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Groupe espace
EIDD
02/01/2021
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Sommaire
Introduction………………………………………………………… 2
Partie II-b –
Synthèse…..…..…....……………………………...9
Conclusion…………………………………………………………...1
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Introduction
Le métier d'ingénieur a une place importante dans notre société car c'est à lui
d'apporter des solutions ou des améliorations à des problèmes technologiques. Pour cela, il
doit avoir des fortes connaissances scientifiques et technologiques ainsi que des compétences
personnelles telles la curiosité et la créativité, par exemple. Il existe cependant beaucoup de
secteurs où les connaissances d'un ingénieur sont demandées. Comme le secteur préféré de
notre groupe est le secteur de l'aérospatial, nous avons décidé justement de nous informer un
peu plus sur la place de l'ingénieur dans ce secteur-là.
Nous avions plusieurs questions auxquelles nous aimerions avoir des réponses. C'est
pour cela que nous avons effectué plusieurs recherches sur internet. Afin d'approfondir nos
réponses, nous avons aussi contacté quelques ingénieurs, que nous avons interviewés.
Ce rapport a donc pour but de présenter les résultats de nos recherches. Il est organisé
de la façon suivante : tout d'abord nous présenterons le domaine aérospatial, ensuite nous
ferons une synthèse des interviews que nous avons réalisées et enfin nous conclurons par des
commentaires sur les réponses que nous avons obtenues.
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Tout d’abord, le secteur d’aérospatial est un secteur très vaste qui regroupe tous les
métiers liés de près ou de loin à l’espace. En effet, c’est un secteur qui demande une
technologie avancée et variée et par conséquent de nombreux ingénieurs. En 2020, l’Insee
recense 4 480 sociétés appartenant à ce secteur, 263 000 employés et un chiffre d'affaires de
106 milliards d’euros.
Comme dans tous les secteurs, il y a des acteurs majeurs de l’Aérospatiale. Cette
partie présente ainsi les quatre principaux acteurs : ArianeGroupe, Thales Alenia Space,
Airbus Defense&Space et le CNES.
1. ArianeGroupe
Thales Alenia Space est une co-entreprise franco-italienne fondée en 2007 et est au
cœur des recherches satellitaires. En effet, elle participe à de nombreux projets dont des
satellites de télécommunication, de la météorologie spatiale ou encore sur la recherche
d’espace habités. Cette entreprise est une société par actions dont Hervé Derrey est le PDG.
Elle regroupe 7 980 salariés pour un chiffre d’affaires de 2,6 milliards d’euros.
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3) Airbus Defense&Space
Airbus Defense&Space est une sous division du groupe Airbus fondée en 2014 et est
spécialisée dans les lanceurs spatiaux et les satellites artificiels pour ce qui est de la partie
aérospatiale. Dirigée par Michael Schoellhorn depuis le 1er janvier 2021, elle regroupe plus
de 38 milles employés pour un chiffre d’affaires de 10 804 millions d’euros.
4) Le CNES
Ainsi il est possible d'accéder aux écoles d’ingénieur via différentes formations et
niveaux de formations.
Tout d’abord avec les Classes Préparatoires aux Grandes Écoles, ayant pour but de
préparer pour les concours des grandes écoles d’ingénieur, ayant des dominantes plutôt
mathématiques (MPSI), physique et chimie (PCSI) ou bien technologie (PTSI).
Diverses spécialités de DUT et BTS (Bac +2) le permettent, comme les spécialités :
Mesures physiques, Génie électrique et informatique industrielle, Conception des productions
industrielles, Conception des processus de réalisation, …
Après cela il est possible de se spécialiser à l’aide d’une licence professionnelle dans :
Aéronautique et spatial, Mesures physiques, Electronique, Mécanique.
Il est aussi possible de poursuivre le Dut avec une prépa ATS permettant de se
généraliser et effectuer le concours ATS pour ouvrir une plus grande porte aux écoles
d’ingénieurs.
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Pour finir, comme énoncé précédemment, les professions au sein du milieu spatial
sont très variées donc il est difficile d'énumérer toutes les écoles et spécialisation pour ce
domaine mais nous pouvons citer les spécialités en tant qu'ingénieur en : aérospatial, Génie
physique, Génie système (présent à l’EIDD), Génie mécanique, Systèmes informatiques
embarqués (présent à l’EIDD)
Premièrement, nous avons l’ingénieur mécanique spatial, qui détermine les outils
nécessaire à emmener un satellite sur une trajectoire spatiale et faire en sorte qu’il n’en dévie
pas. Ses missions sont donc le suivi technique des outils de développement, le calcul et
l’analyse des données de trajectoire, la réalisation des simulations sur ordinateur soumis à
différentes contraintes et le choix des solutions adéquates, la réalisation des essais le suivi le
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lancement et la mise à poste du satellite, la gestion des risques liés aux entrées
atmosphériques et de collision en orbite.
Les compétences nécessaires afin d’être un ingénieur en mécanique sont :
- Une préparation technique et scientifique solide
- Une connaissance du dessin technique mécanique
- Une capacité de conception mécanique et de modélisation avec différents
logiciels
- Des connaissance liées à la structure des satellites
- La maîtrise de l’anglais
Et pour tous ces devoirs, un ingénieur en mécanique spatial peut espérer gagner en
moyenne un salaire d’environ 32 000 euros. [9]
Ensuite, nous avons l’ingénieur intégration satellite qui est chargé de coordonner les
activités des équipes techniques qui procèdent à l’assemblage des différentes pièces et
équipement du satellite ainsi que la supervision des différents tests et essais organisés dans
des environnements simulant l’espace.
Les compétences requises pour assurer ce rôle sont :
- La définition de la faisabilité et la rentabilité d'un projet
- L’élaboration des propositions techniques
- La définition des méthodes, des moyens d'études et de conception et leur mise
en œuvre
- L’identification des contraintes d'un projet
- La détermination des axes d'évolution technologiques
- L’élaboration des solutions techniques et financières
- La réalisation des tests et essais, l’analyse des résultats et la détermination des
mises au point du produit, du procédé
- L’actualisation des dossiers techniques de définition du projet
- La conception d’un dossier technique de définition du projet
- L'apport d'une assistance technique
- La traite d'information (collecter, classer et mettre à jour)
- L’intervention en développement
- L’intervention en essai, validation
- La réalisation des supports techniques
- Le pilotage d’un projet
- La direction d’un service, d’une structure
- La coordination de l'activité d'une équipe
Avec un salaire moyen environnant les 42 000 euros, avec un début à 20 000 et une fin de
carrière à 190 000 euros. [10]
Puis, l’ingénieur propulsion, dont les missions sont la participation à la conception des
réacteurs de fusées, le suivi de l’intégration des composants, la participation aux essais et aux
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premiers vols ainsi que le contrôle systématique de l’état des réacteurs à propulsion et
d’autres éléments importants comme la qualité du carburant ou la conformité du réservoir.
- Les compétences demandés pour en être un sont :
- Des connaissances techniques en propulsion
- Des connaissances et maitrise de logiciel de conception et de modélisation (
CATIA V5/V6, NASTRAN, FLUENT)
- La connaissance de la composition d’une fusée et d’un satellite
- Des connaissances sur les structures d’une fusée et d’un satellite
- La maîtrise poussé de l’anglais
Un ingénieur en propulsion spatial gagne en moyenne un salaire de 40 000 euros avec un
début de carrière à 35 000 euros. [11]
Vient ensuite l’ingénieur optique qui travaille au sein d’une équipe de conception en
début de projet puis au sein d'une équipe de test pour valider le bon fonctionnement des
équipements en ambiance spatiale avant la mise en opération. Ses missions sont donc de
réaliser différents calculs, que ce soit de conception, de budget de réalisation, d’analyse de
résultats et d’évaluation rapide, de donner des conseils, notamment aux architectes systèmes.
Il doit donc posséder certaines compétences telles que :
- Une compétence en optique, physique
- De la maîtrise technique, rigueur et précision;
- La capacité de travailler en équipe et à communiquer;
- Une capacité relationnelle, pour trouver les meilleurs compromis et solutions
avec les autres interlocuteurs;
- La maîtrise de l’Anglais
Avec un salaire débutant de 36 000 euros et 81 000 euros en fin de carrière avec un salaire
moyen de 50 000 euros. [12]
Le salaire d’un ingénieur en maintenance aéronautique débutant est de 30 000 euros. [13]
Suite à nos recherches nous avons donc réussi à contacter 4 ingénieurs travaillant dans
des entreprises du domaine spatial. Les différents profils sont tous aussi différents les uns que
les autres. En effet, nous avons rassemblé sous forme de tableau les éléments clés des
différents profils.
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Travel manager
Thanh Nguyen & Thalès
Responsable qualité
Ingénieur qualité
Alexandra Jaquemet & Novespace
Ingénieur parabolique
Durant les différentes interviews, nous avons posé des questions types telles que :
Avant de discuter des réponses à nos interrogations du début, nous allons rapidement
présenter ce que font ces ingénieurs notamment leurs missions types à travers un tableau :
- La charge de travail est en effet importante. Cela arrive que ça dépasse sur la vie
privée même si c’est en lien avec soi-même. C’est-à-dire qu’un ingénieur doit
savoir différencier ses deux vies, se poser des limites. Ces problèmes surviennent
souvent dans ce domaine, l’ingénieur se retrouve submergé de travail, ne
s’implique plus dans sa vie privée. Pour éviter cela, certaines entreprises comme
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Thalès mettent en place des préventions sur la déconnexion, voire ferment l’accès
au site à certaines heures.
Il est donc important pour tous types d’ingénieurs de s’astreindre à respecter des
horaires de travail précis et surtout de ne pas hésiter à en parler avec son équipe,
ses chefs. Selon Alexandra Jaquemet, qui se trouve quant à elle dans une
entreprise plus petite que les autres, il est plus facile de gérer cette charge de
travail.
- Il est entièrement possible d’avoir une carrière variée. En effet, Tahn Nguyen en
est la preuve vivante. Grâce aux sociétés de conseils, il a pu travailler en qualité,
achat, logistique, gestion de projet, management,… au cours de plusieurs années.
Par ailleurs, les sociétés de conseils sont très demandés dans le domaine spatial.
Malheureusement, certaines d’entre elles exigent des horaires très variables. Par
ailleurs, il faut souvent voyager dans toute la France selon les missions. Selon cet
ingénieur, il est plus intéressant de faire du conseil en début de carrière afin de
toucher à tout. On trouve en France environ 65 000 ingénieurs travaillant dans le
conseil.
Même au sein d’une entreprise il est possible d’évoluer comme Tanguy Helliot à
ArianeGroup qui a réussi à obtenir un rôle d’encadrant en plus de ce qu’il fait.
Comme le montre le parcours des ingénieurs interviewés, la formation
ne définit pas nécessairement la carrière de la personne. Alexandra Jaquemet
se retrouve ingénieur qualité et parabolique alors qu’elle a reçu une
formation d’ingénieur mécanique. On peut ajouter qu’il est rare qu’un
ingénieur devient expert dans un seul sujet.
- L’ensemble des entreprises d’où sont issus les ingénieurs interviewés font
attention à l’environnement. C’est-à-dire que même dans la vie au sein des
bureaux est rythmé par le recyclage et le tri. De plus, l’ingénieure au sein de
Novespace avec ses collègues calculent chaque année leurs émissions afin de les
compenser l’année suivante.
Conclusion
Le domaine aérospatial est l’un des secteurs les plus importants dans le monde en
termes de budget investi, ce qui implique que de grands moyens scientifiques sont utilisés
afin de mener à bien les projets dans l'espace ce qui en fait donc un secteur riche et
enrichissant. De ce fait, il existe un grand besoin de nouveaux ingénieurs spécialisés dans
différents domaines pour répondre à la demande. En effet les différents rôles que peut prendre
un ingénieur au sein de ce secteur sont très éclectiques en raison des nombreux domaines
scientifiques dont les entreprises ont besoin.
De plus toutes les spécialités proposées à l'EIDD nous permettront de nous épanouir
dans ce secteur.
En outre, grâce aux ingénieurs que nous avons interrogés nous avons eu l'occasion de
mieux cerner ce secteur et les opportunités que celui-ci nous offre.
Finalement ce projet nous a permis également de développer nos "soft skills" plus
particulièrement le travail en groupe, la répartition des rôles, l'esprit d'équipe, et de gérer un
compte rendu à rendre juste avant de se dire bonne année !
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Titre URL
[1] Airbus Defence and Space https://fr.wikipedia.org/wiki/Airbus_Defence_
and_Space
spatiale (ipsa.fr) 8/