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ISO 14698-1:2003

SEPTEMBRE 2003

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NORME ISO
INTERNATIONALE 14698-1

Première édition
2003-09-01

Salles propres et environnements


maîtrisés apparentés — Maîtrise de la
biocontamination —
Partie 1:
Principes généraux et méthodes
Cleanrooms and associated controlled environments —
Biocontamination control —
Part 1: General principles and methods

Numéro de référence
ISO 14698-1:2003(F)

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Sommaire Page

Avant-propos ..................................................................................................................................................... iv
Introduction ........................................................................................................................................................ v
1 Domaine d'application .......................................................................................................................... 1
2 Références normatives......................................................................................................................... 1
3 Termes et définitions ............................................................................................................................ 1
4 Principes de maîtrise de la biocontamination.................................................................................... 4
5 Établissement du Système formalisé ................................................................................................. 5
6 Expression, interprétation et communication des résultats .......................................................... 10
7 Vérification du Système formalisé .................................................................................................... 11
8 Formation............................................................................................................................................. 11
9 Documentation .................................................................................................................................... 12
Annexe A (informative) Conseils relatifs à la détermination de la biocontamination aéroportée
(aérobiocontamination) ...................................................................................................................... 13
Annexe B (informative) Conseils relatifs à la validation des échantillonneurs d'air ................................. 16
Annexe C (informative) Conseils relatifs à la détermination de la biocontamination des surfaces ........ 20
Annexe D (informative) Conseils relatifs à la détermination de la biocontamination des textiles .......... 22
Annexe E (informative) Conseils relatifs à la validation des procédés de blanchisserie ......................... 24
Annexe F (informative) Conseils relatifs à la détermination de la biocontamination des liquides.......... 28
Annexe G (informative) Conseils relatifs à la formation............................................................................... 30
Bibliographie .................................................................................................................................................... 34

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Avant-propos
L'ISO (Organisation internationale de normalisation) est une fédération mondiale d'organismes nationaux de
normalisation (comités membres de l'ISO). L'élaboration des Normes internationales est en général confiée
aux comités techniques de l'ISO. Chaque comité membre intéressé par une étude a le droit de faire partie du
comité technique créé à cet effet. Les organisations internationales, gouvernementales et non
gouvernementales, en liaison avec l'ISO participent également aux travaux. L'ISO collabore étroitement avec
la Commission électrotechnique internationale (CEI) en ce qui concerne la normalisation électrotechnique.

Les Normes internationales sont rédigées conformément aux règles données dans les Directives ISO/CEI,
Partie 2.

La tâche principale des comités techniques est d'élaborer les Normes internationales. Les projets de Normes
internationales adoptés par les comités techniques sont soumis aux comités membres pour vote. Leur
publication comme Normes internationales requiert l'approbation de 75 % au moins des comités membres
votants.

L'attention est appelée sur le fait que certains des éléments du présent document peuvent faire l'objet de
droits de propriété intellectuelle ou de droits analogues. L'ISO ne saurait être tenue pour responsable de ne
pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence.

L'ISO 14698-1 a été élaborée par le comité technique ISO/TC 209, Salles propres et environnements
maîtrisés apparentés.

L'ISO 14698 comprend les parties suivantes, présentées sous le titre général Salles propres et
environnements maîtrisés apparentés — Maîtrise de la biocontamination:

— Partie 1: Principes généraux et méthodes

— Partie 2: Évaluation et interprétation des données de biocontamination

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Introduction
Les principes établis dans la présente partie de l'ISO 14698 ont pour objectif de promouvoir des pratiques
d'hygiène appropriées. La présente partie de l'ISO 14698 fait partie d'un certain nombre de normes traitant
des facteurs importants pour la création d'environnements propres maîtrisés.

L'hygiène a pris une importance considérable dans de nombreux secteurs de la société moderne. Dans ces
secteurs, des méthodes de maîtrise de l'hygiène ou de la biocontamination sont ou seront appliquées pour
créer des produits sûrs et stables. Le commerce international des produits sensibles à l'hygiène s'est
beaucoup développé. Parallèlement, l'utilisation d'agents antimicrobiens a été réduite ou interdite, créant ainsi
la nécessité d'accroître la maîtrise de la biocontamination.

La présente partie de l'ISO 14698 est la première Norme internationale générale relative à la maîtrise de la
biocontamination. Toutefois, certains facteurs autres que la propreté doivent être pris en compte dans la
conception, la spécification, le fonctionnement et la maîtrise des salles propres et des environnements
maîtrisés apparentés.

Dans certaines circonstances, les institutions réglementaires peuvent imposer des politiques ou des
restrictions supplémentaires. En pareil cas, des adaptations appropriées des modes opératoires d'essai
présentés dans la présente partie de l'ISO 14698 peuvent s'avérer nécessaires.

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Salles propres et environnements maîtrisés apparentés —


Maîtrise de la biocontamination —
Partie 1:
Principes généraux et méthodes

1 Domaine d'application
La présente partie de l'ISO 14698 établit les principes et la méthodologie fondamentale d'un Système
formalisé de maîtrise de la biocontamination (Système formalisé), système destiné à évaluer et à maîtriser la
biocontamination, dans le cadre de l'application des technologies des salles propres à cet effet. La présente
partie de l'ISO 14698 spécifie les méthodes requises pour assurer une surveillance cohérente des zones à
risque et pour appliquer les mesures de maîtrise adaptées au degré de risque concerné. Dans des zones où
le risque est faible, elle peut servir de source d'informations.

La présente partie de l'ISO 14698 ne fixe pas d'exigences spécifiques à des applications, ni ne traite des
questions d'incendie et de sécurité pour lesquelles il convient de consulter les exigences réglementaires et
autres documentations nationales ou locales.

2 Références normatives
Les documents de référence suivants sont indispensables pour l'application du présent document. Pour les
références datées, seule l'édition citée s'applique. Pour les références non datées, la dernière édition du
document de référence s'applique (y compris les éventuels amendements).

ISO 14644-4:2001, Salles propres et environnements maîtrisés apparentés — Partie 4: Conception,


construction et mise en fonctionnement

ISO 14698-2:2003, Salles propres et environnements maîtrisés apparentés — Maîtrise de la biocontami-


nation — Partie 2: Évaluation et interprétation des données de biocontamination

3 Termes et définitions
Pour les besoins du présent document, les termes et définitions suivants s'appliquent.

3.1 Généralités

3.1.1
niveau d'action
niveau établi par l'utilisateur dans le contexte d'un environnement maîtrisé qui, lorsqu'il est dépassé, nécessite
une intervention immédiate, y compris la recherche de la cause, et une action corrective

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3.1.2
niveau d'alerte
niveau établi par l'utilisateur dans le contexte d'un environnement maîtrisé, donnant une première alerte en
cas de dérive par rapport aux conditions normales et qui, lorsqu'il est dépassé, devra donner lieu à une
attention accrue au processus

3.1.3
bioaérosol
agents biologiques en suspension dans un milieu gazeux

3.1.4
biocontamination
contamination d'une matière, d'un appareil, d'un individu, d'une surface, d'un liquide, d'un gaz ou de l'air par
des particules viables

3.1.5
salle propre
salle dans laquelle la concentration des particules en suspension dans l'air est maîtrisée et qui est construite
et utilisée de façon à minimiser l'introduction, la production et la rétention des particules à l'intérieur de la
pièce, et dans laquelle d'autres paramètres pertinents, tels que la température, l'humidité et la pression sont
maîtrisés comme il convient

[ISO 14644-1:1999, 2.1.1][1]

3.1.6
dispositif de contact
appareil spécifique renfermant un milieu de culture approprié, stérile, dont une surface est accessible pour
échantillonnage

3.1.7
boîte contact
dispositif de contact dont le réceptacle est constitué d'une boîte de Petri

3.1.8
point de maîtrise
point à l'intérieur d'un environnement maîtrisé où l'on applique une action de maîtrise et où l'on peut prévenir
un danger de biocontamination, l'éliminer ou le ramener à un niveau acceptable

3.1.9
environnement maîtrisé
zone définie où l'on maîtrise les sources de contamination à l'aide de moyens spécifiés

3.1.10
action corrective
action à entreprendre quand les résultats de la surveillance indiquent que l'on a dépassé les niveaux d'alerte
ou d'action

3.1.11
Système formalisé
système de maîtrise de la biocontamination comportant des procédures établies et documentées

3.1.12
danger
source potentielle de dommage

[Guide ISO/CEI 51:1999, 3.5][2]

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3.1.13
échantillonneur par impaction
dispositif destiné à prélever des particules dans l'air ou dans d'autres gaz par impact avec une surface solide

3.1.14
échantillonneur par piégeage
dispositif destiné à prélever des particules dans l'air ou dans d'autres gaz par impact avec une surface liquide,
à la suite de laquelle la particule entre dans le liquide

3.1.15
qualification
processus consistant à déterminer si une entité (activité ou processus, produit, organisme, ou toute
combinaison de cet ensemble) est capable de satisfaire les exigences spécifiées

3.1.16
risque
combinaison de la probabilité d'un dommage et de sa gravité

[Guide ISO/CEI 51:1999, 3.2][2]

3.1.17
zone à risque
espace défini et délimité, où des individus, des produits ou des matériels (ou une combinaison quelconque de
cet ensemble) présentent une vulnérabilité particulière à la contamination

3.1.18
plaque de sédimentation
réceptacle adapté (par exemple boîte de Petri) de taille appropriée, renfermant un milieu de culture approprié,
stérile, que l'on laisse ouvert pendant une durée définie afin de laisser se déposer des particules viables
aéroportées

3.1.19
écouvillon
dispositif de prélèvement stérile, non toxique et ne gênant pas la croissance des micro-organismes à prélever,
constitué d'une matrice spécifique de taille adaptée, monté sur un applicateur

3.1.20
niveau cible
niveau défini fixé par l'utilisateur comme un objectif de ses propres opérations de routine

3.1.21
validation
confirmation, par des preuves tangibles, que les exigences, pour une utilisation spécifique ou une application
prévue, ont été satisfaites

[ISO 9000:2000, 3.8.5][3]

3.1.22
vérification
confirmation, par des preuves tangibles, que les exigences spécifiées ont été satisfaites

[ISO 9000:2000, 3.8.4][3]

NOTE On peut utiliser des méthodes, des procédures et des essais de surveillance et d'audit, y compris
l'échantillonnage et l'analyse aléatoires, pour la vérification du Système formalisé.

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3.1.23
particule viable
particule qui se compose d'un ou de plusieurs micro-organismes vivants, ou qui leur sert de support

3.1.24
unité viable
UV
une ou plusieurs particules viables que l'on dénombre comme une seule unité

NOTE Lorsque l'on dénombre des unités viables sur un milieu gélosé, il est d'usage de les appeler «unités formant
colonie» (UFC). Une UFC peut se composer d'une ou de plusieurs UV.

3.2 États d'occupation

3.2.1
installation après construction
installation complète avec toutes les servitudes connectées et en fonctionnement, mais sans équipement ni
matières de production et sans personnel présent

[ISO 14644-1:1999, 2.4.1][1]

3.2.2
installation au repos
installation complète, avec l'équipement de production installé et fonctionnant comme convenu entre le client
et le fournisseur, mais sans personnel présent

[ISO 14644-1:1999, 2.4.2][1]

3.2.3
installation en activité
installation fonctionnant selon le mode prescrit, avec l'effectif spécifié travaillant dans les conditions
convenues

[ISO 14644-1:1999, 2.4.3][1]

4 Principes de maîtrise de la biocontamination


4.1 Un Système formalisé de maîtrise de la biocontamination (ci-après nommé «Système formalisé») doit
être établi, mis en œuvre et entretenu dans les salles propres et environnements maîtrisés apparentés. Ce
système formalisé permet d'évaluer et de maîtriser les facteurs susceptibles d'avoir une incidence sur la
qualité microbiologique du procédé et du produit.

Il existe un certain nombre de méthodes acceptées pour atteindre cet objectif par l'évaluation des risques[4], [5].
Le système «Analyse des risques — Points critiques pour leur maîtrise» (HACCP)[6], [7], [8], [9] est couramment
utilisé. L'analyse par arbre de panne (AAP)[10] ou l'analyse des modes de défaillance et de leurs effets
(AMDE)[11] ou encore tout autre système validé équivalent peut être utilisé.

Dans nombre de telles méthodes, tout type de danger peut être envisagé. Toutefois, la présente partie de
l'ISO 14698 ne traite que des dangers microbiologiques.

4.2 Afin d'évaluer et de maîtriser les dangers microbiologiques, tout système sélectionné doit traiter au
moins les principes suivants:

a) l'identification du ou des dangers potentiels associés au procédé ou au produit; l'évaluation de la


probabilité que le ou les dangers se produisent et l'identification des mesures destinées à les prévenir ou
à les maîtriser;

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b) la définition des zones à risque et, dans chaque zone, la détermination des points, des procédures, des
étapes de l'opération et des conditions de l'environnement que l'on peut maîtriser afin d'éliminer le ou les
dangers ou de réduire la probabilité qu'ils se produisent;

c) l'établissement des limites permettant d'assurer la maîtrise;

d) l'établissement d'un plan de surveillance et d'observation;

e) l'établissement des actions correctives à entreprendre quand les résultats de la surveillance indiquent
qu'un point, une procédure, une étape de l'opération ou une condition de l'environnement n'est plus
maîtrisé;

f) l'établissement de procédures, qui peuvent comporter des essais et des procédures supplémentaires,
pour vérifier que le Système formalisé choisi fonctionne correctement;

g) l'établissement de procédures de formation;

h) l'établissement et la tenue d'une documentation appropriée.

5 Établissement du Système formalisé

5.1 Exigences générales

Il incombe à l'utilisateur de développer, d'instaurer, de mettre en œuvre et de documenter un Système


formalisé de maîtrise de la bicontamination, permettant de détecter des conditions indésirables en temps utile.
Il est impératif qu'un tel programme soit adapté au domaine d'application, à l'installation spécifique, et aux
conditions spécifiées et que ce système fasse partie intégrante d'un système de management de la qualité.
Ce système de management doit comporter un programme de formation adapté au Système formalisé choisi.

De plus, il est indispensable de concevoir et de mettre en œuvre un programme de surveillance (voir 5.3) de
façon à minimiser la possibilité que les activités d'échantillonnage elles-mêmes contribuent à la contamination
du produit ou de la zone à risque ou des deux.

Les zones à risque doivent être classées selon des lignes directrices ou règlements appropriés (quand ceux-
ci existent) et selon le Système formalisé choisi. Les zones à risque peuvent également être classées selon le
niveau de biocontamination de l'air et des surfaces, par exemple risque faible, risque moyen, risque élevé ou
risque très élevé.

NOTE Les deux premières parties d'un Système formalisé, indiquées en 4.2 a) et en 4.2 b), ne sont pas traitées en
détail dans la présente partie de l'ISO 14698, mais d'autres sources (voir, par exemple, la référence [12]) fournissent des
indications sur la manière d'identifier, d'évaluer et de maîtriser les dangers.

5.2 Niveaux cible, d'alerte et d'action

L'utilisateur de salles propres ou d'environnements maîtrisés ou des deux doit fixer des niveaux d'alerte et
d'action microbiologiques. Ces niveaux doivent être adaptés au domaine d'application, à la classification des
zones à risque et à ce qu'il est possible d'atteindre par la technologie actuelle. Les niveaux cible
microbiologiques sont une autre solution qui peut remplacer les niveaux d'alerte et d'action microbiologiques
dans certains domaines d'application spécifiques.

Lors de la première mise en route et à une fréquence établie selon le Système formalisé, il convient de passer
en revue les données concernant les niveaux de biocontamination, afin d'établir ou de confirmer un historique
justifiant la détermination des niveaux d'alerte et d'action. Les niveaux d'alerte et d'action peuvent être mis en
relation avec les niveaux cible pour certaines applications où ces derniers sont fixés. Il convient de revoir les
niveaux d'alerte et d'action et de les ajuster au besoin.

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5.3 Surveillance de la biocontamination

5.3.1 Généralités

La détection et la surveillance de la biocontamination des zones à risque doit s'effectuer par l'échantillonnage
et le dénombrement des unités viables selon des méthodes appropriées et conformément à un plan
d'échantillonnage.

Parmi les sources de biocontamination susceptibles de constituer un danger, on peut citer l'air, les surfaces,
les textiles et les liquides (voir les Annexes A, C, D et F).

L'échantillonnage microbiologique peut être utile pour fournir des données de base lors de la construction et
de la mise en route de nouvelles installations, y compris, le cas échéant, après construction. La surveillance
des zones à risque doit s'effectuer après construction et quand l'installation est au repos. La surveillance doit
de plus s'effectuer de façon régulière «en activité» selon le Système formalisé choisi.

5.3.2 Échantillonnage

5.3.2.1 Généralités

La méthode d'échantillonnage appropriée et les procédures associées doivent être choisies et mises en
œuvre au regard de la complexité et de la diversité des situations. L'échantillonnage doit être effectué à l'aide
d'un dispositif et d'une méthode sélectionnés conformément à la procédure écrite et selon les instructions
fournies par le fabricant de l'appareil.

5.3.2.2 Dispositif de prélèvement

Le dispositif de prélèvement doit être choisi selon la zone à surveiller. Le choix effectué pour une application
particulière doit prendre en compte les facteurs suivants:

a) le type de particules viables à échantillonner;

b) la sensibilité des particules viables à la procédure d'échantillonnage;

c) la concentration attendue en particules viables;

d) la flore microbienne autochtone;

e) l'accessibilité des zones à risque;

f) l'aptitude à détecter de faibles niveaux de biocontamination;

g) les conditions ambiantes dans la zone à risque échantillonnée;

h) l'heure et la durée de l'échantillonnage;

i) la méthode d'échantillonnage, la nature et les propriétés du milieu d'échantillonnage;

j) l'effet du dispositif de prélèvement sur le processus ou l'environnement à surveiller;

k) la précision et l'efficacité du prélèvement;

l) l'incubation et la détection de particules viables ainsi que la méthode d'évaluation;

m) le type d'informations à obtenir (par exemple aspects qualitatifs ou quantitatifs);

n) l'efficacité, le cas échéant, des liquides d'extraction/de rinçage.

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5.3.2.3 Plan d'échantillonnage

Un plan d'échantillonnage doit être développé au moyen du Système formalisé choisi et doit être documenté.
Un plan d'échantillonnage documenté est indispensable pour l'évaluation et l'interprétation précises des
données de biocontamination.

L'échantillonnage doit être effectué quand la zone est en activité et quand le système est le plus sollicité, par
exemple vers la fin de l'activité d'une équipe, ou en période d'activité la plus intense. Le prélèvement
d'échantillons dans l'installation au repos peut également fournir des informations utiles sur la conception et
les performances de l'installation.

Le plan d'échantillonnage doit comporter les éléments suivants:

a) un plan d'échantillonnage initial, afin de fournir un point de référence ou une base dans le cadre du
Système formalisé choisi;

b) un plan d'échantillonnage régulier, résultant de la mise en œuvre du Système formalisé choisi.

5.3.2.4 Élaboration du plan d'échantillonnage

Le plan d'échantillonnage doit tenir compte du niveau de propreté des zones à risque et du degré de maîtrise
de la biocontamination requis pour l'activité concernée, afin de protéger les individus, l'environnement, les
procédés et le produit. Exemples d'éléments devant être pris en compte:

a) le choix du site d'échantillonnage prenant en compte l'emplacement et la fonction de la zone à risque;

b) le nombre d'échantillons (des volumes prélevés limités ou faibles peuvent ne pas donner des résultats
représentatifs, mais dans certains cas, un nombre important d'échantillons peut compenser l'importance
des volumes prélevés);

c) la fréquence de l'échantillonnage;

d) les méthodes d'échantillonnage, y compris le caractère qualitatif ou quantitatif des essais;

e) le volume ou la surface qu'il convient de prélever pour constituer un échantillon;

f) les diluants, liquides de rinçage, agents neutralisants, etc.;

g) les facteurs relevant d'une situation particulière susceptible d'affecter les résultats de la culture;

h) l'effet des opérations, du personnel et du matériel se trouvant dans des zones à risque et contribuant à la
biocontamination, par exemple

1) les gaz comprimés,

2) l'air de la salle,

3) le matériel de production,

4) les appareils de mesure ou de surveillance,

5) les conteneurs de stockage,

6) le nombre de personnes présentes dans la zone,

7) les surfaces non protégées du personnel,

8) les vêtements personnels,

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9) les tenues de protection,

10) les murs et plafonds,

11) les sols,

12) les portes,

13) les bancs,

14) les sièges, ou

15) l'air provenant d'autres sources.

5.3.2.5 Fréquence d'échantillonnage

Les fréquences d'échantillonnage doivent être mises au point à l'aide du Système formalisé choisi. Elles
doivent être confirmées ou, le cas échéant, modifiées dans les cas suivants:

a) lors de dépassements consécutifs des niveaux d'alerte ou d'action;

b) après l'arrêt prolongé des activités;

c) lors de la détection d'agents infectieux dans les zones à risque;

d) après toute opération importante de maintenance sur le système de ventilation;

e) après des modifications du procédé ayant un effet sur l'environnement de la salle propre;

f) après l'enregistrement de résultats inhabituels;

g) après des modifications des procédures de nettoyage et de désinfection;

h) après des événements inopinés pouvant contribuer à la biocontamination.

5.3.2.6 Sites d'échantillonnage

Les sites d'échantillonnage doivent être déterminés au moyen du Système formalisé choisi et incorporés dans
le plan d'échantillonnage.

Il est possible de prélever plusieurs échantillons sur chaque site et des nombres différents d'échantillons sur
des sites différents.

Les échantillons doivent être prélevés aux points de maîtrise microbiologique définis dans une procédure
écrite.

5.3.2.7 Identification des échantillons

L'étiquetage de chaque échantillon doit comporter les informations suivantes, ou un codage qui permet la
traçabilité des informations:

a) le site de prélèvement;

b) la date et l'heure de prélèvement;

c) la personne effectuant le prélèvement;

d) l'activité en cours au moment du prélèvement;

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e) le type de milieu de culture;

f) tout écart par rapport au plan d'échantillonnage.

5.3.3 Validation

Le système de surveillance choisi doit être utilisé dans le cadre du processus de qualification et de validation
des salles propres et des environnements maîtrisés apparentés, conformément à l'ISO 14698-2 et à
l'Annexe C de l'ISO 14644-4:2001.

NOTE L'ISO 14698-2 donne des informations sur la validation de certaines méthodes microbiologiques.

5.4 Traitement des échantillons

Le prélèvement, le transport et le traitement des échantillons ne doivent affecter ni la viabilité ni le nombre des
micro-organismes prélevés. Les facteurs à prendre en compte sont

a) la durée et les conditions de transport et de conservation,

b) l'utilisation d'agents neutralisants, et

c) l'utilisation de solutés osmotiques.

Les échantillons doivent être prélevés d'une façon et dans des récipients qui ne contribuent pas à la
biocontamination ni ne l'inhibent.

5.5 Culture des échantillons

5.5.1 Généralités

Les milieux de culture et les conditions d'incubation (par exemple la température, la durée, la pression
d'oxygène, l'humidité relative) doivent être choisis selon le type de micro-organismes recherchés. Ce choix
dépendra également de l'environnement de l'échantillonnage ainsi que de la procédure et de l'appareil utilisés.

5.5.2 Milieux de culture

Sauf indication contraire, les milieux de culture doivent être de type non sélectif. Des additifs appropriés
doivent être incorporés afin de supprimer ou de minimiser les effets d'une activité antimicrobienne résiduelle
attendue au point de prélèvement.

Quand les milieux de culture sont utilisés à l'intérieur de salles propres ou d'environnements apparentés, la
surface externe des récipients qui les contiennent doit être maintenue dans un état de propreté appropriée à
leur utilisation.

NOTE L'adoption d'un emballage double ou triple peut s'avérer nécessaire pour maintenir cet état de propreté.

Des procédures appropriées de contrôle qualité doivent être mises en œuvre[13], [14].

5.5.3 Incubation

Lors du choix d'une température et d'une durée appropriées d'incubation du milieu de culture ensemencé, les
conditions qui favorisent la croissance des organismes susceptibles de contaminer l'environnement propre
doivent, si possible, être prises en compte.

Une durée totale d'incubation de deux jours à cinq jours pour les bactéries et de cinq jours à sept jours pour
les champignons est généralement acceptée, a fortiori quand le nombre d'UV est faible. Quand on recherche
des bactéries anaérobies, thermophiles, micro-aérophiles ou difficiles à cultiver ou ayant des exigences

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nutritionnelles et des champignons, des conditions atmosphériques et des durées d'incubation spécifiques
peuvent s'avérer nécessaires. Il convient de surveiller les milieux de culture, à intervalles appropriés et
pendant toute la période d'incubation.

5.6 Évaluation des données d'échantillonnage

5.6.1 Généralités

L'évaluation des données de biocontamination doit fournir suffisamment d'informations pour engager des
actions correctives efficaces. Des informations supplémentaires concernant l'évaluation des données de
biocontamination sont données dans l'ISO 14698-2.

NOTE On peut effectuer la surveillance de la contamination microbienne en mesurant des indicateurs indirects, par
exemple l'adénosine triphosphate (ATP). Il convient néanmoins de noter qu'il peut n'y avoir aucune relation directe entre la
présence de tels indicateurs et la biocontamination. Il est donc indispensable de procéder à une estimation directe de la
biocontamination lors de la vérification du Système formalisé et de la validation du système de surveillance.

5.6.2 Dénombrement

On admet généralement que, comme pour d'autres numérations microbiologiques, les instruments et
procédures utilisés pour effectuer ces numérations peuvent influer sur l'estimation de la biocontamination. Le
dénombrement des particules viables provenant des échantillons doit donc être réalisé uniquement selon des
méthodes appropriées validées.

NOTE 1 Des informations concernant le dénombrement des particules viables sont données dans d'autres
sources[15], [16].

NOTE 2 La présente partie de l'ISO 14698 n'implique pas de lien constant ou causal direct entre les concentrations
des particules viables et des particules non viables. Les niveaux de contrôle de ces paramètres peuvent être fixés
séparément, selon le cas.

5.6.3 Caractérisation

La surveillance microbiologique ne peut identifier et quantifier toutes les espèces microbiennes des
environnements maîtrisés. L'évaluation des résultats doit impliquer le choix d'un niveau de caractérisation
approprié.

NOTE Le niveau de caractérisation dépendra de la criticité de la zone concernée et d'un besoin éventuel d'un
complément d'identification suscité par l'analyse. De grandes catégories selon la morphologie des cellules, leur réaction
aux colorants et d'autres caractéristiques peuvent suffire. Si nécessaire, l'identification peut s'effectuer, au moins jusqu'au
niveau du genre, en appliquant des méthodes expérimentales bien établies. Les informations obtenues par identification
peuvent aider à évaluer les procédures de nettoyage et de désinfection et à déterminer une source de contamination ou
une action corrective appropriée. Il convient que l'identification d'organismes isolés en provenance de zones critiques ait
généralement la priorité par rapport à une identification provenant d'autres endroits non critiques.

6 Expression, interprétation et communication des résultats


Les résultats quantitatifs sont exprimés en termes d'unités viables (UV) ou en termes d'unités formant colonie
(UFC) en fonction de la méthode utilisée, en prenant les unités SI appropriées (voir l'ISO 31[17]). Des
informations concernant l'évaluation des données sont fournies dans l'ISO 14698-2.

Pour faciliter leur interprétation, les résultats doivent être examinés sur des périodes longues afin de
déterminer les tendances. À partir de l'analyse de ces investigations et des résultats d'essais spécifiques, il
est possible de prendre des décisions concernant le caractère significatif ou non des résultats inhabituels
ainsi que l'acceptabilité des opérations, ou des produits, traités dans les conditions en question.

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Le rapport d'essai doit comporter ou faire référence aux éléments suivants:

a) le type d'échantillon;

b) la ou les méthodes utilisées, et le cas échéant, le numéro ou le titre de la norme concernée;

c) le dispositif de prélèvement employé;

d) le site d'échantillonnage;

e) le type d'activité en cours au moment du prélèvement de l'échantillon et l'état d'occupation


correspondant;

f) le cas échéant, le nombre de personnes présentes dans la zone échantillonnée;

g) la date et l'heure du prélèvement;

h) le cas échéant, la durée du prélèvement;

i) la date d'examen des échantillons;

j) les conditions et la durée de l'incubation;

k) les variations éventuelles par rapport à la méthode d'essai décrite et tout autre facteur susceptible d'avoir
influé sur les résultats obtenus;

l) les résultats de l'examen des échantillons prélevés, après lecture initiale et finale;

m) quand des essais quantitatifs ont été effectués, les résultats, exprimés en unités SI appropriées;

n) une description du ou des organismes isolés, si on les a caractérisés;

o) le nom de l'organisme chargé du rapport d'essai et la date de la fin de l'essai;

p) le nom et la signature du ou des responsables de la conduite des essais.

7 Vérification du Système formalisé


Les résultats de la surveillance de la biocontamination doivent faire l'objet d'un examen périodique, afin de
confirmer que le système choisi fonctionne en conformité avec les procédures établies et que les exigences
spécifiées sont satisfaites [voir 4.2 f)].

NOTE Cet examen peut nécessiter des méthodes de surveillance et d'audit, des procédures et des essais, y compris
un échantillonnage et une analyse aléatoires. Cet examen peut également nécessiter la vérification systématique de
toutes les étapes des opérations et du matériel, afin d'assurer le bon fonctionnement du Système formalisé.

Si la vérification indique des écarts par rapport aux limites établies ou un changement de l'état
microbiologique de l'environnement maîtrisé, une action corrective doit être engagée. Si nécessaire, le
Système formalisé doit être modifié.

8 Formation
Un programme de formation doit être mis en œuvre (voir Annexe G).

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9 Documentation
La documentation doit comporter les éléments suivants:

 la description du Système formalisé;

 le rapport d'évaluation des risques;

 le plan d'échantillonnage;

 les niveaux cible, d'alerte et d'action, selon le cas;

 les procédures d'échantillonnage et d'essai;

 le rapport d'essai;

 le rapport de vérification;

 les procès-verbaux de formation.

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Annexe A
(informative)

Conseils relatifs à la détermination de la biocontamination aéroportée


(aérobiocontamination)

A.1 Introduction
La présente annexe donne des conseils relatifs à la détermination de la biocontamination aéroportée dans
des situations où la maîtrise de la contamination microbienne est jugée souhaitable ou nécessaire. Ce
mesurage implique le prélèvement d'échantillons représentatifs des particules viables que l'on peut avoir
besoin de maîtriser et de surveiller.

Cette appréciation de la biocontamination aéroportée s'effectue conformément aux principes généraux de la


présente partie de l'ISO 14698, lesquels nécessitent l'établissement d'un Système formalisé pour évaluer et
maîtriser la biocontamination lorsque la technologie des salles propres s'applique.

Les techniques de validation d'un dispositif de prélèvement sont présentées dans l'Annexe B.

A.2 Principe
La détection et la surveillance de la contamination microbienne de l'air dans une zone à risque s'effectuent en
prélevant des particules viables à l'aide de dispositifs de prélèvement appropriés, selon un plan
d'échantillonnage, pour une zone à risque après construction et au repos, et de façon régulière, en
fonctionnement normal.

A.3 Dispositifs de prélèvement

A.3.1 Généralités

Il existe une grande variété de méthodes pour le prélèvement et le dénombrement des particules viables
aéroportées[18]. Le choix d'une méthode et d'un dispositif déterminés dépendra de l'objectif de
l'échantillonnage. L'efficacité du prélèvement des échantillonneurs est variable; il convient de choisir
soigneusement la ou les méthodes et l'équipement appropriés.

Les dispositifs de prélèvement entrent dans deux catégories:

a) les appareils passifs, tels que les plaques de sédimentation;

b) les appareils actifs, tels que les échantillonneurs par impaction, piégeage et filtration.

Il convient que le fabricant de ces appareils fournisse les instructions d'utilisation ainsi qu'une mise en garde
sur les limites d'utilisation. L'efficacité des dispositifs actifs est traitée dans l'Annexe B.

A.3.2 Choix d'un dispositif de prélèvement

Le débit et la durée du prélèvement ainsi que le type de dispositif sélectionné peuvent exercer une forte
influence sur la viabilité des micro-organismes recueillis. Les dispositifs agissant par barbotage peuvent ne
pas convenir pour l'échantillonnage de particules viables aéroportées, en raison de leur faible débit de
prélèvement et de leur tendance à rompre des agrégats de particules viables.

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Du fait du nombre important et de la variété des systèmes de prélèvement microbien dans l'air proposés sur
le marché, il convient que le choix en vue d'une application particulière tienne compte au minimum des
facteurs suivants:

a) le type et la taille des particules viables à échantillonner;

b) la sensibilité des particules viables à la procédure d'échantillonnage;

c) la concentration attendue en particules viables;

d) la capacité à détecter un niveau élevé ou faible de biocontamination;

e) le milieu de culture approprié (voir 5.5.2)[19];

f) l'heure et la durée du prélèvement;

g) les conditions ambiantes dans l'environnement pendant le prélèvement;

h) la perturbation éventuelle d'un écoulement unidirectionnel de l'air par l'appareil de prélèvement;

i) des caractéristiques du dispositif de prélèvement, telles que

1) un débit d'aspiration adapté à de faibles niveaux de particules viables aéroportées;

2) une vitesse appropriée de l'air aspiré ou de l'impact;

3) la précision et l'efficacité de prélèvement;

4) la facilité de manutention (masse, dimensions) et de mise en œuvre (facilité d'utilisation,


équipements annexes, branchements à des pompes à vide, à l'eau, à l'électricité, etc.);

5) la facilité du nettoyage et de la désinfection ou de la stérilisation;

6) la possibilité intrinsèque d'addition de particules viables à la biocontamination à mesurer.

Il convient d'éviter que l'air rejeté par l'appareil de prélèvement ne contamine l'environnement échantillonné
ou soit réaspiré par le dispositif.

A.3.3 Dispositifs passifs de prélèvement microbien (dispositifs de prélèvement par


sédimentation)

Les dispositifs passifs de prélèvement microbien, tels que les plaques de sédimentation, ne mesurent pas le
nombre total de particules viables en suspension dans l'air; ils mesurent la vitesse à laquelle les particules
viables se déposent sur les surfaces. Les plaques de sédimentation peuvent par conséquent servir pour
l'évaluation qualitative et quantitative de la contamination des produits par voie aérienne. Cela peut s'effectuer
en déterminant le nombre de particules sédimentées sur la plaque par unité de temps. Ensuite, en extrapolant
la surface et le temps d'exposition du produit à partir de ceux de la plaque, il est possible de calculer la
contamination potentielle du produit[20], [21].

A.3.4 Dispositifs actifs de prélèvement microbien

A.3.4.1 Généralités

L'utilisation de dispositifs actifs de prélèvement de l'air dans les zones à risque est indispensable pour
l'appréciation de la qualité microbiologique de l'air. Il existe plusieurs types de dispositifs actifs sur le marché,
chacun ayant ses propres limites.

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Sur la base des principes de l'échantillonnage, les deux principaux types d'appareillage que l'on considère
comme adaptés aux zones à risque ayant un niveau normal (faible) de biocontamination sont les
échantillonneurs par impaction et ceux par filtration.

A.3.4.2 Échantillonneurs par impaction et par barbotage

Du fait de la grande variété des dispositifs par impaction et par barbotage proposés pour la détection des
particules viables, il convient que le dispositif choisi ait les caractéristiques suivantes:

a) une vitesse d'impact de l'air touchant le milieu de culture représentant un compromis entre

1) une vitesse suffisamment élevée pour permettre le piégeage de particules viables de taille
supérieure à environ 1 µm, et

2) une vitesse suffisamment faible pour garantir la viabilité des particules viables en évitant l'altération
mécanique ou la rupture des agrégats de bactéries ou de micromycètes;

b) un volume de prélèvement représentant un compromis entre un volume suffisamment important pour la


détection de niveaux très faibles de biocontamination et un volume suffisamment petit pour éviter une
dégradation physique ou chimique du milieu de prélèvement.

Dans des zones de biocontamination élevée, il convient de choisir la méthode par impaction et le volume de
l'échantillon d'une manière appropriée pour obtenir des colonies séparées permettant l'interprétation des
résultats.

Il convient que le dispositif satisfasse au minimum aux exigences suivantes:

 un débit suffisant pour prélever 1 m3 dans un laps de temps raisonnable, sans dessèchement important
du milieu de prélèvement;

 une vitesse appropriée d'impact de l'air sur le milieu de culture.

A.3.4.3 Échantillonneurs par filtration

Les dispositifs de prélèvement par filtration sont largement employés pour l'échantillonnage de l'air. À
condition de bien choisir la pompe, le média filtrant et la dimension du filtre, il est pratiquement possible de
prélever un échantillon de toute taille souhaitée dans une durée de prélèvement donnée.

Pour la conception et l'emploi d'un dispositif de prélèvement par filtration, il convient de tenir compte des
facteurs suivants:

a) s'assurer que les conditions de filtration n'affectent pas la viabilité des micro-organismes recueillis, par
exemple par déshydratation;

b) éliminer l'électricité statique, laquelle va affecter le débit d'impact des particules viables sur la membrane
filtrante;

c) appliquer les mêmes contraintes pour le débit d'aspiration et la vitesse d'impact de l'air qu'en A.3.4.2;

d) s'assurer qu'il est possible de connecter le support recevant la membrane filtrante à une pompe à vide
munie d'un dispositif de mesure du débit d'aspiration, sans contaminer le matériau du filtre;

e) s'assurer que l'on peut placer la membrane filtrante dans son support de façon aseptique et que l'on peut
la retirer de façon aseptique après avoir filtré la quantité requise d'air, pour la placer sur le milieu de
culture solide ou dans le milieu de culture liquide.

A.4 Expression des résultats


Il convient d'exprimer le nombre de particules viables en unités viables par mètre cube.

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Annexe B
(informative)

Conseils relatifs à la validation des échantillonneurs d'air

B.1 Introduction
La présente annexe décrit une technique permettant de déterminer l'efficacité de prélèvement des
échantillonneurs d'air utilisés pour le dénombrement des micro-organismes aéroportés. Ce sont généralement
les fabricants ou des organismes d'essai tiers qui procèdent à cette évaluation.

L'efficacité de prélèvement des échantillonneurs d'air microbiologiques peut être vue sous deux angles, à
savoir l'efficacité physique et l'efficacité biologique. L'efficacité physique est la capacité de l'échantillonneur à
prélever des particules de diverses dimensions. L'efficacité physique est identique, que la particule soit un
micro-organisme, porte un micro-organisme ou soit une particule inerte. L'efficacité biologique est l'efficacité
de l'échantillonneur lors du prélèvement de particules portant des micro-organismes. L'efficacité biologique
sera inférieure à l'efficacité physique pour un certain nombre de raisons, telles que la survie des micro-
organismes pendant le prélèvement et l'aptitude du milieu de prélèvement à permettre leur croissance. La
méthode d'essai décrite dans la présente annexe porte principalement sur l'efficacité physique.

B.2 Méthode expérimentale

B.2.1 Enceinte d'essai

Une enceinte d'essai d'environ 1 m de large sur 1 m de haut sur 2 m de long conviendrait, mais n'importe quel
petit espace fermé est acceptable. Il convient soit de produire dans cette zone un aérosol d'essai soit de l'y
amener. Il convient d'alimenter la zone d'essai en air traité par un filtre HEPA et de la maintenir en dépression
par extraction d'air à une vitesse appropriée. Il convient de traiter l'air extrait par un filtre HEPA.

Il convient que l'écoulement d'air dans l'enceinte d'essai ne soit pas unidirectionnel, la vitesse de
renouvellement de l'air devant être équivalente à celle trouvée dans une salle propre type, c'est-à-dire entre
20 et 60 volumes par heure. Pour éviter des concentrations locales d'air non mélangé, il convient de prendre
des précautions en appliquant la méthode d'apport et d'extraction d'air. Une approche utile consiste à fournir
et à extraire suffisamment d'air pour assurer des conditions de dépression et recirculer le reste à l'aide d'une
pale ou d'un ventilateur à l'intérieur de la zone d'essai.

Il convient de prévoir un compteur de particules et une méthode d'échantillonnage de l'air dans l'enceinte afin
de garantir que l'aérosol est bien mélangé et de vérifier sa concentration.

Il convient de maintenir la température et l'humidité relative à respectivement (22 ± 2) °C et (50 ± 10) %.


L'appareil se trouvant dans la zone d'essai doit pouvoir être manipulé de l'extérieur de l'enceinte, par exemple
en utilisant des manchettes ou des demi-scaphandres.

B.2.2 Souches d'essai des micro-organismes

B.2.2.1 Souches d'essai de l'efficacité physique

Il convient d'utiliser comme souche d'essai Bacillus subtilis var. niger NCTC 10073 (= DSM 2277) qui survit
dans les conditions de prélèvement. Il convient de préparer la souche d'essai dans un milieu de culture
satisfaisant aux exigences nutritionnelles de la souche et sous forme de suspension de spores lavées.

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NOTE Des sphères en polystyrène et d'autres types de particules non viables peuvent être utilisés pour déterminer
l'efficacité physique des échantillonneurs d'air[22]. Les résultats obtenus sont analogues à ceux produits par les particules
microbiologiques. Toutefois, il est impossible sur certains échantillonneurs de détecter toutes les particules non viables,
tandis que les micro-organismes éventuellement utilisés formeront des colonies que l'on peut facilement voir et identifier.

B.2.2.2 Souches d'essai de l'efficacité biologique

De nombreux micro-organismes en suspension dans l'air des zones occupées proviennent de la peau du
personnel; les staphylocoques à coagulase négative prédominent. Toutefois, il est également possible de
trouver dans certaines salles un nombre non négligeable de micro-organismes provenant du procédé. Si l'on
doit procéder à des essais biologiques, il convient de soumettre à essai les bactéries caractéristiques de
celles trouvées dans l'air de la salle. Un organisme tel que Staphylococcus epidermidis (NCTC 11047,
ATCC 14990) peut être utilisé. Il convient toutefois de noter que des modifications de la solution et de la
méthode de nébulisation ainsi que des conditions de prélèvement peuvent faire varier l'efficacité biologique et
rendre cette méthode moins fiable que l'essai de l'efficacité physique.

B.2.3 Génération de particules portant des micro-organismes

Des aérosols dont la taille des particules est bien maîtrisée sont produits dans un appareil tel que le
générateur d'aérosol à disque rotatif ou à tête rotative[23]. Le disque ou la tête est mis en rotation à grande
vitesse et il est alimenté par une suspension liquide de micro-organismes sous forme de fine nébulisation
homogène. En modifiant la vitesse, il est possible de faire varier la taille des gouttelettes. Ces dernières
sèchent rapidement et il est possible de produire diverses tailles de petites particules sèches en fonction de la
quantité de matière insoluble dans le liquide. Le diamètre d'une particule humide peut être déterminé à l'aide
d'une équation qui le relie à la densité et à la tension superficielle du liquide ainsi qu'à la vitesse de rotation et
au diamètre du disque rotatif. Il peut également être mesuré au microscope.

Une fois formées, les particules humides vont se réduire par évaporation pour atteindre une taille qui dépend
de leur teneur en matière sèche. Il est utile d'augmenter leur taille et leur masse en incorporant de l'iodure de
potassium dans les solutions de nébulisation. Le diamètre de la particule sèche peut être calculé à l'aide des
équations ci-dessous ou déterminé au microscope en échantillonnant l'air dans l'enceinte d'essai à l'aide
d'une membrane filtrante.

Le rayon (r) d'une sphère est lié à son volume (V) par l'équation B.1:

1
3 3
r =  V ÷ π (B.1)
4 

Dans le cas d'une particule sèche, sa taille sera déterminée par la quantité de matière sèche contenue dans
la particule humide et la spore.

Donc:

1
3 3
4
(
Rayon de particule sèche =  V p + V s ÷ π 

) (B.2)

Vp est le volume de la particule après évaporation;

Vs est le volume de la spore (environ 0,5 µm3).

Vp peut être calculé comme suit:

V w ⋅ c dm
Vp = (B.3)
ρ dm

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Vw est le volume de la particule humide, en mètres cubes;

cdm est la concentration en matière sèche de la particule, en grammes par mètre cube;

ρdm est la masse volumique de la matière sèche en solution, en grammes par mètre cube.

Une fois le rayon de la particule sèche déterminé, le diamètre est facile à vérifier.

Le comportement aérodynamique d'une particule variera en fonction de sa masse volumique. Il est donc
nécessaire de calculer comme suit le diamètre équivalent de la particule sèche, c'est-à-dire la taille que la
particule sèche aurait si elle avait une masse volumique égale à un

1
diamètre équivalent de la particule = d ( ρ ) 2 (B.4)

d est le diamètre de la particule sèche;

ρ est la masse volumique de la matière sèche incorporée.

B.2.4 Essais

Effectuer les essais à l'intérieur de l'enceinte ou dans une zone se situant à proximité et présentant des
conditions de turbulence d'air analogues à celles d'une salle propre. Il convient de placer l'échantillonneur à
soumettre aux essais et un support de membrane filtrante contenant un filtre de 0,45 µm à proximité l'un de
l'autre, mais suffisamment loin du générateur d'aérosol pour garantir que les particules sont sèches lors du
prélèvement (1 m environ). Il convient d'utiliser le compteur de particules pour vérifier que la concentration en
particules est identique au niveau de l'échantillonneur et au niveau du support de la membrane filtrante. Il
convient que l'échantillonneur à membrane, fonctionnant à un débit d'environ 5 l/min, ne soit pas dirigé vers le
haut mais latéralement ou vers le bas, empêchant ainsi un dépôt de particules par gravité sur la membrane. Il
convient de mettre les deux échantillonneurs en marche ensemble. La durée de prélèvement dépendra de la
concentration de l'air en particules portant des micro-organismes, mais quelques minutes suffisent. À l'issue
de l'essai, placer la membrane sur une boîte contenant une gélose aux peptones de soja et de caséine, ou un
milieu validé équivalent. Compter les colonies après incubation des deux ensembles d'échantillons pendant
deux jours à 37 °C.

Avant d'être utilisée pour l'essai, la suspension de spores lavées, à une concentration maximale comprise
entre 106/ml et 107/ml, dans une solution d'éthanol à 80 %, garantira l'obtention de spores isolées dans la
plupart des particules. La quantité nécessaire d'aérosol produit dépendra des dimensions de l'enceinte et de
la quantité d'air soufflée et extraite. Toutefois, il convient que la concentration en aérosol ne prolonge pas la
durée de prélèvement et qu'il n'y ait pas de coïncidence ou de recouvrement de colonies de bactéries sur le
milieu de prélèvement.

Il convient que les différentes concentrations en matières sèches soient dispersées dans les solutions afin de
fournir une gamme de tailles de particules lors de la nébulisation. Les concentrations requises en matières
sèches peuvent être calculées à l'aide des équations données en B.2.3. Il convient de préparer cinq solutions
pour fournir des tailles de particules dans une gamme de diamètres équivalents de particules comprise entre
environ 0,8 µm et 15 µm. Pour chaque taille de particule, il convient de procéder à au moins dix expériences.

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B.3 Interprétation des résultats


Il convient d'utiliser le rendement de l'échantillonneur soumis à essai et celui de l'échantillonneur à membrane
filtrante obtenus à partir du même volume d'air pour calculer l'efficacité à l'aide de l'équation (B.5):

n
efficacité de l'échantillonneur (%) = 1 × 100 (B.5)
n2

n1 est le nombre obtenu par l'échantillonneur soumis à essai;

n2 est le nombre total (obtenu par l'échantillonneur à membrane filtrante).

Les résultats peuvent être présentés sous forme de graphique des tailles de particules en fonction de
l'efficacité, chaque point figurant une moyenne avec les écarts-types des efficacités.

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Annexe C
(informative)

Conseils relatifs à la détermination de la biocontamination des surfaces

C.1 Introduction
La présente annexe fournit des conseils relatifs à la détermination de la biocontamination des surfaces dans
des situations (notamment dans les zones à risque) où la maîtrise de la biocontamination est jugée
souhaitable ou nécessaire. Ce mesurage entraîne le prélèvement d'échantillons représentatifs afin de
détecter des particules viables qui sont présentes et que l'on peut avoir besoin de maîtriser ou de surveiller.
Ces méthodes peuvent ne pas donner le nombre total de micro-organismes viables présents mais peuvent,
dans des conditions maîtrisées, donner des résultats utiles et comparables. Ces méthodes sont appliquées de
façon régulière «en activité» et, si nécessaire, «après construction» et «au repos».

Cette appréciation de la biocontamination des surfaces s'effectue selon les principes généraux de la présente
partie de l'ISO 14698, lesquels requièrent l'établissement d'un Système formalisé afin d'évaluer et de maîtriser
la biocontamination lorsque la technologie des salles propres s'applique.

C.2 Principes
Un dénombrement des micro-organismes présents sur une surface, à un moment donné, est obtenu à l'aide
d'un dispositif par contact ou d'un écouvillon. Un dispositif par contact peut appliquer sur la surface un milieu
nutritif solide, d'une aire connue, qui est ensuite incubé. Les colonies ainsi obtenues donnent une image en
miroir des unités viables présentes. Un écouvillon peut être utilisé pour frotter une surface et il est ensuite
possible de compter le nombre de micro-organismes prélevés par l'écouvillon.

On obtient un taux de sédimentation des micro-organismes sur la surface en exposant, pendant un temps
donné, une surface nutritive d'une aire connue, qui est ensuite incubée. Les colonies ainsi recueillies donnent
par extrapolation le taux de sédimentation par unité de surface et par unité de temps.

C.3 Dispositifs de prélèvement

C.3.1 Dispositifs de prélèvement par contact

Il est possible d'employer des boîtes contact, ou tout autre dispositif permettant à un milieu nutritif, contenu
dans un récipient souple ou rigide, d'entrer en contact avec la surface à échantillonner. Il convient que la
surface de contact accessible soit W 20 cm2.

Il convient d'appliquer le milieu de culture sur la surface pendant quelques secondes, en exerçant une
pression uniforme et constante sur toute la superficie, sans mouvement circulaire ni linéaire. Le dispositif est
ensuite remis dans son conteneur et la surface échantillonnée est nettoyée afin d'éliminer tout résidu nutritif.

C.3.2 Écouvillons

Le prélèvement d'unités viables peut également s'effectuer par une application appropriée de la technique de
l'écouvillonnage. L'utilisation d'écouvillons, d'éponges ou de tissus d'essuyage stériles humides est
particulièrement commode pour l'échantillonnage de surfaces importantes, non absorbantes, irrégulières ou
encastrées, et n'étant par conséquent pas accessibles aux dispositifs par contact.

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Il convient d'humidifier préalablement l'écouvillon à l'aide d'un milieu de rinçage stérile. Il convient d'effectuer
des stries parallèles rapprochées sur la surface définie pour l'échantillonnage, tout en tournant l'écouvillon
lentement. Il convient de répéter le prélèvement sur la même surface, en effectuant cette fois les stries dans
un sens perpendiculaire au précédent. Il convient ensuite de mettre l'écouvillon dans un volume spécifié d'un
liquide de rinçage et de l'agiter. Il convient d'analyser le liquide de rinçage pour détecter des unités viables.
Après l'échantillonnage, il convient de nettoyer la surface échantillonnée afin de retirer tout résidu de milieu de
rinçage.

C.3.3 Plaques de sédimentation

Les plaques de sédimentation sont adaptées à l'évaluation qualitative et quantitative d'une contamination
potentielle d'une surface par le dépôt de particules viables aéroportées.

Au besoin, le nombre de particules portant des micro-organismes et qui se déposent sur des surfaces, dans
un laps de temps donné, peut se déterminer à l'aide de plaques de sédimentation portant un milieu de culture
approprié; on incube ensuite les plaques. Cette technique ne mesure pas le nombre total de micro-
organismes qui sont présents dans l'air; elle mesure le nombre qui s'est déposé sur une surface pendant un
laps de temps donné. La sensibilité de cette méthode peut être améliorée en utilisant des boîtes de Petri de
grand diamètre (c'est-à-dire de 14 cm de diamètre) et en prolongeant la durée d'exposition, tout en prenant
soin d'éviter la déshydratation du milieu de culture [24].

C.4 Expression des résultats


Il convient d'exprimer le nombre de particules viables dénombrées sur des surfaces en termes d'unités viables
par décimètre carré ou, dans le cas de plaques de sédimentation, en termes d'unités viables par décimètre
carré par heure (1 dm2 = 100 cm2).

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Annexe D
(informative)

Conseils relatifs à la détermination de la biocontamination des textiles

D.1 Introduction
D.1.1 La présente annexe fournit des conseils relatifs à la détermination de la biocontamination des textiles
dans des situations où la maîtrise de la biocontamination est jugée souhaitable ou nécessaire.

Cette appréciation de la biocontamination des textiles s'effectue selon les principes généraux de la présente
partie de l'ISO 14698, lesquels requièrent l'établissement d'un Système formalisé afin d'évaluer et de maîtriser
la biocontamination lorsque la technologie des salles propres s'applique.

Cette appréciation comprend le prélèvement d'échantillons représentatifs afin de détecter et de surveiller des
particules viables qui sont présentes sur des textiles, ou qui sont relarguées par ceux-ci.

Il convient que les textiles employés dans des zones à risque présentent le niveau de propreté approprié à
l'activité ou à l'objectif auquel ils sont destinés ou encore aux deux. Il convient de surveiller la
biocontamination des textiles, afin de minimiser le risque d'un effet indésirable sur les activités, produits ou
équipements des zones à risque.

D.1.2 Pour le choix des textiles en vue d'une utilisation en zone à risque, et l'appréciation de la
biocontamination qui les concerne, il convient de prendre en compte les facteurs suivants:

a) le type et la forme du ou des textiles, par exemple tenue de protection, tissu d'essuyage, etc.;

b) le choix du tissu;

c) les caractéristiques du tissu en termes de génération et de relargage de particules;

d) un effet barrière insuffisant dû à des propriétés de filtration inadaptées du tissu;

e) le nettoyage, la décontamination ou la stérilisation des textiles;

f) l'efficacité du nettoyage pour enlever les particules se trouvant sur le textile;

g) la conception du vêtement;

h) la perméabilité du textile, son état de surface et la résistance au frottement.

D.1.3 S'il s'avère que la biocontamination d'un textile est excessive, il sera nécessaire de mettre en œuvre
les méthodes appropriées afin d'en trouver les causes possibles. Parmi les causes fréquemment rencontrées
on peut citer:

a) une mauvaise rétention des particules, due à des propriétés du tissu telles que le type de fibre, le tissage,
ou la conception de l'ensemble;

b) une utilisation incorrecte, par exemple une fréquence de change trop espacée;

c) une décontamination insuffisante ou un nettoyage inefficace ou les deux;

d) des cycles de lavage du ou des textiles inadaptés aux contraintes microbiologiques de la zone à risque;

e) une nouvelle contamination après traitement en blanchisserie.

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La présente annexe ne prétend pas donner de conseil pour la détermination de la perméabilité des textiles
aux particules viables. Elle ne traite pas non plus certains aspects spécifiques des textiles, qui peuvent être
nécessaires pour certaines applications, tels les textiles stérilisés ou départiculées, ni ne considère la qualité
visuelle ou tactile des textiles.

D.2 Principe
La détection et la surveillance de la contamination microbienne d'un textile en zone à risque s'effectue en
prélevant des particules viables à l'aide d'un dispositif approprié, selon un plan d'échantillonnage.

D.3 Dispositifs de prélèvement par contact


Pour la détermination des particules viables sur des textiles, des dispositifs appropriés de prélèvement par
contact peuvent être utilisés (voir aussi l'Annexe C), y compris ceux adaptés pour effectuer des essais sur des
pièces de petite taille. Il convient, si possible, de maintenir le tissu contre une surface dure, plane et lisse
avant d'appliquer la boîte contact.

Lors de l'utilisation de dispositifs faisant appel à un milieu déshydraté, la réhydratation peut s'effectuer en
utilisant le volume de liquide indiqué par le fabricant, ou à l'aide d'une solution pour inactiver ou neutraliser les
détergents ou les désinfectants, ou encore pour neutraliser à la fois les détergents et les désinfectants.

NOTE Lorsqu'il est nécessaire que les textiles soient stériles avant utilisation, dans le cadre d'une validation de la
stérilisation, la contamination microbienne des textiles peut être déterminée en procédant à une agitation mécanique (par
exemple à l'aide d'un broyeur péristaltique) pour enlever les micro-organismes des échantillons de textile placés dans une
solution d'extraction. Cette solution est ensuite filtrée sur membrane.

D.4 Expression des résultats


Il convient d'exprimer le nombre de particules viables en termes d'unités viables par décimètre carré du textile
échantillonné (1 dm2 = 100 cm2).

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Annexe E
(informative)

Conseils relatifs à la validation des procédés de blanchisserie

E.1 Introduction
La présente annexe propose des conseils et décrit une technique pour la validation des procédés de
blanchisserie dans des situations où la maîtrise de la biocontamination est jugée souhaitable et nécessaire.

E.2 Méthode d'essai

E.2.1 Principe

La validation implique l'emploi de pièces confectionnées dans un textile du même type que celui qui est l'objet
du traitement en blanchisserie. Les pièces sont contaminées par une quantité mesurée de micro-organismes
définis. Le procédé de blanchisserie qu'il faut valider est ensuite appliqué à ces pièces. La capacité du
procédé à réduire par un facteur de 105 le nombre de bactéries et par 104 le nombre de levures et de spores
de champignons est vérifiée.

Les échantillons témoins suivants sont préparés.

a) Échantillon témoin A: dénombrement des unités viables présentes dans la suspension initiale de
micro-organismes. L'échantillon témoin A est destiné à démontrer que le nombre de micro-organismes au
départ est suffisamment élevé pour permettre de mesurer la réduction recherchée de la population de
micro-organismes.

b) Échantillon témoin B: dénombrement des unités présentes sur des échantillons ayant subi exactement le
même traitement que l'éprouvette, à l'exception du procédé de blanchisserie. L'échantillon témoin B est
destiné à démontrer que la viabilité des micro-organismes ne change pas pendant la période de
validation.

c) Échantillon témoin C: dénombrement des unités présentes sur échantillons ayant subi exactement le
même traitement que l'éprouvette, y compris le procédé de blanchisserie, mais qui n'ont été contaminées
par la suspension de micro-organismes qu'après le traitement en blanchisserie. L'échantillon témoin C
est destiné à démontrer que la technique de comptage du nombre de micro-organismes survivants est
appropriée aux conditions du procédé (durée, effets mécaniques, température, présence de résidus des
produits de lavage sur le(s) textile(s), etc.).

Pour l'essai proprement dit, une suspension de micro-organismes définis est préparée dans une solution de
protéines. Un volume connu de cette suspension est appliqué aux éprouvettes. Ces éprouvettes subissent le
procédé de blanchisserie en simulant une charge normale. Le dénombrement des micro-organismes présents
sur les éprouvettes est effectué à l'issue du procédé de blanchisserie. La réduction de la population de micro-
organismes est mesurée, et comparée aux valeurs mentionnées ci-dessus.

Il est indispensable que les vêtements utilisés dans la charge normale simulée soient stérilisés avant
réutilisation ou détruits.

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E.2.2 Micro-organismes

E.2.2.1 Bactéries

Au minimum, il convient d'utiliser les souches suivantes:

a) Enterococcus hirae ATCC 10541;

b) Escherichia coli ATCC 10536.

E.2.2.2 Champignons

Si une action fongicide est requise, il convient d'utiliser au minimum les souches de champignons suivantes:

a) Saccharomyces cerevisiae ATCC 9084;

b) Aspergillus niger ATCC 16404.

E.2.2.3 Spores bactériennes

Si une action sporicide est requise, il convient d'utiliser au minimum la souche suivante:

 Bacillus subtilis var. niger ATCC 6633.

E.2.3 Suspensions microbiennes

E.2.3.1 Milieu de suspension

Il convient d'utiliser une solution saline peptonée stérile comme milieu de suspension des bactéries. Pour les
champignons, rajouter 0,05 % (fraction volumique) de polysorbate 80 ou tout autre produit chimique validé. Il
convient d'utiliser de l'eau distillée stérile pour les spores bactériennes.

E.2.3.2 Milieu de récupération

Le milieu de suspension, de l'eau distillée, ou toute solution filtrable dans les conditions de l'essai, peut être
utilisé. S'il faut utiliser un agent de neutralisation de désinfectant, il est possible de le rajouter au milieu de
récupération.

E.2.3.3 Solutions de protéines

Les solutions aqueuses suivantes sont préparées.

 Échantillon témoin A: 3 % (m/V) d'albumine bovine (fraction de Cohn V) ajustée à un pH de 6,8 ± 0,2, si
nécessaire, et stérilisée par filtration sur une membrane.

 Échantillon témoin B: 15 % (m/V) d'extrait de levure, ajusté à un pH de 7 ± 0,2 et stérilisé selon une
méthode validée.

 Échantillon témoin C: les solutions A et B sont mélangées dans une proportion 100:20, afin que la
concentration de chaque protéine soit de 2,5 % (m/V).

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E.2.4 Éprouvettes et échantillons témoins

Les éprouvettes, confectionnées dans un textile désamidonné, doivent être représentatives des textiles qui
subissent le procédé à valider. Il convient de ne les utiliser qu'une seule fois. Il convient que ces pièces aient
une dimension hors tout de 10 cm × 5 cm, comprenant une zone contaminée de 5 cm × 5 cm, et des bords
disponibles pour les fixer sur des textiles du chargement habituel.

Les éprouvettes sont emballées dans un matériau perméable à la vapeur et stérilisées selon une méthode
validée.

E.2.5 Préparation de l'inoculum

Une suspension W 108 cellules bactériennes ou W 107 cellules de champignons ou de spores bactériennes
par millilitre est préparée.

E.2.6 Mode opératoire

E.2.6.1 Échantillons témoins

Le mode opératoire pour les échantillons témoins est comme suit.

 Échantillon témoin A: dénombrer les unités viables en double dans un milieu gélosé après dilution
appropriée de la suspension de l'inoculum. La moyenne des deux comptages dans la dilution contenant
de 30 UV/ml à 300 UV/ml est nommée N. Vérifier que le nombre dans la suspension de départ était
W 108/ml pour des cellules bactériennes ou W 107/ml pour des cellules de champignons ou des spores
bactériennes.

 Échantillon témoin B: au moyen de dilutions appropriées, inoculer deux échantillons de 0,5 ml d'une
suspension contenant de 30 UV/ml à 300 UV/ml, et deux autres échantillons de 0,5 ml d'une suspension
contenant de 300 UV/ml à 3 000 UV/ml. Ces quatre échantillons et les éprouvettes sont simultanément
soumis aux mêmes manipulations et essais, à l'exception du procédé de blanchisserie. Après leur retour
au laboratoire, ils sont incorporés dans un milieu nutritif gélosé, et incubés. Les UV sont dénombrées. Le
compte moyen correspondant aux échantillons les plus fortement contaminés est nommé N′1 et l'autre
N′2.

 Échantillon témoin C: appliquer 0,5 ml d'une solution de protéines C (voir E.2.3.3) sur un échantillon.
Celui-ci subit l'ensemble du procédé de blanchisserie. L'échantillon est ensuite immergé dans 100 ml
d'un milieu de récupération, que l'on agite entre 15 s et 30 s, et déposé dans une boîte de Petri.
Appliquer ensuite 1 ml d'une suspension contenant de 30 UV/ml à 300 UV/ml sur l'échantillon. Il est
recouvert de 10 ml d'un milieu gélosé, et incubé, avant le dénombrement. Le compte est nommé n1. Les
100 ml de milieu de récupération utilisés précédemment sont filtrés à travers une membrane capable de
retenir des micro-organismes. Après trois rinçages, la membrane est recouverte de 50 ml d'un nouveau
milieu de récupération. Le millilitre de la suspension contenant de 30 UV/ml à 300 UV/ml est ajouté aux
50 ml du milieu de récupération, que l'on filtre ensuite. La membrane et le dispositif de filtration sont
rincés dans 50 ml supplémentaires du milieu de récupération, que l'on filtre ensuite, et la membrane est
transposée sur un milieu gélosé et incubée. Le nouveau compte est nommé n2. Calculer n = (n1 + n2)/2.

Si N ≅ N′2 ≅ n, les conditions d'expérimentation sont validées pour l'essai proprement dit.

Si N′2 u 0,5 N et/ou N′1 u 0,05 N et/ou n u 0,5 N, les conditions d'expérimentation ne sont pas validées pour
l'essai proprement dit. Refaire les témoins, par exemple en rajoutant des composés appropriés pour
neutraliser des résidus chimiques dans les échantillons soumis au procédé de blanchisserie.

E.2.6.2 Essai proprement dit

Mélanger et laisser en contact, pendant 5 min, à température ambiante, 3 ml de la suspension de micro-


organismes (E.2.5) et 2 ml de la solution de protéines C (voir E.2.3.3). Appliquer 0,5 ml de la suspension
résultante sur l'éprouvette. Pour chaque micro-organisme à essayer, contaminer trois éprouvettes.

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À l'issue du procédé de blanchisserie, rapporter les échantillons au laboratoire le plus rapidement possible.
Placer chaque éprouvette dans 100 ml de milieu de récupération et les agiter pendant 15 s à 30 s.

Procéder aux opérations suivantes:

a) Transférer 0,1 ml dans 9,9 ml de milieu de récupération et agiter. Transférer ces 10 ml sur une
membrane de filtration et rincer trois fois avec 50 ml d'un nouveau milieu de récupération. Placer la
membrane sur un milieu gélosé nutritif et incuber.

b) Transférer 1 ml sur une membrane de filtration et rincer trois fois avec 50 ml d'un nouveau milieu de
récupération. Placer la membrane sur un milieu gélosé nutritif et incuber.

c) Transférer les 98,9 ml restants sur une membrane de filtration et rincer trois fois avec 50 ml d'un nouveau
milieu de récupération. Placer la membrane sur un milieu gélosé nutritif et incuber.

d) Transférer chaque éprouvette de manière aseptique dans une boîte de Petri; recouvrir de milieu gélosé et
incuber.

n′1 est le nombre d'UV déterminé sur les membranes, la moyenne des comptes résultant de E.2.6.2 a), b)
et c).

n′2 est le nombre moyen d'UV déterminé sur les éprouvettes en E.2.6.2 d).

R = n′1 + n′2 est par conséquent le nombre de micro-organismes résiduels après le procédé de blanchisserie.

E.2.7 Interprétation des résultats

Calculer le rapport entre le nombre N de micro-organismes appliqués sur les échantillons témoins et R.
Vérifier si le procédé de blanchisserie assure la réduction par un facteur d'au moins 105 du nombre de
bactéries et la réduction par au moins 104 du nombre de levures et de spores bactériennes.

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Annexe F
(informative)

Conseils relatifs à la détermination de la biocontamination des liquides

F.1 Introduction
La présente annexe fournit des conseils relatifs à la détermination de la biocontamination des liquides, qu'ils
soient de nature aqueuse ou non aqueuse, dans des situations où la maîtrise de la biocontamination est jugée
souhaitable et nécessaire. Ce mesurage implique le prélèvement d'échantillons représentatifs pour la
détection des particules viables présentes, que l'on peut avoir besoin de maîtriser ou de surveiller.

Cette appréciation de la biocontamination des liquides s'effectue selon les principes généraux de la présente
partie de l'ISO 14698, lesquels requièrent l'établissement d'un Système formalisé afin d'évaluer et de maîtriser
la biocontamination des liquides lorsque la technologie des salles propres s'applique. Il convient, en outre, de
tenir compte des facteurs suivants:

a) l'écologie microbienne et les paramètres associés dans les zones à risque;

b) la concentration attendue de particules viables dans le ou les liquides spécifiques;

c) l'état des liquides;

d) la précision et l'efficacité du prélèvement.

F.2 Principe
Le prélèvement d'échantillons pour la détection et la surveillance de la contamination microbienne des
liquides dans des zones à risque s'effectue à l'aide de dispositifs de prélèvement appropriés et selon un plan
d'échantillonnage, quand la zone à risque est au repos, et de façon régulière au cours de l'activité normale. La
détection qualitative et quantitative des particules viables peut se faire selon des techniques de mesurage
direct ou indirect.

F.3 Mode opératoire

F.3.1 Généralités

Il existe une variété de méthodes pour la détermination de la biocontamination des liquides. Le choix d'une
méthode en particulier dépendra de la nature du liquide et du volume requis de l'échantillon. Par exemple, la
culture avec incorporation en gélose ou étalement sur gélose, la filtration sur membrane et d'autres méthodes
peuvent être employées[25].

La pression des liquides doit être suffisamment réduite pour l'échantillonnage. Il convient de porter attention à
l'état du liquide et à la concentration attendue d'unités viables dans le liquide.

F.3.2 Préparation de l'échantillon

Selon le liquide et le niveau de biocontamination, l'échantillon peut être examiné directement, ou après un
traitement approprié.

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F.3.3 Examen de l'échantillon

Il convient de choisir des méthodes de détection de la biocontamination qui soient appropriées à la nature du
liquide ou des liquides à échantillonner.

F.4 Expression des résultats


Il convient d'exprimer le nombre de particules viables en termes d'unités viables par millilitre (centimètre cube).

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Annexe G
(informative)

Conseils relatifs à la formation

G.1 Introduction
La présente annexe fournit des conseils relatifs à la formation du personnel dans le contexte de la maîtrise de
la biocontamination dans des salles propres et environnements maîtrisés apparentés.

Un programme continu, organisé et approprié de formation de toutes les personnes qui travaillent au contact
du système choisi selon les exigences de la présente partie de l'ISO 14698 constitue une contribution
essentielle à tous les éléments des systèmes de management de la qualité et la clé du management de la
qualité. Il convient que toutes les personnes impliquées, y compris le personnel des sous-traitants, reçoivent
une formation appropriée, afin de garantir des résultats et des services conséquents, fiables et reproductibles.
Il convient de veiller tout particulièrement à la formation des personnes chargées de la surveillance
microbiologique et de l'analyse microbiologique en laboratoire.

La formation exige de développer des procédures et des supports de formation utilisables, associés à une
documentation et à la conservation de procès-verbaux des éléments de performance appliqués, ainsi qu'un
système de vérification de la formation. La formation peut être dispensée au sein de l'organisation, ou à
l'extérieur par l'intervention d'un organisme indépendant.

La présente annexe n'est pas destinée à fournir des critères pour l'appréciation des compétences, du niveau
des performances, et des examens des performances, ni à fournir un programme complet de formation du
personnel, mais à indiquer les activités et éléments les plus importants à inclure dans un cycle de formation et
de vérification dans le domaine de la maîtrise de la biocontamination.

G.2 Éléments de programmes standardisés de formation

G.2.1 Généralités

Là où la procédure le justifie, il convient de préparer des documents de formation, constituant une


présentation détaillée des étapes ou procédures individuelles. Il convient que chaque étape soit décomposée
en autant de sous-éléments que nécessaire afin de décrire de manière exhaustive la contenu et la portée
d'application de la formation requise pour cette étape.

G.2.2 Documents de formation

Il convient qu'un document de formation tienne compte des aspects suivants:

a) la tenue de la liste des documents et références à utiliser pendant la formation;

b) la description et la définition des objectifs de la formation et des méthodes à employer;

c) la description des détails de chaque étape de procédure, selon besoin, afin de permettre l'entière
compréhension des exigences pour l'accomplissement de cette étape;

d) les résultats des mesurages, le cas échéant;

e) les séances de formation programmées, qu'elles se tiennent sur site, ou ailleurs;

f) la description de l'évaluation de l'efficacité de la formation.

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Il convient de mettre au point un manuel de formation unifié pour le système choisi, plutôt que de produire des
guides individuels pour chaque procédure ou contrôle. Il convient d'adopter un format unique de document,
celui-ci étant centré sur la procédure concernée, en évitant l'excès d'informations d'ordre général sur le
contexte de fond.

G.2.3 Manuel de formation

Il convient que le service ou l'organisme réunisse tous les documents de formation concernant une zone ou
une installation particulière dans un manuel unique, destiné à la formation. Il convient que ce manuel traduise
les détails de chaque procédure, dans une forme normalisée, présentant des étapes séparées et aisément
compréhensibles à utiliser pour atteindre des performances acceptables.

Il convient normalement d'utiliser un manuel de formation pour les objectifs suivants:

a) la formation de nouveaux employés;

b) la mise en place de méthodes, d'appareils de mesure ou d'échantillonnage nouveaux;

c) les bonnes pratiques de microbiologie, d'hygiène et de sécurité de laboratoire;

d) l'analyse des risques;

e) des changements apportés au plan d'échantillonnage et de surveillance;

f) le renouvellement de la formation en cas d'indication de performances en dessous du niveau acceptable;

g) la vérification périodique.

G.2.4 Procédures de maîtrise microbiologique et de biocontamination

Il convient que la formation formelle dispensée à toute personne affectée à un environnement maîtrisé, ou
chargée de l'administration et du fonctionnement général du programme de maîtrise de l'environnement, y
compris le personnel effectuant les prélèvements et les techniciens de laboratoire, comprenne les thèmes
suivants:

a) les principes de base de la microbiologie;

b) les fondements de la microbiologie appliquée, de l'hygiène et de l'épidémiologie;

c) les bonnes techniques et précautions d'asepsie applicables aux employés;

d) les principes des processus de maîtrise d'ambiance;

e) les techniques de l'échantillonnage microbiologique;

f) les principes de base de l'analyse des risques microbiologiques;

g) la compréhension des niveaux cible, d'alerte et d'action microbiologiques;

h) les principes de l'analyse des tendances;

i) une formation spécialisée concernant toute les méthodes de laboratoire exigées, ainsi que tout système
automatique éventuellement employé, pour aider à l'identification microbienne;

j) des instructions relatives à la rédaction de procès-verbaux clairs.

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G.3 Vérification de la formation

G.3.1 Généralités

Il convient que la vérification garantisse à l'utilisateur que la formation a été dispensée et documentée. Il
convient que la vérification que le personnel a bien reçu une formation pour le système spécifié soit fondée
sur les procédures. Il convient donc que la vérification de la formation s'intéresse surtout aux aspects
spécifiques des performances liées à une procédure. Afin de faciliter la vérification des performances d'un
employé dans les procédures associées à la tâche que celui-ci doit accomplir, une approche systématique de
la mise en œuvre de la vérification de la formation est recommandée.

G.3.2 Outils d'évaluation

Après avoir mis au point la procédure de vérification de la formation, il est nécessaire de concevoir un outil
d'évaluation pour mesurer l'efficacité de la formation. Il convient d'apprécier les performances de l'employé en
regard d'une norme établie en matière de performances, définie par l'encadrement ou la maîtrise du service
ou du laboratoire, ou par l'organisme de formation. Divers «outils de mesure» peuvent être employés pour
vérifier les performances, par exemple:

a) l'appréciation par rapport aux objectifs du programme de formation;

b) des tests écrits;

c) l'appréciation de la réponse à

1) des études de cas choisis dans le domaine qui pose problème,

2) des problèmes,

3) des situations impliquant les procédures;

d) la réponse à des questions orales concernant les procédures;

e) l'essai d'échantillons connus et inconnus.

Avant l'évaluation, il convient que tous les participants connaissent les critères de réussite/échec.

G.3.3 Documentation

G.3.3.1 Généralités

Les résultats de la formation peuvent être consignés et conservés sur divers supports. L'homogénéité en
matière de conservation et de formatage des procès-verbaux concernant les employés est importante pour la
documentation relative à la vérification de la formation.

Il convient que la documentation soit conforme aux normes et exigences réglementaires et d'accréditation,
comme à la politique de l'organisme (employeur) ou du département de l'organisme ou encore des deux et
aux services et lignes directrices du département ou de la section du laboratoire.

G.3.3.2 Conservation des procès-verbaux

Il convient de conserver les procès-verbaux sous une forme écrite et lisible indiquant notamment

a) l'identité de la personne formée,

b) l'identité du responsable de cette formation,

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c) où les procès-verbaux sont conservés, et qui y a accès,

d) quand ces procès-verbaux peuvent être détruits, et

e) quand et comment ces procès-verbaux sont réexaminés.

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