pour table
d'allocation de fichiers, est un système de fichiers conçu
pour QDOS (ancêtre de MS-DOS) par Tim Paterson, et ensuite
utilisé pour MS-DOS.
Il fut ensuite utilisé dans les versions 9x de Windows, alors
que les versions NT (WinNT, Win2K, WinXP) de Windows
utiliseront NTFS.

a. Notion de cluster
Le système d’exploitation ne gère pas les secteurs, car il
faudra en gérer un très grand nombre pour un disque de grande
taille.
Il regroupe donc un certain nombre de secteurs dans une unité
appelée groupe, grappe ou cluster.
C’est l’évolution des clusters et non des secteurs que le
système d’exploitation suit grâce à la FAT.
La taille du cluster est fixée pendant le formatage logique.
Le nombre de secteurs par cluster est fonction du disque et de
la version du système d’exploitation utilisé.
Exemple :
En fonction du type de disque :
Pour une disquette, 1 cluster = 1 secteur
Pour un disque, 1 cluster = au moins 2 secteurs

En fonction de la version du système d’exploitation :


Pour MSDOS 6.22, 1 cluster = 16 secteurs
Pour Win95, 1 cluster = 64 secteurs

Tableau récapitulatif

Taille des clusters suivant


Taille partition
le type de partition
min max FAT16 FAT32 NTFS
7 Mo 16 Mo ***** ***** 512 o
17 Mo 32 Mo 512 o ***** 512 o
33 Mo 64 Mo 1 ko 512 o 512 o
65 Mo 128 Mo 2 ko 1 ko 512 o
129 Mo 256 Mo 4 ko 2 ko 512 o
257 Mo 512 Mo 8 ko 4 ko 512 o
513 Mo 1 Go 16 ko 4 ko 1 ko
1 Go 2 Go 32 ko 4 ko 2 ko
2 Go 4 Go 64 ko 4 ko 4 ko
4 Go 8 Go ***** 4 ko 4 ko
8 Go 16 Go ***** 8 ko 4 ko
16 Go 32 Go ***** 16 ko 4 ko
32 Go 2 To ***** 32 ko 4 ko

Cours de technologie des ordinateurs 2IM page 18


Remarque :

 plage 7 à 16 Mo : c'est FAT12 qui est utilisée (=> clusters de 2 ko)


 sous Windows 2000 et au delà : on ne peut pas créer de FAT32 >32 Go,
mais on peut utiliser des FAT32 > 32Go créées par ailleurs par
Windows 9x.

b. Rôle de la FAT
La Table d’Allocation de Fichiers est une liste de valeurs
numériques permettant de décrire l’allocation des clusters
d’une partition, c’est-à-dire l’état de chaque cluster de la
partition dont elle fait partie.
La table d’allocation est en fait un tableau dont chaque
cellule correspond à un cluster. Chaque cellule contient un
chiffre qui permet de savoir si le cluster qu’elle représente
est utilisé par un fichier, défectueux ou libre et, le cas
échéant, indique l’emplacement du prochain cluster que le
fichier occupe.
On obtient donc un chaînage c’est-à-dire une liste chaînée de
références pointant vers les différents clusters successifs,
jusqu’au cluster de fin de fichier.
Chaque entrée de la FAT a une longueur de 12, 16 ou 32 bits
(selon qu’il s’agit d’une FAT12, FAT16 ou d’une FAT32).

Il y a une entrée de FAT pour chaque cluster. La numérotation


des clusters commence à 2. Les deux premières entrées
permettent de stocker des informations sur la table elle-même,
tandis que les entrées suivantes permettent de référencer les
clusters.
La première entrée de la FAT porte donc le numéro 2 et donne
toutes les informations sur le cluster numéro 2, premier
cluster de la zone de données.

c. Les types de FAT

FAT12
Chaque cluster est repéré à l’aide d’une adresse sur 12 bits.
Le nombre maximum de clusters par partition est de 212, soit 4 096
clusters de taille fixe de 512 octets. La FAT12 conçue au
départ pour les disquettes de 160 K0 est strictement réservé
aux disquettes.

FAT16
Chaque cluster est repéré à l’aide d’une adresse sur 16 bits.
Le nombre maximum de clusters par partition est de 216, soit 65 536
clusters de taille fixe (choisie au départ entre 2 Ko et
32 Ko).

VFAT
Les systèmes FAT12 et FAT16 sont des systèmes permettant de
décrire un fichier par un nom seulement d’une longueur de 8
caractères et une extension qui en comporte 3.

Cours de technologie des ordinateurs 2IM page 19


Pour améliorer ce point, la version originale de Windows 95
(employant le système FAT16) a été dotée d’une prise en charge
améliorée de la FAT. Il s’agit du système VFAT (Virtual FAT).

La VFAT est un système 32 bits permettant d’enregistrer un


fichier avec un nom de 255 caractères de long. Les
programmeurs ont toutefois dû veiller à la compatibilité
ascendante, de telle façon à pouvoir accéder à ces fichiers à
partir d’environnements 16 bits (MSDOS). C’est la raison pour
laquelle il est possible d’utiliser des noms longs sous
Windows 95, tout en pouvant y accéder sous DOS. Il s'applique
à toutes les versions de FAT (FAT12, FAT16, FAT32...).

FAT32
Apparu avec Windows 95 OSR2, il supporte un maximum de 228 (268
millions !) de clusters, avec reprise du système VFAT. Notons
que la taille des fichiers ne peut dépasser 4Go.
Bien que la VFAT soit astucieuse, elle ne permet pas de
remédier aux limitations de la FAT16. Ainsi, un nouveau
système de fichiers (et non une meilleure prise en charge de
la FAT telle que VFAT) est apparu avec Windows 95 OSR2.

Ce système de fichiers, appelé FAT32 utilise des valeurs 32


bits pour les entrées de la FAT. En réalité, seuls 28 bits
sont utilisés car 4 bits sont réservés.
Avec l’apparition du système de fichiers FAT32, le nombre
maximal de clusters par partition est passé de 65535 à 268 435
455 (228-1) de taille variable de 512 octets à 16Ko.

La FAT32 autorise donc des partitions d’une taille beaucoup


plus élevée. En réalité la taille théorique maximum d'une
partition FAT32 est de 8 To, toutefois Microsoft la limite
volontairement à 32 Go sur les systèmes Windows 9x afin de
favoriser NTFS.
Puisqu’une partition FAT32 peut contenir beaucoup plus de
clusters qu’une partition FAT16, il est possible de réduire de
façon signifiante la taille des clusters et de limiter par la
même occasion le gaspillage d’espace disque. La taille des
clusters varie de 512 octets à 16 Ko.

A titre d’exemple, pour une partition de 2Go, il est possible


d’utiliser des clusters de 4Ko avec le système FAT32 (au lieu
de 32Ko en FAT16), ce qui diminue l’espace gaspillée par un
facteur de 8.

5.5.2. NTFS:New Technology File System

Ce système de fichiers 32 bits a pour la première fois été


introduit en 1994 par Windows NT 4.0 (NTFS v4.0) et plus tard
par (NTFS v5.0). NTFS n'est pas compatible avec le DOS et
n'est pas supporté par les systèmes d'exploitation Windows
9X. Les accès s'effectuent directement au niveau des secteurs

Cours de technologie des ordinateurs 2IM page 20


disque, d'où une meilleure utilisation de l'espace.

C'est MFT (Master File Table) qui gère l'allocation des


secteurs. Il fait partie des systèmes de fichiers à base de
protocole, qui maintiennent une trace de chaque modification.
Si une requête ne peut pas être satisfaite, le système est
remis dans l'état antérieur à celle-ci.

Fonctionnalités de NTFS 4.0

 gestion des droits des fichiers et des répertoires


 jusqu'à 264 octets pour les partitions, au maximum 7,8 Go partition de boot
 jusqu'à 255 caractères pour les noms de fichiers
 compression transparente des fichiers et des répertoires
 gestion de transactions pour les protocoles à accès indexé
 performances plus élevés grâce à une structure dynamique
 attributs des objets:

5.6. Tailles limites des partitions


5.6.1. Tailles limites de partitions dues aux interfaces et au BIOS
a. Définition
 LBA = Logical Block Addressing. C'est une technique EIDE qui
permet de remplacer l'adresse physique d'un secteur (CTS =
Cylindre - Tête - Secteur, ou CHS en anglais = Cylinder-
Head-Sector) par une adresse linéaire absolue du secteur sur
32 bits (ou 28 bits, les 4 1ers bits pouvant être réservés).
Cet acronyme LBA est source de confusion. En effet, il est
pris parfois pour "Large Block Addressing", désignant une
(ancienne maintenant) méthode de conversion de l'adresse
physique CTS en une adresse logique CTS, dans laquelle un
même facteur donné multiplie le nombre de têtes et divise le
nombre de cylindres afin que le n° de cylindre soit toujours
inférieur à 1024.

b. Limite due à l’interface IDE


L'accès à un enregistrement d'un disque se fait à l’aide de
l’interruption 13h du BIOS, en lui passant comme paramètres
les numéros de cylindre, secteur et tête, les deux premiers
(cylindre et secteur) étant codés dans les registres CH et CL.
 Un numéro de cylindre est codé sur 10 bits, soit une
plage 0-1023
 Un numéro de secteur est codé sur 6 bits, soit une plage
1-63 (le secteur 0 n'est pas adressé)
 Par ailleurs, l'interface matérielle gère 16 têtes au maximum
 Un secteur comprend 512 octets

On en déduit la taille maximale d’une partition IDE


= 1024 x 63 x 16 x 512
= 528482304 octets
= 504 Mo.

Cours de technologie des ordinateurs 2IM page 21


c. Limite due à l’interface EIDE
La norme EIDE supporte par contre 255 têtes (au lieu de 16).
Donc la capacité maximale devient :
= 1024 x 63 x 255 x 512
= 8422686720 octets
= 7.9 Go, arrondis communément à 8 Go

d. Limite due au BIOS LBA


L'adressage d'un cylindre est toujours limité à 1024, en
raison des 10 bits prévus pour cela. Les disques peuvent
dépasser physiquement cette valeur. Pour contourner cette
limitation, il y a essentiellement 2 méthodes :
 Translation d'adresse : un BIOS compatible EIDE va "transformer"
l'adressage CTS "physique" en adressage CTS "logique", par exemple en
multipliant par 2 le nombre de têtes et en divisant le nombre de
cylindres par 2. Ainsi, un disque de 1500 cylindres et 24 têtes
(physiques) sera "vu" comme un disque de 750 cylindres (<1024) et 48
têtes.
Cette méthode ne permet pas de dépasser la limite des 8 Go

 Adressage LBA (géré par le BIOS) : l'adressage d'un secteur est


linéaire (sur 32 bits en théorie). C'est la seule méthode possible
pour dépasser la limite des 8 Go. Elle est basée sur l'utilisation de
nouvelles fonctions (extensions) de l'interruption 13h. Il faut donc
posséder un BIOS doté de ces extensions.
Un secteur ayant une taille de 512 octets, la taille maximale d'un
disque est théoriquement
= 232 x 512 octets = 2 To.
Comme pour l'instant seulement 28 bits sur 32 sont utilisés pour
adresser les secteurs, la taille maximale d'un disque (et a fortiori
d'une partition) est actuellement
= 228 x 512 = 137438953472 octets
= 128 Go
On rencontre souvent les 2 valeurs "137 Go" et "128 Go". Cela
provient de l'éternelle confusion entre :
 "milliers décimaux" (= 1000)
 "milliers informatiques" (= 1024)
Comme on a pu le voir plus haut, La taille maximale en LBA standard
est égale à 137 438 953 472 octets, ce qui peut se lire :
 soit comme "137 milliards d'octets" (sous-entendu "décimaux")
 soit comme "128 Gigaoctets" (sous-entendu "informatiques")
Evidemment, un commercial préférera la version "décimale", plus
flatteuse. L'expression conforme est 128 Go.

Remarque :
Pour lever la limite des 128 Go, l'ANSI NCITS T13 Technical
Committee a édité une nouvelle norme appelée :
AT Attachment-6 with Packet Interface revision 3b

Cette norme est également dénommée: Big Drive, ATA/ATAPI-6,


ATA 133. Dans cette norme l'adressage d'un secteur est fait
sur 48 bits (au lieu de 28).

La taille maximale d'un disque devient donc égale à 248 x 512


octets, soit :
= 144 115 188 075 855 872 octets
= 137 438 953 472 Mo

Cours de technologie des ordinateurs 2IM page 22


= 134 217 728 Go
= 131 072 To (Téraoctets)
= 128 Po (Pétaoctets)

5.6.2. Tailles limites de partitions dues aux types de système de


fichier (FAT et NTFS)

FAT16
Les partitions FAT16 codant les numéros de clusters sur 16 bits, le nombre
maximal de clusters est donc limité à 216 = 65 536.
Comme un cluster ne peut dépasser (sous DOS, Windows 95 et Windows 98) 32
768 octets, la taille maximale d'une partition FAT16 est donc
= 65536x32768
= 2147483648 octets
= 2 Go

Sous NT4/W2K/XP, en utilisant des clusters de 64 ko (au lieu de 32ko), la


taille maximale d'une partition FAT16 (qui ne sera accessible que par ces
systèmes) est :
= 4 Go

FAT32
Les partitions FAT32 (reconnues sous Windows 95 OSR2, Windows 98, Windows
2000, WIndows XP) codant les n° de clusters sur 32 bits, le nombre maximal
de clusters est donc limité à 232 = 4 294 967 296.
La taille maximale THÉORIQUE d'une partition FAT32 est donc
= 232 x 32768
= 4 294 967 296 x 32768
= 140 737 488 355 328 octets
= 128 To
En réalité, les n° de clusters sont codés seulement sur 28 bits, les 4 bits
de poids forts étant réservés.
= 228 x 32768
= 268 435 456 x 32768
De plus, certains n° de clusters sont réservés (n° de clusters fictifs indiquant
cluster invalide, vide, ...), ce nombre maximal tombe à 268 435 445.
Donc la taille maximale EFFECTIVE THÉORIQUE d'une partition FAT32 est donc :
= 268 435 445 x 32768
= 8 796 092 661 760 octets
= 8 To
mais compte tenu de la limitation EIDE citée plus haut, la taille maximale
RÉELLE d'une partition FAT32 est en réalité
= 8 Go

FAT32X
Pour dépasser cette limite, Microsoft a créé un nouveau type de partition,
appelé FAT32X, supporté seulement par Windows 95 OSR2, Windows 98, Windows
Me et par Windows 2000/XP, qui permet d'utiliser des partitions de taille
supérieure à cette limite des 8 Go.

Elle est subordonnée obligatoirement à l'utilisation des extensions de


l'interruption 13h du BIOS (mode LBA). La FAT se trouve en particulier
déplacée à la fin de la partition (au lieu de suivre le secteur de boot).
La taille limite des partitions FAT32X est = 128 Go (la limite due au mode
LBA).

Sous Windows 2000/XP, la taille maximale d'une FAT32X est = 32 Go


(restriction due à l'outil de formatage). Mais Windows 2000/XP peut
néanmoins accéder à des partitions créées par Windows 95 OSR2/98/Me et de
tailles supérieures à 32Go (jusqu'à 128 Go).

Cours de technologie des ordinateurs 2IM page 23


NTFS
En ce qui concerne les partitions NTFS, il n'y pas vraiment de limite,
puisque leur taille maximale est en théorie
= 264 octets
= 16 Eo (Exaoctets).

Mais compte tenu des limitations BIOS dues au mode d'adressage des
secteurs, la taille effective maximale d'une partition NTFS est
= 2 To (128 Go actuellement)

Récapitulatif
A l'heure actuelle (BIOS, types de partitions et systèmes disponibles), les tailles
maximales de partitions en fonction du système d'exploitation (OS) et du système
de fichiers (FS) sont :

OS / FS FAT16 FAT32 NTFS


DOS 6.x 2 Go
Win9X/ME 2 Go 128 Go
NT4 4 Go 128 Go
W2000/XP 4 Go à32 Go 128 Go
128 Go

5.7. Le répertoire racine


Pour trouver le chaînage d’un fichier, il faut connaître le
numéro du premier cluster et la taille du fichier. Le système
d’exploitation crée pour cela le répertoire racine ou ROOT
DIRECTORY. Le répertoire racine est une table dont chaque
entrée est longue de 32 octets.

5.7.1. Nombre maximum d'entrées du répertoire racine


Le répertoire racine d'un disque formaté en FAT12 ou FAT16 est
fixe, et dépend du type de support (disque dur ou disquette).
En conséquence, le nombre de fichiers ou de répertoires que
peut contenir le répertoire racine de ce type de partitions
est limité (ce qui n'est pas le cas avec la FAT32).

Support Nombre maximum


d'entrées
Disquette 1.44 M
224
(FAT12)
Disque dur
512
(FAT16)
illimité
Disque dur
(seulement par
(FAT32)
la capacité du disque)

Il n'y a pas de limitation dans une partition NTFS.

Cours de technologie des ordinateurs 2IM page 24


5.7.2. Structure d'une entrée de répertoire et noms longs
La structure d'une entrée de répertoire (32 octets) est la
suivante :

Nom court Nom long


Octets Champ Taille Octets Champ Taille remarques
00 00 N° d'entrée 1
01 01
02 02
03 03
Nom de fichier 8
04 04
05 05
Nom UNICODE 10 =5 caractères
06 06
07 07
08 08
09 Extension 3 09
Bit Attribut
0A 0A
7 réservé
0B Attributs 1 0B Attributs 1 toujours 0x0F
6 réservé
0C 0C
Checksum 2 5 archive
0D 0D
4 sous répertoire
0E 0E
3 nom de volume
0F 0F
2 fichier système
10 10
Réservé 10 1 fichier caché
11 11
0 fichier lecture seule
12 12
13 13
Suite nom 12 =6 caractères Une entrée de nom long
14 14
est caractérisée par un
15 15 attribut dans lequel les
16 16 4 derniers bits sont
Heure 2 TOUS à 1 :
17 17
18 18
Date 2
19 19  volume
1A
1er cluster 2
1A
Réservé 2
 système
1B 1B  caché
1C 1C  lecture seule
1D 1D
Taille fichier 4 Suite nom 4 =2 caractères
1E 1E soit 0x0F.
1F 1F
total 32 total 32

Une entrée de nom long peut donc


contenir au maximum :
5 + 6 + 2 =13 caractères

Un nom long sera défini sous la forme de PLUSIEURS entrées


supplémentaires, qui vont PRÉCÉDER l'entrée PRINCIPALE (=
celle qui contient le nom court). L'ordre a énormément
d'importance. En particulier, il ne faut surtout pas utiliser
un outil de TRI de nom de fichiers dans un répertoire (je
pense à l'antique "DS" - Directory Sort - des Norton Utilities
des années 1985). Si on exécute un tel outil, c'est le
désordre assuré dans le répertoire.

Par ailleurs, le nom long est exclusivement représenté en


UNICODE (2 octets par caractère). Le 1er octet de l'entrée
indique le n° d'ordre de l'entrée (0x01, 0x02, ...), la
dernière entrée se voyant le bit 6 mis à 1 (par exemple, 0x42
au lieu de 0x02).

Cours de technologie des ordinateurs 2IM page 25


Exemple :

Soit le fichier de nom : "La connaissance s'accroît quand on


la partage.txt" 49 caractères au total => il faudra 4 entrées
de nom long, 52=4x13 étant l'entier multiple de 13
immédiatement supérieur à 49.

Windows a déterminé comme nom court : "LACONN~1.TXT". Pour


cela, il prend les 6 premiers caractères du nom long en
éliminant tout ce qui n'est pas lettre ou chiffre (espace
p.ex.), convertit en majuscules, ajoute le caractère tilde
"~", puis un chiffre (en fonction de ce qui existe déjà comme
noms de fichier), et enfin rajoute la dernière extension (si
elle existe).

5.7.3. Les enregistrements d’une entrée du répertoire racine

a. Nom court de fichier (octets 0 à 7)


Il tient sur 8 octets pour les noms courts. Si le fichier est
supprimé, le 1er caractère du nom est simplement remplacé par
la lettre δ dont le code hexadécimal est E5.

b. Extension du fichier (octets 8 à 10)


Il tient sur 3 octets. L’extension permet d’identifier le type
de fichier et/ou l’application qui a permis de le créer.

Exemple :
.EXE .CPP .DOC
.DLL .PAS .XLS
.SYS .ASM .PPT

c. Attribut de fichier de nom court (octet 11)


Il tient sur un seul octet. Il est donné par l’état logique de
chaque bit contenu dans l’octet. Les bits de cet octet se
présentent comme suit :

Bit 0 : Fichier en lecture seulement


Bit 1 : Fichier caché
Bit 2 : Fichier système
Bit 3 : Fichier contenant un nom de volume
Bit 4 : Fichier répertoire
Bit 5 : Fichier archive
Bit 6 : Réservé
Bit 7 :
Exemple : quels sont les attributs d’un fichier dont le code
hexadécimal de l’octet attribut vaut 07H ?

Cours de technologie des ordinateurs 2IM page 26


d. Heure de création du fichier (octet 22 et 23)
L’heure est lue d’après le regroupement suivant des bits des
deux octets 22 et 23.

Exemple : on donne octet22=84H, octet23=44H. Déterminer


l’heure, la minute et la seconde exactes de création de ce
fichier.

e. Date de création du fichier (octet 24 et 25)


La date est lue d’après le regroupement suivant des bits des
deux octets 24 et 25.

Exemple : on donne octet24=AFH, octet25=34H. Déterminer la


date exacte de création de ce fichier.

f. Numéro du premier cluster (octets 26 et 27)


Pour trouver le chaînage d’un fichier à partir de la table
FAT, le système d’exploitation identifie d’abord le numéro de
premier cluster dans le répertoire racine consigné dans les
octets 26 et 27.

g. Taille du fichier (octets 28 à 31)


Elle tient sur 4 octets. La taille du fichier est calculée en
octet.
Exemple : On donne octet28=00H, octet29=1AH, octet30=00H,
octet=00H. Donner la taille de ce fichier en Ko.

Cours de technologie des ordinateurs 2IM page 27


Exercice d’application
Un fichier de 18Ko est enregistré sur une seule piste d’un
disque dont les caractéristiques sont les suivantes :
- 54 secteurs par piste
- Facteur d’entrelacement = 1/3
- Vitesse de rotation = 3600tpm
- Nombre de cylindres = 878
- 512 octets/secteur
- Nombre de têtes = 16

1. Déterminer la capacité théorique du disque.


2. Déterminer le nombre de tours de disque pour lire le
fichier.
3. En déduire le temps de lecture du fichier
4. Déterminer la capacité d’un cylindre
5. En déduire le nombre de cylindres qu’occuperait un DVD de
1,2Go qu’on aurait copié sur ce disque.

Cours de technologie des ordinateurs 2IM page 28


III – LES DISQUES OPTIQUES

1. Disques optiques numériques

Les disques compacts sont des objets standardisés tant au


niveau de leurs caractéristiques physiques que de leur format
logique. Cette standardisation qui assure une compatibilité
dans un très vaste domaine est certainement une des raisons du
succès de ce support. La normalisation initiale, correspondant
au disque compact audio (CD-A), est décrite dans le "Livre
Rouge" rédigé en 1982 par Sony et Philips. Nous commençons
donc notre étude par ce type de CD.

1.1. Format physique

Un disque compact a un diamètre


externe de 120 mm pour une
épaisseur de 1.2 mm. Il est percé
d'un trou central de 15 mm. Il est
constitué de trois couches. Sur un
support en polycarbonate (plastique
transparent résistant ayant un
indice de réfraction de 1.55) est
déposée une fine couche
réfléchissante d'aluminium. Cette
couche est protégée des rayures et
de l'oxydation par une laque
protectrice, sur laquelle peut être
imprimée une étiquette.

Les informations sont imprimées


dans la couche métallique sous
forme de cuvettes (pits), d'une
profondeur de 0.12 μm, gravées le
long d'une spirale, située dans une zone de diamètre compris
entre 46 et 117 mm. Cette zone est divisée en trois régions
concentriques : un en-tête (lead-in) de 2 mm de large, suivi
des données sur une largeur de 33 mm au maximum puis d'une
plage de fin (lead-out). Les informations sont arrangées du
centre vers l'extérieur. Le pas entre spires est de 1.6 µm, ce
qui correspond à une densité de 16000 tpi. La longueur totale
de la spirale (22188 spires) est d'environ 5.6 km, pour une
longueur utile (données) de 5.38 km
La largeur des creux est de 0.6 µm. La surface vierge qui
sépare deux cuvettes consécutives est appelée méplat (land).
La spirale apparaît donc comme une alternance de créneaux. La
longueur de chaque créneau (cuvette ou méplat) est comprise
entre 0.833 µm et 3.054 µm.

Cours de technologie des ordinateurs 2IM page 29


1.2. Dispositif de lecture
La lecture des données se fait au moyen d'un laser à semi-
conducteur en arséniure de gallium (AsGa) d'une longueur
d'onde de 780 nm (infrarouge). La lumière émise par ce laser
traverse le substrat en polycarbonate puis se réfléchit sur la
couche d'aluminium. Le rayon réfléchi est ensuite guidé par un
miroir semi-transparent vers une photodiode. Le faisceau laser
est focalisé en une tache d'environ 1.1 μm de diamètre. Sur
une surface vierge (méplat) la lumière est totalement
réfléchie et la photodiode reçoit alors au moins 70 % de la
lumière émise. Par contre lorsque l'image du laser chevauche
une cuvette, la lumière réfléchie au fond de la cuvette
parcourt une distance légèrement plus longue que la lumière
réfléchie sur la surface extérieure. La profondeur des
cuvettes est telle que la différence de chemin est égale à une
demi-longueur d'onde. Comme la lumière émise par un laser est
cohérente, il y alors interférence destructive. En pratique,
il n'y a pas d’extinction totale, mais la spécification impose
une quantité de lumière réfléchie dans ces zones inférieure à
28 % de la lumière émise.

Le principe de la lecture
est donc assez simple, mais
il faut ajouter des
systèmes d'asservissement
pour conserver l'alignement
de la tête de lecture le
long de la spirale et la
focalisation au niveau de
la couche réfléchissante (±
2 μm). La tête n'étant pas
en contact avec le disque
il n'y a peu d'usure.

Contrairement à un disque dur, la vitesse de rotation d'un


disque compact est variable de façon à ce que la vitesse
linéaire de défilement de la spirale devant la tête de lecture
soit constante (CLV : Constant Linear Velocity).

La vitesse de lecture pour un CD audio est de 1.2 m/s. La


vitesse angulaire varie donc de
200 à 460 tours par minute selon
la position de la tête le long
de la spirale. La durée
d'enregistrement maximum est
d'environ 74 minutes. Le temps
d'accès est plus long que pour
un disque dur, car il faut
positionner la tête de lecture
d'inertie mécanique plus grande
et il faut accélérer ou ralentir
la rotation du disque pour

Cours de technologie des ordinateurs 2IM page 30


ajuster la vitesse linéaire de défilement.

1.3. Codage de l'information


Contrairement à ce qu'on pourrait penser les cuvettes et les
méplats ne sont pas directement associés aux deux valeurs
logiques "0" et "1". En fait la valeur logique "1" est définie
par une transition de l'intensité lumineuse détectée. Cela
correspond donc au passage d'un méplat à une cuvette et vice-
versa. La longueur des cuvettes et des zones vierges permet
ensuite de compter le nombre de zéros. Cependant une détection
efficace de deux transitions consécutives nécessite un créneau
d'une longueur minimale. Il est donc impossible de coder deux
"1" consécutifs. En pratique il faut au moins deux "0" entre
deux "1". L'horloge est synchronisée à chaque transition. Il
faut éviter d'avoir des séries de "0" trop longues. Il y
aurait alors un risque de perdre la base de temps, et donc de
faire une erreur dans le comptage des "0". La limitation
adoptée est d'au plus dix "0" entre deux "1". On associe donc
à chaque créneau (pit ou land) une séquence binaire débutant
par un "1" et comptant entre 3 et 11 bits. La longueur d'un
créneau est d'environ 0.278 μm par bit.
Pour tenir compte de ces contraintes on est amené à
utiliser 14 bits pour coder un octet. On dénombre en effet 267
combinaisons de 14 bits pour lesquelles on trouve au moins
deux et au plus dix "0" entre deux "1". Ce codage est appelé
E.F.M. pour Eight to Fourteen Modulation. La table de
correspondance a été choisie de manière à minimiser le nombre
de portes logiques nécessaires à la réalisation du transcodeur
qui doit être intégré dans tout lecteur de disque compact.
Lors de la concaténation de deux codes de 14 bits, il est
encore possible de trouver deux "1" consécutifs ou une série
de plus de dix "0". Pour éviter cette difficulté, on intercale
3 bits de fusion tous les 14 bits. Il faut donc au total 17
bits pour représenter un octet. Pour améliorer le rapport
signal/bruit, on cherche à faire en sorte que les longueurs
cumulées des creux et des bosses soient en permanence presque
égales. C'est un des rôles des bits de fusion.
Le système de codage E.F.M. est destiné à rendre le
système de lecture le plus tolérant possible à divers défauts
techniques : trou excentré, disque voilé, laser mal focalisé,
profondeur des creux, épaisseur du disque, etc. Il subsiste
cependant d'autres sources d'erreurs. Ce peut être de
microscopiques bulles d'air ou poussières piégées dans le
polycarbonate pendant la fabrication du disque, ou des
rayures, salissures et autres empreintes de doigts sur le
disque. La spécification exige qu'il y ait moins de 250
erreurs de lecture par seconde. Ce taux d'erreur est trop
important pour assurer une bonne qualité de son. Pour éliminer
ces erreurs on fait appel à un code de détection et de
correction d'erreurs : le code Reed Solomon entrelacé croisé
(CIRC : Cross Interleaved Reed Solomon Code).

Cours de technologie des ordinateurs 2IM page 31


-8
Cette technique permet d'atteindre un taux d'erreurs de 10
sur les données utiles.

Sur un CD audio les données sont groupées en trames. Une trame


comprend 24 octets utiles auxquels il faut ajouter 8 octets
pour le code de détection et de correction des erreurs. On
ajoute également un octet de contrôle. Chacun de ces 33 octets
est codé avec 14 bits. Une trame débute par deux séquences de
synchronisation identiques de 11 bits ("1" suivi de dix "0"),
suivies par 5 bits de fusion. Cette configuration ne peut se
trouver dans les données car elle correspond à une des onze
combinaisons de 14 bits non utilisées par le codage E.F.M. Une
trame comprend donc 588 bits.

L'unité d'enregistrement sur un CD est le secteur qui regroupe


98 trames, soient 57624 bits. Une seconde d'enregistrement
correspond à 75 secteurs.

Le son sur un CD est échantillonné sur 16 bits et sur deux


canaux (stéréo). Une seconde d'enregistrement correspond donc
à 44100 échantillons. La fréquence d'échantillonnage est donc
de 44.1 kHz. Le débit global de lecture est de 4.32 Gb/s, pour
un débit utile de 172 ko/s. La durée maximale d'enregistrement
de 74 minutes correspond à 747 Mo utiles. L'adressage d'un
secteur sur un CD se fait sous la forme :
minute:seconde:secteur.

Un CD audio peut être divisé en pistes (jusqu'à 99).


L'adressage peut être absolu (depuis le début de la spirale)
ou relatif (depuis le début de la piste).

2. Disque compact en informatique

Le disque compact est sorti peu de temps après l'IBM PC-XT qui
était alors équipé d'un disque dur de 10 Mo. Il est vite
apparu que les disques compacts pouvaient servir de support à
des données informatiques. Cela nécessitait cependant une
réduction importante du taux d'erreurs et un repérage plus
précis des secteurs.

Cours de technologie des ordinateurs 2IM page 32


C'est pourquoi le format des secteurs a été revu et précisé
dans le Livre Jaune rédigé par Philips et Sony en 1984.

Dans un CD-ROM on distingue deux formats pour les secteurs. La


structure des secteurs décrite pour les disques audio, à
savoir 98 trames de 588 bits, est conservée. Par contre
l'utilisation des 2352 octets disponibles est modifiée. Le
premier format, nommé CD-ROM Mode 1, est prévu pour les
données informatiques. Celles-ci représentent 2048 octets,
quantité adaptée à l'adressage binaire. Ce mode contient un
niveau supplémentaire de détection et de correction d'erreurs
en couche qui nécessite 4 octets pour la détection (EDC :
Error Detection Code) et 276 octets pour la correction (ECC :
Error Correction Code). Cette technique permet d'obtenir un
-12
taux d'erreur de 10 . Huit octets sont laissés libres entre
les octets de détection et les octets de correction. Pour
faciliter le repérage et l'adressage des secteurs ceux-ci
débutent par 12 octets de synchronisation suivis de 4 octets
d'en-tête (trois octets pour l'adressage
minute:seconde:secteur et un octet pour le mode).

Ce format correspond à un débit pour les données utiles de 150


ko/s. et une capacité utile de 650 Mo. Il existe un second
format (CD-ROM Mode 2) qui n'utilise pas de détection
d'erreurs. Il permet d'utiliser 2336 octets par secteur, pour
un débit de 172 ko/s. Ce format convient aux données
compressées audio ou vidéo.

Si des données sonores de haute qualité sont nécessaires les


formats CD-A et CD-ROM peuvent être combinés. Sur un CD en
mode mixte, la première piste contient les données
informatiques. Elle est suivie par une ou plusieurs pistes
audio.
Les livres rouge et jaune n'autorisent pas le mélange de
secteurs de types différents sur une même piste. Cela s'avère
une limitation majeure pour des applications multimédia qui
manipulent simultanément du texte, du son et de la vidéo. La
tête de lecture est alors obligée de se déplacer en permanence
pour alimenter les divers flux. Le format CD-ROM XA a été
introduit en 1989 par Philips, Sony et Microsoft pour palier
cette limitation. Il permet l'entrelacement de secteurs de
types différents sur une même piste. A côté de cet apport, le
format des secteurs est légèrement modifié.

Cours de technologie des ordinateurs 2IM page 33


Il utilise les huit octets laissés libres par le format CD-
ROM. Les deux formats CD-ROM XA sont dénommés Forme 1 et Forme
2. Ils sont résumés dans la figure suivante.

Si la vitesse de lecture des disques audio est fixée par la


fréquence d'échantillonnage, il n'y a aucune contrainte pour
les données informatiques. Cela permet d'accélérer le débit de
transfert, qui est généralement exprimé comme un multiple de
-1
150 ko.s (nX). Il est également possible de fonctionner à
vitesse de rotation constante (CAV : Constant Angular
Velocity).

3. Fabrication d'un CD

La fabrication d'un CD-ROM commence par la mise en forme des


données : découpage en secteurs, addition des octets de
synchronisation, contrôle, détection et correction d'erreurs,
codage E.F.M., etc. Ensuite on prépare une première matrice en
verre. Une très fine couche de résine photosensible est
déposée sur plaque de verre parfaitement polie. Cette couche
est impressionnée par un laser qui crée une image des
cuvettes. Après développement, la résine non polymérisée est
retirée. Le négatif des cuvettes apparaît alors sur la plaque
de verre sous forme de bosses. Une très fine couche d'argent
est alors vaporisée sur la face photosensible. Du nickel est
déposé par galvanisation au-dessus de cette couche argentée.
Après séparation de la plaque de verre on obtient une première
copie du disque appelé père. Ce père peut alors être employé
pour estamper en série les disques en polycarbonate. Cependant
pour éviter toute détérioration de l'original on effectue une
empreinte dite mère, qui sert à la fabrication de plusieurs
fils. Père ou fils servent au moulage du polycarbonate par
injection ou pression. Les disques de polycarbonate sont
ensuite recouverts d'une fine couche d'aluminium, puis d'une
laque.
Ce procédé permet une production rapide et à faible coût
unitaire pour des grandes séries. La fabrication du père et
des fils est en effet longue, délicate et coûteuse. Ce n'est
donc rentable que si ces frais sont répartis sur un grand
nombre de disques produits. Cette solution n'est pas adaptée
aux petites séries ou au développement de prototypes. On fait
alors appel aux disques compacts enregistrables.

Cours de technologie des ordinateurs 2IM page 34


4. Disque compact enregistrable
Il existe deux types de disques optiques enregistrables.
Commençons par le disque optique enregistrable une seule fois
: CD-R (Recordable).
Le contenu de ce type de disque peut être enregistré une fois,
il fonctionne ensuite comme CD-ROM classique en lecture
uniquement. On parle en anglais de disque WORM : Write
Once/Read Many.
Un disque compact enregistrable se compose de quatre couches.
Entre le substrat en polycarbonate et la couche
réfléchissante, qui est ici en argent ou en or, se trouve un
colorant organique photosensible (cyanine, phtalocynanine,
AZO, Formazan). La couche réfléchissante est toujours protégée
par une laque.
L'écriture des données est réalisée par un laser puissant, qui
permet de chauffer localement le colorant. Au-dessus d'une
température critique, il se produit une réaction chimique qui
rend le colorant opaque. Le codage des données est identique à
celui d'un CD-ROM. A la lecture les zones "brûlées" absorbent
la lumière, alors qu'ailleurs la lumière peut traverser le
colorant pour être réfléchie. Le signal lumineux renvoyé vers
la photodiode est donc comparable à celui d'un disque compact.
Un CD-R peut être utilisé dans un lecteur de CD classique.
La puissance du laser à l'écriture dépend de nombreux
paramètres : type de colorant, température, hygrométrie,
vitesse de défilement, etc.

Au centre du disque, entre le trou et la plage de début, est


définie une zone (PCA : Power Calibration Area) qui permet le
calibrage du faisceau laser. Cette zone contient un compteur
du nombre de calibrages réalisés. Ce compteur est limité à 99.

Sans repère il serait très difficile, dans la phase


d'écriture, de suivre une spirale au pas de 1.6 μm. C'est
pourquoi un marquage de la spirale est réalisé à la
fabrication du disque au moyen de cuvettes gravées dans la
couche réfléchissante. Ces cuvettes sont réparties de manière
à permettre également un asservissement précis de la vitesse
de rotation du disque et de la puissance du laser, la
fréquence de défilement devant être de 22.05 kHz.

La stabilité des colorants, qui doivent par exemple résister


aux ultraviolets de la lumière solaire, garantit une durée de
vie d'au moins 30 ans des disques enregistrables. Par rapport
aux bandes magnétiques, ils autorisent un accès aléatoire aux
données. Ces deux arguments font des disques compacts
enregistrables un bon support pour l'archivage.
Le marquage du colorant est irréversible, il n'est donc pas
possible de modifier le contenu du disque. Ne pouvoir écrire
les données qu'une fois sur un disque peut être une limitation
pour certaines applications. C'est ce qui a conduit au disque
réinscriptible : CD-RW (ReWritable).

Cours de technologie des ordinateurs 2IM page 35


5. Disque compact réinscriptible

La structure d'un disque compact réinscriptible comporte six


couches. Le colorant est remplacé par un alliage d'argent,
indium, antimoine et tellure (Ag-In-Sb-Te), pris en sandwich
entre deux couches de diélectrique. Dans un disque vierge,
l'alliage est dans une forme cristalline. Il réfléchit alors
en partie la lumière. L'enregistrement se fait au moyen d'un
laser puissant qui chauffe localement l'alliage pour le porter
au-delà de sa température de fusion (entre 500 et 700°C).

Si le refroidissement est rapide les atomes n'ont pas le temps


de s'organiser et l'alliage revient à l'état solide dans un
état amorphe. Il absorbe et diffuse alors la lumière. La
lecture d'un CD-RW se fait ensuite avec un laser de faible
puissance comme pour un CD classique. Cependant la faible
quantité de lumière réfléchie (15-25 % pour les lands)
nécessite une photodiode plus sensible.

Si on chauffe suffisamment longtemps une zone amorphe à une


température un peu inférieure à la température de fusion, les
atomes ont la possibilité de se réarranger ce qui permet de
retrouver une structure cristalline après refroidissement. Il
est donc possible d'effacer un enregistrement. Cette technique
d'enregistrement est dite à changement de phase.

Ces disques, comme les disques enregistrables une fois, sont


fabriqués avec une spirale de guidage pour la phase
d'écriture. La couche d'enregistrement fabriquée par pression
est initialement amorphe. Le disque subit ensuite un
traitement thermique pour la faire passer en phase
cristalline. Ainsi chaque disque CD-RW est-il vendu vierge.

6. Disque optique numérique haute densité


Alors que le disque compact a été initié comme support audio,
le disque haute densité avait pour objectif initial la vidéo.
Les études lancées par les industriels avaient conduit à deux
formats concurrents : le MMCD (Multi Media Compact Disc) et le
SDD (Super Density Disc). Lorsqu'elle s'est intéressée à ce
type de support, l'industrie informatique a imposé le choix
d'un seul format. C'est ainsi qu'en 1995 le Digital Versatile
Disc (DVD) a remplacé le Digital Video Disc.

Les dimensions d'un DVD sont identiques à celles d'un CD : 120


mm de diamètre externe, 1.2 mm d'épaisseur et percé d'un trou
de 15 mm de diamètre. La capacité a été accrue en augmentant
la densité et le nombre de couches. Le principe de lecture
optique reste le même avec des améliorations.
L'utilisation d'un laser avec une plus petite longueur d'onde
(635 ou 650 nm, rouge) permet de réduire la taille des motifs
à détecter.

Cours de technologie des ordinateurs 2IM page 36


En outre, les améliorations de l'optique autorisent une plus
grande ouverture numérique (0.6 contre 0.45 pour le CD) ce qui
permet de réduire la taille l'image du faisceau laser dans le
plan de focalisation. Les créneaux peuvent donc être réduits
en largeur et longueur et les spires peuvent être plus
serrées. L'expérience acquise avec les disques compacts, en
particulier au niveau de la focalisation et de
l'asservissement du suivi de piste, a également permis de
réduire les marges de sécurité définies au début de leur
développement. La lecture d'un DVD se fait avec une vitesse
linéaire constante 3.49 m/s. Ces améliorations techniques
permettent une densité d'information brute environ quatre fois
et demie plus grande, avec un pas des spires de 0.74 μm et une
longueur minimale de créneau de 0.4 μm :

D'autre part, le DVD utilise la capacité d'un faisceau


lumineux de traverser plusieurs surfaces semi transparentes et
d'être peu influencé par des perturbations hors du point de
focalisation. Ces propriétés, associées à l'utilisation de
photodiodes plus sensibles, permettent l'utilisation de deux
couches de réflexion superposées. La première couche est semi
réfléchissante, la seconde l'est totalement. Le faisceau laser
est lui focalisé sur l'une ou l'autre couche. Cela nécessite
une épaisseur maximum du substrat traversé par le faisceau
inférieure à 0.6 mm. L'épaisseur de 1.2 mm est obtenue en
collant dos à dos deux disques de 0.6 mm. Les deux faces d'un
DVD peuvent porter de l'information, éventuellement en deux
couches. Les DVD existent en quatre versions :

MONO-FACE / MONO-COUCHE ; MONO-FACE / BI-COUCHE ;


BI-FACE / NONO-COUCHE ; BI-FACE / BI-COUCHE

La densité de la seconde couche, plus profonde, est légèrement


inférieure. Le pas des spires est de 0.80 μm et la longueur
minimale des créneaux est de 0.44 μm. La lecture d'un DVD se
fait avec une vitesse linéaire constante 3.84 m/s, de manière
à conserver le même débit de lecture. Dans un DVD vidéo la
lecture de la première couche s’effectue de l’intérieur vers
l’extérieur du disque, et en sens inverse pour la seconde
couche. Cela évite une interruption du flux de données qui
serait visible au cours de la lecture d’un film. Ce n’est pas
nécessairement le cas pour les DVD-ROM.

Cours de technologie des ordinateurs 2IM page 37


Un autre gain a été obtenu au niveau du codage de
l'information. Le codage d'un octet sur un CD nécessite 17
bits (14 bits E.F.M. + 3 bits de fusion). Sur un DVD on
n'utilise que 16 bits par octet. Par ailleurs les codes de
détection et de correction d'erreurs se sont développés depuis
la conception du CD-A. De même la puissance des contrôleurs
embarqués chargés de la mise en oeuvre de ces codes s'est
nettement accrue. Il a donc été possible d'augmenter la
fiabilité des données d'un ordre de grandeur en réduisant le
nombre d'octets nécessaires à la synchronisation, au repérage,
ainsi qu'à la détection et à la correction des erreurs.

Dans une trame de DVD, illustrée par la figure 22, les 2048
octets utiles sont accompagnés de 10 octets de gestion et 6
octets de détection d’erreurs. Un secteur DVD regroupe 16
trames avec 2080 et 2752 octets de détection et correction
d’erreurs. Un secteur, qui correspond donc à 32 ko utiles,
nécessite donc 605696 bits sur le DVD. Nous avons vu que sur
un CD un secteur correspond à 2048 octets utiles et occupe
57624 bits sur le disque. Cette nouvelle organisation logique
permet donc un gain de :

Ces gains permettent d’atteindre


les capacités ci-contre pour les
diverses déclinaisons du DVD :

Certains des développements en cours pour augmenter ces


capacités portent sur une nouvelle réduction de la longueur
d’onde du laser, avec par exemple un laser bleu (405 nm). On
parle de disques HD-ROM à 600 Go.

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