TSpé – Correction DS1 – .

Exercice 1 :

1.1.

I1
L1 = 10 log ( )
I0
𝐿1 I1
= log( )
10 I0
L1
I1 = I0 . 1010

1.2. I1 = 1,00 × 10-2 W. m-2

1.3. Les intensités sonores s’additionnent :

Itot = I1 + I2
Itot = 1,00 × 10-2 + 4,00 × 10-3
Itot = 1,40 × 10-2W. m-2

Itot
Ltot = 10 log ( ) = 101,5 𝑑𝐵
I0

Le niveau sonore de 100dB est inférieur au niveau sonore maximal autorisé fixé à 102 dB.
Ainsi, le DJ n’a pas besoin de faire de nouveaux réglages de sa sono pour cette fête de la musique si
particulière.

4.1. Lorsque la distance à la source augmente, le niveau sonore diminue du fait de l’atténuation
géométrique.

4.2. A l’aide des données à 2m on détermine la puissance P du son :

P = I𝑡𝑜𝑡 . S = I𝑡𝑜𝑡 . 4π. 𝑑2 = 1,4. 10−2 . 4𝜋. 22 = 0,70 𝑊

On en déduit l’intensité à 10 m :

𝑃
𝐼′ = = 5,6. 10−4 𝑊. 𝑚 2
4π. 𝑑′2

Puis le niveau sonore :

I′
L′ = 10 log (I ) = 87 𝑑𝐵, le niveau sonore diminue du fait de l’atténuation géométrique.
0

5.1. Lorsque qu’un obstacle est entre la source et l’auditeur, le niveau sonore diminue du fait de l’atténuation
par absorption.

5.2. Graphiquement on estime pour une fréquence de 1000 Hz et une épaisseur de vitre de 4 mm, une
atténuation de 10 dB.
Soit un niveau sonore après atténuation de 91 dB.
Partie B : Étude d’un solo de trompette :

1. Déterminons la période à l’aide de la figure 1 :

2T = 0,0040 s soit T = 0,0020 s

1
La fréquence est définie par : 𝑓= soit f = 500 Hz
𝑇

2. La fréquence 𝑓 de la note émise par le trompettiste à pour valeur 500 Hz.

D’après les données : Le niveau d’intensité sonore de la sono est réglé à 𝐿1= 100 dB à une distance de 2m
de celle-ci lors des concerts traditionnels, c’est-à-dire sans tracteur.

Pour f = 500 Hz et 𝐿1= 100 dB : la sensation est légèrement inférieure à 100 dB et en deca du seuil de
douleur.
Ainsi, le seuil de douleur n’est pas atteint pour un spectateur placé à 2 m du char, lorsque la note de
fréquence 𝑓 émise par le trompettiste est diffusée.
Exercice 2 :

Partie A. Mouvement relatif d’une source sonore et d’un détecteur

1. Cas A :
1.1. La fréquence f0 est le nombre de bips sonores par seconde, elle s’exprime en hertz.

1.2. La distance entre la source et le détecteur ne varie pas, ainsi l’effet Doppler ne se produit pas donc
T = T0.

2. Cas B :
𝑑
2.1. 𝑡2 = 𝑣
𝑆𝑜𝑛

2.2. Distance parcourue par l’émetteur pendant T0 : 𝑑′ = 𝑇0 . 𝑣𝑠

Distance restante à parcourir par le son : 𝑑 − 𝑑′

𝑑−𝑑′ 𝑑−𝑇0 .𝑣𝑠

Durée de propagation : 𝑣𝑠𝑜𝑛
= 𝑣𝑠𝑜𝑛

𝑑−𝑇0 .𝑣𝑠
Conclusion : 𝑡4 = 𝑇0 + 𝑣𝑠𝑜𝑛

2.3. La durée entre deux réceptions correspond à : 𝑇 ′ = 𝑡4 − 𝑡2

𝑑−𝑇0 .𝑣𝑠 𝑑 𝑑 𝑇 .𝑣𝑠 𝑑 𝑇 .𝑣𝑠 𝑣𝑠
𝑇 ′ = 𝑇0 + 𝑣𝑠𝑜𝑛
−𝑣 = 𝑇0 + 𝑣 − 𝑣0 −𝑣 = 𝑇0 − 𝑣0 = 𝑇0 (1 − 𝑣 )
𝑆𝑜𝑛 𝑠𝑜𝑛 𝑠𝑜𝑛 𝑆𝑜𝑛 𝑠𝑜𝑛 𝑠𝑜𝑛

1 1
2.4. Comme 𝑓 ′ = 𝑇′ et 𝑓0 = 𝑇
0

1
𝑓 ′ = 𝑓0 . 𝑣𝑠
(1 − )
𝑣𝑠𝑜𝑛

vs  v   v 
2.5. Comme vs <vson alors < 1, ainsi  1 − s  < 1 et comme T ' = T0 .  1 − s  alors T’ < T0.
v son  v son   v son 
1 1
Soit 
T ' T0
1
Enfin comme f = , on a f’ > f0
T
La fréquence perçue f ’ est supérieure à la fréquence émise f0.

Partie B. Cinémomètre et sport :

1. Le ballon se rapproche du radar. La fréquence de l’onde reçue est supérieure à celle de l’onde émise.
En effet, dans le cas des ondes sonores, le son émis par une ambulance à la fréquence fémise est perçu par
une personne immobile plus aigu à l’approche de l’ambulance que lorsque l’ambulance est immobile : ainsi
freçue > fémise.

2v 0fémise c f
2. f = soit v 0 =
c 2fémise
3,00  108  4,86  103
v0 = = 21,0 m.s–1 = 75,6 km.h–1.
2  3,47  1010

Le radar indique 76 km.h–1. Il y a accord entre la valeur indiquée par le radar et le calcul.
Partie C : Détermination de la vitesse d’un hélicoptère par effet Doppler :

1. On mesure la distance correspondant à plusieurs longueurs d’onde pour avoir un maximum de précision.
2,6
Sur la Figure 4, on a 5λ = 2,6 cm donc λ0 = = 0,52 cm. Il faut tenir compte de l’échelle.
5
1,2 cm schéma → 1,0 m en réalité
Donc 0,52 cm schéma → λ0 m en réalité

1,0  0,52
λ0 = = 0,43 m en conservant que deux chiffres significatifs vu le manque de précision.
1,2
Même raisonnement pour la figure 5 :
2,1
Sur la Figure 5, on a 5λ’ = 2,1 cm donc λ’ = = 0,42 cm. Il faut tenir compte de l’échelle.
5
1,2 cm schéma → 1,0 m en réalité
Donc 0,42 cm schéma → λ’ m en réalité

1,0  0,42
λ' = = 0,35 m.
1,2

v son
2. On a λ0 = donc vson = λ0 . f0
f0
vson = 0,43 × 8,1 × 102 = 3,483×102 m.s-1 = 3,5×102 m.s-1.

On sait que la célérité du son dans l’air est plus proche de 340 m.s-1 en général.
On a pu commettre une légère erreur de mesure sur la mesure de λ0 ou l’altitude de l’hélicoptère joue sur
la célérité du son.

3. Grâce à la figure 5, on a λ’ = 0,35 m et on utilise la valeur précédente de la célérité (l’énoncé précise que
la célérité est indépendante de la fréquence).
v son v  .f
λ' = donc f’ = son = 0 0
f' ' '
0,43  8,1 10 2
f’ = = 1,0 × 103 Hz > f0
0,35
OIn constate que la fréquence perçue est supérieure à la fréquence émise.
Le son émis par l’hélicoptère paraît plus aigu lorsque ce dernier s’approche de l’observateur.

 vs 
4. On prend la formule donnée en début de sujet T ' = T0 .  1 − 
 v son 
1
𝑓 ′ = 𝑓0 . 𝑣
(1 − 𝑣 𝑠 )
𝑠𝑜𝑛

𝑣𝑠
(1 − ) . 𝑓 ′ = 𝑓0
𝑣𝑠𝑜𝑛
𝑣𝑠
𝑓′ − 𝑓′ . = 𝑓0
𝑣𝑠𝑜𝑛

𝑓0
𝑣𝑠 = 𝑣𝑠𝑜𝑛 (1 − )
𝑓′

 8,1 102 
v s = 1− 2 
 3,483  102 = 64,8 m.s-1 = 65 m.s-1
 9,9514  10 

En multipliant par 3,6, on obtient vs = 233 km.h-1. Cette valeur semble réaliste pour un hélicoptère.