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RAINPARU TANIN
NY el:
Médecine -Sciences
Flammarion
== ‘
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in 2022 with funding from
Kahle/Austin Foundation
https://archive.org/details/atlasdepochedeph0000luil
Atlas de poche
de pharmacologie
3° édition
Dans la même collection
Atlas de poche d'anatomie :
- tome 1. Appareil locomoteur, par W. Platzer
— tome 2. Viscères, par H. Fritsch et W. Kühnel
— tome 3. Système nerveux et organes des sens, par W. Kahle
Atlas de poche d'anatomie en coupes sériées TDM-IRM, par T.B. Müller et E. Reïf
— tome 1. Tête, cou, rachis et articulations
— tome 2. Thorax, abdomen et pelvis
Atlas de poche d'allergologie, par G. Grevers
Atlas de poche de génétique, par E. Passarge
Atlas de poche d'anesthésie, par N. Roewer et H. Thiel
Atlas de poche de biochimie, par J. Koolman et K.H. Rôhm
Atlas de poche de cardiologie, par A. Timmis et S. Brecker
Atlas de poche d'embryologie, par A. Drews
Atlas de poche d'hématologie, par H. Theml
Atlas de poche d'histologie, par W. Kühnel
Atlas de poche d'immunologie, par G.R. Burmester et À. Pezzutto
Atlas de poche des méthodes d'analyse, par G. Schwedt
Atlas de poche des maladies sexuellement transmissibles, par À. Wisdom et D.A. Hawkins
Atlas de poche de microbiologie, par T. Hart et P. Shears
Atlas de poche de mycologie, par G. Midgley, Y. Clayton et R.J. Hay
Atlas de poche d'ophtalmologie, par S. Mandava, T. Sweeney et D. Guyer
Atlas de poche de physiologie, par S. Silbernagl et A. Despopoulos
Atlas de poche de physiopathologie, par S. Silbernag] et F. Lang
Atlas de poche en couleurs de pathologie infectieuse, par N.J. Beeching et F.J. Nye
Flammarion Médecine-Sciences
4, rue Casimir-Delavigne
75006 Paris
Atlas de poche
de pharmacologie
3° édition française
Dominique Duval
Docteur ès Sciences
Directeur de recherches CNRS
Centre Cyceron, Cyclotron biomédical de Caen
UNIVERSELLE
RETIRÉ DE LA CouE CON
onales du Québec
Bibliothèque et Archives na
Médecine-Sciences
Flammarion
4, rue Casimir-Delavigne, 75006 Paris
IV
ISBN : 2-257-13119-3
Sommaire
rentes GAÉTESRR
PR R UC e
HONMESIDEUES NOCLUAITES OU NASAIES. ss rarrcesvmoressrerserencensbpaccrennerseeree
serres ranseserstne
Formes parentérales, inhalées, rectales ou vaginales et formes topiques .
Administration par inhalation … : D Pee
DOPMATOIODIC 1 reserves
Érotection ide la peau 6%....15............. .
Applicarion(dermique de molécules actives 2.2 2emeeessseene
Du site d'application à la distribution dans l'organisme
Dstbotionidansilorganisme the
RAR RER RER
BEATÈES SET PE NE OR
TES CON ESA CEST OR ER
HSS 0e TA VerS les MEMPIANES 42 arr arnrséerereerentre tendres nee riens
Différentes possibilités de distribution d'un médicament .s
Liaison des médicaments aux protéines plasmatiques
MOTEC RE
Concentration des médicaments dans l’organisme,
évolution en fonction du temps : la fonction exponentielle
Cinétiqueplasmatique des médicaments "seems
Cinétique plasmatique d’un médicament durant une administration régulière es
Cinétique plasmatique d’une substance administrée de façon irrégulière
Accumulation : doses, intervalle entre deux doses
ebcontrolerdes concentrations PlASMAtIQUES ....,.2,....srsrsssrorenreseoserenseneesosevsenee
Modification des caractéristiques de l'élimination durant le traitement
VIII Sommaire
Interaction médicament-récept@Ur......"...........….… 2 58
Types de HaiSON M. anne PR 58
Agonistes-antagonistes Mn manon memes ennemie eeeen 60
Modèles de mécanismes moléculaires de l'interaction
agoniste/antagoniste she NERES 60
Autres formes. d'antaAgOniISMEM essence 60
Stéréochimie de l’action des mÉdICAmMeENtS "2"... 62
Différents rÉéCepPtEUTS ss en ES 64
Modes de fonctionnement des récepteurs couplés à une protéine G 66
Cinétique plasmatique et effet d'Un MÉGICAMENT eee 68
NICOLINE reine re mn ressent nana ee di onunes can dns et rs trees nee eee 108
Transmission SANngliONNAÏÎTE hrs 108
Modifications des fonctions de l'organisme par la nicotine 110
Traitements pour arrêter de fumer 5 110,
Conséquences:du tabagisme ls 112
VÉSOU
IFUETEUTS te ne EN AIR rend 120
MOSOMA RIT VUE d'EnSeMDIe A rnb srrrsree rarement rentes 120
ITS ORAN ES 122
Asoonons CNE CUSRRR e 124
Diurétiques 162
Diurétiques : vue d'ensemble . 162
Réabsorption dulsodium au niveau des reins seen 164
DIUrÉtIQUES OSMOLIQUES eee De 164
Diurétiques de type sulfonamide . d. 166
Diurétiques antikaliurétiques …. 168
Lao ess ne CAD D) UC ME RE ER ER 168
Antidiarrhéiques 222884828080
en 182
Traitement d'une diarrhée 4252284 RER 182
Analgésiques.sssmeunpensertessssnmnsmmmnensns
me 198
Origine et conduction de la douleur 198
200
200
204
206
208
OPIDITES FE nssrenrrrssstaesmenrrseseenmaee
tensions seras ee 214
Analgésiques MOrPhINIQUES F'OPIOIAES.......,..rrssrcrseeece 214
RECRUE dE
EE CO 290
Substances contre les infections provoquées par des champignons 290
ERREURS 00 PR 298
COPIES 00 EE PE 304
Substances contre les tumeurs malignes … 304
PÉTROLE
ET RC 310
Moyens de lutte contre les empoisonnements, antidotes 310
L'idée
Développement
et reconnaissance générale
L'institutionnalisation
Statu quo
Après 1920, se développèrent, dans l’industrie
pharmaceutique et à côté des instituts univer-
sitaires déjà existants, des laboratoires de
recherche consacrés à la pharmacologie.
Après 1960 furent fondés dans de nombreuses
universités et dans l’industrie des départe-
Rudolf Buchheim (1820-1879) fonda en 1847 ments de pharmacologie clinique.
à Dorpat le premier institut universitaire
de pharmacologie, affirmant ainsi l'indépen-
4 Origine d’un produit actif
ed CS
— À. Du pavot à la morphine
opium brut
préparation
de la teinture
d'opium
morphine
codéine
noscapine
papavérine
autres
teinture d'opium
6 Origine d’un médicament
LB A6 MD SEE CNE |
clinique |
phase 4
distribution générale,
estimation à long terme du rapport
risque/efficacité
| \
| À
il
7
Î
cellules
étude |
préclinique |
étude |
|synthèse chimique physiologique, |
ou biochimique _| mode d'action, |
toxicologie |
homogénat
tissulaire
8 Formes galéniques DE Fa FT EN ETS ESS
dosage
par cuillère
30-250 mg by | |
excipient
V4 og mn 3 on ce
additif 20-200 mg
VR comprimé gélule
liant 30-50 mg GAS
min 100-1 000 mg max
taille des comprimés
élule avec
© ©2© ECS)
&, des granulés:
©® QL0] enrobés
de
libération
substance
la
prolongée
10 Formes galéniques
TR
Les dragées sont des comprimés recou- Dans le cas d’une dragée ou d’un comprimé
verts d'un revêtement. Le noyau de la dragée, enrobé, l'épaisseur de l’enrobage peut être
le comprimé, est recouvert par exemple de choisie de telle façon qu'elle peut se dissoudre
cire qui protège les molécules fragiles, masque soit dans la partie haute de l'intestin (A, 1'° co-
un goût ou une odeur désagréables, facilite la lonne), ou bien seulement dans la partie basse!
prise et permet d'apposer une marque colo- de l'intestin (A, 5° colonne) pour permettre
rée. Les gélules se composent en général l'absorption de la substance active. En choisis-
d'une enveloppe de forme ovale, constituée le sant par exemple un temps de dissolution per-
plus souvent de gélatine, qui renferme la subs- mettant la traversée de l'intestin grêle, on peut
tance active en poudre, sous forme de granu- obtenir une libération dans le côlon.
lés (p. 9, C) ou plus rarement sous forme d’une Pour une gélule, on peut également allonger
solution. la durée de libération du principe actif (retar-
Dans certains comprimés (comprimés à li- dement) en l’utilisant sous forme de particules
bération prolongée), la substance active est recouvertes d'un revêtement d'épaisseur
incorporée dans une trame, permettant ainsi variable, formé par exemple de cire. Leur dis-
une diffusion locale au moment de l'imbi- solution dépend de l'épaisseur de la couche
bition du comprimé. Dans le cas des solu- protectrice et aboutit à des vitesses de libéra-
tions, la molécule active peut être absorbée tion et d'absorption différentes. Le principe
presque immédiatement (A, 3° colonne) ; au défini pour les gélules s'applique également
contraire, dans le cas des formes plus solides, aux comprimés, où des particules de substance
il faut d’abord que le comprimé se délite ou active enrobées de revêtements d'épaisseur
que la gélule s'ouvre avant que la molécule variable seront compactées en un comprimé.
active ne se dissolve, ne traverse la mu- Les comprimés-retard ont l'avantage par rap-
queuse de l'estomac et de l'intestin et ne port aux gélules-retard de pouvoir être facile-
passe dans le sang (absorption). Comme le ment sécables, ce qui signifie qu’il est possible
délitement des comprimés et la dissolution de prescrire une dose plus faible que celle
de la molécule active réclament du temps, contenue dans le comprimé.
l'essentiel de l'absorption s'effectuera au Ce procédé de retardement de la libération
niveau de l'intestin (A, 2° colonne). Dans le du principe actif sera choisi lorsqu'on ne
cas d’une solution, le passage dans le sang souhaite pas obtenir un passage rapide de la
débute déjà au niveau de l'estomac (A, 3° co- substance dans le sang, ou bien dans le cas de
lonne). substances dont le temps de transit dans
Pour protéger les substances détruites en l'organisme est très faible et dont l’action doit
milieu acide, il est possible d'empêcher la dé- être prolongée grâce à un apport constant au
sintégration des comprimés dans l'estomac niveau de l'intestin.
en les recouvrant de cire ou d’un polymère
d’acétate de cellulose. La désintégration et la
dissolution se produisent alors dans le duo-
dénum mais sans que la libération de la sub-
stance ne soit ralentie en tant que telle (A,
1" colonne).
La libération de la substance active, et donc
le lieu et la vitesse d'absorption, peuvent être
contrôlés par le choix d’un mode de fabrica-
tion approprié : dragée, gélules à libération
prolongée.
Dans le cas d’un comprimé à libération
prolongée, ceci est obtenu en incorporant la
substance active dans une trame dont elle sera
libérée lentement. Au cours du transport, la
molécule active sera libérée dans les différents
segments intestinaux traversés et réabsorbée
à ce niveau (A, 4 colonne). Dans ces condi-
tions, la forme extérieure du comprimé ne se
modifie pas au cours du trajet.
Formes galéniques 11
= sumnamiionens
ÿ
12 Formes galéniques
De D tas DIN
Formes parentérales (1), inhalées (2), général enrobée dans une matière (graisse,
rectales ou vaginales (3) et formes glycérine soluble dans l’eau, gélatine, polyé-
thylène-glycol), solide à température ambiante
topiques (4)
et qui fond dans le vagin ou le rectum. Le film
Tous les médicaments ne sont pas obli- ainsi formé se répartit sur la muqueuse et
gatoirement administrés par la voie orale, favorise l'absorption des molécules.
c'est-à-dire avalés. Ils peuvent être aussi don- Poudres, pommades et crèmes (p. 16) sont
nés par voie parentérale. En parlant de forme étalées sur la peau. Dans bien des cas, elles ne
parentérale, on désigne en général les formes contiennent aucune molécule active mais
assurent un soin et une protection. On peut
injectables bien que, en cas d’inhalation ou
cependant y incorporer une substance active
d'apport sur la muqueuse rectale, le site
soit pour une action locale, soit plus rarement
d'absorption soit également parentéral.
pour obtenir un effet systémique.
Une molécule administrée en injection in-
Les timbres transdermiques sont collés sur
traveineuse, intramusculaire ou sous-cutanée
la peau. Ils contiennent un réservoir d’où la
est le plus souvent sous forme liquide (soluté
molécule diffusera et sera absorbée à travers
injectable), plus rarement sous forme d’une
la peau. L'avantage de ces systèmes transder-
suspension administrée en injection intramus-
miques réside justement dans la possibilité de
culaire, sous-cutanée ou même intra-articu-
fixer sur l'organisme un dépôt à partir duquel
laire. Le soluté injectable doit être stérile et
la molécule sera administrée de façon conti-
apyrogène et ne pas contenir de particules en
nue comme par perfusion. Cette voie nécessite
suspension. Il doit également éviter de provo-
cependant des molécules: 1)capables de
quer des lésions au point d'injection et si pos-
traverser la peau ; 2) agissant à dose faible,
sible être au même pH et à la même pression
compte tenu de la faible capacité de réservoir ;
osmotique que les liquides de l'organisme. Les
3) dont la fenêtre thérapeutique est assez
solutés injectables sont conservés dans des ré-
large puisqu'il n’est pas possible d'ajuster la
cipients fermés, en verre ou en matière plasti-
dose pour chaque malade.
que, à l'abri de l’air. La solution contenue dans
L'effet d'un produit administré à l’aide d’un
les ampoules ou les flacons est injectée avec
timbre transdermique n'apparaît que lente-
une seringue à travers une aiguille. Il existe un
ment, car la diffusion de la molécule à travers
système d'injection dans lequel on dépose une
la peau, du réservoir jusque dans les capil-
ampoule cylindrique et qui permet d'injecter
laires sanguins, nécessite du temps. Après en-
directement le contenu de l’ampoule à travers
lèvement du timbre, l’action ne disparaît pas
l'aiguille. On parlera d’une perfusion, lorsque
immédiatement car il existe encore du produit
la solution est injectée par voie intraveineuse
dans la zone de peau concernée.
pendant un temps plus long. Dans le cas des
solutions de perfusion, il faut prendre les
mêmes précautions que pour les solutés injec-
tables.
Les molécules peuvent être vaporisées
sous forme d’aérosols sur les muqueuses des
cavités de l'organisme en contact avec l’exté-
rieur (par exemple l'arbre respiratoire, p. 14).
Un aérosol est une dispersion de particules
liquides ou solides dans un gaz, par exemple,
l'air. Pour obtenir un aérosol, on pulvérise
sous pression la substance, en solution ou en
poudre très fine, à travers une buse (pulvé-
risateur).
Pour déposer une substance active sur la
muqueuse du rectum ou du vagin, on utilisera
selon le cas des suppositoires ou des ovules.
Dans le cas d’une prise rectale, on peut recher-
cher une absorption et un effet systémique ou
bien comme dans le cas des ovules vaginaux
se limiter à un effet local. La molécule est en
Formes galéniques 13
AR DES ar ARMES 5 a En PS > =.
|
ampoule SOUVENT AMEN | LS .: CEE “
autocassable avec un conservateur
pulvérisateur 7)
3SÈC
©
vaginal
suppositoires
ur occlusive
libération du produit
application système
pommade transdermique
14 Formes galéniques
DEPART .
Administration par inhalation queuse, le reste étant ramené vers la gorge par
le transport mucociliaire et avalé. Dans des
L'inhalation sous forme d’un aérosol (p. 12), conditions défavorables, 90 % de la dose inha-
d'un gaz ou d'une vapeur, permet d'appliquer lée aboutissent dans le tube digestif. L'avan-
une molécule active sur les épithéliums bron- tage des inhalations, c’est-à-dire le caractère
chiques et une faible part de la paroi des alvéo- local de l'application, sera particulièrement
les pulmonaires. Ce mode d'application est utilisé pour des molécules mal absorbées au
choisi lorsque l’on désire agir sur la muscula- niveau de l'intestin (cromoglycate, isopréna-
ture bronchique ou modifier la consistance du line, ipratropium) ou subissant une élimina-
mucus bronchique ou encore lorsque l'on tion présystémique (dipropionate de béclomé-
cherche à obtenir par l'intermédiaire d'une thasone, budésonide, flunisolide, propionate
entrée au niveau alvéolaire un effet systémi- de fluticasone, p. 42).
que (anesthésiques inhalés, p. 222). Lorsque la fraction avalée de la molécule in-
Les aérosols sont obtenus par pulvérisa- halée est absorbée au niveau de l'intestin sans
tion d’une solution ou d’une poudre très fine. être transformée, l'inhalation permet d’attein-
Dans les pulvérisateurs classiques propulsés dre au niveau des bronches une concentration
par un gaz vecteur, la formation de l’aérosol supérieure à celle des autres organes.
sera déclenchée en appuyant sur un piston L'efficacité du transport mucociliaire dé-
(clapet doseur). Pour une pulvérisation de ce pend du mouvement des cils vibratiles et de la
genre, les doses maximales autorisées seront viscosité du mucus. La viscosité du mucus et
indiquées en coups de piston / unité de temps. l'activité des cellules ciliées peuvent être
Au moment de l'utilisation, l'embout du modifiées de façon pathologique, aboutissant
pulvérisateur sera entouré par les lèvres du à une diminution du transport mucociliaire
patient et l’aérosol sera déclenché lors de (par exemple toux du fumeur, bronchite).
l'inspiration. L'efficacité de cette forme d'ad-
ministration dépend de la taille des parti-
cules émises et de la coordination entre la
pulvérisation et l'inspiration. La taille des
gouttes conditionne la vitesse avec laquelle
elles sont entraïnées dans l’air inspiré et par
là même la profondeur atteinte dans l’arbre
respiratoire. Les particules d’un diamètre su-
périeur à 100 pm se déposent déjà au niveau
de la bouche et du pharynx. Si la pulvérisa-
tion est d’abord effectuée dans une chambre
avant d’être inhalée, on réduit de façon im-
portante la prise de ces grosses particules.
Les gouttelettes ou les poudres d’un diamè-
tre inférieur à 2 am atteignent les alvéoles
mais seront à nouveau expirées si elles ne sé-
dimentent pas.
Une partie de la substance déposée au ni-
veau des bronches sur la couche de mucus re-
couvrant l'épithélium sera absorbée mais le
reste sera transporté en même temps que le
mucus bronchique vers la gorge. Le mucus
bronchique se déplace en direction du cou
sous l'effet des battements coordonnés des
cellules ciliées de l’épithélium bronchique. La
fonction physiologique de ce courant mucoci-
liaire est l'élimination des poussières et parti-
cules inspirées avec l’air. Une partie seulement
de la substance pulvérisée parvient en général
jusqu’à l’arbre bronchique. Et de cette frac-
tion, seule une faible part pénètre dans la mu-
VE PEER ARERER SPA REMQUE LATE 2
Formes galéniques 15
— A. inhalation
profondeur
atteinte
par les gouttelettes
de la molécule
. déglutition de la substance
refoulée vers la tête
UM 7
OO
D
trachéeïet bronches. |. =
| élimination absorption
| présystémique entérale
| presque quasi nulle
/ totale
/ " ROME 2 :
l faible activité systémique
| à
| JL épithélium cilié (observè.en
/ / microscopie électroniqué à balayage)
16 Formes galéniques
DTA 2 TE SR OR VE AL 9
— À. Protection de la peau
poudre solution
aqueuse teinture
crème alcoolique
pommade lotion
TI TI
O O O © O O © O © O
CS RORNS CS NONTS
graisse, huile dans l’eau gel, eau
huile
imperméable perméable Be
(occlusif) sensation de froid
transpiration
impossible possible
peau sèche et pauvre en graisses peau grasse et moite riche en acides gras
B. Molécules actives
substance lipophile substance lipophile substance hydrophile substance hydrophile
et base et base et base et base
hydrophile lipophile hydrophile
couche
cornée
18 Formes galéniques
SO SES
\E
| 40)
<
x
à
è
e
DE
inhalation
ra
CD
(UE
CD
=
intraveineuse
Ge”
transdermique
ayoe
1od
C2
ee
ce
so
sous-cutanée
intramusculaire
20 Sites d'action cellulaire
" ss Le 3 ET NOR RAS PARCS ANA SAN ADIEU 225
contrôle
nerveux
nerf
neuromédiateur
récepteur
_canal ionique
systèmes
de transport
contrôle
contrôlant
hormonal
les échanges
transmem-
branaires
récepteur
hormonal
pompe
influence
directe
sur le métabolisme
matrice phos-
holipidique
site d'action
intracellulaire
22 Distribution dans l'organisme
PET
NT LT RES
CRI RSPES SCORE TERUE EDR
.IS
ED
L É
: cilié
épithélium stratifié
non ei
ie
== —
24 Distribution dans l'organisme
à
Barrières entre le sang et les tissus particulier par la majeure partie des médica-
ments. Ce passage est également possible,
Les substances sont transportées par le sang dans une certaine mesure, pour des macromo-
dans les différents tissus de l'organisme. lécules, par exemple des protéines comme l’in-
L'échange de substances entre le sang et les suline (G : granules de stockage d'insuline) et
tissus se déroule principalement au niveau des il dépend alors de la taille de la molécule et de
capillaires. C’est en effet dans le lit capillaire sa charge.
très ramifié que la surface d'échange est la Les endothéliums avec des fenestrations in-
plus importante et la durée d'échange la plus tracellulaires se trouvent par exemple dans le
longue (faible vitesse du flux sanguin). La réseau capillaire de l'intestin et des glandes en-
paroi capillaire constitue également une bar- docrines.
rière entre le sang et les tissus. Elle est formée Dans le cerveau, la moelle épinière et le sys-
d’une couche de cellules endothéliales entou- tème nerveux central, les cellules endothélia-
rée d’une membrane basale (représentée par les ont une activité d’endocytose très faible et
un trait noir dans les schémas ci-contre). Les ne possèdent aucun pore. Pour franchir la bar-
cellules endothéliales sont fortement asso- rière hémato-encéphalique, le médicament
ciées entre elles par des jonctions cellulaires doit alors traverser la cellule endothéliale et
(zonula occludens désignée par Z dans le cli- donc franchir les membranes luminales et ba-
ché de microscopie électronique en haut à sales. Ce franchissement suppose que la molé-
gauche) de telle sorte qu’il n'existe aucun cule possède des propriétés physicochimi-
espace ni aucune lacune permettant un pas- ques particulières (p. 26) ou un mécanisme de
sage des molécules du sang vers l'espace transport propre (voir le cas de la L-DOPA,
interstitiel (E : coupe d’un érythrocyte). p.192). Dans l'endothélium des capillaires
Cette barrière entre le sang et les tissus à cérébraux il existe un autre mécanisme de
une structure variable selon les régions du défense efficace. Une protéine de transport
corps et la perméabilité capillaire aux médica- (glycoprotéine P) est capable de déverser à
ments dépendra donc des fonctions propres nouveau dans le sang certaines substances
de chaque cellule endothéliale. étrangères ayant pénétré dans les cellules.
Dans la majeure partie du réseau capillaire, Dans le foie, il n'existe aucun obstacle au
par exemple dans le muscle cardiaque, les passage des substances entre le sang et l’es-
cellules endothéliales sont caractérisées par pace interstitiel. Les cellules endothéliales
une activité d’endocytose importante. Ceci se comportent au contact des milieux extracellu-
manifeste par les nombreux replis et les vacuo- laires des fenêtres de grande taille (100 nm de
les visibles dans les cellules endothéliales (in- diamètre, espace de Disse : D) où le passage
diqués par les flèches dans le cliché de micro- des molécules n’est gêné ni par un diaphragme
scopie électronique en haut à droite). Cette ni par une membrane basale. Des barrières de
activité d'endocytose permet un transport de diffusion peuvent aussi être situées de l’autre
liquide du sang vers l’espace interstitiel et en côté de la paroi capillaire : barrière placentaire
sens inverse. Les molécules dissoutes et les constituée par la fusion des cellules du syn-
médicaments peuvent ainsi franchir la bar- cytiotrophoblaste, barrière entre le sang et les
rière séparant le sang des tissus (AM: acto- testicules formée par les cellules. de ns
myosine d’une cellule cardiaque). Dans ce reliées les unes aux autres.
mode de transport, les propriétés physico- (Les traits verticaux dans les clichés &
chimiques de la substance ne jouent pratique- microscopie électronique correspondent à
ment aucun rôle. 1 pm.)
À côté de cela, il existe d’autres réseaux
capillaires (par exemple dans le pancréas) où
les cellules endothéliales présentent une série
de fenêtres. Les cellules en effet ne sont pas
liées entre elles de façon étroite mais compor-
tent des pores uniquement recouverts d'un
diaphragme (indiqué par les flèches dans le
cliché en bas à droite). Diaphragme et mem-
brane basale sont aisément traversés par les
substances de faible masse moléculaire et en
Distribution dans l'organisme 25
RÉ
EERSNEEEEEREEERRERENELRREEEENE
TNT LI AP DIEU DD feTS LIU BD 2 AA A SIP LAIT Re DD A En dE Re
E
Distribution dans l'organisme 27
ER
— À. Passage à travers la membrane : — —B. Passage à travers la membrane : —
diffusion transport
eŸ 4 0— © D v
Y
en 660
ea ei
@ nes, (e) 6 @ ®
| v 0% g—0 e) e Ce
=
— ligand
=
plasmalemme
— récepteur
=
clathrine
_— adaptine
lysosome phagolysosome
plasma interstitium
ess “ CRE
ss et . &æ €) | _lysosomes
se
..t
el
. « @ @) chondries
nu à F* (2 noyau
PRE: Al O7 |_ membrane
etes . Cellulaire
7
Liaison des médicaments aux protéines sont liés aux protéines du plasma et seulement
plasmatiques de 1 ng/ml pour une substance dont 99 % sont
liés aux protéines. La diminution de la fraction
Les médicaments peuvent s'associer aux pro- libre d’une substance par suite de sa liaison
téines plasmatiques, présentes dans le sang en aux protéines affecte aussi sa biotransforma-
grande quantité, pour former des complexes. tion, par exemple hépatique, ou son élimina-
Les principales molécules impliquées dans tion rénale : en effet, seule la fraction libre du
ce phénomène de liaison sont l’albumine et médicament pénétrera dans les cellules hépa-
dans une moindre mesure les $-globulines et tiques responsables de cette transformation
les glycoprotéines acides. D’autres protéines ou sera filtrée par les glomérules.
plasmatiques (transcortine, transferrine, glo- Lorsque la concentration plasmatique libre
buline de liaison de la thyroxine) jouent un d'une molécule diminue par suite d’une bio-
rôle mais uniquement dans la liaison de molé- conversion ou de l'élimination rénale, elle sera
cules spécifiques. L'importance de la liaison libérée de ses sites de liaison sur les protéines
dépend des concentrations respectives de du plasma. La liaison aux protéines plasma-
chacun des membres de la réaction et de l’affi- tiques s'apparente à une réserve qui, certes,
nité de la substance pour les protéines. La diminue l'intensité de l’action mais prolonge
concentration d’albumine dans le plasma est également la durée de l’action en ralentissant
d'environ 4,6 g/100 ml soit 0,6 mM, ce qui repré- la dégradation et l'élimination.
sente une capacité de liaison considérable. Lorsque deux substances présentent une
L’affinité des substances pour les protéines plas- affinité élevée pour les mêmes sites de liaison
matiques est de l’ordre de 10° à 10° M (Kd), de l’albumine, on pourra observer des phéno-
nettement plus faible que leur affinité pour des mènes de compétition au niveau de ces sites :
structures de liaison spécifique (récepteurs). une molécule peut déplacer une deuxième
Dans ces conditions, la liaison de la plupart substance de ses sites de liaison à l’albumine
des médicaments aux protéines plasmatiques et donc augmenter la concentration libre et
est pratiquement proportionnelle à la concen- active de cette deuxième molécule (forme
tration (à l'exception de l’acide salicylique ou d'interaction médicamenteuse). L'augmen-
de certains sulfamides). En d’autres termes, tation de la concentration libre de la substance
on estime que, pour la plupart des médica- déplacée entraîne une augmentation de son
ments, les sites de liaison à l’albumine sont activité mais également une accélération de
loin d’être saturés aux concentrations théra- son élimination.
peutiques. Une diminution de la concentration d’albu-
La molécule d'albumine possède des sites mine (maladie de foie, syndrome néphrotique,
de liaison différents pour les molécules anioni- mauvais état général) provoque une modifica-
ques et cationiques. La formation des comple- tion de la pharmacocinétique des substances
xes peut être due à des liaisons ioniques, bien fortement liées à l’albumine.
qu'interviennent également des liaisons de
Van der Waals (p. 58). L'importance de la liaison
est corrélée avec le caractère hydrophobe de
la molécule (propriété d’une molécule d’être
repoussée par les molécules d’eau).
La liaison aux protéines plasmatiques se
produit très rapidement et est réversible : ceci
signifie qu’à chaque modification de la concen-
tration de la forme non liée correspond immé-
diatement un changement proportionnel de la
concentration de la forme liée. Cette liaison
aux protéines du plasma à une signification
physiologique importante car la concentration
de la forme libre conditionne : 1) l'importance
de l'effet et 2) la vitesse d'élimination.
Pour une même concentration globale (par
exemple 100 ng/ml), la concentration efficace
sera de 90 ng/l pour une substance dont 10 %
Distribution dans l'organisme 31
ê
— À. Importance de la liaison aux protéines pour la durée et l'importance de l'effet —
biotransformation
fraction libre
temps temps
32 Élimination des médicaments
Te ee Se Nr
intestin
_ vésicule
biliaire
. métabolite
de phase |
canalicule
biliaire
.
D. Cellule hépatique après traitement
[ = par le phénobarbital
métabolite
de phase Il
ve A _ O-glucuronide
34 Élimination des médicaments
à acétycholine
étycholi a
ST)
I nl
HaC—C—0— CH} —CH} —N—CHs CT APE
À CH; SeN< H
LA enzyme
CY ch de conversion
de l’angiotensine
O
|]
H}C—C—OH
acide acétique
$
Ho—cH,—cHh-N-CH
2 27 3 s5 G) Ne
ne
choline
CH
{
{
©
Ferre
&S À
TS
2 (PDe
SE & (Pro
Ë S,<
procaïne | 7 À (His
HN Le]
O Tyr
C O—CH;—CHy—N—C;H
2 2 215 NE CRE /
Gr)
CH CRC) NI {
CURETH
FN D A rhées
HOooC 2 CLP a CNEN
| NH; angiotensinase
OH
acide para-aminobenzoïque
GH7 CH;
acide acétique acide salicylique N-propylalanine toluidine
36 Élimination des médicaments
Ro aire
RI-N—CH—CH3 Le R—N—CH—CH:
nisme à partir du parathion (E 605) est la véri-
table molécule active (p. 102).
OH
R2 ()
| Il
RI=N—H + H—C—CH3
Désalkylation
Élimination des médicaments 37
A A RER EP ULES CERN EURE:
O
N
Ho CHs
N 11 do Ft F> propranolol
À CH, ab
à OC CHE CES NIS Se CH
pentobarbital #4} : | É
OH CH;
hydroxylation
lidocaine phénacétine
O—CHs
sur l'azote NO;
désulfuration
sur l'oxygène
désalkylation te
noradrénaline
désarylation
sur le sôufre
ON O-méthÿlation
azathioprine méthylation
benzopyrène chlorpromazine
nes CHIEN — CH
(> de CH3
e ee
CL paracétamol
‘à liaison OH
sulfoxide
liaison
époxyde PEN O
72
hydroxyl- Ho.> HN—C
amine Ÿ
réduction oxydation CH3
38 _flminationdesmédicaments PE ARE A8 EE TT AO OA UE RSR SO EU SEEN
élimination
biliaire
e (ENT
SnteromepaË |
LEE
D éiennes
de <
11 à
Un ?
! — produit ;
Y de conjugaison
- hydrophile
- B. Réactions de conjugaison
acide UDP-« glucuronique
OH OH
NE COOH sulfo-
transférase “ o— Ÿ-. NY transférase
Ho N=
acide salicylique forme active du bisacodyl
40 Élimination des médicaments
RER ER |
protéine
plasmatique
endothélium
membrane
basale
substance
100 +— +
o——e —»
Le + ©
+— —
e—+- -—e
50 + .
+ © —e
e—+ e
+ — e
HIT Ÿ
6
D Gr
LR CRC à
9 —0_—9_— © —+ —
ë —0 + +0
systèmes o— + + +
SK de transport 50 + + + ++
tubulaires o—e_—e_—+_—e
o— ee
pour CR ne
2 es cations Peer)
- pour CNCSN/R7;SES
les anions
pH de l'urine
42 Élimination des médicaments
Élimination des substances lipophiles Les molécules lipophiles qui sont transfor-
et hydrophiles mées dans le foie en métabolites polaires per-
mettent un meilleur contrôle thérapeutique,
Le caractère lipophile et hydrophile (ou car cette transformation favorise leur élimina-
hydrophobe et lipophobe) se définit par la tion. La rapidité de formation des métabolites
solubilité des molécules dans des milieux de hydrophiles conditionne la durée de la pré-
faible polarité ou inversement de polarité éle- sence du médicament dans l'organisme.
vée. Le plasma sanguin, le liquide interstitiel et Si la transformation est rapide et les méta-
bolites formés pharmacologiquement inactifs,
le cytoplasme constituent des milieux aqueux
seule une fraction de la molécule absorbée
de polarité élevée tandis que les lipides, au
atteint intacte la circulation générale, l’autre
moins à l’intérieur d’une bicouche membra-
partie est éliminée de façon pré-systémique.
naire (p. 20) et la graisse sont des milieux apo-
Lorsque la biotransformation est très rapide,
laires. Les molécules polaires, hydrophiles, se
l'administration orale n’est pas possible (par
dissolvent bien dans un milieu polaire et les
exemple la trinitrine, p. 122). La molécule doit
molécules lipophiles au contraire se dissol-
être administrée par voie parentérale, buccale
vent dans des milieux apolaires. Une subs-
ou transdermique pour contourner le foie. In-
tance hydrophile qui atteint la circulation dépendamment du mode d’application, une
sanguine ne sera absorbée que de façon par- partie de la substance administrée peut être
tielle et lentement (non représenté) et traver- captée et stockée temporairement au moment
sera le foie sans subir de modifications. En du passage à travers les poumons, avant son
effet, ces molécules qui ne traversent pas, ou passage dans la circulation. Ce processus cor-
seulement lentement, la membrane des cellu- respond également à une élimination présysté-
les hépatiques ne rentrent pas en contract mique.
avec les enzymes hépatiques servant à la La notion de biodisponibilité (p. 46) corres-
transformation des molécules. Cette molécule pond à la proportion de la dose de médica-
atteint donc intacte le flux artériel et les reins ment administrée qui atteindra la circulation
où elle sera filtrée. Dans le cas des molécules systémique. Elle dépend :
hydrophiles, la liaison aux protéines plasm- - de la libération du produit à partir de la
atiques est faible (elle augmente en effet avec forme galénique (dragée, tablette, etc.) :
le degré de lipophilie), ce qui signifie que la «biodisponibilité galénique », optimale en
majeure partie de la concentration plasmati- cas d'administration d’une solution ;
que de telles molécules est disponible pour - de la possibilité d'absorption au niveau du
une filtration glomérulaire. Une substance tractus gastro-intestinal (le coefficient
hydrophile ne sera pas réabsorbée au niveau d'absorption est le rapport entre la quantité
tubulaire et aboutit donc dans l'urine défini- absorbée et la quantité disponible) ;
tive. Ces molécules subissent donc une élimi- - de l'élimination présystémique.
nation rénale très rapide.
Une molécule lipophile qui, bien qu'elle La biodisponibilité absolue est le rapport
puisse diffuser dans les cellules et entrer en entre la quantité systémique disponible et la
contact avec les enzymes hépatiques, n’est pas dose administrée. La biodisponibilité relative}
transformée en raison de sa nature chimique correspond à la disponibilité du médicament
en un composé polaire, persiste dans l’orga- dans une forme expérimentée, comparée à
nisme. La fraction filtrée lors du passage du glo- celle d’une préparation classique.
mérule sera réabsorbée au niveau du tubule.
Cette réabsorption est presque totale car la
concentration libre d’une molécule hydro-
phobe dans le plasma, est faible (les molécules
lipophiles sont fréquemment liées en grande
partie aux protéines). La situation décrite ici
d'une molécule lipophile qui ne subit aucune
transformation métabolique, n’est pas souhai-
table pour un médicament. Dans ce cas en effet
la dose administrée est pratiquement irréver-
sible (difficulté de contrôler le traitement).
Élimination des médicaments 43
élimination élimination
rénale impossible
= TT >
| volume théorique de plasma libéré du médicament par unité de temps = clairance [vol/temps]
= LC CURE Pr
- ee=—- - -
= =-— - - << + =
5. || | |
D Il | |A) | |
21 fonction de Bateman A |14 \ /
Ù k |d | \ | (
É ç= Dose LT y (e-nt_ 042) È | wo
= Ve k, es k, JA Set
de S
concentration
la
substance
temps (t)
lesang
dans
(c)
substance
la
de
concentration
temps (t)
48 Pharmacocinétique
LR ST A PR LL DRE ms OU TA CLIS DE TRUE RARE Leidt.
Sen Li (a 2 à 8 2LE D PV SAT OR PE CT
eu
ST CI
Pharmacocinétique 49
ASSET
RNA RTERTRES SE 2 ET RE TEE PTE OT + GRAS NE GERS Pr
1 Lu î t î LL î L temps
intervalle
«—— entre deux prises —»
substance
la
de
concentration
i L L temps
substance
la
de
concentration
RNA
- B. Cinétique plasmatique d’un médicament pour une prise irrégulière
niveau
plasmatique
souhaité
substance
la
de
concentration
nu Co ot 11 à boot urouuueh ot temps
50 Pharmacocinétique
Accumulation : doses, intervalles ensuite maintenu avec des doses plus faibles
entre deux doses et contrôle (traitement d'entretien). Dans le cas de sub-
des concentrations plasmatiques (A) stances à élimination lente, une prise quoti-
dienne unique suffit pour atteindre une concen-
tration active presque constante.
Dans de nombreuses maladies, l’utilisation
d’un médicament n'est couronnée de succès
que lorsque sa concentration plasmatique Modification des caractéristiques
demeure élevée pendant un temps important. de l'élimination durant
Cette condition peut être remplie par une le traitement (B)
prise régulière si l’on évite soit de laisser chu-
ter la concentration plasmatique en dessous Dans tous les cas où l’on utilise des prises
de la concentration active, soit une accumu- médicamenteuses répétées pour atteindre une
lation au-dessus du seuil où apparaissent des concentration cumulée active, il faut se souve-
symptômes d’empoisonnement. Le maintien nir que les conditions de biotransformation ou
d'une concentration plasmatique uniforme d’excrétion rénale ne restent pas obligatoire-
n'est pas souhaitable si cela entraîne une
ment constantes au cours du traitement. Il
réduction d'efficacité (développement d’une peut se produire une augmentation de l’éli-
tolérance), ou lorsque l’utilisation de la sub- mination par suite d’une induction enzymati-
stance n'est nécessaire que pendant quel-
que (p. 32) ou d’un changement du pH urinaire
ques jours.
(p. 40). La conséquence de ce phénomène est
Il est possible d'obtenir une concentration
une diminution de l’état d'équilibre jusqu’au
plasmatique constante en utilisant une perfu-
niveau correspondant à une élimination plus
sion, la vitesse de perfusion conditionnant
rapide. L'action initiale du médicament peut
alors la valeur de la concentration atteinte.
alors s’atténuer ou même disparaître. Au
Cette possibilité est utilisée de façon habi-
contraire, une diminution de l’élimination (par «
tuelle en médecine intensive mais pas dans la
exemple développement d’une insuffisance
pratique courante. Pour une prise orale, une
rénale dans le cas de médicaments éliminés
solution de compromis est de diviser la dose
par le rein) peut entraîner une augmentation
journalière en plusieurs doses individuelles (2,
du niveau plasmatique moyen pouvant même
3 ou 4), de sorte que la concentration moyenne
atteindre un seuil toxique.
dans le plasma ne subisse que des variations
de faible amplitude. En fait, il s'avère que la
prescription d’un médicament à prendre plu-
sieurs fois par jour sera beaucoup moins
suivie (assiduité plus faible du patient à la
prise du médicament: faible compliance).
L'importance des oscillations plasmatiques
dans l'intervalle entre deux prises peut aussi
être réduite en utilisant une forme galénique
où la libération du principe actif est ralentie
(p. 10) : préparation retard.
La rapidité avec laquelle est atteint l’état
d'équilibre à l’occasion d’une prise régulière
indique la vitesse d'élimination. Comme l'indi-
que la formule, l’état d'équilibre est presque
atteint après 3 t,, d'élimination.
Dans le cas d’une substance active, d’élimi-
nation lente, ayant donc une forte tendance à
l'accumulation, il sera plus long d’atteindre le
niveau plasmatique requis pour l’action (phen-
procoumone, digitoxine, méthadone). Il est
alors possible d'atteindre plus rapidement
l'état d'équilibre en augmentant la dose initiale
(dose d'attaque); cet état d'équilibre sera
R
Pharmacocinétique 5
toxique
niveau
RE ARE EI | 1. TOP
D RAT CURE ES DER
—— 4x 50 mg/jour
—— 2x 100 mg/jour
—— 1 x 200 mg/jour
la
de
concentration
dans
substance
lesang _——— 1 prise de 50 mg
souhaiti
plasmatique
niveau
diminution de l'élimination
ñ
niveau
toxique
accélération
de
concentration
le
dans
substance
la
sang de l'élimination
plasmatique
niveau
souhaité
52 Mesure de l'effet des médicaments
|
me
t
n
PT EC
Mesure de l'effet des médicaments 353
- À. Posture anormale chez la souris après administration de morphine
d
= 20 mg/kg = 100 mg/kg = 140 mg/kg
eu Ve > pe
CE sai
CSA ue >
lee ;
- C. Relation dose-effet
% fréquences cumulées distribution des doses observées
100 ya
80 È
60 = | 3 |-— =
40 jun 2
20 Du M E u | |
Relation dose-effet (in vitro) (A) Les inconvénients de ces systèmes sont :
1.les lésions inévitables causées au tissu
Dans le cas d’un effet thérapeutique ou durant la préparation ;
d'une action toxique (ainsi que pour la 2. la perte du contrôle physiologique de la
pharmacodynamie) l’effet se porte en géné- fonction de l'organe isolé ;
ral, de façon préférentielle, sur un ou quel- 3. le caractère artificiel de l’environnement.
ques organes. Dans le cas de la circulation
par exemple, c’est l’action sur le diamètre Ces inconvénients jouent un rôle moins
des vaisseaux. On a donc suggéré d'isoler important lorsque l’on cherche à comparer
l'organe cible du reste des organes, de dans un tel système isolé l’action de différen-
façon à pouvoir étudier l’action des sub- tes substances.
stances vasoconstrictrices sur différents ter-
ritoires de l’arbre vasculaire: veine porte, Courbes doses-réponses (B)
veine saphène, artères mésentérique, Coro-
naire et basilaire. Dans de nombreux cas, il En augmentant la concentration par paliers
est possible de maintenir en vie pendant égaux, on observe que l'augmentation de
plusieurs heures dans un état fonctionnel l'effet est d'abord constante puis tend pro-
des organes ou des fragments d’organe en uti- gressivement vers zéro à mesure que l’on se
lisant une solution nutritive appropriée, rapproche de la concentration active maxi-
une oxygénation et une température conve- male. La concentration donnant l'effet maxi-
nable. La réaction de ces préparations à un mal est difficile à estimer de façon exacte
stimulus physiologique ou pharmacolo- tandis que la concentration qui produit la
gique sera suivie à l’aide d’un appareil de moitié de l'effet maximal possible peut être
mesure adapté à la fonction étudiée. Le mesurée avec précision (EC:, EC = effective
rétrécissement d'un vaisseau sera par concentration, point d'inflexion de la courbe
exemple enregistré en suivant la variation sigmoïde obtenue en coordonnées semi-loga-
de l'écart entre deux étriers maintenant ce rithmiques). Pour caractériser une courbe
vaisseau étiré. dose-réponse, il faut donner également la
Le travail sur des organes isolés présente valeur de E,,, (effet maximal possible) et la
les avantages suivants : pente de la courbe (gamme de concentra-
1.la connaissance de la concentration du tions dans laquelle la relation s'applique).
principe actif qui baigne le tissu ;
2. une meilleure possibilité d'observer et de
déterminer l’origine de l'effet ;
3. l'élimination des réactions qui peuvent,
chez l’animal entier, compenser en partie
l'effet propre'de la substance ; par exem-
ple, l’action de la noradrénaline sur la fré-
quence cardiaque (accélération) peut être
masquée dans l'organisme entier : l’aug-
mentation de pression artérielle associée
déclenche en effet un mécanisme de rétro-
contrôle dont la résultante est une baisse
de fréquence cardiaque ;
4. la possibilité de tester l’action des sub-
stances jusqu’à obtenir un effet maxi-
mum. |] serait par exemple impossible de
suivre sur un organisme intact des effets
chronotropes négatifs jusqu’à l'arrêt car-
diaque.
Mesure de l'effet des médicaments 55
rm RD CET RE a Te |
| rétrécissement du vaisseau
développement de la tension
- B. Courbes doses-réponses
effet % effet
50 (hauteur enregistrée en mm) 100 (en % de l'effet maximal)
80
60
40
20
10 20 30 40 50 1 10 100
concentration (linéaire) concentration (logarithmique)
56 Mesure de l'effet des médicaments
Courbes de liaison C
B - br 0
Pour pouvoir exercer un effet, les molécules c+Kp
doivent se lier aux cellules de l'organe cible.
K, est la constante de dissociation à l’équili-
Cette liaison s'effectue le plus souvent sur
bre et correspond à la concentration de
des structures spécialisées ou récepteurs,
ligand pour laquelle 50 % dés sites de liaison
Dans les études de liaison, on détermine
sont occupés, Les valeurs données en (A),:
l’affinité de la substance pour les sites de
transformées en (B) sous forme d’une courbe
liaison, la cinétique et la localisation cellu-
de liaison montrent un point d’inflexion lors-
laire de cette liaison,
que K,, = 10,
Les mesures d'affinité et de nombre de si-
Les expériences de liaisons permettent de
tes sont souvent effectuées sur des prépa-
mettre en évidence de façon élégante l'affi-
rations membranaires de différents tissus.
nité variable de différents ligands pour un
La base de cette approche expérimentale
méme site de liaison.
est l'hypothèse que les sites de liaison
Ces expériences de liaisons, faciles à réa-
conservent leurs propriétés au cours de
liser sur le plan expérimental, présentent ce-
l'homogénéisation. Lorsque les sites de
pendant des inconvénients et en particulier
liaison sont accessibles librement, dans le
la difficulté d'attribuer précisément un effet
milieu où sont suspendus les fragments de
pharmacologique à des sites récepteurs ca-
membrane, la concentration au site d'action
ractérisés ou l'identification des sites inté-
correspond à celle du milieu, La molécule
ressants lorsqu'il y a plusieurs populations
étudiée (marquée par un atome radioactif,
de sites de liaison, C’est pourquoi on ne peut
de façon à suivre des quantités très faibles)
parler d'un récepteur que lorsque les cri-
est alors ajoutée au milieu, Lorsque la
tères suivants ont été démontrés :
liaison est complète, les fragments de mem-
1. la liaison est saturable (saturabilité) ;
brane et le milieu sont séparés, par exemple
2.les substances appartenant à d'autres
par filtration, de façon à mesurer la quantité
familles ne sont pas liées (spécificité) ;
de substance liée aux membranes. La
3. les affinités de différentes substances pour
fixation est pratiquement proportionnelle à
le site de liaison correspondent à leur effica-
la concentration aussi longtemps que la
cité pharmacologique.
diminution du nombre de sites libres reste
faible (c = 1 et B = 10 % de la liaison totale ; Une expérience de liaison, si elle fournit une
c=2et B -20 %), Avec l'occupation crois- information sur l’affinité d'un ligand, ne per-
sante des sites récepteurs, le nombre de met pas de dire si celui-ci est un agoniste ou
sites libres capables de lier la substance un antagoniste (p. 60).
diminue et l'augmentation des sites occu- Les sites de liaison, c'est-à-dire les récep-
pés n'est plus proportionnelle à l'augmenta- teurs protéiques, peuvent être marqués grâce
tion de concentration. (Dans l'exemple de la à des molécules radioactives puis analysés
page 57, pour augmenter la liaison de 10 à biochimiquement, 4
20 %, il faut doubler la concentration ; pour
passer de 70 à 80 %, il faut une augmenta-
tion de 20!)
La loi d'action de masse décrit la fonction
hyperbolique (B) qui relie la liaison à la
concentration du ligand (c). Cette courbe est
caractérisée par l'affinité 1/K,, et la liaison
maximale B,,, (qui correspond au nombre
total de sites de liaison par unité de poids de
l'homogénat membranaire).
Mesure de l'effet des médicaments 57
ER
ERORCENCEMREEISRRONP
ESRI TETE DIRE PRET DEA OR CE SDOETAE
addition
du ligand
radioactif
en quantités
organe variables
Re
homogénéisation suspension ÿ mélange et incubation
de membrane
mé à
de la radioactivité
——# centrifugation liée aux
(te
membranes
à
TT) EE PPT)
- B. Courbes de liaison
% 4 de liaison (B) % 4 de liaison (B)
100 100
80 80
60 | 60 |
40 40 |
20 20 |
T T T > T T à
10 20 30 40 50 1 10 100
concentration (c) linéaire concentration (c) logarithmique
58 Interaction médicament-récepteur
RD
Types de liaison autour des noyaux des deux atomes, l’un des
atomes porte une charge négative partielle
La condition pour qu'un principe actif puisse (& ), l’autre une charge positive partielle (6°).
jouer un rôle sur une fonction de l'organisme La molécule qui comporte un pôle négatif et
est son interaction avec une structure pro- un pôle positif constitue un dipôle. Une
pre de cet organisme. charge partielle peut former une liaison élec-
trostatique faible avec un ion de signe op-
Liaison covalente. Deux atomes forment une posé.
liaison covalente lorsque chacun d'eux four- Interaction dipôle-dipôle. C’est l’interac-
nit au moins un électron à un nuage électro- tion électrostatique entre deux charges par-
nique commun. L'existence de cette paire tielles de signes opposés. La liaison hydro-
d'électrons commune sera représentée dans gène relie un atome d'oxygène porteur d’une
les structures par un trait continu. La liaison charge négative partielle à deux atomes
covalente est solide et n’est pas, ou seule- comportant une charge positive partielle.
ment difficilement, réversible. Peu de médi-
caments se lient de façon covalente. En effet, Interactions de van der Waals (B). Elles se
la liaison, et donc éventuellement l’effet, per- forment entre deux groupements apolaires
sistent longtemps après l'arrêt du traitement situés à proximité l’un de l’autre. Des altéra-
si bien que l’action thérapeutique est difficile tions spontanées et transitoires de la répar-
à contrôler. Parmi les exemples connus, on tition électronique d’une molécule (dipôles
trouve des agents anticancéreux alkylants transitoires de faible amplitude 6ô) induisent
(p.304) ou des composés organophos- un changement en sens contraire sur la
phorés (p. 102). Les réactions de couplage molécule voisine. La liaison de van der Waals
qui se produisent au cours du métabolisme est également une forme de liaison électro-
des médicaments forment des liaisons cova- statique mais de faible force.
lentes (par exemple un acide glucuronique,
p. 38). Interaction hydrophobe (©). L'interaction
entre les molécules d’eau (dipôles) est si
Liaison non covalente. Dans ce cas, il ne se forte qu'un groupement apolaire, c'est-à-dire
forme pas de nuage électronique commun, la non chargé peut à peine se glisser entre elles
liaison est réversible et apparaît caractéris- ou même s’en approcher. Les molécules
tique des interactions avec les produits d'eau serrées les unes contre les autres
pharmaceutiques. Un médicament s'associe repoussent en quelque sorte les groupe-
en général à plusieurs sites au niveau de la ments apolaires hors de leur milieu. Les
cible, et plusieurs des types de liaison pré- groupements apolaires ont donc dans l’orga-
sentés ci-dessous peuvent participer à cette nisme une forte probabilité de présence
interaction. dans un environnement non aqueux (apo-
laire) par exemple à proximité des chaînes
Interactions électrostatiques (A). Une d'acides gras des membranes cellulaires ou
charge positive et une charge négative s’atti- des zones apolaires d’un récepteur.
rent mutuellement.
Interaction ionique: un ion est une parti-
cule comportant une charge positive (ca-
tion) ou négative (anion), c’est-à-dire qu'un
atome a dans son nuage électronique un
électron manquant ou au contraire un élec-
tron excédentaire. L’attraction entre deux
ions de charge opposée s'exerce à une dis-
tance importante et constitue la première
force d'attraction vers le site de liaison.
Cette liaison ionique est relativement stable.
Interaction ion-dipôle : lorsque la probabi-
lité de présence des électrons de liaison
n'est pas répartie de façon symétrique
Interaction médicament-récepteur 59
C. Interactions hydrophobes
st
La ÿ répulsion d’une chaîne apolaire
50 par un milieu aqueux polaire
polaire
v
2
LS
©
2
©
=
&
Le8&.
œÈ
sfe
E passage à l’intérieur d’une membrane apolaire adsorption sur
ü
(= une surface apolaire
60 interaction médicament-récepteur EE
inactif actif
el :
active du récepteur
le réce
L
d'effet
r
ae
I
à
rmati
du récepteur
eos
active
du récepteur
c
EL 2
‘9
Loi
LE
|
|
Lauv
1 >
tration de l’agoniste (logarithmique)
RE Er À
cellule musculaire : D 4 i
lisse agoniste B PABSANCE
C. Antagonisme compétitif
Effet de l’agoniste
Stéréochimie de l’action plupart des cas seul l’un des deux énantio-
des médicaments mères présentera la configuration optimale.
Il aura donc une tendance plus élevée à se
Beaucoup de médicaments sont des racémi- lier. C’est ainsi que le déxétimide a une affi-
ques, par exemple les B-bloquants, les antal- nité 10 000 fois plus élevée pour les récep-
giques acides ou encore l’anticholinergique teurs muscariniques que le lévétimide (p. 98),
benzétimide (A). Un racémique contient le (-) S-propranolol a une affinité 100 fois
deux molécules, symétriques l’une de l’autre plus forte que la forme (+) R.
dans un miroir, qui comme la main droite et
la main gauche ne peuvent être superposées : Énantiosélectivité de l’activité intrinsèque.
ce sont des structures chirales ou énantio- Le mode d'interaction avec le récepteur
mères. L'origine de ce caractère chiral est détermine aussi si un effet se produira ou
dans la plupart des cas un atome de carbone non, c’est-à-dire si une substance possède ou
portant quatre substituants différents (centre non une activité intrinsèque et si elle agit
d'asymétrie). L'énantiomérie est une forme comme un agoniste ou un antagoniste. Un
particulière de stéréo-isomérie. Des stéréo- exemple est celui de la dobutamine dont
isomères qui ne sont pas symétriques l’un de l'énantiomère (-) est un agoniste du récep-
l’autre dans un miroir, sont des diastéréo- teur o-adrénergique et la forme (+) un anta-
isomères (par exemple quinine et quinidine). goniste.
Les distances entre atomes sont les mêmes
dans le cas des énantiomères mais pas dans Énantiosélectivité inverse sur un récepteur
celui des diastéréo-isomères. C’est pourquoi, distinct. L'énantiomère dont l’affinité pour un
les énantiomères possèdent des propriétés récepteur est la plus faible peut par contre
chimiques semblables (par exemple solubi- adopter une configuration favorable à son
lité, point de fusion), et sont formés en quan- interaction avec un autre récepteur. Dans le
tités égales lors d’une synthèse chimique. cas de la dobutamine, l’énantiomère (+) a
Dans la nature et sous l’action des enzymes une affinité pour le récepteur B-adrénergique
l'une des formes est formée de façon préfé- 10 fois plus forte que celle de la forme (-) et
rentielle. les deux formes se comportent comme des
En solution, les énantiomères dévient le agonistes. Par contre, l'effet o-stimulant est
plan de polarisation de la lumière dans des limité à la forme (—) (voir ci-dessus).
directions opposées vers la droite d ou (+), Il peut exister de la même manière que
forme dextrogyre, vers la gauche / ou (-), pour l'interaction avec les récepteurs une
forme lévogyre. La direction de rotation du énantiosélectivité de l’interaction avec une
plan de polarisation de la lumière ne donne enzyme ou une protéine de transport. Les
aucune indication sur la structure dans l’es- énantiomères peuvent montrer une affinité
pace de l’énantiomère. Cette configuration et une susceptibilité métabolique distinctes.
est décrite en fonction de règles établies par
les préfixes S et R. Certaines molécules sont En conclusion. Les énantiomères contenus
cependant baptisées forme D ou L par réfé- dans un racémique peuvent se différencier
rence à la structure du D ou L glycéral- par leurs propriétés pharmacocinétiques et
déhyde. pharmacologiques et se comporter comme
Une substance active doit, pour exercer deux substances de nature différente.
son action biologique, entrer en contact avec
des structures de l'organisme. Cette inter-
action peut être réalisée de façon préféren-
tielle avec l’un des énantiomères : énantio-
sélectivité.
RACÉMIQUE
benzétimide
mêmes propriétés
physico-chimiques
NN
S = sinister configuration absolue R = rectus
métabolisme | | propriétés
| possible ul. | nel
c4 Interaction médicament-récepteur
URI SAN ETPERNTESAUE PRAMCRE ay LHC: De De ALES
hélices ot
domaines transmembranaires
récepteur
nicotinique
de l’acétyl-
choline
à 4 domaines
transmem-
branaires
phosphorylation de résidus
Na K tyrosine dans des protéines
ans-
ormone iption Î
éroïde écepteurs
étérodimériques
vec l'acide
is-rétinoïque :
iiodothyronine
érivés de la vitamine D
70 noyau 4
cide rétinoïque tout
22) cellulaire
ans éicosanoïde
72
—®
66 interaction médicament-récepteur
DÉS EN a L OERON DS |
ie
ouverture
plus facile
phospholipase
C d'un canal
AMPc ionique
par ex. : glycogénolyse par ex. : contraction par ex. : potentiel membranaire
lipolyse de muscles lisses potentiel d'action
activation de sécrétion homéostasie
canaux calciques endocrine ionique cellulaire
68 Interaction médicament-récepteur
722 PTE TE TS RSS ANR EEE 22
temps
dose = 10
Î . temps ê temps
dose = 10 . ! dose = 100
70 Effets secondaires des médicaments
AND VA ZOSFRNNFORE
RTE ERPERENENE etre
sensibilité | effet
accrue fenêtre
des centres thérapeutique
respiratoires
dose
normale
où DE ae ©
oË O = ,
récepteur récepteur
nn
muscarinique|” muscariniquef
récepteur |
histamininer-|
gique
spécificité
insuffisante
vis-à-vis des récepteurs
72 Fffets secondaires des médicaments
RÉ DARBE DRE
0 Le € formation
d'anticorps
ee (immunoglobulines)
immunitaire \ parex.IgE
(tissu lymphoïde) | IgG
reconnaît une a multiplication
des lymphocytes
spécifiques
de l’antigène
macromolécule
PM > 10 000
distribution
) À antigène dans l’organisme
RUES d’une réaction immune lors d’un nouveau contact avec le médicament
neutrophile
(par ex.)
récepteur
des IgE
activation
du complément
histamine et autres médiateurs
Le
formation lymphocyteT
VMPHOCYCE
de complexes immuns 7 spécifique
es sur la paroi on CSdel’antigène
, des CN. |
Hè, TA M ) réaction
inflammatoire
N
lymphokine
réaction de type 3 : réaction de type 4 : réaction retardée
réaction à médiation lymphocytaire
à complexes immuns
74 Effets secondaires des médicaments
spermatozoïdes —3 jours
muqueuse utérine
blastocyste
âge du fœtus
(semaines)
stade embryon : fœtus *
de dévelop- nidation mise en place croissance
pement: des organes et maturation
artère
répercussion
d’une lésion
ÿ
par ex.
par un médicament
barrière
placentaire
uantité distribution
substance ad? q ; x
de produit du produit
| RSS chez l'enfant
ans le lait
effet dose de l'enfant
thérapeutique rapidité
chez la mère de l'élimination
et chez l'enfant
concentration dans
le sang du nouveau-né
1 U
sensibilité du site d'action
76 Effets indépendants du médicament
LE PCT ERP ORNE RE SUN ETES AD
signaux attente
conscients onsciente
et inc scie ou inconsciente l'esprit |
voix
attitud
gestes
sensations
et malaises
placebo effets
77. souhaités |
Be outindésirables le corps |
ۊ : |
|
RE
médecin k malade
la drogue
à dose normale provoque
un profil de symptômes
dilution
Mo Mo Vo Yo Mo Mo Vo Mo Yo œ
| 3000000000
par
4
{
44
FC
80 Influence des médicaments sur le système sympathique
SNC : «
pneus,
<@)
stimulation À œil : LE
| attention À dilatation de la pupille
salive :
| rare et épaisse
bronches :
ù dilatation
cœur :
peau: fréquence 1
formation de sueur ? force À
(cholinergique !) pression sanguine t
nn
tissu adipeux :
hydrolyse des trigly-
cérides À libération
d'acides gras
estomac et intestin
péristaltisme }
tonus du sphincter 14
irrigation sanguiné |
»
dd
muscle squelettique :
irrigation sanguine À
hydrolyse
du glycogène t
82 Influence des médicaments sur le système sympathique
neurone 1 neurone 1
glandes neurone 2
adrénaline noradrénaline
H3CO ES
ES
COMT
PLCH2—NH>
noradrénaline RÈ
Re NH2
84 Influence des médicaments sur le système sympathique
D'un point de vue pharmacologique, on peut Tocolyse. L'effet inhibiteur des $,-sympatho-
distinguer pour l'essentiel des récepteurs mimétiques (par exemple le fénotérol) sur la
adrénergiques &, et o, (p.90) et des récep- contractilité utérine peut être utilisé pour
teurs B, et B,. Les différents récepteurs adré- calmer des contractions précoces (risque
nergiques sont distribués de façon très d'accouchement prématuré). Une vasodila-
hétérogène dans chaque tissu. Les agonistes tation médiée par une stimulation B,, asso-
adrénergiques (sympathomimétiques directs) ciée à une chute de la pression artérielle,
peuvent être utilisés à diverses fins thérapeu- conduit à une tachycardie réflexe, à laquelle
tiques. participe également une action stimulante R,
de la substance.
Effets sur les muscles lisses Effets cardiaques. Les catécholamines aug-
mentent toutes les fonctions du cœur par le
Les effets opposés d’une stimulation des biais des récepteurs B, et de l’AMPc: force
récepteurs & et B sur le muscle lisse repo- d'éjection (effet inotrope positif), vitesse de
sent sur les différences dans la transduction raccourcissement, fréquence des battements
du signal (p. 66) ; c’est ce qui est représenté (effet chronotrope), propagation de la stimu-
en (A) dans le cas des muscles de la paroi lation (effet dromotrope) et excitabilité (effet
vasculaire. La stimulation du récepteur 0, bathmotrope). Dans le tissu nodal, la dépola-
déclenche par l'intermédiaire d'un second risation diastolique est accélérée de sorte
messager intracellulaire (IP,) une libération que le seuil de déclenchement du potentiel
accrue d'ions Ca”. Associé à la calmoduline, d'action soit atteint plus rapidement (effet
le calcium permet l’activation de la myosine- chronotrope positif, B). L'action des f-sym-
kinase, ce qui conduit à la phosphorylation pathomimétiques sur le cœur peut être utili-
d’une protéine contractile, la myosine, et à sée en cas d'arrêt cardiaque : administration
l'augmentation du tonus (— vasoconstric- d’adrénaline. L'utilisation de B-mimétiques
tion). pour traiter une insuffisance cardiaque est
L'AMPc inhibe l’activation de la myosine-ki- associée à un risque d’arythmie.
nase. Les récepteurs f, aboutissent via une
protéine G activatrice, G,, à une augmentation Effets métaboliques. La stimulation des
de la formation d’'AMPc (- vasodilatation) ; récepteurs B, augmente, via l’'AMPc, la dégra-
les récepteurs &, via une protéine inhibi- dation du glycogène (glycogénolyse), en
trice G,, provoquent une diminution d'AMPc glucose dans le foie et les muscles squeletti-
(— vasoconstriction). ques. Le glucose hépatique sera déversé
La vasoconstriction provoquée par l’ap- dans le sang. Dans le tissu adipeux, les trigly-
plication locale d'a-sympathomimétiques cérides seront dégradés en donnant des
sera utilisée dans le cas d’une anesthésie lo- acides gras (lipolyse, médiée par les récep-
cale (p. 210) ou dans des gouttes nasales dé- teurs f,), qui seront ensuite déversés dans le
congestionnantes (naphtazoline, tétryzoline, sang. Les effets métaboliques des catéchola:
xylométazoline, p.90, 334, 336). L’adminis- mines n’ont aucune utilité thérapeutique.
tration systémique d’adrénaline joue un rôle
important pour augmenter la pression arté-
rielle dans le traitement d’un choc anaphy-
lactique.
AMPc
force (mN)
temps
1}/
acides gras
temps
86 influence des médicaments sur le système sympathique
adrénaline isoprénaline
F a
œ = a
catéchol-O-méthyl
+. transférase
(absorption entérale,
passage dans le SNC) _—
(MAO)
: moclobémide —# MAO-A
sélégiline —+ MAO-B
<4
nor-
adrénaline
système de transport
de la noradrénaline
LD
RD >
> 7 =) À
7 nr 7 Offot nn
stimulus € hEUE"
douloureux Annee
- local
H3C (]
ANT \ \
Va N C—0—CH3
la distribution
DETENTE de la cocaïne Ge
CH; et des
É amphé- ]
2 k tamines est : O
amphétamine réglementée : cocaïne
tableau B
« dopage »
90 Influence des médicaments sur le système sympathique
o-agoniste
compensation |
apport en O, = besoin apport en O, < besoin de lacarence enO,
NT (2
m6 L Son 1 MP
| NH2
|inhibition !
de la stimulation
_| des muscles lisses
vaisseaux médiés / D UrClre
résistifs [7 par une stimulation o |} Prostate
92 Influence des médicaments sur le système sympathique
2. / récepteur
5 bloqué
AMD par un
/ f-bloquant
100 ml BREL CS ES
volume | | || l É ;
d'éjection | LE HO A | E
| 1 | Ë | | | | | £
stimulation f,
blocage ,
= |
H |
ro)
D
>
TD
2 |
Aer |
:
5
52
|
5
RUE
& | ny œ (e B2
A. Différents B-sympatholytiques
ae à
4 O [
blocage
| | d’un canal sodique
Na* EE Na+
« stabilisation 1 de membrane »
B2
sélectivité
Es
100%
|élimination
; B. Augmentation
50%
A. Antisympathotoniques
tyrosine
: Ÿ inhibition D
de la DOPA- HO
décarboxylase | ch3
CH CN
COOH
+ _a-méthyl-DOPA
SNC
système sympathique
périphéri
réserpine
aucune production
L d'adrénaliñe varicosité
dans les surrénales
inhibition de la propa-
gation de l'excitation | ; NH
au système sympa- ne nue
thique périphérique Re a
NH
\ |
pas d’action sur!la libération varicosité
à partir des surrénales
|
98 influence des médicaments sur le système parasympathique
| œil :
mise au point rapprochée,
rétrécissement
des pupilles
salive :
abondante, fluide
bronches :
rétrécissement
sécrétion
cœur :
fréquence } k
pression artérielle }
estomac et intestin :
sécrétion À
péristalisme t
tonus des sphincters
vessie :
tonus
des sphincters }
tonus des parois
100 Influence des médicaments sur le système parasympathique
capture de l’acéthyl-
choline dans
les vésicules
exocytose
cholinestérase
sérique acétylcholines-
térase
le allongement
de la dépolarisation
Ca2* dans le cytosol # diastolique
fréquence #
mV
[sous l’action
| de l'AC
|
en condition
normale
102 Influence des médicaments sur le système parasympathique
| PE H;CO—C
H3N—C—O—CH— CH; —<N— CH;
| 2. N— CH;
carbachol CH arécoline 5
directs l’arécoline est
O CH; une substance
Il ’ contenue dans
H3C—C—0—CH;—CH,-N—CH, la noix de Bétel :
sa mastication a
acétylcholine un effet stupéfiant
A
\ CH fol
J OS CSN
| ŸS Hem
H3C 7 Ni ge O CH3
He physostigmine
nitrostigmine =
parathion =
poison E 605
désacétylation
déphosphorylation impossible
104 Influence des médicaments sur le système parasympathique
Cerisier —
des fous
Atropa
belladonna
H3C,
\ atropiné
À à S
\ acétylcholine
| N.
SQUE é irdt 2
récepteurs Fa
muscariniques 2 :
de l’acétylcholine
élargissement du canal
de Schlemm / \
activation ‘ eo) le
des muscles on sécrétion de salive \\||
7
Se,SÈ ©]
|
|
Sd
AA) productiion d'acide
i
,
fréquence Lee
transmission AV agratont
irritabilité
hallucinations
effet
|fréquence t anti-parkinson
transmission AV effet
anti-émétique
circulation accrue Sécheresse
pour augmenter sécrétion bronchique boue
la déperdition de chaleur bronchoconstriction er
t inhibition
de la sécrétion acide
perte de chaleur inhibition
par transpiration } de la formation
de suc pancréatique
diminution
du péristaltisme
diminution d'u
des sécrétions bronchiques diminution
bronchodilatation du tonus vésical
. sympathique
©) ation
cholifergique
des glandes
formation de sueur sudoribares
106 Influence des médicaments sur le système parasympathique
A. Parasympatholytiques
H:C
IN
N / /
b à O H # ee
l | SN
= VA OC COOP TTTTUIN
=
Sd N
PUS homatropine
fe x | FM, M, à
s) Mir 2m Mi) |
) 4 MER à 40)
{ll
oE<-cos
N-butyl- ||
ol CHU scopolamine É
opolamine 0—c—c se
en
ipratropium + AE £
ED 10 mg + effet direct sur les muscles
7
108 Nicotine
—70 mV
E_ —
cons
fréquence d’excitation
—55 mV
dépolarisation partielle
de longue durée
faible concentration
nicotine
LS
HULL LL LU JUL Ÿ
— C. Transmission ganglionnaire : blocage par la nicotine
—30 mV
dépolarisation
2
JOEL AU
— D. Surrénales : libération d’adrénaline induite par la nicotine
surrénales
nicotine
(2 stimulation
110 Nicotine
_ vigilance, sensibilité
|
| du SNC aux stimuli |
Re
FIT PRET NES
RRRLUEL
112 Nicotine
N
nicotine
Nicotiana
tabacum
« goudrons »
nitrosamine
acroléine
hydrocarbures
polycycliques
ex. benzopyrène
somme
des stimuli nuisibles
2 A
agrégation lésions lésions “= |'inhibition
plaquettaire t de l’endothélium Fel’épithélium du transport
| vasculaire ronchique | mucociliaire
durée
activité adrénalinet années pi mois
fibrinolytique } ation
carcinome bronchique
nb de cas mortels/T000 personnes/an nb de cas mortels/T000 personnes/an
= =
fumeur
ex-
SS\
Re
114 Amines biogènes
|recapture | CCo0ù
libération neuronale |
X (no) |
et
inactivation
COMT | 4 AO
catéchol-O- _ «
méthyltransférase 9 a CHr-(CHo= NH) monoamine oxydase
dopamine
TNCReN LT Re
De LUE U
sous-types
de récepteurs 1
—O
O= © (S)
molécules
mi LTE. en Er ré
d “tra EE LES CHE:GEL) E
LENS gen 4cause
cellule
de type antéro-
chromaffine |
\ SEE sécrétion Lx
8©
i< d'HCI ”
N
a)
histamine cellule
| RES
fistamine ]
pariétale ne
ES ESS
> E |
Ei |
0 EE ee Rue |
aritihistaminiques H; antihistaminiques H,
a CHOC
1€ génération
CHEN
/
sé
\
diphenhydramine
« récepteuîMiéiique : attention :
interactions
er a DURE)
sédatiot antagoniste médicamen-
teuses
2° génération Î \ (a
NN CH CH2—-0—CH3—COOH
NX
4 |
C—NHCH3
cétirizine ranitidine CH-No;
118 Amines biogènes
CH3
nn H /
El \ CH2—CH2—N
diéthylamide Fo K “cH 3
psychédélique N
H
hallucination sumatriptan
antimigraineux
ondansétron
t'atdhashi]
antidépresseur anti-émétique
: H ü
O\\ CH2 & Tu
QD
O CH; N
BC
5-hydroxy-tryptamine N
CH2—CH2—NH2
HO
à /
/
sérotonine D”
intestin
médiée parl'endo- |
Sééum |
|
[L
)laquettes
anqguines HEpERoN CS
LE
120 Vasodilatateurs
la circulation cérébrale
ne peut pas être influencée
de façon sélective
l’angiotensi ne Ni
dihydralazine
(2 mr
= , a , = |
| LEE MR IDES
antagonistes ©,
B-bloquants | pression
artérielle
centre” à ; :
re uletoire fréquence cardiaque î à
débit M) lb
cardiaque
volume sanguin
angiotensinogène aldostérone
enzyme
de conversion Ÿ
de l’angiotensine angiotensine |
(ACE)
SR RES
angiotensine Il me ni vasoconstriction
système rénine-angiotensine-aldostérone
122 Vasodilatateurs
>
A. Vasodilatateurs : nitrates Tv
précharge | post-charge |
apport d'O;, besoin en O, }
LL
. 2 + |
pression artérielle |
inhibition
apport de sang résistance
d'un spasme
veineux au cœur | coronarien
périphérique À
« nitrate »
NO ty -2 min
inactivation
donneurs |
de groupements SH |
| ex. glutathion |
Laisien À
124 Vasodilatateurs
post-charge Ÿ
besoin en O; }
pression artérielle
contraction
inhibition | _ résistance
d’un spasme périphérique
coronarien =
paroi artérielle
nifédipine vérapamil É i
(dérivé de la dihydropyridine (cationique et amphiphile)
transmission paper sd
de l'excitation transmission AV À |
électrique AS
\ ne =
couplage S+3È
muscles pag force
# * Ventricul
SRE mécanique de contraction
AUS #
cellule de myocarde
126 inhibiteurs du système rénine-angiotensine-aldostérone
inhibiteurs de l’ACE
O0
I] (ll
HO-C C-CH-CH}—SH
CH; captopril
Il ll JON
HO—C C—CH—NH ui CH3—CH2 Ÿ
ŒH Ç=0 =
.0—CH—CHa
énalaprilate énalapril
angiotensinogène
(c,-globuline)
kinine
par ex.
bradykinine
Ang Il , produits de
dégradation
losartan a CH OH
=: : N&N
SS N7 N° H
= RE NN
H3C7 = é EE 2
débit Î
cardiaqu
résistance Î
périphérique
vaisseaux
capacitifs vaisseaux résistifs
ms — vasoconstriction
sécrétion Î activation
d’aldostéron sympathique
128 Médicaments actifs sur les muscles lisses
asthme bronchique
Rs
des muscles lisses
DRE
Les (ao DE
B sympathomimétiques
N-butylscopolamine
exfatal
tu 0 EUR TRUE
Secale cornutum
(ergot de seigle) contraction prolongée de l'utérus
ex. ergométrine
02 e
Are contre-indication :
avant la naissance
champignon :
claviceps purpurea
indication :
\ après la naissance,
N\ atonie utérine
es parasympathomimétiques
antagonistes calciques
À u la post-charge
l %
ei
anesthésiques locaux
.2
B. Événements assoc iés à la contraction ou à la relaxation
potentiel de membrane
[mV]
potentiel d’actio
132 Médicaments actifs sur le cœur
hellebore noire
digitale pourpre
[ GC] _Gc|
Le moyen le plus efficace est l'injection durée maximale de 14 jours. Il est réservé
des fragments d'anticorps, F,, qui lient et aux cas les plus graves d'insuffisance cardia-
donc inactivent la digoxine et la digitoxine. que. Il en est de même pour la milrinone.
Ces fragments ont une pénétration beaucoup L'effet inotrope positif des B-sympathomimé-
plus rapide dans les tissus, une élimination tiques n’est qu’à peine utilisé: ils provo-
rénale et une antigénicité plus faible que les quent des arythmies et la sensibilité du
anticorps entiers. système des récepteurs B décroît lors d’une
stimulation prolongée.
La pharmacocinétique des glycosides car-
diaques (A) est fonction de leur polarité,
Principes de traitement d’une insuffisance
c’est-à-dire du nombre de groupements hy-
cardiaque chronique. La faiblesse du mus-
drophiles : la g-strophantine a une capacité
cle cardiaque entraîne une diminution du
à traverser les membranes quasi nulle, celle
volume d’éjection et une stase veineuse en
de la digoxine est bonne et celle de la digi-
amont du cœur, ce qui conduit à la formation
toxine encore meilleure. La g-strophantine
d'un œdème. L'administration d’un glyco-
ne pénètre pas dans les cellules, que ce soit
side cardiaque, qui a pour but d'augmenter
celles de l’épithélium intestinal, du tubule
la force du cœur, est un traitement évident
rénal ou du foie. Elle convient donc parfai- mais dont la fenêtre thérapeutique est
tement pour l'induction par voie intravei-
étroite. Les deux types de molécules dont
neuse d’un traitement par les glycosides nous allons parler sont mieux supportés et
cardiaques. L’absorption de la digoxine dé- donc utilisés le plus souvent. Les inhibiteurs
pend de sa forme galénique et des condi- de l'enzyme de conversion (p.118) agissent
tions d'absorption dans l'intestin. La forme en inhibant la synthèse d’angiotensine Il, aux
galénique est aujourd’hui si bien adaptée propriétés vasoconstrictrices, et donc en
que les dérivés méthyldigoxine ou acétyldi- diminuant les résistances périphériques
goxine n'offrent plus aucun intérêt. Au ni- mais aussi en réduisant la sécrétion d’aldo-
veau du rein, la réabsorption complète n’est stérone qui favorise l'accumulation des
pas possible, la demi-vie d'élimination est fluides. Les antagonistes des récepteurs de
d'environ 1,5 jours. Dans le cas d’une alté- l’angiotensine II aboutissent au même résul-
ration de la fonction rénale survient un ris- tat. L'administration de diurétiques (thiazi-
que d’accumulation. La digitoxine est ab- diques) constitue une autre possibilité
sorbée de façon presque parfaite au niveau thérapeutique. En diminuant la résistance à
de l'intestin et du rein. Elle est liée à près l’éjection ils permettent également une aug-
de 95 % aux protéines plasmatiques. Dans le mentation du volume d’éjection. Cette action
foie, elle subit une transformation : hydro- et celle sur l'élimination des liquides (dim
lyse du sucre, hydroxylation sur le C12 nution de l'apport veineux) diminuent donc
(donnant la digoxine), conjugaison par l'apparition des stases veineuses. Des études
exemple à un acide glucuronique. Les pro- cliniques montrent de plus en plus nette-
duits de conjugaison éliminés par la bile su- ment (p.92) que les f-bloquants à faibles
biront un cycle entéro-hépatique (p.38), doses peuvent améliorer l’état des insuffi
ceux passés dans le sang seront éliminés sants cardiaques et leur pronostic. Cette
par le rein. La demi-vie d'élimination est voi- action repose probablement sur une protec-
sine de 6-7 jours. Dans le cas d’une insuffi- tion du cœur malade contre des effets trop
sance rénale, on n'aura pas d’accumulation soudains ou trop forts de l’adrénaline (ou de
plus importante. En cas de surdosage, l'effet la noradrénaline).
décroît après arrêt de l'administration du
produit mais plus lentement que pour la di-
goxine.
albumine
cellule
hépatique
[h digoxine
coupure du sucre |
EE En,
intestinal
épithélium
nn
Tr nœud sinusal
para-
sympatholytiques
= oreillette
nl B-sympatho-
| nœud atrio- mimétiques
ventriculaire —
| faisceau
| de His
_ B-bloquants
| branche
de Tawara
vérapamil
|fibres _ glycosides
| de Purkinje _ cardiaques
ZE]
__(stimulation
+ ventricule _ du vague)
23
CHs
procaïnamide
o are
C—N—CH)—CH)—NH
CH
ea
CH 3 lidocaïne
I N CH; <a
N FÉRESEN
NARCTE
CH 3
g
CH 3 H méxilétine
o—cH,—cH—N4
2 Ÿ eg
arythmie
cardiodépression [eiH 3 CH
138 Médicaments actifs sur le cœur
vitesse potentiel
Pre
de dépolarisation d'action
(PA)
vitesse 3
de propagation
du potentiel d'action
4
cellule de myocarde
Nat Ca2+(+Na+)
LEA ae ce
phase0 phases 1 et 2 phase 3 phase 4
excitation
impossible
————————
Fou e
vitesse inhibition du déclenchement allongement de la période
de dépolarisation| d’un potentiel d'action réfractaire = non excitable
140 Anti-anémiques
et i à à ri s d ou, |
etit nombre a : {|
CR
2
rythrocytes petits,
’érythrocytes de grande 12 eu nombreux et pauvres
aille riches en hémoglobine REDET n hémoglobine
© © | @00
— B. Métabolisme de la vitamine B,, et de l’acide folique
trans-
cobalamine Il
cellule
pariétale
Streptomyces
griseus
142 Anti-anémiques
Ca ù 4 ‘ Fe-|lIsels ferriques
administration
orale AD Fe-lIsels ferreux
fer héminique
absorption
duodénum
jéjunum supérieur
administration
arentérale
transport :
plasma
formation dans
l'érythroblaste
moelle osseuse
érythrocytes
sang
hén )I dérine Re |
= ferritine
agrégée
COO
| | thrombo-
kinase
| tissulaire
rupture
du vaisseau phospholipides
ex. FP;3
complexation du Ca2+
ee seulement in vitro
oxalate
sd st VIa® <— © VI
VII + Ca2++ pli" Ca2* + PL (phospholipides)
eue.
QQ Q
OO 66
V+ Cat+ Pl
AQCQ ||1h QQCQ
prothrombine Il ® @ee) 8880 thrombine la
QQQQ Q
O00O (@\e)
y | hirudine
fibrinogène | fibrine la
146 Antithrombotiques
CH; CH;
R=
se ee
phytoménadione %
acénocoumarol
dérivés
OH dérivés de la vit. K de la 4-hydroxycoumarine(QOH
B. Possibilités d’interférences
diminution
diminution
antidote protamine
3 fois/jours s.c. 1 fois/jours s.c.
accélération
de l’inactivation
facteur
de coagulation
activé
inactivation 4
A
antithrombine Ill nécessité d’une héparine l’héparine de petit poids
standard moléculaire suffit
thrombo-
plaquettes sanguines embolie
B. Hirudine et dérivés
leucine isoleucine
inhibition
directe
et sélective
Hirudo medicinalis
150 Antithrombotiques
A. Fibrinolytiques —
plasmine
t-PA :
endothélium activateur
tissulaire
du plasminogène
= activateurs
du plasminogène
altéplase =
t-PA recombinant
| cellules
centre cho
actif
cDNA
inhibiteur
anticoprs formés de la plasmine Tu
lors d'infections rétéplase =
précédentes HN variant non glycosylé
du t-PA
fièvre, frissons, FE COOH
inactivation
ac. e-aminocaproïque
urokinase |
blocage du site
de liaison cDNA raccourci
du plasminogène/
de la plasmine
cultures de cellules rénales humaines
152 Antithrombotiques
Formation d’un thrombus artériel (A) les saignements par l'agrégation des plaquet-
tes. Une carence relative en facteur de von
L'activation des thrombocytes, par exemple Willebrandt peut être améliorée de façon
par contact avec le collagène ou d’autres temporaire par l'injection d'un analogue de
structures de la matrice extracellulaire, la vasopressine, la desmopressine, car cette
comme cela se produit lors d’une lésion de substance peut libérer des facteurs accumu-
la paroi vasculaire, est l’étape initiale et la lés dans des réserves.
plus importante de l’hémostase primaire,
c'est-à-dire de l'arrêt d’un saignement. Formation, activation
Même en l’absence de lésion vasculaire, les
et agrégation des plaquettes
plaquettes sanguines peuvent aussi être
activées en raison d’une altération de l’endo- sanguines
thélium. Parmi les nombreuses fonctions de
l’endothélium, la production de monoxyde Les plaquettes proviennent de la fragmenta-
d'azote et celle de prostacycline jouent un tion de mégacaryocytes polynucléés, ils
rôle important car ces deux substances constituent les plus petits éléments figurés
inhibent la tendance des plaquettes à se du sang (dimensions : 1-4 um) et ne possè-
déposer sur la surface des cellules endothé- dent pas de noyau, ce qui signifie qu'ils ne
liales. Cependant, lorsque les propriétés de sont pas capables d'effectuer de synthèse
l’endothélium sont altérées (par ex. hyper- protéique. Les thrombocytes peuvent être
tension, augmentation de la concentration activés par divers stimuli avec pour résultat :
plasmatique de LDL, diabète non traité, - changement de forme ;
tabagisme), la probabilité d’une adhésion - passage de l'intégrine GPIIb/Illa dans sa
des plaquettes à l'endothélium augmente. conformation liante (B) ;
Cette association nécessite à la surface des - libération de substances actives comme la
plaquettes une glycoprotéine déterminée sérotonine, le PAF (platelet aggregating
(GPyrx) et une protéine, le facteur de von factor), l'ADP et le thromboxane A,
Willebrandt, à la surface des cellules endo- Toutes ces molécules vont activer d’autres
théliales. Dès leur activation, les plaquettes plaquettes.
changent de forme et acquièrent une affi-
nité pour le fibrinogène, ce qui est dû à un
changement de la conformation de la glyco-
protéine GPIIb/Illa dans la membrane pla-
quettaire. On aboutit ainsi à la formation
d’un réseau de plaquettes reliées par des
ponts de fibrinogène (A).
L'agrégation plaquettaire se déroule comme
une avalanche car une plaquette activée ac-
tive à son tour d’autres plaquettes. En cas de
perturbation des fonctions endothéliales, il
se forme ainsi un thrombus, qui gêne le flux
sanguin. Finalement, la lumière du vaisseau
peut être complètement obturée, surtout si
une vasoconstriction durcit le thrombus. Le
rétrécissement vasculaire est accéléré par la
sérotonine et le thromboxane À, libérés par
les plaquettes activées. Si ce processus sur-
vient dans une artère plus grosse et « impor-
tante », il peut se produire un infarctus du
myocarde où un accident cérébral.
Le facteur de von Willebrandt joue un rôle
clé dans la thrombogenèse. Si ce facteur
manque, on aboutit au tableau clinique de la
thrombasthénie : l'impossibilité de stopper
Antithrombotiques 153
- À. Thrombogenèse
25 EE
EEE
2 mégacaryocyte
interaction
— avec le collagène
activation ADP
he. B. thrombine
thromboxane A,
sérotonine
glycoprotéine
Hb/Illa
liaison
du fibrinogène :
0 impossible
C9 possible
154 Antithrombotiques
ne)
ac. arachidonique
abciximab NZ
Cox 1
eptifibatid,
un peptide
thromboxane A, tirofiban,
non peptidique
sérotonine
thrombine
Ca2+
GPlib/Illa avec
sans affinité D eme une
Done GPIIb/llia finité CD fibrinogène
fibrinogène CAMP K ZATE pour
adénylate
NT ticlopidine
CH2
CYR
a 4
prostacycline ca]
4 3 Ÿ yes
plaquettes
- o _salicy
cé |
? ‘@ } Se |
F j . |
} V1
acétylation |
de la cyclooxygénase |
des plaquettes
156 Substituts de plasma
- À. Substituts de plasma
circulation
SOS plasma
peptide MMW- 15 000
gélatine Ÿ MW - 100 000 protéines
collagène MW - 300 000 plasmatiques
R=HO-
hydroxyéthyl dextran
amidon MW 60 000
MW 450 000 MW 40 000
MW 70 000 ;
—- À. Métabolisme
des lipoprotéines
| lipides métabolisme
alimentaires
|
cellulaire
PS F4
© l{ cholestérol
SN
Cp psc ur
muscle squelettique
chylomicrons synthèse
dégradés de lipoprotéines
remnants Se
esters
de cholestérol
triglycérides
f
< 2 /
cholestérol f
< no. gras apolipo- 71
lipoprotéine- protéine Ot
lipase
AS
colestyramine N
intestin : acides biliaires lipoprotéine
liaison
et élimination
.| des acides
biliaires à
— foie :
synthèse des acides
biliaires
—# utilisation hépatique
cellule
du cholestérol
B-sitostérol LDL
intestin :
absorption
du cholestérol Ÿ
diminuer les lipides plasmatiques par un augmentation des récepteurs des LDL.
régime ou par le traitement de la maladie Comme les molécules de réductase nouvel-
sous-jacente. lement formées sont également bloquées en
présence de statines, l'hépatocyte couvre
Molécules actives. La colestyramine et le l'ensemble de ses besoins en cholestérol en
colestipol sont des résines échangeuses puisant celui des LDL plasmatiques (B). La
d’anions, non absorbables. Elles lient les aci- concentration des LDL circulantes décroît
des biliaires dans l'intestin, inhibant ainsi ainsi que la durée de séjour des LDL dans le
leur réabsorption, et stimulent donc indirec- plasma, ce qui diminue le risque d’oxydation
tement leur formation dans le foie. La cellule en une LDL oxydée favorisant l’athérosclé-
hépatique pourvoit à ses besoins accrus en rose. Parmi les autres statines on trouve la
cholestérol grâce à une augmentation de simvastatine (sous forme lactone, servant de
l'expression de l'HMG-CoA réductase et des précurseur), la pravastatine et l’atorvasta-
récepteurs des LDL (rétrocontrôle négatif). tine.
Aux doses nécessaires (3 x 10-15 g/j) les En associant une statine avec une résine
résines provoquent des troubles intestinaux. échangeuse d'ions, on peut diminuer de fa-
Elles empêchent l'absorption de graisses et çon encore plus importante la concentration
des vitamines liposolubles (A, D, E, K). Dans de LDL.
l'intestin, elles absorbent certains médica- Un effet secondaire rare mais dangereux
ments comme les glycosides cardiaques, les des statines est une lésion des muscles sque-
antivitaminesK et les diurétiques et dimi- lettiques. Le risque est accru en cas d’asso-
nuent ainsi leur biodisponibilité. La consis- ciation aux fibrates (voir ci-dessous).
tance sableuse des résines échangeuses L'acide nicotinique et ses dérivés (pyridyl-
d'ions est ressentie par l'utilisateur comme carbinol, xanthinol-nicotinate, acipimox) acti-
très désagréable. vent la lipoprotéine lipase endothéliale et di-
Le B-sitostérol est un stéroïde végétal qui minuent de cette façon principalement le
n'est pas absorbé par voie orale et peut à niveau de triglycérides. Parmi les effets se-
dose suffisante empêcher l'absorption enté- condaires on observe au début du traitement
rale du cholestérol. une dilatation vasculaire médiée par les
Les statines, lovastatine et fluvastatine in- prostaglandines (flush — chute de pression
hibent l'HMG-CoA réductase. Ces molécules sanguine), qui peut être bloquée par l'admi-
comportent une chaîne latérale semblable nistration de faibles doses d'acide acétylsa-
au substrat physiologique de l'HMG-CoA ré- licylique.
ductase (A). La lovastatine existe sous forme Le clofibrate et ses dérivés (bézafibrate,
lactone, qui est'absorbée rapidement après étofibrate, gemfibrozil) diminuent les concen-
prise orale, est extraite en proportion impor- trations plasmatiques de lipides par un mé-
tante lors du premier passage hépatique et y canisme mal défini. Ils peuvent entre autres
est convertie en métabolite actif. La fluvasta- provoquer des altérations hépatiques et des
tine existe déjà sous forme active et sera cap- lésions des muscles squelettiques (myalgies,
tée de façon active par l'intermédiaire d’un myopathies, rhabdomyolyse).
transporteur d’anion spécifique des cellules
hépatiques (servant à la captation des acides
biliaires dans le sang et utilisé également
pour l'absorption sélective de l'o-amanitine,
un poison de l’amanite phalloïde) (A). L’ex-
traction hépatique élevée, désignée en géné-
ral sous le terme d'élimination présystémi-
que, est utilisée dans le cas des statines pour
limiter l’action de ces produits sur le foie.
Malgré l’inhibition de l'HMG-CoA réductase,
le contenu en cholestérol des hépatocytes
ne diminue pas Car, lors d’une baisse de la
concentration de cholestérol, se produit en
compensation (en plus de la réductase) une
Hypolipidémiants 161
3-hydroxy-3-méthyl- mévalonate
ne
raCoA Les
“ue
active
des anions
CO0=
OH
k Sd (CH
administration al
CH3 orale ZNT CH
lovastatine . fluvastatine
récepteur
des LDL
J | œ
ss VE /
molécules d'albumine
..*
pression
osmotique À
À
réabsorption du
fluide
de l’œdème
Fe B. Possibilités d’autorégulation
à FREEde l'organisme
; au cours d’un traitement
:
de longue durée par les diurétiques (VEC : volume extracellulaire)
angiotensinogène
énine
angiotemsine |
ACE _L
angiotensine Il
164 Diurétiques
Na*, CF
Na, CI + H)0
H,0
| ‘ N |
ne inter-
stitium
cortex
medulla |
ADH
anse
de Henle
See -
|diurétiques de type
sulfonamide
| ais
système à = —
de sécrétion \ 1 hypokaliémie
des acides . - D ' ps
r À. Diurétiques antikaliurétiques
aldostérone
cs \ | antagonistes
de l’aldostérone
canrénone
| synthèse
de protéine
| efficacité du transport|
f 2 —-
amiloride spironolactone
post-
hypophyse
vasoconstriction
ADH = vasopressine D
pérméabilité
duna G-6-6-6-0-6-0-0 su
LK
du tube
collecteur À
desmopressine ornipressine
0-0-0-0-0-0-0-6-©
is felypressine
BAL AD 46000
1
ee
170 Produits contre les ulcères gastriques
RES.
Na+ HCO;
fs
H2C03
# juil
_ absorption
4 w
@) enveloppe
résistante
au suc gastrique
ACh
forme inactive M
© cellule 1
@ forme active entéro-
de l’'oméprazole chromaffine
DSU
, H:C
É
je
Æ ai ."
|
C—NHCH;
oméprazole dt ranitidine CH NO;
172 Produits contre les ulcères gastriques
Comme les doses nécessaires pour inhi- d'un anti-acide, car il ne diminue pas de
ber la sécrétion acide présentent encore des façon globale la concentration d'acide dans
effets secondaires atropiniques, le traite- le suc gastrique. Après administration orale,
ment par la pirenzépine sera abandonné, les molécules de sucralfate s’imbibent de suc
d'autant plus qu'il existe d’autres principes gastrique acide: formation d’un emplâtre.
actifs excellents. Toujours est-il que la piren- Celui-ci adhère à l'emplacement où le revête-
zépine est un exemple d’un antagoniste cho- ment de la muqueuse intestinale est altéré et
linergique présentant une prévalence avérée où affleurent les couches plus profondes.
pour un type de récepteur donné. C'est là que le sucralfate séquestre les H'.
Les récepteurs de l’histamine des cellules Protégée des acides et en même temps de la
pariétales sont de type H, (p. 116) et peuvent pepsine, de la trypsine et des acides biliai-
être bloqués par les antihistaminiques H, res, la muqueuse peut cicatriser plus rapide-
(p.171). À cause du rôle central de l’hista- ment. Le sucralfate doit être pris l'estomac
mine dans la stimulation des cellules parié- vide (1 h avant les repas ou pendant la nuit).
tales, les antihistaminiques inhibent égale- Il est bien supporté ; les ions Al* libérés peu-
ment l'effet des autres stimuli, par exemple vent entraïner une constipation.
celui de la gastrine dans le cas de tumeurs du Le misoprostol (B) est un analogue semi-
pancréas sécrétant de la gastrine (syn- synthétique des prostaglandines possédant
drome de Zollinger-Ellison). Le premier des une stabilité plus importante que les molécu-
antihistaminiques H,, la cimétidine, ne pro- les naturelles de façon à pouvoir être absorbé
voque déjà que des effets secondaires assez et être actif par voie orale. Les prostaglan-
rares, entre autres des altérations du SNC dines libérées localement dans la muqueuse
(par ex. confusion), ou des troubles endocri- gastrique (PGF,,, PGE,) stimulent la produc-
niens chez l’homme (gynécomastie, diminu- tion de mucus par les cellules épithéliales et
tion de la libido, impuissance). La cimétidine diminuent la sécrétion d'HCI par les cellules
peut aussi bloquer dans le foie la dégradation pariétales (B). Une inhibition de la sécrétion
d’autres substances. Les substances appa- physiologique de prostaglandines par des mé-
rues plus tard, la ranitidine et la famotidine, dicaments (par exemple les anti-inflammatoi-
sont actives à doses plus faibles. L'inhibition res non stéroïdiens, p. 204) permet de com-
des enzymes microsomiales du foie diminue prendre l'effet néfaste de ces produits sur la
de façon sensible pour des « charges en sub- muqueuse gastrique: la protection due à la
stances » plus faibles, de sorte que ces pro- couche de mucus est diminuée, tandis que le
duits ne perturbent pas les traitements par contenu en acide de l'estomac est augmenté.
d'autres médicaments. Le misoprostol imite l’action des prostaglan-
L'oméprazole (p. 171) peut entraîner une dines sur la muqueuse et peut donc atténuer
inhibition maximale de la sécrétion d'acide. les effets secondaires des inhibiteurs de la
Après administration orale dans des dragées synthèse des prostaglandines, au moins en ce
résistantes au suc gastrique, il parvient via la qui concerne la muqueuse. Les effets systé-
circulation sanguine jusqu'aux cellules parié- miques supplémentaires (souvent des diar-
tales. Il se forme alors en milieu acide un mé- rhées, risque d'accouchement chez la femme
tabolite actif qui inhibe, grâce à la formation enceinte) limitent considérablement l'utilité
d'une liaison covalente, la pompe qui trans- thérapeutique de ce produit.
porte dans le suc gastrique H° en échange de
K' (H'/K' ATPase). Le lansoprazole, le panto- IL. Élimination d’Helicobacter pylori (©).
prazole et le rabéprazol agissent de la même Ce germe joue un rôle pathogène important
manière que l’oméprazole. L'oméprazole est dans les gastrites chroniques et les ulcères.
un racémique ; le S-oméprazole, déjà disponi- Une solution classique est la combinaison
ble (ésoméprazole), constitue à dose équiva- d’antibiotiques avec l'oméprazole. Au cas où
lente l’'énantiomère le plus actif sans que cela l'amoxicilline (p. 278) ou la clarithromycine
représente un avantage thérapeutique. (p. 284) ne seraient pas bien supportées, on
peut utiliser le métronidazole (p. 282). Les
IL. Agents protecteurs. Le sucralfate (A) sels de bismuth colloïdaux sont certes égale-
contient de nombreux groupements hydro- ment actifs mais présentent le risque d’une
xyde d'aluminium. Il ne s’agit cependant pas surcharge en métaux lourds.
Produits contre les ulcères gastriques 173
CH3OR o
sucralfate
: 38 0 RL CAC
ORCH . H RO
RO CH,OR
H OR RO H
R=- SO3[Al(OH)5]
H+ transformation
en milieu acide
-50; A dus R=-SO3[Al(OH)4]" pH <4
<—
gonflement
et formation
d'un emplâtre
dépôt sur
le site
de l’ulcère —+
ie
—+ reflux
œsophagien
> ° amoxicilline (2 x 1 000 mg) 7 jours
A clarithromycine (2x 500 mg) 7 jours
—+ ulcère oméprazele (2x 20 mg) 7 jours
gastrique
174 jaxatifs
pe relaxation
REA _ . ns | absorption
2 iso-Horn :|
| IS
\ HO = —CH mannitol
HC—OH H20
res
176 Laxatifs
2. Substances irritant l'intestin. Les laxatifs efficace vide l'intégralité du côlon. De façon
de ce groupe exercent une action irritante logique, il doit alors s’écouler un temps plus
sur la muqueuse de l'intestin (A). L’absorp- long jusqu’à ce qu’une nouvelle défécation
tion de fluide diminue le péristaltisme, la spontanée soit possible. Craignant la consti-
sécrétion de fluide et le remplissage accru pation, le sujet impatient utilise à nouveau les
de l'intestin le stimulent ; la stimulation de laxatifs, ce qui conduit à l’effet souhaité mais,
terminaisons sensitives entraîne par voie à nouveau, à une vidange de la partie haute
réflexe une augmentation de la motricité du côlon. Après l'arrêt d’un laxatif on ne doit
intestinale. Selon le site de l'irritation, on donc pas être alarmé par la survenue d'une
distingue: l’huile de ricin irritant l'intestin «pause compensatrice » (1).
grêle, l’anthraquinone irritant le gros intes- Dans le gros intestin, le contenu fluide pro-
tin et les substances apparentées, dérivées venant de l'intestin grêle s’épaissit par ab-
du diphénylméthane (p. 178). sorption d’eau et de sels (passant d’environ
1 000 à 150 ml chaque jour). Si sous l’action
Abus des laxatifs. L'idée qu'il est nécessaire d’un laxatif irritant on provoque une vidange
d'aller à la selle au moins une fois par jour prématurée, cela signifie aussi une perte enté-
est très répandue. Le rythme de 3 fois par rale d'eau, de NaCI et de KCI. L'organisme
semaine est cependant tout à fait normal. compense l’appauvrissement en eau et en
L'idée assez répandue dans l’ancien temps NaCI par une sécrétion accrue d’aldostérone
que l'absorption des molécules contenues (p. 162) ; cette hormone en effet stimule leur
dans l'intestin était néfaste pour l'organisme réabsorption rénale. Son effet cependant s’ac-
est sans doute à la base de ce désir de selles compagne d’une élimination rénale de KCI.
plus fréquentes. C’est ainsi que les purges Les pertes entérales et rénales de K' s’addi-
faisaient, il y a longtemps, partie de l'arsenal tionnent et mènent à un appauvrissement de
thérapeutique usuel. On sait aujourd'hui l'organisme en K', et une chute de la concen-
qu'un empoisonnement par les molécules du tration sanguine (hypokaliémie). Cet état s’ac-
contenu intestinal est impossible dans le cas compagne d’une diminution du péristaltisme
d’un fonctionnement normal du foie. Malgré intestinal («paresse intestinale »). Le sujet
tout, les laxatifs se trouvent parfois vendus constate une «constipation », prend de nou-
comme moyen de « purification du sang » ou veau des laxatifs et le cercle infernal est ainsi
bien de « nettoyage de l'organisme ». bouclé (2).
Si l’on remplace l’absence de ballast dans
la «nourriture actuelle » par la prise de com-
posés correspondants (fibres, mucilages), il
n'y a rien à redire. L'utilisation de laxatifs
irritant l'intestin n’est cependant pas sans
danger. Il existe le risque de ne plus pouvoir
aller à la selle sans ce moyen : dépendance
vis-à-vis des laxatifs. La prise chronique de
laxatifs irritants perturbe le contenu de
l'organisme en eau et électrolytes et peut
provoquer des symptômes divers (par ex.
perturbations du rythme cardiaque liées à
une hypokaliémie).
stimulation | péristaltisme
de la muqueuse y é (remplissage?
absorption | sécrétion
de fluide
délai
jusqu'au nouveau
remplissage
laxatifs
paresse intestinale
hypokaliémie
rénale
perte de K*
entérale de
178 Laxatifs
2a. Laxatifs irritant l'intestin grêle : à action laxative mais dont l'administration
huile de ricin peut entraîner dans quelques cas rares des
réactions allergiques sévères. Le bisacodyl et
L'huile de ricin provient de Ricinus commu- le picosulfate de sodium sont d’abord trans-
nis («palmier du christ », sur la figure sont formés par les bactéries de l'intestin en sub-
présentés un rameau, une grappe de fleurs
stances actives stimulant l'intestin. Après
et une graine). Elle est obtenue par pression prise orale, le bisacodyl subit l'élimination
des graines (représentées grandeur nature
d'un groupement acétyle, est absorbé, conju-
sur l’image). Après prise orale de 10-30 ml gué dans le foie à l’acide glucuronique (ou à
d'huile de ricin, on provoque environ 1/2 à
l'acide sulfurique, p. 38) et enfin éliminé avec
3 h plus tard des selles liquides. Ce n’est pas
la bile dans le duodénum. Environ 6-8 h après
l'huile de ricin qui est active mais l’acide la prise orale, se produit l'émission de selles
ricinoléique. Celui-ci est formé au cours des
molles et bien formées. Sous forme de sup-
réactions typiques de la dégradation des
positoire, le bisacodyl produit son effet en
graisses : la muqueuse duodénale libère
moins d’une heure.
dans le sang l'hormone intestinale, cholécys- Indications des laxatifs irritant le côlon :
tokinine/pancréatozymine ; celle-ci stimule
pour éviter les contractions abdominales
la contraction de la vésicule biliaire et la li- lors des selles : état post-opératoire, infarc-
bération d'acides biliaires ainsi que la sécré-
tus du myocarde, attaque d’apoplexie ; pour
tion de lipase par le pancréas (CCK/PZ sti-
adoucir les douleurs en cas de lésions ana-
mule aussi le péristaltisme intestinal). En les : fissures, hémorroïdes. Les laxatifs sont
raison de son action radicale, l'huile de ricin
strictement contre-indiqués en cas de dou-
ne convient pas au traitement d’une consti-
leurs abdominales d’origine inconnue.
pation normale. Après absorption orale
d’une substance toxique, l'huile de ricin peut 3. Laxatifs lubrifiants. L'huile de paraffine
être utilisée pour accélérer l'élimination du
n'est pratiquement pas absorbée et rend les
poison par les voies naturelles et empêcher
fèces plus glissantes. Elle bloque l’absorp-
son absorption. Dans le cas d’une absorption
tion des vitamines liposolubles. L'absorption
de poisons lipophiles, qui est facilitée par les
de gouttelettes de paraffine peut aboutir à la
sels biliaires, l'huile de ricin n’est pas recom-
formation dans les ganglions lymphoïdes de
mandée.
l'intestin, de granulomes. Par passage dans
le tractus respiratoire, la paraffine peut pro-
2b. Laxatifs irritant le côlon
voquer une pneumonie interstitielle. À cause
de ces effets secondaires, son administration
Dérivés de l’anthraquinone (p. 181 A). Ce
n'est pas recommandée.
sont des produits végétaux. On les trouve
dans les feuilles ou les fruits du séné, l'écorce
de cascara ou de bourdaine (Cortex frangu-
lae, Cascara sagrada), les racines de rhu-
barbe (Rhizoma rhei) ou bien dans les
extraits de feuilles d’aloès (p. 180). La struc-
ture de base des anthraquinones est décrite
dans la figure de la p. 181 A. Dans ces anthra-
quinones, on trouve, entre autres, deux grou-
pements hydroxyle dont l’un est associé à un
sucre (glucose, rhamnose). Après la prise du
glycoside anthraquinonique se produit avec
un temps de latence d'environ 6-8 h l’émis-
sion de fèces molles. Les glycosides ne sont
pas actifs par eux-mêmes mais sont transfor-
més par les bactéries intestinales pour don-
ner la forme active.
Dérivés du diphénylméthane (p. 181 B).
Ils dérivent de la phénolphtaléine, substance
Laxatifs 179
Ricinus
communis
Es
vésicule
biliaire
TT é
es ricinoléique_ O-CH;,
taltisme
péris
CCK/PZ =
cholécystokinine/pancréatozymine
180 Laxatifs
rhubarbe aloès
Laxatifs 181
GER ERESRT ET
XX
OH © O-Zucker
x. 1,8-dihydroxy-
nthraquinone glycosylée
du sucre
Il
O—C—CH3 O—S0Oz Na'
F Fiohém |
x lucuronide
182 Antidiarrhéiques
sécrétion de fluide
‘ Na*
< = _ glucose
teinture d'opium
contenant
de la morphine NC
1U :
9 LUTTUS CA diphénoxylate
E
1© er Wal A =.
= lopéramide
nhibition du
péristaltisme
récepteurs
opioïdes
— | astringents: |
-®) | ex. tannins
protéines précipitées
à la surface :
épaississement =
de la muqueuse Le
HSE UN
: S
diarrhée *
184 Autres médicaments du tractus gastro-intestinal
perte <
avec les fèces É )
estomac
duodénum
lutte contre
le météorisme
186 Produits agissant sur le système moteur
anti-parkinsoniens
myotonolytiques dantrolène
PAS
aie
OO contracturants
inhibition _— inhibition
accrue diminuée
interneurone interneurone
inhibiteur inhibiteur
toxine
benzodiazépine se tétanique
ex. diazépam /C8© e L © inhibition
: ee ® agoniste strychnine LOGO VW de la
baclofène antagoniste libération
du En O
réticulum
sarcoplasmique
tubules T
dantrolène
inhibe la libé-
| ration de Ca2+
188 Produits agissant sur le système moteur
| d-tubocurarine
0 CH; HC° CH
\ 1 | I
{T0 CH CH ne CH; H}C—0—C—CH,-CH}—C—0/CH,
{l
H3C CH; 0 €, Ch
acétylcholine succinylcholine RS
&
,| dépolarsation
+ tri 112 _dépolarisation
Fe
i
par l’acétylcholinestérase tique
( |
repolarisation de la plaque motrice dépolarisation durable
de la plaque motrice
ACh
possibilité de la formation
d'un nouveau PA+ ff ossibilité de la formation |
d’un nouveau PA et d'une contraction
potentiel
Bron de membrane
(Has
.…. | > ee”
canal Na
ouvert fermé dépolarisation
prolongée
\ v (ouverture impossible)
pas de repolarisation,
repolarisation
une nouvelle ouverture
fermé du canal sodique
(ouverture possible) est impossible
membrane
de
potentiel membrane
de
potentiel
192 Produits agissant sur le système moteur
Fe ||
; de l'activation |
1
û motrice |
Nc —C=H| 1:
n
:
EV-au-en-e | 1
| fécepteur NMDA :
| blocage du pore
inhibition de la dégra- onique, atténuation
dation de la dopamine des neurones
dans le SNC par la MAO-B cholinergiques
dégénérescence
dans là maladie
de Pärkinson
dopaminergique
|
inhibition de la trans-
mission cholinergique
émato-encéphalique
barrière
dopa-
décarboxylase
entacapon
O
HO: ÈS n<@hs
stimulation des récep- | CN °GHs
DE
eurs périphériques HOT SZ
le la dopamine NO,
inhibition de la COMT
périphérique
L-dopa benzatropine
HO
do donc E \eo
COOH 0-CH
précurseur antagoniste
de la dopamine muscarinique
194 Produits agissant sur le système moteur
100 100
50 _ 50
0 0
1 sec 1 sec
O H CH
LR NC GHs os Ne j o=C CH
ë al N Ÿ Ne
Ne H H
HN
phénobarbital 0 phénytoine éthosuximide
me
4| H3C
3 CH 3
H)C—NH; FRA HC—NH TS el
| | H)C CH
que
L. FCH cr
|
CH
HCH H CH2
2 DA
re
| |
COOH COOH COOH COOH
>. —————
| |
accès accès tonique- |ac. valproïque | |carbamazépine | | lamotrigine
généralisé clonique (grand mal) | | |phénytoïne | primidone,
| | | phénobarbital
accès tonique |
accès clonique + lamotrigine ou vigabatrine où gabapentine
+ lamotrigine ou clonazépam
T
196 Produits agissant sur le système moteur
carbaämazépine
A « valproate
\ pros phénytoïne
GABAmimétiques
benzodiazépine
barbiturique
; vigabatrine
neurone , tiagabine
inhibiteur gabapentine
| récepteur
| GABA
potentialisation
_ (B )_ | à inhibiteur
allostérique LE de la
de l'effet F De AD Canal recapture
du GABA L IN chlore de GABA
e | | ) =
GABA-
l- transaminase
| 4 Dre
acide glutamique ! vel | inhibiteur
transaminase / succinate | de la GABA-
/ semi-aldéhyde transaminase
acide succinique
acide %
glutamique| ,
gyrus post-centralis
sensation : sensation :
aigué, sourde,
rapide, tardive,
localisée diffuse
dépresseurs.
anti- .
antinociceptive
descendante
thalamiquethalamique
néospino-
tractus
inhibiteurs
de cyclooxygénase
inflammation
200 Analgésiques antipyrétiques
O OH
| LRSON
O
H>C—CH— CH
ac. arachidonique
prostanoïde leucotriènes
réaction inflammatoire
impliquée ,
dans la réparation ‘ 4
des lésions tissulaires |.
- À. Analgésiques antipyrétiques
fD
| | SC
AUS mn: SN S
ue
OH
|
| O
74
HN—C
chronique
broncho-
constriction
et de l'intestin
A hi: risque de saignement ñ
lésion lésion dû à des altérations agranulo-
hépatique rénale de la coagulation du sang _cytose
204 Analgésiques antipyrétiques
0,050-0,15q
EE
S; À acétyl- 6eos
ie à ns
rss
i
salicylique \
:
diclofénac
hs Ax OZ a CH3
PR po
H3C—CH— CH)
ibuprofène
O rofécoxib naproxène
0,6-2,4g
7 0,5-1,0g dose
= journalière
de | rer À
augmentation
Aa des leucotriènes
duite par les AINS bronchoconstric-
teurs et pro-
perse d'un ulcère
inflammatoires
isque de perforation
et de saignement
206 Analgésiques antipyrétiques
« ns respiration
è=
SA) : Eee
5
E| El}
re) œ ÈS
(2
TD Ë S
S S | [5 /, | parasympa-
©5 E |} tholytiques
:
à. atropine
FE ) ë (atropine)
production S élimination re
de la chaleur de la chaleur inhibition
de la sécrétion
de sueur
activité
métabolique hyperthermie
A
PPNON |
température corporelle
(valeur réelle)
vas alcool
= }barbiturique
mode préférenti el centre
de mise Ur | thermo- «— entre autres
hors service |
ER
régulateur paralysie
E
élévation
de la température
NA $e fièvre
os il1 DS
208 Anesthésiques locaux
bloqué
blocage agitation,
de la conduction crampes, Na
des stimuli paralysie canal sodique
respiratoire bloqué
\ Î Î | $
fibre sensitive AÔ
1 D a TN Ta
ES =: = Æ= = [ETS
C sensitive
et post-ganglionnaire
210 Anesthésiques locaux
inhiber cette conduction, est plus impor- d'action, il faut qu'il existe un gradient de
tante (p. 209 B). concentration suffisamment élevé entre le
Cette relation explique pourquoi les sti- dépôt injecté dans le tissu conjonctif et l’es-
muli sensitifs qui passent par les fibres myé- pace endoneuronal. L’'injection de solutions
linisées de type Aù réagissent à l’administra- en concentration trop faible reste sans effet :
tion d’anesthésiques locaux plus tard et avec par contre il faut éviter des concentrations
moins de sensibilité que les stimuli qui trop élevées à cause du risque d’un passage
empruntent les fibres C non myélinisées. rapide dans le sang et donc du risque associé
Comme les fibres végétatives post-ganglion- d'un empoisonnement systémique.
naires ne comportent pas de couche de myé- Pour obtenir une action locale d’une durée
line, elles seront également bloquées par les suffisante avec des effets systémiques faibles,
anesthésiques locaux. La conséquence de ce on cherchera à maintenir l'anesthésique au
phénomène est une dilatation des vaisseaux site d'action et en particulier dans l’axone des
dans la zone anesthésiée, qui découle d’une nerfs sensitifs. Ceci peut être réalisé en l’uti-
diminution du tonus vasculaire maintenu par lisant associé à un agent vasoconstricteur
le système sympathique. Ce phénomène (l'adrénaline, plus rarement la noradrénaline
nest pas souhaitable (voir ci-dessous). ou un dérivé de la vasopressine). La diffusion
en dehors de l’espace endoneuronal est dimi-
Diffusion et action. Au cours de la diffusion nuée par la réduction du flux sanguin, car le
à partir du site d'injection et de l’espace gradient de concentration gouvernant la diffu-
interstitiel du tissu conjonctif, vers l’axone sion entre l’espace endoneuronal et le capil-
du nerf sensitif, l'anesthésique local doit tra- laire sanguin devient nettement plus faible,
verser le périneurium. Ce périneurium est lorsque le flux de sang ne contenant pas la
composé de plusieurs couches de cellules molécule se réduit. L'addition d’un vasocons-
épithéliales qui sont reliées les unes aux tricteur permet aussi une élimination relative
autres par des zonulae occludentes (p. 22), et du sang dans la zone d'opération. L'inconvé-
qui forment ainsi une barrière hydrophobe nient des vasoconstricteurs de type catécho-
fermée. lamine est l'apparition d’une hyperémie réac-
Les anesthésiques locaux usuels sont des tionnelle dans la zone opératoire après
amines tertiaires, qui dans la gamme de pH disparition de l'effet constricteur (p. 90) ainsi
des liquides de l'organisme sont en partie que l'effet cardiostimulant, lorsque l’adréna-
sous forme de base liphophile (particules line passe dans le sang. On peut aussi utiliser
avec deux points rouges) et en partie sous comme adjuvant vasoconstricteur un dérivé
forme cationique amphiphile (p.212) char- de la vasopressine, la félypressine (l’hyperé-
gée positivement (particules avec un point mie réactionnelle est plus faible, il n’y a pas
rouge et un point bleu). La forme non char- d'effet arythmogène mais un risque de rétré-
gée peut traverser le périneurium et parvenir cissement des artères coronaires). Les vaso-
dans l'espace endoneuronal où une fraction constricteurs ne doivent pas être utilisés lors
de la molécule peut, selon le pH qui règne d'une anesthésie locale au niveau des extré-
dans cet espace, se charger à nouveau. Le mités (doigts, orteils).
même phénomène se reproduit pour le pas-
sage des anesthésiques locaux à travers la
membrane de l’axone (axolemme) jusque
dans l’axoplasme (effet sur le canal sodique
de l'intérieur de l’axoplasme), et pour la
diffusion de l’espace endoneural à travers
l'endothélium non fenestré du capillaire
jusqu'au sang.
La concentration de l’anesthésique local
au site d'action dépendra donc de la vitesse
de passage dans l’espace endoneural, et de
la vitesse de diffusion vers les capillaires
sanguins. Pour qu’une substance puisse
arriver avec une vitesse suffisante au site
Anesthésiques locaux 211
r A. Rétention des anesthésiques locaux au niveau des nerfs périphériques
DR 4 de
f
4
{
CD) Es) ©
(CD) (AD)
ee 122777727027 OO
« ETS LR
D| co|ce> |@]
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vasoconstriction,
a parieX AVCCT AG ALNE EE EERE RE
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N- 25 8307
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ART C7 “CH>—CH;
cH; °c ô
100 0
80 20
60 40
40 ; 60
20 80
0 L me 100
6 7 8 9, 10
valeur du ph —+
FRE
TES + ie
F
DR ENTH pere =>
R—NI
be R"' R"
L &
possibilité de passage
LL PAT. à travers les barrières
; “faible lipophiles Bonne
ARE et la membrane cellulaire
214 Opioides
proopiomélanocortine proenképhaline
B-endorphine
centre du vague
chémorécepteurs
de l’area postrema
centre oculomoteur”
(noyau végétatif)
attention, humeur
système antinociceptif
voies urinaires
—ppossibilité
de douleurs à la miction
216 Opioïdes
ul ne Sr
C. Métabolisme de la morphine
muqueuse
nasale
‘ex. prise
id'héroïne
injection
intraveineuse
muqueuse
bronchique
ex. fumée
d'opium
l
218 Opioïdes
La buprénorphine se comporte comme un ment lorsque le patient est en proie à des dou-
agoniste partiel/antagoniste sur les récepteurs 11. leurs violentes.
La pentazocine est un antagoniste des récep- La morphine, comme une partie des autres
teurs Li et un agoniste k (A). Avec ces produits il opioïdes (hydromorphone, péthidine, pentazo-
n’est pas possible d'atteindre le même effet anal- cine, codéine) est éliminée rapidement et sa du-
gésique maximum qu'avec la morphine ou le fen- rée d'action est environ de 4h. Pour maintenir
tanyl (B). Une intoxication par la buprénorphine une action analgésique constante, ces substan-
ne peut être bloquée par la naloxone, car cette ces doivent être administrées toutes les 4h. La
molécule se dissocie trop lentement des récep- prise fréquente, y compris pendant la nuit, repré-
teurs opiacés. sente une contrainte dans les maladies chroni-
Le tramadol est un opioïde d'activité modérée ques. En augmentant les doses individuelles on
présentant un risque de dépendance faible à nul. peut arriver à diminuer la fréquence des prises
Le dosage (par voie orale ou parentérale) repré- mais cette pratique est associée avec un dépas-
sente environ 10 fois celui de la morphine, c’est- sement de la concentration thérapeutique néces-
à-dire de 50-100 mg (maximum 400 mg/jour). À saire dans l'organisme et un risque d'effets
cette dose on ne risque pas une inhibition du cen- toxiques indésirables. Une possibilité plus inté-
tre respiratoire. Le mécanisme de l’action analgé- ressante pour diminuer la fréquence des prises,
sique est complexe et dépasse la simple action est l’utilisation de formes retard de la morphine,
au niveau des récepteurs opiacés. Le tramadol d'un emplâtre de fentanyl ou d’opioïdes à durée
est un racémique. L'éniantomère (+) possède une d’action plus longue (L-méthadone). Les proprié-
affinité préférentielle pour les récepteurs 11 et est tés cinétiques de la L-méthadone rendent cepen-
de ce point de vue beaucoup plus actif que dant nécessaire l'ajustement des doses au cours
l'énantiomère (-). Le métabolite O-déméthylé a du traitement (risque d’accumulation) (©).
une affinité encore plus grande. Par ailleurs, les À cause de l’imprégnation relativement lente,
systèmes de transport participant à la recapture le risque de dépendance est très faible (ce risque
de noradrénaline et de sérotonine sont égale- n'existe pas chez les gens qui fument l’opium,
ment inhibés mais avec une énantiosélectivité contrairement à ceux qui se piquent à l'héroïne).
inverse (©). Ces effets font penser à ceux des an- Comme il s’agit dans la plupart des cas de cancé-
tidépresseurs tricycliques qui inhibent la recap- reux au stade terminal, l'apparition d'une tolé-
ture de ces deux neurotransmetteurs et qui peu- rance peut être surmontée par une augmentation
vent être utilisés comme co-analgésiques en cas des doses, on n’a pas à craindre l'apparition
de douleurs sévères. Le principal effet secon- d'une dépendance. Ce n’est que chez les mou-
daire observé, des vomissements, survient chez rants que l’on peut tolérer une certaine euphorie
environ 10 % des patients. associée à une baisse de la vigilance.
En cas de surdosage, son action peut être at- En Allemagne (et sans doute aussi en France),
ténuée par la naloxone. Le tramadol ne peut pas la morphine n'est ordonnée aux cancéreux
apaiser une envie de morphine chez les sujets dé- qu'avec beaucoup de retenue. Moins de la moitié
pendants. des médecins possèdent les carnets à souche
Utilisation. !l faut distinguer deux types de situa- permettant de prescrire les opioïdes. Que l’ori-
tions : 0 gine de cette réticence réside dans la crainte, non
1) Douleurs fortes et aiguës en cas de blessu- fondée, de l'apparition d'une dépendance, ou
res (accidents), d'infarctus du myocarde, etc. ou dans celle des tracasseries administratives, elle
encore pour inhiber le centre respiratoire en cas n'en demeure pas moins.
d'œdème des poumons dangereux. L’administra- Dans des conditions particulières (difficulté
tion de morphine en quantité suffisante et en in- d'une administration orale, effets secondaires
jection intraveineuse ou sous-cutanée est pour périphériques insupportables), les opioïdes peu-
ces indications le moyen de choix. Dans ces trai- vent être administrés continuellement soit au
tements de courte durée il est important de pren- moyen d’une pompe ou bien à proximité de la
dre en compte les risques de tolérance ou de dé- colonne vertébrale sous le contrôle des patients
veloppement d’une dépendance. (avantage : dosages très faibles et niveau d'action
2) Les douleurs chroniques intenses, essen- constant ; inconvénient : pose d’un cathéter).
tiellement chez les patients cancéreux. Dans 1
ces situations, il faut essayer de maintenir un ni-
veau plasmatique actif constant durant de lon-
gues périodes. L'administration doit avoir lieu
avant l'apparition des douleurs et pas seule-
Opioïdes
219
A. Opioïdes : ligands des récepteurs li et k B. Opioïdes : relations dose-effet —
ere
morphine
ES
£ £
ci]
É 4
+ <
pue E
ÿ
ER ») ©
péthidine
Prénorphi
D
bu
analgésique
effet
HO
doses élevées
toutes
les 12 heures préparation
retard
doses faibles
toutes Marre 2
les 4 heures
SUR T7 10
méthadone
intoxication tp=55h
dose élevée
méthadone
|_dose faible
la
de
plasmatique
concentration
substance jours
220 Anesthésiques
er
B. Autrefois anesthésie simple ; aujourd'hui anesthésie combinée
anesthésie simple,
ex. éther
sensibilité réduite
à la douleur, analgésie
perte de conscience
relaxation musculaire
_inhibition de centres
nécessaires à la vie
tretien
222 Anesthésiques
protoxyde
d'azote
liaison
pression partielle dans le tissu
e pression
artielle suffisante est plus faible,
jaison relativement élevée
aux tissus
12®
métaboôtites métabolites
protoxyde
N-O d'azote ÿ ie < x ;
2 : ren ÉRCRGEOn —H
HsC0CHs éther Fe halothane Fe i
È isoflurane
224 Anesthésiques
inj A
périphérie :
perfusion tissulaire
relativement Quantité de produit
faible - relativement faible
| mi de sang mg de produit
| E xIg de Re min x g de Re.
| faible concentration
(usé * __ dans le tissu
2. Passage préférentiel du produit
dans le cerveau
diminution
de la concentration
dans le tissu
_ = = _ Æ = |
= : |
2 0 0 6 07 CPOPORU
veille
|A
Sade" ÿ À
stade Il banane)
stade IV MAMAN
sommeil REM = Rapid Eye Movements sommeil NREM = No Rapid Eye Movements
feB. Influence d'un somnifère sur les phases du sommeil
rapport
REM
NREM
10 15 20 25 30
nuits nuits nuits
sans avec après
somnifère | somnifère l'arrêt d'utilisation des somnifères
dd LR
h C. Effets des barbituriques et des benzodiazépines en fonction de la dose
barbiturique :
ñ Den paralysant
Ho A 2Fl5
À CH CH
H OGk HESEoue
pentobarbital -
benzodiazépine : io deSe ;
H3C N
DR
Ne es .
s maintien du sommeil
Br ] à : Ur
ci
brotizolam anxiolytique
concentration dans le sang
228 Hypnotiques
À
neurones
et neurotransmetteurs |!
histamine
acétylcholine ——
glutamate
noradrénaline —— /
GA GES état de veille | | sommeil NREM
D, DO DO CC
Det LT
SERRE RERO
perturbation émotionnelle
ch
ons
somnifère
230 Médicaments du psychisme
R2
\
N_#
18
R3
=N epine
R!
Rl=cI R4
R2= CH;
R$=R?=H diazépam
inhibition
de l'excitation
anxiolyse
hyper-
polari-
sation
Ga
|
E action anticonvulsivante,
sédative et myotonolÿytique canal chlore activité par le GABA
Se
benzodiazépine
|
HN
diazepam
sous forme
de glucuronide
oxazepam
métabolites actifs
. 2
B. Vitesse d'élimination des benzodiazépines
triazolam
| brotizolam
oxazépam
lormétazépam
| bromazépam
flunitrazépam
lorazépam
camazépam
nitrazépam
clonazépam
demi-vie
PEmaique d'élimination produit administré
234 Médicaments du psychisme
te rs :
SE (7 imipramine
CCS
L © @
QT
v €
D © N CH3
| #
CHa=CHa—CHoN
CH;
absence d'esprit d'entreprise
Le—3
semaines
à 5-HT ou
=S NA
Ê F,
a
À|
a Fa
M, Hi,G
inhibition blocage
arde e
la deses récep
réceptteurs
.
Le—7
semaines
amphétamine 5 immédiat
t
| (l
ty
DE
(2
se EE)DUr
ïj )
U D normal
antidépresseurs tricycliques
XD NE + 7. blocage 0.:
H2C— CH—CHo—N tue hypotension
N CH Honnee orthostatique
désipramine patient :
imule l’activité à forte dose:
chomotrice @ * D . dépression
H2C—CHa—CHo—CHoN
/ motivation
inhibée
cardiaque
CH
4
4jours
dépression
_—
+jours
6
+—
8jours
état normal
|
se
lOjours
240 Médicaments du psychisme
Cr neuroleptique
”
25 de type phénothiazine:
QUE ee joe Ph
9 #
£S
Ê3 Hc CH; ne “h
3 Ch;
m N°]
2
D
< effet souhaité effet indésirable
|= action antipsychotique
D; | dyskinésies somnence
n
v
= antiémétique 2
Lei M glaucome |
(=
3
n « nier 27
M inhibition de la sécré-
tion de salive
hypotension
M tachycardie
arythmie
cholestase
|M L atonie intestinale
|M H troubles de la miction
242 Médicaments du psychisme
Pour les autres phénothiazines (par exem- clozapine on a cru d’abord qu'il s'agissait
ple la fluphénazine substituée sur la chaîne d’un antagoniste sélectif du sous-type de
latérale par une pipérazine), le blocage des récepteurs D, de la dopamine ; on a montré
autres types de récepteurs joue un rôle plus plus tard que la clozapine possède égale-
important par rapport au blocage des récep- ment une activité élevée pour d’autres récep-
teurs D, de la dopamine (p. 243 B). teurs qu’elle va bloquer (p. 243 B). La cloza-
Les butyrophénones (chef de file : l’halopé- pine peut être utilisée lorsque les autres
ridol) ont été introduites après les phéno- neuroleptiques ne peuvent convenir à cause
thiazines. Pour ces produits c’est le blocage de leurs effets moteurs extrapyramidaux. La
des récepteurs D, qui est le paramètre princi- clozapine peut induire une agranulocytose, si
pal (p. 243 B). Les effets secondaires végéta- bien qu’elle ne doit être utilisée qu'associée
tifs anti-adrénergiques ou antimuscariniques à une surveillance régulière de la formule
sont atténués. Les effets secondaires mo- sanguine. Elle à également une action séda-
teurs extrapyramidaux, liés au blocage des tive.
récepteurs D, dans la région nigrostriatale, L'olanzapine est apparentée à la clozapine
persistent cependant et constituent les effets sur le plan structural et l'on espère qu’elle
secondaires cliniques les plus importants, présente un risque d’agranulocytose plus
souvent susceptibles de limiter le traite- faible.
ment. Une dyskinésie précoce peut être notée Le rispéridon possède une structure diffé-
immédiatement après le début du traite- rente de celle des substances que nous ve-
ment, sous la forme de mouvements anor- nons de citer, il présente une affinité élevée
maux et involontaires, touchant essentielle- pour les récepteurs 5-HT,,.
ment la tête, le cou et la région des épaules. Utilisation. En cas de poussées aiguës, on
Après des semaines ou des mois de traite- utilisera essentiellement des neuroleptiques
ment peuvent apparaître des symptômes puissants ; chez des patients très énervés ou
analogues à ceux d’une maladie de Parkinson dans un état de stupeur catatonique il sera
(p.192) ou d'une akathisie (agitation mo- parfois utile d’administrer une perfusion in-
trice). Ces troubles peuvent être traités par traveineuse d’halopéridol. Plus une poussée
des antiparkinsoniens de type anticholiner- sera traitée précocement et plus vite on
giques (par ex. le bipéridène). En général, aboutira à une amélioration de l’état du ma-
ces symptômes disparaissent après l'arrêt lade. Pour la plupart des patients schizoph-
des neuroleptiques. Une dyskinésie tardive rènes, il est nécessaire d'entreprendre des
peut être notée après des années de traite- traitements de longue durée, si bien que
ment, en particulier à l’arrêt des neurolepti- l’on peut choisir des doses plus faibles. Les
ques. Elle est due à une hypersensibilité du neuroleptiques atypiques, qui dans les cas
système des récepteurs de la dopamine et favorables améliorent en particulier les
empire en cas d'administration d’anticho- symptômes négatifs, conviennent particuliè-
linergiques. Le risque de survenue d'effets rement pour les périodes de stabilisation ou
moteurs extrapyramidaux est plus important de prévention des récidives. Les malades de-
avec les butyrophénones qu'avec les phéno- mandent une prise en charge attentive et, si
thiazines, car elles ne possèdent aucune possible, une insertion dans un milieu qui
action anticholinergique, si bien que l’équi- leur convienne. Une des difficultés du traite-
libre entre l’activité des neurones cholinergi- ment provient de ce que les patients ne pren-
ques et des neurones dopaminergiques est nent pas les médicaments dont ils ont besoin
plus perturbé. (prise en charge et information non seule-
Les neuroleptiques atypiques se distin- ment des malades mais également de leur en-
guent des autres groupes que nous venons tourage). Pour surmonter le problème d'une
de citer tant sur le plan de la structure que «compliance » insuffisante, des préparations
sur le plan des propriétés pharmacolo- dépôts ont été développées (par ex. fluphé-
giques. Les effets moteurs extrapyramidaux nazine-décanoate, injection i.m. toutes les
sont plus rares ou sont absents. L'action deux semaines, ou halopéridol-décanoate,
antipsychotique affecte non seulement les injection i.m. toutes les quatre semaines) qui
symptômes positifs mais touche également permettent d'obtenir un niveau sanguin sta-
les symptômes négatifs. Dans le cas de la ble pendant une période donnée.
Médicaments du psychisme 243
=
« symptômes positifs » « symptômes négatifs »
butyrophénones H H
| |
N NES CH3
a CY ya CY es
te ar \= \=
Le opN
c è
N
a
>
N
e
phénothiazines
{
CN GE N F
fluphénazine rispéridon
l’affinité pour le récepteur D, est placée sur chaque axe à la valeur 1 (cercle gris),
coordonnées logarithmiques
244 Médicaments du psychisme
acide lysergique
diéthylamide
0,0001 g/70 kg HN
246 Hormones
hormones de libération Q DH
hypothalamiques cytocine
synthèse synthèse
libération libération
dans le sang ) dans le sang
cellules
de l’adéno-
hypophyse
maturation = 2 to
des ovules ; ES (PP À
estradiol, DER
progestérone thyroxine ï | |
: croissance 2
spermatogenèse ; accouchement
1. testostérone cortisol formation de lait sécrétion de lait "=
90 min ]
stimulation prolongée
RARE sensibilité des récepteurs de la GnRH } RARE
stimulation rythmique ee
cellules
de
l'hypo-
physe
FSH disparition de la sécrétion d’hormone
2
248 Hormones
Traitement de substitution dans le cas Prévention par les sels d'inde. Le goitre
d’une hypothyroïdie. Un hypofonctionne- avec une carence en iode est largement ré-
ment de la thyroïde, qu'il soit primaire et lié pandu. Par l'administration de sel de cuisine
à une maladie de la thyroïde ou secondaire iodé, on peut assurer aisément les besoins
via une carence en TSH, sera soigné par en iode (150-300 ng/j d’ PIgeet éviter le goi-
l'administration orale de thyroxine. Pour tre euthyroïdien.
commencer, la dose de T, sera en général
choisie assez faible, car on peut craindre une
augmentation trop rapide du métabolisme
avec le risque d’une surcharge cardiaque
(angine de poitrine, infarctus), et augmentée
graduellement. La dose finale permettant
l'installation d’une euthyroïdie dépend des
besoins individuels (environ 100 ng/j).
hypothalamus
N HO 2 O , \ CH2—CH—COOH
— — |
l I NH2
liothyronine
SE a 3,5,3'-triiodothyronine T3
cellule cible
- 90 ug/j. - 9 ug/) affinité pour le récepteur
ED T3 10
L T4 L il
triiodothyronine
« reverse T3 »
3,3’,5'-triodothyronine ‘ urine fèces 10 20 30 AO jours
: si)
TSH
inhibition}
|
état apport
normal D E— théral
P eutiqu
Pr T3 1 |
_—
250 Hormones
OU
— À. Maladie de Basedow — — B. Hyperthyroïdie due à l’iode, dans un goitre
provoqué par une carence en iode
hypophyse
tissu
autonome
Y
anticorps
analogue
de la
-thiamide transformation
: CH3
CL — CH dès |
HR CHe AN : | é l'absorption NES
KR NH Mess €}
OH Lu À 0—CH2—CH3
47
thiamazol O
propylthiouracile méthimazol carbimazol
|
peroxydase
HOME
plus élevée 1}
stockage
dans le colloide
ions |
lysosome Lt lithium
252 Hormones
ex. allergie,
non désiré maladie auto-immune,
rejet de greffe
action action
minéralocorticoïde concentration élevée, glucocorticoïde
non physiologique 1 diabète
hypertension C SEE sucré
à |
| cortisol a
_ Nat glucose
H,0
2 5%) nfe”
8
| gluconéogenèse
0 acides aminés
; dégradation
| fee
des protéines
a cortisol 1 : V7
2. à NE tin atrophie des tissus
& prednisolone 4 musculaire + ; :
ro) = + f LE
” triamcinolone fonte < # amincissement
sd ,
£ dexaméthasone osseuse ; de la peau
£| aldostérone inhibition de la croissance
o CH20H _ CH20H
(le
Hc CO CO
HO H HO OH
A aldostérone 0 prednisolone
CH20H Fu
E=0 0
— a OH OH:
OH CH;
SRE O |
triamcinolone dexaméthasone
254 Hormones
| hypothalamus
PS AIPR IEEE L E
»
hypo-
physe
atrophie X
du cortex
surré-
Î
nalien
glandes
\ surré-
nales
: apport
cortisol exogène
30 mg/j .
production diminution de la pro- disparition de la pro- carence en cortisol
de cortisol duction de cortisol duction de cortisol après un arrêt
en conditions par des doses pour des doses brutal de l'apport
normales de cortisol < à la pro- de cortisol > produc- exogène
tion journalière
concentration
en cortisol induite par les glucocorticoïdes
-— cycle circadien normal
concentration :
en glucocorticoïde |.
256 Hormones
mode d'inhibition
appli-
cation -superagonistes de GnRH
trans-
gs
cutanée inhibiteur de
Sa-réductase O
finastéride : SU mar D
CH3
O antagonistes
testostérone des récepteurs :
H)C
acétate
H Cl de cyprotérone
dihydro-
FC
testostérone flutamide cH,
| |
hydrolyse
de la liaison
ester
|
canal
thoracique
\ il7-céto-
stéroïde
vaisseaux lymphatiques
258 Hormones
Maturation des ovules principal est le prégnandiol, qui est lui aussi
et ovulation, formation éliminé par les reins après conjugaison.
des œstrogènes
Forme médicamenteuse des œstrogènes.
et des progestogènes
Préparations dépôt pour injection i.m. Ce
sont des esters de l’œstradiol sur les groupe-
La maturation et la ponte des ovules ainsi
ments hydroxyle en 3 ou 17, en solution dans
que la formation associée des hormones
l'huile. La vitesse de libération ou la durée
sexuelles féminines se produisent sous l’effet
d'action varient en fonction du caractère
des gonadotrophines hypophysaires FSH
hydrophobe des chaînes d’acides (p. 256).
(hormone folliculo-stimulante) et LH (hor-
Les esters libérés seront hydrolysés, don-
mone lutéinisante). Dans la première moitié
nant naissance à l’œstradiol. Préparations
du cycle, la FSH induit la maturation de l’ovo-
orales: l'éthinylæstradiol (EE) est métaboli-
cyte en follicule tertiaire qui commence à
quement stable ; après administration orale
synthétiser de l’œstradiol. L'œstradiol favo-
il traverse le foie et agit sur les récepteurs
rise la prolifération de la muqueuse de l’endo-
des œstrogènes comme l’œstradiol. Le mes-
mètre et augmente la perméabilité du mucus
tranol lui-même est inactif, après hydrolyse
cervical aux spermatozoïdes. La libération de
du groupement méthyl porté par l'oxygène
FSH sera inhibée par un mécanisme de rétro-
en C, on obtient de nouveau l’EE comme
contrôle négatif lorsque le niveau d’æœstradiol
forme active. Dans les contraceptifs oraux,
dans le sang se rapproche d’un seuil établi
l'une de ces molécules constitue la compo-
dans les centres supérieurs. Compte tenu du
sante œstrogénique (p. 262). Les œstrogènes
parallélisme entre la maturation de l’ovocyte
conjugués (sulfates) sont extraits de l'urine
et la libération d’œstradiol, l’hypothalamus
de jument et sont présents dans les formes
et l’hypophyse peuvent « suivre » le dévelop-
utilisées pour le traitement des troubles de
pement du phénomène de maturation par la
la ménopause et la prévention de l’ostéopo-
détermination du niveau d'œstradiol. Juste
rose après la ménopause. Dans les prépara-
avant l'ovulation, lorsque le follicule tertiaire
tions pour l'application transdermique, on
presque müûür génère une concentration éle-
utilise un emplâtre, l’œstradiol passe dans
vée d'œstradiol, la boucle de régulation se
l'organisme à travers la peau.
place en rétrocontrôle positif. La sécrétion de
LH atteint de façon transitoire sa valeur la
Formes médicamenteuses des progesto-
plus élevée et déclenche l'ovulation. Après
gènes. Les préparations-dépôt pour l’appli-
l'ovulation, le follicule tertiaire donne nais-
cation i.m. sont le caproate de 17-cœ-
sance au corps jaune (corpus luteum), qui
hydroxyprogestérone et l’acétate de médroxy-
libère de la progestérone sous l’action de la
progestérone. Les préparations orales sont
LH. La progestérone provoque la phase de
des dérivés de l’éthinyltestostérone ou éthis-
sécrétion de l’endomètre et diminue la possi-
térone (par ex. noréthistérone, lynestrénol,
bilité de pénétrer à travers le mucus cervical.
désogestrel, gestodène) ou de l’acétate de
Les follicules restant dans l'ovaire continuent
17-o-hydroxyprogestérone (par ex. l’acétate
à produire des œstrogènes sous l’action de la
de chlormadinone ou de cyprotérone). Les
FSH. Après deux semaines, la synthèse de
substances citées ci-dessus sont principale-
progestérone et d'œstrogènes s'effondre, ce
ment utilisées comme composant progestatif
qui a pour conséquence l'évacuation de la
dans les contraceptifs oraux.
muqueuse sécrétoire de l’endomètre (mens-
Indications. Pour les œstrogènes et les
truation).
progestérones ce sont : la contraception hor-
Les hormones naturelles ne conviennent
monale (p.262), les traitements de substi-
pas pour une administration orale car le foie
tution en cas de carence hormonale (pré-
provoque une élimination présystémique
vention de l’ostéoporose), le saignement et
après leur absorption. L'œstradiol sera
les troubles du cycle. Pour les effets secon-
transformé en œstrone et œæstriol, tous les
daires, voir p. 262. |
trois peuvent être éliminés par le rein après
une conjugaison les rendant plus polaires.
Dans le cas de la progestérone, le métabolite
Hormones 259
TRES RSA RENTRER PE ee 5
F5 y
FsH | [LH
V2semaine >
durée d'action
œstradiol progestérone
do
conjugaison
inactivation
progestérone OH
ethinyloæstradiol éthinyltestostérone,
(EE) un progestatif
ci mestranol
HC— 0 3-méthyl-éther
é de l’EE
œstrogène
conjugué
260 Hormones
clomifène s raloxifène
or SN
CH; |
/ Z O
CH)
O—CH—CHa—N @ \ a _.
à CH L HO s
’ CH3
EST SN FES
k | tamoxifène
er 2\ L © nt: à n AP. CH; |
HALLE acc qien à
e)
“© ypophy
hypophyse non Het ee tn
LEE D'Un ren ooCE
I EE —
FSH —— PIN EN RNLE
- à æœstrogenes
) 4 art
ovaire
| LR Fe CS J
| |v. ER
ovulation
thrombo-embolie
masse osseuse
mifépristone corps
p | jaune
embryon OL — nca” {l
ES 7
à re progestérone
- À. Contraceptifs oraux —
hypophyse hypophyse
FH] | or +7 nn inhibition
wa 4 minipilule
ovulation
œstradiol
perméabilité
progestérone aux spermatozoïdes
|
L préparation
1 PARA Se, 21. 0.28 de la muqueuse
à la nidation
jour du cycle de l'œuf
jour du cycle 7 14 21 28
préparations simultanées
— À. Insuline humaine
30
28/42 ie IR
extrémité
C terminale
chaîne A
| O| |
D Oo |
a RE |
= © | ‘« > |solution Gr
supenson || SSO
IDÉÈLT C)2 | Gurire € 31
Be- 00 nn ë < PAR nn
d'insuline [9arg
| So® 0 1PH4 (h),
"tn
2:
formation de cristal _
|ç © ‘à 28
présence | (e] e
d'ions zinc |€ e
0 6 12 18 heures
266 Hormones
le
on
variable |
mn
_ administ
: Le
_ _
= schér de Sr
ni] ME VEN
liaison d'insuline
2]
Æ
=n
=
Lo)
=
je)
&
L'
£
temps
(°}
=
3
se
n
(=
Le]
D
a
©ŸU
=]
C)
diagnostic :
latent avéré
éduction de poids diabète
traitement de 1'° intention I] traitement de 2° int.
270 Hormones
— À. Antidiabétiques oraux
metformine, un biguanide glibenclamide, une sulfonylurée 4
Il
NH 50; PNR CE EN C a
0
O=E
\ He
H3C CH
cellule glucose
du pancréas
canal
> h= potassique
ATP ATP-dépen-
dant
inhibe la libération
de glucose par le foie
potentie
de membrane À
LE
foie
FPS insuline
N concentration EL"
E HU > sanguine [ diminution N
| 7 de glucose LE
intestin
US
acarbose, rosiglitazone, une thiazolidinedione
un « faux » tétrasaccharide
Ne N
«
FX 0
disaccharide CH Chi 0 ù CH; if
H3C /
Au |
Fe a = Q © se Q D- ®
n
préadipocytes
O0
Il “AL?
adipocytes
Ro
LR
glucose
a PPARy > sensibilité à l'insuline 4
VIODITOON.
VUUUUUU
QU
ADN Ts de glucose 4
diminue l'absorption
entérale de glucose ; è libération de « résistine » dl
tissu adipeux
‘Al
d'insuffisance cardiaque
272 Hormones
excitabilité |
électrique | ‘& di
5 trame osseuse
œ cristaux d’hydroxy-
A apatite,
a À
ëe) Ca,a (PO,) (OH)
SIONe M.CA RO, ds
9 LTÉE
|
cellule musculaire | [cellule glandulaire ra
-
eo© —+
l
© 5 M
Ej Ê 7 G ostéoClaste
|
| )
-10M ES CS
O\;
M AN & o w
Dr po le =
!
|
J £a©
2
contraction sécrétion so —
- —H
OH
7-déhydrocholestérol CH;
ne (aus HO HO OH
le cholécalciférol 25-hydroxycholé- 1,25-dihydroxycholé-
vitamine D calciférol calciférol
50-5 000 ug/j calcifédiol calcitriol
50-2 000 ug/j 0,5-2 ug/j
Mie de toie © de morue 23
2 æ
"] vit. D
cellules para- para- — hormone
folliculaires | — LC? Je 7%) thyroïde
de la thyroïde
parathormone
274 Substances antibactériennes
substance
anti-
entrée bactérienne
de l'infection
bactérienne
si possible
atteinte
spécifique
de défense des
de l'organisme bactéries cellule de l'organisme bactéries
paroi
cellulaire - membrane
cellulaire
synthèse
d'acide tétra-
hydrofolique
sulfonramide_ M
bactérie | triméthoprime |
pr
| érythromycine
| clindamycine
résistance
paroi
membrane
cellulaire
bactérie association
par la
transpeptidase
chaîne
nn s d'acides
inhibition de la synthèse pe
: ; À aminés
de la paroi cellulaire Je s
re élément de la paroi
neurotoxicité
pour des doses
ÈS très élevées
champignon l
Penicillium notatum
concentration
plasmatique
3 x dose
concentration
bactéricide
minimale
: temps
d'action
durée
jours
en
augmentation de la dose combinaison avec le probénécide préparation dépôt
278 Substances antibactériennes
7
La pénicilline G est très bien supportée pignons et exercent une action bactéricide
mais présente cependant des inconvénients en inhibant la transpeptidase. La structure
(A) qui restreignent son utilité thérapeuti- de base, formée par l'acide 7-aminocéphalos-
que : 1) l'acidité gastrique hydrolyse le cycle poranique, est soulignée en gris dans l’exem-
B-lactame et inactive la pénicilline G qui doit ple de la céfalexine. Les céphalosporines
donc être injectée ; 2) le cycle B-lactame peut sont stables en milieu acide mais beaucoup
également être dégradé par une enzyme bac- des représentants de ce groupe sont mal ab-
térienne (f-lactamase) qui peut être produite sorbés. En raison de la nécessité d’une admi-
en particulier par certaines souches de sta- nistration parentérale, la plupart de ces mo-
phylocoque, ce qui les rend résistantes à la lécules, parmi lesquelles les plus actives,
pénicilline G ; 3) le spectre antibactérien est seront presque exclusivement réservées à
étroit. Il englobe beaucoup de bactéries à l'utilisation hospitalière. Peu d’entre elles,
Gram positif, ainsi que des cocci à Gram né- comme par exemple la céfalexine, convien-
gatif et l’agent de la syphilis mais n’affecte nent à l'administration orale. Les céphalos-
pas beaucoup de germes à Gram négatif. porines sont résistantes à la pénicillinase;
Les dérivés comportant un autre substi- mais il existe des germes synthétisant des
tuant sur l’acide 6-aminopénicillanique pré- céphalosporinases. Quelques dérivés sont
sentent l'avantage (B) : cependant insensibles aussi à cette f-lacta-
1. D'être résistants en milieu acide ce qui per- mase, Les céphalosporines ont un large
met une absorption orale (dans la mesure spectre antibactérien. Les dérivés récents
où l'absorption intestinale est possible). (ex. céfotaxime, cefménoxime, céfopérazone,
Tous les dérivés présentés en B peuvent ceftriaxone, ceftazidime) touchent égale-
être administrés par voie orale. La péni- ment des germes résistants aux autres subs-
cilline V (phénoxyméthylpénicilline) a les tances antibactériennes. Les céphalosporines
mêmes propriétés antibactériennes que la sont en général bien supportées par l’homme.
pénicilline G. Toutes peuvent provoquer une réaction al-
2. D’être résistants à la pénicillinase. Les pé- lergique, certaines peuvent aussi toucher les
nicillines isoxazolyl (oxacilline, dicloxacil- reins, provoquer des saignements (anta-
line, flucloxacilline) conviennent pour le gonisme de la vit. K) ou des intolérances à
traitement (oral) des infections par des l'alcool.
staphylocoques synthétisant des pénicilli-
nases. Autres inhibiteurs de synthèse de la paroi
3. D’avoir un spectre plus large. L’aminopé- bactérienne. Les antibiotiques bacitracine
nicilline, amoxicilline, touche de nombreux et vancomycine perturbent le transport des
germes à Gram négatif, par exemple les co- éléments constitutifs de la paroi à travers la
libacilles ou les salmonelles (typhus). Elle membrane cellulaire et sont actifs unique-
peut être protégée de la dégradation par la ment contre les bactéries à Gram positif. La
pénicillinase par son association avec un in- bacitracine est un mélange de polypeptides
hibiteur de cette enzyme (ac. clavulinique, très néphrotoxique et qui sera uniquement
sulbactam, tazobactam). utilisé localement. La vancomycine est un
L'ampicilline, de structure voisine (pas de glycopeptide. C'est l'agent de choix pour le
groupe 4-OH), a le même spectre d'action traitement (oral) d’une inflammation intesti-
mais est faiblement absorbée (<50 %) et nale pouvant intervenir comme complication
affecte de ce fait particulièrement la flore d’un traitement antibactérien (entérocolite
intestinale (effet secondaire : diarrhée), elle pseudomembraneuse, provoquée par Clostri-
doit donc être uniquement injectée. dium difficile). Elle n’est pas absorbée.
Les carboxypénicillines (ticarcilline) et les
acylaminopénicillines (mezlocilline, azlocilline,
pipéracilline) possèdent un spectre encore
plus large (par ex. contre les bactéries Pseu-
domonas). Ces molécules ne sont pas résis-
tantes en milieu acide ou à la pénicillinase.
Les céphalosporines (©). Ces antibiotiques
B-lactames proviennent également des cham-
Substances antibactériennes 279
— À. Inconvénients de la pénicilline G
ac. 6-aminopénicillanique
SEC
4 A
COOH
pénicilline G
péñnicillinase
©
©
RE étroit
d'action
spectre
staphylocoques
B. Dérivés de la pénicilline G
concentration nécessaire
pour inhiber des
acide pénicillinase spectre bactéries sensibles
à la pénicilline G
résistant | résistant
S_ CH;
ZEN ch, étroit
oxacilliné Oo
résistant | sensible
CH:
ScHs large
COOH JL
C. Céphalosporines
céfalexine
0 résistant
EN-cH-cu ; Fe mais sensible ee
NH nee NAS AE céphalo-
0) is sporinase large
280 Substances antibactériennes
D
H O O H
\ 74 M
N SN
/ \ 1! \
H OH O R
R conditionne
acide folique la pharmacocinétique
sulfisoxazole
acide
| L 6 heures
folique sulfaméthoxazole
(DHF)
CH Le 12 heures
sulfalène
N' Y
FN
HN
triméthoprime
sulfasalazine
(non absorbée)
HOOC
Ho = sd
: Le
é purines, hydrolyse
ÿmidine par les bactéries
bactérie intestinales
LE
(Gbacibes)
282 Substances antibactériennes
chromosome
re) bactérien
ARN-polymérase
ADN-dépendante
lésion
de l'ADN
284 Substances antibactériennes
1 0 dou
H3C HO CN
OH
4
— —- OH O HOH O0
() NH
ribosome RE — | tétracycline doxycycline
) Àmi D NH) HO NH
OH
ARNt mise en place Ho o o OH
æ-@ d’un faux (e] O
acide aminé H2C HN NHb CH20H
(0 } Ç
K
aminoglycoside
chaîne peptidique
C
07 CH,
chloramphénicol
chloramphénicol
érythromycine
érythromycine
Streptomyces
286 Substances antibactériennes
Les tétracyclines sont absorbées au ni- également tenir compte de ce danger d’apla-
veau du tractus digestif, certes en quantités sie médullaire en cas d'administration lo-
variables selon la substance, mais cependant cale, par ex. gouttes oculaires, à cause de la
presque complètement pour la doxycycline bonne pénétration du produit.
et la minocycline. Leur administration intra-
veineuse est rarement nécessaire. Les effets Les antibiotiques aminoglycosides se
secondaires les plus fréquents sont des trou- composent de sucres aminés reliés entre eux
bles gastro-intestinaux (vomissements, diar- par des liaisons glycosidiques (voir la genta-
rhées, nausées) dus : 1) à un effet irritant micine C,, un composant du mélange de
direct de la substance sur la muqueuse intes- gentamicines). Ils contiennent de nombreux
tinale ; 2) à une altération de la flore bacté- groupements hydroxyle et amine qui peu-
rienne naturelle de l'intestin (antibiotique à vent lier les protons. Ces composés sont
spectre large) suivie par une colonisation donc extrêmement polaires et traversent
par des agents pathogènes, entre autres un mal les membranes. Ils ne seront pas absor-
champignon, le Candida. La prise simultanée bés au niveau de l'intestin. La néomycine et
d’anti-acides ou de lait pour calmer les dou- la paromomycine seront administrées par
leurs d'estomac est une erreur. En présence voie orale pour éliminer les bactéries intes-
de cations multivalents (par ex. Ca, Mg”, tinales (avant une opération de l'intestin ou
Al, Fe’*/Fe*'), les tétracyclines forment des pour diminuer la production d’ammoniaque
complexes insolubles. De ce fait, ils sont inac- en cas de coma hépatique). Les aminoglyco-
tivés; la capacité d'absorption, l’activité sides utilisés pour le traitement d'infections
antibactérienne et l’effet irritant sur les mu- bactériennes plus sévères doivent être injec-
queuses décroissent progressivement. Étant tés (par ex. gentamicine, tobramycine, nétil-
donné la possibilité de former des comple- micine, amikacine). L'apport local de formes
xes avec le Ca’, la tétracycline a tendance à libérant la gentamicine est également possi-
se déposer dans les dents ou les os en cours ble dans le cas d'infections des os ou des vis-
de croissance. Ceci entraîne une coloration cères. Les aminoglycosides atteignent l’inté-
irréversible des dents en brun-jaune ou une rieur de la bactérie en utilisant les systèmes
inhibition réversible de la croissance osseuse. de transport bactériens. Au niveau du rein, ils
En raison de cet effet secondaire, les tétra- s'accumulent dans les cellules du tubule
cyclines ne doivent pas être administrées à proximal en empruntant un système de réab-
partir du 3° mois de grossesse et jusqu'à la sorption destiné aux oligopeptides basiques.
8° année de la vie. D’autres effets indésira- Les cellules tubulaires peuvent être lésées
bles sont une sensibilité accrue de la peau à (néphrotoxicité généralement réversible).
la lumière ainsi que des lésions hépatiques, Dans l'oreille interne peut se produire une
essentiellement après administration i.v. lésion des cellules sensorielles, de l'organe
d'équilibration et de l'organe auditif (oto-
Le chloramphénicol, un antibiotique à toxicité en partie irréversible).
spectre large, est complètement absorbé
après administration orale. Il se distribue de
façon uniforme dans l'organisme et traverse
facilement les barrières de diffusion comme
la barrière hémato-encéphalique. En dépit de
ces propriétés favorables, l’utilisation du
chloramphénicol est très rare à cause du
danger d’altérations de la moelle osseuse
(utilisation par exemple en cas d'infections
du SNC). Deux formes d'aplasie médullaire
sont possibles : 1) une forme toxique et ré-
versible, dépendante de la dose et apparais-
sant durant le traitement ; 2) le cas échéant,
une forme apparaissant après une période
de latence.de plusieurs semaines, indépen-
dante de la dose et souvent mortelle. Il faut
Substances antibactériennes 287
— À. Tétracyclines, chloramphénicol et aminoglycosides
SN chloramphénicol
de complexes
avec Ca2*, Al+, etc.
avantage :
passage aisé
à travers
les barrières
irritation !
des muqueuses | |
absorption
action
antibactérienne | inconvénient :
sur les bactéries | \ danger
intestinales al d’altération
É de la moelle
osseuse
HO H'NH
lésions du sens
de l'équilibre
et de l’ouïe
les membranes
— administfation
parentérale oligopeptide
basique
système de transport
néphro-
toxicité
pas d'absorption :
stérilisation de l'intestin
288 Substances antibactériennes
associations
- diminution
de l'apparition
_de résistances
isoniazide pyrazinamide
OS NHNh o
N Ç
É T NH
N
N
lésions du SNC
et des nerfs périphériques lésion hépatique
HA
(administration HRURS
de vitamine B;) Kc- OH
2e: 4 ñ |
lésions hépatiques d
FA | si
ŸN streptomycine
éthambutol E- acide isonicotinique un antibiotique
0 : aminoglycoside
Il
A | CN
OH HNSAEN
|
NH
HO OH
acide nicotinique
troubles
de l'équilibre
et de l’ouie
lésion hépatique
et induction enzymatique
clofazimine
acide
p-aminobenzoïque
synthèse
dapsone d'acide
folique
Mycobacterium
leprae
290 Antifongiques
era
cl
“4
EE ch C-cH NT
fuseau mitotique
d
métabolisme
de l'ADN
et des ARN
EE
NES
F
NT
OH #.
# champignon
filamenteux
dépôt ml la kératine
| | nouvellement formée de la peau,
HO Le Ho De des cheveux et des ongles
« effet d'imprégnation »
S-fluoruracile uracile
LL cytosine
déaminase
ml
flucytosine
292 Virustatiques
ÿ défense immunitaire
Z spécifique
5 ex. lymphocytes T
cytotoxiques
antigènes viraux
| ADN polym
rase virale
+
te O
H R R:-1 idoxuridine
3 fausse base : ay -CF,; trifluridine
HOCH>
introduction dans
l'ADN à la place
faux de la thymidine
OH
sucre
1 : aciclovir a
vidarabine o Janciclovir
N< | N HN | DR
ni Ÿ & &
adénine L ” ne. N HNT NT N
:
guanine
HOCH; HOCH; o.| HOCH;
0 4
arabinose oH N, Li # OH
L’aciclovir (A) possède parmi les antimé- C'est une autre enzyme virale qui initie la
tabolites le plus haut degré de spécificité et la phosphorylation. Le ganciclovir est moins
meilleure tolérance, car son activation n'in- bien supporté, et les leucopénies ou les
tervient que dans les cellules infectées où il thrombopénies ne sont pas rares.
inhibe essentiellement la synthèse d'ADN Le foscarnet est un analogue d’un diphos-
viral. 1. La première étape de phosphoryla- phate. Lors de l'introduction d’un nucléotide
tion est accomplie par une thymidine kinase dans le brin d'ADN, un résidu diphosphate
qui n’est codée que par les virus herpès sim- sera éliminé. Le foscarnet inhibe l’ADN-poly-
plex et varicella zoster. Les deux autres grou- mérase en interagissant avec le site de fixa-
pements phosphates sont apportés par les tion du groupement diphosphate sur l’en-
kinases cellulaires. 2. Compte tenu de la po- zyme. /ndications : traitement systémique
larité du résidu acide phosphorique, l’aciclo- d'infections sévères à cytomégalovirus chez
vir triphosphate ne passe pas à travers la des malades du SIDA, traitement local pour
membrane et s’accumule dans les cellules in- des infections à virus herpès.
fectées. 3. L'aciclovir triphosphate est bien
accepté comme substrat par l’ADN polymé- Traitement de la grippe (©). L'amantadine
rase virale; il inhibe l’activité enzymatique influence spécifiquement la multiplication
et conduit après introduction dans l'ADN des virus À de l’influenza (virus à ARN, res-
viral à une interruption des chaînes car il ne ponsables de la grippe). Ces virus seront
possède pas le groupement 30H du déso- capturés par endocytose. Il est nécessaire
xyribose, nécessaire à l’accrochage d’un pour la libération de l'ARN viral que les pro-
nouveau nucléotide. L'intérêt thérapeutique tons contenus dans l’endosome pénètrent à
important de l’aciclovir se manifeste en par- l'intérieur du virus. L’amantadine bloque
ticulier lors de graves infections par les virus vraisemblablement un canal protéique pré-
herpès (encéphalite, infection généralisée) sent dans l'enveloppe virale et par lequel les
ou varicella zoster (par ex. zona). Dans ces protons peuvent pénétrer dans le virus, blo-
cas, il sera administré par perfusion i.v. quant ainsi le phénomène d’uncoating. Par
L'aciclovir peut également être utilisé par ailleurs, l’amantadine inhibe la maturation
voie orale, mais l'absorption intestinale est virale. Elle est utilisée à titre préventif, mais
incomplète (15-30 %). Il existe par ailleurs doit si possible être prise avant l'apparition
des formes topiques. Comme la synthèse des symptômes. L’amantadine est également
d’ADN endogène n’est pas altérée, on n’a pas utilisée comme antiparkinsonien (p. 192).
à craindre d’aplasies médullaires. L'aciclovir Les inhibiteurs de neuraminidases bloquent la
est éliminé sans transformation par le rein libération des virus influenzaA et B. En temps
(t2 2h30): normal, la neuraminidase virale dégrade les
Le valaciclovir est un précurseur de l’aciclo- résidus sialiques (ac N-acétylneuraminiques)
vir destiné à une administration orale dans le de la surface cellulaire, permettant ainsi la
cas de maladies herpétiques. Le valaciclovir libération par les cellules hôtes des parti-
est estérifié par la L-valine, un acide aminé, cules virales nouvellement synthétisées. Le
au niveau d’un groupement hydroxyle. Son zanamivir a été mis sur le marché pour le
absorption entérale est donc doublée par traitement des infections de grippe et peut
rapport à celle de l’aciclovir. Dans la paroi réduire la durée de la maladie.’
intestinale ou lors du passage hépatique, le
résidu valine sera hydrolysé par les estéra-
ses donnant naissance à l’aciclovir.
Le famciclovir est une « prodrogue » antiher-
pétique (forme active, penciclovir) ayant une
meilleure biodisponibilité après adminis-
tration orale.
Le ganciclovir (voir formule p. 293) sert
pour le traitement par perfusion d'infections
sévères par des cytomégalovirus (apparte-
nant aussi au groupe des virus herpès). Ces
virus ne contiennent pas de thymidine kinase.
Virustatiques 295
RE
TE EE ET EEE
rupture bl
NS de la chaîne
EN
synthèse
d'ADN \ inhibition L
protéine
canal virale
endosome
inhibition
de l’uncoating |amantadine |
foscarnet inhibiteurs
de neuraminidase
inhibition
de la libération
296 Virustatiques
A. Médicaments du SIDA
enveloppe
protéine de la matrice
ARN transcriptase
inverse
intégrase
ARN viral %
À inhibiteurs
lAVAVA VI À de la trancriptase
3 inverse
AN 0
CH
ue: ?
na De
0
À)
” N : ex. zidovudine
> ) - inhibiteurs
ei Î de la protéase
NP
viral mr / du VIH _
V4 CR
à SR Vo LAN A
crurtac À
Bb
; HN l 0
| H-N
L#pe
hydrolyse N O
de la polyprotéine
NH
H3C CH3
Re D CH3
virus mature ex. saquinavir :
298 Désinfectants
— À. Désinfectants
site d'action exemple d'utilisation principe actif
1°
N ) désinfection des sols 1. oxydants sé
he ou des excréments ex. eau oxygénée [%)
permanganate de potassium @” Q
\ peroxy-acides Q Q
genes résistant | ps aldéhÿde NaOCI O
| 1oyens roues <. à 2
ee: tensio-actif R FN
O—OH
désinfection des instruments x
2. halogènes @00O
tensio-actif chlore ;
; hypochlorite de sodium
Die nue AE: aldéhyde teinture d’iode
TS
nn 3. alcools © ©
désinfection de la peau R-OH (R = C;-C,)
non halogénés :
chlor- +! KMnO ex. phénylphénol
hexidine 4] eugénol
thymol
H,0; halogénés :
chlorméthylphénol
7. tensio-actifs
détergents cationiques
crampe, cl
lésion
des téguments
O=C “
| chlor-
N nel
phénothane
(DDT) cl
vers
ronds.
ex. vers
intestinaux
trouble
système
du
mort
crampes,
nerveux,
d
cl
N° NH—COOCH; cl
cl
hexachlorcyclo-
mébendazole hexane (lindane)
larves
de trichine gale
302 Médicaments antiparasitaires
sporozoiïtes
érythrocyte
schizontes
sanguins
2 jours :
fièvre tierce
P. vivax, P. ovale
3 jours :
fièvre quarte
P. malariae
pas de fièvre
rythmique :
malaria des tropiques
P. falciparum
P. falcip.
304 Cytostatiques
RRQTREFTU
effet souhaité :
inhibition de le croissance peu d'action
de la tumeur
inhibition
de la multiplicatign
des lymphocyte
lésion de la racine des cheveux atteinte du systèm
chute des cheveux immunitaire
tendance à l'infection
NE
effets moelle osseuse
indésirables
inhibition de la production
| de granulocytes,
d’érythrocytes
et de plaquettes
diarrhée Lr
— B. Cytostatiques : inhibition des mitoses par les alcaloïdes de la pervenche
et le paclitaxel (taxol)
microtubules
inhibition de la du fuseau inhibition de la
achromatique dépolymérisation
alcaloïdes
aclitaxel
de la pervenche P
{a
Vinca rosea
VW
306 Cytostatiques
Inhibition de la synthèse d’ARN et d'ADN l'acide folique, entre autres, sous l’action de
(A). La mitose est précédée par un double- la dihydrofolate réductase (p. 280). Le métho-
ment des chromosomes (synthèse d'ADN) et trexate, un analogue de l'acide folique, inhibe
par une augmentation de la synthèse protéi- l'activité de l’enzyme. Les cellules s’appau-
que (synthèse d’ARN). L’ADN existant (gris) vrissent en THF. L'effet de ces antimétabolites
sert de matrice pour la nouvelle synthèse peut être inhibé en présence d'acide folinique
d’ADN et d’ARN (en bleu). L'inhibition de ces (5-formyl THF ; leucovorine).
synthèses est possible par :
Insertion de faux nucléotides (3). Des bases
Une lésion de la matrice (1) : cytostatiques modifiées (6-mercaptopurine, 5-fluorouracile)
alkylants. Ce sont des molécules réactives ou des nucléosides avec des sucres modifiés
qui forment, via leur résidu alkyle, des (cytarabine) agissent comme antimétaboli-
liaisons covalentes avec l'ADN. Par exemple, tes. Ils inhibent la synthèse d'ADN/ARN ou
la fixation sur un azote après élimination provoquent juste après leur incorporation,
d’un atome de chlore peut former un pont la formation d'acides nucléiques modifiés.
entre les deux brins d'ADN. La lecture cor- La 6-mercaptopurine se forme dans l’orga-
recte de l'information génétique n’est plus nisme à partir d’un précurseur inactif l’aza-
possible. Parmi les agents alkylants, on thioprine (p. 37). L’allopurinol, un inhibiteur
trouve : chlorambucil, melphalan, thiotepa, cy- de la formation d’acide urique inhibe la dé-
clophosphamide, ifosfamide, busulfan, lomus- gradation de la 6-mercaptopurine, si bien
tine. Les effets secondaires propres sont: qu'en cas d'administration simultanée il faut
des lésions pulmonaires (busulfan), lésion diminuer la dose de 6-mercaptopurine.
de l’épithélium de la vessie par l’acroléine, Il est souvent possible, grâce à une associa-
un métabolite du cyclophosphamide (que tion de cytostatiques d’atteindre un meilleur
l’on peut éviter en prenant du mesna = mer- effet avec des effets secondaires plus faibles.
capto-2-éthane sulfonate de sodium). Les Après un succès initial, l’activité des pro-
composés contenant du platine, cisplatine et duits peut disparaître parce que se dévelop-
carboplatine, forment également une liaison pent dans la tumeur des cellules résistantes. Il
(mais pas d’alkylation) avec les brins d'ADN. existe différents mécanismes de résistance:
Les antibiotiques cytostatiques s'insèrent diminution de la capture cellulaire, par exemple
dans la double hélice d'ADN. Ceci peut abou- diminution de la synthèse des protéines de
tir à une cassure des brins (par ex. dans le transport qui sont indispensables à la pénétra-
cas de la bléomycine). Les antibiotiques de tion du méthotrexate dans les cellules.
type anthracyclines, daunorubicine et adria- Augmentation d'un système d'excrétion : par
mycine (doxorubicine) peuvent provoquer exemple synthèse de la glycoprotéineP qui
comme effet secondaire particulier une lé- permet le transport hors des cellules de
sion du muscle cardiaque. La bléomycine l'anthracycline, des alcaloïdes de la perven-
peut entraïner une fibrose pulmonaire. che, des épipodophyllotoxines et du paclitaxel
Les inhibiteurs de topoisomérase peuvent (multi-drug resistance, expression du gène
provoquer la rupture des brins d'ADN. mdr-1).
Les épipodophyllotoxines, étoposide et té- Diminution de l'activation d'une « prodro-
niposide, interfèrent avec la topo-isomérase Il, gue », par exemple de la cytarabine, qui est
qui en temps ordinaire coupe les brins d'ADN, toxique sous forme de cytarabine triphos-
les déroule et les referme ; en inhibant cette phate synthétisée dans la cellule.
fermeture, ces composés induisent des cou- Modification du site d'action, par exemple
pures dans les brins d'ADN. Les « técanes », to- augmentation de la synthèse de la dihydro-
potécane et irinotécane, sont des dérivés de la folate réductase pour compenser l'effet du
camptothécine (tirée des fruits d’un arbre chi- méthotrexate.
nois). Ils inhibent la topoisomérase I, qui hy- Réparation des lésions, par exemple aug-
drolyse les ADN simple brin. mentation de l'efficacité des enzymes de répa-
ration de l'ADN en présence de cisplatine.
Inhibition de la synthèse des nucléotides (2).
L'acide téthrahydrofolique (THF) est indis-
pensable à la synthèse des bases puriques
ainsi qu’à celle de la thymidine. Il provient de
Cytostatiques 307
A. Cytostatiques : alkylants et antibiotiques cytostatiques (1), inhibiteurs
de la synthèse de l’acide tétrahydrofolique (2), antimétabolites (3)
alt TR
À il ÿ
F|| inhibition de la syntèse des nucléotides
élément ns |
urine à
P ac. tétrahydro- dihydrofolate
AT folique En gs he ee e
thymine réductase à
nucléotide AP ac. folique
ol HN NN
inhibition par
oiesAN ee
méthotrexate () és)
antimétabolites pyrimidiques
de la transcription
synthèse de cytokines,
de protéine exemple
|étrangères
présentation
| muromonab-
CDS L
anticorps
monoclonal
cyclosporine A
lymphocyte B lymphocyte T
_ [cyclophiline
JI\ transcription
de cytokines, par ex.
prolifération
IL2+
et
daclizumab
différenciation basiliximab
en plasmocytes blocage du
récepteur de l'IL-2
lymphocytes T
cytotoxiques
azathioprine
méthotrexate
cyclo-
lymphokine phosphamide
chimiotactisme
mycophénolate-
mofétil
réactions réactions
immunitaires de type élimination
médiées par hypersensibilité de cellules
des anticorps retardée « étrangères »
a
310 Antidotes
Ca2+
2Na*
SD
N—C
LR RE # OH Ch3
le l »
SH SH HpCr
h
Chr COOH
NH
HS. NH
O% Fe3* PA
ions, arsenic ce
mercure, or an \, ? à jo
Na Se B, B-diméthylcystéine
chélates avec les ions
DMPS O Cu?+ et Pb2+
||
H>C—CH—
CH} —S—07 Na*
rl ||
SH SH O rupture des liaisons
disulfure
cystéine-S-S-cystéine
dimercaptopropane-
sulfonate
inhibition
de la polymérisation
du collagène
312 Antidotes
ARRET ET
SCEN° Na)5203
complexant
| hydroxocobalamine
ps Vit. B2,
B. Poisons et antidotes
F-
vost
kvQ \ aniline
-_ ions
actif ( thallium
onÛ Ÿ nitrobenzol ES
acétylcholinestéra À
:
Aù
Cà.
/
ch; —\, =
De Ti
A ë NH, HE ,N—cHa—0—cHi— À, )— CH
N CH; OH
1. diamètre 2. vitesse
des artères coronaires de contraction
2. diamètre
des artérioles force
oreillette
droite temps
. tension des parois
ww 3. tension des parois
durant la diastole durant la systole
= pré-charge = post-charge
pression
aorte
apport :
veineux ?]
résistance
périphérique
p} diastole
vaisseaux
pr résistifs
charge } post-charge.
dévelop
apport en O, f besoin en O, }
déclenchement d'un
dilatation des muscles vasculaires ;
spasme coronaire
antagonistes
calciques
stimulation
sympathique
relaxation
des vaisseaux
résistifs
B-bloquants
! déclenchement
besoin en O, + d'un spasme coronaire
IL
nifédipine
symptomatologie
anxiolyse analgésie
aiguë : forte douleur,
diazépam morphine
sensation
| d'oppression,
peur de la mort
blocage de la stimulation
cardiaque neurovégétative
précharge *porjgharge |
”
vasodilatation AA
nitroglycérine ‘4 7
ms
efficacité
(réduction de la mortalité)
reperfusion
du myocarde 0
ischémique 1 3 6
RS administration de streptokinase
à après l’infarctus (heures)
sans perdre de temps transport aussi rapide que possible vers un hôpital
LAURE KAXAER LL
en cas de stimulation
neurovégétative (donc
pas lors d'un choc cardiogénique)
inhibiteurs B-bloquants
de l'agrégation
plaquettaire
maladies associées
— insuffisance cardiaque
— athérosclérose des vaisseaux coronaires,
angine de poitrine, infarctus, arythmies
— athérosclérose des vaisseaux cérébraux :
vasculaire, |crise d'apoplexie
émorragie cérébrale
— athérosclérose des artères rénales,
insuffisance rénale
k ,
traitement antihypertenseur
(6)
17 choix s’il y a en plus
une insuffisance cardiaque :
; ÉDIenE = inhibiteur de l'ACE
— antagonistes de l’angiotensine Il
itement de base
dihydropyridine :
d’action longue ou retardée | == avec éventuellement en plus :
(favorable s’il y a en plus - B-bloquants
une angine de poitrine) <
Quatre-vingt cinq pour cent du volume san- Accès d’hypotension. Troubles de la régula-
guin sont localisés dans le système vasculaire tion orthostatique. Lors du passage de la posi-
veineux ; à cause de la faible pression qui y tion couchée à la position debout (orthostase),
règne (pression moyenne environ 15 mmHg), le sang présent dans le système basse pres-
on parle de système basse pression. Les 15 % sion s'écoule en direction des pieds, parce
restants remplissent le lit artériel que l’on que sous le poids de la colonne de sang les
nomme système haute pression à cause de veines de la moitié inférieure du corps s'’élar-
la pression élevée (environ 100 mmHg). La gissent. La chute du volume d’éjection est en
pression sanguine dans le système artériel partie compensée par une élévation de la fré-
est la force motrice pour l'irrigation des quence cardiaque. La diminution restante du
organes et des tissus. Le sang déversé par ce débit cardiaque peut être équilibrée par une
système s’accumule dans le système basse élévation des résistances périphériques, de
pression et est repompé par le cœur dans le sorte que la pression artérielle et l'irrigation
système haute pression. sanguine soient maintenues. Une altération de
La pression artérielle (en abrégé PA) dé- la régulation orthostatique se produit lorsque
pend: la contre-régulation n’est pas suffisante : la
1. De la quantité de sang « injectée » par le pression sanguine chute, l'irrigation du cer-
cœur dans le système haute pression, par veau décroit et apparaissent en conséquence
unité de temps. Le débit cardiaque est des malaises tels des étourdissements, « tout
fonction du volume d’éjection, c'est-à- devient noir devant les yeux », ou même des
dire du volume sanguin propulsé à cha- pertes de conscience. Dans la forme sympatho-
que battement cardiaque, et de la fré- tonique, les réflexes sympathiques agissent de
quence cardiaque ; le volume d’éjection façon accrue (augmentation plus importante
est entre autres conditionné par le retour de la fréquence cardiaque et de la résistance
veineux. périphérique, c’est-à-dire de la PA diast.) et ne
2. De la résistance contre laquelle l’écoule- peuvent donc compenser la réduction de
ment du sang doit lutter, c'est-à-dire de la l'apport veineux. En termes de prévention,
résistance périphérique ou de l’étroitesse l'utilisation de sympathomimétiques ne pré-
des artérioles. sente donc que peu d'intérêt. L'important
serait d’abord un entraînement du système
Baisse prolongée de la pression artérielle cardio-vasculaire. Par voie médicamenteuse,
(PA syst. demeurant < 105 mmHg). L'hypotonie l'augmentation de l'apport veineux est pos-
essentielle primaire n’a dans la plupart des sible de deux façons. Une augmentation de
cas aucun caractère maladif. Si des symptô- l'apport de sel de cuisine accroît les réserves
mes tels que fatigue et étourdissements d'eau et de sel et par la même le volume
surviennent, on doit recommander un entraï- sanguin (contre-indications : par exemple
nement du système circulatoire plutôt que hypertension et insuffisance cardiaque). Une
des médicaments. constriction des vaisseaux veineux capacitifs
L'hypotension secondaire est la consé- peut être déclenchée par la dihydroergota-
quence d’une maladie sous-jacente et c’est elle mine. Il reste à déterminer dans quelle mesure
qu'il convient de traiter. Si le volume d’éjec- cet effet ne peut pas également être atteint sur
tion est faible par suite d’une insuffisance car- le plan thérapeutique par un o-sympathomi-
diaque, un glycoside cardiaque pourra aug- métique. Dans la forme asympathotonique,
menter la force de contraction et le volume très rare, les sympathomimétiques sont par
d'éjection. Si la diminution du volume d’éjec- contre certainement recommandés.
tion est la conséquence d’un volume sanguin
insuffisant, on pourra y remédier en cas de
perte de sang par une solution remplaçant le
plasma, en cas de carence en aldostérone par
l'administration d’un minéralocorticoïde. En
cas de bradycardie, un agent parasympatho-
Traitement de maladies particulières 325
SR == —— =
B-sympathomimétiques
glycosides parasympa-
cardiaques tholytiques
LL
intestin
étroitesse a-sympatho-
mimétiques
+—— des artérioles
allopurinol hypoxanthine
Ÿ 1 xanthine i
oxypurinol oxydase xanthine
6 EN
lysosome 1B
cellule
phagocytaire
réabsorption
des acides
sécrétion desacides
j
328 Traitement de maladies particulières
RER) 3
steve,
intenses)
inhibition
de la dégra-
dation osseuse
1
calcitonine
peptide
de 32 acides
Dar Sd op rs er Es 6 à à 0% Ban es a 0 8:6e aminés
RIRE d
© 2 Lostéobiastes ]77°." oméodase ]17
—_— er re vus
ee aber
:
se)
FA Fepror acide pyrophosphorique biphosphonate hausses
à per DSIQques endogène terre dones
modifiées
* oH oH
OH
|
OH
|
OH
| Se
RS
CROIENT
| HOT PC PO TS
HO—P—O—P—OH Mole o PNR MR Dee he SA
I Î 0 cH0 A
O O ereteer se.)
p ex. ac (CH) Mn ses es eee ss
alendro- DA te RS ee 0e nes
= nique NH2 ÉD
330 Traitement de maladies particulières
A. Polyarthrite rhumatoïde
prédisposition génétique
facteurs de l’environnement
facteur |infection
déclenchant blessure
|sufsalazine le
cytokines, oH
par ex. NA N.
. - IL-1, TNFo == À NNle
Le | |infliximab Sr
NH
| ; /C2Hs étanerceptp À| MES
HLC—CHCHo— CH N HOOC—}(CH>)1— CH COOH
î CH E
chloroquine Fe — méthotrexate
synthèse
or (sels) _ macrophages HT
ieTA lymphocytes |és :
es purines |
I — léflunomide
| synthèse
es pyrimidines |
— cyclosporine À
synthèse IL-2
ans les cellules T
auxiliaires |
|D-pénicilamine |
fraction du
( récepteur
étanercept du TNFa
ÉLOrE protéine de fusion
chimérique fragment
récepteur
du TNFo
COUONCE OO È sono corece)]
AVANT TUUNNU
A
XX XX SHssoccessse)
activation
vaisseaux : ie :
- prolifération Mamophagess fanion os:
- adhésion des' s— Se ä
chimiotactisme
- d'un
formation
pannus
- dégradation
cellules sanguines
. 332 Traitement de maladies particulières
en l'absence d'effet
à à |
CR NUE 2 E
)
1 mg 1-2 mg (7
€
/4
méto-
clopramide
migraine :
mal de tête,
hypersensibilité
aux odeurs,
aux goûts,
aux bruits,
à la lumière,
nausées, inflammation
vomissements, neurogène,
scintillements œdème local,
vasodilatation
activité anti-
migraineuse
réaction
psychotique
vomissement,
nausée
agrégation
plaquettaire
Vaso-
constriction
334 Traitement de maladies particulières
acide douleur
administration locale acétylsalicylique —7* articulaire
d'o-sympatho-
Ne: maux de tête
mimétiques
(gouttes nasales) P aracétamol a —" \ N
D UE
(9 dégonflement de la
œ muqueuse nasale, possibilité
\ e de respirer par le nez Rue
attention :
antihistaminiques H; accoutumance
attention : sédation
œ æ æ
antitussif : Se aUTE
CO MEN
7 - N | toux
codéine
H3CO 0 OH
expectorants : Q pe
ete re É
RE 7 cod formation de glaire
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LnaUIse NH d’un mucus épais
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Te bromhexine
336 Traitement de maladies particulières
libération LE
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338 Traitement de maladies particulières
ÊÆ allergène
inflammation
antigènes 2
hypersensibilité
\
des-bronches
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poussières
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médicaments
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À: RS
réduire bloquer dilater les
_ . l'exposition | l’inflammation bronches
bronchodilatation durable
en cas de nécessité
B,-mimétique d'action longue,
en inhalations
glucocorticoïdes
à élimination présystémique élevée =
doses faibles doses moyennes _ doses élevées
F——cinétoses
ex. mal de mer
vomissements —
de la grossesse
chémo-
récepteurs
centre du vomissement
d'origine
psychologique
(vomissements provoqués
par des médicaments)
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H2N OCH;
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diphenhydramine métoclopramfüe Es
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pas.)
[ \- CH2 ondarsétron@ ”. s:
conjonctive
sclérotique
augmentation de l'élimination
pilocarpine muscle ciliaire
latanoprost
procès ciliaires
cornée
humeur aqueuse
cristallin
B. Barrière de diffusion
pour des gouttes oculaires ...°: |
concentration : .
film
de larmes
humeur aqueuse
organes cibles
| potentiels:
sphincter pupillaire
muscle dilatateur
| de la pupille
|_ épithélium ciliaire
gouttes oculaires
concentration : muscle ciliaire
- 102M
\ AC élimination parle
Ù NS canal de Schlemm
vers la muqueuse
nasale vaisseaux sanguins
ee AN
344
Lectures complémentaires
3owman WC, Rand MJ. Texthook of pharma- ques. Paris, Genève, Frison-Roche, Slatkine,
cology, 2° édition, Oxford, Blackwell Scientific 3° édition, 1998,
Publication, 1980,
Guide national de Prescription 2002. Paris,
Hardman JG, Linbird LE, Molinoff PB et al,
Édition du Vidal,
The pharmacological basis of therapeutics,
9° édition, New York, McGraw-Hill, 1996,
Offerman $S, Rosenthal W, Encyclopedic refe-
Schorderet M, Pharmacologie, des concepts rence of molecular pharmacology. Heidel-
fondamentaux aux applications thérapeuti- berg, Springer, 2002.
Liste des médicaments
346
A Anahelp® adrénaline
Anakit® adrénaline
Actilyse® t-PA, alteplase
Anausin° métoclopramide
Actosolv® urokinase
Ancotil® flucytosine
Acuitel® quinalapril
Androcur” cyprotérone (acétate)
Acylanide” acétyl-digoxine
Androtardyl® testostérone
Adalate® nifédipine
Adrénaline adrénaline
Anexate° flumazénil
Aguettant® Anrate° benzbromarone +
Adriblastine” doxorubicine allopurinol
Advil° ibuprofène Ansatipine® rifabutine
Aerocid” diméticone Antra° oméprazole
Agrastat® tirofiban Anturan® sulfinpyrazone
Agram° amoxicilline Aphtiria® hexachlorocyclo-
Agyrax° méclozine hexane/lindane
Akindol° paracétamol Apranax° naproxène
Akineton® bipéridène Aprovel” irbésartan
Albatran° papavérine Aptine® alprénolol
Aldactone” spironolactone Aracytine® cytarabine
Aldomet® méthyl-DOPA Arava® léflunomide
Alkéran° melphalan Aredia® acide pamidronique
Allerga® diphénhydramine Aricept® donépézil
Allochrysine® aurothiopropanol Arolac° lisuride
sulfonate Arpamyl° vérapamil
Alloférine” alcuronium Arsacol® acide ursodésoxy-
Alopexy° minoxidil cholique
Alphacaïne® articaïne Arsiquinoforme® quinine
Alphagan° brimonidine Ascofer® fer
Altilev® nortriptyline Aspardoxine® pyridoxine/
Alupent® orciprénaline vitamine B,
Amiklin® amikacine Aspirine acide acétylsalicylique
Amlor® amlodipine Asthmalgine® éphédrine |
Amodex® amoxicilline Atacand® candisartan
Amycor” bifonazole Athérolip 500° clofibrate
Anador° nandrolone Athymil® miansérine
Liste des médicaments 347
Proviron®
®
mestérolone Salazopyrine” sulfasalazine/salazo-
Prozac® fluoxétine sulfapyridine
Psychostyl® nortriptyline Salbumol® salbutamol
Pulmicort® budésonide Sandimmun® cyclosporine/ciclo-
Purganol® phénolphtaléine sporine
Purinéthol® 6-mercaptopurine Sandostatine® octréotide
Pyopen® carbénicilline Sanmigran® pizotifène
Scopos® scopolamine
Sectral® acébutolol
Q
Securopen® azlocilline
Questran® colestyramine Séglor® dihydroergotamine
Quinimax® quinine Seloken° métoprolol
Séresta® oxazépam
R Sérévent® salmétérol
Serpasil® réserpine
Raniplex® ranitidine
Sévorane” Sévoflurane
Rapifen® alfentanil
Sibélium® flunarizine
Rapilysin® retéplase
Simulect® basiliximab
Regitine® phentolamine Sinemet® carbidopa + lévodopa
Relenza® zanamivir Sinex Lachartre oxymétazoline
Remicade® infliximab Singulair° montelukast
Renitec® énalapril Sintrom° acénocoumarol
Réopro® abciximab Sisolline® sisomicine
Requip® ropinirole B-Sitostérol sitostérol
Retrovir® azidothymidine/zido- Solnicol® chloramphénicol
vudine Soludactone® canrénone
Revasc® désirudine Solupred° prednisolone
Rhonal° acide acétylsalicylique Sophidone® hydromorphone
Ridauran® auranofine Soprol® bisoprolol
Rifadine® rifampicine Soriatane® alcitrétine
Rimactan® rifampicine Sotalex® sotalol
Rimifon® isoniazide Spanor® doxycycline
Risordan® isosorbide (dinitrate) Spasmag® magnésium (sulfate)
Risperdal® rispéridone Spasmavérine® benzocaïne
Rivotril® clonazepam Speciafoldine® acide folique
Roaccutane® isotrétinoïne Spécilline G° pénicilline G
Rocaltrol® calcitriol/1.25-0H,-D, Spiroctan® spironolactone
Rocéphine® ceftriaxone Sporanox° itraconazole
Roféron A° interféron œ2a Stagid® metformine
Rohypnol® flunitrazépam Staporos° calcitonine
Rovamycine® spiramycine Stédiril® éthinylestradiol
Rulid® roxithromycine Stérogyl® vitamine D
Rythmarone ®
amiodarone Stilnox° zolpidem
Rythmodan® disopyramide Streptase® streptokinase
Rythmol® propafénone Streptomycine streptomycine
Diamant
Suprane” desflurane
S
Suprefact” buséréline
Sabril® vigabatrine Surbronc® ambroxol
354 Liste des médicaments
x Zenapax" dacthdnal
Zoril" atavuiline
Xalatan° latanoprast
Xanturic® allopurinol Zestril" latnopril
Xatral" alfuzosine Zithromax!" aslthronmvene
Xénical” orlistat Zocor" ahnivaatatihe
® (lil
Xylocaine lidocaine Zoladex gonéréliie
Xylocard” lidocaine Zomig" #0bnitriptan
Zophren! oudanaëtron
Z Zovirax" aclelovii
- rénale 44 Estérase 34
Embryon 73 Esters et hydrolyse 34
Emplâtre transdermique 12, 16, 18 Estomac (action des prostaglandines) 200
Émulsion 8, 16 Estradiol 258
Énalapril 126 - benzoate 259
Énantiomères 62 - valérianate 259
Encaïnide 136 Estriol 258
Endocytose 26 Estrone 258
Endoparasite (traitements) 300 Étacrynique (acide) 166
Endoperoxydes cycliques 200 Etanercept 330
B-Endorphine 214 Ethambutol 288
Endosome 26 Éthanol 298
Endothélium - élimination 44, 68
— barrière entre sang et tissus 24 Éthinylestradiol 258, 262
— formation d'EDRF/NO 122 Éthinyltestostérone 256
- formation de prostacyclines 154 Éthionamide 288
- du glomérule 40 Éthistérone 258
— types 24 Éthoforme 212
Enflurane 222
Éthosuximide 196
Étidronique (acide) 328
Enképhalines 34, 198, 216
Étiléfrine 86
Énoxacine 282
Énoxaparine 148
Étofibrate 160
Étomidate 224
Entacapon 192
Étoposide 306
Entamoebia histolytica 282
Étrétinate et grossesse 74
Enterobius vermicularis 300
Étude (s)
Éphédrine 86
- croisées 74
Épilepsie 166, 194
- préclinique 6
Épipodophyllotoxine 306
- randomisée 74
Épithélium
Eugénol 289
— bronchique et tabac 112
Euthyréose 248
- stratifié 22
Expectorants 334
Époxy (formation de composés) 36
Extracellulaire, espace 28
Éprosartan 126 Expériences de liaison 56
Eptifibatide 154
Ergocornine 128
Ergocristine 128 F
Ergocryptine 128
Ergométrine 128 Fab (fragments) 130
Ergostérol 280 Facteur
Ergot de seigle 126 - intrinsèque 142
. Ergotamine et migraine 332 - plaquettaire 144
Ergotisme 128, 332 Famciclovir 294
Érythroblastes 142 Famotidine 172
Érythromycine 284 Felbamate 194
Érythropoièse 140 Félodipine 124
Érythropoïétine 140 - et hypertension essentielle 322
Espace Felypressine 210
— endoneuronal 210 Fenêtre thérapeutique 70
— extracellulaire 28 Fenfluramine 88
- interstitiel 28 Fenotérol
- plasmatique 28 - et allergie 336
Index 367
O P 450 32
Paclitaxel 304
Obidoxime 312 Pamidronate 328
Occlusion 16 Pancréas 264
Octréotide 246 - insuffisance excrétoire 184
Ocytocine 246, 128 - structure des capillaires 24
Œdème 162 Pancréatozymine 174, 178
- du cerveau 164 Pancuronium 188
Œstrogènes 258 Pantoprazole 172
- antagonistes 260 Papavérine 4, 214
— conjugués 258 Paracelse 2, 68
— et ostéoporose 328 Paracétamol 202
- préparations contenant des 262 - et migraine 332
Ofloxacine 282 — et refroidissement 334
O-glucuronide 38 Paraffine 178
Olanzapine 242 Paralysie respiratoire 188
Oméprazole 172 Paranoïa 240
Opioïdes 182, 214 Paraoxon 102
— cinétique 216 Parasites 300
— endogènes 198, 214 Parasympathique 80
— récepteurs 214 — activation 110
Opium — organisation 98
— alcaloïdes 214 Parasympatholytiques 104
- teinture 4 - contre-indications 106
Or (sels d’) 330 - empoisonnements 206
Orciprénaline 86 — et refroidissements 334
Organophosphorés 102 Parasympathomimétiques 102
Ornipressine 168 — directs/indirects 102
Osmodiurétiques 162 Parathion 102
Ostéoblastes 328 Parathormone 272
Ostéoclastes 272 Parkinson (maladie de) 192
Ostéomalacie 196, 272 Paromomycine 286
Ostéoporose 252, 328 Paroi cellulaire (inhibiteurs de synthèse) 276
- homéostasie du calcium 272 Pavot 4
— post-ménopause 260 Peau
Ovocyte (maturation) 247 - dermatologie 16
Ovulation 258, 260 - structure de l’épithélium 22
Ovule vaginal 12 Pectine 182
Oxacilline 278 Pédiculose 300 |
Oxalate 144 Penbutolol 94
Oxazépam 232 Penciclovir 294
Oxiconazol 290 Pénétration des virus 292, 296
Index 375
Potassium — À 66
— ions et douleur 198 -C 66
- permanganate 298 Protéines plasmatiques
Potentiel d'action 136, 186 — et élimination des substances 30
- et cœur 138 — propriétés colloïdales 156
- et muscle squelettique 190 Prothrombine 144
Potentiation (homéopathie) 76 Protonation et élimination rénale 40
Poumon et métabolisme des médicaments Protozoaires 300
42 Pseudo-allergie 202, 204
Poux (traitement contre) 300 Psilocine 244
Pravastatine 160 Psilocybine 244
Prazépam 233 Psychédéliques 244
Praziquantel 300 Psychisme (médicaments du) 230-244
Prazosine 90 Psychomimétiques 244
Prednisolone 252 Psychose 234
Pression artérielle 322 Puces (traitement contre) 300
Pression intra-oculaire 104 Pupille (dilatation) 104
Pression orthostatique et régulation 324 Purine 280
Prilocaïne 212 Purkinje (fibres de) 137
Primaquine 302 Pyrazinamide 288
Primidone 189, 190 Pyrazolidine et dérivés 202
Probénécide 276, 326 Pyridylcarbinol 160
Procaïnamide 138 Pyriméthamine 302
Procaïne 138, 212 Pyrogène 12, 206
Prodynorphine 214 Pyrophosphate 328
Proenképhaline 214
Progestérone 248-253
Proguanil 302
Q
Prolactine 246
Quinalapril 126
Prométhazine 70, 116
Quinidine 138
Pro-opiomélanocortine 214
- structure spatiale 62
2-Propanol 298
Quinine 62, 302
Proprafénone 138
Quinolone 282
Propofol 220, 224
Propranolol 94
— énantiosélectivité 62 R
- métabolisme 36
- et migraine 332 Rachitisme 272
Propyphénazone 202 Raloxifène 260
Prostacycline 154, 200 Ramipril 126
Prostaglandines 200, 252 Ranitidine 116, 172
- inhibiteurs de synthèse 330 Ranvier (nœud de) 210
Prostate, hyperplasie bénigne 90 Rauwolfia 96
Protamine 148 Réactions
Protéases 144 - anaphylactiques 72
Protéines - cytotoxiques 70
- inhibiteurs de synthèse 284 - immunitaires, inhibition 308
— synthèse 284 - du métabolisme 34
Protéines G 64 Récepteurs 58, 60 |
— récepteurs couplés aux 64 — études de liaison 56
Protéine kinase - mécanismes de transduction 64
Index 377
D DR ES RE EU ASE