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Exercice 8

1.

A,B B,C C,D C,G D,E E,A E,F F,D F,G G,B
A -1 0 0 0 0 1 0 0 0 0
B 1 -1 0 0 0 0 0 0 0 1
I= C 0 1 -1 -1 0 0 0 0 0 0
D 0 0 1 0 -1 0 0 1 0 0
E 0 0 0 0 1 -1 -1 0 0 0
F 0 0 0 0 0 0 1 -1 -1 0
G 0 0 0 1 0 0 0 0 1 -1

2.

A B C D E F G
A 0 1 0 0 0 0 0
B 0 0 1 0 0 0 0
M= C 0 0 0 1 0 0 1
D 0 0 0 0 1 0 0
E 1 0 0 0 0 1 0
F 0 0 0 1 0 0 1
G 0 1 0 0 0 0 0

3.
Sommets Précédents
A E
B G, A
C B
D C,F
E D
F E
G C, F
4.
Sommets Suivants
A B
B C
C D, G
D E
E A, F
F D, G
G B

5.
Un chemin Hamiltonien est un chemin dans le graphe qui passe par tous les
sommets une et une seule fois. Si ce chemin est fermé (i.e. il existe une arête
reliant le sommet de départ au sommet d'arrivée), on parlera de cycle
Hamiltonien.
Oui ce graphe G admet un chemin Hamiltonien.

Exemple de chemin Hamiltonien :

<A, B, C, D, E, F, G>

<F, D, E, A, B, C, G>

Un chemin eulérien est un chemin dans le graphe qui passe par toutes les
arêtes juste une seule fois. Si ce chemin est fermé, on parlera de cycle
eulérien.
Les degrés des sommets A, B, C, D, E, F, G étant respectivement 2, 3, 3, 3, 3, 3,
3, ce graphe G (qui contient 6 sommets de degrés impairs) ne peut pas
admettre un chemin eulérien.
6.
Oui il existe des circuits dans ce graphe G comme <B, C, G, B> et <D, E, F, D>
et <B, C, D, E, F, G, B>.
7.
Pour montrer que B est une racine du graphe G, il faut montrer qu’il existe un
chemin joignant le sommet B à chaque sommet de G à l’exception de B lui-
même.
Le chemin <B, C, D, E, F, G> permet de joindre B aux sommets C, D, E, F et G.
Le chemin <B, C, D, E, A> permet de joindre B aux sommets C, D, E et A.
Exercice 11

Montrer que le nombre de personnes ayant serré la main à un nombre impair


de personnes est toujours pair.
Considérons un graphe simple et non orienté dont les n sommets sont les
personnes et dont les arêtes représentent les poignées de mains. Chaque
sommet est donc de degré d avec 0 ≤ d ≤ n − 1 (on ne peut avoir d = n
puisque personne ne peut serrer sa propre main). La somme S de tous les
degrés compte exactement chaque arête deux fois. Ainsi, le nombre S est un
entier pair.
Or, on a S = SI + SP, où SI désigne la somme des degrés impairs et SP désigne
la somme des degrés pairs. Clairement, SP est un nombre pair, d’où SI est un
nombre pair.
Puisque SI est une somme de nombres impairs, donc cette somme comporte
un nombre pair de termes. Donc le nombre de personnes ayant serré la main
à un nombre impair de personnes est toujours pair.

Exercice 12

Soit un graphe G=(X, E) non orienté quelconque; on définit les degrés


minimum et maximum comme suit :

(G) = min { d(x) / x X }

 (G) = max { d(x) / x X }

Établir alors les deux inégalités suivantes :

 (G) 2m / n et

 (G) 2m / n

(G) est le minimum des degrés des sommets du graphe G, on peut donc
écrire :
(G)  d(x) pour tout x X.
Donc n (G)  Somme (d(x)) ou encore n (G)  2m (avec m le nombre
d’arêtes dans G), d’où (G)  2m / n

(G) est le maximum des degrés des sommets du graphe G, on peut donc
écrire :
(G)  d(x) pour tout x X.
donc n (G)  Somme (d(x)) ou encore n (G) 2m (avec m le nombre
d’arêtes dans G), d’où (G) 2m / n.
Exercice 14

Soit le graphe suivant associé à la ville Koenigsberg. Trouver un itinéraire


circulaire ramenant les habitants de la ville à leur point de départ en
traversant une fois et une seule chaque pont, revient à trouver un cycle
eulérien qui passe par toutes les arêtes.
Les degrés des sommets étant tous impairs (3, 3, 3, 5), donc le graphe associé
à la ville n’admet pas un cycle eulérien. Donc il n’y a pas d’itinéraire
ramenant les habitants de la ville à leur point de départ en traversant une
fois et une seule chaque pont.

b A

Exercice 15
Les trois graphes ont le même nombre de sommets (9 sommets).
G3 a 20 arêtes.
G1 a 19 arêtes donc il n’est pas isomorphe à G3.
G2 a 20 arêtes.
Dans les deux graphes G2 et G3, il y a 1 sommet de degré 3, 5 sommets de
degré 4, 1 sommet de degré 5 et 2 sommets de degrés 6.
G2 est isomorphe à G3 (même matrice d’adjacence).

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