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Tell es-Sultan (colline du sultan) est un site archéologique de Cisjordanie, situé à deux kilomètres

au nord du centre de Jéricho dans la plaine de la vallée du Jourdain et à environ 10 kilomètres au


nord de la mer Morte. Il s’agit d’un grand monticule artificiel de 21 mètres de haut et d’une superficie
d’environ un hectare. Se trouvant à une profondeur de 258 mètres sous le niveau de la mer, ce lieu
est considéré comme le point le plus bas de la surface de la terre. Le tell a été habité à partir
du Xe millénaire av. J.-C. et a été appelé « la plus vieille ville du monde », avec de nombreuses
découvertes archéologiques importantes. Le site se distingue également par son rôle dans l'histoire
de l'archéologie levantine (en). Le site est inscrit sur la liste du patrimoine mondial de
l'UNESCO en septembre 20231.

Histoire[modifier | modifier le code]


Chasseurs-cueilleurs natoufiens[modifier | modifier le code]
Le premier établissement permanent sur le site s'est développé entre 10 000 et 9 000 av. J.C.1,2.
Pendant la période de sécheresse et de froid du Dryas récent, il était impossible d’habiter de
manière permanente un endroit quelconque. Cependant, Tell es-Sultan était un terrain de
campement populaire pour les groupes de chasseurs-cueilleurs natoufiens en raison de la source
voisine d'Ein as-Sultan. Ces chasseurs-cueilleurs ont laissé derrière eux des outils de microlithes en
forme de croissant3. Vers 9600 av. J.C., les sécheresses et le froid du Dryas récent ont pris fin,
permettant aux groupes natoufiens de prolonger leur séjour, conduisant finalement à une installation
permanente. La construction épipaléolithique sur le site semble avoir précédé l'invention de
l'agriculture, avec la construction de structures natoufiennes à partir de 9000 av. J.-C., soit le tout
début de l'Holocène dans l'histoire géologique4.
Néolithique précéramique[modifier | modifier le code]
Néolithique précéramique A[modifier | modifier le code]
La phase néolithique précéramique à Tell es-Sultan (vers 8500-7500 av. J.C.)5 a vu l'émergence de
l'une des premières grandes villes du monde. Au fur et à mesure que le monde se réchauffait, une
nouvelle culture basée sur l'agriculture et la sédentarité a émergé, que les archéologues ont appelée
" néolithique précéramique A ", parfois appelée ère sultanienne d'après la ville. Les villages
néolithiques précéramiques A se caractérisent par de petites habitations circulaires, l’enterrement
des morts sous le plancher des bâtiments, le recours à la chasse au gibier, la culture
de céréales sauvages ou domestiques et l’absence de poterie.
À cette époque, la ville était une colonie d'environ 40 000 m2 et contenait des maisons rondes en
briques crues, mais aucune planification de rue6. Les habitations circulaires étaient construites en
argile et en briques de paille séchées au soleil, qui étaient recouvertes d'un mortier de boue. Chaque
maison mesurait environ 5 mètres de largeur et était couverte de broussailles. Les foyers étaient
situés à l'intérieur et à l'extérieur des maisons 7.
L'identité et le nombre des habitants de Jéricho au cours de cette période sont encore en débat,
avec des estimations allant de 200–300 au minimum jusqu'à 2000–3000 au maximum8,9. On sait que
cette population avait domestiqué l'amidonnier, l'orge et les légumineuses et chassé les animaux
sauvages.
La ville était entourée d'un mur de pierre massif de 3,6 mètres de haut et de 1,8 mètre de large à la
base (voir Mur de Jéricho), à l'intérieur duquel se dressait une tour de pierre (voir la Tour de Jéricho),
placé au centre du côté ouest du tell10. Cette tour fut la plus haute structure du monde jusqu'à
la pyramide de Djoser et la deuxième plus ancienne tour après celle de Tell Qaramel11,12. Le mur et la
tour ont été construits vers 8000 av. J.C.13,14. Pour la tour les datations au carbone 14 publiées en
1981 et 1983 indiquent qu'elle a été construite autour de 8300 av. J.C. et est restée en usage jusqu'à
7800 av. J.C10. La construction du mur et de la tour aurait demandé à une centaine d'hommes plus
de cent jours de travail9, suggérant ainsi une sorte d’organisation sociale et de division du travail.
Les principales structures soulignent l’importance du tell pour comprendre les schémas de
peuplement de la période sultanienne dans le sud du Levant15.

Tour de Jéricho.

Fondations d'habitations découvertes à Jéricho.


Statue trouvée à Jericho, 7000 ans av. J.C. (Musée Rockefeller, Jérusalem).

Statue d'ancêtre, Jéricho, 7000 ans av. J.C. (reconstruction imaginée) Musée d'Israël.

Crane plâtré, Tell es-Sultan, Jéricho, 9000 ans av. J.C.


Néolithique précéramique B[modifier | modifier le code]

Neuf crânes humains, révélés sous le plancher d'une maison à


Jéricho, Musée de la préhistoire Moshe Steklis
Après quelques siècles, la première colonie a été abandonnée. Durant plusieurs siècles, le site resta
inoccupé et la colonie du Néolithique précéramique B a été fondée sur la surface érodée du tell. Ce
deuxième établissement, ayant eu lieu vers 6800 av. J.C., représente peut-être le travail d'un peuple
envahissant qui a absorbé les premiers habitants dans leur culture dominante. Les artefacts datant
de cette période comprennent dix crânes humains en plâtre, peints de manière à reconstituer les
particularités des individus16. Ceux-ci représentent soit un teraphim, soit un exemple précoce
de portrait dans l'histoire de l'art, et on pense qu'ils ont été conservés au sein des habitations alors
que les corps étaient enterrés4,17.
L'architecture consistait en des bâtiments rectilignes faits de briques de boue sur des fondations en
pierre. Les briques étaient en forme de pain avec des empreintes de pouce profondes pour en
faciliter la manipulation. Aucun bâtiment n'a été fouillé dans son intégralité. En général, plusieurs
pièces se regroupent autour d'une cour centrale. Il y a une grande pièce (6,5 m × 4 m et 7 m × 3 m )
avec des divisions internes, le reste est petit, probablement utilisé pour le rangement ou le stockage.
Les chambres ont des sols en granito rouge ou rosâtre constitué de chaux. Certaines impressions de
nattes faites de roseaux ou de joncs ont été préservées. Le sol des cours sont en terre cuite.
Un bâtiment a été identifié par Kathleen Kenyon comme étant un sanctuaire. Il contenait une niche
dans le mur. Un pilier de pierre volcanique ébréché et trouvé à proximité aurait pu s’intégrer dans
cette niche.
Les morts ont été enterrés sous les planchers ou dans les décombres comblés de bâtiments
abandonnés. Il y a plusieurs sépultures collectives. Tous les squelettes ne sont pas complètement
articulés, ce qui peut indiquer une période d'exposition avant l'enterrement. Une cache de crâne
contenait sept crânes. Les mâchoires avaient été enlevées, les visages recouverts de plâtre et
des cauris ont été utilisés à la place des yeux. Un total de dix crânes ont été trouvés.
Des crânes modelés ont également été trouvés à Tell Ramad et Beisamoun.
Parmi les autres vestiges figuraient des silex, tels que des pointes de flèche (tangentes ou à
encoches latérales), des lames de faucille finement denticulées, des burins, des grattoirs,
quelques tranchets, de l'obsidienne et de l'obsidienne verte provenant d'une source inconnue. Il y
avait aussi des meules, des marteaux et quelques haches en pierre de taille de roche verte. D'autres
objets ont été découverts comme des plats et des bols sculptés en calcaire tendre, des broches en
pierre et de possibles fusaïoles, des spatules et des perçoirs, des plâtres anthropomorphes stylisés,
presque grandeur nature, des figurines en terre cuite anthropomorphes et thériomorphes, ainsi que
des perles de coquille et de malachite.
Néolithique céramique[modifier | modifier le code]

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Âge du bronze[modifier | modifier le code]
Article connexe : Bataille de Jéricho.
Une succession d'occupations a suivi à partir de 4500 av. J.C., la plus grande construite en 2600 av.
J.C.16.
Tell es-Sultan a été continuellement occupé à l'âge du bronze moyen. Il a été détruit à la fin de l'âge
du bronze, après quoi il n'a plus servi de centre urbain. La ville était entourée de vastes remparts
renforcés de tours rectangulaires et possédait un vaste cimetière avec des tombes verticales et des
chambres funéraires souterraines. Les offrandes élaborées de funérailles dans certaines d'entre
elles peuvent refléter l'émergence de rois locaux18.
Au cours de l'âge du bronze moyen, Tell es-Sultan était une petite ville importante de la région
de Canaan, atteignant sa plus grande étendue de l'âge de bronze moyen entre 1700 et 1550 av.
J.C.. Elle semble avoir représenté la plus grande urbanisation de la région à cette époque et a été
associée à la montée du Maryannu, une classe d’aristocrates utilisant des chars ayant participé à la
montée de l’État mittanien au nord. Kathleen Kenyon a rapporté "… l'âge du bronze moyen est peut-
être le plus prospère de toute l'histoire de Kna'an … Les défenses … appartiennent à une date assez
avancée à cette époque" et il y avait "un revêtement en pierre massif … partie d'un système
complexe" de défenses (p. 213-218)19. La ville de l'âge du bronze est tombée au XVIe siècle av. J.-
C. à la fin de l'âge du bronze moyen, les restes de carbone de sa couche de destruction City-IV sont
en effet datés entre 1617 et 1530 av. J.C.20. Cette datation au carbone 14 fixé à 1573 av. J.C. a
notamment confirmé l'exactitude de la datation stratigraphique établi à 1550 av. J.C. par Kenyon.

Cruche à double anse de la nécropole de Jéricho, 2300-3800 av. J.C., Musée du Vatican, Rome

Vase de l'âge de Bronze III de style rouge bruni.

Vase de l'Âge de Bronze III de style Khirbet Kerak.


Murs de l'âge du bronze (Téléphérique de Jéricho menant au monastère de la tentation)


Âge du fer[modifier | modifier le code]
Tell es-Sultan est resté inoccupé de la fin du XVe au Xe siècle av. J.-C., lorsque la ville a été
reconstruite21. Il ne reste pas beaucoup plus de cette nouvelle ville qu'une maison de quatre
pièces sur le versant est22. Au VIIe siècle av. J.-C. Jéricho était devenue une ville importante, mais elle
a été détruite lors de la conquête par Babylone du royaume de Juda à la fin du VIe siècle av. J.-C.22.
Abandon du Tell[modifier | modifier le code]
Après la destruction de la ville par les Babyloniens à la fin du VIe siècle22, tout ce qui a été reconstruit
à l'époque perse après l'exil à Babylone des Judéens, n'a laissé que très peu de vestiges 21. Le tell a
été abandonné comme lieu d'établissement peu après cette période 21.

Fouilles archéologiques[modifier | modifier le code]

Tell es-Sultan (vue Nord)


Article connexe : Archéologie levantine (en).
Les premières fouilles du site ont été effectuées par Charles Warren en 1868 à la demande du
Fonds d’exploration de la Palestine. Il a creusé à travers les briques de boue du mur sans se rendre
compte de ce que c'était, suggérant qu'il y avait peu d'intérêt sur le site23.
Ernst Sellin et Carl Watzinger ont fouillé Tell es-Sultan et Tulul Abu el-Alayiq entre 1907 et 1909 et,
en 1911, ils ont trouvé les restes de deux murs qu’ils avaient initialement suggérés pour étayer le
récit biblique de la bataille de Jéricho. Ils ont ensuite révisé cette conclusion et daté leurs trouvailles
à l'âge du bronze moyen (1950-1550 av. J.C.)24.
Le site a de nouveau été fouillé par John Garstang entre 1930 et 1936, qui a de nouveau suggéré
que les vestiges du mur supérieur seraient ceux décrits dans la Bible et dateraient des environs de
1400 av. J.C.25.
Des recherches approfondies en utilisant des techniques plus modernes ont été faites par Kathleen
Kenyon entre 1952 et 1958. Ses fouilles ont découvert une tour et mur dans la tranchée I. Kenyon a
fourni la preuve que les deux constructions étaient beaucoup plus récentes que les estimations
précédentes de l'âge du site, au néolithique, et faisaient partie d'une proto-cité primitive. Ses fouilles
ont révélé une série de dix-sept murs datant de l’âge du bronze, dont certains auraient été détruits
par des tremblements de terre. Les derniers murs ont été assemblés à la hâte, indiquant que la
colonie avait été détruite par des envahisseurs nomades. Un autre mur a été construit par une
culture plus sophistiquée à l’âge du bronze moyen avec un escarpement raide en plâtre menant à
des briques de boue sur le dessus25,26.
Lorenzo Nigro et Nicolo Marchetti ont mené des fouilles en 1997-2000. Depuis 2009, le projet
archéologique italo-palestinien de fouilles et de restauration a été repris par l'Université "La
Sapienza" de Rome et la MOTA-DACH palestinienne sous la direction de Lorenzo Nigro et Hamdan
Taha27.

Particularités archéologiques[modifier | modifier le code]

Tour de Jéricho
Mur de Jéricho[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Mur de Jéricho (en).
Le mur d'enceinte de l'ère néolithique précéramique A a été conçu à des fins de défense ou de
protection contre les inondations9,28. La hauteur du mur (environ 1,5 à 2 mètres29 d'épaisseur et 3,7 à
5,2 mètres de hauteur) comme celle de la tour suggère un objectif défensif également. Il aurait été
construit vers 8000 av. J.C.14. S'il est considéré comme une "fortification urbaine", le mur de Jéricho
est la plus ancienne muraille de ville au monde découverte par les archéologues 30. Autour du mur, il y
avait un fossé de 8,2 mètres de largeur sur 2,7 mètres de profondeur, creusé dans la roche, dont la
circonférence autour de la ville pouvait atteindre 600 mètres 31.
Tour de Jéricho[modifier | modifier le code]
Articles détaillés : Tour de Jéricho et Tour de Jéricho (en).
La tour de Jéricho est une structure en pierre de 8,5 mètres de haut, construite au néolithique pré-
céramique vers 8000 av. J.C.13. C'est l'un des premiers monuments en pierre de l'humanité32. De
forme conique, la tour a un diamètre de près de 9 mètres à la base, diminuant jusqu'à 7 mètres au
sommet, avec des murs d'environ 1,5 mètre d'épaisseur. Il contient un escalier intérieur avec 22
marches en pierre16,33. On estime que la construction de la tour a pris 11 000 journées de travail. Des
études récentes de Ran Barkai de l’Université de Tel-Aviv et de Roy Liran ont suggéré des objectifs
astronomiques et sociaux, plutôt que militaires dans la construction de la tour 32.

Notes et références[modifier | modifier le code]


Revenir plus haut en :a et b
1. ↑ (en) « Ancien Jéricho/Tell es-Sultan [archive] », UNESCO (consulté le 23 septembre 2023).
2. ↑ (en) « Prehistoric Cultures [archive] », Museum of Ancient and Modern Art, 2010 (consulté le 5 septembre 2013).
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4. ↑ (en) Freedman et al., 2000, p. 689–671.
5. ↑ (en) Lorenzo Nigro, « The Archaeolgy of collapse and resilience: Tell es-Sultan/Ancient Jericho as a case
study », Rome «La Sapienza» Studies on the Archaeology of Palestine &
Transjordan, vol. 11, 2014, p. 272 (lire en ligne [archive], consulté le 22 mars 2016).
6. ↑ (en) « Old Testament Jericho » [archive du 20 février 2008], Web.archive.org, 20 février 2008 (consulté le 31 mars
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7. ↑ (en) Steven Mithen, After the ice : a global human history, 20,000-5000 BCE, Cambridge, Mass., Harvard
University Press, 2006, 622 p. (ISBN 0-674-01999-7, lire en ligne [archive]), p. 54.
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12. ↑ (en) R.F. Mazurowski, « Pre- and Protohistory in the Near East: Tell Qaramel (Syria) [archive] », Newsletter
2006, Polish Centre of Mediterranean Archaeology, Université de Varsovie, 2007 (consulté le 23 février 2016).
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13. ↑ (en) O'Sullivan, Arieh., World’s first skyscraper sought to intimidate masses, Jerusalem
Post, 14 February 2011 [archive].
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14. ↑ (en) Kathleen M. Kenyon et Thomas A. Holland, Excavations at Jericho : The
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16. ↑ (en) Ring et al., 1994, p. 367–370 [archive].
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19. ↑ (en) Kenyon, Kathleen "Digging up Jericho"(London, 1957).
20. ↑ (en) Hendrik J. Bruins et Johannes Van Der Plight, « Tell Es-Sultan (Jericho): Radiocarbon Results of
Short-Lived Cereal and Multiyear Charcoal Samples from the End of the Middle Bronze
Age », Radiocarbon, vol. 37, no 2, 2016, p. 213–220 (ISSN 0033-8222, DOI 10.1017/S0033822200030666).
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21. ↑ (en) Avraham Negev et Shimon Gibson, « Jericho », dans Archaeological
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22. ↑ (en) Jacobs, 2000, p. 691.
23. ↑ (en) Bart Wagemakers, Archaeology in the 'Land of Tells and Ruins' : A History of Excavations in the Holy
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24. ↑ (en) Leslie J. Hoppe, New light from old stories : the Hebrew scriptures for today's world, Paulist
Press, septembre 2005, 192 p. (ISBN 978-0-8091-4116-6, lire en ligne [archive]), p. 81-82.
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25. ↑ (en) Geoffrey W. Bromiley, International Standard Bible Encyclopedia : A-D, Wm. B.
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280 p. (ISBN 978-1-59874-326-5, lire en ligne [archive]), p. 101.
27. ↑ (en) « Tell es-Sultan/Jericho [archive] », Italian Ministry of Foreign Affairs (consulté le 22 mars 2016).
28. ↑ (en) Peter M. M. Akkermans et Glenn M. Schwartz, The Archaeology of Syria : From Complex Hunter-
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29. ↑ (en) William A. Haviland, Harald E. L. Prins, Dana Walrath et Bunny McBride, Evolution and Prehistory :
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30. ↑ (en) Ancient Jericho: Tell es-Sultan. 2012 application for nomination as a World Heritage Site, in
UNESCO's "Tentative Lists" [1] [archive].
31. ↑ (en) Avraham Negev et Shimon Gibson, Archaeological encyclopedia of the Holy Land, Continuum
International Publishing Group, juillet 2005, 559 p. (ISBN 978-0-8264-8571-7, lire en ligne [archive]), p. 180.
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32. ↑ (en) Parry, Wynne., Tower of Power: Mystery of Ancient Jericho Monument Revealed,
LiveScience, 18 February 2011 [archive].
33. ↑ (en) Steven Mithen, After the ice : a global human history, 20,000-5000 BCE, Cambridge, Mass., Harvard
University Press, 2006, 622 p. (ISBN 0-674-01999-7, lire en ligne [archive]), p. 59.

Bibliographie[modifier | modifier le code]


 (en) Dimitrios Dendrinos, « Gobekli Tepe, Tell Qaramel, Tell Es-Sultan: Why is Gobekli Tepe a 6
th millennium BC site, and Evolution of Early Neolithic Architecture [archive] »,
sur ResearchGate, août 2017.

 (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais
intitulé « Tell es-Sultan » (voir la liste des auteurs).

Annexes[modifier | modifier le code]


Sur les autres projets Wikimedia :
 Cartes du Proche-Orient ancien, sur Wikimedia Commons

Articles connexes[modifier | modifier le code]


 Néolithique du Proche-Orient
 Liste des villes du Proche-Orient ancien
 Liste du patrimoine mondial en Palestine
 Proche-Orient ancien
 Histoire de la Palestine
 Jéricho

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