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Chapitre III. LES VUES


III.1. Convention fondamentale
La convention fondamentale a pour objet la représentation des formes. Elle utilise « des vues » de
la pièce à représenter.

Un un en et d’un de
et par

1.1. Vue d’une pièce


On dispose de l’objet à représenter ;
On dispose du plan sur lequel on dessine ;
L’observateur voit et dessine la pièce dans les conditions ci-dessous :
− choisir une position simple de l’objet par rapport au plan de dessin ;
− l’observateur se place de manière que l’objet soit située entre lui-même et le plan : la
direction d’observation étant perpendiculaire au plan du dessin (direction observateur –
objet) ;
− l’observateur dessine alors, sur la région du plan qui lui est cachée par l’objet, en trait continu
fort, ce qu’il voit de l’objet et en trait interrompu les arêtes et contours cachés.
devant une

La d’une en bout donne une


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d’un :

La d’un vu en donne de en

d’un vu en bout donne un deux en

Exercices : projection des surfaces et des droites sur un plan.

1.2. Les différentes vues usuelles.


Vue de face :
c’est la vue principale qui caractérise la position de l’objet la plus représentative, c’est-à- dire qui
montre la forme de l’objet. La de (vue de
et du côté donne et

Vue de gauche :
L’observateur se porte à gauche de l’objet et dessine l’objet à droite de la vue principale tel que
défini ci-dessus.
Vue de droite :
L’observateur se porte à droite de l’objet et dessine l’objet à gauche de la vue principale tel que
défini ci-dessus.

Vue de dessus :
L’observateur se porte au-dessus de l’objet et dessine l’objet en dessous de la vue principale tel que
défini ci-dessus.

Vue de dessous :
L’observateur se porte en dessous de l’objet et dessine l’objet au-dessus de la vue principale tel que
défini ci-dessus.

Vue de derrière :
L’observateur se porte derrière l’objet et dessine l’objet au de-là d’une des vues placées autour de
la vue principale tel que défini ci-dessus.

1-

2- du :
de méthode cartouche
3- du :

de méthode cartouche

vues p
Du p d d : Un peut être par

étant au centre d’une de de vue de


comme et quatre et

rabattre et autour du mur de pour

m :

− Ne nom
− de et
− et


− D’une manière générale : une vue placée à gauche d’une autre est vue du côté droit de cette
autre. Une vue placée à droite, au-dessus, au-dessous d’une autre est vue du côté gauche,
du dessous, du dessus de cette autre.
d u d’un :

− :

Le nombre de au pour

L’emploi des vues particulières dont il va être question ci-dessous, celui des sections et des coupes,
permet dans de très nombreux cas de rendre le dessin plus clair, tout en réduisant le travail matériel
du dessinateur.

cet

Vue de
Vue de
Vue de C

m :

Pour un de forme de en et
de à vue de face.

− :

• Méthode de du
• à cartouche.

− :

de vue.

− :

NEF 04-506 m

La vue d’une pièce obtenue suivant la procédure définie dans ce chapitre est appelée « vue en vraie
grandeur » ou vue à l’échelle 1 :1.

Pour des raisons d’encombrement, l’ensemble du dessin peut être exécuté en le réduisant dans une
proportion qui constitue son « échelle de réduction ».

Pour que des petites formes soient plus compréhensibles il peut être agrandi dans une proportion
qui constitue son « échelle d’agrandissement » (ou d’amplification).

Employer, autant que possible l’échelle 1 (vraie grandeur), à défaut employer les échelles :

• De réduction : 1/2, 1/2.5, 1/5, 1/10, 1/20, 1/25, 1/50, etc.


• D’agrandissement : 2/1, 2.5/1, 5/1, 10/1, 20/1, 25/1, 50/1, etc.

Les échelles non soulignées ne figurent pas sur les normes ISO. Elles sont surtout employées dans
les dessins d’architecture et dans les dessins de mécanique en relation avec le bâtiment.
Lorsque la représentation d’un détail figure à plus grande échelle que le dessin principal, les vues de
ce détail doivent être encadrées et leur échelle répétée dans le cadre.

− du :

normaux ou

− :

du format en
méthode de

− :

par de
être par

− au :
Gommer

 fort pour et
 pour et
 pour
 de etc.

Exercices d’applications :
Toutes les surfaces sont supposées planes (sauf 10-11-12-13) et les trous débouchants. Pour les
exercices suivants (1 à 11), déterminer et tracer les vues manquantes, compléter au besoin les vues
connues et si possible tracer la perspective.
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Evaluation :
Toutes les surfaces sont supposées planes et les trous débouchants. Pour les exercices suivant (12
et 13), déterminer et tracer les vues manquantes, compléter au besoin les vues connues sur format
A4 vertical avec cartouche d’inscription

EXEMPLES DE DESSINS AVEC DIFFERENTES VUES


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1.3. Vues particulières dans la méthode du premier dièdre

a) Vues suivant flèche


Pour ne pas éloigner outre mesure l’une de l’autre deux vues d’un même détail de forme (ou pour
toute autre raison), on peut, sur un dessin utilisant la méthode usuelle, être amené à placer une vue
comme elle le serait dans la méthode du 3è dièdre.
Cette vue est repérée et désignée comme dans la méthode des flèches repérées.

b) Vues partielles :

 Vues partielles proprement dites : Lorsqu’une partie seulement d’une pièce nécessite pour la
représentation de ses formes une vue supplémentaire (faite dans l’une des directions de la
méthode usuelle), les autres parties placées à côté de cette partie peuvent être omises soit
qu’il soit utile de l’indiquer.
La vue partielle est limitée par une brisure.

 Vues interrompues : dans le cas de formes longues de section constante, on peut se borner,
pour gagner de la place, à la représentation des parties essentielles de la pièce permettant à
elles seules de la définir. Les parties conservées limitées par des brisures, sont rapprochées
les unes des autres.

 Vue partielle de pièces symétriques : lorsqu’ ‘une pièce possède un plan de symétrie ou deux
plans de symétrie perpendiculaires, une demi-vue ou un quart de vue peut remplacer une vue
complète. Les axes de symétrie de la vue sont repérés à leurs extrémités ou encore les arêtes
sont légèrement prolongées au-delà de l’axe sans figuration d’une brisure. Dans le même
ordre d’idées, les figures 12 et 13 sont sans ambiguïté.

 Vues obliques : lorsqu’une vue est observée dans une direction oblique par rapport à l’une
des six directions principales définies plus haut, la direction d’observation est indiquée par
une flèche repérée par une lettre et la vue est désignée. Une vue oblique est toujours une
vue partielle. S’il en était autrement c’est que la pièce aurait été mal disposée par rapport aux
directions principales d’observation.
Une vue oblique de représenter sans le déformer, des surfaces obliques.
 Vues locales : une vue suivant flèche qui n’intéresse qu’un détail est une vue locale. Elle est
strictement limitée au détail à l’exclusion de toute forme placée à côté ou en arrière de lui.
Elle est obligatoirement placée selon la méthode du 3è dièdre. Flèche et repères sont inutiles.

 Méthode des ‘’ flèches repérées’’ : il peut aussi arriver que de nombreuses vues dans
différentes directions soient utiles et que pour des raisons d’encombrement, par exemple, il
soit nécessaire de les disposer sans tenir aucun compte des règles de la méthode usuelle.

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Pour chacune de ces vues, une flèche placée sur la vue principale (et pouvant même l’être sur
une autre) indique le sens d’observation. Elle repérée par une lettre majuscule écrite à côté
de la flèche et orientée dans le sens normal de lecture de dessin. Cette lettre est repérée au-
dessus de la vue correspondante dessinée dans une région quelconque de la feuille.
Cette méthode dite « des flèches repérées » est nouvelle, est d’application très générale. Mais
elle peut provoquer des difficultés de lecture et ne doit donc être utilisée que lorsqu’elle
présente des avantages certains. Elle n’a pas de symbole.

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1.4. Arêtes Et Contours Apparents


Le présent point a pour but de préciser certaines règles d’application de la convention sur les vues
d’une pièce.

a) Formes élémentaires constitutives des solides à représenter.


Les formes élémentaires qu’on rencontre couramment sur les pièces mécaniques sont :
Des polyèdres : prismes et ses cas particuliers (parallélépipède rectangle très fréquemment) ;
pyramide.
Des solides de révolution : cylindre, cône, sphère, tore.

b) Représentation d’un polyèdre.


Un polyèdre est limité de toutes parts par des faces planes. Ces faces se coupent suivant des arêtes
qui sont des lignes droites. La vue d’un polyèdre est composée des vues de toutes ses arêtes.
c) Représentation d’une forme de révolution.
L’intersection de deux surfaces d’un solide de révolution est une arête qui est représentée dans les
conditions habituelles.

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1.5. Arêtes et contours apparents fictifs

Sur de très nombreuses pièces de moulage, la présence de congés et d’arrondis supprime un grand
nombre d’arêtes. Ainsi toutes les arêtes fictives sont représentées en trait continu fort chaque fois
que cela est possible et s’il se peut, à quelques millimètres des extrémités de l’arête ou du contour
apparent réel auquel ils se substituent.

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III.2. Coupes simples


3.1. Principe :
Dans ce mode de représentation l’objet est coupé (analogie avec fruit coupé au couteau). Les
morceaux sont séparés. Le plus représentatif est choisi. L’observateur, le regard tourné vers le plan
coupé, dessine l’ensemble du morceau suivant les règles habituelles. L’intérieur, devenue visible,
apparaît clairement en trais forts.
3.2. Règles :
En générale, on ne dessine pas les contours cachés, ou traits interrompus courts, dans les vues en
coupe, sauf si ceux-ci sont indispensables à la compréhension.

a) Plan de coupe :
Il est indiqué dans une vue adjacente.
Il est matérialisé par un trait mixte fin (« trait d’axe ») renforcé par deux traits forts courts aux
extrémités de l’axe.

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Le sens d’observation est indiqué par deux flèches (en traits forts) orientées vers la partie à
conserver. Les extrémités « touchent » les deux traits forts courts.
deux lettres majuscules (AA,BB…) servent à la fois à repérer le plan de coupe et la vue coupée
correspondante. Ces indications sont particulièrement utiles lorsque le dessin comprend
plusieurs vues coupées. S’il n’y pas d’ambiguïté sont parfois omises.

b) Hachures :
Les hachures apparaissent là où la matière a été coupée par le plan imaginaire.
Elles sont tracées en trait continu fin et sont de préférence inclinées à 45 (dans le cas où un seul
objet est coupé) par rapport aux lignes générales du contour.
Elles ne traversent pas ou ne coupent jamais un trait fort.
Elles ne s’arrêtent jamais sur un trait interrompu court.
Le motif des hachures ne peut en aucun cas préciser la nature de la matière de l’objet coupé.
Cependant, sur les dessins d’ensembles en l’absence de nomenclature, les familles de matériaux
(ferreux, plastique, alliages légers…) peuvent être différenciées par les motifs d’emploi usuel.

3.3. Règles complémentaires simplifiant la lecture des dessins :


a) Coupe des nervures
On ne coupe jamais des nervures lorsque le plan de coupe passe dans le plan de leur plus grande
surface. La règle est la même avec les bras de poulie, de volant ou de roue.

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b) Des pièces ou des objets différents appartenant à un même ensemble en coupe doivent avoir
des hachures différentes : inclinaisons différentes et au besoin motifs différents.

c) On ne coupe jamais les pièces de révolution pleines (cylindriques ou sphériques telles que
axes, arbres, billes…), les vis, boulons, écrous, rivets, clavettes.

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3.3. Demi-coupe :
Les vues en demi-coupe sont particulièrement intéressantes dans le cas des pièces symétriques.
1 – Principe :
Dans ce mode de représentation la moitié de la vue est dessinée en coupe, afin de définir les
formes et les contours intérieurs, alors que l’autre moitié reste en mode de représentation
normal pour décrire les formes et les contours extérieurs.

2 – Règles :
Elles sont les mêmes que pour les coupes normales, l’indication du plan de coupe est inchangée.
Les deux demi-vue sont toujours séparées par un axe de symétrie, trait mixte fin l’emportant
sur tous les autres types de traits.
3.4. Coupes partielle :
Il arrive fréquemment que l’on ait besoin de définir uniquement un seul détail (un trou, une
forme particulière etc.) du contour intérieur. Il est alors avantageux d’utiliser une coupe partielle

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plutôt qu’une coupe complète amenant trop de tracés inutile . l’indication du plan de coupe et
inutile dans ce cas .

3.5. Coupes brisée :


Elle est utilisée avec des objets présentant des contours intérieurs relativement complexes. Elle
apporte un grand nombre de renseignements et évite l’emploi de plusieurs coupes normales.
Le plan de coupe brisé est construit à partir de plans de coupe usuels.
1 – Coupe brisée à plans parallèles :
Le plan de coupe est construit à partir de plans de coupe classiques parallèles entre eux. La
correspondance entre les vues est dans ce cas conservée.

2 – Coupes brisée à plans obliques :


Le plan de coupe est constitué de plans sécants. La vue coupée est obtenue en ramenant dans
un même plan tous les tronçons coupés des plans de coupe successifs ; les morceaux coupés
s’additionnent. Dans ce cas la correspondance entre les vues n’est que partiellement conservée.
Les règles de représentation restent les mêmes. Les discontinuités du plan de coupe (arrêts ou
angles) ne sont pas dessinées dans la vue coupée.

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III.3. Section
En dessin une section d’une forme est ce qu’en géométrie on appelle une section sortie, c’est-
à-dire la surface obtenue en coupant cette forme par un plan perpendiculaire à son axe. (A
défaut d’axe le plan perpendiculaire à une direction privilégiée de la forme).
On peut les considérer comme des vues complémentaires ou auxiliaires. Elles se présentent
comme une variante simplifiée des vues en coupe et permettent de définir avec exactitude une
forme, un contour, un profil en éliminant un grand nombre de tracés inutiles.
Les sections sont définies de la même manière que les coupes : plan de coupe, flèches, etc.

L’emploi de sections pour déterminer des formes est commode lorsque ces formes,
généralement allongées :
Sont de section constante : on dessine leur section ;
Ont une allure générale pyramidale : on dessine deux sections situées vers leurs extrémités (ou
une section dont on indique les proportions si celles-ci sont constantes ;
Sont limitées par des surfaces gauches : on dessine des sections successives.
Règles normalisées de réalisation d’une section
1 – Principe :
Dans une coupe normale toutes les parties visibles au-delà (en arrière) du plan de coupe sont
dessinées. Dans une section, seule la partie coupée est dessinée (là où la matière est réellement
coupée ou sciée).

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2 – Sections sorties :
Elles sont dessinées, le plus souvent, au droit du plan de coupe si la place le permet. L’inscription
du plan de coupe peut être omise.

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3 – Section rabattues :
Ces sections sont dessinées en traits continue fins (pas de traits forts) directement sur la vue usuelle
(en superposition). Pour plus de clarté il est préférable de gommer ou d’éliminer les formes de
l’objet vues sous la section ; si ces formes sont nécessaires, préférer une section sortie. L’indication
du plan de coupe est en général inutile.

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VII – Exercices & évaluation :


Pour chaque exercice, tracer la vue coupée manquante. Utiliser le plan de coupe indiqué.
Exercices 1-2-4-5-7-11-13-14-15 :faire une coupe classique.

Exercices 3-6-9 : faire une demi-coupe. Exercices10-12-16-18 : faire une coupe brisée. Exercice 17 :
faire les sections sorties.

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3.4. LES CONSTRUCTIONS GEOMETRIQUES

Définitions
− Ligne droite: La ligne droite est le plus court chemin d’un autre. Deux points suffisent donc
pour définir une droite.
− Segment de droite: C’est la portion de droite comprise entre deux points.
− Demi-droite: La demi-droite est la droite limitée dans un seul sens.
− Angles: Est formé par deux demi-droite issues d’un même point.
− Perpendiculaires: Deux droites sont perpendiculaire lorsqu’elles déterminent un angle droit
− Médiatrice: Le médiatrice d’un segment est la perpendiculaire issue du milieu de ce
segment.
− Parallèles: Deux droits parallèles sont perpendiculaire à une même troisième droite.

ANGLE EGAL A UN ANGLE DONNE


Tracer l’arc AB de centre O sur l’angle donné xOy sur une demi droite O’Y’ quelconque Tracer avec O’ comme
centre, l’arc A’B’ de rayon O’B’ = OB.
Tracer avec B’ comme centre un arcde rayon f =AB donnant le point A’ Tracer la droit O’A. On obtient A’O’B’
= xOy

PERPENDICULAIRE EN UN POINT D’UNE DROITRE


Définir M et N sur yy’, équidistants de G. de M et N comme centre, tracer des arcs de circonférence
égaux et sécants en O. la perpendiculaire cherchée est OG
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PERPENDICULAIRE A UN SEGMENT

De C et D comme centre décrire des arcs de rayons égaux sécants en A et A’. On a AC =AD et A’C =A’D. La
perpendiculaire au milieu de CD est AA’, cette perpendiculaire s’appelle médiatrice

PERPENDICULAIRE ISSUE D’UN POINT EXTERIEUR


De M comme centre décrire un arc de circonférence qui coupe yy’ en A et B. de A et B comme centre
décrire les arcs égaux, sécants en M’.
La perpendiculaire cherchée est MM'.

PERPEDICULAIRE A L’EXTREMITE D’UN SEGMENTS


Décrire une circonférence de centre A rencontrant xx’ en M et .Joindre MA et prolonger jusqu’à
l’intersection E avec la circonférence
OE est la perpendiculaire cherchée.

PARALLELE PASSANT PAR UN POINT DONNE


Du point donnée A comme centre, décrire un arc qui coupe yy’ en B. de B comme centre décrire un arc de
rayon AB coupant yy’ en C. de B comme centre décrire un arc rayon AC qui coup l’arc initial en D. La doit AD
est parallèle à yy’.
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PARALLELE A UNE DISTANCE DONNE


En deux points R et S de yy’, élever des perpendiculaires à yy’ construire les segments RT et SU de
longueur égale à d.La droite zz’ est parallèle à yy’.

DIVISION EN n PARTIES EGALES (2)


Théorème : si des parallèle sont équidistantes, elles déterminent sur une sécante quelconque des
segments égaux il suffit de tracer la demi- droite My sur laquelle on porte par exemple 5 segments
égaux. Joindre la division 5 au point N et construire des parallèles à 5N par les autre division.
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DEFINITIONS
La circonférence: La circonférence est une courbe plane fermée. Dont tous les points sont à égales
distance (rayon) d’un point fixe appelé centre. Longueur de la circonférence: L = 2πR. R: rayon
Cercle: Le cercle est la surface plane limité par la circonférence. Aire du cercle S = πR2
Bissectrice: La bissectrice est la demi-droite issue du sommet d’un angle et le partageant en deux
angles égaux (fig. 5)
Division de la circonférence: La division de la circonférence est utilisée dans la détermination :
− des angles,
− des polygones réguliers.

Le segments MN, NP, MR sont des cordes MP, MR, sont des diamètres MON=POR, angles au centre
opposés par le sommet RMP=RNP angles inscrits sous-tendant l’arc PR. MRN=RNP, angles inscrits
sous- tendant des arcs égaux.

CIRCONFERENCE PASSANT PAR DEUX POINTS


La médiatrice de AB est xx’. De A et B comme centres. Décrire des arcs de circonférence de rayon R,
sécants en O. Le point O est le centre de la circonférence cherchée

CIRCONFERENCE PASSENT PAR 3POINTS


Tracer les médiatrices des segments AB et BC sécantes en O.
Il s’en suit que : A=OB= OC. Le point O est le centre de la circonférence passant par A, B et C.
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BISSECTRICE
a) Point de concours accessible. Tracer (O ; ROM). la médiatrice de MN est la bissectrice de xOy.*
b) Point de concours inaccessible .Tracer D’1 et D’2 respectivement parallèles à D1 et D2 et sécantes
en O. on retrouve le cas précédent.

DISIVION DE LA CIRCONFERE NCE EN 2,4 ET 8 PARTIES EGALES


Le diamètre AB partage la circonférence en deux parties égales. la médiatrice de AB partage chaque demi-
circonférence en deux parties égales . les bissectrices de AOD et BOD, partagent chaque quart de
circonférence en deux parties égales on obtient le côte de l’octogone.

DIVISION DE LA CIRCONFERENCE EN 3, 6 ET 12 PARTIES EGALES


AB=BC=CD=DE=EF=FA=R ; on obtient ainsi l’hexagone.
En joignant AC ,CE ,ET ,EA on obtient le triangle équilatérale. En construisant le médiatrice de CD,
par exemple, on définit M, milieu de CD. L’arc CM= πR. : 6
43

DIVISION DE LA CIRCONFERENCE EN 5,10, 15 PARTIES EGALES


Soit M le milieu de AO. Tracer l’arc (M ; RMC) qui coupe OB D. Tracer l’arc (C ; RCD) qui coupe la circonférence
de base en E. CE est le côté du pentagone (5 côtés égaux). En divisant l’arc CE en deux parties égales on obtient
le côté du décagone(10côtés égaux).

Droite et circonférence

Droite tangente à une circonférence


La droite tangent à une circonférence est perpendiculaire au rayon aboutissant au point de tangence

TANGENT-PASSANT PAR UN POINT


Prolonger OT et définir les points A et C point tels que AT =TC de A et c comme centres tracer des
arcs de même rayon sécants en B. la tangente cherchée est BT
44

TANGENT PARALLELE A UNE DURECTION DONNEE


Tracer un arc de centre O rencontrant la droite D en deux points A et B . la médiatrice de AB passe
O et définit H, point de tangence de la droite D’ parallèle à D.

TANGENTE ISSUE D’UN POINT EXTERIEUR


Tracer AO puis la circonférence de diamètre AO. Le point T intersection des deux circonférences, est
le point de tangence de la droite AT avec la circonférence de centre O.

CIRCONFERENCE TANGENTE A DEUX DROITES


Tracer les parallèles D’1 et D’2 respectivement à D1 et D2, à une distances R généralement donnée.
O est le centre de la circonférence tangente. A et B sont les points de tangence.
20

TANGENTE COMMUNE EXTERIEURE A DEUX CIRCONFERECES


Tracer la circonférence (M’; R3). Tracer la circonférence (O ;R4). Soit T le point d’intersection de ces deux
circonférences. Soit D le point d’intersection de OT avec la circonférence (O; R1). La tangente commune est
DN //TA.

TANGENTE COMMUNE INTERIEURE A DEUX CIRCONFERENCES


Tracer la circonférence (M. R3). tracer la circonférence (O. R4). Soit T le point d’intersection de ces deux
circonférences.
Soit D le point d’intersection de OT avec la circonférence (O ;R1). La tangente commune est DN//TA

CIRCONFERENCE TANGENTE COMMUNE EXTERIEUR


Tracer D1// D à une distance R. Tracer l’arc (O ;R2) qui coupe D1 en I. le point I est le centre de la
circonférence commune G et T sont les points de tangence.
21

CIRCONFERENCE TANGENTE COMMUNE INTERIEURE


Tracer (O ;R3), puis D2 // D1 à une distance R2. On obtient le point A qui est le centre de la
circonférence cherchée.

CIRCONFERENCE TANGENTE COMMUNE EXTERIEURE


La droite passent par O et T est la ligne des centres. Tracer D2 ┴ OT, en T qui coupe D1 en B. Le centre
de la circonférence tangente commune est situé sur la bissectrice de (D1 ; D2) à son intersection avec
OT.

CIRCONFERENCE TANGENTE COMMUNE INTERIEURE


Tracer la perpendiculaire en T à D1. définir A à une distance R1 de T. Tracer la médiatrice de OA qui
coupe TA en S, centre de la circonférence cherchée. SO
prolongé définit M, point de tangence des deux circonférences.
22

CIRCONFERENCE TANGENTE COMMUNE EXTERIEURE ET INTERIEURE


Tracer R4 = R1+ R3 et R5 = R2-R3. L’intersection de ces deux arcs de circonférence définit I, centre de
la circonférence cherchée T et G sont les
points de tangence.

CIRCONFERENCE TANGENTE COMMUNE EXTERIEUR


Tracer OT et prolonger les arcs (O ; R1+ a) et (A ; R2+ a) sécants en F. Tracer les arcs (O ; R2+ b) et (A ; R2 + b)
sécants en E. Les valeurs a et B sont telles que E et
F soient de part et d’autre de Tx. L’intersection de EF et Tx définit I,
centre de la circonférence tangente commune.

Ovale
l’ovale est une courbe plane, fermée, composée de quatre arcs de circonférence
tangents, possédant deux axes de symétrie.
- Ovale défini par le petit axe (Fig.1).
- Ovale défini par le grand axe (Fig.2)

OVALE (petit axe)


Tracer la circonférence de diamètre MN. Joindre et prolonger NR, NS, MR,
et MS. Tracer les arcs de circonférence (M,RMN). De R et S comme centre, tracer les arcs tangents à
ceux précédemment
23

décrits.

Ovale (grande axe) Diviser TR en trois parties égales. Tracer les circonférences (A ;RTA) et (O ; RRO)
sécantes en L et U. Joindre et prolonger LA, LO, UA et UO, afin de définir les points de tangence R, J,
Y et E
24

3.5. PERSPECTIVES

1) Caractères généraux

− La convention fondamentale du dessin oblige à placer la pièce à représenter dans une


position simple et à l’observer orthogonalement. Ces règles conduisent à des vues ne
faisant pas image, difficiles à lire pour un non initié.
− Les représentations en perspective se proposent de donner une idée globale des formes
en une seule vue, sans difficulté de lecture.
Mais :
 Elles présentent de difficultés d’exécution lorsque les formes à représenter sont
complexes ;
 Il est difficile de les coter correctement ;
 Elles déforment la plupart des surfaces, ce qui risque de causer des difficultés dans
l’appréciation de certaines formes.
− Elles ne sont pas utilisées, ni pour les dessins de définition, ni pour les dessins de
fabrication.
Les perspectives sont surtout utilisées dans trois cas :
 Croquis perspectif à l’appui d’une explication ;
 Illustration des notices de montage ou d’entretien des catalogues ;
 Contrôle d’une lecture de forme dans certains examens.

Les formes cachées ne sont représentées qu’exceptionnellement.


On distingue :
25

− La perspective exacte ou d’observation : qui est une projection conique. Elle est utilisée
dans les représentations artistiques et rarement dans l’industrie ;
− Les perspectives industrielles : ce sont des projections cylindriques (projetantes
parallèles). Selon la position de la pièce et la direction d’observation on obtient :
 Une perspective cavalière
 Une perspective axonométrique.
2) perspective cavalière

une à une donnée, un de


à du de

Toute contenue un au de en grandeur.

au de
; α dépend de ; pour
de ou .

3)

- La une par rapport à ;


de en
- Tout donc une
- La par α, β, γ font
26

- La

:α égaux.)

:α (deux égaux.)

:α (aucun
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