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Sommaire
I – LES BANDES MAGNETIQUES
Introduction
1. Types de bandes
2. Principe de fonctionnement
3. Modes d’enregistrement
4. Organisation des bandes
5. Capacité de stockage
Exercices d’application
1. Description
2. Caractéristiques des interfaces disques
3. Organisation du disque après formatage physique
4. Caractéristiques du disque
5. Organisation logique du disque
Exercice d’application
1. Types de bandes
Les anciennes bandes volumineuses sont actuellement remplacées
par les cassettes et les cartouches magnétiques.
Les bandes se classent en deux familles :
2. Principe de fonctionnement
2.1. Magnétisation
Si on soumet un barreau
métallique à un champ magnétique
grâce à une bobine alimentée en
courant, le barreau s’aimante
dans un sens. Si l’on change le
sens du courant, le barreau
change également de sens
d’aimantation.
2.2. Lecture
Si l’on approche un aimant d’une bobine, on crée dans la
bobine un courant dit courant induit dont le sens dépend du
sens du champ magnétique. La lecture de la bande se fera donc
en faisant défiler à vitesse constante la bande sous la tête.
1 1 1 1 0 0 0 0 1 0 1 0
Intervalle
de temps
3.2. Le mode PE
Ce mode associe à chaque valeur du bit 0, une transition du
sens d’aimantation de la bande. Une transition de sens inverse
représente un 1 logique.
La lecture se fait en testant à intervalles réguliers la
transition du sens d’aimantation de la bande.
1 1 1 1 0 0 0 0 1 0 1 0
Intervalle
de temps
b. Notion de labels
Les labels sont des renseignements écrits au début de la bande
(ou volume) et au début de chaque fichier ainsi qu’en fin de
fichier ou de volume. Ces informations permettent au système
d’identifier chaque bande et chaque ficher.
Début et fin de bande physique
Pour repérer à partir d’où l’on peut lire ou écrire sur la
bande et à partir d’où cela n’est plus possible, on colle
sur la bande un adhésif métallique appelé sticker.
Label début de bande (VOL)
Il contient le numéro d’ordre de la bande, le nom des
fichiers contenus sur la bande.
Label début de fichier (DF)
Il précise le nom et la date de création du fichier.
5. Capacité de stockage
5.1. Capacité théorique
C’est le nombre de caractères que l’on pourrait enregistrer
les uns à la suite des autres sur une même bande s’il n’y
avait pas de gap. C’est donc le produit de la longueur de la
bande par la densité d’enregistrement.
CT = L x dd
5.1. Capacité pratique
On tient compte du nombre de gap inscrit sur la bande. Ce
nombre d’espace dépend du facteur de blocage. En effet, plus
il y a de gap, plus il y d’espace perdu sur la bande et la
capacité de celle-ci diminue.
La longueur d’un enregistrement physique est la suivante :
f x N
l =
d
Avec :
l longueur du bloc physique en cm
f facteur de groupage
N nombre caractères par article
d densité d’enregistrement en BPI
EXERCICE 1
Représenter l’information suivante : 10011101101 dans les
modes d’enregistrement NRZI et PE.
Exercice 2
L’espace réservé à un dérouleur de bandes magnétiques en
mémoire centrale est le suivant : 000000 – 07FFFF, la zone de
travail pour exécuter un enregistrement logique étant de 52 Ko
Calculer :
1. Le facteur de groupage.
2. La capacité théorique et pratique de la bande sachant que
la longueur de bande est de 730 m, la densité d’enregistrement
de 1600 BPI, la longueur d’un gap de 1,5 cm.
3. Le nombre de gaps approximatifs de la bande du dérouleur.
4. Le nombre de blocs physiques et d’articles de la bande.
EXERCICE 3
Calculer les capacités théoriques et pratiques d’une bande
magnétique de 730m, où les enregistrements sont effectués avec
une densité de 140 BPI, sachant que :
- le facteur de blocage est de 6 articles par bloc.
- Le nombre de caractères par article est de 150.
- La longueur d’un gap est 1,5cm.
1. Description
1.1. Mécanique du disque
Contrairement au lecteur
de disquette, les têtes ne
sont pas en contact avec
la surface du support. La
distance les séparant est
d’environ 1/100ème de
diamètre de cheveu humain.
Une particule de poussière
ou une emprunte digitale
endommagerait ces têtes.
C’est pour quoi les disques sont enchâssés dans des boîtiers
hermétiquement fermés.
3.2. Piste
La piste est le cercle décrit par la tête de lecture/écriture
sur la surface du disque quand celui-ci fait un tour. Il y en
a plusieurs sur la face d’un plateau du disque et sont toutes
concentriques.
La piste la plus extérieure est
appelée Piste 0. La plus intérieure
appelée piste d’atterrissage est la
piste sur laquelle les têtes du
disques sont automatiquement
parquées à l’arrêt de l’ordinateur.
Disque 1 : Disque 2 :
Facteur d’entrelacement 1 :1 Facteur d’entrelacement 1 :3
3.5. Cylindre
Un cylindre est l’ensemble des
pistes qui portent le même numéro.
Ainsi, le nombre total de cylindres
sur un disque est égale au nombre de
pistes sur une face d’un plateau.
4. Caractéristiques du disque
4.1. Densité linéaire
On l’appelle également densité d’enregistrement. C’est le
nombre de bits par pouce sur une même piste. Elle s’exprime en
bpi (bits per inch). Elle varie selon la position de la piste
sur le plateau. La valeur fournie par le constructeur est une
valeur moyenne.
Répertoire Zone de
DBR FAT1 FAT2 Racine données
Zone système
Remarques:
On constate qu'il ne peut pas y avoir plus de 4 partitions dites
primaires (cette limite peut être contournée à l'aide des partitions
étendues).
L'information de 4 octets située à l'offset 1B8 est utilisée
seulement par Windows NT/2000/XP/2003 pour "signer" le disque
physique. Cette opération est exécutée par le gestionnaire de disques
(Windisk.exe sous Windows NT4, DISKMGMT.MSC sous Windows 2000 et au
delà) la première fois qu'il est lancé (ou après ajout ou
remplacement du disque). Cette valeur est recopiée dans la base de
registres.
C’est pour repérer chaque partition, que l’on crée une table
de partitions dans un enregistrement appelé enregistrement
d’amorçage principal ou MBR (Master Boot Record).Ce MBR
contient donc la table des partitions et un fragment de code
exécutable appelé Bootstrap.
Offset dans le
Adresse MBR (ou EBR) Taille
Contenu
(hexa) (hexa) Entrées : (octets)
1 2 3 4
00 1BE 1CE 1DE 1EE Etat de la partition : 1
- 00 : partition non active
- 80 : partition active
01 1BF 1CF 1DF 1EF N° de tête où commence la partition 1
02 1C0 1D0 1E0 1F0 N° de secteur et cylindre où commence la partition 2
04 1C2 1D2 1E2 1F2 Type de partition (ID System) 1
05 1C3 1D3 1E3 1F3 N° de tête où finit la partition 1
06 1C4 1D4 1E4 1F4 N° de secteur et cylindre où finit la partition 2
08 1C6 1D6 1E6 1F6 Distance en secteurs entre secteur de partition 4
et secteur de boot de la partition
0C 1CA 1DA 1EA 1FA Taille de la partition en nombre de secteurs 4
de 512 octets
a. Notion de cluster
Le système d’exploitation ne gère pas les secteurs, car il
faudra en gérer un très grand nombre pour un disque de grande
taille.
Il regroupe donc un certain nombre de secteurs dans une unité
appelée groupe, grappe ou cluster.
C’est l’évolution des clusters et non des secteurs que le
système d’exploitation suit grâce à la FAT.
La taille du cluster est fixée pendant le formatage logique.
Le nombre de secteurs par cluster est fonction du disque et de
la version du système d’exploitation utilisé.
Exemple :
En fonction du type de disque :
Pour une disquette, 1 cluster = 1 secteur
Pour un disque, 1 cluster = au moins 2 secteurs
Tableau récapitulatif
b. Rôle de la FAT
La Table d’Allocation de Fichiers est une liste de valeurs
numériques permettant de décrire l’allocation des clusters
d’une partition, c’est-à-dire l’état de chaque cluster de la
partition dont elle fait partie.
La table d’allocation est en fait un tableau dont chaque
cellule correspond à un cluster. Chaque cellule contient un
chiffre qui permet de savoir si le cluster qu’elle représente
est utilisé par un fichier, défectueux ou libre et, le cas
échéant, indique l’emplacement du prochain cluster que le
fichier occupe.
On obtient donc un chaînage c’est-à-dire une liste chaînée de
références pointant vers les différents clusters successifs,
jusqu’au cluster de fin de fichier.
Chaque entrée de la FAT a une longueur de 12, 16 ou 32 bits
(selon qu’il s’agit d’une FAT12, FAT16 ou d’une FAT32).
FAT12
Chaque cluster est repéré à l’aide d’une adresse sur 12 bits.
Le nombre maximum de clusters par partition est de 212, soit 4 096
clusters de taille fixe de 512 octets. La FAT12 conçue au
départ pour les disquettes de 160 K0 est strictement réservé
aux disquettes.
FAT16
Chaque cluster est repéré à l’aide d’une adresse sur 16 bits.
Le nombre maximum de clusters par partition est de 216, soit 65 536
clusters de taille fixe (choisie au départ entre 2 Ko et
32 Ko).
VFAT
Les systèmes FAT12 et FAT16 sont des systèmes permettant de
décrire un fichier par un nom seulement d’une longueur de 8
caractères et une extension qui en comporte 3.
FAT32
Apparu avec Windows 95 OSR2, il supporte un maximum de 228 (268
millions !) de clusters, avec reprise du système VFAT. Notons
que la taille des fichiers ne peut dépasser 4Go.
Bien que la VFAT soit astucieuse, elle ne permet pas de
remédier aux limitations de la FAT16. Ainsi, un nouveau
système de fichiers (et non une meilleure prise en charge de
la FAT telle que VFAT) est apparu avec Windows 95 OSR2.
Remarque :
Pour lever la limite des 128 Go, l'ANSI NCITS T13 Technical
Committee a édité une nouvelle norme appelée :
AT Attachment-6 with Packet Interface revision 3b
FAT16
Les partitions FAT16 codant les numéros de clusters sur 16 bits, le nombre
maximal de clusters est donc limité à 216 = 65 536.
Comme un cluster ne peut dépasser (sous DOS, Windows 95 et Windows 98) 32
768 octets, la taille maximale d'une partition FAT16 est donc
= 65536x32768
= 2147483648 octets
= 2 Go
FAT32
Les partitions FAT32 (reconnues sous Windows 95 OSR2, Windows 98, Windows
2000, WIndows XP) codant les n° de clusters sur 32 bits, le nombre maximal
de clusters est donc limité à 232 = 4 294 967 296.
La taille maximale THÉORIQUE d'une partition FAT32 est donc
= 232 x 32768
= 4 294 967 296 x 32768
= 140 737 488 355 328 octets
= 128 To
En réalité, les n° de clusters sont codés seulement sur 28 bits, les 4 bits
de poids forts étant réservés.
= 228 x 32768
= 268 435 456 x 32768
De plus, certains n° de clusters sont réservés (n° de clusters fictifs indiquant
cluster invalide, vide, ...), ce nombre maximal tombe à 268 435 445.
Donc la taille maximale EFFECTIVE THÉORIQUE d'une partition FAT32 est donc :
= 268 435 445 x 32768
= 8 796 092 661 760 octets
= 8 To
mais compte tenu de la limitation EIDE citée plus haut, la taille maximale
RÉELLE d'une partition FAT32 est en réalité
= 8 Go
FAT32X
Pour dépasser cette limite, Microsoft a créé un nouveau type de partition,
appelé FAT32X, supporté seulement par Windows 95 OSR2, Windows 98, Windows
Me et par Windows 2000/XP, qui permet d'utiliser des partitions de taille
supérieure à cette limite des 8 Go.
Mais compte tenu des limitations BIOS dues au mode d'adressage des
secteurs, la taille effective maximale d'une partition NTFS est
= 2 To (128 Go actuellement)
Récapitulatif
A l'heure actuelle (BIOS, types de partitions et systèmes disponibles), les tailles
maximales de partitions en fonction du système d'exploitation (OS) et du système
de fichiers (FS) sont :
Exemple :
.EXE .CPP .DOC
.DLL .PAS .XLS
.SYS .ASM .PPT
Le principe de la lecture
est donc assez simple, mais
il faut ajouter des
systèmes d'asservissement
pour conserver l'alignement
de la tête de lecture le
long de la spirale et la
focalisation au niveau de
la couche réfléchissante (±
2 μm). La tête n'étant pas
en contact avec le disque
il n'y a peu d'usure.
Le disque compact est sorti peu de temps après l'IBM PC-XT qui
était alors équipé d'un disque dur de 10 Mo. Il est vite
apparu que les disques compacts pouvaient servir de support à
des données informatiques. Cela nécessitait cependant une
réduction importante du taux d'erreurs et un repérage plus
précis des secteurs.
3. Fabrication d'un CD
Dans une trame de DVD, illustrée par la figure 22, les 2048
octets utiles sont accompagnés de 10 octets de gestion et 6
octets de détection d’erreurs. Un secteur DVD regroupe 16
trames avec 2080 et 2752 octets de détection et correction
d’erreurs. Un secteur, qui correspond donc à 32 ko utiles,
nécessite donc 605696 bits sur le DVD. Nous avons vu que sur
un CD un secteur correspond à 2048 octets utiles et occupe
57624 bits sur le disque. Cette nouvelle organisation logique
permet donc un gain de :