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Palier hydrodynamique

Un liquide visqueux de viscosité dynamique µ et de masse volumique ρ est en contact avec


un plan fixe y = 0 et occupe le domaine de l’espace 0 ≤ y ≤ h. Une plaque en contact
avec le liquide sur le plan y = h se déplace à la vitesse constante U dans la direction ~ex (voir
figure 1).

On suppose que l’écoulement est provoqué uniquement par le déplacement de la plaque


mobile entraı̂nant le liquide par viscosité, et que cet écoulement est permanent, laminaire et
plan. Sous ces hypothèses, le champ de vitesse solution régi par les équations de Navier-
Stokes a pour composantes v x = (U/h) y, vy = vz = 0 et que la pression p régnant dans le
fluide est constante. On parle d’un écoulement de Couette plan.

Figure 1: Écoulement de Couette plan

1. Montrer que la matrice des contraintes dans le fluide a pour expression


 
−p µU/h 0
σ= −p 0 
sym. −p

2. Exprimer la force surfacique ~F appliquée par la plaque mobile au fluide sur le plan
y = h. En déduire la puissance P = Σ ~F · ~v dxdz de ces efforts par unité de surface Σ
R
de la plaque.

Figure 2: Palier hydrodynamique


Un arbre cylindrique de rayon R tourne dans un palier de longueur L et de rayon R + h où
le jeu h est supposé très petit devant le rayon (h  R). L’espace cylindrique entre l’arbre et
le palier est rempli par un lubrifiant liquide de viscosité µ et de masse volumique ρ. Puisque
h  R, on peut considérer que l’écoulement précédent est approximativement réalisé dans
un repère local (voir figure 2).

1. Calculer dans ces conditions le couple C qu’il faut appliquer à l’arbre pour assurer sa
rotation à vitesse angulaire constante ω. En déduire la puissance P absorbée par le
fluide par frottement visqueux.

2. Calculer C et P pour ω = 1000 tours/min, L = 4 cm, R = 5 cm, h = 0,5 mm, µ =


0,8 Pa · s, ρ = 900 kg/m3 .

3. L’hypothèse de laminarité de l’écoulement est-elle justifiée pour ces valeurs ?

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