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III- MATERIEL UTILISE :
Pour obtenir un dessin soigné, il faut disposer d’un matériel qu’il faut par ailleurs
entretenir :
- Planche (table) ;
- Le té et la règle parallèle : ils servent à tracer des parallèles horizontales ;
- Règle graduée (en cm et mm) ;
- Equerres : elles sont à 45° ou à 30° et 60° ;
- Pistolets et perroquets : ils servent à tracer les courbes ;
- Compas ;
- La règle à échelles : elle contient six graduations correspondant à six échelles. La
plus courante contient les échelles suivantes : 1/20 ; 1/25 ; 1/50 ; 1/100 ; 1/250 ;
1/500.
- Les grilles et les traces lettre : les grilles pour tracer les meubles, les appareils
sanitaires…etc. Les traces lettres pour obtenir des écritures régulières.
- Rapporteur : il sert à tracer les angles quelconques ;
- Crayons et porte-mines ;
- Gomme ;
- Grattoir : il sert à gratter l’encre ;
- Stylos à plume tubulaire (type Rotring) : pour la mise au net à l’encre ;
- Papier : il y a deux variétés : le papier à dessin (genre canson), et le papier calque.
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PRESENTATION DES DESSINS
I- FORMATS :
Ce sont des formats normalisés pour la présentation des dessins. Leurs dimensions
sont les suivantes :
Format A4 = 210mm × 297mm ; A1
Le pliage des planches contenant les dessins se fait en accordéon, d’abord dans le
sens longitudinal, puis en hauteur. Le format adopté pour le pliage est le format A4.
II- MISE EN PAGE :
Elle consiste à répartir les vues dans un format normalisé, après avoir tracé à son
intérieur un cadre à 5mm de ses bords.
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III- CARTOUCHE :
On appelle cartouche l’emplacement réservé dans un angle du dessin et dans lequel
figurent tous les renseignements relatifs au projet :
- Désignation et adresse de la construction ;
- Nom et adresse du propriétaire ;
- Désignation des dessins (façades, coupes,…etc) ;
- Indication des corps d’état ;
- La ou les échelles ;
- Date du dessin ;
- Légende ;
- Emplacement pour les modifications ;
- Numéro du classement ;
Le format du pliage A4 est destiné à recevoir le cartouche pour que ce dernier reste
apparent après pliage.
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CONVENTIONS DE REPRESENTATION
I- TRAITS : (voir tableau)
Les traits utilisés en dessin technique diffèrent par leur épaisseur et leur aspect.
Conseils pratiques :
Un trait mixte se commence et se termine par un élément long ;
Dans un trait interrompu, l’intervalle est environ la moitié du tiret ;
Les traits interrompus doivent toujours se toucher dans les angles.
II- ECHELLES :
C’est le rapport constant de proportionnalité qui existe entre les éléments du modèle
réduit (dessin) et les éléments correspondants de l’objet réel.
Cette échelle s’exprime : - sous forme décimale (exemple : 0,01 ; 0,05) ;
- sous forme fractionnaire (exemple : 1/100 ; 1/20).
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III- ECRITURE :
Les formes et les dimensions des caractères utilisés en dessin technique sont
normalisées. Le but de cette normalisation est d’assurer la lisibilité et l’homogénéité
des caractères.
ECRITURE NORMALISEE : (FORME DES CARACTERES)
ABCDEFGHIJKLMNOPQR
STUVWXYZ ÉÀÏÎÇÛŒ
a b c d e f g hi j kl m no p
q r s t uv w xy z é àï î ç û
œ 0123456789 [( !?√
℅&)]
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PROJECTIONS
I- PLAN DE PROJECTION
Cette méthode a pour but de représenter dans un plan, n’importe quelle figure
déterminée géométriquement dans l’espace.
Elle se fonde sur la connaissance de trois plans de projection perpendiculaire entre
eux et par rapport auxquels les points de l’espace sont rapportés
perpendiculairement.
Par convention, l’un de ces plans est appelé plan horizontal de projection (H), les
deux autres verticaux s’appellent plan frontal (F) et plan de profil (P) de projection.
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- Si on fait pivoter les plans de projection (H) et (P) d’un angle de 90° respectivement
vers le bas, et vers la droite, de telle manière qu’ils soient dans le prolongement du
plan de projection (F), on obtient ce qu’on appelle l’épure.
- Pour reconstituer la forme d’un solide, il suffit de connaître deux de ses projections.
- Faire cette reconstitution en imagination, s’appelle lire une épure.
Les droites (AfAh) et (AfAp) qui joignent l’une à l’autre, les deux projections d’un même
point, s’appellent lignes de rappel.
- [AAh ] = [Af I] = [Ap k] ;
- [AAp] = [Af j] = [Ah m] ;
- [AAf ] = [Ah I] = [Ap j] ;
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II- PROJECTION D’UNE DROITE :
a) Droite quelconque :
Espace
Epure :
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b) Droite parallèle à l’un des plans de projection :
Espace
Epure :
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c) Droite perpendiculaire à l’un des plans de projection :
Espace
Epure :
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III- PROJECTION D’UN VOLUME :
Espace
F P
Epure : Est un dessin qui donne l’élévation, le plan et le profil d’une figure
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EST
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LES VUES
I- DEFINITION :
On appelle vue une projection orthogonale de l’objet sur un plan disposé
parallèlement à la face observée.
II- PRINCIPE :
L'objet placé devant un observateur est projeté orthogonalement sur un plan parallèle
à la face observée. La projection de la face observée de l'objet est en vraie grandeur.
Cependant la troisième dimension (profondeur) n’est pas définie. Il faudra plusieurs
projections orthogonales sur plusieurs plans pour définir l’objet.
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III- DISPOSITION DES VUES :
On choisit une face qui déterminera la vue de face. Par rapport à la vue de face, on
aura cinq autres vues, disposées comme l’indique la figure ci-dessous.
DO
F FACE
G GAUCHE
A ARRIERE
DR DROITE
Do DESSOUS
DU DESSUS
F
D G A
R
DU
IV- CORRESPONDANCE DES VUES :
Puisque nous dessinons le même objet, nous allons retrouver entre les différentes
vues des dimensions communes : la hauteur d’un objet reste la même si l’on le
regarde de face ou de la gauche. C’est la correspondance des vues.
Dans la pratique il nous permet avec 2 vues de dessiner la troisième vue (sans
mesure).
Cette méthode n’est intéressante que pour des dessins simples
Ligne de rappel
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Application :
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LES COUPES
I- BUT :
Les coupes permettent de montrer les détails intérieurs d’un ouvrage afin d’en facilité
la compréhension et La cotation. P
II- PRINCIPE :
Supposer la pièce coupée par un plan P parallèle
à l’une de ses faces ;
SO
Choisir un sens d’observation (SO) perpendiculaire
au plan de coupe ;
Enlever par la pensée la partie de la pièce P
située en avant du plan de coupe ;
Dessiner la partie se trouvant en arrière du plan de coupe :
- Les contours des parties coupées se dessinent en trait renforcé ;
- Les parties vues, situées en arrière du plan de coupe se
dessinent en trait fort.
- Hachurer les parties coupées en trait fin.
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III- REPERAGE DES COUPES:
Avant de dessiner une coupe, on doit faire figurer sur une des vues de l’objet, le plan
de coupe.
Le repérage des coupes comporte 4 étapes :
Repérer le plan de coupe par un trait mixte fin
renforcé aux deux extrémités ;
Indiquer le sens d’observation par deux flèches placées aux extrémités
renforcées ;
Désigner le plan de coupe par la même lettre majuscule inscrite à coté des
flèches ;
Indiquer le nom de la coupe représentée.
Remarque :
Dessiner les coupes en correspondance avec les vues où elles sont repérées.
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IV- COUPES PARTICULIERES : (voir figures page 19)
1) Demi-coupe :
Il est possible de rassembler sur une même vue, la moitié de la pièce vue extérieure,
l’autre moitié vue en coupe. Ces deux parties sont séparées par un trait d’axe.
2) Coupe brisée :
Dans le cas de détails intéressants non situés dans le même plan, on peut exécuter
sur la même vue plusieurs coupes partielles obtenues par des plans parallèles.
Sur le repérage de la coupe, représenter chaque changement de direction par une
équerre en trait renforcé.
V- SECTIONS : (voir figures page 19)
Une section est une coupe simplifiée où l’on ne représente que les parties situées
dans le plan de coupe.
1) Section rabattue :
La pièce est coupée suivant un plan perpendiculaire à l’axe, on fait ensuite pivoter le
plan de coupe de 90° pour l’amener dans le plan du dessin. Le contour apparent est
exécuté en trait continu fin. Hachurer la section.
2) Section sortie :
La section est rabattue comme précédemment, puis sortie du dessin par glissement le
long de son axe. Le contour apparent est exécuté en trait continu renforcé.
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VI- HACHURES :
1) But :
Les hachures sont utilisées pour mettre en évidence les parties coupées dans une
coupe.
2) Exécution des hachures :
Les hachures s’exécutent en trait fin, régulièrement espacées de 1.5 à 5mm.
Elles doivent de préférence être inclinées à 45°.
Dans les dessins à petite échelle ou pour les pièces de faible épaisseur, on
remplace les hachures par pochage au crayon ou à l’encre de chine.
porte fenêtre mur
mur
Dans les dessins à grande échelle (1/20, 1/10, 1/2), on peut remplacer les
hachures à 45° par des hachures conventionnelles propres aux différents matériaux.
3) Hachures conventionnelles : (voir figures page 21)
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LA COTATION
I- DEFINITION :
La cotation est l’ensemble des dimensions dites cotes que l’on porte sur les dessins
pour donner une idée précise d’un objet technique dessiné. Elle permet de réaliser cet
objet sans avoir à mesurer sur le dessin.
II- LES ELEMENTS DE LA COTATION :
1) Lignes d’attache : (voir figure 1)
Ce sont des traits fins perpendiculaires à la longueur à coter, elles peuvent être
interrompues avant l’objet dessiné afin d’améliorer la clarté des dessins. Elles
dépassent de 1 à 2mm les lignes de cotes.
2) Lignes de cotes : (voir figure 1)
Ce sont des traits fins parallèles à la longueur à coter. Elles sont espacées de 7 à
10mm du dessin.
3) Flèches de cotes : (voir figures 1 et 2)
Les extrémités des lignes de cotes sont limitées par des flèches dessinées en trait
moyen dont l’ouverture est d’environ 30° et la longueur de 3 à 4mm.
Pour faciliter la lecture du dessin, on peut :
reporter les flèches à l’extérieur des lignes d’attache. (voir figure 3)
remplacer les flèches par des points si l’on n’a pas la place suffisante. (voir fig 3)
dans le cas de dessin rapide, on peut remplacer des flèches par des tirets en traits
forts, inclinés à 45°. (voir figure 4)
4) Chiffres de cotes : (voir figure 1)
Ils s’écrivent en trait moyen, et indiquent la dimension réelle de l’objet. (voir figure 1)
Ils doivent être disposés au milieu des lignes de cotes :
au dessus si la ligne est horizontale. (voir figures 5 et 6)
à gauche si la ligne est verticale. (voir figures 5 et 6)
les chiffres ne doivent pas toucher la ligne de cote, mais être tout près, et leur
hauteur est de 3 à 4mm.
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lorsque les lignes de cotes sont inclinées, l’inscription des chiffres doit être
conforme aux figures 9 et 10.
lorsque l’intervalle entre deux lignes d’attache ne permet pas l’inscription des
chiffres, on peut :
- inscrire le chiffre à l’extérieur des lignes d’attache. (voir figure 7)
- placer alternativement les chiffres au dessus et au dessous de la ligne de cote.
(voir figure 8)
III- COTATIONS PARTICULIERES :
1) Cotation des angles : (voir figure 11)
les lignes d’attache sont dans le prolongement des cotés de l’angle.
La ligne de cote est un arc de cercle dont le centre est le sommet de l’angle.
Ensuite inscrire le chiffre.
2) Cotation des diamètres : (voir figure 12)
La cotation des diamètres doit être précédée du signe Φ.
3) Cotation des rayons : (voir figure 13)
Elle est indiquée par une ligne dirigée vers le centre de l’arc. La flèche doit être tracée
du coté concave, on peut cependant la tracer du coté convexe pour les petits rayons.
Ensuite inscrire le chiffre précédé de la lettre R.
4) Cotation des pentes : (voir figure 14)
Elles se cotent généralement en % ou en cm/m.
5) Cotation des éléments identiques : (voir figure 15)
Lorsqu’un ouvrage comporte une succession d’éléments de même dimension
(exemple : marches d’un escalier), on utilise la cotation suivant la figure (15). Le
premier chiffre indique le nombre d’éléments identiques, le second la dimension.
6) Cotation des profilés : (voir figure 16)
Les profilés de toutes natures ainsi que les éléments de petite section, se cotent à
l’aide d’un renvoi.
Pour les profilés métalliques, on indique avant les dimensions le symbole du profilé.
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LES FIGURES
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LES FIGURES
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IV- FAUTES A EVITER :
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