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Histoire de la radio
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L'histoire de la radio accompagne l'histoire de la fin du XIXe siècle et celle du XXe siècle,
grâce à une suite de découvertes et d'inventions qui, en se complétant, ont abouti aux
télécommunications modernes.
L'invention de la radio est une œuvre collective, qui part de la découverte des ondes
électromagnétiques, de l'invention du télégraphe, et aboutit aux premiers matériels utilisables
pour communiquer sans fil.
Télégraphe fabriqué en 1837 par Charles Wheatstone et William Fothergill Cooke, © The
Board of Trustees of the Science Museum.
Samuel Morse.
1866 : Mahlon Loomis (en) revendique la première transmission sans fil en Virginie.
1883 : Thomas Edison invente le tube à vide à deux électrodes ou diode, sans
cependant en percevoir les bénéfices ou les usages notamment le redressement du
courant alternatif. Edison s'intéressait d'ailleurs beaucoup plus aux utilisations du
courant continu dans l'éclairage.
1886-1888 : Heinrich Rudolf Hertz met en évidence les ondes radio par le biais de
l'expérience de Hertz. Elles seront appelées « ondes hertziennes » en son honneur.
1889 : Tesla réalise un générateur hautes fréquences (15 kHz) ; en 1893, il
expérimente la première communication radio[Information douteuse].
1890 : Édouard Branly découvre le principe de la radioconduction et met au point le
premier détecteur d'ondes sensible, le radioconducteur, qui prendra le nom de
cohéreur contre l'avis de son inventeur. L'origine du mot cohéreur est anglophone et
latine ; le verbe 'cohero, -ere', 'to cohere' signifie se rattacher... exactement comme les
grains de limaille de fer se rattachaient les uns aux autres dans le radioconducteur.
1891 et 1893 : Tesla brevette le système sans fil Tesla (radio télégraphe) et met au
point des lampes électroniques froides.
1892 : Tivadar Puskás invente le Telefon Hìrmondò qui est techniquement l'ancêtre du
concept de journal radio. Le service est lancé le 15 février 1893 après l'enregistrement
du brevet en 1892 à l'Office des Brevets de l'Empire austro-hongrois avec l'intitulé
« une nouvelle méthode d'organisation et de montage d'un journal téléphonique ».
1893 : le professeur Alexandre Popov de Saint-Pétersbourg, découvre le principe de
l'antenne qui va permettre des liaisons radio à grande distance. Plus tard il découvre
sans y prêter attention la jonction et l'effet d'amplification par semi-conducteurs
(environ 40 ans avant la découverte du transistor).
Vers 1913, Les premières bandes radios partagées entre services font leur apparition.
La TSF familiale.
En mai 1914, en Belgique, dans une annexe du château d'Albert Ier à Laeken, une première
radio diffuse des émissions de manière régulière, telles que des concerts. Malheureusement la
station fut dynamitée sur ordre du roi au début de la guerre, en août, pour éviter qu'elle ne
passe aux mains des Allemands10,11,12.
Après la Première Guerre mondiale, en 1918, Telefunken crée une filiale, Transradio, qui
entre dans l’histoire en introduisant la transmission duplexée, en 1919. Elle a construit pour
les Hollandais à Batavia une grande station, qui fonctionne à puissance réduite. L'Agence de
presse Transocean et l'Europa Radio allemandes utilisent la même technologie. Aux États-
Unis, Herbert Moore lance le Transradio Press Service, installé à New York. En France, la
Compagnie générale de la télégraphie sans fil a des participations dans la Transradio
Argentine, qui exploitait les radiocommunications internationales.
En novembre 1919, la station PCGG de la Nederlandse Radio Industry à la Haye diffuse une
soirée musicale préalablement annoncée dans les journaux13 alors qu'en décembre de la même
année, la station XWA de la Marconi Wireless Telegraph Company de Montreal qui opère à
titre expérimental depuis 1914 ou 191514 commence la diffusion en soirée de programmes de
test incluant nouvelles, prévisions météo et musique15.
Le 20 mai 1920, une vaste assemblée de la Société Royale du Canada à Ottawa écoute
discours, programme de musique et un concert en direct diffusés par la station XWA de
Montréal lors d'un grand événement radiophonique longue distance annoncé le matin même
dans les journaux16 et qui fera grand bruit au pays17. Plus tard cette même année, les premiers
programmes quotidiens de radiodiffusion débutent en Angleterre (Marconi Company), aux
États-Unis à Washington, D.C. et Pittsburgh (station KDKA), ainsi qu'en URSS.
En décembre 1921 Radio Tour Eiffel diffuse un premier concert avec un émetteur de 900 W à
longueur d'onde de 2 650 m. La BBC est fondée en 1922.
En 1925, la radio est utilisée pour la première fois pour une campagne électorale par le
candidat américain Herbert Hoover.
En 1938, Orson Welles diffuse une émission dans un style réaliste mettant en scène une
attaque martienne, affolant les auditeurs qui descendent dans la rue selon la presse papier de
l'époque. Une affirmation volontairement exagérée dans le but de discréditer les actualités
radiophoniques19.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les laboratoires des belligérants perfectionnent des
applications nouvelles :
Le radar développé par Allemands, Anglais et Américains, qui n'a pas eu le temps
d'avertir le raid aérien : l'attaque de Pearl Harbor.
« Radio Paris ment, Radio Paris ment, Radio Paris est allemand... », de Pierre Dac ;
« Ici Londres, les Français parlent aux Français... »
et le fameux « appel du 18 juin 1940 », du général De Gaulle font entrer la radiodiffusion
dans l'histoire20.
Radio 1950.
Tandis que des milliers d'émetteurs et de récepteurs militaires déclassés permettent aux
radioamateurs de s'équiper dans les « surplus », avec les « Fug » allemands et les « command
set » américains, la radio se développe et le récepteur grand public se standardise :
Le récepteur « toutes ondes » couvrant GO21, PO22 et OC23 (voire BE24) est dans toutes les
familles. C'est un superhétérodyne à 5 ou 6 tubes dont un « œil magique » pour l'accord des
stations, avec un cadre orientable interne25, et une entrée « pick-up » pour écouter les premiers
microsillons. Un cadran lumineux indique les noms des stations en clair comme Radio Paris,
Paris Inter, BBC, Radio-Luxembourg, etc., tandis qu'une aiguille désigne la station
sélectionnée. Les commandes se font plus sophistiqués avec des contrôles de tonalité et la
sélection de la gamme d'onde par clavier. L'apparition de matières plastiques modernes
permet la réalisation de postes à l'aspect plus travaillés en association au bois dans un premier
temps, avant de définitivement supplanter celui-ci, proposant toujours davantage de formes
(rondes ou anguleuses) et de coloris divers (ivoire, bordeaux, rouge corail, bleu, vert pistache
ou gris anthracite).
Les récepteurs « tous courants », sans transformateurs, sont plus légers et surtout, grâce à un
jeu de tubes spéciaux à filament en série, peuvent être alimentés en 110 V
continu[Information douteuse]. Certains quartiers de Paris ont encore en 1950 un secteur en courant
continu.
Les tubes tout en verre et de faibles dimensions (Rimlock, Miniature, et Noval) 26 remplacent
les tubes plus volumineux d'avant-guerre (Octal, Transcontinental, et Américain). Les
premiers autoradios à tubes grand public apparaissent, avec des mémoires mécaniques de
stations et pré-sélection par clavier. Apparaissent également sur le marché des récepteurs
portatifs à tubes pouvant fonctionner sur piles ou batteries avec des tubes nécessitant de
faibles tension anodique et de chauffage, prémices des futurs récepteurs portatifs à transistors
qui leurs succéderont plus tard.
Les premiers postes à transistor à partir de 195427, vite appelés « transistors », permettent
d'écouter la radio partout, en vacances, dans la rue, sur la plage, en « surboum », la radio n'est
plus familiale mais individuelle.
Dans le monde professionnel, le transistor remplace d'abord progressivement les tubes, puis
ouvre de nouveaux horizons : circuits intégrés, mobile, etc. L'histoire de la radio devient la
radio moderne.
Chronologie de la radio
Transmission sans fil
Historique des tubes électroniques
Histoire des techniques d'émission radio
Histoire de la radio en Belgique
Histoire de la radio en France
Radio en France
Notices d'autorité :
o LCCN
Bibliographie internationale sur l'histoire de la T.S.F. et de la radio
v·m
Radioélectricité
Amplificateur micro téléphonique
Bobine Tesla
Détecteur électrolytique
Détecteur magnétique
Émetteur à arc
Émetteur à étincelles
Histoire Histoire du radar
Histoire de la radio
Histoire des techniques d'émission radio
Oscillations amorties
Poste à galène
Télégraphie sans fil
Affaiblissement de propagation
Antenne
Bilan de liaison
Code RST
Émission
Propagation
Technique et Propagation anormale
théorie
Rapport signal sur bruit
Réception
Réception des ondes radioélectriques
S-mètre
Simulation de champ électromagnétique
Radar
Radiocommunications
Radiocommunications aéronautiques
Radiocommunications maritimes
Radio
Radioamateurisme
Applications Radiodiffusion
Réseau sans fil
Télévision
Transmission sans fil
Système radioélectrique du service mobile terrestre
Histoire de la radio
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