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Auteur :
Adekoulé Emmanuel ILEDI
Professeur Adjoint
Tel : (+229) 67 39 92 89/ 95 37 13 89
E-mail : iledi.emmanuel@yahoo.fr
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Prof. Adekoulé Emmanuel ILEDI
Cahier d’activité de la classe de 2𝑛𝑑𝑒 𝑆
Définition
La perspective cavalière est une technique de
Détermine par calcul, le code de cette perspective.
représentation d’un objet de l’espace par une figure
plane.
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Séquence n°2 : Positions relatives d’une droite 2. (D) et (P) sont sécants c’est-à-dire leur
et d’un plan de l’espace intersection est réduite à un seul point I et
Activité 1.2 on note (D) ∩ (P)= {I}.
La charpente de la maison se présente
partiellement comme suit :
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2. Montre que (IK) et le plan (SAB) sont 4. Soit P et Q sont deux propositions. Soit la phrase
parallèles. "P est vérifiée si et seulement si Q est vérifiée".
On dit que P équivaut à Q et on note 𝑃 ⇔ 𝑄.
2.3 Point logique "⇔" est le symbole de l’équivalence logique.
Consigne 2.3 Table de vérité
On considère la figure 1.2 de l’activité 1.2. P Q 𝑃⇔𝑄
1. Dis si les phrases suivantes sont vraies ou Vrai Vrai Vrai
fausses. Vrai Faux Faux
(𝑃1 ) : "La droite (AB) est parallèle au Faux Vrai Faux
plan (DEF)"
Faux Faux Vrai
(𝑃2 ) : "Le plan (ADF) contient la droite
(AB)"
(𝑃3 ) : "La droite (AD) est parallèle à la 5. Soit P et Q sont deux propositions. La proposition
«P ou Q » notée P v Q est vraie si l’une au moins des
droite (CF) alors la droite (AD) est
parallèle au plan (CFEB)" deux propositions P et Q est vraie.
Le symbole " v " est appelé disjonction inclusive.
2. Soit la phrase suivante :
(𝑃4 ) : "La droite (AB) n’est pas parallèle au Table de vérité
plan (DEF)" P Q 𝑃v𝑄
Que représente (𝑃4 ) pour (𝑃1 ) ? Vrai Vrai Vrai
Vrai Faux Vrai
Notions de proposition, implication, équivalence Faux Vrai Vrai
logique, connecteurs logiques « et » & «ou » Faux Faux Faux
1. On appelle proposition toute phrase qui soit
vraie ou fausse. 6. Soit P et Q sont deux propositions. La proposition
Exemples : « P et Q » notée P∧Q est vraie si les deux
"22 > 7" est une proposition vraie. propositions P et Q sont simultanément vraies.
"15 < 4" est une proposition fausse. Le symbole "∧" est appelé conjonction.
"𝑥 ∈ ℝ, 𝑥 > 6" n’est pas une proposition. Table de vérité
Elle devient une proposition si la valeur de P Q 𝑃∧𝑄
𝑥 est connue. Vrai Vrai Vrai
2. On appelle négation d’une proposition (P), la
Vrai Faux Faux
proposition notée (𝑛𝑜𝑛𝑃) ou (ℸP) ou (𝑃̅) qui est
vraie lorsque P est fausse, et fausse lorsque P Faux Vrai Faux
est vraie. Faux Faux Faux
Table de vérité
P 𝑛𝑜𝑛𝑃 7. Les symboles ∧, v, ⟹ et ⇔ sont appelés des
Vrai Faux connecteurs logiques
Faux Vrai
3. Soit P et Q sont deux propositions. Soit la phrase Séquence n°3 : Positions relatives de deux plans
"Si P est vérifiée alors Q est vérifiée". de l’espace
On dit que P implique Q et on note 𝑃 ⟹ 𝑄. Activité 1.3
"⟹" est le symbole de l’implication. On considère la charpente de l’activité 2.
Pour que Q soit vérifiée, il suffit que P le Consigne 3.1
soit. On dit que P est une condition 1. Détermine : (ABC) ∩ (DEF) ; (ABC) ∩ (ABD) et
suffisante pour que Q soit vérifiée. (ABD) ∩ (ABE).
Il faut que Q soit vérifiée pour que P le soit. 2. Que peut-on dire des plans : (ABC) et (DEF) ;
On dit que Q est une condition nécessaire (ABC) et (ABD) et (ABD) et (ABE) ?
pour que P soit vérifiée.
Table de vérité Propriété
P Q 𝑃⟹𝑄 Etant donné deux plans (P) et (Q) les différentes
Vrai Vrai Vrai positions relatives sont :
1. (P) et (Q) sont confondus.
Vrai Faux Faux
Dans ce cas ils ont au moins trois points
Faux Vrai Vrai communs non alignés.
Faux Faux Vrai
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Définition
1. Des points, des droites de l’espace qui
appartiennent à un même plan sont
dits coplanaires.
2. Des points, des droites de l’espace qui
ne sont pas coplanaires sont dits non
coplanaires.
3. (P) et (Q) sont disjoints (aucun point 3. Deux droites de l’espace sont soit
commun). coplanaires, soit non coplanaires.
Propriété
1. Deux droites non coplanaires sont
disjointes.
2. Deux droites coplanaires sont soit
parallèles soit sécantes.
Définition
1. On dit que deux plans sont parallèles
4.2 Position relative
lorsqu’ils sont confondus ou disjoints.
2. On dit que deux plans sont sécants Propriété
lorsqu’ils ne sont pas parallèles, leur 1. Deux droites sont dites parallèles
intersection est une droite. lorsqu’elles sont confondues ou
lorsqu’elles sont coplanaires et
disjointes.
Evaluation formative 2. Deux droites sont dites sécantes
ABCD est un tétraèdre. Les points I, J, K sont les lorsque leur intersection est réduite à
milieux respectifs des arêtes [AB], [AC] et [AD]. un point.
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5.1 Parallélisme de deux droites de l’espace
Consigne 5.1
1. Combien de droite peut-on tracer passant
par le point B et parallèle à (𝐷3)?
2. (a) Donne la position relative des droites
(𝐷1) et (𝐷3).
(b) Donne la position relative des droites
(𝐷1) et (𝐷2).
(c) Que peut-on dire des droites (𝐷2) et
(𝐷3) ?
Propriété
1. Par un point donné de l’espace, il passe une
1. Justifie que les droites (AB) et (FI) sont et une seule droite parallèle à une droite
sécantes. donnée.
2. Montre que (∆) et (FH) sont coplanaires.
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Consigne 5.4
On considère les droites (∆1 ), (∆2 ) et (P) un plan tel
que (∆1 )∥ (P) et (∆1 ) ∥ (∆2 ) Consigne 5.6
On considère les plans (𝑃1 ) et (𝑃2 ) de la figure de
Démontre que (∆2 ) est parallèle à (P).
l’activité 7, (𝐷1) et (𝐷2) sont deux droites sécantes
de (𝑃1 ).
Propriété
Démontre que (𝑃1 ) et (𝑃2 ) sont parallèles si et
Si une droite (D) est parallèle à un plan (P)
seulement si (𝐷1) ∥ (𝑃2 ) et (𝐷2) ∥ (𝑃2 ).
alors toute droite parallèle à (D) est parallèle à (P).
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Propriété
Deux plans sont parallèles si et seulement si l’un
d’eux contient deux droites sécantes parallèles à
l’autre.
Consigne 5.7
Données : (𝑃) ∥ (𝑃′) et (𝑄) sécante à (P’) suivant la
On considère les plans (𝑃1 ), (𝑃2 ) et (𝑃3 ) de la figure
droite (𝐷).
de l’activité 7, tels que (𝑃1 ) ∥ (𝑃2 ), et
(𝑃1 ) ∥ (𝑃3 ). Soit (𝐷1) et (𝐷2) deux droites sécantes Conclusion : (𝑄) sécante à (P) suivant la droite (𝐷′)
de (𝑃1 ). et on a (𝐷)∥(𝐷’).
Démontrer que (𝑃2 ) ∥ (𝑃3 ) (On pourra raisonner
par l’absurde). Consigne 5.10
ABCDEFGH est un cube.
Propriété 1. Démontre que (ABC) ∥ (EFH).
Deux plans parallèles à un même troisième 2. (a) Montre que (EG) ∥ (ABC).
sont parallèles entre eux. (b) Montre que (EG) ∥ (EFH).
3. Que peut-on conclure?
Propriété
Lorsque deux plans sont parallèles, tout plan qui
coupe l’un coupe l’autre et les droites d’intersection 5.4 Construction des intersections
sont parallèles. Retenons
1. Pour trouver l’intersection d’une
droite et d’un plan, on peut :
chercher l’intersection de cette
droite avec une droite du plan.
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Exercice 4
Exercice 5
ABCDEFGH est un cube surmonté de la pyramide
SHDCG.
Les points I ; J
et K sont les
milieux
ABCD est un tétraèdre. On considère les points respectifs de
L∈[AD]; M∈ [DB] et N∈ [DC] tels que les droites [SD] ; [SC] et
(AB) et (LM) sont sécantes en I; les droites (AC) et [SH].
(LN) sont sécantes en J; les droites (BC) et (MN)
sont sécantes en K.
1. Construire les points I; J et K.
2. Démontre que les points I; J et K sont alignés.
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1. Donne dans cette représentation la position
relative :
(a) Des droites (IS) et (AB) ; des droites (IK)
et (BE) et des droites (IS) et (AE).
(b) De la droite (IJ) au plan (GDC).
(c) Des plans (SIJ) et (GDC).
2. Trouve dans cette représentation :
(a) Deux plans non confondus contenant
chacun la droite (IJ).
(b) Deux droites sécantes non coplanaires à
la droite (IJ).
3. Justifie que (FGH) // (BCD).
4. (a) Place le point L, intersection de la droite
(SG) et du plan (IJK).
(b) Justifie que L est milieu de (SG).
(c) Démontrer que (IL) // (ABE).
(d) Justifie que (IJL) // (ABE).
5. (a) Place le point Q intersection de (SD) et
(FA) et le point M intersection de (SC) et
(BF).
((b) Que représente la droite (QM) pour les
plans (ABE) et (SDC) ? Justifie ta réponse.
(c) Démontre que (QM) // (IJ).
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𝑎
2. 𝑥 ∈ ] − ∞ ; 𝑎[ ⟺𝑥 <𝑎 𝑎 𝑑
𝑏
𝑐 =𝑏 × 𝑐
3. 𝑥 ∈ [𝑎 ; +∞[ ⟺𝑥 ≥𝑎 𝑑
4. 𝑥 ∈ ]𝑎 ; +∞[ ⟺𝑥 >𝑎
5. 𝑥 ∈ ]𝑎 ; 𝑏[ ⟺𝑎 <𝑥 <𝑏 1.3.2 Puissances
6. 𝑥 ∈ ]𝑎 ; 𝑏] ⟺𝑎 <𝑥 ≤𝑏 Définition
7. 𝑥 ∈ [𝑎 ; 𝑏] ⟺𝑎 ≤𝑥 ≤𝑏 Soit 𝑛 un entier naturel non nul et 𝑎 un nombre
réel, par définition :
8. 𝑥 ∈ [𝑎 ; 𝑏[ ⟺𝑎 ≤𝑥 <𝑏
𝑎𝑛 = ⏟ 𝑎 × 𝑎 × …× 𝑎
𝑛 𝑓𝑜𝑖𝑠
Consigne 1.1 1
De plus, si 𝑎 ≠ 0, 𝑎−𝑛 = 𝑎𝑛
1. Traduis par une inégalité, l’appartenance de
𝑥 aux intervalles suivants : Exemples :
7 34 = 3 × 3 × 3 × 3 et 5 × 5 × 5 × 5 × 5 × 5=56
(a) ]3 ; 9[ (c) ] − ∞ ; −4[ 1 1
4−7 = 47 et 2−6
= 26
(b) [7 ; +∞[ (d) [3 ; 8]
2. Ecris sous forme d’intervalles, les inégalités
suivantes : Propriété
(a) 𝑥 < 6 (c) −4 ≤ 𝑥 < 1 Pour tous nombres entiers naturels 𝑚 et 𝑛, et
(b) √3 < 𝑥 ≤ 4 (d) 𝑥 ≥ −9 pour tous nombres réels 𝑎 et 𝑏 non nuls, on a :
1. 𝑎𝑚 × 𝑎𝑛 = 𝑎𝑚+𝑛
Consigne 1.2 2. 𝑎𝑛 × 𝑏 𝑛 = (𝑎𝑏)𝑛
Soit 𝐴 =] − ∞ ; 3[ et 𝐵={𝑥 ∈ ℝ/−2 ≤ 𝑥} 3. (𝑎𝑛 )𝑚 = 𝑎𝑛×𝑚
𝑎𝑛
Détermine 𝐴 ∩ 𝐵 et 𝐴 ∪ 𝐵 4. = 𝑎𝑛−𝑚
𝑎𝑚
𝑎 𝑛 𝑎𝑛
5. (𝑏 ) = 𝑏𝑛
Centre et rayon d’un intervalle fermé ou 1 𝑠𝑖 𝑛 est pair
ouvert 6. (−1)𝑛 = {
−1 𝑠𝑖 𝑛 est impair
Soit a et b des nombres réels avec a < b. 𝑎𝑛 𝑠𝑖 𝑛 est pair
1. On appelle centre c de l’intervalle [a ; 7. (−𝑎)𝑛 = { 𝑛
𝑎+𝑏 −𝑎 𝑠𝑖 𝑛 est impair
b] ou ]a ; b[ le nombre réel 𝑐 = 2 . 0
8. 𝑎 = 1
2. On appelle rayon r de l’intervalle [a ;
b] ou ]a ; b[ le nombre réel positif 𝑟 =
|𝑏−𝑎| Attention !
2
. (−𝑎)𝑛 ≠ −𝑎𝑛
Consigne 1.4
Consigne 1.3 1. Calcule 𝐴 et 𝐵 en présentant le résultat sous
Détermine le centre et le rayon de l’intervalle forme d’une fraction irréductible :
]−1;3]. 4 1
4 8
− 1
𝐴=(3 + 5) × 4 − 58 7
4 ; 𝐵=1 + 1
3+ − 1+ 1
5 7 5
1.3 Opération dans ℝ 1+ 1
1+
3
1.3.1 Quotient 2. Soit 𝑎 et 𝑏 deux nombres réels non nuls
Définition Simplifie les expressions suivantes :
Soit a et b deux nombres réels avec b non nul. Le (27𝑎 3 𝑏6 )
𝑛+1
(𝑎 𝑛 𝑏3𝑛 )
4
quotient de a par b est le nombre réel 𝑞 tel que 𝐴= (3𝑎𝑏2 )3𝑛+3 𝐵 = (𝑎4 𝑏12 )𝑛+1
𝑎 3
𝑎 = 𝑞 × 𝑏. On a donc 𝑞 = . (8𝑎 4 𝑏7 )
𝑏 𝐶=(4𝑎2 𝑏5 )4
Remarque
Soit 𝑎 et 𝑏 deux nombres réels. 1.3.3 Racines carrées
𝑎 𝑎 Définition
1. Une fraction existe dans ℝ ( ∈ ℝ) si son
𝑏 𝑏 Soit 𝑎 un nombre réel positif. On appelle racine
dénominateur est différent de 0 (𝑏 ≠ 0). carrée de 𝑎 et on note √𝑎 l’unique nombre réel dont
1
2. Si 𝑏 ≠ 0 alors l’inverse de 𝑏 est . le carré est 𝑎.
𝑏
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Propriété 2. Soit 𝑎 et 𝑏 deux nombres réels positifs ou
Pour tous nombres réels positifs 𝑎 et 𝑏 et pour tous nuls.
nombres entiers naturels 𝑚 et 𝑛, on a : Montre que √𝑎+√𝑏 ≤ √2 √𝑎 + 𝑏
1. √𝑎2 = |𝑎| 3. Soit 𝑎 et 𝑏 deux nombres réels positifs
2
2. √𝑎 × 𝑏 = √𝑎 × √𝑏 (a) Montre que 1 1 ≤ √𝑎𝑏
+
𝑎 √𝑎 𝑎 𝑏
3. √𝑏 = (b) 𝑎𝑏 ≤ 𝑎2 + 𝑏 2
√𝑏
Retenons
Remarque
Pour faire l’encadrement de 𝑥 − 𝑦, on
1. ≤ et ≥ sont des inégalités larges.
encadre d’abord (−𝑦) puis on fait
2. < et > sont des inégalités strictes.
l’encadrement 𝑥 + (−𝑦).
𝑥
Pour faire l’encadrement de 𝑦, on encadre
Propriété
1
1. Si 𝑎 ≤ 𝑏 et 𝑏 ≤ 𝑎 alors 𝑎 = 𝑏 d’abord 𝑦 puis on fait l’encadrement de
2. Si 𝑎 ≤ 𝑏 et 𝑏 ≤ 𝑐 alors 𝑎 ≤ 𝑐 1
𝑥 (𝑦).
Consigne 1.6
1. Soit 𝑎 et 𝑏 deux réels strictement positifs. Consigne 1.7
1 1 On donne les réels 𝑎 et 𝑏 vérifiant : 4 < 𝑎 < 10 et
(a) Montre que (𝑎 + 𝑏) (𝑎 + 𝑏) ≥ 4
−6 < 𝑏 < −2. Donne un encadrement de :
(b) Sachant que 𝑎√11 − 4√7 et 𝑏=2 − √7, 𝑎−𝑏
1.
montre que 𝑎 = −𝑏 2𝑎 2
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𝑎+𝑏
2. 1.5 Majorant et minorant – maximum et minimum
𝑎𝑏
𝑏(𝑎+𝑏)
3. 2𝑎 Consigne 1.10
𝑎 2 +𝑏2
4. Dans ces travaux de recherche, Zoé a considéré les
𝑎𝑏
𝑎2 ensembles suivants : A=[−9 ;3[ ; B=[−3 ; 4] et
5.
𝑏2 C={−6 ; 3 ; 5,2 ; −14 ;18}
1. (a) Trouve deux nombres réels plus petits que
Evaluations formatives tous les éléments de l’ensemble 𝐶. Peux-tu en
Exercice 1 trouver d’autres?
1. Démontre pour tous (𝑎, 𝑏)∈ ℝ2 avec 𝑎 ≥ (b) Trouve deux nombres réels plus grands
𝑏 ≥ 0, l’égalité que tous les éléments de l’ensemble 𝐴. Peux-
2 tu en trouver d’autres?
(√𝑎 + √𝑎2 − 𝑏 2 + √𝑎 − √𝑎2 − 𝑏 2 ) = 2(𝑎 + 𝑏). 2. (a) Donne le minorant de 𝐴 qui appartient à
𝐴.
2. Soit 𝑎 et 𝑏 deux réels strictement positifs. (b) Donne le majorant de 𝐵 qui appartient à
Compare √𝑎 + 𝑏 et √𝑎+√𝑏 tout en justifiant B.
ta réponse.
3. (a) Rend rationnel le dénominateur du Définition
2−√3
nombre A=1−2 3. Soit A une partie non vide de R.
√
(b) Donne un encadrement du nombre 1. On dit qu’un nombre M est un majorant de A
2√5−3√3 si pour tout élément 𝑥 appartenant à A, 𝑥 ≤
B= 2 par deux nombres décimaux 𝑀.
consécutifs d’ordre 3. On donne 1,732< 2. Un ensemble qui admet un majorant est dit
√3 <1,733 et 2,236< √5 <2,237 majoré.
4. On pose C=√3 − 2√2 − √3 + 2√2. Justifie 3. On dit qu’un nombre 𝑚 est un minorant de
A si pour tout élément 𝑥 appartenant à A,
que C=2√2.
𝑥 ≥ 𝑚.
4. Un ensemble qui admet un minorant est dit
1.4.3 Partie entière minoré.
Définition 5. Lorsque le majorant M ∈ A, on dit que M est
On appelle partie entière d’un réel 𝑥 noté 𝐸(𝑥), le maximum de A.
l’entier relatif 𝑛 tel que 𝑛 ≤ 𝑥 < 𝑛 + 1. Autrement, 6. Lorsque le minorant m ∈ A, on dit que m est
𝐸(𝑥) ≤ 𝑥 < 𝐸(𝑥) + 1 le minimum de A.
Exemples : 𝐸(3,2)=3 et 𝐸(−2,4)=−3 7. L’ensemble ℕ est minoré mais n’admet pas
de majorant. 0 est le minorant de ℕ.
Application
Détermine les nombres entiers relatifs suivants : Consigne 1.11
1
𝐸(4,2) ; 𝐸(𝜋) ; 𝐸(0) ; 𝐸(−8,7) et 𝐸(−6) Soit A={𝑛 , 𝑛 ∈ ℕ∗ }
1. Démontre que 1 est le maximum de A.
Propriété 2. Démontre que l’ensemble A est minoré,
Pour tout nombre réel 𝑥 et pour tout entier relatif mais n’admet pas de minimum.
𝑘, on a :
1. 𝐸(𝑥) ∈ ℤ Consigne 1.12
2. 𝐸(𝑥) ≤ 𝑥 < 𝐸(𝑥) + 1 et 𝑥 −1< 𝐸(𝑥) ≤ 𝑥 𝑛
Soit B={ , 𝑛 ∈ ℕ}
3. 𝐸(𝑥)=𝑥 ⟺ 𝑥 ∈ ℤ 𝑛+1
4. 𝑥 ∈ [𝑘; 𝑘 + 1[⟺ 𝐸(𝑥)=𝑘 1. Montre que B est non vide.
2. Démontre que 1 est le minimum de B.
Consigne 1.8 3. Démontre que l’ensemble B est majoré par
Soit 𝑥 un nombre réel. Démontre que : 1, mais n’admet pas de maximum.
1 1 1
− 2 ≤ 𝑥 − 𝐸 (𝑥 + 2) < 2
Consigne 1.13
On considère les ensembles suivants :
Consigne 1.9 2𝑛+1 3𝑛+7
Détermine l’ensemble des réels 𝑥 vérifiant : 𝐸1 ={ 𝑛+1 , 𝑛 ∈ ℕ} et 𝐸2 = { 𝑛+2 , 𝑛 ∈ ℕ}
(a) 𝐸(𝑥) = −4 1. (a) Résous dans ℕ, l’équation
2𝑛+1
= 1 et
(b) 𝐸(−3𝑥 + 5)=−3 2𝑛+1
𝑛+1
(c) 𝐸(2𝑥 + 3)=7 l’inéquation 𝑛+1 ≥ 1.
(b) Peux-tu dire que 1∈ 𝐸1 ?
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Retenons
Définition
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Soit 𝑃 𝑒𝑡 𝑄 deux fonctions polynômes et 𝐷𝑓 La courbe représentative d’une fonction f est
l’ensemble de définition de 𝑓. 𝑓 une fonction définie habituellement notée (𝐶𝑓 ).
d’une partie A de ℝ vers ℝ : Un point 𝑀(𝑥; 𝑦) ∈ (𝐶𝑓 ) ⟺ 𝑥 ∈ 𝐷𝑓 , 𝑦 = 𝑓(𝑥) (𝐶𝑓 )
𝐴 ⟶ℝ est la courbe d’équation 𝑦 = 𝑓(𝑥) lorsque 𝑓 est une
𝑓∶
𝑥 ⟼ 𝑓(𝑥) fonction numérique d’une variable réelle.
Si 𝑓 est sous la forme 𝑓(𝑥) = 𝑃(𝑥), alors on a :
𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ 𝐴 /𝑓(𝑥) 𝑒𝑥𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 ℝ} Consigne 2.4
𝑃(𝑥) On considère les fonctions numériques d’une
Si 𝑓 est sous la forme 𝑓(𝑥) = 𝑄(𝑥)
, alors on a :
variable réelle définies comme suit :
𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ 𝐴 /𝑄(𝑥) ≠ 0 }. 𝑓(𝑥)=2𝑥 − 3 et 𝑔(𝑥) = 𝑥 2 − 4
Si 𝑓 est sous la forme 𝑓(𝑥) = √𝑃(𝑥), alors on 1. Détermine le domaine de définition de
a : 𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ 𝐴/𝑃(𝑥) ≥ 0 }. chacune des fonctions 𝑓 et .
√𝑃(𝑥) 2. Complète les tableaux suivants :
Si 𝑓 est sous la forme 𝑓(𝑥) = , alors on a :
𝑄(𝑥) 𝑥 −3 −2 −1 0 1 2 3
𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ 𝐴 /𝑃(𝑥) ≥ 0 𝑒𝑡 𝑄(𝑥) ≠ 0 }. 𝑓(𝑥)
𝑃(𝑥)
Si 𝑓 est sous la forme (𝑥) = , alors on a :
√𝑄(𝑥)
𝑥 −3 −2 −1 0 1 2 3
𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ 𝐴/𝑄(𝑥) > 0 }.
𝑔(𝑥)
𝑃(𝑥)
Si 𝑓 est sous la forme (𝑥) = √ 𝑄(𝑥) , alors on a :
𝑃(𝑥) 3. Dans deux différents plans munis chacun
𝐷𝑓 = {𝑥 ∈ 𝐴/ ≥ 0 𝑒𝑡 𝑄(𝑥) ≠ 0 }.
𝑄(𝑥)
d’un repère orthonormé, représente les
points de coordonnées (𝑥; 𝑓(𝑥)) et
Consigne 2.3
(𝑥; 𝑔(𝑥)) en utilisant les valeurs contenues
Détermine l’ensemble de définition de chacune des
dans les tableaux ci-dessus.
fonctions suivantes :
𝑓2 ∶ ℝ ⟶ ℝ 4. Trace l’allure des représentations
𝑓1 ∶ ℝ ⟶ ℝ graphiques (𝐶𝑓 ) et (𝐶𝑔 )
𝑥+3
𝑥 ⟼ 2𝑥 2 + 3 𝑥 ⟼ 𝑥−2
𝑓3 ∶ ℝ ⟶ ℝ 𝑓4 ∶ ℝ ⟶ ℝ 2.4 Etude graphique
𝑥−4
𝑥 ⟼ 𝑥 2 −5 𝑥 ⟼ √𝑥 + 2 2.4.1 Image et antécédent d’un nombre
𝑓6 ∶ ℝ ⟶ ℝ réel par une fonction
𝑓5 ∶ ℝ ⟶ [−1; +∞[
𝑥−5
𝑥 ⟼ 𝐸(𝑥)+𝑥 Le plan est muni d’un repère orthonormé
𝑥 ⟼𝑥+3
repère (O ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗ ). Soit 𝑓 la fonction numérique dont
𝑓7 ∶ ℝ ⟶ ℝ 𝑓8 ∶ ℝ ⟶ ℝ la représentation graphique est la suivante :
𝑥+1 √2𝑥−10
𝑥⟼ 𝐸(𝑥)−2 𝑥 ⟼ 𝑥−7
𝑓9 ∶ ℝ ⟶ ℝ 𝑓10 ∶ ℝ ⟶ ℝ
4𝑥+1 √𝑥−10
𝑥⟼ 𝑥⟼
√4−3𝑥 √1−𝑥
𝑓11 ∶ ℝ ⟶ ℝ 𝑓12 ∶ ℝ ⟶ ℝ
𝑥+3 𝑥+2
𝑥⟼ |𝑥+1|−1
𝑥 ⟼ |𝑥+1|−|𝑥−1|
𝑓13 ∶ ℝ ⟶ ℝ
𝑥+2
𝑓14 ∶ ℝ ⟶ [−2; 4[
𝑥 ⟼ |𝑥+1|+|𝑥−1| 𝑥 ⟼ 2𝑥 + 1
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3. Démontre que : ∀𝑥 ∈ [0; +∞[, 𝑓(𝑥)=𝑔(𝑥)
Consigne 2.5
(𝐶𝑓 ) est la courbe représentative d’une fonction 𝑓, Définition
définie sur [−5 ; 8] 1. Deux fonctions numériques 𝑓 et 𝑔 sont
égales lorsqu’elles ont même ensemble de
définition et que ∀𝑥 ∈ 𝐷𝑓 =𝐷𝑔 , 𝑓(𝑥)=𝑔(𝑥).
2. On dit que deux fonctions numériques 𝑓 et
𝑔 coïncident sur un intervalle 𝑰 si et
seulement si 𝑓 et 𝑔 sont définies sur 𝐼 et que
∀𝑥 ∈ 𝐼, 𝑓(𝑥)=𝑔(𝑥) (𝐼 ⊂ 𝐷𝑓 et 𝐼 ⊂ 𝐷𝑔 ).
Définition
3. On dit que 𝒇 est constante sur 𝑰 lorsque pour Soit 𝑓 une fonction numérique d’une variable réelle
tout éléments 𝑥1 et 𝑥2 , de I, on a : 𝑓(𝑥1 ) = définie sur un intervalle 𝐸. Soit 𝑎 ∈ 𝐸,
𝑓(𝑥2 ). 1. Lorsque ∀𝑥 ∈ 𝐸, 𝑓(𝑥) ≤ 𝑓(𝑎), on dit que
Tableau de variation 𝑓(𝑎) est le maximum de 𝑓 sur 𝐸.
2. Lorsque ∀𝑥 ∈ 𝐸, 𝑓(𝑥) ≥ 𝑓(𝑎), on dit que
𝑓(𝑎) est le minimum de 𝑓 sur 𝐸.
Retenons
Le tableau de variations d’une fonction est un
tableau récapitulatif des résultats suivants :
ensemble de définition, sens de variation,
maximums et minimums éventuels, images aux
Définition bornes.
Soit 𝑓 une fonction définie sur un intervalle I.
1. 𝑓 est une fonction monotone sur I lorsqu’elle Consigne 2.11
est soit croissante soit décroissante sur I. 𝑓 est une fonction dont le tableau de variation est le
2. 𝑓 est une fonction strictement monotone sur suivant :
I lorsqu’elle est soit strictement croissante
soit strictement décroissante sur I.
Retenons
Étudier le sens de variation d’une fonction sur un
intervalle 𝐼, c’est déterminer les plus grands 1. Étudie le sens de variation de 𝑓.
intervalles de 𝐼 sur lesquels la fonction est 2. 𝑓admet-elle un minimum? un maximum?
strictement monotone ou constante. 3. Donne une allure de la courbe de 𝑓.
4. Résous graphiquement l’équation 𝑓(𝑥)=2.
Consigne 2.9
On considère la fonction 𝑓(𝑥)=−𝑥 2 + 6𝑥 + 13. Consigne 2.12
1. Vérifie que : ∀𝑥 ∈ ℝ, 𝑓(𝑥)=−(𝑥 − 3)2+4. On considère la fonction 𝑓 définie sur ℝ par :
2. Etudie le sens de variation de 𝑓 sur chacun des 𝑓(𝑥)=𝑥 3 − 𝑥 + 2
intervalles ] − ∞; 3] et [3; +∞[. 1. Vérifie que si : 𝑢 ∈ ℝ+ , 𝑣 ∈ ℝ+,
𝑓(𝑢) − 𝑓(𝑣)=(𝑢 − 𝑣)(𝑢2 + 𝑣 2 + 𝑢𝑣 −1).
2.6.2 Maximum – minimum d’une fonction 2. Déduis – en que 𝑓 est strictement
1
Consigne 2.10 décroissante sur [0; 3] et strictement
√
On considère la courbe (𝐶𝑓 ) d’une fonction 𝑓 ci- croissante sur ]
1
; +∞].
√3
dessous.
3. Dresse le tableau de variation de 𝑓 sur
[0;10] et déduis-en le minimum de f sur cet
intervalle.
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Cahier d’activité de la classe de 2𝑛𝑑𝑒 𝑆
Soit 𝑓 et 𝑔 deux fonctions définies par : On considère les ensembles :
𝑓: 𝐴 ⟶ 𝐵 𝑔: 𝐶 ⟶ 𝐵 A={−4 ;−3 ;−2 ;−1 ;0 ;1 ;2}, B={0 ;1 ;2 ;3 ;4} et
et
𝑥 ⟼ 2𝑥 𝑥 ⟼ |𝑥| C={−1; ;0 ;1 ;2 ;4 ;9 ;16}.
1. Détermine 𝐷𝑓 et 𝐷𝑔 . Soit 𝑓 et 𝑔 deux fonctions définies par :
2. Compare 𝐷𝑓 et A puis 𝐷𝑔 et C. 𝑓: 𝐴 ⟶ 𝐵 𝑔: 𝐴 ⟶ 𝐶
et
𝑥 ⟼ |𝑥| 𝑥 ⟼ 𝑥2
Définition Peux-tu trouver un élément de :
1. Une fonction 𝑓: 𝐴 ⟶ 𝐵 est une application 1. 𝐵 qui n’a pas d’antécédents par 𝑓 dans 𝐴 ?
lorsque 𝐷𝑓 =A, 𝐷𝑓 étant le domaine de 2. 𝐶 qui n’a pas d’antécédents par 𝑔 dans 𝐴 ?
définition de 𝑓.
2. Soit A et B deux ensembles non vides. On Définition
appelle application de 𝐴 ⟶ 𝐵 toute Soit 𝑓 une application de 𝐴 vers 𝐵. On dit que 𝑓 est
correspondance 𝑓 de 𝐴 ⟶ 𝐵, qui à chaque surjective ou est une surjection lorsque tout
élément de A associe un et un seul élément élément de 𝐵 est l’image d’au moins un élément de
de B. 𝐴.
Retenons Propriété
Toute application est une fonction tandis que toute Soit f une application de A vers B, f est surjective si
fonction n’est pas nécessairement une application. et seulement si pour tout élément 𝑦 ∈B, l’équation
𝑓(𝑥) = 𝑦 d’inconnue 𝑥 admet au moins une solution
Consigne 3.2 dans A.
𝑓: ℝ ⟶ ℝ
Soit la fonction 1
𝑥 ⟼ |𝑥|−1 Consigne 3.6
𝑓 est – elle une application ? Soit 𝑓 et 𝑔 deux fonctions définies par :
𝑓: ℝ ⟶ ℝ 𝑓: ℝ − {2} ⟶ ℝ
3.2 Applications injectives et 𝑥+4
𝑥 ⟼ 4𝑥 − 2 𝑥⟼
𝑥−2
Consigne 3.3
Vérifie si 𝑓 et 𝑔 sont surjectives.
On considère les ensembles : A={−2 ;−1 ;0 ;1 ;2 ;3},
B={−3 ; −1 ;0 ;1 ;2 ;3} et C={−4;−3 ;−2 ;0 ;1 ;2}.
3.4 Applications bijectives
Soit 𝑓 et 𝑔 deux fonctions définies par : Consigne 3.7
𝑓: 𝐴 ⟶ 𝐵 𝑔: 𝐴 ⟶ 𝐶
et On considère les ensembles : A={−2 ;0 ;1 ;3} et
𝑥 ⟼ |𝑥| 𝑥 ⟼ −𝑥
B={−3 ; −1 ;0 ;2} .
1. Justifie que 𝑓 et 𝑔 sont des applications.
𝑓: 𝐴 ⟶ 𝐵
2. Peux-tu trouver deux éléments qui ont la Soit 𝑓 l’application définie par :
𝑥 ⟼𝑥−1
même image par 𝑓 ? par 𝑔 ? 1. Peux-tu trouver un élément de 𝐵 qui
n’admet pas d’antécédent par 𝑓 dans 𝐴 ?
Définition 2. Combien d’antécédent possède chaque
Soit f une application de 𝐴 vers 𝐵. On dit que 𝑓 est élément de 𝐵 ?
injective ou une injection lorsque deux éléments 3. Comment appelle-t-on cette application ?
quelconques de 𝐴 ont des images distinctes dans 𝐵.
𝑓 injective ⟺ ∀𝑥, 𝑦 ∈ 𝐴, si 𝑥 ≠ 𝑦 alors 𝑓(𝑥) ≠ 𝑓(𝑦). Définition
1. Soit 𝑓 une application de A vers B. On dit
que 𝑓 est bijective ou est une bijection
lorsque tout élément de B est l’image d’un
Propriété unique élément de A.
Soit 𝑓 une application de 𝐴 vers 𝐵, 𝑓 est 2. Toute application qui est à la fois injective
injective si et seulement si pour tous éléments 𝑎 et et surjective est dite bijective.
𝑏 de 𝐴, on a : 𝑓(𝑎)=𝑓(𝑏) ⇒ 𝑎=𝑏.
Propriété
Consigne 3.4 Soit 𝑓 une application de A vers B, 𝑓 est bijective si
𝑓: ℝ ⟶ ℝ et seulement si pour tout élément 𝑦 ∈ 𝐵, l’équation
Soit la fonction 𝑓 définie par :
𝑥 ⟼ −3𝑥 + 5 𝑓(𝑥) = 𝑦 d’inconnue 𝑥 admet une solution unique
Démontre que 𝑓 est injective. dans A.
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𝑓 admet une bijection réciproque notée 𝑓 −1 définie 𝑓: ℝ ⟶ ℝ 𝑔: ℝ ⟶ ℝ ℎ: ℝ ⟶ ℝ
de B sur A. 𝑥 ⟼ 𝑥2 𝑥 ⟼ 𝑥3 𝑥 ⟼ √𝑥
𝑓 −1 : 𝐴 ⟶ 𝐵 𝑘: ℝ ⟶ ℝ
𝑦⟼𝑥 1
𝑥⟼𝑥
Consigne 3.8
Soit la fonction 𝑓 définie par :
𝑓: ℝ ⟶ ℝ 4.1 Fonctions élémentaires
𝑥 ⟼ 2𝑥 − 3 4.1.1 Fonction carrée
𝑓 est-elle une bijection ? si oui, définis la bijection Consigne 4.1
réciproque de 𝑓. 1. Détermine le domaine de définition 𝐷𝑓 de 𝑓 de
l’activité 2.5.
Evaluations formatives 2. Étudie le sens de variation de 𝑓 sur ]−∞;0] et
Exercice 1 sur [0;+ ∞[.
On considère les fonctions suivantes : 3. Dresse le tableau de variation de 𝑓 sur [−3;3].
3
𝑓: ℝ − {1} ⟶ ℝ − { } 𝑔: [2; +∞[⟶ ℝ+ 4. Donne l’allure de la courbe (𝐶𝑓 ) de 𝑓 dans un
2
2𝑥−3 et plan muni d’un repère orthonormé
𝑥⟼ 𝑥 ⟼ 3√2𝑥 − 4
2(𝑥−1) (O, I, J).
1. Démontre que 𝑓 est une application.
2. 𝑓 est t-elle injective ? 4.1.2 Fonction cube
3. 𝑓 est t-elle bijective ? Si oui définis sa Consigne 4.2
bijection réciproque 𝑓 −1. 1. Détermine le domaine de définition 𝐷𝑔 de 𝑔
4. Démontre que 𝑔 est une application
de l’activité 2.5.
bijective.
2. (a) Démontre que ∀(𝑎, 𝑏) ∈ ℝ2, on a :
𝑏 2 3
Exercice 2 𝑔(𝑎) − 𝑔(𝑏)=(𝑎 − 𝑏) [(𝑎 + ) + 𝑏 2 ].
2 4
𝑓: ℝ ⟶ ℝ
On considère la fonction suivante : 𝑥−3
(b) déduis-en le sens de variation de 𝑔 sur 𝐷𝑔 .
𝑥 ⟼ 𝑥−2 3. Dresse le tableau de variation de 𝑔 sur [−2;2].
1. 𝑓 est-elle une application ? si non, précise le 4. Donne l’allure de la courbe (𝐶𝑔 ) de f dans un
plus grand sous-ensemble A de ℝ pour que plan muni d’un repère orthonormé
𝑓 soit une application. (O, I, J).
2. 𝑓 est-elle une injection de A sur ℝ ?
3. 𝑓 est-elle une surjection de A sur ℝ ? si non, 4.1.3 Fonction racine carrée
précise le plus grand sous-ensemble B de ℝ Consigne 4.3
pour que 𝑓 soit une surjection de A sur B. 1. Détermine le domaine de définition 𝐷ℎ de ℎ
4. Déduis-en que 𝑓 est une bijection de A sur de l’activité 2.5.
B puis précise sa bijection réciproque 𝑓 −1. 2. Étudie le sens de variation de ℎ sur [0;+∞[.
3. Dresse le tableau de variation de ℎ sur [0;9].
Exercice 3 4. Donne l’allure de la courbe (𝐶ℎ ) de ℎ dans un
On considère la fonction suivante : plan muni d’un repère orthonormé
𝑔: [3; +∞[⟶ ℝ (O, I, J).
𝑥 ⟼ √2𝑥 − 6
1. Justifie que 𝑔 est une application injective. 4.1.4 Fonction inverse
2. 𝑔 est-elle une application surjective ? si non, Consigne 4.4
précise le plus grand sous-ensemble B de ℝ 1. Détermine le domaine de définition 𝐷𝑘 de 𝑘
pour que 𝑔 soit une surjection. de l’activité 2.5.
3. Déduis-en que 𝑔 est une bijection puis précise 2. Étudie le sens de variation de 𝑘 sur ]−∞ ;0[et
sa bijection réciproque 𝑔−1 . sur ]0;+∞[.
3. Dresse le tableau de variation de 𝑘 sur
[−4; 0[∪]0 ;4].
Séquence n°4 : Etudes de quelques fonctions 4. Donne l’allure de la courbe (𝐶𝑘 ) de 𝑘 dans un
Activité 2.5 plan muni d’un repère orthonormé
Le professeur de Zoé, afin de réinvestir les (O, I, J).
connaissances acquises sur l’étude des fonctions se
𝟏
propose d’amener Zoé et ses camarades à étudier 4.2 Comparaison des nombres 𝒂, 𝒂𝟐 , 𝒂𝟑 , √𝒂 et 𝒂
quelques fonctions élémentaires à savoir la fonction Consigne 4.5
carrée, la fonction cube, la fonction racine carrée et Les courbes représentatives des fonctions
la fonction inverse respectivement définie par : élémentaires étudiées ci-haut sont les suivantes :
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Retenons
Pour résoudre graphiquement l’équation Définition
On dit que 𝛼 est une racine ou un zéro d’un
𝑥² − 𝑥 + 1 = 0 on pourra tracer les courbes
polynôme 𝑃 si et seulement si 𝑃(𝛼) = 0.
d’équations 𝑦 = 𝑥² et 𝑦 = 𝑥 – 1 puis étudier leur
intersection.
Remarque
Pour résoudre graphiquement l’inéquation
Déterminer les racines d’un polynôme revient à
𝑥² − 𝑥 + 1 < 0 on pourra tracer les courbes (𝐶𝑓 ) et
résoudre l’équation 𝑃(𝑥) = 0.
(𝐶𝑔 ) d’équations respectives 𝑦 = 𝑥² et 𝑦 = 𝑥 – 1
puis déterminer graphiquement l’intervalle pour Consigne 5.3
lequel la courbe (𝐶𝑓 ) est en dessous de la courbe 1. Dans chacun des cas suivants, justifie que 𝛼
(𝐶𝑔 ). est une racine du polynôme 𝑃 :
22
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(a) 𝑃(𝑥)=𝑥 2 − 15𝑥 + 50 ; 𝛼=10 Pour factoriser un polynôme du second degré
(b) 𝑃(𝑥)=4𝑥 4 −5𝑥 3 −14𝑥 2 −9𝑥+1 ; 𝛼=1 𝑃(𝑥)=𝑎𝑥 2+𝑏𝑥+𝑐, on peut procéder comme
(c) 𝑃(𝑥)=2𝑥 6 −5𝑥 4 −6𝑥 2 +9 ; 𝛼=√3 suit :
2. Détermine les racines du polynôme Mettre 𝑃(𝑥) sous la forme canonique
𝑄(𝑥)=(2𝑥 + 1)(𝑥 − 3)−(4𝑥 + 5)(3−𝑥). 𝑏 2
𝑃(𝑥)= 𝑎 [(𝑥 + 2𝑎) + 𝛽];
5.1.3 Méthode de factorisation d’un Si 𝛽 > 0 alors 𝑃(𝑥) n’est pas factorisable ;
polynôme Si 𝛽 < 0 alors 𝑃(𝑥) est factorisable : on met
5.1.3.1 Identification des coefficients d’un donc 𝑃(𝑥) sous la forme 𝑃(𝑥)= 𝑎[(𝑥 −
polynôme 𝛼1 )(𝑥 − 𝛼2 )].
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1. 𝑃(𝑥)=𝑥 2 + 2𝑥 − 1.
2. 𝑃(𝑥)=−𝑥 2 + 𝑥 − 1.
3. 𝑃(𝑥)=𝑥 2 − 7𝑥 + 6.
4. 𝑃(𝑥)=4𝑥 2 + 12𝑥 + 9.
Evaluations formatives
Exercice 1
Dans chacun des cas suivants, vérifie que 𝑃(𝑥) est
factorisable par 𝑥 − 𝛽 ; détermine le quotient 𝑄(𝑥)
Dans le tableau ci-dessus, 𝛼1 et 𝛼2 sont de 𝑃(𝑥) par 𝑥 − 𝛽 ; factorise 𝑃(𝑥) si possible 𝑄(𝑥)
les racines de 𝑃 et 𝛼1 < 𝛼2 puis 𝑃(𝑥) et étudie le signe de 𝑃(𝑥) :
Si 𝛽 = 0 alors on résous l’équation 𝑃(𝑥)=0 1. 𝑃(𝑥)=𝑥 3 − 4𝑥 2 + 5𝑥 − 2 et 𝛽=2.
3
puis on utilise le tableau suivant : 2. 𝑃(𝑥)=−2𝑥 3 + 7𝑥 2 − 12𝑥 + 9 et 𝛽=2.
3. 𝑃(𝑥)=2𝑥 3 + 3𝑥 2 − 12𝑥 − 9 et 𝛽=−3.
4. 𝑃(𝑥)=−3𝑥 3 + 2𝑥 2 + 9𝑥 − 6 et 𝛽=√3.
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1 1 2 3 2𝑥 2 50 62 62 70 54 64 72 54 50 62
(𝐼7 ): < 1−𝑥 − 𝑥+1 et (𝐼8 ): ≥ 𝑥 2 −1.
𝑥 3 +𝑥 2 −𝑥−1 𝑥 2 +𝑥−2 70 54 72 62 74 51 63 60 52 73
58 63 71 70 61 50 64 57 60 51
Consigne 6.9 : Problème conduisant à une équation
du second degré à une inconnue dans ℝ. 7.1 Présentation d’une série statistique
Démiladé, un producteur de spectacle loue une 7.1.1 Série statistique à caractère
salle à 53170F pour organiser un spectacle. Chaque quantitatif discret
billet d’entrée est vendu à 200F. Consigne 7.1
A partir de quel nombre de spectateurs aura t-il un 1. Dresse le tableau des effectifs et des
bénéfice ? fréquences de la série 1.
2. Dresse le tableau des effectifs cumulés
6.5 Inéquations du type |𝒙 − 𝒂| ≤ 𝒃 (croissants et décroissants) de la série 1.
Remarque 3. Dresse le tableau des fréquences cumulées
Pour tout nombre réel 𝑎, on : (croissantes et décroissantes) de la série 1.
(𝑎 > 0 𝑒𝑡 |𝑥| ≤ 𝑎) ⇔ −𝑎 ≤ 𝑥 ≤ 𝑎
7.1.2 Série statistique à caractère
Consigne 6.10 quantitatif continu
Résous dans ℝ les inéquations suivantes : Consigne 7.2
(𝐼1 ): |2𝑥 − 1| ≤ 6 et (𝐼2 ): |−2𝑥 + 3| < 𝑥 + 2. 1. Dresse le tableau des effectifs et des fréquences
de la série 2, en regroupant les modalités en
Evaluations formatives des classes d’amplitudes égale à 5, la première
Exercice 1 classe étant [50;55[.
On considère l’équation suivante : 2. Dresse le tableau des effectifs cumulés
(𝑥−2)(2𝑥−7)(𝑥 2 −9)(7𝑥−√3) (croissants et décroissants) de la série 2.
𝑥−3
=0. 3. Dresse le tableau des fréquences cumulées
1. Le réel 1 est-il solution de cette équation ? (croissantes et décroissantes) de la série 2.
2. Quelle est la contrainte sur l’inconnue. En
déduire l’ensemble de validité de cette 7.2 Représentations graphiques
équation. Consigne 7.3
3. Résoudre cette équation dans ℝ, ℚ , et ℤ. 1. Représente le diagramme en bâtons des
4. Les équations ou inéquations suivantes sont- effectifs de la série 1.
elles équivalentes ? Justifie les réponses. 2. Représente le diagramme en bâtons des
(a) |𝑥 − 2|=5 et (𝑥 − 2)2 =25. effectifs cumulés de la série 1.
(b) |𝑥 − 2|=𝑥 et (𝑥 − 2)2 =𝑥 2 . 3. Représente le diagramme en bâtons des
2𝑥+1 𝑥−1
(c) 𝑥−1 =2𝑥+1 et (2𝑥 + 1)2 =(𝑥 − 1)2 fréquences cumulées de la série 1.
2𝑥+1 𝑥−1
(d) ≤ 2𝑥+1 et (2𝑥 + 1)2 ≤ (𝑥 − 1)2
𝑥−1 Consigne 7.4
Représente l’histogramme de la série 2.
Exercice 2
1. Résous dans ℝ les équations suivantes : 7.3 Paramètre de position de tendance centrale
(a) (3𝑥 − 1)(2𝑥 + 9)+1−9𝑥 2 =(1−3𝑥)(5𝑥 −8) 7.3.1 Mode – Classe modale
2𝑥+1 𝑥−1
(b) 𝑥−1 =2𝑥+1 Définition
2. Résous dans ℝ les inéquations suivantes : Le mode d’une série statistique est la modalité ayant
𝑥 2 −7 2𝑥(5−𝑥) le plus grand effectif.
(a) ≤
𝑥−3 𝑥 2 −9 Dans le cas d’une série à caractère quantitatif
4𝑥−1 2𝑥+3
(b) < continu dont les valeurs sont regroupées en classes,
𝑥−1 𝑥+1
la classe modale est la classe de plus grand effectif.
Séquence n°7 : Statistique
Consigne 7.5
Activité 2.7
Détermine le mode de la série 1 et la classe modale
Zoé veut étudier les notes et les poids de ses
de la série 2.
camarades. Pour cela, il considère deux séries
statistiques :
Série 1 : Notes obtenues par les élèves de la 2nde 7.3.2 Moyenne
(voir situation de départ). Définition
Série 2 : La moyenne d’une série statistique (d’effectif total
1 𝑝
Le relevé des poids des élèves de la 2nde a donné les N) est le réel 𝑥̅ tel que : 𝑥̅ =𝑁 ∑𝑖=1 𝑛𝑖 𝑥𝑖 avec 𝑛𝑖
résultats suivants : l’effectif associé à la valeur du caractère 𝑥𝑖 .
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Dans le cas d’une série à caractère quantitatif Retenons
continu dont les valeurs sont regroupées en classes, Dans le cas d’une série à caractère discret d’effectif
𝑥𝑖 désigne le centre de chaque classe. total N, les quartiles s’obtiennent en ordonnant les
On peut aussi calculer la moyenne avec les valeurs dans l’ordre croissant puis :
1 𝑝 1. Si N est multiple de 4 alors 𝑄1 est la valeur
fréquences : 𝑥̅ =𝑁 ∑𝑖=1 𝑓𝑖 𝑥𝑖 avec 𝑓𝑖 la fréquence
𝑁 3𝑁
associée à la valeur du caractère 𝑥𝑖 . de rang 4 et 𝑄3 est la valeur de rang 4 .
𝒆𝒇𝒇𝒆𝒄𝒕𝒊𝒇 𝒅𝒆 𝒄𝒉𝒂𝒒𝒖𝒆 𝒎𝒐𝒅𝒂𝒍𝒊𝒕é 2. Si N n’est pas multiple de 4 alors 𝑄1 est la
𝑭𝒓é𝒒𝒖𝒆𝒏𝒄𝒆(%)= ×100
𝒆𝒇𝒇𝒆𝒄𝒕𝒊𝒇 𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍
valeur de rang immédiatement supérieur à
𝑁
et 𝑄3 est la valeur de rang immédiatement
Consigne 7.6 4
3𝑁
1. Détermine la moyenne des séries 1 et 2. supérieur à .
4
2. Détermine la moyenne de la série continue Dans le cas d’une série à caractère continu, les
obtenue à la consigne 7.2. quartiles peuvent s’obtenir à partir du polygone des
fréquences cumulées croissantes où 𝑄1 est la
7.3.3 Médiane valeur correspondant à la fréquence cumulée
Définition croissante égale 25%, 𝑄2 est la valeur
On considère que les N données sont classées, et correspondant à la fréquence cumulée croissante
numérotées par ordre croissant : 𝑥1 ≤𝑥2 ≤ ⋯≤𝑥𝑝 . égale 50% et 𝑄3 est la valeur correspondant à la
Chaque valeur est répétée autant de fois que son fréquence cumulée croissante égale 75%.
effectif.
La médiane d’une série statistique est un réel noté Consigne 7.8
𝑀𝑒 qui partage la série en deux sous-séries de Détermine les quartiles de la série 1.
même effectif :
1. Si N est impair, la médiane est la donnée de 7.5 Paramètre de dispersion
𝑁+1
rang 2 , on a : 𝑀𝑒 =𝑥𝑁+1 . 7.5.1 Etendue
2 Définition
𝑁
2. Si N est pair, la médiane est la donnée de rang 2 L’étendue est la différence entre la plus grande
𝑥𝑁 +𝑥𝑁 valeur du caractère et la plus petite.
𝑁 +1
et2
+1, on a : 𝑀𝑒 = 2 2 .
2
Dans le cas d’une série à caractère continu, la Consigne 7.9
Détermine l’étendue des séries 1 et 2.
médiane peut s’obtenir de manière graphique en
prenant la valeur correspondant à 0,5 sur le
7.5.2 Ecart interquartile
polygone des fréquences cumulées croissantes. On
Définition
le détermine aussi par la méthode d’interpolation
L’intervalle interquartile est l’intervalle [𝑄1 ;𝑄3 ].
linéaire.
L’écart interquartile est le nombre 𝑄3 − 𝑄1 . C’est la
longueur de l’intervalle interquartile.
Consigne 7.7
Détermine les médianes des séries 1 et 2. Pour la Consigne 7.10
série 2, on utilisera la méthode d’interpolation Détermine l’intervalle interquartile puis l’écart
linéaire. interquartile de la série 1.
27
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1. Construis le diagramme cumulatif des effectifs
7.5.4 Ecart moyen de la série 1.
Définition 2. Construis le diagramme cumulatif des
L’écart moyen d’une série statistique à caractère fréquences de la série 1.
quantitatif discret est la moyenne des distances à la 7.8 Détermination graphique des médianes
moyenne. et des quartiles
Soit 𝑒𝑚 l’écart-moyen d’une série statistique, on a :
Consigne 7.16
Consigne 7.12 En utilisant le polygone des fréquences cumulées
Détermine l’écart moyen absolu de la série 1. croissantes de la série 2, détermine graphiquement
la médiane et les quartiles de cette série.
7.6 Polygone des effectifs et des fréquences
Définition Evaluations formatives
1. Le polygone des effectifs d’une série statistique Exercice 1
à caractère quantitatif discret (𝑥𝑖 , 𝑛𝑖 ) est une Les dernières notes de l’élève Dupont en
ligne brisée que l’on obtient en joignant par des maths sont : 10 ; 13 ; 7 ; 9 et 6.
segments de droites les points successifs de Il espère remonter sa moyenne grâce au prochain
coordonnées (𝑥𝑖 , 𝑛𝑖 ) où 𝑥𝑖 est la modalité devoir. Quelle note doit-il obtenir pour avoir au
d’effectif 𝑛𝑖 . Dans le cas d’une série statistique à moins 10 de moyenne pour le trimestre ?
caractère quantitatif continu, 𝑥𝑖 désigne le
centre des classes. Exercice 2
2. Le polygone des effectifs cumulés est celui On considère la série suivante :
obtenu en joignant par des segments de droites Valeur 1 5 13 17
les points successifs de coordonnées (𝑥𝑖 , 𝑛𝑖 ) où Effectif 2 1 3 2
𝑥𝑖 est la modalité d’effectif cumulé 𝑛𝑖 (croissant
1. Calculer la moyenne de la série.
ou décroissant) selon le cas.
2. Calculer la médiane et l’écart interquartile de la
série.
Remarque
On définit de la même manière le polygone des Exercice 3
fréquences et les polygones des fréquences On donne la répartition des salaires d'une
cumulées. entreprise de 40 personnes selon leur montant :
Salaires Effectif
Consigne 7.13 [2000 ; 6000[ 10
1. Construis le polygone des effectifs des séries 1 [6000 ; 10000[ 14
et 2. [10000 ; 14000[ 12
2. Construis le polygone des effectifs cumulés des [14000 ; 18000[ 4
séries 1 et 2. 1. Décrire la population et le caractère étudié.
2. Calculez la fréquence de chacun des groupes de
Consigne 7.14 salaires de l’entreprise.
1. Construis le polygone des fréquences des 3. Représentez graphiquement la série statistique
séries 1 et 2. étudiée par un histogramme.
2. Construis le polygone des fréquences cumulées 4. Quelle est la classe modale ? l’étendue ?
des séries 1 et 2. 5. Complétez le tableau des effectifs par les effectifs
cumulés croissants et décroissant ; les
7.7 Diagramme cumulatif des effectifs et des fréquences et les fréquences cumulées.
fréquences 6. Dessinez le polygone des effectifs cumulés
Définition croissants et décroissants. En déduire à 100
(𝑥𝑖 , 𝑛𝑖 ) est une série statistique à caractère francs près la médiane de la série.
quantitatif. 7. Calculez le salaire moyen dans l'entreprise.
Pour obtenir le diagramme cumulatif des effectifs Comparez à la médiane.
cumulés croissants, il suffit de représenter
graphiquement la fonction f définie par 𝑓(𝑥𝑖 ) = 𝑛𝑖 ,
pour tout 𝑥𝑖 ∈ [𝑥𝑖 ; 𝑥𝑖+1 ], 𝑥𝑖 et 𝑥𝑖+1 étant deux
modalités successives et 𝑛𝑖 l’effectif cumulé
croissant de la modalité 𝑥𝑖 . Exercice 4
On observe 100 fois le nombre d’arrivées
Consigne 7.15 (variable X) de clients à un bureau de poste
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pendant un intervalle de temps (10 minutes) et on
obtient les valeurs suivantes :
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1
1 1 1 1 1 2 2 2 2 2
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
3 3 3 3 3 3 3 3 3 3
3 3 3 3 3 3 3 3 3 3
3 3 3 3 3 3 4 4 4 4
4 4 4 4 4 4 4 4 4 4
4 4 4 4 4 4 5 5 5 5
5 5 5 6 6 6 6 6 6 6
Exercice 5
Dans une classe, il y a 20 filles et 15 garçons.
La taille moyenne de l’ensemble des élèves est de
1,7𝑚 ; la taille moyenne des garçons est de 1,8 𝑚.
Quelle est la taille moyenne des filles de la classe ?
29
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SA n°3 : Lieux géométriques dans le plan son sens : celui du parcours de A vers B ;
sa longueur : celle du segment [AB]
Situation de départ Si le couple (A, B) est un représentant du vecteur
Texte : noté 𝑢⃗⃗ alors on notera ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 =𝑢 ⃗⃗
Séro a terminé la classe de seconde C. Il est en
vacances au village. NB : On note un vecteur par une lettre surmontée
Pour faire face aux dépenses liées à la rentrée, il d’une flèche : 𝑎⃗, 𝑢
⃗⃗, 𝑣⃗, 𝑤
⃗⃗⃗…
fabrique, en plusieurs exemplaires, avec des tiges
fines de différentes couleurs, un objet d’art dont le Retenons
plan est représenté par la figure ci-dessous. Un vecteur a une infinité de représentant et
Les exemplaires ainsi produits seront vendus aux l’ensemble des vecteurs du plan est appelé plan
jeunes de sa commune pour décorer le salon de vectoriel noté 𝒱.
leurs cases.
Son jeune frère Sofiano ayant vu le plan voudrait Propriété
connaître les principes qui ont guidé la confection.
1. Deux vecteurs sont égaux lorsqu’ils ont la même
direction, le même sens et la même longueur.
⃗⃗ étant un vecteur et O un point donné du plan,
2. 𝑢
il existe un point unique M du plan tel que
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗=𝑢
𝑂𝑀 ⃗⃗.
3. 𝑢
⃗⃗ étant un vecteur et 𝛽 un nombre réel.
𝛽𝑢 ⃗⃗ (𝛽 ≠ 0) est un vecteur qui a même direction
que le vecteur 𝑢 ⃗⃗.
si 𝛽 > 0 alors 𝛽𝑢 ⃗⃗ a même sens que 𝑢 ⃗⃗.
si 𝛽 < 0 alors 𝛽𝑢 ⃗⃗ a le sens contraire de celui
de 𝑢 ⃗⃗.
la longueur de 𝛽𝑢 ⃗⃗ est : ∥ 𝛽𝑢⃗⃗ ∥=|𝛽| × ∥ 𝑢
⃗⃗ ∥.
Le symbole ∥ ∥ se lit norme.
4. 𝑢
⃗⃗ étant un vecteur et 𝛽 un nombre réel.
𝛽𝑢 ⃗⃗ =0⃗⃗ si et seulement si 𝑢⃗⃗=0⃗⃗ ou 𝛽=0.
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(b) Déduis-en la valeur de la somme Exercice 3
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝐴+𝐺𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗+𝐺𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . Soit OABC un quadrilatère.
Construire les points I, J et K tel que OABI, OBCJ et
1.6.2 du milieu d’un segment OCAK soient des parallélogrammes.
Retenons Montrer que O est le centre de gravité du triangle
Soit un point I milieu d’un segment [AB]. IJK.
I milieu de [AB]⟹ 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =2𝐴𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ =2𝐼𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐼𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ Exercice 4
⟹ 𝐴𝐼
Soit OAB un triangle et I le milieu de [AB].
⟹ 𝐼𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗+ 𝐼𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗=0 ⃗⃗
1. Montre que pour tout point M du plan on a
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗+𝑀𝐵
𝑀𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =2𝑀𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
Propriété
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =−3𝑂𝐴
2. Construis les points C et D tels que 𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Soit A, B et C trois points du plan.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
et 𝑂𝐷=3𝑂𝐵. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Si I est le milieu du segment [AB] alors
⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗. 3. Montre que les droites (CD) et (OI) sont
𝐼𝐴+ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐵=0
parallèles.
Si I est un point vérifiant ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐴+ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝐵=0 ⃗⃗, alors I est
le milieu du segment [AB]. Exercice 5
Si I est le milieu du segment [AB] alors on a : Dans chacun des cas suivants, déterminer si
𝑥 +𝑥
𝑥𝐼 = 𝐴 2 𝐵 possible le réel 𝑚 pour que les deux vecteurs 𝑢
⃗⃗ et 𝑣⃗
{ 𝑦 +𝑦 .
𝑦𝐼 = 𝐴 𝐵 soient colinéaires.
2
(a) 𝑢
⃗⃗(𝑚; 2) et 𝑣⃗((5; −3).
(b) 𝑢
⃗⃗(𝑚; 𝑚 − 1) et 𝑣⃗((6; 1).
1.6.3 du segment de droite
(c) 𝑢
⃗⃗(1; 𝑚 + 2) et 𝑣⃗((𝑚 − 2; −1).
Retenons
(d) 𝑢
⃗⃗(𝑚 + 1; −1) et 𝑣⃗((−3; 0).
Soit [AB] un segment de droite.
M∈[AB]⟺ 𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗=𝑡𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ avec 𝑡 ∈ [0; 1].
Exercice 6
Soit ABC un triangle et E le point défini par
1.6.4 du demi-droite ⃗⃗⃗⃗⃗⃗+𝐸𝐵
3𝐸𝐴 ⃗⃗.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =0
Retenons 1. Montre que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1
𝐸𝐴= ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 puis construis E.
Soit [AB] un segment de droite. 4
2. Construis le point F tel que 𝐸𝐹⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =1 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
M∈[AB]⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ avec 𝑡 ∈ ℝ.
𝐴𝑀=𝑡𝐴𝐵 4
3. Montre que les points A, C et F sont alignés.
Evaluations formatives
Exercice 1
Soit (𝑖⃗ ; 𝑗⃗) une base du plan.
Séquence n°2 : Droites dans le plan
Activité 3.2
1. on considère les vecteurs 𝑢 ⃗⃗=−3𝑖⃗+6𝑗⃗ et
𝑣⃗=𝑖⃗ − 2𝑗⃗. Justifie que les vecteurs 𝑢⃗⃗ et 𝑣⃗ Sofiano remarque que les différentes droites du
sont colinéaires. plan occupent des fonctions différentes les unes par
2. Dans chacun des cas suivants, préciser si les rapport aux autres. Son frère lui affirme que ces
vecteurs 𝑢 ⃗⃗ et 𝑣⃗ sont colinéaires ou non. différentes positions peuvent être étudiées à l’aide
−2 1 des équations de ces droites.
(a) 𝑢⃗⃗ ( ) et 𝑣⃗ ( ).
5 1
3 −6
(b) 𝑢⃗⃗ ( ) et 𝑣⃗ ( ). 2.1 Représentation paramétrique d’une
2 −4
droite dans le plan muni d’un repère
Exercice 2 Consigne 2.1
Soit ABCD un trapèze tel que 𝐷𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =3𝐴𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . On désigne 1. En utilisant le plan de la situation de départ,
construis la droite (𝛥) passant par E et de
par I et J les milieux respectifs des côtés [AB] et
3 vecteur directeur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐹 .
[CD]. Soit O le point défini par ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝑂=32 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗𝐷𝐴. 2. Peux-tu tracer une autre droite passant par E et
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1. Justifie que la base (𝐷𝐶 𝐷𝐴) est une base. de vecteur directeur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐹 ?
2. Détermine dans la base (𝐷𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐴), les
coordonnées des vecteurs 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐷𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐷𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et
⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝐷𝑂 Propriété
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐽. 1. Pour tout point A et pour tout vecteur non nul
3. Montre que les points O, B, et C d’une part et les 𝑢
⃗⃗, il existe une droite et une seule passant par
points O, I et J d’autre part, sont alignés. A et de vecteur directeur 𝑢⃗⃗.
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2. Soit (D) une droite de vecteur directeur 𝑢 ⃗⃗ et A 𝑀 ∈ (𝐷) ⟺ 𝑎𝑥+𝑏𝑦+𝑐=0.
un point de (D). Pour tout point M du plan on a: 2. Soit 𝑎, 𝑏, et 𝑐 des nombres réels tels que
M ∈ (𝐷) ⟺ 𝐴𝑀⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝑢
⃗⃗ sont colinéaires). (𝑎 ; 𝑏)≠(0 ; 0). L’ensemble des points M
dont les coordonnées (𝑥; 𝑦) vérifient
Consigne 2.2 l’équation 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 est une droite
Le plan est muni d’un repère (O ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗). Soit (D) la −𝑏
de vecteur directeur 𝑢 ⃗⃗ ( ).
𝑎
droite de repère (A ; 𝑢
⃗⃗) avec 𝐴(𝑥𝐴 ; 𝑦𝐴 ) et 𝑢
⃗⃗(𝑎; 𝑏).
Soit M(𝑥; 𝑦) un point du plan. Définition
1. Traduis par une égalité vectorielle
Soit (O ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗) un repère du plan, (D) est une droite
l’appartenance du point M à la droite (D).
du plan.
2. En utilisant les coordonnées, trouve une
relation pour 𝑥 et 𝑦. Toute équation du type 𝑎𝑥+𝑏𝑦+𝑐= 0, (𝑎 ; 𝑏)≠(0 ;0)
est appelée équation cartésienne de (D) dans le
Propriété repère (O ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗).
Le plan est muni d’un repère (O ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗). Soit 𝑎, 𝑏, 𝑥0 ,
𝑦0 des nombres réels tels que (𝑎, 𝑏)≠ (0 ; 0). Retenons
L’ensemble des points M dont les coordonnées Soit (O ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗) un repère du plan.
𝑥 = 𝑥 + 𝑎𝑡 Une équation cartésienne de la droite (D) passant
(𝑥 ; 𝑦) vérifient {𝑦 = 𝑦0 + 𝑎𝑡 , (𝑡 ∈ ℝ) est la droite
0 par 𝐴 et de vecteur directeur 𝑢 ⃗⃗ s’obtient en
(D) passant par le point A(𝑥0 , 𝑦0 ) et dont un considérant un point 𝑀(𝑥, 𝑦) et en annulant le
vecteur directeur est 𝑢⃗⃗(𝑎; 𝑏). déterminant des vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝑀 et 𝑢
⃗⃗.
𝑀 ∈ (𝐷) ⟺ 𝑑𝑒𝑡(𝐴𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝑢
⃗⃗)=0
Définition
Le plan est muni d’un repère (O ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗). Soit (D) la Remarque
droite passant par le point A(𝑥0 , 𝑦0 ) et de vecteur
Soit (D) une droite d’équation cartésienne
directeur 𝑢⃗⃗(𝑎; 𝑏).
𝑥 = 𝑥 + 𝑎𝑡 𝑎𝑥 +𝑏𝑦+𝑐= 0. Pour tout nombre réel 𝑘 non nul,
Le système {𝑦 = 𝑦0 + 𝑎𝑡 , (𝑡 ∈ ℝ) est appelé une 𝑘𝑎𝑥+𝑘𝑏𝑦+𝑘𝑐= 0 est une autre équation
0
représentation paramétrique ou système cartésienne de la droite (D). Toute droite admet
d’équations paramétriques de la droite (D) dans le donc une infinité d’équations cartésiennes.
repère (O ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗). Soit (D) une droite d’équation cartésienne
𝑎𝑥 +𝑏𝑦+𝑐= 0. Toute droite (D’) parallèle à (D)
Consigne 2.3 : Application admet une équation du type 𝑎𝑥 +𝑏𝑦+𝑑= 0
Trouve une représentation paramétrique de la (puisqu’elles ont même vecteur directeur). On
droite (D) dans chacun des cas suivants : peut déterminer le nombre réel 𝑑 en
(a) (D) passe par les points A(3 ;−1) et B(4 ; 1). substituant dans l’équation de (D’) les
(b) (D) passe par le point C(−2 ; 5) et dirigée par le coordonnées d’un point de (D’).
vecteur 𝑢
⃗⃗(1 ; 1).
Consigne 2.5 : Détermination d’une équation
2.2 Equation cartésienne d’une droite dans cartésienne d’une droite.
le plan muni d’un repère Le plan est muni d’un repère (O ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗). Dans chacun
Consigne 2.4 : Démonstration de la propriété des cas suivants, détermine une équation
Le plan est muni d’un repère (O ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗). Soit cartésienne de la droite (D) :
𝐴(𝑥0 ; 𝑦0 ) un point de la droite (D) et 𝑢⃗⃗(𝛼; 𝛽) un (a) (D) passe par les points A(−1 ;2) et B(1 ; 4).
vecteur directeur de (𝐷). Soit 𝑀(𝑥; 𝑦) un point du (b) (D) passe par le point C(2 ; −5) et dirigée par le
plan. vecteur 𝑢
⃗⃗(1 ; 1).
1. Justifie qu’il existe les nombres réels 𝑎, 𝑏, et 𝑐 (c) (D) passe par le point C(2 ; −5) et parallèle à la
tels que 𝑀 ∈ (𝐷) ⟺ 𝑎𝑥+𝑏𝑦+𝑐=0. droite (D’) : 7𝑥 − 4𝑦 + 3 = 0.
2. Déduis – en qu’un vecteur directeur de la droite
(D) d’équation 𝑎𝑥+𝑏𝑦+𝑐=0 est 𝑢 ⃗⃗(−𝑏; 𝑎). Consigne 2.6 : Détermination d’une équation
cartésienne d’une droite à partir d’une
Propriété représentation paramétrique de cette dernière.
Le plan est muni d’un repère (O ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗). Soit (D) la droite dont une représentation
𝑥 = 2 + 3𝑡
1. Soit (D) une droite. paramétrique est : { , (𝑡 ∈ ℝ).
𝑦 = 1 − 4𝑡
Il existe des nombres réels 𝑎, 𝑏, et 𝑐 tels que
pour tout point 𝑀(𝑥, 𝑦) du plan, on ait : Détermine une équation cartésienne de (D).
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Consigne 2.7 : Détermination d’une représentation
paramétrique d’une droite à partir d’une équation 2.3 Distance d’un point à une droite
cartésienne de cette dernière. Propriété
Soit (D) la droite d’équation cartésienne Soit (O ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗) un repère orthonormé du plan et (D)
−𝑥+5𝑦 −8=0. une droite d’équation cartésienne 𝑎𝑥+𝑏𝑦+𝑐=0
Détermine une représentation paramétrique de la avec (𝑎; 𝑏)≠(0 ; 0). Soit 𝑀0 (𝑥0 ; 𝑦0 ) un point du plan.
droite (D). La distance de 𝑀0 à (D) est 𝑑=
𝑎𝑥0 +𝑏𝑦0 +𝑐
.
√𝑎 2 +𝑏2
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4. Détermine la distance du point D à la droite Détermine le rapport de :
(BC). 1. l'homothétie ℎ de centre A tel que ℎ(𝐶) = 𝐵.
5. On pose 𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗=4𝑖⃗+2𝑗⃗ et 𝑣⃗=𝑂𝐶 2. l'homothétie ℎ de centre B qui transforme A en
(a) Justifie que (𝑢⃗⃗ ; 𝑣⃗) est une base de 𝒱 puis C.
exprime les vecteurs 𝑖⃗ et 𝑗⃗ en fonction de 𝑢 ⃗⃗ 3. l'homothétie ℎ de centre C tel que ℎ(𝐴) =B.
et 𝑣⃗.
(b) Détermine dans la base (𝑢 ⃗⃗ ; 𝑣⃗), les Consigne 3.4
coordonnées du vecteurs 𝑤 ⃗⃗⃗=8𝑖⃗ −4𝑗⃗. Soit ABCD un parallélogramme. Construis les images des
quatre sommets de ce parallélogramme par l’homothétie
1
de centre A et de rapport − .
2
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3.4 Point invariant 1. Déterminer l’homothétie h de rapport 2 qui
Définition transforme B en B’.
On appelle point invariant, tout point qui est égal à 2. Quelle est l’image de D par h ? Justifie.
sa propre image par l’application considérée. 3. En déduire que les points B’, C et D’ sont alignés.
Propriété Exercice 2
Le seul point invariant par une homothétie de Soit O et O’ deux points du plan tels OO’=6 cm. Soit
rapport différent de 1 est son centre. C et C ′ les cercles de centre O et O’ puis de rayons
2 cm et 3 cm respectivement. Il existe deux
Remarque homothéties ℎ1 et ℎ2 qui transforment C en C ′.
Lorsque le rapport est égal à 1, tout point du plan 1. Déterminer les rapports de ces homothéties.(ℎ1
est invariant. est celle de rapport positif ).
2. Montrer que leurs centres appartient à (OO’).
3.5 Propriété fondamentale 3. (a) Soit A’ un point de C ′. Construire les points
Propriété 𝐴1 et 𝐴2 de C qui ont pour image A’.
ℎ(𝑂, 𝑘) étant l’homothétie de centre O et de rapport (b) En déduire la construction des centres de
𝑘, M’ et N’ les homothétiques respectifs de deux ℎ1 et ℎ2 .
points M et N par ℎ, on a : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀′ 𝑁 ′ =𝑘𝑀𝑁 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
Exercice 3
3.6 Homothétie et configuration du plan Soit O, A, B et C quatre points distincts du plan.
Propriété 1. Construire les points A’, B’ et C’ tels que :
1. L’image par l’homothétie : 1 1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑂𝐴 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐴′ =− 2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑂𝐵 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐵′ ==− 2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑂𝐶 ′ =− 2 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐶 .
d’une droite est une droite qui lui est
2. Justifier chacune des affirmations suivantes
parallèle ;
Les points O, A et A’ sont alignes.
d’une demi-droite est une demi-droite ;
Les points O, B et B’ sont alignes.
d’un segment de droite est un segment de
Les points O, C et C’ sont alignes.
droite.
2. L’homothétie conserve : Les droites (BC) et (B’C’) sont parallèles.
1
l’alignement des points ; 𝐴′ 𝐶 ′ = 2 𝐴𝐶
le milieu d’un segment ;
le parallélisme ; Exercice 4
l’orthogonalité ;
les angles inscrits (non orientés)
Propriété
L’homothétie de rapport 𝑘 multiplie :
les longueurs par |𝑘| ; Dans la figure ci-dessus, ID=2IA et (AB)//(CD).
les aires par 𝑘 2 ; 1. Montrer que D et C sont les images respectives
les volumes par |𝑘 3 |. des points A et B par une homothétie dont on
précisera le centre et le rapport.
3.7 Construction d’images 2. Montrer que C et D sont les images respectives
Consigne 3.5 : Homothétie déterminé par son des points A et B par une homothétie dont on
rapport, un point et son image précisera le centre et le rapport.
Soit A, A’ et M trois points distincts du plan.
1. En utilisant la propriété caractéristique, Exercice 5
construire l’image M’ du point M par Soit ABC un triangle. On désigne par h l’homothétie
3 1
l’homothétie de rapport 2 qui transforme A en de centre A et de rapport 3. On note I = h(B) et J le
A’. point vérifiant ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐽=3𝐴𝐶⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
2. Déterminer et construire le centre de cette Montre que les droites (IC) et (BJ) sont parallèles et
homothétie. que IC = BJ.
Evaluations formatives Exercice 6
Exercice 1
Soit A, B et C trois points non alignés du plan. A tout
Soit ABCD un parallélogramme de centre O, B’ le point M du plan associe le point M’ défini par
symétrique de A par rapport à B et D’ le symétrique
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ − 2𝐴𝑀
3𝐴𝑀′ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗=𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . On définit ainsi une application 𝑓
de A par rapport à D.
du plan dans lui-même.
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1. Détermine les images de A, B et C par 𝑓. 4. Construis l’image (C’) de (C) par la translation
2. Trouve un point invariant par 𝑓. t⃗⃗⃗⃗⃗
AI .
3. Démontre que 𝑓 est une homothétie dont tu 5. Détermine le rayon de (C’).
donneras le centre et le rapport.
Propriété 1
1. La composée de deux symétries orthogonales
Séquence n°4 : Symétrie orthogonale – Symétrie d’axes perpendiculaires est la symétrie centrale
centrale – Translation dont le centre est le point de concours des deux
Activité 3.4 axes.
4.1 Utilisation de la symétrie orthogonale, de la 2. La composée de deux symétries orthogonales
d’axes parallèles est une translation.
symétrie centrale et de la translation dans
3. La composée de deux symétries centrales de
les activités géométriques centres distincts est une translation.
4.1.1 Symétrie orthogonale
Propriété 2
Consigne 4.1 Étant donnés deux points distincts I et J du plan, si
ABCD est un parallélogramme de centre I. A’ et C’
M et N sont des points du plan tels que
sont les symétriques respectifs des points A et C par
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗=2𝐽𝐼
𝑆𝐼 [𝑆𝐽 (𝑀)]=N alors 𝑀𝑁 ⃗⃗⃗⃗ .
rapport à (BD).
1. Fais une figure.
Propriété 3
2. Démontre que A’BC’D est un
parallélogramme. La composée de deux translations est une
3. Démontre que AA’CC’ est un rectangle. translation dont le vecteur est la somme des
vecteurs des deux translations.
4.1.2 Symétrie centrale
Consigne 4.2
Evaluations formatives
On considère un carré ABCD de centre O tel que Exercice 1
AB=4acm>0). E milieu de [DC], F est le symétrique Soit ABC un triangle et M un point de (AB).
de A par rapport à E et G le symétrique de B par 1. Construire les points D et N images respectives
rapport à E. de B et M par la translation 𝑡 de vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 .
1. Fais une figure. 2. Montrer que C, D et N sont alignes.
2. Montre que la droite (AC) est parallèle à (FD).
3. Montre que la droite (BD) est perpendiculaire à Exercice 2
(FD). Soit ABCD un parallélogramme et 𝑡 unetranslation
4. Quelle est la nature du triangle BDF ? qui transforme (AB) en (CD) et (AD) en (BC).
5. Détermine l’image du carré ABCD par la ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
Montre que 𝑡 a pour vecteur 𝐴𝐶
symétrie centrale de centre E puis calcule son
aire. Exercice 3
Soient A et B deux points du plan. On considère
4.1.3 Translation l’application 𝑓 du plan dans lui-même, qui a tout
Consigne 4.3 point M associe le point N tel que 𝐴𝑁 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗=3𝐴𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ −2𝐵𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗.
On considère un carré ABCD inscrit dans un cercle ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ en fonction de 𝐴𝐵
1. Exprime 𝑀𝑁
(C) de centre O. On pose 𝑡⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐵 (𝐶)=E. 2. En déduire que 𝑓 est une translation dont on
1. Montre que C est le milieu de [DE]. précisera le vecteur.
2. Montre que 𝐴𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =𝐵𝐸
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
3. Construis l’image (C’) de (C) par la translation Exercice 4
𝑡⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 . ABC est un triangle rectangle en B ; I est le milieu de
4. Quelle est la nature du quadrilatère ABED ? [BC] ; J est le milieu de [AB] ; H est le projeté
orthogonal de B sur (AC).
Consigne 4.4 1. Démontre que (IJ) est la médiatrice de [BH].
On considère un triangle rectangle ABC tel que
2. En utilisant une symétrie orthogonale,
AB=4cm, AC=3cm et BC=5cm inscrit dans un démontre que (HI)⊥(HJ).
cercle (C) de centre I. On pose 𝑡𝐴𝐼
⃗⃗⃗⃗⃗ (𝐶)=C’ et
𝑡𝐴𝐼
⃗⃗⃗⃗⃗ (𝐵)=B’. Exercice 5
1. Détermine 𝑡𝐴𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗ (𝐴). ABC est un triangle et M un point du plan. On pose :
2. Montre que les droites (B’I) et (C’I) sont 𝑀1 =𝑆𝐴 (𝑀), 𝑀2 =𝑆𝐵 (𝑀1 ) et M’=𝑆𝐶 (𝑀2 ).
perpendiculaires.
3. Calcule les distances IC’, IB’ et B’C’.
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⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 =2𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑎 𝑏 𝑐 𝑎𝑏𝑐
1. Prouve que 𝑀𝑀 2 𝑀=2𝐶𝐷 , D étant le 3. Déduis-en que 𝑠𝑖𝑛𝐴̂=𝑠𝑖𝑛𝐵̂=𝑠𝑖𝑛𝐶̂= 2𝒜 =2𝑅.
milieu de [MM’].
2. Déduis-en que ABCD est un parallélogramme. Propriété
3. Que peux-tu dire alors à propos de la
ABC est un triangle tel que AB=c, AC=b et BC=a. R
composée : 𝑆𝐶 °𝑆𝐵 °𝑆𝐴 ?
le rayon du cercle circonscrit au triangle ABC et 𝒜
l’aire de ce triangle. On a :
1 1 1
1. 𝒜 = 𝑏𝑐𝑠𝑖𝑛𝐴̂= 𝑎𝑐𝑠𝑖𝑛𝐵̂= 𝑎𝑏𝑠𝑖𝑛𝐶̂ .
Séquence n°5 : Angles inscrits – relations 2 2 2
𝑎 𝑏 𝑐 𝑎𝑏𝑐
métriques dans un triangle 2. = = = =2𝑅. (C’est le théorème des
𝑠𝑖𝑛𝐴̂ 𝑠𝑖𝑛𝐵̂ 𝑠𝑖𝑛𝐶̂ 2𝒜
Activité 3.5 sinus)
5.1 Sinus d’un angle
Consigne 5.1 Consigne 5.3
ABC est un triangle quelconque. On désigne par H le ABC est un triangle tel que BC=8cm,
projeté orthogonal de C sur (AB). 𝑚𝑒𝑠𝐵̂=𝑚𝑒𝑠𝐶̂ =50°.
1. Fais une figure dans chacun des cas suivants : 1. Calcule le périmètre du triangle ABC, son aire et
̂ est aigu.
(a) l’angle 𝐵𝐴𝐶 le rayon de son cercle circonscrit.
̂ est obtus. ̂.
2. Soit O le centre de ce cercle. Calcule 𝑚𝑒𝑠𝐵𝑂𝐶
(b) l’angle 𝐵𝐴𝐶
2. Sachant que deux angles supplémentaires ont
même sinus, exprime 𝑠𝑖𝑛𝐵𝐴𝐶̂ dans les deux cas. Consigne 5.4
3. Que peut-on conclure ? ABC est un triangle tel que BC=5cm, 𝑚𝑒𝑠𝐵̂=50° et
𝑚𝑒𝑠𝐶̂ =75°.
Définition : Sinus d’un angle Calcule AB et AC.
̂ un angle, H le projeté orthogonal de C sur
Soit 𝐵𝐴𝐶
(AB), K est le projeté orthogonal de B sur (AC). On 5.2 Radian
̂ =𝐻𝐶 = 𝐾𝐵.
pose : 𝑠𝑖𝑛𝐵𝐴𝐶 Définition
𝐴𝐶 𝐴𝐵 Le radian est la mesure d’un angle au centre qui
intercepte sur un cercle un arc dont la longueur est
Remarque égale au rayon du cercle.
Pour un angle aigu, cette définition correspond
à celle donnée en classe de troisième. Retenons
̂ est égale à la
La mesure en radian d’un angle 𝐴𝑂𝐵
longueur de l’arc intercepté par cet angle sur le
cercle de centre O et de rayon 1. On la notera
̂.
𝑚𝑒𝑠𝐴𝑂𝐵
Conversion
Le sinus d’un angle obtus est égal au sinus de Pour convertir des degrés en radians ou des radians
son supplémentaire. en degrés, il suffit de savoir que :
𝜋 𝑟𝑎𝑑 = 180°
On déduit immédiatement de cette égalité :
𝜋 𝜋
1 𝑟𝑎𝑑=180° 𝑑𝑒𝑔𝑟é et 1° = 180° 𝑟𝑎𝑑
Consigne 5.5
1. Convertis en radian(s) : 20°, 40°, 120°, 180° et
Deux angles ayant même sinus ont même 270°.
𝜋 2𝜋 7𝜋
mesure ou supplémentaires. 2. Convertis en degrés : 6 𝑟𝑎𝑑, 5 𝑟𝑎𝑑, 6 𝑟𝑎𝑑 et
𝜋
𝑟𝑎𝑑.
Consigne 5.2 12
ABC est un triangle tel que AB=c, AC=b et BC=a. On
désigne par R le rayon du cercle circonscrit au
triangle ABC et 𝒜 l’aire de ce triangle. On note H le Longueur d’un arc de cercle
projeté orthogonal de C sur la droite (AB). Dans un cercle de rayon 𝑟, la longueur l d’un arc
1. Exprime 𝒜 en fonction de AB et HC. intercepté par un angle au centre de mesure 𝜃 𝑟𝑎𝑑,
2. Démontre alors qu’on a les égalités vérifie : 𝑙 = 𝑟𝜃.
suivantes :
1
̂=1 𝑎𝑐𝑠𝑖𝑛𝐵̂=1 𝑎𝑏𝑠𝑖𝑛𝐶̂ Consigne 5.6
𝒜 = 𝑏𝑐𝑠𝑖𝑛𝐴 2 2
2
39
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1. Calcule la longueur d’un arc de cercle de rayon 2. On suppose que le triangle ABC est isocèle.
3 intercepté par un angle au centre mesurant 2𝒜
(a) Démontre que 𝑟 = 𝑎+2𝑏.
2𝜋
𝑟𝑎𝑑. 𝑎𝑏2
3 (b) Démontre que 𝑅 =
4𝒜
.
2. Dans un cercle, un angle au centre de mesure 𝑎
5𝜋 (c) Démontre que 𝑐𝑜𝑠𝐵̂ = .
6
𝑟𝑎𝑑 intercepte un arc de longueur 2𝑏
Exercice 5
̂ =50°,
ABC est un triangle tel que 𝑚𝑒𝑠𝐴𝐵𝐶
̂ =80° et 𝑚𝑒𝑠𝐴𝐶𝐵
𝑚𝑒𝑠𝐶𝐴𝐵 ̂ =50°. 𝒜 est l’aire du
triangle ABC tel que 𝒜 = 2𝑐𝑚2 .
Détermine la longueur de chacun des côtés du
triangle ABC. Définition : Angles orientés
Soit (𝑢
⃗⃗ ; 𝑣⃗) un couple de vecteurs non nuls ; X, Y et
Exercice 6 O les points du plan tels que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑋=𝑢 ⃗⃗ et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑌=𝑣⃗. Soit
Soit ABC un triangle isocèle de base [BC]. On pose Met N les points d’intersection respectifs des demi-
𝑎=BC, 𝑏=CA=AB. Soit 𝑟 le rayon du cercle inscrit droites [𝑂𝑋) et [𝑂𝑌) avec un cercle de centre O.
dans le triangle ABC et 𝑅 celui de son cercle
circonscrit et 𝒜 son aire.
1. Démontre que si le triangle ABC est équilatéral,
alors 𝑅 = 2𝑟.
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̂ et 𝑁𝑂𝑀
𝑀𝑂𝑁 ̂ désigne un même angle. L’arc 𝑀𝑁 ̂
peut être parcouru de M vers N ou de N vers M.
L’ensemble des couples (𝑢 ⃗⃗ ; 𝑣⃗) de vecteurs non Le repère (O ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗) est indirect si l’angle (𝑖̂
⃗ ; 𝑗⃗)
colinéaires pour lesquels l’arc 𝑀𝑁 ̂ garde la même est l’angle droit indirect.
mesure et est parcouru dans le même sens de M
vers N est appelé angle orienté noté (𝑢 ⃗̂
⃗ ; 𝑣⃗).
Si 𝑢 ⃗⃗ et 𝑣⃗ sont colinéaires et de sens contraire,
alors (𝑢 ⃗̂
⃗ ; 𝑣⃗) est appelé angle orienté plat ;
Consigne 6.3
On considère le carré ABCD ci-dessous, inscriptible
dans un cercle de centre O et de rayon 1. E le
Si 𝑢
⃗⃗ et 𝑣⃗ sont colinéaires et de même sens, alors symétrique de O par rapport à (BC).
̂
(𝑢
⃗⃗ ; 𝑣⃗) est appelé angle orienté nul.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗,𝑂𝐵
Quel est la nature des repères suivants : (O, 𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ),
Remarque ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(O, 𝑂𝐶 , 𝑂𝐵), (A, 𝐴𝐷, 𝐴𝐵), (O, 𝑂𝐷, 𝑂𝐶 ), (C, O, E) et
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Le couple (𝑂𝑀 𝑂𝑁) est un représentant de (E, B, C) ?
l’angle orienté (𝑢 ̂
⃗⃗ ; 𝑣⃗).
Si le déplacement se fait de M vers N (le 6.1.2 Mesure principale d’un angle orienté
sens contraire des aiguilles d’une montre), Définition
on dit que c’est un déplacement de sens ⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
direct ou positif ou trigonométrique. Dans (𝑂𝑋 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑌) est un angle orienté. M et N les points
le cas contraire, on parle de déplacement d’intersection respectifs des demi-droites [OX) et
de sens indirect ou négatif ou rétrograde. [OY) avec un cercle de centre O.
Les angles (𝑢⃗̂
⃗ ; 𝑣⃗) et (𝑣̂
⃗; 𝑢
⃗⃗) sont dits
opposés.
Consigne 6.2
On considère le carré ABCD suivant :
41
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(O ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗). Le cercle trigonométrique, est le cercle de
Définition centre O et de rayon 1 sur lequel on a choisi le sens
On appelle mesure principale d’un angle orienté direct.
𝛼 le nombre réel 𝛽 défini par : 𝛼=𝛽+2𝑘𝜋 avec A tout point 𝑀 du cercle trigonométrique, on
𝑘 ∈ ℤ et 𝛽 ∈] − 𝜋 ; 𝜋]. associe le nombre réel 𝛼, mesure principale de
l’angle orienté (𝑂𝐼 ⃗⃗⃗⃗⃗̂ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ). Réciproquement, à tout
; 𝑂𝑀
Méthode de détermination de la mesure nombre réel 𝛼 ∈] − 𝜋; 𝜋] est associé un point 𝑀 du
principale d’un angle orienté cercle trigonométrique tel que 𝛼 soit la mesure
Déterminer la mesure principale 𝛽 d’un angle ⃗⃗⃗⃗⃗̂
principale de l’angle orienté (𝑂𝐼 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀). Le point M
orienté dont une mesure 𝛼 est connue, consiste
est appelé image de 𝛼 sur le cercle.
à écrire 𝛽 = 𝛼 + 2𝑘𝜋 où −𝜋 < 𝛽 ≤ 𝜋 et 𝑘 ∈ ℤ.
Cette écriture peut être immédiate.
Sinon, on détermine tout d’abord 𝑘 à
l’aide des inégalités −𝜋 < 𝛼 + 2𝑘𝜋 ≤ 𝜋 ;
Puis l’on détermine 𝛽 à l’aide de l’égalité
𝛽 = 𝛼 + 2𝑘𝜋.
Remarque
La mesure principale de l’angle plat est 𝜋 et
non – 𝜋.
L’angle droit direct a pour mesure principale
𝜋
et l’angle droit indirect a pour mesure Consigne 6.6
2
𝜋 Placer sur le cercle trigonométrique les images des
principale − 2 . 𝜋 5𝜋 𝜋 2𝜋
Soit 𝑎 un nombre entier relatif non nul. nombres suivants : 3 , 6 , − 4 et − 3 .
Si |𝑎| est pair alors la mesure principale
d’un angle de mesure 𝑎𝜋 est 0. Consigne 6.7
1903π
Si |𝑎| est pair alors la mesure principale M est l’image sur le cercle trigonométrique de 4 .
d’un angle de mesure 𝑎𝜋 est 𝜋.
Détermine la mesure principale de (𝑖⃗ ̂ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) et place
; 𝑂𝑀
le point M.
Consigne 6.4
Détermine la mesure principale de chacun des 6.2.2 Lignes trigonométriques
𝜋 119𝜋 126𝜋 141𝜋
angles suivants : − ; 121− ; et − . 6.2.2.1 Sinus et cosinus d’un angle orienté
3 4 5 4
Définition
Définition
⃗̂
Soit (𝑢⃗ ; 𝑣⃗) un angle orienté de mesure principale 𝛼
Deux angles orientés sont égaux si leurs
et M l’image de 𝛼 sur le cercle trigonométrique. On
mesures principales sont égales.
a:
Le cosinus de (𝑢 ⃗̂
⃗ ; 𝑣⃗) ou de 𝛼 est l’abscisse de M
Consigne 6.5 ̂
Vérifie si les angles orientés de mesures
814𝜋
et 𝑐𝑜𝑠(𝑢 ⃗⃗ ; 𝑣⃗)=𝑐𝑜𝑠𝛼=𝑥 . 𝑀
⃗̂
13
1945𝜋 Le sinus de (𝑢 ⃗ ; 𝑣⃗) ou de 𝛼 est l’ordonnée de M.
13
. ̂
𝑠𝑖𝑛(𝑢⃗⃗ ; 𝑣⃗)=𝑠𝑖𝑛𝛼=𝑦 . 𝑀
Propriétés
1. Pour toute demi-droite [𝑂𝑋) du plan et
pour tout nombre réel 𝛼 élément de ] −
𝜋 ; 𝜋[, il existe une unique demi-droite
[𝑂𝑌) telle que : 𝑚𝑒𝑠(𝑂𝑋 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂ ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑌)=𝛼.
2. Pour tous vecteurs non nuls 𝑢 ⃗⃗ et 𝑣⃗, on a :
𝑚𝑒𝑠(𝑢 ̂ ̂
⃗⃗ ; 𝑣⃗)=−𝑚𝑒𝑠(𝑣⃗ ; 𝑢 ⃗⃗)
6.2 Trigonométrie
6.2.1 Le cercle trigonométrique Propriété
Définition Pour tout réel 𝑥, on a :
Le plan est muni d’un repère orthonormé direct −1 ≤ 𝑠𝑖𝑛𝑥 ≤ 1
−1 ≤ 𝑐𝑜𝑠𝑥 ≤ 1
42
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cos2 𝑥 + sin2 𝑥 = 1
Consigne 6.9
𝜋 4𝜋 6𝜋 9𝜋
Démontre que : 𝑐𝑜𝑠 10+𝑐𝑜𝑠 10 +𝑐𝑜𝑠 10 +𝑐𝑜𝑠 10=0 et
2𝜋 4𝜋 6𝜋 8𝜋
Consigne 6.8 𝑠𝑖𝑛 +𝑠𝑖𝑛 5 +𝑐𝑜𝑠 5 +𝑠𝑖𝑛 5 =0.
5
√3 𝜋
1. Calcule 𝑐𝑜𝑠𝑥 sachant que 𝑠𝑖𝑛𝑥= 2 et 2 < 𝑥 < 𝜋.
2. Démontre que sin4 𝑥 − cos 4 𝑥+2 cos 2 𝑥=1. 6.2.2.3 Tangente d’un angle orienté
Définition
6.2.2.2 Angles orientés ⃗̂
Soit (𝑢⃗ ; 𝑣⃗) un angle orienté non droit de mesure
𝜋 𝜋
principale (𝛼 ≠ 2 𝑒𝑡 𝛼 ≠ − 2 ). La tangente de
Définition
Soit 𝛼̂ un angle orienté de mesure 𝛼. ⃗̂
l’angle orienté (𝑢⃗ ; 𝑣⃗) ou de 𝛼 est le nombre réel
Les angles orientés de mesure – 𝛼, 𝜋 − 𝛼, 𝜋 + 𝛼, ⃗̂
noté 𝑡𝑎𝑛(𝑢⃗ ; 𝑣⃗) défini par :
𝜋 𝜋
⃗̂
− 𝛼, 2 + 𝛼 sont dit associés à 𝛼̂. 𝑠𝑖𝑛𝛼
2 𝑡𝑎𝑛(𝑢 ⃗ ; 𝑣⃗)=𝑡𝑎𝑛𝛼= .
𝑐𝑜𝑠𝛼
Propriété
Pour tout réel 𝛼, on a:
𝑐𝑜𝑠(−𝛼)=𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑐𝑜𝑠(𝜋 + 𝛼)=−𝑐𝑜𝑠𝛼
𝑠𝑖𝑛(−𝛼)=−𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑠𝑖𝑛(𝜋 + 𝛼)=−𝑠𝑖𝑛𝛼
𝑐𝑜𝑠(𝜋 − 𝛼)=−𝑐𝑜𝑠𝛼 𝜋
𝑐𝑜𝑠 ( 2 + 𝛼)=−𝑠𝑖𝑛𝛼
𝑠𝑖𝑛(𝜋 − 𝛼)=𝑠𝑖𝑛𝛼 𝜋
𝑠𝑖𝑛 ( + 𝛼)=𝑐𝑜𝑠𝛼
2
𝜋
𝑐𝑜𝑠 ( 2 − 𝛼)=𝑠𝑖𝑛𝛼
Remarque
𝜋 cosα, sinα et tanα sont appelés lignes
𝑠𝑖𝑛 ( 2 − 𝛼)=𝑐𝑜𝑠𝛼
trigonométriques de l’angle orienté de mesure
𝛼. Le tableau ci-dessous indique les lignes
trigonométriques des angles remarquables
𝛼 0 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
6 4 3 2
𝑐𝑜𝑠𝛼 1 √3 √2 1 0 −1
2 2 2
𝑠𝑖𝑛𝛼 0 1 √2 √3 1 0
2 2 2
𝑡𝑎𝑛𝛼 0 1 1 √3 0
√3
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𝑡𝑎𝑛 n’est pas définie pour les nombres réels α (a) En calculant 𝐴 × 𝑠𝑖𝑛𝑥, prouve que A= .
𝑠𝑖𝑛16𝑥
𝜋 𝑠𝑖𝑛𝑥
de la forme : 𝛼= 2 +𝑘𝜋 avec 𝑘 ∈ ℤ. (b) Déduis-en la valeur exacte du nombre :
𝜋 2𝜋 4𝜋 8𝜋
B=𝑐𝑜𝑠 𝑐𝑜𝑠 𝑐𝑜𝑠 𝑐𝑜𝑠 .
15 15 15 15
Consigne 6.10
𝜋
Soit un nombre réel 𝑥 ∈] − 𝜋; 𝜋] tel que 𝑥 ≠ 2 et Exercice 4
𝜋
𝑥≠ − 2. On considère le trapèze rectangle ABCD ci-dessous.
1
Démontre que : 1+tan2 𝑥=cos2 𝑥.
Propriété
Pour tout nombre réel 𝑥 ∈] − 𝜋; 𝜋] tel que 𝑥 ≠
𝜋 𝜋 1
2
et 𝑥 ≠ − 2 , on a : 1+tan2 𝑥=cos2 𝑥. Calcule les mesures principales des angles :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
(𝐷𝐶 ; 𝐷𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗) ; (𝐷𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗) ; (𝐵𝐷
; 𝐷𝐵 ; 𝐵𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) et (𝐵𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗).
; 𝐷𝐵
Evaluations formatives
Exercice 1
𝜋 Séquence n°7 : Produit scalaire
1. Pour tout nombre réel 𝑥 ∈ ]− 2 ; 𝜋[, mets sous la
forme la plus simple possible, les expressions Activité 3.7
On considère le modèle de décoration de la
suivantes :
5𝜋 𝜋 situation de départ.
A=sin(𝑥 + 2 ) −3𝑐𝑜𝑠 (− 2 − 𝑥) −4𝑠𝑖𝑛(9𝜋 − 𝑥).
B=𝑐𝑜𝑠(−𝑥)+𝑠𝑖𝑛(−𝑥)+𝑠𝑖𝑛(𝜋 − 𝑥)+𝑐𝑜𝑠(𝜋 − 𝑥).
𝜋 𝜋 𝜋
C=𝑠𝑖𝑛𝑥+𝑠𝑖𝑛 ( 2 − 𝑥)+𝑐𝑜𝑠 ( 2 − 𝑥) − 𝑐𝑜𝑠 (𝑥 − 2 ).
𝜋 3𝜋
D= 𝑠𝑖𝑛 ( − 𝑥)+ 𝑐𝑜𝑠(𝜋 − 𝑥)+𝑡𝑎𝑛 ( + 𝑥)+𝑐𝑜𝑡𝑎𝑛(−𝑥).
2 2
3𝜋
E=𝑐𝑜𝑡𝑎𝑛 ( 2 − 𝑥)+tan(𝜋 − 𝑥) +𝑐𝑜𝑠(−𝑥)+𝑠𝑖𝑛(−𝑥).
𝜋 √5+1 𝜋
2. Sachant que 𝑐𝑜𝑠 ( )= , calcule 𝑠𝑖𝑛 ( ),
5 4 5
𝜋 𝜋 4𝜋 4𝜋
𝑐𝑜𝑠 (− 5 ), 𝑠𝑖𝑛 (− 5 ), 𝑐𝑜𝑠 ( 5 ), 𝑠𝑖𝑛 ( 5 ) et
9𝜋 7.1 Mesure algébrique
𝑠𝑖𝑛 ( ).
5
𝜋 1
3. 𝑥 est un réel tel que 2 ≤ 𝑥 < 𝜋 et 𝑠𝑖𝑛𝑥=3. Définition
Calcule 𝑐𝑜𝑠𝑥. Soit (D) une droite orienté par l’un de ces
vecteurs directeurs unitaires 𝑖⃗. A et B sont
Exercice 2 deux points de (D). On appelle mesure
1. 𝑥 étant la mesure principale d’un angle orienté, algébrique du couple (A, B) relativement à 𝑖⃗,
démontre les identités suivantes : l’unique nombre réel noté AB tel que
(a) sin4 𝑥 − cos 4 𝑥+2sin2 𝑥+4cos 2 𝑥=1−2sin2 𝑥 cos 2 𝑥 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =𝐴𝐵
𝐴𝐵 ̅̅̅̅ × 𝑖⃗.
=3
(b) sin4 𝑥 + cos4 𝑥=1−2sin2 𝑥 cos 2 𝑥. Consigne 7.1
(c) (𝑠𝑖𝑛𝑥 + 𝑐𝑜𝑠𝑥)2=1+2𝑠𝑖𝑛𝑥𝑐𝑜𝑠𝑥. On considère la droite graduée ci-dessous dirigée
(d) (𝑠𝑖𝑛𝑥 − 𝑐𝑜𝑠𝑥)2=1−2𝑠𝑖𝑛𝑥𝑐𝑜𝑠𝑥 par le vecteur unitaire 𝑖⃗.
(e) cos4 𝑥 − sin4 𝑥=cos2 𝑥 − sin2 𝑥.
(f) sin4 𝑥 − cos4 𝑥+2cos2 𝑥=1.
2. 𝑥 étant la mesure principale d’un angle orienté
non droit, démontre que : Calcule relativement à 𝑖⃗, les mesures algébriques
tan 𝑥 − sin2 𝑥=tan2 𝑥 sin2 𝑥.
𝑥 suivantes : ̅̅̅̅
𝑂𝐴 ; ̅̅̅̅
𝐶𝐴 ; ̅̅̅̅
𝐶𝐸 et ̅̅̅̅
𝐵𝐴.
Exercice 3 Propriété
Soit (D) une droite orienté par l’un de ces vecteurs
Soit 𝛼 et 𝛽 deux nombres réels. On rappelle que :
𝜋 directeurs unitaires 𝑖⃗. A, B et C sont des points de
Si 𝛼 + 𝛽=2 alors 𝑠𝑖𝑛𝛼=𝑐𝑜𝑠𝛽 ; (D), 𝛽 est un nombre réel.
𝑠𝑖𝑛2𝛼=2𝑠𝑖𝑛𝛼𝑐𝑜𝑠𝛼 |𝐴𝐵̅̅̅̅| = 𝐴𝐵
𝜋 5𝜋 7𝜋 11𝜋
1. Démontre que : 16sin24sin24 sin24 sin 24 =1 𝐴𝐵=−𝐵𝐴
̅̅̅̅ ̅̅̅̅
2. 𝑥 étant un nombre réel distinct de 𝑘𝜋, 𝑘 ∈ ℤ. Lorsque les point A et B sont distincts :
Soit A=16𝑐𝑜𝑠(𝑥)𝑐𝑜𝑠(2𝑥)𝑐𝑜𝑠(4𝑥)𝑐𝑜𝑠(8𝑥).
44
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̅̅̅̅
𝐴𝐵 =AB si et seulement si ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et ⃗𝑖 sont Consigne 7.4
de même sens. ABCD est un carré de côté 3cm
𝐴𝐵 =−AB si et seulement si ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
̅̅̅̅ 𝐴𝐵 et ⃗𝑖 sont
de sens contraire.
̅̅̅̅
𝐴𝐵 =0 ⟺ A et B sont confondus.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 = 𝛽𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⟺ ̅̅̅̅
𝐴𝐶=𝛽𝐴𝐵 ̅̅̅̅.
̅̅̅̅ + 𝐵𝐶
𝐴𝐵 ̅̅̅̅ =𝐴𝐶 ̅̅̅̅ (Relation de Chasles)
Retenons
Plus généralement, si A, B, C et D sont quatre
points du plan, tels que A et B sont distincts,
alors on a :
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐶𝐷
𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝐴𝐵 ̅̅̅̅̅̅′ où 𝐻 et 𝐻 ′ sont les
̅̅̅̅ × 𝐻𝐻
projetés orthogonaux respectifs des points C
et D sur la droite (AB).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗. 𝑂𝐵
Calcule 𝐴𝑂 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Consigne 7.3
ABC est un triangle isocèle en A tel que AB=3 et Définition : Carré scalaire
BC=4. O est le milieu du segment [BC]. On appelle carrée scalaire d’un vecteur 𝑢
⃗⃗ le nombre
⃗⃗⃗⃗⃗⃗. 𝐵𝐶
Calcule 𝐵𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗. 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ et 𝐶𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
⃗⃗. 𝑢
réel noté 𝑢 ⃗⃗2 .
⃗⃗=𝑢
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Consigne 7.6 Expression analytique du produit scalaire
Soit 𝑢
⃗⃗ et 𝑣⃗ deux vecteurs.
Soit (𝑖⃗ ; 𝑗⃗) une base orthonormée, 𝑢 ⃗⃗(𝑥; 𝑦) et
1. (a) Calcule (𝑢 ⃗⃗ + 𝑣⃗).(𝑢
⃗⃗ + 𝑣⃗) .
𝑣⃗(𝑥 ′ ; 𝑦 ′ ) deux vecteurs de cette base. On a :
(b) Déduis-en que (𝑢 ⃗⃗ + 𝑣⃗)2 =𝑢⃗⃗2 +2𝑢 ⃗⃗. 𝑣⃗+𝑣⃗ 2 .
2. Démontre que (𝑢 ⃗⃗ + 𝑣⃗)(𝑢⃗⃗ − 𝑣⃗)= 𝑢⃗⃗ − 𝑣⃗ 2.
2 ⃗⃗ . 𝑣⃗=𝑥𝑥 ′ + 𝑦𝑦 ′
𝑢
⃗⃗ ∥=√𝑥 2 + 𝑦 2 .
Notons donc que : ∥ 𝑢
Consigne 7.7
On considère la figure ci-dessous :
Consigne 7.8
6 1
Dans un repère orthonormé (O ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗), 𝑢
⃗⃗ ( ), 𝑣⃗ ( )
3 −2
1
et 𝑤
⃗⃗⃗ ( ).
−4
Calcule 𝑢⃗⃗ . 𝑣⃗, 𝑢
⃗⃗ . 𝑤 ⃗⃗⃗ . 𝑣⃗.
⃗⃗⃗ et 𝑤
Calcule les produits scalaires suivants :
7.5 Applications du produit scalaire au
(𝐴𝐵 𝐴𝐻 ).⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐻𝐶 ).⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵 et (𝐴𝐻 𝐴𝐵 .
triangle
Consigne 7.9 : Théorème de la médiane
7.4 Orthogonalité – base orthogonale – base ABC est un triangle quelconque et I le milieu de
orthonormée [BC].
Définition 1. (a) En utilisant la relation de Chasles, démontre
1. La norme d’un vecteur 𝑢⃗⃗ est le réel noté ∥ 𝑢⃗⃗ ∥ que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵2 +𝐴𝐶⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 2 =2𝐴𝐼 2 +𝐼𝐵2 +𝐼𝐶 2 .
⃗⃗ ∥=√𝑢
défini par ∥ 𝑢 ⃗⃗ . 𝑢
⃗⃗. (b) Exprime 𝐼𝐵2 et 𝐼𝐶 2 en fonction de BC.
2. On appelle vecteur unitaire tout vecteur de 𝐵𝐶 2
(c) Déduis-en que : 𝐴𝐵2 +𝐴𝐶 2 =2𝐴𝐼 2 + .
norme égale à 1. 2
𝐵𝐶 2
Pour déterminer un vecteur unitaire 𝑖⃗ à partir ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐶
2. Démontre que 𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =𝐴𝐼 2 − .
4
d’un vecteur 𝑢 ⃗⃗ non nul, on peut utiliser l’une
des formules suivantes :
𝑢⃗⃗ 1 Théorème de la médiane
𝑖⃗ = = 𝑢
⃗⃗ ABC est un triangle quelconque et I le milieu
∥𝑢 ⃗⃗ ∥ ∥ 𝑢
⃗⃗ ∥
ou de [BC], on :
𝐵𝐶 2
−𝑢 ⃗⃗ 1 𝐴𝐵2 +𝐴𝐶 2 =2𝐴𝐼 2 +
𝑖⃗ = =− 𝑢
⃗⃗ 2
∥𝑢⃗⃗ ∥ ∥𝑢⃗⃗ ∥ et
2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =𝐴𝐼 2 − 𝐵𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ . 𝐴𝐶
𝐴𝐵
Remarque 4
On peut également définir le produit scalaire de
deux vecteurs 𝑢 ⃗⃗ et 𝑣⃗ par :
𝟏 Consigne 7.10 : Application
⃗𝒖⃗. ⃗𝒗⃗= (∥ ⃗𝒖⃗ + ⃗𝒗⃗ ∥𝟐 −∥ ⃗𝒖⃗ ∥𝟐 −∥ ⃗𝒗⃗ ∥𝟐 ) ABC est un triangle tel que AB=6, AC=8 et BC=12.
𝟐
Calcule AI où I est le milieu de [BC].
Définition
Deux vecteurs sont dits orthogonaux lorsque Consigne 7.11 : Théorème d’AL-KASHI
leur produit scalaire est égal à zéro. ABC étant un triangle quelconque avec AB=𝑐, AC=𝑏
𝑢
⃗⃗ et 𝑣⃗ sont orthogonaux ⟺ 𝑢⃗⃗. 𝑣⃗=0. et BC=𝑎.
Deux droites sont perpendiculaires si et ̂
Démontre que 𝑎2 = 𝑏 2 + 𝑐 2 − 2𝑏𝑐 × 𝑐𝑜𝑠𝐵𝐴𝐶
seulement si leurs vecteurs directeurs sont
orthogonaux. Théorème d’AL-KASHI
ABC étant un triangle quelconque avec AB=𝑐,
Remarque AC=𝑏 et BC=𝑎, on a :
Le vecteur nul est orthogonal à tout vecteur du 𝑎2 = 𝑏 2 + 𝑐 2 − 2𝑏𝑐 × 𝑐𝑜𝑠𝐴̂
plan. 𝑏 2 = 𝑎2 + 𝑐 2 − 2𝑎𝑐 × 𝑐𝑜𝑠𝐵̂
𝑐 2 = 𝑎2 + 𝑏 2 − 2𝑎𝑏 × 𝑐𝑜𝑠𝐶̂
Définition : Base orthogonale – Base orthonormée
1. Une base du plan est dite orthogonale lorsque
les vecteurs de la base sont orthogonaux. Consigne 7.12 : Application
𝜋
2. Une base du plan est dite orthonormée ABC est un triangle tel que AC=9, AB=5 et 𝑚𝑒𝑠𝐴̂= 3 .
lorsqu’elle est orthogonale et constituée de Calcule BC.
vecteurs unitaires.
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Evaluations formatives ⃗⃗⃗⃗⃗⃗.𝐵𝐶
2. 𝐷𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
Exercice 1
Soit ABC un triangle isocèle de sommet A tel que 𝐶𝐴.⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
3. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐷𝐵.
𝐴𝐵=3 et BC=4. Soit H le projeté orthogonal de A 𝐶𝐷.⃗⃗⃗⃗⃗⃗
4. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐶𝑂.
sur (BC), K le projeté orthogonal de H sur (AC).
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗.𝑂𝐵
5. 𝑂𝐷 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ .
(a) Calculer AH.
𝐴𝐾.⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(b) Calculer ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐶 de deux manières différentes. 𝐴𝐷.⃗⃗⃗⃗⃗⃗
6. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐶𝐴.
(c) En déduire la valeur de AK.
Exercice 7
𝐴𝐵.⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(d) Calculer ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐶
Dans les cas suivants :
1. Dire si les vecteurs 𝑢 ⃗⃗ et 𝑣⃗ sont orthogonaux :
Exercice 2 −1 3 2 −6
Soit ABC un triangle rectangle en A tel que : (a) 𝑢⃗⃗ ( ) et 𝑣⃗ ( ) (b) 𝑢
⃗⃗ ( ) et 𝑣⃗ ( ).
3 −1 4 3
AB=6cm ; AC=8cm ; H projeté orthogonal de A sur 2. Dire si les droites (AB) et (CD) sont
(BC). perpendiculaires :
1. Calcule AH, BH et CH. 2 −1 5 2
(a) 𝐴 ( ), 𝐵 ( ), 𝐶 ( ) et 𝐷 ( ).
𝐵𝐴.⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2. Calcule ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐶𝐴.⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐶 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐶𝐵. −3 −1 −3 1
−1 −2 7 3
(b) 𝐴 ( ), 𝐵 ( ), 𝐶 ( ) et 𝐷 ( )
𝐴𝐵.⃗⃗⃗⃗⃗⃗
3. Que vaut ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐶 et pourquoi ? −2 −4 −1 1
3. Déterminer la ou les valeurs de 𝑎 pour que 𝑢 ⃗⃗ et
Exercice 3 𝑣⃗ soient orthogonaux :
−5 1
On considère un triangles ABC tel que AB=8cm ; (a) 𝑢⃗⃗ ( ) et 𝑣⃗ ( ).
̂ =120°. 4 𝑎
AC=7cm et 𝑚𝑒𝑠𝐴𝐵𝐶 2 𝑎+5
(b) 𝑢⃗⃗ ( ) et 𝑣⃗ ( ).
1. Calcule BC. 𝑎+1 3
2. Calcule los longueurs des médianes de ce 𝑎 2
(c) 𝑢⃗⃗ ( ) et 𝑣⃗ ( ).
triangle. −3 + 𝑎 𝑎
Exercice 4 Exercice 8
Soit (C) un cercle de centre O et A, B et C trois
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O ; 𝑖⃗ ; 𝑘⃗⃗).
points distincts de C. On note H le projeté
On considère les points A(2 ; −3) et B(2 ;1). orthogonal de A sur la droite (BC), D l’intersection
1. Détermine une équation de l’ensemble (C) des entre la hauteur (AH) et le cercle C et E le point du
points M du plan tels que : 𝐴𝑀2 +𝐵𝑀2 =40. cercle diamétralement opposé à A.
2. Soit I le milieu du segment [AB]. Démontre que 1. Fais une figure.
pour tout point M du plan, on a :
𝐴𝐵.⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2. Montre que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐴𝐷=𝐴𝐶⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗.⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐷=𝐴𝐸 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗.⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐻.
𝐴𝑀2 +𝐵𝑀2 =2𝑀𝐼 2 +8.
3. Détermine et construis l’ensemble des points M
Exercice 9
𝐴𝑀.⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
du plan tels que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐵𝑀=5. Soit ABCD un carré, I le milieu de [AB], J le milieu de
[AD] et K le milieu de [ID].
Exercice 5 1. Fais une figure.
Soit ABC un triangle tel que : BC=6cm ; AC=5cm et 2. Montrer que les droites (AK) et (BJ) sont
AB=3cm. H est le pied de la hauteur issue de A et K perpendiculaires.
le pied de la hauteur issue de C.
𝐵𝐴.⃗⃗⃗⃗⃗⃗
1. Calcule ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐵𝐶 .
Séquence n°8 : Rotation
𝐵𝐴.⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2. (a) Exprime ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐵𝐶 en fonction de BH.
Activité 3.8
(b) Déduis-en BH.
Définition
3. (a) Démontre que 𝐵𝐾 × 𝐵𝐴=𝐵𝐻 × 𝐵𝐶.
(b) Déduis-en BK. O est un point du plan orienté, ® un nombre réel
4. Détermine une mesure de l’angle 𝐵𝐶𝐴̂. appartenant à l’intervalle ]−𝜋; 𝜋].
La rotation de centre O et d’angle 𝛼 est l’application
5. Calcule l’aire du triangle ABC.
du plan dans lui-même qui laisse O invariant et qui,
à tout point M distinct de O, associe le point M’
Exercice 6
définit par : OM=OM’ et 𝑚𝑒𝑠(𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀′ )=𝛼. On
Soit ABCD un carré de centre O et de côté 𝑎.
Calcule en fonction de 𝑎 les produit scalaire pourra noter 𝑟(𝑂, 𝛼).
suivants :
𝐵𝐴.𝐵𝐷
1. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗.
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Consigne 8.1 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
A’ et B’, on a : AB=𝐴′ 𝐵′ et 𝑚𝑒𝑠(𝐴𝐵 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴′ 𝐵′ )=𝛼.
Construis l’image de chacun des points A et C par la
2𝜋
rotation de centre E et d’angle 3 .
Remarque
Soit 𝑟(O, 𝛼) la rotation de centre O et d’angle 𝛼.
1. Si 𝛼=0 alors 𝑟(O, 𝛼) est l’identité du plan.
𝜋
2. Si 𝛼 = 2 alors 𝑟(O, 𝛼) est appelée un quart de Propriété
tour direct. L’image par une rotation :
𝜋
3. Si 𝛼 =− alors 𝑟(O, 𝛼) est appelée un quart de 1. d’une droite est une droite ;
2 2. d’une demi-droite est une demi-droite ;
tour indirect. 3. d’un segment de droite est un segment de
4. Si 𝛼 = 𝜋 alors 𝑟(O, 𝛼) est appelée la symétrie droite de même mesure;
centrale de centre O ou demi-tour de centre O. 4. d’un cercle est un cercle de même rayon et
5. L’image du point O par une rotation de centre O de centre le transformé du centre.
est le point O lui-même. On dit que le point O est
invariant.
Propriété
Consigne 8.2 1. Toute rotation transforme :
(D) et (D’) sont deux droites sécantes en O, de une droite en une droite ;
vecteurs directeurs respectifs 𝑢 ⃗⃗ et 𝑣⃗ tels que un segment en un segment de même
̂ 𝜋 mesure ;
𝑚𝑒𝑠(𝑢 ⃗⃗, 𝑣⃗)=3 . Soit M, 𝑀1 et 𝑀2 des points du plan
une demi-droite en une demi-droite ;
tels que : 𝑆𝐷 (𝑀)=𝑀1 et 𝑆𝐷′ (𝑀1 )=𝑀2 .
un cercle en un cercle de même rayon ;
1. Fais une figure.
2. Démontre que OM=𝑂𝑀2 et vérifie que le milieu d’un segment en le milieu du
segment image ;
𝑚𝑒𝑠(𝑂𝑀⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗̂
, 𝑂𝑀 ̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗2 )= 𝑚𝑒𝑠(𝑢⃗⃗, 𝑣⃗). deux droites parallèles en deux droites
3. Déduis-en que 𝑀2 est l’image de 𝑀 par une parallèles et deux droites
transformation du plan à préciser. perpendiculaires en deux droites
perpendiculaires.
Propriété 2. Toute rotation conserve :
1. (D) et (D’) étant deux droites sécantes en l’alignement des points ;
O, 𝑆𝐷 et 𝑆𝐷′ les symétries orthogonales les angles orientés ;
d’axes respectifs (D) et (𝐷 ′ ), l’application les distances ;
𝑆𝐷′ °𝑆𝐷 est une rotation de centre O. les aires.
2. 𝑟 étant une rotation de centre O, on peut
trouver deux droites (D) et (𝐷 ′ ) sécantes 3.
en O telles que la rotation 𝑟 soit Remarque
l’application 𝑆𝐷′ °𝑆𝐷 .
La rotation conserve aussi les angles
géométriques (angles non orientés).
Consigne 8.3 : Application
Soit ABCD un carré tel que 𝑚𝑒𝑠(𝐴𝐵 ̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝜋
𝐴𝐷 )=2 . Consigne 8.4 : Application
Définir le centre et l’angle des rotations : 1. Soit ABC un triangle. Construire l’image A’B’C’
𝜋
1. 𝑆(𝐴𝐵) °𝑆(𝐴𝐷) ; de ABC par la rotation de centre A et d’angle 4 .
2. 𝑆(𝐴𝐷)°𝑆(𝐴𝐶) ; 2. Soit O un point du plan et D une droite.
3. 𝑆(𝐴𝐶)°𝑆(𝐵𝐷) . Construire l’image de la droite D par la rotation
𝜋
de centre O et d’angle .
6
Propriété 3. Soit ABC un triangle.
Soit 𝑟(O, 𝛼) la rotation de centre O et d’angle 𝛼, A et (a) Construire à l’extérieur de ce triangle les
B deux points distinct du plan d’images respectives points E et F tels que ABE et ACF soient
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deux triangles équilatéraux. tour indirecte de centre A.
(b) Montrer que EC = BF. (On pourra 1. Construis 𝐵′ , 𝐶 ′ et D tels que 𝐵′ =𝑟(𝐵),
considérer la rotation directe de centre A et 𝐶 ′ =𝑟 ′ (𝐶) et D=𝑟(𝐶).
𝜋
d’angle ). 2. Démontre que (BC) est perpendiculaire à (𝐵′ 𝐷).
3
3. Quelle est l’image de la droite (AH) par
l’homothétie ℎ de centre 𝐶 ′ et de rapport 2 ?
Evaluations formatives 4. Démontre que (AH) est une médiane du
Exercice 1 triangle A𝐵′ 𝐶 ′ .
Soit ABC un triangle équilatéral inscrit dans un
cercle (C) et tel que C est l’image de Exercice 6
𝜋
B par la rotation directe 𝑟 de centre A et d’angle . Soit OAB un triangle rectangle en O et isocèle tel
3
̂ = 2𝜋.
1. Montre que 𝑚𝑒𝑠𝐴𝑀𝐵 que OA=5cm. La rotation 𝑟 de centre O qui
3
̂ qui
2. Soient M un point de (C) situé sur l’arc 𝐴𝐵 transforme A en B est telle que 𝑟(𝐵)=𝐶 et 𝑟(𝐶)=D.
ne contient pas le point C et I = 𝑟(𝑀). 1. Démontre que O est le milieu des segments
(a) Montrer que 𝑚𝑒𝑠𝐴𝐼𝐶 ̂ = 2𝜋. [AC] et [BD].
3 2. Calcule AB puis déduis-en BC.
(b) Montrer que I ∈ [CM].
(c) Montrer que MA + MB = MC. 3. Quelle est la nature du quadrilatère ABCD ?
Exercice 2
Soient ABCD est un carré tel que D est l’image de B Séquence n°9 : Cercle dans le plan
par le quart de tour direct de centre A et M un point Activité 3.9
de la droite (BC). La perpendiculaire en A à (AM) 9.1 Equation cartésienne d’un cercle dans le
coupe (CD) en 𝑀′ . On désigne par 𝑟 le quart de tour plan muni d’un repère orthonormé
direct de centre A.
(a) Déterminer les images des droites (AM) Consigne 9.1
et (BC) par 𝑟. Le plan est muni d’un repère orthonormé (O ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗).
(b) Quelle est la nature du triangle AMM’ ? Soit (C) le cercle de centre 𝐴(𝑥0 , 𝑦0 ) et rayon 𝑟
(𝑟 > 0).
Exercice 3 1. Écris une égalité traduisant l’appartenance d’un
Soit ABC un triangle équilatéral tel que : point 𝑀(𝑥, 𝑦) au cercle (C).
̂
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝜋 2. Déduis alors une relation liant 𝑥, 𝑦, 𝑥0 , 𝑦0 et 𝑟 .
𝑚𝑒𝑠(𝐴𝐵 , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐶 )= , G son centre de gravité et 𝐴′ , 𝐵′ et
3 La relation ainsi établie est appelée équation
𝐶 ′ les milieux respectifs des segments [BC], [AC] et cartésienne du cercle (C).
[AB].
1. Quels sont les points : 𝑟(𝐵,𝜋) (𝐶), 𝑟(𝐴,𝜋) (𝐵) et Equation cartésienne d’un cercle
3 3
𝑟(𝐶,𝜋) (𝐴) ? Le plan est muni d’un repère orthonormé (O ;
3 𝑖⃗ ; 𝑗⃗). 𝐼(𝑎; 𝑏) est un point du plan. (C) est un
2. Détermine le centre et l’angle de la rotation qui cercle de centre I et de rayon 𝑟 (𝑟 > 0).
transforme A et B, B en C et C en A. Une équation cartésienne de (C) est :
3. (a) Construis les points P, Q et R tels que : (𝐶): (𝑥 − 𝑎)2 + (𝑦 − 𝑏)2 = 𝑟 2
P=𝑟(𝐵,𝜋) (𝐶), Q=𝑟(𝐶,𝜋) (𝐵) et R=𝑟(𝐵,𝜋) (𝐴).
3 3 3
(b) Démontre que le triangle PQR est
équilatéral. Cercle défini par un de ses diamètres
Soit A et B deux points distincts du plan. (C)
Exercice 4 est le cercle de diamètre [AB]. Pour tout point
Soit ABC un triangle équilatéral direct, (C) son M du plan, on :
̂ , I le point
cercle circonscrit, M un point de l’arc 𝐴𝐶 𝑀 ∈ (𝐶) ⟺ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐴. ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑀𝐵=0
du segment [MB] tel que MI=MA.
1. Démontre que le triangle AMI est équilatéral.
2. Détermine l’image de I par la rotation de centre
A transformant B en C.
3. Déduis-en que : MA+MC=MB.
Exercice 5
Soit un triangle ABC et H son orthocentre. On note 𝑟
le quart de tour direct de centre A et 𝑟 ′ le quart de
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Consigne 9.5
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗).
Consigne 9.2 On donne A(3 ;1), B(−1 ;−3) et C(1 ;−1). Soit (𝐷1 )
On donne un plan muni d’un repère (O ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗), les la droite de repère (𝐶, 𝑢⃗⃗), la droite (𝐷2 ):2𝑥+𝑦-5=0
points 𝐴(−1; 4) et B(3; 1). et la droite (𝐷3 ) :5𝑥 – 𝑦+11=0. Soit (C) le cercle de
Détermine une équation cartésienne du cercle de diamètre [AB].
diamètre [AB]. Etudie la position relative de : (𝐷1 ) et (C), (𝐷2 ) et
(C), (𝐷3 ) et (C).
Propriété
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗). Evaluations formatives
1. L’ensemble des points M du plan tel que Exercice 1
(𝑥 − 𝑎)2 +(𝑦 − 𝑏)2=𝑟 2 avec 𝑎, 𝑏 et 𝑟 sont des Le plan est muni d’un repère orthonormé (O ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗).
nombres réels et 𝑟 > 0, est le cercle de centre −1 3
1. On donne les points 𝐴 ( ), 𝐵 ( ) et
de coordonnées (𝑎, 𝑏) et de rayon 𝑟. 6 2
2. L’ensemble des points M dont les coordonnées 1
𝐶 ( ).
(𝑥, 𝑦) vérifient la relation : 𝑥 2 +𝑦 2 −2𝑎𝑥 −2
(a) Démontre que les points A, B et C sont
−2𝑏𝑦+𝑐=0 avec 𝑎, 𝑏 et 𝑐 étant des nombres
réels est soit vide, soit un singleton, soit un non alignés.
cercle. (b) Détermine les coordonnées du centre I
du cercle (C) circonscrit au triangle ABC.
Consigne 9.3 (c) Détermine une équation cartésienne de
On donne dans le plan muni d’un repère (O ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗), (C).
les points A(−1;2) et B(3; 1). 3 −1
2. On donne les points 𝐸 ( ) et 𝐹 ( ). Soit
1. Détermine l’ensemble des points 𝑀(𝑥, 𝑦) du −1 −3
plan vérifiant : (𝐶 ′ ) le cercle de diamètre [EF].
(a) 𝑥 2 +𝑦 2 −6𝑥 −4𝑦 −3=0. (a) Détermine une équation cartésienne de
(b) 𝑥 2 +𝑦 2 +6𝑥 −4𝑦+15=0. (𝐶 ′ ).
(c) 𝑥 2 +𝑦 2 −2√2𝑥+2√3𝑦 +5=0 (b) Détermine les points d’intersection du
2. Détermine et construis l’ensemble des points M cercle (𝐶 ′ ) avec la droite (D) passant
1 1
𝑀𝐴 . ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
du plan tels que : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝐵=2. par 𝐺 ( ) et dirigée par 𝑢 ⃗⃗ ( ).
−1 −3
9.2 Positions relatives de droites et de Exercice 2
cercles Dans le plan muni du repère orthonormé (O ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗),
Consigne 9.4 3
(D) est une droite du plan et (C) un cercle de centre un cercle (C) a pour centre 𝐴 ( ) et pour rayon
−2
𝐼 et de rayon 𝑟. Soit 𝑑 = 𝑑(𝐼 , (𝐷)). 𝑟 = 3.
1. Construis dans chacun des cas suivants la 1. Détermine une équation de (C).
droite (D) et le cercle (C) : 2. Calcule la distance de A à la droite (D)
(a) 𝑑 < 𝑟. d’équation 𝑥 + 𝑦 − 4 = 0.
(b) 𝑑 = 𝑟. 3. (a) Précise la position relative de la droite (D)
(c) 𝑑 > 0. et du cercle (C).
2. Déduis-en la position relative de (D) et (C) dans
(b) Détermine les coordonnées des points
chaque cas.
d’intersection de (D) et (C).
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Exercice 3 Méthode de résolution à l’aide du
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗). déterminant : méthode de CRAMER
3 1 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑐
Soit les points 𝐴 ( ) et 𝐵 ( ). Soit le système (∑): { ′
2 −1 𝑎 𝑥 + 𝑏′𝑦 = 𝑐 ′
Détermine l’ensemble (E) des point M du plan tel d’équations du premier degré à deux
que : 𝑀𝐴2 + 𝑀𝐵2 = 11 inconnues 𝑥 et 𝑦, où 𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑎′ , 𝑏 ′ et 𝑐 ′ sont des
réels donnés.
Exercice 4 Pour résoudre le système (∑), on calcule :
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗). Le déterminant du système
𝑥 𝑎 𝑏
Détermine l’ensemble des points 𝑀 (𝑦) vérifiant : 𝑑𝑒𝑡(∑)=| |=𝑎𝑏 ′ − 𝑎′ 𝑏
𝑎′ 𝑏 ′
Le déterminant principal en 𝑥
1. 𝑥 2 +𝑦 2 −4𝑥+6𝑦 −3=0. 𝑐 𝑏
𝑑𝑒𝑡(𝑥)=| ′ ′ |=𝑐𝑏 ′ − 𝑐 ′ 𝑏
2. 𝑥 2 +𝑦 2 −4𝑥+6𝑦 +13=0. 𝑐 𝑏
3. (𝑥 − 2)(𝑥 + 1)+𝑦(𝑦 − 1)=0. Le déterminant principal en 𝑦
𝑎 𝑐
4. 3𝑥 2 +3𝑦 2 − 6𝑥+1=0. 𝑑𝑒𝑡(𝑦)=| ′ ′ |=𝑎𝑐 ′ − 𝑎′ 𝑐
𝑎 𝑐
5. 𝑥 2 +𝑦 2 +3𝑥 − 7𝑦+8=0. Si 𝑑𝑒𝑡(∑) ≠ 0, alors le système (∑) admet
6. (𝑥 + 𝑦)(𝑥 − 𝑦)+2𝑦 2 =𝑥+𝑦+1. un unique couple (𝑥; 𝑦) solution tel que
𝑑𝑒𝑡(𝑥) 𝑑𝑒𝑡(𝑦)
𝑥 = 𝑑𝑒𝑡(∑) et 𝑦 = 𝑑𝑒𝑡(∑) . et l’ensemble
Exercice 5
solution de ce système est 𝑆 =
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗). 𝑑𝑒𝑡(𝑥) 𝑑𝑒𝑡(𝑦)
{(𝑑𝑒𝑡(∑) ; 𝑑𝑒𝑡(∑))}.
1. Détermine une équation cartésienne du cercle
𝑎 𝑐 𝑏 𝑐
(C) de centre Ω(2; 1) et de rayon √5. Si 𝑑𝑒𝑡(∑) = 0 et 𝑎′ ≠ 𝑐 ′ ou 𝑏′ ≠ 𝑐 ′ , alors le
7 −3 système n’admet pas de solution : 𝑆 = 𝜙.
2. Soit les points 𝐴 ( ) et 𝐵 ( ). Démontre que la
6 1 Si 𝑑𝑒𝑡(∑) = 0 ; 𝑑𝑒𝑡(𝑥) = 0 et 𝑑𝑒𝑡(𝑦) = 0
droite (AB) est tangente au cercle (C) en un
point K dont tu détermineras les coordonnées. alors le système admet un infinité de
3. Détermine une équation de la droite (𝐷1) solution :
1 𝑆 = {(𝑥; 𝑦) ∈ ℝ2 /𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑐}
tangente au cercle (C) en 𝐼 ( ) et vérifie que
−1
cette droite passe par le point B. Consigne 10.1 : Application
4. (a) Détermine une équation de la droite (𝐷2)
1. Résous chacun des systèmes suivants par la
passant par A et tangente au cercle (C), autre
que (AB). méthode du déterminant :
(b) Soit C le point d’intersection des droites
2𝑥 − 5𝑦 = 11 2𝑥 − 3𝑦 = 8
(𝑆1 ): { (𝑆2 ): {
(𝐷1) et (𝐷2). Démontre que le triangle ABC est 3𝑥 + 4𝑦 = 5 −4𝑥 + 6𝑦 = −1
rectangle en C et détermine une équation 𝑥 − 2𝑦 = 2
(𝑆3 ): {
cartésienne du cercle circonscrit ç ce triangle. 4𝑥 − 8𝑦 = 8
2. Résous et discute suivant les valeurs du
paramètre 𝑚, les système suivants :
Séquence n°10 : Equations et inéquations dans 𝑚𝑥 + 𝑦 = 1
(𝑆1 ): {
ℝ×ℝ 𝑥−𝑦 =3
2𝑥 − 𝑚𝑦 = 𝑚 − 1
Activité 3.10 (𝑆2 ): {
(5 − 𝑚)𝑥 − 3𝑦 = 11 − 5𝑚
10.1 Systèmes d’équations du premier degré à
deux inconnues
10.2 Systèmes d’inéquations du premier
Définition degré à deux inconnues
Soit 𝑎, 𝑏, 𝑐, 𝑎′ , 𝑏 ′ et 𝑐 ′ six nombres réels. Le
𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑐
système { ′ est appelé système Consigne 10.3
𝑎 𝑥 + 𝑏′𝑦 = 𝑐 ′ Résous graphiquement l’inéquation : 2𝑥+3𝑦 ≤4
d’équations du premier degré à deux
inconnues. Consigne 10.4
Définition Résous graphiquement chacun des systèmes
𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 = 𝑐 d’inéquations suivants :
Soit le système (∑): { ′ .
𝑎 𝑥 + 𝑏′𝑦 = 𝑐 ′ 𝑥 − 2𝑦 + 2 < 0 𝑥+𝑦−1 ≤ 0
𝑎 (𝑆1 ): { (𝑆2 ): {
Le nombre 𝑑𝑒𝑡(∑)=|𝑎′ 𝑏′ |=𝑎𝑏 ′ − 𝑎′ 𝑏 est 𝑥+𝑦+1<0 2𝑥 + 2𝑦 + 3 ≥ 0
𝑏
appelé déterminant du système (∑).
10.3 Programmation linéaire
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Remarque Exercice 2
Soit 𝐵 le bénéfice réalisé après une vente. Résous les systèmes suivants :
Soit 𝐵 = 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦. 𝑥−𝑦 =3 2𝑥 − 𝑦 = 1
𝐵 𝑎 (𝑆1 ) : {2𝑥 + 𝑦 = 0 (𝑆2 ) : {4𝑥 − 3𝑦 = 2.
On a : 𝑦 = 𝑏 − 𝑏 𝑥 𝑥 − 3𝑦 = 7 𝑥+𝑦 =2
𝐵 𝑎
Soit (Δ𝐵 ): 𝑦 = 𝑏 − 𝑏 𝑥
𝑎 Exercice 3
Pour 𝐵 = 0, on a : (Δ0 ): 𝑦 = − 𝑏 𝑥.
Résous graphiquement les inéquations suivantes :
Pour obtenir le bénéfice maximal, on trace dans (𝐼1 ) : 2𝑥 − 3𝑦 ≤ 5 (𝐼2 ) : 5𝑦 − 2𝑥 ≥ 1
𝑎
un repère orthonormé la droite (Δ0 ): 𝑦 = − 𝑏 𝑥.
On cherche la parallèle à cette droite de Exercice 4
manière à avoir l’ordonnée à l’origine Résous graphiquement chacun des systèmes
maximale. De cette ordonnée, on détermine les d’inéquations suivants :
coordonnées du point permettant d’obtenir le 2𝑥 − 𝑦 ≥ 0 𝑦 ≤ 2𝑥
bénéfice maximal. (𝑆1 ): {2𝑥 + 𝑦 − 2 ≤ 0 (𝑆2 ): {2𝑥 + 𝑦 ≤ 2
𝑦≤1 𝑦≥0
Consigne 10.5 Exercice 4
Un artisan fabrique des objets A et des objets B. La Un artisan sculpteur produit des objets A et des
réalisation d’un objet A demande 30 euros de objets B. La confection d’un objet A nécessite 6000
matière première et 125 euros de main-d’œuvre. La
F de matières premières, coûte 25 000 F de main-
réalisation d’un objet B demande 70 euros de
d’œuvre et sa vente génère un bénéfice de 10 800 F.
matière première et 75 euros de main-d’œuvre. Les
profits réalisés sont de 54 euros par objet A et de La confection d’un objet B nécessite 14 000 F de
45 euros par objet B. On note 𝑥 le nombre d’objets matières premières, coûte 15 000 F de main-
A fabriqués et 𝑦 le nombre d’objets B fabriqués en d’œuvre et sa vente génère un bénéfice de 9 000 F.
une journée. La dépense journalière en matière chaque jour, l’artisan limite ses frais
première ne doit pas dépasser 560euros. La d’investissement à 250 000 F pour la main-d’œuvre
dépense journalière en main-d’œuvre ne doit pas et à 112 000 F pour les matières premières.
dépasser 1250 euros. On désigne par 𝑥 le nombre d’objets A et par 𝑦 le
1. Écris un système d’inéquations traduisant les nombre d’objets B fabriqués en une journée.
contraintes du problème. 1. Exprime en fonction de 𝑥 et 𝑦, la dépense
2. Le plan est rapporté à un repère journalière pour la main-d’œuvre et la dépense
orthonormé (O ; 𝑖⃗ ; 𝑗⃗) (unité graphique : 1 journalière pour les matières premières puis
cm). Représente graphiquement l’ensemble écris un système d’inéquations traduisant les
des points 𝑀(𝑥; 𝑦) dont les coordonnées contraintes du problème.
vérifient les contraintes. 2. (𝑥; 𝑦) représente les coordonnées d’un point M,
3. Exprime le bénéfice journalier en fonction de 𝑥 détermine graphiquement l’ensemble des
points du plan dont les coordonnées satisfont
et de 𝑦.
aux contraintes de l’artisan.
4. Trace la droite correspondant à un bénéfice de
3. Exprime en fonction de 𝑥 et 𝑦, le bénéfice
540 euros. journalier 𝑔 réalisé, puis détermine la
5. Trace la droite correspondant au bénéfice production journalière pour laquelle 𝑔 est
maximum. maximal.
6. (a) Détermine la production d’objets A et B qui
assurerait ce bénéfice maximum. On précisera
cette production journalière.
(b) En déduire le montant du bénéfice.
Evaluations formatives
Exercice 1
Résous les systèmes suivants :
3𝑥 + 4𝑦 = 5 4𝑥 − 12𝑦 = 4
(𝑆1 ) : { (𝑆2 ) : {
5𝑥 − 2𝑦 = 17 7𝑥 − 21𝑦 = 7
9𝑥 − 5𝑦 = 39 3𝑥 − 𝑦 = 4
(𝑆3 ) : { (𝑆4 ) : { 𝑦
15𝑥 − 3𝑦 = 81 𝑥−3 =1
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