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+229 67 52 39 39 ; 95 33 90 98 ; 41 25 25 42

louisbonifacek@gmail.com; hotmailkouton@gmail.com
 Le présent recueil d’activités a pour rôle premier d'améliorer le rendement des apprenants de la classe de Seconde D tout en leur permettant d'aborder
les mathématiques avec beaucoup plus d'aisance.
 Toutes vos suggestions et critiques sont les bienvenus pour l’amélioration continue de ce document. Je vous souhaite bon usage et sollicite vos
invocations.

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 Je voudrais à travers ces lignes exprimer toute ma sincère gratitude à Dieu le Père Tout Puissant pour la santé nécessaire qu’il m’a donnée à la rédaction
et à la saisie de ces lignes. Que son nom soit glorifié !
 J’exprime ici également mes sentiments de sincères remerciements et de profonde reconnaissance à tous les collègues qui de proche ou de loin ont
contribué d’une manière ou d’une autre à l’amélioration de ce travail par leur disponibilité, chacun en ce qui le concerne.

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S A n° 1 : CONFIGURATIONS DE L’ESPACE

S A N° 2 : ORGANISATION DES DONNEES

S A N° 3 : LIEUX GEOMETRIQUES DANS LE PLAN

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Situation de départ
Texte : Une pluie dévastatrice
Un vent violent a décoiffé la toiture du domicile de Kodjo, un élève en classe de 2nde C au Lycée Mathieu
Bouké. Pour l'informer, son frère lui adresse le message ci-dessous :
"Voici ce qu'est devenue la toiture de notre maison après le passage du grand vent qui a précédé la
pluie de la nuit dernière".

A la vue de ce dessin un ami de Kodjo voudrait étudier cette représentation de la toiture.


Tâche : Tu vas te construire de nouvelles connaissances en mathématique ; pour cela, tu auras, tout
au long de la S.A., à :
 exprimer ta perception de chacun des problèmes posés.
 analyser chacun des problèmes.
 opérer sur l’objet mathématique que tu as identifié pour chaque problème
 améliorer au besoin ta production

I- Introduction
Consigne
1) Lis attentivement le texte de la situation de départ.
2) Reformule le problème posé en tes propres termes.
3) Formule toutes les questions et idées que t’inspire le texte de la situation de départ.

II- Réalisation

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A la fin de cette séquence, l’élève doit être capable :
 de représenter des objets de l’espace dans le plan.

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Activité 1: Rappel des règles de la perspective cavalière  Règle 1 : Toute face de l’objet, située dans un plan vertical de face, est dessinée sans
déformation.
Kevin, un ami de Kodjo veut représenter l’un des piliers sur lesquels se repose le toit de la maison. Il Exemple :
ne se rappelle cependant plus des règles de représentation en perspective cavalière d’un solide de Les faces carrées ABFE et DCGH dans la réalité sont représentées sur le dessin sans
l’espace et sollicite ton aide. déformation.
 Règle 2 : Les arêtes à supports parallèles sur l’objet sont représentées par des segments à
Consigne supports parallèles sur le dessin.
Rappelle toutes les règles de la représentation en perspective cavalière d’un solide de l’espace en Exemple :
complétant les informations suivantes : Les arêtes [AE], [BF], [HD] et [GC] sont parallèles dans la réalité ; elles sont représentées par
 Règle 1 : Toute face de l’objet, située dans un plan …………………….. de face, est dessinée des segments à supports parallèles.
sans …………………………..  Règle 3 : Les arêtes « cachées », sont représentées par des traits en pointillés.
 Règle 2 : Les arêtes à supports ………………………… sur l’objet sont représentées par des Exemple
………………………… à supports parallèles sur le dessin. Sur la figure 1, les arêtes [AD] et [DC] visibles sont représentées en traits plein ; l’arête [BE]
 Règle 3 : Les arêtes « …………….. » sont représentées par des traits en n’est pas visible (elle est cachée par les faces ADE et DEC) : elle est donc représentée en
………………………………. pointillés.
 Règle 4 : Les arêtes de l’objet, à support ………………………….. au plan vertical de face, sont Sur la figure 2 : la diagonale [AG] est intérieure au cube ; elle est représentée en pointillés.
représentées par des …………………… à supports parallèles faisant un angle  Règle 4 : Les arêtes de l’objet à supports perpendiculaires au plan vertical de face, sont
de ……………..fixée 𝛼 avec la représentation de l’horizontale sur le dessin. représentées par des segments à supports parallèles faisant un angle de mesure fixée 𝛼 avec
 Règle 5 : Les …………………. des segments du dessin, représentant les arêtes de l’objet ayant la représentation de l’horizontale sur le dessin. (𝛼 est appelé l’inclinaison des fuyantes sur
des supports …………………………………. Au plan vertical de face, sont multipliées par un l’horizontale).
 Règle 5 : Les longueurs des segments du dessin, représentant les arêtes de l’objet à supports
………………………. 𝑐. perpendiculaires au plan vertical de face, sont multipliées par un coefficient 𝑐. (𝑐 est appelé
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … coefficient de réduction).
 ……………………………………………………………………………….
Règles de la perspective cavalière
Les figures ci-dessous sont des représentations en perspective cavalière d’une pyramide ABCDE (figure
1) et d’un cube ABCDEFGH (figure 2).

Figure 1 Figure 2
Remarque 1.1.1
La représentation en perspective cavalière de solides de l’espace obéit à un certain nombre de règles  les plans frontaux : ce sont les plans parallèles au plan vertical de face ;
dont les plus importantes sont :  les fuyantes : ce sont les droites perpendiculaires au plan vertical de face ;

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 l’angle de fuite : c’est l’angle que font les fuyantes par rapport à l’horizontale ; Consigne 2 : Représentation d’une pyramide régulière à base carrée
 Sur les fuyantes, les longueurs sont réduites dans un même rapport k ; ce rapport est le
coefficient de réduction de la perspective. Dans la maison, se trouve un objet d’art ayant la forme d’une pyramide régulière 𝑆𝐴𝐵𝐶𝐷 de hauteur
ℎ = 6𝑚 dont la base 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un carré tel que 𝐴𝐵 = 4𝑚.
Remarque 1.1.2 1 1
Certaines erreurs sont courantes dans lecture d’un dessin en perspective cavalière car certaines 1) Représente en perspective cavalière cet objet à l’échelle . On prendra c = et α = 30°.
100 2
situations sont trompeuses. En voici quelques exemples. 2) Calcule l’apothème de cette pyramide.
Situation 1 Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Deux droites qui semblent se couper sur le dessin ne représentent pas forcément des droites sécantes.
Exemples  ……………………………………………………………………………….
Dans la figure 1, l’arête [DE] semble couper l’arête [BC] alors qu’il n’en est pas ainsi dans la réalité.
De même, dans la figure 2, on peut penser que les arêtes [CG] et [AB] se coupent alors qu’en réalité Pour s’entraîner
elles ne le sont pas.
Situation 2
Deux droites qui semblent parallèles sur le dessin ne représentent pas forcément des droites
parallèles dans la réalité.
Exemple
Les droites (AG) et (DE) ne sont pas parallèles dans la réalité.
Situation 3
Les angles droits ne sont pas toujours représentés par des angles droits (deux droites perpendiculaires
n’étant pas généralement représentées par des droites perpendiculaires).
Exemple
Les droites (GH) et (HE) sont perpendiculaires dans la réalité, et pourtant sur le dessin, elles forment
un angle qui n’est pas droit.
Situation 4
Deux segments de même longueur ne sont pas généralement représentés par des segments de même Exercice 1
longueur. Fais une représentation en perspective cavalière du pavé droit 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 de dimensions 𝐿 =
Exemple : les arêtes [EF] et [EH] sont de même longueur dans la réalité, et pourtant sur le dessin, ils 12𝑚; 𝑙 = 10𝑚 𝑒𝑡 ℎ = 6𝑚 sachant qu’il est posé sur la face 𝐷𝐶𝐺𝐻 et la face 𝐸𝐹𝐺𝐻 est vue de
sont représentés par des segments de longueurs différentes. face en prenant pour échelle
1 1
et pour code (30° , ).
 ………………………………………………………………………………. 200 2
 ……………………………………………………………………………….
Activité 2 : Représentation de solides de l’espace en Exercice 2
Représente en perspective cavalière le pavé droit 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 de sorte que la face 𝐸𝐹𝐺𝐻 soit située
perspective cavalière 1
dans le plan vertical de face. On donne : 𝐺𝐻 = 5𝑐𝑚, 𝐶𝐵 = 4𝑐𝑚, 𝐴𝐸 = 3𝑐𝑚, 𝛼 = 45° et 𝑘 = .
2
Consigne 1 : Représentation d’un cube  ……………………………………………………………………………….
Le vent a laissé voir la forme du mur de la maison qui a la forme d’un cube 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 d’arrête 4𝑚. Exercice 3
1
1) Représente en perspective cavalière à l’échelle le cube 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻. On prendra c = Représente en perspective cavalière une pyramide régulière 𝑆𝐴𝐵𝐶𝐷 de hauteur ℎ = 6𝑚 et dont la
100
1 √2
et α = 45°. base est un carré tel que 𝐴𝐵 = 3√2𝑚(Tu prendras 𝑐 = pour coefficient de réduction ; 𝛼 = 30°
2 2
2) Cite les faces verticales de profil ; les faces verticales de face ; les faces horizontales. pour l’angle des fuyantes et pour échelle 1𝑐𝑚 pour 1𝑚).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …  ……………………………………………………………………………….
 ………………………………………………………………………………. Exercice 4

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Représente en perspective cavalière un cube 𝑂𝑁𝑃𝑄𝑅𝑆𝑇𝑈 tel que 𝑂𝑁 = 4√3𝑐𝑚(Tu prendras 𝑐 =
√3
pour coefficient de réduction ; 𝛼 = 35° pour l’angle des fuyantes).
3
 ……………………………………………………………………………….
Exercice 5
𝐴𝐵𝐶 est un triangle équilatérale de coté 6 cm.
1
Représente ce triangle en perspective cavalière avec le code (𝛼 = 45°; 𝑘 = ), lorsque la hauteur
3
[𝐴𝐻] est verticale et vue de face, le support du côté [𝐵𝐶] est perpendiculaire au plan vertical de face.
 ……………………………………………………………………………….

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A la fin de cette séquence, l’élève doit être capable :
 de reconnaître les positions relatives d’une droite et d’un plan de l’espace ;
 d’étudier la position d’une droite donnée par rapport à un plan donné.

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Activité 1 : Détermination d’une droite -Détermination
d'un plan
Tu vas utiliser tes connaissances des classes antérieures pour répondre à la consigne suivante.
Consigne
Comment peux-tu caractériser :  ……………………………………………………………………………….
• Une droite ? Les règles de base de la géométrie de l’espace
• Un plan ? (Cite tous les cas possibles)
En géométrie dans l’espace on admet les règles suivantes :
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
R1 : Par deux points distincts A et B de l'espace, il passe une droite unique notée (AB).
 ……………………………………………………………………………….
Résultats attendus
Détermination d’une droite
Par deux points A et B distincts de l’espace, il passe une et une seule droite. On la désigne par (AB).
Droite (AB) de l’espace

R2 : Par trois points non alignés A, B et C de l'espace, il passe un plan unique notée (ABC). On convient
de représenter un plan par un parallélogramme.
Détermination d'un plan
On convient de représenter un plan par un parallélogramme
Un plan peut être défini ou caractérisé de manière unique :
▪ Soit par trois points non alignés A, B et C

R3 : Si A et B sont deux points distincts d'un plan (P) alors (P) contient la droite (AB).

▪ Soit par une droite et un point n'appartenant pas à cette droite

▪ Soit par deux droites sécantes


R4 : Tout plan (P) partage l'espace en deux régions (E1) et (E2) situées de part et d'autre de (P), de
façon que toute droite ayant un point dans l'une des régions et un point dans l'autre région coupe (P)
en un point.

▪ Soit par deux droites strictement parallèles

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D

C
A
Les points E et F appartiennent respectivement aux régions (E1) et (E2).
B
R5 : Si deux plans distincts ont un point commun alors ils sont sécants suivant une droite passant par Détermine l’intersection du plan (𝐴𝐵𝐶) avec chacune des droites suivantes :
ce point. (a) (𝐵𝐷)
(b) (𝐴𝐶)
(c) (𝐼𝐽) avec 𝐼 et 𝐽 les milieux respectifs de [𝐵𝐷] et [𝐶𝐷].
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Retenons
 Une droite et un plan de l’espace sont soit sécants, soit parallèles.
 Une droite et un plan sécants se coupent en un seul point.
 Si une droite (D) est parallèle à un plan (P), soit la droite (D) est contenue dans le plan (P),
R6 : Tous les résultats de la géométrie plane (théorèmes de Thalès, de Pythagore, la trigonométrie soit la droite (D) et le plan (P) sont disjoints (dans ce cas, on dit que la droite (D) est
etc) sont applicables dans chaque plan de l’espace. strictement parallèle au plan (P).
 ……………………………………………………………………………….  ……………………………………………………………………………….
Activité 2 : Reconnaissance des positions relatives d’une Consigne 2 : Définition-Propriété
(𝐷) est une droite et (𝑃) un plan de l'espace.
droite et d’un plan de l’espace Précise l'intersection (𝐷) ∩ (𝑃) de la droite (𝐷) et du plan (𝑃) dans chacun des cas suivants :
Le plafond a été réalisé, à l'aide de contre-plaqué comme l'indique la figure ci-dessous. 1) (𝐷) est parallèle à (𝑃).
2) (𝐷) et (𝑃) sont sécants en un point 𝐼.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….

NB :
Définition 1.2.1
 On matérialise un plan lorsqu'on imagine que le contre-plaqué s'étend indéfiniment dans  On dit qu’une droite (𝐷) est parallèle à un plan (𝑃) lorsque (𝐷) est incluse dans (𝑃) ou
tous les sens. On représente généralement un plan par un parallélogramme. lorsque (𝐷) et (𝑃) sont disjoints.
 De même on matérialise une droite lorsqu'on imagine qu'une planche de la charpente du  On dit que le plan (𝑃) est sécant à la droite (𝐷) au point 𝐼 lorsque l’intersection de (𝐷) et
toit s'étend indéfiniment de façon rectiligne. de (𝑃) est réduit au point 𝐼.

Consigne 1 Vocabulaire 1.2.1


Sur le dessin, Coffi un camarade de Kodjo se propose de reconnaître les contacts de certaines Lorsqu’une droite et un plan sont sécants on dit que la droite perce le plan ou que le plan coupe la
charpentes et les surfaces des tôles. droite.
Curieux, il veut faire une étude préliminaire sur le tétraèdre 𝐴𝐵𝐶𝐷 représenté ci-dessous :

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Rappel 1.2.1 Détermine la position relative de chacune des droites (𝐴𝐼) , (𝐴𝐵) et (∆) avec le plan (𝑆𝐴𝐶).Tu
préciseras leur intersection dans chaque cas.
Une droite est parallèle à un plan si elle est parallèle à une droite de ce plan.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Propriété 1.2.1  ……………………………………………………………………………….
(𝐷) est une droite et (𝑃) un plan de l'espace.
 (𝐷) et (𝑃) sont parallèles signifie : (𝐷) ∩ (𝑃) = (𝐷) ou (𝐷) ∩ (𝑃) = { }. Remarque 1.2.2
 Si la base d’une pyramide est un triangle alors cette pyramide est appelée tétraèdre ;
 Si la base d’une pyramide est un triangle équilatéral et la hauteur passe par le centre de
ce triangle alors cette pyramide est appelé tétraèdre régulier.
 ……………………………………………………………………………….
Activité 3 : Point de logique
On considère la figure ci-dessous :
 (𝐷) et (𝑃) sont sécants en un point 𝑀 signifie : (𝐷) ∩ (𝑃) = {𝑀}.

 ………………………………………………………………………………. Consigne 1
Dis si les phrases suivantes sont vraies ou fausses.
Remarque 1.2.1 • P : ‘’ La droite (𝐴𝐵) parallèle au plan (𝐷𝐸𝐹)’’
Dans l’espace, une droite et un plan sont soit parallèles (strictement ou non) soit sécants. • Q : ‘’ Le plan (𝐴𝐷𝐹) contient la droite (𝐴𝐵)’’
• R : ‘’ La droite (𝐴𝐷) est parallèle à la droite (𝐶𝐹) donc la droite (𝐴𝐷) est parallèle au plan
(𝐶𝐹𝐸)’’
• S : ‘’ La droite (𝐴𝐵) n’est pas parallèle au plan (𝐷𝐸𝐹) ‘’
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Exploitation des résultats
Chacune des phrases précédentes est appelée proposition.
 ……………………………………………………………………………….  ……………………………………………………………………………….
Activité 2 : Application Notion de proposition
Soit (𝒟) une droite et (𝒫) un plan de l’espace. Considérons l’énoncé :
Soit 𝑆𝐴𝐵𝐶𝐷 une pyramide régulière à base carrée 𝐴𝐵𝐶𝐷 de centre 𝑂. On désigne par 𝐼 et 𝐽 les
« (𝒟) ∩ (𝒫) = { } ». Cet énoncé peut être vrai ou faux ; on dit qu’il s’agit d’une proposition.
milieux respectifs des segments [𝑆𝑂] et [𝑆𝐶] et par (∆) la droite passant par 𝐵 et parallèle à (𝐼𝐽).
Consigne Définition 1.2.2

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Une proposition mathématique (ou assertion) P est une phrase (mathématique) que l’on peut qualifier 𝑅 ∨ 𝑃 : «(𝐶𝐹) ∩ (𝐴𝐵𝐶) = {𝐹} ou (𝐴𝐵) ⊂ (𝐴𝐵𝐶) »
sans ambiguïté, sans hésiter, qu’elle est « VRAIE » ou « FAUSSE » mais jamais les deux à la fois 𝑄 ∨ 𝑅 : « (𝐸𝐹) ∥ (𝐴𝐵𝐶) ou (𝐶𝐹) ∩ (𝐴𝐵𝐶) = {𝐹} »
(principe du tiers exclu). En mathématiques, pour une proposition donnée, il n’y a que les deux : soit
 L’implication : le connecteur logique Si... alors
c’est une proposition « Vraie », soit c’est une proposition « Fausse ».
Soit (𝒟) une droite et (𝒫) un plan de l’espace. Notons 𝑅1 : « (𝒟) ∩ (𝒫) = { } » et 𝑅 : « (𝒟) ∥
Exemple 1.2.2 (𝒫) ». Si 𝑅1 est vraie alors 𝑅 est vraie : on dit que 𝑅1 implique 𝑅 et on note : 𝑅1 ⟹ 𝑅 et on
 « Si une droite est incluse dans un plan alors elle est parallèle à ce plan » est une proposition lit « 𝑅1 implique 𝑅 ». Le symbole " ⟹ " est le symbole de l’implication logique. Pour que 𝑅 soit vraie,
vraie. il suffit que 𝑅1 soit vraie : On dit que 𝑹𝟏 est une condition suffisante pour que 𝑅 soit vraie. Si 𝑅 n’est
 « 17  4 » est une proposition fausse. pas vraie, alors 𝑅1 ne peut pas l’être : on dit que 𝑹 est une condition nécessaire pour que 𝑅1 soit vraie.
 « 𝑥 ∈ ℝ, 𝑥  2 » n'est pas une proposition De façon générale, 𝑄 et 𝑇 étant deux propositions ; la proposition : 𝑄 ⟹ 𝑇 est la proposition qui est
 « 2 est un nombre pair » est une proposition vraie ; fausse si 𝑄 est vraie et 𝑇 est fausse.
 « Trois points non alignés définissent un triangle » est une proposition vraie.
Exemple
Remarque 1.2.3 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 est un cube. On considère les propositions suivantes
En mathématiques, tous les axiomes, toutes les définitions, tous les théorèmes, toutes les propriétés,  𝑃: « (𝐴𝐵) ⊂ (𝐴𝐵𝐶) »
etc…, sont des propositions vraies.  𝑄: « (𝐴𝐵) ∥ (𝐴𝐵𝐶) »
 Négation d’une proposition  𝑅: « (𝐶𝐹) ∩ (𝐴𝐵𝐶) = {𝐹}
Soit 𝑃 une proposition. On appelle négation de la proposition 𝑃 et notée ˥𝑃 ou (non 𝑃) ou encore 𝑃̅  𝑆: « 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 est un cube »
la proposition qui est vraie lorsque P est fausse et fausse lorsque P est vraie.  𝑇: « 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 est un pavé droit »
Exemple TAF : Définis les propositions 𝑃 ⟹ 𝑄 ; 𝑅 ⟹ 𝑃 ; 𝑄 ⟹ 𝑅 et 𝑆 ⟹ 𝑇.
On considère les propositions suivantes Solution
 𝑃: « 𝐴, 𝐵 et 𝐶 sont alignés » 𝑃 ⟹ 𝑄 : « Si (𝐴𝐵) ⊂ (𝐴𝐵𝐶) alors (𝐴𝐵) ∥ (𝐴𝐵𝐶)
 𝑄: « (𝐷) ∥ 𝑃 » avec (𝐷) une droite et (𝑃) un plan de l’espace. 𝑅 ⟹ 𝑃 « Si (𝐶𝐹) ∩ (𝐴𝐵𝐶) = {𝐹} alors (𝐴𝐵) ⊂ (𝐴𝐵𝐶) »
𝑄 ⟹ 𝑅 : « Si (𝐴𝐵) ∥ (𝐴𝐵𝐶) alors (𝐶𝐹) ∩ (𝐴𝐵𝐶) = {𝐹} »
TAF : Définis les propositions 𝑃 et 𝑄.
𝑆 ⟹ 𝑇 : « Si 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 est un cube alors 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 est un pavé droit »
 La disjonction : le connecteur logique OU  ……………………………………………………………………………….
Soit (𝒟) une droite et (𝒫) un plan de l’espace tel que (𝒟) ∥ (𝒫). Notons 𝑅1 : « (𝒟) ∩ (𝒫) = { } »
et 𝑅2 : « (𝒟) ∩ (𝒫) = (𝒟) ». On définit la proposition : « 𝑅1 𝑜𝑢 𝑅2 » notée 𝑅1 ∨ 𝑅2 qui est vraie. Consigne 2
𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 est un pavé droit.
De manière générale, si 𝑄 𝑒𝑡 𝑇 désignent deux propositions alors la proposition « Q ou T » notée 𝑄 ∨
1) Démontre que (𝐴𝐵𝐶) est un plan.
𝑇 est vraie si l’une au moins des propositions 𝑄 𝑒𝑡 𝑇 est vraie. 2) Etudie la position relative par rapport au plan (𝐴𝐵𝐶):
Exemple (a) de la droite (𝐵𝐶) ;
(b) de la droite (𝐸𝐶) ;
𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 est un cube. On considère les propositions suivantes
(c) de la droite (𝐹𝐺).
 𝑃: « (𝐴𝐵) ⊂ (𝐴𝐵𝐶) » 3) Donne en justifiant ta réponse, la valeur de vérité des propositions suivantes :
 𝑄: « (𝐸𝐹) ∥ (𝐴𝐵𝐶) » (a) (𝐴𝐷𝐹) est un plan.
 𝑅: « (𝐶𝐹) ∩ (𝐴𝐵𝐶) = {𝐹} » (b) La droite (𝐺𝐹) est sécante au plan (𝐴𝐷𝐹).
TAF : Définis les propositions 𝑃 ∨ 𝑄 ; 𝑅 ∨ 𝑃 et 𝑄 ∨ 𝑅. Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Solution  ……………………………………………………………………………….
𝑃 ∨ 𝑄 : « La droite (𝐴𝐵) est incuse dans le plan (𝐵𝐶𝐷) ou la droite (𝐸𝐹) est parallèle au plan
(𝐴𝐵𝐶) »

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A la fin de ce contenu notionnel, l’élève doit être capable :
 de reconnaître les positions relatives de deux plans de l’espace ;
 d’étudier la position relative de deux plans.

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Activité 1 : Reconnaissance des positions relatives de deux  On dit que deux plans sont sécants lorsqu’ils ne sont pas parallèles, leur intersection est une
droite.
plans de l’espace Remarque 1.3.1: Positions relatives de deux plans dans l’espace
La charpente se présente partiellement comme il suit. 𝐴𝐵𝐷𝐸 est un parallélogramme. Dans l’espace, deux plans (𝒫) et (𝒬) sont :
• Soit sécants : (𝒫) ∩ (𝒬) = (𝒟) ; (𝒟) est une droite ;
• Soit parallèles : (𝒫) ∩ (𝒬) = (𝒫) = (𝒬)ou (𝒫) ∩ (𝒬) = { }.
Définition 1.3.2: Plans parallèles
On dit que deux plans sont parallèles si l’un contient deux droites sécantes parallèles à l’autre.
Point méthode
Pour démontrer que deux plans (𝒫) et (𝒬) sont sécants on peut justifier qu’un point M appartient à
(𝒫) et à (𝒬), et qu’un autre point N appartient à (𝒬) et n’appartient pas à (𝒫).
 ……………………………………………………………………………….
Consigne Activité 2 : Application
Détermine : 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 est un pavé droit.
(a) (𝐴𝐵𝐶) ∩ (𝐷𝐸𝐹)
(b) (𝐴𝐵𝐶) ∩ (𝐴𝐵𝐷)
Consigne
Etudie les positions relatives des plans :
(c) (𝐴𝐵𝐷) ∩ (𝐴𝐵𝐸) 1) (𝐴𝐵𝐶) et (𝐸𝐵𝐶) ;
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … 2) (𝐴𝐵𝐶) et (𝐸𝐹𝐺);
 ………………………………………………………………………………. 3) (𝐸𝐹𝐶) et (𝐸𝐷𝐹).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Propriété 1.3.1  ……………………………………………………………………………….
Etant donnés deux plans (𝒫) et (𝒬) de l’espace, (𝒫) et (𝒬) sont :
✓ soit confondus c’est-à-dire (𝒫) ∩ (𝒬) = (𝒫) = (𝒬) Pour s’entraîner
✓ soit sécants suivant une droite (𝒟) c’est-à-dire (𝒫) ∩ (𝒬) = (𝒟)
✓ soit disjoints c’est-à-dire (𝒫) ∩ (𝒬) = { }.

Exercice 1
Soit ABCD un tétraèdre, 𝐼, 𝐽 et 𝐾 des points appartenant respectivement aux segments
Définition 1.3.1 [𝐵𝐶] , [𝐴𝐶] 𝑒𝑡 [𝐴𝐷] et n’étant pas milieux de ces segments.
 On dit que deux plans sont parallèles lorsqu’ils sont confondus ou disjoints.
1) Détermine l’intersection des plans (𝐴𝐶𝐼) 𝑒𝑡 (𝐵𝐷𝐽).

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2) Détermine l’intersection des plans (𝐴𝐵𝐾) 𝑒𝑡 (𝐶𝐷𝐽).
3) Détermine l’intersection des plans (𝐵𝐶𝐾) 𝑒𝑡 (𝐴𝐷𝐼).
 ……………………………………………………………………………….
Exercice 2
Soient ABCD un tétraèdre et I et J deux points appartenant respectivement aux arêtes [AD] et [BD] tels
que les droites (𝐼𝐽) et (𝐴𝐵) ne soient pas parallèles.
1) Construis le point 𝐾 intersection des droites (𝐼𝐽) et (𝐴𝐵).
2) Détermine et construis la droite d’intersection des plans (𝐴𝐵𝐶) et (𝐶𝐼𝐽).
1) Reproduis la figure.
 ……………………………………………………………………………….
2) En quel point la droite (𝐶𝐾) coupe-t-elle le plan (𝐴𝐵𝐷) ?
Exercice 3
Dans le tétraèdre 𝐴𝐵𝐶𝐷, les points 𝐸, 𝐹 et 𝐺 appartiennent respectivement aux arêtes [𝐴𝐵], [𝐴𝐶],
3) En quel point la droite (𝐵𝐷) coupe-t-elle le plan (𝐴𝐶𝐾) ?
et [𝐴𝐷]. 4) Détermine et représente l’intersection des plans (𝐴𝐵𝐾) et (𝐴𝐶𝐷).
5) Détermine et représente l’intersection des plans (𝐴𝐾𝐷) et (𝐵𝐶𝐷).
 ……………………………………………………………………………….
Exercice 6
On se propose de construire le point d’intersection de la droite (𝐶𝐹) et du plan (𝐴𝐵𝐷).

Détermine et représente l’intersection des plans (BCD) et (EFG).


 ……………………………………………………………………………….
Exercice 4
Soit 𝐴𝐵𝐶𝐷 un tétraèdre, 𝐼 un point de l’arête [𝐵𝐶] et J un point de l’arête [𝐶𝐷]. On désigne Dans le tétraèdre 𝐴𝐵𝐶𝐷, le point E appartient à l’arête [DC] et le point 𝐹 appartient au plan (𝐴𝐵𝐸).
par 𝑀 le point d’intersection des droites (𝐵𝐽) et (𝐷𝐼). 1) Reproduis la figure.
Détermine l’intersection des plans (𝐴𝐼𝐷) et (𝐽𝐴𝐵). 2) Dans le plan (𝐴𝐵𝐸), représente le point d’intersection des droites (𝐵𝐹) et (𝐴𝐸).
On notera 𝑀 ce point.
 ………………………………………………………………………………. 3) Dans le plan (𝐴𝐶𝐷), représente le point d’intersection des droites (𝐶𝑀) et (𝐴𝐷).
Exercice 5 On notera 𝑁 ce point.
Dans la figure ci-contre 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un tétraèdre et le point 𝐾 est le centre de gravité du triangle 𝐵𝐶𝐷. 4) Justifie que la droite (𝐶𝐹) perce le plan (𝐴𝐵𝐷) en un point de la droite (𝐵𝑁).
 ……………………………………………………………………………….

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A la fin de cette séquence, l’élève doit être capable :
 de reconnaître les positions relatives de deux droites de l’espace ;
 de définir deux droites coplanaires ;
 d’étudier les positions relatives de deux droites de l'espace ;
 de caractériser un plan

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Activité 1 : Définition et notations
Consigne 1 : Positions relatives de deux droites de l’espace
Observe attentivement la figure suivante :

 ……………………………………………………………………………….
Consigne 2 : Application
𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 est un cube et 𝐼 est le milieu de [𝐴𝐸]. (∆) est la parallèle à (𝐵𝐷) passant par 𝐴.
Indique les positions relatives des droites suivantes
 (𝐴𝐵) et (𝐵𝐶);
 (𝐴𝐶) et (𝐹𝐸) ;
 (𝐴𝐷) et (𝐶𝐹).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Exploitation des résultats
 Les droites (𝐴𝐵) et (𝐵𝐶) sont contenues dans un même plan. On dit qu’elles sont
coplanaires.
 Les droites (𝐸𝐹) et (𝐴𝐶) ne sont pas dans un même plan. On dit qu’elles sont non
coplanaires.
 ……………………………………………………………………………….
1) Démontre que les droites (𝐹𝐼) et (𝐴𝐵) sont sécantes.
Définition 1.4.1 2) Démontre que les droites (∆) et (𝐹𝐺) sont coplanaires.
Deux droites de l'espace sont coplanaires si et seulement si elles sont contenues dans un même plan Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
(auquel cas elles sont soit sécantes, soit parallèles).  ……………………………………………………………………………….
Remarque 1.4.1 Point de logique
On dit que des points de l’espace sont coplanaires lorsqu’ils sont contenus dans un même plan.
 ………………………………………………………………………………. La conjonction : le connecteur logique ET
Posons 𝑆1 : « Si deux droites de l’espace sont soit sécantes, soit parallèles alors elles sont
Propriété 1.4.1
coplanaires » et 𝑆1 : « Si deux droites de l’espace sont coplanaires, alors elles sont soit sécantes soit
Deux droites de l'espace sont soit coplanaires (sécantes ou parallèles) soit non coplanaires .
parallèles ».
On définit la proposition « 𝑆1 et 𝑆2 » notée 𝑆1 ∧ 𝑆2 qui est vraie. Les propositions 𝑆1 et 𝑆2 sont reliées
par le connecteur logique "et".
De façon générale, 𝑄 et 𝑇 étant deux propositions, la proposition « 𝑄 et 𝑇 » notée 𝑄 ∧ 𝑇 n’est vraie
que si les propositions 𝑄 et 𝑇 sont simultanément vraies.

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Exemple 1.4.1  Le quantificateur universel
On considère les propositions suivantes où 𝑥 est un nombre réel. Le symbole ∀ qui signifie « quel que soit » ou « pour tout » représente le quantificateur universel.
 𝑃: « 𝑥 < 10» Exemple 1.4.4 : « Quel que soit 𝑥 appartenant à ℝ, 𝑥² est positif ou nul »
 𝑄: «𝑥 > 2 »  ……………………………………………………………………………….
TAF : Définis la proposition 𝑃 ∧ 𝑄.
Consigne 3
L’équivalence logique : Le connecteur si et seulement si (𝐷1 ) et (𝐷2 ) désignent des droites de l’espace
Notons 𝑅1 : « Deux droites de l’espace sont soit sécantes, soit parallèles » et 𝑅2 : « Elles sont On établir les propositions suivantes : 𝑃 : « (𝐷1 ) ∥ (𝐷2 ) » ;𝑄 : « (𝐷1 ) ∩ (𝐷2 ) =
coplanaires ». L’implication 𝑆1 s’écrit : 𝑅1 ⟹ 𝑅2 et l’implication 𝑆2 s’écrit : 𝑅2 ⟹ 𝑅1 . On a donc {I} ;𝑅 : « (𝐷1 ) et (𝐷2 ) sont coplanaires» et 𝑆: «(𝐷1 ) et (𝐷2 ) sont non coplanaires ».
(𝑅1 ⟹ 𝑅2 ) et (𝑅2 ⟹ 𝑅1 ). On dit alors que les propositions 𝑅1 et 𝑅2 sont logiquement Traduis sous forme d’assertion chacune des propositions suivantes :
équivalentes ou que 𝑅1 est vérifiée si et seulement si 𝑅2 est vérifiée. On note 𝑅1 ⟺ 𝑅2 et " ⟺ " est 𝑅 ∨ 𝑆 ; 𝑃 ⇒ 𝑅 ; (𝑃 ∧ 𝑄) ⟺ 𝑅.
le symbole de l’équivalence logique. Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
De façon générale, 𝑄 et 𝑇 étant deux propositions, la proposition « (𝑄 ⟹ 𝑇) et (𝑇 ⟹ 𝑄) » notée
 ……………………………………………………………………………….
𝑄 ⟺ 𝑇 est vraie si les propositions 𝑄 et 𝑇 ont la même valeur de vérité. On dit que 𝑄 et 𝑇 sont
logiquement équivalentes. Consigne 4: Caractérisation d’un plan
Des charpentes restantes sur le toit, certaines semblent se touchées d’autres non. Émerveillé par ce
Exemple 1.4.2 constat, Coffi se propose cette étude :
On considère les propositions suivantes :
 𝑃: « 𝐴𝐵𝐶 est un triangle rectangle en 𝐴 »
 𝑄: « 𝐵𝐶 2 = 𝐴𝐵2 + 𝐴𝐶² »
 𝑅: « 𝑥 2 = 4 »
 𝑆: « 𝑥 = 2 ou 𝑥 = −2 »
TAF : Définis les propositions 𝑃 ⇔ 𝑄 et 𝑅 ⇔ 𝑆.
Remarque 1.4.2
Soit 𝑃 et 𝑄 deux propositions. 𝑃 ⇔ 𝑄 veut dire que 𝑃 ⟹ 𝑄 et 𝑄 ⟹ 𝑃.
Méthode 1.4.1 Combien y-a-t-il de plan(s) ?
1) Passant par les points 𝐴, 𝐵 et 𝐶.
➢ Pour démontrer que 𝑃 ⟹ 𝑄, on suppose 𝑃 puis on démontre 𝑄. 2) Passant par le point 𝐷 et contenant la droite (𝐸𝐹).
➢ Pour démontrer que 𝑃 ⇔ 𝑄, on démontre que 𝑃 ⟹ 𝑄 et que 𝑄 ⟹ 𝑃. 3) Contenant les droites (𝐵𝐸) et (𝐵𝐶).
Quantificateur existentiel et universel 4) Contenant les droites (𝐴𝐷) et (𝐹𝐶).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 Le quantificateur existentiel  ……………………………………………………………………………….
Le symbole ‘’∃’’ qui signifie « il existe au moins un ... tel que…» représente le quantificateur existentiel.
Propriété 1.4.2
On peut éventuellement rajouter un point d’exclamation pour montrer l’unicité. Ainsi on a le symbole
• Trois points non alignés définissent un plan et un seul.
"∃! " qui se lit « il existe un unique…tel que… ».
Exemple 1.4.3 : ∃! 𝑥 ∈ [0; 1], 𝑥² + 4𝑥 + 1 = 0
« Il existe un unique 𝑥 appartenant à l’intervalle [0,1] tel que∶ 𝑥 2 − 4𝑥 + 1 = 0».

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• Une droite et un point n'appartenant pas à cette droite définissent un plan et un seul. Définition 1.4.2
Le raisonnement par absurde est une forme de raisonnement logique, consistant soit à démontrer la
vérité d’une proposition en prouvant l’absurdité de la proposition contraire, soit à montrer la fausseté
d’une proposition en déduisant logiquement des conséquences absurdes.
Raisonnement par l’absurde
• Deux droites sécantes définissent un plan et un seul. Pour démontrer qu’une implication (P⟹Q) est vraie, on peut supposer qu’elle est fausse c’est-à-dire
que P est vraie et Q est fausse, puis par des enchainements de propositions déduites aboutir à une
contradiction (ou absurdité) : c’est le raisonnement par l’absurde. Son principe est le suivant :
Pour démontrer qu'une implication (R) est vraie :
• Deux droites strictement parallèles définissent un plan et un seul.  on suppose que (non R) est vraie.
 on cherche à en déduire une proposition (S) que l'on sait fausse.
Ainsi, on aboutit à une contradiction et on a démontré que (non R) est fausse ; c'est-à-dire (R) est vraie.
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 2
 ………………………………………………………………………………. 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un tétraèdre. 𝐼 et 𝐽 sont les milieux respectifs des segments [𝐴𝐶] et [𝐴𝐷] et 𝐾est le point
1
Activité 2 : Démonstration par l’absurde du segment [𝐵𝐷] tel que 𝐷𝐾 = 𝐵𝐷.
5
1) Détermine les positions relatives des droites (𝐼𝐽) et (𝐶𝐷) ; (𝐽𝐾) et (𝐴𝐵).
Consigne 1 2) Démontre que les droites (𝐵𝐷) et (𝐴𝐶) sont non coplanaires.
𝐴𝐵𝐶𝐷 est un carré de coté 1𝑚.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
1) Calcule la longueur 𝐴𝐶.
𝑎
2) On suppose qu’il existe 𝑎 ∈ ℕ 𝑒𝑡 𝑏 ∈ ℕ∗ tel que √2 = avec 𝑝𝑔𝑐𝑑 (𝑎, 𝑏) = 1.  ……………………………………………………………………………….
𝑏
(a) Donne la formule générale des nombres entiers naturels pairs. Raisonnement par contraposée
(b) Démontre que 𝑎² est pair. Pour montrer que 𝑃 ⟹ 𝑄 est une proposition vraie il (faut et) il suffit de montrer que 𝑄̅ ⟹ 𝑃̅ est une
(c) Recopie puis complète le tableau suivant.
proposition vraie.
𝑎 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 Remarque 1.4.4
𝑎²  La contraposée d’une implication 𝑃 ⟹ 𝑄 est 𝑄̅ ⟹ 𝑃̅.
 Si une proposition R est vraie alors sa contraposée est aussi vraie.
(d) Déduis-en de ce tableau le lien qui existe entre la parité de 𝑎² et 𝑎.  ……………………………………………………………………………….
(e) Démontre que 𝑏 est pair puis déduis-en que l’hypothèse « 𝑝𝑔𝑐𝑑 (𝑎, 𝑏) = 1 » est Consigne 3 : Application du raisonnement par contraposée
contredite.
Soit 𝑛 un entier naturel.
(f) Déduis-en que √2 est un nombre irrationnel. 1) Démontre la proposition suivante : 𝑛² est un nombre pair ⟹ 𝑛 est un nombre pair.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … 2) Démontre la proposition suivante : 𝑛² est un nombre impair ⟹ 𝑛 est un nombre impair.
 ………………………………………………………………………………. Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Exploitation des résultats  ……………………………………………………………………………….
La méthode de démonstration utilisée est appelée démonstration par l’absurde. Consigne 4
 ………………………………………………………………………………. Soit une droite (𝐷) et un point 𝐴 n’appartenant pas à (𝐷). Soit (𝒫) le plan défini par (𝐷) et 𝐴, 𝐵 un
point n’appartenant pas au plan (𝒫).

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Démontre que les droites (𝐷) et (𝐴𝐵) ne sont pas coplanaires.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Pour s’entraîner

1) Les droites (𝐼𝐽) et (𝐵𝐶) sont-elles coplanaires ? Même question pour les
droites (𝐼𝐽) et (𝐶𝐷).
2) Les points 𝐼, 𝐽, 𝐴 et 𝐶 sont-ils coplanaires ? Même question pour les points 𝐼, 𝐴, 𝐵 et 𝐷 ?
 ……………………………………………………………………………….
Exercice 4
Exercice 1 Dans la figure ci-contre 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐴’𝐵’𝐶’𝐷’ est un cube :
Soit 𝑆𝐴𝐵𝐶𝐷 une pyramide dont la base 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un carré de centre 𝑂.
1) Détermine le plan de la face 𝐴𝐵𝐶𝐷 :
(a) à l’aide de trois points non alignés.
(b) à l’aide d’une droite et d’un point n’appartenant pas à cette droite.
(c) à l’aide de deux droites sécantes.
2) Détermine le plan (𝑆𝐴𝐷) de la face 𝑆𝐴𝐷:
(a) par une droite et un point n’appartenant pas à cette droite.
(b) par deux droites sécantes.
1) Détermine les positions relatives des droites :
 ………………………………………………………………………………. (a) (𝐴𝐵) et (𝐴’𝐵’).
Exercice 2
(b) (𝐶𝐷) et (𝐶𝐷’).
Soient 𝑆𝐴𝐵𝐶 un tétraèdre, I un point de [SB] distinct de 𝑆 et de 𝐵 et 𝐽 un point de [𝐵𝐶] distinct de
2) Cite deux droites non coplanaires.
𝐵 et de 𝐶.
1) Les droites (𝑆𝐴) et (𝐵𝐶) sont-elles sécantes ?  ……………………………………………………………………………….
2) Les droites (𝐼𝐽) et (𝑆𝐵) sont-elles sécantes ?
3) Soit 𝐾 un point de [𝐴𝐶] distinct de 𝐴 et de 𝐶.
(a) Les droites (𝐼𝐾) et (𝑆𝐶) sont-elles sécantes ?
(b) Les droites (𝐽𝐾) et (𝐴𝐵) sont-elles sécantes ?
 ……………………………………………………………………………….
Exercice 3
Soient 𝐴𝐵𝐶𝐷 un tétraèdre, 𝐼 un point de l’arête [𝐴𝐵] distinct de 𝐴 et de 𝐵, 𝐽 un point de l’arête [𝐶𝐷]
distinct de 𝐶 et de 𝐷; 𝐾 un point du plan (𝐵𝐶𝐷).

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Activité 1 : Droite passant par un point et parallèle à une 1)
2)
Les droites (𝐷1 ) et (𝐷2 ) sont confondues. Justifie que le plan (𝑃) coupe la droite (𝐷2 ).
(𝐷1 ) et (𝐷2 ) sont deux droites strictement parallèles.
droite donnée-Droites parallèles à une même droite (a) Justifie l’existence d’un plan (𝑄) contenant les droites (𝐷1 ) et (𝐷2 ) puis démontre que
La charpente de la toiture du domicile de Kodjo a la forme de la figure du prisme droit représenté ci- le plan (𝑄) est distinct du plan (𝑃).
dessous. (b) Justifie que (𝑃) et (𝑄) sont sécants suivant une droite (𝐷).
(c) Justifie que (𝐷) et (𝐷2 ) sont sécante en un point 𝐵.
(d) Déduis-en que la droite (𝐷2 ) et le plan (𝑃) sont sécants.
3) Conclus.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Propriété 1.5.3
Lorsque deux droites de l'espace sont parallèles, tout plan qui coupe l'une coupe l'autre.

Consigne 1
1) Détermine le nombre de droites qui passent par le point 𝐷 et sont parallèles à la droite
(𝐴𝐵).
2) Justifie que les droites (𝐴𝐷) et (𝐶𝐹) ; (𝐴𝐸) et (𝐵𝐷) ; (𝐵𝐷) et (𝐶𝐹) sont parallèles.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Propriété 1.5.1
Par un point donné de l'espace, on peut tracer une droite et une seule droite parallèle à une droite
donnée.
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 3 : Application
Soit 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 un cube reposant sur la face 𝐴𝐵𝐶𝐷. Soit 𝐼 et 𝐽 les milieux respectifs des segments
[𝐸𝐵] et [𝐶𝐸].
1) Démontre que la droite (𝐼𝐽) est parallèle à la droite (𝐸𝐻).
2) Déduis-en que la droite (𝐼𝐽) et le plan (𝐷𝐶𝐺) sont sécants.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Propriété 1.5.2
Lorsque deux droites de l'espace sont parallèles à une même troisième, elles sont parallèles entre Consigne 3
elles. On considère un tétraèdre 𝐴𝐵𝐶𝐷 représenté ci-dessous.
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 2 : Droites parallèles et plan sécants de l’espace
Soit (𝑃) un plan, (𝐷1 ) et (𝐷2 ) deux droites parallèles de l’espace telles que (𝐷1 ) soit sécante au
plan (𝑃) en un point 𝐴.

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Une droite de l’espace est parallèle à un plan si et seulement si elle est parallèle à une droite de ce
plan.

1) Justifie que la droite (𝐵𝐷) est sécante au plan (𝐴𝐵𝐶).


2) Déduis-en que la droite (𝐼𝐽) et le plan (𝐴𝐵𝐶) sont sécants. (𝐼 et 𝐽 sont les milieux  ……………………………………………………………………………….
respectifs des segments [𝐶𝐷] et [𝐵𝐶] ).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Méthode 1.5.1 : Démontrer qu’une droite est parallèle à un plan
 ………………………………………………………………………………. Pour justifier qu’une droite (𝐼𝐽) est parallèle à un plan (𝐴𝐵𝐶), on prouve l’existence d’une droite du
plan (𝐴𝐵𝐶) parallèle à la droite (𝐼𝐽) et on conclut que (𝐼𝐽) ∥ (𝐴𝐵𝐶).
Activité 2: Parallélisme d’une droite et d’un plan de l’espace
 ……………………………………………………………………………….
Kévin à la vue du dessin veut à présent justifier les positions de quelques traces de droites que
constituent les charpentes et quelques plans que représentent les feuilles de tôles. Consigne 3 : Application
Consigne 1 Dans le cube représenté ci-dessous, 𝐼, 𝐽 et 𝐾 sont les milieux des segments sur lesquels ils sont situés.
Soit (𝑃) un plan,(𝐷) une droite strictement parallèle à plan (𝑃) et soit 𝐴 un point de (𝑃).
1) Justifie l’existence d’un plan (𝑄) contenant le point A et la droite (𝐷).
2) Justifie que (𝑃) et (𝑄) sont sécants suivant une droite (𝐷’).
3) Démontre que (𝐷) est parallèle à (𝐷’).
4) Déduis-en une droite (∆) contenue dans le plan (𝑃) et parallèle à la droite (𝐷).
5) Conclus.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 2
Soient (𝑃) un plan, (𝐷) une droite contenue dans (𝑃) et 𝐴 un point n’appartenant pas à (𝑃).
1) Trace la parallèle (△) à la droite (𝐷) passant par le point 𝐴.
2) Démontre que (△) n’est pas contenue dans (𝑃). Démontre que (𝐽𝐾) ∥ (𝐷𝐼𝐶).
3) Démontre que (△) et (𝑃) ne sont pas sécants. Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
4) Conclus.  ……………………………………………………………………………….
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Consigne 4 : Droite parallèle à un plan parallèle à une droite
 ……………………………………………………………………………….
Soit (𝐷1 ) une droite de l’espace, (𝑃) un plan tel que (𝐷1 ) ∥ (𝑃), (𝐷2 ) une droite parallèle à (𝐷1 ).
Propriété 1.5.4 Démontre que (𝐷2 ) est parallèle à (𝑃).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …

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 ………………………………………………………………………………. P1 et P2 sont deux plans sécants.

Propriété 1.5.5 Si une droite d1 de P1 est parallèle à une droite d2 de P2 alors la droite d'intersection  de P1 et P2
est parallèle à d1 et d2.
Si une droite (𝐷) est parallèle à un plan (𝑃) alors toute droite parallèle à (𝐷) est parallèle à (𝑃).

 ……………………………………………………………………………….  ……………………………………………………………………………….
Consigne 5 : Droite parallèle à deux plans sécants Consigne 6 : Application
Soit (𝑃) et (𝑄) deux plans sécants suivant une droite (∆), (𝐷) est une droite parallèle à (𝑃) Soit 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 un pavé droit. On désigne par 𝐼 et 𝐽 les milieux respectifs des segments [𝐵𝐺] et
et à (𝑄). On désigne par 𝐴 un point de (∆) et (𝐷′) la droite parallèle à (𝐷) et passant par 𝐴. [𝐶𝐺].
1) Démontre que (𝐷′ ) ∥ (𝑃) puis (𝐷 ′ ) ⊂ (𝑃). 1) Justifie que les plans (𝐵𝐸𝐶) et (𝐴𝐹𝐷) sont sécants.
2) Démontre que (𝐷′ ) ∥ (𝑄) puis (𝐷 ′ ) ⊂ (𝑄). 2) Soit (∆) leur droite d’intersection.
Justifie que les droites (∆) et (𝐼𝐽) sont parallèles.
3) Déduis-en que (𝐷′) = (∆) puis (𝐷) ∥ (∆).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
 ……………………………………………………………………………….
Activité 3 : Parallélisme de deux plans
Propriété 1.5.6
Lorsqu’une droite est parallèle à deux plans sécants, alors elle est parallèle à leur intersection. Consigne 1
Soit (𝑃1 ) et (𝑃2 ) deux plans de l’espace.
1) On suppose que(𝑃1 ) ∥ (𝑃2 ). Soit (𝐷1 ) et (𝐷2 ) deux droites sécantes de (𝑃1 ).
Démontre que (𝐷1 ) ∥ (𝑃2 ) et (𝐷2 ) ∥ (𝑃2 ).
2) On suppose que (𝑃1 ) contient deux droites sécantes (𝐷1 ) et (𝐷2 ) parallèles à (𝑃2 ).
En utilisant le raisonnement par l’absurde démontre que (𝑃1 ) ∥ (𝑃2 ).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Propriété 1.5.7
Deux plans sont parallèles si et seulement si l’un contient deux droites sécantes parallèles à l’autre.

Théorème du toit

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2) Démontre que (𝑄) est le seul plan passant par 𝐴 et parallèle à (𝑃).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Propriété 1.5.8
Par un point donné de l’espace, il passe un et un seul plan parallèle à un plan donné.

 ……………………………………………………………………………….
Méthode 1.5.2: Démontrer que deux plans sont parallèles
Comment démontrer que deux plans sont parallèles ?
Pour démontrer que deux plans sont parallèles, on peut prouver l’existence de deux droites sécantes
de l’un des plans qui sont chacune parallèle à l’autre plan. (Théorème des plans parallèles).
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 2 : Application
 ……………………………………………………………………………….
𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 est un cube. On désigne par 𝐼; 𝐽 et 𝐾 les milieux respectifs de [𝐸𝐹] ; [𝐵𝐹] et [𝐹𝐺].
Application 1
Soit 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 un pavé droit (voir figure).

H G

E F

D C

Démontre que les plans (𝐸𝐵𝐺) et (𝐼𝐽𝐾) sont parallèles.


Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … A B
 ………………………………………………………………………………. Détermine le plan (𝑃) passant par le point 𝐶 et parallèle au plan (𝐴𝐷𝐸).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Consigne 3 : Plan passant par un point donné et parallèle à un plan donné de  ……………………………………………………………………………….
l’espace Application 2
Soit (𝑃) un plan et 𝐴 un point de l’espace. Soit (𝐷) et (∆) deux droites sécantes de (𝑃). On désigne Soit 𝑆𝐴𝐵𝐶𝐷 une pyramide régulière de sommet 𝑆. On désigne par 𝐸, 𝐹 et 𝐺 des points respectifs
par (𝐷′ ) et (∆′ ) les parallèles respectives à (𝐷) et (∆) passant par 𝐴. des segments [𝑆𝐴], [𝑆𝐵] et [𝑆𝐶] tels que les droites (𝐸𝐹) et (𝐹𝐺) soient respectivement parallèles
1) Démontre qu’il existe un plan (𝑄) passant par 𝐴 et parallèle à (𝑃). aux droites (𝐴𝐵) et (𝐵𝐶).

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Détermine le plan passant par le point 𝐴 et parallèle au plan (𝐸𝐹𝐺)  ……………………………………………………………………………….
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Propriété 1.5.10
 ………………………………………………………………………………. Lorsque deux plans sont parallèles, tout plan sécant à l’un est sécant à l’autre et les droites
Consigne 4 : Deux plans parallèles à un même troisième d’intersection sont parallèles.
Soit (𝑃1 ) et (𝑃2 ) deux plans parallèles à un même troisième (𝑃3 ).
Démontre que (𝑃1 ) et (𝑃2 ) sont parallèles.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Propriété 1.5.9
Deux plans parallèles à un même troisième sont parallèles entre eux.
 ……………………………………………………………………………….
Application 1
Soit 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 un cube. On désigne par 𝐼, 𝐽 et 𝐾 les milieux respectifs des segments [𝐴𝐸], [𝐵𝐹]
et [𝐶𝐺].
1) Démontre que le plan le plan (𝐼𝐽𝐾) est parallèle (𝐴𝐵𝐶) et (𝐸𝐹𝐺).
2) Déduis-en la position relative des plans (𝐴𝐵𝐶) et (𝐸𝐹𝐺).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Application 2
Soit 𝑆𝐴𝐵𝐶𝐷 une pyramide régulière de sommet 𝑆. On désigne par 𝐼, 𝐽 et 𝐾 des points respectifs des
segments [𝑆𝐴], [𝑆𝐵] et [𝑆𝐶] tels que (𝐼𝐽) ∥ (𝐴𝐵) et (𝐽𝐾) ∥ (𝐵𝐶). On sectionne la pyramide  ……………………………………………………………………………….
𝑆𝐴𝐵𝐶𝐷 par un plan (𝑃) parallèle au plan de sa base et distinct du plan (𝐼𝐽𝐾). Application 1
1) Démontre que les plans (𝐼𝐽𝐾) et (𝐴𝐵𝐶) sont parallèles.
2) Déduis-en que les plans (𝑃) et (𝐼𝐽𝐾) sont parallèles. Soit 𝑆𝐴𝐵𝐶𝐷 une pyramide régulière de sommet 𝑆. On désigne par 𝐸, 𝐹 et 𝐺 des points respectifs
des segments [𝑆𝐴], [𝑆𝐵] et [𝑆𝐶] tels que les plans (𝐴𝐵𝐶) et (𝐸𝐹𝐺) soient parallèles.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
1) Justifie que le plan (𝑆𝐴𝐶) est sécant au plan (𝐴𝐵𝐶). (Tu préciseras leur droite
 ………………………………………………………………………………. d’intersection)
2) Déduis-en que le plan (𝑆𝐴𝐶) est sécant au plan (𝐸𝐹𝐺). (Tu préciseras leur droite
Consigne 5 : Plan sécant à deux plans parallèles d’intersection)
Soient (𝑃) et (𝑄) deux plans strictement parallèles et (𝑅) un plan sécant à (𝑃). 3) Démontre que les droites (𝐴𝐶) et (𝐸𝐺) sont parallèles.
En raisonnant par l’absurde, démontre que (𝑅) et (𝑄) sont aussi sécants. Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …  ……………………………………………………………………………….
 ……………………………………………………………………………….
Application 2
Consigne 6 Soit 𝑆𝐴𝐵𝐶 un tétraèdre. On désigne par 𝐸, 𝐹 et 𝐺 des points respectifs des segments [𝑆𝐴], [𝑆𝐵] et
[𝑆𝐶] tels que les plans (𝐴𝐵𝐶) et (𝐸𝐹𝐺) soient parallèles.
Soient (𝑃) et (𝑄) deux plans strictement parallèles et (𝑅) un plan sécant à (𝑃) et à (𝑄)
1) Justifie que les plans (𝑆𝐵𝐶) et (𝐴𝐵𝐶) sont sécants.
tels que (𝑅) ∩ (𝑃) = (𝐷) et (𝑅) ∩ (𝑄) = (𝐷’).
2) Etudie la position relative des droites (𝐹𝐺) et (𝐵𝐶).
Démontre que (𝐷) et (𝐷’) sont strictement parallèles.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …

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 ……………………………………………………………………………….
Consigne 7 : Droite parallèle à un plan parallèle à un autre plan
Soient (𝑃) et (𝑄) deux plans parallèles et (𝐷) une droite parallèle à (𝑃).
Démontre que (𝐷) et (𝑄) sont parallèles.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Propriété 1.5.11
Lorsque deux plans sont parallèles, toute droite parallèle à l’un est parallèle à l’autre.

 ……………………………………………………………………………….
Application 1
Soit 𝑆𝐴𝐵𝐶𝐷 une pyramide régulière de sommet 𝑆. Soit 𝑂 le centre de la face 𝐴𝐵𝐶𝐷 et 𝐸 un point du
segment [𝑆𝐴] distinct de 𝑆 et 𝐴.Soit (𝑃) le plan passant par 𝐸 et parallèle au plan (𝐴𝐵𝐶).
Démontre que la droite (𝑆𝑂) est sécante au plan (𝑃).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Application 2
 ………………………………………………………………………………. Soit 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 un pavé droit. Soit 𝑀 un point du segment [𝐴𝐸] distinct de 𝐴 et de 𝐸 et (𝑃) le
Consigne 8 : Droite sécante à un plan parallèle à un autre plan plan passant par 𝑀 et parallèle au plan (𝐴𝐵𝐶).
1) Démontre que la droite (𝐹𝐺) est parallèle au plan (𝑃).
Soient (𝑃) et (𝑄) deux plans parallèles et (𝐷) une droite qui coupe le plan (𝑃). En raisonnant par
2) Démontre que la droite (𝐵𝐻) est sécante au plan (𝑃).
l’absurde, démontre que la droite (𝐷) coupe le plan (𝑄).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
 ……………………………………………………………………………….
Propriété 1.5.12 Détermination d’intersection
Lorsque deux plans sont parallèles, toute droite qui coupe l’un coupe l’autre. Méthode : Comment déterminer l’intersection d’une droite (𝐷) et d’un d’un plan
(𝑃)?
Pour déterminer l’intersection d’une droite (𝐷) et d’un d’un plan (𝑃), on peut :
 Trouver une droite (∆) de (𝑃) coplanaires et sécantes avec (𝐷). Dans ce cas (𝐷) ∩ (𝑃) =
(𝐷) ∩ (∆).
 Trouver un plan (𝑃′ ) contenant (𝐷) puis détermine l’intersection (∆) des plans (𝑃) et (𝑃′ ).
On a alors (𝐷) ∩ (𝑃) = (𝐷) ∩ (∆): méthode du plan auxiliaire.

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Méthode : Comment déterminer l’intersection de deux plans sécants (𝑃) et (𝑃′ ) 4) Justifie que :
(a) la droite (𝐼𝑅) est sécante à la droites (𝐴𝐶) en un point 𝑀 puis construis le point 𝑀.
suivant une droite (𝐷)? (b) la droite (𝐽𝑅) est sécante à la droites (𝐵𝐶) en un point 𝑁 puis construis le point 𝑁.
5) Démontre que les plans (𝑅𝐼𝐽) et (𝐴𝐵𝐶) sont sécants suivant une droite que tu préciseras.
Pour déterminer l’intersection de deux plans (𝑃) et (𝑃′ ) sécants selon une droite (𝐷), on peut : 6) On désigne par (𝐷) la parallèle à la droite (𝐷𝐶) passant par le point 𝑅.
 Si on trouve deux points 𝐴 et 𝐵 distincts appartenant tous à (𝑃) et (𝑃′ ), alors (𝐷) = (𝐴𝐵). (a) Justifie que (𝐷) coupe la droite (𝑆𝐷) en un point 𝑃.
 Si on trouve un point 𝐴 commun aux deux plans et une droite (∆) de l’un parallèle à l’autre, (b) Déduis-en que les plans (𝑆𝐴𝐷) et (𝑅𝐼𝐽) sont sécants suivant une droite (∆) que tu
alors (𝐷) est la parallèle à (∆) passant par 𝐴: théorème du toît. préciseras.
 Si on trouve un point 𝐴 commun aux deux plans et une droite (∆) intersection de (𝑃) et d’un
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
plan parallèle à (𝑃′ ), alors (𝐷) est la parallèle à (∆) passant par 𝐴.
 ……………………………………………………………………………….  ……………………………………………………………………………….
Activité 4 : Approfondissement Pour s’entraîner
La première interrogation écrite d’un professeur de Mathématiques de la classe de 2nde C au dans un
collège de la place est libellé comme suit :
𝑆𝐴𝐵𝐶𝐷 est une pyramide régulière de hauteur 6𝑐𝑚 et dont la base est un carré de côté 4𝑐𝑚. Les
points 𝐼, 𝐽 et 𝐾 sont les milieux respectifs des segments [𝑆𝐴], [𝑆𝐵] et [𝑆𝐶]; 𝑅 est un point
2
appartenant au segment [𝑆𝐾] et 𝑄 un point du segment [𝑆𝐶] tel que 𝑆𝑄 = 𝑆𝐶.
3

Exercice résolu 1
On considère le pavé droit 𝐴𝐵𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 ci-dessous :

Tâche : En supposant que tu es un élève de cette classe de 2nde C, tu es invité(e) à répondre aux
questions de la consigne suivante.
Consigne
1
1) Construis la pyramide 𝑆𝐴𝐵𝐶𝐷 en perspective cavalière avec (𝛼 = 45° 𝑒𝑡 𝑐 = 2 ).
2) (a) Démontre que (𝐼𝐽) ∥ (𝐴𝐵) 𝑒𝑡 (𝐼𝐾) ∥ (𝐴𝐶).
(b) Déduis en que les plans (𝐼𝐽𝐾) 𝑒𝑡 (𝐴𝐵𝐶) sont parallèles.
3) Démontre que les droites (𝐼𝑄) 𝑒𝑡 (𝐴𝐶) sont sécantes. On désigne par 𝐼 un point de l’arête [𝐸𝐹].

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1) Démontre que la droite intersection du plan (𝐺𝐼𝐶) avec le plan (𝐸𝐴𝐹) est parallèle à On considère l’octaèdre IKLMNJ inscrit dans le cube ABCDEFGH comme illustré par la figure ci-
(𝐺𝐶). dessous.
2) On nomme 𝐽 le point d’intersection du plan (𝐺𝐼𝐶) avec l’arête [𝐴𝐵]. Justifie que les
droites (𝐷𝐻) et (𝐼𝐽) sont parallèles.
 ……………………………………………………………………………….
Proposition de solution
1) Démontrons que la droite intersection du plan (𝐺𝐼𝐶) avec le plan (𝐸𝐴𝐹) est parallèle à la
droite (𝐺𝐶).
Tout d’abord que I appartient au plan (GIC) et à la face 𝐴𝐵𝐹𝐸 donc à l’intersection des plans
(𝐺𝐼𝐶) et (𝐸𝐴𝐹).On sait que les faces 𝐷𝐶𝐺𝐻 et 𝐴𝐵𝐹𝐸 sont des faces opposées du pavé
droit, donc les plans (𝐷𝐶𝐺) et (𝐴𝐵𝐹) sont parallèles.
De plus le plan (𝐺𝐶𝐼) coupe le plan (𝐷𝐶𝐺) selon la droite (𝐶𝐺).
Or si deux plans sont parallèles, alors tout plan qui coupe l’un coupe l’autre et les droites
d’intersection sont parallèles. Donc la droite d’intersection des plans (𝐺𝐼𝐶) et (𝐸𝐴𝐹) est
parallèle à (𝐶𝐺) passant par le point 𝐼.
2) Justifions que les droites (𝐷𝐻) et (𝐼𝐽) sont parallèles.
On sait que (𝐺𝐶) est parallèle à (𝐼𝐽) d’après la question précédente et est aussi parallèle à
(𝐷𝐻) puisque 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 est un pavé droit. Démontre que les plans (𝐽𝐾𝐿) et (𝐼𝑁𝑀) sont parallèles.
Or si deux droites sont parallèles à une même troisième, alors elles sont parallèles entre  ……………………………………………………………………………….
elles. Donc, les droites (𝑰𝑱) et (𝑫𝑯) sont également parallèles. Proposition de solution
 ………………………………………………………………………………. On a : (𝐸𝐺) ⊂ (𝐸𝐺𝐵) donc 𝐽 ∈ (𝐸𝐺𝐵) et de même 𝐾 ∈ (𝐸𝐺𝐵). Par suite la droite (𝐾𝐽) est
Exercice résolu 2 incluse dans le plan (𝐸𝐺𝐵) comme la droite (𝐵𝐺). Elles sont donc coplanaires.
On considère une pyramide 𝐴𝐵𝐶𝐷𝑆 à base rectangulaire ci-dessous. D’autre part, dans le plan (𝐸𝐺𝐵), on sait que 𝐾 et 𝐽 sont les milieux respectifs de [𝐸𝐵] et [𝐸𝐺], donc
d’après la propriété de la droite des milieux, on peut conclure que (𝐽𝐾) ∥ (𝐺𝐵).
De la même manière, on prouve (𝐼𝑀) ∥ (𝐺𝐵), donc (𝐽𝐾) ∥ (𝐼𝑀).
Par un même raisonnement, on montre que (𝐽𝐿) ∥ (𝑁𝐼).
(JKL) contient donc les droites (𝐽𝐾) et (𝐽𝐿) qui sont respectivement parallèles à deux droites (𝑀𝐼)
et (𝑁𝐼) du plan (𝐼𝑁𝑀).
Or deux plans sont parallèles lorsque l’un contient deux droites sécantes parallèles à l’autre. Donc les
plans (𝐽𝐾𝐿) et (𝐼𝑁𝑀) sont parallèles.
 ……………………………………………………………………………….
Détermine la droite d’intersection des plans (𝑆𝐴𝐵) et (𝑆𝐶𝐷). Exercice résolu 4
On considère un parallélépipède rectangle 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 ci-dessous :
 ……………………………………………………………………………….
Proposition de solution
Le point S appartient aux plans (𝑆𝐴𝐵) et (𝑆𝐶𝐷) donc le point 𝑆 appartient à la droite d’intersection.
On sait que (𝑆𝐴𝐵) et (𝑆𝐶𝐷) contiennent respectivement les droites (𝐴𝐵) et (𝐶𝐷) qui sont
parallèles puisque la base 𝐴𝐵𝐶𝐷 de la pyramide est rectangulaire. Or toute droite parallèle à deux
plans sécants est parallèle à leur droite d’intersection. Donc la droite d’intersection des plans (𝑆𝐴𝐵)
et (𝑆𝐶𝐷) est parallèles à (𝐴𝐵) et (𝐶𝐷).
 ……………………………………………………………………………….
Exercice 3

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Pour déterminer cette intersection, on choisit un plan intéressant contenant la droite (𝐸𝐹) :
choisissons ici le plan (𝐴𝐵𝐹) car il contient aussi le point 𝐸…
On détermine alors l’intersection de ce plan (𝐴𝐵𝐹) avec le plan (𝐵𝐷𝐶) en recherchant deux points
communs à ces deux plans :
Le point 𝐵 appartient bien sûr aux deux plans (𝐴𝐵𝐹) et (𝐵𝐷𝐶) …
Dans la face 𝐴𝐶𝐷, la droite (𝐴𝐹) coupe le segment [𝐶𝐷] en un point 𝑂.
Ce point appartient à (𝐶𝐷) donc au plan (𝐵𝐷𝐶) et à (𝐴𝐹) donc au 𝑝𝑙𝑎𝑛 (𝐴𝐵𝐹) …
Les droites (𝐸𝐹) et (𝐵𝑂) sont deux droites coplanaires du plan (𝐴𝐵𝐹) qui ne sont pas parallèle
puisque la droite (𝐸𝐹) n’est pas parallèle au plan (𝐵𝐶𝐷).
Ces deux droites sont donc sécantes en un point 𝐼 qui appartient à la droite (𝐸𝐹) donc au plan
Détermine l’intersection des plans (𝐵𝐸𝐺) et (𝐴𝐶𝐹). (𝐴𝐵𝐹) et à la droite (𝐵𝑂) donc au plan (𝐵𝐶𝐷) …
 ………………………………………………………………………………. Conclusion :
Le point d’intersection de la droite (𝐸𝐹) et du plan (𝐵𝐷𝐶) est donc ce point 𝐼.
Proposition de solution
Le point 𝐾 est le centre de la face 𝐸𝐹𝐵𝐴, c'est-à-dire est le point d’intersection des diagonales  ……………………………………………………………………………….
[𝐸𝐵] et [𝐴𝐹]. Comme : Exercice 6
𝐾 ∈ [𝐸𝐵] et [𝐸𝐵] ⊂ (𝐵𝐸𝐺), on a : 𝐾 ∈ (𝐵𝐸𝐺). 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un tétraèdre. On note 𝐼 le milieu de [𝐶𝐷], 𝐽 le milieu de [𝐷𝐵] et 𝐾 le milieu de [𝐵𝐶].
𝐾 ∈ [𝐴𝐹] et [𝐴𝐹] ⊂ (𝐴𝐶𝐹), on a : 𝐾 ∈ (𝐴𝐶𝐹). Démontre que les plans (𝐴𝐵𝐼), (𝐴𝐶𝐽) et (𝐴𝐷𝐾) ont une droite commune.
K appartient alors aux deux plans (BEG) et (ACF) donc à leur intersection.  ……………………………………………………………………………….
De la même manière dans la face 𝐵𝐶𝐺𝐹, on a : 𝐿 ∈ (𝐵𝐸𝐺) ∩ (𝐴𝐶𝐹). Exercice 7
Conclusion :
Soient 𝐴𝐵𝐶𝐷 un tétraèdre, 𝐼 le milieu de [𝐴𝐵], 𝐽 le milieu de [𝐴𝐶] et 𝐾 le point du segment [𝐴𝐷]
L’intersection des plans (𝐵𝐸𝐺) et (𝐴𝐶𝐹) est la droite (𝐾𝐿).
tel que
 ………………………………………………………………………………. 1) Fais une figure.
Exercice 5 2) Les droites (𝐶𝐼) et (𝐵𝐽) se coupent en un point 𝑆. Que représente le point S pour le triangle
On considère un tétraèdre 𝐴𝐵𝐶𝐷. 𝐸 est un point de l’arête [𝐴𝐵] et 𝐹 est un point de la face 𝐴𝐶𝐷. On 𝐴𝐵𝐶 ?
suppose que la droite (𝐸𝐹) n’est pas parallèle au plan (𝐵𝐶𝐷). 3) Construis l’intersection des plans (𝐴𝑆𝐷) et (𝐵𝐷𝐶).
Détermine le point d’intersection de la droite (𝐸𝐹) et du plan (𝐵𝐷𝐶). 4) Détermine l’intersection de la droite (𝐼𝐾) avec le plan (𝐵𝐶𝐷).
 ……………………………………………………………………………….  ……………………………………………………………………………….
Proposition de solution Exercice 8
𝑆𝐴𝐵𝐶𝐷 est une pyramide de sommet 𝑆 ; la base 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un parallélogramme. 𝑀 est un point de
l’arête [𝑆𝐶] et N un point de l’arête [𝑆𝐵] tels que (𝑀𝑁) est parallèle a (𝐵𝐶).
1) Démontre que les droites (𝐴𝐷) et (𝑀𝑁) sont parallèles.
2) Les droites (𝐴𝑁) et (𝐷𝑀) se coupent en un point noté 𝑃.
(a) Démontre que le point 𝑃 appartient à chacun des plans (𝑆𝐴𝐵) et (𝑆𝐷𝐶).
(b) Pourquoi la droite d’intersection des plans (𝑆𝐴𝐵) et (𝑆𝐷𝐶) est-elle la droite (𝑆𝑃) ?
(c) Déduis-en que (𝑆𝑃) est parallèle a (𝐴𝐵) et a (𝐶𝐷).
 ……………………………………………………………………………….
Exercice 9
𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 est un parallélépipède rectangle.
1) Démontre que les plans (𝐴𝐹𝐶) et (𝐷𝐸𝐺) sont parallèles.
2) Soient 𝐼 le milieu du segment [𝐴𝐵], 𝐽 le milieu du segment [𝐵𝐶] et 𝐾 le milieu du segment
[𝐵𝐹].
Démontre que les plans (𝐼𝐽𝐾) et (𝐴𝐹𝐶) sont parallèles.

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3) Déduis-en que les plans (𝐼𝐽𝐾) et (𝐷𝐸𝐺) sont parallèles. (c) strictement parallèle au plan (𝐴𝐹𝐺) ;
 ………………………………………………………………………………. (d) strictement parallèle à chacun des deux plans (𝐴𝐵𝐶) et (𝐷𝐺𝐻).
Exercice 10 3) Vrai ou Faux ?
On a représenté en perspective, ci-dessous, un cube 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻 : (a) Le plan (𝐼𝐽𝑁) est parallèle au plan (𝐾𝑃𝑂).
(b) Les droites (𝐼𝐺) et (𝐿𝑂) sont coplanaires.
(c) La droite (𝐿𝑂) est parallèle au plan (𝐾𝐺𝐶).
 ……………………………………………………………………………….

III- Retour et projection


Consigne : Objectivation/auto-évaluation
1) Fait le point de tout ce que tu as appris sur :
 La représentation dans le plan d’objets de l’espace.
 Les positions relatives d’une droite et d’un plan de l’espace.
 Les positions relatives de deux plans de l’espace.
 Les positions relatives deux droites de l’espace.
Utilise cette figure pour citer deux droites non matérialisées par un segment déjà tracé qui soient :  L’étude du parallélisme de droites et plans de l’espace.
 parallèles ;  La sphère
 sécantes ;
2) Fait aussi le point de tes difficultés et de tes réussites au cours de l’apprentissage.
 non coplanaires.
3) Identifie des situations de la vie courante où tu peux utiliser tes acquis.
 ……………………………………………………………………………….
 ……………………………………………………………………………….
Exercice 11
Voici la représentation en perspective du parallélépipède rectangle 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹𝐺𝐻. Les points
𝐼, 𝐽, 𝐾, 𝐿, 𝑀, 𝑁, 𝑂, 𝑃 sont les milieux des arêtes sur lesquelles ils sont placés.

1) Cite :
(a) un plan parallèle au plan (𝐸𝑂𝐴) ;
(b) un plan parallèle au plan (𝐼𝑀𝐺) ;
(c) deux plans strictement parallèles au plan (𝐾𝐽𝑁).
2) Cite une droite NON matérialisée par un segment déjà tracé qui soit
(a) strictement parallèle au plan (𝐸𝐴𝐵) ;
(b) strictement parallèle au plan (𝐴𝐷𝐸) ;

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Situation de départ
Texte : Zoé et les mathématiques
Dans une classe de 2nde d’un lycée de la place, c’est le moment de la remise des copies du devoir
surveillé de mathématique. Le professeur a fabriqué des petits cartons carrés de côtés distincts sur
chacun desquels il écrit la note de chaque élève et le lui remet avec sa copie.
Zoé, une élève de la classe, a ramassé les cartons de ses camarades pour en observer la forme. Elle
constate que ces cartons peuvent être découpés dans un carré d’un mètre de côté, sur lequel on trace
une diagonale [𝑂𝐴]. Il suffit alors de fixer un point de la diagonale et de mener à partir de ce point une
parallèle à chacun des côtés issus du point O.
Zoé, très émerveillée par sa trouvaille, est curieuse de savoir s’il y a une formule mathématique à la
base du calcul de l’aire de ces petits carrés distribués par le professeur.
Par ailleurs, les notes obtenues sont les suivantes :
7 8 8 8 9 9 10 10 10 12
12 12 12 12 13 13 15 15 15 15
Zoé se demande quel pourcentage d’élèves ont-ils une note plus petite ou égale à la moyenne des
notes et comment les notes sont-elles dispersées autour de cette moyenne.

Tâche : Tu vas te construire des connaissances nouvelles en mathématique. Pour cela tu auras à :
Consignes
 exprimer ta perception de chacun des problèmes posés ;
 analyser chaque problème posé ;
 mathématiser chacun des problèmes posés ;
 opérer sur l'objet mathématique que tu as identifié pour chacun des problèmes ;
 améliorer au besoin ta production.

I- Introduction
Consignes
1) Lis le texte de la situation de départ.
2) Reformule le problème ou la situation-problème en tes propres termes.
3) Formule toutes les idées et questions que t’inspire la situation de départ .

II- Réalisation
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A la fin de cette séquence, l’élève doit être capable :
 d’effectuer des calculs dans ℝ;
 de définir des inégalités dans ℝ;
 de définir la partie entière d’un nombre réel ;
 de définir un majorant d’une partie non vide de ℝ ;
 de déterminer, s’il existe, un majorant d’une partie non vide de ℝ ;
 de définir un minorant d’une partie non vide de ℝ ;
 de déterminer, s’il existe, un minorant d’une partie non vide de ℝ ;
 de définir un maximum d’une partie non vide de ℝ ;
 de déterminer, s’il existe, le maximum d’une partie non vide de ℝ ;
 de définir un minimum d’une partie non vide de ℝ ;
 de déterminer, s’il existe, le minimum d’une partie non vide de ℝ ;
 de définir la valeur absolue d’un nombre réel ;
 d’utiliser la valeur absolue pour caractériser un intervalle ;
 d’utiliser les propriétés relatives à la valeur absolue d’un nombre réel ;
 de définir la distance entre deux nombres réels ;
 d’utiliser la distance pour caractériser un intervalle ;
 de définir une valeur approchée avec une incertitude donnée d’un nombre réel.
 de donner la notation scientifique d’un nombre décimal ;
 de déterminer une approximation d’ordre n d’un nombre réel ;
 de déterminer l’arrondi d’ordre n d’un nombre réel ;
 de déterminer la notation scientifique d’un nombre décimal.

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Activité 1 : Présentation de l’ensemble ℝ
Pour mieux comprendre les formules mathématiques à la base du calcul de l’aire des petits cartons
carrés distribués par le professeur, Zoé s’est intéressé à l’ensemble des nombres auquel appartient la
longueur 𝑑 de la diagonale [𝑂𝐴] et aux propriétés de cet ensemble.
Consigne 1 : Ensemble ℝ et ses sous-ensembles
1) (a) Justifie que 𝑑 = √2.
(b) A quel ensemble de nombres 𝑑 appartient-il ?
(c) Donne une chaîne d’inclusion reliant les ensembles suivants ℕ; ℤ; 𝔻; ℚ et ℝ.
2) Reproduis et complète le tableau suivant en cochant les cases qui conviennent.

5 13 7 −2√2 2√2
2 3


𝔻


Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …  ……………………………………………………………………………….
 ………………………………………………………………………………. Consigne 2: Intervalles
Quelques sous- ensemble de ℝ 1) Ecris l’intervalle 𝐴 des nombres réels 𝑥 inférieurs à 𝑑 puis l’intervalle 𝐵 des nombres réels 𝑥
 ℕ : Ensemble des nombres entiers naturels ; ℕ = {0; 1; 2; 3; … } supérieurs ou égaux à −𝑑 2 . Détermine 𝐴 ∩ 𝐵 et 𝐴 ∪ 𝐵.
 ℤ : Ensemble des nombres entiers relatifs ; ℤ = {… ; −2; −1; 0; 1; 2; … } 2) Que représente 𝐴; 𝐵 ; 𝐴 ∩ 𝐵 et 𝐴 ∪ 𝐵 pour l’ensemble ℝ?
 𝔻 : Ensemble des nombres décimaux relatifs Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
𝑎
 ℚ : Ensemble des nombres rationnels ; ℚ = { 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 ∈ ℤ 𝑒𝑡 𝑏 ∈ ℤ∗ }
𝑏  ……………………………………………………………………………….
 ℝ : Ensemble des nombres réels ;
 ℝ+ : Ensemble des nombres réels positifs ;
Exploitation des résultats
 ℝ− : Ensemble des nombres réels négatifs ; Dans l’intervalle : ]←; √2] la flèche " ← " se noteras désormais " − ∞" et sera lue « moins l’infini » ;
 ℝ∗ : Ensemble des nombres réels non nuls ; dans l’intervalle ]−2; →[ la flèche " → " se noteras " + ∞" et sera lue « plus l’infini ».
 ℝ∗+ : Ensemble des nombres réels non nuls positifs
 ……………………………………………………………………………….
 ℝ∗− : Ensemble des nombres réels non nuls négatifs ;
 ℝ+ ∪ ℝ− = ℝ et ℝ+ ∩ ℝ− = {0} Retenons
 On a les inclusions suivantes : ℕ ⊂ ℤ ⊂ 𝔻 ⊂ ℚ ⊂ ℝ.  Les intervalles ]⟵; 𝑎[ ;]⟵; 𝑎] ;]𝑎; ⟶[ et [𝑎; ⟶[ seront désormais notés respectivement
Représentation graphique de ℝ ]−∞; 𝑎[ ;]−∞; 𝑎] ;]𝑎; +∞[ et [𝑎; +∞[.
 L’ensemble des nombres réels est habituellement représenté sous la forme d’une droite  Les symboles −∞ et+∞ ne sont pas des nombres réels.
graduée : à chaque point de la droite est associé un unique nombre réel appelé abscisse de
ce point.
Vocabulaire 2.1.1
𝑎 et 𝑏 sont des nombres réels tels que 𝑎 < 𝑏.
• Les nombres 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont les bornes de chacun des intervalles [𝑎; 𝑏]; [𝑎; 𝑏[; ]𝑎; 𝑏]
et ]𝑎; 𝑏[. On peut se résumer au tableau suivant :

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 𝑨 = ]−∞; 𝟑] et 𝑩 = [𝟓; +∞[
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Opération dans ℝ
Définition 2.1.1: Racines carrés
Soit 𝑎 un nombre réel positif.
√𝑎 est l’unique nombre réel positif dont le carré est 𝑎.
Propriété 2.1.1
𝑎
Pour tous nombres réels positifs 𝑎 et 𝑏 et pour tout entier naturel 𝑛 on a : √𝑎 × √𝑏 = √𝑎 × 𝑏 ; √ =
𝑏
√𝑎 𝑛
(avec 𝑏 ≠ 0) ; (√𝑎) = √𝑎𝑛 ; √𝑥² = |𝑥| avec 𝑥 un nombre réel.
√𝑏

Remarque 2.1.2
√𝑎 n’a de sens que si 𝑎 ≥ 0.
 ……………………………………………………………………………….
Intersection et réunion d’intervalles Consigne 4 : Application
Intersection d’intervalles 1) Écris les réels 𝑨 et 𝑩 sous la forme 𝑎√𝑏 avec 𝑎 et 𝑏 sont deux entiers tels que 𝑏 soit le plus
• L’intersection de deux ensembles A et B est l’ensemble des éléments appartenant à la fois à petit possible et positif : 𝐴 = √12 × √18 ; 𝐵 = √48 + 2√75.
√2 1 1
A et B. On la note A∩ B et on lit ′′A inter B’’ 2) Écris sans radical au dénominateur : 𝐶 = ;𝐷 = + .
√3 √3+√2 √3−√2
• 𝑥 ∈ 𝐴 ∩ 𝐵 ⟺ 𝑥 ∈ 𝐴 𝑒𝑡 𝑥 ∈ 𝐵.
3) Soient 𝑴 et 𝑵 deux nombres réels tels que 𝑀 = √9 − 4√5 + √9 − 4√5 et 𝑁 =
Réunion d’intervalles
√7 − 4√33 + √7 + 4√33. Calcule 𝑀² et et déduis en une expression simplifiée de
• La réunion de deux ensembles A et B est l’ensemble des éléments appartenant à A chacun des nombres réels 𝑀 𝑒𝑡 𝑁.
ou à B. On la note A ∪ B et on lit ‘’A Union B’’ 4) Soit 𝜑 =
√5−1
.
• 𝑥 ∈ 𝐴 ∪ 𝐵 ⟺ 𝑥 ∈ 𝐴 𝑜𝑢 𝑥 ∈ 𝐵. 2
𝟏 √𝜑 √𝜑+𝟏
Vérifie que 𝜑 𝟐 + 𝜑 − 𝟏 = 𝟎 et que = 𝜑 + 𝟏 puis déduis-en que + = √𝟓.
 ………………………………………………………………………………. 𝜑 √𝜑+𝟏 √𝜑
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Consigne 3 : Application
 ……………………………………………………………………………….
1) Traduis chacune des inégalités suivantes en une appartenance de 𝑥 à un intervalle.
 −3 < 𝑥 < 2 Propriété 2.1.1: Puissances
 𝑥≥3 Pour tous nombres réels non nuls 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 , pour tous nombres entiers relatifs 𝑛 𝑒𝑡 𝑝 on a :
1
 𝑥 ≤ −4 𝑎 × 𝑎 × 𝑎 × … × 𝑎 = 𝑎𝑛 . Si 𝑎 ≠ 0, on pose 𝑎−𝑛 =
⏟ et 𝑎𝑛 × 𝑏 𝑛 = (𝑎 × 𝑏)𝑛 ; 𝑎𝑛 × 𝑎𝑝 =
𝑎𝑛
𝑛 𝑓𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟𝑠 é𝑔𝑎𝑢𝑥 à 𝑎
2) Détermine 𝐴 ∩ 𝐵 𝑒𝑡 𝐴 ∪ 𝐵 dans chacun des cas suivants : 𝑎𝑛 𝑎𝑛 𝑎 𝑛 𝑎𝑛 𝑠𝑖 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑎𝑖𝑟
 𝐴 = ]−2; 6] et 𝐵 = [−3; +∞[ 𝑎𝑛+𝑝 ; = 𝑎𝑛−𝑝 ; = ( ) ; (𝑎𝑛 )𝑝 = 𝑎𝑛×𝑝 ; 𝑎0 = 1 ; (−𝑎)𝑛 = { 𝑛
𝑎𝑝 𝑏𝑛 𝑏 −𝑎 𝑠𝑖 𝑛 𝑒𝑠𝑡 𝑖𝑚𝑝𝑎𝑖𝑟
 𝐴 = ]−∞; 7] et 𝐵 = [−2; +∞[  ……………………………………………………………………………….

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Consigne 5 : Application Propriété 2.1.4
Effectue les calculs suivants : Soit 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 des nombres réels. On a :
 𝑎 ≤𝑎;
37 5−2 ×57 12×104 ×5×106 (5−3×3)4
𝐴 = 24 × 2−3 ;𝐵 = ;𝐶 = ;𝐷 = et 𝐸 = .  𝑎 ≤ 𝑏 𝑒𝑡 𝑏 ≤ 𝑎 ⟺ 𝑎 = 𝑏;
34 53 15×103 ×2×102 (2−3)5
 𝑎 ≤ 𝑏 𝑒𝑡 𝑏 ≤ 𝑐 ⟺ 𝑎 ≤ 𝑐.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ………………………………………………………………………………. Ordre et opérations dans ℝ
Propriété 2.1.2: Opérations sur les quotients Toutes les propriétés suivantes sont vraies si on remplace les inégalités larges (≤ 𝑜𝑢 ≥) par les
𝑎, 𝑏, 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 sont des nombres réels différents de 0. On a : inégalités strictes (< 𝑜𝑢 >) correspondantes.
𝑎 𝑐 𝑎𝑑+𝑏𝑐

𝑏
𝑎
+ =
𝑑
𝑐
𝑏𝑑
𝑎𝑑−𝑏𝑐
Propriété 2.1.5
 − = Soit 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 des nombres réels. On a :
𝑏 𝑑 𝑏𝑑
𝑎 𝑐 𝑎𝑐
 × =  𝒂≤𝒃 ⟹𝒂+𝒄≤ 𝒃+𝒄;
𝑏 𝑑 𝑏𝑑
𝑎  Si 𝒄 ≥ 𝟎 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒂 ≤ 𝒃 ⟹ 𝒂𝒄 ≤ 𝒃𝒄 ;
𝑎 𝑑 𝑎𝑑
 𝑏
𝑐 = × =  Si 𝒄 ≤ 𝟎 𝒂𝒍𝒐𝒓𝒔 𝒂 ≤ 𝒃 ⟹ 𝒂𝒄 ≥ 𝒃𝒄;
𝑏 𝑐 𝑏𝑐
𝑑
 𝒂 ≤ 𝒃 ⟹ −𝒂 ≥ −𝒃;
Propriété 2.1.3: Transformations d’égalités de quotient

𝑎
=
𝑐
⟺ 𝑎𝑑 = 𝑏𝑐
Propriété 2 .1.6 : Ordre et opération dans ℝ
𝑏 𝑑
𝑎 𝑐 𝑎 𝑏
𝑎, 𝑏, 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 sont des nombres réels. On a :
 = ⟺ =  Si 𝑎 ≤ 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 < 𝑑 alors on a : 𝑎 + 𝑐 ≤ 𝑏 + 𝑑
𝑏 𝑑 𝑐 𝑑
𝑎 𝑐 𝑐 𝑑
 = ⟺ = 𝑎, 𝑏 , 𝑐 𝑒𝑡 𝑑 sont des nombres réels positifs. On a :
𝑏 𝑑 𝑎 𝑏
 Si 𝑎 ≤ 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 ≤ 𝑑 alors on a : 𝑎 × 𝑐 ≤ 𝑏 × 𝑑
 ……………………………………………………………………………….
Propriété 2.1.7: Comparaison des carrés et racines carrés des nombres réels
Consigne 6 : Application Soient 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 des nombres réels.
Effectue les calculs suivants en donnant le résultat sous forme de fraction irréductible : Si 𝑎 ≥ 0 𝑒𝑡 𝑏 ≥ 0 alors on a :
13 5 24 14
15
5 7 7 12  𝑎 ≤ 𝑏 ⟺ 𝑎² ≤ 𝑏²
𝐴= − ;𝐵 = × ;𝐶 = 4
21 ;𝐷 = − × ;𝐸 = 8 .
8 24 35 36
16
4 4 8 9+
7+
6  𝑎 ≤ 𝑏 ⟺ √𝑎 ≤ √𝑏
4
5+
3+1+1
2 Si 𝑎 ≤ 0 e𝑡 𝑏 ≤ 0 alors on a:
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …  𝑎 ≤ 𝑏 ⟺ 𝑎² ≥ 𝑏²
 ………………………………………………………………………………. Propriété 2.1.8 : Comparaison des inverses
𝑎 et 𝑏 sont deux nombres réels de même signe.
Inégalités dans ℝ  𝑎≤𝑏 ⟺
1

1
𝑎 𝑏
Définition 2.1.2 Remarque 2.1.9: Méthode de comparaison
Soit 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 deux nombres réels. Pour comparer deux nombres réels, on peut :
 𝒂 ≤ 𝑏 ⟺ 𝑏 − 𝑎 ≥ 0 est un nombre réel positif.  Étudier le signe de leur différence ;
 𝑎 < 𝑏 ⟺ 𝑏 − 𝑎 > 0 est un nombre réel strictement positif.  Les comparer à un nombre intermédiaire ;

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 S’ils sont strictement positifs ou strictement négatifs, comparer leurs carrés ; ➢ Pour encadrer la somme 𝑎 + 𝑏, on peut ajouter membre à membre les inégalités de même
 S’ils sont strictement positifs, comparer leurs racines carrées ; sens donnant l’encadrement de 𝑎 et de 𝑏.
 Comparer leurs inverses s’ils sont de même signe. ➢ Pour encadrer la différence 𝑎 − 𝑏 connaissant un encadrement de 𝑎 et b on peut procéder
 ………………………………………………………………………………. comme suit :
• On détermine un encadrement de (−𝑏) de même sens que celui de 𝑎 ;
Consigne 6 : Application • On détermine un encadrement de la somme 𝑎 + (−𝑏) en ajoutant membre à
Soit 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 deux nombres réels positifs tel que 𝑎 < 𝑏. Compare : membre les inégalités de même sens ainsi obtenues ;
𝑎+𝑏
1) 2
et 𝑏. ➢ Pour encadrer le produit 𝑎 × 𝑏, on peut utiliser les encadrements de 𝑎 et de 𝑏 où ne figurent
2 2
2) 𝑎 + 𝑏 𝑒𝑡 𝑎𝑏. que des nombres positifs et multiplier membre à membre les inégalités de même sens
donnant l’encadrement de 𝑎 et de 𝑏. ;
3) √𝑎2 + 𝑏² 𝑒𝑡 𝑎 + 𝑏. ➢
𝑎
Pour encadrer un quotient , on peut utiliser un encadrement de 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 où ne figurent que
𝑏
4) √𝑎 + 𝑏 𝑒𝑡 √𝑎 + √𝑏. des nombres positifs et :
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … • déterminer un encadrement de
1
;
 ………………………………………………………………………………. 𝑏
1
• détermine ensuite un encadrement du produit 𝑎 × en multipliant membre à
Consigne 7: Approfondissement membre les inégalités de même sens ainsi obtenues.
b

𝑎
1) 𝑎, 𝑏 et 𝑐 sont des nombres réels deux à deux distincts. Simplifie 𝐴 = (𝑎−𝑏)(𝑎−𝑐) + Remarque 2.1.4
𝑏 𝑐
+ (𝑐−𝑎)(𝑐−𝑏). ➢ Il n’existe pas de règles permettant de soustraire membre à membre des inégalités de même
(𝑏−𝑎)(𝑏−𝑐) sens.
(a) Démontre que pour tous nombres réels 𝑥 et 𝑦on a : 2𝑥𝑦 ≤ 𝑥 2 + 𝑦 2 . ➢ Il n’existe pas de règles permettant de diviser membre à membre des inégalités de même
(b) Déduis-en que pour tous nombres réels 𝑥, 𝑦 et 𝑧 on a : 𝑥𝑦 + 𝑦𝑧 + 𝑥𝑧 ≤ 𝑥 2 + 𝑦 2 + sens.
𝑧2.  ……………………………………………………………………………….
2) 𝑥 et 𝑦 sont des nombres réels de l’intervalle ]0; 1]. Consigne 9 : Application
(a) Quel est le signe de (1 − 𝑥)(1 − 𝑦) ?
1 1 1
On donne les réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 vérifiant ; 4 < 𝑎 < 8 et −5 < 𝑏 < −2.
(b) Compare + et 1 + . Donne un encadrement de :
𝑥 𝑦 𝑥𝑦
1 𝑎−𝑏
(c) Range dans l’ordre croissant : 1; 𝑥; √𝑥 ; 𝑥² et . 
𝑥 𝑎𝑏
𝑎+𝑏
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … 
𝑎𝑏
 ………………………………………………………………………………. 
𝑏(𝑎+𝑏)
2𝑎
Consigne 8 : Encadrement 
𝑎2 +𝑏²
𝑎𝑏
On considère les nombres réels 𝑎; 𝑏 et 𝑐 tels que 1 < 𝑎 < 2; −3 < 𝑏 < −2 et −1 < 𝑐 < 2. 𝑎²
𝑎 
Donne un encadrement de 𝑎 + 𝑏 ; 𝑎 − 𝑏 ;𝑎𝑏 ; et 𝑎𝑐. 𝑏²
𝑏
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
 ……………………………………………………………………………….
Retenons 2.1.2 Pour s’entraîner
Soit 𝑎 et 𝑏 deux nombres réels.
Exercice 1

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1) Compare 3√5 𝑒𝑡 7; 2 − 3√6 𝑒𝑡 2 + 3√6 . Zoé découvre dans un manuel de mathématique la définition suivante : on appelle partie entière d’un
2) Soit 𝑎 un nombre réel supérieur ou égal à 4. nombre réel 𝑥, l’entier relatif noté 𝐸(𝑥) tel que 𝐸(𝑥) ≤ 𝑥 < 𝐸(𝑥) + 1.
(a) Quel est le signe de 2 − √𝑎? Consigne 1
2
(b) Développe (2 − √𝑎) . 1) Place sur une droite graduée les points 𝐴; 𝐵 ; 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 d’abscisses respectives
(c) Compare √4 + 𝑎 − 4√𝑎 𝑒𝑡 √𝑎 − 2. 3,5; 2; −3 𝑒𝑡 − 4,2.
3) Soit 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 deux nombres réels strictement positifs tels que 𝑎 < 𝑏. 2) Pour chacune de ces abscisses, détermine l’entier relatif 𝑛 tel que 𝑛 ≤ 𝑥 < 𝑛 + 1.
(a) Démontre que 𝑎 <
𝑎+𝑏
2
. Exploitation des résultats
1 1 1 L’entier 𝑛 ainsi déterminé est appelé partie entière du nombre réel 𝑥.
(b) Démontre que < − .
𝑎−𝑏 𝑎 𝑏
 ……………………………………………………………………………….
(c) Démontre que 𝑎 < √𝑎𝑏 < 𝑏.
 ………………………………………………………………………………. Définition 2.1.3
Exercice 2 La partie entière d’un nombre réel 𝑥 est le nombre entier relatif 𝑛 vérifiant : 𝑛 ≤ 𝑥 < 𝑛 + 1.
Soit 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 deux nombres réels strictement positifs, tels que 𝑥 < 𝑦.
𝑥+𝑦 2
Remarque 2.1.5
Notons 𝑎 = , 𝑔 = √𝑥𝑦 𝑒𝑡 ℎ = 1 1.  Si 𝑚 ∈ ℤ alors 𝐸(𝑚) = 𝑚 ;
2 +
𝑥 𝑦
1) Démontre que : 𝑥 < ℎ 𝑒𝑡 𝑎 < 𝑦.  Si 𝑥 ∈ ℝ 𝑒𝑡 𝑚 ∈ ℤ alors 𝐸(𝑚 + 𝑥) = 𝑚 + 𝐸(𝑥) ;
2) Démontre que : 𝑔 < 𝑎.  Pour tout 𝑥 ∈ ℝ on a 𝐸(𝑥) ≤ 𝑥 < 𝐸(𝑥)+1 ;
3) Démontre que : 𝑔2 = 𝑎ℎ . Déduis-en que : ℎ < 𝑔.  Si 𝑚 ∈ ℤ alors ∀𝑥 ∈ [𝑚; 𝑚 + 1[, 𝐸(𝑥) = 𝑚.
4) Ranger par ordre croissant les nombres : 𝑥; 𝑦; 𝑎; 𝑔 𝑒𝑡 ℎ.  ……………………………………………………………………………….
 ……………………………………………………………………………….
Exercice 3
Consigne 2 ; Application
Soit 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 deux nombres réels tels que 1 < 𝑥 < 2 𝑒𝑡 − 3 < 𝑦 < −2. Détermine 𝐸(3,7) ; 𝐸(𝜋) ; 𝐸(0) ; 𝐸(−2) ; 𝐸(−2𝜋 + 1) et 𝐸(−3,5).
1) Donne un encadrement de 𝑦 2 . Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
2) Donne un encadrement de
𝑦−𝑥
.  ……………………………………………………………………………….
𝑥.𝑦²

 ………………………………………………………………………………. Consigne 3
Exercice 4 Soit 𝑥 un nombre réel.
1) Dans chacun des cas suivants, détermine des encadrements de : 𝑥 + 𝑦; 𝑥 −
1 𝑥
𝑦; 𝑥 2 ; et . 1) Démontre que 𝑥 − 1 < 𝐸(𝑥) ≤ 𝑥.
𝑥 𝑦 1 1 1
(a) 2,1 < 𝑥 < 2,2 et 3,3 < 𝑦 < 3,4; 2) Démontre que − ≤ 𝑥 − 𝐸 (𝑥 + ) < .
2 2 2
(b) −1,5 < 𝑥 < −1,4 et 5 < 𝑦 < 5,1; Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
(c) −4,1 < 𝑥 < −4 et −0,9 < 𝑦 < −0,8.  ……………………………………………………………………………….
𝑥+𝑦
2) Détermine l’encadrement de 𝐾 = lorsque 2 < 𝑥 < 3 et −9 < 𝑦 − 8.
𝑥𝑦 Activité 3 : Majorant, minorant, maximum, minimum
3) Soient 𝑎 et 𝑏 deux nombres réels vérifiant 𝑏 < 𝑎 < 𝑏 + 1 et −5 < 𝑏 < −3.
Encadre 𝑎 + 𝑏 et 𝑎 − 2𝑏. d’une partie de ℝ
 ………………………………………………………………………………. Zoé considère l’ensemble 𝑀 = {2; 4; 6; −9; 14; 3; 18}.
Activité 2 : Partie entière d’un nombre réel Consigne 1
1) (a) Donne un nombre réel plus grand que tous les éléments de 𝑀.

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(b) Donne l’élément de 𝑀 plus grand que les autres éléments. On considère l’ensemble des nombres réels définit par : 𝐸 = {
7𝑛+1
; 𝑛 ∈ ℕ}.
𝑛+1
2) (a) Donne un nombre plus petit que tous les éléments de 𝑀. 1) Justifie que l’ensemble 𝐸 est non vide.
(b) Donne l’élément le plus petit de 𝑀. 2) (a) Justifie que pour tout entier naturel 𝑛, on a :
7𝑛+1
≥ 𝟏.
𝑛+1
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … 7𝑛+1
(b) Résous dans ℕ l’équation = 1 puis justifie que 1 ∈ 𝐸.
 ………………………………………………………………………………. 𝑛+1
(c) Déduis-en que 1 est le minimum de 𝐸.
Définition 2.1.4 : Majorant, minorant 3) (a) Vérifie que pour tout entier naturel 𝑛, on a :
7𝑛+1
𝑛+1
=𝟕−
𝟔
𝒏+𝟏
.
Soit 𝐴 un sous-ensembe non vide de ℝ. (b) Démontre que 𝐸 est majoré par 7 mais que 7 n’est pas le maximum de 𝐸.
 On dit qu’un réel ℳ est un majorant de 𝐴 si ℳ est supérieur ou égal à tous les éléments Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
de 𝐴.
ℳ est un majorant de 𝐴 signifie que ∀𝑥 ∈ 𝐴, 𝑥 ≤ ℳ.
 ……………………………………………………………………………….
 On dit qu’un nombre réel 𝓂 est un minorant de 𝐴 si 𝓂 est inférieur ou égal à tous les Consigne 3 : Démontrer qu’un ensemble n’admet pas de minimum
éléments de 𝐴. On considère l’ensemble des nombres réels définit par : 𝐹 = {
𝑛+2
; 𝑛 ∈ ℕ}.
𝓂 est un minorant de 𝐴 signifie que ∀𝑥 ∈ 𝐴, 𝑥 ≥ 𝓂. 𝑛+1
1) (a) Justifie que l’ensemble 𝐹 est non vide.
Exemples 2) On désire démontrer par l’absurde que 𝐹 n’admet pas de minimum. Pour cela, on suppose
Les ensembles ℤ; ℚ et ℝ ne sont ni majorés, ni minorés. Par contre l’ensemble ℕ est minoré par 𝑛0 +2
0; −1; −𝜋, mais n’est pas majoré. que 𝐹 admet 𝑚0 comme minimum puis on pose pour tout entier naturel 𝑛0 : 𝑚0 = et
𝑛0 +1
Soit 𝑎 un nombre réel. L’intervalle ]−∞; 𝑎[ est majoré par 𝑎 mais n’eest pas minoré. (𝑛0 +1)+2
𝑚1 = .
Définition 2.1.4 : Maximum, minimum (𝑛0 +1)+1
(a) Calcule 𝑚0 − 𝑚1 .
Soit 𝐴 un sous-ensemble non vide de ℝ.
 Lorsqu’il existe, le plus grand élément de 𝐴 est appelé maximum de 𝐴. (b) Déduis-en que 𝐹 n’admet pas de minimum.
 Lorsqu’il existe, le plus petit élément de 𝐴 est appelé minimum de 𝐴. Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Exemples  ……………………………………………………………………………….
 L’ensemble {−4; −2; −1; 4; 5; 6} a pour maximum 6 et pour minimum −4. Consigne 4 : Démontrer qu’un ensemble n’admet pas de maximum
 Le maximum et le minimum de l’intervalle [1; 8] sont respectivement 1 et 8. 7𝑛+2
On considère l’ensemble des nombres réels définit par : 𝐸 = {𝑡 = ; 𝑛 ∈ ℕ}.
 L’intervalle ]0; 6[ de ℝ n’admet ni minimum, ni maximum. 𝑛+1
1) Justifie que l’ensemble 𝐸 est non vide.
Conséquence de la définition
2) On désire démontrer par l’absurde que 𝐹 n’admet pas de minimum. Pour cela, on suppose
Soit 𝐴 un sous-ensemble de ℝ et 𝛽 un nombre réel. 𝛽 est le maximum (resp le minimum) de 𝐴 si et 7𝑛0 +2
seulement si 𝛽 est un majorant (resp. un minorant) de 𝐴 et 𝛽 appartient à 𝐴. que 𝐸 admet 𝑚0 comme maximum puis on pose pour tout entier naturel 𝑛0 : 𝑚0 =
7𝑛0 +1
Remarque 2.1.6 et 𝑚1 =
7(𝑛0 +1)+2
.
7(𝑛0 +1)+1
 Un ensemble qui admet un majorat est dit majoré.
 Un ensemble qui admet un minorant est dit minoré. (a) Calcule 𝑚0 − 𝑚1 .
 Un ensemble qui est à la fois majoré et minoré est dit borné. (b) Déduis-en que 𝐸 n’admet pas de maximum.
 Un sous-ensemble majoré (resp. minoré) de ℝ n’admet pas nécessairement de maximum Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
(resp. de minimum). L’intervalle ]−1; 6[ est un exemple.
 Lorsqu’il existe, le maximum (resp. le minimum) d’un sous-ensemble non vide de ℝ est
 ……………………………………………………………………………….
unique. Consigne 5
 On dit ‘’un majorant et un minorant’’ mais ‘’le maximum et le minimum’’. 𝑛
On considère l’ensemble 𝐵 = { ; 𝑛 ∈ ℕ}.
 ………………………………………………………………………………. 𝑛+1
1) Démontre que 𝐵 est non vide.
Consigne 2

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2) Démontre que 0 est le minimum de 𝐵. Soit (𝐷) la droite graduée de repère (𝑂; 𝐼) et 𝐴; 𝐵 et 𝐶 des points d’abscisse respectives −2; 5 et
3) Démontre que 𝐵 est majoré par 1 mais n’admet pas de maximum. −4,5.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … 1) Détermine la valeur absolue de chacun des nombres suivants−2; 5 et −4,5.
 ………………………………………………………………………………. 2) Représente la droite (𝐷) puis place les points 𝐴; 𝐵 et 𝐶.
3) Par lecture graphique, détermine les distances 𝐴𝐵; 𝐵𝐶 et 𝐴𝐶.
Consigne 6: Consolidation 4) (a) Calcule |−2 − 5| ; |5 − (−4,5)| et |−2 − (−4,5)|.
On considère les ensembles suivants :
1 −√6
(b) Déduis-en que 𝐴𝐵 = |−2 − 5|; 𝐵𝐶 = |5 − (−4,5)| et 𝐴𝐶 = |−2 − (−4,5)|.
𝐹={ ; 𝑛 ∈ ℕ − {0; 1}} ; 𝐺 = { ; 𝑛 ∈ ℕ} Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
𝑛−1 𝑛+4
1) Justifie que chacun des ensembles F et G est non vide.  ……………………………………………………………………………….
2) Démontre que l’ensemble F admet 1 pour maximum.
3) Démontre que l’ensemble G admet un minimum à préciser. Définition 2.1.5
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …  On appelle valeur absolue d’un nombre réel 𝑎, le nombre réel noté |𝑎|défini par :
 ………………………………………………………………………………. • Si 𝑎 ≥ 0, alors |𝑎|= 𝑎
• Si 𝑎 ≤ 0 , alors |𝑎|= −𝑎
Consigne 7: Evaluation formative  On appelle distance de deux nombres réels x et y, le nombre réel 𝑑(𝑥 ; 𝑦) = |𝑥 − 𝑦|.
Partie A
𝐾 ; 𝑇 et 𝑈 des ensembles définis respectivement par :
1
𝐾 = {2𝑛 ; 𝑛 ∈ ℕ} ; 𝑇 = {𝑥 ∈ ℝ/ 𝐸(5𝑥 + 2) = 6} ; 𝑈 = { ; 𝑛 ∈ ℕ∗ }
𝑛
𝐸(𝑥) désigne la partie entière d’un nombre 𝑥
1) (a) Justifie que 𝐾 est un sous-ensemble de ℕ.
(b) Démontre que si 𝑘 ∈ 𝐾 alors (𝑘 + 2) ∈ 𝐾.
Propriété 2.1.10
(c) Démontre que 1 ∉ 𝐾. Pour tous nombres réels 𝑎, 𝑏 et tout réel strictement positif 𝑟, on :
2) Écris 𝑇 sous forme d’intervalle et justifie qu’il admet 1 et 2 comme des majorants.  |𝑎| ≥ 0 ;
3) (a) Démontre que 𝑈 est un ensemble non vide et borné.  |𝑎| = 0 ⟺ 𝑎 = 0 ;
(b) Démontre que 𝑈 admet 1 pour maximum.  |𝑎| = |−𝑎| ;
𝑎 𝑠𝑖 𝑎 ≥ 0
(c) Démontre que l’ensemble 𝑈 n’admet pas de minimum.  |𝑎| = { ;
−𝑎 𝑠𝑖 𝑎 ≤ 0
Partie B  |𝑎| = |𝑏| ⟺ 𝑎 = 𝑏 𝑜𝑢 𝑎 = −𝑏
On pose 𝐸 = {𝑥 ∈ ℝ; 𝑥² < 2}.  √𝑎² = |𝑎|;
4) Justifie que 𝐸 est un sous ensemble de ℝ.  |𝑎𝑏| = |𝑎| |𝑏|;
5) Démontre que l’ensemble 𝐸 est une partie bornée de ℝ. 1
 Si 𝑏 ≠ 0, | | = |𝑏| ;
1
𝑀2 +2 𝑏
6) Montre pour tout majorant 𝑀 alors le nombre réel 𝑀′ = est aussi un majorant de 𝐸. 𝑎 |𝑎|
2𝑀  Si 𝑏 ≠ 0, | | =
7) Compare les nombres réels 𝑀 et 𝑀′ puis justifie que n’admet pas de maximum. 𝑏 |𝑏|
 |𝑎 + 𝑏| ≤ |𝑎| + |𝑏| (Inégalité triangulaire) ;
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …  |𝑎| ≤ 𝑟 ⟺ −𝑟 ≤ 𝑎 ≤ 𝑟.
 ……………………………………………………………………………….  |𝑎| = 𝑟 ⟺ 𝑎 = 𝑟 𝑜𝑢 𝑎 = −𝑟 ;
Activité 4 : Valeur absolue  |𝑥| ≥ 𝑟 ⟺ 𝑎 ≥ 𝑟 𝑜𝑢 𝑎 ≤ −𝑟.
𝑏≥0
Consigne 1 : Valeur absolue d’un nombre réel  |𝑎| ≤ 𝑏 ⇔ {
−𝑏 ≤ 𝑎 ≤ 𝑏

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 |𝑎| ≥ 𝑏 ⇔ 𝑏 < 0 𝑜𝑢 {
𝑏≥0 Arrondir, par exemple, un nombre à 10−1 près c’est prendre la valeur approchée de ce nombre à 10−1
𝑎 ≥ 𝑏 𝑜𝑢 𝑎 ≤ −𝑏 près :
 ………………………………………………………………………………. • Par défaut : si le chiffre des centaines est 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; ou 4.
• Par excès : si le chiffre des centaines est 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9.
Consigne 2 : Valeur approchée d’un nombre réel Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Sachant que 3,141 ≤ 𝜋 ≤ 3,142, justifie que 𝜋 − 3,1415| ≤ 5 × 10−4 . On dit alors que
 ……………………………………………………………………………….
𝟑, 𝟏𝟒𝟏𝟓 est une valeur approchée de 𝜋 à 𝟓 × 𝟏𝟎−𝟒 près.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Consigne 5: Notation scientifique d’un nombre réel
 ………………………………………………………………………………. Ecris les nombres suivants sous la forme de 𝑎 × 10𝑝 avec 1 ≤ │𝑎│ ≤ 10.
0,00072 22.10−8
Définition 2.1.6 𝐴 = 19. 103 × 11. 105 ; 𝐵 =
36000
; 𝐶=
7.1012
Soit 𝑥 et 𝑦 deux nombres réels et 𝜀 un nombre réel strictement positif. 𝑦 est une valeur approchée de Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
𝑥 à 𝜀 près signifie que :|𝑥 − 𝑦| ≤ 𝜀.  ……………………………………………………………………………….
Le nombre ε est appelé incertitude de cette valeur approchée.
 ………………………………………………………………………………. Notation scientifique
Consigne 3 La notation scientifique d’un décimal est de la forme 𝑑 × 10𝑛 où n est un entier relatif et 𝑑 est un
1) Soit 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑥 trois nombres réels tels que : 𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 𝑏 . nombre décimal ayant un seul chiffre non nul avant la virgule c’est-à-dire 1 ≤ |𝑑| ≤ 10.
𝑎+𝑏 𝑏−𝑎
Justifie que
2
est une valeur approchée de 𝑥 à
2
près. Ordre de grandeur d’un nombre
2) On donne 𝑧 ∈ [−3,2; −3], donne une valeur approchée de 𝑧 et son incertitude.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Définition
 ……………………………………………………………………………….
𝑛
Si 𝑑 × 10 est l’écriture scientifique d’un nombre réel 𝑥, alors l’ordre de grandeur de ce nombre est
𝑎 × 10𝑛 où 𝑎 est l’arrondi de 𝑑 à l’unité.
Remarque Exemple
𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont deux constantes réelles telles que : 𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 𝑏; 𝑥 ∈ ℝ . Soit 𝑥 = 2867,5 ; l’ordre de grandeur de 𝑥 est 3 × 103 car sa notation scientifique est
 𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 𝑏 ⟺ |𝑥 −
𝑎+𝑏
|≤
𝑏−𝑎 2,8675 × 103 .
2 2
 ……………………………………………………………………………….
 ……………………………………………………………………………….
Activité 5 : Résolution d’équations et d’inéquations
Consigne 4: Réinvestissement
1) Sachant que 2,503 < 𝑥 < 2,516, donne une valeur approchée de 𝑥 en précisant Consigne 1
l’incertitude de cette valeur approchée. Résous dans ℝ les équations et inéquations suivantes où 𝑥 est l’inconnue ; 𝑎 un nombre réel et 𝑟 une
2) Écris sous forme d’encadrement : constante positive :
(a) 3,14 est une valeur approchée de 𝜋 à 10−2 près. |𝑥 − 𝑎| = 𝑟 ; |𝑥 − 𝑎| ≤ 𝑟 𝑒𝑡 |𝑥 − 𝑎| > 𝑟.
9
(b) 0,818 est une valeur approchée de à 10−3 près. Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
11
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …  ……………………………………………………………………………….
 ………………………………………………………………………………. Equations avec la partie entière
Bon à savoir :
Arrondi Soit 𝑛 ∈ ℕ.
 𝐸(𝑥) ∈ ℤ ;

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 𝑚 ∈ ℤ ⟹ 𝐸(𝑚) = 𝑚 ;
 𝑥 ∈ ℝ et 𝑚 ∈ ℤ ⟹ 𝐸(𝑚 + 𝑥) = 𝑚 + 𝐸(𝑥) ;
 𝐸(𝐸(𝑥)) = 𝐸(𝑥);
 𝐸(𝑥) = 𝑛 ⟺ 𝑛 ≤ 𝑥 < 𝑛 + 1;
1 𝑛−1
 Si 𝑛 ∈ ℕ, alors 𝐸(𝑛𝑥) = 𝐸(𝑥) + 𝐸 (𝑥 + ) + ⋯ + 𝐸 (𝑥 + ).
𝑛 𝑛
1
En particulier 𝐸(2𝑥) = 𝐸(𝑥) + 𝐸 (𝑥 + )
2
Equation du type 𝑬(𝒇(𝒙)) = 𝒂; 𝒂 ∈ ℤ
Il suffit d’appliquer la définition :
𝐸(𝑓(𝑥)) = 𝑎 ⟺ 𝑎 ≤ 𝑓(𝑥) < 𝑎 + 1
Equation du type 𝑬(𝒇(𝒙)) = 𝒈(𝒙)
On pose 𝑔(𝑥) = 𝑡; 𝑡 ∈ ℤ. On exprime ensuite 𝑥 en fonction de 𝑡. En remplaçant 𝑥 par sa valeur on Exercice résolu 1
obtient 𝑓(𝑥) = ℎ(𝑡). Ainsi résoudre l’équation 𝐸(𝑓(𝑥)) = 𝑔(𝑥) revient à résoudre l’équation 1) Sachant que √2 est un nombre irrationnel, démontre que √2 − 1 est irrationnel.
2) Sachant que √5 est un nombre irrationnel, démontre que 𝐴 = √5 − 2 est irrationnel.
𝐸(ℎ(𝑡)) = 𝑡.
 ……………………………………………………………………………….
 ………………………………………………………………………………. Proposition de solution
Consigne 2 1) On suppose que √2 − 1 est rationnel.
𝑎
Résous dans ℝ les équations et inéquations suivantes : Cela signifie qu’on peut trouver deux entiers non nuls 𝑎 et 𝑏 tels que = √2 − 1.
𝑏
a) |𝑥 − 3| = 2; b) 𝐸(2𝑥 + 1) = 3; 𝑎
On a = √2 − 1 ⇔
𝑎 𝑎
= √2 = + 1 =
𝑎+𝑏
.
𝑏 𝑏 𝑏 𝑏
c) |2𝑥 − 1| = −2 d) |𝑥 − 1| ≤ 2; 𝑎+𝑏
𝑎 et 𝑏 étant des entiers, est un nombre rationnel et par conséquent √2 seerait un
e) E(|𝑥|) = 1 f) |𝑥 + 2| ≥ 3. 𝑏

g) |𝐸(𝑥) − 1| < 1 h) |𝐸(𝑥)| = 𝑥 nombre rationnel ; ce qui est absurde car √2 est un nombre irrationnel.
|1+𝑥|−2 En conclusion √2 − 1 est irrationnel.
i) 𝐸 ( )=3 j) 𝐸(4 − 3𝑥) = 𝑥
4 2) On suppose que 𝐴 est rationnel et on a 𝐴 = √5 − 2 donc 𝐴 + 2 = √5.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … 2 est un nombre rationnele et 𝐴 aussi l’est, donc 𝐴 + 2 est un nombrer rationnel et par
 ………………………………………………………………………………. conséquent √5 seerait un nombre rationnel ; ce qui est absurde car √5 est un nombre
irrationnel.
Pour s’entraîner En conclusion 𝐴 = √5 − 2 est irrationnel.
 ……………………………………………………………………………….
Exercice 1
On donne les nombres
2 2 4 3 5 1 3 2
+ − 2+ 3− 1+4 7 2 5
𝐴 = 52 3
2 × 54 4
3 ÷ 6
5 ;𝐵 = (2 − 3
1 ) ÷ (1 + 3 ); 𝐶= × − ( − 1) ; 𝐷=
− + 2− 3+ 1− 18 7 3
5 3 5 4 6 3 4

√3−2√2 √3+2√2
43 + 31 + √21 + √13 + √7 + √3 +
√27
;𝐸 = +
3√3 √3+2√2 √3−2√2

√ √
1) Calcule les nombres 𝐴, 𝐵 et 𝐶 en présentant le résultat sous forme de fraction irréductible.

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2) Démontre que 𝐸 est un entier naturel. (c) √𝑝 + √𝑞 > √𝑝 + 𝑞
3) Justifie que 𝐷 = 7.  ……………………………………………………………………………….
 ………………………………………………………………………………. Exercice 6
Exercice 2 On considère deux nombres réels 𝑥 et 𝑦 tels que : 4 ≤ 𝑥 ≤ 7 et 1 ≤ 𝑦 ≤ 3.
1) Justifie que pour tout réel 𝑥, on a :
𝟑𝒙²+𝟐
=𝟑−
𝟏
. 1) Détermine un encadrement de 𝑥𝑦 et 𝑥 − 𝑦.
𝒙²+𝟏 𝒙²+𝟏 𝑥−𝑦 1 1 𝑥−𝑦
𝟏 2) Vérifie que = − puis donne un encadrement de .
2) Démontre que 𝟑 − < 𝟑. 𝑥𝑦 𝑦 𝑥 𝑥𝑦
𝒙𝟐 +𝟏
𝟏 3) Traduis respectivement sous forme d’intervalle K1 et K2 chacune des écritures 4 ≤ 𝑥 ≤ 7
3) Démontre que 𝟑 − ≥ 𝟐. et 1 ≤ 𝑦 ≤ 3 puis donne si possible le minimum et le maximum de K1 et K2.
𝒙²+𝟏
4) Déduis-en l’encadrement de
𝟑𝒙²+𝟐
𝒙²+𝟏
.  ……………………………………………………………………………….
𝟑𝒙²+𝟐 Exercice 7
5) Déduis-en 𝑬 ( ).
𝒙²+𝟏 𝟐 𝟏 √𝟑+√𝟐 √𝟑−√𝟐
On considère les expressions suivantes: 𝑨 = + ; 𝑩= − ; 𝑸=
 ………………………………………………………………………………. 𝟐√𝟑−𝟑 𝟐√𝟑+𝟑 √𝟑−√𝟐 √𝟑+√𝟐

Exercice 3 √𝟎,𝟎𝟎𝟕𝟓𝒂𝟓 𝒃𝟑 ×√𝟏𝟐𝒂𝟑 𝒄−𝟖


𝑢 et 𝑣 sont des réels tels que |10𝑢 − 5| ≤ 20 et 𝑣 ∈ [5,72 ; 5,74]. ; |𝑥| < 1 et |𝑦| < 1, 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 étant deux nombres réels.
√𝟎,𝟎𝟎𝟎𝟐𝟒𝒂𝟕 𝒃𝟐 𝒄𝟔
3 5
1) Établis que − ≤ 𝑢 ≤ . 1) Ecris A et B sans radical au dénominateur
2 2
2) Démontre que 5,73 est une valeur approchée de v à 10−2 près. 2) (a) Donne une écriture simplifiée de Q.
3) Donne un encadrement de 𝑢 × 𝑣 et 𝑢 − 𝑣. (b) Déduis-en la valeur de Q pour 𝑎 × 𝑏 = 16 et 𝑐 = 1.
 ………………………………………………………………………………. 3) (a) Justifie que |𝑥𝑦| < 1 et déduis-en que 1 + 𝑥𝑦 > 0.
Exercice 4 (b) Justifie successivement chacune des inégalités suivantes ;
On considère les ensembles suivants : (𝕀1 )∶ (1 − 𝑥)(1 − 𝑦) > 0 , (𝕀2 ) ∶ (1 + 𝑥)(1 + 𝑦) > 0 , (𝕀3 ) ∶ 𝑥 + 𝑦 < 1 + 𝑥𝑦
7𝑛+1 1 −√6
𝐸={ ; 𝑛 ∈ ℕ} ; 𝐹 = { ; 𝑛 ∈ ℕ ∖ {0; 1}} ; 𝐺 = { ; 𝑛 ∈ ℕ} et (𝕀4 ) ∶ 𝑥 + 𝑦 > −(1 + 𝑥𝑦).
𝑛+1 𝑛−1 𝑛+4
1) Justifie que chacun des ensembles E ; F et G est non vide. (c) Démontre que |
𝑥+𝑦
| < 1 en utilisant les questions a) et b) précédentes.
7𝑛+1 6 1+𝑥𝑦
2) Justifie que : ∀𝑛ℕ, =7− .
𝑛+1 𝑛+1  ……………………………………………………………………………….
3) Démontre que l’ensemble E est majoré. Exercice 8
4) Démontre que l’ensemble E n’admet pas de maximum. 7𝑛+1
On considère l’ensemble E tel que 𝐸 = { ; 𝑛 ∈ ℕ}
5) Démontre que l’ensemble F admet 1 pour maximum. 1
𝑛+2

6) Démontre que l’ensemble G admet un minimum à préciser. 1) Démontre que est le minimum de E.
2
7𝑛+1 13
 ………………………………………………………………………………. 2) Montre que pour tout entier naturel 𝑛,
𝑛+2
=7−
𝑛+2
.
Exercice 5 3) Montre que 7 est un majorant de E mais n’est pas le maximum de 𝐸 .
2
1) On considère 𝑛 réels strictement positifs 𝑥1 , 𝑥2 , … , 𝑥𝑛 avec 𝑛 un entier naturel pair non nul.
𝑥 𝑦 4) Justifie que, pour 𝑥 ∈ [0; 2]. (√2 + √4 − 𝑥 2 + √2 − √4 − 𝑥 2 ) = 2𝑥 + 4.
(a) Démontre que pour tous réels strictement positifs 𝑥 𝑒𝑡 𝑦, on a : + ≥ 2.
𝑥1 𝑥2 𝑥𝑛
𝑦 𝑥  ……………………………………………………………………………….
(b) Déduis-en que : + + ⋯+ ≥ 𝑛. Exercice 9
𝑥𝑛 𝑥𝑛−1 𝑥
2) 𝑝 𝑒𝑡 𝑞 sont deux nombres réels strictement positifs. On donne les nombres suivants :
𝟑 −𝟐 𝟏
Démontre les inégalités suivantes : (𝟑𝟒 × 𝟐−𝟑 × 𝟔𝟓 ) 𝟎,𝟎𝟖𝟏×𝟎,𝟑𝟔×𝟐𝟓𝟎𝟎 (−𝟕)𝟖 𝟏𝟖×(−𝟐)𝟗 + +𝟑
• 𝑨= 𝟒;𝑩 = ;𝑪 = √ 𝟑;𝑫 =
𝟑
𝟏
𝟐
𝟏
(a) Si 𝑝 < 𝑞, alors 𝑝 < √𝑝𝑞 < 𝑞. (𝟗−𝟏 × 𝟐𝟐 × 𝟑−𝟑 ) 𝟎,𝟏𝟒𝟒×𝟐,𝟏𝟔×𝟔𝟒 𝟗𝟖𝟒 𝟏𝟐×(−𝟐𝟕) +
𝟐 𝟑− 𝟏
1 1 1 𝟐
(b) < + . • 𝒂, 𝒃 𝑒𝑡 𝒄 sont trois nombres réels strictement positifs tels que 𝒂 < 𝒃.
𝑝+𝑞 𝑝 𝑞

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• 𝒖 𝑒𝑡 𝒗 sont deux nombres réels tels que : −𝟏, 𝟐 < 𝒖 < −𝟎, 𝟔 𝒆𝒕 − 𝟏, 𝟗 < 𝒗 <
−𝟏, 𝟖
𝟗
• 𝟎, 𝟖𝟏𝟖 est une valeur approchée de à 𝟏𝟎− 𝟑 près.
𝟏𝟏
1) (a) Calcule 𝐷 en présentant le résultat sous la forme d’une fraction irréductible.
(b) Ecris les nombres A, B et C à l’aide des puissances entières de nombres premiers.
𝑎 𝑎+𝑐
2) (a) Compare 𝑒𝑡 .
𝑏 𝑏+𝑐
√5 √13+ √5
(b) Déduis-en une comparaison de 𝑒𝑡 .
√7 √13+ √7
𝑢
3) Donne un encadrement de à 10 −2
𝑝𝑟è𝑠.
𝑣
9
4) Traduis l’information « 0,818 est une valeur approchée de à 10−3 près » par un
11
encadrement.
 ……………………………………………………………………………….
Exercice 10
2𝑛−2
On donne la partie Y de ℝ définie par : 𝑌 = { , 𝑛 𝜖 ℕ} et les différentes équations et
𝑛+1
inéquations suivantes :
(𝐸1 ): |4𝑥 + 3 | = 2 ; (𝐸2 ) ∶ |𝑥 + 5 | = |−3𝑥 − 19| ; (𝐸3 ): 𝐸(𝑥 + 1) = −4
(𝐼1 ): √(2𝑥 + 7)2 > −1 et (𝐼2 ): 𝑑(−3𝑥 + 1, 𝑥) ≤ 3 .
1) Résous dans ℝ chacune des équations et inéquations (𝐸1 ), (𝐸2 ), (𝐸3 ), (𝐼1 ) et (𝐼2 ).
2) (a) Démontre que 𝑌 est non vide.
(b) Démontre que − 2 est le minimum de Y. (Tu pourras mener un raisonnement par
l’absurde).
 ……………………………………………………………………………….

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A la fin de cette séquence, l’élève doit être capable :
 de définir une fonction numérique ;
 de définir l’ensemble de définition d’une fonction numérique ;
 de déterminer l’ensemble de définition d’une fonction numérique ;
 de représenter graphiquement une fonction numérique ;
 de déterminer graphiquement l’image d’un nombre réel par une fonction ;
 de déterminer graphiquement les antécédents d’un nombre réel par une fonction ;
 de définir l’égalité de deux fonctions ;
 de définir la coïncidence de deux fonctions numériques sur un ensemble ;
 de reconnaître graphiquement une fonction :
o croissante sur un intervalle ;
o strictement croissante sur un intervalle ;
o décroissante sur un intervalle ;
o strictement décroissante sur un intervalle ;
o constante sur un intervalle.
 d’exprimer qu’une fonction est :
o croissante sur un intervalle ;
o strictement croissante sur un intervalle ;
o décroissante sur un intervalle ;
o strictement décroissante sur un intervalle ;
o constante sur un intervalle .
 d’étudier le sens de variation d’une fonction ;
 de définir le maximum d’une fonction numérique ;
 de déterminer s’il existe, le maximum d’une fonction sur un intervalle ;
 de déterminer s’il existe, le minimum d’une fonction sur un intervalle ;
 de dresser le tableau de variation d’une fonction ;
 de donner l’allure de la représentation graphique d’uen fonction numérique dont on connait le tableau de variation ;
 de dresseer le tableau de variation d’une fonction à partir de sa représentation graphique.

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Activité 1 : Reconnaissance et définition d’une fonction et on lit « la fonction 𝑓 définie de 𝐴 vers 𝐵 qui à 𝑥 associe 𝑓(𝑥) ».
Les notes obtenues par Zoé et cinq de ses camarades ont particulièrement émerveillée leur professeur  𝐴 est l’ensemble de départ ;
de mathématiques. Ces notes sont résumées dans le tableau ci-dessous où chaque lettre désigne un  𝐵 est l’ensemble d’arrivée ;
élève donné :
 𝑥 est la variable ;
𝑷 𝑹 𝑪 𝑫 Z  𝑓(𝑥) est l’image de 𝑥 par 𝑓 ou l’expression de 𝑓.
20 𝟏𝟖 𝟏𝟔 𝟏𝟗 𝟐𝟎
Consigne 1 : Définition Remarque 1.2.1
1) Complète la correspondance 𝑓 suivante :  Lorsque 𝑏 = 𝑓(𝑎), on dit que 𝑏 est l’image de 𝑎 par 𝑓 et que 𝑎 est l’antécédent de 𝑏 par 𝑓;
 Un nombre réel possède au plus une image ;
 Un nombre réel peut posséder plusieurs antécédents.
 Lorsque 𝐵 ⊂ ℝ, on dit que 𝑓 est une fonction numérique ;
 Lorsque 𝐴 ⊂ ℝ, on dit que 𝑓 est une fonction d’une variable réelle ;
 Lorsque 𝐴 ⊂ ℝ et 𝐵 ⊂ ℝ , on dit que𝑓 est une fonction numérique d’une variable réelle.
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 2 : Reconnaissance d’une fonction à partir d’une correspondance
Identifie parmi les correspondances suivantes, celles qui sont des fonctions.

2) Combien, d’éléments de 𝐵 chaque élément de 𝐴 est-il associé par la correspondance 𝑓?


Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Exploitation des résultats
 Chaque élément de l’ensemble 𝐵 est associe à au plus un élément de l’ensemble 𝐴. On dit
que la correspondance 𝑓 qui à chaque élève associe la note obtenue est une fonction.
 L’ensemble 𝐴 des élèves de cette classe est appelé ensemble de départ.
 L’ensemble 𝐵 des notes obtenues par ces élèves est appelé ensemble d’arrivée.
 ………………………………………………………………………………. Stratégies et durées (min) : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Vocabulaire 1.2.1  ……………………………………………………………………………….
Soit 𝐴 et 𝐵 deux ensembles non vides. On appelle fonction 𝑓 de 𝐴 vers 𝐵, toute correspondance, Résultat attendu
qui à chaque élément de 𝐴 associe un ou zéro élément de 𝐵. On note Identifions parmi les correspondances suivantes, celles qui sont des fonctions.
 Les correspondances 𝑓, 𝑔 et 𝑡 sont des fonctions car chaque élément de leurs ensembles
𝒇: 𝑨 ⟶ 𝑩 ‘’ 𝑨 vers 𝑩’’ de départs est associé à au plus un élément dans leurs ensembles d’arrivé respectifs.
 La correspondance ℎ n’est pas une fonction car l’élément ‘’𝑏’’ de son ensemble de départ
𝒙 ⟼ 𝒇(𝒙) ‘’qui à 𝒙 associe 𝒇(𝒙)’’ est associé à deux éléments de son ensemble d’arrivé.
 ……………………………………………………………………………….

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Activité 2 : Ensemble de définition d’une fonction numérique à variable  résoudre le système ainsi formé. L’ensemble de définition de cette fonction est alors
l’intersection de l’ensemble de départ de cette fonction et de l’ensemble des solutions du
système.
réelle
Remarque 2.2 .2
Consigne 1 : Définition  Dans le cas où un seul suspect est repéré, on cherche l’ensemble des réels qui vérifient la
On considère la correspondance 𝑓 suivante : condition imposée à ce « suspect » L’intersection de cet ensemble et l’ensemble de départ
est l’ensemble de définition de la fonction.
 Si aucun suspect n’est repéré, l’ensemble de définition est l’ensemble de départ de la
fonction.
 Il faut toujours faire attention dans la détermination de l’ensemble de définition d’une
fonction, lorsque son ensemble de départ ou d’arrivée est différent de ℝ.
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 2 : Application
Détermine l’ensemble de définition de chacune des fonctions suivantes.
𝑓: ℝ ⟶ ℝ 𝑔: ℝ ⟶ ℝ ℎ: ℝ ⟶ ℝ 𝑘: ℝ ⟶ ℝ
𝑥 2 +2 𝑥 2 +2
𝑥 ⟼ √𝑥 + 4 𝑥 ⟼𝑥−2 𝑥⟼ 𝑥⟼
𝑥+3 𝑥²+4
Détermine l’ensemble noté 𝐷𝑓 des éléments de 𝐴 ayant un correspondant dans 𝐵.
𝑖: ℝ ⟶ ℝ 𝑗: ℝ ⟶ ℝ 𝑙: ℝ ⟶ ℝ
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … 4𝑥 √𝑥−2 𝑚: [−2; 2] ⟶ ℝ 𝟒𝒙
𝑥⟼ 𝑥⟼ 𝑥⟼
 ………………………………………………………………………………. 𝑥 2 −1 𝑥−3 𝑥 ⟼ √𝑥 + 2 𝑬(𝒙)+ 𝟓

Exploitation des résultats Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …


L’ensemble des éléments de 𝐴 qui ont un correspondant dans 𝐵 est appelé ensemble de définition
 ……………………………………………………………………………….
de 𝑓.
 ………………………………………………………………………………. Consigne 3 : Détermination d’image et d’antécédents
Soif 𝑓 et 𝑔 des fonctions définies comme suit :
Définition 2.2.1
𝑓 est une fonction définie d’un ensemble 𝐴 vers un ensemble 𝐵. On appelle ensemble de définition
de 𝑓, l’ensemble des éléments de 𝐴 qui ont réellement une image par 𝑓.
𝑓: ℝ ⟶ ℝ 𝑔: ℝ ⟶ ℝ
𝑥 2 −4
Si on désigne par 𝐷𝑓 l’ensemble de définition de 𝑓, on a 𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ 𝐴/ 𝑓(𝑥) ∈ 𝐵} 𝑥⟼ 𝑥 ⟼𝑥+2
𝑥−2
Remarque : 𝑫𝒇 ⊂ 𝑨
1) Détermine l’ensemble de définition de 𝑓 et 𝑔.
Détermination pratique de l’ensemble de définition d’une fonction 2) (a) Calcule 𝑓(−1) et 𝑔(0).
(b) Résous dans ℝ l’équation 𝑔(𝑥) = 3.
Point méthode 2.2.1 3) Explique pourquoi on ne peut pas calculer 𝑓(2).
Dans la pratique pour déterminer l’ensemble de définition d’une fonction à variable réelle dont
l’ensemble d’arrivée est ℝ, il suffit de : Stratégies et durées (min) : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 repérer les « suspects » ( les dénominateurs et les radicaux).  ……………………………………………………………………………….
 écrire chaque dénominateur et poser la condition qu’il doit être différent de 0 (…≠ 0).
 écrire chaque radical et poser la condition qu’il doit être positif (…≥ 0).
Résultats attendus

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On a 𝑓(−1) = 1. On dit que 1 est l’image de −1 par 𝑓. 𝑓 est une fonction numérique d’une variable réelle d’ensemble de définition 𝐷𝑓 . On appelle
𝑔(𝑥) = 3 ⇔ 𝑥 = 1. On dit que 1 est l’antécédent de 3 par 𝑔. représentation graphique de 𝑓(ou courbe représentative de 𝑓), l’ensemble des points 𝑀(𝑥; 𝑦) du
 ………………………………………………………………………………. plan tels que 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 et 𝑦 = 𝑓(𝑥).

Consigne 4 : Application
Soif 𝑓 et 𝑔 des fonctions définies comme suit :

𝑓: ℝ ⟶ ℝ 𝑔: ℝ ⟶ ℝ
𝑥 2 −4 𝑥 ⟼𝑥+2
𝑥⟼ 𝑥−2

1) Détermine l’image par 𝑓 de chacun des nombres suivants : 0 ; 1 et 5.


2) Déterminons le(s) antécédents par 𝑓 de 0.
3) Détermine le(s) antécédents par 𝑔 de chacun des nombres 2; 0; −2.
Stratégies et durées (min) : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Activité 3 : Représentation graphique d’une fonction
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 1
On considère la fonction 𝑔 définie de ℝ vers ℝ 𝑔(𝑥) =
5𝑥
. Exploitation de la représentation graphique d’une fonction
𝑥 2 +1
Graphiquement :
1) Justifie que 𝑔 est définie sur [−3; 3].
 L’ensemble de définition d’une fonction est l’intervalle de l’axe des abscisses dans lequel
2) (a) Complète le tableau suivant :
toute la courbe est circonscrite.
𝑥 −3 −2 −1 0 1 2 3
 L’image 𝑓(𝑥) d’une valeur 𝑥 se trouve en projetant l’abscisse 𝑥 sur la courbe parallèlement
𝑔(𝑥) à l’axe des ordonnées, puis en projetant le point de courbe obtenu sur l’axe de ordonnées
(b) Place dans le plan les points de coordonnées (𝑥; 𝑓(𝑥)) qui ressortent de ce tableau dans parallèlement à l’axe des abscisses.
une repère orthonormé. Tu prendras pour échelle, 𝟏 𝒄𝒎 pour 𝟎, 𝟓 sur chaque axe du repère.  Les antécédents sont retrouvés sur l’axe des abscisses de manière inverse à la procédure
(c) Relie ces points, par une courbe, du point le plus à gauche à celui le plus à droite dans précédente.
cet ordre. La courbe obtenue est la représentation graphique ou courbe représentative de la Détermination graphique d’images et d’antécédents d’un réel par une fonction
fonction 𝑔.  Pour déterminer graphiquement l’image d’un nombre réel 𝑎 par une fonction 𝑓, on trace la
3) On désigne par (𝐶𝑔 ) la représentation graphique de la fonction 𝑔. droite (𝐷) d’équation 𝑥 = 𝑎. L’image de 𝑎 est l’ordonnée du point d’intersection de (𝐷) et
Les points 𝐴(−3 ; −1,5) et 𝐵(1 − 2; −2) appartiennent à (𝐶𝑔 ) car 𝑔(−3) = −1,5 et (𝐶𝑓 ).
𝑔(−2) = −2.  Pour déterminer graphiquement les antécédents d’un nombre réel 𝑏 par une fonction 𝑓, on
Le point 𝐹(2; −1) appartient –il à (𝐶𝑔 ) ? trace la droite (𝐷) d’équation 𝑦 = 𝑏. Les antécédents de 𝑏 sont les abscisses des points
d’intersections de (𝐷) et (𝐶𝑓 ).
Stratégies et durées (min) : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 3 : Application
Définition 1.2.2
La représentation ci-dessous est celle d’une fonction 𝑓.

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𝑥 0 1 2
𝑓(𝑥)
𝑔(𝑥)
(b) Trace les deux courbes (𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑔 ) sur [0; 2] dans le plan rapporté à un repère
orthonormé (𝑂, 𝐼 , 𝐽 ), pour te faire une idée des lignes décoratives. Tu prendras 5cm
comme unité de longueur sur chaque axe du repère.
Stratégies et durées (min) : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Activité 4 : Egalité de deux fonctions
Consigne 1 : Définition
On considère les fonctions :
𝑔: ℝ ⟶ ℝ
𝑓: ℝ ⟶ ℝ 𝑥²−1
Détermine graphiquement : 𝑥⟼
𝑥 ⟼𝑥+1 𝑥−1
 l’ensemble de définition 𝐷 de la fonction 𝑓.
1) Détermine les ensembles de définition 𝐷𝑓 de 𝑓 et 𝐷𝑔 de 𝑔.
 l’mage par 𝑓 des nombres −4; −3; 2 et 5.
2) On désigne par 𝐼 l’intersection de 𝐷𝑓 et 𝐷𝑔 .
 le ou les antécédent(s) par 𝑓 des nombres 2 et−1.
Détermine 𝐼 puis montre que pour tout 𝑥 élément de 𝐼, 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥).
Stratégies et durées (min) : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Stratégies et durées (min) : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
 ……………………………………………………………………………….
Résultats attendus
Exploitation des résultats
Graphiquement :
Pour tout 𝑥 élément de 𝐼, 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥). On dit que les fonctions 𝑓 et 𝑔 coïncident sur 𝐼.
 l’ensemble de définition de la fonction 𝑓 est 𝐷 = [−4; 5].
 𝑓(−4) = 2; 𝑓(−3) = 0; 𝑓(2) = 1 et 𝑓(5) = −2.  ……………………………………………………………………………….
 −4 est l’antécédent de 2 par 𝑓. Définition 2.2.3
 −2,5; 0 et 4 sont les antécédents de −1 par 𝑓.
 Egalité de deux fonctions
 ………………………………………………………………………………. Soient 𝑓 et 𝑔 deux fonctions d’ensemble de définition respectifs 𝐷𝑓 et 𝐷𝑔 . Les fonctions 𝑓 et 𝑔 sont
Consigne 4 : Approfondissement égales si et seulement si 𝐷𝑓 = 𝐷𝑔 et ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥).
(𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑔 ) sont les courbes représentatives des fonctions 𝑓 et 𝑔 de ℝ vers ℝ définie  Coïncidence de deux fonctions
2
respectivement par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 − 2𝑥 + 1 et 𝑔(𝑥) =
1
. Soient 𝑓 et 𝑔 deux fonctions d’ensemble de définition respectifs 𝐷𝑓 et 𝐷𝑔 . Soit 𝐴 une partie de 𝐷𝑓 ∩
𝑥 2 +1
𝐷𝑔 . On dit que 𝑓 et 𝑔 coincident sur 𝐴 si ∀𝑥 ∈ 𝐴, 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥).
1) (a) Détermine sous forme d’intervalles les ensembles de définition 𝐷𝑓 et 𝐷𝑔 respectifs des
fonctions 𝑓 et 𝑔.  ……………………………………………………………………………….
(b) Justifie que le point 𝐴(0; 1) est commun aux deux courbes. Consigne 2 : Application
2) (a) Reproduis puis complète le tableau ci-dessous : 𝒙√𝒙−𝟐 𝑥
On considère les fonctions 𝑓 et 𝑔 définies de ℝ vers ℝ par 𝑓(𝑥) = et 𝑔(𝑥) =
𝒙−𝟐 √𝑥−2

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Justifie que les fonctions 𝑓 et 𝑔 sont égales.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Activité 5 : Maximum, minimum d’une fonction
Consigne 1
Zoé affirme par la suite que l’élève à qui correspond la plus forte note est le major de la classe et définit
de ℝ vers ℝ cette fonction : 𝑓(𝑥) = −3(𝑥 + 7)2 + 5.
1) Justifie que 𝐷𝑓 = ℝ.
2) Justifie que ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) ≤ 5.
3) Calcule 𝑓(−7).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Exploitation des résultats Détermine les coordonnées du point le plus haut ainsi que celles du point le plus bas de la courbe de
On a ∀ 𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥) ≤ 5 et 𝑓(−7) = 5. On dit que 5 est le maximum de 𝑓 sur ℝ, atteint pour 𝑥 = cette fonction.
−7. Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….  ……………………………………………………………………………….
Retenons 2.2.5 Exploitation des résultats
𝑓 est une fonction numérique d’une variable réelle définie sur un ensemble 𝐸 ; 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont deux ✓ Le point 𝐸(1; 2,5) est le point le plus haut de la courbe de la fonction 𝑓. On dit que 2,5
éléments de 𝐸. est le maximum de la fonction 𝑓 sur [−3; 2] et ce maximum est atteint pour 𝑥 = 1.
 Lorsque, quel que soit 𝑥 𝑑𝑒 𝐸, 𝑓(𝑎) ≥ 𝑓(𝑥), on dit que 𝑓(𝑎) est le maximum de ✓ Le point 𝐶(−1; −2,5) est le point le plus bas de la courbe de la fonction 𝑓. On dit que
𝑓 𝑠𝑢𝑟 𝐸. −2,5 est le minimum de la fonction 𝑓 su [−3; 2], et ce minimum est atteint pour 𝑥 = −1.
 Lorsque, quel que soit 𝑥 𝑑𝑒 𝐸, 𝑓(𝑏) ≥ 𝑓(𝑥), on dit que 𝑓(𝑏) est le minimum de 𝑓 𝑠𝑢𝑟 𝐸.  ………………………………………………………………………….
 Le maximum et le minimum d’une fonction 𝑓 sont appelés extremum de la fonction 𝑓.
Retenons 2.2.6
 ……………………………………………………………………………….
Graphiquement, le maximum (respectivement le minimum) d’une fonction est l’ordonnée du point le
Consigne 2 : Détermination graphique du maximum et du minimum d’une plus haut (respectivement le plus bas) de la courbe de cette fonction.
fonction  ………………………………………………………………………….
On considère la courbe (𝐶𝑓 ) d’une fonction 𝑓 ci-dessous. Consigne 3
Détermine le maximum et le minimum d’une fonction 𝑓 dont une représentation graphique est la
suivante en précisant les valeurs de 𝑥 pour lesquelles ce maximum et minimum sont atteints.

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Activité 6 : Sens de variations d’une fonction
Consigne 1
On considère la fonction définie de ℝ 𝑣𝑒𝑟𝑠 ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 .
1) (a) Détermine les images par 𝑓 de −2 et −1.
𝑓(−1)−𝑓(−2)
(b) Calcule le rapport et précise son signe.
−1−(−2)
2) (a) Détermine les images de 2 et 3 par 𝑓.
𝑓(3)−𝑓(2)
(b) Calcule et précise le signe du rapport .
3−2
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Retenons 2.2.7
Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle 𝐼 ; 𝑥1 et 𝑥2 deux nombres réels appartenant à 𝐼 tels que
𝑥1 < 𝑥2 .
𝑓(𝑥2 )−𝑓(𝑥1 )
 𝑓 est une fonction croissante si et seulement si > 0.
𝑥2 −𝑥1
𝑓(𝑥2 )−𝑓(𝑥1 )
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …  𝑓 est une fonction décroissante si et seulement si < 0.
𝑥2 −𝑥1

 ……………………………………………………………………………….  𝑓 est une fonction constante si et seulement si


𝑓(𝑥2 )−𝑓(𝑥1 )
𝑥2 −𝑥1
= 0.
Consigne 4; Consolidation  ……………………………………………………………………………….
𝑓 est la fonction définie de ℝ vers ℝ par : 𝑓(𝑥) = 𝑥² + 𝑥 + 2.
Consigne 2
1) Détermine l’ensemble de définition 𝐷 de la fonction 𝑓 puis vérifie que pour tout 𝑥 élément
On considère une fonction 𝑓 dont la courbe est la suivante :
1 2 7
de 𝐷, 𝑓(𝑥) = (𝑥 + ) + .
2 4
1
2) Démontre que 𝑓 admet un minimum en 𝑥0 = − .
2
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 5; Approfondissement
Un camion-citerne veut vider 5000 litres d’eau dans une piscine. Après avoir versé 250 litres d’eau,
l’employé chargé de l’opération laisse le robinet ouvert. Le fils du propriétaire, élève en classe de
seconde C, impatient, veut connaitre le temps que mettra le camion pour mettre un volume d’eau
maximum dans la piscine. Pour cela, il met le chronomètre de sa montre à zéro. Le débit du robinet est
2 litres par seconde.
Détermine le temps au bout duquel le volume d’eau dans la piscine atteint son maximum.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….

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Donne les intervalles où l’allure de la courbe de la fonction 𝑓 est :  ……………………………………………………………………………….
1) strictement croissante.
2) strictement décroissante.
Exploitation de la représentation graphique d’une fonction
3) constante. Graphiquement,
 Lorsque la courbe d’une fonction va de la gauche vers la droite en descendant sur un
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … intervalle I, on dit que cette fonction est décroissante sur I. Et dans le cas contraire, elle est
 ………………………………………………………………………………. croissante sur I.
Retenons 2.2.8  ……………………………………………………………………………….
Dans un plan muni d’un repère (𝑂 ; 𝐼 ; 𝐽), 𝑓 est une fonction numérique d’une variable réelle définie Consigne 2 : Consolidation
sur un ensemble 𝐸 ; 𝑎 et 𝑏 sont deux éléments de 𝐸. La courbe ci-dessous est celle d’une fonction 𝒇.
 Pour tous éléments 𝑎 et 𝑏 de 𝐸 vérifiant 𝑎 < 𝑏, on a 𝑓(𝑎) ≤ 𝑓(𝑏), (respectivement
𝑓(𝑎) < 𝑓(𝑏)), on dit que 𝑓 est croissante (respectivement 𝑓 est strictement croissante)
sur 𝐸. C'est à dire que les images de deux réels quelconques sont rangées dans le même
ordre que ces deux réels. En voici le tableau de variation :

 Pour tous éléments 𝑎 et 𝑏 de 𝐸 vérifiant 𝑎 < 𝑏, on a 𝑓(𝑎) ≥ 𝑓(𝑏), (respectivement


𝑓(𝑎) > 𝑓(𝑏)), on dit que 𝑓 est décroissante (respectivement 𝑓 est strictement
décroissante) sur 𝐸. C'est à dire que les images de deux réels quelconques sont rangées
dans l'ordre inverse de ces deux réels. En voici le tableau de variation :

 Pour tous éléments 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 𝑑𝑒 𝐸 si on a : 𝑓(𝑎) = 𝑓(𝑏) on dit que 𝑓 est constante sur 𝐸. En utilisant ce graphique :
En voici le tableau de variation : 1) détermine l’ensemble de définition 𝐷 de la fonction 𝑓.
2) détermine l’image des nombres réels suivants par 𝑓: −𝟏; 2; −6;-4.
3) quel est le maximum de la fonction 𝒇 sur 𝐷. En quelle valeur ce maximum est-il atteint ?
4) quel est le minimum de la fonction 𝒇 sur 𝐷. En quelle valeur ce minimum est-il atteint ?
5) indique le sens de variation de la fonction 𝒇 et donne son tableau des variations de
sur [−2 ; 2].
Tableau de variation Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Le tableau de variations d’une fonction est un tableau récapitulatif des résultats suivants :
 ……………………………………………………………………………….
ensemble de définition, sens de variation, maximum et minimum éventuels, images aux bornes.

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Consigne 3
49
(b) Démontre que − est le minimum de 𝑓 sur ℝ et précise le point auquel il est atteint.
4
𝑓 est une fonction dont le tableau de variation est le suivant : 1 1
(c) Etudie le sens de variation de 𝑓 sur chacun des intervalle ]− ∞ ; − ] et [− ; +∞[.
2 2
(d) Dresse le tableau de variation de 𝑓 sur [−4; 3].
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Pour s’entraîner
1) Précise l’ensemble de définition de la fonction 𝑓.
2) Étudie le sens de variation de 𝑓 sur son ensemble de définition.
3) 𝑓 admet-elle un minimum? un maximum?
4) Donne une allure de la courbe de 𝑓.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Résultats attendus
1) Précisons l’ensemble de définition de la fonction 𝑓.
Soit 𝐷 l’ensemble de définition de la fonction 𝑓.
On a 𝐷 = [−3; 7].
2) Étudions le sens de variation de 𝑓 sur son ensemble de définition. Exercice 1
La fonction 𝑓 est strictement décroissante sur chacun des intervalles [−3; 1] et [4; 7]. La représentation ci-dessous est celle d’une fonction 𝑓.
La fonction 𝑓 est strictement décroissante sur chacun l’intervalle [1; 4].
3) Les réels 3 et −5 sont respectivement le maximum et le minimum de la fonction 𝑓. Donc 𝑓
admet de maximum et de minimum.
4) Donnons une allure de la courbe de 𝑓.
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 4 : Evaluation formative
𝑥+1
𝑓 et 𝑔 sont des fonctions de ℝ 𝑣𝑒𝑟𝑠 ℝ définie par : 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 + 𝑥 − 12 et 𝑔(𝑥) = .
𝑥−1
1) Détermine les ensembles de définition 𝐷𝑓 et 𝐷𝑔 respectifs des fonctions 𝑓 et 𝑔.
2) (a) Détermine l’image par 𝑔 de chacun des nombres : −1; 0 et 2.
(b) Détermine le(s) antécédent(s) par 𝑔 de chacun des nombres : 0; 1 et 5.
𝑔(𝑎)−𝑔(𝑏)
3) (a) Démontre que pour tous réel 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 distincts appartenant à 𝐷𝑔 , on a : =
𝑎−𝑏
−2
.
(𝑎−1)(𝑏−1)
(b) Déduis-en que 𝑔 est strictement décroissante sur chacun des intervalle ] − ∞ ; 1] et
[1 ; +∞[.
1 2 49 Détermine graphiquement :
4) (a) Vérifie que pour tout réel 𝑥, 𝑓(𝑥) = (𝑥 + ) − .
2 4

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1) L’ensemble de définition de 𝑓.
2) l’mage par 𝑓 des nombres −3; −1; 1; 3; 5; 6 𝑒𝑡 7.
3) le ou les antécédent(s) par 𝑓 des nombres −1; 0 𝑒𝑡 3.
𝑓5 : ℝ ⟶ℝ 𝒇𝟔 : ℝ ⟶ℝ
Exercice 2 𝑓4 : ℝ ⟶ℝ 4
𝑥 ⟼ |𝑥−2|+2 𝒙𝟑 −𝟏
Un designer désire réaliser un logo pour une entreprise. Ce logo a la forme de la partie blanche 4𝑥 𝒙 ⟼ |𝒙−𝟏|−𝟐
de la figure ci-dessus situé à l’intérieur du demi-disque de diamètre [BC] et à l’extérieur des demi- x ⟼ 3−𝐸(1−𝑥)
disques de diamètres [CM] et [MB]. M étant un point quelconque de [BC]. On donne 𝐵𝐶 =
10 et on pose 𝑥 = 𝐶𝑀. Le designer doit faire en sorte que l’aire de la partie blanche soit égale 𝑓8 : ℝ ⟶ℝ 𝑓9 : ℝ ⟶ℝ
à la moitié de l’aire du demi-disque de diamètre [BC].
𝒇𝟕 : ℝ−{5} ⟶ℝ
𝑥 3 −1 √|2𝑥+1|−3
𝟒𝒙+𝟓− √𝒙+𝟑 𝑥⟼ 𝑥 ⟼ |3𝑥−5|−|𝑥+3|
𝒙 ⟼ (𝒙−𝟏)𝟐 −𝟏𝟔
|𝑥−1|−|𝑥+4|

𝒇𝟏𝟎 : ℝ ⟶ ℝ 𝒇𝟏𝟏 : [0; 6] ⟶ [0; 3] 𝒇𝟏𝟐 : ℝ ⟶ ℝ


√1−𝑥 2 −1
2𝑥 𝑥 ⟼𝑥−2 𝑥⟼
𝑥⟼ |𝑥|−3
𝐸(𝑥) − 3
𝒇𝟏𝟓 : ℝ ⟶ ℝ
𝒇𝟏𝟒 : ℝ ⟶ ℝ
𝒇𝟏𝟑 : ℝ ⟶ ℝ 2𝑥
√𝑥 2 +1 𝑥 ⟼ √2𝑥 − 1 − 4 𝑥⟼
𝑥⟼
√𝑥−3
√𝑥 − 3
𝑓16 : ℝ ⟶ℝ 𝑓17 : ]−∞; 5] ⟶ℝ
Comment doit-il positionner le point M ?
𝑓18 : ℝ →ℝ
5𝑥
𝑥 2 +1 𝑥 ⟼ √𝑥+2
Exercice 3 𝑥 ⟼ √|𝑥+2| √𝑥−1 𝑥 ⟼
Le diamètre du grand cercle vaut 10. L’un des petits cercles a pour diamètre 𝑥. Donne en fonction de √𝑥²−4
𝑥 l’aire 𝑓(𝑥) de la partie coloriée.
𝒇𝟏𝟗 : ℝ ⟶ ℝ 𝒇𝟐𝟎 : ℝ ⟶ ℝ 𝒇𝟐𝟏 : ℝ ⟶ ℝ
2𝑥 − 1 1 √−𝑥 − √5
𝑥⟼ 2 𝑥⟼
4𝑥 − 1 𝑥⟼
𝑥 − |𝐸(𝑥)| √|𝑥 + 3| − 2
𝑥
𝒇𝟐𝟐 : ℝ ⟶ ℝ 𝑓23 : ℝ ⟶ℝ
2𝑥+1
𝑓24 :ℝ ⟶ℝ
𝑥⟼ 4𝑥
1
𝐸(√|𝑥|− )−1 x⟼ x⟼
2𝑥√𝑥−3
3
𝑥 2 −4
𝑥−3

Exercice 4 𝒇𝟐𝟔 : ℝ ⟶ ℝ
𝑓25 : ℝ →ℝ
𝐸(𝑥) désigne la partie entière de 𝑥. Détermine l’ensemble de définition de chacune des fonctions 3𝑥 + 5
suivantes : 4𝑥+5− √𝑥+3 𝑥⟼
𝑥 ⟼
(𝑥−1)2 +16 𝐸(
|1 + 𝑥| − 2
)−3
𝑓1 : [−3; 3] ⟶ ℝ 𝑓2 : ℝ ⟶ ℝ 𝑓3 : ]−∞; 0] ⟶ℝ 4
𝑥 2
𝑥 ⟼ 𝑥 + 𝑥 − 12 𝑥 ⟼ 2𝑥 2 + 5
𝑥⟼ Louis Boniface KOUTON_hotmailkouton@gmail.com_67 52 39 39/95 33 90 98/41 25 25 42 Page 56
𝐸(𝑥)
Exercice 5 Exercice 6
On considère un rectangle 𝐴𝐵𝐶𝐷 comme l’indique la figure ci-dessous où le quadrilatère 𝑀𝑁𝑃𝑄 est Fatima, la pâtissière veut faire fabriquer le moule pour les gâteaux. Pour cela, Elle se rend au marché
un parallélogramme : où elle achète une feuille de tôle carrée de 12 centimètres de côté. Elle découpe dans chaque coin de
cette feuille de tôle des carrés de x centimètres de côté. En relevant les bords, elle obtient sa moulle.
Elle aimerait savoir le volume maximal de ce moule afin d’estimer le nombre maximal de gâteaux
qu’elle pourra obtenir à partir d’une certaine quantité de pâte. Pour cela elle sollicite ton aide.

Consigne
1) Quelles sont les valeurs possibles de 𝑥?
2) Exprime le volume 𝑉 de la boite en fonction de 𝑥.
Le rectangle 𝐴𝐵𝐶𝐷 est tel que les points 𝑀, 𝑁, 𝑃, et 𝑄 appartiennent respectivement aux segments 3) Etudie le sens de variations de 𝑉 dans l’intervalle [0; 6].
[𝐴𝐵], [𝐵𝐶], [𝐶𝐷] 𝑒𝑡 [𝐷𝐴] avec 𝐴𝐵 = 6ℎ𝑚 ; BC = 4hm ; AM = BN = CP = DQ = 𝑥 ℎ𝑚. 4) Déduis-en la valeur maximale de 𝑥 et le volume maximal de la boite.
1) (a) Calcule l’aire de chacun des triangles 𝑨𝑴𝑸 , 𝑷𝑪𝑵 et 𝑸𝑫𝑷 en fonction de 𝒙. 5) Réponds à la préoccupation de Fatima.
(b) Déduis-en que l’aire du quadrilatère 𝑴𝑵𝑷𝑸 est 𝒜(𝑥) = 2𝑥 2 − 10𝑥 + 24(ℎ𝑚2 ) Exercice 7 : Détermination d'une aire maximale des lunules
5 2 23
2) (a) Justifie que 𝒜(𝑥) = 2 (𝑥 − ) + (ℎ𝑚2 ) pour tout 𝑥 ∈ [1; 4].
2 2
(b) Démontre que la fonction 𝒜 admet un minimum sur [𝟎; 𝟒] et précise la valeur où il est
atteint.
(c) Déduis-en la position de M sur la droite [AB] pour que l’aire du quadrilatère MNPQ soit le
plus petit possible.
5 5
3) (a) Etudie le sens variation de 𝒜 sur [1; ] et sur [ ; 4].
2 2
(b) Dresse le tableau de variation de 𝒜 sur [𝟏; 𝟒].
(c) Complète la table des valeurs suivantes :
𝑥 1 3 2 5 3 7 4
2 2
2

𝒜(𝑥)

(d) Construis la représentation graphique (𝑪) de 𝒜 sur [1; 4]. La partie en noir est appelée lunule. Le but du problème suivant est de déterminer la position du point
𝑀 qui donne l'aire de la lunule maximale.
1𝑐𝑚 𝑝𝑜𝑢𝑟 0,5 𝑠𝑢𝑟 𝑙 ′ 𝑎𝑥𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑎𝑏𝑠𝑐𝑖𝑠𝑠𝑒𝑠 𝐴𝐵 = 10 ; 𝑙 = 𝐴𝑀
On prendra :{ . 𝜋
1) Justifie que l’aire de la lunule est donnée par 𝒜 = (𝑙 2 − 10𝑙 + 50).
1𝑐𝑚 𝑝𝑜𝑢𝑟 2 𝑠𝑢𝑟 𝑙 ′ 𝑎𝑥𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑜𝑟𝑑𝑜𝑛𝑛é𝑒𝑠 4
2) Calcule 𝒜 pour 𝑙 = 4 .

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3) Soit la fonction 𝑓 définie sur l'intervalle [0 ; 10] par 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 − 10𝑥 + 50. Exercice 10 : Étude du lancer d’une fusée à eau
(a) Justifie que pour tout 𝑥 élément de [0 ; 10], 𝑓(𝑥) = (𝑥 − 5)2 + 25. Une expérience consiste à lancer une fusée à eau. À l’aide d’une caméra et d’un logiciel adapté, on
(b) Etudie le sens de variation de 𝑓 sur [0 ; 10] puis dresse son tableau de variation. relève la hauteur de la fusée en fonction du temps.
(c) Déduis-en de l'étude précédente la position du point 𝑀 pour laquelle l'aire de la lunule
est maximale puis calcule cette aire.
Exercice 8 : Bénéfice optimum
Un artisan fait une étude sur la vente de sa production de vases. Il en fabrique entre 0 et 60 et estime
que le coût de production de 𝑥 vases fabriqués est modélisé par la fonction C donnée par 𝐶(𝑥) =
𝑥 2 − 10𝑥 + 500. On note 𝑅(𝑥) la recette, en euros, correspondant à la vente de x vases fabriqués.
Un vase est vendu à 50.
1) Exprime 𝑅(𝑥) en fonction de 𝑥.
2) Calcule le coût et la recette réalisés lorsque l’artisan vend 50 vases.
3) Vérifie que le bénéfice, en euros, réalisé par l’artisan est donné par la fonction 𝐵 dont
l’expression est : 𝐵(𝑥) = −𝑥 2 + 600𝑥 − 500.
4) (a) Développe l’expression : −(𝑥 − 30)2 + 400.
(b) Déduis-en le nombre de vases à vendre pour réaliser un bénéfice maximum. 1) À quelle hauteur se trouve la fusée au bout de 1 s ? au bout de 3 s ?
Exercice 9: Le lancer franc 2) On suppose que la hauteur en fonction du temps suit l’équation horaire de la chute libre,
1
Lors d’un lancer franc au basket, le joueur se situe à environ 4,60𝑚 du centre du panier, lui-même soit : 𝑑(𝑡) = 𝑔(𝑡 − 𝛼)2 + 𝛽 avec 𝑔 accélération de la pesanteur (𝑔 ≈ 9,81𝑚. 𝑠 −2 ).
2
fixé à 3,05𝑚 du sol. (a) Repère le point le plus haut de la trajectoire. Déduis-en les valeurs de 𝛼 et de 𝛽.
(b) Déduis-en l’expression de 𝑑(𝑡).
(c) Sur le graphique, tracer la parabole représentant d.
3) Que peut-on observer ? Ce modèle est-il satisfaisant ? Justifier.
4) (a) Quelle fonction affine 𝑑(𝑡) = 𝑎𝑡 + 𝑏 peut modéliser l’équation horaire pour 𝑡 >
3𝑠?
(b) Sur le graphique précédent, représente la fonction affine d sur l’intervalle [3; 4].
(c) Comment expliquer ce phénomène ?
Exercice 11
On considère un rectangle de longueur 7 et de largeur 5. On trace à l'intérieur de celui-ci une croix
de largeur 𝑥 variable comme indiqué ci-dessous. On s'intéresse à l'aire 𝐴(𝑥) de la croix bleue.

Le joueur lance le ballon au niveau des épaules, c’est-à- dire à 1,65𝑚 du sol. On admettra que, dans
le repère choisi, la courbe décrite dans l’espace par le ballon est la parabole d’équation 𝑦 =
−0,5𝑥 2 − 1,95𝑥 + 1,65, où x est la distance horizontale, en m, du ballon au joueur et 𝑦 la
hauteur, en m, du ballon au sol.
1) Peut-on affirmer que le joueur a réussi son panier ?
2) Quelle est la hauteur maximale atteinte par le ballon ? 1) A quel intervalle 𝑥 appartient-il ?
2) Exprime l'aire 𝐴(𝑥) de la croix bleue en fonction de 𝑥.

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Exercice 12
ABCD est un rectangle tel que 𝐴𝐵 = 10 𝑐𝑚 et 𝐵𝐶 = 8 𝑐𝑚. 𝑁 est un point mobile sur le segment
[𝐵𝐶].
On note 𝑥 la longueur en centimètres 𝑀 et 𝑃 sont les points respectifs de [𝐴𝐵] et [𝐶𝐷] tels que
𝐴𝑀 = 𝐵𝑁 = 𝐶𝑃 = 𝑥.
Le but de cet exercice est de déterminer où placer N sur le segment [𝐵𝐶] pour que l'aire de la surface
jaune, la somme des aires des triangles 𝐵𝑀𝑁 et 𝐶𝑁𝑃, soit maximale.

1) Justifie que 𝑥 ∈ [0; 8].


2) Exprime 𝐵𝑀 en fonction de 𝑥.
3) Exprime 𝐶𝑁 en fonction de 𝑥.
4) Détermine l'aire du triangle 𝐵𝑀𝑁.
5) On note 𝑓 la fonction qui à la longueur 𝑥 associe l'aire totale de la surface jaune.
Vérifie que l'on a 𝑓(𝑥) = 9𝑥 − 𝑥².
9 2 81
6) (a) Montre que 𝑓(𝑥 =) = − (𝑥 − ) + .
2 4
(b) Déduis-en la solution au problème posé.

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A la fin de cette séquence, l’élève doit être capable :
 de définir une application
 de définir une injection
 de définir une surjection ;
 de définir une bijection ;
 de définir la bijection réciproque d’une bijection ;
 de déterminer la bijection réciproque d’une bijection donnée ;
 de démontrer qu’une application donnée est injective ;
 de démontrer qu’une application donnée est surjective ;
 de démontrer qu’une application donnée est bijective.

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Activité 1 : Définition ➢ On appelle application d’un ensemble E vers un ensemble F, toute correspondance qui à
chaque élément de E associe un unique élément de F.
Au cours de son étude, Zoé découvre qu’il existe des fonctions dont les ensembles de définition sont ➢ On appelle application, toute fonction dont l’ensemble de définition est égal à son ensemble
égal aux ensembles de départ de celles-ci. Zoé cherche à savoir si la correspondance entre les notes
de départ.
obtenues par les élèves et le nombre de fois qu’apparaît cette note a cette qualité.
Formulations
➢ (𝑓 est une application de E vers F) ⟺ (∀𝑥 ∈ 𝐸; ∃! 𝑦 ∈ 𝐹│𝑦 = 𝑓(𝑥)).
➢ 𝑓 est une fonction de E vers F d’ensemble de définition 𝐷𝑓
(𝑓 est une application de E vers F) ⟺ 𝐷𝑓 = 𝐸.
Remarque 2.3.1
Toute application est une fonction mais toutes fonctions n’est pas nécessairement une application.
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 3: Réinvestissement
Soit 𝑓 et 𝑔 deux fonctions définies respectivement par
Zoé considère également les fonctions suivantes : 𝑓: ℝ → ℝ et 𝑔: ]−∞; 2[ ∪ [3; +∞[ → ℝ
2𝑥−7
𝑓: ℝ − {2}  ℝ 𝑔: ℝ  ℝ ℎ: ℝ  ℝ 𝑘: ℝ  [1; +∞[ 𝑥 ↦ √5𝑥² + 1 𝑥 ↦ 𝐸(𝑥)−2
3𝑥 − 1 Démontre que 𝑓 et 𝑔 sont des applications.
𝑥⟼ 𝑥⟼ √𝑥 𝑥 ⟼ 3𝑥 − 2 𝑥 ⟼ 2𝑥2 + 1
𝑥−2 Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Consigne 1  ……………………………………………………………………………….
1) Vérifie que tout élément de l’ensemble de départ A est associé à un seul élément de Activité 2 : Application injective
l’ensemble d’arrivée B.
2) Compare l’ensemble de départ de cette fonction à son ensemble de définition. Consigne 1: Définition
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … On considère l’application 𝑓 suivante :
 ………………………………………………………………………………. 𝑓: ℝ − {2}  ℝ
Consigne 2 3𝑥 − 1
1) Détermine l’ensemble de définition de chacune des fonctions 𝑓 , 𝑔 , ℎ 𝑒𝑡 𝑘. 𝑥⟼
𝑥−2
2) Relève celles dont l’ensemble de départ est égal à son ensemble de définition.
1) Rappel l’ensemble de définition 𝐷 de 𝑓.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … 2) Soit 𝑎 et 𝑏 deux éléments de 𝐷. Démontre que 𝑓(𝑎) = 𝑓(𝑏) ⟹ 𝑎 = 𝑏.
 ………………………………………………………………………………. Stratégies et durées (min) : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Exploitation des résultats  ……………………………………………………………………………
Les fonctions 𝑓 et ℎ sont telles que l’ensemble de définition de chacune d’elles est égal à son Définition 2.3.2
ensemble de départ. On dit que 𝑓 et ℎ sont des applications. Soit 𝐸 et 𝐹 deux ensembles non vides et 𝑓 une application de 𝐸 vers 𝐹. On dit que 𝑓 est injective (ou
 ………………………………………………………………………………. 𝑓 est une injection) si tout élément de F a au plus un antécédent par 𝑓.
Définition 2.3.1 Exemple 2.3.1

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Soit 𝐸 et 𝐹 deux ensembles non vides et 𝑓 une application de 𝐸 vers 𝐹. On dit que 𝑓 est surjective ou
une surjection de 𝐸 vers 𝐹 si tout élément de 𝐹 est l’image d’au moins un élément de 𝐸.
Exemple 2.3.2

L’application 𝑓 ci-dessus est appelée injection ou application injective.


Propriété 2.3.1
Soit 𝐸 et 𝐹 deux ensembles non vides et 𝑓 une application de 𝐸 vers 𝐹.
𝑓 est injective si et seulement si, pour tous éléments 𝑎 et 𝑏 de E, on a : 𝑓(𝑎) = 𝑓(𝑏) ⟹ 𝑎 = 𝑏.
Remarque :(Contraposée de la propriété précédente) L’application 𝑓 ci-dessus est appelée surjection ou application surjective.
Soit 𝐸 et 𝐹 deux ensembles non vides et 𝑓 une application de 𝐸 vers 𝐹. Propriété 2.3.2
𝑓 est injective si et seulement si, pour tous éléments 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 de 𝐸, on a : 𝑎 ≠ 𝑏 ⟹ 𝑓(𝑎) ≠ 𝑓(𝑏). Soit 𝐸 et 𝐹 deux ensembles non vides et 𝑓 une application de 𝐸 vers 𝐹. 𝑓 est surjective si et seulement
Cela signifie que deux éléments distincts de 𝐸 ont des images distinctes par 𝑓. si pour tout élément 𝑦 ∈ 𝐹, l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑦 d’inconnue 𝑥 admet au moins une solution dans 𝐸.
(𝑓 application surjective de E vers F) ⟺ (∀𝑦 ∈ 𝐹, ∃𝑥 ∈ 𝐸 /𝑦 = 𝑓(𝑥)).
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 2: Application Propriété 2.3.2
On considère la fonction 𝑓 suivante : Pour démontrer qu’une application 𝑓 de 𝐸 vers 𝐹 est surjective : pour tout élément 𝑦 de 𝐹, on résout
l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑦 et on prouve qu’il y toujours au moins une solution dans 𝐸 (ne pas oublier de
𝑓: ℝ  ℝ
vérifier qu’une solution trouvée est bien dans 𝐸).
𝑥 ⟼ −2𝑥 + 3  ……………………………………………………………………………….
Démontre que 𝑓 est injective.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Consigne 2 : Application
Soit l’application
 ………………………………………………………………………………. 𝑓: [2; 4] ⟶ [1; 10]
Activité 3 : Application surjective 𝑥 ⟼ 𝑥2 + 1
Démontre que 𝑓 est surjective.
Consigne 1 : Définition
On considère l’application 𝑘 suivante : Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
𝑘: ℝ  [1; +∞[
𝑥 ⟼ 2𝑥2 + 1
Résultats attendus
Soit l’application
1) Rappel l’ensemble de définition de 𝑘.
2) Démontre que ∀𝑦 ∈ [1; +∞[, ∃𝑥 ∈ ℝ tel que 𝑘(𝑥) = 𝑦. 𝑓: [2; 4] ⟶ [1; 10]
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … 𝑥 ⟼ 𝑥2 + 1
 ………………………………………………………………………………. Démontrons que 𝑓 est surjective.
Pour tout 𝑦 ∈ [1; 10], posons 𝑓(𝑥) = 𝑦.
Définition 2.3.3 𝑓(𝑥) = 𝑦 ⟺ 𝑥 2 + 1 = 𝑦

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⟺ 𝑥2 = 𝑦 − 1
⟺ 𝑥 = √𝑦 − 1 ou 𝑥 = −√𝑦 − 1 car 𝑦 − 1 ≥ 0 ;
de plus 𝑥 ∈ [2; 4], donc 𝑥 > 0. Ainsi 𝑥 = √𝑦 − 1.
Prouvons que √𝑦 − 1 ∈ [2; 4].
𝑦 ∈ [1; 10] ⟺ 1 ≤ 𝑦 ≤ 10
⟺0≤𝑦−1≤9
⟺0≤𝑦−1≤3
⟺ √𝑦 − 1 ∈ [0; 3]
Or [0; 3] ⊂ [2; 4], donc √𝑦 − 1 ∈ [2; 4]. Propriété 2.3.3
On déduit que pour tout 𝑦 ∈ [1; 10], l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑦 admet au moins une solution dans [2; 4] Soit 𝐸 et 𝐹 deux ensembles non vides et 𝑓 une application de 𝐸 vers 𝐹. 𝑓 est bijective si et seulement
d’où 𝑓 est surjective. si pour tout élément 𝑦 ∈ 𝐹, l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑦 d’inconnue 𝑥 admet une unique solution dans 𝐸.
(𝑓 application bijective 𝑑𝑒 𝐸 vers 𝐹) ⟺ (∀𝑦 ∈ 𝐹, ∃! 𝑥 ∈ 𝐸 /𝑦 = 𝑓(𝑥)).
 ……………………………………………………………………………….
Méthode
Activité 4 : Application bijective Pour montrer qu’une application 𝑓 de 𝐸 vers 𝐹 est bijective : soit on démontre successivement qu’elle
Consigne 1 : Définition est injective puis surjective, soit on résout, pour tout élément 𝑦 de 𝐹, l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑦 et on prouve
On considère l’application ℎ suivante : que cette équation admet une solution unique dans 𝐸.
Bijection réciproque
ℎ: ℝ  ℝ
Soit 𝑓 une bijection de 𝐸 sur 𝐹. Ainsi tout élément 𝑦 de 𝐹 admet un antécédent unique 𝑥 dans 𝐸. La
𝑥 ⟼ 3𝑥 − 2 bijection réciproque de 𝑓 noté 𝑓 −1 , est l’application qui à chaque élément 𝑦 de 𝐹 associe son unique
antécédent 𝑥 par 𝑓 dans 𝐸.
1) Rappel l’ensemble de définition de ℎ.
2) Démontre que l’application ℎ est à la fois injective et surjective. 𝑓 −1 : 𝐹 ⟶ 𝐸
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … 𝑥 ⟼ 𝑓 −1 (𝑦)
 ………………………………………………………………………………. NB: {
𝑥∈𝐸
⟺{
𝑦∈𝐹
.
𝑦 = 𝑓(𝑥) 𝑥 = 𝑓 −1 (𝑦)
Définition 1
Soit 𝐸 et 𝐹 deux ensembles non vides et 𝑓 une application de 𝐸 vers 𝐹. On dit que 𝑓 est bijective ou  ……………………………………………………………………………….
est une bijection si et seulement si 𝑓est à la fois injective et surjective. Consigne 2 : Application
Autrement dit, 𝑓 est bijective si et seulement si tout élément de 𝐹 a un et un seul élément antécédent
1) Soit l’application
par 𝑓 dans 𝐸.
𝑓: [2; +∞] ⟶ [−∞; −5]
Exemple 2.3.3
𝑥 ⟼ 1 − 3𝑥
L’application 𝑓 ci-dessous est appelée bijection ou application bijective.
Démontre que 𝑓 est bijective puis définis sa bijection réciproque 𝑓 −1 .
2) Soit l’application
𝑔: [0; +∞] ⟶ [−1; +∞]
𝑥 ⟼ 𝑥2 − 1
Démontre que 𝑔 est bijective puis définis sa bijection réciproque 𝑔−1 .
3) On considère la fonction

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ℎ: ℝ − {1} ℝ − {3}
3𝑥 − 2
𝑥⟼
𝑥−1
Démontre que ℎ est bijective puis définis sa bijection réciproque ℎ−1 .
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Activité 5 : Approfondissement
3𝑥−1
1) Soit la fonction 𝑓 de de ℝ vers ℝ définie par 𝑓(𝑥) = .
𝑥
(a) Détermine le plus grand sous ensemble 𝐷 de ℝ pour que 𝑓 définisse une application de
𝐷 vers ℝ.
(b) Démontre que 𝑓 est une application injective de 𝐷 vers ℝ.
(c) Détermine le plus grand sous ensemble 𝐷’ de ℝ pour que 𝑓 définisse une surjection de
𝐷 vers 𝐷’.
(d) Démontre que 𝑓 est bijective de 𝐷 vers 𝐷’ puis détermine la bijection réciproque 𝑓−1.
2) Soit 𝑔 la fonction définie de [0; 2] vers [−3; 1] par 𝑔(𝑥) = 𝑥 2 − 4𝑥 + 1.
(a) Démontre que ∀𝑥𝜖[0; 2], 𝑔(𝑥) = (𝑥 − 2)2 − 3.
(b) Démontre que 𝑔 est une application bijective puis définie sa bijection réciproque 𝑔−1 .
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….

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A la fin de cette séquence, l’élève doit être capable :
1
 d’étudier le sens de variation d’une fonction élémentaire : 𝑥 ⟼ 𝑥 2 ; 𝑥 ⟼ √𝑥 ; 𝑥 ⟼ et 𝑥 ⟼ 𝑥 3 ;
𝑥
 de tracer la représentation d’une fonction élémentaire ;
 de rechercher graphiquement l’image par une fonction numérique d’un élément de l’ensemble de définition ;
 de déterminer graphiquement l’image par une fonction numérique d’un intervalle fermé borné de l’ensemble de définition ;
 de déterminer graphiquement l’image par une fonction numérique d’un intervalle de ℝ;
 de résoudre graphiquement une équation ;
 de résoudre graphiquement une inéquation

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Activité 1 : Etude de fonctions élémentaires 2) Etudie le sens de variation de 𝑘 sur ] − ∞; 0[ et sur ]0; +∞[ puis dresse le tableau de
variation de 𝑘 sur 𝐷𝑘 .
Le professeur de Zoé, afin de réinvestir les connaissances acquises sur l’étude des fonctions se 3) Construis dans un repère orthonormé la courbe représentative de 𝑘 sur [−4; 0[ ∪ ]0; 4].
propose d’amener Zoé et ses camarades à étudier quelques fonctions élémentaires à savoir la fonction
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
carrée, la fonction cube, la fonction racine carrée et la fonction inverse respectivement définie par :
ℎ:ℝ ⟶ ℝ ; 𝑓:ℝ ⟶ ℝ; 𝑘:ℝ ⟶ ℝ ;𝑔:ℝ ⟶ ℝ  ……………………………………………………………………………….
𝑥 ⟼ 𝑥2 𝑥 ⟼ √𝑥
1
𝑥 ⟼ 𝑥 et 𝑥 ⟼ 𝑥 3 Définition 2.4.3
1
La fonction inverse est la fonction 𝑓 définie sur ℝ−{0} par𝑓(𝑥) = .
Consigne 1 : Fonction carrée 𝑥

1) Détermine l’ensemble de définition 𝐷ℎ de ℎ . Propriété 2.4.3


2) Etudie le sens de variation de ℎ sur chacun des intervalles ] − ∞; 0] et [0; +∞[ puis dresse La fonction inverse est strictement décroissante sur l’intervalle ] − ∞; 0[ et strictement décroissante
le tableau de variation de ℎ sur ℝ. sur l’intervalle ]0; +∞[.
3) Construis dans un repère orthonormé la courbe représentative de ℎ sur [−3; 3]. Remarque 2.4.2
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …  La courbe de la fonction inverse est appelée une hyperbole de centre O.
 ……………………………………………………………………………….  Dans un repère orthogonal, la courbe de la fonction inverse est symétrique par rapport au
centre du repère.
Définition 2.4.1
La fonction carrée est la fonction 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥².
Propriété 2.4.1
La fonction carrée est strictement décroissante sur l’intervalle ] − ∞; 0] et strictement croissante sur
l’intervalle [0; +∞[.
Remarque 2.4.1
 La courbe de la fonction carrée est appelée une parabole de sommet O.
 Dans un repère orthogonal, la courbe de la fonction carrée est symétrique par rapport à l’axe des
ordonnées.
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 2 : Fonction racine carrée
1) Détermine l’ensemble de définition de 𝐷𝑓 de 𝑓.
2) Etudie le sens de variation de 𝑓 sur 𝐷𝑓 puis dresse le tableau de variation de 𝑓.
3) Construis dans un repère orthonormé la courbe représentative de 𝑓 sur [0; 9].
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …  ……………………………………………………………………………….
 ………………………………………………………………………………. Consigne 4 : Fonction cube
Définition 2.4.2 1) Détermine l’ensemble de définition 𝐷𝑔 de 𝑔.
La fonction racine carrée est la fonction 𝑓 définie sur [0; +∞[ par 𝑓(𝑥) = √𝑥. 2) Etudie le sens de variation de 𝑔 sur chacun des intervalles ] − ∞; 0] et [0; +∞[ puis
Propriété 2.4.2 déduis-en le sens de variation de 𝑔 sur ℝ.
La fonction racine carrée est strictement croissante sur l’intervalle [0; +∞[. 3) Etablis le tableau de variation de 𝑔 sur ℝ puis construis dans un repère orthonormé la
courbe représentative de 𝑔 sur [−2; 2].
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 3 : Fonction inverse Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
1) Détermine l’ensemble de définition 𝐷𝑘 𝑑𝑒 𝑘.  ……………………………………………………………………………….
Définition 2.4.4

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La fonction cube est la fonction 𝑓 définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 . Propriété 2.4.5
Propriété 2.4.4 Pour tout nombre réel 𝑎 ,
La fonction cube est strictement croissante sur ℝ. 1
 si 0 < 𝑎 < 1 alors 𝑎3 < 𝑎2 < 𝑎 < √𝑎 < .
𝑎
Remarque 2.4.3  si 𝑎 = 1 alors 𝑎3 = 𝑎2 = 𝑎 = √𝑎 = .
1
𝑎
Dans un repère orthogonal, la courbe représentative de la fonction cube est symétrique par rapport à 1
l’origine du repère.  si 𝑎 > 1 alors 𝑎3 > 𝑎2 > 𝑎 > √𝑎 > .
𝑎
 ……………………………………………………………………………….  ……………………………………………………………………………….
Consigne 5: Comparaison de fonctions élémentaires Activité 2
Zoé et ses amis veulent se servir des représentations graphiques des fonctions racine carrée, carrée ;
inverse, cube pour pouvoir comparer un nombre positif 𝑎, son carré, son cube, son inverse et sa racine Consigne 1 : Etude de la fonction 𝒙 ⟼ 𝒂𝒙𝟐
carrée. (∆) est la droite d’équation 𝑦 = 𝑥. On considère la fonction 𝑓 de ℝ vers ℝ définie par 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 2 ; 𝑎 + 0.
1) Détermine l’’ensemble de définition de 𝑓.
2) Etudie les variations de 𝑓 suivant les valeurs de 𝑎 sur chacun des intervalles ] − ∞; 0] et
[0; +∞[ puis dresse le tableau de variation de 𝑓 dans chacun des cas suivants :
✓ 𝑎<0
✓ 𝑎>0
3) Complète la table des valeurs suivante :
𝑥 0 1 2 3 4
𝑥2
2𝑥 2
−𝑥 2
−2𝑥 2
4) Construis les représentations graphiques de ces fonction𝑠.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Retenons 2.4.1
Le plan est muni du repère orthogonal (𝑂 ; 𝐼 ; 𝐽). La représentation graphique d’une fonction du type
𝑎𝑥² (𝑎 ≠ 0) est une parabole de sommet 𝑂 et d’axe (𝑂𝐽).
 Si 𝑎 > 0 la parabole est tournée vers le haut.
 Si 𝑎 < 0 la parabole est tournée vers le bas.
 ……………………………………………………………………………….
𝒂
Consigne 2 : Fonction 𝒙 ⟼ avec 𝒂 ∈ ℝ.
𝒙 𝑎
On considère la fonction 𝑔 définie par 𝑔(𝑥) =
𝑥
1
En utilisant cette figure, compare 𝑎2 ; 𝑎3 ; √𝑎;
𝑎
𝑒𝑡 𝑎. 1) Détermine l’ensemble de définition 𝐷𝑔 de 𝑔.
 Pour 𝑎 ∈ ]0; 1[ ; 2) Etudie le sens de variation de 𝑔 sur chacun des intervalles ] − ∞; 0[ et ]0; +∞[ puis
 Pour 𝑎 = 1 ; dresse le tableau de variation de 𝑔 dans chacun des cas suivants :
 Pour 𝑎 ∈ ]1; +∞[. ✓ 𝑎<0
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … ✓ 𝑎>0
3) Complète la table des valeurs suivante :
 ……………………………………………………………………………….

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𝑥 1 1 1 1 2 3 4  Si 𝑎 > 0 ,alors 𝑓 est strictement croissante sur 𝐼.
4 3 2  Si 𝑎 < 0 ,alors 𝑓 est strictement décroissante sur 𝐼.
1  Si 𝑎 = 0 ,alors 𝑓 est une constante.
𝑥  ……………………………………………………………………………….
2
𝑥
Activité 4 : Fonctions affines par intervalles
1 Le professeur ajoute qu’une fonction affine par intervalles est toute fonction numérique 𝑓 d’une

𝑥 variable réelle dont l’ensemble de définition est une réunion d’intervalles sur chacun desquels 𝑓
2 coïncide avec une fonction affine. La représentation graphique d’une fonction affine par intervalles est

𝑥 une réunion de segments ou de demi-droites.
4) Construis les représentations graphiques de ces fonctions.
Consigne 1
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Le plan muni d’un repère (𝑂; 𝐼; 𝐽). On considère la fonction 𝑓 définie par :
 ………………………………………………………………………………. 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [−3; −1[, 𝑓 (𝑥) = −2𝑥 − 3
Activité 3 : Fonctions affines { 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [−1; 2[, 𝑓 (𝑥) = 𝑥 + 1
Zoé très décidé, se rapproche de son professeur de mathématiques pour comprendre certaines 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [2; 4[, 𝑓 (𝑥) = 1
définitions lues dans son livre. La fonction ainsi définie est une fonction affine par intervalle.
1) Détermine l’ensemble de définition de 𝑓.
Consigne 1 : Reconnaissance et définition d’une fonction affine 2) Détermine l’image par 𝑓 de : −3; −1; 2; 4 et 0.
𝑓 est une fonction affine telle que : 𝑓(−1) = 0 et 𝑓(3) = 4. On pose 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 (𝑎 ∈ 3) Enonce le sens de variation de 𝑓.
ℝ, 𝑏 ∈ ℝ). 4) Construis la représentation graphique de la fonction 𝑓.
1) Sans déterminer l’expression explicite de 𝑓, compare 𝑓(0) et 𝑓(5) ; 𝑓(2) et 𝑓(−5). 5) Représente graphiquement la fonction 𝑓 en traçant dans le repère (𝑂 ; 𝐼 ; 𝐽 ), les droites
2) Détermine l’expression explicite de 𝑓. (𝐷1 ): 𝑦 = −2𝑥 − 3 ; (𝐷2 ): 𝑦 = 𝑥 + 1 ; (𝐷3 ) ∶ 𝑦 = 1
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….  ……………………………………………………………………………….
Exploitation des résultats
On a 𝑓(𝑥) = 𝑥 + 1. On dit que 𝑓 est une fonction affine.
 ……………………………………………………………………………….
Définition 2.4.5
Soit 𝐼 un intervalle de ℝ. 𝑎 et 𝑏 tant deux nombres donnés, la fonction de 𝐼 dans ℝ qui à tout nombre
𝑥 de 𝐼 associe le nombre 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏 est appelé fonction affine.
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 2 : Etude et représentation graphique d’une fonction affine
Le plan rapporté à un repère orthonormé (𝑂 ; 𝐼 ; 𝐽).
1) Donne la représentation graphique des fonctions affines suivantes : 𝑓(𝑥) = 2𝑥 + 5 ;
𝑔(𝑥) = − 2𝑥 + 5 ; ℎ(𝑥) = 5.
2) Précise les coefficients respectifs des fonctions affines 𝑓, 𝑔 et ℎ.  ……………………………………………………………………………….
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Exploitation des résultats
 ………………………………………………………………………………. Sur chaque intervalle sur lequel la fonction 𝑓 est définie, elle coincide avec une fonction affine. On dit
que 𝑓 est une fonction affine par intervalles.
Propriété 2.4.6
Soit 𝑓: 𝑥 ↦ 𝑎𝑥 + 𝑏; 𝑎 ≠ 0 une fonction affine définie sur un intervalle 𝐼.  ……………………………………………………………………………….

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Définition 2.4.6 2) Représente graphiquement la fonction 𝑓.
On appelle fonction affine par intervalles 𝑓 toute fonction numérique d’une variable réelle dont Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
l’ensemble de définition est une réunion d’intervalles sur chacun desquels 𝑓 coïncide avec une  ……………………………………………………………………………….
fonction affine.
Remarque 2.4.4
La représentation graphique d’une fonction affine par intervalles est une réunion de segments ou de
demi – droites.
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 2 : Fonction valeur absolue
Zoé se propose d’étudier la fonction définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = |𝑥|.
1) Précise l’ensemble de définition de 𝑓.
2) Ecris sans le symbole de la valeur absolue 𝑓(𝑥).
3) Construis la courbe de la fonction 𝑓.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 4 : Fonction en escalier
Résultats attendus Le plan muni d’un repère (𝑂; 𝐼; 𝐽). On considère la fonction 𝑓 définie par :
Zoé se propose d’étudier la fonction définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = |𝑥|. 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [−5; −2[, 𝑓 (𝑥) = −2
1) Précisons l’ensemble de définition de 𝑓. 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [−2; 1[, 𝑓 (𝑥) = −1
Soit 𝐷 l’ensemble de définition de 𝑓. On a 𝐷 = ℝ.
𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [1; 5[, 𝑓 (𝑥) = 4
2) Ecrivons sans le symbole de la valeur absolue 𝑓(𝑥).
{ 𝑃𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [5; +∞[, 𝑓(𝑥) = 6
𝑓(𝑥) = 𝑥 𝑠𝑖 𝑥 > 0
1) Détermine l’ensemble de définition de 𝑓.
On a {𝑓(𝑥) = −𝑥 𝑠𝑖 𝑥 < 0
2) Représente graphiquement la fonction 𝑓 en traçant dans le repère (𝑂 ; 𝐼 ; 𝐽 ), les droites
𝑓(𝑥) = 0 𝑠𝑖 𝑥 = 0 (𝐷1 ) ∶ 𝑦 = −2 ; (𝐷2 ) ∶ 𝑦 = −1 ; (𝐷3 ) ∶ 𝑦 = 4 et (𝐷4 ) ∶ 𝑦 = 6.
3) Construisons la courbe de la fonction 𝑓. Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Définition 2.4.7
On appelle fonction en escaliers toute fonction numérique 𝑓 d’une variable réelle dont l’ensemble de
définition est une réunion d’intervalles sur chacun desquels 𝑓 coïncide avec une fonction constante.
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 5 : Fonction partie entière
On appelle fonction partie entière, la fonction définie par :
𝑓: ℝ ⟶ ℝ
𝑥 ⟼ 𝐸(𝑥)
1) Le plan est muni d’un repère (𝑂; 𝐼; 𝐽). On considère la fonction partie entière.
 ………………………………………………………………………………. (a) Détermine l’ensemble de définition de 𝑓.
(b) Représente graphiquement la fonction 𝑓 sur [−3; 3[.
Consigne 3 : Réinvestissement 2) On considère la fonction 𝑔 définie sur [−1; 2[ par 𝑔𝑥) = 𝑥 − 𝐸(𝑥).
Soit 𝑓 la fonction définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = |−𝑥 + 2| − |𝑥 + 1|. (a) Justifie que 𝑔 est une fonction affine par intervalle.
1) Justifie que 𝑓 est une fonction affine par intervalles. (Tu pourras écrire 𝑓(𝑥) sans le symbole (b) Représente graphiquement cette fonction sur [−1; 2[.
de valeur absolue).

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Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …  L’ensemble des solutions de l’inéquation 𝑓(𝑥) < 𝑔(𝑥) est l’ensemble des abscisses des
 ………………………………………………………………………………. points de (𝐶𝑓 ) situés en dessous de (𝐶𝑔 ).
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 2 : Application
On considère les courbes de deux fonctions 𝑓(𝑅𝑜𝑢𝑔𝑒) 𝑒𝑡 𝑔(𝑉𝑒𝑟𝑡) suivantes :

 ……………………………………………………………………………….
Activité 5 : Résolution graphique d’équations et
d’inéquations à l’aide des courbes représentatives des
fonctions
On considère les fonctions 𝑓 et 𝑔 définies de ℝ vers ℝ respectivement par 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 et 𝑔(𝑥) =
𝑥 + 2.
Consigne 1 1) Détermine graphiquement les ensembles de définition 𝐷𝑓 de 𝑓 et 𝐷𝑔 de 𝑔.
1) Représente les courbes représentatives (𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑔 ) des fonctions 𝑓 𝑒𝑡 𝑔 dans un même 2) Détermine graphiquement l’image de l’intervalle [−1; 5] par la fonction 𝑓.
repère orthonormé. 3) Résous graphiquement les équations 𝑓(𝑥) = 0; 𝑔(𝑥) = 0 𝑒𝑡 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥).
2) Détermine graphiquement les abscisses des points d’intersection de (𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑔 ).
4) Résous graphiquement les inéquation 𝑓(𝑥) ≥ 𝑔(𝑥) 𝑒𝑡 𝑓(𝑥) < 𝑔(𝑥).
3) Déduis-en l’ensemble des solutions de l’équation et des inéquations suivantes : 𝑥 2 − 𝑥 −
2 = 0 ; 𝑥 2 − 𝑥 − 2 > 0 et 𝑥 2 − 𝑥 − 2 ≤ 0. Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …  ……………………………………………………………………………….
 ……………………………………………………………………………….
Méthode 2.4.2
Soit 𝑓 et 𝑔 deux fonctions de représentation graphique respective (𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑔 ).
 L’ensemble des solutions de l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥) est l’ensemble des abscisses des
points d’intersection de (𝐶𝑓) et de (𝐶𝑔).

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A la fin de cette séquence, l’élève doit être capable :
 de résoudre graphiquement une inéquation.
 de vérifier qu’un nombre réel est solution ou non d’une équation ;
 de résoudre une équation donnée dans une partie de ℝ ;
 de définir deux équations équivalentes ;
 de reconnaître deux équations équivalentes.
 de résoudre dans ℝ des équations du type :|𝑥 − 𝑎| = 𝑏 ;
 de reconnaître une équation du second degré à une inconnue;
 de résoudre une équation du second degré à une inconnue sans paramètre ;
 de résoudre un problème conduisant à une équation du premier degré à une inconnue ;
 de résoudre un problème conduisant à une équation du second degré à une inconnue ;
 de reconnaître qu’un nombre réel est solution ou non d’une inéquation ;
 de définir deux inéquations équivalentes ;
 de reconnaître deux inéquations équivalentes ;
 de résoudre un problème conduisant à une inéquation du premier degré à une inconnue dans ℝ ;
 de résoudre une inéquation liant deux polynômes ;
 de résoudre une inéquation liant deux fractions rationnelles.
 de résoudre dans ℝ des inéquations du type : |𝑥 − 𝑎| ≤ 𝑏.

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On appelle équation du second degré à une inconnue toute équation de la forme 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0
Activité 1 : Equations dans ℝ avec 𝑎 ∈ ℝ∗ et (𝑏; 𝑐) ∈ ℝ².
Zoé se propose de résoudre dans ℝ et les sous-ensembles de ℝ l’équation (𝐸): 2 − 𝑥 = 4 − 𝑥². Remarque
Consigne 1 𝑃 est un polynôme du second degré défini pour tout réel 𝑥 par 𝑃(𝑥) = 𝑎𝑥² + 𝑏𝑥 + 𝑐 avec 𝑎 ≠
1) Vérifie que 2 est solution de (𝐸) puis résous suuceessivement dans ℤ puis dans ℚ 0 et (𝑏; 𝑐) ∈ ℝ².
l’équation (𝐸).  Si 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 = 0, alors le réel 1 est une racine de 𝑃.
2) On désire résoudre dans ℝ l’équation (𝐸 ′ ): 2 =
𝑥 2
.  Si 𝑎 − 𝑏 + 𝑐 = 0, alors le réel −1 est une racine de 𝑃.
𝑥 −1 𝑥−1
(a) Détermine les contraintes sur l’inconnue 𝑥.  ……………………………………………………………………………….
(b) Démontre que l’équation (𝐸) est équivalente à l’équation 𝑥(𝑥 − 1) = 2(𝑥 2 − 1) Consigne 4 : Résolution de problème conduisant à une équation du premier et
puis déduis-en l’ensemble des solutions de l’équation (𝐸).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
second degré
1) Une personne dépense dans un premier magasin le quart de la somme dont elle dispose.
 ………………………………………………………………………………. Dans un second magasin, elle dépense la moitié du reste. Et après avoir ensuite acheté un
Définition 2.5.1 objet à 500𝐹, il lui reste 400𝐹. De quelle somme disposerait-elle au départ ?
Soit 𝐴 un ensemble, 𝑓 𝑒𝑡 𝑔 deux fonctions de 𝐴 vers ℝ . 2) Des élèves de la classe de première D du Lycée Piou-Piou sont allés manger du poisson
 Toute relation de la forme (𝐸): 𝑓 (𝑥) = 𝑔 (𝑥) est appelée équation dans 𝐴 d’inconnue 𝑥. braisé chez Mme Nicole. Ils devaient se partager équitablement la facture qui s’élevait à
 Un élément 𝛼 𝑑𝑒 𝐴 est dit solution de l’équation (𝐸) s’il vérifie 𝑓 (𝛼) = 𝑔 (𝛼). 5000 𝐹𝐶𝐹𝐴. Mais 2 d’entre eux sont partis sans payer et chacun des restants a vu sa part
 Résoudre dans 𝐴 l’équation (𝐸) c’est déterminer l’ensemble des éléments de 𝐴 qui sont augmenter de 125 𝐹𝐶𝐹𝐴.
solutions de (𝐸). (a) Si 𝑛 désigne le nombre initial d’amis, justifie que 𝑛 vérifie l’équation
 Deux équations sont dites équivalentes lorsqu’elles ont le même ensemble solution. 𝑛2 − 2𝑛 − 80 = 0.
2
(b) Vérifie que 𝑛 − 2𝑛 − 80 = (𝑛 + 8)(𝑛 − 10) puis détermine la valeur de 𝑛.
Remarque 2.5.1 (c) Combien chacun des amis restants a-t-il eu a payer ?
Avant de résoudre une équation il est nécessaire de préciser son ensemble de validité c’est-à-dire 3) Une personne a placé une somme de 45.000𝐹 à un taux de 𝑡% pendant un 1 an.
l’ensemble des valeurs de l’inconnue pour lesquelles l’équation a un sens. Cet ensemble est déterminé L’ensemble du capital ainsi obtenu est ensuite placé à un taux de (𝑡 + 2)% et produit alors
par les contraintes sur l’inconnue. un intérêt de 4860𝐹 au bout d’un an.
 ………………………………………………………………………………. (a) Démontre que 𝑡 vérifie l’équation 𝑡 2 + 102𝑡 − 880 = 0.
Consigne 2 : Equation du type |𝒙 − 𝒂| = 𝒃 (b) Vérifie que 𝑡 2 + 102𝑡 − 880 = (𝑡 + 110)(𝑡 − 8).
Pour évaluer ses nouvelles connaissances en mathématiques, Zoé décide de résoudre les (c) Déduis-en la valeur de 𝑡.
inéquations suivantes : Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
(a) |𝑥 + 1| = 5  ……………………………………………………………………………….
(b) |𝑥 − 2| = −3.
Résous dans ℝ les inéquations ci-dessus.
Remarque 2.5.2
La résolution d’un problème du premier ou du second degré se fait en cinq étapes :
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 Choix de l’inconnue.
 ……………………………………………………………………………….  Mise en équation du problème.
Consigne 3 : Equation du second degré  Résolution de l’équation.
On considère l’équation 5𝑥 2 − 2𝑥 − 3 = 0.  Vérification du résultat.
1) Justifie que 5𝑥 2 − 2𝑥 − 3 = (𝑥 − 1)(5𝑥 + 3).  Interprétation du résultat et conclusion.
2) Déduis-en l’ensemble des solutions dans ℝ de l’équation 5𝑥 2 − 2𝑥 − 3 = 0.  ……………………………………………………………………………….
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Consigne 5 : Approfondissement
 ………………………………………………………………………………. 1) Un père a 45 𝑎𝑛𝑠 et son fils a 5𝑎𝑛𝑠. Dans combien d’année l’âge du père sera-t-il égal à
Définition 2.5.2 6 𝑓𝑜𝑖𝑠 l’âge du fils ?

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2) J’ai deux fois l’âge que tu avais quand j’avais l’âge que tu as actuellement. Quand tu auras 2) Quel est la contrainte sur l’inconnue ? Déduis-en l’ensemble de validité de cette équation.
l’âge que j’ai maintenant, nous aurons tous deux 180 ans. Quel est l’âge de chacun de nous 3) Résous cette équation dans ℝ ; ℚ et ℤ.
deux? 4) Les équations suivantes sont-elles équivalentes ?
3) Un marchand possède une certaine somme d’argent. La première année, il dépense 100  |𝑥 − 2| = 5 et (𝑥 −)2 = 25 ;
livres, puis il augmente ce qui lui reste d’un tiers. La deuxième année, il dépense encore 100  |𝑥 − 2| = 𝑥 et (𝑥 − 2)2 = 𝑥 2 ;
livres, puis il augmente ce qui lui reste d’un tiers. La troisième année, il dépense à nouveau 
2𝑥+1
=
𝑥−1
𝑒𝑡 (2𝑥 + 1)2 = (𝑥 − 1)².
100 livres, puis il augmente ce qui lui reste d’un tiers. Il se trouve alors deux fois plus riche 𝑥−1 2𝑥+1
que la première année. Quel était son capital initial ? Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
4) Une mère de soixante-quatre ans a une fille de 14 ans. Dans combien d’année l’âge de la fille  ……………………………………………………………………………….
sera la moitié de l’âge de sa mère ?
5) La dame et les trois mendiants
Application 2
Résous dans ℝ les équations suivantes :
Une dame charitable rencontre un premier mendiant auquel elle donne la moitié de l’argent
 (E) (3𝑥 − 1)(2𝑥 + 9) + 1 − 9𝑥 2 = (1 − 3𝑥)(5𝑥 − 8);
qu’elle a dans son porte-monnaie, plus 100 𝐹. Au deuxième mandiant elle donne la moitié
 (F) (𝑥 + 1)3 = 1 − 𝑥² ;
de ce qui lui reste, plus 200 𝐹. Elle donne enfin au troisième mendiant la moitié de ce qui lui
reste plus 300 𝐹. Il lui reste alors 100 𝐹.  (G) (2𝑥 2 − 𝑥 + 1)(𝑥 + 5) = (𝑥 + 2)(𝑥 2 + 5) + 𝑥(5𝑥 − 11).
Quelle somme avait-elle au début de sa promenade ? Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …  ……………………………………………………………………………….
 ………………………………………………………………………………. Consigne 6
Méthodes de résolution de quelques équations dans ℝ On considère l’équation définie par (𝐸1 ): 𝑥 4 + 2𝑥 2 − 3 = 0.
1) En posant 𝑥 2 = 𝑋, écris la nouvelle équation (𝐸) d’inconnue 𝑋.
Équation du type |𝒇(𝒙)| = |𝒈(𝒙)| 2) Résous dans ℝ l’équation (𝐸).
Pour résoudre une équation (𝐸) du type |𝑓(𝑥)| = |𝑔(𝑥)|, on peut : 3) Déduis-en les solutions de l’équation (𝐸1 ).
• utiliser l’équivalence (𝐸) ⇔ 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥) ou 𝑓(𝑥) = −𝑔(𝑥). Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
• résoudre successivement les équations (𝐸1 ): 𝑓(𝑥) = 𝑔(𝑥) et (𝐸2 ): 𝑓(𝑥) = −𝑔(𝑥).  ……………………………………………………………………………….
L’ensemble des solutions de (𝐸) est la réunion des ensembles des solutions de (𝐸1 ) et (𝐸2 ).
Équation du type 𝑷(𝒙) = 𝑸(𝒙) où 𝑷 𝒆𝒕 𝑸 sont des polynômes.
Activité 2 : Signe d’un binôme
Pour résoudre une telle équation, on peut procéder comme suit : Consigne 1 : Signe d’un binôme
• se ramener à une équation du type 𝑓(𝑥) = 0 où 𝑓(𝑥) est un polynôme ; Etudie le signe de 2𝑥 − 4 à l’aide du tablesu suivant :
• factoriser 𝑓(𝑥) ; 𝑥 𝑏
• déterminer les racines de 𝑓(𝑥). −∞ − +∞
𝑎
Équation du type 𝑹𝟏 (𝒙) = 𝑹𝟐 (𝒙) où 𝑹𝟏 (𝒙) 𝒆𝒕 𝑹𝟐 (𝒙) sont des fractions
𝑎𝑥 + 𝑏 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 (−𝑎) 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑎
rationnelles
Pour résoudre une telle équation, on peut procéder comme suit : Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
• on précise les contraintes sur l’inconnue : 𝑥 n’annule aucun dénominateur ;  ……………………………………………………………………………….
• on se ramène à une équation du type 𝑃1 (𝑥) = 𝑃2 (𝑥)où 𝑃1 et 𝑃2 sont des polynômes en
𝑎 𝑐 Retenons 2.5.1
utilisant : pour tous nombres réels 𝑎, 𝑏 , 𝑐 𝑒𝑡 𝑑(𝑏 ≠ 0 𝑒𝑡 𝑑 ≠ 0), = ⇔ 𝑎𝑑 = 𝑏𝑐.
𝑏 𝑑 Pour étudier le signe de 𝑎𝑥 + 𝑏(𝑎 ≠ 0) et 𝑏 ∈ ℝ on peut utiliser le tableau suivant :
 ………………………………………………………………………………. 𝑥 𝑏
−∞ − +∞
Application 1 𝑎
𝑥(𝑥+2)(𝑥 2 −9)(7𝑥+5)
On considère l’équation suivante : .
𝑥−3 𝑎𝑥 + 𝑏 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 (−𝑎) 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑎
1) Le réel 1 est–il solution de cette équation ?

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 ………………………………………………………………………………. (𝑎 > 0 𝑒𝑡 |𝑥| ≤ 𝑎) ⟺ (−𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 𝑎)
Consigne 2 : Signe d’un polynôme  ……………………………………………………………………………….
Etudie le signe de chacun des polynômes suivantes : 𝑷(𝒙) = 𝟑𝒙(𝒙 − 𝟐) et 𝑸(𝒙) = (𝑥 + Consigne 3 : Résolution de problème conduisant à une inéquation du premier
1)(2𝑥 − 5). Un producteur de spectacle loue une salle à 53170𝐹 pour organiser un spectacle. Chaque billet
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … d’entrée est vendu à 200𝐹. A partir de quel nombre de spectateurs aura t-il un bénéfice ?
 ………………………………………………………………………………. Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Activité 3 : Inéquations dans ℝ  ……………………………………………………………………………….
Zoé se propose à présent de résoudre dans ℝ et les sous-ensembles de ℝ l’inéquations (𝐼): −
𝑥 Remarque 2.5.5
𝑥
2 La résolution d’un problème du premier ou du second degré se fait en cinq étapes :
3 ≤ + 1.
3  Choix de l’inconnue.
1) Vérifie que 2 est une solution de (𝐼) puis résous dans ℝ l’inéquation (𝐼).  Mise en inéquation du problème.
𝑥
2) On considère l’inéquation (𝐼 ′ ): 2 ≤
2
.  Résolution de l’inéquation.
𝑥 −1 𝑥−1
(a) Détermine les contraintes sur l’inconnue 𝑥.
 Vérification du résultat.
−𝑥−2  Interprétation du résultat et conclusion.
(b) Démontre que l’inéquation 𝐼′ est équivalente à l’inéquation ≤ 0 puis
déduis-en l’ensemble des solutions de l’inéquation (𝐼).
(𝑥−1)(𝑥+1)
Méthodes de résolution de quelques inéquations dans ℝ
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Inéquation du type |𝒇(𝒙)| ≤ |𝒈(𝒙)|
 ………………………………………………………………………………. Pour résoudre une inéquation (𝐼) du type |𝑓(𝑥)| ≤ |𝑔(𝑥)|, on peut :
• utiliser successivement les équivalences
Retenons 2.5.2 (𝐼) ⇔ [𝑓(𝑥)]2 ≤ [𝑔(𝑥)]2
Soit 𝐴 un ensemble, 𝑓 𝑒𝑡 𝑔 deux fonctions de 𝐴 vers ℝ .
⇔ [𝑓(𝑥)]2 − [𝑔(𝑥)]2 ≤ 0
 Toute relation de la forme (𝐼): 𝑓 (𝑥) ≤ 𝑔 (𝑥) est appelée inéquation dans 𝐴 d’inconnue ⇔ (𝑓(𝑥) + 𝑔(𝑥))(𝑓(𝑥) − 𝑔(𝑥)) ≤ 0
𝑥.
• résoudre ensuite par les méthodes habituelles l'inéquation (𝐼 ′ ): (𝑓(𝑥) + 𝑔(𝑥))(𝑓(𝑥) −
 Un élément 𝛼 𝑑𝑒 𝐴 est dit solution de l’inéquation (𝐼) s’il vérifie 𝑓 (𝛼) ≤ 𝑔 (𝛼).
𝑔(𝑥)) ≤ 0.
 Résoudre dans 𝐴 l’inéquation (𝐼) c’est déterminer l’ensemble des éléments de 𝐴 qui sont
solutions de (𝐼). Inéquation du type 𝑷(𝒙) ≤ 𝑸(𝒙) où 𝑷 et 𝑸 sont des polynômes.
 Deux inéquations sont dites équivalentes lorsqu’elles ont le même ensemble solution. Pour résoudre une telle inéquation, on peut procéder comme suit :
Remarque 2.5.3 • se ramener à une équation du type 𝑓(𝑥) ≤ 0 où 𝑓(𝑥) est un polynôme ;
Avant de résoudre une inéquation il est nécessaire de préciser son ensemble de validité c’est-à-dire • factoriser 𝑓(𝑥) ;
l’ensemble des valeurs de l’inconnue pour lesquelles l’inéquation a un sens. Cet ensemble est • étudier les racines de𝑓(𝑥) dans un tableau de signe.
déterminé par les contraintes sur l’inconnue. Équation du type 𝑹𝟏 (𝒙) ≤ 𝑹𝟐 (𝒙) où 𝑹𝟏 (𝒙) et 𝑹𝟐 (𝒙) sont des fractions
 ………………………………………………………………………………. rationnelles
Consigne 2 : Inéquation du type |𝒙 − 𝒂| ≤ 𝒃 Pour résoudre une telle inéquation, on peut procéder comme suit :
Zoé décide à présent de résoudre les inéquations suivantes : • on précise les contraintes sur l’inconnue : 𝑥 n’annule aucun dénominateur ;
a) |𝑥 − 1| ≤ 2; • en retranchant 𝑅2 (𝑥) à chacun des membres de l’inégalité et en réduisant 𝑅1 (𝑥) − 𝑅2 (𝑥)
b) |𝑥 + 2| < −3. au meme dénomnateu, on se ramène à une inéquation du type 𝑇(𝑥) ≤ 0 où 𝑇(𝑥) est une
Résous dans ℝ chacune de ces inéquations. fraction rationnelle ;
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … • on étudie ensuite à l’aide d’un tableau le signe du numérateur et du dénominateur de
 ………………………………………………………………………………. 𝑇(𝑥);on déduit celui de 𝑇(𝑥) puis les solutions cherchées.
 ……………………………………………………………………………….
Remarque 2.5.4

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Application 1
𝑥(𝑥+2)(𝑥 2 −9)(7𝑥+5)
On considère l’inéquation suivante : ≤0
𝑥−3
1) Le réel 1 est –il solution de cette inéquation ?
2) Quel est la contrainte sur l’inconnue ? Déduis-en l’ensemble de validité de cette
inéquation.
3) Résous cette inéquation dans ℝ.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Application 2 A la fin des travaux, le responsable de la cantine du lycée M. ZOUON voudrait partager le réfectoire en
Résous dans ℝ chacune des inéquations suivantes : deux parties de même superficie en mettant une allée rectiligne de 2𝑚 de large délimitée par le
a) (3𝑥 − 1)(2𝑥 + 9) + 1 − 9𝑥 2 ≤ (1 − 3𝑥)((5𝑥 − 8) trapèze 𝑀𝑀′𝑁′𝑁 comme l’indique la figure. Il se demande à quelle distance 𝑥 = 𝐴𝑀 du point 𝐴
b) 𝑥 2 + 𝑥 ≤ 𝑥 + 1 pourrait-on prendre le point 𝑀 pour construire l’allée.
c) 𝑥 + 1 ≤ 𝑥 3 + 𝑥 2 Par ailleurs, M. ZOUON voudrait une certaine disposition des plateaux des mets sur le comptoir de
𝑥 2 −7 2𝑥(5−𝑥) service du réfectoire. Très peu doué dans les mathématiques, il désire utiliser une certaine fonction.
d) ≤
𝑥−3 𝑥 2 −9 Enfin M. ZOUON voudrait acheter pour la cantine un certain nombre d’assiettes tout en effectuant la
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … moindre des dépenses.
 ………………………………………………………………………………. Pour réussir tout cela, il sollicite l’aide de sa jeune fille Odina élève en classe de Seconde Scientifique
qui se met tout de suite au travail mais n’arrive pas à s’en sortir face à certains calculs.
Pour s’entrainer Consignes
1) Justifie que la longueur 𝑥 est tel que 0 < 𝑥 < 20 ;
𝑥(120+3𝑥) 2
2) (a) Justifie que l’aire de la surface du trapèze 𝐴𝐷𝑁𝑀 vaut 𝒜1 = 8
𝑚 .
(18−𝑥)(186+3𝑥)
(b) Justifie que l’aire de la surface du trapèze 𝐵𝐶𝑁′𝑀′ vaut 𝒜2 = 𝑚2 .
8
3) Résous dans ℝ l’équation 𝒜1 = 𝒜2 .
4) Détermine alors la longueur 𝐴𝑀.
Exercice 2
On considère un carré de côté 15 𝑐𝑚. Dans chaque coin, on découpe un même carré pour obtenir un
patron d'une boite sans couvercle.

Exercice 1
Contexte : Construction et équipement du réfectoire du Lycée de DOUA
Dans le processus de la réouverture des cantines scolaires, l’administration du lycée de la commune
de DOUA a entrepris la construction d’un réfectoire moderne pour la restauration des élèves. Ce
réfectoire est la forme d’un trapèze rectangle dont une esquisse est donnée par la figure ci-contre :

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Partie A : Un cas particulier
1) Construire le patron d'une boite en choisissant 𝐵𝑀 = 3 𝑐𝑚.
2) Calcule son volume.
3) Peut-on réaliser une boîte sachant que 𝐵𝑀 = 8 𝑐𝑚 ? Explique.
Partie B : Une fonction
On pose 𝐵𝑀 = 𝑥 et on appelle 𝑉 la fonction qui à 𝑥 associe le volume de la boite sans couvercle.
4) Détermine une expression de la fonction 𝑉.
5) Quel est l'ensemble de définition de 𝑉 ?
6) Trace la courbe représentative de la fonction 𝑉.
7) Pour quelles valeurs de 𝑥 le volume est-il supérieur ou égal 100𝑐𝑚3 ?
8) Le volume de cette boite peut-il dépasser 1 𝑑𝐿 ?
9) (a) Si oui, donne les dimensions d'une boite vérifiant cette condition.
(b) Si non, explique pourquoi.
Exercice 3
On considère un rectangle 𝐴𝐵𝐶𝐷 de dimensions 𝐴𝐵 = 6 𝑐𝑚 et 𝐵𝐶 = 8 𝑐𝑚.
Sur le côté [𝐴𝐵], on place un point 𝑀 quelconque. On considère ensuite les points 𝑁 sur [BC], 𝑃 sur
[𝐶𝐷] et 𝑄 sur [𝐷𝐴] tels que 𝐴𝑀 = 𝐵𝑁 = 𝐶𝑃 = 𝐷𝑄.
On pose 𝐴𝑀 = 𝑥. On appelle 𝑓 la fonction qui 𝑥 associe la valeur de l'aire de 𝑀𝑁𝑃𝑄.

1) 𝐴𝑀 peut-elle prendre la valeur 7 ?


2) Quel est l'ensemble de définition de 𝑓?
3) Démontrer que 𝑓(𝑥) = 2𝑥 2 − 14𝑥 + 48.
4) Tracer la courbe représentative de 𝑓.
5) Pour quelle(s) valeur(s) de 𝑥 l'aire de 𝑀𝑁𝑃𝑄 est-elle supérieure ou égale à 24 𝑐𝑚² ?
 ……………………………………………………………………………….

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A la fin de ce cette séquence, l’élève doit être capable de:
 dresser le tableau des effectifs d’une série à caractère qualitatif ;
 dresser le tableau des fréquences d’une série à caractère qualitatif ;
 dresser le tableau des effectifs d’une série à caractère quantitatif continu.
 dresser le tableau des fréquences d’une série à caractère quantitatif continu ;
 dresser le tableau des effectifs cumulés d’une série à caractère quantitatif discret ;
 dresser le tableau des fréquences cumulées d’une série à caractère quantitatif discret ;
 dresser le tableau des fréquences cumulées d’une série à caractère quantitatif continu.
 représenter une série statistique par diagramme en bâtons des fréquences,
 représenter le diagramme en bâtons des effectifs cumulés d’une série statistique ;
 représenter le diagramme en bâtons des fréquences cumulées d’une série statistique ;
 représenter une série statistique à caractère quantitatif continu par un histogramme ;
 définir le (s) mode (s) d’une série statistique à caractère qualitatif ;
 déterminer le (s) mode (s) d’une série statistique à caractère qualitatif
 définir la moyenne d’une série statistique à caractère quantitatif continu ;
 déterminer la moyenne d’une série statistique à caractère quantitatif continu ;
 définir la médiane d’une série statistique à caractère quantitatif discret.
 calculer la médiane d’une série statistique à caractère quantitatif discret.
 définir les quartiles d’une série statistique à caractère quantitatif discret ;
 calculer les quartiles d’une série statistique à caractère quantitatif discret ;
 définir l’étendue d’une série statistique à caractère quantitatif ;
 calculer l’étendue d’une série statistique à caractère quantitatif ;
 définir la variance d’une série statistique à caractère quantitatif discret ;
 calculer la variance d’une série statistique à caractère quantitatif discret ;
 définir l’écart- type d’une série statistique à caractère discret ;
 calculer l’écart- type d’une série statistique à caractère discret ;
 définir l’écart moyen absolu d’une série statistique à caractère quantitatif discret ;
 définir le polygone des effectifs d’une série statistique à caractère quantitatif discret ;
 définir le diagramme cumulatif des effectifs d’une série statistique à caractère quantitatif discret ;
 construire le polygone des effectifs d’une série statistique à caractère quantitatif discret ;
 construire le diagramme cumulatif des effectifs d’une série statistique à caractère quantitatif discret ;
 définir le polygone des effectifs d’une série statistique à caractère quantitatif continu ;
 construire le polygone des effectifs d’une série statistique à caractère quantitatif ;
 définir le polygone des effectifs cumulés d’une série statistique à caractère quantitatif ;
 construire le polygone des effectifs cumulés d’une série statistique à caractère quantitatif ;
 définir le polygone des fréquences d’une série statistique à caractère quantitatif discret ;
 construire le polygone des fréquences cumulées d’une série statistique à caractère quantitatif ;
 construire le diagramme cumulatif des fréquences d’une série statistique à caractère quantitatif discret ;
 définir le polygone des effectifs d’une série statistique à caractère quantitatif continu ;
 construire le polygone des effectifs d’une série statistique à caractère quantitatif continu ;
 déterminer graphiquement la médiane d’une série statistique à caractère quantitatif discret ;
 déterminer graphiquement les quartiles d’une série statistique à caractère quantitatif discret.

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Activité 1 : Présentation d’une série statistique
𝑛
Fréquence 𝑓𝑖 = 𝑖 × 100
20
Zoé pour connaître le pourcentage d’élèves ayant une note plus petite ou égale à la moyenne des notes FCC
et la dispersion des notes obtenues autour de cette moyenne, apporte la liste de ces notes chez Mozar FCD
un redoublant de la classe qui lui propose une étude statistique des notes (voir situation de départ). Il Reproduis puis complète le tableau obtenu.
est également à noter que dans la classe de Zoé on compte 8 filles. Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Consigne 1: Série statistique à caractère qualitatif  ……………………………………………………………………………….
1) Reproduis puis complète le tableau ci-dessous :
Sexe Garçons Filles Total
Exploitation des résultats
Zoé et Mozar définissent ainsi deux séries statistiques :
Effectifs (𝑛𝑖 )
𝑛  La première série correspond à une série statistique à caractère quantitatif discret
Fréquence 𝑓𝑖 = 𝑖 × 100
20 (Tableau 1).
2) Indique la population étudiée, le caractère étudié et précise si ce caractère est qualitatif  La deuxième série correspond à une série statistique à caractère quantitatif continu
ou quantitatif. (Tableau 2).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …  ……………………………………………………………………………….
 ……………………………………………………………………………….
Vocabulaire 2.6.1
Consigne 2: Série statistique à caractère quantitatif La statistique est un ensemble de principes et de méthodes scientifiques pour recueillir, classer,
1) Reproduis puis complète le tableau ci-après : synthétiser et communiquer des données numériques en vue de leur utilisation pour en tirer des
Notes (𝑥𝑖 ) 7 8 9 10 12 13 15 Total conclusions et prendre des décisions.
Effectifs (𝑛𝑖 ) Étudier une série statistique consiste à étudier un aspect particulier des éléments d’un ensemble
ECC donné. Cet ensemble est appelé population.
ECD  Une partie de la population s’appelle échantillon.
𝑛  Un élément de la population s’appelle individu ou unité statistique.
Fréquence 𝑓𝑖 = 𝑖 × 100(%)
20  l’aspect étudier s’appelle la variable ou le caractère. On distingue :
FCC ✓ les caractères quantitatifs qui prennent des valeurs numériques.
FCD Exemple : taille ; âges ; nombres d’enfants...
Reproduis puis complète le tableau obtenu. ✓ les caractères qualitatifs qui prennent des valeurs non numériques.
Exemple : sexe ; profession ; nationalité...
Remarque  Les valeurs prises par un caractère d’une population sont appelées modalités.
 𝐸𝐶𝐶 = 𝐸𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓 𝐶𝑢𝑚𝑢𝑙é 𝐶𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡: Traduit ici comme le nombre d’élèves ayant une
 Si le caractère étudié (ou la variable) peut prendre toutes les valeurs d’un intervalle fixé, il est
note plus petite ou égale à 𝑥𝑖 .
dit continu ou (à modalités regroupées en classe). S’il ne peut prendre qu’un certain nombre de
 𝐸𝐶𝐷 = 𝐸𝑓𝑓𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓 𝐶𝑢𝑚𝑢𝑙é 𝐷é𝑐𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡: Traduit ici comme le nombre d’élèves ayant valeurs isolées, il est dit discret.
une note plus grande ou égale à 𝑥𝑖 .
 Le nombre d’individu pour lesquels la variable prend une valeur donnée s’appelle l’effectif de
 𝐹𝐶𝐶 = 𝐹𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 𝐶𝑢𝑚𝑢𝑙é 𝐶𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡: Traduit ici comme le pourcentage d’élèves
cette valeur.
ayant une note plus petite ou égale à 𝑥𝑖 .
 Lorsqu’on associe les modalités ou classes à leurs effectifs, on obtient une série statistique.
 𝐹𝐶𝐷 = 𝐹𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒 𝐶𝑢𝑚𝑢𝑙é 𝐷𝑟𝑜𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡: Traduit ici comme le pourcentage d’élèves
 Dans une série à 𝑝 éléments, on convient de noter 𝑥𝑖 la modalité et 𝑛𝑖 son effectif avec 1 ≤
ayant une note plus grande ou égale à 𝑥𝑖 .
𝑖 ≤ 𝑝. L’ensemble des couples (𝑥𝑖 ; 𝑛𝑖 ) est une série statistique.
2) Voici le second tableau (Tableau 2) obtenu par Zoé et Mozar :
Classes [7; 10[ [10; 13[ [13; 16[ Total  Si 𝑁 désigne l’effectif total d’une série statistique (𝑥𝑖 ; 𝑛𝑖 ), alors la fréquence de la modalité 𝑥𝑖
𝑛
est donnée par 𝑓𝑖 = 𝑖 × 100( 𝑒𝑛 %).
Effectifs(𝑛𝑖 ) 𝑁
ECC  ……………………………………………………………………………….
ECD Définition 2.6.1 : Effectif cumulé, fréquence cumulée
Soit 𝑟 un réel.

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𝑝
 On appelle effectif cumulé croissant (𝐸𝐶𝐶) de 𝑟, l’effectif de l’intervalle ]−∞; 𝑟]. 1
 On appelle effectif cumulé décroissant (𝐸𝐶𝐷) de 𝑟, l’effectif de l’intervalle [𝑟; +∞[. 𝑥 = ∑ 𝑛𝑖 𝑥𝑖
𝑁
 On appelle fréquence cumulée croissante (𝐹𝐶𝐶) de 𝑟,le quotient de son effectif cumulé 𝑖=1
croissant par l’effectif total. Le symbole "∑" se lit somme.
 On appelle fréquence cumulée décroissante (𝐹𝐶𝐷) de 𝑟, le quotient de son effectif cumulé Méthode 2.6.1: Détermination de la moyenne
décroissant par l’effectif total. Pour calculer la moyenne d’une série statistique à caractère quantitatif continu, on peut :
 ……………………………………………………………………………….  calculer le produit de chaque modalité par son effectif ;
Activité 2 : Série statistique à caractère quantitatif discret  calculer la somme S de tous ces produits ;
 calculer le quotient de S par l’effectif total.
Pour se pencher sur ses deux dernières préoccupations, Zoé considère la première série statistique
(série statistique à caractère quantitatif discret). Médiane
On appelle médiane de la série statistique, le nombre noté 𝑀𝑒 , tel que 50% des modalités sont
Consigne 1 : Mode, médiane et moyenne inférieures ou égales à 𝑀𝑒 et 50% supérieures ou égales à 𝑀𝑒 .
1) Précise la note 𝑀0 qui a l’effectif le plus élevé.
2) (a) Quel est la note 𝑥1 qui correspond au premier effectif cumulé croissant supérieur ou égal Méthode 2.6.2 Détermination de la médiane
à 10 ? Pour déterminer la médiane Me d’une série statistique à caractère quantitatif discret d’effectif total N,
(b) Quel est la note 𝑥2 qui correspond au premier effectif cumulé décroissant supérieur ou on peut :
égal à 10 ?  construire le tableau des effectifs cumulés croissants et décroissants ;
𝑥 +𝑥
(c) Calcule le réel 𝑀𝑒 = 1 2 .  déterminer la modalité 𝑥1 correspondant au premier effectif cumulé croissant
2 𝑁
1 supérieur ou égal à ;
3) Calcule le réel 𝑥 = ∑7𝑖=1 𝑛𝑖 𝑥𝑖 . 2
20  déterminer la modalité 𝑥2 correspondant au premier effectif cumulé décroissant
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … 𝑁
supérieur ou égal à ;
 ………………………………………………………………………………  calculer 𝑀𝑒 =
2
𝑥1 +𝑥2
.
Exploitation des résultats 2

 La note 𝑴𝟎 = 𝟏𝟐 ayant l’effectif le plus élevé est appelé mode de la série statistique. Remarque 2.6.1
 Le réel 𝑀𝑒 = 12 est appelé médiane de la série statistique. On considère que les 𝑁 données sont classées et numérotées par ordre croissant : 𝑥1 ≤ 𝑥2 ≤
 Le réel 𝑥 = 11,25 est appelé moyenne de la série statistique. … … . ≤ 𝑥𝑝 . Chaque valeur est répétée autant de fois que son effectif. On appelle médiane, le nombre
 ………………………………………………………………………………. réel 𝑀𝑒 tel que le nombre d’individus de modalité supérieure à 𝑀𝑒 et le nombre d’individus de
𝑁
modalité inférieure à 𝑀𝑒 soient tous égaux à . En effet, la médiane partage la série en deux sous-
Définition 2.6.2 2
Soit une série statistique de modalité (𝑥𝑖 )1≤𝑖≤𝑝 d’effectifs (𝑛𝑖 )1≤𝑖≤𝑝 et d’effectif total 𝑁. Soit donc le séries de même effectif.
𝑁+1
tableau ci-dessous :  Si 𝑁 est impair, la médiane est la modalité de rang . Soit donc 𝑀𝑒 = 𝑥𝑁+1 .
2 2
Modalité 𝑥𝑖 𝑥1 𝑥2 𝑥3 … 𝑥𝑝 𝑥𝑁 +𝑥𝑁
𝑁 𝑁 2 +1
Effectifs 𝑛𝑖 𝑛1 𝑛2 𝑛3 … 𝑛𝑝  Si 𝑁 est pair, la médiane est la modalité de rang et + 1. Soit donc 𝑀𝑒 = 2
.
2 2 2

Mode Vocabulaire 2.6.2


On appelle mode(s) de la série statistique, toute(s) modalité(s) d’effectif maximal. On note 𝑀0 . Le mode, la médiane et la moyenne sont appelés caractéristiques de position d’une série statistique.
NB : Une série statistique peut avoir plusieurs modes ; lorsqu’elle a deux modes on dit qu’elle est  ……………………………………………………………………………….
bimodale et lorsqu’elle a trois modes on dit qu’elle est tri-modale ; …
Consigne 2 : Polygones des effectifs
Moyenne 1) (a) Construis le diagramme en bâton des effectifs de la série 1.
On appelle moyenne de la série statistique, le nombre réel 𝑥 tel défini par : (b) Joins les sommets consécutifs des bâtons par des segments. On obtient une ligne
𝑥1 𝑛1 + 𝑥2 𝑛2 + ⋯ + 𝑥𝑝 𝑛𝑝 polygonale appelé « Polygone des effectifs ». On peut aussi avoir le polygone des fréquences
𝑥=
𝑛1 + 𝑛2 + ⋯ + 𝑛𝑝 en joignant les sommets consécutifs des bâtons du diagramme en bâtons des fréquences.
On note :

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𝑥 +𝑥
2) (a) Dans un repère orthonormé place les points de coordonnées (7 ; 1); (8 ; 4); (9 ; 6) (c) Calcule le réel 𝑄1 = 3 4 .
2
;(10 ; 9) ; (12; 14); (13; 16) 𝑒t (15; 20) puis joins-les par une ligne. On obtient le 4) (a) Quel est la note 𝑥5 qui correspond au premier effectif cumulé croissant supérieur ou égal
polygone des effectifs cumulés croissants de la série 1. à 15 ?
(b) Dans un repère orthonormé place les points de coordonnées (7 ; 20); (8 ; 19); (b) Quel est la note 𝑥6 qui correspond au premier effectif cumulé décroissant supérieur ou
(9 ; 16) ;(10 ; 14) ; (12; 11); (13; 6) 𝑒t (15; 4) puis joins-les par une ligne. On obtient égal à 5 ?
le polygone des effectifs cumulés décroissants de la série 1. 𝑥 +𝑥
3) Définis de façon analogue : (c) Calcule le réel 𝑄3 = 5 6 .
2
 Le polygone des fréquences cumulées croissantes. Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
4) On définit aussi la fonction 𝑓 sur [7; 20] de la façon suivante :  ……………………………………………………………………………….
 𝑓(𝑥) = 1 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [7; 8[
 𝑓(𝑥) = 4 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [8; 9[ Exploitation des résultats
 𝑓(𝑥) = 6 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [9; 10[ Les nombres réels 𝑄1 = 9 et 𝑄3 = 13 sont appelés respectivement premier quartile et troisième
𝑁 3𝑁
 𝑓(𝑥) = 9 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [10; 12[ quartile de la série 1. Ces nombres correspondent respectivement à 𝑒𝑡 où 𝑁 = 20, éffectif
4 4
 𝑓(𝑥) = 14 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [12; 13[ total.
 𝑓(𝑥) = 16 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [13; 15[  ……………………………………………………………………………….
 𝑓(𝑥) = 20 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∈ [15; 20[
Construis la représentation graphique de la fonction 𝑓 ; Cette représentation graphique de 𝑓 est Quartiles d’une série statistique
appelée diagramme cumulatif de la série 1. Définition 2.6.4
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …  Le premier quartile noté 𝑄1 est la plus petite valeur du caractère telle qu’au moins 25% des
 ………………………………………………………………………………. termes de la série aient une valeur qui lui soit inférieure ou égale.
 Le deuxième quartile noté 𝑄2 est la plus petite valeur du caractère telle qu’au moins 50%
Définition 2.6.3 des termes de la série aient une valeur qui lui soit inférieure ou égale. Il convient de noter
 Le polygone des effectifs d’une série statistique à caractère quantitatif discret (𝑥𝑖 ; 𝑛𝑖 ) est que le deuxième quartile noté 𝑄2 est encore la médiane.
la ligne brisée que l’on obtient en joignant par des segments de droites les points successifs  Le troisième quartile noté 𝑄3 est la plus petite valeur du caractère telle qu’au moins 75%
de coordonnées (𝑥𝑖 ; 𝑛𝑖 ) où 𝑥𝑖 est la modalité d’effectif 𝑛𝑖 . des termes de la série aient une valeur qui lui soit inférieure ou égale.
 Le polygone des effectifs cumulés croissants (respectivement décroissants) est la ligne
brisée reliant les points successifs de coordonnées (𝑥𝑖 ; 𝑛𝑖 ) où 𝑥𝑖 est la modalité d’effectif Méthode 2.6.3 : Détermination des quartiles
cumulé 𝑛𝑖 ( croissant ou décroisant) selon le cas. Dans le cas d’une série statistique à caractère quantitatif discret d’effectif total 𝑁, les quartiles
 Soit (𝑥𝑖 ; 𝑛𝑖 ) une série statistique à caractère quantitatif. Pour obtenir le diagramme s’obtiennent en ordonnant les valeurs dans l’ordre croissant puis :
𝑁 3𝑁
cumulatif des effectifs cumulés croissants, il suffit de représenter graphiquement la fonction  Si 𝑁 est un multiple de 4 alors 𝑄1 est la valeur de rang et 𝑄3 est la valeur de rang .
4 4
𝑓 définie par 𝑓(𝑥𝑖 ) = 𝑁𝑖 pour 𝑥𝑖 ∈ [𝑥𝑖 ; 𝑥𝑖+1 [, 𝑥𝑖 𝑒𝑡 𝑥𝑖+1 étant des modalités successives  Si 𝑁 n’est pas multiple de 4 alors 𝑄1 est la valeur de rang immédiatement supérieur à
𝑁
et
et 𝑁𝑖 l’effectif cumulé croissant de la modalité 𝑥𝑖 . 3𝑁
4
𝑄3 est la valeur de rang immédiatement supérieur à .
Remarque 2.6.2 4
On définit de la même manière le polygone des fréquences et les polygones des fréquences cumulées.  ……………………………………………………………………………….
 ………………………………………………………………………………. Consigne 4 : Caractéristiques de dispersion d’une série statistique à
Consigne 3 : Détermination des quartiles d’une série statistique à caractère caractère quantitatif discret
quantitatif discret Zoé se propose d’apprécier la dispersion des notes autour de la moyenne 𝑥 . Ainsi, il décide de
déterminer la moyenne 𝑉 des carrés des écarts des notes à la moyenne 𝑥 et la moyenne 𝑒𝑚 des valeurs
On considère la série 1.
absolues des écarts des notes à la moyenne 𝑥
1) (a) Quel est la note 𝑥3 qui correspond au premier effectif cumulé croissant supérieur ou égal
1) En utilisant les résultats de la première série, complète le tableau suivant :
à5?
𝑥𝑖 7 8 9 10 12 13 15 Total
(b) Quel est la note 𝑥4 qui correspond au premier effectif cumulé décroissant supérieur ou
égal à 15 ? 𝑛𝑖
𝑛𝑖 𝑥𝑖 ²

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│𝑥𝑖 − 𝑥 │ Pour déterminer les valeurs de 𝑎 et 𝑏, superficie oubliées, Sonon se rappel que la superficie moyenne
𝑛𝑖 │𝑥𝑖 − 𝑥 │ est 11hectares et que la variance est 6,56 et que 𝑎 < 𝑏. Les informations sont récapitulées dans le
2)
1
Calcule réel 𝑉 = ( ∑7𝑖=1 𝑛𝑖 𝑥𝑖 ²) − 𝑥 ². tableau suivant :
20 Superficie 𝑥𝑖 (hectare) 12 10 𝑎 8 13 𝑏 16
3) Calcule le réel 𝜎 = √𝑉.
Effectifs cumulé 25 21 16 12 7 4 2
4) Calcule la différence 𝑒 entre la plus grande note et la plus petite note.
décroissants
5) Calcule le réel 𝑄3 − 𝑄1 .
1 1) (a) Détermine l’effectif, la population et le caractère étudié de cette série statistique.
6) Calcule le réel 𝑒𝑚 = ∑7𝑖=1 𝑛𝑖 |𝑥𝑖 − 𝑥 | . (b) Dresse le tableau des effectifs en fonctions de 𝑎 et 𝑏.
20
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … 2) (a) Prouve que 𝑎 est solution de l’équation 𝑥 2 − 22𝑥 + 117 = 0.
 ………………………………………………………………………………. (b) Détermine les nombres réels 𝑎 et 𝑏.
(c) Détermine le mode, la médiane.
Exploitation des résultats 3) Donne une interprétation du mode et de la médiane obtenue.
 Le réel 𝑽 est appelé variance de la série statistique.  ……………………………………………………………………………….
 Le réel 𝜎 est appelé écart-type de la série statistique.
 La différence entre la plus grande note et la plus petite note est appelé étendu de la série Activité 3 : Série statistique à caractère quantitatif continu
statistique. Dans toute l’activité, on considère la deuxième série statistique
 L’intervalle interquartile est l’intervalle [𝑄1 ; 𝑄3 ].
 Le réel 𝑄3 − 𝑄1 est appelé écart interquartile. Consigne 1 : Classe modale et moyenne
 Le réel 𝑒𝑚 est appelé écart-moyen absolu de la série statistique. Zoé considère à présent le tableau 2.
Classes [7; 10[ [10; 13[ [13; 16[ Total
 ……………………………………………………………………………….
Effectifs(𝑛𝑖 )
Définition 2.6.5 Centre des classes 𝑐𝑖
Soit (𝑥𝑖 ; 𝑛𝑖 )1≤𝑖≤𝑝 une série statistique de moyenne 𝑥 et d’effectif total 𝑁.
Variance et écart-type 𝑛𝑖 𝑐𝑖
 La variance d’une série statistique notée 𝑉 est la moyenne des carrés des écarts à la moyenne tel 1) Reproduis puis complète le tableau précédent.
que 2) Précise la classe qui a l’effectif le plus élevé.
𝑝 3) Calcule la moyenne :
1 3
𝑉 = ( ∑ 𝑛𝑖 𝑥𝑖 ²) − 𝑥 ² 1
𝑁 𝑥= ∑ 𝑛𝑖 𝑐𝑖
𝑖=1 20
 L’écart – type noté  est la racine carrée de la variance ; soit  = √𝑉. 𝑖=1
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 L’étendue est la différence entre la plus grande valeur et la plus petite valeur du caractère.
 ……………………………………………………………………………….
 L’intervalle interquartile est l’intervalle [𝑄1 ; 𝑄3 ]. L’écart-interquartile est le nombre 𝑄3 − 𝑄1 .

1 𝑝
L’écart-moyen absolu est le nombre défini par : 𝑒𝑚 = ∑𝑖=1 𝑛𝑖 |𝑥𝑖 − 𝑥 | Exploitation des résultats
𝑁
 La classe [10; 13[ayant l’effectif le plus élevé est appelé classe modale de la série
Vocabulaire 2.6.3 statistique 2.
 La variance, l’écart-type, l’écart-moyen absolu, l’étendu et l’écart interquartile sont appelés  Le cnetre de la classe modale 11,5 est appelé mode la série statistique 2.
caractéristiques de dispersion.  Le réel 𝑥 est appelé moyenne de la série statistique 2.
 ……………………………………………………………………………….  ……………………………………………………………………………….
Consigne 5 : Approfondissement Définition 2.6.6
Sonon, un enquêteur de l’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INStaD), a relevé les Lorsque dans une population les caractères étudiés sont trop nombreux, on peut procéder à un
superficies de quelques exploitations agricoles du village de Piou-Piou. regroupement en classe. Une classe étant un intervalle de la forme [𝑎, 𝑏[ avec 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 des réels.
Soit une série statistique à modalités regroupées en classes. Soit donc le tableau ci-dessous :
Classes [𝑎0 ; 𝑎1 [ [𝑎1 ; 𝑎2 [ [𝑎2 ; 𝑎3 [ … [𝑎𝑝−1 ; 𝑎𝑝 [

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Centre des classes 𝑐1 𝑐2 𝑐3 … 𝑐𝑝 (b) Relie les points par des segments. On obtient le polygone des effectifs cumulés
𝑐𝑖 décroissants de la série statistique.
Effectifs 𝑛𝑖 𝑛1 𝑛2 𝑛3 … 𝑛𝑝 4) Déduis-en l’abscisse noté 𝑀𝑒 du point d’intersection des deux polygones obtenus.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Classe modale
On appelle classe modale de la série statistique toute classe d’effectif maximal.  ……………………………………………………………………………….
Remarque 2.6.3 Exploitation des résultats
Une série statistique à modalités groupées en classes peut avoir plusieurs classes modales. L’abscisse 𝑀𝑒 du point d’intersection des polygones des effectifs croissants et décroissants est appelé
médiane de la série statistique.
Centre  ……………………………………………………………………………….
𝑎+𝑏
Le centre de la classe [𝑎; 𝑏[est le nombre 𝑐𝑖 tel que 𝑐𝑖 = .
2 Définition 2.6.7
Moyenne L’histogramme est un diagramme constitué de rectangles juxtaposés dont les largeurs sont
On appelle moyenne de la série statistique, le nombre réel 𝑥 tel que : proportionnelles aux amplitudes des classes et les hauteurs sont proportionnelles aux densités des
𝑛
1 classes (en d’autres termes l’aire d’un rectangle est proportionnelle à l’effectif de la classe
𝑥 = ∑ 𝑛𝑖 𝑐𝑖 correspondante). Lors de la représentation d’un histogramme, il est indispensable de distinguer deux
𝑁 cas :
𝑖=1
Méthode 1.4.4: Détermination de la moyenne  Si les amplitudes de classes sont égales, alors la hauteur des rectangles correspondra aux
Pour calculer la moyenne d’une série statistique à caractère quantitatif continu, on peut : effectifs (ou aux fréquences) des classes.
 calculer le produit du centre de chaque classe par son effectif ;  Si les amplitudes sont différentes, alors il est nécessaire d’affecter à chaque rectangle une
 calculer la somme S de tous ces produits ; hauteur proportionnelle à la densité de la classe correspondante.
 calculer le quotient de S par l’effectif total. On obtient le polygone des effectifs ou des fréquences selon le cas en joignant les milieux des bases
supérieures de chaque rectangle de l’histogramme par des segments de droite.
 ……………………………………………………………………………….
La fréquence d’une classe est le quotient de son effectif par l’effectif total : Méthode 2.6.4: Représentation graphique du polygone des effectifs cumulés
𝒇𝒓é𝒒𝒖𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒍𝒂𝒔𝒔𝒆 =
𝒆𝒇𝒇𝒆𝒄𝒕𝒊𝒇 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄𝒍𝒂𝒔𝒔𝒆 × 𝟏𝟎𝟎 croissant et décroissant
𝒆𝒇𝒇𝒆𝒄𝒕𝒊𝒇 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍  Pour représenter graphiquement dans un repère orthogonal, le polygone des effectifs cumulés
 ………………………………………………………………………………. croissants, on peut :
(a) placer le premier point, d’abscisses la bonne inférieure de la première classe et
Consigne 2 : Polygones des effectifs d’une série statistique quantitative d’ordonnées 0 ;
continue (b) placer les autres points, d’abscisses les bornes supérieures des classes et d’ordonnées
1) (a) Dans un repère orthogonal, représente sur l’axe des abscisses chaque classe par un les effectifs cumulés correspondants ;
segment et sur l’axe des ordonnes place des effectifs de chaque modalité. (c) joindre ces points par des segments.
(b) Pour chaque classe, construis un rectangle de longueur égal à son effectif. Le schéma  Pour représenter graphiquement dans un repère orthogonal, le polygone des effectifs cumulés
obtenu est appelé histogramme de cette série statistique. décroissant, on peut :
2) (a) Place dans un autre repère orthogonal le premier point d’abscisse la borne inférieure de (a) placer les points dont les abscisses sont les bornes inférieures des classes (sauf le dernier
la première classe et d’ordonné nul, ensuite les autres points d’abscisses de bornes point) et dont les ordonnées sont les effectifs cumulés décroissants correspondants.
supérieur des classes et d’ordonnées les ECC correspondantes. (b) placer le dernier point dont l’abscisse est la borne supérieure de la dernière classe et pour
(b) Relie les points par des segments. On obtient le polygone des effectifs cumulés croissants ordonnée zéro (0).
de la série statistique. (c) joindre ces points par des segments.
3) (a) Place dans un autre repère orthogonal les points dont les abscisses sont les bornes
inférieures des classes (sauf le dernier point) et dont les ordonnées sont les ECD
Remarque 2.6.4
correspondants, enfin le dernier point dont l’abscisse est la borne supérieure de la dernière  Par analogie on construire le polygone des fréquences cumulés croissants et décroissants.
classe et pour ordonnée zéro (0).  Le polygone des effectifs cumulés croissants et décroissants se coupent au point d’ordonnée
𝑁
avec 𝑁 l’effectif total de la série.
2

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 La médiane d’une série groupée en classes, est l’abscisse du point d’intersection du polygone 1
4) Calcule le réel 𝑒𝑚 = 20 ∑3𝑖=1 𝑛𝑖 |𝑐𝑖 − 𝑥 | .
des effectifs cumulés croissant et décroissant.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 3 : Détermination des quartiles d’une série statistique à caractère Exploitation des résultats
quantitatif continu  Le réel 𝑽 est appelé variance de la série statistique 2
On considère la série 2.  Le réel 𝜎 est appelé écart-type de la série statistique 2.
1) Construis le polygone des fréquences cumulées croissantes de la série 2.  Le réel 𝑒𝑚 est appelé écart-moyen absolu de la série statistique 2.
2) Détermine :  ……………………………………………………………………………….
(a) l’abscisse 𝑄1 appelé premier quartile du point du polygone dont l’ordonnée est 25%.
(b) l’abscisse 𝑄2 appelé médiane du point du polygone dont l’ordonnée est 50%. Définition 2.6.8
(c) l’abscisse 𝑄3 appelé troisième quartile du point du polygone dont l’ordonnée est 75%. Soit (𝑐𝑖 ; 𝑛𝑖 )1≤𝑖≤𝑝 une série statistique de moyenne 𝑥 et d’effectif total 𝑁.
3) Détermine l’écart interquartile. Variance et écart-type
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …  La variance d’une série statistique notée 𝑉 est la moyenne des carrés des écarts à la moyenne tel
 ………………………………………………………………………………. 1 𝑝
que 𝑉 = ( ∑𝑖=1 𝑛𝑖 𝑐𝑖 ²) − 𝑥 ².
𝑁
Méthode 2.6.5 : Détermination des quartiles d’une série statistique à  L’écart – type noté  est la racine carrée de la variance ; soit  = √𝑉.
caractère quantitatif continu  L’étendue est la différence entre la plus grande valeur et la plus petite valeur du caractère.
1 𝑝
Dans le cas d’une série à caractère continu, les quartiles peuvent s’obtenir à partir du polygone des  L’écart-moyen absolu est le nombre défini par : 𝑒𝑚 = ∑𝑖=1 𝑛𝑖 |𝑐𝑖 − 𝑥 |
𝑁
fréquences cumulées croissantes où 𝑄1 est la valeur correspondant à la fréquence cumulée  ……………………………………………………………………………….
croissante égale 25%, 𝑄2 est la valeur correspondant à la fréquence cumulée croissante égale 50%
et 𝑄3 est la valeur correspondant à la fréquence cumulée croissante égale 75%. Activité 4 : Approfondissement
Méthode 2.6.6 : Détermination graphique de la médiane Consigne 1
Pour déterminer la médiane Me d’une série statistique à caractère quantitatif continu on peut utiliser Le nombre de petits dans 50 portées de cobayes a donné les résultats suivants :
l’une des méthodes suivantes : Nombre 0 1 2 3 4 5 6 7 9
1ière méthode : Construire le polygone des fréquences cumulées croissantes. La médiane est Effectif 3 4 7 13 8 6 4 3 2
l’abscisse du point du polygone dont l’ordonnée est 0,5 ou 50. 1) Détermine le mode et la moyenne de cette série.
2ième méthode : Construire le polygone des effectifs cumulées croissants et décroissants. La médiane 2) Détermine la moyenne 𝑥 , l’écart type 𝜎 et l’écart moyen 𝑒𝑚 de cette série.
est l’abscisse du point d’intersection de ces deux polygones. 3) On se propose de regrouper le nombre de petits dans les classes d’amplitude égale dont le
 ………………………………………………………………………………. premier est [0; 2[.
Consigne 4 : Caractéristiques de dispersion (a) Dresse le tableau des effectifs, des fréquences, des fréquences cumulées croissantes et
1) En utilisant les résultats de la deuxième série, complète le tableau suivant : des fréquences cumulées décroissantes.
Classes [7; 10[ [10; 13[ [13; 16[ Total (b) Construis les polygones de fréquences cumulées et fréquences cumulées décroissantes.
(c) Précise la classe modale puis calcule la médiane 𝑀𝑒 de cette série.
Effectifs(𝑛𝑖 ) (d) Calcule le premier quartile 𝑄1 et le troisième quartile 𝑄3 .
Centre des classes 𝑐𝑖 Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
𝑛𝑖 𝑐𝑖 ²  ……………………………………………………………………………….
│𝑐𝑖 − 𝑥│
𝑛𝑖 │𝑐𝑖 − 𝑥 │
Consigne 2
nde
1 Sègbégnon, un élève en classe de 2 scientifique reçoit au cours de l’année les notes suivantes en
2) Calcule la variance 𝑉 = ( ∑3𝑖=1 𝑛𝑖 𝑐𝑖 ²) − 𝑥 ². mathématiques : 12 ; 8 ; 10 ; 14 ; 9 ; 12 ; 7 ; et 13.
20
3) Calcule l’écart-type  = √𝑉. Pour s’orienter vers la série C son établissement exige soit une moyenne supérieure ou égale à 11, soit
une moyenne entre 10 et 11 avec un bon regroupement des notes autour de cette moyenne.

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1) Calcule la moyenne des notes, la variance et l’écart-type de la série.
2) On suppose que le professeur supprime la note la plus faible et la note la plus élevée.
(a) Calcule la moyenne, la variance et l’écart-type de cette nouvelle série puis compare les
résultats à ceux obtenus en 1.
(b) Laquelle des situations avantage l’orientation de Sègbègnon vers la série C.
3) Avec la série initiale des notes détermine la note minimale que doit obtenir Sègbègnon au
prochain devoir pour que sa moyenne dépasse 11.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 3
Chaque année, la commune de Titou connait, dans la 1ière semaine du mois de février, un grand
marathon auquel prennent part les personnes de tous les âges. Les participants au marathon se sont
inscrits par distances courues en hectomètre (hm). Les résultats recensés constituent la série 1) Montre que les effectifs 𝑛1 , 𝑛2 , 𝑛3 et 𝑛4 respectifs des classes [0; 4[ ; [4; 6[ ; [6; 8[ et [8;
statistique groupée ci-dessous : 14[ sont : 24 ; 15 ; 9 et 12.
Distance [20; 40[ [40; 60[ [60; 80[ [80; 100[ [100; 120[ 2) Dresse le tableau des effectifs cumulés croissants et décroissants puis détermine la
courues (en médiane de cette série statistique.
hm) 3) Calcule la moyenne, la variance et l’écart-moyen de cette série statistique.
Nombre 10 25 20 30 15 Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
d’inscrits  ……………………………………………………………………………….
1) Détermine la classe modale puis calcule le mode de cette série statistique de variable 𝑥𝑖 .
2) Dresse le tableau des effectifs cumulés croissants et décroissants. Pour s’entrainer
3) Quel est le nombre de personne ayant :
(a) parcourue au plus 80 hm ?
(b) parcourue au moins 80 hm ?
4) Construis les polygones des effectifs cumulés croissants et décroissants de cette série (1 cm
pour une classe et 1cm pour un 10 individu).
5) Détermine la médiane 𝑀𝑒 graphiquement puis par interpolation linéaire. Donne une
interprétation du résultat obtenu.
6) Calcule la moyenne 𝑥 de cette série statistique.
7) Calcule la variance 𝑉 et l’écart-type 𝜎de cette série.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Exercice 1
 ………………………………………………………………………………. Voici les notes obtenues par 13 élèves à un devoir de mathématiques : 6 ; 8 ; 8 ; 9 ; 9 ; 10 ; 11 ;
12 ; 14 ; 17 ; 18 ; 18 ; 19.
Consigne 4 1) Calcule la moyenne de cette série de notes.
Boguis, un enquêteur de l’Institut National de la Statistique et de la Démographie (INStaD), a relevé
2) Détermine la médiane de cette série de notes.
les superficies des 60 exploitations agricoles du village de Yo-Sinendé, puis a regroupé ces données
3) Détermine le premier quartile de cette série de notes.
en quatre classes : moins de 4 ha, de 4 à 6 ha, de 6 à 8 ha et 8 à 14 ha. Boguis a représenté la série
4) Détermine le troisième quartile de cette série de notes.
statistique obtenue par le diagramme ci-contre.
5) Détermine l’étendue de cette série de notes.
 ……………………………………………………………………………….
Exercice 2
Le tableau ci-contre donne la répartition des notes obtenues à un contrôle de mathématiques par les 27
élèves d’une classe de 2nde.

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Note 6 8 10 13 14 17
Effectif 3 5 6 7 5 1

1) Calcule la note moyenne de la classe à ce contrôle. Arrondi le résultat à l’unité.


2) Calcule le pourcentage d’élèves ayant eu une note supérieure ou égale à 10.
3) Détermine la note médiane de cette série. Que représente-t-elle ?
Exercice 3
Voici le diagramme en bâtons des notes obtenues par une classe de 2nde de 25 élèves au dernier
devoir de mathématiques.

1) Calcule la moyenne des notes.


2) Détermine la médiane des notes.
3) Calcule le pourcentage des élèves ayant obtenu une note strictement supérieure à 13.
4) Détermine le premier quartile de cette série de notes.
5) Détermine le troisième quartile de cette série de notes.
Exercice 4
Une enquête statistique portant sur deux lycées d’une même ville a révélé les données suivantes :
• Le lycée A compte 450 élèves dont 52% de filles. 2) Reproduis le tableau suivant puis remplis les cellules vides par les valeurs convenables (Tu
• Le lycée B compte 600 élèves dont 48% de filles. justifieras clairement tous tes résultats).
1) A la lecture de ces données un élève prétend que si l’on réunit les élèves des deux lycées, on
trouvera autant de filles que de garçons. L’affirmation de cet élève est fausse. Expliquer Temps en jours [0; 5[ [5; 7[ [7; 9[ [9; 15[
pourquoi.
2) Que doit être le nombre de filles dans le lycée A pour que, en réunissant les élèves des deux Effectifs (𝑛𝑖 )
établissements, on trouve autant de filles que de garçons ? ECC (𝑁𝑖 )
Exercice 5 ECD (𝑁𝑖 𝐷 )
L’Assurance maladie pour tous est désormais une réalité au Bénin. Dispositif assurantiel et véritable FCC (𝐹𝑖 )
système de couverture sociale maladie, le Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU) est FCD (𝐹𝑖 𝐷 )
destiné à protéger l’ensemble des couches sociales contre les conséquences financières du risque
maladie. Pour la phase de démarrage, les adhésions ou affiliations sont ouvertes dans 14 zones
3) Détermine les quartiles puis l’intervalle interquartile par le procédé d’interpolation linéaire.
sanitaires. Dans chaque zone sanitaire, le gouvernement doit faire un lancement des opérations. Après
4) Détermine la variance puis l’écart-type de la série étudiée après avoir calculé la moyenne.
le lancement des opérations, une équipe de l’ANAM a été dépêchée dans la première zone sanitaire
5) Construis l’histogramme des effectifs de la série des âges des adhérents.
pour étudier l’évolution du nombre des adhérents. Les données recueillies leur ont permis d’établir le
diagramme des effectifs cumulés croissants suivant. En réalité, l’objectif du RAMU seront atteints, si 6) Les objectifs du RAMU sont-ils atteints ?
après une semaine d’enrôlement, on a pu inscrire 75% des adhérents. Exercice 6
Consignes Une enquête portée sur les pointures des élèves d’une classe de seconde scientifique a donné les
résultats suivants :
1) Démontre la formule de Koenig vue au cours, pour une série statistique à 𝑝 modalités
38 37,5 36 37 39 40 42 41 38 42,5
(𝑥𝑖 ; 𝑛𝑖 )1≤𝑖≤𝑝 .
40,5 43 41 40 37,5 36,5 39 39,5 37 36

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36,5 41 40 39 38,5 40,5 38 40 41,5 40 (a) Soit (𝑥𝑖 ) les notes attribuées par le Jury1. On pose 𝑦𝑖 = 𝑎𝑥𝑖 + 𝑏 ou 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 sont des
Un sondage a été aussi fait sur les notes obtenues par ces élèves. Les résultats sont consignés dans réels avec 𝑎 > 0. Détermine 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 pour que la série (𝑦𝑖 ) ait une moyenne égale a 10 et
le tableau suivant : un écart type égal a 3. Quelles sont les nouvelles notes du jury1, arrondies a 0.5 ?
Note 10 11 12 13 14 15 17 (b) Transforme de façon analogue les notes du jury 2 puis celle du jury 3 pour obtenir une
Effectifs 3 2 4 8 7 2 4 moyenne égale a 10 et un écart type égal a 3.
On désigne par 𝑥 la variable associée aux pointures et par 𝑦 la variable associée aux notes 5) On étudie maintenant la série obtenue en regroupant les 30 notes transformées des 3 jurys.
obtenues. (a) Quelle est la moyenne de cette série ?
1) (a) Dresse le tableau des effectifs cumulés croissants et décroissants de la série associée (b) Détermine les valeurs extrêmes, l’étendu, la médiane et les quartiles Q1 et Q3.
aux notes obtenues par les élèves. (c) Construis le diagramme en boite de cette série et celui de la série d’origine.
(b) Détermine les quartiles et l’étendue de cette série. (d) Compare les deux séries.
2) Calcule la note moyenne 𝑦̅ obtenue par les élèves ainsi que l’écart type 𝜎(𝑦) de 𝑦. Exercice 8 : Effet de structure
3) (a)Regroupe les résultats des pointures en des classes d’égales amplitudes dont la 1ère est Voici les résultats au baccalauréat d’un lycée en 2004 puis en 2005.
[36 ; 38[.
(b) Complète dans le même tableau les effectifs cumulés croissants et les effectifs cumulés
décroissants de la variable 𝑥.
(c) Calcule la pointure moyenne 𝑥 des élèves ainsi que l’écart type 𝜎(𝑥) de 𝑥.
Exercice 7 : La méthode du serpent–Harmonisation de jury
30 candidats admis a l’écrit et classes du 1ere au 30eme se présentent a l’oral. Leur répartition entre
les trois jurys de l’oral est effectuée suivant la méthode suivante (parfois appelée ≪ Méthode du
serpent ≫)

 Le directeur du lycée : « l’année 2005 marque une progression de 13% dans la réussite au
bac : je félicite les profs du lycée »
 Un professeur de terminale « je vous remercie monsieur le directeur, mais le taux de réussite
n’a progressé que de 8% »
 Un élève du lycée : « Qu’on soit redoublant ou pas, les résultats de 2004 sont meilleurs que
1) Calcule le rang moyen des candidates passant l’oral dans chaque jury. ceux de 2005 »
2) Calcule les écarts types correspondants.  Un redoublant « en tout cas, dans ce lycée en redoublant les chances de réussir ont diminue
3) Le tableau suivant indique les notes attribuées par chaque jury a ses candidats. de 10% » .
Qui a raison, le directeur ? Le professeur ? L’élève ? Le redoublant ? (On pourra calculer : le taux de
réussite en 2004 puis en 2005 ; le taux de réussite des non redoublants en 2004 puis en 2005 ; le
taux de réussite des redoublants en 2004 puis en 2005).
 ……………………………………………………………………………….

(a) Pour chaque jury, calculer la moyenne des notes et l écart-type arrondi a 0,1.
(b) Regroupe les notes des trois jurys et détermine les valeurs extrêmes, l’étendu, la médiane
et les quartiles Q1 et Q3.
(c) Calcule la moyenne des 30 candidats.
4) On désire harmoniser les notations entre les trois jurys. Pour cela, on effectue une
transformation des notes, de sorte que les trois jurys aient la même moyenne et le même
écart – type.

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A la fin de cette séquence, l’élève doit être capable :
 de définir un polynôme ;
 de définir le zéro d’un polynôme ;
 de déterminer le zéro d’un polynôme ;
 de faire la division euclidienne de deux polynômes ;
 de factoriser un polynôme par (𝑥 − 𝑎) où 𝑎 est zéro de ce polynôme :
✓ par la division euclidienne du polynôme par (𝑥 − 𝑎) ;
✓ par la méthode d’identification des coefficients.
 de mettre un polynôme du second degré sous la forme canonique.
 de factoriser, quand c’est possible un polynôme du second degré ;
 d’étudier le signe d’un binôme du premier degré ;
 d’étudier le signe d’un polynôme ;
 de définir une fraction rationnelle ;
 de déterminer l’ensemble de définition d’une fonction rationnelle ;
 de définir le zéro d’une fonction rationnelle ;
 de simplifier une fonction rationnelle ;
 d’étudier le signe d’une fraction rationnelle.

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Activité 1 : Polynômes  Si 𝛽 = 0 alors 𝑓(𝑥) = 𝑎(𝑥 − 𝛼)² et 𝑓 admet une seule racine : 𝛼.
 ……………………………………………………………………………….
Dans ses recherches, Zoé s’intéresse particulièrement aux fonctions 𝑃 et 𝑄 définies sur ℝ par
𝑃(𝑥) = 𝑥 3 + 3𝑥 2 − 6𝑥 − 8 𝑒𝑡 𝑄(𝑥) = 𝑥 2 − 2𝑥 − 3. Propriété 2.7.1 : Egalité de deux polynômes
Deux polynômes sont égaux si et seulement si :
Consigne 1  Ils ont même degré ;
1) (a) Rappelle la définition d’un polynôme.  les coefficients des termes de même degré sont égaux.
(b) Précise le degré de chacun des polynômes 𝑃 𝑒𝑡 𝑄. Soit 𝑃(𝑥) = ∑𝑛𝑘=0 𝑎𝑘 𝑥 𝑘 et 𝑄(𝑥) = ∑𝑛𝑘=0 𝑏𝑘 𝑥 𝑘 deux polynômes. On dit que les polynômes 𝑃 𝑒𝑡 𝑞
2) Calcule 𝑃(1) ; 𝑃(2) et 𝑄(3). 𝑎𝑜 = 𝑏0
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … 𝑎 = 𝑏1
sont égaux lorsque pour tout 𝑘 ∈ {0; 1, … , 𝑛},𝑎𝑘 = 𝑏𝑘 c’est à dire { 1 .
 ………………………………………………………………………………. …
𝑎𝑛 = 𝑏𝑛
Exploitation des résultats  ……………………………………………………………………………….
On a 𝑃(2) = 0 et 𝑄(3) = 0. On dit que 2 et 3 sont des racines respectives de 𝑃 et 𝑄.
 ………………………………………………………………………………. Consigne 3: Factorisation d’un polynôme de degré 3
On veut factoriser le polynôme défini par 𝑃(𝑥) = 𝑥3 + 3𝑥2 − 6𝑥 − 8.
Définition 2.7.1 1) Justifie que −1 est une racine de 𝑃.
 Soit 𝑎 ∈ ℝ∗ , 𝑛 ∈ ℕ. Toute fonction numérique 𝑓 de la varibale réelle x définie par 𝑓(𝑥) = 2) On pose 𝑅(𝑥) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐.
𝑎𝑥 𝑛 , est appelé monôme de coefficient 𝑎 et de degré 𝑛. (a) Développe, réduis et ordonne 𝑃(𝑥) = (𝑥 + 1)(𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐) suivant les puissances
 On appelle polynôme, toute somme de monômes. décroissantes de 𝑥.
 On appelle racine ou zéro d’un polynôme 𝑃, tout nombre réel 𝛼 tel que 𝑃(𝛼) = 0. (b) En te servant de la propriété d’égalité de deux polynômes, détermine les nombres réels
 ………………………………………………………………………………. 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐.
(c) Factorise 𝑅(𝑥) et déduis-en la factorisation complète de 𝑃(𝑥).
Consigne 2 : Forme canonique d’un polynôme du second degré (d) Déduis-en toutes les racines de 𝑃.
Soit 𝑃(𝑥) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 avec 𝑎 ∈ ℝ∗ , (𝑏, 𝑐) ∈ ℝ2 .
3) Observe la division euclidienne de 𝑃(𝑥) par le binôme (𝑥 + 1) dont les opérations dans la
1) Réecris 𝑃(𝑥) en mettant 𝑎 en facteur.
2 disposition pratique ci-dessous sont incomplètes.
𝑏
2) Développe puis réduis (𝑥 + ) .
2𝑎

3) Détermine le réel 𝛽 tel que (𝑥 +


𝑏 2 𝑏
) + 𝛽 = 𝑥2 + 𝑥 + .
𝑐
𝑥 3 + 3𝑥 2 − 6𝑥 − 8 𝑥+1
2𝑎 𝑎 𝑎 3 2
𝑏 2 𝑏 2 −4𝑎𝑐 −𝑥 − 𝑥
4) Déduis-en que 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 𝑎 [(𝑥 +
2𝑎
) −
4𝑎²
]. 𝑥 2 … … … ..
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … 0+. … . 𝑥 2 … … … …
 ……………………………………………………………………………….
Exploitation des résultats
𝑏 2 𝑏 2 −4𝑎𝑐
L’écriture 𝑃(𝑥) = 𝑎 [(𝑥 + ) − ], est appelé forme canonique de 𝑃(𝑥).
2𝑎 4𝑎²
(a) Comment a-t-on obtenu le premier monôme du quotient ?
 ………………………………………………………………………………. (b) Comment a-t-on obtenu la deuxième ligne de la partie gauche de cette disposition ?
Retenons 2.7.1 (c) Complète et achève la division euclidienne.
Toute fonction polynôme 𝑓 de degré 2 définie sur ℝ par 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 2 + 𝑏𝑥 + 𝑐 peut s’écrire sous la (d) Justifie que 𝑃(𝑥) est divisible par 𝑥 + 1 puis écris 𝑃(𝑥) comme produit de 𝑥 + 1 et
forme 𝑓(𝑥) = 𝑎[(𝑥 − 𝛼)2 + 𝛽] appelé forme canonique de 𝑓. d’un polynôme de degré 2.
 Si 𝛽 > 0 alors 𝑓 n’admet pas de racine ; Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 Si 𝛽 < 0 alors on factorise𝑓 en considérant (𝑥 − 𝛼)2 + 𝛽 comme une différence de deux  ……………………………………………………………………………….
carrés et on déduit les deux racines ;

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Propriété 2.7.2 Soit le polynôme 𝑇 tel que pour tout nombre réel 𝑇(𝑥) = −2𝑥 3 − 𝑥 2 + 4𝑥 − 4.
Le polynôme 𝑃 de degré 𝑛, 𝑛 ≥ 1, admet pour zéro le nombre réel 𝑎 si seulement si il existe un 1) Justifions qu’il existe un polynôme 𝑅 (de degré à préciser) tel que pour tout réel 𝑇(𝑥) =
polynôme 𝑄 de degré 𝑛 − 1 tel que pour tout nombre réel 𝑥 : 𝑃(𝑥) = (𝑥 − 𝑎) 𝑄 (𝑥). (𝑥 + 2)𝑅(𝑥).
En effet 𝑥 + 2 = 0 ⟺ 𝑥 = −2.
Synthèse 2.7.1 𝑇(−2) = −2(−2)3 − (−2)2 + 4(−2) − 4 = 16 − 16 = 0 ; donc −2 est une racine
Soit 𝑃(𝑥) = 𝑎1 𝑥 + 𝑏1 𝑥 + 𝑐1 𝑥 + 𝑑1 un polynôme de degré 3 avec 𝑎1 ∈ ℝ∗ , 𝑏1 ; 𝑐1 𝑒𝑡 𝑑1 des
3 2
de 𝑇 ; de plus 𝑇 est un polynome de degré 3 ; d’où il existe uj polynome 𝑅 de degré 2 tel
réels.
que 𝑇(𝑥) = (𝑥 + 2)𝑅(𝑥).
 S’il existe 𝑥0 ∈ ℝ tel que 𝑃(𝑥0 ) = 0 alors on dit que 𝑥0 est une racine évidente de 𝑃. On dit
aussi que 𝑥0 est un zéro du polynôme 𝑃.
2) (a) Déterminons le polynôme 𝑅 par la méthode de division Euclidienne.
 Si 𝑥0 est une racine évidente de 𝑃 alors il existe un polynome du second degré 𝑄 tel que (𝑥) = On trouve 𝑅(𝑥) = −2𝑥 2 + 𝑥 − 2.
(b) Retrouvons le polynôme R par la méthode d’identification des coefficients.
(𝑥 − 𝑥0 )𝑄(𝑥) avec 𝑄(𝑥) = 𝑎𝑥 + 𝑏𝑥 + 𝑐. 𝑎 ∈ ℝ∗ , (𝑏, 𝑐) ∈ ℝ2 .
On trouve également 𝑅(𝑥) = −2𝑥 2 + 𝑥 − 2.
 Pour factoriser un polynôme 𝑃 :
 on peut reconnaître une racine évidente α, puis diviser l’expression de 𝑃(𝑥) par 𝑥 −  ……………………………………………………………………………….
𝛼; Les identités remarquables
 on peut regrouper des termes semblables puis reconnaître un facteur commun ;  (𝑎 + 𝑏)2 = 𝑎2 + 2𝑎𝑏 + 𝑏²
 reconnaitre un produit remarquable ;  (𝑎 − 𝑏)2 = 𝑎2 − 2𝑎𝑏 + 𝑏 2
 dans le cas où 𝑃 est un polynome du second degré, le mettre sous forme canonique.  (𝑎 + 𝑏)(𝑎 − 𝑏) = 𝑎2 − 𝑏²
Remarque 2.7.1  (𝑎 + 𝑏)(𝑎2 − 𝑎𝑏 + 𝑏 2 ) = 𝑎3 + 𝑏 3
 (𝑎 − 𝑏)(𝑎2 + 𝑎𝑏 + 𝑏 2 ) = 𝑎3 − 𝑏 3
Il existe deux méthodes fondamentales pour déterminer le quotient de 𝑃 (𝑥) par 𝑥 − 𝛼 : la méthode
de la division euclidienne et la méthode d’identification des coefficients.  ……………………………………………………………………………….
Comment diviser deux polynômes ? Activité 2 : Signe d’un binôme
Pour diviser un polynôme 𝑃(𝑥) par un polynôme 𝑄(𝑥), on peut :
1) Ecrire les termes de 𝑃(𝑥) et de 𝑄(𝑥) suivant les puissances déccroissantes de la variable. Consigne 1 : Signe d’un binôme
2) Diviser le premier terme de 𝑃(𝑥) par le premier terme de 𝑄(𝑥). Etudie le signe de −3𝑥 + 4 à l’aide du tablesu suivant :
3) Placer le résultat de cette division sous le diviseur.
𝑥 𝑏
4) Multiplier ce résultat par tous les termes du diviseur. −∞ − +∞
5) Faire la différence entre 𝑃(𝑥) et la nouvelle expression algébrique obtenue. 𝑎
6) Abaisser les termes restants de 𝑃(𝑥) à la même hauteur que le résultat de la soustraction.
7) Répéter les étapes les étapes 2) à 6) jusqu’à ce que le degré de 𝑃(𝑥) soit plus petit que celui 𝑎𝑥 + 𝑏 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 (−𝑎) 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑎
de 𝑄(𝑥).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 4 : Réinvestissement
Soit le polynôme 𝑇 tel que pour tout nombre réel 𝑇(𝑥) = −2𝑥 3 − 𝑥 2 + 4𝑥 − 4. Retenons 2.7.2
1) Justifie qu’il existe un polynôme 𝑅 (de degré à préciser) tel que pour tout réel 𝑇(𝑥) = (𝑥 + Pour étudier le signe de 𝑎𝑥 + 𝑏(𝑎 ≠ 0) et 𝑏 ∈ ℝ on peut utiliser le tableau suivant :
2)𝑅(𝑥).
2) (a) Détermine le polynôme R par la méthode de division Euclidienne. 𝑥 𝑏
−∞ − +∞
(b) Retrouve le polynôme R par la méthode d’identification des coefficients . 𝑎
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … 𝑎𝑥 + 𝑏 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 (−𝑎) 𝑠𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑑𝑒 𝑎
 ……………………………………………………………………………….
 ……………………………………………………………………………….
Résultats attendus

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Consigne 2 : Signe d’un polynôme
On considère le polynôme 𝑃(𝑥) = 2𝑥 2 − 5𝑥 + 3.
1) Factorise 𝑃(𝑥).
2) Présente le tableau de signe de 𝑃(𝑥).
3) Résous dans ℝ les inéquations : 2𝑥 2 − 5𝑥 + 3 < 0 et 2𝑥 2 − 5𝑥 + 3 ≥ 0.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Activité 3: Fractions rationnelles
𝑃(𝑥)
On considère la fonction 𝑓 de ℝ vers ℝ définie par 𝑓(𝑥) = avec 𝑃(𝑥) = 𝑥 3 − 7𝑥 + 6 et 𝑄(𝑥)= Exercice 1
𝑄(𝑥)
𝑥 2 − 1. On considère le polynôme 𝑃 définie par 𝑃(𝑥) = −5𝑥 2 − 3𝑥 + 2. Il admet deux racines 𝑎 et 𝑏.
Remarque :𝑓est le quotient de deux polynômes : On dit que 𝑓(𝑥) est une fraction rationnelle et 𝑓 une 1) Montre qu’aucune de ses racines n’est nulle.
1 1 1 1
fonction rationnelle. 2) Sans calculer ces racines, détermine : 𝑎 + 𝑏; 𝑎𝑏; + et + .
𝑎 𝑏 𝑎² 𝑏²
1) Sachant que −3 est une racine de 𝑃, factorise 𝑃(𝑥) et 𝑄(𝑥). Exercice 2
2) Détermine l’ensemble de définition 𝐷𝑓 de la fonction 𝑓 et simplifie 𝑓(𝑥) pour tout 𝑥 élément de Soit l’équation (𝐸): 612𝑥 3 − 168𝑥 2 + 2𝑥 + 1. On admet que (𝐸) possède trois
𝐷𝑓 . solutions 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 . Sans chercher à calculer ces racines, détermine la valeur exacte des expressions
1 1
3) Détermine les racines de la fonction rationnelle 𝑓. suivantes : 𝑆 = 𝑎 + 𝑏 + 𝑐 ; 𝑃 = 𝑎𝑏𝑐 ; 𝐴 = 𝑎2 + 𝑏 2 + 𝑐 2 ; 𝐵 = 𝑎𝑏 + 𝑎𝑐 + 𝑏𝑐; 𝐷 = + +
𝑎 𝑏
4) Etudie le signe de 𝑓(𝑥) pour toux 𝑥 éléments de 𝐷𝑓 . 1
.
𝑐
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Exercice 3
 ………………………………………………………………………………... On considère considérant la fonction 𝑚 définie de ℝ vers ℝ par : 𝑚(𝑥) =
3𝑥 3 −18𝑥 2 +33𝑥−18

Définition 2.7.2
𝒙−𝟑
1) On pose 𝑃(𝑥) = 3𝑥 3 − 18𝑥 2 + 33𝑥 − 18.
𝑃
Toute fonction rationnelle de la forme , où 𝑃 𝑒𝑡 𝑄 sont deux polynômes, est appelés fonctions (a) Justifie que 𝟑 est une racine de 𝑷.
𝑄
(b) Déduis-en qu’il existe un polynôme 𝑸(𝒙) (de degré à préciser) tel que pour tout réel 𝒙,
rationnelles.
𝑷(𝒙) = (𝒙 − 𝟑)𝑸(𝒙).
𝑃(𝑥)
Soit 𝑓 est une fonction rationnelle définit par 𝑓 (𝑥) = et α est un nombre réel. On dit que 𝛼 est (c) Détermine l’expression de 𝑸(𝒙).
𝑄(𝑥)
un zéro de 𝑓 si 𝑓 (𝛼) = 0 : ce qui signifie que 𝑃(𝛼) = 0 et 𝑄(𝛼) ≠ 0. 2) Pour la suite, on donne 𝑄(𝑥) = 3𝑥 − 9𝑥 + 6.
(a) Ecris 𝑄(𝑥) sous forme canonique.
Remarque 2.7.2 (b) Déduis – en une factorisation de 𝑸(𝒙) puis celle de 𝑷(𝒙).
❖ L’ensemble de définition de la fraction rationnelle 𝑓(𝑥) est 𝐷 = {𝑥 ∈ ℝ/𝑄(𝑥 =≠ 0}. 3) (a) Détermine le domaine de définition 𝑫𝒎 de la fonction 𝒎.
❖ L’ensemble des zéros d’une fraction rationnelle est l’ensemble des réels annulant seulement (b) Simplifie 𝒎(𝒙) sur 𝑫𝒎 .
le numérateur. (c) Etudie le signe de 𝒎(𝒙) sur 𝑫𝒎 .
❖ Etudier le signe d’une fraction rationnelle, c’est étudier le signe de son numérateur et celui
(d) Déduis-en le domaine de définition de la fonction définie par 𝒃(𝒙) = √𝒎(𝒙).
de son dénominateur. Mais dans le tableau de signe on met une double barre en dessous
des réels qui annulent le dénominateur. Exercice 4
 ………………………………………………………………………………. On considère la fonction 𝑓 définie de ℝ vers ℝ par : 𝑓(𝑥) = √
3𝑥 3 −4𝑥 2 −𝑥+2
𝑥 2 −2𝑥+1

Pour s’entrainer 1) 3 2
On pose 𝑃(𝑥) = 3𝑥 − 4𝑥 − 𝑥 + 2.
(a) Justifie que 1 est une racine de 𝑃.
(b) Déduis-en qu’il existe un polynôme 𝑄(𝑥) (de degré à préciser) tel que pour tout réel 𝑥,
𝑃(𝑥) = (𝑥 − 1)𝑄(𝑥).
(c) Détermine l’expression de 𝑄(𝑥).

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2) Pour la suite, on donne 𝑄(𝑥) = 3𝑥² − 𝑥 − 2. figure ci-dessous. Le terrain 1 a la forme d’un rectangle de superficie 600𝑚²et tel que la longueur 𝐿
(a) Ecris 𝑄(𝑥) sous forme canonique. dépasse la largeur 𝑙 de 10𝐾𝑚. Le terrain 2 a la forme d’un hexagone régulier de superficie superficie
(b) Déduis – en une factorisation de 𝑄(𝑥) puis celle de 𝑃(𝑥). 54√3𝑘𝑚². Le terrain 3 a la forme d’un triangle rectangle isocèle de superficie 32𝑘𝑚2 .
𝑃(𝑥)
3) On pose ℎ(𝑥) = 2 .
𝑥 −2𝑥+1
(a) Détermine le domaine de définition 𝐷ℎ de la fonction ℎ.
(b) Simplifie ℎ(𝑥) sur 𝐷ℎ .
(c) Etudie le signe de ℎ(𝑥) sur 𝐷ℎ .
(d) Déduis – en le domaine de définition de la fonction 𝑓.
Exercice 5
On considère le polynôme suivant : 𝑃(𝑥) = 𝑥 3 − 4𝑥 2 − 5𝑥 + 8. Il admet trois solutions 𝛼, 𝛽 𝑒𝑡 𝛾 .
Sans chercher à calculer ces racines, déterminer :
1 1 1 1 1 1
𝛼 + 𝛽 + 𝛾 ; 𝛼𝛽𝛾 ; + + ;(𝛼 + 𝛽 + 𝛾)²; (𝛼 2 + 𝛽 2 + 𝛾²) 𝑒𝑡 + + .
𝛼 𝛽 𝛾 𝛼² 𝛽² 𝛾²
Exercice 6
Pour confectionner une boite, on découpe aux quatre coins d’un carton de côté 10𝑐𝑚, quatre petits
carrés de même dimension comme l’indique la figure ci-dessous :
Aide Mademoiselle Rosa à déterminer les dimensions du :
• terrain 1
• terrain 2
• terrain 3
Exercice 8
M. TCHAPNGA a un grand terrain ayant une forme rectangulaire dont le périmètre vaut 140 m et l’aire
vaut 1200𝑚². Afin de sécuriser ce terrain, il voudrait mettre cinq rangées de fil barbelé sur les
longueurs et trois rangées de fil barbelé sur les largeurs. Un mètre de fil barbelé coûte 1500 FCFA. Par
ailleurs, M. TCHAPNGA subdivise son terrain en deux zones (zone 1 et zone 2) comme l’indique la figure
On replie les bords suivant les pointillés et on obtient la boite. Lors de la confection, toutes les boites ci-dessous. La zone 1 est réservée pour l’élevage des moutons. La zone 2 a une superficie de 600𝑚²et
devraient avoir un volume supérieur ou égal à 48𝑐𝑚3 . Pour cela, on décide de prendre pour dimension elle est réservée pour l’élevage des canards. À l’intérieur de la zone 2, il prévoit un espace pour placer
des petits carrés 2𝑐𝑚. un abreuvoir (voir figure). Pour un meilleur aménagement, l’aire de l’espace prévu pour l’abreuvoir doit
On désigne par 𝑥 la longueur en 𝑐𝑚 des côtés des petits carrés. être égale à la moitié de l’aire de la zone 2. Pour l’entretien des zones 1 et 2, M. TCHAPNGA devra
partager équitablement la somme de 320000 FCFA à ses employés de tel sorte que s’il y a quatre
1) Justifie que les contraintes sur 𝑥 se traduisent par 𝑥 ∈ ]0; 5[.
employés de moins, la part de chacun serait augmentée de 40000 FCFA.
(b) Donne la nature et les dimensions en fonction de 𝑥 de la base de chaque carton ; donne
aussi la hauteur de chacun.
(c) Démontre que les conditions de fabrication de chaque boite vérifient l’inéquation : (𝐼) ∶
𝑥(10 − 2𝑥)2 ≥ 48
2) On pose 𝑃(𝑥) = 𝑥 3 − 10𝑥 2 + 25𝑥 − 12.
(a) Justifie que (𝐼) ⟺ 𝑃(𝑥) ≥ 0.
(b) Calcule 𝑃(3) puis factorise entièrement 𝑃(𝑥).
(c) Résous dans l’ensemble des contraintes sur 𝑥, l’inéquation (𝐼) ;
3) A-t-on raison de prendre pour hauteur d’une boite 2𝑐𝑚 ? Justifie ta réponse.
Exercice 7
Mademoiselle Rosa est une grande dame d’affaire dans la ville de MOKOLO. Elle possède trois terrains
qu’elle aimerait mettre en valeur. Pour ce faire elle aura besoin des dimensions de chacun de ses
terrains qu’elle a égaré. Elle se souvient juste de la superficie de chaque terrain comme l’indique la

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1) Détermine le montant du fil barbelé nécessaire pour sécuriser ce terrain.
2) Détermine les dimensions de l’espace rectangulaire prévu pour l’abreuvoir.
3) Détermine le montant que recevra chaque employé.
 ………………………………………………………………………………...
III- Retour et projection
Consignes : Objectivation/auto-évaluation
1) Fait le point de tout ce que tu as appris sur :
 Les calculs dans ℝ.
 Les généralités sur les fonctions.
 Les applications.
 L’étude de quelques fonctions dans ℝ.
 Les équations et inéquations dans ℝ.
 La statistique.
 Les polynômes et fractions rationnelles.
2) Fait aussi le point de tes difficultés et de tes réussites au cours de l’apprentissage.
3) Identifie des situations de la vie courante où tu peux utiliser tes acquis.
 ……………………………………………………………………………

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I- Introduction
Consignes
1) Lis le texte de la situation de départ.
Situation de départ 2) Reformule le problème ou la situation-problème en tes propres termes.
Texte : Séro, un élève entreprenant 3) Formule toutes les idées et questions que t’inspire la situation de départ.
Séro a terminé la classe de seconde C. Il est en vacances au village. Pour faire face aux dépenses liées
à la rentrée, il fabrique, en plusieurs exemplaires, avec des tiges fines de différentes couleurs, un objet
II- Réalisation
d’art dont le plan est représenté par la figure ci-dessous. Les exemplaires ainsi produits seront vendus
aux jeunes de sa commune pour décorer le salon de leurs cases. Son jeune frère Sofiano ayant vu le
plan voudrait connaître les principes qui en ont guidé la confection .

Tâche : Tu vas te construire des connaissances nouvelles en mathématique. Pour cela tu auras à :
Consignes
 exprimer ta perception de chacun des problèmes posés ;
 analyser chaque problème posé ;
 mathématiser chacun des problèmes posés ;
 opérer sur l'objet mathématique que tu as identifié pour chacun des problèmes ;
 améliorer au besoin ta production.

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A la fin de cette séquence, l’élève doit être capable :
 de reconnaître des vecteurs égaux, opposés, colinéaires ;
 de représenter:𝑢
ሬԦ + 𝑣Ԧ; ∶ 𝑢 ሬԦ + 𝛽𝑣Ԧ , (𝛼 𝑒𝑡 𝛽 𝑑𝑒𝑠 𝑟é𝑒𝑙𝑠);
ሬԦ(𝑘 ∈ ℝ); 𝛼𝑢
ሬԦ − 𝑣Ԧ; ; 𝑘𝑢
 d’exprimer vectoriellement le point 𝑂 milieu du segment [𝐴𝐵] ;
 d’utiliser la relation de Chasles pour simplifier des sommes vectorielles ;
 de faire intervenir des points pour modifier une expression vectorielle ;
 d’utiliser la colinéarité pour montrer le parallélisme et l’alignement ;
 de prouver que deux vecteurs sont colinéaires, qu’une famille de deux vecteurs est une base (par le calcul du déterminant du couple
de ces deux vecteurs) ;
 de tracer un représentant d’un vecteur donné par ses coordonnées dans une base ;
 de décomposer graphiquement un vecteur dans une base et en déduire ses coordonnées ;
 de calculer les coordonnées d’un vecteur dans une base.
N.B : Apprendre aux élèves à travailler sans repère.

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Activité 1 : Définitions et notation  Un vecteur a une infinité de représentant.

En observant le dessin de l’objet d’art, Sofiano se souvient des notions de vecteurs vues dans les Remarque 3.1.2 : Sens et direction d’un vecteur
classes antérieures.
Consigne
1) En considérant la figure de la situation de départ, donne les caractéristiques du
vecteur ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 .
2) Donne un autre vecteur égal au vecteur ሬሬሬሬሬԦ𝐴𝐵 .
ሬሬሬሬሬሬԦ
3) Donne un point 𝑀 tel que 𝐵𝑀 = 𝐴𝐷. ሬሬሬሬሬԦ
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ………………………………………………………………………………...
Résultats attendus ✓ Lorsque deux droites sont parallèles, on dit qu’elles ont même direction.
1) Donnons les caractéristiques du vecteur ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 . ✓ Une direction étant indiquée par la donnée d’une droite (𝐴𝐵), il y a deux sens de parcours
• Direction : celle de la droite (AB) dans cette direction : soit de 𝐴 vers 𝐵, soit de 𝐵 vers 𝐴.
• Sens : celui de A vers B sur la droite (AB).
Propriété 3.1.1 : Egalité de deux vecteurs, vecteurs opposés
• Norme : Longueur du segment [AB].
• Deux vecteurs sont égaux lorsqu’ils ont même longueur, même sens et de même direction.
2) Donnons un autre vecteur égal au vecteur ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 : un vecteur égal au vecteur ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 est ሬሬሬሬሬԦ
𝐷𝐶 .
3) ሬሬሬሬሬሬԦ
Donnons un point 𝑀 tel que 𝐵𝑀 = 𝐴𝐷 . ሬሬሬሬሬԦ Exemple : Les vecteurs ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 et ሬሬሬሬሬԦ
𝐷𝐸 sont égaux.
ሬሬሬሬሬԦ = 𝐴𝐷
On a 𝐵𝐶 ሬሬሬሬሬԦ donc 𝑀 = 𝐶. • Deux vecteurs sont opposés lorsqu’ils ont même longueur, même direction et de sens
 ………………………………………………………………………………... contraire.
Exemple : Les vecteurs ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬሬԦ sont opposés.
𝐴𝐵 et 𝐻𝐺
Définitions et caractéristiques • ሬԦ etant un vecteur et 𝑘 un nombre réel non nul :
𝑢
Soit 𝐴 et 𝐵 deux points du plan. Le couple (𝐴 , 𝐵) détermine un objet mathématique appelé vecteur
✓ 𝑘𝑢 ሬԦ est un vecteur de même direction que le vecteur 𝑢
ሬԦ.
et noté ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 ✓ si 𝑘 > 0 alors 𝑢 ሬԦ et 𝑘𝑢ሬԦ ont même sens.
• Si 𝐴 et 𝐵 sont distincts alors le vecteur ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 est caractérisé par : ✓ si 𝑘 < 0 alors 𝑢 ሬԦ et 𝑘𝑢ሬԦ sont de sens contraire.
• une direction qui est celle de la droite (𝐴𝐵) ; ✓ la longueur de 𝑘𝑢 ሬԦ est |𝑘| × ‖𝑢ሬԦ‖.
• un sens qui est le sens de parcourt de 𝐴 𝑣𝑒𝑟𝑠 𝐵 sur la droite (𝐴𝐵) ;
Propriété 3.1.2
• une longueur, celle du segment [𝐴𝐵].
ሬԦ du plan, il existe un point 𝑀 et un seul du plan tel que ሬሬሬሬሬሬԦ
Pour tout point 𝑂 et pour tout vecteur 𝑢 𝑂𝑀 =
• Si 𝐴 et 𝐵 sont confondus alors le vecteur ሬሬሬሬሬԦ ሬԦ .Ce vecteur n’a ni
𝐴𝐵 est appelé vecteur nul et noté 𝑂
direction ni sens mais sa norme est égale à 0. 𝑢
ሬԦ.
• L'ensemble des vecteurs du plan est noté 𝒱.
Remarque 3.1.1
Il arrive qu’on choisisse de noter un vecteur donné par une lettre surmontée d’une flèche 𝑎Ԧ, 𝑢
ሬԦ , 𝑣Ԧ … 𝑤
ሬሬԦ.
Si le couple (𝐴, 𝐵) est un représentant du vecteur noté 𝑢ሬԦ alors on écrit ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 = 𝑢 ሬԦ.
• Soit 𝑢
ሬԦ de représentant (𝐴; 𝐵). On appelle norme du vecteur 𝑢
ሬԦ la distance 𝐴𝐵. On la note
ሬሬሬሬሬԦ
ሬԦ‖ = ‖𝐴𝐵‖ = 𝐴𝐵. Le symbole ∥ ∥ se lit norme.
‖𝑢
• On appelle vecteur unitaire 𝑢ሬԦ tout vecteur tel que ‖𝑢
ሬԦ‖ = 1.
• On a ‖𝑢
ሬԦ‖ = 0 ⟹ 𝑢 ሬԦ = 0ሬԦ.

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Remarque 3.1.3
ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑀 = 0 ሬԦ ⇔ 𝑂 = 𝑀.

Propriété 3.1.3 : Vecteurs et parallélogramme


Soit 𝐴, 𝐵, 𝐶 et 𝐷 quatre points non alignés.
 Si 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un parallélogramme, alors ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 + 𝐴𝐷ሬሬሬሬሬԦ = 𝐴𝐶
ሬሬሬሬሬԦ .
ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ
 Si 𝐴𝐵 + 𝐴𝐷 = 𝐴𝐶 , alors 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un parallélogramme. 1) Place un point 𝐵 tels que le couple (𝐴 ; 𝐵) soit un représentant du vecteur 𝑢
ሬሬሬԦ.
2) Place un point 𝐶 tels que le couple (𝐵 ; 𝐶) soit un représentant du vecteur 𝑣
ሬሬሬԦ.
3) Donne un représentant du vecteur ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 + 𝐵𝐶 ሬሬሬሬሬԦ .
4) ሬሬሬሬሬԦ
Place un point 𝐷 tels que 𝐴𝐷 = −2 𝐴𝐵 .ሬሬሬሬሬሬԦ
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ………………………………………………………………………………...
Résultats attendus

Propriété 3.1.4 : Relation de Chasles


Pour tous points 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 du plan, on a : ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 + ሬሬሬሬሬԦ
𝐵𝐶 = ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐶 . C’est la relation de Chasles.

Un représentant du vecteur ሬሬሬሬሬԦ


𝐴𝐵 + ሬሬሬሬሬԦ
𝐵𝐶 est le vecteur ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐶 .
 ………………………………………………………………………………...
Exploitation des résultats
• ሬሬሬሬሬԦ est un représentant de la somme des vecteurs 𝑢
Le vecteur 𝐴𝐶 ሬሬሬԦ et 𝑣
ሬሬሬԦ.
• ሬሬሬሬሬԦ
Le vecteur 𝐴𝐷 est un représentant du produit du vecteur 𝑢 ሬሬሬԦ par le nombre −2.
 ……………………………………………………………………………….

 ………………………………………………………………………………. Définition 3.1.1


• Soit 𝑢
ሬሬሬԦ et 𝑣ሬሬሬԦ deux vecteurs du plan, 𝐴, 𝐵 et 𝐶 trois points tels que ሬሬሬሬሬԦ 𝐴𝐵 = 𝑢 ሬሬሬԦ et ሬሬሬሬሬԦ
𝐵𝐶 = 𝑣 ሬሬሬԦ.
Activité 2 : Opérations sur les vecteurs • On appelle somme des vecteurs 𝑢 ሬሬሬԦ et 𝑣
ሬሬሬԦ le vecteur noté 𝑢 ሬሬሬԦ dont un représentant est le
ሬሬሬԦ + 𝑣
Consigne 1 vecteur 𝐴𝐶ሬሬሬሬሬԦ . On a : 𝑢
ሬԦ + 𝑣Ԧ = ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 + 𝐵𝐶 ሬሬሬሬሬԦ = 𝐴𝐶ሬሬሬሬሬԦ .
Soit deux vecteurs 𝑢
ሬԦ et 𝑣Ԧ du plan et A un point.

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✓ Si 𝜆 = 0 alors le vecteur 𝜆 𝑢
ሬሬሬԦ est égal au vecteur nul.
 ………………………………………………………………………………...
Consigne 2
Soit 𝐴𝐵𝐶 un triangle tel que AB = 5 𝑐𝑚 , AC = 3 𝑐𝑚 et BC = 4,5 𝑐𝑚.
1) Construis les points 𝑀, 𝑁 et 𝑃 tels que ሬሬሬሬሬሬԦ 𝐴𝑀 = ሬሬሬሬሬԦ
𝐵𝐶 ; ሬሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝑁 = ሬሬሬሬሬԦ 𝐴𝐵 + ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐶 et ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝑃 = ሬሬሬሬሬԦ
𝐵𝐶 − ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐶 .
2) Soit le point 𝐸 tel que −2 𝐵𝐸 ሬሬሬሬሬԦ
ሬሬሬሬሬԦ + 3 𝐶𝐸 = 3 𝐴𝐵 . ሬሬሬሬሬԦ
ሬሬሬሬሬԦ + 3 𝐶𝐸
(a) Justifie que −2 𝐵𝐸 ሬሬሬሬሬԦ = 3 ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 ⟺ 𝐵𝐸 ሬሬሬሬሬԦ = 3 𝐴𝐶ሬሬሬሬሬԦ .
• Soit 𝑢
ሬሬሬԦ et 𝑣ሬሬሬԦ deux vecteurs du plan, 𝐴, 𝐵 et 𝐶 trois points tels que ሬሬሬሬሬԦ 𝐴𝐵 = 𝑢 ሬሬሬԦ et ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐶 = 𝑣 ሬሬሬԦ. (b) Construis le point 𝐸.
On appelle somme des vecteurs 𝑢 ሬሬሬԦ et 𝑣
ሬሬሬԦ le vecteur noté 𝑢 ሬሬሬԦ dont un représentant est le
ሬሬሬԦ + 𝑣 Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
vecteur 𝐴𝐷ሬሬሬሬሬԦ où 𝐷 est le point tel que le quadrilatère 𝐴𝐵𝐷𝐶 soit un parallélogramme.
 ………………………………………………………………………………...
Activité 3: Notion de combinaison linéaire de vecteurs du
plan
Consigne 1
Soit 𝐴, 𝐵, 𝐶 et 𝐷 quatre points d’une droite tels que 𝐴𝐵 = 3, 𝐵𝐶 = 5 et 𝐴𝐷 =4 dans l’ordre indiqué
par la figure ci-après :
• Soit 𝑢
ሬԦ un vecteur du plan et 𝜆 un réel donné. A B C
D
On appelle produit du vecteur 𝑢 ሬሬሬԦ par le nombre réel 𝜆, le vecteur noté 𝜆 𝑢
ሬሬሬԦ tel que:
✓ Si 𝜆 > 0 alors le vecteur 𝜆 𝑢 ሬሬሬԦ a même direction, même sens que 𝑢 ሬሬሬԦ et sa norme est
égale à 𝜆 ‖𝑢
ሬሬሬԦ ‖. 1) Place le point I milieu de [AC] et E symétrique de B par rapport à A .
2) Exprime les vecteurs BC ሬሬሬሬሬԦ , AD
ሬሬሬሬሬԦ , BD ሬሬሬሬሬԦ , IC
ሬሬሬሬሬԦ , AC ሬሬሬԦ et IE
ሬሬሬԦ en fonctions de ABሬሬሬሬሬԦ :
3) Soit u
ሬሬሬԦ , v
ሬሬԦ et w
ሬሬሬሬԦ trois vecteurs du plan et K un point.
Construis le point F tel que : ሬሬሬሬሬԦ 𝐾𝐹 = 4 𝑢 ሬሬሬԦ − 𝑣 ሬሬሬԦ + 6 𝑢 ሬሬሬԦ + 3 𝑣
ሬሬሬԦ − 2( 𝑢ሬሬሬԦ + 3 𝑤 ሬሬሬሬԦ .
ሬሬሬሬԦ ) + 6 𝑤
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ………………………………………………………………………………...
Exploitation du résultat
On a : ሬሬሬሬሬԦ
KF = 8 u ሬሬԦ alors on dit que le vecteur ሬሬሬሬሬԦ
ሬሬሬԦ + 2 v KF est une combinaison linéaire des vecteurs u
ሬሬሬԦ
✓ Si 𝜆 < 0 alors le vecteur 𝜆 𝑢ሬሬሬԦ a même direction, sens contraire à celui du vecteur 𝑢
ሬሬሬԦ et
et v
ሬሬԦ.
sa norme est égale à |𝜆| ‖𝑢ሬሬሬԦ ‖
 ………………………………………………………………………………...
Définition 3.1.2
Soit 𝑢
ሬሬሬԦ et 𝑣
ሬሬሬԦ deux vecteurs du plan vectoriel, 𝛼 et 𝛽 deux nombres réels.
 On appelle combinaison linéaire des vecteurs 𝑢 ሬሬሬԦ et 𝑣
ሬሬሬԦ le vecteur 𝑤 ሬሬሬሬԦ tel que
o 𝑤 ሬሬሬሬԦ = 𝛼 𝑢 ሬሬሬԦ .
ሬሬሬԦ + 𝛽 𝑣
 Soit 𝑢 ሬԦ1 , 𝑢
ሬԦ2 …. , 𝑢ሬԦ𝑝 , 𝑝 vecteurs du plan vectoriel (𝑝 ∈ ℕ∗ ) et 𝛼1 , 𝛼2 …. , 𝛼𝑝 , 𝑝 nombres
réels. On appelle combinaison linéaire de des vecteurs 𝑢 ሬԦ1 , 𝑢
ሬԦ2 …. , 𝑢 ሬԦ𝑝 ,tout vecteur de la
forme 𝛼1 𝑢 ሬԦ1 + 𝛼2 𝑢 ሬԦ2 + ⋯ + 𝛼𝑝 𝑢 ሬԦ𝑝 .

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 On appelle plan vectoriel l’ensemble des vecteurs du plan.
 ………………………………………………………………………………...
Consigne 2
Soit 𝑖ሬԦ et 𝑗ሬԦ deux vecteurs du plan vectoriel et 𝑢 ሬሬሬԦ et 𝑣
ሬሬሬԦ deux vecteurs du plan vectoriel tels que 𝑢 ሬሬሬԦ =
3 𝑖ሬԦ − 𝑗ሬԦ et 𝑣ሬሬሬԦ = 𝑖ሬԦ + 2 𝑗ሬԦ.
1) Exprime les vecteurs 𝑖ሬԦ et 𝑗ሬԦ en fonction des vecteurs 𝑢 ሬሬሬԦ et 𝑣
ሬሬሬԦ.
2) Ecris le vecteur 𝑤 ሬሬሬሬԦ = 5 𝑖ሬԦ + 3 𝑗ሬԦ comme combinaison linéaire des vecteurs 𝑢 ሬሬሬԦ et 𝑣
ሬሬሬԦ.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ………………………………………………………………………………...
Activité 4 : Colinéarité de deux vecteurs
Consigne 1
ሬሬሬሬሬሬԦ un vecteur du plan vectoriel comme l’indique la figure
Soit ∆ et (∆′) deux droites sécantes et 𝑂𝐴 ሬሬሬሬሬԦ , ሬሬሬሬሬԦ
Exemple : les vecteurs 𝐸𝐹 𝐴𝐵 et ሬሬሬሬሬԦ
𝐷𝐶 sont colinéaires.
suivante :
 ………………………………………………………………………………...
Consigne 2 : Démonstration de la propriété relative à la colinéarité de deux
vecteurs
Soit 𝑢
ሬԦ et 𝑣Ԧ deux vecteurs de 𝒱.
Démontre que 𝑢 ሬԦ et 𝑣Ԧ sont colinéaires si et seulement s’il existe un nombre réel 𝑘 tel que : 𝑢
ሬԦ = 𝑘 𝑣Ԧ
ou 𝑣Ԧ = 𝑘 𝑢 ሬԦ.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ………………………………………………………………………………...
La parallèle à (∆′) passant par A coupe (∆) en K et la parallèle à (∆) passant par A coupe (∆′) en H. Propriété 3.1.5
ሬሬሬሬሬሬԦ en fonction des vecteurs ሬሬሬሬሬሬԦ
Ecris le vecteur OA OK et OHሬሬሬሬሬሬሬԦ. Soit 𝑢
ሬԦ 𝑒𝑡 𝑣Ԧ deux vecteurs du plan tels que 𝑢 ሬԦ ≠ 0ሬԦ.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … ሬԦ 𝑒𝑡 𝑣Ԧ sont colinéaires si, et seulement si, il existe un nombre réel 𝑘 tel que : 𝑣Ԧ = 𝑘𝑢
𝑢 ሬԦ.
 ………………………………………………………………………………...  Si 𝑘 > 0 alors 𝑢 ሬԦ 𝑒𝑡 𝑣Ԧ ont même sens.
 Si 𝑘 < 0 alors 𝑢 ሬԦ 𝑒𝑡 𝑣Ԧ sont de sens contraire.
Définition 3.1.3
Deux vecteurs du plan sont appelés des vecteurs colinéaires si l’un est le vecteur nul ou si les deux ont
 ………………………………………………………………………………...
la même direction (supports parallèles). Consigne 3 : Utilisation de la colinéarité de deux vecteurs pour démontrer que
trois sont alignés et le parallélisme de deux droites.

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ሬሬሬሬሬሬԦ = − 2 ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬሬԦ = − 2 𝐴𝐶
ሬሬሬሬሬԦ
 ………………………………………………………………………………...
𝐴𝐵𝐶 est un triangle. 𝑀 et 𝑁 sont deux points tels que : 𝐴𝑀 𝐴𝐵 et 𝐴𝑁
Soit 𝑆 et 𝑇 les milieux respectifs des segments [𝐵𝐶] et [𝑀𝑁]
3 3
Activité 5: Base du plan vectoriel
1) (a) Démontre que : 𝑀𝑁 ሬሬሬሬሬሬሬԦ = 2 𝐶𝐵
ሬሬሬሬሬԦ.
3
Consigne 1 : Définition
A partir de l’objet d’art, cite deux coupes de vecteurs non colinéaires.
(b) Déduis-en que les droites (𝑀𝑁) et (𝐵𝐶) sont parallèles.
1 Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
ሬሬሬሬሬԦ = ሬሬሬሬሬԦ
2) (a) Justifie que : 𝐴𝑆 𝐴𝐵 + 𝐵𝐶 ሬሬሬሬሬԦ = − 2 ሬሬሬሬሬԦ
ሬሬሬሬሬԦ et 𝐴𝑇 𝐴𝐵 − 𝐵𝐶
1
ሬሬሬሬሬԦ .
2 3 3  ………………………………………………………………………………...
(b) Déduis-en que les vecteurs ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝑆 et ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝑇 sont colinéaires.
(c) Déduis-en que les points A, S et T sont alignés. Définition 3.1.6
On appelle base de 𝒱, tout couple (𝑢
ሬԦ , 𝑣Ԧ) de vecteurs non colinéaires.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ………………………………………………………………………………...
 ………………………………………………………………………………...
Consigne 2 : Démonstration de propriété relative à la non colinéarité de deux
Consigne 4
Soit 𝐴𝐵𝐶 un triangle et I le milieu de [𝐴𝐶]. Soit les points 𝐷 et 𝐸 tels que ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐷 = 2 ሬሬሬሬሬԦ
𝐵𝐶 et ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐸 = vecteurs
3
ሬሬሬሬሬԦ . Soit 𝑢ሬԦ et 𝑣Ԧ deux vecteurs de 𝒱,
− 𝐵𝐶
2 Démontre que :
1) Démontre que les droites (𝐵𝐼) et (𝐶𝐷) sont parallèles.
(𝑢ሬԦ et 𝑣Ԧ sont non colinéaires) ⟺ ( si 𝛼 et 𝛽 sont des nombres réels tels que
2) Soit 𝐾 le milieu de [𝐴𝐷]. Démontre que les points I, 𝐾 est 𝐵 sont alignés.
ሬሬሬሬሬԦ sont non colinéaires.
ሬሬሬሬԦ et 𝐴𝐶 𝛼𝑢 ሬሬሬԦ alors, 𝛼 = 𝛽 = 0 )
ሬԦ + 𝛽 𝑣Ԧ = 0
3) Démontre que les vecteurs 𝐵𝐼
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ………………………………………………………………………………...  ………………………………………………………………………………...
Exploitation des résultats Propriété
𝐵𝐼 et ሬሬሬሬሬԦ
Les vecteurs ሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬԦ , ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐶 sont non colinéaires alors on dit le couple (𝐵𝐼 𝐴𝐶 ) est une base du plan Soit 𝑢ሬԦ et 𝑣Ԧ deux vecteurs de 𝒱,
vectoriel. ሬԦ et 𝑣Ԧ sont non colinéaires) ⟺ ( si 𝛼 et 𝛽 sont des nombres réels tels que
(𝑢
 ………………………………………………………………………………... 𝛼𝑢 ሬሬሬԦ alors, 𝛼 = 𝛽 = 0 )
ሬԦ + 𝛽 𝑣Ԧ = 0
Définition 3.1.4: Points alignés  ………………………………………………………………………………...
Soit 𝐴, 𝐵 et 𝐶 des points du plan. Consigne 3
Les points 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 sont alignés si et seulement si les vecteurs ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ sont colinéaires.
𝐴𝐵 et 𝐴𝐶 On considère la figure suivante :
Définition 3.1.5: Droites parallèles
Deux droites (𝐴𝐵) et (𝐶𝐷) sont parallèles si et seulement si les vecteurs ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 et ሬሬሬሬሬԦ
𝐶𝐷 sont colinéaires.

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𝐴𝐵𝐶𝐷 est un parallélogramme de centre 𝑂.
1) Justifie que le couple (𝐴𝐶 ሬሬሬሬሬሬԦ , ሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝐵 ) est une base de l’ensemble des vecteurs du plan.
2) Ecris les vecteurs 𝐷𝐵 et 𝐵𝐶 en fonction ሬሬሬሬሬሬԦ
ሬሬሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬሬԦ 𝐴𝐶 et ሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝐵 .
3) Soit 𝑢 ሬሬሬԦ et 𝑣
ሬሬሬԦ deux vecteurs du plan tels que 𝑢 ሬሬሬሬሬሬԦ + 𝑂𝐵
ሬሬሬԦ = 3 𝐴𝐶 ሬሬሬሬሬሬሬԦ et 𝑣 ሬሬሬሬሬሬԦ + ሬሬሬሬሬሬሬԦ
ሬሬሬԦ = 𝐴𝐶 𝑂𝐵 .
(a) Calcule 2 𝑢 ሬሬሬԦ − 3 𝑣 ሬሬሬԦ.
(b) Déduis-en que les vecteurs 𝑢 ሬሬሬԦ et 𝑣
ሬሬሬԦ sont colinéaires.
Propriété 3.1.6
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … ሬԦ(𝑥, 𝑦) et 𝑣Ԧ(𝑥 ′ , 𝑦 ′ ) dans la base (𝑖Ԧ , 𝑗Ԧ) et 𝑘 ∈ ℝ.
Soit 𝑢
 ………………………………………………………………………………...  𝑢 ሬԦ = 𝑣Ԧ ⇔ 𝑥 = 𝑥 ′et 𝑦 = 𝑦 ′ ;
ሬԦ + 𝑣Ԧ a pour coordonnées (𝑥 + 𝑥 ′ ; 𝑦 + 𝑦′) et 𝑘𝑢 ሬԦ a pour coordonnées (𝑘𝑥 + 𝑘𝑥 ′ ; 𝑘 𝑦 +
Exploitations des résultats 𝑢
1
𝑘 𝑦′).
ሬሬሬሬሬሬԦ = −𝑂𝐵
On a : 𝐵𝐶 ሬሬሬሬሬԦ alors on dit que le couple (−1 ; 1) est appelé couple de coordonnées du
ሬሬሬሬሬԦ + 𝐴𝐶
2 2  ………………………………………………………………………………...
vecteur ሬሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬሬԦ , ሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝐵𝐶 dans la base (𝐴𝐶 𝑂𝐵 ).
Consigne 4 : Application
 ………………………………………………………………………………... Sur la figure ci-contre, 𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸𝐹 est un hexagone régulier de centre O.
Définition 3.1.7 : Coordonnées d’un vecteur dans une base
Soit (𝑢
ሬԦ , 𝑣Ԧ) une base de 𝒱.
Pour tout vecteur 𝑤 ሬሬԦ de 𝒱 , il existe un et un seul couple de nombres réels (𝑥 ; 𝑦) tels que :
𝑤
ሬሬԦ = 𝑥𝑢ሬԦ + 𝑥𝑣Ԧ. Ce couple est appelé couple de coordonnées de 𝑤 ሬሬԦ dans la base (𝑢
ሬԦ , 𝑣Ԧ) . On écrit :
ሬሬԦ (𝑦𝑥 ) dans (𝑢
𝑤 ሬԦ , 𝑣Ԧ).

Remarque 3.1.5
• On appelle repère du plan tout triplet (𝑂; 𝐼; 𝐽) de points non alignés ou tout triplet (𝑂 ; 𝑖Ԧ ; 𝑗Ԧ)
où 𝑂est un point et (𝑖Ԧ ; 𝑗Ԧ) une base du plan vectoriel. Le repère (𝑂 ; 𝐼; 𝐽) équivaut au repère
(𝑂; ሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬԦ).
𝑂𝐼 ; 𝑂𝐽
• 𝑀 (𝑦𝑥 ) dans le repère (𝑂; 𝑖Ԧ; 𝑗Ԧ) équivaut à ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑀 = 𝑥𝑖Ԧ + 𝑦𝑗Ԧ.

1) ሬሬሬሬሬԦ , ሬሬሬሬሬԦ
Justifie que (𝑂𝐴 𝑂𝐵 ) est une base du plan vectoriel.
2) On pose : 𝑢ሬԦ = ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 + 𝐴𝐶 ሬሬሬሬሬԦ + 𝐴𝐹
ሬሬሬሬሬԦ ; 𝑣Ԧ = ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ + 𝐴𝐹
𝐸𝐷 − 2𝐶𝐹 ሬሬሬሬሬԦ et 𝑤
ሬሬԦ = ሬሬሬሬሬԦ
𝐸𝐷 − 2𝐶𝐹 ሬሬሬሬሬԦ .
Détermine les coordonnées da chacun des vecteurs 𝑢 ሬԦ ; 𝑣Ԧ et 𝑤 ሬሬԦ dans la base (𝑂𝐴 ሬሬሬሬሬԦ , ሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝐵 ).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …

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 ………………………………………………………………………………... 2) Représente le vecteur 𝑢 ሬԦ.
3) Justifie que les vecteurs 𝑢
ሬԦ et 𝑤
ሬሬԦ sont colinéaires.
Consigne 5 : Déterminant d’un couple de vecteurs relativement à une base
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
On considère la figure suivante :
 ………………………………………………………………………………...
Propriété 3.1.8
𝑢ሬԦ et 𝑣Ԧ sont deux vecteurs du plan vectoriel ; 𝐴, 𝐵 et 𝐶 trois points du plan ; (𝐷) et (𝐷′) deux droites
de vecteurs directeurs respectifs 𝑢 ሬԦ et 𝑣Ԧ, le point 𝐴 appartient à la droite (𝐷).
𝐴𝐵𝐶𝐷 est un parallélogramme de centre 𝑂. Soit M et N deux points tels que : ✓ 𝑢 ሬԦ et 𝑣Ԧ sont colinéaires si et seulement si 𝑑𝑒𝑡(𝑢 ሬԦ; 𝑣Ԧ) = 0.
ሬሬሬሬሬሬሬԦ , 𝑂𝐶
1) Justifie que le couple (𝐷𝐴 ሬሬሬሬሬሬԦ) est une base de 𝒱. ✓ 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 sont alignés si et seulement si 𝑑𝑒𝑡(𝐴𝐵 ሬሬሬሬሬԦ ; ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐶 ) = 0.
2) Détermine dans la base (𝐷𝐴 ሬሬሬሬሬሬሬԦ , 𝑂𝐶ሬሬሬሬሬሬԦ) les coordonnées des vecteurs suivants : 𝐷𝐵 ሬሬሬሬሬሬԦ
ሬሬሬሬሬሬሬԦ , 𝐵𝐶 ✓ (𝐷) et (𝐷′) sont parallèles si et seulement si 𝑑𝑒𝑡(𝑢
ሬԦ; 𝑣Ԧ) = 0.
ሬሬሬሬሬሬԦ
et 𝐴𝐵 ✓ 𝑀 est un point quelconque du plan. 𝑀 ∈ (𝐷) si et seulement si det(𝑢 ሬሬሬሬሬሬԦ) = 0.
ሬԦ; 𝐴𝑀
3) On désigne par (𝑎 ; 𝑏) et (𝑎′ ; 𝑏′) les couples coordonnées respectives des vecteurs 𝐵𝐶 ሬሬሬሬሬሬԦ
 ………………………………………………………………………………..
ሬሬሬሬሬሬԦ.
et 𝐴𝐵
Calcule 𝑎𝑏 ′ − 𝑏𝑎′. Consigne 7 : Utilisation du déterminant pour caractériser le parallélisme de
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … deux droites et pour déterminer une équation cartésienne d’une droite
 ………………………………………………………………………………... Le plan est muni du repère (𝑂 ; 𝑖ሬԦ , 𝑗ሬԦ ).
Soit (∆1 ) et (∆2 ) deux droites de vecteurs directeurs respectifs ሬሬሬሬԦ
𝑢1 et ሬሬሬሬԦ.
𝑢2
Exploitation du résultat 1) Justifie que (∆1 ) et (∆2 ) sont parallèles si et seulement si det(𝑢 ሬሬሬሬԦ1 , ሬሬሬሬԦ)
𝑢2 = 0
′ ′ ሬሬሬሬሬሬԦ , ሬሬሬሬሬሬԦ
Le nombre réel 𝑎𝑏 − 𝑏𝑎 = 2 est appelé déterminant du couple de vecteurs (𝐵𝐶 𝐴𝐵 ) 2) Soit ሬሬሬሬԦ(1
𝑢1 ; 2) et A(−1 ; 1) un point de la droite (∆1 ), M(𝑥 ; 𝑦) un point du plan.
 ………………………………………………………………………………... Démontre que M ∈ (∆1 ) ⟺ 2𝑥 − 𝑦 + 3 = 0.
Définition 3.1.8: Déterminant d’un couple de vecteurs relativement à une base Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
ሬԦ (𝑦𝑥 ) et 𝑣Ԧ (𝑦𝑥 ) dans (𝑖Ԧ , 𝑗Ԧ) deux vecteurs du plan vectoreil.
Soit (𝑖Ԧ , 𝑗Ԧ) une base de 𝒱, 𝑢  ………………………………………………………………………………...
 On appelle déterminant de (𝑢 ሬԦ , 𝑣Ԧ) relativement à la base (𝑖Ԧ , 𝑗Ԧ), le nombre réel 𝑥𝑦 ′ − 𝑦𝑥′ Exploitation du résultat
On note det(𝑢 ሬԦ , 𝑣Ԧ) = 𝑥𝑦 ′ − 𝑦𝑥′ La relation 2𝑥 − 𝑦 + 3 = 0 est appelée une équation cartésienne de la droite (∆1 ).
 Disposition pratique :  ………………………………………………………………………………...
 det(𝑢
ሬԦ , 𝑣Ԧ) = |
𝑥 𝑥′
| = 𝑥𝑦 ′ − 𝑥′𝑦 Propriété 3.1.8
𝑦 𝑦′
(𝐷) et (𝐷′) deux droites de vecteurs directeurs respectifs 𝑢
ሬԦ et 𝑣Ԧ, le point 𝐴 appartient à la droite
Propriété 3.1.7 (𝐷).
Deux vecteurs sont colinéaires si et seulement si leur déterminant est nul. ✓ (𝐷) et (𝐷′) sont parallèles si et seulement si 𝑑𝑒𝑡(𝑢 ሬԦ; 𝑣Ԧ) = 0.
 ………………………………………………………………………………... ✓ 𝑀 est un point quelconque du plan. 𝑀 ∈ (𝐷) si et seulement si det(𝑢 ሬሬሬሬሬሬԦ) = 0.
ሬԦ; 𝐴𝑀
Consigne 6 : Application Méthode 3.1.1
Le plan vectoriel est muni d’une base (𝑖Ԧ , 𝑗Ԧ) Le plan est muni d’un repère (𝑂, 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ).
ሬԦ(−1
Soit les vecteurs: 𝑢 2
) , 𝑣Ԧ(31) et 𝑤 2
ሬሬԦ(−4 ) dans (𝑖Ԧ , 𝑗Ԧ). Soit (𝐷) la droite passant par 𝐴(𝑥0 ; 𝑦0 ) et de vecteur directeur vecteurs 𝑢
ሬԦ(𝑎; 𝑏). Une équation
1) (a) Calcule det(𝑢
ሬԦ , 𝑣Ԧ) , det(𝑣Ԧ , 𝑤ሬሬԦ) et det(𝑢
ሬԦ , 𝑤
ሬሬԦ). cartésienne de (𝐷) s’obtient en considérant un point 𝑀(𝑥; 𝑦) et en annulant le déterminant des
(b) Déduis-en que le couple (𝑢ሬԦ , 𝑣Ԧ) est une base du plan vectoriel. ሬሬሬሬሬሬԦ 𝑒𝑡 𝑢
vecteurs 𝐴𝑀 ሬԦ.
(c) Détermine les coordonnées des vecteurs 𝑖Ԧ et 𝑗Ԧ dans la base (𝑢ሬԦ , 𝑣Ԧ). ሬሬሬሬሬሬԦ; 𝑢
𝑀 ∈ (𝐷) ⟺ 𝑑𝑒𝑡(𝐴𝑀 ሬԦ) = 0

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 ………………………………………………………………………………...
Consigne 8
Soit 𝐴𝐵𝐶 un triangle de centre de gravité 𝐺, 𝐼 le milieu du segment [𝐵𝐶].
Le plan est muni du repère (𝐴 ; ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ ) ; Soit les vecteurs. 𝑢
𝐴𝐵 , 𝐴𝐶 ሬሬሬሬሬԦ − 𝐴C
ሬሬሬԦ = 3 𝐴B ሬሬሬሬሬԦ
1) Détermine l’équation cartésienne de la droite (𝐷) passant par 𝐵 et de vecteur directeur 𝑢 ሬሬሬԦ.
2) Soit (Δ) la droite passant 𝐴 et de vecteur directeur 𝑣Ԧ(1 ; 𝑚). Détermine 𝑚 pour que les
droites (Δ) et (𝐷) soient parallèles.
(a) Démontre que pour tout point M du plan on a :  ……………………………………………………………………………….
• ሬሬሬሬሬሬԦ 𝑀𝐵 + ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑀𝐴 + ሬሬሬሬሬሬԦ 𝑀𝐶 = 3 ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑀𝐺 Consigne 2 : Centre de gravité
• 2 𝑀𝐴 ሬሬሬሬሬሬԦ − ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑀𝐵 − 𝑀𝐶 ሬሬሬሬሬሬԦ = 2 𝐼𝐴ሬሬሬሬԦ 𝐴𝐵𝐶 est un triangle quelconque. On désigne par 𝐴′ ; 𝐵′ et 𝐶′ les milieux respectifs des côtés
(b) Détermine l’ensemble Γ des points 𝑀 tels que les vecteurs 𝑀𝐴 ሬሬሬሬሬሬԦ + ሬሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬሬԦ et
𝑀𝐵 + 𝑀𝐶 [𝐵𝐶]; [𝐴𝐶] et [𝐴𝐵].
ሬሬሬሬሬሬԦ − ሬሬሬሬሬሬԦ
2 𝑀𝐴 𝑀𝐵 − 𝑀𝐶 ሬሬሬሬሬሬԦ soient colinéaires. 1) Construis le point 𝐺, centre de gravité de 𝐴𝐵𝐶.
2
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … 2) En utilisant la propriété de la droite des milieux, démontre que ሬሬሬሬሬԦ 𝐵𝐵′ ; ሬሬሬሬሬԦ
𝐵𝐺 = ሬሬሬሬሬሬሬԦ 𝐴𝐺 =
3
2 ሬሬሬሬሬሬԦ 2 ሬሬሬሬሬሬԦ
 ………………………………………………………………………………... 𝐴𝐴′; 𝐶𝐺 ሬሬሬሬሬԦ = 𝐶𝐶′.
3 3
ሬሬሬሬሬሬԦ; ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬሬሬԦ ; ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬሬԦ.
Activité 6: Utilisations de vecteurs 3)
4)
Démontre que ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 + ሬሬሬሬሬԦ
ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐶 = 2𝐴𝐴′
ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ
Déduis-en que 𝐺𝐴 + 𝐺𝐵 + 𝐺𝐶 = 0.
𝐵𝐴 + ሬሬሬሬሬԦ
ሬԦ
𝐵𝐶 = 2𝐵𝐵′ 𝐶𝐵 + ሬሬሬሬሬԦ
𝐶𝐴 = 2𝐶𝐶′

Consigne 1 : Milieu d’un segment 5) Démontre que pour tout point 𝑀 du plan, 𝑀𝐴 ሬሬሬሬሬሬԦ + ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑀𝐵 + 𝐶𝐶 ሬሬሬሬሬԦ = 3𝑀𝐺
ሬሬሬሬሬሬԦ .
Soit [𝐴𝐵] un segment et 𝐼 son milieu. Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
1) Exprime les vecteurs ሬሬሬሬԦ 𝐼𝐵 en fonction de ሬሬሬሬሬԦ
𝐼𝐴 𝑒𝑡 ሬሬሬሬԦ 𝐴𝐵 .  ……………………………………………………………………………….
2) Déduis-en que 𝐼𝐴ሬሬሬሬԦ + 𝐼𝐵 ሬԦ.
ሬሬሬሬԦ = 0
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Propriété 3.1.10: Caractérisation vectorielle du centre de gravité d’un
 ………………………………………………………………………………. triangle
𝐴, 𝐵 et 𝐶 sont trois points distincts du plan et non alignés.
Résultats attendus  Si 𝐺 est le centre de gravité du triangle 𝐴𝐵𝐶 alors ሬሬሬሬሬԦ
𝐺𝐴 + 𝐺𝐵ሬሬሬሬሬԦ + 𝐺𝐶
ሬሬሬሬሬԦ = 0
ሬԦ.
Soit [𝐴𝐵] un segment et 𝐼 son milieu.
ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ ሬԦ
 Si 𝐺 est un point vérifiant 𝐺𝐴 + 𝐺𝐵 + 𝐺𝐶 = 0 alors 𝐺 est le centre de gravité du triangle
1) Exprimons les vecteurs 𝐼𝐴 ሬሬሬሬԦ 𝑒𝑡 ሬሬሬሬԦ
𝐼𝐵 en fonction de ሬሬሬሬሬԦ 𝐴𝐵.
1 1 𝐴𝐵𝐶.
ሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ
2) On a 𝐼𝐴 = − 𝐴𝐵 et 𝐼𝐵 = 𝐴𝐵 ሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ
2 2 Propriété 3.1.11 : Caractérisation vectorielle d’un segment de droite et d’une
3) Déduisons que ሬሬሬሬԦ 𝐼𝐵 = ሬ0Ԧ.
𝐼𝐴 + ሬሬሬሬԦ
4) On a 𝐼𝐴 ሬሬሬሬԦ = − 1 ሬሬሬሬሬԦ
ሬሬሬሬԦ + 𝐼𝐵 1
𝐴𝐵 + ሬሬሬሬሬԦ 𝐴𝐵 = 0 ሬԦ. D’où 𝐼𝐴
ሬሬሬሬԦ + 𝐼𝐵 ሬԦ.
ሬሬሬሬԦ = 0 demi-droite
2 2 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 sont deux points distincts du plan et 𝑀 est un point quelconque du plan.
 ………………………………………………………………………………. • 𝑀 ∈ [𝐴𝐵] si et seulement si il existe un réel 𝛼 ∈ [0; 1] tel que 𝐴𝑀 ሬሬሬሬሬሬԦ = 𝛼𝐴𝐵
ሬሬሬሬሬԦ .
Propriété 3.1.9: Caractérisation vectorielle du milieu d’un segment • 𝑀 ∈ [𝐴𝐵) si et seulement si il existe 𝛼 ∈ ℝ+ tel que 𝐴𝑀 ሬሬሬሬሬሬԦ = 𝛼𝐴𝐵
ሬሬሬሬሬԦ .
𝐴 et 𝐵 sont deux points distincts du plan. Propriété 3.1.12
 Si 𝐼 est le milieu du segment [𝐴𝐵] alors ሬሬሬሬԦ 𝐼𝐵 = ሬ0Ԧ.
𝐼𝐴 + ሬሬሬሬԦ Soit 𝐴(𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 ) ; 𝐵(𝑥𝐵 ; 𝑦𝐵 ) et 𝐶(𝑥𝐶 ; 𝑦𝐶 ) dans le repère (𝑂; 𝑖Ԧ; 𝑗Ԧ).
 Si 𝐼 est un point vérifiant ሬሬሬሬԦ 𝐼𝐵 = ሬ0Ԧ alors 𝐼 est le milieu de du segment [𝐴𝐵].
𝐼𝐴 + ሬሬሬሬԦ • ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 ((𝑥𝐵 − 𝑦𝐴 ; 𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 ), )
𝑥𝐴 +𝑥𝐵 𝑦𝐴 +𝑦𝐵
▪ Le point 𝐼 milieu de [𝐴𝐵] a pour coordonnées 𝐼 ( ; );
2 2

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▪ Le point 𝐺, centre de gravité du triangle 𝐴𝐵𝐶 a pour coordonnées 2) Détermine les coordonnées des points 𝐴; 𝐺; 𝑀; 𝑂 et 𝑁 dans le repère (𝐴; ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 , 𝐴𝑈 ሬሬሬሬሬԦ).
𝑥 +𝑥 +𝑥 𝑦 +𝑦 +𝑦
𝐺 ( 𝐴 𝐵 𝐶 ; 𝐴 𝐵 𝐶). 3) ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬሬሬԦ
(a) Détermine dans la base (𝐴𝐵, 𝐴𝑈) les coordonnées des vecteurs 𝑀𝑁 et 𝐴𝑂 .ሬሬሬሬሬԦ
3 3
 ………………………………………………………………………………. (b) Déduis-en que les droites (𝑀𝑁) et (𝑂𝐴) sont parallèles.
 ……………………………………………………………………………….
Pour s’entraîner Exercice 4
Dans l’enceinte d’un stade municipal, il est aménagé une piste ayant la forme d’un cercle (ℰ) de centre
O et de rayon 𝑅 = 3. Pour bien surveiller les athlètes lors des courses, quatre projecteurs sont placés
en des points A, B, C et D tels que ABCD soit un rectangle et inscrit dans le cercle (ℰ) avec AD = 2. Les
notions de vecteurs et de droites du plan ont été très utiles dans la réalisation de la maquette de ladite
piste. Ainsi on y découvre ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐷 = 2𝑖Ԧ ; ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 = 4√2 𝑗Ԧ ; 𝑢 ሬԦ = 2𝑖Ԧ +𝑗Ԧ ; 𝑣Ԧ = 𝑖Ԧ + 2𝑗Ԧ et 𝑤
ሬሬԦ = 5𝑖Ԧ + 𝛽𝑗Ԧ avec 𝛽𝜖ℝ.
1) (a) Fais une figure de la piste en prenant 𝑅 = 3𝑐𝑚 et 𝐴𝐷 = 2𝑐𝑚.
(b) Démontre que 𝐴𝐶 = 6𝑐𝑚 et 𝐴𝐵 = 4√2 cm
2) Démontre que (𝑢, ሬሬሬԦ 𝑣Ԧ) est une base du plan vectoriel
3) Ecris 𝑖Ԧ et 𝑗Ԧ en combinaison linéaire des vecteurs 𝑢 ሬԦ 𝑒𝑡 ሬሬሬ𝑣Ԧ.
4) (a) Calcule det (𝑢, ሬሬԦ) en fonction de 𝛽.
ሬሬሬԦ 𝑤
Exercice 1
1 (b) Déduis-en la valeur de 𝛽 pour laquelle 𝑢 ሬԦ et 𝑤
ሬሬԦ sont colinéaires.
𝐴𝐵𝐶 est un triangle ; 𝐸 et 𝐹 sont deux points du plan tels que ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐸 = ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 et ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ .
𝐴𝐹 = 3𝐴𝐶
1) Fais une figure.
3  ……………………………………………………………………………….
ሬሬሬሬሬԦ . Exercice 5
2) Démontre que ሬሬሬሬሬԦ
𝐹𝐵 = 3𝐶𝐸
Un ingénieur veut concevoir un dispositif afin de quitter du point 𝐶 d’un bloc de béton de hauteur
3) Déduis-en que les droites (𝐹𝐵) et (𝐶𝐸) sont parallèles.
2𝑚 à un point 𝐷 d’un autre bloc de béton de hauteur 3𝑚. Les deux blocs étant distants de 4𝑚. Pour
4) Dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂; 𝐼; 𝐽), on donne 𝐴(−1; 3) ; 𝐵(4; 4) et
𝐶(3; −4). cela il envisage fixer une planche [𝐶𝐷] , la renforcer avec des supports [𝐴𝐸] et [𝐸𝐵] tel que ሬሬሬሬሬԦ
𝐷𝐸 =
2
(a) Détermine les coordonnées de 𝐾, milieu du segment [𝐴𝐵]. ሬሬሬሬሬԦ
𝐷𝐶 . Comme l’indique la figure ci-dessous. Le bois à utiliser étant de mauvaise qualité il désire le
3
(b) Détermine les coordonnées du point 𝐺, centre de gravité du triangle 𝐴𝐵𝐶. traiter avec un produit chimique qui nécessite 0,75 litre par mètre de planche. Il observe sa structure
(c) Calcule les distances 𝐴𝐵; 𝐴𝐶 et 𝐵𝐶 puis déduis-en la nature exacte du triangle 𝐴𝐵𝐶. 1
à partir d’un repère orthonormé (𝐴; 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ) tels que 𝑖Ԧ = ሬሬሬሬሬԦ
1
𝐴𝐵 et 𝑗Ԧ = 𝐴𝐷.
 ………………………………………………………………………………. 4 4

Exercice 2
𝐴𝐵𝐶 est un triangle quelconque. On désigne par 𝐴′ ; 𝐵′ et 𝐶′ les milieux respectifs des côtés
[𝐵𝐶]; [𝐴𝐶] et [𝐴𝐵].
1) Construis le point 𝐺, centre de gravité de 𝐴𝐵𝐶.
2
2) En utilisant la propriété de la droite des milieux, démontre que ሬሬሬሬሬԦ 𝐵𝐵′ ; ሬሬሬሬሬԦ
𝐵𝐺 = ሬሬሬሬሬሬሬԦ 𝐴𝐺 =
3
2 ሬሬሬሬሬሬԦ 2 ሬሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐴′; 𝐶𝐺 ሬሬሬሬሬԦ = 𝐶𝐶′.
3 3
3) Démontre que ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 + ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬሬԦ; ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐶 = 2𝐴𝐴′ 𝐵𝐴 + ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬሬሬԦ ; ሬሬሬሬሬԦ
𝐵𝐶 = 2𝐵𝐵′ 𝐶𝐵 + ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬሬԦ.
𝐶𝐴 = 2𝐶𝐶′
4) ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ Ԧ
Déduis-en que 𝐺𝐴 + 𝐺𝐵 + 𝐶 = 0. ሬԦ
 ……………………………………………………………………………….
Exercice 3 1) Quelle quantité de produit chimique est-il nécessaire pour traiter la planche [DC] ?
𝐴𝐵𝑂𝑈 est un parallélogramme de centre 𝐺. Les points 𝑀, 𝑁, 𝑃 et 𝑄 sont les milieux respectifs des 2) Quelle quantité de produit chimique est-il nécessaire pour traiter la planche [AE] ?
segments [𝐴𝐵], [𝐵𝑂], [𝑂𝑈] et [𝐴𝑈]. 3) Quelle quantité de produit chimique est-il nécessaire pour traiter la planche [EB] ?
1) Démontre que 𝐴𝑂ሬሬሬሬሬԦ + 𝐵𝑈 ሬሬሬሬሬԦ + 𝐵𝑂
ሬሬሬሬሬԦ = 𝐴𝑈 ሬሬሬሬሬԦ.
 ……………………………………………………………………………….

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Exercice 6
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂; 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ). On considère les points 𝑃(𝑥; 0); 𝐽(0; 1) et
Ouvrage : CIAM 2nde S
𝐻(−3; 2) avec 𝑥 ∈ ℝ. Exercices 3a ; 3b ; page 42.
Exercices 3 ;5 ;6 ;11 ; 14 ; page 43.
1) Exprime les coordonnées des vecteurs ሬሬሬሬԦ
𝑃𝐽 et ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑃𝐻 en fonction de 𝑥.
2) ሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬሬԦ
(a) Détermine 𝑥 pour que les vexteurs 𝑃𝐽 et 𝑃𝐻 soient colinéaires.
(b) Que dire des points 𝑃, 𝐻 et 𝐽 ?
3) On suppose 𝑥 ≠ 3.
(a) Démontre que 𝑃𝐽𝐻 est un triangle rectangle en 𝑃 si et seulement si 𝑥 2 + 3𝑥 + 2 = 0.
(b) Déduis-en les valeurs de 𝑥 pour lesquelles 𝑃𝐽𝐻 est un triangle rectangle en 𝑃.
 ………………………………………………………………………………...

Exercice 7
Sur la figure suivante, (𝑢
ሬԦ; 𝑣Ԧ) est une base du plan vectoriel. Détermine les coordonnées des vecteurs
1
suivants dans cette base : ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ ; ሬሬሬሬሬԦ
𝐵𝑃 ; 𝑂𝐶 𝐸𝑃 ; 𝑀𝐴ሬሬሬሬሬሬԦ ; 𝐶𝑄
ሬሬሬሬሬԦ ; 𝑆𝐿
ሬሬሬሬԦ + 𝐹𝐾
ሬሬሬሬሬԦ ; 𝑁𝐼
ሬሬሬሬԦ + ሬሬሬሬሬԦ
𝑃𝐾 ; ሬሬሬሬሬԦ
𝐵𝐹 − 𝐸𝑁ሬሬሬሬሬሬԦ ; ሬሬሬሬԦ
𝐷𝐼 −
2
ሬሬሬሬሬԦ
𝑅𝑂 ; ሬሬሬሬሬԦ
𝐺𝐷 + 2𝑅𝐽ሬሬሬሬԦ.

 ……………………………………………………………………………….
 Consultations

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Exercices 27 ; 28 ; 29 ; page 44.

A la fin de cette séquence, l’élève doit être capable de:


 tracer une droite connaissant un de ses points et un de ses vecteurs directeurs ;
 définir une représentation paramétrique d’une droite dans le plan muni d’un repère ;
 déterminer :
▪ une équation cartésienne d’une droite à partir d’une représentation paramétrique de cette dernière ;
▪ une représentation paramétrique d’une droite à partir d’une équation cartésienne de cette dernière ;
▪ l’intersection de deux droites définies par des représentations paramétriques ;
▪ l’intersection de deux droites définies par des équations cartésiennes ;
▪ l’intersection de deux droites l’une définie par une équation cartésienne et l’autre par une représentation
paramétrique.
 définir un vecteur normal à une droite ;
 déterminer un vecteur normal à une droite.
 déterminer la distance d’un point à une droite.

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Activité 1 : Représentation paramétrique d’une 1)
2)
Démontre que les vecteurs 𝑢 ሬሬሬሬሬሬԦ avec 𝐴(𝑥0 ; 𝑦0 ) sont colinéaires.
ሬԦ(𝑎; 𝑏) et 𝐴𝑀
Caractérise l’ensemble (𝐷).
droite dans le plan muni d’un repère Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Séro décide de modifier une partie de son plan afin de satisfaire à un souhait de l’un de ses clients.  ……………………………………………………………………………….
Pour cela, il considère dans un plan muni d’un repère (𝑂; 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ) et deux points 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 tels que Propriété 3.2.3
𝐴(2 ; −3) 𝑒𝑡 𝐵(3 ; −5).
Le plan est muni d’un repère (𝑂, 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ). Soient 𝑎, 𝑏, 𝑥0 et 𝑦0 des réels tels que (𝑎; 𝑏) ≠ (0; 0).
Consigne 1 : Vecteur directeur d’une droite 𝑥 = 𝑎𝑡+𝑥0
L’ensemble de points 𝑀(𝑥; 𝑦) du plan tels que { ; 𝑡 ∈ ℝ est la droite (𝐷) passant par
1) (a) Trace la droite (𝐷) passant par 𝐶(1; 2) et dirigée par ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 . 𝑦 = 𝑏𝑡 + 𝑦0
(b) Peux- tu tracer une autre droite passant par 𝐶 et dirigée par ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 ? 𝐴(𝑥0 ; 𝑦0 ) et de vecteur directeur vecteurs 𝑢 ሬԦ(𝑎; 𝑏).
2) Place un point 𝑀 sur la droite (𝐷). Dis comment sont les vecteurs ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬሬԦ.
𝐴𝐵 et 𝐴𝑀 Définition 3.2.1: Représentation paramétrique
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Le plan est muni d’un repère (𝑂, 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ). Soit (𝐷) la droite passant par 𝐴(𝑥0 ; 𝑦0 ) et de vecteur directeur
 ………………………………………………………………………………. 𝑥 = 𝑎𝑡+𝑥0
vecteurs 𝑢
ሬԦ(𝑎; 𝑏). On dit que le système { ; 𝑡 ∈ ℝ est une représentation paramétrique
Propriété 3.2.1 𝑦 = 𝑏𝑡 + 𝑦0
 Pour tout point 𝐴 et tout vecteur 𝑢
ሬԦ non nul, il existe une et une seule droite passant par 𝐴 et ou système d’équations paramétriques de la droite (𝐷) dans le repère (𝑂, 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ).
dirigée par 𝑢
ሬԦ. Remarque 3.2.2
 Une droite admet plusieurs représentations paramétriques, chacune d’elle étant déterminée
par le choix d’un point et un vecteur directeur.
 Si dans un exercice, plusieurs droites interviennent par leurs représentations paramétriques,
il est en général préférable de désigner les différents paramètres par des lettres distinctes.
 ……………………………………………………………………………….
(Il existe une et une seule droite passant par un point donné et parallèle à une droite donnée)
 Soit (𝐷) une droite de vecteur directeur 𝑢 ሬԦ et 𝐴 un point de (𝐷). Pour tout point 𝑀 du plan, Consigne 3 : Détermination de la représentation paramétrique d’une droite
ሬሬሬሬሬሬԦ
on a : 𝑀 ∈ (𝐷) ⟺ 𝐴𝑀 𝑒𝑡 𝑢 ሬԦ sont colinéaires. Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ). On donne
Propriété 3.2.2 𝐴(2; 3) ; 𝐵(−1; 4); 𝐶(−3: −2) 𝑒𝑡 𝐸(−3; 3).
Soit (𝐷) et (𝐷’) deux droites de vecteurs directeurs respectifs 𝑢
ሬԦ et 𝑢
ሬԦ′. 1) Détermine une représentation paramétrique de la droite (𝐴𝐵).

 (𝐷) ∥ (𝐷 ) ⟺ 𝑢 ሬԦ et 𝑢
ሬԦ′ sont colinéaires ; 2) Détermine une représentation paramétrique de la droite (𝐷) passant par 𝐴 et de vecteur
 (𝐷) ⊥ (𝐷 ′ ) ⟺ 𝑢 ሬԦ ⊥ 𝑢 ሬԦ′ directeur 𝑣Ԧ(2; −3).
𝑥 = 2𝑡 − 5
 ………………………………………………………………………………. 3) Soit (𝐷′) la droite de représentation paramétrique {
𝑦 = −5𝑡 + 3
; 𝑡 ∈ ℝ.

Remarque 3.2.1 (a) Précise un repère de la droite (𝐷′).


 Il existe une infinité de vecteurs directeurs d’une droite. Ils sont tous colinéaires entre eux. (b) Vérifie que 𝐶 ∈ (𝐷) et que 𝐸 ∉ (𝐷).
 Pour caractériser géométriquement une droite, on peut : Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 donner deux points ;  ……………………………………………………………………………….
 donner un point et un vecteur directeur.
 ………………………………………………………………………………. Activité 2 : Equation cartésienne d’une droite dans
Consigne 2 : Représentation paramétrique d’une droite le plan muni d’un repère
Le plan est muni d’un repère (𝑂, 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ). Soient 𝑎, 𝑏, 𝑥0 et 𝑦0 des réels tels que (𝑎; 𝑏) ≠ (0; 0). Soit
𝑥 = 𝑎𝑡+𝑥0 Séro s’intéresse maintenant à une autre équation de la droite (𝐷) de l’activité précédente.
(𝐷) l’ensemble des points 𝑀(𝑥; 𝑦) du plan tels que { ; 𝑡 ∈ ℝ.
𝑦 = 𝑏𝑡 + 𝑦0

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Consigne 1 : Définition Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Le plan est muni d’un repère (𝑂, 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ).  ……………………………………………………………………………….
1) On désigne par 𝑀(𝑥 ; 𝑦) un point de (𝐷).
ሬሬሬሬሬሬԦ; ሬሬሬሬሬԦ
(a) Calcule 𝑑𝑒𝑡(𝐴𝑀 𝐴𝐵 ) en fonction de 𝑥 𝑒𝑡 𝑦.
Définition 3.2.3: Vecteur normal
(b) Déduis-en que les nombres réels 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 vérifient la relation de la forme 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = On appelle vecteur normal à une droite (𝐷) tout vecteur non nul dont la direction est perpendiculaire
0 ou 𝑎, 𝑏, 𝑐 sont des réels à préciser. On dit que 2𝑥 + 𝑦 − 1 = 0 est l’équation à celle de (𝐷).
cartésienne de la droite (𝐷).
2) Soient 𝑎, 𝑏 et 𝑐 des nombres réels tels (𝑎; 𝑏) ≠ (0; 0).
𝑥
 (𝐷) est l’ensemble des points 𝑀 (𝑦) vérifiant 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0.
(a) En posant 𝑥 = 𝑡 avec 𝑡 ∈ ℝ et 𝑏 ≠ 0, exprime 𝑦 en fonction de 𝑥 puis écris le système
d’inconnue 𝑡 obtenu.
(b) Déduis-en que l’ensemble obtenu est une droite dont un vecteur directeur est colinéaire
à𝑢ሬԦ(−𝑏; 𝑎).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Propriété 3.2.4
Le plan est muni d’un repère (𝑂, 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ). Propriété 3.2.5
 Soit (𝐷) une droite ; il existe des nombres réels 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 tels que, pour tout point 𝑀(𝑥, 𝑦) : Soit 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 deux nombres réels non tous nuls.
𝑀 ∈ (𝐷) ⟺ 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0.
 Pour tout nombre réel 𝑐, la droite d’équation cartésienne 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 admet 𝑛ሬԦ(𝑎; 𝑏)
 Soit 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 des nombres réels tels que : (𝑎, 𝑏) ≠ (0,0); l’ensemble des points 𝑀(𝑥, 𝑦)
comme vecteur normal.
tels que 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 est une droite de vecteur directeur 𝑢 ሬԦ(−𝑏; 𝑎).
 Réciproquement toute droite de vecteur normal 𝑛ሬԦ(𝑎; 𝑏) admet une équation cartésienne de la
Définition 3.2.2: Equation cartésienne forme 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 où 𝑐 ∈ ℝ.
Le plan est muni d’un repère (𝑂, 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ).
Toute équation de la forme 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 est appelé équation cartésienne d’une droite (𝐷) dans Propriété 3.2.6
le reprère (𝑂, 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ). Pour tout point 𝐴 et tout vecteur 𝑛ሬԦ non nul, il existe une et une seule droite passant par 𝐴 et de vecteur
Point méthode 3.2.1 normal 𝑛ሬԦ. (Il existe une et une seule droite passant par un point donné et perpendiculaire à une droite
donnée).
Le plan est muni d’un repère (𝑂, 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ).
Soit (𝐷) la droite passant par 𝐴(𝑥0 ; 𝑦0 ) et de vecteur directeur vecteurs 𝑢
ሬԦ(𝑎; 𝑏). Une équation Remarque 3.2.3
cartésienne de (𝐷) s’obtient en considérant un point 𝑀(𝑥; 𝑦) et en annulant le déterminant des Toute droite admet une infinité de vecteurs normaux tous colinéaires entre eux. Il suffit de considérer
vecteurs ሬሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝑀 𝑒𝑡 𝑢 ሬԦ. tous les vecteurs directeurs d’une droite perpendiculaire à cette droite.
ሬሬሬሬሬሬԦ; 𝑢
𝑀 ∈ (𝐷) ⟺ 𝑑𝑒𝑡(𝐴𝑀 ሬԦ) = 0 Propriété 3.2.7
 ………………………………………………………………………………. Soit (𝐷) de vecteur normal 𝑛ሬԦ 𝑒𝑡 𝐴 un point de (𝐷). Pour tout point 𝑀 du plan, on a :
Consigne 2 : Détermination d’une équation cartésienne d’une droite  𝑀 ∈ (𝐷) ⟺ ሬሬሬሬሬሬԦ𝐴𝑀 ⊥ 𝑛ሬԦ′
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ). On donne 𝐴(3; 2). Propriété 3.2.8
1) Détermine une équation cartésienne la droite (𝐷) passant par 𝐴 et de vecteur directeur Soit (𝐷) et (𝐷’) deux droites de vecteurs normaux respectifs 𝑛ሬԦ et 𝑛ሬԦ′.
3  (𝐷) ∥ (𝐷′ ) ⟺ 𝑛ሬԦ et 𝑛ሬԦ′ sont colinéaires ;
𝑢
ሬԦ ( ).
1  (𝐷) ⊥ (𝐷 ′ ) ⟺ 𝑛ሬԦ ⊥ 𝑛ሬԦ′
2) Trouve un vecteur directeur et un point de la droite (𝐷 ′ ) d’équation cartésienne : 2𝑥 − 4𝑦 +
1 = 0.
 ……………………………………………………………………………….

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Détermination d’une équation cartésienne d’une droite à partir de l’une de (b) Détermine les cordonnées de leur point d’intersection 𝐶.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
ses représentations paramétriques
Pour déterminer une équation cartésienne d’une droite dont on connait une de ses représentations  ……………………………………………………………………………….
paramétriques, on procède de la manière suivante : Consigne 5 : Coordonnées du vecteur normal d’une droite-Distance d’un point
 Exprimer 𝑡 en fonction de 𝑥 ou en fonction de 𝑦 dans une des équations du système puis
remplacer 𝑡 par l’expression précédemment obtenu dans l’autre équation du système. du plan à une droite
 Exprimer 𝑡 en fonction de 𝑥 dans la première équation du système puis exprimer 𝑡 en fonction Dans un repère orthonormal (𝑂; 𝐼; 𝐽) du plan soit (𝐷) une droite d’équation cartésienne 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 +
𝑦 dans la seconde équation du système et procéder par égalité. 𝑐 = 0, avec (𝑎; 𝑏) ≠ (0; 0) ; Soit 𝑀0 (𝑥0 ; 𝑦0 ) un point du plan.
 Déterminer un point A(𝑥0 ; 𝑦0 ) et un vecteur directeur 𝑢 ሬԦ(𝑎; 𝑏) de la droite. Comme 1) Démontre que le vecteur 𝑛ሬԦ(𝑎; 𝑏) est un vecteur normal de (𝒟) et qu’il existe un nombre réel
l’équation de la droite est sous la forme 𝑏𝑥 − 𝑎𝑦 + 𝑐 = 0, on détermine 𝑐 en utilisant
la faite que A(𝑥0 ; 𝑦0 ) est un point de la droite. 𝑘 tel que ሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑀0 𝐻 = 𝑘𝑛ሬԦ où 𝐻 est le projeté orthogonal de 𝑀0 sur (𝐷).
M0
Détermination d’une équation paramétrique d’une droite à partir de l’une de
ses équations cartésiennes
Pour déterminer l’équation paramétrique d’une droite dont on connait une de ses équations
cartésiennes, on procède de la manière suivante : H
𝑛ሬԦ
 On pose 𝑥 = 𝑡 et on exprime 𝑦 en fonction de 𝑡 ;
 On détermine un vecteur directeur 𝑢 ሬԦ(𝑎; 𝑏) et un point A(𝑥0 ; 𝑦0 ). On obtient alors l’équation
𝑥 = 𝑎𝑡+𝑥0
paramétrique de (D) de la forme { ; 𝑡 ∈ ℝ.
𝑦 = 𝑏𝑡 + 𝑦0 (D)
 ……………………………………………………………………………….
𝑎𝑥0 +𝑏𝑦0 +𝑐
2) En utilisant l’appartenance de 𝐻 à (𝐷), démontre que 𝑘 = .
Consigne 3 : Détermination d’une équation cartésienne d’une droite à partir 𝑎²+𝑏²
3) Déduis-en que la distance du point 𝑀0 à la droite (𝐷) est donnée par la formule : 𝑀0 𝐻 =
d’une représentation paramétrique de cette droite et vis-versa │𝑎𝑥0 +𝑏𝑦0 +𝑐│
𝑥 = −2 + 3𝑡 .
√𝑎²+𝑏²
1) Soit (𝐷) la droite dont une représentation paramétrique est { ; 𝑡 ∈ ℝ.
𝑦 = 1 − 4𝑡 Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Détermine une équation cartésienne de (𝐷).
2) Soit (𝐷′) la droite d’équation cartésienne: 2𝑥 − 𝑦 + 4 = 0.  ……………………………………………………………………………….
Détermine une représentation paramétrique de la droite (𝐷’). Propriété 3.2.9 : Distance d’un point à une droite
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Soit 𝑀0 (𝑥0 ; 𝑦0 ) un point du plan et (D) une droite d’équation cartésienne (D) : 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0. On
 ………………………………………………………………………………. |𝑎𝑥 +𝑏𝑦 +𝑐|
a : 𝑑(𝑀0 ; (𝐷)) = 0 2 0 .
√𝑎 +𝑏²
Consigne 4 : Détermination de l’intersection, de deux droites dont on connait  ……………………………………………………………………………….
les équations cartésiennes et/ou des représentations paramétriques
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ). On considère les droites (𝐷1 ): 2𝑥 + 𝑦 − 1 = 0 ; Consigne 6 : Réinvestissement
𝑥 = 1 + 3𝑡 𝑥 = 3 − 𝑡′ Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ). On considère les points 𝐴(12); 𝐵(−4 ) et le vecteur
(𝐷2 ): 𝑥 − 𝑦 − 2 = 0 ; (𝐷3 ) :{ ; 𝑡 ∈ ℝ et (𝐷4 ) :{ ; 𝑡′ ∈ ℝ. 3
𝑦 = −3 + 𝑡 𝑦 = −5 − 𝑡′ ሬԦ(32).
𝑢
1) (a) Démontre que les droites (𝐷1 ) et (𝐷2 ) sont sécantes.
1) Détermine une équation cartésienne de la droite (𝒟) passant A et de vecteur normal 𝑢
ሬԦ.
(b) Détermine les cordonnées de leur point d’intersection 𝐴.
2) (a) Démontre que les droites (𝐷2 ) et (𝐷3 ) sont sécantes. 2) Soit (∆) une droite d’équation cartésienne (∆) : 3𝑥 − 5𝑦 + 2 = 0.
(b) Détermine les cordonnées de leur point d’intersection 𝐵. Détermine 𝑑(𝐴; (𝐷)) et 𝑑(𝐵; (∆)).
3) (a) Démontre que les droites (𝐷3 ) et (𝐷4 ) sont sécantes. Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …

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 ……………………………………………………………………………….
Evaluation formative n°1
Le plan muni d’un repère orthonormé (O,𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ) donc les coordonnées sont 𝐴(2; 5), 𝐵(−2; 4)
et 𝐶(5; 7), la droite (∆) d’équation cartésienne 2𝑥 − 3𝑦 + 12 = 0 et la droite (D) dont une
𝑥 = −4 + 4𝑡
représentation paramétrique est : { (𝑡 ∈ ℝ).
𝑦 = 1 + 3𝑡
1) Démontre que (𝐴𝐵 ሬሬሬሬሬԦ; ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐶 ) est une base du plan vectoriel.
2) Justifie que les droites (∆) et (𝐷) sont sécantes en un point 𝐾 dont on déterminera les
coordonnées.
3) (a) Détermine une équation cartésienne de la droite (𝐷).
(b) Calcule la distance du point 𝐵 à la droite (𝐷).
(c) Détermine une représentation paramétrique de la droite (𝐵𝐶).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Evaluation formative n°2
Le plan est muni du repère 𝑅 = (𝑂; 𝑖Ԧ , 𝑗Ԧ ) . On considère trois droites (D1 ); (D2 ) et (D3 ) telles
que (D1 ) passe par les points 𝐹(2; −1) et 𝐺(3; 2); (D2 ) 𝑒𝑡 (D3 ) ont pour représentation
𝑥 = 2𝑡 + 4 𝑥=𝛼
paramétrique respective { ; 𝑡 ∈ ℝ et {𝑦 = 3𝛼 + 2 ; 𝛼 ∈ ℝ.
𝑦 = 1 − 5𝑡
1) Détermine une équation cartésienne de la droite (D1 ).
2) Démontre que les droites (D1 ) 𝑒𝑡 (D2 ) sont sécantes et détermine les cordonnées de leur
point d’intersection 𝐼.
3) Démontre que les droites (D1 ) 𝑒𝑡 (D3 ) sont strictement parallèles.
4) Détermine une représentation paramétrique de la droite (D4 ) passant par le point
𝐷(−4; 3) et perpendiculaire à (D3 ).
5) Détermine une équation cartésienne de la droite (D5 ) passant par 𝐻(2; −1) et parallèle à
(D1 ).
6) Justifie que K(2; −3) ∉ (D2 ) puis calcule la distance de 𝐾 à (D2 ).
7) Représente les cinq droites dans le repère R.
 ………………………………………………………………………….
 Consultations
Ouvrage : CIAM 2nde S
Exercices 1 ;2 ;3 ;7 ; page 92
Exercices 14 ;15 ;16 ;18 ;19 ; page 93
Exercice 40 ; page 95

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A la fin de cette séquence, l’élève doit être capable :
 de construire l’image d’une figure simple par une homothétie de centre et de rapport données
 de reconnaître si deux figures données sont homothétiques
 de construire l’image d’un point ou d’une figure simple par une homothétie déterminée par :
▪ son centre et un point et son image
▪ son rapport et un point et son image
▪ deux points distincts et leurs images
 de caractériser vectoriellement une homothétie et établir son expression analytique
 d’utiliser l’homothétie pour des problèmes de construction ou de recherche d’ensembles de points.
N.B : En activité, on étudiera, sur des exemples, la composée de deux homothéties de même centre.

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Activité 1 : Notion d’homothétie Remarque 3.3.1
Sofiano, veut représenter partiellement le plan de l’objet d’art comme l’indique la figure ci-dessous. Le centre et le rapport sont appelées les éléments caractéristiques de l’homothétie.
Les homothéties particulières
• Par la symétrie de centre 𝑂, pour tout point 𝑀, son image 𝑀′ vérifie ሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑀′ = − ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑀 alors la
symétrie de centre 𝑂 est l’homothétie de centre 𝑂 et de rapport −1.
ℎ(𝑂 ; −1) est la symétrie de centre 𝑂.
• Par l’identité, pour tout point 𝑀, associe 𝑀 et son image 𝑀′ vérifie ሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑀′ = ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑀. Ainsi l’identité
est l’homothétie de centre 𝑂 et de rapport 1.
ℎ(𝑂 ; 1) est l’identité du plan.
Remarque 3.3.2
Il constate qu’on peut obtenir certains rectangles à partir des applications du plan qui permettront On a : ሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑀′ = 𝑘𝑂𝑀 ሬሬሬሬሬሬԦ alors les vecteurs ሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑀′ et ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑀 sont colinéaires donc les points 𝑂, 𝑀 et 𝑀′ sont
d’augmenter ou de réduire l’aire du rectangle 𝐴𝐵𝐶𝐷 tout en respectant ses propriétés. (voir situation alignés.
de départ). Pour cela, Il cherche à définir une application qui lui permettra par exemple de construire Un point, son image par une homothétie et le centre de cette homothétie sont alignés.
le rectangle 𝐴𝐵′𝐶′𝐷′. Il considère l’application 𝑓 du plan dans lui-même qui à tout point 𝑀 associe
3
Remarque 3 .3.3
le point 𝑀’ tels que ሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝑀′ = ሬሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝑀. Une homothétie peut être déterminée par la donnée de :
4
Tâche : Tu vas aider Sofiano à établir une relation entre quelques vecteurs du dessin.  son centre et son rapport ;
 son centre, un point et son image ;
Consigne 1
 son rapport, un point et son image ;
1) (a) Exprime le vecteur ሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵′ en fonction du vecteur ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 .  seux points et leurs images.
(b) Déduis-en l’image 𝐵 par 𝑓.
 ……………………………………………………………………………….
2) Détermine l’image de chacun des points 𝐶 et 𝐷 par 𝑓.
3) Quelle est l’image du point 𝐴 par cette application ? Consigne 2 : Application
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … 1) Traduis par des égalités vectorielles les phrases suivantes :
(a) 𝑀’ est l’image de 𝑀 par l’homothétie de centre O et de rapport 5.
 ………………………………………………………………………………. (b) L’homothétie de centre I et de rapport -3 transforme le point 𝐴 en 𝐵
Exploitation des résultats ሬሬሬሬሬԦ = 5𝐵𝐶
2) Soit 𝐴, 𝐵 et 𝐶 trois points deux à deux distincts du plan tels que 𝐴𝐶 ሬሬሬሬሬԦ . Détermine :
(a) Le rapport de l’homothétie ℎ1 de centre 𝐴 qui transforme 𝐶 en 𝐵.
 L’application ainsi définie est appelée homothétie de centre 𝐴 et de rapport 34. (b) Le rapport de l’homothétie ℎ2 de centre 𝐵 qui transforme 𝐴 en 𝐶.
 On dit aussi que le point 𝐴 est invariant par l’application 𝑓. Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….  ……………………………………………………………………………….
Définition 3.3.1 Activité 2 : Transformation du plan
𝑂 est un point du plan et 𝑘 un nombre réel non nul.
• On appelle homothétie de centre 𝑂 et de rapport 𝑘 l’application du plan qui à tout point 𝑀 Consigne 1
ሬሬሬሬሬሬሬሬԦ = 𝑘𝑂𝑀
associe le point 𝑀’ défini par 𝑂𝑀′ ሬሬሬሬሬሬԦ. On note ℎ(𝑂 ; 𝑘) l’homothétie de centre 𝑂 et Soit Ω un point du plan et 𝑘 un nombre réel non nul. Soit ℎ1 l’homothétie de centre Ω et de rapport 𝑘.
de rapport 𝑘. 1) Démontre que tout point 𝑀′ du plan il existe un et un seul point 𝑀 du plan tel que ℎ1 (𝑀) =
𝑀′.
• ℎ(𝑂; 𝑘)(𝑀) = 𝑀′ ⟺ ሬሬሬሬሬሬሬሬԦ 𝑂𝑀′ = 𝑘 × ሬሬሬሬሬሬԦO𝑀.
2) Déduis-en le rapport de l’homothétie de centre Ω qui transforme 𝑀′ en 𝑀.

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3) Soit 𝑀 et 𝑁 deux points du plan, 𝑀′ et 𝑁′ les homothétiques respectifs des points 𝑀 et 𝑁 Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
par ℎ1 . Démontre que ሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑀′𝑁′ = 𝑘 ሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑀𝑁.  ……………………………………………………………………………….
4) Soit 𝐴𝐵𝐶 un triangle et 𝐼 milieu du segment [𝐴𝐵]. Construis les points 𝐴′ , 𝐵′ et 𝐶′ les
homothétiques respectifs des points 𝐴 , 𝐵 et 𝐶 par l’homothétie ℎ2 de centre 𝐼 et de rapport
Consigne 3 : Détermination des réciproques des transformations étudiées au
−2. premier cycle
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Soit 𝑂 un point du plan, 𝑢
ሬሬሬԦ un vecteur non nul du plan vectoriel et (∆) une droite du plan.
 ………………………………………………………………………………. Détermine la réciproque de chacune des transformations suivantes :
𝒫⟶𝒫
1) la symétrie de centre 𝑂 : 𝑆 ∶ telle que ሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑀′ = − ሬሬሬሬሬሬԦ
Exploitation des résultats 𝑀 ⟼ 𝑀′
𝑂𝑀
✓ De la question 1-) on dit que l’application ℎ1 est bijective, elle est aussi appelée une 𝒫⟶𝒫
2) la translation de vecteur 𝑢 ሬሬሬԦ: 𝑡𝑢ሬԦ ∶ telle que ሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑀𝑀′ = 𝑢 ሬሬሬԦ
transformation du plan. 𝑀 ⟼ 𝑀′
𝒫⟶𝒫
✓ De la question 2) on dit que la bijection réciproque de ℎ1 est l’homothétie de centre Ω et de 3) la symétrie orthogonale d’axe (∆). 𝑆(∆) ∶ telle que si 𝑀 ∈ (∆) alors 𝑀 = 𝑀′ et
1
𝑀 ⟼ 𝑀′
rapport . si 𝑀 ∉ (∆) alors (∆) est la médiatrice du segment [𝑀𝑀′].
𝑘
 ………………………………………………………………………………. Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Définition 3.3.2
Toute application 𝑓 du plan dans lui-même pour laquelle tout point 𝑀’ est l’image d’un unique point Activité 3 : Image de figure simple et constructions
𝑀 est appelé transformation du plan et l’application qui à 𝑀′ associe 𝑀 est appelé transformation
réciproque de 𝑓. d’images
• 𝑓 est une application du plan dans lui-même. Un point 𝑀 est invariant par 𝑓 si et seulement
si 𝑓(𝑀) = 𝑀. Consigne 1
Soit Ω un point du plan et 𝑘 un nombre réel non nul différent de 1. Soit ℎ l’homothétie de centre Ω et
Remarque 3.3.4 de rapport 𝑘. Soit (∆) une droite du plan et 𝐴 et 𝐵 deux points distincts de (∆) d’homothétiques
 Homothétie, translation, symétries orthogonale et centrale sont des transformations du plan. respectifs 𝐴′ et 𝐵′ par ℎ.
 Par contre, les projections ne sont pas des transformations du plan. 1) Démontre que les droites (𝐴𝐵) et (𝐴′𝐵′) sont parallèles.
Propriété 3.3.1 2) Soit 𝑀 un point quelconque de la droite (𝐴𝐵) et 𝑀′ son image par ℎ.
Soit 𝑂 un point et 𝑘 un nombre réel non nul. Quels que soient les points 𝑀 et 𝑀’, on a : ሬሬሬሬሬሬԦ = 𝑡 ሬሬሬሬሬԦ
(a) Justifie qu’il existe un nombre réel 𝑡 tel que 𝐴𝑀 𝐴𝐵 .
𝑀’ = ℎ(𝑂,𝑘) (𝑀) signifie 𝑀’ = ℎ(𝑂,1) (𝑀). (b) Démontre que 𝐴 ሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
′ ′ ሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑀 = 𝑡 𝐴′𝐵′.
𝑘
(c) Déduis-en que 𝑀′ ∈ (𝐴′𝐵′).
Propriété fondamentale 3) Soit 𝑃 un point quelconque de la droite (𝐴′𝐵′).
ℎ(𝑂,𝑘) étant l’homothétie de centre 𝑂 et de rapport 𝑘, 𝑀’ et 𝑁’ les homothétiques respectifs de deux
(a) Justifie qu’il existe un nombre réel 𝛼 tel que ሬሬሬሬሬሬԦ
𝐴′𝑃 = 𝛼 ሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝐴′𝐵′.
points 𝑀 et 𝑁 par ℎ, on a : ሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑀′𝑁′ = 𝑘 ሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑀𝑁 ; (b) On considère le point N tel que : ሬሬሬሬሬሬԦ
ΩN =
1
ሬሬሬሬሬԦ
ΩP. Justifie que 𝑃 est l’image de 𝑁 par ℎ.
 ………………………………………………………………………………. ሬሬሬሬሬሬԦ = 𝛼 ሬሬሬሬሬԦ
𝑘
(c) Démontre que 𝐴𝑁 𝐴𝐵 .
Consigne 2 : Exemple d’une application du plan qui n’est pas une (d) Déduis-en que le point 𝑁 ∈ (𝐴𝐵).
transformation Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Soit (∆1 ) et (∆2 ) deux droites perpendiculaires en 𝐻 et 𝐴 et 𝐵 deux points distincts de (∆1 ). On  ……………………………………………………………………………….
désigne par 𝑆 la projection orthogonale du plan sur la droite (∆2 ). Exploitation des résultats
1) Détermine les images des points 𝐴 et 𝐵 par 𝑆. On dit que l’image de la droite (∆) est la droite (𝐴′𝐵′) et les deux droites sont parallèles.
2) Vérifie si 𝑆 est une transformation du plan.

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On dit aussi que le centre de ℎ est le seul point invariant par ℎ. Ainsi on : (b) Justifie que (𝒟) et (𝑂𝑀) sont sécantes.
 ………………………………………………………………………………. (c) On désigne par 𝑀′ l’intersection de (𝒟) et (𝑂𝑀). Démontre que ℎ(𝑀) = 𝑀′.
2) Soit 𝑀 un point de la droite (𝑂𝐴).
Propriété 3.3.2 (a) Construis l’image 𝑁′ par ℎ d’un point 𝑁 n’appartenant pas à la droite (𝑂𝐴).
Le seul point invariant par une homothétie de rapport différent de 1 est son centre. (b) Construis le point d’intersection 𝑀′ de (𝑂𝐴) avec la parallèle à (𝑀𝑁) passant par 𝑁′.
Propriété 3.3.3 (c) Démontre que ℎ(𝑀) = 𝑀′.
• L’image par une homothétie Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
o d’une droite est une droite qui lui est parallèle ;  ……………………………………………………………………………….
o d’une demi-droite est une demi-droite ;
o d’un segment de droite est un segment de droite ; Méthode de construction à la règle et au compas de l’image d’un point 𝑴 par
• L’homothétie conserve :
o l’alignement des points ;
une homothétie déterminée par la donnée de son centre 𝑶, un point 𝑨 distinct
o le milieu d’un segment ; de 𝑶 et son image 𝑨’
o le parallélisme ; 1er cas : 𝑀 n’appartient pas à la droite (𝑂𝐴).
o l’orthogonalité ;
- Construire la droite (∆) passant par 𝐴′ et parallèle à (𝐴𝑀).
o les angles orientés ;
- Tracer la droite (𝑂𝑀).
• L’homothétie de rapport 𝑘 multiplie :
o les longueurs par |𝑘| ; L’image de 𝑀 est l’intersection des droites (𝑂𝑀) et (∆).
o les aires par 𝑘 2 ; 2ème cas : 𝑀 appartient à la droite (𝑂𝐴).
- Construire l’image 𝑁′ d’un point 𝑁 n’appartenant pas à la droite (𝑂𝐴).
Remarque 3.3.5 - Construire la droite (∆) passant par 𝑁′ et parallèle à (𝑀𝑁).
L’homothétie conserve aussi les angles géométriques. - Tracer la droite (𝑂𝑁)
 ………………………………………………………………………………. L’image de 𝑀 est l’intersection des droites (𝑂𝐴) et (∆).
Consigne 2 : Application  ……………………………………………………………………………….
Soit 𝐴𝐵𝐶 un triangle rectangle en 𝐴 tels que 𝐴𝐵 = 3 et 𝐴𝐶 = 2. Soit ℎ l’homothétie de centre 𝐴 et Remarque 3.3.6
de rapport −2. On désigne par 𝐻 l’homothétique du point 𝐶 par ℎ et 𝐾 le point tel que : ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐾 = 𝑎 𝑥
Dans le plan muni d’un repère orthonormé (𝑂; 𝐼; 𝐽), on considère les points Ω ( ) ; 𝑀 (𝑦) et
−2 ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵. 𝑏
1) (a) Détermine l’image du point 𝐵 par ℎ. 𝑥′
𝑀 ′ ( ). Soit 𝑘 un nombre réel non nul et ℎ(Ω;𝑘) l’homothétie de centre Ω et de rapport 𝑘.
(b) Déduis-en l’image du segment [𝐵𝐶] par ℎ. 𝑦′
𝑥 ′ = 𝑘𝑥 + (1 − 𝑘)𝑎
(c) Détermine 𝐾𝐻. On a ℎ(Ω;𝑘) (𝑀) = 𝑀′ ⇔ { ′ . Ce système est appelé expression analytique de
𝑦 = 𝑘𝑦 + (1 − 𝑘)𝑏
2) Soit (∆) la droite passant par 𝐵 et perpendiculaire à la droite (𝐵𝐶).
ℎ(Ω;𝑘) .
(a) Démontre que les droites (∆) et (𝐾𝐻) sont perpendiculaires.
(b) Calcule l’aire du triangle 𝐴𝐵𝐶.  ……………………………………………………………………………….
(c) Déduis-en l’aire du triangle 𝐴𝐾𝐻. Activité 3 : Approfondissement
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Le père de Séro est propriétaire d’une très grande parcelle de terre. Il utilise une partie de forme
 ………………………………………………………………………………. rectangulaire de 60𝑚 de long et 30𝑚 de large pour sa plantation d’anacardes. Satisfait de ses
Consigne 3 ventes, il décide de crée un nouveau champ juste en face de la face principale du premier de façon à
Soit 𝑂, 𝐴 et 𝐴′ trois du plan et ℎ l’homothétie de centre 𝑂 transformant 𝐴 en 𝐴′. crée une passerelle entre les deux champs.
Le rectangle ci-dessous représenté à l’échelle 1cm pour 10m désigne la première plantation du père
1) Soit 𝑀 un point n’appartenant pas à la droite (𝑂𝐴).
de Séro. Le côté 𝐵𝐶 représente la face principale du champ.
(a) Construis la droite (𝒟) passant par 𝐴′ et parallèle à (𝐴𝑀).

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• L’image par une homothétie
 d’une droite est une droite qui lui est parallèle ;
 d’une demi-droite est une demi-droite ;
 d’un segment de droite est un segment de droite ;
• L’homothétie conserve :
 l’alignement des points ;
 le milieu d’un segment ;
 le parallélisme ;
 l’orthogonalité ;
 les angles orientés ;
• L’homothétie de rapport 𝑘 multiplie :
 les longueurs par |𝑘| ;
25  les aires par |𝑘²| ;
Il aimerait que la surface de sa nouvelle plantation soit égale aux de la surface de la première mais  les volumes par |𝑘 3 |.
9
reste confus sur les dimensions qui lui permettrons de crée ce nouveau champ. Il sollicite de ce fait  ………………………………………………………………………….
votre aide.
Tâche : Tu es invité(e) à aider le père de Séro à trouver satisfaction en répondant aux questions de la
consigne suivante.
Pour s’entraîner
Consigne
1) Place le point 𝑂 milieu du segment [𝐵𝐶].
5 5
2) Construis les points 𝐴’, 𝐵’, 𝐶’ 𝑒𝑡 𝐷’ tel que : ሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝐴′ = − ሬሬሬሬሬԦ
OA ; ሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝐵′ = − ሬሬሬሬሬԦ
OB ; ሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝐶 ′ =
3 3
5 5
− ሬሬሬሬሬԦ
OC et ሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝐷′ = − ሬሬሬሬሬԦOD .
3 3
3) Que peut-on dire des points 𝐴, 𝑂 et 𝐴’ d’une part et des points 𝐵, 𝑂 et 𝐵’ d’autre part ?
5
4) Justifie que ሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝐴′ 𝐵′ = − AB ሬሬሬሬሬԦ .
3
5
5) Justifie que ሬሬሬሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ .
𝐵′ 𝐶 ′ = − BC
3
6) Donne la nature du quadrilatère 𝐴’𝐵’𝐶’𝐷’.
7) Calcule les aires 𝒜1 et 𝒜2 des rectangles 𝐴𝐵𝐶𝐷 et 𝐴’𝐵’𝐶’𝐷’ puis compare les résultats
Exercice 1
obtenus.
Traduis par des égalités vectorielles les phrases suivantes :
8) Répond à la préoccupation du père de Séro.
1) « 𝑀′ est l’image de 𝑀 par l’homothétie de centre 𝑂 et de rapport 5 » ;
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … 1
2) « Le point 𝐶 a pour image 𝐷 par l’homothétie de centre 𝑆 et de rapport » ;
 ………………………………………………………………………………. 2
3) « L’homothétie de centre 𝐼 et de rapport −2 transforme 𝐴 en 𝐵 ».
Propriété 3.3.3  ……………………………………………………………………………….
Soit ℎ une homothétie de rapport 𝑘 ; 𝐴, 𝐵 et 𝐼 trois points du plan d’images respectives 𝐴’, 𝐵’ Exercice 2
𝑒𝑡 𝐼’ 𝑝𝑎𝑟 ℎ. Alors : Interprète, en utilisant une homothétie, les égalités vectorielles suivantes :
 l’image par ℎ de la droite(𝐴𝐵) est la droite (𝐴’𝐵’) et (𝐴’𝐵’) est parallèle à (𝐴𝐵) ; ሬሬሬሬሬԦ = 4𝐵𝐴
𝐵𝐶 ሬሬሬሬሬԦ ; 5𝑀𝑁 ሬሬሬሬሬሬԦ ; 3 𝑅𝑆
ሬሬሬሬሬሬሬԦ = −5𝑀𝑃 ሬሬሬሬሬԦ = ሬሬሬሬሬԦ
𝑅𝐺
2
 l’image par ℎ du segment [𝐴𝐵] est le segment [A’B’] et 𝐴’𝐵’ = |𝑘| × 𝐴𝐵;
 ……………………………………………………………………………….
 si 𝐼 est milieu de [𝐴𝐵] alors 𝐼’ est milieu 𝑑𝑒 [𝐴’𝐵’] ;
Exercice 3
 l’image par ℎ de la demi-droite [𝐴𝐵) est la demi-droite [𝐴’𝐵’) ;
Soit 𝐴, 𝐵 et 𝐶 trois points deux à deux distincts. Détermine dans chacun des cas suivants le rapport
 l’image par ℎ d’un cercle de centre 𝐼 et de rayon 𝑅 est le cercle de centre 𝐼’ et de
de l’homothétie de centre 𝐴 transformant 𝐵 en 𝐶.
rayon |𝑘| × 𝑅.
1) ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐶 + 3𝐴𝐵 ሬሬሬሬሬԦ = ሬ0Ԧ
Propriété 3.3.4

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2) ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ = 0
𝐵𝐶 − 4𝐴𝐵 ሬԦ
ሬሬሬሬሬԦ
3) 𝐵𝐶 = 2𝐵𝐴ሬሬሬሬሬԦ
 ……………………………………………………………………………….
Exercice 4
Un homme mesurant 1,75𝑚 se tenant droit aux alentours de la tour Eiffel se place de sorte que
l'ombre lui passe juste au-dessus de la tête. Son ombre tombe à 2,7𝑚 de lui et celle-ci se trouve à
500𝑚 du centre de la tour Eiffel.
Quel est le rapport qui existe entre la hauteur de la tour Eiffel et la hauteur de cet homme ?

 ……………………………………………………………………………….
 Consultations
Ouvrage : CIAM 2nde S
Exercices 1 ;2 ;3 ;4 ;9 ;10 ;11 ;12 ; page 113.
Exercice 30 ;38 ; page 115.

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A la fin de cette séquence, l’élève doit être capable :
 de construire l’image d’une figure simple par une translation, une symétrie centrale, une symétrie orthogonale.
 de reconnaître et caractériser une translation ou une symétrie centrale ou une symétrie orthogonale.
 de caractériser vectoriellement une translation, une symétrie centrale, une symétrie orthogonale.
 d’utiliser une translation ou une symétrie centrale ou une symétrie orthogonale, pour résoudre des problèmes de construction ou de
recherche d’ensembles de points.

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Activité 1 : Translation  La composée de deux translations est une translation dont le vecteur est la somme des
vecteurs des deux translations.
Consigne 1 : Définition  La composée de deux translations de vecteur 𝑢
ሬԦ et 𝑣Ԧ est une translation de vecteur 𝑢
ሬԦ + 𝑣Ԧ.
On considère un parallélogramme 𝐴𝐵𝐶𝐷 de centre 𝑂. On a : 𝑡𝑢ሬԦ ∘ 𝑡𝑣ሬԦ = 𝑡𝑢ሬԦ+𝑣ሬԦ
On désigne par 𝑇2 la transformation du plan dans lui-même qui à tout point 𝑀 du plan, associe le  ……………………………………………………………………………….
ሬሬሬሬሬԦ.
ሬሬሬሬሬሬሬԦ = 𝐴𝐷
point 𝑁 tel que 𝑀𝑁 Consigne 3 : Application
1) Détermine et construis les images par 𝑇2 des points 𝐴 , 𝐵 , 𝐶 , 𝐷 𝑒𝑡 𝑂. Le plan est muni d’un repère (𝑂; 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ). On donne les points 𝐴(−1; −1), 𝐵(1; −2) et 𝐶(0; 1)
2) Caractérise 𝑇2 et nomme-la. ሬሬሬሬሬԦ .
Détermine les coordonnées du point 𝐷 image du point 𝐵 par la translation de vecteur 𝐴𝐶
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….  ……………………………………………………………………………….
Définition 3.4.1 Activité 2 : Symétrie centrale
Soit 𝑢ሬԦ un vecteur non nul. On appelle translation 𝑡 de vecteur 𝑢
ሬԦ , la transformation du plan dans lui-
même qui, à tout point 𝑀 du plan, associe le point 𝑀′ tel que, ሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑀𝑀′ = 𝑢 ሬԦ. On le note 𝑡𝑢ሬԦ . On écrit Consigne 1 : Définition
𝑡𝑢ሬԦ (𝑀) = 𝑀′. On considère un parallélogramme 𝐴𝐵𝐶𝐷 de centre 𝑂.
On désigne par 𝑇1 la transformation du plan dans lui même qui a tout point M du plan, associe le
point 𝑁 tel que ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑁 = −𝑂𝑀 ሬሬሬሬሬሬԦ
1) Détermine et construis les images par 𝑇1 des points 𝐴, 𝐵, 𝐶, , 𝐷 et 𝑂.
2) Nomme 𝑇1 .
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Remarque 3.4.1  ……………………………………………………………………………….
𝐴𝐵 = ሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
Si 𝑡𝑢ሬԦ (𝐴) = 𝐴′ et 𝑡𝑢ሬԦ (𝐵) = 𝐵′, alors ሬሬሬሬሬԦ 𝐴′𝐵′ c’est-à-dire que 𝐴𝐵𝐵′𝐴′ est un parallélogramme. Définition 3.4.2
La symétrie centrale de centre 𝑂 est la transformation du plan dans lui-même qui, à tout point 𝑀 du
Remarque 3.4.2 plan, associe le point 𝑀′ du plan tel que O soit le milieu de [𝑀𝑀′]. On la note 𝑆O .
 Si 𝑢 ሬԦ, alors il n’existe pas de point invariant par 𝑡𝑢ሬԦ .
ሬԦ ≠ 0 ሬሬሬሬሬሬሬሬԦ = −𝑂𝑀
On écrit 𝑆𝑂 (𝑀) = 𝑀′ . On a alors 𝑂𝑀′ ሬሬሬሬሬሬԦ.
ሬԦ = ሬ0Ԧ, alors tous les points son invariants par 𝑡𝑢ሬԦ .
 Si 𝑢
Propriété 3.4.1
 Une application 𝑓 du plan dans le plan est une translation si et seulement si pour tous points
𝐴 𝑒𝑡 𝐵 du plan tel que 𝑓(𝐴) = 𝐴′ et 𝑓(𝐵) = 𝐵′,on a ሬሬሬሬሬԦ 𝐴𝐵 = ሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝐴′𝐵′ (c’est la propriété
caractéristique des translations).
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 2 Remarque 3.4.3
Soient 𝑢 ሬԦ et 𝑣Ԧ deux vecteurs du plan, 𝑀, 𝑀1 et 𝑀′ trois points du plan tels que 𝑡𝑢ሬԦ (𝑀) = 𝑀1 et  Si 𝑆𝐼 (𝑀) = 𝑀′ , alors 𝑆𝐼 (𝑀′ ) = M.
𝑡𝑣ሬԦ (𝑀1 ) = 𝑀′  𝑆𝐼 (𝐼) = I.
1) Justifie que ሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑀𝑀′ = 𝑢 ሬԦ + 𝑣Ԧ.  ……………………………………………………………………………….
2) Dis ce que représente 𝑀′ pour 𝑀.
Consigne 2: Composée de deux symétries centrales de centres distincts
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Soient 𝐼 et 𝐽 deux points distincts du plan. Soient 𝑀, 𝑀′ et 𝑀′′ des points distincts tels que :
 ………………………………………………………………………………. 𝑆𝐼 (𝑀) = 𝑀′ et 𝑆𝐽 (𝑀′ ) = 𝑀′′
Propriété 3.4.2 1) Justifie que ሬሬሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑀𝑀′′ = 2𝐼𝐽 ሬሬԦ
2) Dis ce que représente alors le point 𝑀′′ pour le point 𝑀.

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Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Propriété 3.4.3
• La composée de deux symétries centrales de centres distincts est une translation.
• Etant donnés deux points distincts 𝐼 et 𝐽 du plan, si 𝑀 et 𝑁 sont des points du plan tels que
𝑆𝐼 [𝑆𝐽 (𝑀)] = 𝑁 alors 𝑀𝑁ሬሬሬሬሬሬሬԦ = 2𝐽𝐼
ሬሬԦ.
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 3 : Application
Soient 𝐴, 𝐵, 𝐴′, 𝐵′ et 𝐼 des points distincts du plan tels que : 𝑆𝐼 (𝐴) = 𝐴′ et 𝑆𝐼 (𝐵) = 𝐵′
Justifie que les droites (𝐴𝐵) et (𝐴′ 𝐵′ ) sont parallèles.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Activité 3 : Symétrie orthogonale
Consigne 1 Remarque 3.4.4
On considère un carré 𝐴𝐵𝐶𝐷 de centre 𝑂. Soit (∆) la droite passant par 𝑂 et perpendiculaire à la
 L’image d’une droite par une symétrie orthogonale n’est pas toujours comme dans le cas de
droite (𝐴𝐵).
la symétrie centrale parallèle à la droite initiale.
On désigne par 𝑇 la transformation du plan dans lui même qui à tout point 𝑀 du plan, associe le point
 L’image d’une droite par une symétrie orthogonale est parallèle à la droite initiale si elle est
𝑀′, tel que la droite (∆) soit la médiatrice du segment [𝑀𝑀′]. parallèle à l’axe de la symétrie.
Détermine et construis les images par 𝑇 des 𝐴, 𝐵, 𝐶, 𝐷 et 𝑂.  Tous points de l’axe (𝐷) d’une symétrie orthogonale est sa propre image par 𝑆(D) . On dit
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … que l’axe (𝐷) est l’ensemble des points invariants par 𝑆(D) .
 ……………………………………………………………………………….  ……………………………………………………………………………….
Définition 3.4.3
La symétrie orthogonale d'axe (∆) ou la réflexion d’axe (∆) est la transformation du plan dans lui- Consigne 2 : Composée de deux symétries orthogonales d’axes parallèles
même qui, à tout point 𝑀 du plan associe le point 𝑀′ du plan tel que : Soient (𝐷) et (𝐷′ ) deux droites strictement parallèles. Soient 𝐻 un point de (𝐷) et 𝐻′ son projeté
• Si 𝑀 ∈ (∆) alors 𝑀′ = 𝑀 orthogonal sur (𝐷′ ).
Soient 𝐴, 𝐴′ et 𝐴′′ des points tels que : 𝑆(𝐷) (𝐴) = 𝐴′ et 𝑆(𝐷′) (𝐴′ ) = 𝐴′′.On désigne par 𝐼 et 𝐼′
• Si 𝑀 ∉ (∆) alors (∆) est la médiatrice du segment [𝑀𝑀′].
les milieux respectifs des segments [𝐴𝐴′] et [𝐴′𝐴′′].
ሬሬሬሬሬሬሬሬԦ = 2𝐻𝐻′
1) Justifie que 𝐴𝐴′′ ሬሬሬሬሬሬሬԦ
2) Dis ce que représente le point 𝐴′′ pour le point 𝐴.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Propriété 3.4.4
La composée de deux symétries orthogonales d’axes parallèles est une translation.
Remarque 3.4.5
Soit (∆) et (∆′) deux droites parallèles, 𝑂 un point de (∆) et 𝑂′ son projeté orthogonale sur (∆′ ). La
composée S∆ ′ ∘ S∆ des symétries orthogonales d’axes respectifs (∆) et (∆′) est la translation de
ሬሬሬሬሬሬሬԦ.
vecteur 2𝑂𝑂′
 ……………………………………………………………………………….

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Consigne 3 : Application 1) Démontre que 𝐶 est le milieu de [𝐷𝐸].
2) Démontre que 𝐴𝐶ሬሬሬሬሬԦ = 𝐵𝐸
ሬሬሬሬሬԦ .
Soient 𝑂 et 𝑂′ des points distincts du plan. Soit 𝐴 un point du plan n’appartenant pas à la droite
(𝑂𝑂′ ). Soient (𝐶) et (𝐶 ′ ) deux cercles de centres respectifs 𝑂 et 𝑂′ passant par 𝐴 et se recoupant 3) Construis l’image (𝐶 ′ ) de (𝐶) par la translation 𝑡ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 .
en 𝐵. 4) Quelle est la nature du quadrilatère 𝐴𝐵𝐸𝐷?
Montre que les points 𝐴 et 𝐵 sont symétriques par rapport par rapport à la droite (𝑂𝑂′ ). Exercice 3
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂; 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ). Soit 𝑢 ሬԦ(2; −1) ; (𝐷1 ): 𝑦 = 0 ; (𝐷2 ): 𝑥 = 0 ;
1
 ………………………………………………………………………………. (𝐷3 ): 𝑦 = 𝑥 ; (𝐷4 ): 𝑦 = −𝑥 et 𝐴 ( ; 3). Soit 𝑀(𝑥; 𝑦) un point du plan.
2
1) Détermine les coordonnées 𝑥 ′ 𝑒𝑡 𝑦′ du point 𝑀′ image de 𝑀 par la translation de vecteur 𝑢
Consigne 4 : Composée de deux symétries orthogonales d’axe perpendiculaire 2) Détermine l’expression analytique de la symétrie centrale de centre 𝐴.
ሬԦ.
Soient (𝐷) et (𝐷′ ) deux droites perpendiculaires en un point 𝑂. 𝑀, 𝑀′ et 𝑀′′ des points distincts
3) Détermine l’expression analytique des symétries orthogonales d’axe respectifs
du plan tels que : 𝑆(𝐷) (𝑀) = 𝑀′ et 𝑆(𝐷′) (𝑀′) = 𝑀′′
(𝐷1 ); (𝐷2 ); (𝐷3 ) 𝑒𝑡 (𝐷4 ).
1) Justifie que le point 𝑂 est le milieu du segment [𝑀𝑀 ′′ ].
2) Dis ce que représente le point 𝑀′′ pour le point 𝑀.
 ………………………………………………………………………………
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Propriété 3.4.5
La composée de deux symétries orthogonales d’axes perpendiculaires est la symétrie
centrale dont le centre est le point de concours des deux axes.
 ……………………………………………………………………………….
Pour s’entrainer

Exercice 1
On considère un carré 𝐴𝐵𝐶𝐷 de centre 𝑂 tel que 𝐴𝐵 = 4𝑐𝑚. 𝐸 milieu de [𝐷𝐶], 𝐹 est le symétrique
de 𝐴 par rapport à 𝐸 et 𝐺 le symétrique de 𝐵 par rapport à 𝐸.
1) Fais une figure.
2) Démontre que la droite (𝐴𝐶) est parallèle à (𝐹𝐷).
3) Démontre que la droite (𝐵𝐷) est perpendiculaire à (𝐹𝐷).
4) Quelle est la nature du triangle 𝐵𝐷𝐹 ?
5) Détermine l’image du carré 𝐴𝐵𝐶𝐷 par la symétrie centrale de centre 𝐸 puis calcule son aire.
Exercice 2
On considère un carré 𝐴𝐵𝐶𝐷 inscrit dans un cercle (𝐶) de centre 0. On pose 𝑡ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 (𝐶) = 𝐸.

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A la fin de cette séquence, l’élève doit être capable de:
 comparer des angles inscrits dans un même cercle et interceptant :
▪ le même arc ;
▪ deux arcs de même longueur ;
▪ deux arcs distincts de mêmes extrémités.
෣ = 𝜃° avec 𝜃
 déterminer le lieu géométrique des points M tels que, A et B étant deux points distincts du plan, on ait 𝑚𝑒𝑠 𝐴𝑀𝐵
un nombre réel fixé de l’intervalle ] 0 ; 180[;
 définir le sinus d’un angle ;
 calculer le sinus d’un angle, l’aire d’un triangle et le rayon du cercle circonscrit à ce triangle ;
 connaissant les mesures des trois éléments d’un triangle (côtés ou angles) dont au moins un des côtés, l’élèves doit être capable de :
▪ construire ce triangle
▪ calculer la mesure des trois autres éléments
▪ calculer la mesure de l’aire de ce triangle
▪ calculer le rayon du cercle circonscrit
▪ calculer la distance d’un sommet au milieu du côté opposé.
 calculer la longueur d’un arc de cercle de rayon R intercepté par un angle au centre de mesure 𝛼 radians, 𝛼 є ] − 𝜋 ; 𝜋].

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Activité 1 : Angles inscrits Résultats attendus
Consigne 1
En utilisant le plan de la situation de départ :
1) précise le diamètre du cercle de centre O circonscrit au rectangle 𝐴𝐵’𝐶’𝐷’.
2) donne des exemples d’angles inscrits et leurs angles au centre associé sur le cercle
précédent.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Définition 3.5.1
 Un angle inscrit dans un cercle est un angle dont le sommet est sur le cercle et au moins l’un
des côtés coupe ce cercle.
 Un angle au centre est dit associé à un angle inscrit lorsqu’ils interceptent le même arc.
Propriété 3.5.1
 Deux angles inscrits interceptant le même arc ont même mesure.
 Deux angles inscrits dans un même cercle et interceptant des arcs de même longueur sont
égaux.
 Deux angles inscrits interceptant deux arcs distincts de mêmes extrémités sont
supplémentaires.
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 2 : Arc capable
Soient 𝐴 et 𝐵 deux points du plan tels que 𝐴𝐵 = 4𝑐𝑚, 𝐼 le milieu du segment [𝐴𝐵]. On prendra 𝛼 =
40°.
1) Place un point 𝑇 tel que 𝑚𝑒𝑠 𝑇𝐴𝐵 ෣ = 𝛼.
2) Soit 𝑂 le point d’intersection de la médiatrice du segment [𝐴𝐵] et de la perpendiculaire à la
droite (𝐴𝑇) en 𝐴, (𝐶) le cercle de centre 𝑂 passant par 𝐴 ; 𝑀 un point de (𝐶) distinct de 𝐴 et de 𝐵
෣ soit aigu.
tel que 𝐴𝑀𝐵
3) (a) Fais une figure.
1) Voir figure
෣ et 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵
(b) Exprime 𝑚𝑒𝑠 𝐴𝑂𝐵 ෣ en fonction de 𝛼.
2) (a) Voir figure.
(c) Détermine l’ensemble des points 𝑀 du plan tels que 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵෣ = 𝛼.
෣ et 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵
(b) Exprimons 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐵 ෣ en focntion de 𝛼.
4) On suppose que 𝐴𝑀𝐵 est obtus. Exprime 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵 en fonction de 𝛼.
෣ ෣
𝑚𝑒𝑠𝑇𝐴𝐵෣ = 𝛼 et 𝑚𝑒𝑠𝑇𝐴𝑂 ෣ = 90° donc 𝑚𝑒𝑠𝐵𝐴𝑂 ෣ = 90 − 𝛼. Ainsi 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐼̂ = 𝛼 et
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … ෣ ෣ ෣
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐵 = 2𝛼. Puisque 𝐴𝑀𝐵 est inscrit aigu et est associé à l’angle au centre 𝐴𝑂𝐵
 ………………………………………………………………………………. alors 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵 ෣ = 𝛼.
෣ = 𝛼.
(c) Déterminons l’ensemble des points 𝑀 du plan tels que 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵

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L’ensemble des points 𝑀 du plan tels que 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵෣ = 𝛼 est la réunion du grand arc du  ……………………………………………………………………………….
cercle (𝐶) d’etrémoités 𝐴 et 𝐵, privé des points 𝐴 et 𝐵, et du symétrique de cet arc par
Résultat attendu
rapport à la droite (𝐴𝐵). ෣
ሬሬሬሬሬሬԦ
Déterminons et construisons l’ensemble des points 𝑀du plan tels que 𝑚𝑒𝑠 (𝑀𝐴 ; ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑀𝐵 ) = 60°.
෣ est obtus, alors 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵
3) Si 𝐴𝑀𝐵 ෣ = 180 − 𝛼.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Si 𝑚𝑒𝑠 (𝑀𝐴 ෣
ሬሬሬሬሬሬԦ ; ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑀𝐵 ) = 60° alors le carrefour à sens giratoire est un arc capable d’extrémité 𝐴 et 𝐵 et
 ………………………………………………………………………………. d’angle 60°.
Définition 3.5.2
Soient 𝐴 et 𝐵 deux points distincts du plan et 𝜃 un angle aigu. On appelle arc capable d’extrémités 𝑨
et 𝑩 et d’angle 𝜃 l’un des arcs de cercle sur lesquels tout point 𝑀 distinct de 𝐴 et de 𝐵 vérifie
෣ = 𝜃.
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵
Propriété 3.5.2
Soit 𝐴 et 𝐵 deux points distincts du plan, 𝜃 un angle aigu. 𝑂 est le point de la médiatrice de [𝐴𝐵] tel
que 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐵෣ = 2𝜃 et (𝐶) le cercle de centre 𝑂 et de rayon 𝑂𝐴. Le lieu géométrique des points 𝑀 du
෣ = 𝜃 est la réunion de l’un des deux arcs, privés des points 𝐴 et 𝐵, définis
plan tels que 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵
sur (𝐶) par la corde [𝐴𝐵] et du symétrique de cet arc par rapport à (𝐴𝐵).
Méthode de construction
Soit 𝐴 et 𝐵 deux points distincts, 𝜃 un nombre réel tel que 0° < 𝜃 < 180°.
෣ = 𝜃,on peut :
Pour construire le lieu géométrique des points 𝑀 du plan tels que 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵
 Construire une demi-droite (𝐴𝑇) telle que 𝑚𝑒𝑠𝐵𝐴𝑇 ෣ = 𝜃;
 Construire la perpendiculaire (𝐷) à (𝐴𝑇) en 𝐴;
 Construire la médiatrice de [𝐴𝐵] qui coupe (𝐷) en 𝑂.
 Si 0° < 𝜃 < 90°, construire l’arc 𝐴𝐵 ̆ de centre 𝑂 et de rayon 𝑂𝐴 puis le symétrique de
̆ par rapport à (𝐴𝐵).
𝐴𝐵
 Si 90° < 𝜃 < 180°, construire l’arc 𝐴𝐵 ̂ de centre 𝑂 et de rayon 𝑂𝐴 puis le symétrique
̂ par rapport à (𝐴𝐵).
de 𝐴𝐵  ……………………………………………………………………………….
 ………………………………………………………………………………. Activité 2 : Relation métriques dans un triangle
Consigne 3 : Application ෣ soit obtus. Soit 𝐻 le projeté orthogonal de 𝐶 sur (𝐴𝐵) et 𝐾
Soit 𝐴𝐵𝐶 un triangle tel que l’angle 𝐵𝐴𝐶
Un objet d’art a été reconnu comme pôle d’attraction dans une ville. Pour protéger cet objet d’art des celui de 𝐵 sur (𝐴𝐶). Soit 𝒜 l’aire du triangle 𝐴𝐵𝐶.
voitures circulant aux alentours, on veut concevoir un carrefour à sens giratoire ( semblable à un rond-
point) ayant la forme d’un arc de cercle d’extrémité 𝐴 et 𝐵 distants de 30𝑚 tel que tout point 𝑀 dudit
Consigne 1
𝐻𝐶 𝐾𝐵
෣ 1) (a) Calcule 𝒜 de deux façons différentes. Déduis-en que = .
carrefour vérifie la condition donée par l’ingénieur de conception :𝑚𝑒𝑠 (𝑀𝐴 ሬሬሬሬሬሬԦ ; ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑀𝐵 ) = 60°. En 𝐴𝐶 𝐴𝐵
෣.
(b) Dans le triangle 𝐴𝐻𝐶, calcule sin 𝐻𝐴𝐶
prenant 𝐴𝐵 = 6𝑐𝑚, détermine et construis l’ensemble des points 𝑀du plan tels que ෣ = sin 𝐻𝐴𝐶
2) Par définition on pose sin 𝐵𝐴𝐶 ෣ = 𝐻𝐶 = 𝐾𝐵.
෣ 𝐴𝐶 𝐴𝐵
ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑚𝑒𝑠 (𝑀𝐴 ; ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑀𝐵) = 60°. On pose 𝐴𝐵 = 𝑐, 𝐴𝐶 = 𝑏 𝑒𝑡 𝐵𝐶 = 𝑎.
1
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … ෣ = 1 𝑎𝑐 sin 𝐴𝐵𝐶
(a) Montre que 𝒜 = 𝑏𝑐 sin 𝐵𝐴𝐶 ෣ = 1 𝑎𝑏 sin 𝐵𝐶𝐴
෣.
2 2 2

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(b) Déduis-en que ෣ = ෣ = ෣ =
𝑎 𝑏 𝑐
.
𝑎𝑏𝑐
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
sin 𝐵𝐴𝐶 sin 𝐴𝐵𝐶 sin 𝐵𝐶𝐴 2𝒜
3) Soit 𝑂 le centre du cercle circonscrit à 𝐴𝐵𝐶 et 𝐼 le projeté orthogonal de 𝑂 sur (𝐴𝐵).  ……………………………………………………………………………….
(a) Montre que 𝑐 = 2𝑅 sin 𝐵𝑂𝐼 ̂ avec 𝑅 le rayon du cercle.
𝑐
(b) Déduis-en que ෣ = 2𝑅.
Consigne 3: Approfondissement
sin 𝐵𝐶𝐴 Soit 𝐴𝐵𝐶 un triangle isocèle de base [𝐵𝐶]. On pose 𝑎 = 𝐵𝐶, 𝑏 = 𝐴𝐶 = 𝐴𝐵. 𝐼 est le milieu du
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … segment [𝐵𝐶]. Soit 𝑟 le rayon de son cercle inscrit (𝐶1 ), 𝑅 celui de son cercle circonsrcit (𝐶2 ) et 𝒜
 ………………………………………………………………………………. son aire.
Définition 3.5.3 Le but de cet exercice est de démontrer que le triangle isocèle 𝐴𝐵𝐶 est équilatéral si et seulement si
𝑅 = 2𝑟.
1) On suppose que 𝐴𝐵𝐶 est équilatéral de centre 𝑂. Fais une figure et démontre que 𝑅 = 2𝑟.
2) On suppose que le triangle 𝐴𝐵𝐶 est isocèle en 𝐴 de centre 𝑂.
3) (a) Fais une figure faisant ressortir (𝐶1 ).
4) (b) Exprime l’aire 𝒜 du triangle 𝐴𝐵𝐶 en fonction de l’aire des triangles 𝑂𝐴𝐵, 𝑂𝐴𝐶 et 𝑂𝐵𝐶
2𝒜
et déduis-en que 𝑟 = .
𝑎+2𝑏
𝑎𝑏²
(c) En utilisant le théorème des Sinus, démontre que 𝑅 = .
4𝒜
𝑎 4𝑏 2 −𝑎²
(d) Dans le triangle 𝐴𝐼𝐵,démontre que cos 𝐵̂ = et que 𝑠𝑖𝑛2 𝐵̂ =
2𝑏 4𝑏²
𝑎²(4𝑏 2 −𝑎2 )
(e) Déduis-en que 𝒜 =2
.
16
Soit 𝐵𝐴𝐶 ෣ = 𝐻𝐶 𝑒𝑡 sin 𝐵𝐴𝐶
෣ un angle, 𝐻 le projeté orthogonal de 𝐶 sur (𝐴𝐵). On a : sin 𝐵𝐴𝐶 ෣=
𝐴𝐶 (d) Déduis-en des questions précédentes que si 𝑅 = 2𝑟 alors le triangle 𝐴𝐵𝐶 est
෣.
sin 𝐻𝐴𝐶 équilatéral.
Propriété 3.5.3 Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Aire d’un triangle  ………………………………………………………………………………...
෣ soit obtus. Soit 𝒜 l’aire du triangle 𝐴𝐵𝐶. On pose 𝐴𝐵 =
Soit 𝐴𝐵𝐶 un triangle tel que l’angle 𝐵𝐴𝐶 Pour s’entraîner
𝑐, 𝐴𝐶 = 𝑏 𝑒𝑡 𝐵𝐶 = 𝑎.
1 Exercice 1
෣ = 1 𝑎𝑐 sin 𝐴𝐵𝐶
On a : 𝒜 = 𝑏𝑐 sin 𝐵𝐴𝐶 ෣ = 1 𝑎𝑏 sin 𝐵𝐶𝐴෣. La figure codée ci-contre n’est pas réalisée en vraie grandeur.
2 2 2

Théorème des sinus


෣ soit obtus. Soit 𝒜 l’aire du triangle 𝐴𝐵𝐶. On pose 𝐴𝐵 =
Soit 𝐴𝐵𝐶 un triangle tel que l’angle 𝐵𝐴𝐶
𝑐, 𝐴𝐶 = 𝑏 𝑒𝑡 𝐵𝐶 = 𝑎. Soit 𝑂 le centre du cercle circonscrit à 𝐴𝐵𝐶 et 𝑅 le rayon de ce cercle. On
𝑎 𝑏 𝑐 𝑎𝑏𝑐
a: ෣
= ෣
= ෣
= = 2𝑅.
sin 𝐵𝐴𝐶 sin 𝐴𝐵𝐶 sin 𝐵𝐶𝐴 2𝒜
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 2 : Application
𝐴𝐵𝐶 est un triangle tel que 𝐵𝐶 = 4𝑐𝑚, 𝑚𝑒𝑠𝐵̂ = 75° 𝑚𝑒𝑠𝐶̂ = 45°.
1) Fais la figure.
2) Détermine la valeur exacte des longueurs 𝐴𝐵 et 𝐴𝐶.
3) Détermine la valeur exacte du rayon du cercle circonscrit au triangle 𝐴𝐵𝐶.

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1) Donne en justifiant la nature du triangle 𝐵𝑀𝐷. 1) Justifie que le triangle 𝐵𝑇𝐶 est isocèle puis déduis-en 𝑚𝑒𝑠𝑇𝐶𝐵 ෣.
2) Calcule 𝑚𝑒𝑠𝐵𝑀𝐷 ෣. 2) Détermine 𝑚𝑒𝑠𝐵𝑂𝐶 ෣ et 𝑚𝑒𝑠𝐵𝐷𝐶 ෣.
3) Déduis-en 𝑚𝑒𝑠𝐵𝐴𝐷 ෣ et 𝑚𝑒𝑠𝐵𝑂𝐷 ෣. 3) Le quadrilatère 𝑂𝐵𝑇𝐶 est-il inscriptible dans un cercle ? Justifie ta réponse.
4) Quelle est la nature exacte du triangle 𝐵𝑂𝐷 ? 4) Détermine 𝑚𝑒𝑠𝐶𝐴𝐵 ෣ , 𝑚𝑒𝑠𝐴𝐶𝐵෣ et 𝑚𝑒𝑠𝐴𝐷𝐵 ෣.
5) Calcule 𝑚𝑒𝑠𝐷𝐸𝐴෣ et 𝑚𝑒𝑠𝐷𝐹𝐵 ෣. 5) On donne 𝑚𝑒𝑠𝐷𝐴𝐶 ෣ = 76°. Détermine 𝑚𝑒𝑠𝐷𝐶𝐵 ෣ et 𝑚𝑒𝑠𝐷𝐵𝐴 ෣.
Exercice 2 Exercice 3
On considère le cercle (𝐶) de diamètre [𝐴𝐶], passant par les points 𝐵 et 𝐷 comme l’indique la figure Samuel dispose d’un terrain circulaire à l’intérieur duquel il a aménagé une pelouse de forme
ci-contre. Les droites (𝐶𝑇) et (𝐵𝑇) sont les tangentes au cercle (𝐶) en 𝐵 et 𝐶 respectivement tel que triangulaire, dont les sommets représentent respectivement un lampadaire situé au point 𝐴, un bar
෣ = 100°.
𝑚𝑒𝑠𝐵𝑇𝐶 situé au point 𝐵 et une cuisine située au point 𝐶. Une piste rectiligne joint la piscine située au point 𝐷
au point de frontière 𝐴 où une route rectiligne est tangente à l’espace.
L’angle entre la route et la demi-droite [𝐴𝐶) est de 30°. Deux côtés de cette pelouse triangulaire
√2+3 3
mesure respectivement 𝑚 et √ 𝑚. Pour un meilleur éclairage de son espace, Samuel voudrait
2−√2 2

déterminer la distance entre le bar au point 𝐵 et le point 𝐴 afin de placer un lampadaire au point 𝐵
pour pouvoir éclairer la piscine 𝐷.

1) Démontre que 𝐴𝐵 = √10(3 + 2√2)𝑚.


2) Détermine l’angle d’éclairage 𝛼 du lampadaire situé au point 𝐴.
3) Détermine l’angle d’éclairage 𝛽 du lampadaire situé au point 𝐵.

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Exercice 4
1) Soit 𝐴𝐵𝑀𝐶 un quadrilatère inscriptible dans un cercle tel que le triangle 𝐴𝐵𝐶 soit isocèle
en 𝐴.
Démontre que la droite (𝑀𝐴) est la bissectrice issue de 𝑀 dans le triangle 𝐵𝑀𝐶.
2) Soit 𝐴 et 𝐵 d’un cercle (𝐶) non diamétralement opposés. On choisit un point 𝑀 sur (𝐶)
n’appartenant pas à 𝐴𝐵̂ . Les tangentes en 𝐴 et 𝐵 au cercle (𝐶) se coupent en un point 𝑁.
̂ pour que 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵
Trouve la longueur de l’arc 𝐴𝐵 ෣ = 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑁𝐵 ෣.
Exercice 5
1) Soit 𝐴𝐵𝐶 un triangle tel que 𝐴𝐵 = 6𝑐𝑚, 𝐵𝐶 = 4𝑐𝑚 et 𝑚𝑒𝑠𝐴𝐵𝐶 ෣ = 40°.
Construis à la règle et au compas un point 𝑀 tel que 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵 ෣ = 45° et 𝑚𝑒𝑠𝐵𝑀𝐶 ෣ =
60°.
2) Soit 𝐴𝐵𝐶 un triangle. Construis à la règle et au compas le lieu géométrique des points 𝑀 du
demi-plan de frontière (𝐴𝐵) contenant 𝐶 tels que 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵 ෣ = 𝑚𝑒𝑠𝐴𝐶𝐵 ෣.

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A la fin de cette séquence, l’élève doit être capable :
 de donner le sens d’un triplet de points non alignés dans un plan orienté ;
 de dessiner un représentant d’un angle orienté de mesure principale donnée ;
 de déterminer la mesure principale d’un angle orienté ;
 de construire un représentant de la somme de deux angles orientés et calculer sa mesure principale ;
 d’utiliser la relation de Chasles dans les calculs ou démonstrations ;
 de déterminer le cosinus, le sinus et la tangente d’un angle orienté dont on connaît la mesure principale

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Activité 1 : Définition du radian
𝐴 est un point de (𝐶) un cercle de centre 𝑂 et de rayon 𝑟 ; 𝑀 un point quelconque de (𝐶) tel que
෣ = 60°.
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝑀
Consigne 1
1) Place le point 𝑀 sur le cercle (𝐶).
2) ̂.
(a) Calcule en fonction de 𝑟 la longueur ℓ de l’arc 𝐴𝑀
(b) Calcule ℓ pour 𝑟 = 1.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Exploitation des résultats
𝜋
෣.
est la mesure en radian de l’angle 𝐴𝑂𝑀
3
 ……………………………………………………………………………….
Définition 3.6.1 Remarque 3.6.1
➢ Le radian est la mesure d’un angle au centre qui intercepte sur un cercle un arc dont la
• Sur un cercle de rayon 𝑟, la longueur de l’arc intercepté par un angle au centre de mesure 𝛼
longueur est égale au rayon du cercle. (en radian) est ℓ = 𝛼 × 𝑟
• Pour convertir un angle de degré ou un angle de radian en degré, on procède comme suit :
180° ⟶ 𝜋 𝑟𝑎𝑑
𝛼° ⟶ 𝛽 𝑟𝑎𝑑
Remarque 3.6.2
Nous savons que la longueur d'un cercle de rayon r est égale à : 𝐿 = 2 𝜋 𝑟 . Donc la longueur du cercle
trigonométrique (pour 𝑟 = 1) est donnée par : 𝐿 = 2𝜋. Ainsi, la moitié du cercle mesure 𝜋 ; le quart
𝜋
du cercle mesure , et ainsi de suite...
2

➢ Un angle de mesure 𝜋 rad a aussi pour mesure 180°.


Remarque 3.6.3
෣ . Cet angle intercepte Les mesures en radians et en degrés d’un angle géométrique sont proportionnelles :
➢ Pour tout point 𝑴 du cercle trigonométrique, on définit un angle 𝐼𝑂𝑀
̂ ෣ comme
l’arc 𝐼𝑀 du cercle trigonométrique. On définit la mesure en radian de l’angle 𝐼𝑂𝑀
෣ mesure 𝑥 unités 𝑂𝐼 (0 ≤ 0 ≤ 2𝜋), alors on
̂ . Ainsi, si l’angle 𝐼𝑂𝑀
la longueur de l’arc 𝐼𝑀
෣ mesure 𝑥 radians. On la notera mes 𝐼𝑂𝑀
dira que l’angle 𝐼𝑂𝑀 ෣.

 ……………………………………………………………………………….
Consigne 2 : Application
(𝐶) est un cercle de centre 𝑂 et de rayon 𝑟 = 2𝑐𝑚. 𝑀, 𝑁, 𝐵 et 𝐹 sont quatre points du cercle
෣ = 240° et 𝑚𝑒𝑠𝐵𝑂𝐹
tels que : 𝑚𝑒𝑠𝑀𝑂𝑁 ෣ = 3𝜋
2
3𝜋
1) Convertis 240° en radian et en degré.
2
2) ̂.
Calcule la longueur de l’arc 𝑀𝑁
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …

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 ………………………………………………………………………………. • L’ensemble des couples (𝑢 ̂ garde
ሬԦ, 𝑣Ԧ) de vecteurs non colinéaires pour lesquels l’arc 𝑀𝑁
la même mesure et est parcouru dans le même sens de 𝑀 vers 𝑁 est appelé angles
Consigne 3 ෣

orienté et noté (𝑢 ሬሬሬሬሬԦ
ሬԦ, 𝑣Ԧ) ou (𝑂𝑋 , ሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑌 ) ou (𝑢
ሬԦ, 𝑣Ԧ).
1) Détermine la mesure en radian d’un angle de 75° et la mesure en dégré d’un angle de 1,24
radian.
3𝜋
2) Calcule la longueur de l’arc intercepté par un angle de mesure sur un cercle de rayon
2
3𝑐𝑚.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Orientation du plan • L’ensemble des couples (𝑢 ሬԦ, 𝑣Ԧ) pour lesquels les vecteurs 𝑢
ሬԦ et 𝑣Ԧ sont colinéaires et de
Sur le cercle, il existe deux sens de parcours. Le sens des aiguilles d’une montre et le sens contraire à même sens, est l’angle orienté nul.
celui des aiguilles d’une montre.
 Orienter le plan c’est choisir l’un des sens appelé sens positif ou sens direct.
 Par convention on choisit le sens contraire des aiguilles d’une montre comme sens positif ou
sens direct. L’autre sens est dit sens négatif ou sens ou rétrograde ou sens indirect. • L’ensemble des couples (𝑢 ሬԦ, 𝑣Ԧ) pour lesquels les vecteurs 𝑢
ሬԦ et 𝑣Ԧ sont colinéaires et de
Le sens trigonométrique est celui contraire aux aiguilles d’une montre. sens contraires, est l’angle orienté plat.

Angle orienté de deux vecteurs non nuls


Définition 3.6.2
Orienter un cercle c’est choisir le sens de parcours pour ce cercle. On dit qu’un plan est orienté si tous
➢ (𝑢ሬԦ; 𝑣Ԧ) est un couple de vecteurs non nuls. 𝑂, 𝑋 et 𝑌 des points tels que ሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑋 = 𝑢 ሬԦ et ሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑌 =
ses cercles sont orientés dans le même sens.
𝑣Ԧ. Les points 𝑋 𝑒𝑡 𝑌 sont les points d’intersection respectifs de demi-droites [𝑂𝑋) et [𝑂𝑌)
ABC est un triangle de sens direct alors que DEF est un triangle de sens indirect. Le triangle ACB est
avec un cercle de centre 𝑂.
orienté dans le sens indirect.

Vecteurs non nuls et sa mesure principale


• L’ensemble des couples (𝑢
ሬԦ; 𝑣Ԧ) de vecteurs non colinéaires pour lesquels l’arc 𝑀𝑁̂ grade la
ሬԦ, 𝑣Ԧ) un couple de vecteurs non nuls ; 𝑋 et 𝑌 deux points tels que ሬሬሬሬሬԦ
Soit (𝑢 𝑂𝑋 = 𝑢 ሬሬሬሬሬԦ = 𝑣Ԧ.
ሬԦ et 𝑂𝑌 ෣
même mesure et parcouru de M vers N est appelé : angle orienté et noté (𝑢 ሬԦ; 𝑣Ԧ).
Soient 𝑀 et 𝑁 les points d’intersection respectifs des demi-droites [𝑂𝑋) et [𝑂𝑌) avec un cercle
de centre 𝑂.

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On appelle mesure principale de l’angle orienté (𝑂𝑋 ෣
ሬሬሬሬሬԦ ; ሬሬሬሬሬԦ ෣
ሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑌 ) le nombre réel noté 𝑚𝑒𝑠(𝑂𝑋 ; ሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑌 ) et
défini par :
• 𝑚𝑒𝑠(𝑂𝑋 ෣
ሬሬሬሬሬԦ ; ሬሬሬሬሬԦ ෣
ሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑌) = 0 si l’angle orienté (𝑂𝑋 ; ሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑌) est nul.
• 𝑚𝑒𝑠(𝑂𝑋 ෣
ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ) = 𝜋 si l’angle orienté (𝑂𝑋
; 𝑂𝑌 ෣
ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ) est plat .
; 𝑂𝑌
• Supposons que l’angle orienté (𝑂𝑋 ෣
ሬሬሬሬሬԦ ; ሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑌) ne soit ni nul, ni plat
• L’ensemble des couples (𝑢
ሬԦ; 𝑣Ԧ) de vecteurs tels que les vecteurs 𝑢
ሬԦ et 𝑣Ԧ soient colinéaires et
* 𝑚𝑒𝑠(𝑂𝑋 ෣
ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ) = +𝑚𝑒𝑠𝑀𝑂𝑁
෣ si l’arc 𝑀𝑁
̂ est parcouru de M vers N dans le sens direct.
de même sens est appelé : angle orienté nul. ; 𝑂𝑌

• L’ensemble des couples (𝑢 ሬԦ; 𝑣Ԧ) de vecteurs tels que les vecteurs 𝑢
ሬԦ et 𝑣Ԧ soient colinéaires et
de sens contraire est appelé : angle orienté plat.
* 𝑚𝑒𝑠(𝑂𝑋 ෣
ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ) = −𝑚𝑒𝑠𝑀𝑂𝑁
; 𝑂𝑌 ෣ si l’arc 𝑀𝑁
̂ est parcouru de M et N dans le sens indirect.

Mesure principale d’un angle orienté


[𝑂𝑋) et [𝑂𝑌) sont deux demi-droites, M et N les points d’intersection respectifs de [𝑂𝑋) et [𝑂𝑌) Propriété 3.6.1
avec un cercle de centre O. ➢ Si 𝑢 ෣
ሬԦ et 𝑣Ԧ sont deux vecteurs non nuls, alors les angles orientés (𝑢 ෣
ሬԦ; 𝑣Ԧ) et (𝑣 ሬԦ) et
Ԧ; 𝑢
𝑚𝑒𝑠(𝑢 ෣
ሬԦ; 𝑣Ԧ) = −𝑚𝑒𝑠(𝑣 ෣ ሬԦ).
Ԧ; 𝑢
➢ Si 𝑥 et 𝑦 sont des mesures d’un angle orienté (𝑢 ෣
ሬԦ; 𝑣Ԧ), alors il existe un entier relatif 𝑘 tel
que 𝑦 = 𝑥 + 2𝑘𝜋
➢ ෣
Si (𝑢
ሬԦ; 𝑣Ԧ) est un angle orienté, il existe une et une seule mesure de l’angle orienté (𝑢 ෣
ሬԦ; 𝑣Ԧ)
élément de l’intervalle ]– 𝜋; 𝜋]. Cette mesure est appelée mesure principale de l’angle

orienté (𝑢
ሬԦ; 𝑣Ԧ).
 ……………………………………………………………………………….
Remarque 3.6.4
ሬሬሬሬሬሬԦ ; ሬሬሬሬሬሬԦ
 Le couple (𝑂𝑀 𝑂𝑁) est un représentant de l’angle orienté (𝑢
ሬԦ; 𝑣Ԧ).
 Si le déplacement de 𝑀 vers 𝑁 se fait dans le même sens que celui des aiguilles d’une
montre, on dit que c’est un déplacement de sens indirect ou négatif ou rétrograde.
Dans le cas contraire, on parle de déplacement de sens direct ou positif ou trigonométrique.

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 Les angles (𝑢ሬԦ; 𝑣Ԧ) et (𝑣Ԧ; 𝑢
ሬԦ) sont dit opposés.  ……………………………………………………………………………….
 Le plan est dit orienté si le déplacement se fait dans le même sens sur tous les cercles.
Retenons 3.6.1
 ……………………………………………………………………………….
Pour déterminer la mesure principale 𝛼 d’un angle orienté dont une mesure est 𝛽 on écrit 𝛼 = 𝛽 +
Consigne 2 2𝑘𝜋 ; 𝑘 ∈ ℤ où −𝜋 < 𝛼 ≤ 𝜋.
On considère la figure suivante où 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un carré de sens direct et de centre 𝑂. • Cette écriture peut donner immédiatement le résultat ;
• Sinon, on détermine tout d’abord 𝑘 à l’aide des inégalités −𝜋 < 𝛽 + 2𝑘𝜋 ≤ 𝜋 puis on
détermine 𝛼 en remplaçant 𝑘 dans la relation 𝛼 = 𝛽 + 2𝑘𝜋.
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 4 : Détermination de la mesure principale d’un angle orienté par
encadrement
1) Détermine la mesure principale des angles orientés suivants : (𝑂𝐵 ෣
ሬሬሬሬሬԦ , ሬሬሬሬሬԦ ෣
ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝐶 ), (𝑂𝐷 , ሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝐴),
43𝜋 3𝜋
Trouve la mesure principale de ; 35𝜋 et − en utilisant la méthode par encadrement et par la
7 5

ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ ෣
ሬሬሬሬሬԦ
(𝑂𝐶 , 𝑂𝐵 ), (𝑂𝐴, 𝑂𝐶 ).ሬሬሬሬሬԦ division euclidienne puis placer leur image sur un cercle trigonométrique.
2) Compare les mesures principales des angles (𝑂𝐵 ෣
ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ ) et (𝑂𝐷
, 𝑂𝐶 ෣
ሬሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ) d’une part, et celle
, 𝑂𝐴 Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
des angles (𝑂𝐵 ෣
ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ ) et (𝑂𝐶
, 𝑂𝐶 ෣
ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ ) d’autre part.
, 𝑂𝐵  ……………………………………………………………………………….
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Activité 2 : Trigonométrie
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 1 : Cosinus et sinus d’un angle orienté
Définition 3.6.3 Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (𝑂; 𝐼, 𝐽). Soit 𝛼 un nombre réel de l’intervalle
• Deux angles orientés sont égaux si leurs mesures principales sont égales. ]−𝜋; 𝜋] et 𝑀 l’image de 𝛼 sur le cercle trigonométrique.
• [𝑂𝑋) et [𝑂𝑌) étant deux demi-droites de même origine 𝑂, 𝐴 un point de la demi-droite
[𝑂𝑋) distinct de 𝑂 et 𝐵 un point de la demi-droite [𝑂𝑌) distinct de 𝑂,
(𝑂𝑋 ෣
ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ) = (𝑂𝐴
, 𝑂𝑌 ෣
ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ).
, 𝑂𝐵
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 3
On considère la figure ci-dessous.
1) Donne en fonction de 𝛼 les coordonnées du point 𝑀 dans le repère (𝑂; 𝐼, 𝐽).
2) Calcule la distance 𝑂𝑀 en fonction de 𝛼
3) Déduis-en que cos 2 𝛼 + sin2 𝛼 = 1
4) Donne le signe de l’abscisse et de l’ordonnée du point 𝑀 dans chacun des cas suivants :
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
𝛼 ∈ ]0; [, 𝛼 ∈ ] ; 𝜋[, 𝛼 ∈ ]−𝜋; − [ et 𝛼 ∈ ]− ; 0[.
2 2 2 2

Détermine en radian la mesure principale de chacun des angles suivants : (𝐴𝐵 ෣


ሬሬሬሬሬԦ , ሬሬሬሬሬԦ ෣
ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐶 ), (𝐷𝐴 , ሬሬሬሬሬሬԦ
𝐷𝐵 ), Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
(𝐴𝐵 ෣
ሬሬሬሬሬԦ , 𝐴𝐸
ሬሬሬሬሬԦ ), (𝐴𝐸 ෣
ሬሬሬሬሬԦ , 𝐴𝐷
ሬሬሬሬሬԦ), (𝐷𝐵 ෣ ሬሬሬሬሬԦ ) et (𝐴𝐷
ሬሬሬሬሬሬԦ, 𝐵𝐶 ෣
ሬሬሬሬሬԦ, 𝐶𝐵
ሬሬሬሬሬԦ).  ……………………………………………………………………………….
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Définition 3.6.4

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𝜋
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct (𝑂; ሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬԦ). M est l’image de 𝛼 sur le cercle
𝑂𝐼 ; 𝑂𝐽  Si 𝑥 ∈ ]− ; 0[, alors cos 𝑥 > 0 et sin 𝑥 < 0
2
ሬሬሬሬԦ෣
trigonométrique de centre O avec 𝑚𝑒𝑠(𝑂𝐼 ; ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑀) = 𝛼.

ሬሬሬሬԦ෣
 On appelle sinus de l’angle orienté (𝑂𝐼 ; ሬሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬԦ෣
𝑂𝑀 ) noté sin(𝑂𝐼 ; ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑀) = sin 𝛼 l’ordonnée du
point 𝑀.
 ……………………………………………………………………………….
 On appelle cosinus de l’angle orienté (𝑂𝐼 ሬሬሬሬԦ෣ ; ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑀) noté cos(𝑂𝐼 ሬሬሬሬԦ෣ ; ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑀) = cos 𝛼 l’abscisse Retenons 3.6.2: Valeurs remarquables
du point 𝑀. La connaissance du contenu du tableau ci-dessous est vraiment indispensable.
Mesure principale 0 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
 Dans le repère (𝑂; 𝐼; 𝐽), on a : 𝑀(cos 𝛼
).
sin 𝛼 6 4 3 2
Remarque 3.6.5 Cosinus 1 √3 √2 1 0 −1
1) L’axe des abscisses est appelé axe des cosinus. 2 2 2
2) L’axe des ordonnées est appelé axe des sinus. Sinus 0 1 √2 √3 1 0
Remarque 3.6.6 2 2 2
➢ Un repère (𝑂; 𝑖Ԧ; 𝑗Ԧ) est dit repère orthonormé direct lorsque la mesure principale de l’angle
෣ 𝜋
orienté (𝑖Ԧ; 𝑗Ԧ) est égale à + .
2
➢ Un repère (𝑂; 𝑖Ԧ; 𝑗Ԧ) est dit repère orthonormé indirect lorsque la mesure principale de l’angle
෣ 𝜋
orienté(𝑖Ԧ; 𝑗Ԧ) est égale à − .
2

Propriété 3.6.2
∀𝑥 ∈ ℝ et ∀𝑘 ∈ ℤ, on a :
• −1 ≤ 𝑐𝑜𝑠𝑥 ≤ 1 ;
• −1 ≤ 𝑠𝑖𝑛𝑥 ≤ 1 ;
• 𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 + 𝑠𝑖𝑛2 𝑥 = 1;
• cos(𝑥 + 2𝑘𝜋) = cos 𝑥 ;
• sin(𝑥 + 2𝑘𝜋) = sin 𝑥 ;
Remarque 3.6.7
𝜋
 Si 𝑥 ∈ ]0; [, alors cos 𝑥 > 0 et sin 𝑥 > 0
2
𝜋
 Si 𝑥 ∈ ] ; 𝜋[, alors cos 𝑥 < 0 et sin 𝑥 > 0
2
𝜋
 Si 𝑥 ∈ ]−𝜋; − [, alors cos 𝑥 < 0 et sin 𝑥 < 0
2

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 ………………………………………………………………………………. ✓
𝜋
sin ( − 𝑥) = cos 𝑥
2
Consigne 2 : Lignes trigonométriques des angles associés ✓
𝜋
sin ( + 𝑥) = cos 𝑥
𝜋 2
√3
1) Soit 𝑥 un nombre de l’intervalle ]−𝜋; − [ tel que : sin 𝑥 = − .
2 2
Détermine cos 𝑥.
2) On considère la figure suivante :

(a) Place sur la figure les points 𝑀1 , 𝑀2 , 𝑀3 , 𝑀4 images respectives des nombres 𝜋 −
𝜋 𝜋
𝛼, 𝜋 + 𝛼, − 𝛼 et + 𝛼.
2 2

 ……………………………………………………………………………….
Consigne 2 : Tangente d’un angle orienté.
𝜋
Soit un angle orienté non droit de mesure principale 𝛼, avec 𝛼 élément de ]0; [. Soit 𝑀 l’image
2
de 𝛼 sur le cercle trigonométrique. La tangente en 𝐼 au cercle trigonométrique et la droite (𝑂𝑀)
(b) Détermine les lignes trigonométriques des nombres réels 𝜋 − 𝛼, 𝜋 + 𝛼,
𝜋
− 𝛼 et sont sécantes en un point 𝑇.
2
𝜋
+ 𝛼 en fonction de cos 𝛼 et sin 𝛼.
2
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Propriété 3.6.3
Soit 𝑥 un nombre réel appartenant à l’intervalle ]−𝜋; 𝜋]. On a :
✓ cos(𝜋 − 𝑥) = − cos 𝑥
✓ cos(𝜋 + 𝑥) = − cos 𝑥
✓ sin(𝜋 − 𝑥) = sin 𝑥
✓ sin(𝜋 + 𝑥) = − sin 𝑥
𝜋
✓ cos ( − 𝑥) = sin 𝑥
2
𝜋 1) Exprime tan 𝛼 à l’aide de sin 𝛼 et cos 𝛼.
✓ cos ( + 𝑥) = − sin 𝑥 2) Justifie que 𝑡𝑎𝑛 𝛼 = 𝐼𝑇
2
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …

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 ……………………………………………………………………………….  ……………………………………………………………………………….
Définition 3.6.5 Pour s’entraîner
ሬሬሬሬԦ෣
 Soit un angle orienté (𝑂𝐼 ; ሬሬሬሬሬሬԦ
𝜋
𝑂𝑀) non droit de mesure principale 𝛼 (𝛼 ≠ et 𝛼 ≠ − )
𝜋
2 2
ሬሬሬሬԦ෣
on appelle tangente de l’angle orienté (𝑂𝐼 ; ሬሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬԦ෣
𝑂𝑀 ) notée tan(𝑂𝐼 ; ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝑀) = tan 𝛼, le nombre
sin 𝛼
réel défini par :tan 𝛼 = .
cos 𝛼

Exercice 1
𝜋
1) Soit 𝑥 un nombre réel de l’intervalle ]− ; 𝜋[. On définit le nombre 𝐵(𝑥) par :
2
𝜋 𝜋 𝜋
𝐵(𝑥) = sin 𝑥 + sin ( − 𝑥) + cos ( − 𝑥) − cos (𝑥 − ). Ecris 𝐵(𝑥) sous la forme
2 2 2
la plus simple possible.
2) 𝑥 étant la mesure principale d’un angle orienté, démontre que :
Propriété 3.6.4  (cos 𝑥 + sin 𝑥)2 = 1 + 2 sin 𝑥 cos 𝑥
𝜋
∀𝑥 ∈ ℝ − { + 𝑘𝜋; 𝑘 ∈ ℤ}  sin4 𝑥 − cos 4 𝑥 + 2 cos 2 𝑥 = 1
2
1 Exercice 2
• 1 + tan ²𝑥 =
cos ²𝑥 1) Simplifie les expressions suivantes :
• tan(𝑥 + 𝑘𝜋) = tan 𝑥 𝜋
 𝐴 = 𝑐𝑜𝑠(𝜋 + 𝑥) + 2 sin(3𝜋 − 𝑥) + sin ( − 𝑥)
 ………………………………………………………………………………. 𝜋
2
3𝜋
 𝐵 = tan(𝑥 + 3𝜋) + 𝑐𝑜𝑡𝑎𝑛 ( + 𝑥) − tan(𝑥 − ).
Consigne 3 5𝜋 𝜋 3𝜋
2
𝜋 2𝜋 𝜋
2
5𝜋 5𝜋
Soit 𝛼 un nombre reel de ]−𝜋; 𝜋] tel que 𝛼 ≠
𝜋
et 𝛼 ≠ −
𝜋 2) En remarquant que : =𝜋− ; =𝜋− ; = 𝜋 − , determine cos , sin ;
2 2 6 6 4 4 3 3 6 6
3𝜋 3𝜋 2𝜋 2𝜋
Démontre que 1 + tan2 𝛼 =
1 cos , sin ; cos . et sin
cos2 𝛼 4 4 3 3

Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Exercice 3


Sur la figure ci-dessous, les points A, B, C, D et D’appartiennent à un même cercle de centre O. On
 ………………………………………………………………………………. ෣
pose mes(AB ሬሬሬሬሬԦ , ሬሬሬሬሬԦ
AC) =𝛼.
Propriété 3.6.5
𝜋 𝜋 1
Quel que soit le nombre réel 𝛼 de ]−𝜋; 𝜋] tel que 𝛼 ≠ et 𝛼 ≠ − : 1 + tan2 𝛼 =
2 2 cos2 𝛼

 ……………………………………………………………………………….
Consigne 4 : Application
𝜋
1) Soit 𝑥 un nombre réel de l’intervalle ]− ; 𝜋[. On définit le nombre 𝐴(𝑥) par :
2
𝐴(𝑥) = sin(−𝑥) + cos(−𝑥) + cos(𝜋 − 𝑥) + sin(𝜋 − 𝑥). Ecris 𝐴(𝑥) sous la forme
la plus simple possible.
𝜋 9𝜋 6𝜋 4𝜋
2) Démontre cos + cos + cos + cos = 0.
10 10 10 10
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …

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1) Exprime en fonction de 𝛼 la mesure principale de chacun des angles orientés
ሬሬሬሬሬሬሬԦ෣
(𝐷′𝐵 , ሬሬሬሬሬሬሬԦ ෣
ሬሬሬሬሬሬԦ
𝐷′𝐶 ) ; (𝐷𝐵 , ሬሬሬሬሬԦ
𝐷𝐶 ) 𝑒𝑡 (𝑂𝐵 ෣
ሬሬሬሬሬԦ , ሬሬሬሬሬԦ
𝑂𝐶 ).
5𝜋 7𝜋 4𝜋 7𝜋
2) Détermine le sinus, le cosinus et la tangente de chacun des angles ; ; 𝑒𝑡 .
6 6 3 3
2𝜋 3𝜋 𝜋 𝜋
3) (a) Calcule 𝑆 = 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 + 𝑐𝑜𝑠 .
3 4 3 4
(b) 𝑥 étant la mesure principale d’un angle orienté, démontre que :
 𝑠𝑖𝑛4 𝑥 − 𝑐𝑜𝑠 4 𝑥 + 2𝑐𝑜𝑠 2 𝑥 = 1.
1 𝜋 𝜋
 1 + 𝑡𝑎𝑛2 𝑥 = 2 (𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ∉ {− ; }.
𝑐𝑜𝑠 𝑥 2 2
Exercice 4
On considère trois points M, N et P définissant un triangle MNP isocèle de sommet principal
M. On donne 𝑚𝑒𝑠(𝑀𝑁 ሬሬሬሬሬሬԦ) = 2𝛼; 𝛼 ∈]0; 𝜋 [.
ሬሬሬሬሬሬሬԦ, 𝑀𝑃
2
Les points H et I sont les pieds des hauteurs issues respectivement de M et N. On pose 𝑡 = ෣ ෣
ሬሬሬሬሬԦ
Détermine la mesure principale en radian des angles orientés : (𝐴𝐸 ; ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐶 ) ; (𝐴𝐷 ; ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 ) ;
MN.
1) Démontre que NP = 2𝑡sinα. (𝐴𝐵 ෣
ሬሬሬሬሬԦ ; 𝐴𝐶
ሬሬሬሬሬԦ ) et (𝐴𝐸 ෣
ሬሬሬሬሬԦ ; 𝐴𝐷
ሬሬሬሬሬԦ).
2) Démontre que NI = NPcosα.
Exercice 6
3) Démontre que NI = 𝑡sin2α.
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). Le cercle (𝐶) donné ci-dessous est le cercle
4) Déduis-en que sinα = 2sinαcosα
trigonométrique (cercle de centre 𝑂 et de rayon 1). 𝛽 est un nombre réel et 𝑀 son point image sur
Exercice 5
෣ ሬሬሬሬԦ෣
(𝐶). 𝐻 est le projeté orthogonal de 𝑀 sur (𝑂𝐼) et 𝐾 celui de 𝑂 sur (𝐼 ′ 𝑀). 𝛼 = (𝐼′𝐼 , ሬሬሬሬሬሬԦ
𝐼′𝑀) et on
On considère la figure ci-contre où 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un rectangle tel que 𝑚𝑒𝑠 (𝐴𝐵ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ ) = 𝜋. Le triangle 𝐷𝐶𝐹
; 𝐴𝐶
3 𝜋 𝜋 √2
est équilatéral, tandis que le triangle 𝐴𝐸𝐵 est isocèle rectangle. suppose que 𝐾 est le milieu du segment [𝐼′𝑀]. On donne cos ( ) = sin ( ) = .
4 4 2

Calcule la mesure de chacun des angles orientés suivants : (𝐶𝐴 ෣


ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ) ; (𝐷𝐹
; 𝐸𝐴 ෣
ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ) ;
; 𝐸𝐵
(𝐴𝐸 ෣
ሬሬሬሬሬԦ ; ሬሬሬሬሬԦ ෣
ሬሬሬሬሬሬԦ
𝐷𝐶 ) ; (𝐵𝐷 ; 𝐶𝐹 ) et (𝐴𝐶 ෣
ሬሬሬሬሬԦ ; ሬሬሬሬሬԦ
𝐷𝐹 ).
227𝜋 199𝜋
1) Détermine la mesure principale des angles − et .
5 4
227𝜋 199𝜋
2) Place sur le cercle trigonométrique les points 𝐴 (− ) et 𝐵 ( )
5 4
3) 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un triangle équilatéral de sens direct ; les triangles 𝐷𝐵𝐶 et 𝐴𝐶𝐸 sont rectangles.

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1) Justifie qu’on a 𝛽 = 2𝛼 et que de plus𝑂𝐻 = cos(2𝛼).
2) Démontre que 𝐼 ′ 𝑀 = 2 cos(𝛼).
3) Démontre que 𝐼 ′ 𝐻 = 2 cos ²(𝛼) et qu’on a 𝑂𝐻 = 2 cos ²(𝛼) − 1.
cos(2𝛼)+1 1−cos(2𝛼)
4) Déduis-en que cos ²(𝛼) = et sin ²(𝛼) = .
2 2
𝜋 𝜋
5) Calcule cos ( ) et sin ( ).
8 8
Exercice 7
𝐴𝐵𝐶𝐷 est un carré direct. On construit deux triangles équilatéraux, l’un 𝐴𝐷𝐸, extérieur au carré, et
l’autre 𝐶𝐷𝐹, intérieur au carré.
1) Fais une figure
2) Détermine, par lecture ou par calcul, une mesure en radian des angles orientés suivants :
(𝐶𝐹 ෣
ሬሬሬሬሬԦ , ሬሬሬሬሬԦ
𝐶𝐵) ; (𝐹𝐵 ෣
ሬሬሬሬሬԦ , 𝐹𝐶 ) ; (𝐹𝐶 ෣
ሬሬሬሬሬԦ , ሬሬሬሬሬԦ
𝐹𝐷 ) et (𝐹𝐷 ෣
ሬሬሬሬሬԦ , ሬሬሬሬሬԦ
𝐹𝐸 ).
3) Détermine une mesure en radian de l’angle orienté (𝐹𝐵 ෣
ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ ) et déduis-en que les points
, 𝐹𝐸
𝐵, 𝐸 et 𝐹 sont alignés.
 ……………………………………………………………………………….
 Consultations
Ouvrage : CIAM 2nde S
Exercice 1.d ; page 52
Exercices 16 ;17 ;18 ;19 ; page 59.
Exercice 34 ; page 60.

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Activité 1 : Mesure algébrique On considère le dispositif schématisé ci-dessous :

Consigne 1
La figure ci-dessous est une droite graduée et orientée de 𝐴 vers 𝐵.

Calcule 𝑥𝐼 − 𝑥𝐵 . Détermine le travail de la force 𝐹Ԧ durant le déplacement de 𝐴 vers 𝐵.


Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….  ……………………………………………………………………………….
Exploitation des résultats Exploitation des résultats
𝑥𝐼 − 𝑥𝐵 est appelé mesure algébrique du couple (𝐵, 𝐼). On le note ̅̅̅
𝐵𝐼 . 𝑊 est appelé produit scalaire du vecteur 𝐹Ԧ par le vecteur ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 . On le note 𝐹Ԧ . ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 .
 ……………………………………………………………………………….  ……………………………………………………………………………….
Définition 3.7.1 Définition 3.7.2
Soit (𝐷) une droite orientée par l’un de ses vecteurs directeurs unitaires 𝑖Ԧ. 𝐴 et 𝐵 sont deux points de
Soient 𝐴, 𝐵 et 𝐶 trois points du plan. On appelle produit scalaire du vecteur ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ ,
𝐴𝐵 par le vecteur 𝐴𝐶
(𝐷) d’abscisse respectif 𝑥𝐴 et 𝑥𝐵 .
ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ
le nombre réel noté 𝐴𝐵. 𝐴𝐶 lu 𝐴𝐵 scalaire 𝐴𝐶 et définit par :
• On appelle mesure algébrique du couple (𝐴 ; 𝐵) relativement à 𝑖Ԧ, l’unique nombre réel noté
̅̅̅̅
𝐴𝐵 lu 𝐴𝐵 barre tel que ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 = (𝑥𝐵 − 𝑥𝐴 ). 𝑖Ԧ = ̅̅̅̅
𝐴𝐵 . 𝑖Ԧ. C’est le nombre réel qui exprime la • si ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 = 0 ሬԦ alors ሬሬሬሬሬԦ𝐴𝐵 . 𝐴𝐶 ሬሬሬሬሬԦ = 0
distance entre les points 𝐴 et 𝐵 sur la droite orienté (𝐷). • si 𝐴𝐵 ≠ 0 alors 𝐴𝐵 . 𝐴𝐶 = ̅̅̅̅
ሬሬሬሬሬԦ ሬԦ ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ 𝐴𝐵 × ̅̅̅̅
𝐴𝐻 où 𝐻 est le projeté orthogonal de 𝐶 sur la droite
(𝐴𝐵).

• La mesure algébrique n’a pas d’unité.


Propriété 3.7.1
Soit (𝐷) une droite orientée par l’un de ses vecteurs directeurs unitaires 𝑖Ԧ. 𝐴, 𝐵 𝑒𝑡 𝐶 sont deux points
de (𝐷) et 𝛼 un nombre réel. Remarque 3.7.1
 |𝐴𝐵 ̅̅̅̅ | = 𝐴𝐵 ෣ est aigu, alors ሬሬሬሬሬԦ
 Si l’angle 𝐵𝐴𝐶 𝐴𝐵 . 𝐴𝐶ሬሬሬሬሬԦ > 0.
̅̅̅̅
 𝐵𝐴 = −𝐴𝐵 ̅̅̅̅
 Lorsque 𝐴 𝑒𝑡 𝐵 sont distincts,
• ̅̅̅̅
𝐴𝐵 = 𝐴𝐵 si et seulement si ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 𝑒𝑡 𝑖Ԧ sont de meme sens.
• ̅̅̅̅
𝐴𝐵 = −𝐴𝐵 si et seulement si ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 𝑒𝑡 𝑖Ԧ sont de sens contraires.
 ̅̅̅̅
𝐴𝐵 = 0 ⟺ sont confondus.
 ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐶 = 𝛼𝐴𝐵 ሬሬሬሬሬԦ ⟺ ̅̅̅̅
𝐴𝐶 = 𝛼𝐴𝐵 ̅̅̅̅.
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 2 : Application
En considérant la consigne 1, calcule la mesure algébrique des couples (𝐴, 𝐵) et (𝐵, 𝐴). ෣ est obtus, alors ሬሬሬሬሬԦ
 Si l’angle 𝐵𝐴𝐶 𝐴𝐵. ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐶 < 0.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 3: Définition du produit scalaire par projection orthogonale

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Calcule ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵. ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐶 en fonction de 𝐴𝐵, 𝐴𝐶 et de cos 𝜃.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
෣ est droit, alors ሬሬሬሬሬԦ
 Si l’angle 𝐵𝐴𝐶 𝐴𝐵. 𝐴𝐶 ሬሬሬሬሬԦ = 0.  ……………………………………………………………………………….
Exploitation des résultats
L’expression ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 . 𝐴𝐶ሬሬሬሬሬԦ = ‖𝐴𝐵
ሬሬሬሬሬԦ‖ × ‖𝐴𝐶
ሬሬሬሬሬԦ ‖ × cos 𝜃 est appelée expression trigonométrique du produit
scalaire.
 ……………………………………………………………………………….
Propriété 3.7.2
Soient 𝐴, 𝐵 et 𝐶 trois points du plan tels ሬሬሬሬሬԦ 𝐴𝐵 ≠ 0 ሬԦ et ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐶 ≠ 0 ሬԦ alors on a : ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 . 𝐴𝐶ሬሬሬሬሬԦ =
ሬሬሬሬሬԦ ‖ × ‖𝐴𝐶
‖𝐴𝐵 ሬሬሬሬሬԦ ‖ × cos(𝐴𝐵 ෣
ሬሬሬሬሬԦ , 𝐴𝐶
ሬሬሬሬሬԦ )
• Si 𝐴 = 𝐵 ou 𝐴 = 𝐶 alors ሬሬሬሬሬԦ 𝐴𝐵 . ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐶 = 0
Retenons 3.7.1 ෣
Plus généralement, si 𝐴, 𝐵, 𝐶 et 𝐷 sont quatre points du plan, tels que 𝐴 et 𝐵 sont distincts, alors on • L’expression ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 . 𝐴𝐶 = ‖𝐴𝐵‖ × ‖𝐴𝐶 ሬሬሬሬሬԦ ‖ × cos(𝐴𝐵
ሬሬሬሬሬԦ , ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐶 ) est appelée expression
trigonométrique du produit scalaire.
a : ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 . ሬሬሬሬሬԦ 𝐴𝐵 × ̅̅̅̅̅
𝐶𝐷 = ̅̅̅̅ 𝐻𝐻′ où 𝐻 et 𝐻’ sont les projetés orthogonaux respectifs des points 𝐶 et 𝐷 sur
Pour tout couple (𝑢 ሬԦ, 𝑣Ԧ) de vecteurs et pour tout nombre réel 𝛼
la droite (𝐴𝐵).
• 𝑢ሬԦ. 𝑣Ԧ = 𝑣Ԧ. 𝑢
ሬԦ
• (𝛼𝑢 ሬԦ). 𝑣Ԧ = 𝛼(𝑢
ሬԦ. 𝑣Ԧ)
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 6 : Application
𝐴𝐵𝐶 est un triangle équilatéral de côté de longueur 𝑎.
2
1) Démontre que ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ = 𝑎
𝐴𝐵. 𝐴𝐶
 ………………………………………………………………………………. 2
2) Calcule ሬሬሬሬሬԦ
𝐵𝐴. 𝐶𝐵ሬሬሬሬሬԦ.
Consigne 4 : Application Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Soit 𝐴𝐵𝐶 un triangle rectangle en 𝐶.
ሬሬሬሬሬԦ. 𝐴𝐶
Calcule 𝐶𝐵 ሬሬሬሬሬԦ .  ……………………………………………………………………………….
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Consigne 7 :
 ………………………………………………………………………………. On considère la figure ci-dessous

Consigne 5
On considère la figure suivante ci-dessous.

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 ……………………………………………………………………………….
Propriété 3.7.4
• Pour tout couple (𝑢
ሬԦ, 𝑣Ԧ) de vecteurs, (𝑢ሬԦ + 𝑣Ԧ)2 = 𝑢
ሬԦ2 + 2𝑢ሬԦ. 𝑣Ԧ + 𝑣Ԧ 2 .
• Pour tout couple (𝑢
ሬԦ, 𝑣Ԧ) de vecteurs, 𝑢 2 2
ሬԦ − 𝑣Ԧ = (𝑢 ሬԦ + 𝑣Ԧ)(𝑢ሬԦ − 𝑣Ԧ).
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 2
Soient 𝑢
ሬԦ et 𝑣Ԧ deux vecteurs.
1
1) Démontre que 𝑢 ሬԦ + 𝑣Ԧ‖2 − ‖𝑢
ሬԦ. 𝑣Ԧ = (‖𝑢 ሬԦ‖2 − ‖𝑣Ԧ‖2 ).
1) Démontre ques 2

ሬԦ. (𝑣Ԧ + 𝑣Ԧ′) = ̅̅̅̅


𝑢 𝐴𝐵 (𝐴𝐻 ̅̅̅̅ + ̅̅̅̅
𝐻𝐾 ) 2) Démontre que ‖𝑢 ሬԦ‖ = √𝑢 ሬԦ2 .
2) Déduis-en que 3) Démontre que : 𝑢 ሬԦ. 𝑣Ԧ = 0 ⟺ 𝑢 ሬԦ ⊥ 𝑣Ԧ.
ሬԦ. (𝑣Ԧ + 𝑣Ԧ′) = ሬሬሬሬሬԦ
𝑢 𝐴𝐵 . 𝐴𝐶ሬሬሬሬሬԦ + ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵 . ሬሬሬሬሬԦ
𝐶𝐷 Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
3) Tire une conclusion.  ……………………………………………………………………………….
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Définition 3.7.4
 ………………………………………………………………………………. • On appelle norme d’un vecteur 𝑢 ሬԦ, le nombre réel positif noté ‖𝑢
ሬԦ‖ et défini par : ‖𝑢
ሬԦ‖ =
Propriété 3.7.3 √𝑢 ሬԦ .
2

Quels que soient les vecteurs 𝑢


ሬԦ, 𝑣Ԧ et 𝑤
ሬሬԦ, on a : 𝑢
ሬԦ. (𝑣Ԧ + 𝑤
ሬሬԦ) = 𝑢
ሬԦ. 𝑣Ԧ + 𝑢
ሬԦ. 𝑤
ሬሬԦ. • On appelle vecteur unitaire tout vecteur dont la norme est égale à 1. ( 𝑢 ሬԦ unitaire ⟺ ‖𝑢 ሬԦ‖ =
 ………………………………………………………………………………. 1)
• Deux vecteurs sont dits orthogonaux quand leur produit scalaire est égal à zéro. (𝑢ሬԦ ⊥
Activité 2 : Orthogonalité-base orthogonale-base 𝑣Ԧ ⟺ 𝑢 ሬԦ. 𝑣Ԧ = 0 )
• Un couple (𝑢 ሬԦ, 𝑣Ԧ) est une base orthogonale du plan lorsque les vecteurs 𝑢 ሬԦ et 𝑣Ԧ sont
orthonormée orthogonaux et non nuls.
Consigne 1: Carré scalaire
Soient 𝐴 et 𝐵 deux points distincts du plan et 𝑢 ሬԦ = ሬሬሬሬሬԦ
ሬԦ un vecteur du plan tel que 𝑢 𝐴𝐵 .
Détermine 𝑢ሬԦ. 𝑢
ሬԦ.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Définition 3.7.3 : Carré scalaire
Soit 𝑢
ሬԦ un vecteur.
On appelle carré scalaire du vecteur 𝑢 ሬԦ, le produit scalaire de 𝑢
ሬԦ par lui-même. • Un couple (𝑢ሬԦ, 𝑣Ԧ) est une base orthonormée du plan lorsque les vecteurs 𝑢
ሬԦ et 𝑣Ԧ sont
ሬԦ2 , et on a : 𝑢
On le note 𝑢 ሬԦ2 = ‖𝑢
ሬԦ‖2 . orthogonaux et unitaires.
 ……………………………………………………………………………….
Activité 2
Consigne 1
Soient 𝑢
ሬԦ et 𝑣Ԧ deux vecteurs du plan.
1) Démontre que (𝑢 ሬԦ + 𝑣Ԧ)2 = 𝑢
ሬԦ2 + 2𝑢ሬԦ. 𝑣Ԧ + 𝑣Ԧ 2 .
2) Démontre que 𝑢 2 2
ሬԦ − 𝑣Ԧ = (𝑢 ሬԦ + 𝑣Ԧ)(𝑢ሬԦ + 𝑣Ԧ).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …

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Remarque 3.7.2
Le vecteur nul est orthogonal à tout vecteur du plan. ሬሬሬሬሬԦ , démontre le théorème de Pythagore : 𝐵𝐶 2 = 𝐴𝐵2 + 𝐴𝐶 2 .
1) En décomposant le vecteur 𝐵𝐶
 ………………………………………………………………………………. 2) 2
Démontre que :𝐵𝐴 = 𝐵𝐻 ̅̅̅̅ × 𝐵𝐶 ̅̅̅̅ .
Consigne 3 3) Démontre que : 𝐴𝐻² = −𝐻𝐵 ̅̅̅̅̅ × 𝐻𝐶. ̅̅̅̅̅
ሬԦ(𝑥, 𝑦) et 𝑣Ԧ(𝑥′, 𝑦 ′ ) dans une base orthonormée (𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ).
Soient 𝑢 Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Détermine 𝑢ሬԦ. 𝑣Ԧ en fonction de 𝑥, 𝑦, 𝑥′ et 𝑦′  ……………………………………………………………………………….
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Propriété 3.7.5
Soit 𝐴𝐵𝐶 un triangle rectangle en 𝐴 et 𝐻 le projeté orthogonal de 𝐴 sur (𝐵𝐶). On a :
Expression analytique du produit scalaire  𝐵𝐶 2 = 𝐴𝐵2 + 𝐴𝐶 2 ;
ሬԦ(𝑥, 𝑦) et 𝑣Ԧ(𝑥′, 𝑦 ′ ) alors 𝒖
Si dans une base orthonormée (𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ) on a : 𝑢 ሬԦ = 𝒙𝒙′ + 𝒚𝒚′.
ሬԦ. 𝒗
 ……………………………………………………………………………….  𝐵𝐴2 = ̅̅̅̅
𝐵𝐻 × ̅̅̅̅𝐵𝐶 ;

Consigne 4 : Application  𝐴𝐻² = −𝐻𝐵 × ̅̅̅̅̅


̅̅̅̅̅ 𝐻𝐶.
Soient deux vecteurs 𝑢
ሬԦ et 𝑣Ԧ tels que : ‖𝑢
ሬԦ‖ = √2, ‖𝑣Ԧ‖ = 5 et 𝑢
ሬԦ. 𝑣Ԧ = 10  ……………………………………………………………………………….
On pose 𝑖Ԧ = 4𝑢ሬԦ − 5𝑣Ԧ Consigne 2 : Application
Démontre que 𝑖Ԧ est un vecteur unitaire. Soit 𝐴𝐵𝐶 un triangle et 𝐻 le projeté orthogonal de 𝐴 sur (𝐵𝐶). Démontre que si 𝐴𝐵𝐶 est
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … 1 1 1
rectangle en 𝐴 alors 𝐴𝐵² + 𝐴𝐶² = 𝐴𝐻².
 ……………………………………………………………………………….
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Activité 3 : Application du produit scalaire au triangle  ……………………………………………………………………………….
Consigne 1 : Relations métriques caractérisant un triangle rectangle Consigne 3 : Théorème de la médiane
Soit 𝐴𝐵𝐶 un triangle rectangle en 𝐴 et 𝐻 le projeté orthogonal de 𝐴 sur (𝐵𝐶). Soient 𝐴𝐵𝐶 un triangle et 𝐼 le milieu de [𝐴𝐶] comme l’indique la figure ci-dessous.

1) Justifie que ሬሬሬሬሬԦ


𝐴𝐵 + 𝐴𝐶ሬሬሬሬሬԦ = 2𝐴𝐼
ሬሬሬሬԦ et que 𝐴𝐵2 + 𝐴𝐶 2 + 2𝐴𝐵
ሬሬሬሬሬԦ . 𝐴𝐶
ሬሬሬሬሬԦ = 4𝐴𝐼 2
2) Justifie que 𝐴𝐵2 + 𝐴𝐶 2 − 2𝐴𝐵 ሬሬሬሬሬԦ . ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐶 = 𝐵𝐶 2

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𝐵𝐶 2
3) Déduis que 𝐴𝐵2 + 𝐴𝐶 2 = 2𝐴𝐼 2 + .
2
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Propriété 3.7.6: Théorème de la médiane
𝐴𝐵𝐶 étant un triangle quelconque et 𝐼 le milieu de [𝐵𝐶], on a :
𝐵𝐶 2
 𝐴𝐵2 + 𝐴𝐶 2 = 2𝐴𝐼 2 + .
2
Remarque 3.7.3
Ce théorème permet de connaître la longueur de la médiane à partir de trois longueurs du triangle.
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 4 : Application On a :
Soit 𝐴𝐵𝐶 un triangle tel que : 𝐴𝐵 = 𝐴𝐶 = 4, 𝐵𝐶 = 3 et 𝐼 le milieu de [𝐴𝐵].  𝑎2 = 𝑏 2 + 𝑐 2 − 2𝑏𝑐 cos 𝐴̂ ;
Calcule la distance 𝐶𝐼.  𝑏 2 = 𝑎2 + 𝑐 2 − 2𝑎𝑐 cos 𝐵̂ ;
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …  𝑐 2 = 𝑎2 + 𝑏 2 − 2𝑎𝑏 cos 𝐶. ̂
 ………………………………………………………………………………. Ces différents résultats sont connus sous le nom de Théorème d’Al-Kashi.
Ce théorème a pour but de déterminer une relation entre les trois longueurs d’un triangle soit une
Résultats attendus généralisation du théorème de Pythagore.
Calculons la distance 𝐶𝐼.
D’après le théorème de la médiane, on a :
Remarque 3.7.4
𝐴𝐵2 1 𝐴𝐵 2 1
 Ce théorème est une généralisation du théorème de Pythagore à un triangle quelconque.
𝐶𝐴2 + 𝐶𝐵2 = 2𝐶𝐼 2 + donc 𝐶𝐼 2 = (𝐶𝐴2 + 𝐶𝐵2 − ) = (16 + 9 − 8) ሬሬሬሬሬԦ. AC
 AB ሬሬሬሬሬԦ = 𝑐𝑏 cos 𝐴̂, donc AB ሬሬሬሬሬԦ = 1 (𝑏 2 + 𝑐 2 − 𝑎²). On retrouve la définition.
ሬሬሬሬሬԦ. AC
2 2 2 2
2
17 √34
Alors 𝐶𝐼 2 =
2
D’où 𝐶𝐼 =
2
car 𝐶𝐼 > 0.  ……………………………………………………………………………….
 ………………………………………………………………………………. Consigne 6 : Application
Consigne 5 : Théorème d’Al-Kashi Soit 𝐴𝐵𝐶 un triangle tel que : 𝐴𝐵 = 4, 𝐴𝐶 = 7 et 𝑚𝑒𝑠𝐴̂ = 120°
1) Soit 𝐴𝐵𝐶 un triangle tel que : 𝐴𝐵 = 6, 𝐴𝐶 = 4 et 𝐵𝐶 = 3 et 𝐼 le milieu de [𝐵𝐶]. 1) Calcule 𝐵𝐶
Calcule la distance 𝐴𝐼. 2) Détermine la mesure de l’angle 𝐵̂.
2) Soit 𝐴𝐵𝐶 un triangle tel que : 𝐴𝐵 = 𝑐, 𝐴𝐶 = 𝑏 et 𝐵𝐶 = 𝑎 Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Consigne7 : Théorème de HERON
Soit 𝐴𝐵𝐶 un triangle quelconque. On pose 𝐴𝐵 = 𝑐, 𝐵𝐶 = 𝑎 et 𝐴𝐶 = 𝑏. On désigne par 𝑝 son demi-
périmètre et 𝑆 son aire. On se propose de calculer 𝑆 en fonction de 𝑎; 𝑏 et 𝑐.
𝑏 2 +𝑐 2 −𝑎²
1) (a) Démontre que cos 𝐴̂ = .
2𝑏𝑐
(b) Déduis-en sin² 𝐴̂ en fonction de 𝑎, 𝑏 et 𝑐.
Démontre que 𝑎2 = 𝑏 2 + 𝑐 2 − 2𝑏𝑐 cos 𝐴̂ 2) Démontre la formule de Héron d’Alexandrie : 𝑆 = √𝑝(𝑝 − 𝑎)(𝑝 − 𝑏)(𝑝 − 𝑐).
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … 3) On appelle 𝑟 le rayon du cercle inscrit dans 𝐴𝐵𝐶.
 ………………………………………………………………………………. (a) Démontre que 𝑆 = 𝑝𝑟.
Théorème d’Al-Kashi (b) Déduis-en que 𝑟 = √
(𝑝−𝑎)(𝑝−𝑏)(𝑝−𝑐)
𝑝
.
Soit 𝐴𝐵𝐶 un triangle quelconque. On pose 𝐵𝐶 = 𝑎; 𝐴𝐶 = 𝑏 et 𝐴𝐵 = 𝑐.
4) On appelle 𝑅 le rayon du cercle circonscrit à 𝐴𝐵𝐶.

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Calcule 𝑅 en fonction de 𝑎, 𝑏 et 𝑐. 4) Montre que ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ = 𝑃(𝑥) et 𝑑𝑒𝑡(𝐴𝐵
𝐴𝐵. 𝐴𝐶 ሬሬሬሬሬԦ ; 𝐴𝐶
ሬሬሬሬሬԦ . ) = 𝑄(𝑥).
Stratégies et durées : 𝑇𝐼 : …… ; 𝑇𝐺 : …… ; 𝑇𝐶 : ...... 5) Déduis-en les valeurs de 𝑥 pour lesquelles :
 …………………………………………………………………………… (a) les points 𝐴, 𝐵 et 𝐶 sont alignés.
Propriété 3.7.7 (b) le triangle 𝐴𝐵𝐶 est rectangle en 𝐴.
Soit 𝐴𝐵𝐶 un triangle quelconque. On pose 𝐴𝐵 = 𝑐, 𝐵𝐶 = 𝑎 𝑒𝑡 𝐴𝐶 = 𝑏. On désigne par 𝑠 le demi- ෣ est un angle obtus.
(c) l’angle 𝐵𝐴𝐶
périmètre du triangle 𝐴𝐵𝐶. L’aire du triangle 𝐴𝐵𝐶 est donné par 𝒜 = √𝑠(𝑠 − 𝑎)(𝑠 − 𝑏)(𝑠 − 𝑐). 6) On suppose à présent que 𝑥 = 1. Soit 𝐼 le milieu du segment [𝐴𝐵] ; 𝐸 un point du plan
Cette formule est connue sous le nom de Formule de HERON. tel que 𝐴𝐸 = 4; on désigne par 𝐺 le centre de gravité du triangle 𝐴𝐵𝐸 et on donne
Remarque 3.7.5 𝐵𝐺 = 2√2.
En géométrie euclidienne la formule de HERON, du nom de HERON d’Alexandrie, permet de calculer (a) Calcule la distance 𝐴𝐵.
l’aire d’un triangle en ne connaissant que les longueurs de ses côtés. (b) A l’aide du théorème des Sinus, montre que 𝑚𝑒𝑠𝐴𝐸𝐵 ෣ = 30°.
 ………………………………………………………………………………. (c) Déduis-en à l’aide du théorème d’Al-Kashi la distance 𝐵𝐸.
(d) Déduis-en la distance 𝐼𝐸.
Pour s’entraîner  ……………………………………………………………………………….
Exercice 3
1) 𝐴𝐵𝐶 est un triangle tel que 𝐴𝐵 = 6, 𝐴𝐶 = 8 et 𝐵𝐶 = 12.
Calcule 𝐴𝐼 où 𝐼 est le milieu de [𝐵𝐶].
2) Soit 𝐴𝐵𝐶 un triangle tel que 𝐴𝐶 = 𝐴𝐵 = 4 et 𝐵𝐶 = 3. Détermine les longueurs des
médianes du triangle 𝐴𝐵𝐶.
3) L’unité est le millimètre. 𝐴𝐵𝐶 est un triangle tel que 𝐵𝐶 = 32 , 𝐴𝐶 = 28 , 𝐴𝐵 = 20. I
est le milieu du segment [𝐵𝐶] et 𝐻 est le projeté orthogonal de 𝐴 sur [𝐵𝐶].
(a) Calcule à un degré près les mesures des angles 𝐴̂, 𝐵̂ 𝑒𝑡 𝐶̂ .
(b) Calcule 𝐼𝐴 et 𝐴𝐻.
 ……………………………………………………………………………….
Exercice 4
Soit 𝐴𝐵𝐶 un triangle quelconque. On pose 𝐴𝐵 = 𝑐, 𝐵𝐶 = 𝑎 𝑒𝑡 𝐴𝐶 = 𝑏. On désigne par 𝑠 le demi-
Exercice 1 périmètre du triangle 𝐴𝐵𝐶. Soit 𝐷 le projeté orthogonal du point 𝐴 sur la droite (𝐵𝐶). On pose ℎ =
𝐴𝐷 et 𝑥 = 𝐷𝐶.
𝐴𝐵𝐶 est un triangle quelconque tel que 𝐴𝐵 = 6,𝑚𝑒𝑠𝐴̂ = 30° et 𝑚𝑒𝑠𝐶̂ = 45°.
1) Détermine 𝐵𝐶.
2) En utilisant le théorème d’Al-Kashi, détermine la longueur 𝐴𝐶.
3) Déduis-en l’aire du triangle 𝐴𝐵𝐶 puis le diamètre du cercle circonscrit à ce triangle.
4) Soit 𝐴′ le milieu de [𝐵𝐶]. Calcule 𝐴𝐴′ .
 ……………………………………………………………………………….
Exercice 2
Le plan vectoriel est muni d’un repère orthonormé (𝑂; 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ). Soit 𝑥 un nombre réel. On considère
les points 𝐴(𝑥 + 1; 3) ; 𝐵(3𝑥 + 1; 1) ; 𝐶(2𝑥 + 1; 2𝑥 + 6) et les polynomes 𝑃 et 𝑄 définies
par 𝑃(𝑥) = 2𝑥 2 − 4𝑥 − 6 et 𝑄(𝑥) = 4𝑥 2 + 8𝑥.
1) Factorise 𝑃(𝑥).
2) Résous dans ℝ l’équation 𝑄(𝑥) = 0.
3) Détermine en fonction de 𝑥 les coordonnées des vecteurs ሬሬሬሬሬԦ ሬሬሬሬሬԦ .
𝐴𝐵 et 𝐴𝐶

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2
𝑎2 +𝑏 2 −𝑐 2
1) Démontre que ℎ = 𝑏 2 − ( ) .
2𝑎
2) Déduis-en que l’aire 𝒜 du triangle 𝐴𝐵𝐶 est donné par 𝒜 = √𝑠(𝑠 − 𝑎)(𝑠 − 𝑏)(𝑠 − 𝑐).
3) Calcule l’aire d’un triangle dont les côtes mesurent 14 𝑐𝑚, 15 𝑐𝑚 𝑒𝑡 27 𝑐𝑚.
 ……………………………………………………………………………….
Exercice 5

À l’occasion d’un concours de logo organisé dans leur établissement, des élèves d’une classe de 5e du
Lycée Moderne de Jeunes Filles de Yopougon ont été déclarées lauréates grâce à la figure ci-dessus
qu’elles ont produite. Sur cette figure, 𝐴𝐵𝐶𝐷 est un carré, AIB et 𝐵𝐶𝑉 sont des triangles équilatéraux.
Selon le Jury, ces jeunes filles ont remporté le premier prix grâce à l’harmonie des couleurs, mais
surtout grâce à l’exactitude de leur figure qui, en conformité avec les indications données, présente les
trois points 𝐷, 𝐼, et 𝑉 alignés. Un groupe concurrent, pas très convaincu de l’alignement de ces trois
points, veut en avoir le cœur net. Il sollicite ton aide. En tant qu’élève de 2 nde C, en t’appuyant sur tes
connaissances en mathématiques sur les vecteurs, prouve qu’au-delà du tracé de la droite (𝐷𝑉), les
points 𝐷, 𝐼, et 𝑉 sont bels et bien alignés. Tu pourras travailler dans le repère (𝐴; ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐵, ሬሬሬሬሬԦ
𝐴𝐷 ).
 ……………………………………………………………………………
 Consultations
Ouvrage : CIAM 2nde S
Exercices 10 ; 11 ; 12 ; page 75.
Exercices 33 ; 34 ; 35 ; 36 ; 37 ;45 ;47 ; page 77
Exercices 52 ;53 ; page 78.

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A la fin de cette séquence, l’élève doit être capable :
 de définir une rotation ;
 d’utiliser le vocabulaire relatif à une rotation : centre, angle… ;
 de construire l’image d’un point par une rotation de centre et d’angle donnés ;
 de construire à la règle et au compas l’image d’une figure simple par une rotation déterminée par la donnée de :
• son centre et la mesure de son angle ;
• son centre, un point et son image par cette rotation.

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Activité 1 : Notion de rotation Illustration :

Consigne 1 : Définition d’une rotation


𝜋
Ω est un point du plan et 𝛼 = un nombre réel ;𝐴 et 𝐵 deux points du plan comme l’indique la figure
6
suivante :

On dit que 𝑀′ est l’image de 𝑀 par la rotation de centre 𝑂 et d’angle 𝛼.


Remarques
Construis les points 𝐴′ et 𝐵′ tels que : • Si 𝛼 est non nul , le seul point invariant par la rotation 𝑟(𝑂;𝛼) est le point O .
Ω𝐴 = Ω𝐴′ 𝑒𝑡 (Ω𝐴 ሬሬሬሬሬԦ , ሬሬሬሬሬሬሬԦ 𝜋
ሬሬሬሬሬԦ , ሬሬሬሬሬሬሬԦ
Ω𝐴′ ) = ; Ω𝐵 = Ω𝐵′ et 𝑚𝑒𝑠 (Ω𝐵 Ω𝐵′ ) = .
𝜋
• Si 𝛼 = 0 ; 𝑟(𝑂;𝛼) est l’identité du plan ;
6 6 𝜋
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … • Si 𝛼 = ; 𝑟(𝑂;𝛼) est appelé un quart de tour direct ;
2
𝜋
 ………………………………………………………………………………. • Si 𝛼 = − ; 𝑟(𝑂;𝛼) est appelé un quart de tour indirect ;
2

Résultat attendu • Si 𝛼 = 𝜋 ; 𝑟(𝑂;𝛼) est la symétrie centrale de centre O ; l’on l’appelle aussi le demi-tour de
Construisons les points 𝐴′ et 𝐵′ tels que : centre O.
Ω𝐴 = Ω𝐴′ 𝑒𝑡 (Ω𝐴 ሬሬሬሬሬԦ , ሬሬሬሬሬሬሬԦ 𝜋
ሬሬሬሬሬԦ , ሬሬሬሬሬሬሬԦ
Ω𝐴′ ) = ; Ω𝐵 = Ω𝐵′ et 𝑚𝑒𝑠 (Ω𝐵 Ω𝐵′ ) = .
𝜋 Propriété 3.8.1
6 6
 (𝐷) et (𝐷’) étant deux droites sécantes en 𝑂. 𝑆(𝐷) et 𝑆(𝐷′) les symétries orthogonales
d’axes respectifs (𝐷) 𝑒𝑡 (𝐷’), l’application 𝑆(𝐷′) ∘ 𝑆(𝐷) est une rotation de centre 𝑂.
 𝑟 étant une rotation de centre 𝑂, on peut trouver deux droites (𝐷) 𝑒𝑡 (𝐷’) sécantes en 𝑂
telles que la rotation 𝑟 soit l’application S(D′) ∘ S(D) .
Propriété caractéristique
Soit 𝑓 une application du plan dans lui-même et 𝛼̂ un angle non nul. 𝐴 et 𝐵 sont deux points du plan
𝐴𝐵 = 𝐴′𝐵′
 ………………………………………………………………………………. d’images respectives 𝐴′ 𝑒𝑡 𝐵′ . on a : { ሬሬሬሬሬԦ෣
(𝐴𝐵 , ሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝐴′𝐵′) = 𝛼̂
Exploitation du résultat
Les points 𝐴′ et 𝐵′ sont appelés images respectives des points 𝐴 et 𝐵 par la rotation de centre Ω et
𝜋
d’angle .
6
 ……………………………………………………………………………….
Définition
𝑂 est un point du plan orienté, 𝛼 un réel appartenant à l’intervalle ]−𝜋; 𝜋[ . On appelle rotation de
centre 𝑶 et d’angle 𝜶 l’application du plan dans lui-même qui laisse 𝑂 invariant et qui, à tout point 𝑀
distinct de 𝑂, associe le point 𝑀’ défini par :
 Si 𝑀 = 𝑂 alors 𝑀′ = 𝑂.

 Si 𝑀 ≠ 𝑂 alors 𝑶𝑴 = 𝑶𝑴′ et mes(𝑶𝑴 ሬሬሬሬሬሬሬԦ ; ሬሬሬሬሬሬሬሬԦ
𝑶𝑴’) = 𝜶 .
On la note souvent : 𝒓(𝑶;𝜶) .

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 ………………………………………………………………………………. L’image par une rotation :
• d’une droite est une droite ;
Consigne 2 : Application • d’une demi-droite est une demi-droite ;

ሬሬሬሬሬԦ
Soit 𝑂𝐴𝐵 un triangle isocèle de sommet principal 𝑂, tel que : 𝑀𝑒𝑠 (𝑂𝐴 ሬሬሬሬሬԦ ) = 𝜋.
; 𝑂𝐵
4
• d’un segment de droite est un segment de droite de même longueur ;
1) Détermine les points : 𝑟(𝑂;𝜋) (𝐴) et 𝑟(𝑂;−𝜋) (𝐵). • d’un cercle est un cercle de même rayon et de centre le transformé du centre.
4 4
2) Construis, les points : 𝑟(𝑂;−𝜋) (𝐴) = 𝐴′ et 𝑟(𝑂;𝜋) (𝐵) = 𝐵′.  ……………………………………………………………………………….
4
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
4
Consigne 2 : Application
On considère un pentagone régulier𝐴𝐵𝐶𝐷𝐸, de centre 𝑂.
 ……………………………………………………………………………….
Activité 2 : Décomposition d’une rotation
Consigne 1
On considère la figure suivante. On désigne par 𝑆(∆1) et 𝑆(∆2 ) les symétries orthogonales d’axes
𝜋
respectives (∆1 ) et (∆2 ) et par 𝑟(𝐵 ; 𝜋) la rotation de centre 𝐵 et d’angle .
3 3
Soit 𝑆(𝑂𝐴) et 𝑆(𝑂𝐵) les symétries orthogonales d’axes respectifs (𝑂𝐴) et (𝑂𝐵).
1) Détermine les images respectives des points 𝐴, 𝐵, 𝐶, 𝐷 et 𝐸 par l’application 𝑆(𝑂𝐴) ∘ 𝑆(𝑂𝐵) .
2) Détermine la nature et les éléments caractéristiques de l’application 𝑆(𝑂𝐴) ∘ 𝑆(𝑂𝐵) .
2𝜋
3) Détermine l’image du segment [𝐵𝐸] par la rotation 𝑟 de centre 𝑂 et d’angle − .
3
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Propriété
La rotation conserve :
1) Construis le point 𝑀1 image du point 𝐷 par 𝑆(∆1) . • l’alignement des points ;
• le milieu d’un segment ;
2) Construis le point 𝑀′ image du point 𝑀1 par 𝑆(∆2) .
• le parallélisme ;
3) Précise 𝑆(∆2) ∘ 𝑆(∆1) (𝐷).
• l’orthogonalité ;
4) Démontre que 𝑀′ est l’image du point 𝐷 par 𝑟(𝐵 ; 𝜋) .
3 • les angles orientés ;
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … • les distances ;
 ………………………………………………………………………………. • les aires.
Propriété 1 Remarque
• (𝒟) et (𝒟′) étant deux droites sécantes en 𝑂. 𝑆𝒟 et 𝑆𝒟′ les symétries orthogonales La rotation conserve aussi les angles géométriques (angles non orientés).
d’axes respectifs (𝒟) et (𝒟′), l’application 𝑆𝒟′ ∘ 𝑆𝒟 est une rotation de centre 𝑂 ;  ……………………………………………………………………………….
• 𝑟 étant une rotation de centre 𝑂, on peut trouver deux droites (𝒟) et (𝒟′) sécantes en Consigne 3
𝑂 telles que la rotation 𝑟 soit l’application 𝑆𝒟′ ∘ 𝑆𝒟 . 1) ෣
ሬሬሬሬሬԦ
Soit 𝐴𝐵𝐶𝐷 un rectangle tel que : 𝑀𝑒𝑠 (𝐴𝐵 ሬሬሬሬሬԦ) = 𝜋. Construis l’image de ce rectangle
; 𝐴𝐷
Propriété 2 2𝜋
par la rotation de centre 𝐴 et d’angle .
2

Soit 𝑟(𝑂 ; 𝛼) la rotation de centre 𝑂 et d’angle 𝛼, 𝐴 et 𝐵 deux points distincts du plan d’images 3
2) Soit 𝐴, 𝐵 et 𝑂 trois points tels que 𝑂𝐴 = 𝑂𝐵 et 𝐶 un point quelconque. Construis à la règle
respectives 𝐴′ et 𝐵′, on a : 𝐴𝐵 = 𝐴′𝐵′ et 𝑀𝑒𝑠 (𝐴𝐵ሬሬሬሬሬԦ෣ ሬሬሬሬሬሬሬሬԦ) = 𝛼.
; 𝐴′𝐵′ et au compas l’image de 𝐶 par la rotation de centre 𝑂 qui transforme 𝐴 en 𝐵.
Propriété 3  ……………………………………………………………………………….

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A la fin de cette séquence, l’élève doit être capable de:
 déterminer une équation du cercle, soit de diamètre donné, soit de centre et de rayon donnés dans un repère orthonormé du plan ;
 reconnaître l’ensemble des points M de coordonnées (𝑥, 𝑦) du plan tels que 𝑥² + 𝑦² + 2𝑎𝑥 + 2𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 en utilisant
la décomposition canonique ;
 reconnaître les positions relatives d’une droite et d’un cercle ;
 déterminer l’intersection d’une droite et d’un cercle.

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Activité 1 : Equation cartésienne d’un cercle dans le plan muni d’un repère  Un cercle de centre 𝑂 et de rayon 𝑟 est l’ensemble de tous les points 𝑀 du plan tels que
𝑂𝑀 = 𝑟.
orthonormé  Un cercle est parfaitement déterminé par la donnée de son centre et de son rayon.
 Un cercle à une équation cartésienne de la forme 𝑥 2 + 𝑦 2 − 2𝑎𝑥 − 2𝑏𝑦 + 𝑐 = 0. Mais
Consigne 1 : Cercle défini par son centre et son rayon toutes équation de cette forme n’est pas toujours une équation du cercle.
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂; 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ). Soit le cercle (𝒞) de centre 𝐾(4, −1) et de rayon Propriété 3.9.1
3 𝑐𝑚. Soit 𝑀(𝑥, 𝑦) un point du plan. Soit 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 des nombres réels. L’ensemble des points 𝑀(𝑥; 𝑦) du plan tels que 𝑥² + 𝑦² −
1) Calcule en fonction de 𝑥 et 𝑦 la distance 𝐾𝑀. 2𝑎𝑥 − 2𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 est :
2) Déduis-en que 𝑀 ∈ (𝒞) ⇔ (𝑥 − 4)2 + (𝑦 + 1)2 = 9.  soit l’ensemble vide,
 soit un singleton,
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …  soit un cercle.
 ……………………………………………………………………………….  ……………………………………………………………………………….
Propriété 3.9.2 Consigne 3 : Application
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ). Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂; 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ). On considère les points 𝐴(3, 2) ;𝐵(−1, 6) et
L’ensemble des points 𝑀(𝑥; 𝑦) du plan tel que (𝑥 − 𝑎)2 + (𝑦 − 𝑏)2 = 𝑟² avec 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑟 sont des
𝐶(2, −3)
nombres réels et 𝑟 > 0, est le cercle de centre de coordonnées (𝑎; 𝑏) et de rayon 𝑟
1) Donne une équation cartésienne du cercle de centre 𝐶 et de rayon 7.
 ……………………………………………………………………………….
2) Détermine une équation cartésienne du cercle de diamètre [𝐴𝐵].
Consigne 2 : Cas général (Cercle défini par son diamètre) 3) Soit 𝑚 un nombre réel et (𝐸𝑚 ) l’ensemble des points dont les coordonnées (𝑥, 𝑦)
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂; 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ). vérifient :𝑥 2 + 𝑦 2 + 2𝑥 − 2𝑦 + 𝑚 = 0.
1) Soit 𝐴(−1, 2) et 𝐵(3, −4) deux points du plan et (𝒞′) le cercle de diamètre [𝐴𝐵]. Soit Détermine, suivant les valeurs de 𝑚, l’ensemble (𝐸𝑚 ).
𝑀(𝑥, 𝑦) un point du plan. Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
ሬሬሬሬሬሬԦ. ሬሬሬሬሬሬԦ
(a) Justifie que :𝑀 ∈ (𝒞 ′ ) ⇔ 𝐴𝑀 𝐵𝑀 = 0.  ……………………………………………………………………………….
(b) Déduis-en que :𝑀 ∈ (𝒞 ′ ) ⇔ 𝑥 2 + 𝑦 2 − 2𝑥 − 7 = 0.
Consigne 4 : Consolidation
2) Soit 𝑎, 𝑏 et 𝑐 trois nombres réels et (𝐹) l’ensemble des points du plan dont les coordonnées
(𝑥, 𝑦) vérifient :𝑥 2 + 𝑦 2 − 2𝑎𝑥 − 2𝑏𝑦 + 𝑐 = 0. Soit 𝑀(𝑥, 𝑦) un point du plan. Le plan est muni d’un repère orthonormé. On donne les points 𝐴(−1, √3); 𝐵(2, 0) et 𝐶(−1, 0)
(a) Vérifie que 𝑥 2 + 𝑦 2 − 2𝑎𝑥 − 2𝑏𝑦 + 𝑐 = (𝑥 − 𝑎)2 + (𝑦 − 𝑏)2 − 𝑎2 − 𝑏 2 + 𝑐. 1) Détermine la nature des ensembles :
(b) Déduis-en la nature de (𝐹) dans les trois cas suivants : 𝑎2 + 𝑏 2 − 𝑐 < 0 ; 𝑎2 + 𝑏 2 − • (𝐸1 ) des points du plan dont les coordonnées (𝑥, 𝑦) vérifient : 𝑥 2 + 𝑦 2 − 2𝑥 + 4𝑦 + 14 =
𝑐 = 0 ; 𝑎2 + 𝑏 2 − 𝑐 > 0. 0
• (𝐸2 ) des ponts du plan dont les coordonnées (𝑥, 𝑦) vérifient : 𝑥 2 + 𝑦 2 − 6𝑥 − 4𝑦 − 3 = 0.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
2) Calcule 𝐴𝐵2 , 𝐴𝐶 2 et 𝐵𝐶 2 puis précise la nature du triangle 𝐴𝐵𝐶.
 ……………………………………………………………………………….
3) Détermine une équation cartésienne du cercle circonscrit au triangle 𝐴𝐵𝐶.
Définition 3.9.1 Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ).
 Soit (𝐶) un cercle ; alors il existe des réels 𝑎, 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 tels que pour tout point 𝑀(𝑥, 𝑦) du
 ……………………………………………………………………………….
plan 𝑀 ∈ (𝐶) ⟺ 𝑥 2 + 𝑦 2 − 2𝑎𝑥 − 2𝑏𝑦 + 𝑐 = 0. Activité 2 : Positions relatives d’une droite et d’un cercle
 L’équation 𝑥 2 + 𝑦 2 − 2𝑎𝑥 − 2𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 est appelé « équation cartésienne du cercle
Soit (𝒞) le cercle de centre 𝐼 et de rayon 𝑅 ; (𝐷) est une droite et 𝑑 la distance de 𝐼 à (𝐷).
(𝐶).
Fais une figure dans chacun des cas suivants :
 L’ensemble des points 𝑀 du plan tels que 𝑀𝐴 ሬሬሬሬሬሬԦ. ሬሬሬሬሬሬԦ
𝑀𝐵 = 0 est le cercle de diamètre [𝐴𝐵]. a) 𝑅 = 3𝑐𝑚; 𝑑 = 4 𝑐𝑚.
Rappel 3.9.1 b) 𝑅 = 3𝑐𝑚; 𝑑 = 3𝑐𝑚

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c) 𝑅 = 3𝑐𝑚; 𝑑 = 2𝑐𝑚 Pour déterminer les coordonnées des points d’intersection d’un cercle (C) et d’une droite (D) dont on
Tu préciseras le nombre de points communs à (𝒞) et (𝐷) dans chacun des cas. connait une représentation paramétrique :
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …  on remplace 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 dans l’équation du cercle par leurs expression en fonction du paramètre.
 on détermine la valeur du paramètre et on déduit les coordonnées des points d’intersection.
 ……………………………………………………………………………….  ……………………………………………………………………………….
Retenons Consigne 2 : Application
Etant donnés un cercle et une droite du plan, trois cas se présentent. Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂; 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ). Soit (𝒞) le cercle de centre 𝐴(−2, 0) et de rayon
 La droite et le cercle n’ont aucun point de commun. Dans ce cas la droite est extérieure au cercle. 𝑅 = 3, et (𝐷) la droite d’équation 𝑥 − 4𝑦 − 15 = 0.
 La droite et le cercle ont un seul point en commun. Dans ce cas, la droite est dite tangente au cercle.
1) Détermine la distance 𝑑 de 𝐴 à la droite (𝐷).
 La droite et le cercle ont deux points en commun. On dit que la droite est sécante au cercle.
2) Détermine la position relative de (𝐷) et (𝒞).
On admet la propriété suivante :
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Propriété 3.9.3
𝐼 est un point du plan, (𝐶) le cercle de centre 𝐴 et de rayon 𝑅, (𝐷) une droite et 𝑑 la distance de 𝐼 à  ……………………………………………………………………………….
(𝐷) : Consigne 3 : Approfondissement
• si 𝑑 < 𝑅 alors (𝐷) et (𝐶) se coupent en deux points ; Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂; 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ). On considère :
• si 𝑑 = 𝑅 alors (𝐷) et (𝐶) ont un point commun et un seul ; • la droite (𝐷) d’équation cartésienne 5𝑥 + 𝑦 − 6 = 0
• le cercle (𝒞) de centre 𝐴(2, 2) et de rayon 𝑟 = √2.
Justifie que le cercle (𝒞) et la droite (𝐷) se coupent en deux points dont tu préciseras les
coordonnées.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Pour s’entraîner

• si 𝑑 > 𝑅 alors (𝐷) et (𝐶) n’ont aucun point commun.

Exercice 1
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ).
On considère :
 ……………………………………………………………………………….
 La droite (𝐷): 5𝑥 + 𝑦 − 6 = 0 ;
Méthode 3.9.1  Le cercle (𝐶) de centre 𝐴(2; 2) et de rayon √2.

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Détermine les points d’intersection de (𝐷) et (𝐶). (d) Détermine 𝑥0 et 𝑦0 pour que cette tangente passe par 𝑃.
Exercice 2 (e) Déduis-en les équations des tangentes à (𝐶) passant par le point 𝑃.
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ). Exercice 6
On considère :
 La droite (𝐷): 5𝑥 + 𝑦 − 6 = 0 ; Soit (C) l’ensemble des points 𝑀 (𝑦𝑥 ) tels que :𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 12.
 Le cercle (𝐶) de centre 𝐴(2; 2) et de rayon √2. 1) Détermine les réels 𝑎 𝑒𝑡 𝑏 pour que (τ) passe par les points 𝐸(33) 𝑒𝑡 𝐸′(−2 8
).
Détermine les points d’intersection de (𝐷) et (𝐶). 2) Ecris une équation de la droite (EE′).
Exercice 3 3) On suppose désormais 𝑎 = 4 𝑒𝑡 𝑏 = −6.
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽). On considère les points 𝑃(1; 5) et 𝑄(−5; −2).
4) Détermine la nature et les éléments caractéristiques de (C).
1) (a) Détermine une équation cartésienne du cercle (𝐶0 ) de diamètre [𝑃𝑄].
5) Ecris une équation de la tangente(T) à (C) au point G(2; 6).
(b) Précise les coordonnées du centre de (𝐶0 ) ainsi que son rayon.
6) Détermine le(s) point(s) d’intersection(s) entre (𝐶) et (𝐷) : 2𝑥 + 𝑦 = 4 et déduis-en la
2) On considère le cercle (𝐶) d’équation 𝑥 2 + 𝑦 2 + 4𝑥 − 3𝑦 − 15 = 0, le point 𝐴(1; −2) et le
position relative entre (𝐶) et (𝐷).
vecteur 𝑢ሬԦ(−1; 1).
Exercice 7
(a) Ecris l’équation de la droite (𝐷) passant par 𝐴 et dirigée par 𝑢
ሬԦ.
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝑖Ԧ, 𝑗Ԧ). Soit 𝐴(2; −1) 𝑒𝑡 𝐵(4; 3).
(b) Détermine l’intersection de (𝐶) et (𝐷). 1) Trouve une équation cartésienne du cercle de centre 𝐴 et de rayon 2.
𝑥 = 3𝑡 + 2 2) Trouve une équation cartésienne du cercle de centre 𝐵 passant par 𝐴.
3) Soit (𝐷′ ) la droite de représentation paramétrique { ; 𝑡 ∈ ℝ.
𝑦 = −4𝑡 + 1 3) Trouve une équation cartésienne du cercle de diamètre [𝐴𝐵].
Les droites (𝐷) et (𝐷′ ) sont-elles parallèles ? 4) Détermine l’ensemble des points 𝑀(𝑥; 𝑦) du plan vérifiant :
4) Soit (∆) la droite d’équation cartésienne 3𝑥 − 4𝑦 − 5 = 0. • (𝐸): 𝑥² + 𝑦² − 6𝑥 − 4𝑦 − 3 = 0 ;
Justifie que (𝐷′ ) et (∆) sont perpendiculaires. • (𝐹): 𝑥² + 𝑦² − 4𝑥 + 6𝑦 + 15 = 0 ;
5) Détermine l’ensemble des points 𝑀(𝑥; 𝑦) du plan vérifiant : 𝑥 2 + 𝑦 2 − 6𝑥 − 4𝑦 − 3 = 0. • (𝐺): (𝑥 + 𝑦 + 1)² = 2𝑥𝑦 ;
Exercice 4 • (𝐻): 𝑥² + 𝑦² − 6𝑥 + 8𝑦 = 0.
Le plan est muni d’un repère orthonormé (𝑂, 𝐼, 𝐽) on donne les points • (𝐼): 𝑥 2 + 𝑦 2 − 2𝑥 − 4𝑦 + 5 + 0.
suivants :𝐴(2; 0); 𝐵(4; −2); 𝐶(4; 2). Exercice 8
1) Détermine une équation cartésienne du cercle (𝐶) de centre B et de rayon 𝑟 = √8. Soit l’ensemble (Γ𝑚 ) l’ensemble des points 𝑀(𝑥; 𝑦) du plan vérifiant : 𝑥 2 + 𝑦 2 − 2𝑚𝑥 + 4𝑚𝑦 +
4𝑚2 − 1 = 0 où 𝑚 est un réel.
2) Calcule la distance 𝐴𝐵, puis la distance de B à la droite (𝐷): 2𝑥 − 𝑦 − 6 = 0.
1) Démontre que pour tout 𝑚 dans ℝ, l’ensemble (Γ𝑚 ) est un cercle et détermine ses éléments
3) Déduis-en la position relative de la droite (𝐴𝐶) et du cercle(𝐶). caractéristiques.
Exercice 5 2) Détermine l’équation cartésienne du plus petit cercle (Γ𝑚 )
Le plan est muni d’un repère orthonormé. Soit (𝐶) le cercle d’équation :𝑥² + 𝑦² − 10𝑥 + 15 = 0 ; 3) Détermine l’ensemble dans lequel varient les centres Ω𝑚 quand 𝑚 décrit ℝ.
(𝐷) la droite d’équation :2𝑥 − 3𝑦 + 4 = 0 ; 𝑃 le point de coordonnées (0 ; 5) et 𝑀0 (𝑥0 ; 𝑦0 ) un 4) Détermine pour quelles valeurs de 𝑚 le point 𝐴(−1,2) appartient à (Γ𝑚 ).
point de (𝐶).On donne les points 𝐴(1,2) et 𝐵(0,2) et 𝐶(5,0). 5) Soit 𝑀0 (𝑥0 ; 𝑦0 ) un point donné dans le plan. Existent-ils toujours des réels 𝑚 qui vérifient
1) Trouve une équation cartésienne de la droite (𝐴𝐵). 𝑀0 ∈ (Γ𝑚 ) ?
Exercice 9
2) Trouve une équation cartésienne du cercle de centre 𝐶 et de rayon√10. 5
3) Calcule la distance du point 𝑃 a la droite (𝐷). On considère le point 𝐸 (0; − ) et le cercle (𝐶) d’équation 𝑥 2 + 𝑦 2 − 3𝑦 = 0.
2
4) On se propose de déterminer une équation cartésienne des tangentes au cercle (𝐶) 1) Détermine le centre 𝑃 et le rayon du cercle (𝐶).
passant par le point 𝑃. 2) Montre que le point 𝐸 est extérieur au cercle (𝐶).
(a) Montre que le point 𝑃 n’appartient pas au cercle (𝐶). 3) Donne une équation cartésienne de la droite (𝐷𝑚 ) passant par 𝐸 et de coefficient directeur
(b) Donne les éléments caractéristiques du cercle (𝐶). 𝑚.
(c) Ecris une équation de la tangente a (𝐶) en 𝑀0 . 4) Calcule la distance 𝑑𝑚 du point 𝑃 à la droite (𝐷𝑚 ).
5) Détermine les valeurs de 𝑚 pour lesquelles (𝐷𝑚 ) est tangente à (𝐶).

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6) Déduis-en les équations des tangentes à (𝐶) passant par 𝐸.
 ……………………………………………………………………………….

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A la fin de cette séquence, l’élève doit être capable de:
 résoudre avec ou sans paramètre, à l’aide du déterminant d’ordre deux un système de deux équations du premier degré à deux
inconnues ;
 résoudre un système de plus de deux équations du premier degré à deux inconnues ;
 résoudre un système de deux équations du premier degré à deux inconnues en effectuant un changement d’inconnues ;
 résoudre graphiquement une inéquation du premier degré à deux inconnues ;
 résoudre graphiquement un système de plus de deux inéquations du premier degré à deux inconnues ;
 résoudre un problème conduisant à un système d’inéquations dans ℝ × ℝ.
 résoudre un problème de programmation linéaire portant sur deux variables.

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Activité 1: Notion de déterminant d’un système  ……………………………………………………………………………….
Consigne 1 Remarque 3.10.1
𝑎𝑥+𝑏𝑦=𝑐 Si le déterminant du système est non nul, on peut déterminer les solutions par la méthode de
Soit le système (𝑆): { ′ où 𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑎′, 𝑏′ et 𝑐′ sont des nombres réels. Soit (𝒟) et (𝒟′) substitution ou par la méthode de combinaison.
𝑎 𝑥 + 𝑏 ′ 𝑦 = 𝑐′
les droites d’équations respectives 𝑎 𝑥 + 𝑏 𝑦 − 𝑐 = 0 et 𝑎′ 𝑥 + 𝑏 ′ 𝑦 − 𝑐 ′ = 0 dans un repère  ……………………………………………………………………………….
orthonormé.
Donne une condition nécessaire et suffisante sur les nombres réels 𝑎, 𝑏, 𝑎′et 𝑏′ pour que les droites
Consigne 2 : Application
(𝒟) et (𝒟′) soient sécantes. On considère les systèmes d’inconnues (𝑥 , 𝑦) suivants :
3𝑥−2𝑦 = 5 𝑚𝑥+ 𝑦=2
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … (𝑆1 ): {
−𝑥 + 2 𝑦 = 4
et (𝑆2 ): {
𝑥+𝑚𝑦 = 𝑚
;𝑚 ∈ ℝ
 ………………………………………………………………………………. 1) Résous dans ℝ × ℝ le système (𝑆1 ) en utilisant le déterminant.
Définition 2) Résous dans ℝ × ℝ le système (𝑆2 ) en utilisant le déterminant. Tu discuteras suivant les
𝑎𝑥+𝑏𝑦=𝑐 valeurs de 𝑚.
Soit le système (𝑆): { ′ . Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
𝑎 𝑥 + 𝑏 ′ 𝑦 = 𝑐′
Le nombre réel 𝑎 𝑏 ′ − 𝑎′ 𝑏, noté 𝐷 = |𝑎 𝑎′|, est appelé déterminant du système (𝑆).  ……………………………………………………………………………….
𝑏 𝑏′
Le système (𝑆) admet un seul couple solution si et seulement si son déterminant est non nul. Activité 2 : Résolution d’un système de plus de deux équations du premier
𝑐 𝑏
Le nombre réel 𝐷𝑥 = | | = 𝑐𝑏 − 𝑐′𝑏 est appelé déterminant de 𝑥 et le nombre réel 𝐷𝑦 = degré à deux inconnues et d’un système de deux équations du premier degré
𝑐′ 𝑏′
𝑎 𝑐
| | = 𝑎𝑐′ − 𝑎′𝑐 est appelé déterminant de 𝑦.
𝑎′ 𝑐′ à deux inconnues en effectuant un changement d’inconnues
 ……………………………………………………………………………….
Méthode des déterminants ou de Cramer Consigne 1
On considère les systèmes d’inconnu (𝑥 , 𝑦) suivants :
Propriété 3.10.1 2𝑥− 𝑦=1
𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑐 2𝑥− 𝑦=1 2 𝑥 2 − ( 𝑦 + 1) = 1
Soit le système de équations du premier degré à deux inconnues 𝑥 et 𝑦 (∑) { ′ où (𝑆1 ): { ;(𝑆2 ): {4 𝑥 − 3 𝑦 = 2 et (𝑆3 ): { 2
𝑎 𝑥 + 𝑏 ′ 𝑦 = 𝑐′ 4𝑥−3𝑦 =2 4 𝑥 − 3 ( 𝑦 + 1) = 2
4𝑥 + 𝑦 = 2
𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑎’, 𝑏’ 𝑒𝑡 𝑐’ sont des réels donnés. 1) (a) Résous dans ℝ × ℝ le système (𝑆1 ) par la méthode du déterminant.
Pour résoudre ce système par la méthode de Cramer, on calcule : (b) Déduis-en la résolution dans ℝ × ℝ du système (𝑆2 ).
𝑎 𝑏
 Le déterminant principal :𝑑𝑒𝑡(∑) = | | = 𝑎𝑏 ′ − 𝑎′𝑏 ; 2) En posant 𝑎 = 𝑥 2 et 𝑏 = 𝑦 + 1, résous dans ℝ × ℝ le système (𝑆3 ).
𝑎′ 𝑏′
𝑐 𝑏 Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 Le déterminant secondaire en 𝑥 : 𝑑𝑒𝑡(𝑥) = | | = 𝑐𝑏 ′ − 𝑐′𝑏
𝑐′ 𝑏′  ……………………………………………………………………………….
𝑎 𝑐
 Le déterminant secondaire en 𝑦 𝑑𝑒𝑡(𝑦) = | | = 𝑎𝑐 ′ − 𝑎′ 𝑐.
𝑎′ 𝑐′ Consigne 2: Approfondissement
 Si 𝑑𝑒𝑡(∑) ≠ 0 alors le système admet un unique couple solution (𝑥, 𝑦) tel que 𝑚 𝑥 + 𝑦 = −2𝑚
𝑑𝑒𝑡(𝑥) 𝑑𝑒𝑡(𝑦) On considère les systèmes d’inconnues (𝑥 , 𝑦) suivants : (𝑆𝑚 ): { ,𝑚 ∈
𝑥= et 𝑦 = ;l’ensemble des solutions est 𝑆 = (𝑥; 𝑦) ; 𝑥+𝑚𝑦=𝑚−1
𝑑𝑒𝑡(∑) 𝑑𝑒𝑡(∑) 2
2 𝑥 + 𝑦 = −4 + 𝑦 2 = −4
 Si 𝑑𝑒𝑡(∑) = 0 et det(𝑥) ≠ 0 𝑜𝑢 det(𝑦) ≠ 0 alors le système n’admet pas de 𝑥+1
ℝ ;(𝑆): {−3 𝑥 + 4 𝑦 = 17 et (𝑆′): { 1
solution. L’ensemble des solutions est 𝑆 = ∅; 𝑥 + 2𝑦 = 1 + 2 𝑦2 = 1
𝑥+1
 Si 𝑑𝑒𝑡(∑) = 0 et det(𝑥) = 0 ; det(𝑦) = 0 alors le système admet une infinité
de solution ; l’ensemble des solutions est 𝑆 = {(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2 ; 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑐}.

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1) (a) Résous dans ℝ × ℝ le système (𝑆𝑚 ) par la méthode du déterminant en discutant Si le cheval prend un sac à l’âne, ils auront la même charge.
suivant les valeurs du paramètre réel 𝑚.  Traduction en langage mathématique
(b) Déduis-en les solutions du système (𝑆2 ). • On choisit les inconnues : On désigne par 𝑥 le nombre de sacs que portait le cheval et par 𝑦
le nombre de sacs que portait l’âne.
2) Déduis-en la résolution dans ℝ × ℝ du système (𝑆) et (𝑆′).
• On exprime les grandeurs en fonction des inconnues.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … Si l’âne prend un sac au cheval, l’âne a (𝑦 + 1) sacs et le cheval a (𝑥 − 1) sacs.
 ………………………………………………………………………………. Si le cheval prend un sac à l’âne, l’âne a (𝑦 − 1) sacs et le cheval (𝑥 + 1) sacs.
• On traduit les données en équations
Activité 3: Problèmes conduisant à un système d’équations linéaires du 𝑦 + 1 = 2(𝑥 − 1)
On obtient donc le système { . Ce qui se traduit par le système
𝑦−1=𝑥+1
premier degré dans ℝ × ℝ 2𝑥 − 𝑦 = 3
(S) : { .
Consigne 1 : Danses folkloriques 2)
𝑥 − 𝑦 = −2
Détermine le nombre de sacs que portait chaque bête.
Au début d’un spectacle de danse folklorique, il y a 3 fois de danseurs que de danseuses. Après le
La résolution du système précédent nous donne 𝑥 = 5 et 𝑦 = 7.
départ de 8 couples, il reste sur scène 5 fois plus de garçons que de filles. On déduit que le cheval portait 5 sacs et l’âne portait 7 sacs.
On désigne par 𝑥 le nombre de danseurs et par 𝑦 le nombre de danseuses.  ……………………………………………………………………………….
𝑥 − 3𝑦 = 0
1) Démontre que 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 vérifient le système d’équations (S) : { .
𝑥 − 5𝑦 = −32 Consigne 3 : Un problème d’âges (très classique)
2) Détermine le nombre de danseurs puis celui des danseuses. Modou dit à Khady : "J'ai deux fois l’âge que vous aviez quand j'avais l’âgé que vous avez. Et quand
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … vous aurez l’âgé que j'ai, nous aurons cent vingt-six ans a nous deux."
 ………………………………………………………………………………. Quel est l’âge de Modo et l’age de Khady ?
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
Consigne 2 : Le cheval et l’âne
Un cheval et un âne, portant chacun une lourde charge constituée de sacs de même masse,  ……………………………………………………………………………….
allaient cote à cote. Le cheval se plaignait du poids excessif de son fardeaux. « De quoi te plaint-tu ? Activité 4 : Résolution graphique d’une inéquation du premier degré à deux
lui dit l’âne. Si je te prends un sac, ma charge sera deux fois plus lourde que la tienne. Mais si tu me
prends un sac, ton fardeau sera égal au mien ». inconnues.
On désigne par 𝑥 le nombre de sacs que portait le cheval et par 𝑦 le nombre de sacs que portait
La droite (𝒟) d’équation 3 𝑥 + 4 𝑦 − 12 = 0 partage le plan en deux demi-plans (𝒫1 ) et (𝒫2 )
l’âne.
2𝑥 − 𝑦 = 3 représentés ci-dessous.
1) Démontre que 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 vérifient le système d’équations (S) : { .
𝑥 − 𝑦 = −2
2) Détermine le nombre de sacs que portait chaque bête.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 ……………………………………………………………………………….
Résultats attendus
2𝑥 − 𝑦 = 3
1) Démontrons que 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 vérifient le système d’équations (S) : { ..
𝑥 − 𝑦 = −2
 Analysons l’énoncé
• On identifie ce que l’on cherche : le nombre de sacs que portait le cheval et le
nombre de sacs que portait l’âne.
• On identifie ce que l’on connait :
Si l’âne prend un sac au cheval, la charge du premier sera deux fois plus lourde
que celle du second.

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1) (a) A l’aide du graphique, dis à quel demi-plan appartient le point 𝑂 origine du repère ?  ……………………………………………………………………………….
2) (b) Parmi les inéquations suivantes, dis celle qui est vérifiée par les coordonnées du point
𝑂 : 3 𝑥 + 4 𝑦 − 12 > 0 ? 3 𝑥 + 4 𝑦 − 12 < 0 ?
Résolution graphique d’un système d’inéquations linéaires
3) Détermine l’ensemble des points du plan dont les coordonnées vérifient : Pour résoudre graphiquement un système d’inéquations linéaires ;
(a) 3 𝑥 + 4 𝑦 − 12 > 0 ; (b) 3 𝑥 + 4 𝑦 − 12 < 0 • Dans un repère, on trace les droites dont les équations s’obtiennent en remplaçant les
inégalités du système par les égalités
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
• Pour chaque inéquation, on détermine le demi-plan qui convient.
 ………………………………………………………………………………. L’ensemble des points dont les coordonnées sont solution du système est l’intersection des demi-
Retenons (Régionnement du plan) plans.
Le plan est muni d'un repère.  ……………………………………………………………………………….
𝑎 , 𝑏 𝑒𝑡 𝑐 sont trois nombres réels tels que (𝑎 ; 𝑏 ) ≠ (0; 0)
Consigne 2
L’ensemble des points 𝑀 du plan de couple de coordonnées (𝑥 , 𝑦) tels que
2𝑥 + 5𝑦 ≤ 13
❖ 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 est une droite (𝒟)
Soit le système d’inéquation suivant : (𝑆): { 5𝑥 − 6𝑦 ≤ 14
❖ 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 < 0 est un demi-plan ouvert de frontière (𝒟) −7𝑥 + 𝑦 ≤ 10
❖ 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 > 0 est l'autre demi-plan ouvert de frontière (𝒟). 1) Résous le système (𝑆)
La droite (𝒟) est la frontière des demi-plans. Un demi-plan ne contenant pas la droite (𝒟) est dit 2) Soit 𝑝 un nombre réel et (𝒟𝑝 ) la droite d’équation −2𝑥 + 𝑦 = 𝑝.
ouvert.
(a) Détermine le coefficient directeur et l’ordonnée à l’origine de la droite (𝒟𝑝 ).
 ………………………………………………………………………………. (b) Quelle est la position relative des droites (𝒟𝑝 ).
Activité 5 : Résolution graphique d’un système de plus de deux inéquations (c) Construis (𝒟0 ).
(d) Déduis-en graphiquement la droite (𝒟𝑝 ) passant par un point (dont tu préciseras les
du premier degré à deux inconnues coordonnées) du domaine solution de (𝑆) et qui a la plus grande ordonnée à l’origine.
Consigne 1 (e) Déduis-en un point de (𝑆) tels que 𝑝 soit maximal puis donne cette valeur maximale.
2𝑥−3𝑦+6≥ 0 Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
On considère le système suivant :(𝑆): { 𝑥−3≤0  ……………………………………………………………………………….
𝑥 + 2𝑦 + 6 ≥ 0
On considère dans le plan muni du repère (𝑂 , 𝐼 , 𝐽) les droites (𝒟1 ), (𝒟2 ) et (𝒟3 ) d’équations
Activité 6: Résolution un problème de programmation linéaire portant sur
respectives
2𝑥 − 3𝑦 + 6 = 0, 𝑥 − 3 = 0 et
deux variables
𝑥 + 2𝑦 + 6 = 0. Soit (𝒫1 ), (𝒫2 ) et (𝒫3 ) les demi-plans d’inéquations respectives : Consigne 1
2 𝑥 − 3 𝑦 + 6 ≥ 0, 𝑥 − 3 ≤ 0 et 𝑥 + 2𝑦 + 6 ≥ 0. Une entreprise fabrique des fauteuils et des chaises à l’aide de trois machines A, B et C.
1) Construis les droites (𝒟1 ), (𝒟2 ) et (𝒟3 ). Pour fabriquer un fauteuil il faut utiliser les machines A et B pendant une heure, la machine C pendant
2) Vérifie que 𝑂 n’appartient à aucune des droites (𝒟1 ), (𝒟2 ) et (𝒟3 ). trois heures.
3) Pour chacun des demi-plans (𝒫1 ), (𝒫2 ) et (𝒫3 ), précise si le point 𝑂 lui appartient ou non Pour fabriquer une chaise on utilise les machines A et C pendant une heure, la machine B pendant
puis hachure l’ensemble des points du plan dont les couples de coordonnées ne sont pas deux heures. Mais les machines A et B ne sont disponibles que 60 heures pour A, 90 heures pour B,
solutions des inéquations 2 𝑥 − 3 𝑦 + 6 ≥ 0, 𝑥 − 3 ≤ 0 et 𝑥 + 2𝑦 + 6 ≥ 0. 150 heures pour C. Un fauteuil génère un bénéfice de 10 000 𝐹 et une chaise 5 000 𝐹. Combien
4) Déduis-en l’ensembles des solutions du système (𝑆). faut-il fabriquer de fauteuils et de chaises pour obtenir, dans ces conditions un bénéfice maximum ?
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … On désigne par 𝑥 et 𝑦 les nombres respectifs de fauteuils et de chaises à fabriquer.

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1) Détermine le système d’inéquations traduisant les contraintes données dans le système. 3) Représente graphiquement, dans un repère du plan, l’ensemble des points dont les
𝑥≥0 coordonnées sont solutions du système d’inéquations précédent.
𝑦≥0 Indication : choisir 2cm, en abscisse et en ordonnée, pour représenter 100 unités.
2) Résous graphiquement le système (𝑆): 𝑥 + 𝑦 ≤ 60 L’ensemble des solutions d’une inéquation est l’ensemble des coordonnées des points d’un
𝑥 + 2𝑦 ≤ 90 demi-plan ; on appelle domaine des contraintes, ou polygone des contraintes, l’intersection
{3𝑥 + 𝑦 ≤ 150 de tous les demi-plans ainsi obtenus.
4) Trace les trois droites parallèles définies par les équations : 𝑝(𝑥 ; 𝑦) = 6 000 ; p(𝑥 ; 𝑦) =
3) Exprime le bénéfice 𝑏 en fonction de 𝑥 et 𝑦.
8 000 ; 𝑝(𝑥 ; 𝑦) = 10 000.
4) Détermine le nombre de fauteuils et de chaises qu’il faut fabriquer pour obtenir un bénéfice 5) Soit 𝑘 un réel.
maximum. (a) Exprime en fonction de 𝑘 l’ordonnée à l’origine 𝑏𝑘 de la droite d’équation 𝑝(𝑥 ; 𝑦) = 𝑘.
Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … … (b) Montre que lorsque 𝑘 augmente, alors 𝑏𝑘 augmente.
 ………………………………………………………………………………. (c) Déduis-en graphiquement les coordonnées (𝑥 ; 𝑦) du point du domaine des contraintes
pour lequel le bénéfice est maximal et vérifie que ces coordonnées 𝑥 et 𝑦 sont des entiers.
Remarque 6) Calcule le bénéfice maximal.
 Soit 𝐵 le bénéfice réalisé après une vente. Stratégies et durées : 𝑻𝑰 … … ; 𝑻𝑮 … … ; 𝑻𝑪 … …
 Soit 𝐵 = 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦.  ……………………………………………………………………………….
𝑎 𝐵 𝑎
 Soit (∆𝐵 ) : 𝑦 = − 𝑥 + . On pose 𝐵 = 0 et on a (∆0 ) : 𝑦 = − 𝑥.
𝑏 𝑏 𝑏
𝑎
Pour s’entraîner
Pour obtenir le bénéfice maximal, on trace dans un repère orthonormé la droite (∆𝐵 ) : 𝑦 = − 𝑥. On
𝑏
cherche la parallèle à cette droite de manière à avoir l’ordonnée à l’origine maximale. De cette
ordonnée, on détermine les coordonnées du point permettant d’obtenir le bénéfice maximal.
 ……………………………………………………………………………….
Consigne 2
Une usine produit deux types de pièces 𝑝1 et 𝑝2 fabriqués à l’aide de deux machines 𝑀1 et 𝑀2 . Chaque
pièce en cours de fabrication doit passer successivement sur les deux machines, ceci dans un ordre
indifférent et pendant les temps (en minutes) indiqués dans le tableau ci-dessous :
𝑀1 𝑀2
𝑃1 12 8
Exercice 1
𝑃2 10 20
1) Résous dans ℝ × ℝ les systèmes suivants par la méthode de Cramer.
2𝑥 − 5𝑦 = 11 2𝑥 − 3𝑦 = 8 𝑥 − 2𝑦 = 2
Les machines 𝑀1 et 𝑀2 ne sont disponibles respectivement que 3000 et 4000 minutes par quinzaine. (𝑆): { ; (𝑆1 ): { ; (𝑆2 ): { .
3𝑥 + 4𝑦 = 5 −4𝑥 + 6𝑦 = −1 4𝑥 − 8𝑦 = 8
Le bénéfice réalisé sur une pièce 𝑝1 est de 30 francs et sur une pièce 𝑝2 de 50 francs.
Combien doit-on réaliser par quinzaine de pièces p1 et p2 pour avoir un bénéfice maximal? 𝑚𝑥 − 𝑦 = 3
2) On donne le système suivant : (∑𝑚 ): {
1) Soit 𝑥 le nombre de pièces 𝑝1 et 𝑌 le nombre de pièces 𝑝2 fabriqués par quinzaine. 𝑥 − 2𝑦 = 𝑚 + 1
Exprime le bénéfice total 𝑏(𝑥 ; 𝑦) par quinzaine en fonction de 𝑥 et 𝑦. (a) Résous dans ℝ × ℝ par la méthode de Cramer : (∑0 ) et (∑−2 )
2) Justifie que les données du problème peuvent se traduire par le système d’inéquations : (b) Résous dans ℝ × ℝ par la méthode de Cramer et suivant les valeurs du paramètre
𝑥≥0 réel 𝑚, le système (∑𝑚 ).
𝑦≥0 Exercice 2
{ 3
12𝑥 + 10𝑦 ≤ 3000 2|𝑥| + = 17
𝑦−2
8𝑥 + 20𝑦 ≤ 4000 1) Résous dans ℝ × ℝ les systèmes suivant (𝑆) : { 5 .
Le système obtenu s’appelle système des contraintes. De plus 𝑥 et 𝑦 sont des entiers. −|𝑥| + = 11
𝑦−2

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√ 𝑥 + √𝑦 = 4 3) Identifie des situations de la vie courante où tu peux utiliser tes acquis.
2) Résous dans ℝ+ × ℝ+ le système suivant (S’) : { .
𝑥−𝑦=8  ……………………………………………………………………………….
Exercice 3
Lydie dit à son frère Stanislas : « J’ai 6 fois l’âge que tu avais quand j’avais l’âge que tu as. » Stanislas
lui répond : « Quand tu auras 6 fois l’âge que j’ai, la somme de nos âges fera 79 ans. » On désigne par
𝑥 l’âge actuel de Lydie et par 𝑦 celui de Stanislas.
7𝑥 − 12𝑦 = 0
1) Démontre que 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 vérifient le système d’équations (S) : { .
−𝑥 + 13𝑦 = 79
2) Détermine l’âge de Lydie et celui de son frère Stanislas.
Exercice 4
Paul achète 3 cahiers et 7 crayons à 875 FCFA. Dans la même boutique, jean achète 4 cahiers et 3
crayons à ensemble 850 FCFA.
On désigne par 𝑥 le prix d’un cahier et par 𝑦 celui d’un crayon.
1) Exprime en fonction de 𝑥 et 𝑦 le prix d’achat total de Paul.
2) Exprime en fonction de 𝑥 et 𝑦 le prix d’achat total de jean.
3) Déduis-en par une méthode de ton choix le prix d’un cahier et celui d’un crayon.
 ……………………………………………………………………………….
 Consultations
Ouvrage : CIAM 2nde S
Exercices 1 ;3 ;8 ; page 231
Exercice 39 ; page 233
Exercices 42 ; page 234
 ……………………………………………………………………………….

III- Retour et projection


Consignes : Objectivation/auto-évaluation
1) Fait le point de tout ce que tu as appris sur :
 Les vecteurs du plan.
 Les droites dans le plan.
 Les homothéties.
 Les symétries et translation.
 Les angles inscrits et lieux géométriques.
 Les angles orientés et la trigonométrie.
 Le produit scalaire dans le plan.
 La rotation.
 Le cercle dans le plan.
 Les équations et inéquations dans ℝ × ℝ.
2) Fait aussi le point de tes difficultés et de tes réussites au cours de l’apprentissage.

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