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PROPRIÉTÉ : Chaque ensemble contient le précédent, on parle d’inclusion, on note : ℕ⊂ℤ⊂ID⊂ℚ⊂ℝ EXERCICE : Notre oncle a ramené 8 pièces de 2 euros mais je suis
punie et mes quatre sœurs se partagent cette somme, 16 euros en
1 récupérant chacune 4 euros. Si je n’avais pas été punie, j’aurais pu
VRAI/FAUX : Un rationnel est un nombre décimal. Faux, n’est pas un nombre décimal.
3
gagner équitablement 3,20€. Quand j’y pense, heureusement qu’on est
1 3
5, le partage est simple. Comment ferions nous à 3 ? On aurait 5,33€
10 0,3... Le reste ne sera jamais nul,
chacun mais il resterait 1 centime d’euro ! Ou alors, on achèterait une pizza chez Antonio, la gargantuesque,
1... Il sera toujours égal à 1. 1
celle qui mesure un mètre de diamètre! On en mangerait chacun. Mais vu que je n’aime pas la croûte des
3
pizzas, je laisserais π mètres de pain sur la table et ma solution ne serait plus réellement équitable.
SAVOIR : Un quotient est décimal si l’algorithme de division euclidienne se termine par un reste nul. 3
II. LES INTERVALLES RÉELS. DÉFINITIONS :
• La distance entre deux nombres a et b est |b−a| .
DÉFINITION : [ a ; b ]={ x ∈ℝ tel que a≤ x ≤b } est un intervalle fermé borné.
• b est une valeur approchée de a à 10-n près si |b−a|⩽10− n
] a ; b [={ x ∈ℝ tel que a <x <b } est un intervalle ouvert borné.
] a ;+∞[={ x∈ℝ tel que a < x } est un intervalle ouvert non borné. EXEMPLES :
]−∞ ; b ]={ x ∈ℝ tel que x≤b } est un intervalle fermé non borné.
3 −3 3
• ≈ 0 ,428 à 10 près par défaut mais l’arrondi de à 10−3 est 0,429.
EXEMPLES : 7 7
819 • Donner un encadrement décimal d’amplitude 10-1 : 3 ,1<π <3 ,2 6 ,2<2 π <6 ,3 et 31,4⩽10 π⩽31,5
• –2∉ ]−2;+∞[ ; ∉] 0 ;1 ] ; √ 2∈[1 ;2 ] ; π ∈[ 3 ,14; 3 ,15] ; 3,14∉[ π ;+∞[
737
• √ 17 ; √ 39 ; √ 77 ; et √ 101 et un autre irrationnel entre deux entiers consécutifs :
Encadrer
• Colorier les intervalles I₁= ]1 ; 5 ] ; I₂= ]−∞ ; 3[ ; I ₃=[ 2 ;+∞[ ; I₄= [ 5,5 ;6 ,5 ]
4⩽ √17⩽5 6< √ 39<7 √77∈[ 8 ; 9 ] √ 101∈]10 ; 11[ √ 5∈] 2 ;3 [
• Résoudre l’inéquation |x−2|⩽3 : La distance de x à 2 est inférieure à 3.
• I1 ∪I 2 =]−∞; 5 [ I1 ∪I 3 =] 1 ;+∞[ I1 ∪I 4 =]1 ; 5 ]∪[ 5 ,5 ;6 ,5] I 2 ∪I 3=ℝ 1. Résoudre |x−1|<3 : La distance de x à 1 est strictement inférieure à 3. S=]−2 ; 4 [
Résoudre |3−x|=4 : La distance de x à 3 est égale à 4. S={−1; 7 }
III. VALEUR ABSOLUE, DISTANCE ET VALEURS APPROCHÉES. Résoudre |x +5|⩽2 : La distance de x à –5 est inférieure à 2. S=[−7;−3]
DÉFINITION : |x| est la valeur absolue de x. Résoudre |x +1|>4 : La distance de x à –1 est strictement supérieur à 4 S=]−∞ ;−5[ ∪ ]3 ;+∞[
• Si x⩾0 alors |x|=x Résoudre |x|<5 : La distance de x à 0 est strictement inférieure à 5. S=]−5 ; 5[
EXEMPLES : |0|=0 |2|=2 |−3|=−(−3)=3 |−π|=π |1,2×10− 2|=1,2×10− 2 2. On a une calculatrice sans la touche √ , déterminer un encadrement décimal de √ 2 à 10-1 près.
1²=1; 1,1²=1,21; 1,2²=1,44; 1,3²=1,69; 1,4²=1,96; 1,5²=2,25. 1,4 2 <2<1 ,52 donc 1,4< √ 2<1 ,5
REMARQUE : Pour tout réel x, |x| est la distance de x à 0, elle est positive.
En s’appuyant sur le tableau de valeurs de la fonction carrée, donner un encadrement de √ 2 à 10−2 près.
EXEMPLE : a b Distance entre a et b |a−b|⩽10− 2 ? 1,41 2 <2<1,42 2 donc 1,41<√ 2<1 ,42
17 16,5 17−16 ,5=0 ,5 Faux Par cette méthode dite de balayage, donner un encadrement de √3 5 à 10−3 : 1,709<√3 5<1 ,710
2,292 2,3 2,300-2,292=0,008 Vrai
1 0,33 1 1 33 100 99 1 Vrai EXERCICES :
−0,33= − = − =
3 3 3 100 300 300 300
1 0,17 1 17 1 102 100 1 Vrai • Calculs de tête : 48 ; 49 ; 55 ; 57 ; 61 ; 87; 98 ; 29; 62
0 ,17− = − = − =
6 6 100 6 600 600 300 • Nature des nombres : 28 ; 38 ; 40 p.39
π 3,14 π−3 ,14 Vrai • Intervalles et valeur absolue : 41 – 47 p.40
π 3,15 3,15−π Vrai
IV. MULTIPLES, DIVISEURS ET NOMBRES PREMIERS. c. Montrer que la somme de trois entiers consécutifs est un multiple de 3.
• Soit n ∈ ℕ, n+n+1+n +2=3 n+3=3(n+1)=3 q est un multiple de 3.
EXEMPLES 1 :
a. 94 est un multiple de 7 : Faux, 94=7×13+3 , il reste 3.
DÉFINITIONS :
Citer tous les multiples de 7 jusqu’à 100 : 0; 7; 14; 21; 28; 35; 42; 49; 56; 63; 70; 77; 84; 91; 98
• Un nombre pair est un multiple de 2, il existe un entier n tel que a=2 n .
b. 6 est un diviseur de 88 : Faux, 88=6×14+4 , il reste 4.
• Un nombre impair n’est pas un multiple de 2, il existe un entier n tel que a=2 n+1 .
Citer tous les diviseurs de 88 : 1; 2; 4; 8; 11; 22; 44 et 88.
c. 77 est un nombre premier : Faux, 77=7×11 . 77 admet quatre diviseurs 1;7; 11 et 77. EXEMPLE 4 : a. Montrer que la somme de deux nombres pairs est un nombre pair.
Citer tous les nombres premiers jusqu’à 50 : 2 ; 3 ; 5 ; 7 ; 9 ; 11 ; 13 ; 17 ; 19 ; 23 ; 29 ; 31 ; 37 ; 41 ; 43 ; 47 • Soient a et b deux nombres pairs.
d. Décomposer 252 et 120 en facteurs premiers : 252=2×126=2×2×63=2 2×9×7=22 ×32 ×7 Il existe deux entiers p et q tels que a=2 p et b=2 q
2 3 3
120=2×60=2 ×30=2 ×15=2 ×3×5 donc a +b=2 p+2 q=2( p+q)=2 r est un nombre pair.
2 2
252 252 2 ×3 ×7 3×7 21
Simplifier : = = = =2 ,1
120 120 23 ×3×5 2×5 10 b. Montrer que le carré d’un nombre pair est pair.
√ 252= √ 2 ×3 ×7=√ 2 × √3 × √ 7=2×3×√ 7=6 √ 7
2 2 2 2 2 2
Simplifier √ 252 : • (2 n) =2 n×2 n=2×2 n est un nombre pair.
2. Soient A; B et C trois points. Construire la perpendiculaire à (AB) passant par C. PARTIE B : Construction d'ensembles de nombres.
ANNEXE II : VRAI-FAUX, CONTRE-EXEMPLES ET DÉMONSTRATIONS.
a b a×10 n +b×10m
• La somme de deux décimaux est un décimal. Vrai m
+ n=
10 10 10 n+ m
a b ab
• Le produit de deux décimaux est un décimal. Vrai × =
10 m 10 n 10 n+m
0 ,1 1
• Le quotient de deux décimaux est un décimal. Faux =
0 ,3 3
FORMULER LES RÉCIPROQUES : V/F CONTRE-EXEMPLE
1 2
• Si une somme est décimale alors les termes sont décimaux. Faux + =1
3 3
1
• Si un produit est décimal alors les facteurs sont décimaux. Faux 3× =1
3
1
3
• Si un quotient est entier alors numérateur et dénominateur sont entiers Faux =1
1
3
EXE
RCI
CES
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1.
Don