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X 4 + X 3 − 2X + 1 par X 2 + X + 1 à l’ordre 2.
1
Exercice 12. Soit a et b deux nombres complexes distincts, m et n deux
entiers naturels. Montrer que si les polynômes (X − a)m et (X − b)n divisent
un polynôme P , alors le polynôme (X − a)m (X − b)n divise P .
Exercice 15. Chercher tous les polynômes P tels que P + 1 soit divisible
par (X − 1)4 et P − 1 par (X + 1)4 .
Indications. Commencer par trouver une solution particulière P0 avec l’une
des méthode suivantes :
1. à partir de la relation de Bézout entre (X − 1)4 et (X + 1)4 ;
2. en considérant le polynôme dérivé P00 et en cherchant un polynôme
de degré minimal.
Montrer que P convient si et seulement si le polynôme P − P0 est divisible
par (X − 1)4 (X + 1)4 , et en déduire toutes les solutions du problème.
Exercice 23. Quels sont les polynômes P ∈ C[X] tels que P 0 divise P ?
2
Indications 23. Si P = P 0 Q avec P 6= 0, regarder le degré de Q.
Exercice 24. Calculer pgcd(P, Q) lorsque :
1. P = X 3 − X 2 − X − 2 et Q = X 5 − 2X 4 + X 2 − X − 2,
2. P = X 4 + X 3 − 2X + 1 et Q = X 3 + X + 1.
Exercice 25. Déterminer le pgcd des polynômes suivants :
X 5 + 3X 4 + X 3 + X 2 + 3X + 1 et X 4 + 2X 3 + X + 2,
X 4 + X 3 − 3X 2 − 4X − 1 et X 3 + X 2 − X − 1,
X 5 + 5X 4 + 9X 3 + 7X 2 + 5X + 3 et X 4 + 2X 3 + 2X 2 + X + 1.
Exercice 26. Déterminer A, B ∈ R[X] tels que (X 3 +1)A+(X 2 +X +1)B =
1.
Exercice 27. Montrer qu’il existe deux polynômes : U, V , vérifiant : (?) (X−
1)n U + X n V = 1. Déterminer U1 et V1 de degré strictement inférieur à n,
satisfaisant cette égalité. En déduire tous les polynômes U, V vérifiant (?).
Exercice 28. Soient P, Q deux polynômes premiers entre eux.
1. Montrer qu’alors P n et Qm sont premiers entre eux où n, m sont deux
entiers positifs.
2. Montrer de même que P + Q et P Q sont premiers entre eux.
Exercice 29. Soit n un entier positif.
1. Déterminer le pgcd des polynômes (X n − 1) et (X − 1)n .
2. Pour n = 3 démontrer qu’il existe un couple de polynômes (U, V ) tel
que (X 3 − 1)U + (X − 1)3 V = X − 1. En donner un.
Exercice 30. Montrer que les éléments X 2 + X, X 2 − X, X 2 − 1 de R[X]
sont premiers entre eux, mais ne sont pas premiers entre eux deux à deux.
Exercice 31. Trouver tous les polynômes U et V de R[X] tels que AU +BV
soit un pgcd de A et B avec A = X 4 − 2X 3 − 2X 2 + 10X − 7 et B =
X 4 − 2X 3 − 3X 2 + 13X − 10.
Exercice 32. Calculer le pgcd D des polynômes A et B définis ci-dessous.
Trouver des polynômes U et V tels que D = AU + BV .
1. A = X 5 +3X 4 +2X 3 −X 2 −3X−2 et B = X 4 +2X 3 +2X 2 +7X+6.
2. A = X 6 − 2X 5 + 2X 4 − 3X 3 + 3X 2 − 2X et B = X 4 − 2X 3 +
X 2 − X + 1.
Exercice 33. Trouver le pgcd des trois polynômes :
A = X 5 + 4X 4 + 6X 3 + 6X 2 + 5X + 2
B = X 2 + 3X + 2
C = X 3 + 2X 2 + X + 2.
3
Exercice 34. Soit les polynômes de R[X] :
A = (X + 3)2 (X + 1)(X 2 + 1)3
B = (X + 3)2 (X + 2)2 (X 2 + 1)
C = (X + 3)(X + 2)(X 2 + 1)2 .
1. Combien A possède-t-il de diviseurs normalisés ? et B ? et C ?
2. Écrire le pgcd et le ppcm de A et B.
3. Écrire le pgcd et le ppcm des trois polynômes A, B et C.
Exercice 35. 1. Trouver le pgcd de X 24 − 1 et X 15 − 1 ; le pgcd de
X 280 − 1 et X 60 − 1.
2. Montrer que quels que soient les entiers positifs b et q, X b − 1 divise
X bq − 1. En déduire que le reste de la division de X a − 1 par X b − 1
est X r − 1 où r est le reste de la division dans N de a par b. Quel est
alors le pgcd de X a − 1 et X b − 1 ? Application : trouver le pgcd de
X 5400 − 1 et X 1920 − 1.
3. P étant un polynôme quelconque de C[X], et a et b deux entiers
naturels, quel est le pgcd de P a − 1 et P b − 1 ? Indication : utiliser le
théorème de Bézout dans Z et dans C[X].
Exercice 36. Soit A ∈ C[X] et B ∈ C[X].
1. A-t-on pgcd(A, B) = 1 ⇐⇒ pgcd(A + B, AB) = 1 ?
2. A-t-on pgcd(A, B) = pgcd(A + B, AB) ?
Exercice 37. Soit n un entier strictement positif.
1. Démontrer qu’il existe un unique couple de polynômes P et Q de
degrés strictement inférieurs à n tels que (1 − X)n P (X) + X n Q(X) =
1.
2. Démontrer que P (1 − X) = Q(X) et Q(1 − X) = P (X).
3. Démontrer qu’il existe une constante a telle que
(1 − X)P 0 (X) − nP (X) = aX n−1 .
En déduire les coefficients de P et la valeur de a.
n−1
Réponse : a = −(2n − 1)C2n−2 .
Exercice 38. Déterminer les polynômes P ∈ R[X] et Q ∈ R[X], premiers
entre eux, tels que P 2 + Q2 = (X 2 + 1)2 . En déduire que l’équation x2 + y 2 =
z 2 a une infinité de solutions (non proportionnelles) dans Z.
Exercice 39. 1. Montrer que les polynômes X−1 et X−2 sont premiers
entre eux et en déduire d = pgcd((X − 1)2 , (X − 2)3 ) et des U et V
polynômes tels que
U (X − 1)2 + V (X − 2)3 = d.
4
2. Déterminer le polynôme P , de degré minimal, tel que le reste de la
division euclidienne de P par (X − 1)2 est 2X et le reste de la division
euclidienne de P par (X − 2)3 est 3X.
Exercice 46. Décomposer dans R[X], sans déterminer ses racines, le poly-
nôme P = X 4 + 1, en produit de facteurs irréductibles.
5
Exercice 49. Prouver que B divise A, où :
A = X 3n+2 + X 3m+1 + X 3p et B = X 2 + X + 1,
A = (X + 1)2n − X 2n − 2X − 1 et B = X(X + 1)(2X + 1),
A = nX n+1 − (n + 1)X n + 1 et B = (X − 1)2 .
Exercice 51. Soit P un polynôme de R[X] tel que P (x) > 0 pour tout
x ∈ R.
Montrer qu’il existe S, T ∈ R[X] tels que P = S 2 + T 2 (on utilisera la
factorisation dans C[X]). Indications :
1. Soient a, b ∈ R, déterminer c, d ∈ R tels que : ab = c2 − d2 , vérifier
que (a2 + b2 )(c2 + d2 ) = (ac + bd)2 + (bc − ad)2 .
2. Résoudre le problème pour P de degré 2.
3. Conclure.
Exercice 57. Dans R[X] et dans C[X], décomposer les polynômes suivants
en facteurs irréductibles.
1. X 3 − 3.
2. X 12 − 1.
6
Exercice 59. Soit P le polynôme X 4 +2X 2 +1. Déterminer les multiplicités
des racines i et −i, de deux façons différentes : soit en décomposant P dans
C[X], soit en utilisant le polynôme dérivé de P .
Exercice 60. Soit le polynôme P = X 8 + 2X 6 + 3X 4 + 2X 2 + 1.
1. Montrer que j est racine de ce polynôme. Déterminer son ordre de
multiplicité.
2. Quelle conséquence peut-on tirer de la parité de P ?
3. Décomposer P en facteurs irréductibles dans C[X] et dans R[X].
Exercice 61. Soit E le polynôme du troisième degré : aX 3 + bX 2 + cX + d
avec a, b, c, d ∈ R et a 6= 0, et soit x1 , x2 , x3 ses trois racines dans C. Trouver
un polynôme ayant pour racines x1 x2 , x2 x3 et x3 x1 .
Exercice 62. Soient x1 , x2 , x3 les racines de X 3 − 2X 2 + X + 3. Calculer
x31 + x32 + x33 .
Exercice 63. Soit n ∈ N fixé. Montrer qu’il y a un nombre fini de polynômes
unitaires de degré n à coefficients entiers ayant toutes leurs racines de module
inférieur ou égal à 1.
n
P 1 k
Exercice 64. Soit n > 2 et Pn (X) = k! X . Pn a-t-il une racine double ?
k=0
Exercice 65. Résoudre les équations :
1. P 0 P 00 = 18P où P ∈ R[X].
2. P (X 2 ) = (X 2 + 1)P (X) où P ∈ C[X].
Exercice 66. Soit P ∈ R[X] scindé sur R à racines simples.
1. Montrer qu’il en est de même de P 0 .
2. Montrer que le polynôme P 2 + 1 n’a que des racines simples dans C.
Exercice 67. Soit n ∈ N∗ et P (X) = (X + 1)n − (X − 1)n .
1. Quel est le degré de P ?
2. Factoriser P dans C[X].
p kπ 1
3. Montrer que ∀p ∈ N∗
Q
cotan( )= √ .
k=1 2p + 1 2p + 1
Exercice 68. Factoriser dans R[X] :
1. X 6 + 1.
2. X 9 + X 6 + X 3 + 1.
Exercice 69. Montrer que pour tout n ∈ N∗ il existe un polynôme Pn et
un seul tel que
∀θ ∈ R, Pn (2 cos θ) = 2 cos nθ.
Montrer que Pn est unitaire et que ses coefficients sont entiers. En déduire
les r rationnels tels que cos rπ soit rationnel.
7
Exercice 70. Déterminer, s’il en existe, tous les idéaux J de R[X] tels que :
I(P ) ⊂ J ⊂ R[X], avec I(P ) idéal engendré par P dans les cas suivants :
P = X 2 + X + 1, P = X 2 + 2X + 1, P = X 3 + 3X − 4.
8
4. Montrer enfin que les polynômes Ln peuvent être définis par la récur-
rence :
(n + 1)Ln+1 = (2n + 1)XLn − nLn−1 .
Exercice 83. Soit P ∈ R[X] un polynôme dont tous les zéros sont réels et
distincts, montrer que φ = (P 0 )2 − P P 00 n’a pas de zéro réel.
Exercice 84. Soit K ⊆ C un corps pour les lois usuelles sur C et P ∈ K[X]
non constant.
1. Montrer que si α est racine de P de multiplicité m ∈ [1, +∞[ alors α
est racine du polynôme P 0 avec la multiplicité m − 1.
2. On suppose K = R et P scindé sur R. Montrer que P 0 est scindé sur
R (on utilisera le théorème de Rolle).
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Exercice 85. Soient m, n ∈ [1, +∞[, d = pgcd(m, n) et P = X m − 1, Q =
X n − 1, D = X d − 1 ∈ C[X].
1. (a) Montrer que si x ∈ C est racine commune de P et Q alors x est
racine de D (on pourra utiliser l’égalité de Bézout dans Z).
(b) Montrer que si y ∈ C est racine de D alors y est racine commune
de P et Q (utiliser la définition de d).
2. (a) Soient A, B ∈ C[X] tels que toute racine de A est racine de B.
Peut-on en déduire que A divise B ? Même question si les racines
de A sont simples.
(b) Montrer que les racines de D et P sont simples et en déduire que
pgcd(P, Q) = D.
Exercice 86. Soient les polynômes complexes P1 = X 3 − 2, P2 = X 4 + 4 et
P3 = X 4 + 4X 3 + 8.
1. Étudier leur irréductibilité sur C et sur R.
√
3
2. Montrer que P1 est irréductible sur Q (on utilisera que 2∈
/ Q).
3. Montrer que P2 est réductible sur Z.
4. Montrer que P3 est irréductible sur Z.
Exercice 87. Soit P = X 4 − 5X 3 + 9X 2 − 15X + 18 ∈ C[X]. Déterminer
toutes les racines complexes de P sachant que deux d’entre elles ont 6 pour
produit.
Exercice 88. Décomposer les fractions rationnelles suivantes :
3
sur C puis sur R
X3 + 1
X3
sur R
X3 − 1
X2 + X + 1
sur R
(X − 1)2 (X + 1)2
1
F (X) = sur C en remarquant que F (jX) = F (X)
(X 3 − 1)2
X7 + 1
sur R
(X 2 + 1)(X 2 + X + 1)
3X 5 + 2X 4 + X 2 + 3X + 2
sur R
X4 + 1
1
2n
sur C puis sur R
X +1
X3 + X
sur R
(X 2 + X + 1)2
10
X 3 −3X 2 +X−4
Exercice 89. 1. Décomposer X−1 en éléments simples sur R.
2X 3 +X 2 −X+1
2. Décomposer X 2 −3X+2
en éléments simples sur R.
2X 3 +X 2 −X+1
3. Décomposer X 2 −2X+1
en éléments simples sur R.
X 4 +2X 2 +1
4. Décomposer X 2 −1
en éléments simples sur R.
X
5. Décomposer X 2 −4
en éléments simples sur R.
X 5 +X 4 +1
6. Décomposer X 3 −X
en éléments simples sur R.
X 5 +X 4 +1
7. Décomposer X(X−1)4
en éléments simples sur R.
X 5 +X 4 +1
8. Décomposer (X−1)3 (X+1)2
en éléments simples sur R.
X 7 +3
9. Décomposer (X 2 +X+2)3
en éléments simples sur R.
(3−2i)X−5+3i
10. Décomposer X 2 +iX+2
en éléments simples sur C.
X+i
11. Décomposer X 2 +i
en éléments simples sur C.
X
12. Décomposer (X+i)2
en éléments simples sur C.
X 2 +1
13. Décomposer X 4 +1
en éléments simples sur R et sur C.
X
14. Décomposer X 4 +1
en éléments simples sur R et sur C.
X 2 +X+1
15. Décomposer X 4 +1
en éléments simples sur R et sur C.
X 5 +X+1
16. Décomposer X 4 −1
en éléments simples sur R et sur C.
X 5 +X+1
17. Décomposer X 6 −1
en éléments simples sur R et sur C.
X 3 −2
18. Décomposer X 4 (X 2 +X+1)2
en éléments simples sur R et sur C.
X
19. Décomposer (X 2 +1)(X 2 +4)
en éléments simples sur R et sur C.
X 2 −3
20. Décomposer (X 2 +1)(X 2 +4)
en éléments simples sur R et sur C.
2x4 + x3 + 3x2 − 6x + 1
Exercice 90. Décomposition en éléments simples Φ = .
2x3 − x2
Indications 90. Attention il y a une partie entière, la fraction s’écrit
4x2 − 6x + 1
Φ=x+1+ .
2x3 − x2
2x5 − 8x3 + 8x2 − 4x + 1
Exercice 91. Décomposition en éléments simples Φ = .
x3 (x − 1)2
Indications 91. Il y a une partie entière qui vaut 2.
4x6 − 2x5 + 11x4 − x3 + 11x2 + 2x + 3
Exercice 92. Décomposition en éléments simples Φ = .
x(x2 + 1)3
11
1
Exercice 93. Soient a et b deux réels distincts et F (X) = .
(X − a)n (X
− b)n
En utilisant la formule de Taylor en a pour f (X) = (X − a)n F (X), décom-
poser F sur R.
Exercice 94. Donner une CNS sur f ∈ C(X) pour qu’il existe g ∈ C(X)
tel que f = g 0 .
Exercice 95. On appelle valuation une application v : C(X) → Z ∪ {∞}
telle que : λ ∈ C∗ V v(λ) = 0, v(0) = ∞, ∃a ∈ C(X) : v(a) = 1
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Exercice 99 (Formule de Van der Monde). Soit n ∈ N∗ . Pour k ∈ [[0, n]]
on pose Pk = X k (1 − X)n−k . Démontrer que B = (P0 , . . . , Pn )est une base
dn n n . En déduire
de Rn [X]. Calculer
Pn lesk composantes dans B de dx n X (1 − X)
2
la valeur de k=0 (Cn ) .
Exercice 101 (Ensi PC 1999). Déterminer les polyômes P ∈ R2n−1 (X) tels
que P (X) + 1 est multiple de (X − 1)n et P (X) − 1 est multiple de (X + 1)n .
X(X−1)···(X−p+1)
Exercice 102 (Opérateur différence). On note Up = p! , p∈
N, et ∆ : K[X] → K[X], P 7→ P (X + 1) − P (X)
1. Démontrer que la famille (Up )p∈N est une base de K[X].
2. Calculer ∆n (Up ).
3. En déduire que : ∀ P ∈ Kn [X], ona P = P (0) + (∆P )(0)U1 +
(∆2 P )(0)U2 + · · · + (∆n P )(0)Un .
4. Soit P ∈ K[X]. Démontrer que :
∀ n ∈ Z, on a P(n) ∈ Z ⇔ les coordonnées de P dans la base
(Up ) sont entières .
5. Soit f : Z → Z une fonction quelconque. Démontrer que f est poly-
nomiale si et seulement si : ∃ n ∈ N tq ∆n (f ) = 0.
13
(
Φ(P ) = Q
3. Montrer que : ∀ Q ∈ K[X], ∃! P ∈ K[X] tq
P (0) = P 0 (0) = 0.
Exercice
108 (A3 + B = C 3 + D). Soient A, B, C, D ∈ R[X] tels que :
deg A = deg C = m
deg B < 2m, deg D < 2m
3
A + B = C 3 + D.
Montrer que A = C et B = D.
Trouver un contre-exemple avec des polynômes à coefficients complexes.
14
Exercice 116 ((1 − X)n P + X n Q = 1). 1. Démontrer qu’il existe P, Q ∈
Kn−1 [X] uniques tels que (1 − X)n P + X n Q = 1.
2. Montrer que Q = P (1 − X).
3. Montrer que : ∃ λ ∈ K tel que (1 − X)P 0 − nP = λX n−1 .
4. En déduire P .
Exercice 117 (Endomorphismes qui commutent avec la dérivation). Soit
Φ ∈ LK[X] commutant avec la dérivation, c’est à dire : ∀ P ∈ K[X], on a
Φ(P 0 ) = Φ(P )0 .
1. Démontrer qu’il existe un unique suite (ak )k∈N de scalaires tels que :
n
X
∀ P ∈ Kn [X], on a Φ(P ) = ak P (k) .
k=0
P∞
(On écrit formellement : Φ = k=0 ak D
k
avec D(P ) = P 0 )
2. Décomposer ainsi l’endomorphisme Φ : P 7→ P (X + 1).
Exercice 118 (P est positif ⇒ P + P 0 + P ” + . . . aussi). Soit P ∈ R[X]
tel que : ∀ x ∈ R, on a P (x) > 0. Démontrer que : ∀ x ∈ R, on a (P + P 0 +
P 00 + . . . )(x) > 0.
Exercice 119 (P (tan α) = Q cos1 α ). Soit P ∈ R[X]. Existe-t-il Q ∈ R[X]
tel que ∀ α ∈ − π2 , π2 , P (tan α) = Q cos1 α ?
∀ z ∈ C∗ , z n + z −n = Pn (z + z −1 ).
∀ z ∈ C∗ , P (z) + P (z −1 ) = P̃ (z + z −1 ).
Étudier l’application P 7→ P̃ .
Exercice 121 (Polytechnique MP∗ 2000). 1. Donner un isomorphisme
f entre Cn+1 et Cn [X].
2. Montrer que σ : Cn+1 → Cn+1 , (a0 , . . . , an ) 7→ (an , a0 , . . . , an−1 ) est
linéaire.
3. Si (P, Q) ∈ (C[X])2 , on définit le produit P Q comme le reste de la
division euclidienne de P Q par X n+1 − 1. Montrer que l’application
induite par σ sur Cn [X] (c’est-à-dire f ◦ σ ◦ f −1 ) est l’application qui
à P associe XP .
15
4. Soit F un sous-espace de Cn+1 stable par σ.
Montrer qu’il existe un polynôme Q tel que f (F ) = {RQ, R ∈
Cn [X]}.
Exercice 126 (Polynôme positif (Ens Ulm MP∗ 2003)). Soit P ∈ R[X].
Montrer :
(∀ x > 0, P (x) > 0) ⇔ (∃ ` ∈ N tq (X + 1)` P (X) est à coefficients
strictement positifs).
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Exercice 131 (Linéarité du reste et du quotient). Soit B ∈ K[X] de degré
n > 0. On considère les applications :
et
Ψ : K[X] → K[X], P 7→ Q avec P = QB + R.
1. Montrer que Φ et Ψ sont linéaires. Chercher leurs noyaux et leurs
images.
2. Simplifier Φ(P1 P2 ).
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Exercice 138 (Ensi P 90). Pour quels n ∈ N le polynôme (1 + X 4 )n − X n
est-il divisible par 1 + X + X 2 dans R[X] ?
Exercice 140 (Calcul de restes). Trouver les restes des divisions eucli-
diennes :
1. de X 50 par X 2 − 3X + 2.
√ 17
2. de X + 3 par X 2 + 1.
√ 3
3. de X 8 − 32X 2 + 48 par X − 2 .
Exercice 142 (Congruences). Soit P ∈ K[X] tel que les restes des divisions
de P par X 2 + 1 et X 2 − 1 valent respectivement 2X − 2 et −4X. Quel est
le reste de la division de P par X 4 − 1 ?
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Exercice 146 (pgcd(P (X), P (−X)) et ppcm(P (X), P (−X))). Soit P ∈
K[X]. Démontrer que pgcd(P (X), P (−X)) et ppcm(P (X), P (−X)) sont
pairs ou impairs.
Qn−1 2k
Exercice 149 (Mines MP 1999). Montrer que k=0 (ω − 2ω k cos θ + 1) =
2iπ
2(1 − cos(nθ)) avec ω = e n .
p
Exercice 150 (Racines de j et j 2 ). Montrer que si p 6 n, alors X 2 +
p−1 n n−1
X2 + 1 divise X 2 + X 2 + 1.
Exercice 152 (X 2 −2X cos θ+1 divise X n+1 cos(n−1)θ−X n cos nθ−X cos θ+1).
Montrer que X 2 −2X cos θ+1 divise X n+1 cos(n−1)θ−X n cos nθ−X cos θ+1,
puis déterminer le quotient.
Exercice 158 (Ensi P 90). Donner une condition sur λ pour que l’équation :
x4 − 2x3 + λx2 + 2x − 1 = 0 ait une racine au moins triple.
Exercice 159 (x1 +x2 = 1). Soient p, q ∈ C et P (X) = X 5 +pX +q. Donner
une CNS sur p et q pour que deux des racines de P aient pour somme 1.
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Exercice 160 (Factorisation). Factoriser
X X(X − 1) X(X − 1) · · · (X − n)
1− + − · · · + (−1)n+1 .
1! 2! (n + 1)!
Exercice 162 (Racines de nk=0 CnkP (sin kθ)X k ). Soit θ ∈ R tel que sin nθ 6=
P
0. Démontrer que le polynôme P = nk=0 Cnk (sin kθ)X k a toutes ses racines
réelles.
Exercice 164 (P 0 divise P ). Quels sont les polynômes P ∈ K[X] tels que
P 0 divise P ?
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Exercice 169 (P (x) 6= 14). Soit P ∈ Z[X] tel que P (x) = 7 pour au moins
4 valeurs distinctes x ∈ Z.
Démontrer que : ∀ x ∈ Z, on a P (x) 6= 14.
21
Exercice 178 (X MP∗ 2004). Soit P ∈ C[X] de degré d dont toutes les
racines sont de module strictement inférieur à 1. Pour ω ∈ U on note P le
polynôme dont les coefficients sont les conjugués de ceux de P et Q(X) =
P (X) + ωX d P (1/X). Montrer que les racines de Q sont de module 1.
22
2. Même question avec (X − a1 ) . . . (X − an ) + 1, n impair.
a+ b+ c = 0
2 2 2
a + b + c = 1
1 + 1 + 1 = −1.
a b c
x + y + z = 2
Exercice 193 (Ensi P 90). Résoudre dans C le système : x2 + y 2 + z 2 = 6
1 1 1 1
x + y + z = 2.
R1
Exercice 194 ( t=−1 P (t) dt = d P (a)+P (b)+P (c) ). Trouver a, b, c, d ∈ R
R1
tels que : ∀ P ∈ R3 [X], t=−1 P (t) dt = d P (a) + P (b) + P (c) .
23
Exercice 196 (Condition liant les racines). Soit P = X 3 +pX +q de racines
a, b, c.
1. CNS pour ces racines soient aux sommets d’un carré ?
2. CNS pour que a2 + b2 = 1 + c2 ?
Exercice 197 (Condition liant les racines). Soient A, B, C les points dont
les affixes sont les racines de X 3 + pX + q, p, q ∈ C. A quelle condition sur
p et q a t-on AB = AC = 2BC ?
Exercice 202 (Polynômes dont les racines sont de module 1). Soit n ∈ N∗
et E l’ensemble des polynômes à coefficients entiers, unitaires de degré n et
dont toutes les racines sont de module 1.
1. Démontrer que E est fini.
2. Pour P ∈ E de racines x1 , . . . , xn , on note Pe le polynôme unitaire de
racines x21 , . . . , x2n .
Démontrer que Pe ∈ E.
3. En déduire que : ∀ P ∈ E, les racines de P sont des racines de l’unité.
24
3. A quelle condition est-il surjectif ?
4. Montrer que tous les isomorphismes de corps de K(X) sont de cette
forme.
F (n−1) (a)
F (X) = F (a) + (X − a)F 0 (a) + · · · + (X − a)n−1 + (X − a)n Gn (X).
(n − 1)!
Exercice 211 (Dérivée de 1/(x2 + 1)). Soit F = X 21+1 . Montrer qu’il existe
un polynôme Pn ∈ Zn [X] tel que F (n) = (X 2P+1)
n
n.
25
1 1 5 15 35 35
= − + − +
(x2 − 1) 5 32(x − 1) 5 64(x − 1) 4 128(x − 1) 3 256(x − 1)2 256(x − 1)
35 35 15 15 1
− − − − −
256(x + 1) 256(x + 1)2 128(x + 1)3 64(x + 1)4 32(x + 1)5
(x2 + 1)2 4 8 8 4 1
6
= 6
+ 5
+ 4
+ 3
+
(x − 1) (x − 1) (x − 1) (x − 1) (x − 1) (x − 1)2
x3 + x + 1 1 4 9 17 3 8 17
4 3
=− 4 − 3 − 2 − + 3
− 2
+
x (x − 1) x x x x (x − 1) (x − 1) x−1
2
(x − x + 1) 2 1 1
=1 + 2 +
x2 (x − 1)2 x (x − 1)2
x2 1 1 1 1
2 2
= 2
+ + 2
+
(x − 1) 4(x − 1) 4(x − 1) 4(x + 1) 4(x + 1)
Du type x2 + 1
x2 −1 1
= + 2
(x2 + 1)2 (x2
+ 1) 2 x +1
x 1 1 1 1 x x
= − − − + +
(x4 − 1)2 16(x − 1)2 8(x − 1) 16(x + 1)2 8(x + 1) 4(x2 + 1)2 4(x2 + 1)
x 1 1−x x+1
= + −
(x − 1)(x2 + 1)2 4(x − 1) 2(x + 1)2 2 4(x2 + 1)
x6 1 1 x x + 1/4
=1 + − + − 2
(x2 + 1)2 (x + 1)2 4(x + 1) 2 2
x + 1 2(x + 1) 2 x +1
x6 x−1 1 5 19
=x + 3 + + + +
(x2 + 1)(x − 1)3 2
4(x + 1) 2(x − 1) 3 2(x − 1) 2 4(x − 1)
Du type x2 + x + 1
x 1 1
= −
x4+ x2 + 1 2(x2 2
− x + 1) 2(x + x + 1)
x4 + 1 x x
=1 + −
x + x2 + 1
4 2 2
2(x + x + 1) 2(x − x + 1)
x4 + 1 1 2 1 2x + 2
= 2− − 2 + 2
x2 (x2 + x + 1)2 x x (x + x + 1) 2 x +x+1
3x5 − 5x4 + 4x2 − 11x + 1 23x + 6 13x + 18 3x − 11
=− 2 + 2 + 2
(x2 + x + 1)6 (x + x + 1) 6 (x + x + 1) 5 (x + x + 1)4
26
Autres éléments de 2ème espèce
x8
2 1 1 1 2x + 1 2x − 1
=x + − + −
x6 − 1 6 x − 1 x + 1 x2 + x + 1 x2 − x + 1
√ √
1 1 x+ 2 x− 2
= √ √ − √
x4 + 1 2 2 x2 + x 2 + 1 x2 − x 2 + 1
x 1 1 1
= √ √ − √
x4 + 1 2 2 x2 − x 2 + 1 x2 + x 2 + 1
√ √
ω0x − 2
1 1 1 ωx − 2 1+ 5 0 1− 5
= − + , ω= ,ω =
x5 + 1 5(x + 1) 5 x2 − ωx + 1 x2 − ω 0 x + 1 2 2
Racines de l’unité
n−1
xn + 1 X ωk
=1 + 2 , ω = e2iπ/n
xn − 1 n(x − ω k )
k=0
n−1
1 X 2x cos αk − 2 1 1 2kπ
n
= 2
+ − si n est pair , αk =
x −1 n(x − 2x cos αk + 1) n(x − 1) n(x + 1) n
k=1;2k6=n
n−1
X 1 nxn−1
= , ω = e2iπ/n
x − ω k xn − 1
k=0
n−1
X 1 nx2n−2 + n(n − 1)xn−2
= , ω = e2iπ/n (dérivée)
(x − ω k )2 (xn − 1)2
k=0
Polynômes de Tchebychev
n−1
1 1 X (−1)k sin βk (2k + 1)π
= , βk =
cos(n arccos x) n x − cos βk 2n
k=0
n−1
1 X 1 h x i (2k + 1)π
tan(n arctan x) = + si n est impair , βk =
n cos2 βk (tan βk − x) n 2n
k=0;2k6=n−1
Divers
27
n
x2n X (−1)k C k
n
=
(x2 + 1)n (x2 + 1)k
k=0
n−1
Γkn (−1)k (−1)n
1 X
= +
(x2 − 1)n 2n+k (x − 1)n−k (x + 1)n−k
k=0
n−1
X (−1)n Γk ik+n (−i)k+n
1 n
= +
(x2 + 1)n 2n+k (x − i)n−k (x + i)n−k
k=0
n
n! X (−1)k−1 kC kn
=
(x + 1)(x + 2) . . . (x + n) x+k
k=1
x2
1 x x
= − , α 6≡ 0(mod
x4 − 2x2 cos α + 1 4 cos(α/2) x2 − 2x cos(α/2) + 1 x2 + 2x cos(α/2) + 1
Exercice 215 (Calcul de dérivées). Calculer les dérivées p-ièmes des frac-
tions suivantes :
1
1. X(X+1)...(X+n) .
1
2. X 2 −2X cos α+1
(α 6≡ 0(mod π)).
1
3. X 2 −2X sh α−1
(α ∈ R).
Exercice 216 (Sommation de séries). A l’aide de décomposition en éléments
simples, calculer :
P∞ 1
1. n=1 n(n+1) .
P∞ 1
2. n=1 n(n+1)(n+2) .
P∞ n
3. n=1 n4 +n2 +1 .
1
Exercice 217 (Partie polaire pour un pôle d’ordre 2). Soit F (X) = R(X) =
1
(X−a)2 Q(X)
avec Q(a) 6= 0. Chercher la partie polaire de F en a en fonction
de Q puis en fonction de R.
Exercice 218. Soient a1 , . . . , an ∈ K distincts et P = (X − a1 ) . . . (X − an ).
(1+X 2 )n
1. Décomposer en éléments simples la fraction P2
.
1
2. Montrer que les coefficients des X−a i
sont tous nuls si et seulement
2 00 0
si : (1 + X )P − 2nXP + n(n + 1)P = 0.
P k 0
Exercice 219 (P à racines xi simples ⇒ xi /P (xi ) = 0). Soit P ∈ Cn [X]
(n > 2) ayant n racines distinctes : x1 , . . . , xn .
28
1. Démontrer que ni=1 P 0 (x 1
P
i)
= 0.
xk
2. Calculer ni=1 P 0 (xi i ) pour 0 6 k 6 n − 1.
P
29
Correction 9. 1. A = 3X 5 + 4X 2 + 1, B = X 2 + 2X + 3, le quotient
de A par B est 3X 3 − 6X 2 + 3X + 16 et le reste −47 − 41X.
2. A = 3X 5 + 2X 4 − X 2 + 1, B = X 3 + X + 2 le quotient de A par B
est 3X 2 + 2X − 3 et le reste est 7 − 9X 2 − X.
3. A = X 4 − X 3 − X − 2, B = X 2 − 2X + 4, le quotient de A par B est
X 2 + X − 2 de reste 6 − 9X.
Correction 15.
1. On remarque que si P est solution, alors P + 1 = (X − 1)4 A et par
ailleurs P −1 = (X +1)4 B, ce qui donne 1 = A2 (X −1)4 + −B 4
2 (X +1) .
Cherchons des polynômes A et B qui conviennent : pour cela, on écrit
la relation de Bézout entre (X − 1)4 et (X + 1)4 qui sont premiers
entre eux, et on obtient
A 5 5 29 1
= X3 + X2 + X +
2 32 8 32 2
−B 5 5 29 1
= − X3 + X2 − X +
2 32 8 32 2
On a alors par construction
4 4 −B
(X − 1) A − 1 = 2 1 + (X + 1) = 1 + (X + 1)4 B
2
35 1 7 3 5 5 21 35 35
P0 (X) = ( X − X + X 3 − X) = X 7 − X 5 + X 3 − X
16 7 5 16 16 16 16
30
est bien solution du problème : le polynôme A = P0 +1 admet 1 comme
racine, i.e. A(1) = 0, et sa dérivée admet 1 comme racine triple donc
A0 (1) = A00 (1) = A000 (1) = 0, ainsi 1 est racine de multiplicité au
moins 4 de A et donc (X − 1)4 divise A = P + 1. De même, (X + 1)4
divise P − 1.
Supposons que P soit une solution du problème. On note toujours P0 la
solution particulière obtenue ci-dessus. Alors P + 1 et P0 + 1 sont divisibles
par (X − 1)4 , et P − 1 et P0 − 1 sont divisibles par (X + 1)4 . Ainsi P −
P0 = (P + 1) − (P0 + 1) = (P − 1) − (P0 − 1) est divisible par (X − 1)4
et par (X + 1)4 . Comme (X − 1)4 et (X + 1)4 sont premiers entre eux,
nécessairement P − P0 est divisible par (X − 1)4 (X + 1)4 . Réciproquement,
si P = P0 + (X − 1)4 (X + 1)4 A, alors P + 1 est bien divisible par (X − 1)4
et P − 1 est divisible par (X + 1)4 .
Ainsi les solutions sont exactement les polynômes de la forme
b
P (X) = P 0 (X)(aX + b) = aP 0 (X)(X + )
a
Donc si z 6= −b
a et si z est racine de P de multiplicité k > 1, alors z est aussi
0
racine de P avec la même multiplicité, ce qui est impossible. Ainsi la seule
racine possible de P est −ba .
Réciproquement, soit P un polynôme avec une seule racine z0 ∈ C : il existe
λ 6= 0, n > 1 tels que P = λ(X −z0 )n , qui est bien divisible par son polynôme
dérivé.
31
Correction 25. 1. pgcd(X 5 + 3X 4 + X 3 + X 2 + 3X + 1, X 4 + 2X 3 +
3
X + 2) = X + 1.
2. pgcd(X 4 + X 3 − 3X 2 − 4X − 1, X 3 + X 2 − X − 1) = X + 1
3. pgcd(X 5 + 5X 4 + 9X 3 + 7X 2 + 5X + 1, X 4 + 2X 3 + 2X 2 + X + 1) = 1.
1
Correction 32. 1. D = X 2 + 3X + 2 = A( 18 X − 61 ) + B(− 18
1
X2 +
1 5
9 X + 18 ).
2. D = 1 = A(−X 3 ) + B(X 5 + X 3 + X + 1).
Correction 46. √ √
x2 + 2x + 1 x2 − 2x + 1
(x + 1)7 − x7 − a = 0
0
P (x) = P (x)0 ⇐⇒ 6 6
7(x + 1) 6 − 7x7 = 0
(x + 1)x − x − a = 0 en utilisant la deuxième équation
⇐⇒ 6 6
(x6 + 1) = x
x =a
⇐⇒ 3 3
(x6 + 1) = ±x en prenant la racine carrée
x =a
⇐⇒
x + 1 = ±x en prenant la racine cubique
32
Correction 72. On cherche P sous la forme P (X) = aX 3 + bX 2 + cX + d,
ce qui donne le système linéaire suivant à résoudre :
d = 1
a + b + c + d = 0
−a + b − c + d = −2
8a + 4b + 2c + d = 4
X 1 i
12. (X+i)2
= X+i − (X+i)2
.
√ √ √
2 2 2
X 2 +1 1/2 1/2 − i i i
13. X 4 +1
= √ + √
X 2 + 2X+1 X 2 − 2X+1
= √ 4 √ + √4 √ + √4 √ +
X− 2 − 22 i
2
X− 2 + 22 i
2
X+ 2 + 22 i
2
√
− 42 i
√ √ .
X+ 22 − 22 i
√ √
−1i 1
i −1i
14. X
X 4 +1
= − X 2 +√2/4 + 2/4
√
2X+1 X 2 − 2X+1
= √ 4 √ + √4 √ + √ 4 √ +
X− 22 − 22 i X− 22 + 22 i X+ 22 + 22 i
1
i
√4 √ .
X+ 22 − 22 i
√ √ √ √
X 2 +X+1 (2− 2)/4 (2+ 2)/4 − 1+4 2
i 1+ 2
i
15. X 4 +1
= √
X 2 + 2X+1
+ √
X 2 − 2X+1
= √
2
√ + √4 √ +
X− 2
− 22 i X− 2 + 22 i
2
√ √
− 1−4 2 i 1− 2
i
√ √ + √4 √ .
X+ 22 + 22 i X+ 22 − 22 i
33
1
X 5 +X+1 1/2 1/6 X− 23 1/2 1/6
1
j 1 2
j
17. X 6 −1
= X−1 + X+1 + 3
2
X −X+1 X−1 =+ X+1 − 3
X+j − 3
X+j 2
, où
√
1 3
on a posé de façon standard j = − 2 + 2 i.
X 3 −2
18. X 4 (X 2 +X+1)2
= − X24 + X43 − X22 − X3 + (X 2X+1+X+1)
3X+5
2 + X 2 +X+1 =
√ √
1 2 1 3
2 4 2 3 j j − 2318 3 i 3
+ 2318 3 i
− X 4 + X 3 − X 2 − X + (X−j)2 + (X−j 2 )2 + X−j + X−j 2 , où
3 3 2 2
on
√
a posé de façon standard j = − 12 + 23 i.
1 1
X X X 1/6 1/6 1/6 1/6
19. 2
(X +1)(X +4)2 = 3
2
X +1
− 3
X 2 +4
= X−i + X+i − X−2i − X+2i .
2
X 2 −3 i − 23 i 7
− 12 i 7
i
20. (X 2 +1)(X 2 +4)
= − X4/3
2 +1 +
7/3
X 2 +4
= 3
X−i + X+i + X−2i + 12
X+2i .
Correction 90. Commencer bien sûr par la division suivant les puissances
décroissantes (la faire faire par les étudiants) : Φ = x + 1 + Φ1 avec Φ1 =
4x2 −6x+1
2x3 −x2
.
Puis factoriser le dénominateur et faire donner le type de décomposition de
Φ1 :
A B C
Φ1 = 2 + + . (1)
x x x − 12
Expliquer qu’on obtient alors A en multipliant les deux membres de (??) par
x2 et en passant à la limite quand x tend vers 0 (A = −1). On obtient de
même C par multiplication par x − 21 et calcul de la limite quand x tend vers
1
2 (C = −2). Enfin on trouve B en identifiant pour une valeur particulière
non encore utilisée, par exemple x = 1, ou mieux en multipliant les deux
membres de (??) par x et en passant à la limite pour x → ∞ (B = 4). Faire
remarquer que pour un cas aussi simple, les calculs peuvent se faire de tête
en écrivant simplement les coefficients A, B, C au fur et à mesure qu’on les
obtient.
2x4 + x3 + 3x2 − 6x + 1 1 4 2
=x+1− 2 + − .
3
2x − x 2 x x x − 21
34
En divisant les deux membres de (??) par x3 (x − 1)2 , on obtient A, B et C
d’un seul coup :
1 2 3 x−2
Φ1 = 3 − 2 + + .
x x x (x − 1)2
x−2
Le calcul de D et E est alors immédiat par décomposition de (x−1)2 : méthode
35
Correction 101. P (X) = −1 + Q(X) × (X − 1)n ⇔ (X + 1)n | Q(X)(X −
1)n − 2 ⇔ X n | Q(X − 1)(X − 2)n − 2. Soit 2 = A(X)(X − 2)n + X n B(X)
la division suivant les puissances croissantes de 2 par (X − 2)n à l’ordre n.
On obtient X n | Q(X − 1) − A(X) soit Q(X) = A(X + 1) + X n R(X)
et deg(P )P< 2n ⇔ R = 0. Calcul de A(X) par développement limité :
1 n−1 −n k n
(1+x)n = k=0 k x + O(x ) donc :
n−1 n−1
(−1)n X −n (−1)k X k k
n X
X
k
A(X) = n−1 = C n+k−1 (−1)
2 k 2k 2n+k−1
k=0 k=0
Correction 110. 1.
2. Appliquer le 1) à P (X + k).
( (
P = a(X 2 + 1) + bX + c P = cos θ(X 2 − 1) + 2X sin θ
Correction 113. ⇒
Q = a0 (X 2 + 1) + b0 X + c0 Q = sin θ(X 2 − 1) − 2X cos θ.
P ∧ Q = 1 car ±i ne sont pas racines de P et Q.
36
Correction 118. Q = P + P 0 + P 00 + . . . : Q(x) → +∞ lorsque x → +∞,
donc il existe α ∈ R tel que Q(α) soit minimal.
Alors 0 = Q0 (α) = Q(α) − P (α) ⇒ min Q > 0.
Correction 121. 1.
2. Trivialement vrai ou trivialement faux selon le choix qu’on a fait en
1.
3.
4. Soit Q ∈ C[X] et FQ = {RQ, R ∈ Cn [X]}. On a FQ = {RQ, R ∈
C[X]} de manière évidente, donc FQ est stable par la multiplication
modulaire par X.
Soit réciproquement F un sev de Cn [X] stable par la multiplication
modulaire par X. Si (P1 , . . . , Pk ) est une famille génératrice de F alors
Q = pgcd(P1 , . . . , Pk ) ∈ F d’après la relation de Bézout et la stabilité
de F donc FQ ⊂ F et Pi ∈ FQ puisque Q divise Pi d’où F ⊂ FQ et
F = FQ .
37
Correction 124. 1. Récurrence sur Card (S) en mettant le terme de
plus bas degré en facteur et en dérivant le quotient.
2. Appliquer la question précédente aux suites (Re(as )) et (Im(as )).
est strictement positive pour tout k ∈ [[0, ` + 2]] si ` est choisi convena-
blement. Or le discriminant par rapport à k est équivalent à −4`2 (2a + 1)
lorsque ` tend vers +∞ donc un tel choix de ` est possible.
38
R1 i! P (i+1) (j+n+1)!
Alors t=0 ti Pj (t) dt = F (i + 1) = (i+n+1)! donc P (j + 1) = j! et
P (k) = 0 pour k ∈ [[1, n + 1]] \ {j + 1}, soit
(j + n + 1)! Y X − k
P (X) =
j! j+1−k
k6=j+1
(j + n + 1)! Y
= (−1)n−j (X − k) = Qj (X).
(j!)2 (n − j)!
k6=j+1
39
4.
Correction 144. 1.
2. Récurrence.
n
Correction 148. 1. 2n−1
.
sin(nθ)
2. 2n−1
.
3. −(−n)n .
Qn−1
Correction 149. ω 2k − 2ω k cos θ + 1 = (ω k − eiθ )(ω k − e−iθ ) et k=0 (ω
k −
x) = (−1)n (xn − 1).
Correction
P 151. X 2n − 2X n cos nθ + 1 = (X n − einθ )(X n − e−inθ ).
n−1 k i(n−1−k)θ
P n−1 l −i(n−1−`)θ
Q= k=0 X e `=0 X e
P2n−2 k Pn−1
= n−1
P k
Pk i(k−2p)θ + i(k−2p)θ
k=0 X p=0 e k=n X p=k−n+1 e
Pn−1 k sin(k+1)θ P2n−2 k sin(2n−k−1)θ
= k=0 X sin θ + k=n X sin θ .
Pn−1 k
Correction 152. Division de proche en proche : Q = k=0 X cos kθ.
Correction 153. ⇐⇒ X 2 + X + 1 | X 2n + pX n + q ⇐⇒ j 2n + pj n + q = 0.
Correction
√ 155. On calcule
√ pgcd(P (X), Q(X)) = X 2 + 5.
⇒ x1 = i 5 et x2 = −i 5.
On obtient alors : P (X) = (X 2 + 5)(X 2√− 3X + 1). √
Les deux dernières racines sont x3 = 3+2 5 et x4 = 3−2 5 .
Correction 158. λ = 0, x = 1.
40
Correction 162. Pour x ∈ R, on a P (x) = Im (1 + xeiθ )n .
41
2. Remarquer que P 0 = 0 ⇔ P ∈ K[X p ].
On suppose σ surjectif. Soit P (X) = Q(X p ) = a0 + · · · + ak X kp un
polynôme non constant à dérivée nulle. Il existe b0 , . . . , bk tels que
bpi = ai . Alors P (X) = Q(X)p est réductible.
On suppose que tout polynôme irréductible a une dérivée non nulle.
Soit a ∈ K et P (X) = X p − a. P 0 = 0 donc P est réductible. Soit
Q un facteur unitaire irréductible de X p − a. Alors Qp et X p − a ont
Q en facteur commun donc leur pgcd, D, est non constant. Mais Qp
et X p − a appartiennent à K[X p ] donc D, obtenu par l’algorithme
d’Euclide aussi, d’où D = X p − a et X p − a divise Qp . Par unicité de
la décomposition de Qp en facteurs irréductibles, il existe r ∈ N tel
que X p − a = Qr . Par examen du degré on a r = p donc deg Q = 1,
Q = X − b et finalement bp = a.
Correction 177. V (α) est pair si et seulement si P (α) et P (n) (α) ont même
signe, de même pour V (β). Comme P (n) (α) = P (n) (β) on en déduit que
V (α) − V (β) est pair si et seulement si P (α) et P (β) ont même signe, donc
si et seulement si P a un nombre pair de racines dans [α, β].
Décroissance de V : V est constant sur tout intervalle ne contenant aucune
racine de P, P 0 , . . . , P (n−1) . Considérons x0 ∈ [α, β[ tel que P (k) (x0 ) 6= 0,
P (k+1) (x0 ) = · · · = P (`−1) (x0 ) = 0 et P (`) (x0 ) 6= 0. Alors pour x proche de
x0 avec x > x0 , P (k) (x) a même signe que P (k) (x0 ) et P (k+1) (x), . . . , P (`) (x)
ont même signe que P (`) (x0 ) donc les nombres de changements de signe dans
les sous-suites (P (k) (x), . . . , P (`) (x)) et (P (k) (x0 ), . . . , P (`) (x0 )) sont égaux.
De même si P (x0 ) = · · · = P (`−1) (x0 ) = 0 et P (`) (x0 ) 6= 0. Ceci prouve que
V (x+ 0 ) = V (x0 ) pour tout x0 ∈ [α, β[.
On considère à présent x0 ∈ ]α, β] tel que P (k) (x0 ) 6= 0, P (k+1) (x0 ) = · · · =
P (`−1) (x0 ) = 0 et P (`) (x0 ) 6= 0. Alors pour x proche de x0 avec x < x0 la
sous-suite (P (k) (x), . . . , P (`) (x)) a ` − k − 1 changements de signe si P (k) (x0 )
et P (`) (x0 ) ont même signe, ` − k changements de signe sinon tandis que
la sous-suite (P (k) (x0 ), . . . , P (`) (x0 )) en a un ou zéro. De même, si P (x0 ) =
· · · = P (`−1) (x0 ) = 0 et P (`) (x0 ) 6= 0 on trouve ` changements de signe pour
(P (x), . . . , P (`) (x)) et zéro pour (P (x0 ), . . . , P (`) (x0 )) donc dans tous les cas
V (x− 0 ) > V (x0 ). Ceci achève la démonstration.
42
Correction 179. f (2kπ/n) > 0 > f ((2k +1)π/n) pour k ∈ Z donc f admet
2n racines dans [0, 2π[. En posant z = eix , z n f (x) est un polynôme en z de
degré 2n ayant 2n racines sur le cercle unité ; il n’en n’a pas ailleurs.
√ √
Correction 180. (X 2 −X +1)(X 2 +X +1)(X 2 −X 3+1)(X 2 +X 3+1).
q√ q√ q√
2+1 2−1 2+1
Correction 181. Racines : α = 2+
q√ 2 +i 2 , α, β = 2− 2 −
2−1
i 2 , β.
Factorisation de P sur R : P = (X 2 −2 Re(α)X +|α|2 )(X 2 −2 Re(β)X +|β|2 )
et les facteurs sont irrationnels.
2A = 65(λ + λ)X 2 + ((49i − 67)λ − (49i + 67)λ)X + ((42 + 11i)λ + (42 − 11i)λ)
2iB = 65(λ − λ)X 2 + ((49i − 67)λ + (49i + 67)λ)X + ((42 + 11i)λ − (42 − 11i)λ)
λλ = 65.
u+iv
En particulier 65λ ∈ Z[i], écrivons λ = avec u, v ∈ Z :
65
43
Correction 186. Soit P = QR avec Q = X n1 + bn1 −1 X n1 −1 + · · · + b0 X 0
et R = X n2 + cn2 −1 X n2 −1 + · · · + c0 X 0 .
Par hypothèse sur a0 = b0 c0 , p divise un et un seul des entiers b0 , c0 . Sup-
posons que p divise b0 , b1 , . . . , bk−1 : alors ak ≡ bk c0 (mod p) donc p divise bk .
On aboutit à « p divise le coefficient dominant de Q », ce qui est absurde.
Correction 187. On suppose a 6= 0 et X p − a = P Q avec P, Q ∈ K[X]
unitaires non constants. Soit n = deg(P ) ∈ [[1, p − 1]] et b = (−1)n P (0) ∈
K. b est le produit de cetraines p-èmes de a, donc bp = an . De plus n∧p = 1 ;
soit nu + pv = 1 une relation de Bézout. On a alors bpu = anu = a1−pv d’où
a = (bu /av )p donc bu /av ∈ K est racine de X p − a.
Correction 188. 3 ab + ac + ab + cb + ac + cb = −9.
Correction 189. − 53 .
1
Correction 190. 3.
44
Correction 203. Soit y = γx + δ l’équation de la droite en question. On
veut que l’équation x4 + ax3 + bx2 + (c − γ)x + (d − δ) = 0 ait quatre racines
distinctes en progression arithmétique. Si r est la raison de cette progression
alors les racines sont − a4 − 32 r, − a4 − 12 r, − a4 + 12 r et − a4 + 23 r. On doit donc
chercher à quelle condition sur a, b, c, d il existe γ, δ, r réels tels que :
a 3 a 1 a 1 a 3
− − r − − r + · · · + − + r − + r = −b
4 2 4 2 4 2 4 2
a 3 a 1 a 1
− − r − − r − + r + ...
4 2 4 2 4 2
a 1 a 1 a 3
+ − − r − + r − + r =c−γ
4 2 4 2 4 2
a 3 a 1 a 1 a 3
− − r − − r − + r − + r =δ−d
4 2 4 2 4 2 4 2
Les deux dernières équations sont satisfaites à r donné en choisissant conve-
nablement γ et δ. La première s’écrit après simplifications : 25 r2 = 83 a2 + b
et la condition demandée est 3a2 + 8b > 0.
Correction 204. 1.
2.
3. ssi ∃ G ∈ K(X) tel que G ◦ F = X ⇒ P ◦ F = XQ ◦ F .
(
A A | (p0 − Xq0 )
F =B , A∧B =1⇒ ⇒ F est homographique.
B | (pn − Xqn )
4. F = φ(X).
P
Correction 206. F = Q . Si P = λQ : Im F = {λ}.
Si P = λQ + µ : Im F = C \ {λ}.
Sinon, Im F = C.
Correction 208. 1.
n +1
2. nX
X n −1 .
1 1
P (X) P(X ) P (X)+P ( X )
Correction 209. 1. ⇒ Q(X) = 1
Q( X )
= Q(X)+Q( X 1 .
)
2.
3.
45
Correction 214.
1 −1/2 −3/4 1/12 1/3 1/3
= + + + +
(X 2 + 2X + 1)(X 3 − 1) (X + 1)2 X + 1 X − 1 X − j X − j 2
−1/2 −3/4 1/12 1 2X + 1
= 2
+ + + .
(X + 1) X + 1 X − 1 3 X2 + X + 1
Pn (−1)k+p p!
Correction 215. 1. k=0 k! (n−k)! (X+k)p+1 .
Pp C k p! (−1)k sin(p+1−k)α X k
(−1)p p! 1 1
2. 2i sin α (X−eiα )p+1 − (X−e−iα )p+1 = k=0 (Xp+1 sin α
2 −2X cos α+1)p+1 .
k p! (−1)p+1 sh kα p+1−k P k p! (−1)p ch kα p+1−k
P
k pair Cp+1 ch α
X + k impair Cp+1 ch α
X
3. 2
(X −2X sh α−1) p+1 .
Correction 216. 1. 1.
2. 1/4.
3. 1/2.
Q (a) 0 2R000 (a)
1 2
Correction 217. Q(a)(X−a)2
− Q2 (a)(X−a) = R00 (a)(X−a)2
− 3R00 2 (a)(X−a)
.
Pn (1+a2i )n 2nai −P 00 (ai )(1+a2i )/P 0 (ai )
Correction 218. 1. i=1 P 02 (ai )(X−ai )2
+ P 02 (ai )(X−ai )
.
2.
Correction 219. 1. Décomposer 1/P en éléments simples, et prendre
x → ∞. (
0 si 0 6 k < n − 1
2. Idem avec X k /P ⇒ Σ =
1 si k = n − 1.
0
1. P 0 = ni=1 X−x mi P
⇒ PP = ni=1 X−x
mi
P P
Correction 220. i i
.
2. P 0 (z) = 0 ⇔ ni=1 mi |z−x
z−xi mi
P
2 = 0 ⇔ z = Bar xi , |z−x |2 .
i| i
3.
4.
2
Correction 222. F (X + 1) − F (X) = X−1 − X3 + X+1 1
⇒ F (X) = X1 −
2
X−1 + cste.
Q
xj (X−a
Q i)
Correction 223. F = nj=1 X−b
P 1 Q c−bi
j
− X−c = λ (X−c) (X−bj) où λ = − c−ai .
0
P0
Correction 224. Q = (XP + P 0 )(XP 0 + P ) = XP 2 X + PP 1
X + P .
0 P 0 (x) P 0 (x)
P P 1 1
P = X−ai , donc les expressions : x + P (x) et x + P (x) changent de signe
entre ai et ai+1 .
Cela fait au moins 2n − 3 racines distinctes (2n − 2 si 1 n’est pas racine),
0 (x)
plus encore une racine pour x1 + PP (x) entre 0 et a1 .
46