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U.F.

R de Psychologie

Mathématiques Pour La
Psychologie

Cahier de Mise à Niveau

1ère Année de Licence de Psychologie

Année 2010 - 2011

Auteurs : S. Clément, S. Faure, H. Mecheri, E. Thilly, Tran Thi Lan.


Préambule

Ce cahier de mise à niveau est un outil de travail personnel. Il contient des rappels
théoriques ainsi que des exercices (avec un corrigé) du niveau “collège”. Il revient à
l’étudiant de faire (et éventuellement refaire) tous ces exercices pour vérifier que les
bases sont acquises avant le début des enseignements de mathématique.

Il est indispensable d’être capable de faire tous les exercices de ce


document pour aborder les enseignements de mathématique ou de statistique de la
formation universitaire en psychologie.

L’étudiant qui rencontrerait des difficultés à se mettre au niveau doit au plus vite
se faire aider. Une des possibilité est de solliciter les tuteurs mis à disposition par
l’UFR de psychologie.
De plus l’étudiant pourra aussi visiter les ressources WEB suivantes (liste non
exhaustive, chercher dans les sections “collège” en particulier les programmes de 4ème
et 3ème ) :

– http://cedric.beltrami.free.fr/
– L’ı̂le des Math http://www.ilemaths.net/maths.php
– http://www.coursmaths.com/
– Math Rometus http://www.maths-rometus.org/mathematiques/
– Comprendre les maths http://www.cmath.fr/
– http://michaudbonnet.ovh.org/index.php
– http://fitoussi.serge.free.fr/
– http://www.mathovore.fr/

1
Rappels

1.1 Généralités sur les nombres réels

1.1.1 Chaı̂ne d’inclusion des différents sous-ensembles de IR


– IN = {0; 1; 2; .......; n; .......} est l’ensemble des entiers naturels
– IN∗ = {1; 2; .......; n; .......} (un ensemble muni d’une ∗ sera cet ensemble privé du
zéro)
– Z = {...; −n; .......; −2; −1; 0; 1; 2; .......; n; .......} est l’ensemble des entiers relatifs
– ID est l’ensemble des décimaux relatifs : un nombre décimal relatif se compose
d’un signe + ou - et d’un nombre positif s’arrêtant au bout d’un certain temps
après la virgule, appelé valeur absolue
Exemple : (+2.5) est un décimal relatif. Son signe est + et sa valeur absolue
 ( |(+2.5)| = 2.5 ).
est 2.5
– Q = ab |a ∈ Z et b ∈ Z ∗ s’appelle l’ensemble des rationnels (positifs ou négatifs).
2 −3 −9

Exemple : + 3 ; 7 ; −8 sont des rationnels
Exercice : trouver un nombre rationnel qui ne soit pas entier
relatif, puis trouver sans preuve un nombre qui ne soit pas rationnel
(irrationnel).

– L’ensemble des nombres rationnels et irrationnels est l’ensemble des nombres


réels, IR.
Un nombre réel x est constitué d’un signe et d’une valeur absolue (quantité
positive) notée |x|

On peut donner la chaı̂ne d’inclusion entre ces différents ensembles :

IN∗ ⊂ IN ⊂ Z ⊂ ID ⊂ Q ⊂ IR

1.1.2 Simplification de fractions


Ne seront indiquées dans ce paragraphe que les notions (non développées) indispen-
sables pour maitriser les chapitres ultérieurs. L’étudiant pourra vérifier cette maitrise,
en cherchant les exercices associés, dont les corrigés sont donnés à la fin du document.
La simplification de fraction repose sur l’utilisation des propriétés suivantes :

2
exemple

a ac 6 3
b
= bc
,b 6= 0 et c 6= 0 4
= 2

a b a+b 6 1 7
d
+ d
= d
d 6= 0 4
+ 4
= 4

a c a×c 2 3 6
b
× d
= b×d
,b 6= 0 et d 6= 0 5
× 2
= 10
a 2
a d 2 2 4
b
c = b
× c
5
3 = 5
× 3
= 15
d 2

ATTENTION ! Pour additionner deux fractions il est indispensable qu’elles soient


réduites au même dénominateur (par exemple en utilisant les propriétés ci-dessus).
Par exemple :
1 1 1×3 1×2 3 2 5
+ = + = + =
2 3 2×3 3×2 6 6 6

1.1.2.1 Exercice corrigé

1 3 1 3 2 3 7 9
2
+ 4 3
+ 7 4
+ 4 21
+ 21
5 × 1 2 = 5 × 3 10
8 5
− 3 8 15
− 15
5 8 16 15
= × × ×−
4 5 21 7
16 3
= 2× ×−
7 7
160
= −
49

1.2 Développement

1.2.1 Définitions

1.2.1.1 Définition 1
On appelle somme algébrique, une somme de termes réels, positifs ou négatifs

Exemple : 4x3 − 31 x + 2 − z + 5 est une somme algébrique

1.2.1.2 Définition 2
On dit d’une expression algébrique qu’elle se met sous forme développée si on la
met sous forme d’une somme algébrique

3
4 3
Exemple : 5
x + 57 x2 − 1 est une expression développée

1.2.1.3 Définition 4
On dit d’une expression qu’elle se met sous forme factorisée si on la met sous forme
d’un produit de facteurs.

Exemple : (2x − 1) · − 15 x2 − x + 3 est une expression factorisée




Remarque : Un produit de facteur est nul si au moins un de ses facteurs est nul.
Cette propriété permet de trouver facilement les solutions de certaines équations.

Exercice résolu : Trouver les solutions réelles de (x − 3)(2x + 1) = 0.


Le nombre de gauche s’annule si l’un au moins des facteurs est nul.
quand x − 3 = 0 ⇔ x = 3
ou quand 2x + 1 = 0 ⇔ x = − 12 .
L’ensemble des solutions est donc S = − 12 , 3 .


1.2.2 Formules utiles pour factoriser et développer

Développer
−→
a · (b + c) = ab + ac
(b + c) · a = ba + ca
a · (b − c) = ab − ac
(b − c) · a = ba − ca
Identités remarquables :
(a + b) · (a − b) = a2 − b 2
(a + b)2 = a2 + 2ab + b2
(a − b)2 = a2 − 2ab + b2
Factoriser
←−

4
1.2.3 Rappels sur les puissances

an = a × a × ... × a (n fois)
 a  n an
= n
b b
am × an = am+n
(am )n = amn
1
a−n = n
a

1.2.4 Exercice résolu


Factoriser A = x2 − 1 + (2x + 2) (4x − 1)
A = (x + 1) (x − 1) + 2 (x + 1) (4x − 1) (1) et (3)
A = (x + 1) [(x − 1) + 2 (4x − 1)] (1)
A = (x + 1) [(x − 1) + 8x − 2] (2)
A = (x + 1) [9x − 3] (2)
A = 3 (x + 1) (x − 1) (2)

Développer B = 2 (2x + 3)2 − 41 (x − 8)


B = 2 (4x2 + 12x + 9) − 41 (x − 8)
 (4)
2 1
B = (8x + 24x + 18) − 4 x − 2 (1) et (2)
B = 8x2 + 24x + 18 − 14 x + 2
B = 8x2 + 95
4
x + 20

1.3 Equations du premier degré


1.3.1 Définition
Soit a ∈ IR∗ et b ∈ IR, résoudre une équation du premier degré à une inconnue x,
ax + b = 0 : consiste à déterminer la valeur de x (si c’est possible !) vérifiant l’égalité.

IMPORTANT ! Avant de résoudre une équation, il faut s’assurer qu’elle existe


telle qu’elle est écrite et déterminer son domaine de définition.

Par exemple l’équation x1 = 3 n’existe pas mathématiquement si x = 0. Son domaine


de définition est donc : Df = IR −{0} = IR∗ .
Dans la pratique, pour les équations du 1er degré on déterminera des ”valeurs
interdites” à chaque fois que l’inconnue (x) figure dans un dénominateur.

5
1.3.2 Formules utiles pour résoudre les équations

a=b⇔a+c=b+c (1) on peut ajouter ou retrancher

a=b⇔a−c=b−c (2) un même nombre de chaque côté

a = b ⇔ a × c = b × c si c 6= 0 (3) on peut multiplier ou diviser

a b
a=b⇔ c
= c
si c 6= 0 (4) les deux côtés par un même nombre non nul

1.3.2.1 Illustration
– Ajouter ou retrancher à chaque membre d’une l’équation la même quantité a
conserve l’égalité entre les deux membres.
Exemple 1 : x + 3 = 2x − 1 est équivalent à (1 − x) + x + 3 = 2x − 1 + (1 − x)
c’est à dire 1 + 3 = 2x − x
– Multiplier ou de diviser chaque membre de l’équation par une même quantité
non nulle conserve l’égalité entre les deux membres.
x+3 2x − 5 x+3 2x − 5
Exemple 2 : = est équivalent à 10 × = × 10 c’est à
2 5 2 5
dire 5(x + 3) = 2(2x − 5). Ce procédé est aussi appelé produit en croix.
x+7 2 x+7 2
Exemple 3 : Pour x = 6 0, 5, = est équivalent à 3(2x − 1) × = × 3(2x − 1)
2x − 1 3 2x − 1 3
c’est à dire 3(x + 7) = 2(2x − 1) (produit en croix).

1.3.3 Exercice résolu


Résoudre dans IR l’équation suivante :
2 3 1 1
x+ =− + x
5 7 4 6
L’équation est définie sur IR (elle existe quelque soit la valeur de x).

2 3 1 1
x+ =− + x
5 7 4 6

On ajoute − 16 x − 3
7
des deux côtés

2 3 3 1 1 1 1 3
x +  −  − x = − + x − x −
5 7 7 6 4 6 6 7
2 1 1 3
x− x=− −
5 6 4 7
12 5 7 12
x− x=− −
30 30 28 28
7 19
x=−
30 28
7 19
x=−
30 28

6
30
on utilise (3) en multipliant les deux côtés par 7

30 7 19 30
 × x=− ×
7 30 28 7
19 30
x=− ×
28 7
285
x=−
98
 285
L’ensemble des solutions est donc S = − 98

1.3.4 Application des factorisations : équations produits et


quotients.
A(x)
On appelle équation quotient toute équation de la forme = 0.
B(x)
A(x)
L’équation = 0 est équivalente à A(x) = 0 et B(x) 6= 0.
B(x)
En d’autres termes, une fois le domaine de définition identifié (x tels que B(x) 6= 0),
A(x)
résoudre = 0 revient à résoudre :
B(x)

A(x) = 0

En présence d’une équation de la forme A(x) = 0, si on a la possibilité d’exprimer


A(x) sous une forme factorisée (un produit de facteurs), alors on peut utiliser la
propriété
“Un produit de facteurs est nul si et seulement l’un au moins de ses facteurs est
nul ”
pour résoudre l’équation.

Exemple : Résoudre dans IR l’équation x(x − 2)(x − 3) = (x − 2)(x − 3).


1. l’équation est équivalente à x(x − 2)(x − 3) − (x − 2)(x − 3) = 0,
2. ou encore (x − 1)(x − 2)(x − 3) = 0 ;
3. Comme “Un produit de facteurs est nul si et seulement si l’un au moins de ses
facteurs est nul”, l’équation est équivalente à



(x − 1 = 0) ⇔ (x = 1)






 ou (x − 2 = 0) ⇔ (x = 2)




ou (x − 3 = 0) ⇔ (x = 3)

L’ensemble des solution est donc S = {1; 2; 3}

7
1.4 Inéquations du premier degré
1.4.1 Définition
Avec a ∈ IR∗ et b ∈ IR, résoudre une inéquation du premier degré à une inconnue x,
ax + b ≤ 0, consiste à déterminer les valeurs de x (si c’est possible) Vérifiant l’inégalité.

1.4.2 Formules utiles pour résoudre les inéquations

a ≤ b ⇔ a + c ≤ b + c (1)

a ≤ b ⇔ a − c ≤ b − c (2)

a ≤ b ⇔ a × c ≤ b × c si c > 0 (3)

a ≤ b ⇔ a × c ≥ b × c si c < 0 (4)

Les deux dernières lignes sont extrêment importantes puisque que c’est la difficulté
suplémentaire pour la résolution des inéquations..
Elles signifient que l’on a le droit de multiplier (ou diviser) les deux côtés d’une
inéquation par un même nombre, mais que si ce nombre est négatif alors, il
faut inverser le sens de l’inégalité.

1.4.2.1 Illustration
– Ajouter ou retrancher à chaque membre de l’équation la même quantité a
conserve l’inégalité entre les deux membres.
Exemple 1 : x + 3 < 2x − 1 est équivalent à x + 3 + (1 − x) < 2x − 1 + (1 − x)
c’est à dire 1 + 3 < 2x − x
– Multiplier ou de diviser chaque membre de l’équation par une même quantité
non nulle et positive conserve l’inégalité entre les deux membres.
Exemple 2 : x+3 2
> 2x−55
est équivalent à x+3
2
× 10 > 2x−5
5
× 10 c’est à dire
5(x + 3) > 2(2x − 5)

– Multiplier ou de diviser chaque membre de l’équation par une même quantité


non nulle et négative change le sens de l’inégalité entre les deux membres.
Exemple 3 : 3−x
2
≥ 2x−5
−5
est équivalent à −10 × 3−x
2
≤ 2x−5
5
× (−10) c’est à dire
−5(3 − x) ≤ −2(2x − 5).

1.4.3 Exercice résolu


Résoudre dans IR l’inéquation suivante :

2 3 1 1
x+ ≤− x− x
5 7 4 6

8
en utilisant (1) on arrive à :

2 1 1 3
x+ x+ x≤−
5 4 6 7
49 3
x≤−
60 7
60
on utilise (3) en mulitpliant les deux côtés par 49

 
60 49 60 3
 × x≤ −
49 60 49 7
180
x≤−
343
L’ensemble des solutions est donc S = x ∈ IR; x ≤ − 180 180
  
343
= −∞; − 343

1.5 Points du plan

1.5.1 Définitions

− →
 −
Un point du plan rapporté à un repère O, i , j est donné par son abscisse x et
son ordonnée y :
−−→ →
− →

M (x, y) ⇔ OM = x i + y j
−−→ →− → −
(x, y) sont aussi appelées les composantes du vecteur OM dans la base i , j
Dans la plupart des cas, en sciences expérimentales (et donc en psychologie), les
représentations graphiques se font dans un repère avec des axes perpendiculaires. Les
échelles des axe sont cependant souvent très différentes.

1.5.2 Exemple
Représenter sur un graphique :
1. les points A(4; 3), B(1; −1) et C(−3; 1).
2. La fonction F : f (x) = x2 − 2

La correction de l’exemple est donné dans la figure 1.5.2.


Placer les points sur le graphique ne devrait pas poser de problème. Pour représenter
graphiquement une fonction quelle qu’elle soit, on calculera au préalable les coordonnées
de plusieurs points de cette fonction.

9
F 6 y

4
A(4,3)
3

1
C(-3,1)
−4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4 5 6x
−1
B(1,-1)
−2

−3

−4

Figure 1.1 – Représentation graphique de 3 points et de la fonction F : f (x) = x2 − 2

Pour représente la fonction F , on calcule les valeurs de f (x) pour plusieurs valeurs
de x :

f (−3) = (−3)2 − 2 = 9 − 2 = 7
f (−2) = (−2)2 − 2 = 4 − 2 = 2
f (−1) = (−1)2 − 2 = 1 − 2 = −1
f (0) = (0)2 − 2 = 0 − 2 = −2
f (1) = (1)2 − 2 = 1 − 2 = −1
f (2) = (2)2 − 2 = 4 − 2 = 2
f (3) = (3)2 − 2 = 9 − 2 = 7

10
Exercices d’entraı̂nement

2.1 Calcul avec fractions


Mettre sous forme irréductible les expressions suivantes.
( 1 × 3 )× 1 1
−3
a) 2 45 5 × 31 × 72
8 5
3 3
3
1 2
b)  12 × 

4
× 5
7
c) 1 ×8 3 / 27
3 4

2.2 Factorisation - Développement


2.2.1 Factoriser les expressions suivantes :

a) (1 − 4x2 ) + (4x + 2) (−x + 3)


b) x4 − 1
c) (x2 − 9) (x4 − 1) − (x − 3) (x2 + 1)

2.2.2 Développer les expressions suivantes

2
a) (1 + x2 ) + (1 − 2x) (3x − 4)
b) (1 + x + x2 ) (1 − x)
2
c) 1 + 21 x 1 − 13 x + 15 x2 + x − 41
 

d) 12 (2x − 4) + (1 − x)2 + 1 + 13 x (3 − x)


2.3 Equations du 1er degré


Résoudre dans IR les équations suivantes
2 1 3
a) 2x + − + x = −3x + 2
3 6 4
3
−x + 1 x− 1
b) = 4 1 5
4 6
c) 3 (2x − 5) − −x + 14 = x2

x+1 1
d) =
2x − 3 5
1 1 1
e) + =
x 2x 3x − 1

11
4
+x 1
f) 15 =
4
−x 2
2
g) x = 1600
h) 9x2 − (x + 1)2 = 0
18 2
i) x + 12x = −8
4
4 x+1
j) =
1−x 1−x

2.4 Inéquations du 1er degré


Résoudre dans IR les inéquations suivantes
a) 2x − 23 − 61 + 34 x ≥ −3x + 52
−x+ 21 3
x+ 15
b) 4
≤ 4
1
6
1 x

c) 3 (2x − 5) − −x + 4
<1− 2
5 3
d) 3x−1 < 3x

2.5 Représentation graphiques


Exercice a : Représenter
 → les parties du plan suivantes (le plan sera rapporté à un
− → −
repère orthonormé O, i , j )
E1 = {M (x, y) : x = y} , E2 = {M (x, y) : x ≤ 1} , E3 = {M (x, y) : x ≤ y} ,
E4 = {M (x, y) : 1 ≤ x ≤ 2 et − 3 ≤ y ≤ 1} .

Exercice b : Des chercheurs font une expérience au cours de laquelle il trempent la


main des participant dans de l’eau a une température contrôlée par les chercheurs. Ils
demandent alors aux participants de juger la douleur qu’ils éprouvent sur une échelle
de 0 à 10 (10 correspondant à la pire douleur qu’ils puissent ressentir). Faire une
représentation graphique des données suivantes, recueillies dans cette expérience :

Température de l’eau ( ◦ C) 20 25 30 35 40 45 50

Score de douleur 0 0 1 2 4 8 9

Représenter graphiquement ces données et superposer au graphique la représentation


5
de la fonction f définie par f (x) = 12 x − 11

12
Corrigés des exercices

Exercice 2.1.a

1 3 1 1 3 7
− 3

2
× 4
× 5 3
− 7 1 3 1 8
5 × 1 2 = × × × × 21 2 21
8 5
× 3
2 4 5 5
 15 
1 3 1 8 2 15
= × × × × − ×
2 4 5 5 21 2
 
1 3 1 2×4 2 3×5
= × × × × − ×
2 4 5 5 3×7 2
 
1 3 1 2 × 4 2 3 × 5
= × × × × − ×
2 4 5 5 3 × 7 2
3
= −
35

Exercice 2.1.b

3  2  3
12

1 3 1 3
× × = × 2
2 4 5 8 5
3
3 1
= 3×
8 25
9 1
= ×
512 25
27
=
12800

13
Exercice 2.1.c

 7  7
8 7 8 2
1 3 / = 3 ×
3
× 4
2 12
7
7 12 2
= × ×
8 3 7
7 3×4 2
= × ×
2×4 3 7
7 3 × 4 2
= × ×
2 × 4 3 7
= 1

Exercice 2.2.a

1 − 4x2 + (4x + 2) (−x + 3) = 12 − (2x)2 + 2 (2x + 1) (−x + 3)


 

= (1 + 2x)(1 − 2x) + 2 (2x + 1) (−x + 3)


= (1 + 2x)[(1 − 2x) + 2 (−x + 3)]
= (1 + 2x)(1 − 2x − 2x + 6)
= (1 + 2x)(7 − 4x)

Exercice 2.2.b

x4 − 1 = (x2 )2 − 12
= (x2 − 1)(x2 + 1)
= (x2 − 12 )(x2 + 1)
= (x − 1)(x + 1)(x2 + 1)

14
Exercice 2.2.c
On peut utiliser le résultat de l’exercice précédent.

x2 − 9 x4 − 1 − (x − 3) x2 + 1 = x2 − 32 (x − 1)(x + 1)(x2 + 1) − (x − 3) x2 + 1
    

= (x − 3)(x + 3)(x − 1)(x + 1)(x2 + 1) − (x − 3) x2 + 1




= (x − 3)(x2 + 1) [(x + 3)(x − 1)(x + 1) − 1]


= (x − 3)(x2 + 1) (x + 3)(x2 − 1) − 1
 

= (x − 3)(x2 + 1)(x3 − x + 3x2 − 3 − 1)


= (x − 3)(x2 + 1)(x3 + 3x2 − x − 4)

Exercice 2.2.1.a

2
1 + x2 + (1 − 2x) (3x − 4) = 1 + X 4 + 2x2 + 3x − 4 − 6x2 + 8x
= x4 − 4x2 + 11x − 3

Exercice 2.2.1.b

1 + x + x2 (1 − x) = 1 + x + x2 − x − x2 − x3

2  
= 1
+x
+x
−x
 −x2 − x3
= 1 − x3

Exercice 2.2.1.c

2
1 + 21 x 1 − 13 x + 15 x2 + x − 14 = 1 − 13 x + 15 x2 + 12 x − 61 x2 + 10
1 3
x + x2 − 24 x + 16
1
 
 
1 3
x + 51 − 16 + 1 x2 + − 13 + 21 − 12 x + 1 + 16 1

= 10
1 2 6 5 30
 2 1 16 1
= 10 x 30 − 30 + 30 x − 3 x + 16 + 16
1 3 31 2
= 10 x + 30 x − 13 x + 17 16

15
Exercice 2.2.1.d

1
(2x − 4) + (1 − x)2 + 1 + 13 x (3 − x) = 2
− 42 + 1 − 2x + x2 + 3 − x + 33 x − 13 x2

2 2
x
1 − 31 x2 + (1 − 2 − 1 + 1)x − 2 + 1 + 3

=
2 2
= 3
x −x+2

Exercice 2.3.a

2 1 3
2x + − + x = −3x + 2
3 6 4
3 2 1
2x + x + 3x = 2− +
4 3 6
8 3 12 12 4 1
x+ x+ x = − +
4 4 4 6 6 6
23 9
x =
4 6
3 4
x = ×
2 23
6
x =
23

6
L’ensemble des solutions est S = { 23 }

16
Exercice 2.3.b

3 1
−x + 1 4
x − 5
= 1
4
6 
1 3 1
(−x + 1) = 4 x−
6 4 5
1 1 4
− x+ = 3x −
6 6 5
1 4 1
− x − 3x = − −
6 5 6
1 18 24 5
− x− x = − −
6 6 30 30
19 29
− x = −
6 30
29 6
x = ×
30 19
29 6
x = ×
6 × 5 19
29
x =
95
 29
L’ensemble des solutions est S = 95

Exercice 2.3.c

 
1 x
3 (2x − 5) − −x + =
4 2
1 x
6x − 15 + x − =
4 2
x 1
6x + x − = 15 +
2 4
14 x 60 1
x− = +
2 2 4 4
13 61
x =
2 4
61 2
x = ×
4 13
61
x =
26
 61
L’ensemble des solutions est S = 26

17
Exercice 2.3.d

x+1 1
=
2x − 3 5
6 32 . Le domaine de définition
 3 si et seulement si 2x − 3 6= 0 ⇐⇒ x =
L’équation existe
est donc IR r 2 .

x+1 1
=
2x − 3 5
5(x + 1) = 1(2x − 3)
5x + 5 = 2x − 3
5x − 2x = −3 − 5
3x = −8
8
x =
3
8
8
3
est bien dans le domaine de définition donc S = 3

Exercice 2.3.e

1 1 1
+ =
x 2x 3x − 1
1
 1 existe si et seulement si x 6= 0 et x 6= 3 . Le domaine de définition est
L’équation
donc IR r 0; 3 .

1 1 1
+ =
x 2x 3x − 1
2 1 1
+ =
2x 2x 3x − 1
3 1
=
2x 3x − 1
3(3x − 1) = 2x
9x − 3 = 2x
9x − 2x = 3
7x = 3
3
x =
7
3
3
7
est bien dans le domaine de définition donc S = 7

18
Exercice 2.3.f
4
5
+x 1
1 =
4
−x 2
L’équation
1 existe si et seulement si x 6= 14 . Le domaine de définition est donc
IR r 4 .
4
5
+x 1
1 =
4
−x 2
4 1
2( + x) = −x
5 4
8 1
+ 2x = −x
5 4
1 8
2x + x = −
4 5
5 32
3x = −
20 20
27
3x = −
20
27
x = −
20 × 3
9
x = −
20
9
 9
− 20 est bien dans le domaine de définition donc S = − 20

Exercice 2.3.g

x2 = 1600

L’équation est définie sur IR

si l’on ne connait pas encore méthode de résolution des équation du 2nd degré, on
peut procéder comme suit

x2 − 1600 = 0
x2 − 402 = 0

on reconnait l’identité remarquable a2 − b2 = (a − b)(a + b)

(x − 40)(x + 40) = 0

19
un produit de facteurs est nul si au moins l’un des facteur est nul. Il y a donc deux
solutions à notre équation qui sont :
x = 40 et x = −40
donc S = {−40; 40}

Exercice 2.3.h

9x2 − (x + 1)2 = 0

Bien qu’il s’agisse d’une équation du 2nd degré, il est possible de la résoudre en passant
par sa factorisation en terme du 1er degré (en reconnaissant une identité remarquable)

[3x − (x + 1)] [3x + (x + 1)] = 0


(2x − 1)(4x + 1) = 0

un produit de facteurs est nul si et seulement si au moins l’un des facteur est nul. Il y
a donc
 deux solutions à notre équation qui sont :


2x − 1 = 0 ⇔ x = 12

donc S = − 14 ; 21



ou 4x + 1 = 0 ⇔ x = − 41

Exercice 2.3.i

18 2
x + 12x = −8
4
on peut diviser les 2 côtés par un même nombre (ici 2)
9 2
x + 6x = −4
4
9 2
x + 6x + 4 = 0
4
L’oeil aiguisé reconnaitra l’identité remarquable (a + b)2 = a2 + 2ab + b2
 2
3 3
x + 2 × 2 × x + 22 = 0
2 2
 2
3
x+2 =0
2

20
un produit de facteurs est nul si et seulement si au moins l’un des facteurs est nul. On
aura donc pour seule solution
3 4
x+2=0⇔x=−
2 3
donc S = − 43


Exercice 2.3.j

4 x+1
=
1−x 1−x
il faut commencer par déterminer le domaine de définition. En effet l’équation n’existe
pas si 1 − x = 0 (division par 0) c’est à dire si x = 1.
Le domaine de définition est donc IR \{1}

4 x+1
=
1−x 1−x
4 x+1
− =0
1−x 1−x
4 − (x + 1)
=0
1−x
4−x−1
=0
1−x
3−x
=0
1−x

Cette division sera nulle si et seulement si le numérateur est nul :

3−x=0
x=3

3 est bien dans le domaine de définition IR \{1} donc S = {3}

Exercice 2.4.a

2 1 3 2
2x − − + x ≥ −3x +
3 6 4 5

21
L’inéquation est définie sur IR.
2 1 3 2
2x − − + x ≥ −3x +
3 6 4 5
3 2 2 1
2x + x + 3x ≥ + +
4 5 3 6
8 12 3 12 20 5
x+ x+ x ≥ + +
4 4 4 30 30 30
23 37
x ≥
4 30
37 4
x ≥ ×
30 23
37 2
x ≥ ×
15 23
74
x ≥
345

 74 
L’ensemble des solutions est : S = 345
; +∞

Exercice 2.4.b
1 3 1
−x + 2 4
x + 5
≤ 1
4 6
L’inéquation est définie sur IR.
1 3 1
−x + 2 4
x + 5
≤ 1
4 6
1
−x +
 
2 3 1
≤6 x+
4 4 5
 
1 3 1
−x + ≤ 24 x+
2 4 5
1 24 × 3 24
−x + ≤ x+
2 4 5
1 24
−x + ≤ 18x +
2 5
24 1
−x − 18x ≤ −
5 2
48 5
−19x ≤ −
10 10
43
−19x ≤
10

22
on change le sens de l’inégalité car on divise les 2 membres par -19
43
x≥−
10 × 19
43
x≥−
190

 43 
L’ensemble des solutions est : S = − 190 ; +∞

Exercice 2.4.c
 
1 x
3 (2x − 5) − −x + <1−
4 2
L’inéquation est définie sur IR.
 
1 x
3 (2x − 5) − −x + <1−
4 2
1 x
6x − 15 + x − < 1 −
4 2
x 1
7x + < 1 + 15 +
2 4
14 x 1
x + < 16 +
2 2 4
15 65
x<
2 4
65 2
x< ×
4 15
13 × 5 × 2
x<
2 × 2 × 3 × 5
13
x<
6
13
 
L’ensemble des solutions est : S = −∞; 6

Exercice 2.4.d

5 3
<
3x − 1 3x
L’inéquation
 existe si et seulement
 si

 

3x − 1 6= 0 x 6= 31
 
ou encore

 

3x 6= 0 x 6= 0 
 
Le domaine de définition est donc IR r 0; 13 .

23
La maitrise de la résolution de ce type d’inéquation étant d’une grande importance,
deux manières de la résoudre sont présentées.

1ère version : méthode à éviter

5 3
<
3x − 1 3x
La méthode des ”produits en croix” pour éliminer les dénominateurs revient à
multiplier chaque membres de l’inéquation par 3x(3x − 1). On peut multiplier les 2
côtés d’une inéquation par un même nombre mais, si ce nombre est négatif, il faut
changer le sens de l’inéquation.
Il nous faut donc pour faire le produit en croix envisager le cas où 3x(3x − 1) > 0
et le cas ou 3x(3x − 1) < 0.

Cas 1 : quand 3x(3x − 1) > 0

5 3
<
3x − 1 3x
5 × 3x < 3 × (3x − 1)
15x < 9x − 3
15x − 9x < −3
6x < −3
3
x<−
6
1
x<−
2

Cas 2 : si 3x(3x − 1) < 0

5 3
<
3x − 1 3x
5 × 3x > 3 × (3x − 1)

de la même manière que précédement on arrive au résultat :

1
x>−
2

24
Etude du signe de 3x(3x − 1)
Le tableau de signe ci-dessous présente le calcul du signe de 3x(3x − 1) et indique
les cas à considérer pour trouver les solutions.

x −∞ − 12 0 1
3
+∞

3x − − + +

3x − 1 − − − +

3x(3x − 1) + + − +

cas : 1 1 2 1

L’ensemble des solutions est : S = −∞; − 21 ∪ 0; 13


   

2nde version :

5 3
<
3x − 1 3x
5 3
− <0
3x − 1 3x
5 × 3x 3(3x − 1)
− <0
3x(3x − 1) 3x(3x − 1)
15x 9x − 3
− <0
3x(3x − 1) 3x(3x − 1)
15x − 9x + 3
<0
3x(3x − 1)
6x + 3
<0
3x(3x − 1)

On se retrouve avec une division dont on cherche le signe. On déduit facilement le


signe d’un quotient (ou d’un produit) de deux nombres à partir du signe de chacun
des nombres. Ainsi lorsque l’on divise (ou multiplie) 2 nombres négatifs le résultat est
positif. Si un seul des 2 nombres est négatif le résultat sera négatif et les 2 sont positifs
le résultats sera positif.
Il suffit donc de chercher le signe de chacun des éléments de la division pour déduire
le signe du quotient. On peut d’aider d’un tableau de signe. Il suffira alors de repérer
les intervalles de x pour lesquelles le quotient est négative

25
x −∞ − 12 0 1
3
+∞

6x + 3 − 0 + + +

3x − − + +

3x − 1 − − − +

6x + 3
− 0 + − +
3x(3x − 1)

L’ensemble des solutions est : S = −∞; − 21 ∪ 0; 13


   

Exercice 2.5.a
5 E3 : x ≤ y

3
E1 : x = y
2

−5 −4 −3 −2 −1 0 1 2 3 4 5
−1
E4 : 1 ≤ x ≤ 2
−2

−3

−4
E2 : x ≤ 1
−5

26
Exercice 2.5.b
La fonction f est de la forme f (x) = ax + b. C’est donc une fonction affine dont
la représentation graphique est une droite. Pour la tracer il suffit donc de connaitre
seulement deux points de la droite.
5 5
f (30) =× 30 − 11 = 1.5 et f (50) = × 50 − 11 ' 9.83
12 12
Ces deux points sont marqués d’une croix rouge sur la figure suivante.
Douleur
10

0 10 20 30 40 50 T (˚C)
F

27

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