Entrée en 1e année de CPGE : exercices à chercher pour la rentrée

1 Calculs algébriques Calcul 4 : Fractions de nombres non entiers. Simplifier :

1 1 −2 1
Dans les calculs ci-dessous, effectuer les opérations avec les fractions les plus A= + 2 + 2 − 2
u2 + 3u + 2 u − 1 u + u u + u − 2
simples possibles et exprimer les résultats sous forme de fraction avec un dénomi-
nateur entier lorsque cela est possible. 2(x − 1) 2−x x+4
1 1 80 − 48 B= − 2 +
Exemple : − ne se fera pas avec la calculatrice ni sous la forme . 9x2 − 4 9x + 12x + 4 9x2 − 4
48 80 48 × 80
Puisque 48 et 80 ont un multiple commun bien plus petit que leur produit :
Calcul 5 : Racines et expressions conjuguées. Écrire avec un dénominateur entier.
1 1 5−3 1
− = = √ √ √ √
6 × 8 8 × 10 8×3×2×5 120 1 1− 3 3 2 1 2+ 5 3 5+1 1
√ ; √ ; −√ ; √ + √ +√
3+1 (1 + 3)2 2 2 5−2 2− 5 5+2
Vous présenterez les calculs intermédiaires sur votre copie.

1 1 3 1 Calcul 6 : Exprimer avec encore un dénominateur entier (i désigne l’imaginaire

Calcul 1 : Simplifier A = + + + · pur de carré égal à −1).
120 45 20 36
1+i i−4 3 + 4i 4 − 3i 5 − 3i
; ;
; ;
Calcul 2 : Lors des calculs de probabilités conditionnelles, on peut être amené i 2i 5 − 7i i−1 (4 − i)(1 + 3i)
à calculer une expression de la forme √
(5 + 2i)(2 − 3i) 3+i 1+i (1 − i)3
; √ +2 √ − √
P (B|A1 )P (A1 ) (i − 3)(3i − 4) 3−i 1+i 3 3+i
P (A1 |B) = ·
P (B|A1 )P (A1 ) + · · · + P (B|A3 )P (A3 )
Calcul 7 : Trouver les parties réelle et imaginaire, toujours avec dénominateur
Nous vous proposons deux exemples de calculs apparaissant en probabilités. entier ! On utilisera le module et l’argument.
4 1 √
× 1+i 3 i
Simplifier : p = 10 50 z1 = √ ; z2 = √ ; z1 + z2
4 1 2 15 1 34 1−i 3 2i 3 − 2
× + × + ×
10 50 3 50 3 50 (1 + i)3
z1 z2 ; z1 (z2 )−1 ; (z1 )6 (z2 )12 ; (z1 )8 (z2 )−3 ; √
2 4 3 5 1 (1 + i 3)4
× + × +
Simplifier : q= 10 10 10 10 100
2 4 3 5 1 3 2 Calcul 8 : Simplifier les expressions ci-dessous sachant que a, x, y, z désignent des
× + × + + ×
10 10 10 10 100 10 10 réels et que a est strictement positif.
 5  4+y
3 6
Calcul 3 : Simplifier les fractions suivantes, sachant que a, b, c, d désignent des 2 5 ax+y e(x−y) ln(a) 6x−2 32x+2 303−x
réels non nuls :  7  2y−3 ; ; ;
a a 9 2 a2 a(−2x−4) 122x−1 62−x 5x+1
a 10 15
 cb  ;   ; b
b c 
x
2
d c (−3)−2 · 24 ; (−xy 2 ) · (−yz 2 ) · (−zx2 ) ; − · (−y)3
y
Calcul 9 : Exercice 2 : Résoudre les équations et les inéquations suivantes :
1
1. A l’aide d’un développement, démontrer les formules suivantes : (a) e3x+1 = ex (b) ex(x+1) = 1 (c) ex = x+1
2
e 2

(a − b)(a2 + ab + b2 ) = a3 − b3 et (a + b)3 = a3 + 3a2 b + 3ab2 + b3 (d) e3x−1 6 e2x (e) e2x − ex+1 6 0 (f) ex > e2x −x
(g) e3x−1 = 3 (h) e1/x = 2 (i) e2x − 2e−2x = 1
2. Simplifier les expressions suivantes : (j) ln(1 + 3x) = ln(x + 1) (k) ln(x − 1) + ln(2 − x) = ln(6x)
(l) ln(2x + 1) = ln(x2 − 1)
√ √ √ √ √
q q q
4 4
3 + 2 48 − 243 ;
3 3
20 + 14 2 + 20 − 14 2 Indication : pour (i), on pourra poser X = e2x .

Exercice 3 : Pour chacune des fonctions numériques réelles suivantes, donner

Calcul 10 : On rappelle le sens de la notation factorielle : son domaine de définition, préciser en quels points elle est dérivable et calculer sa
dérivée en ces points :
0! = 1 et, pour tout entier naturel n, (n + 1)! = n! × (n + 1) x2 − 3
(a) x 7→ x3 − x2 (b) x 7→ (c) x 7→ xe−x
x+1
4n (n!)2 √ (2x + 1)3
On définit maintenant un = · (d) x 7→ x2 + 2x − 1 (e) x 7→ ln(x2 + x + 1) (f) x 7→
(2n + 1)! x+1
  √ ex + 1 2 3
un+1  un+1 − un  (g) x 7→ ex 1 − x (h) x 7→ x (i) x 7→ ex −x + x4
Exprimer un+1 puis simplifier le quotient ainsi que l’écart relatif 
 . e −1 4
un un 
(j) x 7→ eωx − x , où ω est un réel fixé.
p
Calcul 11 : Résoudre dans C , l’équation z 2 + 4z + 8 = 0. Indication : utiliser la dérivée de fonctions des types suivants : x 7→ u(x),
Quelle est la somme des deux solutions ? où la trouve-t-on dans les coefficients de x 7→ (u(x))n , x 7→ eu(x) et x 7→ ln(u(x)), où n est un entier relatif non nul.
la fonction trinôme ?
Exercice 4 : Déterminer une primitive de la fonction f sur l’intervalle I indiqué :
Calcul 12 : . . . et avec un degré de plus. (a) I = R, f : x 7→ 2x (b) I = R, f : x 7→ 6x11 − 8x3
Pour la fonction f définie sur C par f (z) = z 3 +[(i−1)+4]z 2 +[8−4(1−i)]z+8(i−1), 1 1
déterminer une factorisation de f et ses racines complexes. Où trouve-t-on la (c) I =]0; +∞[, f : x 7→ 1 − 2 (d) I =] − ∞; 2[, f : x 7→
x x−2
somme des trois racines ? le produit des trois racines ? que représente le dernier 3 1 3x
(e) I =] − ; +∞[, f : x 7→ (f) I =]1; +∞[, f : x 7→ √
coefficient ? 2 (2x + 3)5 x2 − 1

Calcul 13 : Factoriser les trinômes suivants sans utiliser le discriminant : Exercice 5 : On suppose que f est une fonction dérivable sur un intervalle I de
R et qu’il existe une fonction a continue sur I vérifiant f 0 (t) = a(t)f (t) pour tout
3
x2 + 3x ; x2 − 9 ; 4x2 + 25 ; 49x2 + 21x + ; x2 + 5x + 6 t dans I.
2
1. Rappeler pourquoi a admet au moins une primitive sur I. On note A une
Pour le dernier, on donne l’indication suivante : les racines sont entières. telle primitive.
2. Démontrer que F : t 7→ f (t)e−A(t) est dérivable sur I et calculer sa dérivée.
2 Calculs analytiques 3. En déduire qu’il existe un réel K tel que, pour tout réel t appartenant à I,
f (t) = KeA(t) .
4. Application pratique : dans chacun des cas suivants, déterminer toutes les
Exercice 1 : Simplifier chacune des expressions suivantes : fonctions f vérifiant l’égalité proposée sur l’intervalle I indiqué :
1
e3 × e−1 (e−2 )3 × e−5 1 1 (a) f 0 (t) = 3f (t), I = R (b) f 0 (t) = − f (t), I = [0, +∞[
A= ; B= ; C = 0,3 × 2
e7 (e2 )2 e e 1
(c) f 0 (t) = 2tf (t), I = R (d) f 0 (t) = f (t), I = [1, 2]
e2 ln(3)
 5
e √

1
 t
1
D = e 2 ln(8)+1 ; E= ; F = ln 3 ; G = ln( e) − ln √ 1
e3 ln(2) e e (e) f 0 (t) = − f (t), I =] − ∞, 0[
t
3 Trigonométrie a+b a−b
Exercice 8 : Soient a et b deux réels. On pose u = et v = ·
2 2
1. Calculer u + v et u − v. En déduire les formules suivantes :
sin(x)    
Exercice 6 : Dans cet exercice, on considère la fonction tan : x 7→ , dite a+b a−b
cos(x) cos a + cos b = 2 cos cos
fonction tangente. 2 2
   
1. Déterminer son domaine de définition. a+b a−b
cos a − cos b = −2 sin sin
2 2
2. Rappeler les formules d’addition du cosinus et du sinus.    
a+b a−b
3. Soient a et b deux réels. Démontrer les formules ci-dessous : sin a + sin b = 2 sin cos
2 2
tan a + tan b tan a − tan b    
tan(a + b) = et tan(a − b) = , a+b a−b
1 − tan a tan b 1 + tan a tan b sin a − sin b = 2 cos sin
2 2
en précisant pour quels réels a et b ces formules sont valables.
2. Montrer les formules suivantes :
4. Tracer les graphes des fonctions sin et cos sur une même figure. Expli-
quer comment on interprète les formules suivantes sur les graphes des deux 1 
cos a cos b = cos(a − b) + cos(a + b)
fonctions : pour tout réel x, 2
1 
π   π sin a sin b = cos(a − b) − cos(a + b)
sin(π − x) = sin x ; cos − x = sin x ; sin x + = cos x. 2
2 2 1 
sin a cos b = sin(a − b) + sin(a + b)
5. Résoudre l’équation suivante d’inconnue réelle x : 2
2 cos(2x) + 4 cos(x) + 3 = 0. 3. Résoudre les équations suivantes d’inconnue x réelle :
(1) sin(2x) + sin(6x) = sin(4x) ; (2) cos(x) cos(7x) = cos(3x) cos(5x)
Exercice 7 : Expliquer les formules ci-dessous à l’aide du cercle trigonométrique :
 π  π
cos x + = − sin x ; sin x − = − cos x ; cos(x + π) = − cos x Exercice 9 :
2 2
  1. Grâce au cercle trigonométrique, préciser à quelle condition sur les réels x
7π
cos x + = sin x ; tan(x + π) = tan x ; tan(−x) = − tan x et y, on a :
2 (1) cos x = cos y ; (2) sin x = sin y.
x sin x
cos2 x + sin2 x = 1 ; cos(−x) = cos x ; tan = · 2. Résoudre les équations suivantes d’inconnue réelle θ et représenter les so-
2 1 + cos x lutions sur le cercle trigonométrique :
 π  π
(1) cos θ + = cos(3θ) ; (2) sin θ + = sin(3θ)
3 3

Exercice 10 : Utilisation de nombres complexes en trigonométrie. Dans cet exer-

On démontrera
i π π h la dernière formule pour cice, on fixe deux réels non nuls a et b.
x∈ − ; après avoir remarqué que,
 
2 2 1. Pour tout réel θ, montrer que : a cos θ + b sin θ = Re (a − ib)eiθ .
dans la figure ci-contre, l’angle β est le β
2. Soit z = a + ib, r le module de z et ϕ un argument de z. Montrer que, pour
double de l’angle α : α
tout réel θ, on a :
a cos θ + b sin θ = r cos (θ − ϕ) .
3. Utiliser cette transformation
√ pour déterminer tous les réels x de l’intervalle
[−π ; π] tels que cos x − 3 sin x 6 1.