Vous êtes sur la page 1sur 56

Université Ibn Tofail

Faculté des Sciences


Kénitra

Master Amélioration et Valorisation des Ressources Végétales

Master Biologie Intégrative, Physiopathologie et Santé

Master Biologie de l’Environnement

Master Microorganismes et Protection des Plantes

Module Eléments méthodologiques


Méthodologie de recherche documentaire
et de rédaction du rapport de stage
Semestre 2

Pr. Rabea ZIRI

2023-2024

1
Table des matières
Page
Partie I : Méthodologie de recherche documentaire 4
Introduction 4
I. La recherche documentaire 4
II. Les bases indispensables de la recherche d'information 4

III. Les étapes incontournables de la recherche d'information 5

III.1. Cerner la recherche 5


III.1.1. Comprendre le sujet 5
a) identifier et circonscrire les mots-clés 5
b) Interroger les ambiguïtés 6
c) Reformuler 6
III.1.2. Questionner le sujet 9
a) Mobiliser ses connaissances personnelles 9
b) La technique du QQQOCP 9
c) Le mindmapping 9
III.1.3. Elaborer une problématique 10
a) Qu'est ce que la problématique? 10
b) Formuler une problématique 10
III.1.4. De la problématique au plan 11
a) Qu'est ce qu'un plan? 11
b) Les différents types de plan 11
III.1.5. Stratégies de recherche 11
a) Elaborer une stratégie de recherche 11
b) Diagramme de Gantt: outil de planification des tâches 11
III. 2. Identifier les ressources 12
III.2.1. Les documents 12
III.2.2. Les dictionnaires 12
III.2.3. Les encyclopédies 13
III.2.4. Les bibliographies et les catalogues de bibliothèques 14
III.2.5. Le livre 15
III.2.6. Les thèses, rapports et actes de conférences 16
III.2.7. Les images et les cartes 17
III.2.8. Les textes législatifs et réglementaires 17
III. 3. Chercher 18
III. 3. 1. La recherche en bibliothèque 18
1. Indexation 18
1.1. Indice 18
1.2. Cote 18
2. Classification des fonds documentaires 19
2.1. Classification décimale de Dewey 19
2.2. Classification décimale universelle 19
2.3. Table des notations géographiques 23
2.4. Table de subdivisions communes 25
III. 3. 2. La recherche numérique 26

2
III. 3. 2.1. Formulation de la requête 26
a) Le langage d'interrogation 27
b) Les règles d'interrogation 27
c) La recherche simple et la recherche avancée 27
III.3.2.2. Opérateurs de recherche (ET, OU, SAUF) 27
III.3.2.3. Les outils de recherche 29
a) Les moteurs 29
b) Les annuaires 29
c) Les méta-moteurs 29
d) Les sites fédérateurs et les guides 30
e) Les filtres 30
f) Distinction entre les différents outils de recherche: Avantages et 30
inconvénients
g) Quelques outils de recherche pour l'information scientifique 31
III.3.2.4. Les différents niveaux de la recherche de l’information sur le Net 31
III.3.2.5. Evaluation de la fiabilité l’information 31
a) Comprendre une adresse URL "Uniform Resource Locator" 31
b) Source du document 32
d) Actualité 32
d) Présence de références bibliographiques 32
III. 4. Exploiter 33
III. 4. 1. Lecture méthodique 33
III. 4.1.1. Lecture rapide 33
III.4.1.2. Lecture sélective 34
III. 4. 2. Fiche de lecture 35
Partie II: Méthodologie de rédaction du rapport de stage 36
I. Structure générale du rapport 36
1. Page de couverture 36
2. Remerciements et / ou dédicace 36
3. Résumés 36
4. Table des matières ou sommaire 36
5. Corps du rapport 36
6. Annexes, tableaux, schémas, graphiques ou illustrations et leurs légendes 37
7. Les citations: expression d’une filiation scientifique 37
8. Notion de plagiat 37
II. Corps du rapport 37
II. 1. L’introduction 37
II.2. Première partie ou revue bibliographique 37
II.3. Deuxième partie ou choix méthodologiques 38
II.4. Troisième partie ou résultats et interprétations 38
II.5. La conclusion 38
III. Références bibliographiques 38
Consignes générales 40
Annexe: Quelques outils de recherche pour l'information 41
scientifique

3
Partie I : Méthodologie de recherche documentaire
Introduction
La recherche d'information apparaît aujourd'hui comme une compétence nécessaire dans la
formation de tout étudiant et s'avère également indispensable pour toute démarche
d'autoformation.
La recherche documentaire est un processus qui consiste à trouver des informations, des
ressources, afin de s'informer sur un sujet, répondre à une question ou réaliser un travail. Face
à la prolifération d'informations, être performant pour trouver l'information pertinente
demande une bonne maîtrise des outils disponibles et l'acquisition d'une méthode efficace.
Avec l'avènement des nouvelles technologies, l'accès à l'information est devenu très facile,
mais la surabondance nuit à la détection d'information pertinente et fiable. Il devient alors
incontournable de s'assurer de la qualité et de la véracité des données trouvées et de les
hiérarchiser. La qualité du travail élaboré est directement liée à la qualité de l'information
utilisée pour le réaliser.

I. La recherche documentaire
La méthodologie de recherche documentaire est constituée d'un ensemble d'étapes permettant
de chercher, identifier et trouver des documents relatifs à un sujet par l'élaboration d'une
stratégie de recherche. En effet, dans un contexte de surabondance d'informations (infobésité)
et de diversité de ses supports, les processus de recherche documentaire et de validation de
l'information requièrent la mise en application d'une méthodologie efficace.
La recherche documentaire ne se limite pas à l'utilisation d'outils de recherche performants.
c'est une démarche spécifique qui débute par la compréhension et la définition du sujet de
recherche et du travail à produire, et qui s'achève par la restitution organisée de l'information
trouvée.
Chercher une information, ce n'est pas amasser de multiples documents en rapport avec un
sujet précis, ou lire entièrement un unique ouvrage au titre particulièrement évocateur. Il
s'agit davantage de mettre en place une stratégie réfléchie et adaptée qui va permettre de
dégager des pistes de recherche pour explorer un sujet et rassembler différentes sources
d'information.
II. Les bases indispensables de la recherche d'information
La recherche documentaire, nécessite l'appropriation d'une démarche globale de recherche et
de restitution de l'information, elle consiste d'abord à:

4
• S'initier à une culture de l'information en ayant une bonne connaissance théorique des
documents et des ressources à disposition;
• Savoir qui produit et diffuse l'information et aussi comprendre l'environnement
informationnel;
• Connaître et utiliser les outils de recherche;
• Reconnaître les différents types de documents, quels que soient leur nature, leur
forme, leur support;
• Identifier les documents qui seront utiles;
• Repérer l'information dans la structure propre des documents;
• Savoir utiliser les outils de production et de restitution.

III. Les étapes incontournables de la recherche d'information


Pour réussir une recherche documentaire, plusieurs étapes préalables sont nécessaires.

III.1. Cerner la recherche


- Déterminer le type de travail à faire et définir ses besoins (quels sont les particularités d'un
exposé, d'un rapport technique, d'un mémoire, d'une étude de cas...). De cette démarche
découle l'organisation de la recherche, des ressources à interroger, et la forme de la
production à présenter.
- Définir le sujet: il est essentiel de bien comprendre et de cerner le sujet selon un certain
nombres de critères, en s'aidant parfois de documents.

III.1.1. Comprendre le sujet


Avant de se lancer dans une recherche d'information, il faut s'assurer d'avoir bien compris et
cerné le sujet. Même s'il semble énoncé dans des termes claires, il est nécessaire d'en vérifier
le sens, en tenant compte de la discipline et/ou du contexte dans lequel il s'inscrit. Cette
opération pose les bases de la recherche en aidant à s'approprier le travail demandé.

a) identifier et circonscrire les mots-clés: dans un premier temps, il faut lire plusieurs
fois le sujet en repérant les mots ou expressions importants. Si l'énoncé se présente
sous forme de phrases, on portera une attention particulière aux connecteurs logiques
(mots indiquant les rapports de cause, d'opposition, de conséquence.....).

Etude de la toxicité du Paracétamol et de sa modulation par la N-acétylecystéine


au moyen d’une approche métabonomique.

Toxicité: nocivité, magninité


Modulation: transformation, changement…
N-acétylecystéine: La N-acétylcystéine (NAC) est un dérivé synthétique de la cystéine.
Une fois dans l’organisme, elle est rapidement transformée en cystéine. La cystéine
participe à de nombreuses fonctions métaboliques.
Métabonomique: Assimilation des matières nutritives et transformation de celles-ci en
tissus vivants.

5
Exemples de connecteurs logiques:
Connecteurs exprimant la cause: car, en effet, parce que, puisque, comme,...
Connecteurs exprimant la conséquence: donc, ainsi, c'est pourquoi, si bien que, de sorte
que,...
Connecteurs exprimant l'opposition: mais, or, pourtant, cependant, bien que, même si,...
Connecteurs exprimant l'addition: et, en outre, de plus, de même que, ...
Connecteurs exprimant la reformulation : ou, en un mot,...

b) Interroger les ambiguïtés: lorsque plusieurs sens sont possibles pour un même
terme, il faut décider si cette polysémie est intéressante ou non. Résoudre les
ambiguïtés de certains mots peut faire partie du travail.

c) Reformuler: une fois la vérification sémantique achevée, il n'est pas inutile de


reformuler son sujet à partir des termes équivalents trouvés, en s'aidant, la cas
échéant, d'un dictionnaire des synonymes.

Dictionnaire des Synonymes (Université Caen Normandie, en ligne)

6
Dictionnaire de français (Larousse, en ligne)

Les mots clés doivent faire l’objet d’un examen minutieux à l’aide des dictionnaires pour
découvrir ou de préciser leur sens mais aussi pour effectuer es rapprochements ou les
oppositions éventuelles.
Outre les dictionnaires d'usage qui permettent de préciser l'orthographe, la syntaxe et les
constructions grammaticales, on peut consulter:

• Les dictionnaires analogiques, qui procèdent par associations d'idées, et pour un


terme, fournissent les mots qui peuvent s'y rapporter.
• Les dictionnaires des synonymes (autres mots pour un même sens);
• Les dictionnaires des antonymes (mots de sens contraire);
• Les dictionnaires étymologiques qui permettent de connaître l'origine et l'évolution
des mots.

Par ailleurs les encyclopédies peuvent également être utilisées pour explorer le sens profond
du sujet. Elles sont alphabétiques avec une suite de termes qui donnent lieu à un article ou
une notice. Les termes introduisant les articles sont appelés entrées, rubriques ou intitulés.
Plus le terme est précis, plus l’information obtenue est pointue. Plus le terme est général, plus
l’information donne une vue d’ensemble.

7
Exercice: Le progrès technique peut-il nuire à l'emploi et à la croissance (Castellanos et
al., 2013).
Repérer les mots-clés et les connecteurs Vérifier le sens des mots-clés: interroger
logiques les ambiguïtés
• progrès technique
• nuire Progrès technique: en économie, ensemble
• emploi de changements permettant une
• croissance augmentation de l'efficacité des méthodes de
• et productions et un accroissement de la
productivité. Synonymes: innovation
technologiques, amélioration, modernisation

Nuire: causer du tort. Synonymes:


Entraver, Léser...

Emploi: ensemble des personnes, salariés et


travailleurs indépendants exerçant une
activité entrant dans le domaine de la
production.
Croissance: augmentation sur une longue
période de la production et des dimensions
caractéristiques de l'économie d'un pays.

Le connecteur logique "et" a une valeur


d'adjonction, il indique qu'il y a deux
éléments à examiner.

Clarifier les éléments clés Reformuler


Mettre l'accent sur la contradiction présente Par exemple: dans quelle mesure la

8
dans l'énoncé initial entre la notion de modernisation des moyens de production
progrès (à signification généralement peut-elle avoir un impact négatif sur la
positive) et le verbe "nuire" à connotation population active et sur le développement
négative. économique.

III.1.2. Questionner le sujet


L'étape de questionnement du sujet consiste à défricher la question. Il existe plusieurs
méthodes d'exploration. En premier lieu, on procède de manière intuitive, en mobilisant ses
propres connaissances. En second lieu, on fait appel à des techniques plus élaborées qui
permettront de saisir les différents aspects du sujet.
a) Mobiliser ses connaissances personnelles: le brainstorming (remue-méninges)
consiste à faire le point sur notre connaissance préalable du sujet.

Origine du brainstorming
Dans les années trente, Alexander Osborn, président d'une agence de publicité à New York,
invente une méthode d'animation de réunion qui, grâce à 4 règles simples, empêche les
participants d'interrompre la séance par des objections continuelles aux suggestions émises.
Le brainstorming est né. L'idée première (1935), c'est l'attaque d'un problème. Il est
généralement utilisé pour délimiter plus aisément, l'étendue du thème à aborder durant le
stage, ses ramifications, ses interprétations et pour prendre en compte ce qui s'y joint
naturellement.

b) La technique du QQQOCP: c'est une forme de brainstorming guidée par les items
suivants:
- Quoi? pour préciser le domaine disciplinaire (Sciences de la vie, Médecine,
Economie, Droit, Lettres, arts, Sciences Humaines et Sociales….)
- Quand? pour préciser la couverture temps
- Qui? pour identifier la personne (l’auteur)
- Où? pour situer le cadre géographique (international, national, régional, local….)
- Comment? pour préciser les angles à prendre en compte
- Pourquoi? pour identifier les enjeux du sujet

Il s’agit également de :
- Classer les informations selon le contexte et de manière hiérarchisée: présenter
d'abord les informations propres au sujet : thème principal; ensuite les informations
contextuelles (contexte économique, social, technique...): thèmes secondaires et enfin
les informations précises éclairant des points particuliers du sujet : date, lieu ...
- Mettre en relation les thématiques
Formuler les questions : l’identification de la problématique conduit à formuler une
ou des hypothèse(s) et à dessiner les étapes de la démonstration.Le sujet proposé
formule parfois cette problématique

c) Le mindmapping: après avoir procédé au brainstorming, il sera utile de regrouper les


idées obtenues pour les organiser sous forme de schéma: on parle de carte mentale ou
carte heuristique (mindmap). L'idée principale est le point de départ à partir duquel
vont se développer les branches représentant les différents aspects de la question
(idées secondaires). Ces branches peuvent elles-mêmes se diviser en sous parties et
être reliées entre elles.

9
Une carte mentale n'est pas une structure figée: elle évolue et se modifie selon les
orientations choisies au cours de la recherche. De nouvelles branches peuvent venir
s'ajouter, d'autres peuvent être abandonnées. La carte doit refléter l'organisation du
travail.

III.1.3. Elaborer une problématique


a) Qu'est ce que la problématique?
La problématique met en avant les enjeux d'un sujet. Son objectif est de susciter une
réflexion autour du sujet de recherche.
Problématiser signifie transformer une affirmation en questions, interroger les faits et
les options communément admises. C'est un processus qui permet de passer d'un
thème général à des hypothèses de travail précises.

b) Formuler une problématique


Pour formuler une problématique, il faut d'abord transformer le sujet en questions principales
et secondaires.
Ensuite, il s'agit de formuler en une courte suite de phrases, l'ensemble des problèmes que
soulève le sujet choisi.
Toute problématique doit trouver des pistes de réponse dans la recherche.
Exemple 1:
Etude neurocognitive et qualité de vie chez les patients atteints de sclérose en plaque
(SEP) au sein du CHU
Qu’est ce que la SEP?
Quel est son impact sur la qualité de vie des patients?
Quels troubles neurocognitifs induit elle?

Exemple 2:
Etude des liens entre la tension au travail «job strain» et l’état anxio-dépressif chez le
personnel de santé
Qu’est ce que le job strain?
Qu’est ce que l’état anxio-dépressif ?
Quel lien entre les deux?

10
III.1.4. De la problématique au plan
Le plan de la production découle de la problématique, qui formule le questionnement contenu
dans le sujet, c.à.d. le déroulement logique vers la résolution du problème. Le plan organise
les informations recueillies lors de la recherche.

a) Qu'est ce qu'un plan?


Le plan vise à hiérarchiser les informations, ordonner les idées et faire apparaître le
cheminement logique des arguments en vue de la résolution de la problématique. Le plan
évoluera au cours des recherches pour s'affiner et être complètement défini avant la rédaction
proprement dite de la production.
Souvent le plan idéal comporte trois parties principales qui peuvent être subdivisées en
chapitres. On peut aussi imaginer un plan en deux ou quatre parties (voire plus), l'essentiel est
de respecter un déroulement cohérent qui correspond parfaitement à la problématique choisie.

b) Les différents types de plan


Il n’existe pas de plan type, mais un mémoire de recherche se compose généralement de 7 à 8
chapitres distincts:
1) Introduction
2) Synthèse bibliographique
3) Matériel et Méthodes
4) Résultats et Discussion
5) Conclusion
6) Bibliographie
7) Annexes
8) Résumé et mots clés

III.1.5. Stratégies de recherche


Déterminer le niveau de réponse à apporter, planifier les tâches, lister les ressources à
consulter, prendre en compte les contraintes, tout cela contribue à renforcer l'efficacité du
travail de recherche.
a) Elaborer une stratégie de recherche
Il convient d'anticiper un certain nombre de questions, de problèmes et de contraintes sous
forme d'un planning prévisionnel des tâches à accomplir qui va permettre d'imaginer la façon
dont le processus de recherche va se dérouler.
Pour ce faire, il faut élaborer un plan de travail qui tient compte des temps (délais,
calendrier..), lieux (accessibilité des ressources), matériel... Ce planning listera l'ensemble des
activités a réaliser en les hiérarchisant et en les répartissant selon un calendrier précis.

b) Diagramme de Gantt: outil de planification des tâches


Le diagramme d’Henry Gantt est un graphique à barres horizontales qui était une manière
innovante de gérer les tâches qui se chevauchent
Le diagramme de Gantt représente :
• En abscisse le temps,
• En ordonnée la liste des tâches.
Des barres horizontales alignées dans le prolongement de chaque tâche représentent la durée
de chaque tâche.

11
Diagramme de Gantt: outil de planification des tâches

III. 2. Identifier les ressources


III.2.1. Les documents
Un document se compose de trois éléments:
• un contenu intellectuel (texte, image....);
• un contenant (support physique ou numérique);
• une structure (organisation).

Il existe différents types de documents:


• Les documents primaires: sont les documents originels ou documents sources: livres,
périodiques, documents audiovisuels ou cartographiques.
• Les documents secondaires: sont ceux qui donnent accès aux documents primaires en
fournissant la référence du document: données bibliographiques, bibliographies
spécialisées...

III.2.2. Les dictionnaires


Les dictionnaires sont souvent utilisés pour commencer une recherche. Ils sont indispensables
pour connaître le sens d'un mot, trouver des synonymes ou des antonymes, vérifier
l'orthographe, trouver des informations sur un concept, une personne ou une technique,
connaître l'origine d'un mot, trouver la traduction d'un terme dans une langue étrangère, ou
encore chercher une citation.
Il existe plusieurs types de dictionnaires:
• dictionnaires de langue
• dictionnaires spécialisés par discipline
• dictionnaires encyclopédiques
Certains dictionnaires se trouvent uniquement en version papier, mais la plus part se trouvent
également en ligne.
Le moteur de recherche OneLook dictionnaires, permet d'interroger plus de 900 dictionnaires
en ligne.

12
III.2.3. Les encyclopédies
Les encyclopédies permettent d'approfondir une recherche. Elles offrent plusieurs approches
des notions en replaçant le sens d'un mot ou son concept dans un contexte scientifique,
culturel, économique, historique,... Elles permettent une approche rapide et efficace et
proposent d'autres sources d'informations plus précises dans leurs bibliographies.
Exemples:Encyclopediauniversalis (sur papier et en ligne), Encyclopédie Larousse en ligne.

http://www.larousse.fr/encyclopedie

13
III.2.4. Les bibliographies et les catalogues de bibliothèques
Une bibliographie est un ensemble de références de documents sur un sujet donné, classés
selon un ordre précis pour en permettre le repérage.
Une recherche par auteur ou par titre permet de localiser des documents repérés dans des
bibliographies, de lister les ouvrages d'un auteur, de compléter des références ou de repérer
les éditions de documents déjà parus.
Le catalogue répertorie les références de l'ensemble des documents d'une ou plusieurs
bibliothèques: livres, périodiques (à l'exception des articles de revues ou de journaux),
documents électroniques, mémoires de thèse, ...
Les recherches peuvent être effectuées par auteur, par titre, ou par mots-clés. Le plus souvent,
les catalogues sont disponibles en ligne.

Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc (www.bnrm.ma)

Le registre de l'ISSN (International Standard Serial Number: Numéro International Normalisé


de Publications en Série), référencie toutes les publications en série en accès payant. L'ISSN

14
est un numéro international normalisé attribué aux publications en série, papier et
électronique.

Différence en l'ISSN et L'ISBN

L’ISSN et l’ISBN (International Standard Book Number / Numéro International Normalisé


du Livre) sont des codes numériques d’identification. L’ISSN, un numéro de huit chiffres,
identifie les publications en série alors que l’ISBN, un numéro de dix chiffres, identifie les
livres. Alors que l’ISSN est optionnel, l’ISBN, lui, est obligatoire si le livre en question entre
dans le champ d’applicabilité de l’ISBN.

L’ISSN et l’ISBN ne sont pas incompatibles: il existe des publications pouvant porter les
deux, comme cela est le cas des annuaires, des séries de monographies, etc. L’ISSN
identifiera la série alors que l’ISBN identifiera la livraison ou le volume concret. Par
conséquent, l’ISSN sera le même dans les livraisons ou les volumes successifs de la série (si
le titre n’est pas modifié) alors que l’ISBN sera différent pour chacune d’entre elles. Dans le
cas où une publication porte les deux numéros, ISSN et ISBN, il est conseillé de les
imprimer ensemble, chacun précédé de son sigle respectif.

III.2.5. Le livre
Le livre est un ensemble imprimé illustré ou non, comportant un titre et transmettant une
œuvre d'un ou plusieurs auteurs.
Kant définie le livre comme «un instrument qui sert à transmettre au public un discours, et
non pas simplement des pensées».

Le livre peu être identifié par ses références:


• le titre: correspond au nom du document
• l'auteur: c'est la personne ou le groupe de personnes qui a écrit le livre
• l'éditeur: c'est la personne ou l'entreprise qui produit et diffuse le livre

15
L'évolution des support du livre
• Le premier support utilisé était l'argile, du IV millénaire jusqu'au 1er siècle ap. J.C.
On localise ce type d'écrit en Mésopotamie et dans la vallée du Tigre et de l'Euphrate.
Le texte emblématique est l'Epopée de Gilgamesh qui est la plus ancienne des
légendes akkadiennes.
• Le deuxième est le papyrus: attesté du 1er jusqu'au XI siècle à Rome. On trouve le
rouleau de papyrus, au Moyen Orient, en Grèce. Le texte fondateur conservé sous
cette forme est l'Odyssée d'Homère.
• Le parchemin: utilisé du II siècle av. J.C. jusqu'au XVI ème en Occident et au X ème
dans le monde arabe. Le parchemin est obtenu à partir de peaux de mouton ou de
chèvre, et la plus belle qualité, qui est le vélin, est obtenue à partir du veau.
• Le papier apparaît au II siècle av. J.C. On retrouve le rouleau en Chine, dans le
monde musulman (VII ème siècle), en Egypte et en Orient (X ème) mais aussi en
occident et dans le bassin méditerranéen (XV ème).
• Le support numérique: création du pdf et début de la numérisation des textes en
1991, apparition d'internet à grande échelle en 1995, première commercialisation du
livre numérique en 1998 aux Etats-Unis.

III.2.6. Les thèses, rapports et actes de conférences


• Les thèses
Une thèse est un document réalisé par un chercheur pour rendre compte de ses travaux et de
leurs résultats. Elle se construit sous la responsabilité d'un directeur de thèse, est soutenue
devant un jury universitaire pour l'obtention du diplôme de doctorat.

Serveur thèses en ligne(Centre pour la Communication Scientifique Directe: CCSD)

• Les rapports
Un rapport est un document qui décrit les résultats de recherche, d'enquêtes, d'observations
ou autres études. Il est soumis à la personne ou l'organisme qui l'a commandité. On trouve
dans le rapport l'essentiel de la démarche suivie, la présentation de la situation, l'analyse des
données et la cas échéant des recommandations.

16
Serveur thèses en ligne

• Les actes de conférences


Les actes de conférences sont des recueils de communication ou de documents présentés lors
d'un congrès ou colloques, par des chercheurs ou des spécialistes. Ces documents traitent de
thèmes très spécifiques, proposent les derniers résultats de la recherche ou des réflexions
actuelles sur une question.

III.2.7. Les images et les cartes


Toutes sortes de documents iconographiques peuvent être consultés en bibliothèque ou sur
Internet. Qu'elles relèvent de l'expression artistique, de la connaissance scientifique ou de la
communication, les images peuvent être utilisées comme outils documentaires. Avant
d'utiliser une image ou une carte, il faut vérifier qu'elle n'est pas soumise au droit d'auteur.

III.2.8. Les textes législatifs et réglementaires


Des fois pour des besoins de la recherche, on est amené à consulter des textes législatifs et
réglementaires. Au sommet de ces textes on trouve la constitution, ensuite les lois votées par
le parlement, puis les actes réglementaires émanant du pouvoir exécutif, les décrets pris en
application des lois, et les arrêtés qui répercutent les décisions des ministres. Au niveau
inférieur se trouver les contrats et conventions.

Interface du site du Secrétariat Général du Gouvernement (BO depuis 1912)

17
III. 3. Chercher
Après avoir identifier les ressources pertinentes pour mener à bien la recherche documentaire,
l'identification des lieux s'avère une autre étape primordiale dans la stratégie globale de
recherche adoptée.

III. 3. 1. La recherche en bibliothèques


Les déclarations officielles provenant d'institutions internationales, d'instances publiques ou
d'associations professionnelles donnent les orientations générales sur les missions et les rôles
des bibliothèques. Le Manifeste de l'NESCO sur la bibliothèque publique de 1994 proclame
que celle-ci est "une force vivante au service de l'éducation, de la culture et de l'information
et un moyen essentiel d'élever dans les esprits les défenses de la paix et de contribuer au
progrès spirituel de l'humanité".
Les bibliothèques se distinguent selon leur organisme de tutelle et selon leur fonds:
• Les bibliothèques territoriales: s'adressent à l'ensemble de la population en mettant à
leur disposition un fonds diversifié
• Les bibliothèques universitaires: ont une mission de formation initiale ou continue, de
recherche et de diffusion scientifique et technique.
• Les bibliothèques d'Etat: ont des missions spécifiques
• Les bibliothèques spécialisées: sont celles de musées, d'écoles spécialisées, de centre
de documentation

Les bibliographies, généralement établies par des spécialistes, présentent des références de
documents de façon sélective, méthodique et parfois critique. Les consulter au début d'une
recherche aide à repérer des titres importants.

Un catalogue de bibliothèque permet de repérer les documents qui composent ses collections.
Il peut se présenter sous forme de volumes imprimés ou être consultable sur fiches ou en
version numérique.

Avant de consulter un catalogue, et afin de pouvoir en exploiter au mieux les données, il est
nécessaire d'avoir une vision aussi précise que possible de:
• Son contenu exacte,
• L’organisation de ses données,
• Les modes de recherche proposés.

3. Indexation
3.1. Indice
L’indexation est l’opération qui consiste à attribuer au livre documentaire un indice chiffré.
Plus l'indice est court, plus le sujet correspond à une idée générale. Plus l'indice est long, plus
le sujet traité est précis. L’indice est établi un se référant à la table de classification de
universelle.
3.2. Cote
Elle est composée de l’indice suivi des trois premières lettres de l'auteur ou les trois
premières lettres du titre.

18
4. Classification des fonds documentaires
4.1.Classification décimale de Dewey
Développée en 1876 par Melvil Dewey, la classification décimale de Dewey (CDD) est un
système visant à classer l’ensemble du fonds documentaire d’une bibliothèque.

Ce système est hiérarchisé. À chaque branche du savoir correspond une classe, répartie en
divisions, elles-mêmes subdivisées en sections, cela autant de fois que nécessaire. À chaque
étape, un élément précis est ajouté au terme général. Ce système arborescent, répartit les
connaissances humaines en 10 grandes classes, 100 divisions, 1000 sections et une multitude
de sous-sections.

Répartition des branches de savoir en classes selon le modèle CDD

4.2.Classification décimale universelle


La classification décimale de Dewey a été reprise et perfectionnée par la classification
décimale universelle (CDU) développée par Henri la Fontaine et Paul Otlet en 1895.Elle
repose sur l’identification des classes suivantes:

Classe Intitulée

Classe 0: Sciences et connaissance - Organisation - Informatique - Information -


Documentation -Bibliothéconomie -Institutions -Publications
Classe 1: Philosophie et psychologie : Les grands problèmes de la vie, l'existence, la
mort, la morale, etc.

19
Classe 2: Religion -Théologie: Tout ce qui concerne la pensée religieuse, les diverses
religions, les sectes, etc.
Classe 3: Sciences sociales - Statistiques - Economie - Commerce -Droit -
Gouvernement - Affaires militaires - Assistance sociale - Assurances -
Education -Folklore.
Classe 4: Non attribuée
Classe 5: Mathématiques - Sciences exactes et naturelles

Classe 6: Sciences appliquées -Médecine - Technologie

Classe 7: Arts -Divertissements -Sports

Classe 8: Langue -Linguistique - Littérature

Classe 9: Géographie - Biographie - Histoire

Classe 0: Sciences et connaissance - Organisation - Informatique - Information -


Documentation - Bibliothéconomie - Institutions -Publications
00 - Prolégomènes, Fondements de la connaissance et de la culture
01 - Bibliographie(s), Catalogues
02 - Bibliothéconomie
03 - Ouvrages généraux de référence
04 - Informatique
05 - Publications en série, périodiques, revues
06 - Organisations en général
07 - Journaux, Presse
08 - Œuvres collectives
09 - Manuscrits, Livres rares et précieux

Classe 1: Philosophie et psychologie : Les grands problèmes de la vie, l'existence, la


mort, la morale, etc.

101- Nature et rôle de la philosophie


11 - Métaphysique
122/129 - Métaphysique spéciale
13 - Philosophie de l’esprit. Métaphysique de la vie spirituelle
14 - Systèmes et approches philosophiques
159.9 - Psychologie
16 - Logique. Épistémologie. Théorie de la connaissance. Méthodologie de la logique
17 - Philosophie morale. Éthique. Philosophie pratique

Classe 2: Religion – Théologie


21 - Indices auxiliaires spéciaux à la classe religion
21 - Religions préhistoriques et primitives

20
22 - Religions originaires d’Extrême-Orient
23 - Religions originaire du sous-continent indien. Hindouisme au sens large
24 - Bouddhisme
25 - Religions de l’Antiquité. Religions et cultes mineurs
26 - Judaïsme
27 - Christianisme. Église et dénominations chrétiennes
28 - Islam
29 - Mouvements spirituels modernes

Classe 3: Sciences sociales - Statistiques - Economie - Commerce - Droit -


Gouvernement - Affaires militaires - Assistance sociale -Assurances -Education -
Folklore.
303 - Méthode des sciences sociales
304 - Questions sociales. Pratique sociale. Pratique culturelle. Mode de vie
305 - Études de genre sexuel
308 - Sociographie. Études descriptives de la société
311 - Science statistique. Théorie et méthode de la statistique
314/316 - Société
32 - Politique. Science politique
33 - Économie. Science économique
34 - Droit. Jurisprudence. Législation
35 - Administration publique. Gouvernement. Affaires militaires
36 - Assistance sociale. Prévoyance sociale, etc.
37 - Enseignement. Éducation. Formation. Loisirs
39 - Ethnologie. Ethnographie. Coutumes. Manières. Usages. Traditions. Mode de vie.
Folklore.

Classe 4: inoccupée
Cette classe était consacrée dans la CDD aux Langues. A partir des années 1960, elle a été
intégrée dans la classe 8.

Classe 5: Mathématiques - Sciences exactes et naturelles


502/504 - Science environnementales. Conservation des ressources naturelles. Menaces
environnementales et protection de l’environnement
51 - Mathématiques
52 - Astronomie. Astrophysique. Recherche spatiale. Géodésie
53 - Physique
54 - Chimie. Minéralogie. Cristallographie
55 - Science de la Terre. Géologie56 - Paléontologie. Fossiles
57 - Biologie. Sciences biologiques en général
58 - Botanique
59 - Zoologie

21
Classe 6: Sciences appliquées – Médecine - Technologie
60 - Biotechnologie
61 - Sciences médicales
62 - Ingénierie. Technologie en général
63 - Agriculture, sciences et techniques relatives à l’agriculture. Sylviculture. Exploitation
agricole. Exploitation de la faune et de la flore sauvage
64 - Économie domestique. Sciences ménagères
65 - Industries du transport et de la communication. Comptabilité. Gestion d’entreprise.
Relations publiques.
66 - Technologie de la chimie. Industries chimiques et apparentées
67 - Industries, commerces et artisanats divers
68 - Industries, artisanats et commerces de produits finis ou assemblés
69 - Industrie de la construction. Matériaux. Méthodes et procédés

Classe 7:Arts – Divertissements – Sports


7.01/.09 - Divisions spéciales pour la théorie, les techniques, les périodes, les styles, la
présentation dans l’art
71 - Aménagement du territoire. Urbanisme. Architecture paysagère. Paysages, parcs, jardins
72 - Architecture
73 - Arts plastiques
74 - Dessin. Dessins artistique. Design. Arts appliqués et métiers d’art
75 - Peinture
76 - Arts graphiques. Gravures
77 - Photographies et procédés connexes
78 - Musique
79 - Divertissement. Distractions. Jeux. Sports

Classe 8: Langue – Linguistique - Littérature


80 - Questions générales concernant la linguistique et la littérature. Philologie
81 - Linguistique et langues
82 - Littérature

Classe 9: Géographie - Biographie - Histoire


902/908 - Archéologie. Préhistoire. Vestiges culturels. Études d’une zone
91 - Géographie. Exploration de la Terre et de pays particuliers. Géographie régionale
929 - Biographies et études apparentées
93/94 - Histoire

Classe, division et subdivision sont appelés indices principaux.

La table principale de la classification décimale de Dewey comporte plusieurs tables


auxiliaires comme : les notations géographiques, les subdivisions communes, les notations
pour les groupes raciaux, ethniques…

22
4.3. Table des notations géographiques
Les notations de la Table 2 sont représentées par les chiffres de -1 à -9.
Elle présente les différents territoires et régions du monde classés en fonction de critères de
géographie physique, géo-climatiques, géo-économiques, géo-politiques. Elle inclut
également le monde extra-terrestre.

-1 correspond aux territoires, régions classées en fonction de critères de géographie (climat,


terres et océans, végétation), de développement économique, d’orientation politique (bloc
occidental, communiste…) .

-3 correspond aux pays et régions du monde ancien (jusqu’en 500 après J-C).

-4 à -9 correspondent aux continents, pays, régions du monde moderne.


Dans la plupart des cas la subdivision commune -09 doit s’intercaler entre l’indice principal
et la notation géographique .

Exemple: Cinéma 791.43 Histoire du cinéma 791.430 9 Histoire du cinéma français


791.430 944.

4 EUROPE 46 Espagne 485 Suède 494 Suisse 498


Roumanie

42 Angleterre 469 Portugal 489 495 Grèce 499 8 Crète


Danemark
43 Allemagne 47 Russie 489 7 496 Balkans
Finlande
44 France 48 492 Pays-Bas 496 1 Turquie d'Europe
Scandinavie
45 Italie 481 Norvège 493 Belgique 497 Ex-Yougoslavie
Bulgarie

5 ASIE. 536 Région du 55 Iran 569 4 Palestine. 591 Birmanie


EXTRÊME- golfe Persique Israël
ORIENT.
ORIENT

5 Asie 536 7 Koweït 561 Turquie et 569 2 Liban 593


Chypre Thaïlande

51 Chine 538 Arabie 566 2 Arménie 569 5 Jordanie 594 Laos


Saoudite

23
519 Corée 54 Asie du Sud. 569 Est 57 Sibérie 595 Malaisie
Inde Méditerranéen,
Moyen-Orient

52 Japon 549 Pakistan, 569 1 Syrie 58 Asie centrale, 596


Bangladesh Turkestan, Cambodge
Afghanistan

53 Péninsule 549 3 Sri Lanka 567 Irak 59 Asie du Sud-Est 597 Viêt-nam
arabique

6 AFRIQUE 66 Afrique 669 Nigeria, Îles 676 Ouganda. 687 Cap de


occidentales du Golfe de Kenya Bonne-
et îles au Guinée, Biafra Espérance
large, Sahara
61 Afrique du 661 67 Afrique 677 Somalie 688 Namibie
Nord Mauritanie centrale et îles au
large A. orientale
611 Tunisie 662 Mali, 671 Basse 678 Tanzanie. 689 Rhodésie,
Burkina Faso, Guinée Tanganyika Zambie,
Niger Malawi,
Zimbabwe
612 Libye 663 Sénégal 671 1 Cameroun 679 69 Île du Sud de
Mozambique l'océan Indien
62 Égypte et 664 Sierra 672 Gabon et 68 Afrique du 691
Soudan Leone Congo Sud Madagascar
Brazzaville
624 665 Guinée 673 Angola 681 Botswana, 696 Seychelles
Soudan Swaziland,
Lesotho
63 Éthiopie 666 Liberia et 674 République 682 Transvaal 698 1 Réunion
Côte-d'Ivoire centrafricaine
64 Maroc. Îles 667 Ghana 674 3 Tchad 684 Natal 698 2 Maurice
Canaries
65 Algérie 668 Togo et 675 Congo 685 État 699 Autres îles :
Bénin Kinshasa, d'Orange Coco,
Rwanda, Amsterdam,
Burundi Kerguelen,
Saint-Paul

7 AMÉRIQUE 728 2 728 7 Panama 729 4 Haïti 729 8 Îles


DU NORD Belize du Vent

24
71 Canada 728 3 729 Antilles et 729 5 Porto Rico 729 82
Honduras Bermudes Martinique

72 Mexique 728 4 729 1 Cuba 729 6 Bahamas 729 83


Salvador Bermudes

728 Amérique 728 5 729 2 Jamaïque 729 7 Leeward 73 États-


centrale Nicaragua Unis

728 1 728 6 729 3 République 729 76


Guatemala Costa Rica dominicaine Guadeloupe

8 AMÉRIQUE 82 84 Bolivie 86 Colombie, 88 Guyanes,


DU SUD Argentine Équateur Surinam

81 Brésil 83 Chili 85 Pérou 87 Venezuela 89 Paraguay,


Uruguay

9 AUTRES 94 Australie 97 Îles de l'océan 991 La lune


PARTIES DU Atlantique
MONDE ET
MONDES
EXTRA-
TERRESTRES
93 Nouvelle- 95 Nouvelle-Guinée 98 Îles de l'océan Arctique 992 Planètes
Zélande (Papouasie) et Antarctique. Groenland du système
solaire
932 Nouvelle- 96 Autres parties du 99 Mondes extra- 994 Le soleil
Calédonie Pacifique. Polynésie. terrestres
Comores. Carolines.
Hawaii. Tahiti

4.4.Table de subdivisions communes


Toujours précédées d'un -0, les subdivisions communes permettent de préciser la forme d'un
ouvrage (-03 = dictionnaire, -05 = périodique) soit son contenu, le point de vue spécial sous
lequel le sujet est envisagé (-01 = philosophie et théorie, -09 = histoire et géographie). Elles
complètent la division principale.

01 = philosophie
02 = ouvrages divers
03 = dictionnaires, encyclopédies
05 = publications en série, périodiques
06 = organisations
07 = étude et enseignement
08 = recueils

25
Exemple:
Dictionnaire des sciences pures
Le thème du livre porte sur les sciences pures (sous forme d'un dictionnaire)
Sciences pures : classe 500
Dictionnaire : 03
L'indice sera 503

La notation des subdivisions communes se met avant la notation géographique.

III. 3. 2. La recherche numérique


La recherche numérique (sur internet) s’appuie également sur les mêmes démarches
préliminaires que la recherche en bibliothèques à savoir:
• Délimitation des thématiques,
• Construction de la liste de mots-clés,
• Rédaction des questionnements,
• Relevé des références bibliographiques....
Toutes ces étapes vont conduire à une formulation précise de la requête et au choix fondé des
outils de recherche.

La recherche numérique peut se faire de plusieurs façon:

• Recherche avec les références bibliographiques: est la plus simple: lire les notices de
la liste bibliographique pour rechercher les documents rapidement sur le catalogue de
la bibliothèque et sur Internet.
• Recherche thématique: c'est une recherche qu'on utilise peu mais utile si on part d'un
domaine large.
• Recherche avec les mots-clés: concerne aussi bien les moteurs de recherche
généralistes que spécialisés avec leurs modes de fonctionnement et leurs outils de
traitement des résultats.
- Généraliste avec une recherche avancée dans un moteurs de recherche;
- Spécialisée avec une introduction aux bases de données scientifiques.

III. 3. 2.1.Formulation de la requête


A partir de cette démarche préalable, il est utile de se demander quels sont les types de
documents qui risquent le mieux de fournir de l'information pertinente (thèses et mémoires,
articles scientifiques, publications officielles, livres, audiovisuels, sonores...). Il faut
également utiliser les outils les mieux adaptés à la recherche en utilisant les bons mots-clés
dans des requêtes bien formulées.

La requête peut être formulée de plusieurs manières:


• En une phrase,
• Puis à l'aide de mots-clés,
• Les mots-clés doivent être présentés selon leur importance dans la recherche (ceux qui
cadrent le domaine de recherche et ceux qui précisent la recherche),

26
• La requête est formulée de différentes manières à l'aide des opérateurs de recherche.

a) Le langage d'interrogation
Dans le cadre d'une recherche, élaborer une requête consiste à formuler une phrase très claire
et précise pour interroger les catalogues des bibliothèques, les bases de données, ou les
moteurs de recherche.
Dans les moteurs de recherche, la requête s'effectue en langage courant ou naturel par le biais
de mots-clés. Ceux-ci permettent d'effectuer des recherches dans les mots de titres, dans le
résumé ou dans la totalité du document.

b) Les règles d'interrogation


Pour être efficace et obtenir des résultats, la formulation de la requête doit obéir à des règles
communes à la plupart des systèmes de recherche. Les termes doivent être significatifs. Il faut
éviter d'utiliser les mots vides tels que les articles ou les pronoms. Il est préférable d'écrire les
termes en lettres minuscules, sans accent ni ponctuation, car tous les moteurs de recherche ne
les prennent pas en compte. On peut également rechercher par expression exacte.
L'expression est alors mise entre guillemets dans la zone de recherche.
Lorsque la requête est correctement formulée, les réponses sont proposées en nombre
raisonnable et correspondent au sujet de recherche. Par contre, il peut arriver que le nombre
de réponses soit trop important ou trop faible. Dans les deux cas, il faut restreindre ou élargir
la requête pour arriver à un résultat satisfaisant.

c) La recherche simple et la recherche avancée


Deux modes de recherche peuvent être proposées par les systèmes de recherche.
La recherche simple: se matérialise par une seule zone de saisie. La formulation d'une
requête se fait en inscrivant les mots-clés dans la barre de requête.
La recherche avancée: est matérialisée par une page spécifique qui permet de combiner
plusieurs ensembles de mots portant sur des champs différents. Elle propose d'affiner la
recherche. On peut cibler la recherche en utilisant des champs spécifiques qui permettent de
limiter la recherche par date, par langue, par type de document...

III.3.2.2. Opérateurs de recherche


L'opérateur de recherche est un mot ou un symbole utilisé pour préciser les relations entre
plusieurs termes dans le cadre d'une requête. Chacun d'eux a une fonction spécifique
permettant de combiner des mots-clés, descripteurs et expressions.

Les opérateurs logiques ou booléens (du nom du mathématicien George Boole) permettent
d'affiner une requête par le biais d'une équation de recherche. Ils servent à combiner plusieurs
termes dans une même recherche. Les principaux opérateurs booléens.

• ET (and): sert à combiner divers mots-clés de façon à ce qu'ils correspondent


simultanément à l'objet de la recherche: intersection.

27
• OU (or): sert à combiner divers mots-clés de façon à ce qu'au moins l'un d'eux se
retrouve dans l'objet de la recherche: union.

• SAUF (not): sert à éliminer un concept non pertinent à l'objet de la recherche:


exclusion.

• Opérateur de proximité: cet opérateur est représenté par les guillemets " ". il relie
deux mots côte-à-côte. Cet opérateur permet une recherche plus précise que
l'opérateur ET.
• Opérateur d’adjacence: il consiste à unir deux mots séparés par plus d'un mot On
l'utilise surtout dans les bases en texte intégral. Il permet de rechercher des documents
contenant deux termes à condition que ces termes soient près l'un de l'autre. Cet
opérateur est représenté traditionnellement par la mention ADJ, mais les symboles
employés pour désigner cet opérateur varient d'un outil de recherche à l'autre.
• Les parenthèses ( ):permettent d'employer les opérateurs booléens d'adjacence et de
proximité simultanément dans des recherches complexes.
• La troncature: signe qui remplace une ou plusieurs lettres d'un mot. En général, la
troncature est représentée par l'astérisque *. Généralement, il y a trois formes de
troncature: la troncature à gauche, la troncature interne et la troncature à droite. Elle
permet de retrouver les variantes d'un terme mais aussi de masquer une lettre dans
une chaîne de caractères. L'astérisque représente tous les caractères possibles après la
dernière lettre.
• Les opérateurs numériques: ils sont utiles pour la recherche dans les champs
numériques (date….): " < " , " = ", " + ", " > ".

28
Exemple:
• L’évolution de l’espérance de vie en France depuis 1991.
• Espérance de vie France > 1991.

NB:
Lorsque aucun opérateur booléen n'est spécifié, le système utilise "ET" par défaut. Les
opérateurs booléens doivent être précédés et suivis d'un espace.

III.3.2.3. Les outils de recherche


Rappel
Page web: un document qui peut être affiché par un navigateur web.
Site web: un ensemble de pages web regroupées entre elles de différentes façons.
Serveur web: un ordinateur qui héberge un site web
Moteur de recherche: un site web qui aide à trouver des pages web (Google, Bing, Yahoo,
Qwant, etc.)....
Un portail web: est une plateforme où l’on trouve des ressources et des services qui peuvent
soit provenir de liens vers des sites de référence tiers, des forums de discussion; soit être
constituées de contenus éditoriaux propres au portail.

a) Les moteurs
Ce sont les outils à utiliser quand on cherche une information précise qui peut être située sur
une page particulière d'un site.
Les résultats seront classés selon un algorithme de pertinence propre au moteur (présence du
mot dans le titre, dans le texte, dans l'url, indice de popularité...).
De nombreux moteurs proposent sur leurs pages de résultats des liens sponsorisés, c'est ce
qu'on appelle le positionnement payant: des sociétés achètent aux enchères certains mots
clés afin de se retrouver dans les premiers résultats d'une requête comprenant ce mot.
Ces liens ne sont pas nécessairement (les plus) pertinents pour la recherche en tant que telle et
n'ont en général pour but que de ramener des clients potentiels à la société.

b) Les annuaires
Ce sont les outils à utiliser quand on cherche des informations variées sur un sujet qui peut
faire l'objet d'un site entier.
Les annuaires sont gérés par des humains qui classent les sites web par thème.
La recherche se fait par catégories ou par mots contenus dans la fiche descriptive du site.
Les fiches descriptives contiennent des informations comme le titre, l'adresse URL, les sujets
traités (sport, éducation, arts et spectacles, etc.), en plus d'une description et éventuellement
d'un commentaire et des mots-clés.

c) Les méta-moteurs
Les métamoteurs permettent d'interroger simultanément plusieurs moteurs de recherche avec
une même requête (les métamoteurs de génération 2 et 3). Les résultats de la requête sont
issus de plusieurs bases de données, ce qui permet une plus grande couverture de l'Internet.
Le principal avantage des métamoteurs est donc l'exhaustivité.

29
d) Les sites fédérateurs et les guides
Ce sont des outils qui permettent le recensement complet des meilleures ressources
concernant un domaine précis: recherche large dans un domaine précis.
Créés par des professionnels de l'information, ces sites proposent en général un recensement
complet des meilleures ressources concernant un domaine.
Un site fédérateur peut donc proposer des répertoires spécialisés, des liens vers des
répertoires ou pages de liens spécialisées, des base de données, des articles ou une
bibliographie en ligne….
Un site fédérateur très actif rassemble souvent une communauté de spécialistes autour de lui
et devient donc un point de référence du domaine.

e) Les filtres
Afin d’obtenir des informations les plus précises possible, il est intéressant d’inclure les
filtres parmi les paramètres de recherche. Ces filtres apparaissent à gauche du formulaire de
recherche, une fois la requête lancée. Ils permettent de filtrer les résultats selon un certain
nombre de critères. Les fonctionnalités proposées permettent ainsi d'affiner la recherche en
permettant le choix selon :
• Le type de documents : Images, Maps,
• La nature des informations: Livres
• La langue : Rechercher les pages en français
• La date : période personnalisée…..
Les outils de recherche offrent également la possibilité d’utilisation de plusieurs filtres
simultanément.

f) Distinction entre les différents outils de recherche: Avantages et inconvénients


Les moteurs
Indexation de mots se fait par des robots
Recherche faite en texte intégral sur des pages web
Avantages Inconvénients
• plus d'exhaustivité • capture de pages web sans classement
• mise à jour plus rapide raisonné

Les annuaires
Indexation de sites par des documentalistes
Recherche sur des sites et des catégories
Avantages Inconvénients
• choix des informations • moins d'exhaustivité,
• classement raisonné par catégories et • mise à jour moins rapide
sous-catégories

Les métamoteurs
Une seule requête simultanée sur plusieurs moteurs et annuaires
Avantages Inconvénients
• gain de temps • pas de syntaxe commune (résultats
moins précis)

30
g) Quelques outils de recherche pour l'information scientifique (voir annexe)

III.3.2.4. Les différents niveaux de la recherche de l’information sur le Net


La recherche de l’information numérique ne suit pas toujours un parcours classique. Autant
d’utilisateurs, autant de parcours différents, autant de recherches d’information différentes.

Il faut distinguer :
1. la balade (wandering): ce terme qualifie bien une recherche d’information peu élaborée,
répondant à un besoin relativement imprécis et non structuré;
2. le balayage (scanning): il définit un essai de couverture du ou des domaines de la
recherche par l’utilisation des liens;
3. l’exploration (exploring): il s’agit ici de mettre en concordance le thème de la recherche
avec les liens les plus pertinents;
4. la navigation (browsing): c’est une façon d’atteindre le but recherché en affinant la
recherche;
5. la recherche (searching): cette étape n’est possible que si les outils de recherche sont
parfaitement maîtrisés.

III.3.2.5.Evaluation de la fiabilité l’information


Les fonds documentaires des bibliothèques sont sélectionnés et validés par les professionnels
de l'information et de la documentation. Contrairement aux éditions papier, l'Internet ne
bénéficie en général pas de la revue par les pairs (Peer-Review) ni d'aucune autre évaluation.
L'internaute est seul face à une multitude de ressources de qualité inégale, d'où le besoin de
savoir valider l'information.
Plusieurs moyens pour vérifier la crédibilité de l’information.
a) Comprendre une adresse URL "Uniform Resource Locator": «localisateur uniforme
de ressource»
L'adresse URL permet d'accéder au site, elle apparait sur la barre d'adresse du navigateur. On
peut déduire plusieurs informations sur la source de l’information à partir d'une URL
(communément appelée adresse web), en particulier le domaine d'activité (société
commerciale, université, ONG,...).

http:// Protocole de communication utilisé "Hyper Text Transfert Protocol


www. Indique que l'on se trouve sur le Web "World Wide Web"
sgg.gov.ma Nom du domaine et de l'hébergeur du site. Il est accompagné de
l'extension de catégorie (.gov) et de pays (.ma)

Les extensions de catégories informent sur la nature du site


.gouv ou .gov Site gouvernemental .edu Site d'éducation
.ac Site académique .asso Site d'association
.museum Musées .org Organisation
.com Activité commerciale .int Institution internationale
.net Réseau général .info Totalement libre

31
Les extensions de pays indiquent la nationalité du site
.ma Maroc .us Etats-unis .uk Royaume-uni
.fr France .be Belgique .es Espagne
.ca Canada .ch Suisse .de Allemagne

La charte HONcode pour les sites Web de santé


Le code de conduite HONcode propose huit principes éthiques qui assurent la fiabilité des
sites Web de santé. La fondation Health On the Net accorde une certification aux sites qui
respectent ces règles. Cette fondation est reconnue comme une référence en matière de
labellisation de sites relatifs à la santé et a déjà certifié plus de 5 500 sites dans 72 pays.
Les huit principes sont:
• indiquer la qualification des rédacteurs,
• favoriser la complémentarité de la relation patient-médecin,
• assurer la confidentialité des informations soumises par les visiteurs du site,
• citer et dater les informations publiées,
• justifier toute affirmation sur les bienfaits ou inconvénients d'un produit,
• rendre l'information la plus accessible et donner une adresse de contact,
• présenter les sources de financement,
• séparer la publicité du contenu éditorial.

b) Source du document: La source d'un document doit pouvoir être identifiée avec certitude.
Si elle ne se trouve pas sur la page concernée, il convient de remonter les pages jusqu'à
obtenir le nom de l'auteur.

c) Actualité: La date de création et la date de dernière mise à jour sont aussi des critères
essentiels pour évaluer la crédibilité d'une information.

d) Présence de références bibliographiques: Si le contenu de la page n'est pas original ou


contient des informations relatives à d'autres travaux (informations secondaires), les sources
originales doivent être indiquées.

L'évaluation d'un document électronique doit pouvoir répondre aux questions suivantes :
• Qui: Qui est l'auteur du document ?
• Où: lieux
• Quoi: Quelle est la nature du site? S'agit-il s'un site institutionnel? d'un site
associatif? d'un site commercial
• Quand: date de publication ou de mise à jour
• Comment: Comment se présente le document? L'information est-elle rédigée
clairement? Le document est-il bien structuré?
• Les sources sont-elles bien indiquées ?: organisation et qualité de l'information
• Pourquoi: objectifs du site.

32
III. 4. Exploiter
III. 4. 1.Lecture méthodique
La lecture méthodique consiste à étudier un texte en organisant méthodiquement ses analyses
à partir de ses caractères originaux. Elle permet de choisir des perspectives, des axes de
lecture à partir de l’observation attentive et réfléchie des éléments donnés par les textes et de
la manière dont ils sont donnés. C’est une explication consciente de ses démarches et de ses
choix.
Objectifs
La lecture méthodique vise à faire:
• Observer objectivement les formes et les systèmes de formes d’un texte et repérer les
traits spécifiques de leur écriture et de leur déroulement. Ces repérages serviront à
déterminer les instruments d’analyse appropriés.

• Analyser l’organisation de ces formes et percevoir leur dynamisme dans le texte:


établir ainsi des classements, des rapprochements. Ces groupements permettent de
dégager les constantes, les lignes de force qui donnent un sens au texte. Ce balayage
fait, il s’agit ensuite de construire la signification que revêt la globalité du texte.

• Explorer le non-dit: à partir des indices relevés, il devient possible d’émettre des
hypothèses de lecture à l’aide de questionnements simples qui vont mettre le lecteur
sur des pistes d’analyse pertinentes et le conduire à des résolutions envisageables.

• Construire progressivement un sens du texte à partir d’hypothèses de lecture dont la


validité est vérifiée.

• Apparaître dans une synthèse claire et précise l’unité, l’originalité et la spécificité du


texte.

III. 4.1.1. Lecture rapide


Face à la masse de documents à lire lors d'une recherche documentaire, il est souvent très
utile d'utiliser des techniques de lecture rapide. Elles permettent de survoler les informations
sans entrer dans le détail et d'avoir ainsi un premier aperçu du degré de pertinence du
document.
Elle permet non seulement de gagner du temps mais aussiune meilleure compréhension des
documents, une meilleure mémorisation, le développement de la concentration, la mémoire
et le sens de l'analyse.
Les différents techniques de lecture rapide:
• Au cours de la lecture, l'œil avance par bonds, de groupes de mots en groupes de
mots. Pour accélérer la vitesse de lecture, il faut essayer de réduire le nombre de
fixations du regard par ligne, ce qui revient à englober à chaque arrêt visuel le plus
grand nombre de mots possibles.

33
• La première approche d'un document peut d'abord être exploratrice. On utilise les clés
du livre pour trouver les informations les plus pertinentes: sommaire, résumé, lecture
des introduction des chapitres...
• Le repérage (scanning) ou lecture en diagonale consiste à balayer du regard
l'ensemble du document. On l'utilise fréquemment lorsqu'on recherche un mot ou une
information précise. Avoir en tête les mots-clés en rapport avec le sujet permet de les
repérer rapidement à l'intérieur du document.
• L'écrémage (skimming) tend à réduire le nombre de mots lus. Le lecteur commence à
lire les titres, mots en gras, puis les premières phrases de chaque paragraphe. Cela
permet de sauter les passages qui ne semblent pas correspondre au sujet de recherche.

Les habitudes à éviter:


• La lecture mot à mot, moins on lit de mots en une fois, plus le regard a une avancée
discontinue, plus on lit lentement
• La confusion (le sens d’un mot dépend de son environnement)
• La vocalisation et la survocalisation
• Le lecteur rapide dégage rapidement les informations par anticipation en s’appuyant
sur ses connaissances antérieures (80%) en déchiffrant le minimum de signes visuels.
• Le lecteur lent s’enlise dans le déchiffrement (80%) des signes écrits, son activité
mentale est réduite à 20% de son potentiel.

Comment lit-on? Les différentes mémoires:


5 étapes :  La mémoire à court terme retient le sens des
 Perception phrases, l’équivalent de 10 à vingt mots,
 Transmission  La mémoire à moyen terme construit le sens global
 Identification du texte. Plus on lit vite mieux on comprend.
 Compréhension  La mémoire à long terme stocke ce sens pour servir
 Mémorisation de connaissances antérieures à d’autres lectures.

III.4.1.2. Lecture sélective


Elle permet une connaissance préalable du texte avant la lecture intégrale, à partir des
opérations suivantes:
• Lecture du titre, des sous-titres, des chapeaux pour se faire des hypothèses de lectures
et trouver facilement l’idée principale,

34
• Lecture de l’introduction et de la conclusion,
• Identification des aspects typographiques du texte: paragraphes, gras, italique…
• Repérage des mots clés à l’intérieur du texte pour repérer les passages importants et
les points d’ancrage.

Ce genre de travail permet de déboucher sur un résumé, un compte rendu, un


commentaire… mais surtout il doit déboucher sur l’élaboration d’une fiche de lecture.

III. 4. 2. Fiche de lecture


L’élaboration d’une fiche de lecture pour chaque ouvrage permet:
• L’appropriation du contenu de la lecture;
• L’utilisation directement de la lecture dans le travail de recherche;
• Conservation de la trace de la lecture pour son utilisation ultérieure.

Une fiche de lecture comprend au minimum deux types d'informations à relever:


• Les éléments d'identification de l'ouvrage qui pourront être utilisés ultérieurement
pour constituer la bibliographie ou pour retrouver l'ouvrage facilement;
• Les éléments de contenus.

Les éléments d’identification


Ils sont donnés selon les normes de présentation des références bibliographiques.
• Nom & Prénom de l'auteur;
• Date de publication;
• Titre de l’ouvrage;
• Éditeur;
• Nombre de pages.
Elle peut éventuellement comporter des indications sur le type d'ouvrage:actes d'un colloque,
thèse, etc.
On peut également y ajouter le lieu où l'ouvrage a été identifié (bibliothèque, établissement..)

Les éléments de contenus


Ces éléments comportent :
• Une exposition du sujet;
• Un résumé (15 lignes);
• Un jugement sur l’ouvrage

On peut aussi compléter la fiche de lecture par des commentaires qui faciliteront
l'exploitation du contenu de l'ouvrage: intérêt principal pour votre recherche,
commentaire critique sur l'ouvrage, pistes nouvelles qu'il ouvre sur d'autres lectures,
sur une approche théorique nouvelle. On peut aussi recueillir des citations qui
paraissent illustratives, significatives et qui pourront être intégrées dans le corps du
mémoire.

35
Partie II: Méthodologie de rédaction du rapport de stage
Le rapport est un compte rendu des activités pratiques. Il doit être structuré en parties (trois
de préférence), et laisser la place à la créativité, à l'engagement personnel. Sa fonction
académique implique l'absence de tout enjolivement superflu. De même le ton doit être le
plus impersonnel possible.
Le rapport doit:
• décrire, expliquer, justifier les choix méthodologiques et présenter des résultats,
• faire progresser la réflexion sur l'activité en question,
• indiquer les personnes ou les facteurs qui ont permis son organisation logistique,
• mentionner le lieu où il a été effectué le stage,
• indiquer, éventuellement, les changements de cap ou les modifications d'objectifs
lorsque la situation concrète l'a demandé,
• Mettre en relief l’intérêt du travail entrepris, sa nouveauté, ses particularités.

I. Structure générale du rapport


Si le texte du rapport ne doit pas trop long (entre 30 et 60 pages), il ne doit pas renoncer à
certaines informations essentielles contenues dans ses diverses parties. Sa mise en page doit
être uniforme d'un bout à l'autre du texte.

1. Page de couverture
Elle doit comporter le titre, l'auteur, en ajoutant quelques précisions sur les institutions
commanditaires (nom et logo de l’institution). On doit également y trouver la date
l’élaboration du rapport.
Le nom de l'auteur devrait être accompagné de ses coordonnées.

2. Remerciements et / ou dédicace
Il convient de remercier en particulier toutes les personnes qui ont contribué au bon
déroulement du stage et à l’élaboration du rapport.

3. Résumés
Le résumé peut être présenté en plusieurs langues : français, anglais et arabe. Il ne doit pas
dépasser une demi-page et doit être accompagné d’une liste de mots clés.

4. Table des matières ou sommaire


La table des matières comporte un renvoi à une numérotation continue des pages (annexes
comprises). Lorsque le document ne comporte que quelques pages (inférieure à 40),
l’appellation utilisée est « Sommaire ».

5. Corps du rapport
C’est la partie substantielle du document. Il faut le diviser en plusieurs parties précédées
d’une introduction et terminées par une conclusion bien formulée.
L’ensemble du document ne doit pas dépasser une soixantaine de pages.

36
6. Annexes, tableaux, schémas, graphiques ou illustrations et leurs légendes
Le rapport comporte également des tableaux, des photos ou d'autres documents illustratifs. Si
ce sont des pages uniques et qu'elles ont une valeur démonstrative pour votre argumentation,
il faut les placer à l'intérieur du texte. Les documents illustratifs doivent être expliqués par
une légende.

7. Les citations: expression d’une filiation scientifique


Les citations sont les fragments des textes des auteurs consultés que vous utilisez (parfois
textuellement, parfois en discours indirect) pour illustrer votre discours et lui donner force
aux yeux du lecteur mais aussi pour vous aider dans la construction de votre texte.
Il est nécessaire qu’il y ait correspondance systématique entre citation, mention du nom de
l'auteur après la citation et bibliographie proprement dite.

8. Notion de plagiat
Plagier : « Piller des œuvres d'autrui en donnant pour siennes les parties copiées ».
La notion de plagiat est couverte par le domaine de la propriété intellectuelle.
Il est impératif de mentionner les extraits empruntés à d'autres auteurs en donnant les
références de cette citation. Dans tous les cas, il faut citer les auteurs dont vous vous êtes
inspirés, dans le corps du texte et en annexe bibliographique.

II. Corps du rapport


Un rapport doit impérativement avoir un plan visible. On doit en feuilletant le texte y trouver
une introduction et une conclusion d'au moins une demi-page et des parties.
Le titre doit refléter fidèlement le contenu du rapport et doit en indiquer l’objectif principal,
la méthodologie et lieu éventuellement….
Généralement, le rapport est structuré comme suit :
• L’introduction : Exposé du contexte, de la problématique
• Première partie du rapport : Situation de départ, l'état des connaissances
• Deuxième partie : Choix méthodologiques et matériels
• Troisième partie : Résultats et leurs interprétations
• La conclusion : Bilan et prolongements possibles

II. 1. L’introduction
L’introduction présente le sujet en répondant à deux questions: quoi ? et comment ? Elle
constitue une sorte de carte indiquant à au lecteur le problème abordé et l’itinéraire choisi.
La véritable introduction est en général rédigée à la fin du travail, le premier jet n’étant que
provisoire. Elle commence par:
• Exposer le sujet en faisant valoir son importance et son originalité
• Articuler la problématique soulevée
• Annoncer le plan

II.2. Première partie ou revue bibliographique


La première partie doit présenter la situation générale, l’état des lieux des connaissances sur
le sujet. Elle doit présenter le stage, la recherche, dans son contexte et son originalité, poser
les problèmes mais cette fois de façon détaillée.

37
II.3. Deuxième partie ou choix méthodologiques
La seconde partie aborde la méthodologie et les conditions de mise en œuvre des activités
pratiques envisagées. Ces choix doivent impérativement être bien argumentés en s’appuyant
sur les travaux antérieurs.

II.4. Troisième partie ou résultats et interprétations


La troisième partie, dans le cas d’une structure classique en 3 parties, présente les résultats,
les solutions trouvées aux problèmes. Elle peut suggérer une définition des problèmes
subsistants, les domaines encore à explorer, les voies alternatives et les parcours à exclure.

II.5. La conclusion
C’est le résumé de ce qui a été fait et une ouverture sur les prolongements possibles. La
conclusion joue deux rôles :
• Elle sert à dresser le bilan de ce que l'on a développé. Elle rappelle brièvement
l'itinéraire parcouru et justifie le travail que fourni.
• Elle doit ouvrir sur d’autres questions en rapport avec le sujet, élargir le champ de
recherche, éventuellement soulever de nouveaux problèmes et indiquer les
prolongements possibles.

Les temps des verbes sont le plus souvent le passé composé et l’imparfait, sauf dans la
seconde partie de la conclusion.

III. Références bibliographiques


En fin de rédaction d'un rapport, d'un mémoire..., il est impératif de rédiger la partie
"références bibliographiques". Cette partie regroupe les références des documents utilisés
dans le travail de recherche.
Une bibliographie est un répertoire d'ouvrages ou d'articles présenté de façon ordonnée. Elle
doit permettre l'identification et la localisation des documents. Elle est constituée d'éléments
indispensables au bon signalement du document. La notice bibliographique doit comprendre
en effet, tous les éléments d’identification des ouvrages ou sources d’informations utilisées à
savoir: nom de l’auteur, titre de l’œuvre, lieu et maison d’édition, année de publication,
nombre de pages...Ces indications doivent être notées dans leurs moindres détails dès le
premier contact avec l’ouvrage (fiche de lecture).

Pour retrouver les éléments d'une référence bibliographique, les principales sources sont les
pages de titre et de couverture des documents. Il existe d'autres sources (dos de page de
titre,…).

Les références sont classées par ordre alphabétique des noms d'auteur, ou du titre lorsque la
publication est anonyme.
Les noms d’auteurs sont placés en ordre alphabétique. Les ouvrages d’un même auteur sont
placés en ordre chronologique et sont suivis d'une lettre distincte (a, b, c,…). Des références
aux documents électroniques, on indique la mention «en ligne», l’adresse électronique

38
précise (et complète) pour y accéder et, entre parenthèses, la date de dernière mise à du
document.

Les références bibliographiques sont rédigées conformément à la norme NF Z-44-005 de


décembre 1987 concernant les publications imprimées, livres et publications en série, leurs
parties composantes (chapitres, articles) et les brevets, et conformément à la norme NF ISO
690-2 (Z 44-005-2) de février 1998 pour les documents électroniques, documents complets
ou parties de documents.

Une référence bibliographique varie selon le type (ouvrage, articles, actes de congrès,…) et le
support (papier, en ligne) du document auxquels elle se rapporte, elle doit être présentée de
façon homogène dans le style choisi pour chaque élément (taille des caractères, police..).

a) Thèse
AUTEUR (Nom et initiale du prénom). Année de soutenance. Titre de la thèse. Lieu de
soutenance: Université de soutenance, nombre de pages.
Exemple:
MAAZOUZ A. 1993. Mécanismes de renforcement d'un système époxy par des élastomères
(réactifs ou performes) et (ou) des microbilles de verre. Thèse LMMC. Lyon : INSA de Lyon,
274 p.

b) Rapport de stage
AUTEUR (Nom et initiale du prénom). Année, Titre du rapport. Diplôme,Spécialité. Lieu:
Université, nombre de pages.
Exemple:
ROUSSEY C. 1997. Méthode d'indexation multilingue fondée sur la sémantique : rapport de
stage de DEA. DEA Informatique. INSA de Lyon, , 32 p.

c) Article de périodique
AUTEUR (Nom et initiale du prénom). Année de publication. Titre de l'article. Titre du
périodique, volume, numéro, pagination. ISSN (Facultatif).
Exemple:
SANCHEZ L. R. 2000. A new cyclicanisotropic model for plane strainsheet metalforming.
International journal of mechanical sciences, , vol. 42, n° 4, pp. 705-728.

d) Article dans une Encyclopédie


AUTEUR (Nom et initiale du prénom). Année de publication. Titre de l'article. In :Titre de
l'Encyclopédie. Edition. Lieu d'édition : Editeur commercial. Nombre de pages. (Titre de la
collection, numéro de la collection). ISBN (Facultatif).
Exemple:
LAPLAIGE P, LEMALE J. 2001. Energie géothermique. In :Techniques de l'Ingénieur,
traité Génie énergétique, vol. BE3. Paris : Techniques de l'Ingénieur, , pp. BE8590-1 -
BE8590-28.

39
THOMPSON D.P. 1999. In: TRIGG G.L. Encyclopedia of appliedphysics, Uptade 1.
Weinheim:Wiley, pp. 65- 79.

(Guide de rédaction des références bibliographiques, Université de Lorraine (France) et


Guide pour la rédaction des références bibliographiques, Institut National des Sciences
Appliquées de Toulouse)

Consignes générales
La présentation globale du rapport doit obéir à certaines règles dont:
 Format : A4
 Impression : Recto seulement
 Police de caractère : Times New Roman
 Taille de caractère : 12 points
 Interlignage : simple
 Numérotation des pages : centrée en bas

40
Annexe

Quelques outils de recherche pour l'information scientifique


Liste mise à jour le 29 novembre 2018

Liste d'outils de recherche

Scholar.pdf (Objet application/pdf) http://whitepapers.virtualprivatelibrary.net/Scholar.pdf


(link is external) Zillman Marcus P. Academic and Scholar Search Engines and Sources. An
Internet Miniguide annotated Link Compilation. 2005-2012

CNRS - Direction de l'information scientifique et technique (DIST) : (link is external)


"TYPOLOGIE DES PLATEFORMES DE PARTAGE D'INFORMATION SCIENTIFIQUE
ET TECHNIQUE". CNRS

Moteurs multidisciplinaires

Google Scholar (link is external)http://scholar.google.fr

Google Scholar : guide d'utilisation ; Support ppt de Julien Sicot

Microsoft Academic https://academic.microsoft.com/

SCILIT https://www.scilit.net/

Crossref https://search.crossref.org/

Dimensions https://app.dimensions.ai

1findr https://1findr.1science.com/home/

QuadSearch - MetaSearch Engine http://quadsearch.csd.auth.gr

Portails scientifiques multidisciplinaires / multiressources

WorldWideScience http://worldwidescience.org

Portail mondial d'accès à l'information scientifique ; consortium de 12 grands organismes de


l'IST

Science.gov : USA.gov for Science - Government Science Portal

http://www.science.gov Portail scientifique des agences fédérales scientifiques américaines.

CORDIS https://cordis.europa.eu/guidance/home_fr.html

41
BibCnrs https://bib.cnrs.fr/

Bib CNRS "Accès aux ressources documentaires des unités de recherche du CNRS"

ScienceDirect https://www.sciencedirect.com/

Scopus https://www.scopus.com/

Outils de recherche dans les ressources de l'Open Access

BASE (Bielefeld Academic Search Engine) https://www.base-search.net Moteur de


recherche spécialisé dans le "moissonnage" des ressources d'information scientifique en libre
accès.

OpenAIRE http://www.openaire.eu

"Open Access infrastructure for Research in Europe". Portail scientifique lancé par la
Commission Européenne à l'Université de Gand en décembre 2010. Accès aux résultats de la
recherche scientifique de l'Union européenne et aux documents en Open Access

DOAJ -- Directory of Open Access Journals http://www.doaj.org Répertoire mondial


des revues scientifiques en libre accès.

OAISTER http://oaister.worldcat.org

Moteur de recherche spécialisé dans le "moissonnage" des ressources d'information


scientifique en libre accès. Moissonneur OAI (Open Archive Initiative)

CORE https://core.ac.uk/ Moissonneur d'articles en Libre Accès

OpenDOAR The Directory of Open Access Repositories

http://www.opendoar.org/ Répertoire international d'archives ouvertes

ROAR Registry of Open Access Repositories http://roar.eprints.org/ Répertoire


international d'archives ouvertes

FreeFullPDF http://www.freefullpdf.com/#gsc.tab=0 Moteur de recherche de PDF en libre


accès

Paperity "Agrégateur multidisciplinaire de revues en libre accès évaluées par les pairs"
http://paperity.org/

JURN : Search millions of free academic articles, chapters and theses.reste accessible à
: https://cse.google.com/cse?cx=017986067167581999535:rnewgrysmpe#gsc.tab=0

Portails et moteurs scientifiques disciplinaires

• En Sciences Humaines et Sociales

42
ISIDORE - Accès aux données et services numériques de SHS

http://www.rechercheisidore.fr/index

"ISIDORE est une plateforme de recherche permettant l'accès aux données numériques des
sciences humaines et sociales (SHS). Ouverte à tous et en particulier aux enseignants,
chercheurs, doctorants et étudiants, elle s'appuie sur les principes du web de données et donne
accès à des données en accès libre (open access). ISIDORE est une réalisation du très grand
équipement ADONIS (CNRS) et mise en œuvre par le centre pour la communication
scientifique directe (CCSD/CNRS)."

• En Sciences de l'ingénieur, Informatique, Mathématiques

IEEE - The world's largest professional association for the advancement of technology

http://www.ieee.org/index.html Portail de l'Institute of Electrical and Electronics Engineers.

ScienceResearch.com:About ScienceResearch.com

http://www.scienceresearch.com/scienceresearch/about.html

Moteur de recherche américain, créé par Deep Web Technologies. Recherche dans plus de
300 sources d'information scientifique et technique.

CiteSeerX
http://citeseerx.ist.psu.edu/index;jsessionid=2FCDC83BF2030961D9B8EEAC86...

Moteur de recherche de documents et de citations, en informatique et sciences de


l'information.

TechXtra: Engineering, Mathematics, and Computing http://www.techxtra.ac.uk


"TechXtra is a free service which can help you find articles, books, the best websites, the
latest industry news, job announcements, technical reports, technical data, full text eprints,
the latest research, thesis & dissertations, teaching and learning resources and more, in
engineering, mathematics and computing."

• En Droit

Légifrance https://www.legifrance.gouv.fr/ Legifrance, le service public de la diffusion du


droit par l'Internet, donne accès au droit français : la Constitution, les codes, lois et
règlements, les conventions collectives et la jurisprudence des cours et tribunaux. Il donne
également accès aux normes émises par les institutions européennes et aux traités et accords
internationaux liant la France

Findlaw-Lawcrawler https://lp.findlaw.com/

Lexis Web http://www.lexisweb.com/default.aspx

43
United Nations Legal Publications Global Search
http://legal.un.org/globalsearch/dtSearch/Search_Forms/dtSearch.html

Google Scholar in English / Case law https://scholar.google.com/

ejustice http://www.ejustice.fr Guide de recherche du droit et de la jurisprudence

Google Custom Search - Moteur de recherche des blogs juridiques

http://www.google.com/cse/home?cx=004960853941544958525:e5zleck5heq

Moteur de recherche de blogs juridiques francophones basé sur les sites indexés dans
JuriBlogs, le répertoire des blogs juridiques.

• En Economie

RePEc http://repec.org/

Econ papers https://econpapers.repec.org/

Economics Search Engine http://ese.rfe.org/ Moteur de recherche (personnalisé à


partir de Google Custom Search) spécialisé sur les sites web d'économie, certifiés par RFE
(Resources for Economists on the Internet). Produit par Bill Goff et l'American Economic
Association.

EconBiz: Search

http://open.econbiz.de

Moteur de recherche spécialisé dans la littérature scientifique en économie et business. C'est


un projet commun de la Bibliothèque nationale allemande et de la Bibliothèque universitaire
et municipale de Cologne. Inclut RePEc et des bases spécialisées du domaine.

• En Médecine, Biologie, Sciences de la vie

BioText Search Engine http://biosearch.berkeley.edu

Moteur de recherche sur plus de 300 revues scientifiques en texte intégral dans le domaine
biologie / biomédical, développé par l'université de Berkerley en Californie. Recherche
d'articles possible par le texte et par les légendes des figures et les illustrations des articles.

PubMed Central

http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc

Plateforme de recherche donnant accès aux archives ouvertes des NIH, National Institutes of
Health (US NIH / NLM) et à des revues en libre accès dans le domaine Biomédical / Sciences
de la vie

BioMed Central http://www.biomedcentral.com

44
BioMed Central est une maison d'édition indépendante spécialisée dans l'accès libre immédiat
de la recherche biomédicale révisée par des pairs
Tous les articles scientifiques originaux publiés par BioMed Central sont en accès libre et
permanent en ligne immédiatement après leur publication (en 2011, plus de 220 revues.

Semantic Scholar https://www.semantic.scholar.org/

F1000Research http://f1000research.com/

• En Chimie

Profusion Chimie http://www.profusion-chimie.1s.fr

Moteur de recherche spécialisé dans la chimie

The PubChem Project http://pubchem.ncbi.nlm.nih.gov

Moteur de recherche du National Center for Biotechnology Information. Recherche dans trois
bases de données : PubChem Substance, PubChem Compound, and PubChem BioAssay

Recherche de thèses

TEL :: Accueil http://tel.archives-ouvertes.fr

"Le serveur TEL (thèses-en-ligne) a pour objectif de promouvoir l'auto-archivage en ligne


des thèses de doctorat et habilitations à diriger des recherches (HDR), qui sont des documents
importants pour la communication scientifique entre chercheurs. TEL est un environnement
particulier de HAL et permet donc, comme HAL, de rendre rapidement et gratuitement
disponibles des documents scientifiques, mais en se spécialisant aux thèses de doctorat et
HDR."

DART-Europe http://www.dart-europe.eu/basic-search.php

Portail central d'agrégation et d'accès aux thèses numériques européennes

OATD https://oatd.org/

Theses.fr http://www.theses.fr

Moteur de recherche des thèses françaises, theses.fr propose l'accès aux thèses de doctorat
soutenues ou en préparation.

Recherche de revues et d'articles

OpenEdition Journals http://www.openedition.org/catalogue-journals


Cairn https://www.cairn.info/
Persée http://www.persee.fr/
Erudit https://www.erudit.org/fr/
JSTOR https://www.jstor.org/

45
Recherche de livres
OpenEdition Books https://books.openedition.org/
Oapen Foundation / Oapen library http://www.oapen.org

DOAB: Directory of Open Access Books http://www.doabooks.org/ Répertoire


d'ouvrages scientifiques en libre accès

Recherche de littérature grise : rapports scientifiques, actes de colloques


OpenGrey http://www.opengrey.eu
LARA http://lara.inist.fr Accès au texte intégral des rapports scientifiques et techniques
français (clos)

Recherche de brevets
Espacenet - Accueil http://worldwide.espacenet.com/?locale=fr_EP Service de recherche
de brevets de l'INPI. "Accès gratuit à plus de 70 millions de documents brevets du monde
entier contenant des informations sur les inventions et les évolutions techniques de 1836 à
nos jours."

Google Patents http://www.google.com/patents


Module spécialisé de Google dans la recherche de brevets.
Google Brevets https://ww.google.com/advanced_patent_search?h
USPTO http://patft.uspto.gov
Patent Full-Text Databases. Bases de données du United States Patent and Trademark Office.

Recherche d'experts, d'équipes de recherche


AuthorMapper - Scientific Research and Author Locations Globally
http://www.authormapper.com Author Mapper est un outil bibliométrique gratuit, produit
par Springer. Recherche dans les bases Springer Journals et Springer Books. Permet la
géolocalisation d'équipes de recherche.

Scholar Universe - Database of scholar profiles for published academic faculty, medical
researchers and scientific experts

http://www.scholaruniverse.com Scholar Universe. Lancé par RefWorks / COS (Community


of Science) ; recherche sur 2 millions de profils de chercheurs ; couvre 200 disciplines et 31
pays

ScanR, moteur de la recherche et de l'innovation. https://scanr.enseignementsup-


recherche.gouv.fr/ ; MENESR, 2016

Plataforma Lattes Plataforma Lattes. CNPQ. Moteur de recherche brésilien de CV de


chercheurs.

Recherche de chercheurs individuels


Dissemin https://dissem.in/
academia.edu http://academia.edu/
ResearchGate http://www.researchgate.net/
ORCID https://orcid.org/

46
Recherche d'événements scientifiques
Calenda http://calenda.revues.org

"Calenda est le plus important calendrier scientifique francophone en sciences humaines et


sociales. Il est édité par Revues.org depuis 2000 et diffuse le programme de 18286
événements scientifiques."

47
TYPOLOGIE DES PLATEFORMES DE PARTAGE D'INFORMATION
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE

Cette section présente différentes plateformes (bibliothèques numériques, bases de données,


archives ouvertes, moteurs de recherche, etc.) utilisées pour le partage des résultats de la
recherche. Les plateformes sont recensées et catégorisées afin de mettre en valeur les
initiatives en faveur de la mutualisation des connaissances et du libre accès à la production
scientifique.
Bases de données bibliographiques
Bases de données en libre accès
En France :

HAL(Hyper articles en ligne) est une archive ouverte pluridisciplinaire destinée au


dépôt et à la diffusion d'articles scientifiques, publiés ou non, et de thèses de niveau
recherche émanant des établissements d'enseignement et de recherche français ou
étrangers, des laboratoires publics ou privés. Les thèses sont disponibles dans TEL
(thèses en ligne). L’acquisition des données se fait par auto-archivage. La diffusion
d’HAL est sous la responsabilité du CCSD (Centre pour la communication
scientifique directe), une unité mixte de services du CNRS (DIST), de l’INRIA et de
l’Université de Lyon.

Gallica est la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France (BNF)


et de ses partenaires. En ligne depuis 1997, elle s’enrichit chaque semaine de milliers
de nouveautés et offre aujourd’hui accès à plusieurs millions de documents. Elle
permet d’accéder librement à de nombreux documents numérisés (livres, revues,
photos, enluminures, etc.). La base de données couvre toutes les disciplines, mais
particulièrement les sciences humaines et sociales.

Huma-Num est une très grande infrastructure de recherche (TGIR) visant à faciliter
le tournant numérique de la recherche en sciences humaines et sociales. Au coeur
des SHS et des humanités numériques, elle est bâtie sur une organisation originale
consistant à mettre en œuvre un dispositif humain (concertation collective) et
technologique (services numériques pérennes) à l’échelle nationale et européenne en
s’appuyant sur un important réseau de partenaires et d’opérateurs. Elle est portée par
l'Unité Mixte de Services 3598 associant le CNRS, l'Université d'Aix-Marseille et le
Campus Condorcet.
Huma-Num propose un ensemble de services, notamment via les plateformes
NAKALA et ISIDORE :
- NAKALA permet à des équipes de recherche, qui en font la demande, de déposer
leurs données numériques (fichiers texte, son, image, vidéo) dans un entrepôt
sécurisé qui assure à la fois l'accessibilité aux données et leur citabilité dans le
temps. Les technologies mises en oeuvre permettent notamment de rendre
interopérables les métadonnées, c'est-à-dire la possibilité de pouvoir les connecter à
d'autres entrepôts existants, et de les rendre moissonnables par des services
spécialisés comme ISIDORE. NAKALA s'inscrit dans un dispositif cohérent de
services mis en place par la TGIR Huma-Num pour faciliter l'accès, le signalement,
la conservation et l'archivage à long terme des données numériques de la recherche
en SHS.

48
- ISIDORE est un service qui collecte, enrichit et offre un signalement et un accès
unifié aux documents et données numériques des sciences humaines et sociales. Il «
moisssone » les notices, les métadonnées et le texte intégral issus des publications
électroniques, des corpus, des bases de données et des actualités scientifiques,
accessibles sur le web et proposés dans des standards ouverts d'interopérabilité.

OpenEdition est une infrastructure complète d’édition électronique au service de la


communication scientifique en sciences humaines et sociales. Elle rassemble quatre
plateformes complémentaires dédiées respectivement aux livres avec OpenEdition
Books, aux revues avec Revues.org, aux carnets de recherche avec Hypothèses et
aux annonces d’événements scientifiques avec Calenda. Depuis 2011, OpenEdition
propose le programme Freemium, un programme de services et de formats mis à
disposition des bibliothèques et de leurs usagers. Ce portail de ressources est
développé par le Centre pour l'édition électronique ouverte (Cléo), associant le
CNRS, l’Université d’Aix-Marseille, l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales
et l'Université d'Avignon et des pays de Vaucluse.

Pascal & Francis est une archive des bases de données bibliographiques « Pascal » et
« Francis » en libre accès en sciences exactes (Pascal) et en sciences humaines et
sociales (Francis). « Pascal » et « Francis » étaient deux bases de données distinctes,
accessibles par abonnement, développées par l’INIST-CNRS entre 1972 et 2015. En
juillet 2016, l’INIST-CNRS annonce la mise en libre accès des deux bases de
données, qui sont fusionnées, offrant ainsi un accès gratuit et sans inscription à plus
de 14 millions de références bibliographiques.

Persée est un portail de diffusion de publications scientifiques, principalement dans le


domaine des sciences humaines et sociales. Son positionnement est original car il
assure la diffusion de collections patrimoniales (le plus ancien document diffuse´
date de 1840) et il propose des outils d'exploitation similaires a` ceux pre´sents sur
les portails d'e´dition courante (indexation au niveau de l'article, plan des documents,
exports des re´fe´rences bibliographiques, format de´tachable, re´fe´rencement
croise´, etc.). Ouvert en 2005, persee.fr diffuse actuellement plus de 170 collections,
soit plus de 530 000 documents en texte intégral et en libre accès. Le portail
accueille en moyenne 25 millions de visites par an. Le portail Persée (persee.fr) est
une initiative publique, conçue, développée et maintenue par l'UMS 3602 Persée.
C'est un service de l'Université de Lyon, du CNRS et de l'ENS de Lyon qui bénéficie
du soutien du Ministère de l'Education Nationale et de l'Enseignement Supérieur et
de la Recherche.

En Europe :

Europeana / Europeana Collections est la bibliothèque numérique européenne et


donne accès à plus de 53 millions de documents numérisés représentatifs du
patrimoine culturel de l’Europe. Initié en 2005 par le président français et cinq autres
chefs d'État et de gouvernement européens, Europeana Collections donne accès à des
objets numériques issus de plus de 3 300 institutions (bibliothèques, archives,
musées et collections audiovisuelles) et permet d'explorer l'histoire de l'Europe, de
l'Antiquité à nos jours. Europeana n'archive pas les œuvres, mais sert uniquement de
catalogue de recherche ; ce sont les États qui s'engagent à numériser leurs contenus
actuellement conservés de manière traditionnelle, les rendre accessibles sur le Web

49
et assurer la conservation de ceux-ci sous forme numérique pour les générations
futures. C’est actuellement le plus grand, sinon l’unique projet culturel à l’échelle du
continent.

The European Library est un portail de recherche qui permet d’accéder à des
ressources (livres, affiches, enregistrements sonores, vidéo, etc.) de 48 bibliothèques
nationales en Europe. A partir du 31 décembre 2016, les services «The European
Library» ne seront plus disponibles et ce portail sera gelé sans mises à jour
subséquentes.

INSPIRE HEP (High-Energy Physics Literature Database) est une base de données
bibliographiques en libre accès, au niveau européen, dans le domaine de la physique
des hautes énergies, gérée par le CERN.

Econstor est un serveur de publication de littérature économique (principalement des


documents de travail, mais aussi des articles de revues, des actes de conférences,
etc.). Les textes complets sont tous librement accessibles selon les principes d'Open
Access. Ce serveur est fourni par un service public non commercial par la
Bibliothèque nationale allemande d'économie (ZBW).

Paperscape est une carte interactive de visualisation des données contenues dans
ArXiv, créé par Damien George et Rob Knegjens.

Zenodo est un entrepôt de données (bases de données, images, publications,


video/audio, etc.) qui permet aux chercheurs de déposer des ensembles de données et
de les lier à des publications scientifiques qui ont été écrites à partir de ces données.
Il est issu du projet européen OpenAIREplus, développé par le CERN et lié aux
projets pilotes de la Commission européenne en matière de gestion de données.
Zenodo affecte des DOIs aux objets et expose les métadonnées de description au
moissonnage à travers le protocole OAI-PMH, le protocole d’interopérabilité des
archives ouvertes (Prodinra, HAL…).

Aux Etats-Unis :

ArXiv est une archive de prépublications électroniques d'articles scientifiques dans


les domaines de la physique, l'astrophysique, des mathématiques, de l'informatique,
des sciences non linéaires et de la biologie quantitative. ArXiv est accessible
gratuitement. Cette plateforme est gérée par Cornell University Library. En février
2012, le total des dépôts s'élevait à plus de 700 000 publications.

bioRxiv est une archive ouverte de prépublications d’articles scientifiques en sciences


du vivant, lancée fin 2013 par le Cold Spring Harbor Laboratory (CSHL), un
organisme américain privé à but non lucratif effectuant des recherches en médecine
et biologie. Le dépôt des prépublications et leur accès sont gratuits. L’objectif est de
de réduire le délai entre la rédaction de l’article et sa mise à disposition. Ces
prépublications ont une URL pérenne et sont indexées par les moteurs de recherche.

CiteSeerX est « un moteur de recherche et une librairie numérique pour les articles
scientifiques et académiques avec une attention portée sur l'informatique. Il est
développé par des chercheurs de l'université d'État de Pennsylvanie. Il utilise un

50
index de citation qui permet de rechercher par citation et d'ordonner les documents
par l'impact des citations.» (Wikipedia).

D-PLACE, qui signifique « Database of Places, Language, Culture, and Environment


», est une base de données - non bibliographique - sur les lieux, langues, cultures et
environnements, développée par la National Evolutionary Synthesis Center (Etats-
Unis) et la Max Planck Institute for the Science of Human History (Allemagne). Les
informations ethnographiques sont regroupées en « sociétés », chacune étant liée à
une position géographique et à une langue. D-PLACE permet aux internautes de
visualiser les informations sous forme de tableau, de carte ou d’arbre linguistique.

JSTOR (contraction de Journal Storage) est une base de données bibliographique


généraliste ainsi qu’un système d'archivage en ligne de publications académiques.
L’accès à JSTOR dépend des inscriptions de chaque établissement. JSTOR est une
société américaine à but non lucratif basée à New York.

Public Library of Science (PLOS) est une plateforme spécialisée en biologie et


médecine permettant un libre accès à des publications scientifiques anglophones. La
plateforme PLOS est gérée une société américaine à but non lucratif. Le modèle
économique de PLOS est basé sur le payement – par l’auteur ou par l’organisme
financeur de l’auteur – d’Article Processing Charge (APC).

PubMed Central est une base de données bibliographique contenant un important


volume de publications (plus de 3 millions) intégralement en accès libre et
principalement anglophone, en génie biomédical et en sciences de la vie. PubMed
Central est développé par l’U.S. National Library of Medicine (NLM) pour servir
d'archive aux articles biomédicaux. Chaque ouvrage inscrit dans sa base de données
est associé à un identifiant : le PMC.

SocArXiv (en développement) une archive ouverte qui contiendra des prépublications
et des publications en sciences sociales. Son développement, effectué par le Center
for Open Science - un organisme américain privé à but non lucratif basé à
Charlottesville, Virginia - a été annoncé en juillet 2016 par un communiqué de
presse. Les chercheurs auront ainsi l’opportunité de mettre rapidement en libre accès
les différentes versions de leurs articles. SocArXiv pourrait évoluer vers une
plateforme de publication de revues électronique avec une évaluation des articles
après leur dépôt (post peer-review).

Au Canada :

PhilPapers est une base de données bibliographique internationale pour les


professionnels et étudiants en philosophie, développée par l’University of Western
Ontario. La plateforme donne accès aux résumés des articles. En 2009, PhilPapers a
reçu un financement important du Joint Information Systems Committee (JISC) du
Royaume-Uni.

Érudit est un portail québécois de revues francophones en SHS. Le consortium


interuniversitaire d’Érudit regroupe l’Université de Montréal, l’Université Laval et
l’Université du Québec à Montréal sous la forme d’un organisme à but non lucratif.

51
Les documents publiés depuis plus de deux ans sont en libre accès (principe de la
barrière mobile), ce qui représente environ 85% du contenu.

Bases de données ouvertes sous conditions définies par les entités gestionnaires
publiques

BibCNRS est le portail d'accès aux ressources électroniques documentaires du


CNRS. Il est le résultat de la refonte des 6 anciens portails du CNRS :
BiblioSciences, BiblioSHS, BiblioST2i, BiblioPlanets, BiblioVie et TitaneSciences.
Ce nouveau portail améliore le contenu, l’infrastructure, la gestion des
communautés, les accès et les fonctionnalités de recherche.
L’accès se fait désormais au travers d’une interface unique pour toute la
communauté scientifique et chacun des 10 instituts du CNRS dispose d’une interface
spécifique à son domaine :

ISTEX (Initiative d’excellence de l’Information Scientifique et Technique) est un


projet investissement d'avenir. L’objectif principal du projet est d’offrir à l’ensemble
de la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche un accès en ligne
aux collections rétrospectives de la littérature scientifique dans toutes les disciplines
en engageant une politique nationale d’acquisition massive de documentation :
archives de revues, bases de données, corpus de textes, etc. ISTEX est géré par
l’INIST-CNRS, la DIST-CNRS, l’ABES, le consortium Couperin et la CPU.

HATHITRUST est une bibliothèque numérique, créée en 2008, mettant en commun


le contenu de plusieurs bibliothèques numériques d'universités des États-Unis, du
Canada et d'Europe, ainsi que des ouvrages issus de Google Livres et d'Internet
Archive. « Hathi » signifique « éléphant » en Hindi ; animal connu pour ses
capacités de mémorisation.

Bases de données d’éditeurs


Ces bases de données sont accessibles par abonnement ou autre forme d’achat.

CAIRN fournit un accès numérique aux revues de quatre éditeurs francophones en


sciences humaines et sociales (Belin, De Boeck, La Découverte et Erès). Seule une
partie des ressources est en libre accès, notamment les plus anciennes.

Mendeley est un logiciel destiné à la gestion et au partage de travaux de recherche.


Développé par l’entreprise Mendeley Ltd., et disponible depuis 2008, le logiciel a
été acquis par l’éditeur Elsevier en 2013.

Web of Science (WoS) est un service anglophone d’information universitaire en ligne


produit par la société ISI (Institute for Scientific Information) de l’éditeur Thomson
Reuters. Web of Science contient plus de 10 000 périodiques, accessibles sur
abonnement pour des universités et des centres de recherche via la plateforme ISI
Web of Knowledge.

52
Scopus est une base de données bibliographique anglophone contenant des articles
issus de revues scientifiques. Cela comprend environ 22 000 journaux provenant de
plus de 5 000 éditeurs. Scopus appartient à l’éditeur Elsevier et est disponible en
ligne après abonnement.

Catalogues de ressources « physiques » en libre accès

SUDOC est un catalogue collectif qui permet aux bibliothèques des universités
françaises et d'autres établissements d'enseignement supérieur de recenser et
d’indiquer la localisation des documents en leur possession. Le SUDOC est
développé par l'Agence bibliographique de l'enseignement supérieur (ABES) et est
accessible en ligne depuis 2000.

WorldCat (contraction de l’anglais World Catalog) est un catalogue en accès libre de


bibliothèques publiques et privées. WorldCat a été créé en 1971 et est géré par une
coopérative de bibliothèques OCLC (Online Computer Library Center) basée dans
l’Ohio (Etats-Unis). Suite à un partenariat entre l'ABES et l'OCLC, les données
contenues dans le SUDOC devraient être versées dans WorldCat.

COPAC est un service du JISC et de la Research Libraries UK (RLUK) qui permet


d’effectuer des recherches dans un catalogue de plus de 70 bibliothèques anglaises et
irlandaises, notamment en SHS.

Réseaux sociaux scientifiques

ResearchGATE est un réseau social pour chercheurs et scientifiques de toutes


disciplines, accessible par inscription (gratuite). Le site contient un moteur de
recherche permettant de chercher dans les ressources internes et dans des bases de
données bibliographiques (PubMed, Citeseer, etc.). ResearchGATE est une société
allemande régie par le droit allemand et européen (notamment via la directive
95/46/CE).

Academia.edu est un réseau social américain destiné aux chercheurs, accessible par
inscription (gratuite). Academia.eu permet également la mise en ligne et l’accès à
des articles scientifiques. Academia.edu est une entreprise à but lucratif.

Moteurs de recherche
Moteurs de recherche spécialisés dans les documents en libre accès

CORE est un moteur de recherche dont le développement est soutenu par le JISC et
The Open University (Royaume-Uni). Ce service expérimental d’analyse sémantique
permet de chercher des textes par similitudes parmi une base de 10 million d’articles
en libre accès.
Les deux moteurs de recherche suivants sont présentés sur le site d'OpenEdition.

BASE est le moteur de recherche mis au point par l’université de Bielefeld en


Allemagne. Il n’indexe que des documents en open access, provenant de milliers de
sources ouvertes dans le monde, et couvre tous les champs disciplinaires. Son
interface est disponible en français.

53
ISIDORE est une plateforme de recherche permettant l'accès à des documents
numériques de sciences humaines et sociales (SHS). Ouverte à tous et en particulier
aux enseignants, chercheurs, doctorants et étudiants, elle s'appuie sur les principes
du web de données et donne accès à des données en accès libre (open access).
ISIDORE est une réalisation de la très grande infrastructure de recherche Huma-
Num (CCSD-CNRS, Aix-Marseille Université, Campus Condorcet). Un marché de
réalisation a été confié à un consortium composé des sociétés Antidot, Sword et
Mondéca.

Autres moteurs de recherche

Google Scholar est un moteur de recherche d'articles scientifiques lancé en 2004 qui
inventorie des articles approuvés ou non par des comités de lecture, des thèses, des
citations ou encore des livres scientifiques.

Plusieurs moteurs de recherche spécialisés dans les articles scientifiques ont fermé ou ne sont
plus mis à jour. C’est le cas de Live Search Academic depuis 2008 et Microsoft Academic
Search depuis 2014, tous deux développés par Microsoft ; ainsi que de Scirus depuis 2014,
qui était développé par Elsevier.

Moteurs de recommandations de flux d’actualité scientifique

PubChase est un moteur de recommandation de littérature biomédicale, qui est


connecté au logiciel de gestion bibliographique Mendeley. PubChase a recours aux
modélisations statistiques et à la fouille de données afin de générer des
recommandations personnalisées d’articles en fonction des articles précédemment
sélectionné par l’internaute.

Meta Science (anciennement Sciencescape Inc.) est un site web de gestion de


contenu qui recommande des articles scientifiques à l’utilisateur grâce aux
algorithmes de Machine Learning. Meta Science est connecté au moteur de
recherche de données bibliographiques PubMed dans le secteur de la biologie et de
la médecine.

Sparrho est un moteur de recommandations qui fournit des flux d’actualité


scientifique personnalités anglophone grâce à l’utilisation d’algorithmes
d’apprentissage automatique (Machine Learning) qui sélectionnent les contenus
pertinents. La recherche d’article peut se faire en incluant et/ou excluant des mots-
clés, revues, auteurs. La startup, basée au Royaume-Uni, a été créée en juillet 2013.

Annuaires de la recherche
Annuaire généraliste

ScanR est le nouveau moteur de recherche du MENESR qui recense les orientations
et les productions des structures de recherche françaises. Voir présentation par
l’ADBU.

54
MERIL portal (Mapping the European Research Infrastructure Landscape) est une
base de données qui inventorie les infrastructures de recherche en libre accès en
Europe avec une dimension internationale, à travers tous les domaines de recherche.

RIs Observatory est un annuaire européen en libre accès, financé par la Commission
européenne, recensant des infrastructures (ces données sont fournies par le portail
MERIL), des projets (type FP7 et H2020), des organismes, des personnes, des
documents et des outils de visualisation de ces réseaux.

Gateway to Resarch est un annuaire de projets et d'acteurs de l'IST au Royaume-Uni


développé par le Research Councils UK (RCUK). Ce portail recense l'ensemble des
subventions attribuées (toutes disciplines confondues) et leurs bénéficiaires depuis
2006 au Royaume-Uni.

Annuaire de journaux

DOAJ (Directory of open access journals) est un annuaire des journaux en libre accès
qui permet d’effectuer des recherches dans les bases de donnée bibliographique de
nombreux journaux et plateformes (Elsevier, OpenEdition, PLOS, Springer Nature,
Taylor and Francis Group, etc.).

Mir@bel (Mutualisation d'informations sur les revues et leurs accès dans les bases en
ligne) est un annuaire qui recense des éditeurs et des revues. La base de données
contient principalement des revues francophones en SHS. Mir@bel a été créé par
trois établissements d’enseignement supérieur français (Sciences Po Grenoble,
Sciences Po Lyon et Ecole Normale Supérieure de Lyon) en 2012.

Annuaires de plateformes

OpenDOAR (Directory of Open Access Repositories) est un annuaire qui recense des
plateformes en libre accès. OpenDOAR est développé par SHERPA (Securing a
Hybrid Environment for Research Preservation and Access), basé au Royaume-Uni.

IBiSA (Infrastructures en Biologie Santé et Agronomie) contient un annuaire de


plateformes issues de la recherche française en biologie, santé et agronomie, qui ont
été sélectionnées suite à un appel d’offre. Ce site est géré par le groupement d'intérêt
scientifique (GIS) IBiSA, créé en mai 2007.

re3data.org (Registry of Research data Repositories) est un annuaire anglophone de


bases de données, de plateformes et de bibliothèques numériques (« repositories »,
en anglais), contenant plus de mille éléments. Les recherches peuvent être effectuées
selon des critères de discipline, de pays et de type de contenu (données brutes, codes
sources, données structurées, images, etc.).

Des plateformes de partage d’IST et des ressources bibliographiques (livres


numériques, revues, encyclopédies, etc.) sont présentés dans la base de données de la
bibliothèque de l’Université Paris 8.

Des plateformes spécialisées en biologie sont présentées sur le site de l'Institut des
sciences biologiques (INSB).

55
Des plateformes spécialisées en sciences de l'Univers sont présentées sur le site de
l'Institut national des sciences de l'Univers (INSU).

Des réseaux IST en SHS sont présentés sur le site de l'Institut des sciences humaines
et sociales (INSHS).

Annuaires de personnes

ANNUAIRES/CNRS est un page web présentant les annuaires du CNRS :


-Annuaire des laboratoires et des personnels du CNRS ;
-Annuaire de l'administration du CNRS ;
-Annuaire du Comité national de la recherche scientifique ;
-Labintel (annuaire avec accès réservé).

RENALISTE/CNRS est un annuaire des professionnels de l'IST travaillant dans des


unités associées au CNRS.

Annuaires de financements

Fund.it est une plateforme d'internationalisation de la recherche en SHS, qui


centralise des appels à candidatures pour séjours de recherche et des appels à projets
pour financements (dont Horizon 2020). Fund.it est un projet conçu et développé par
la fondation Réseau français des instituts d’études avancées (RFIEA) en partenariat
avec la fondation Maison des sciences de l’Homme (FMSH) et avec le soutien du
Centre national de la recherche scientifique (CNRS). Soutenu par le Labex RFIEA+,
Fund.it bénéficie du soutien de l'Agence nationale de la recherche (ANR) via le
programme Investissements d'Avenir.

Autres ressources

Plusieurs moteurs de recherche et bases de données bibliographiques sont présentés


par le JISC, dans «Ten top search engines for researchers that go beyond
google».

Une liste de bases de données sur Wikipedia en anglais dans «List of academic
databases and search engines».

56

Vous aimerez peut-être aussi