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Doufali Chro
PLEINE DE VIE
*
* *
+++++++JOUR DU DINER++++++
*****
DANS LA VOITURE....
Moi : allons voir un gynécologue, il te confirmera que j’étais
bien vierge
Amidou : ….
Moi : choisis celui que tu veux et nous y allons maintenant
Amidou : …
Moi : Amidou !
Amidou : QUOI ?
J'ai sursauté en même temps que le ton de sa voix, c’est la
première fois que j’entends sa voix s’élever autant.
Amidou : tu peux arrêter de me rabâcher les mêmes paroles
depuis ce matin.
Moi : …
Amidou : j’ai d’autres soucis en tête que d’aller vérifier la
présence ou non d’une membrane.
Moi (choqué) : Amidou
Amidou : je ne veux pas m’emporter mais tu me pousses à
bout là
Moi : …..
Et c’est le silence total dans l’habitacle jusqu’au retour de
chez lui. J’aurais aimé passer incognito en rentrant mais
nous trouvons sa mère assis dans la pergola.
Ma Thiaba : waouh...
Amidou (l’arrêtant net) : s’il te plait maman.
Ma Thiaba : mais pourquoi vous êtes rentrés aussi vite, il
s’est passé quelque chose.
Elle a fini sa phrase en me regardant droit dans les yeux.
Amidou : nous en reparlerons.
Je monte les escaliers derrière lui alors que j’ai encore mal
dans l’entrejambe et surtout dans tout le corps.
Je croyais qu’elle était restée là où nous l’avions laissé mais
je sens derrière moi des pas nous suivre.
Ma Thiaba: attendez les enfants, mais expliquez au moins
pour que je puisse comprendre votre retour précipité, ne me
dites pas que....
Elle ne finit pas sa phrase, ne pouvant en supporter plus, je
dépasse son fils pour aller me retrouver dans la chambre. Je
ne sais pas ce qu’ils se sont dit mais son fils est revenu bien
plus tard.
C’est vers minuit qu’Amidou est revenu dans la chambre,
mais à part un Salam à peine audible, il ne m’a pas adressé
la parole. Moi, je ne suis descendu depuis que nous sommes
rentrés.
Mon ventre crie famine mais je ne peux pas descendre, je
n’en ai pas la force. L’attitude d’Amidou m’a vraiment
surpris et continu de me surprendre, parce même si cela
était vrai, il pouvait communiquer avec moi au lieu de
m’ignorer comme si d’un coup je ne représentais plus rien
dans ses yeux.
Il est sous la douche lorsque j’entends quelqu’un toquer
timidement ? je vais vers la porte la peur au ventre avant de
voir qu’il s’agit de la ménagère.
Elle a un plateau entre les mains.
Elle : je vous apporte votre diner.
Moi : euh fallait pas.
Elle : ce n’est rien, tenez.
Moi : merci.
Je retourne dans la chambre mais même si j’ai faim je ne
trouve pas le courage de manger. J’ai besoin d’éclaircir ceci.
Même pas un jour de mariage et voilà déjà ou je me trouve.
Je ne peux pas laisser ça passer, donc dès sa sortie de la
douche j’ai sorti la première chose qui me suit venu en tête.
Moi : si tu ne veux plus de moi faut me le dire et je vais
retourner chez moi
Amidou (soupirant) : pffff
Je me dirige vraiment vers mes valises qui n’ont pas encore
été défait. Je prends ce qui traine par ci et par là avant de
tout y engouffrer. Il pensait surement que je bluffais mais
pas moi. Je ne sais ce que je vais dire à mes parents mais je
trouverais une raison avant d’arriver chez eux. Mais je ne
peux pas continuer à parler à un mur.
Je tire sur mes deux valises et il ne me retient pas, même si
je sens son regard derrière mon dos, j’ai le cœur qui
tambourine en refermant la porte de la chambre derrière
moi. Je suis en train de dévaler les escaliers les escaliers
^priant que la raison lui revienne mais je n’entends rien
derrière moi, j’allais encore une fois jusqu’à ce que
j’entende derrière moi.
Amidou : Nafy
Je m’arrête net au milieu des escaliers, Amidou vient me
rejoindre tout en s’arrêtant juste en face de moi.
CHAPITRE 7
Lui : nous devons parler.
Moi : c’est ce que je te demandais depuis hier.
Amidou : allons dans la chambre d’abord.
Je plisse les yeux en le regardant, me demandant si je ne
suis pas dans un mauvais rêve. Parce que ce qu’il s’est
passé n’est pas du tout anodin.
Il me prend les valises des mains et je ne peux faire autre
chose que le suivre.
Amidou (dans la chambre) : je suis désolé.
Un soulagement me permet de respirer.
Amidou : je suis vraiment désolé ma chérie, si je t’ai donné
l’impression que je m’en foutais de toi alors qu’il n’en ait
rien. Ce n’est pas ce qu’il s’est passé entre nous qui m’a mis
dans cet état, mais parce qu’il y a eu un détournement
d’une trentaine de millions dans l’entreprise.
Moi : what ?
Il se tient la tête comme si cela lui faisait mal.
Amidou : on ne sait qui a fait le coup et ceci vient dans un
moment où l’entreprise se remet à pied.
Moi : oh
Amidou : je ne voulais pas t'accabler avec les problèmes du
boulot, j’étais stressé d'ouf lorsque Malick m’a appelé hier
pour me le dire.
Moi : mais fallait m’en parler
Amidou : je me rends compte maintenant de la bêtise que
j’ai faite et le tracas que je t’ai causé. Vraiment désolé
encore une fois.
Moi : je ne sais même pas quoi te dire.
Amidou : ne dis rien, viens juste dans mes bras.
Il me tire vers lui avant de me serrer fort.
Amidou : ne doute jamais de mon amour pour toi chérie, toi
et moi c’est pour la vie. Qu’il y’ait du sang ou pas je m’en
fous, je te fais confiance.
Moi : je croyais que tu pensais que je t’avais trompé
Amidou : jamais je ne penserai cela de toi
Moi : ouf j’allais craquer mon cœur.
Il me retourne pour que je lui fais face. Il me regarde yeux
dans les yeux.
Amidou : tu me pardonnes ?
Moi (réfléchissant) : humm
Amidou (avec une voix de bébé) : allez pardonne moi
chérie.
Moi : je dois d’abord y réfléchir.
Amidou : je mérite toutes les punitions possibles mais
n’oublie jamais combien je t’aime.
Moi : humm
Amidou : mon amour à moi.
*******
Cela fait un mois que nous sommes mariés maintenant et à
part cette incident. Tout va bien dans notre vie. En fait dans
l’ensemble. Même si je trouve cela dommage que nous
n’ayons pas des moments en famille. En fait même pour
manger chacun va se servir à l’heure qu’il veut. Ma Thiaba
je l’ai à peine vue durant cette semaine.
Pour Amidou sa famille a toujours été ainsi tout le monde
s’occupe de soi. Après une semaine, je crois l’avoir compris.
Depuis mon mariage, je n’ai eu ma famille qu’une fois au
téléphone. Pour eux je dois profiter de ma lune de miel donc
interdit de me déranger.
Mais il me manque tellement, tous les jours je fais à peu
près la même chose. Me réveiller prendre mon petit
déjeuner seul et retourner dans mon appartement à
regarder des séries où tourner en rond.
*****
*****
Lorsque je me réveille cette fois-ci, je vois encore cette fille
assis sur une chaise un livre à la main
Moi (hoquetant) : oho oho
Elle : oh vous êtes réveillé, attendez je vous sers de l’eau
Lorsqu'elle apporte la tasse devant ma bouche, elle fait
attention pour que je puisse en boire en petite gorgée.
Elle : doucement... oui voilà.
Rassasié, elle pose la tasse de la carafe d’eau.
Elle : vous nous avez donné une frayeur d’horreur tout à
l’heure.
Je regarde juste parler, elle revient vers moi avant de
s’asseoir.
Elle : comment vous sentez-vous ?
Moi : bien
Elle : d’accord, ressentez des douleurs, une gêne ou quoi
que ce soit ?
Je secoue négativement la tête ?
Elle : bien, vous rappelez vous votre nom ?
Moi : Nafissatou Ndiaye
Elle : bien Nafi, vous souvenez vous du pourquoi on vous a
amené ici ?
Je détourne très vite le regard.
Elle : bien vous ne voulez pas en parler ce n’est rien. Je vais
vous laisser vous reposer, je reviendrai plus tard.
CHAPITRE 17
Après une semaine, ils ont finalement compris que mes
crises se déclenchent lors u présence d’un homme alors
depuis je n’ai que des femmes comme médecin et infirmier
et surtout la présence de cette Ndeye Fatou.
Elle vient tous les jours me rendre visite, même si je ne
réponds pas à toute ces questions, elle reste là à parler
avec moi, me raconter ce qu’il se passe dehors et le
déroulement de sa vie. Elle est certes gentille mais pire
qu’une pipelette, à part mon nom je ne leur ai donné
aucune information sur moi.
Je ne veux pas donner la possibilité à Amidou l’occasion de
me revoir et je sais que pour l’honneur mes parents seraient
capables de remettre si je suis guéri. En sortant j’espère
aller assez loin. Peu importe si je dois sortir du pays, je le
ferais.
*****
Après le dîner, le frère a annoncé qu’il allait rentrer chez lui
mais hors de question pour sa sœur qui lui a demandé de
rester pour cette nuit.
Il a fini par abdiquer quand sa fille s’y est mis. Je restais là à
les regarder parler et rire. Je me rends compte que certains
ont eu de la chance.
Diégane : tu es bien silencieuse Nafissatou ?
Je sors de ma torpeur en le regardant, je me rends compte
qu’il s’adresse particulièrement à moi.
Ndeye : elle est assez timide hein.
Diégane : je vois !
Puis c’est au tour d’Amsatou de raconter à son père tout ce
qui lui ait arrivé depuis son départ. Ne me sentant plus à
l’aise. Je m’excuse de me retirer avant de me rendre dans
ma chambre.
Même après tout ce qu’il s’est passé, je me rends compte
que ma famille me manque.
****
Ndeye : ta famille te manque ?
Moi (soupirant) : parfois, je dois l’avouer
Ndeye : tu voudrais les recontacter ?
Je secoue négativement la tête. Je ne pense pas le faire ni
aujourd’hui ni demain. Peut-être un jour mais pas
maintenant…
Je reprends depuis peu goût à la vie, je me rends surtout
compte que je ne peux rester là à vivre au crochet de Ndeye
Fatou.
Je dois trouver du travail, je dois en chercher peu importe
quoi. Mais je ne peux plus rester là à traîner toute la
journée.
Moi : je pense à aller chercher du boulot.
Ndeye : ah bon ?
Moi : oui
Ndeye (semblant inquiète) : tu penses y arriver ?
Je crois que oui, mes sciences avec le psychologue me
permettent de dominer mes peurs de plus en plus.
Moi : oui j’y arriverai.
Ndeye : bien, tu sais quoi allons faire ton CV et dès demain
après le boulot je t’accompagnerai dans ta recherche.
Je lui en suis tellement reconnaissante de vouloir m’appuyer
pour mes premières pas. Je ne sais pas pourquoi Dieu l’a fait
rentrer dans ma vie mais je lui en remercierai
éternellement.
CHAPITRE 19
****DIÉGANE*******
Moi : il n’y a pas de poste disponible dans l’entreprise.
Ndeye : s’il te plaît même un stage de six mois à un an c’est
bon. Je veux juste lui redonner un peu d’espoir.
Moi : mais elle peut chercher un petit boulot à faire.
Ndeye (intransigeant) : non, je pense qu'avoir du monde
autour d’elle sera plus bénéfique pour sa santé mentale que
d’être enfermé dans une petite espace.
Moi : rohh elle n’est pas un petit bébé.
Ndeye : elle a déjà assez souffert, s’il te plaît tu es mon
dernier rempart.
Moi : je ne te promets rien mais je verrai ce que je peux
faire.
Ndeye : oh merci beaucoup, frérot.
Moi : je ne t’ai rien promis.
+++++++NAFISSATOU+++++++++++
*******DIEGANE BATHILY******
***
******NAFISSATOU******
Ndeye : alors c’est comment le travail avec mon frère après
ce premier mois ?
Moi : cava dans l’ensemble.
Bien évidemment je lui mens mais je ne peux faire
autrement. J’ai plusieurs fois abandonnés dans ma vie, mais
il n’est plus question pour moi de le refaire lorsque cela
devient difficile. J’ai eu de la chance d’être tombé sur Ndeye
Fatou après tout ce qu’il m’est arrivé. Je ne sais comment
j’aurais survécu autrement si Dieu ne l’avait pas mis sur
mon chemin.
Ndeye : te traite-t-il bien ? Mon frère peut se montrer rude
mais il a un cœur tendre derrière sa carapace.
Moi : je comprends.
Ndeye : il nous a même invité pour la fête d’anniversaire
d’Amsatou pour après-demain. Il n’avait pas l'habitude de le
fêter mais je crois qu’il veut faire une exception cette fois-ci.
Moi : je vois.
Ndeye : donc prépare toi, nous allons passer le week-end
chez lui.
CHAPITRE 20
Je faisais face au miroir triple de la cabine d’essayage. Et
pour la première fois depuis longtemps, je recommençais à
bien aimer ce que voyais dans la glace. Ma silhouette s’était
nettement épanouie. Mes courbes se sont arrondis. La robe
rouge enserrait ma poitrine abondante et tombait juste
comme il faut sur la rondeur de mes hanches.
Dans cette robe, je me sens reprendre un peu plus
confiance en moi.
Ndeye : tu es divinement belle.
*****
*****NAFISSTOU******
*******DIEGANE********
*********DIEGANE******
********NAFISSATOU*******
J’ai un hoquet de surprise lorsque ma langue plonge dans la
bouche de Diégane. Il a les lèvres fermes mais douces. Il
était doué. Il y avait quelque chose d’excessivement raffiné
dans la manière dont il me savourait. Il m’embrassait tantôt
avec une exquise lenteur et tantôt avec une brusque
ferveur. Il a une façon de mouvoir ses lèvres qui affolait mes
sens. J’en voulus davantage.
Même s’il me tenait par la nuque, j’étais libre de mes
mouvements. Il me pétrissait le cou comme s’il ne pouvait
s’empêcher de me toucher.
Je tournai la tête pour aspirer une goulée d’air. La main de
Diégane desserre son étreinte sur ma nuque. Je l’imaginai
descendant le long de mon dos pour finir...
Moi : Diégane !
J’avais trouvé tout naturel de l’appeler par son prénom. Il
réagit aussitôt, poussant jusqu’à ce que je me retrouve sur
le dos. Tout en me dévorant la bouche, il me caresse le
buste, le ventre et enfin il m’agrippe la hanche, pas assez
fort pour que cela soit douloureux mais suffisamment pour
traduire la violence de son désir.
Je suis bouleversée par cette étreinte qui en disait long. Je
me sens forte, féminine, séductrice.
Sa langue allait et venait dans Ma bouche, mimant si bien
d’autres avancées et d’autres retraits que la chair délicate
de mon sexe devient toute chaude et toute mouillée.
Je se cambre, plaquant mes seins contre son buste.
Diégane (riant) : Tout doux, chaton.
EPILOGUE
J’enlève mon t-shirt et m’approche du côté du lit de Nafy. Je
me retrouve comme flottant au-dessus d’elle, en appui sur
mes bras musclés. J’observe son visage parfait, calme et
paisible, sa bouche légèrement entrouverte. Je suis heureux
de me réveiller à côté d’elle, espérant que c’était le début
d’une longue série de réveils à ses côtés qui ne s’achèverait
qu’au crépuscule de notre vie.
Les yeux de Nafy s’entrouvrent doucement. Sentant ma
présence au-dessus d’elle, elle me fait un sourire endormi et
avant qu’elle ne le réalise, je l’embrassai avec passion, lui
faisant clairement comprendre mes intentions.
— Maintenant ? demanda-t-elle, d’une voix faussement
innocente.
— Maintenant, toujours, toute notre vie, dit-je la voix
chargée de passion.
Je la débarrasse de son t-shirt. Nafy ne portant pas de
soutien-gorge, je mets aussitôt l’un de ses seins en bouche
pour en taquiner le téton du bout de la langue, tandis que
de ma main libre s’affairait à la dévêtir. Puis je posai la
paume de ma main contre son intimité déjà mouillée
d’excitation, la faisant gémir. Ses hanches se cambrent à la
rencontre de ma main.
— Arrête de me torturer et passe aux choses sérieuses,
Diégane, me dit-elle d’un ton impérieux.
— Oh, oh, madame est directive. Cela me donne encore plus
envie de te faire languir, dis-je mettant ma menace à
exécution. J’arrête tout mouvement et reste immobile.
Nafy se tortillait sous moii, poussant son bassin contre ma
mainet sa poitrine contre ma bouche.
— On dirait que tu n’as pas besoin de moi pour prendre ton
plaisir, soufflais-je.
— Bien, si c’est cela, sortons les grands moyens, dit-elle
avec une pointe de défi. Elle se met à quatre pattes, le dos
cambré, appuyée sur ses coudes, découvrant toute son
intimité sous mon regard, je venais de me faire prendre à
mon propre jeu. Elle savait à quel point la vue de son cul
m’excitait.
Mais j’avais décidé de continuer à la torturer. Je
m’agenouillai derrière elle et aussitôt Nafy sent ma langue
explorer ses replis. Elle sursaute à cette sensation et jouit
bientôt de ma bouche, avant que je me redresse et
n’empoigne ses hanches pour la pénétrer de toute ma
longueur, amorçant un vigoureux va-et-vient.
Nafy se délectait des sensations parcourant son corps.
J'étais en proie à son plaisir, luttant contre moi. Soucieux de
procurer à Nafy le plus de plaisir possible, je change de
position pour retarder mon orgasme. Nafy s’allonge sur le
dos et je la couvris de mon corps, en m’appuyant sur mes
bras musclés.
Basculant mon poids sur un seul bras, je prends un sein de
Nafy de ma main libre, et commence à tracer des cercles
autour de son téton dur et pointé vers le plafond, sa main
me quittant pour guider mon membre en elle. Je me
redresse et jette les jambes de Nafy sur mes épaules, afin
de modifier l’angle et la profondeur de mes assauts. Je
mettais de mon côté toutes les chances que Fyna jouisse,
construisant patiemment mon plaisir, profitant de ma
connaissance de son corps pour faire monter son orgasme
par vague, jusqu’à ce qu’elle soit submergée et explose de
plaisir.
Cet après-midi-là, nous faisons l’amour plusieurs fois.
Comme si nous avions des choses à rattraper.
Insatiables tous les deux.
— Diégane, arrête de te contrôler et jouis, haleta-t-elle,
alors que j’allais et venais en elle. Je suis au-dessus d’elle,
appuyé sur mes bras, une ride de concentration barrait son
front en sueur.
— Hors de question, je veux profiter de ces instants, Nafy.
— Je sais à quel point tu arrives à te contrôler Diégane, mais
je suis au bord de la jouissance depuis trop longtemps, j’ai
besoin que tu exploses en moi pour exploser.
Elle ondulait sous moi, son intimité palpitait, appelant mon
désir. Elle ouvre les yeux et plonge son regard dans le mien.
— Diégane, je t’aime, je suis à toi, à jamais.
C’était les mots que j’avais besoin d’entendre. Je jouie en
elle, grognant de plaisir, faisant l’expérience du plus long
orgasme de ma vie, embrassant Nafissatou avec passion,
heureux.
*******NAFISSATOU*******
Hadja (à Ndeye) : alors tu as aussi remarqué comment ton
frère la dévore des yeux.
Ndeye : à qui t’en parles, alors que sa femme est presque
en terme
Moi : je vous rappelle je suis là hein.
Hadja : on ne dit que la vérité.
Moi : Dr Sène regarde de la même manière sa femme Ndeye
ici présente et toi n’est-ce pas de la même que te regard ton
fiancé.
Hadja : tchipp
Moi (chantonnant) : c’est l'amour oh !
Nogaye: attend que je me plaigne à tes parents.
J’éclate de rire heureuse. J'ai rassemblé chez moi tous les
gens importants. Cette journée marque le début d’une
nouvelle étape dans ma vie. J’ai renoué avec ma famille
même si cela n’était pas facile au début mais depuis cava
un peu mieux. J’ai été heureuse d’avoir de nouveau Hadja
dans ma vie.
Pour ce qu’il est d’Amidou, il croupit en prison et j’espère
qu’il y restera toute sa vie. J’ai eu vent qu’on le martelait
bien là-bas comme il le faisait avec les femmes, pour moi
c’est son retour de Karma.
Sa mère a osé venir chez mes parents demander de l’aide,
vous vous rendez compte de l’absurdité. Elle qui prenait
toujours les gens de haut, subis encore et encore des
humiliations.
Moi, je suis heureuse aujourd’hui parce que malgré le passé
que j’ai eu, je souris à la vie. Et comme pour moi, j’espère
que chaque femme qui se trouve lié à un pervers
narcissique réussisse un jour à s’en défaire.
Grace à mon passé j’ai compris une chose “FAITES
ATTENTION A CE QUE VOUS TOLEREZ. PARCE QUE
VOUS ENSEIGNEZ AUX AUTRES COMMENT VOUS
TRAITER.