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PROJECTION ORTHOGONALE
En architecture le géométral désigne le dessin ou plan qui indique la disposition, la forme et les dimensions
exactes des différentes parties d'un objet ou d'un ouvrage sans tenir compte de la perspective (sans
déformation optique). Afin de faciliter la communication entre les différents acteurs qui devront exploiter ces
dessins (conception, réalisation, …), on utilise une représentation normalisée basée sur les projections
orthogonales de l’objet.
la représentation d’un édifice en géométral est donc constituée d’un ensemble de projections orthogonales
distinctes (élévations) qui possèdent la particularité d’être établies sur des plans de projections (chaque fois que
cela est possible) parallèlement à chaque face observée. Les plans et les coupes de géométral font intervenir un
plan spécial supplémentaire qui découpe l’objet parallèlement au plan de projection et que l’on nomme pour
cette raison le plan de section (à voir prochainement).
Les projections distinctes constitutives du géométral pour l’architecture – plans, coupes, élévations – sont
mises en page sur un support graphique nommé rendu. Les modalités du rendu suivent certains principes
graphiques et sont fixées par des conventions graphiques.
Dans le principe, le géométral s’apparente au dessin technique et se réalise sur papier ou calque ou par
ordinateur (DAO), ses règles d’exécution sont normalisées.
Projections orthogonales :
L’observateur se place perpendiculairement à l’une des faces de l’objet à dessiner. La face observée est ensuite
projetée et dessinée dans un plan de projection parallèle à cette face, situé en arrière du système.
Autres méthodes
Une méthode variante de la précédente utilise un compas à la place de la droite à 45°. Pour ce cas, la pointe du
compas étant placée au coin bas droit de la vue de face, les épaisseurs nécessaires sont reportées d'une vue à
l'autre en traçant des quarts de cercle.
2. Correspondance verticale : Elle existe entre les vues de face de dessous et de dessus, elle se traduit
par un alignement de trais appartenant au même plan dans la direction verticale. Tout trais vertical
dans l'une de ces vues est représenté verticalement dans les 2 autres.
3. Correspondance quart de cercle : Elle existe entre les vues de droite, de gauche et la vue de dessus ou
de dessous. Au lieu de la correspondance quart de cercle, on peut aussi utiliser la ligne de renvoi (ligne
à 45°).
Cette méthode de disposition des vues s'appelle méthode E (norme Européenne de projection et symbole ISO
de disposition des vues). Il existe une autre disposition de vue appelée méthode A (méthode Anglo-Saxon),
dans la méthode A la vue de gauche est à gauche, la vue de droite est à droite, la vue de dessus est au dessus
et la vue de dessous est en dessous.
Remarque :
A partir de 2 vues connues, il est possible de déduire n’importe quelle autre vue en utilisant la propriété de
correspondance des vues.
ÉCHELLE DE REPRESENTATION
Lorsque les ouvrages/projets sont grands ou petits, il est nécessaire de faire des réductions ou des
agrandissements pour les représenter.
• Informations sur l’objet dans sa globalité, sur ses dimensions et son organisation : échelle du 1/ 200ème ou
ème
1/ 100
FORMATS NORMALISES
Les formats normalisés DIN des supports graphiques, ont été mis au point par des ingénieurs allemands dans
les années 1930.
Format Dimensions
A4 210x297 (mm)
A3 420x297 (mm)
A2 420x594 (mm) = 0,25 m²
A1 840x594 (mm) = 0,5 m²
A0 840x1188 (mm) = 1 m²
Le cartouche
C’est la carte d’identité du dessin, il rassemble les renseignements essentiels : échelle principale, titre, format,
nom du dessinateur/dessinatrice, date, etc.
Pour la représentation en géométral d’un objet physique, celui-ci est conventionnellement réduit à l’ensemble
des arêtes qui le délimitent. Une arête est elle-même définie comme l’intersection de deux surfaces de l’objet.
Le géométral consiste donc à représenter la projection de segments de droites et de courbes qui
correspondent aux arêtes de l’objet. Pour la compréhension tridimensionnelle de l’objet, on représente les
parties visibles de la face observée mais aussi celles coupées et invisibles (fig.8). Afin de distinguer les parties
entre elles on attribue à chacune un style de trait différent.
• Les parties coupées sont représentées avec une épaisseur de trait > × 2 l’épaisseur du trait des parties vues.
• L’orientation du projet par rapport aux points cardinaux figure graphiquement sur les plans. Le géométral
d’un même projet et à toutes les échelles conserve la même orientation sur le support graphique.
Conventionnellement le nord est situé en haut et à droite.
Moyens graphiques
Le géométral s’exécute en DAO ou en dessin manuel à l’aide d’outils de traçage : crayons, règle, « criterium »
ou portemine, té, équerres, compas, etc. La face sur laquelle figure le tracé est située à l’extérieur du rouleau.
Dessin de rendu
Il s’exécute au trait fait au crayon ou à l’encre sur un support en papier ou en calque. Le rendu est la mise au
net du dessin préparatoire pour la communication du projet d’architecture. Il peut être augmenté d’effets
(ombres, couleurs, paysage…). Le dessin assisté par ordinateur DAO a remplacé le dessin manuel à l’encre.
ECRITURE NORMALISEE
La proportion, l'ordre d'exécution et la direction des traits des caractères doivent être soigneusement exécutés.
L’étudiant devra toujours s’aider de lignes guides pour l’exécution des lettres capitales (caractère majuscule
normalisé, dit « bâton »), des lettres en script ou encore des chiffres. (la méthode de construction des lignes
guides est celle expliquée en cours).
Les lettres telles que V, A, W, X et Y doivent être « symétriques » par rapport à une ligne oblique imaginaire.