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SECTION; DES INSPECTIONS DE-L'ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

COLLECTION FASO-MATH
_ : par B. Didier KAM - Inspecteur Central de Mathématiques

MATHÉMATIQUES

le rédaction

DOUSOUNE (CEG - Zorgho)


.-: DORO (Lycée Marien N'Gouabi - Ouagadougou)
TORE (CEG - Houndé)
! •J-.ja GUIGMA (Lycée Provincial - Kombissiri)
JUDO (Lycée Municipal - Bobo Dioulasso) ■
-.30 RE (Lycée Provincial - Kaya)
Lycée Provincial - Koudougou)
t KŒLEM (Lycée Mixte de Gounghin - Ouagadougou)
Clfcxk OUEDRAOGO (CEG - Sapone)
.--": OUEDRAOGO (Lycée N. Mandela - Ouagadougou) i
Abou Bakari SAWAD0G0 (Lycée Provincial - Banfora) • - :-;-_ir.e
SAWADOGO (Lycée P. Z. Kabore - Ouagadougou)
. 5ISSAO (Lycée Provincial - Bobo Dioulasso) larits ZABRE (Lycée
Provincial - Ziniare) Jao|ffles BOUCHARA (Conseiller pédagogique
- Ouagadougou) DQLIS1 (Conseiller pédagogique - Bobo Dioulasso)

animée par Bernard

COURAGE (Conseiller pédagogique - Direction des Inspections)


I

© 1997 Beauchemin International


109, rue Favreau Dunham (Québec) Canada JOE 1M0
Téléphone : (450) 295-2583 . Télécopieur : (450) 295-1126 Courriel : info@beaucheminint.com

ISBN: 2-7616-0890-9

Dépôt légal y trimestre 199" Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada

Imprimé en Espagne
Avant - propos

-j~jel est conforme au programme de cinquième défini par les - e s du 4


septembre T992.

~~re, nous avons choisi de faire un livre «léger»dans lequel : ~e


ail
chaque nouvelle notion est abordé par des activités

chaque définition ou propriété à retenir est encadré et colorié

rrcices classés par ordre de difficulté croissante, doit permettre à cha-:^er les
connaissances acquises à la fin de chaque chapitre.

:. ■- :- D si d'alterner les chapitres «activités géométriques « et .activités


..ne part entretenir ces deux types d'activités tout au long de
. -. -' 2 autre part pour disposer de délais plus grands nécessaires à l'assi-
' '.«. ' - ' - : _r eçon.

A la tin de la classe de cinquième, un élève doit :

:orme pratique des quatre opérations sur les ensembles N et fl) ; -sage des

parenthèses dans les calculs ; i"aaître un multiple ou un diviseur d'un entier

naturel ; oudre des équations simples dans D) ; :«:;-ne pratique de l'addition et

de la multiplication des fractions ;

e maîtrise des instruments de dessin ;

~a tre les solides de l'espace, les représenter en perspective ; r T^

formules donnant leurs volumes ;

;• :. . :■ - utiliser les propriétés de la symétrie centrale.

Bon travail à tous !


/

PROGRAMME DE CINQUIÈME
(applicable à la rentrée 1992)

ACTIVITÉS NUMÉRIQUES

I. Vocabulaire «logique» et ensembliste.


Utilisations du vocabulaire : un ; le ; les ; des ; chaque ; tous.

II. Arithmétique
1) Ensemble des multiples d'un entier naturel.
Division euclidienne dans IM.
Diviseurs d'un entier naturel ; rappel des critères de divisibilité par 2 ; 3 ; 5 et 9. Nombre
premier.
2) Sur des exemples, pratique de la décomposition d'un entier naturel en un pro
duit de nombres premiers.
3) Exercices sur les multiples communs et les diviseurs communs à deux ou plu
sieurs entiers naturels, leur PGCD, leur PPCM.

III. Nombres relatifs, calculs numériques


1) Rappels sur IL et Œ>.
2) Opérations dans 7L et 0) : addition, soustraction et multiplication.
3) Rangement dans D, notion de valeur absolue.
4) Puissance entière d'exposant positif ou nul..
5) Réduction des sommes algébriques, règle de priorité des opérations.
6) Produit d'une somme par un nombre relatif ; sur des exemples : factorisation
et développement.
7) Rappels sur les fractions ; réduction au même dénominateur ; somme ; diffé
rence et produit de deux fractions.
8) En liaison avec la physique, problèmes sur les durées, vitesses, débits et mas
ses volumiques.

Rappels sur les unités de temps, de vitesse, de débit et de masse volumique. Exemples
d'applications a\"ec traduction en tableaux ou par des représentations
graphiques.
ACTIVITÉS GÉOMÉTRIQUES

I. Rappels sur la symétrie orthogonale


Construction, propriétés, axes de symétrie.

II. La symétrie centrale


1) Construction et définition du symétrique d'un point, d'une figure.
2) Mise en évidence de la conservation des distances, de l'alignement, des angles,
des directions. Applications.
•3) Centre de symétrie d'un segment, d'une droite, de deux droites parallèles, de
deux droites parallèles coupées par une sécante et propriétés angulaires liées
au parallélisme. Application : somme des angles d'un triangle.
4) Construction et caractérisation du parallélogramme.
5) Exemples de figures ayant des centres ou des axes de symétrie : carré, rectan
gle, losange, cercle...

III. Études de solides


1) Observation, description, représentation en perspective et patrons d'objets tels
que : cube, prisme droit, cylindre de révolution, pyramide, cône de révolution
et sphère.
2) Formules donnant leurs volumes.

IV. Reproduction, agrandissement et réduction d'une figure; échelles.


Chapitre 1
SYMÉTRIE CENTRALE (1)

I. SYMÉTRIQUE D'UN POINT


1. Définition

Observons la figure ci-dessous.


— que peut-on dire du point O pour les segments [AA], [BB'] et [CC] ?

On dit que les points A et A sont symétriques par rapport au point O, que B
et B' sont symétriques par rapport au point O, que C et C sont symétriques
par rapport au point O.
\ Réfléchissons :

• Dans cette figure, les points E et


F sont-ils symétriques par rapport au
point O ? Pourquoi ?
• Les points G et H, sont-ils symé
triques par rapport au point O ?
Pourquoi ?

Définition :

A et A' sont symétriques par rapport à un point O signifie qu O est


le milieu du segment [AA'] e
On dit aussi que :
— A'es l symétrique d A pa rapport à O
— tA e
l symétrique e
d A rpa rapport à O.
est e e r

Remarques :
- Le point O étant donné, il est possible de construire le symétrique de n'importe
quel point du plan par rapport à O.
-On peut donc associer à n'importe quel point A du plan son symétrique A.
Une telle application du plan dans lui-même qui à tout point A du plan associe
son symétrique A par rapport à O est appelée symétrie centrale de centre O.

2. Construction du symétrique d'un point


Prenons deux points distincts A et I dans le plan et construisons le point B tel que B soit le symétrique de A
par rapport à I. Deux méthodes se présentent :
- avec la règle graduée
A, I et B sont alignés et on a : Al
= IB
— avec le compas I r^arque que
le point " ent en faisant faire
t'i. ' ■ : •" \ un demi-tour ■ i. point

I.
II. SYMETRIQUE D'UNE FIGURE
Activité : construisons les symétriques des points A, B, C, D, E et F de la figure
ci-dessous :

Nous avons construit les symétriques de 6 points de cette «ligne» ; si nous avons
le temps, nous pouvons en construire davantage.

Nous pouvons «imaginer» que si nous avions pu construire les symétriques de


tous les points de cette «ligne», nous aurions obtenu la «ligne» A'B'C'D'E'F'.

Vocabulaire : On dit que la «ligne» A'B'C'D'E'F' est la figure symétrique de la


«ligne» ABCDEF par rapport au point I.

Règle : Pour obtenir le symétrique d'une figure par rapport à un point I, on


trace les symétriques de tous les points de cette figure par rap-
port à I.

Observons les dessins des deux personnages ci-dessous :

Vérifions que l'extrémité du bras plié du personnage © est symétrique


par rapport à O de l'extrémité du bras plié du personnage ® ; que

l'extrémité du bras tendu du personnage © est symétrique par rapport à


O de l'extrémité du bras tendu du personnage CD ; que l'extrémité de la
jambe pliée du personnage © est symétrique par rapport à O de
l'extrémité de la jambe pliée du personnage 1, etc.

Que peut-on dire de ces deux dessins ?


-v

Réfléchissons : parmi les situations suivantes, citer celles qui contiennent deux
figures symétriques par rapport à I.

l/.£/.A/.Y-tf
— Situation 1
rzn

— Situation 2

nu

A A
situation 3
situation 4

Retenons :

Pour reconnaître deux figures symétriques par rapport à un point I,


nous avons deux possibilité :
— Vérifier que tous les points de l'une des deux figures sont les symé
triques de tous les points de l'autre par rapport à I
— vérifier que l'une s'obtient en faisant faire un demi-tour à l'autre
autour du point I

(Cette vérification peut se faire en décalquant la figure sur un papier transparent, en faisant faire au
papier un demi-tour autour de I puis en vérifiant que les figures coïncident à nouveau)

Questions :
• à quoi reconnaît-on deux figures symétriques par rapport à une droite ?
• dans les situations précédentes, citer celles qui contiennent deux figures symé
triques par rapport à une droite
1 . COORDONNÉES du SYMÉTRIQUE d'un POINT
Activité : Le plan est muni d'un repère (O, I, J).
Plaçons le point A (+5 ; -f6) dans le plan.
Construisons et donnons les coordonnées des points suivants :
— Ai, symétrique de A par rapport à O
— A2, symétrique de A par rapport à l'axe des ordonnées
— A3, symétrique de A par rapport à l'axe des abscisses
— A4, symétrique de A 2 par rapport à l'axe des abscisses.

Réponse : Nous obtenons la figure ci-dessous


Nous constatons que
Ai (- 5 ; -3);.A 2(-5;
+3);A 3(+5; -3)etA 4(-5;
-3) Nous pouvons

géné raliser ce résultat :


-6 -5-4 -3 - 2 - 1 0 1 2 3 4 5

-4--

10 Propriétés :
- le symétrique du point A(x ; y) par rapport au point O est le point
de coordonnées ( — x ; —y)

- le symétrique du point A(x ; y) par rapport à l'axe des abscisses est


le point de coordonnées (x ; —y)

- le symétrique du point A (x ; y) par rapport à l'axe des ordonnées est


le point de coordonnées ( —x, y)
EXERCICES

1. Marquer deux points distincts E et F puis 6. Dans un repère (0, I, J) du plan dont les
construire le point I tel que E soit le symétri axes sont perpendiculaires on donne le point
que de F par rapport à I. A (4 ; 2).
1) Placer le point A
2. Marquer deux points distincts A et B puis 2) Construire B symétrique de A par rapport
construire le point C tel que A soit le symé à l'axe des abscisses.
trique de C par rapport à B. Donner ses coordonnées.
3) Construire C symétrique de A par rapport
à l'axe des ordonnées.
3. Construire un triangle équilatéral ABC de
Donner ses coordonnées.
4 cm de côté.
4) Quelle est la nature du triangle ABC ?
Construire successivement les symétriques du
5) Que représentent pour ce triangle l'axe des
triangle ABC par rapport à A ; B et C La figure
abscisses et l'axe des ordonnées ?
d'ensemble ainsi obtenue admet-elle un ou
plusieurs axes de symétrie ? 6) Que représente le point O pour le triangle
ABC?
Que peut-on dire des points B et C par
4. Construire un rectangle ABCD de 3 cm de lar rapport à O ?
geur et de 4 cm de longueur.
Citer une propriété vue en sixième qui permet de
Construire les symétriques du rectangle
justifier ce résultat.
ABCD par rapport à A ; B ; C et D.
La figure d'ensemble ainsi obtenue admet-elle un ou
plusieurs axes de symétrie ? 7. Reproduire et construire la figure symétrique
de la figure ci-dessous par rapport au point
0 puis construire le symétrique des deux figu
5. Reproduire les figures suivantes et citer cel res obtenues par rapport à la droite (D).
les qui représentent des situations de symétrie
orthogonale ? de symétrie centrale ? Dessiner
et citer dans ce cas les centres ou axes de
symétrie.

FF r\
figure 1 figure 2

F\.
figure 4

figure 3
D
)

■ >
0 i

11
Chapitre 2
MULTIPLES ET DIVISEURS V

D'UN ENTIER NATUREL


NOMBRES PREMIERS

I. MULTIPLES D'UN ENTIER NATUREL

1. Exemple

Un bonbon coûte 5 francs. Combien payons-nous pour acheter 1 bonbon, 2 bonbons, 3


bonbons, 4 bonbons, 5 bonbons, 6 bonbons, n bonbons ?
On peut résumer les résultats dans le tableau suivant :

12 Nombre de bonbons achetés 1 2 3 4 5 6 n

Sommes payées 5 10 15 20 25 30 nx5

Chacun des nombres représentant la somme payée est le produit de 5 par un entier naturel.
Nous (rappelons que 5n signifie 5 x n)
remarqu • 0 est-il un multiple de 5 ?
ons en
effet • Combien peut-on trouver de multiples de 5 ?
que : • Citer les quatre premiers multiples de 6.
5 =
1x5;
10 =
2 x 5 ;
15 =
3x5;
20 =
4x5;
25 =
5x5;
30 =
6x5

On
dit
que
5,
10,
15,
20,
25,
30,
nx
5
son
t
des
mul
tipl
es
de
5.

Réfléch
issons :
• 65
est-il un
multiple
de 5 ?
• 42
est-il un
multiple
de 5 ?
• 5n
est-il un
multiple
de 5 ?
2. Définition
un naturel «a» est un multiple d'un naturel «h» signifie : on peut
trouver un naturel «k» tel que a = bxk.

Dans ce cours, nous noterons Mb, l'ensemble des multiples de «b».


On a M5 = (0 ; 5 ; 10 ; 15 ; 20 ; 25 ; 30 ; 35 ; 40 ; 45 ; ...]
Réfléchissons :
• compléter par € ou par g :
2 ... M7 ; 21 ... M7 ; 29 ... M7 ; 84
... M7
• compléter avec les dix
premiers éléments : M.3 = (..................................................... )
Remarques :
Nous savons que 0 x 5 =
0 ; 0 x 4 = 0 ; 0 x 3 = 0 ; 0 x 1 2
= 0 ; . . . Cela signifie que 0 est
multiple de tous les entiers
naturels.
Nous savons aussi que 1 x 5 =
5; 1 x3 = 3; 1 x8 = 8; 1 x6 =
6 ; . . . Cela signifie que tout
naturel est multiple de lui-même
et que tout naturel est multiple
de 1.
Retenons :

0 est multiple de tous les naturels


tout naturel est multiple de 1 et de lui-même.

3. Propriétés
a) propriété 1
Activité : Choisissons deux multiples cle trois.
Leur somme est-elle un multiple de trois ?
Refaire le même exercice en choisissant deux multiples de sept.
Reprenons cet exercice en prenant deux multiples du naturel b.
Choisissons par exemple 5 b et 3 b. Calculons leur somme :5b + 3b = (5 +
3)b = 8 b ; c'est donc un multiple de b.
Retenons :

la somme de deux multiples du naturel b est un multiple de b

b) propriété 2
Activité : Choisissons deux multiples de cinq.
Leur différence est-elle un multiple de cinq ?
Refaire le même exercice en choisissant deux multiples de six.

Reprenonsf cet exercice en prenant deux multiples du naturel b.


Choisissons par exemple 8 b et 3 b.
Calculons leur différence : 8 b - 3 b = ( 8 - 3 ) b = 5 b ; c'est un multiple de b.
Retenons :

la différence de deux multiples du naturel b est un multiple de b

c) propriété 3

Activité : Choisissons un multiple de quatre.


Prenons un multiple de ce multiple de quatre. Le
nombre obtenu est-il un multiple de quatre ?
Refaire le même exercice avec un multiple de dix.
Reprenons cet exercice en prenant un multiple du naturel b.
Choisissons par exemple 3 b.
Choisissons un multiple de 3b, par exemple 5 x 3b.
O n a : 5 x 3 b = 5 x 3 x b = 15 x b = 15 b. On constate
que 15 b est un multiple de b. Retenons :

tout multiple d'un multiple d'un naturel b est un multiple de b

II. DIVISEURS D'UN NATUREL


1. Définition
Rap p el : Nous savons que 30 : 5 = 6.
Nous disons alors que 5 est un diviseur de 30.
Nous savons que 30 : 5 = 6 signifie 30 = 6 x 5 ;
cela signifie que 30 est un multiple de 5.
5 est un diviseur de 30 signifie donc 30 est un multiple de 5.
Définition un naturel non nul est un diviseur d'u naturel a signi-
b n
fie que a es un multiple de
t on dit aussi que
b a est divisible b.
par

Dans ce cours, nous noterons Db, l'ensemble des diviseurs de «b».


Exemple : Cherchons tous les diviseurs de 16.
Nous trouvons :
1 (oui) ; 2 (oui) ; 3 (non) ; 4 (oui) ; 5 (non) ; 6 (non) ; 7 (non) ; 8 (oui) ;
9 (non) ; 10 (non) ; 11 (non) ; 12 (non) ; 13 (non) ; 14 (non) ; 15 (non)
et 16 (oui).
Nous pouvons donc écrire : Die « [ 1 ; 2 ; 4 ; 8 ; 16).
On dit qu'on a écrit l'ensemble Di6 en extension.

Exercice : Écrire D24 en extension.


Remarques :
Nous savons que 0 est multiple de tous les nombres naturels, en effet 0 = 0 x 3 ;
0 = 0 x 5 ; 0 = 0 x 6 ; etc.
Cela signifie donc que tout naturel (sauf 0) est diviseur de 0.
Nous savons aussi que tout naturel est multiple de lui-même et que tout naturel
est multiple de 1 ; en effet 5 = 5 x 1 ; 8 = 8 x 1 ; 3 = 3 x 1 .
Cela signifie donc que tout naturel (sauf 0) est diviseur de lui-même et que 1
est diviseur de tout naturel.
Retenons :
1 est diviseur de tout naturel
tout nature (sau 0) est diviseur d lui-même
tout lnature f(sau e
0) est diviseur d 0
l f e

2. Recherche des diviseurs d'un naturel


a) rappel des caractères de divisibilité
— un naturel est divisible par 2
lorsque le chiffre des unités est 0 ; 2 ; 4 ; 6 ou 8
Exemples : 124 ; 356 ; 1 240
— un naturel est divisible par 3
lorsque la somme de ses chiffres est un nombre divisible par 3
Exemples : 72 ; 123.; 456 ; 111
— un naturel est divisible par 5
lorsque le chiffre des unités est 0 ou 5
Exemples : 210 ; 155 ; 1 000
— un naturel est divisible par 9
lorsque la somme de ses chiffres est un
nombre divisible par 9
— un naturel est divisible par 10
lorsque le chiffre des unités est 0.
Réfléchissons :
En utilisant les caractères précédents,
répondons aux questions suivantes
• 126 est-il divisible par 2 ? par 3 ? par 5 ? par 9 ? par 10 ?
• par quel chiffre se termine un naturel divisible à la fois par 2 et 5 ?
• par quel chiffre doit-on remplacer la lettre a pour que le naturel 25 a4 soit
divisible par 9 ?

b) méthode pratique de recherche des diviseurs d'un entier


Comment trouver tous les diviseurs de 90 :
-90 : 1 = 9 0 donc 1 est un diviseur de 90 ; j'en déduis que 90 est aussi
un diviseur de 90 car 90 : 1 = 90 signifie 90 : 90 = 1
— 90 : 2 = 45 donc de la même façon j'en déduis que 2 et 45 sont des
divi
seurs de 90
-90 : 3 = 30 donc j'en déduis que 3 et 30 sont diviseurs de 90 -
90 : 5 = 18 donc j'en déduis que 5 et 18 sont diviseurs de 90 -
90 : 6 = 15 donc j'en déduis que 6 et 15 sont diviseurs de 90 -
90 : 9 = 10 donc j'en déduis que 9 et 10 sont diviseurs de 90 -
90 : 10 = 9 donc j'en déduis que 9 et 10 sont diviseurs de 90
A partir de cette ligne, on retrouve des diviseurs déjà rencontrés : 9 et 10
(dividendes et diviseurs se trouvent inversés et le dividende devient inférieur
au diviseur).
Il est donc inutile de continuer à poser les divisions pour trouver d'autres
diviseurs.
On obtient D 90 = ( 1 ; 2; 3; 5; 6; 9; 10; 15; 18; 30; 45; 90)

Règle :
Pour trouver tous les diviseurs d'un naturel, on
regarde s'il est divisible par 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; etc.
(soit en utilisant les caractères de divisibilité, soit en
posant la division) jusqu'à ce que le dividende soit
inférieur au diviseur.

Exercice: écrire en extension D36.

16
f
III. DIVISION EUCLIDIENNE
Activité :
1) Placer sur une droite graduée les 8 premiers multiples de 5 et le nombre 32.
0 5 10 15 20 25 30 35
IÀl I I
32
Nous observons que 32 est encadré par 30 et 35, ce qui peut s'écrire 30 < 32 < 35.
35 est le multiple de 5 immédiatement supérieur à 30 ; on dit que 30 et 35 sont
deux multiples consécutifs de 5.
Nous pouvons écrire : 32 = 30 + 2 c'est-à-dire 32 = 5 x 6 + 2.
2) Encadrer les naturels suivants par deux multiples consécutifs :
3 x ... < 17 < 3 x ... ; 8 x ... < 87 < 8 x ...
3) En s'aidant de 2) compléter les égalités suivantes :
17 = (3 x ...) + ... ; 87 = (8 x ...) + ... ; 32 = (5 x ...) + ... .
Retenons :
L'opération qui permet d'établir l'égalité
32 = 5 x 6 + 2
s'appelle division euclidienne de 32 par 5
32 est le dividende, 5 est le diviseur, 6 est le quotient et 2 est le reste de la
division euclidienne de 32 par 5.
Dans une division euclidienne le reste est toujours inférieur au diviseur.
Recherche pratique :
Pour écrire la division euclidienne de 32 par 5, on pose la division :
32 I 5 2
6

et on écrit : 32 = 5 x 6 + 2
dans la division euclidienne de 32 par 5, 5 s'appelle le diviseur mais
5 n'est pas un diviseur de 32 !

Réfléchissons :
• l'égalité 166 = 11 x 14 + 12 traduit-elle la division euclidienne de 166 par
14 ? de 166 par 11 ?
• traduire par une égalité la division euclidienne de 183 par 25 et de 183 par 7.
IV. NOMBRES PREMIERS
1. Définition
Activité : chercher les diviseurs des nombres
suivants : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 9 ; 11 ; 20 ; 23. Citer ceux qu^n'ont que deux diviseurs et
nommer ces deux diviseurs ?

Définition : Un entier naturel qui n'a que deux diviseurs, 1 et lui-même, est
appelé un «nombre premier».

Réfléchissons :
9 est-il premier ? 29 77 est-il premier ?
est-il premier ? Dire pourquoi 0 et 1 ne sont pas premiers.

2. Reconnaître un nombre premier


Exemple: 101 est-il premier?
Pour savoir si 101 est premier, il faut savoir si 101 n'a pas d'autres
diviseurs que
I et 101.
II faut donc savoir si 101 est divisible par un naturel compris
entre 2 et 100.
Commençons la recherche en regardant si 101 est divisible par 2 :
on remarque que 101 n'est pas divisible par 2 (on utilise pour cela les
caractères de divisibilité ou bien on pose la division). On en déduit
donc qu'il n'est pas non plus divisible par les multiples de 2, c'est-
à-dire 4 ; 6 ; 8 ; 10 ; ...
Regardons ensuite si 101 est divisible par 3. La réponse est non ; il
n'est donc pas non plus divisible par les multiples de 3 : 6 ; 9 ; 12
; 15 ; ...
Il n'est pas utile de chercher à savoir si 4 est un diviseur de 101, 4 a
déjà été éliminé (voir plus haut).
Cherchons ensuite si 101 est divisible par 5 ; 7; 11 ... (en effet 6 ;
8 ; 9 et 10 ont déjà été éliminés) :
— pour 5 la réponse est non
— pour 7, posons la division

— pour 11, posons la division :


10 7 la répons es no
1
31 14 e t n
3
10 11 la réponse es no
1 t n
2 9
(*) REMARQUE IMPORTANTE : Quand on pose la division, on s'aperçoit qu'à
partir de 11 le quotient de la division devient inférieur au diviseur ; cela signifie
que si 101 avait un diviseur supérieur à 11, il en aurait aussi un inférieur à 11 ;
on l'aurait donc déjà trouvé dans les divisions précédentes. Il est donc inutile
de pousser la recherche des diviseurs plus loin.
101 est donc un nombre premier
Retenons :
Pour savoir si un nombre est premier on le divise par les nombres pre-
miers à partir de 2, jusqu'à ce que le quotient de la division euclidienne
devienne inférieur au diviseur.

Exercice : les nombres 67 ; 1 001 ; 173 sont-ils premiers ?

3. Ensemble des nombres premiers inférieurs à 100


On veut trouver tous les nombres premiers inférieurs à 100.
Écrivons la liste des nombres de 1 à 100 ; nous obtenons le tableau suivant (*)
0 1 2 3 4 5 0 7 0 0 n
11
tt 13 U it u 17 U 19 u
n U 23 U n P n 29 n
31 n n u n n 37 n 1$ #
41 u 43 u 4$ 47 # it
n n 53 u n n P n 59 00
61 u U u u u 67 u 0 n
71 n 73 n n n 11 n 79
n u 83 u % 0/ n 89 n
n n n n n % 97 n n m
Nous barrons 0 (il a une infinité de diviseurs) et 1 (il n'a qu'un diviseur !)
Nous conservons 2 (il a deux diviseurs 1 et lui-même).
Nous éliminons ensuite tous les multiples de 2.
Nous conservons 3 (il a deux diviseurs 1 et lui-même).
Nous éliminons ensuite tous les multiples de 3.
Nous conservons 5 (il a deux diviseurs 1 et lui-même).
Nous éliminons ensuite tous les multiples de 5.
Nous conservons 7 (il a deux diviseurs 1 et lui-même).
Nous éliminons ensuite tous les multiples de 7.
Le nombre premier suivant est 11 et tous ses multiples (inférieurs à 100) sont déjà
barrés. En effet, le prochain multiple de 11 à barrer serait 11 x 11 = 121.

Nous obtenons ainsi l'ensemble des nombres premiers inférieurs à 100 :


[2; 3; 5; 7; 11; 13; 17; 19; 23; 29; 31; 37; 41; 43; 47; 53; 59; 61; 67; 71; 73; 79; 83; 89; 97]
(*) Ce tableau est appelé crible d'Eratosthène (mathématicien grec du 3ème siècle avant J-C.)

V. DÉCOMPOSITION D'UN NATUREL EN FACTEURS PREMIERS

I. Exemple : Considérons le nombre 90.


Son plus petit diviseur autre que 1 est 2 ; on peut écrire : 90 = 2 x 45
§

Le plus petit diviseur autre que 1 de 45 est 3 ; on peut écrire 45 = 3 x 15 Le


plus petit diviseur autre que 1 de 15 est 3 ; on peut écrire 15 = 3 x 5

On peut résumer ces calculs en écrivant : 90 = 2 x 45


90 = 2 x (3 x 15)
90 = 2 x 3 x ( 3 x 5 ) = 2 x 3 x 3 x 5
Tous les facteurs de ce produit : 2 ; 3 et 5 sont des nombres premiers.
Retenons :

On dit qu'on a décomposé 90 en produit de facteurs premiers ou que 90 =


2 x 3 x 3 x 5 est la décomposition de 90 en facteurs premiers.

Remarque : on peut écrire 3 x 3 = 32 qui se lit 3 puissance 2 ; 2 est l'exposant.


Disposition pratique :
On présente le calcul comme si on posait une division en commençant par le plus
petit diviseur premier, ici c'est 2 ; on calcule 90 : 2 et on inscrit le résultat 45 en
dessous de 90 ; on recommence en posant la division de 45 par son plus petit
diviseur premier, ici c'est 3 ; on inscrit le résultat 15 en dessous de 45 et on
continue jusqu'à ce qu'il n'y ait plus que 1 comme diviseur.
9 2
0
4 3 90 = 2 x 3 x 3 x 5 = 2 x 3 2 x 5
5
15 3
5

20 Exercices : En utilisant la même méthode, décomposer 60 et 128 en produit


de facteurs premiers.
EXERCICES
Par quels chiffres peut-on remplacer a pour 'ML Les égalités suivantes traduisent-elles des divi-'
que le naturel : sions euclidiennes ; si oui, préciser le divi-
a) 245 a soit divisible parJ3r"S^ '/> dende et le diviseur (attention : plusieurs
b) 14 â3 soit divisible par 2 ■* réponses sont parfois possibles) : ^a) 56 = 10
c) 3 a 58 soit divisible par 2 V X 5 + 6 ^b) 92 = 9 x 10 + 2 c) 92 = 8 X
d) 58 a4-soit divisible par 3 X 10 + 12 d) 92 = 5 X 17 + 7 e) 13 = 0x15
e) 7 a 625 soit divisible par 9 + 13 f) 18 = 2x9 / g) 5 = 3 x 1 + 2
f) 7a2 soit divisible par 9 h) 43 = 5x7 + 8
(donner toutes les solutions)
H. 9. Dans une division euclidienne, le diviseur est
I 2. Recopier en complétant par le symbole € ou 14, le quotient 9 et le reste 11. Calculer le
i qui convient : dividende.
24 .<£,. M3 ; 11 .<£. Mu ; 15 À.. M6 ;
111 ..;;. M 3 ; 0 .& M4 ; 57 .A M7. £ 10. Quelles valeurs peut prendre le reste de la divi-
sion euclidienne par 6 d'un nombre a ?
,X 3. Écrire l'ensemble des multiples de 0. Quelles sont les valeurs possibles pour a si le
Écrire l'ensemble des multiples de 1. quotient est 13 ?
Écrire l'ensemble des multiples de 2.
Comment s'appellent ces ensembles ? 11. Parmi les entiers naturels suivants citer ceux
qui sont premiers et justifier la réponse :
4. Les affirmations suivantes, sont-elles vraies ou 127 ; 3 048 ; 529 ; 263 ; 1 717.
fausses :
a) 8 est multiple de 16. ■ 12. Décomposer en produit de fecteurs premiers
b) 16 est un multiple de 8. ' les naturels suivants :
c) 5 est un multiple de 1. 9 ' 2 520 ; 1 512 ; 1 "938 ; 2 475 ^ 1
d) 1 est un multiple de 4. * I 892 s 1 764 ; W 384.
e) 0 est un multiple de 12. \
13. La division euclidienne de 93 et celle de 195
f) 6 est un multiple de 0.
par un même naturel ont fourni toutes les deux
g) tout entier naturel est multiple de 1.
le même reste 8. Quel est le diviseur ?
h) 1 est multiple de toutf entier naturel. I
i) 0 est multiple de tout entier naturel, 14. Expliquer pourquoi si un, naturel a supérieur
j) tout entier naturel est multiple de 0. à 3 est premier, les naturels a + 1 et a — 1
ne sont pas premiers.
5. Donner la liste de tous les diviseurs de 24 et
la liste de tous les diviseurs de 16. 15. On sait que le 1er mars est un mercredi.
a) Ecrire à l'aide d'une égalité l'opération qui te
J 6. Quel est le plus petit entier naturel non nul
permet de trouver quel jour est le 31 mars. , b)
qui adjnet comme diviseurs 1 ; 2 ; 3 ; 4 et 5.
Quel jour est le 31 mars ?
y 7. Écrire l'égalité traduisant la division eucli-
dienne de : a) 28 par 8 b) 56 par 10
c) 19 par 1 d) 0 par 15 e) 6 par 14

21
jf
Chapitre 3
SYMÉTRIE CENTRALE (2)

I. PROPRIÉTÉS DE DEUX FIGURES SYMÉTRIQUES

1. Symétriques de trois points alignés, symétrique d'une droite

Activité : A, B et C sont trois points alignés. Construisons les symétriques A', B' et
C de A, B et C par rapport au point I.
A
\

Nous remarquons que A', B' et C sont aussi alignés et que les droites (AB) et
(A'B') sont parallèles.
Que peut-on dire du symétrique de tout autre point M de la droite (AB) ?

Propriété 1 : - Les symétriques, par rapport à un point I, de trois points alignés


sont trois points alignés.
- Le symétrique par rapport à un point I d'une droite (D) est une droite (DO
parallèle à (D).

Réfléchissons :
• prenons un point M sur la droite (AB), vérifions que son symétrique M' se trouve
sur la droite (A'B') et justifions le.
• où se trouvent alors les symétriques de tous les points de la droite (AB) ?
• quelle est la figure symétrique de la droite (AB) ?

2. Symétrique d'un segment


Prenons deux points A et B et
construisons leurs symétri- M>

ques par rapport au point I.

,
Prenons un point quelconque M du segment [AB] et construisons son symétrique.
Nous constatons que son symétrique M' se trouve sur le segment [A'B'].

Nous en déduisons que si nous construisons les symétriques par rapport à I de


tous les points du segment [AB] nous obtenons le segment [A'B'].

D'autre part nous constatons que les segments [AB] et [A'B'] ont la même lon-
gueur, c'est-à-dire AB = A'B', et qu'ils sont portés par des droites parallèles.

Propriété 2 : Le symétrique d'un segment, par rapport à un point, est un


segment de même longueur.

Propriété 3 : Deux segments symétriques par rapport à un point sont


portés par deux droites parallèles.

3. Symétrique d'un angle

Activité : Construisons le symétrique de l'angle AOB par rapport au point I.

'0

Nous constatons, en utilisant le rapporteur, que les deux angles AOB et


A'O'B'ont la même mesure (sur la figure ci-dessus, on trouve 37°).

Propriété 4 : Le symétrique d'un angle, par rapport à un point, est un


angle de même mesure.

Réfléchissons : Les propriétés 1 ; 2 ; 3 et 4 sont-elles encore vraies si on rem-


place la locution «par rapport à un point» par «rapport à une droite» ?

23
II. CENTRE DE SYMETRIE

1. Activité 1

Construisons le symétrique du parallélogramme ABCD par rapport au point I,


intersection de ses diagonales ?

Nous constatons que le symétrique du point A est le point C, le symétrique du


point B est le point D, le symétrique du point C est le point A et le symétrique
du point D est le point B.
Nous en déduisons alors que la figure symétrique de ce parallélogramme par
rapport au point I est ce parallélogramme lui-même.

On dit alors que le point d'intersection I des diagonales de ce parallé-


logramme est un centre de symétrie pour ce parallélogramme.

Remarque pratique :
Faisons faire à ce parallélogramme un demi-tour autour du point I.

Nous constatons que la figure d'arrivée est confondue avec le


parallélogramme de départ. Cela signifie que la figure symétrique du
parallélogramme par rapport au point I est le parallélogramme lui-
même. Ceci nous permet d'en déduire que I est un centre de
symétrie pour ce parallélogramme.

24
2. Activité 2
Observons la figure ci-dessous. I est-il un centre de symétrie pour cette figure ?
Pourquoi ?

Retenons :
On dit que le point I est un centre de symétrie pour une figure (ou
que la figure admet I pour centre de symétrie) lorsque cette figure est
confondue avec la figure symétrique par rapport à I.

3. Activité 3
Parmi les figures suivantes, citer celles qui admettent un centre de symétrie ; le
nommer.

A
B C

// \\
Fig. 1

R A
g
Fig. 2

Fig. 3 C Fig. 4

25
III. FIGURES ADMETTANT UN CENTRE DE SYMETRIE
1. Activité 1

Reconnaître parmi les figures suivantes, étudiées en 6ème, celles qui admettent
un centre de symétrie :

rectangle carré trapèze isocèle losange


parall
élogra
mme

cercle triangle isocèle t r i a n g l e équilatéral

Retenons :

Le point d'intersection des diagonales est un centre de symétrie pour


le parallélogramme, le Ipsange, le rectangle et le carré ; le centre d'un
cercle est un centre de symétrie pour le cercle.

2. Activité 2

Vérifier que les figures suivantes admettent les centres de symétrie cités :

milieu
Un segment
admet un

centres de
centres de symétrie
symétrie

26 tous les points de la droite sont centres de tous les points de la droite pointillée sont
symétrie pour cette droite symétrie pour cette figure
un
(D) O.
centre de symétrie
(D')

0 milieu de [AB] est un


centre de symétrie

3. Cas particulier du parallélogramme

Construisons deux segments [AB] et [EF] mesurant respectivement 6 et 4 cm et


se coupant en leur milieu I.
,E

Nous observons que cette figure admet un centre de symétrie : le point I, inter-
section des deux segments.

Le symétrique du segment [AF] par rapport à I est le segment [BE], nous en dédui-
sons que les droites (AF) et (BE) sont parallèles.

Le symétrique du segment [AE] par rapport à I est le segment [BF], nous en dédui-
sons que les droites (AE) et (BF) sont parallèles.

Le quadrilatère AEBF ardonc ses côtés opposés parallèles, nous en déduisons que
c'est un parallélogramme (définition donnée en sixième).

Conclusion :
Nous avons tracé un quadrilatère AEBF dont les diagonales se coupent en leur
milieu et nous en avons déduit que AEBF est un parallélogramme.

Propriété : Un quadrilatère dont les diagonales se coupent en leur milieu est


un parallélogramme.

27
TABLEAU RECAPITULATIF DES PROPRIÉTÉS DES SYMÉTRIES
Symétrie orthogonale d'axe Symétrie centrale de
(D) centre O

(D)
_ et __
- H -

(D) est la médiatrice de O est le milieu de


[AA'] [AA']

- M --------, A'

AB = A'B' et (AB) // (A'BO


(D)

Les deux figures ont les Les deux figures ont les
mêmes mêmes
dimensions et se dimensions et se
correspondent par correspondent par
pliage le long de la droite (D) demi-tour autour du point O

Figure admettant un axe de symétrie


Figure admettant un centre de symétrie

28
EXERCICES
/l. Parmi les lettres majuscules de l'alphabet, des-sinef (7)
celles qui ont un centre de symétrie, nommer ce
centre.
8. Voici 4 cartes à jouer : le 5 de «carreau» ; le 3 de
2. ABC est un triangle équilatéral de 3 cm de
«trèfle» ; le 8 de «cœur» et le 10 de «pique».
côté.
Marquer un point O à l'extérieur de ce
triangle.
1) Construire le triangle A'B'C symétrique du
triangle ABC par rapport à O
2) Quelle est la nature du triangle A'B'C'.
Justifier le résultat en utilisant les propriétés
de la symétrie centrale vues dans le cours.

3. ABCD est un parallélogramme. Sur la même


♦ ♦
figure, construire les symétriques de ABCD
par rapport à A, puis par rapport à B, ensuite
par rapport à C et enfin par rapport à D.
La figure d'ensemble obtenue admet-elle un
centre de symétrie ?

4. Citer un quadrilatère ayant un axe de symé


trie mais pas de centre de symétrie.
Citer un quadrilatère ayant un centre de symétrie mais
pas d'axe de symétrie.

5. Reproduire les figures ci-dessous, indiquer le


centre de symétrie de chacune d'elles :

(8)

7. Reproduire et indiquer pour chacune des figures ci- 1) Indiquer celles qui ont un centre de symé
dessous les axes ou centres de symétrie : trie puis celles qui ont un axe de symétrie
2) Indiquer parmi les figures «cœur»,
AAA AAA «pique», «carreau» et «trèfle» celles qui ont
AAA un centre de symétrie puis celles qui ont un
(3) ou plusieurs axes de symétrie.
(2)

BIB ffl
9. Construire un triangle
ABC quelconque. Soit ^ I le
milieu de [BC] et J le
(4) (5) (6) symétrique de A

par rapport à I.
Quelle est la nature du quadrilatère ABJC ?
Pourquoi ?
29
Chapitre 4
MULTIPLES ET DIVISEURS COMMUNS
DE DEUX ENTIERS NATURELS
P.G.C.D et P.P.CM.

I. DIVISEURS COMMUNS de deux entiers naturels ; PGCD

1. Diviseurs communs de deux entiers

Cherchons tous les diviseurs de 180 et 168 puis écrivons tous les diviseurs qui
leur sont communs. On trouve (voir chap. 2 ; II ; 2.b) :
D180 = [1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 9 ; 10 ; 12 ; 15 ; 18 ; 20 ; 30 ; 36 ; 45 ; 60 ; 90 ; 180]
D 168 = [ 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 6 ; 7 ; 8 ; 12 ; 14 ; 21 ; 24 ; 28 ; 42 ; 56 ; 84 ; 168]
D 1 8 o H D 1 6 8 = ( 1 ; 2 ; 3; 4; 6; 12].
(rappelons que D180 H Di68 désigne l'ensemble des éléments communs à Diso
et D168
Nous remarquons que parmi tous ces diviseurs communs il y en a un plus grand
que tous les autres ; dans ce cas c'est 12.
Retenons :

On dit que 12 est le Plus Grand Commun Diviseur de 180 et 168 et


on note : PGCD (180 ; 168) = 12

2. Recherche du PGCD de deux entiers naturels


Décomposons en facteurs premiers les nombres 180 et 168 et leur PGCD 12 :
On trouve : 180 = 2 x 2 x 3 x 3 x 5 = 2 2 x 3 2 x 5
168 = 2 x 2 x 2 x 3 x 7 = 2 3 x 3 x 7
12 = 2 x 2 x 3 = 22x3.
Nous nous apercevons que 12 = 2 2 x 3 et que 22 x 3 s'obtient en faisant le produit
des facteurs premiers communs à 180 et à 168, ici 2 et 3 ; chaque facteur
gardant le plus petit exposant rencontré dans les décompositions de 180 et de 168.

30
Retenons :

le PGCD de 180 et 168 s'obtient en faisant le produit de tous les fac-


teurs communs aux décompositions en facteurs premiers de 180 et 168,
chaque facteur étant affecté de son plus petit exposant.

Exercice : trouver le PGCD de 124 et 120.

3. Nombres premiers entre eux


Exercices : Cherchons le PGCD de : 18 et 24 ; 12 et 35 ; 5 et 7 ; 4 et 9.
On trouve : PGCD (18 ; 24) = 6

en effet, 18 = 2 x 3 x 3
et 24 = 2 x 2 x 2 x 3
donc PGCD (18 ; 24) = 2 x 3 = 6
PGCD (12 ; 35) = 1 en effet, 12 = 2 x 2 x 3 et 35 = 5 x 7 donc PGCD
(12; 35) = 1
(en effet 1 est diviseur de tous les naturels même s'il ne figure pas
dans leur décomposition en facteurs premiers)
PGCD(5 ; 7) = 1 ; en effet, 5 = 5 et 7 = 7
donc PGCD (5; 7) = 1
PGCD(4 ; 9) = 1 ; en effet, 4 = 2 x 2 et 9 = 3 x 3
donc PGCD (4; 9) - 1

On dit que 12 et 35 sont deux nombres premiers entre eux car leur
PGCD est égal à 1.

Citer d'autres nombres premiers entre eux rencontrés dans l'exercice précédent.

Définition : Deux nombres premiers entre eux sont deux nombres dont le
PGCD est 1.

Attention : deux nombres premiers entre eux ne sont pas forcément des nom-
bres premiers, (exemple : 12 et 35)

Réfléchissons :
• 10 et 11 sont-ils premiers entre eux ? Pourquoi ?
• 10 et 15 sont-ils premiers entre eux ? Pourquoi ?
• 7 et 14 sont-ils premiers entre eux ? Pourquoi ?
• 10 et 11 sont-ils premiers entre eux ? Pourquoi ?
• 0 et 13 sont-ils premiers entre eux ? Pourquoi ?
31
II. MULTIPLES COMMUNS de deux entiers naturels ; PPCM

1. Multiples communs de deux entiers


i
5
Cherchons les quatre premiers multiples communs de 9 et 12.
On a:
M 9 = [0 ; 9 ; 18 ; 27 ; 36 ; 45 ; 54 ; 63 ; 72 ; 81 ; 90 ; 99 ; 108 ; 117 ; ...] et
M12 = [0 ; 12 ; 24 ; 36 ; 48 ; 60 ; 72 ; 84 ; 96 ; 108 ; 120 ; ...]
On en déduit que M 9 n M 1 2 = [0 ; 36 ; 72 ; 108 ; ...].

Nous remarquons que parmi tous ces multiples communs il y en a un plus petit
que tous les autres en dehors de 0 ; dans ce cas c'est 36.

Retenons :

On dit que 36 est le Plus Petit Commun Multiple de 9 et 12 et on note


PPCM (9; 12) = 36.

Exercice : Chercher les 4 premiers multiples communs de 8 et 6, en déduire le


PPCM de 8 et 6.

2. Recherche du PPCM de deux entiers naturels

Décomposons en facteurs premiers les nombres 9 et 12 et leur PPCM 36 :

On trouve : 9 = 3 x 3 = 32 ; 12 = 2 x 2 x 3 = 22x3 et 36 = 2 x 2 x 3 x 3 = 22x32.

Nous nous apercevons que 36 = 2 2 x 32 et que 2 2 x 32 s'obtient en faisant le


produit de tous les facteurs apparus dans les décompositions en facteurs premiers
de 9 et 12, ici 2 et 3 ; chaque facteur gardant le plus grand exposant rencontr é
dans les décompositions de 9 et 12.

Retenons :

Le PPCM de 9 et 12 s'obtient en faisant le produit de tous les facteurs


apparus dans les décompositions en facteurs premiers de 9 et 12, cha-
que facteur étant affecté de son plus grand exposant.
"

Exercice : En appliquant la méthode précédente, trouver le PPCM de 24 et 30.

32
III. APPLICATIONS AUX FRACTIONS

1. Simplifier une fraction


72 48
Activité : Simplifier la fraction
On peut procéder en cherchant des diviseurs communs au numérateur et au déno-
11 1A 1ft Q *\
minateur et écrire par exemple : T ^ = ^ T = T ^ =
7 = Ô-
48 24 12 6 2
On peut aussi diviser le numérateur et le dénominateur de cette fraction par leur PGCD.
Cherchons donc le PGCD de 72 et 48. On a: 72 = 2 x 2 x 2 x 3 x 3 et 48 -
2 x 2 x 2 x 2 x 3 . D'où PGCD (72 ; 48) = 2 x 2 x 2 x 3 = 24 On peut donc simplifier cette
fraction par 24. 72 3 x 24 3
48 2 x 24
On obtient : Conclusion :
Pour simplifier de façon irréductible une fraction, il peut être utile de diviser
le numérateur et le dénominateur par leur PGCD.

2. Réduire deux fractions au même dénominateur


13 7
Activité : réduire — et —au même dénominateur.

Un dénominateur commun apparaît : 120 ; obtenu en calculant 12 x 10. 13x10 130


On a donc „. 7 7x12 84
12 12 x 10 120 10x12 120
On remarque qu'on peut simplifier ces fractions par 2. On obtient — et —

On peut aussi chercher le PPCM de 12 et 10.


On a 12 = 2 x 2 x 3 et 10 = 2 x 5
D'où PPCM (12 ; 10) = 2 x 2 x 3 x 5 = 60
On obtient et L 4
12 12x5 60 10 10x6 2
1
Conclusion : 6
Pour réduire deux fractions au même dénominateur, il peut être utile de prendre pour
dénominateur commun le PPCM des deux dénominateurs.
les deux méthodes citées ci-dessus sont intéressantes, mais ne doivent pas être
utilisées systématiquement.

33
M
EXER
CICE
S

1 et
. 90
C 2. T
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l
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l v
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P e
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34
Chapitre 5
ANGLES OPPOSÉS PAR LE SOMMET
ANGLES ALTERNES-INTERNES
ANGLES CORRESPONDANTS

I. ANGLES OPPOSES PAR LE SOMMET

Dessinons deux droites sécantes en O et désignons par O-\, quatre 2/ O3, et O4 les
angles qui apparaissent sur le dessin.

On dit que les angles Ô1 et Ô2, sont opposés par le sommet, ainsi que les angles O3 et
O4.

Mesurons les angles O1 et O2 ; nous constatons que ces deux angles sont
/\ y\ A. /S.

égaux : O1 = O2 ; mesurons de même les angles O3 et O4 ; nous constatons qu'ils sont


égaux : O3 = O4.

Justifions ce résultat : la figure ci-dessus admet O


pour centre de symétrie (voir chap. 3 ; III ;
/\ /\
Le symétrique de l'angle O1 par rapport à O est l'angle O2. On a donc O1 = O2.
Le symétrique de l'angle O3 par rapport à O est l'angle O4. On a donc O3 = O 4.
act.2).

Propriété : Deux angles opposés par le sommet sont égaux


II. ANGLES ALTERNES-ÏNTERNES

Dessinons deux droites parallèles coupées par une sécante en A et B.

On dit que les angles Ai et Bi sont alternes-internes ainsi que les angles
Â2 et B2.
Mesurons les angles Ai et Bi ; nous constatons que ces deux angles sont
égaux : A 2 = B 2 .

Justifions ce résultat : la figure ci-dessus admet le point I, milieu de [AB], pour


centre de symétrie (voir chap. 3 ; III ; act.2).*

Le symétrique de l'angle Ai par rapport à I est l'angle Bi. On a donc Ai = Bi.


Le symétrique de l'angle A 2 par rapport à I est l'angle B 2 . On a donc A 2 = B 2 .

Propriété : Deux angles alternes-internes sont égaux.

Réfléchissons :

Compléter par «alternes-internes» ou «opposés par le sommet» ou «ni l'un ni l'autre» les
phrases suivantes :
• Les angles 2 et 3 sont ...
• Les angles 6 et 3 sont ...
• Les angles 1 et 3 sont ...
• Les angles 4 et 5 sont ...
• Les angles 4 et 1 sont ...
• Les angles 7 et 5 sont ...

36
III. ANGLES CORRESPONDANTS
Dessinons deux droites parallèles coupées par une sécante en A et B.

On dit que les angles Ai et Bi sont correspondants ainsi que les angles A 2
et B 2 ; A3 et B 3 et A 4 et B 4 .

Mesurons les angles Ai et B 2 ; nous constatons que ces deux angles sont
égaux : Ai = B2 ; mesurons de même les angles A2 et B2 ; nous constatons
qu'ils sont égaux : A2 = B2-

Justifions ce résultat :
Ai et A3 sont deux angles opposés par le sommet, donc Ai = A3. A3
et B1 sont deux angles alternes-internes, donc A3 = B1. On en
déduit donc que Ai = B1.

On pourrait démontrer de la même façon que A2 = B2 ; A3 = B3 et A4 = B4.

Propriété : Deux angles correspondants sont égaux.

Réfléchissons :

7 8VC
ABCD est un parallélogramme.

• Citer tous les angles de la figure


égaux à l'angle 1 en justifiant la réponse,
h • Citer tous les angles de la figure
égaux à l'angle 2 en justifiant la réponse.
Ex : l'angle 1 est égal à l'angle 7 car ils sont ...
(compléter
par
«opposés
par le
sommet» ;
«alternes-
internes» ou
«correspond
ants»)
V. SOMME DES ANGLES D'UN TRIANGLE
Activité : Dessinons un triangle quelconque ABC, mesurons les angles de som-
met A, B, C et calculons leur somme
Nous constatons que A + B + C est à peu près égal à 180°.
Nous allons démontrer que la somme des angles d'un triangle quelconque ABC
vaut exactement 180° :
Traçons la droite parallèle à la droite (BC) passant par A.

B = Ai car B et Ai sont deux angles alternes-internes.


C = A3 car C et A3 sont aussi deux angles alternes-internes.
/\ /\ A, A. /\ /\
Nous en déduisons donc que A2 + B + C + A2 + Ai + A3 = 180 e
(mesure de l'angle plat)

Propriété : La somme des angles d'un triangle est égale à 180° degrés.

Réfléchissons :

Quelle est la somme des angles de ce


quadrilatère ABCD ? Justifier la réponse.

Indication : tracer une diagonale de façon à par-


tager ce quadrilatère en deux triangles.

38
EXERCICES
1. ABC est un triangle équilatéral. Calculer la 8. (D) et (D') sont deux droites parallèles, (d) est
mesure de chacun de ses trois angles. une droite qui coupe (D) en A et (D') en B.
Construire le triangle ABC sachant que (d') est une droite qui coupe (d) en O, (D) en
AB = 5 cm et vérifier avec le rapporteur le E et (D') en F. Faire une figure.
résultat trouvé à la question précédente. Démontrer que les deux triangles AEO et BOF
ont leurs angles égaux deux à deux.

2. ABC est un triangle isocèle rectangle en A. 9. 1) Construire un cercle de centre O et de rayon


Calculer la mesure des angles de ce triangle. R = 5 cm.
Construire le triangle ABC sachant que
, 2) Choisir un point A sur le cercle et cons truire
AB = 6 cm et vérifier avec le rapporteur les
un point B sur le cercle tel que
résultats trouvés à la première question.
ÂOB = 60°.
3) Construire le point C sur le cercle diffé
3. Calculer les mesures des angles d'un triangle
rent de A tel que BOC = 60°.
isocèle sachant qu'un de ses angles mesure
120 degrés et le construire sachant que le plus 4) Construire les points D, E et F sur le cer
grand côté mesure 8 cm. cle différents de A, B et C tels que
COD = DOE = EOF = 60°.
5) Calculer la mesure de AOF.
4. Calculer les mesures des angles d'un triangle
isocèle sachant qu'un de ses angles mesure 6) a) Dire pourquoi le triangle AOB est iso
40 degrés et le construire sachant que le plus cèle de sommet O.
grand côté mesure 8 cm. b) Calculer la mesure des angles A et B.
Attention : il y a deux solutions possibles. c) En déduire que le triangle AOB est équila
téral et donner la mesure du côté [AB].
7) Donner les mesures des seghients [BC],
5. ABCD est un quadrilatère. En considérant les [CD], [DE], [EF] et [FA].
angles des deux triangles ABC et ACD, cal
culer la somme des angles du quadrilatère 10. ABC est un triangle quelconque. (D) est la \
ABCD. parallèle à (BC) passant par A ; (A) est la parallèle à
(AC) passant par B et (d) est la parallèle à (AB) passant
par C. (D) coupe (À) en E ; (A) coupe (d) en F et (d)
6. ABCDE est un polygone à 5 côtés (pentagone). En coupe (D) en G.
vous inspirant de l'exercice 5, calculer la somme des 1) Faire une figure.
angles du polygone ABCDE. 2) a) Démontrer que l'angle B du triangle
ABC est égal à l'angle C du triangle BCF.
7. ABC est un triangle quelconque, E est un point de [AB] b) Démontrer que l'angle G du triangle
et F est un point de [AC] tels que (EF) // (BC). AGC est égal à l'angle C du triangle BCF.
1) Faire une figure. c) En déduire que B = G.
2) Démontrer que les deux triangles ABC et
3) Faire un raisonnement analogue pour
AEF ont leurs angles égaux deux à deux.
démontrer que les triangles ABC et EFG ont
leurs angles égaux deux à deux.

39
11. Construire un triangle ABC tel que 14. ABC est un triangle rectangle en A et [AH]
A = 60° ; B = 40° et AB = 5 cm. est une hauteur.
Soit D un point tel que C € [BD]. 1) Faire un dessin en prenant AB = 5 cm et
1) Calculer la mesure de l'angle C ; véri B = 60°.
fier le résultat avec le rapporteur.
2) Calculer la mesure de l'angle C.
2) Calculer la mesure de l'angle ACD ; 3) Quelle est la nature des triangles AHB et
vérifier le résultat avec le rapporteur. AHC?
3) Comparer ACD et A + B. 4) Calculer la valeur des angles du triangle
Conclusion ? ABH et du triangle ACH
Cette conclusion est-elle valable dans tous les 5) Que peut-on dire des angles des trois trian
cas ? gles ABC ; ABH et ACH ?
Vérifier le en faisant deux autres dessins dif-
férents. 15. ABC est un triangle rectangle en A. I est le
milieu de l'hypoténuse [BC].
12. Construire un triangle ABC rectangle en A 1) Faire^une figure en prenant AB = 4 cm et
tel que AB = 5 cm et B = 65°. B = 60° puis construire le cercle circonscrit
1) Calculer C ; vérifier le résultat trouvé au triangle ABC.
avec le rapporteur. 2) Calculer la mesure de l'angle C
2) O est le milieu de [BC]. Que peut-on dire 3) Quelle est la nature du triangle ABI ? En
des triangles OAB et OAC ? Justifier la
déduire la mesure de l'angle AIB puis véri-
réponse.
fier que cette mesure est le double de la
3) Calculer le's angles AOB et AOC.
mesure de l'angle C.
Vérifier les résultats avec le rapporteur.
4) Comparer les angles AOB et C. 16. C est un cercle de centre O. [BC] est un dia
5) Construire un autre triangle rectangle en mètre et A un point quelconque du cercle.
A avec O milieu de [BC]. 1) Quelle est la nature du triangle AOB et
triangle AOC ? Justifier la réponse et indiquer'
Comparer AOB et C.
sur la figure les angles égaux.
13. ABC est un triangle isocèle de sommet A. 2) Dans le triangle ABC, appelons b la mesure
Choisir un point M sur [BC]. de l'angle' B et c la mesure de l'angle C.
1) Construire E sur [AB] tel que Démontrer que A = b + c
(ME) // (AC). 3) Sachant que la somme des angles du trian
Construire F sur [AC] tel que (MF) // (AB). gle ABC est égale à 180°, démontrer que
2) Quelle est la nature du quadrilatère A = 90°. En déduire la nature du triangle
MEAF ? Justifier la réponse. ABC.
3) Quelle est la nature du triangle MEB et
celle du triangle MFC ? Justifier le résultat.
4) En déduire que ME + MF = AB puis
que le périmètre du quadrilatère MEAF
garde toujours la même valeur quelle que soit
la position de M sur [BC].

40
Chapitre 6 OPÉRATIONS SUR LES
FRACTIONS

I. RÉDUCTION AU MÊME DÉNOMINATEUR

Activités
a) Cherchons une fraction égale à - ayant le même dénominateur que -.
4 8
On remarque que : - = - . 4 8
/
■ ■ . ■ •■

On a réduit les fractions - et - au même dénominate^if.


■ ■

b) Réduisons les fractions - et - au même dénominateur.


8 3
Cherchons donc un dénominateur commun aux deux fractions ; ce dénominateur commun doit
être à la fois un multiple de 4 et de 3 et si possible le plus petit ; dans ce cas c'est 12.
Onadoncf- f Jf e, £§ - £ . ir
Les deux fractions cherchées sont donc — et ~- .

c) Réduisons les fractions — et — au même dénominateur.


8 6
Cherchons un dénominateur commun aux deux fractions ; ce dénominateur commun doit être à
la fois un multiple de 8 et de 6 et si possible le plus petit ; dans ce cas c'est 24.
On a | - A et f - »
8-24 6 24
9 20
Les deux fractions cherchées sont donc : — et — .

d) Écrivons - et 2 sous forme de fractions ayant le même dénominateur.


On remarque que 2 2 10
— — --
1 5 "
3 10
Les deux fractions cherch ées sont donc - et — .

41

J
Règle pratique :
Pour réduire deux fractions au même dénominateur, on choisit
comme dénominateur commun un multiple commun (non nul) aux
deux dénominateurs.

Remarque : Nous savons que deux nombres admettent une infinité de


multiples communs ; par exemple les multiples communs de 8 et 6 sont : 0 ;
24 ; 48 ; 72 ; 96 ; etc.
Bien que ce ne soit pas obligatoire, nous choisirons dans la pratique le plus
petit commun multiple (PPCM) aux deux nombres ; pour 8 et 6, ce sera
24.

Exercice : En choisissant 48 comme dénominateur commun, réduire au

même dénominateur les fractions - et - puis vérifier qu'après

simplification le résultat est le même que celui trouvé lors de l'activité c).

II. SOMME DE DEUX FRACTIONS 0


En reprenant les activités du paragraphe précédent, calculons :
2 + 5. 2 5. 3 5.
34 8' 3 4' 8 6'
5
N
o 11 23 3 5 j) 20 29
A +15
u ■2 + 5 8
s
12 12 12 ' 8 6 24 24 24'
'3 4
13
o
5 '
b
t
e
n
o
n
s

:
3 5 6 5
4 8 " 8 8 "
3 2 = 3 10
5 5 5

Retenons :
Pour faire la somme de deux fractions, on réduit ces deux fractions au même dénominateur, on
calcule la somme des numérateurs et on garde le dénominateur commun choisi.

Réfléchissons : calculer
± + A. 2 1. i l . 3 2
13 13 ' 4 2' 6 4 ' 3

42
IV. DIFFERENCE DE DEUX FRACTIONS

Activités
a) Calculons--------
5 3 5—' 2
Nous savons que - - - = ——-
7
b) Calculons - - | .
Pour faire ce calcul, nous allons réduire ces deux fractions au même
dénominateur (15) ; nous obtenons---------=-------------- 12-10 2 15
J -J IJ 1J 15
Retenons :

Pour faire la différence de deux fractions, on réduit ces deux fractions au


même dénominateur, on calcule la différence des numérateurs et on
garde le dénominateur commun choisi.

Réfléchissons : calculer
13____3 _ . 1 _ 1, Z _ 5 . 14
10 10' 2 " 6' 8 " 6'

V. PRODUIT DE DEUX FRACTIONS


a) rappel : Calculons 3 x -
3x2 67
Nous avons vu en classe de sixième que 3 x 7
Rappelons en effet la règle a x - = —

pour éviter toute confusion avec la lettre x, le produit a x ab se note ab.

b) convention :
Nous voulons calculer - x - .
Nous pouvons illustrer le calcul précédent de la façon suivante : le
produit - x - représente la mesure de la surface du rectangle reproduit ci-
après dont

lès dimensions sont - et - (unité de longueur).

43
A On voit sur ce schéma que
la surface cherchée est
représentée par la partie
o

hachurée qui vaut 15

(unité d'aire).
On
pose : 3 5
23
Retenons :
pour tous nombres a, b c et ( et d sont nuls), on a :
, d b
5* c = ac
d bd

pour faire le produit de deux fractions il est inutile de les réduire au même dénominateur.

Réfléchissons :
calculer • ■ — x — c a l c u l e r . 2 x 3 • 0 x ;U.x
— x — —x

44
RETENONS :
différence de deux fractions "' b _ c _ a — (non nul)
b h
5
produit de deux fractions : E> ' d " bd" et d non nuls)

fractions égales ; Rappels de sixième non nuls)


fractions : ~ «•
simplification de b = J^ (b et
k kb

somme de deux fractions : B + c _ a + - (b non nul)


d b
EXERCICES

1. Simplifier les fractions suivantes et donner lorsque 8. Faire les calculs suivants et donner le résultat sous
c'est possible le résultat sous forme de nombre forme de fractions irréductibles :
décimal :
1) 6 x - ; 16 x - ; - x 15 ; - X 16 ; - X 18
4 7 4 5 6
ZL- M> • 300 • 375 • i?8
152 ' 375 ' 375 ' 75 ' 17
2. Mettre les fractions suivantes sous forme de 4 6 5 8 9 9
17 120
t S 'A -Ul
fractions irréductibles : — ; — 144 132
51 195 Effectuer les calculs 3 15 7 12 \3 3
suivants et donner le
résultat sous forme de fraction irréductible : 11 111 10
4x7x6 , 39 x 45 x 24 \
4 x 8 x 5 ' 15, x 26 x 18 4/ 9

3. Comparer les fractions suivantes : 6

a
5 5
1-1 et A . 1 et< 3 • 7 ' 15
15 ' 2 6 *4 ' 3 6/ \3 61
20 v. 30 . Hk,, . 5
60 60 5 5

\ 4. Comparer les fractions suivantes après les


avoir réduites au même dénominateur :
5 t 7 2 2 5 7 3 3-
et - ; - et - ; - et - ; - et - . 2
4 3 5 8 6 7 4

S. JFaire les calculs suivants et donner le résultat 12 13 49


sous forme de fractions irréductibles : n 3
9. Une balle rebondit chaque fois à une hauteur égale
+ ]1.5 + 3 . ^ _ _ 2 . . 5 + M.
aux trois quarts de la hauteur d'où elle est
4 4'3 3 ' 48 48 ' 9 9'
tombée. Elle tombe d'une hauteur de 16
21 4
mètres et rebondit trois fois. A quelle hauteur s'est-
51 51 elle élevée au troisième rebond ? _
13
3 18 8 24 3 5 2 4 23 2 10. La graine de colza contient environ 45 % de
son poids en huile. Seule 7/10 de cette huile
3, 1 1 + ±;5--; 3 47 peut être extraite.
8 4 1) Calculer le pourcentage d'huile extraite par
rapport au poids de la graine.
69 2) Sachant qu'un litre d'huile pèse 920 g, com
bien obtient-on de litres d'huile avec 1 tonne
6. On verse un sixième de litre puis un douxième
de colza ?
de litre d'une bouteille pleine d'un litre d'huile.
Que reste-t-il dans la bouteille ? 11. J'ai déposé sur un livret bancaire une somme
intouchable de 150 000 francs qui me rapporte
7. Un champ a une superficie de 120 ha. 30 ha
9 % par an. Quelle somme sera inscrite sur
sont réservés pour la culture du coton. Quelle
mon livret au bout de 5 ans ?
fraction de la superficie du champ représente
la partie cultivée en coton ?

45
Chapitre 7
ADDITION ET SOUSTRACTION DANS D)
SIMPLIFICATION D'ÉCRITURE
\
I. IDENTIFICATION de N et 2Z + et de D et D +
Sur la droite graduée, utilisée en sixième (chapitre sur les fonctions et sur les
entiers relatifs), on admet que (+1) et 1 sont représentés par le même point, de
même que (+5) et 5.
12 3 4 5 6 7

-3 -2 -1 0 +1 +2 +3 +4 +5 +6 +7
On convient donc que : (+1) = 1 ; (+5) = 5 ; (+7) = 7 ; (+12) = 12 ; etc.
L'ensemble des entiers relatifs positifs TL + est égal à l'ensemble des entiers natu-
rels IN.
La même remarque s'applique à tout décimal positif; on peut donc écrire :
(+3,5) = 3,5 ; (+7,14) = 7,14 ; 12,35 = (+12,35) ; etc.
L'ensemble des décimaux relatifs positifs !D+ est égal à l'ensemble des nombres
«à virgule» étudié en 6ème et noté D.

II. ADDITION
1. Propriétés

Activité 1 : Calculons : (+9) + (-6) et (-6) + (+9); (-2) + (-3) et (-3) + (-2).
On constate que dans chaque cas on trouve le même résultat.
Nous pourrions effectuer le calcul avec d'autres nombres (entiers ou décimaux)
et constater la même propriété.

46
Propri

On dit
que
l'additi
on est
comm
utativ
e dans
Q).
Activité 2 : Calculons [(+7) + (-3)] + (-5) et (+7) + [(-3) + (-5)]
On constate que les deux calculs donnent le même résultat : ( — 1).
Nous pourrions effectuer le calcul avec d'autres nombres (entiers ou décimaux)
et constater la même propriété.

Propriété 2 : tous nombres relatifs a b et c, a:


pour , on
On note (a + b) + = a + ( + 0
c b
(a + b) + c = a + (b + c) = a + b + c

On dit que l'addition est associative dans ID.

2. Simplification d'écriture

Convention : dans une suite d'additions, on convient d'enlever les signes d'addi-
tion et les parenthèses autour de chaque nombre.

Exemples : (+9) + (-5) s'écrit plus simplement + 9 - 5 (-


7) + (-2) s' écrit plus simplement - 7 - 2

Exercice : écrire plus simplement


(+8) + (+4) ; (+9) + (-5) ; (+6) + (-10) ; (-7) + (+11) ; (-8) + (+5) ; (-5) + (-3)

Réfléchissons : rétablir les parenthèses et faire les calculs suivants :


+8 + 4 ; +9 - 5 ; +6 - 10 ; -7 + 11 ; -5 - 3 ; -12 + 8.

III. OPPOSE D'UN NOMBRE RELATIF


1. Rappel et notation

On a vu en sixième que ( — 5) et (+5) sont deux nombres opposés.


On dit aussi que (-5) est l'opposé de (+5) et que (+5) est l'opposé de (-5).
On note: (-5) = df>p(+5) ou (+5) = opp(-5).

47
2. Règle fondamentale

Calculons: (-3) + (+3); (+7,5) + (-7,5); (-9,2) + (+9,2).


On constate que dans chaque cas on trouve 0 comme résultat.
Nous pourrions prendre de nombreux exemples et constater la même propriété
pour tout nombre relatif (entier ou décimal).
Retenons :

Pour tout a opp(a) = = 0


nombre relatif a, on a :
+
La somme de deux nombres opposés es toujours égale à 0.
t
On pose : opp(a) = -a


3. Opposé d'une somme

Recopions et remplissons le tableau ci-dessous :


a b a + b opp(a + b) opp (a) opp(b)

(+5) (+6)
(+9) (-4)
(+3) (-8)
(-6) (+4)
(-7) (-5)

Nous observons que les résultats apparaissant dans les deux


colonnes grisées sont les mêmes.

Nous pourrions prendre de nombreux exemples de nombres a et


b (entiers ou décimaux) et constater la même propriété.

Retenons :

Pour tous nombres relatifs a et b, on


a:
On peut e opp (a + b) = opp (a) + opp(b)
'crire
-(a + b) = (-a) + (-b) = -a -b
autrement.

48
IV. SOUSTRACTION dans D
1. Soustraire un décimal
Calculons 7 — 5.
Cet exercice ne nous pose pas de difficulté et nous trouvons 2.
Calculons 8 - 13.
Jusqu'à présent nous ne savons pas faire ce calcul, cependant en utilisant les nota-
tions précédentes, nous allons donner un sens à ce calcul.
D'après ce qu'on a vu au 11.2. puis au 111.2., on peut écrire : 8 -
13 = (+8) + (-13) ; c'est-à-dire 8 - 13 - (+8) + opp(13)
On remarque alors que «soustraire 13» c'est «ajouter l'opposé de 13».
Retenons :

Pour tous nombres relatifs a et b, on pose : a - b = a + opp(b)

Soustraire un nombre, c'est ajouter son opposé.

Exemple: calculons (+7) — ( — 3).


on a: (+7) - (-3) = (+7) + opp(-3) = (+7) + (+3) = (+10).

Réfléchissons: calculer (-6) - (+10) ; (-8) - (+5) ; (-3) - (-7) ; (+7,3) - (-2,7);
(-3,4) - (-2,6); [(-3,4) - (-8,5)] + 13,8

2. Écriture simplifiée
Définition : une suite d'additions ou de soustractions s'appelle une somme algébrique.
Exemples : ( — 7,5) + (+8,40) — ( — 3,7) est une somme algébrique. (+8) — ( — 6)
est une somme algébrique
Activité 1 : Calculons les sommes algébriques suivantes : ( + 8 ) - ( - 6 ) ; ( + 6 ) -
(+9); (-12) - (+3); (-17) - (-21).
Nous obtenons: (+8) - (-6) = (+8) + (+6) = 8 + 6 = 14 ( + 6 ) - ( + 9 ) = ( + 6 ) + ( -
9) = 6 - 9 = -3 (-12) - (+3) = (-12) + (-3) - -12- 3 - -15
* (-17) - (-21) = (-17) + (+21) = -17 + 21 = 4
49
50 Observons le déroulement des calculs précédents :
(+8) - (-6) est devenu 8 + 6 ; (+6) - (+9) est devenu 6 - 9
(-12) - (+3) est devenu -12 - 3 ; (-17) - (-21) est devenu -17 +
21
On peut donc énoncer une première règle pour simplifier une somme
algébrique

Règle 1 : dans une somme algébrique, quand une parenthèse est


précédée du signe «moins», on peut supprimer la parenthèse et le
s u nombre entre parenthèses.
i
Rappelons d'après la convention du II. 2) que : Règle 2 : si des
g
parenthèses sont précédées du signe «plus», on peut supprimer les
n
parenthèses et le signe «plus» sans changer le signe du nombre entre
e
parenthèses.

«
m E x e m p l e : C a l c u l o n s A = ( + 8 ) - ( - 3 ) + ( - 2 ) - ( + 5 ) . Calculons la
o somme algébrique A après avoir supprimé les parenthèses :
i Appliquons la règle 1 : A = 8 + 3 + ( — 2) — 5 Appliquons la
n règle 2 : A = 8 + 3 - 2 - 5
s A = 11 - 7
» A = 4

Exercices :
à
Supprimer les parenthèses et calculer les sommes algébriques suivantes :
c E = (-5) + (+3) - (-6) ; F = (+9) - (+5) + (-8) ; G = (+6,4) - (-23) + (-5,7) -
o (+2,9) (dire à chacune des étapes quelles sont les propriétés utilisées dans les calculs).
n Activité 2 : Calculons de deux façons :
d
A = (5 + 9 - 4) - (3 + 8 - 12) + (-4 - 15 + 13)
i
1) en calculant ce qu'il y a dans chaque parenthèse
t
2) en appliquant les règles de suppression des parenthèses vues
i
précédemment.
o
Nous obtenons :
n
1)A = (5 + 9-4)-(3 + 8-12) + (-4-15 + 13 = 10-(-1) + (-6) = 1 0 + 1 -
d 6=5
e 2) Pour ce deuxième calcul, remarquons d'abord que
-(3 + 8 - 12) = -[(+3) + (+8) + (-12)] = opp[(+3) + (+8) + (-12)]
c = opp(+3) + opp(+8) + opp( —
h 12)
a - -3 -8
n +12
g
e
r

l
e

s
i
g
n
e

d
Donc, on peut écrire :
A = (5 + 9 - 4) - (3 + 8 - 12) + (-4 - 15 + 13)
= 5 + 9 - 4 - 3 - 8 + 1 2 - 4 - 1 5 + 13
= 5 + 9 + 12 + 1 3 - 4 - 3 - 8 - 4 - 1 5
39 - 34
5
Pour faire ce calcul, nous remarquons que nous sommes passés par deux éta-
pes : CD suppression des parenthèses
- (3 + 8 - 12) est devenu -3 - 8 + 12 ;
+ (-4 - 15 + 13) est devenu -4 - 15 + 13
et (2> calcul du résultat.

Règle :
Pour calculer une somme algébrique, on doit :
1) supprimer les parenthèses en appliquant les règles précédentes
2) -soit regrouper les nombres précédés du signe + et ceux pré-
cédés du signe -, avant de faire le calcul -soit faire le
calcul dans l'ordre qui parait le plus simple.

Remarque : si la somme algébrique comporte des parenthèses à l'intérieur de


crochets, on supprime d'abord les parenthèses puis ensuite les crochets.

Exemple : calculons la somme algébrique :


E - [(8 - 5 + 6 - 3) + (-4 - 6 + 5)] - [-(4 - 6 + 8) + (-3 - 10)]
1ère étape : appliquons les règles vues pour supprimer les parenthèses : E =
[8 -5 + 6 - 3 - 4 - 6 + 5] - [ - 4 + 6 - 8 - 3 - 1 0 ] 2ème étape :
appliquons les règles vues pour supprimer les crochets : E = 8 - 5 + 6 -
ème
3 - 4 - 6 + 5 + 4 - 6 + 8 + 3 + 10 3 étape : pour effectuer E on
peut :
a) soit regrouper les nombres précédés du signe + et les nombres précédés du
signe - : E = 8 + 6 + 5 + 4 + 8 + 3 + 1 0 - 5 - 3 - 4 - 6 - 6 E
= 44 - 24
E = 20

b) soit effectuer le calcul dans un ordre qui le rend plus simple :


E - -5 + 5 + 6 - 6 - 4 + 4 - 3 + 3 - 6 + 8 + 8 + 10
E = 0 + 0 + 0 + 0 +20
E = 20 I

51
EXERCICES

1. Calculer : A = 26+(57 - 35) B = 42+(29 - 78) C


A = (+4)+(+9,2) B = (-14,1) + (-5,3) = 52-(101 -32) D = 36-(26 - 58) E =
C = (+29,3)+(-7,4) D = (+0,9) + (+0,8) (39-85)-57 F = (-72 -36)+28 G = -
E = (-4,3)+(-243,5) F = (-521,6) + (+521,6)
(57-128)+8 H = —(—29—83)—121
G = 0 + (-3,4), H = (+7,25) + 0
, 8. Même exercice que le précédent A = (6,3
2. Calculer :
+ 4,5) + (-6,3 - 4,5) B = (4,8 - 6,5)
A = (-7) - (+8,1) B = (+238,2) - (-51)
C = (-17,21) - (+17,21) - (4,9 - 6,3) C= -3,09-(-
D = (-17,21) - (-17,21) 3,78+2,5)+(-18-1,7-1)
E = (+0,475) - (+0,47) - D = -(-73 + 29 - 12 - 36)
F = (-0,475) - (-0,47) -(121 - 56) + (-89 - 138) + 111
G = 0 (-5,23) H = (+5,12) - 0
E = -1,8 - [-1,2 - (-2,2+ 3)
3. Reprendre l'exercice 1 et calculer en suppri + ( - 7 - 9 - 0 , 1 ) ] + [- 0,1
mant d'abord les parenthèses + (5 + 9 - 8 + 4)]

4. Reprendre l'exercice 2 et faire le calcul après 9. Four préparer une fête, sept personnes ont fait
avoir supprimé les parenthèses les dépenses suivantes : Ali : 1 400 francs de
boissons ; Jean-Claude : 2 S,00 francs de
5. En regroupant les termes, calculer le plus sim poulets ; Justine : 350 francs de riz ; Olga :
plement possible : 850 francs de légumes ; Jean : 200 francs
A = -4 + 25 + 4, B = 97 - 36 + 3 de condiments ; Boubacar : 510 francs de
C = 42 + 209 + 8 D = -225 - 365 - 1,75 pain et Awa : 560 francs de fruits et divers.
È = -24,2 - 10 - 5,8 Ils décident de partager les frais à parts éga-
F = -3,25 + 1,2 - 0,75 + 2,8 les. Combien chaque personne doit-elle rece-
G = -4,71 + 1,07 - 0,81 + 4,71 - 1,07 voir ou reverser ?
H = 15,8 - 0,7 - 3,5 + 0,2 - 16 - 5,8
10. Une classe de 86 élèves de Ouagadougou veut
6. Calculer de deux manières différentes faire une sortie de fin d'année scolaire avec
a) en regroupant les nombres précédés du deux adultes en se rendant au lac de Dem près
signe + et ceux précédés du signe —. de Kaya. Les prévisions des dépenses sont :
b) en regroupant les termes pour simplifier les location de 2 cars à 50 000 francs l'un ; 1 000
calculs francs de pourboire à chacun des 2 chauffeurs.
A = -243 + 932 - 594 - 732 + 243 + 595 Sachant que les adultes paient 500 francs cha-
B = -2,32 - 5,57 + 32,5 - 63,5 + 3,54 cun, que 4 élèves en difficulté ne paient pas,
C = -67,2 - 52,4 + 38,9 + 72,61 + 35,43 qu'il y a 3 frères et sœurs qui ne paient que
7. Calculer de deux manières différentes 2 places et que la municipalité donne une sub-
vention de 20 000 francs, calculer la part que
a) en effectuant les calculs entre parenthèses
doit payer chaque élève.
b) en supprimant les parenthèses

52
Chapitre 8

PRISMES DROITS

I. LE CYLINDRE DE REVOLUTION
1. Définition
a) exemples :
Observons une boîte de lait, un tube :

LAIT
.Bases

boîte de lait morceau de tube


Ces objets sont des cylindres de révolution.

b) manipulation :

Faisons tourner un rectangle en carton ABCD autour du côté AB.


Il décrit alors un solide qui est un cylindre de révolution.
La droite (AB) est l'axe du cylindre.
Le segment [CD] est une génératrice du cylindre.
Les disques de rayon AD et BC sont les bases du cylindre. Ils ont même
dimension.

Définition :
Un cylindre de révolution est un solide obtenu en faisant tourner un
rectangle autour de l'un de ses côtés.

53
2. Représentation en perspective

Pour représenter un cylindre de


révolution en perspective, on
représente les bases par des
«disques aplatis» (appelés ellipses
en mathématfques)

3. Construction

Activité 1 : Découpons avec une cisaille la boîte de lait et déplions la.

rayon

rayon

54

„«,•

Nous obtenons un patron de la boîte

Nous constatons que la surface latérale est un rectangle dont la longueur est égale au périmètre de-
la base (circonférence du cercle).

Activité 2 : Faire sur une feuille le patron d'un cylindre de 5 cm de hauteur et de 2 cm de rayon.
4. Formule du volume du cylindre

Retenons :

Volume du cylindre = Surface de base x Hauteur

Rappelons que la surface de base est égale à TTR2 = J I X R X R

Exercices :
Exercice 1 : calculer le volume d'un cylindre de 10 cm de hauteur et dont la
base a un rayon de 3 cm.

Exercice 2 : quel volume d'eau faut-il pour remplir un fût de forme cylindrique
de 1,20 m de hauteur et dont la base a un rayon de 0,5 m.

II. LE PRISME DROIT


1. Observation

Observons les objets représentés ci-dessous :

i (
bases i base
face latérale

F
*
1
.16.
W
\face latéral

'CD"
face latérale

O
.16.
\

Nous constatons que chacun de ces objets a :


- pour faces latérales des rectangles,
- pour bases des polygones (*) de mêmes dimensions

les bases de ces solides ne sont pas obligatoirement les faces sur lesquelles reposent ces
solides.

De tels solides sont appelés des prismes droits.


s %

Questions : pourquoi les arêtes latérales d'un prisme droit sont-elles égales ?
(*) un polygone est une figure plane à plusieurs côtés M
55
'
2.
À'-X
/y.'-.-y.-ï u
/
•'.•.■.•.-.•.•.•;.

fig D'
.
3

Remarque : Dans la figure 4 la


face sur laquelle le prisme est
posé n'est pas une base de ce
Représentation en perspective prisme.
D

Questions :
Citer et donner la nature des bases de chacun des prismes représentés dans les figures 1 ;
2 ; 3 et 4 ? Quel autre nom donne-t-on au solide de la figure 3 ?

3. Construction

Activité 1 : Déplions le prisme à base triangulaire, nous obtenons le patron :

fig. 4

3
56
Activité 2 : Recopier le patron ci-dessous sur une feuille et construire le prisme
correspondant (ne pas oublier les languettes pour l'assemblage).

E
E
mA mmmy
■ ■ lu ■ ■
/B , C „ D ",„'.*'.*.E
',
"

'■'■■#/'•-■ ' - ■ '!?■' '■'

3. Formule du volume du prisme

Retenons :

Volume du prisme = Surface de base x Hauteur

Nous remarquons que les formules donnant le volume du prisme et du cylindre


sont les mêmes.

Exercice

1) Tracer un patron d'un prisme de 10 cm de hauteur ayant une base triangu


laire dont les côtés mesurent 3 cm, 4 cm et 5 cm.

2) Construire le prisrrje correspondant au patron réalisé.

3) Après avoir observé la nature du triangle de la base de ce prisme,


calculer


57
kilométrique constituée d'un paral-
lélépipède rectangle surmonté d'un demi-
cylindre

=-.■-■. V.\JV.\\
2
1J T

EXERCICES *Twi.«.iwi
r

>
.......4.J|
1. Construire un patron d'un prisme droit

1 de
5 cm de hauteur dont la base est un
triangle
objet 2

équilatéral de 3 cm de côté.
Calculer le volume de ce prisme.

2. Une tente a la forme du prisme représenté


ci-
dessous.
.A'

Le côté BC mesure 3,5 m et la hauteur


AH mesure 2,5 m. Les arêtes AA', BB' et
CC ont pour longueur commune 4,6 m.
Calculer le volume de cette tente.

3. Dessiner en perspective et donner un


patron d'un prisme droit de 6 cm de
j hauteur et dont la base est un triangle
équilatéral de 6 cm de côté.

a) Représenter un patron d'un cylindre


de
6 cm de hauteur et dont la base est un
disque
de 3 cm de rayon.
b) Représenter le cylindre en
perspective.

5. Calculer les volumes des objets représentés


ci-dessous (l'unité est
le mètre pour les
objets 1, 2 et 3 çt'le
cm pour l'objet 4) :
l'objet 4 est une borne
3 on est représentée par le dessin ci- terre, chaque camion ayant une
dessous : capacité
1.6 m de 6 m3.

16. On 7. Une ligne électrique de 50 km de longueur


veut est constituée par 3 fils de cuivre de 1
creu cm de diamètre.
ser 1) Calculer le volume de cuivre contenu
une 0,8 m dans
tran cette ligne
chée 1) Calculer le
2) Sachant que 1 dm3 de cuivre pèse 9
de volume de cette tranchée
kg,
100 2) Sachant que le calculer la masse de ces fils.
■1 m volume de la terre
de remuée & On veut fabriquer un tuyau de plomb
long augmente de 20 %, ayant 4 cm de diamètre intérieur et 5
o
dont calculer le nombre de mm d'épaisseur. Sa longueur est de 10
bj
la camions nécessaires à l'enlèvement de m. Calculer le volume de plomb
et
secti cette nécessaire à sa fabrication.

58
Chapitre 9
MULTIPLICATION DANS D)

I. PRODUIT DE DEUX NOMBRES RELATIFS

1. Produit de deux nombres positifs


Exemple : Calculons : (+5) x (+3) ; (+2,5) x (+8) ; (+0,1) x (+0,5)
Au chapitre 7 nous avons identifié Z+ à N et D àD) + .
Nous pouvons donc écrire que :
(+5)x(+3) = 5 x 3 = 15 = (+15); (+2,5)
x (+8) = 2,5 x 8 = 20 = (+20) ; (+0,1) x
(+0,5) = 0,1 x 0,5 = 0,05 = (+0,05).
Nous pouvons donc énoncer la règle suivante qui s'applique au produit de
deux
nombres relatifs :
____________________________A_________________________________
Régie 1 :
Le produit de deux nombres positifs est un nombre positif dont la valeur
absolue est le produit des valeurs absolues de ces nombres.

Exemple : (+6) x (+4) = (+24)

2- Produit de deux nombres de signes différents


Exemple : Calculons (+3) x (-40) et (-2) x (+5)
Nous remarquons que (+3) x (-40) = 3 x (-40)
= (-40) + (-40) + (-40)
= (-120)
Conclusion : (+3)x(-40) = (-120)
De la même façon (-2) x (+5) = (+5) x (-2).
= 5x(-2)
y - (-10)

Conclusion : I (-2) xi(+5) = (-10)

59
- Nous pouvons donc énoncer la règle suivante qui s'applique au produit de deux
nombres relatifs :

Régie 2 :
Le produit d'un nombre négatif par un nombre positif est un nombre
négatif dont la valeur absolue est le produit des valeurs absolues de
ces nombres.

Exemple : ( - 3 ) x (+7) = (-21)

3. Produit de deux nombres négatifs


Exemple : Calculons (-1) x (+5) et (-5) x (-3). (-
l)x(+5) = (-5) = opp(+5) ( - 5 ) x ( - 3 ) =
[(-1)

opp(-15)
Conclusion: ( —5 ) x ( —3) = +15

Nous pouvons alors énoncer la règle suivante qui s'applique


au produit de deux nombres relatifs :
Régie 3 :
Le produit de deux nombres négatifs est un nombre positif
dont la valeur
absolue est le produit des valeurs absolues de ces
nombres.

Exemple: (-8)x(-2) = (+16)

4. Règle des signes


Résumons : (+3) x (+5) = (+15) (-3)x(-5) = (+15)
(-3)x(+5) = (-15) (+3)x(-5) = (-15)
Conclusion :
- le produit de 2 nombres de même signe est un nombre positif
- le produit de 2 nombres de signes contraires est un nombre négatif
Remarque : la règle des signes est la même pour la division
Exemples : (-15) : (+5) = (-3) ; (-15) : (-3) - (+5)
D'où les tableaux récapitulatifs :
(+) X (+) = (+) (+):(-) = (-)
(+) : (+) = (+) (-):
(-)x(-) = (+) (-) = (+)

1
60
II. PROPRIETES

Rappel :
Pour éviter toute confusion avec la lettre x, le produit a x b sera noté ab.

1. Activité 1

Calculons : ( - 3,7) x (+9) et (+9) x (- 3,7) ; (-


2) x (-3) et (-3) x (-2); (-5,4)
x (-8,4) et (-8,4) x (-5,4)
On constate que dans chaque cas on trouve le même résultat.
Nous pourrions prendre de nombreux exemples de nombres relatifs et constater la
même propriété.

Propriété 1 : Pour tous nombres relatifs a et b, on a : ab = ba

On dit que la multiplication est commutative dans D).

2. Activité 2

Calculons: [(+2) x (-3)] x (-5) et (+2) x [(-3) x (-5)] ;


[(+3,4) x (-1,7)] x 4 et (+3,4) x [(-1,7) x 4].
On constate que dans chaque cas on trouve le même résultat.
Nous pourrions prendre de nombreux exemples de nombres relatifs et constater la
même propriété.

, Propriété 2: pour nombres relatifs a b e c o a (ab)c = a(bc)


tous , t , n
On note : (ab)c = a(bc) = abc

On dit que la multiplication est associative dans D.

61

J
EX
ER
CIC
ES
1. n
n
É e
c r
r l
i e
r r
e é
s s
o u
u lt
s a
f t
o :
r a)
m (+
e 3)
d +
' (+
u 3)
n +
(+
p 3)
r +
o (+
d 3)
u +
i (+
t 3)
l +
e (+
s 3)
s b) ( -
o 5
m )
m -
e (-
s 5
s )
u -
i (-
v 5
a )
n -
t (-
e 5
s )
e -
t (-
d 5
o )
-
( r
- e
5 s
) o
u
- s
f
( o
- r
5 m
) e
d
- '
u
( n
- e
5 s
) o
c) m
(+ m
1 e
3) l
+ e
(+ s
1 p
3) r
+ o
(+ d
1 u
3) it
+ s
(+ s
1 u
3) i
+ v
(+ a
1 n
3) t
d) s
(- e
1 t
2) d
- o
n
(-
n
1
e
2)
r
-
l
(-
e
1
r
2)
é
-
s
(-
u
1 l
2) t
2. a
t
É :
a) b) (+12) x 5
c
8 d) 4 x (+7)
r
i x
(- (-
3) 4
c) 2)
(- x
1 (
4) +
X 5)
3 D
=
3 (
. +
5
C 1)
a x(
l +
c 1
u 0)
l E
e =
r (-
l
5
e
1)
s
x
p
(-
r
o 1
d 0)
u F
i =
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s +
s 4
u 0
i 1)
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a (-
n 3
t 2)
s G
: =
* (-
■ 4
A 8
= 7
( 9)
+ x
1 0
2) H
x( =
- (
5) +
B 3
= 5
(- 9
2 8
0) >
x( x(
- -
1 l)
2) I
C =
= (-
6 (-
5 1
4) 2)
x(
+l D
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-i (-
6
4 2)
. :
(
C +
a 3
l 1)
c E
u
=
l
(
e
+
r
1
l
e 0)
s *:
q (-
u 1)
o F
t =
i 0
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n (-
t 1
s 0)
s G
u =
i (-
v 4
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t :
s (
: +
A 1
= 0)
(+ H
4 =
5) (
: +
(+ 1
9) 4)
B :
.= (-
(+ 2
8 8)
4) I
: =
(- (-
7) 4
C 8
= )
(- :
7 (-
2) 3
: 2
) 5)
D
5 =
. 2,
0
C 1
a x
l 3,
c 0
u 2
l E
e =
r 0,
l 3
e x
s (-
p 2,
r 5)
o F
d =
u (-
i 7,
t 2
s 1
s 6
u 5)
i x
v 0
a
n 6.
t
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c
2,
u
7
l
X
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(-
r
1, a
3) p
B r
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- s
5, a
7 v
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X i
0, r
5 r
C e
= g
- r
o
3,
u
7
p
X
é
(- a
7, d
r x
o (-
i 5)
t D
e =
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e 2)
n x
t 2
c 5
e x
r 7
x
t (-
a 4)
i x
n 0,
s 0
f 1
a E
c =
t (-
e 4,
u 6
r 2)
x
s
3,
A 2
= 6
(- X
5) (-
x( 8,
- 1
7) 4)
B x
= 0
(-
5)
x
(-
0,
1)
x
0,
2
x
(-
1
0)
C
=
(-
8)
x
0,
2
x
(-
1,
2
5)
* 7. 7)
S B
a =7
n X
s (-
f 2)
a X
i (-
r 5)
e X
l (-
e 2,7
s )X
c 8,2
a
l C
c =
u (-
l 5)
s x(
, -
d 4)
o x(
n -
n 3)
e x(
r -
l 2)
e x(
s -l)
i D
g - (-
n 20
e )
d X
u (-
19
r )
é X
s (-
u 18
l
)x
t
...
a
x
t
(-
d
3)
e
x
A (-
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(- x(
3,2 -l)
)X E
2 =
X (-
(- 20
4,7
)x
)x
(+
(-
19
1,5
)x
)X
(-
(-
18 (+1
)x. 2)
..x b)
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(+6
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p ult
l at
i éga
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r 0
( f)
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rés
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) at
p éga
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r 15)
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le
l div
o ise
r ur
s par
q 2.
u

62
'

Chapitre 10 DÉVELOPPEMENT -
FACTORISATION

I. RAPPEL DANS D)
Nous savons depuis la sixième que 7 x (100 + 5) = 7 x 100 + 7 x 5
8 x (50 - 2) - 8 x 50 - 8 x 2

- Les égalités 7 x (100 + 5) = 7 x 10Q + 7 x 5 et 8 x (50 - 2) = 8 x 50 - 8 x 2


traduisent la propriété de distributivité de la multiplication par rapport à l'addi
tion et à la soustraction.

- Dans l'expression «7 x 100 + 7 x 5» ; 7 est le facteur commun à 7 x 100 et


à 7x5.
Dans l'expression «8 x 50 — 8 x 2» ; 8 est le facteur commun à 8 x 50 et à
8x2.

II. DISTRIBUTIVITÉ de la multiplication par rapport


à l'addition dans H)

1. Activité
Complétons le tableau ci-dessous :

a b c b + c a(b + c) ab ac ab + ac

+4 +5 +6
+3 -4 +7
-2 +3 -7
-4 -2 -5
-3 -5 +9
+2,5 +5,7 -1,7

En comparant les deux colonnes grisées, nous constatons que dans tous
les cas, on a : a(b + c) = ab + ac.
7

Si nous calculons a(b - c) et ab o n a : a ( b - c ) = a b - a c .


ac, nous constatons que dans tous les cas,
Nous constatons donc que la multiplication est distributive par rapport à l'addi-
tion et à la soustraction dans Q).
Nous pouvons donc énoncer la propriété suivante :

Propriété : pour tous nombres relatifs a, b et c, on a :

a(b -^ c) = ab - ac| (2)


(1) et

(1) : on dit que la multiplication est


distributive par rapport à l'addition
(2): on dit que la multiplication est distibutive par rapport à la soustraction

2. Développement
En passant de l'écriture a(b + c) à l'écriture ab + ac ou de l'écriture a(b - c)
à l'écriture ab - ac, on dit qu'on a développé a(b + c) ou a(b - c).
Exemple: Développer A = -5 (x + y) et B = a(3 - b)
On obtient: A = -5 (x + y) = (-5)x + (-5)y -------5 x - 5 y
B - a(3 - b) = 3a - ab

3. Factorisation
En passant de l'écriture ab + ac à l'écriture a(b + c) ou de l'écriture ab — ac
à l'écriture a(b - c), on dit qu'on a factorisé ab + ac ou ab - ac.
On dit aussi qu'on a mis «a» en facteur dans ab + ac ou ab — ac.
Exemple: Factoriser A = 2a — 2b et. B = 5x + ax — bx
On obtient: A = 2a - 2b - 2(a - b)
B = 5x + a x - b x = x(5 + a - b )
RETENONS :

1 développement a b + a c = a (b + 1 développement a b - a c = a ( b -
c) [ factorisation c) } factorisation j

64
EXERCICES
1. Développer les expressions suivantes et don >! 8. Mettre le nombre ( -1) en facteur dans les sommes
ner le résultat : suivantes : P = ( - 3 ) + ( - 6 ) + ( - 4 ) Q = ( + 4 )
■.A = 8 x (7 + 3), B = 5 x (15 - 4) C = + (-5) - (+9) - (-3)
7x(8 + 1) 'D = E = -5(8 - 4) F = G =
(-2)x[(-9) + (+6)] H = - 3 ( - 2 - 8 ) I = - 9. Factoriser :
4(5 - a) A = 5a + 5b B = 8x - 8y
C = 3a + 3b - 3c D = 5a + 10b
2. Trouver un facteur commun, effectuer la mise E = 16 JC - 8y F = 9a + 6b -3c
en facteur et donner le résultat : G = 10a + Ï5b H = 12x - By
A=5x7 +5x6 B=4x8~-llx8 I = 12a + 9b - 6c
C = . 1 2 x 8 + 5xl2
D = (+6) x (-3) + (+6) x (+8) 10. Développer et simplifier les calculs : A = 5(2 JC +
E = (+10) X (-4) + (,-5)x(-4) 3y) + 4(3x - 2y) B = 3{x + y - 5) + 5(2;c - y
F = (+6) x (+9) + (+6) + 3) - 2 ( - 3 J C - 2 y - 8 )

3. Trouver un facteur commun, effectuer la mise % 11. On considère le produit suivant :N P = ab a et


en facteur et donner le résultat : b étant deux naturels
A = 5x7 + 5 x l î + 5 x 4 1) On ajoute 10 au premier facteur a
B = 13 x 2 + 7 x 2 - ^x 2 a) Ecrire le nouveau produit Q obtenu
C = 7x4 - 9 x 4 + 4 x 8 '■ b) Calculer P - Q
D = 52 + 6 x 5 2) On retranche 10 au premier facteur a
E = .13 X 10 - 10 2 F = 12 x 6 - 12 a) Ecrire le nouveau produit R obtenu
b) Calculer P - R
4. Factoriser et donner une écriture simplifiée
de: 12. Le produit de deux naturels est 1 500. Si l'on
A = 5a + 8a B = 8y - 3y C = ajoute 20 au premier facteur, le produit devient
13a - 10a D = 8a + a 1 900. En s'aidant de l'exercice 11, trouver ces
E = 3x + 5x - 6x F = 5y - 12y + y nombres ?

,5. En s'inspirant de l'exercice précédent, donner / une 13. Le produit de deux naturels est 899. Si l'on
écriture simplifiée de : . A = 3a + 7b + 2a + 4b B- retranche 15 au premier facteur, le produit devient 599.
8t- 5u-2u + 4t J C=9a-3b--5b-6a D=5(a+b) + 3(a En s'aidant de l'exercice 11, trouver ces nombres ?
+ b)
14. Développer et donner le résultat sous la forme
6. Développer les produits suivants et effectuer la plus simple possible : \
les opérations qui sont possibles : A = a(b + c — d) + b(c + d - a) 1
A = 4(a + b) B = 9(x-4) C= -5(riï-p) +-c(d - a - b) + d(a - b - cj
D = a(5 + b) E = (3x + 5y)a
F = 4(x + y - 5) G = 8(a + b - c) / H =
7(xy + z - 2) I = 2a(b + c - d)

7. Développer :

C = 4a(3a + 5b - 8c)

65
Chapitre 11 PUISSANCE ENTIÈRE D'UN
NOMBRE

I. DEFINITION
1. Introduction
Activité : Calculons A = 2 x 2 x 2 x 2 x 2 . On trouve 2 x 2 x 2 x 2 x 2 = 32

A se présente sous la forme d'un produit de 5 facteurs égaux à 2.

Pour simplifier l'écriture de A, nous allons adopter la convention suivante :

On note : 2 x 2 x 2 x 2 x 2 = 25
qui se lit : « 2 puissance 5 » ou « 2 exposant S ».

(5 s'appelle l'exposant, il représente le nombre de facteurs égaux à 2).

Cas particuliers :
a2 = a x a se lit aussi «a au carré» par analogie avec le calcul de l'aire d'un carré. a 3 = a x a x a
se lit aussi «a au cube» par analogie avec le calcul du volume d'un cube.

ne pas confondre puissance et produit

Exemples : double et carré : 2a = a + a et a x a = a2


triple et cube : 3a = a + a + a et axaxa = a 3

Exercice : Calculer 34 ; 1,52 ; 110 ; 43 ; (-2)4 ; (-2)3.

2. Conventions
Activités :
1) Calculer 2 6 ; 2 5 ; 2 4 ; 2 3 ; 2 2 . Après avoir observé la série des résultats, donner une valeur à
2 1 ; à 2° ?

On obtient 2 6 = 64 ; 2 5 = 32 ; 2 4 = 16 ; 2 3 = 8 ; 2 2 = 4.
On s'aperçoit qu'un résultat s'obtient en divisant le résultat précédent par 2.
On est donc amené logiquement à répondre que 2 1 = 2 ; 2° = 1.

66
2) Calculer 3 6 ; 3 5 ; 3 4 ; 3 3 ; 3 2 et donner une valeur à 3 1 et à 3°. On obtient
3 6 = 729 ; 3 5 = 243 ; 3 4 - 81 ; 3 3 - 27 ; 3 2 - 9. On s'aperçoit qu'un
résultat s'obtient en divisant le résultat précédent par 3. On est donc amené
logiquement à répondre que 3 1 = 3 ; 3° = 1.

Conclusion :
De la même façon, par convention on est amené à poser :
5 1 = 5; (-3) 1---------------3; 2751 = 275; 2,8 1 = 2,8
et 5° = 1 ; (-3)° - 1 ; 275° = 1 ; 2,8° = 1

o 4 = 0 ; O 3 = 0 ; O 2 = 0 ; O 1 = 0 mais 0° n'est pas défini.

3. Définition
«a» étant un nombre, en utilisant les conventions précédentes nous pouvons
écrire : a 6 = a x a x a x a x a x a ; b 3 = b x b x b ; a 1 = a et a 0 = 1 (pour a
* 0).

Définition : «a» étant un nombre relatif et « n » un entier naturel, on

pose: a n _ a x a x a x.........x a (n facteurs égaux à a)


V
a non nul.
a1 _ a pour

a0 _ 1

II. OPÉRATIONS SUR LES PUISSANCES

1. Produit de deux puissances d'un même nombre


Activité : Écrivons 5 3 x 5 4 sous forme d'une puissance de 5. La
multiplication étant associative, nous obtenons :
3 4
5 x5 = ( 5 x 5 x 5 ) x ( 5 x 5 x 5 x 5 ) = 5 x 5 x 5 x 5 x 5 x 5 x 5 = 57.
(3 fact.) (4 fact.) (3 + 4) - 7 fact.)

Exercice : Sur le même modèle que précédemment, écrire sous la forme d'une
puissance : 2 5 x 2 7 ; (1,5) 2 x (1,5) 5 ; (-3) 4 x (-3) 2 ; 4 3 x 4 1 ; 5 3 x 5°.
Propriété 1 : me n étant deux entiers naturel e a u nombre relatif,
t s t n
m . m+n
on a : a xa a
- a «
"

67
2. Puissance d'un produit

Activité : Écrivons (3 x 5) 4 sous forme d'un produit de deux puissances.


La multiplication étant associative et commutative, nous obtenons :
(3 x 5) 4 = (3 x 5) x (3 x 5) x (3 x 5) x (3 x 5) =
(3x3x3x3)x(5x5x5x5)
34 x 54

Exercice : Sur le même modèle, écrire sous la forme d'un produit de deux puis-
sances : (6 x 4) 3 ; (2,5 x 6) 4 ; (-4x1,5)2; ((-2) x (-5)) 3 .

Propriété 2 : a et b deux nombre relatifs e m étant u entier


étant s t n
naturel, on a (ab)m = ambm •

3. Puissance d'une puissance


Activité : Écrivons (52)3 sous forme d'une puissance. Nous obtenons :
(52)3 = 1
x x 52
= (5x5) x
(5x5) x (5 x 5) 6 facteurs (3 x 2)
6
5 égaux à 5

Exercice : Sur le même modèle, écrire sous la forme d'un produit de deux puissances : (34)2 ;
(103)3 ; ((-2)3)2; (78)0.

Propriété 3 m *t étan deux entiers naturels e a étant u nombre


: i n m n t amn t n
relatif, on a (a ) = •

III. PUISSANCES DE 10
1. Règle pratique

Activité :

1) Calculer les nombres suivants : 10 5 ; 10 4 ; 10 3 ; 10 2 ; 10 1 ; 10°. n étant un


entier naturel, donner une écriture de 10 n .

2) Écrire en chiffres puis sous forme d'une puissance de 10 :


un million ; un milliard. ,

68
On obtient :
1) 105 = 100 000 ; 104 = 10 000 ; 103 = 1 000 ; 102 = 100 ; 101 - 10 ; 10° - 1
2) un million = 1 000 000 = 10 6 ; un milliard = 1 000 000 000 = 10 9 .

Règle pratique : n étant un entier naturel, on a


10" = 1 ... suivi de «n» zéros.

2. Notation scientifique d'un nombre


Considérons le nombre n = 7 480 000.
Ce nombre peut s'écrire : n = 7,48 x 1 000 000 - 7,48 x 10 6
On a écrit le nombre n sous la forme n = a10p ; «a» (=7,48) étant un nombre
relatif compris entre 1 et 10 et «p» (=6) étant un nombre entier.
On dit que 7/48 x 106 est la notation scientifique de 7 480 000.

Règle : Pour écrire un nombre n en notation scientifique, on l'écrit


sous la forme n = a10p ; a étant un nombre relatif compris entre 1 et
10 (éventuellement égal à 1).

Exemple :
Écri/vons 32 500 en notation scientifique.
Il faut donc écrire 32 500 sous la forme a10p avec a compris entre 1 et 10.
On obtient 32 500 = 3,25 x 10 000 = 3,25 x 10 4.
Remarque : certaines calculettes travaillent en notation scientifique, cela signifie
que le nombre 7 480 000 est affiché par la calculette de la façon suivante :

7. 4 8 06
qui se lit : 7,48 x 10 6 = 7 480 000.

Réfléchissons :
• Calculer 3,147 x 105.
• Écrire en notation scientifique n = 450 000 000.
• Calculer le nombre affiché par la calculette ci-dessous

3. 2 1 5 03
V

EXERCICES :
» 1. Écrire sous forme de puissance d'un naturel : 14. 1) Vérifier par le calcul que :
6 x 6 x 6 ; 7 x 7 x 7 x 7 x 7 ; (-2)x(- a ) l + 2 +' 2 2 + 2 3 = 2 4 - 1
2)x(-2)x(-2) b) 1 + 2 + 2 2 + 2 3 + 2 4 = 2 5 - 1
c) 1 + 2 + 2 2 + 2 3 + 2 4 + 2 5 = 2 6 - 1
2. Calculer : 27 ; 05 ; 33 ; T ; 108 ; 81 ; 5° ;
2) En s'inspirant des résultats précédents :
(+3)2 ; 0,l2 ; (-2)4 ; (+2)4 ; (+5,62)°...
a) donner une expression plus simple de
3. Écrire sous forme de puissance : 9 ; 27 ; 8 ; 1 + 2 + 2 2 + 2 3 + 2 4 + ... + 2 28 + 2 29 .
10 000 ; 1 000 000 ; 0,01 ; 1 ; 1,44 ; -27 b) 1 000 étant une valeur approchée de 2 M,
donner une valeur approchée du résultat pré
4. On donne x = 0,1. Calculer x2 ; x3 ; x*. En cédent.
déduire une règle pratique pour calculer 0,1". 3) Pour avoir bien travaillé en classe, vos
parents vous ont promis de vous donner un peu
V' 5. Écrire sous forme de puissance d'un nombre : d'argent de poche pendant 30 jours de la façon
3 5 X 3 2 ; 114 X H3 x 112; c25xc12; (52)4 ; (73)5 ; suivante : 1 franc le 1er jour, 2 francs le 2ème
(z3)2 x (z5)3 jour, puis chaque jour le double de ce qu'ils
ont donné la veille.
6. Mettre x2 en facteur dans x2 + x3 + x4 + x5.
a) Exprimer par une puissance de 2 la
7. Trouver x tel que x2 = 36 (2 solutions) et y somme reçue le 3ème jour ; le 10ènK jour ; le
tel que y 2 = -9. 30ème jour.
b) Exprimer par une somme de puissances
8. On donne le nombre a = (—3). de 2 la somme totale reçue au bout de 8 jours ;
Calculer a2 ; a3 ; a4 de 30 jours.
c) A l'aide du résultat trouvé au 2), donner
9. Même exercice en prenant a = (-0,1) une valeur approchée de la somme totale ainsi
gagnée.
~Vk Quels sont les entiers relatifs dont le carré
vaut : (+9) ; (+64) ; (+121) ; (-100) ; (+1) 1
15. 1) La vitesse moyenne de la lumière est d'envi-
ron 300 000 km/s. Calculer la distance par-
-rll. Quels sont les entiers relatifs dont le cube
courue par la lumière en une heure ; en un
vaut : (+1) ; (+8) ; (-27) ; 0 ; (+1 000) ;
jour ; en un an.
(-1 000) ; (+1 000 000) ; (-1 000 000)
2) Donner une valeur approchée (en notation
12. Écrire en notation scientifique les nombres scientifique) de ce dernier résultat sous la
suivants : forme a 10", a étant un nombre décima),
2 750 ; 525 000 ; 1 000 000 000 ; 1 025 ; exprimé avec un chiffre après la virgule.
vingt cinq millions deux cent trente mille ;
trois cent soixante milliards.

13. Calculer 210.


1 000 étant une valeur approchée de 2 m, don-
ner une valeur approchée 2 20 ; 230.

70
V

Chapitre 12
CÔNES - PYRAMIDES

I. LE CÔNE DE RÉVOLUTION
1. Définition

a) observation

Le toit de chaume d'une case de base circulaire est un exemple de cône

b) manipulation :
La partie taillée d'un crayon cylindrique est un exemple de cône.

AOB est un triangle en carton rectangle en O.


Faisons le tourner autour d'un des côtés de l'angle droit ; autour
de [OA] par exemple. Il décrit alors un solide qui est un cône de
révolution.
La droite (OA) est l'axe du cône. Le segment [AB] est une
génératrice du cône. Le disque de rayon OB est la base du
cône. OA est la hauteur du cône.
Définition :
Un cône de révolution est un solide obtenu en faisant tourner un triangle rectangle autour
de l'un des côtés de l'angle droit.

71

_j
2.
Représ

Pour représenter un cône de


révolution en perspective, on
représente la base par une ellipse,
c'est-à-dire par un «disque aplati»
comme pour le cylindre.

3. Construction

Activité 1 :
Développons le cône représenté ci-dessous ; c'est-à-dire ouvrons le
j

SURFACE LATERALE

; i
Nous obtenons un patron du cône
Nous constatons que le développement de la surface latérale est un secteur circulaire dont le
périmètre est égal au périmètre de la base du cône.
En effet, les points situés sur le cercle de la base du cône sont tous à la même distance du sommet
(voir le paragraphe «définition»).

s 72
Activité 2 : 3 cm

une feuille de papier le patron ci-contre en


8
d'attache respectant les dimensions indiquées et
construire le cône correspondant.

4. Formule du volume du cône


Retenons :

Volume = (Surface de base x Hauteur) : 3

Rappelons que la surface de base est égale ànR 2

Exercice : Calculer le volume d'un cône de 1 m de hauteur et dont la base a un


rayon de 2 m. Donner une approximation décimale au centième par défaut du
résultat en m3.

II. LA PYRAMIDE

1.

sommet —
base

Observation
Nous constatons que chacun de ces objets a :
- pour faces latérales des triangles ayant un sommet commun
- pour bases un polygone.
De tels solides sont appelés des pyramides.

73
2. Représentation en perspective

La figure ci-contre représente une pyramide.

- Le polygone ABCDE est sa base.


- S est son sommet
- [SA] est une de ses arêtes latérales
- SAB est une de ses faces latérales
- SH est sa hauteur

Question : citer les autres arêtes latérales et les autres faces latérales.

3. Cas particulier : la pyramide régulière

En voici trois exemples :

pyramide régulière à base triangulaire


pyramide régulière à base carrée

Ces 3 pyramides sont régulières car :


- leurs bases sont des polygones dont
les côtés sont égaux (triangle équilatéral,
carré, hexagone ayant six côtés égaux)

- leurs arêtes latérales sont égales,


c'est-à-dire que leurs faces latérales sont
des triangles isocèles.
B ----- c

Pyramide régulière à base hexagonale


-■

On remarque dans ce cas que :


-. la base d'une pyramide régulière est un polygone dont les côtés et les angles
sont égaux, on dit aussi que le polygone est régulier
- la base d'une pyramide régulière est inscriptible dans un cercle
- la hauteur issue du sommet passe par le centre de ce cercle.
Retenons :

Une pyramide est un solide qui a pour base un polygone (figure à plu-
sieurs côtés) et dont les faces latérales sont des triangles ayant un som-
met commun appelé sommet de la pyramide.
Une pyramide régulière est une pyramide qui a :
- pour base : un polygone régulier
- des arêtes latérales égales

4. Construction
Activité 1 : Développons la pyramide représentée ci-dessous :

face latérale

Nous obtenons un patron de cette pyramide.

Questions :
• Citer les faces latérales de cette pyramide
• Citer les arêtes latérales de cette pyramide
• Quelle est la nature de la base ?
--- ^
Activité 2 : Recopier sur une feuille le patron ci-dessous en respectant les dimen-
sions indiquées et construire la pyramide correspondante :

s
s 6cm
6 cm
Question :
La pyramide ci-dessus est-elle régulière ? Pourquoi ?

Exercice :
Faire le patron et construire une pyramide régulière dont la base est un triangle
équilatéral de 5 cm de côté et dont les arêtes latérales mesurent 10 cm.

5. Formule du volume de la pyramide

Retenons :

I Volume = (Surface de base x Hauteur) : 3 I

Remarque : les formules du volume du cône et de la pyramide sont les mêmes.

Réfléchissons : Une pyramide et un prisme ont même base et même hauteur;


comparer leurs volumes.

76
Récapitulons : AIRES et VOLUMES de figures et solides usuels
(S désigne la surface et V désigne le volume)

Rectangle Carré Trapèze

Longueur
I
3
S = AD x AB = L x I (AB + DC) x BH
S = AB x AD = c 2

Parallélogramme Triangle Cercle / Disque

Ar- —7B

S = AB x AH BCxAH S = JIR2
S=

Cube Parallélépipède rectangle Prisme

largeur,

7 Longueur
A 4-<
3 CD

r
r.

V = AB x AD x AE = c 3 = ABxADxAE = L x l x h V = Base x Hauteur

Pyramide Cylindre Cône

V=
Base x hauteur
V = Base x Hauteur
V=
Base x Hauteur

*
EXERCICES

1. Quelle est la hauteur d'une pyramide de 6. Représenter en perspective cavalière et don


3 dm3 de volume et dont la base mesure ner un patron d'une pyramide de base carrée
1,5 dm2 ? de 4 cm de côté et dont les faces sont des trian
gles équilatéraux. Calculer son volume,
2. Calculer le volume de terre qu'il faut pour sachant que la hauteur de la pyramide mesure
remplir une fosse pyramidale de base carrée 3 cm.
dont le côté mesure 0,65 m et la hauteur
1,05 m ? 7. Un cône a un patron représenté par le dessin
ci-dessous :
, 3. Un cône de révolution a un rayon de 10 cm
et une hauteur de 25 cm.
1) calculer le volume V de ce cône.
2) calculer le volume V d'un cône de même
hauteur et de rayon double et comparer le
résultat avec V. (on prendra n = 3,14).

4. Un réservoir est constitué par un cylindre de


rayon R, de hauteur h, prolongé par un cône 1) Calculer le périmètre de la base, en déduire
de même hauteur. la longueur de l'arc de cercle qui relie A et B.
1) Montrer que le volume du cylindre est le 2) Calculer le périmètre du cercle de centre
triple de celui du cône O et de rayon OA.
2) R étant égal à 3 m, quelle doit être la hau 3) Calculer la mesure de l'angle «grisé» O.
teur du cône pour que le volume total du réser
4) Reproduire ce patron en grandeur réelle sur
voir soit de 118,692 m3.
une feuille, construire le cône. Vérifier que sa
(on prendra n — 3,14)
hauteur mesure 8 cm. Calculer son volume.

8. Observer le cube ci-dessous (de 6 cm de


côté) ; quelle est la nature des solides
AEFGH ; ABCGF et ACDHG ? Calculer les
volumes de chacun de ces solides et leur
somme. Remarque ?

5L La figure ci-dessous représente-t-elle le patron


d'une pyramide ?
Si oui, indiquer les bases possibles et les som-
mets correspondants.
Chapitre 13
VALEUR ABSOLUE
COMPARAISON DE DEUX NOMBRES

I. VALEUR ABSOLUE D'UN NOMBRE


1. Rappel et notation
Nous avons vu en 6ème que la valeur absolue de (+5,3) est 5,3 ; que la valeur absolue de (-
5,3) est 5,3 ; que la valeur absolue de 0 est 0. On note : | +5,3 | = 5,3 ; | -5,3 | = 5,3
; | 0 | = 0.

[ Notation : La valeur absolue de «a» se note j a |

2. Quelques propriétés
Activité : Recopions sur le cahier et complétons le tableau ci-dessous :
a +7,8 -6 +5,4 -12,5 14

a 8 0

Nous remarquons que :


a) la valeur absolue d'un nombre positif est ce nombre lui-même
b) la valeur absolue d'un nombre négatif est l'opposé de ce nombre
c) la valeur absolue d'un nombre relatif est un nombre toujours positif
d) deux nombres opposés ont la même valeur absolue.
exemple : | +5,3 | = | -5,3 | = 5,3 ; | -8,5 | - | +8,5 | = 8,5

Questions : Peut-on trouver un nombre relatif dont la valeur absolue est ( —


3) ? Retenons :

pour tout nombre positif a, | a | = a pour tout nombre négatif a, | a | = -a


pour tout nombre a, | a | est positive pour tout nombre a, | a | = | -a |

« -a» est positif lorsque a est négatif


II. COMPARAISON DE DEUX NOMBRES
1. Introduction
On a relevé en Janvier 1992, dans différents pays, les températures suivantes (expri-
mées en degré) : -10 ; +12 ; -2 ; +7 ; -8 ; -2 ; +4.
Représentons ces températures sur une droite graduée :
0+1
—I-----1---------------1----h-1------1-------1-----------h - ----------
-10 -8 -2 +4 +7 +12
Nous venons ainsi d'ordonner du plus petit ( — 10) au plus grand (+12) les nom-
bres indiquant les températures ci-dessus.
On convient donc d' écrire : -10 < -8 ; -8 < -2 ; -2 < +4 ; +4 < +7 ;
+7 < +12 qui se lit « —10 inférieur à —8» ; « —8 inférieur à —2» ; etc.

2. Règles de comparaison

a) activité
Choisissons dans la situation précédente deux nombres, comparons les
(c'est-à-dire nommons le plus grand et le plus petit) et comparons leurs valeurs
absolues dans les 3 cas suivants :
- Les deux nombres sont positifs : +12 et +7 par exemple.
On a : +7 < +12 et | +7 | < | +12 | ; en effet | +7 | = 7 et | +12 | = 12.
- Les deux nombres sont négatifs : —8 et —2 par exemple.
On a : -8 < -2 et | -2.| < | -8 | ; en effet | -2 | = 2 et | -8 | = 8.
- Les deux nombres sont de signes différents : —10 et +4 par exemple.
On a : -10 < +4 et | +4 j < | -10 | ; en effet | +4 | = 4 et | -10 | = 10.

b) règles :

Si deux nombres sont positifs, le plus petit est celui qui a la plus grande
valeur absolue.
Si deux nombres sont négatifs, le plus petit est celui qui a la plus grande
valeur absolue.
Si deux nombres sont de signes contraires, le plus petit est celui qui
est négatif.

80
>*■

III. SYMBOLES ^ et ^
1. Signification
Exemple : Le devoir que le professeur va vous rendre est noté sur 20. Si on appelle
«a» la note qu'un élève peut obtenir, on peut dire que cette note «a» sera supé-
rieure ou égale à 0 et qu'elle sera inférieure ou égale à 20. On écrit alors :
a > 0 et a < 20.
Notations : «a» est inférieur ou égal à «b» se note a
«a» est supérieur ou égal à «b» se note a ^ b

Remarque : a < b signifie b ^ a

Ne confondons pas les symboles ^ et > ; < et <. En effet : «7 ^ 7» est vrai alors
que «7 < 7» est faux ; «3 > 3» est vrai alors que «3 > 3» est faux. Pour éviter toute
confusion : « < » se lit «strictement inférieur à» ;
« > » se lit «strictement supérieur à».

2. Propriété
Activité : Recopions et complétons le tableau suivant :
a +8 +5 -6 -4 -2 +2,9 -3,8 -2,03 -5,4

b +3 -7 -9 -2 +3 -2 +2,14 -3,7 -1,95 +5,4

a < b ou b < b < a


a
a - b +5

b - a -5

Comparons les résultats obtenus sur la ligne (a ^ b ou b < a) avec ceux obtenus sur
les lignes (a — b) et (b — a).
On remarque que :
- la réponse a ^ b correspond toujours à la réponse b — a est un nombre positif
- la réponse b ^ a correspond toujours à la réponse a - b est un nombre positif.
Propriété : Pour tous nombres relatifs a et b, on a
a ^ b signifie b — a est un nombre positif

81

■mjn - - ,
3. Comparaison d'un nombre avec 0
a) activité 1
«a» désigne un nombre relatif ; que signifie a ^ 0 ?
Réponse :
D'après la remarque vue au 1) : «a ^ 0» signifie «0 < a»
D'après la règle vue au 2) : «0 < a» signifie «a - 0» est un nombre positif.
Or a — 0 = a ; cela signifie donc que a est un nombre positif.
On en déduit donc que «a ^ 0» signifie a est un nombre positif (a € tt)+).

b) activité 2
«a» désigne un nombre relatif; que signifie a ^
0 ? Réponse :
D'après la règle vue au 2) : «a ^ 0» signifie 0 - a est un nombre positif.
Or 0 - a = -a ; cela signifie donc que -a est un nombre positif.
On sait que « —a» est l'opposé*«a» ; « —a» et «a» sont donc de signes dif-
férents.
Donc : « -a est un nombre positif» signifie «a est un nombre négatif».
On en déduit donc que «a ^ 0» signifie «a est un nombre négatif (a e Q)~)».

c) règles

a ^ 0 signifie «a» est un nombre positif (a 6 fl)+) a


< 0 signifie «a» est un nombre négatif (a e H)~)

d) exercices
Compléter avec le symbole < ou ^ les phrases suivantes :
-1 ... 0 ; -13 ... 0 ; +5 ... 0 ; 2,4 ... 0 ; -0,01 ... 0 ; +0,0001 . .. 0.

Réfléchissons :
• Peut-on dire que 0 est nombre positif ? Pourquoi 1

j
• Peut-on dire que 0 est nombre négatif ? Pourquoi ?

82 "
EXERCICES

1. Calculer | +13 | ; |-9,2| ; ; 1-17 ; 8. Considérons l'ensemble D des dix premiers


1 + 4 , 5 ] ; | 0 | î I "(- 1 )! entiers naturels.
1) Écrire D en extension en ordonnant ses élé
,2. Calculer A = | 5 + 3 | ; B = | 5 - 3 ' ments par ordre croissant.
C= |-5 - 3 | ; D = | - 5 E = |+3| 2) On multiplie chaque élément de D par
+ | - (-1).
G = |-3| - 1- -3 Écrire le nouvel ensemble obtenu D' en exten-
sion en ordonnant ses éléments par ordre
3. Trouver les nombres qui ont pour valeur croissant.
absolue : a) 3,7 b)3 c) 10,4 d)-8 e) 0
f) —1,52 9. Calculer a X b ; ( a J ; |b| ; ' j a j X ( b | et
1 a x b | dans chacun des cas suivants :
j 4. les entier relatifs e b que : ' 1) a = +5 ; b = +2
a = ; b) b = a +b =-
\ D 1) a = +8 ; b = -3
-2), a = ; b 8; ;9 ;
= a + b 11 1) a = -4,5 ; b = +6
3) a| =7 ; jb = 5; a + b =— 1) a = -7,2 ; b = -5
4) a _ 9"7 * b = 12; a - b =4 5 Comparer dans chaque cas | a | X j b j et
5) a = * b = 6; a - b __
|axb| .
6) 2= b a + b Q= —
7 10. Recopier et compléter le tableau ci-contre.
5. Trouver le décimal relatif x tel que : (atten- a b a+b jaj+jbl la + bj
tion : certains cas sont impossibles, d'autres
Ul Ibl ■■\
* b
admettent plusieurs réponses, dans ce cas les +6 +3 '% %
nommer toutes) +5 -2 -*3
D
3)
+ 4 = 13 + 2)
12 = -2 4)
+ 7 = 5 +
7 = -15 - -8 +9 : #

5) - 4 = 11 6) 7 = 3 -9 -3 +1
7) - 14 = -2 8) = 9 0_
-8 _ *
9) + 4 = 4 10 j - 8 = -8 n
4 ••
H) 1+4-13
) 1 + 7 =5
12 Peut-on trouver deux nombres a et b tels que
| a | + | b | < j a + b } ? Conclusion ?
'6. Ranger dans l'ordre croissant les décimaux
relatifs suivants H. Les villes A et B sont distantes de 150 km ;
+153 ; -5,31 ; -3,42 ; 0 ; +8,11 ; - 3,41 les villes B et C sont distantes de 130 km.
Ranger dans l'ordre décroissant les décimaux Peut-on affirmer que les villes A et C sont dis-
relatifs suivants : +931 ; -6,01 ; -2,54 ; +2,5 tantes de 280 km ? Pourquoi ? Illustrer la
; +3,41 ; -2,55. réponse par un dessin. Donner un
encadrement de la distance AC. (les
7. Trouver les entiers relatifs «a» tels que : distances sont données «à vol d'oiseau»,
1)4 < a < 10 2).-3 < a , < -1. 3) c'est-à-dire en ligne droite)
-5 < a < 3 4) 12 < a < -4 5) -0,2
^ a ^ 3,5 6) -2,23 ^ a < -0,35.

83
Chapitre 14
ÉGALITÉ ET OPÉRATIONS

I. ÉGALITÉ et ADDITION - EGALITE et


SOUSTRACTION

1. Activité 1
Considérons le nombre «a» égal à 13,5. On peut écrire a «
13,5. A quoi est égal :a + 2 ; a + 1,5 ; a + 8 ; a + (-2) ?

Réponse : a + 2 = 15,5 ; a + 1,5 = 15 ; a + 8 = 21,5 ; a + (-2) =


11,5.

Mathématiquement cette situation peut se traduire par :


si a = 13,5, on en déduit que a + 2 - 13,5 + 2 (=
15,5)
si a = 13,5, on en déduit que a + 1,5 = 13,5 + 1,5 (= 15)
si a - 13,5, on en déduit que a + 8 = 13,5 + 8 (=
21,5)
si a - 13,5, on en d éduit que a + (-2) = 13,5 + (-2) (=
11,5)

On peut donc énoncer :


Règle 1 :
Si on ajoute un même nombre aux deux membres d'une égalité, on
obtient une nouvelle égalité.
Cette règle se traduit par la formule 1 :

a, b et c étant trois nombres relatifs si a = b alors a + c=b c


+

2. Activité 2
Considérons toujours le nombre «a» égal à 13,5.
A quoi est égal a - 5 ; a - 2,5 ; a - 12,8 ; a - 18 ?

R é p o n s e : a - 5 = 8 , 5 ; a - 2 , 5 = 1 1 ; a - 1 2 , 8 - , 0 , 7 ; a - 1 8--------4,5

Mathématiquement cette situation peut se traduire par :


si a = 13,5, on en d éduit que a - 5 = 13,5 - 5 (=8,5)
si a - 13,5, on en déduit que a - 2,5 = 13,5 - 2,5 (= 11)
si a = 13,5, on en déduit que a - 12,8 = 13,5 - 12,8 (=0,7)
si a = 13,5, on en déduit que a - 18 - 13,5 ~ 18 (- -4,5)
On peut donc énoncer :

Règle 2 :

Si on retranche un même nombre aux deux membres d'une égalité,


on obtient une nouvelle égalité.

Cette règle se traduit par la formule 2 :


a, b et c étant trois nombres relatifs si a = b alors a — c = b — c

Remarque : les règles 1 (et 2) peuvent être illustrées par l'équilibre d'une
balance qui est conservé lorsqu'on ajoute (ou lorsqu'on enlève) une même
masse sur chacun des plateaux :

figure 1
figure 2

Si dans la figure 1 la balance est en équilibre, on en déduit que dans la


figure 2 elle est aussi en équilibre; c'est- à-dire: si a = 13,5, j'en
déduis que a + 2 = 1 3 , 5 + 2 .

EXERCICES
Indiquer dans chaque exercice la ou les règles uti- 6. Sachant que y = —5,8, calculer y — 4 ;
lisées (on supprimera d'abord les parenthèses) y - 3,2 ; y - (+1,9) ; y - (-6,8) ;

i 1. Sachant que x = 7,2 calculer : y - (-5,8)


x + 4 ;x + (+3) ;x + (-2,2) ;x + (-8,4)
7. Sachant que z + 6,14 = 2,75 + 6,14, calculer z
2. Sachant que x = —8,4 calculer : x +
8,4 ; x + (-8,4) ; JC + (+8,4)
8. Sachant que t + 3,15 = 9,65, calculer t
■ 3. Sachant que y - 5 = 8 - 5 calculer y ,
9. Sachant que x + (—2) = +5, calculer x
4. Sachant que z — 8 = —3 calculer z
10. Sachant que y + (—6,5) = —2,5, calculer y
5. Sachant que x = 6,7 calculer :
x - 3 \x -9 ;x - (+6,5) ;x - (-2,3) ;
x - (-6,7)

8
5
II. EGALITE et MULTIPLICATION - EGALITE et DIVISION

1. Activité 1
Considérons le nombre «a» égal à 3,6. On peut écrire a = 3,6. A quoi est
égal 2a ; 5a ; 4,5a ; (-4)a ? (rappel : 2a signifie 2 x a)
Réponse : 2a - 7,2 ; 5a = 18 ; 4,5a - 16,2 ; (-4)a = -14,4.
(revoir éventuellement le tableau de la règle des signes au chapitre 9)

Mathématiquement cette situation peut se traduire par


atiquement cette
(= 7,2)
si a = situation peut se
tradui (= 18)
si a =
(= 16,2)
si a == 3,6, 3,6, on en
(= -14,4)
si a = 3,6, on en déduit que déduit que
2a = 2 x 3,6
On peut donc énoncer :
3,6, on en
dédui t que 5 a = 5 x 3,6
on en déduit que 4,5 a = 4,5 x 3,6
(-4) a = (-4) x 3,6

Règle 3 :
Si on multiplie par un même nombre les deux membres d'une égalité,
on obtient une nouvelle égalité.

Cette règle se traduit par la formule 3 :


a, b et c étant trois nombres relatifs si a = b alors ac = bc

2. Activitié 2
Considérons toujours le nombre «a» égal à 3,6.
A quoi est égal a : 3 ; a : 5 ; a : 1,8 ; a : 2,4
Réponse : a : 3 = 1,2 ; a : 5 = 0,72 ; a : 1,8 = 2 ; a : 2,4 = 1,5
(revoir éventuellement le tableau de la règle des signes au chapitre 9)

Mathématiquement cette situation peut se traduire par :


si a = 3,6, on en déduit que a : 3 = 3,6 : 3 si a = 3,6, on en (= 12)
déduit que a:l (- 0,72)
= 3,6 : 5 (= 2)
si a = 3,6, si on en déduit que a : 1,8 = 3,6 : 1,8 (= 1,5)
a = 3,6, on en déduit que a : 2,4 = 3,6 : 2,4
On peut donc énoncer :
Règle 4 :
Si on divise par un même nombre (non nul) le deu membres d'une
égalité, on obtient une nouvelle égalité. s x

Cette règle se traduit par la formule 4 :


a et b étant deux nombres relatifs et c un nombre relatif non nul,

si a = b alors a : c = b : c

Remarque : les règles 3 et 4 peuvent être illustrées par l'équilibre d'une


balance qui est conservé lorsqu'on multiplie (ou lorsqu'on divise) chacune
des masses par un même nombre :
figure 1 figure 2

Si dans la figure 1 la balance est en équilibre, j'en déduis que dans la figure 2 elle est
aussi en équilibre, c'est-à-dire : si a = 3,6, j'en déduis que 2a = 2 x 3,6 = 7,2.

EXERCICES
Indiquer dans chaque exercice la ou les règles utilisées

1. Sachant que x — 4 ; calculer Zx ; 2,5 x ; 7. Sachant que z = -12 ; calculer - ; —


(-4)JC ; Ox ; 0,1 x ; (-3,2)* 7 7 7 ' 4 - 2
12-12 -1
2. Sachant que y = —50 ; calculer 2y ; (—5)y ;
(-«y ; 0,01 y ; -y 8. Sachant que t = 5 ; calculer — ;
(-2)f . 3? + 6 , 4t - 11 , (-3)f + 1
3. Sachantquez = 7 ;calculer2z — 4 ;3z + 5 ;
5 ' 7 ' 3 -7
(-2)z + 25 ; -z - 6 ; Oz + 0
9. Sachant que 2>x = 3 x 5 ; calculer JC
4. Sachant que t — 6 = 19 ; calculer t puis 21 + 4
10. Sachant que 2 y = 6 ; calculer y
5. Sachant que x = 16 ; calculer x : 8 ;
x : (-2) ; x : 16 ; x : (-16) 11. Sachant que (—4)f = —12 ; calculer t
12. Sachant que ( — 3)z = 12 ; calculer z
6. Sachant que y = —8,4 ; calculer y : 2 ;y : 4 ;
y : ( - 5 ) ; y : (-1) ; y : 7 ; y : (-7) 13. Sachant que %x + 5 = 5 ; calculer x

8
7
Chapitre 15 ÉQUATIONS dans D) ET

PROBLÈMES
I
I. ÉQUATIONS
1. Notion d'équation

Activité :
1) Recopions et complétons les égalités suivantes
= 15 ; 8x 36
- il; = 9
7+ = 12 ; 27 -

2) Par quel nombre doit-on remplacer chaque lettre dans les écritures suivantes pour obtenir une
égalité vraie :

= 12,5 ; 14 - z = 23.
25
18 + x - 25; 15y = 30;

Vocabulaire :

25
-. Ces «écritures» 18 + x = 25 ; 15y = 30 ; — - 12,5 ; 14 - z = 23 où
x
il s'agit de trouver les valeurs de x, y ou de z pour lesquelles l' égalité est vraie
s'appellent des équations.

-* x, y et z s'appellent les inconnues des équations.

- Résoudre une équation, c'est chercher la valeur numérique (ou les valeurs
numériques) de l'inconnue pour que l'égalité soit vraie.

- Les valeurs numériques de l'inconnue que l'on trouve lorsqu'on résoud une
équation s'appellent les solutions de l'équation

Questions :
1) Quelle est l'inconnue de l'équation 18 + x = 25 ?
2) Quelle est la solution de l'équation 18 + x = 25 ?
3) Combien de solutions a l'équation 15y = 30 ? Les citer.
2. Exemples de résolution d'équations

Conseil : Pour résoudre une équation, on utilise les règles vues au chapitre 13
«égalités et opérations».

Il est donc nécessaire de relire ces 4 règles avant d'aborder la lecture des para-
graphes suivants.

a) équations du type a + x = b

Exemple. Résoudre l'équation 18 + x = 25.

Mentalement, on peut trouver une solution évidente : x = 7.

Méthode de résolution : On a : 18 + x = 25 ;
i»- Retranchons 18 aux deux membres de cette «égalité».
On obtient une nouvelle «égalité» : 18 + x —18 = 25 — 18.
Simplifions : 18 - 18 + x = +7
0 + x = 7
soit x=7

Vérifions : 18 + 7 = 25.
La solution est donc x = 7

b) équations du type a — x = b

Exemple. Résoudre l'équation 17 — x = 2.


Mentalement, on peut trouver une solution évidente : x = 15.
Méthode de résolution : On a: 17 - x = 2 ;
- Ajoutons ( — 17) aux deux membres de cette «égalité» :
On obtient une nouvelle «égalité» : 17 — x — 17 = 2 — 17.
Simplifions: 17 - 17 - x = 2 - 17 ;
-x = -15 soit
x = 15
- Vérifions : 17 - 15 = 2.
La solution est donc x = 15

89
c) équations du type ax = b

Exemple. Résoudre l'équation 16x = 24.


Mentalement, on peut trouver une solution : x = 1,5.
Méthode de résolution :
On a : 16x - 24
- Divisons les deux membres de cette «égalité» par 16. On
obtient une nouvelle égalité 16x : 16 = 24 : 16
16x 24
C'est-à-dire Simplifions -
16
r 16
Vérifions : 16 x 1,5 = 24.

La ou
sol

d) équations du type - = b
/x

28
Exemple. Résoudre l'équation — =
Mentalement, on peut trouver une solution évidente : x

Méthode de résolution :
Ona:^ 7; Multiplions les deux membres de cette «égalité»
C'est-à-dire
par x. : Simplifions : Divisons les deux

membres
On obtientde cette
une «égalité»
nouvelle par 7 :
«égalité» — x x = 7 x x.
x
= 7x;

On obtient :
Soit :
La solution est donc x = 4
II. PROBLEMES
1. Exemple 1

Un père partage une somme de 500 francs entre ses deux enfants Moussa et Karim.
Moussa reçoit 150 francs de plus que Karim. Combien chacun a-t-il reçu ?

Réponse :
a) Désignons par x le montant de la somme reçue par Karim.

b) Le montant de la somme reçue par Moussa est donc égal à x + 150. Ils
ont donc reçu à eux deux : x + (x + 150).
Or, l'énoncé nous dit que la somme partagée est de 500 francs. On
peut donc écrire x + (x + 150) = 500

c) Résolvons l'équation x + (x + 150) = 500


on a : x + (x + 150) = 500
x + x + 1 5 0 = 500
2 x + 1 5 0 = 500
retranchons 150 aux deux membres de l'égalité : 2 x = 500 — 150
2x = 350
divisons les deux membres de l'égalité par 2 : X = 175

d) Vérifions :

x = 175 donc Karim a reçu 175 F ;


175 + 150 - 325 donc Moussa a reçu 325 F.
Vérifions : 175 + 325 = 500 ; somme distribuée par le père.

e) Solution du problème :

Karim a reçu 175 F et Moussa a reçu 325 F

Récapitulons :
Pour résoudre ce problème, nous avons :

a) repéré et désigné l'inconnue par une lettre


b) mis en équation le problème
c) résolu l'équation
d) vérifié la solution de l'équation
e) donné la solution du problème.

91
2. Exemple 2
Le périmètre d'un rectangle est de 18 m. Sa longueur est le double de sa largeur. Quelles sont ses dimensions ?

Réponse :
a) Appelons I, la largeur du rectangle.
b) La longueur est donc égale à 2 i ;
le périmètre du rectangle est égal à 2 (I + 21) ; or l'énoncé nous dit que ce périmètre vaut 18 m ; on a
donc 2(1 + 21) = 18.
c) Résolvons l'équation : 2 ( l + 2 l ) - 18
c'est-à-dire 2(31) = 18
61 = 18
divisons les deux membres de l'égalité par 6 : I = — = 3
6
d) Vérifions
: largeur = 3 ;
longueur = 2 x 3
= 6 donc
périmètre = 2(3 +
6) = 2 x 9 = 18
e) Solution
la largeur du rectangle est de 3 m et
la longueur du rectangle est 6 m.
du problème :

3. Exemple 3
Avec les 30 % d'une somme d'argent empruntée Ali achète un vélo de 48 000
francs. Quelle est cette somme ?

Réponse :
a) Appelons s, la somme empruntée.
b) Le vélo a coûté 30 % de s, c'est-à-dire s x —
Or l'énoncé nous dit que le vélo a coûté 48 000 francs, donc s x — = 48 000
c) Résolvons l'équation : s x — = 48 000

divisons les deux membres par 0,3 :

d) Vérifions : (160 000 x 30) : 100 = 48 000


e) Solution : la somme empruntée est de 160 000 francs
EXERCICES

1. Écrire sous forme d'équation puis résoudre : 8. La somme de trois entiers naturels
consécu-| / tifs est égale à 51.
Soit n le plus petit de ces nombres. Écrire
a) le produit de x par 9 est égal à 72
l'équation correspondante, la résoudre et indi-
b) le double de la somme de y et de 5 est égal
quer quels sont ces trois nombres.
à 32.
i/9. Deux frères discutent : «Tu est né quand
2. Résoudre les équations suivantes :
À j'avais 3 ans et dans 3 ans, si nous addition-
a) x + 13,7 = 10,8 b) 13,7* = 11,645 nons nos âges, nous trouverons 50».
c) Ix = 0 à)x + 12 = 12 e) 7 - x = 18 Quels sont les âges desiïèux frères ?
0-15+* =-6 g) 9 J C = 9 h)-* =-12
i) 4(x + 3) = 24 j) 5(4 - x) = 40 10. Trois amis se partagent un gain de 570 000
k)7(x - 2) = 0 francs selon l'accord suivant passé entre eux :
1)- = 8 le premier doit recevoir 50 000 francs de plus
6 que le deuxième qui doit recevoir 100 000
. 17 . m)
—=4 francs de plus que le troisième.
x
A l'aide d'une équation, calculer la part du
premier puis la part des deux autres.
3. Quelle est la longueur d'un rectangle de lar-
. geur 4,5 cm et de périmètre 24 cm ?
11. Après la récolte deux cultivateurs livrent à une
coopérative l'un 17 sacs d'arachides ; l'autre
4. Quelle est la longueur d'un rectangle de lar 9 sacs. A l'issue de la pesée on constate que
geur 3,2 cm et d'aire 1,4 cm2 ? le second a 296 kg de moins que le premier.
Chaque sac ayant le même poids, calculer le
5. Au départ d'un voyage, le compteur d'une poids d'un sac d'arachides.
automobile marque 45 872 km ; à l'arrivée il
marque 46 458 km. Quelle est la distance par 12. Un automobiliste A part à 7 h de Ouaga vers
courue pendant ce voyage ? , Tita à une vitesse de 90 km/h et au même
moment un autre automobiliste part de
6. Un voyageur devant se rendre à New-York h Tita vers Ouaga à une vitesse de 60
achète dans une banque de Ouagadougou des km/h.
dollars pour 500 000 francs. Le banquier lui 1) Écrire l'équation liant la distance x (en km)
remet 2 000 dollars et lui rend 30 000 francs. parcourue par l'automobiliste A en fonciton du
Sachant que la banque retient 5 francs par dol temps t (en h)
lars pour ses frais de gestion, calculer le prix
2) Écrire l'équation liant la distance y (en km)
du dollar ce jour-là.
parcourue par l'automobiliste A en fonction du
temps t (en h)
7. Pour payer une mobylette vendue 249 000
3) Écrire l'équation liant x et y au moment où
francs, je conclus avec le vendeur l'accord sui
les deux automobilistes se croisent (la distance
vant : je paie la moitié du prix à la livraison
Ouaga-Tita est 150 km).
et le reste en 13 mensualités égales.
4) A quelle heure et à combien de kilomètres
Mettre ce problème en équation en désigant
de Ouaga se croiseront-ils ?
par x le montant d'une mensualité.
Résoudre cette équation et donner la solution
du problème.

9
3
Chapitre 16
SPHÈRES ET BOULES

I. MANIPULATION - DÉFINITION

1. Exemples
Nous connaissons tous des objets «sphériques» ou «en forme de boule».
Nous pouvons en citer quelques-uns :
un ballon (fig.1), une balle, la lune, une orange, le globe terrestre (fig.2), ...

figure 1 figure 2

Tous ces objets ont un centre et tous les points situés sur la surface de ces objets
se trouvent à la même distance du centre.
Ces objets sont des «sphères» ou des «boules».

2. Manipulation
centre Faisons tourner un demi-cercle autour de son dia-
mètre [AB].

Il décrit alors un solide qui est une sphère.

Le centre du demi-cercle est le centre de la


sphère.

Le rayon du demi-cercle est un rayon de la sphère.

Tous les points de la sphère sont à égale distance


du centre de la sphère.

Remarque : un demi-disque tournant autour de son diamètre décrit une boule.

94
ï 3. Définitions
• Une sphère est un so/ide obtenu en faisant tourner un demi-cerc/e autour
de son diamètre.
• Une bou/e est un so/ide obtenu en faisant tourner un demi-disque autour
de son diamètre.

II. REPRESENTATION EN PERSPECTIVE

Voici deux exemples de représentation en perspective d'une sphère. On


rappelle que le cercle «aplati» est une ellipse (déjà rencontrée dans la représentation
du cylindre ou du cône).

Activité manuelle (facultative)


Voici une technique permettant de tracer une ellipse :
— on plante deux punaises en A et B ;
— on leur attache une ficelle dont la longueur est légèrement supérieure à celle
de [AB] ;
— on maintient la ficelle tendue avec la pointe d'un crayon et en le déplaçant,
on obtient le schéma ci-dessous :

Dans le dessin de droite la ficelle est un peu plus longue que dans le dessin de gauche. On obtient alors une ellipse
moins «aplatie».
NI. AIRE DE LA SPHERE - VOLUME DE LA BOULE
1. Formule de l'aire de la sphère
Retenons :

I Aire de la sphère = 4 TI R 2

(R étant le rayon de la sphère)

2. Formule du volume de la boule


Retenons :

Volume de la boule = - nR'

2
(R étant le rayon de la boule) R a p p e l s : R =

RxRetR3 = R x R x R

IV. CAS PARTICULIER : La Terre


1. Description et représentation
La Terre est un objet de forme «presque» sphérique. Elle est en effet légèrement aplatie aux
pôles mais nous la représenterons comme une sphère.
Dans le dessin ci-dessous, nous avons représenté les pôles (nord et sud), l'équa-teur, les
tropiques (Cancer et Capricorne) et les cercles polaires :
Pôle nord

Cercle polaire
arctique

Tropique du
Cancer

Equateur

Tropique
du
Capricorn
e

Cercle polaire antarctique

Pôle sud - (S)


Le rayon de la Terre est d'environ 6 380 kilomètres.

Question :
Calculer le diamètre de la Terre et la longueur de l'Equateur (prendre 7C = 3,14)
2. Notion de méridien, de longitude
:N;M:èts;:-:

méridien de M
d'origine

Parmi tous les méridiens, il en a été choisi un comme méridien d'origine : celui
' ■ M ■ étant ua pdrnt dur qui passe par le village de Greenwich (G), en
Elpbe■. ; ç>r> ;app6tle- mér-
i;d)e;n; dé- ;M;-; • '.\è- Iderrif-'cercté Angleterre près de Londres.
'.passant '. pair ! ■

pôle Nord

Greenwich

méridien d'origine
Les autres méridiens se repèrent par rapport au méridien d'origine.
Fig.2
Le méridien de M, par exemple, se repère par la mesure de l'angle AOP. (fig.1) La
mesure de cet angle s'exprime en degré (de 0 à 180) suivie de Ouest ou Est.

Exemple : Le méridien du point M se trouve à 30° Est.


On dit aussi que la longitude du point M est de 30° Est.

Réfléchissons :
La longitude d'un point A est de 180° Est ; celle d'un oint B est de 180° Ouest ;
que pouvons nous dire des méridiens des points A et B ?

97
3. Notion de «parallèle», de latitude
Attention : ne pas confondre "le

le méridien de M je parallèle de M

f'M; étanit -an' :p;ol.n;t ;d;u; Çfo


: ■ .tiri. àppeH'e '. parallèle- de : M '.
■ v ■ passant ;pàr- M. té ■ cerclé ■
; ■ •'.■'. ■ !paré|tè)e ■ à ! j'équateur
'.•'.■'. ■ ; ' ■ ; • ; ■ ; ■ ; passant par; -M>

parallèle" et "la parallèle"

L'équateur étant choisi comme parallèle d'origine, le parallèle de M se repère


par la mesure de l'angle POM.
La mesure de cet angle s'exprime en degré (de 0 à 90) suivie de Nord ou Sud.
Exemple : Le parallèle du point M se trouve à 40° Nord.
On dit aussi que la latitude du point M est de 40° Nord.

4. Conclusion :

Tout point à la surface du globe est déterminé par sa longitude et sa latitude.


Exemple : Moscou : longitude 45° Est ; latitude 55° Nord.

méridien de Moscou

MOSCOU
méridie
n
d'origine
98 Question :
Les latitudes des villes du Burkina Faso s'expriment-elles en degré Nord ou
Sud ? Y a-t-il des lieux de longitude 0 au Burkina Faso (voir carte ci-
dessus) ?
EXERCICES

1. Archimède avait découvert que l'aire de la On veut peindre l'ensemble de ce bâtiment en


sphère est égale à l'aire latérale du cylindre blanc. Un seau de peinture permet de recou-
contenant exactement cette sphère. vrir une surface de 10 m 2.
Établir cette égalité en calculant l'aire d'une Combien de seaux doit-on acheter ?
sphère de rayon égal à 3 m et l'aire latérale
du cylindre la contenant exactement illustré par 5. On suppose que la Terre est un sphère dont
le dessin ci-dessous : le rayon mesure environ 6 350 km.
1) Calculer sa surface en km 2 (prendre
n = 3,14) et exprimer le résultat en notation
scientifique du type alO" ; a étant un nombre
décimal ayant 1 chiffre après la virgule.
2) Calculer son volume en km 3 et exprimer
le résultat en notation scientifique (voir 1)
3) Calculer sa masse en tonnes sachant qu'un
mètre-cube de Terre pèse en moyenne 5,5 ton
2. Une calebasse a la forme d'une demi sphère nes, et exprimer le résultat en notation scien
de 20 cm de rayon. Combien de litres d'eau tifique (voir 1))
peut-elle contenir au maximum ?
6. La sphère terrestre est représentée par le des
(prendre n = 3,14 et donner le résultat sous
sin ci-contre.
forme d'un entier naturel)
1) Recopier cette sphère de telle façon que le
3. Représenter en perspective cavalière un cube rayon du dessin soit de 5 cm.
de 6 cm de côté contenant une boule tangente 2) Placer sur cette sphère les villes suivantes
aux six faces du cube (c'est-à-dire que les six repérées par leur longitude et leur latitude
faces du cube touchent la boule chacune en
(les données sont
un point). Calculer le volume du «vide» com
Ouagadougou (0) approximatives) :
pris entre le cube et la boule.
Londres (L) 0° et 10° Nord
4. Le bâtiment d'un observatoire astronomique Washington (W) 0° et 50° Nord
est constituée d'une pièce cylindrique au rez- 80° Ouest et 40° Nord
Rio (R)
de-chaussée surmontée d'une coupole semi-
Nairobi (N) 40° Ouest et 20° Sud
sphérique comme l'indique le dessin ci-après.
Reproduire ce dessin sur une feuille. Taïwan (T) 40° Est et 0°
120° Est et 20° Nord

^r pôle nord

méridien

!7m

99
Chapitre 17
DURÉE - VITESSE - DÉBIT

I. DUREE - VITESSE
1. Notion de durée
a) exemple

A l'épreuve d'athlétisme du 100 m plat, il s'est écoulé 22 secondes entre l'ins-


tant de départ et l'instant d'arrivée du vainqueur. La durée de cette
course est de 22 secondes pour le vainqueur.

b) définition

La durée d'un événement est l'intervalle de temps qui s'écoule entre l'ins-
tant du début et l'instant de la fin de cet événement.

Rappelons à cette occasion les unités usuelles de durée :


la seconde (s) ; la minute (1 mn = 60 s) ; l'heure (1 h = 60 mn) ; le jour
(1 j = 24 h)

Exercice : Quelle est la durée du trajet d'un train qui part de Ouaga à 17 h
et arrive à Bobo à 23 h 30 ?

2. Notion de vitesse
a) exemple

Au Tour du Faso un cycliste a parcouru Houndé-Boromo distants de 70 km


en 2 heures. Le quotient de la distance (en km) par la durée (en h) est la
vitesse moyenne de ce cycliste (en km par h). On a vu 70 : 2 = 35. Sa
vitesse moyenne est de 35 km/h.

b) définition

La vitesse moyenne (v) d'un objet en déplacement est le quotient de la dis-


tance parcourue (d) par la durée du parcours (t).

100
Formule :
. . v désigne la vitesse moyenne ; d désigne la distance et t la durée
On a : v = d : t ou bien v=
t

Les unités de vitesse les plus couramment utilisées sont : le kilomètre-heure


(km/h) et le mètre-seconde (m/s).

Réfléchissons :
Un piéton marche à la vitesse moyenne de 1 m/s ; calculer sa vitesse moyenne
en km/h.

3. Cas particulier : la vitesse du son


Vous avez tous observé un bûcheron en train d'abattre un arbre à coups de hache.
Vous avez aussi tous observé qu'il y avait un décalage entre le moment où vous
voyez sa hacher cogner contre le tronc d'arbre et le moment où le son de ce
choc parvient à vos oreilles.
Cela signifie donc que le son émis par le choc de la hache sur le tronc a mis
un certain temps pour arriver à nos oreilles.
La vitesse moyenne de propagation du son est d'environ 330 m/s dans l'air à 0° C.
(340 m/s dans l'air à 15° C et 350 m/s dans l'air à 30° C.)
Si le bûcheron se trouve à 340 mètres de vous, il y aura donc un décalage
d'environ 1 seconde entre le moment où vous le verrez frapper l'arbre et le
moment où vous entendrez le son de ce coup.
A titre indicatif, la vitesse du son dans l'eau est d'environ 1 450 m/s et la vitesse
du son dans l'acier est d'environ 5 000 m/s.

Questions :
1) Un avion qui vole à la vitesse de Machi vole à la vitesse du son.
Quelle est, en km/h, la vitesse d'un avion qui vole à Machi ; Mach2 ?
2) Un soir d'orage, vous apercevez un éclair et 4 secondes après vous entendez
le bruit de la foudre ; à quelle distance approximative est tombée la foudre ?
3) Vous êtes face à une montagne dans la direction de laquelle vous lancez un
coup de sifflet. L'écho vous en revient 3 secondes après.
A quelle distance de vous se trouve cette montagne ?
(attention : l'écho vous parvient après un trajet aller et retour du son)

101
II. DEBIT

1. Exemple
Pour remplir d'eau un fût d'une capacité de 200 I, j'ai laissé le robinet d'eau ouvert
pendant 20 mn.
Le quotient du volume obtenu (en litres) par la durée (en minute) du remplissage
est le débit moyen du robinet (en litres par minute).
On a 200 : 20 = 10
Le débit moyen de ce robinet est de 10 l/mn.

2. Définition

Le débit moyen (D) d'un écoulement est le quotient du volume (V) de liquide écoulé par la
durée de l'écoulement (t).

I Formule : D désigne le débit, V le volume du liquide écoulé et t la durée de l'écoulement.

On a : D=V:t ou D = bien
t
Les unités les plus couramment utilisées sont :
le mètre cube-heure (m3/h), le mètre cube-seconde (m3/s), le litre-heure (l/h) ; le litre-seconde
(l/s) ; ...

Réfléchissons :

Compléter les phrases suivantes : 1) 1 m 3 /h


= ... l/h 2) 1 l/s =
... m 3 /h 3) 100 l/mn = ... m 3 /h
EXERCICES

1. Une voiture part à 8 heures de Ouagadougou 2) Y a-t-il eu des arrêts ? Si oui, où et quand ?
et arrive à Dori à 13 heures. Calculer la vitesse 3) Où se trouvait la voiture à 11 h ? à 13 h ?
moyenne de ce véhicule sachant que la distance
4) A quelle heure est-elle arrivée à Houndé
Ouga-Dori est de 260 km et qu'il y a eu un
situé à 100 km de Bobo ?
arrêt d'une heure à Kaya.
4. La lumière parcourt environ 360 000 km/s.
2. Recopier et compléter le tableau suivant :
1) La distance Soleil-Terre étant d'environ
distance durée vitesse en vitesse 150 000 000 km, si une exposition se produi
parcourue km/h en m/s sait sur le Soleil, combien de temps après la
verrait-on sur Terre ?
120 km 2h
2) Calculer la distance parcourue par la
60 km 1 h 30 lumière en une heure.
100 km 25
5. Une vanne laisse passer 100 litres d'eau en
50 km 40 5 secondes.
2 h 30 Calculer le débit de cette vanne :
75
en 1/s ; en m3/h ; en 1/mn ; en mVs et en 1/h.
3,6 km 1
6. Le robinet d'eau de la cour a une légère fuite
45 mn 10 d'un débit d'environ 2 litres par heure.
1) Calculer le volume d'eau perdue au bout
3. La représentation graphique ci-dessous indi- d'un mois de 30 jours ; d'un an (365 jours).
que la distance parcourue par un automobi-
2) Sachant qu'un mètre-cube d'eau est facturé
liste au départ de Ouagadougou en fonction
100 francs, calculer la somme perdue en un an.
du temps ;

Bobo
7. Un bassin a une forme rectangulaire de 1,5 m
de hauteur, 6 m de largeur et 10 m de longueur.
On le remplit d'eau au moyen d'un tuyau dont
le débit est de 150 litres par heure.
Calculer le temps nécessaire au remplissage
du bassin.

0 40 80 1 20 160 200 240 280 320 360


1) Quelle est sa vitesse moyenne ;
a) entre Ouaga et Sabou ?
b) entre Sabou et Boromo ?
b) entre Boromo et Bobo ?
c) entre Ouaga et Boromo ?
d) entre Ouaga et Bobo ?

103
Chapitre 18
MASSE VOLUMIQUE

s~
I. DEFINITION
1. Exemple
J'ai acheté 10 litres d'huile et j'ai constaté que ces 10 litres d'huile avaient une
masse de 9 kg.
Le quotient de la masse du volume d'huile (en kg) par le volume de cette huile
(en I) est la masse volumique de l'huile (en kg par I). On a 9 : 10 = 0,9
La masse volumique de cette huile est donc de 0,9 kg/1.

2. Définition
La masse volumique d'un corps (p) est le quotient de la masse de ce corps (M)
par le volume de ce corps (V).

Formule :
M désigne la masse d'un corps, V son volume et p sa masse volumique.

ou bien M
On a: p = M: V

II. UNITÉS de masse volumique

Les unités les plus couramment utilisées sont :


le gramme par centimètre cube (g/cm 3), le kilogramme par décimètre cube
(kg/dm3), la tonne par mètre cube (t/m 3).

On remarque que 1 g/cm 3 = 1 kg/dm 3 = 1 t/m3.


En effet : si 1 cm3 pèse 1 g, 1 000 cm3 pèsent 1 000 g ; donc 1 dm3 pèse 1 kg ;
on en déduit que 1 000 dm3 pèsent 1 000 kg ; c'est-à-dire 1 m3 pèse 1 t.

104
III. Masse volumique de corps usuels

Voici quelques exemples de masses volumiques'de quelques corps usuels


(solides, liquides ou gazeux) exprimées en g/cm 3 (ou en kg/dm 3 ) :

SOLIDES LIQUIDES GAZ

or 19,3 mercure 13,6 gaz carbo. 0,001 8

plomb 11,3 eau pure 1 oxygène 0,001 3

argent 10,5 alcool 0,83 hydrogène 0,000 08

fer 7,8 essence 0,77 azote 0,001 2

Réfléchissons :
• Quelle doit être la masse volumique d'un solide ou d'un liquide pour
qu'il
flotte sur l'eau ?

• Sachant que la masse volumique moyenne de l'air est de 1,3 g/l, trouver
dans
le tableau ci-dessus les gaz qui «flottent» dans l'air ?

EXERCICES
1. Ranger par ordre décroissant de poids : une 4. Le Soleil a un rayon d'environ 700 000 km et
boule de plomb de 10 cm de rayon ; un cube une masse volumique moyenne d'environ
d'argent de 20 cm de côté ; un cube de fer de 1.4 kg/m3.
40 cm de côté ; une boule de mercure de Calculer sa masse en tonnes et donner le résultat en
6 cm de rayon ; un cube d'eau de 4 m de côté notation scientifique du type a 10" ; a étant un
et un cube d'oxygène de 45 m de côté. nombre décimal ayant 1 chiffre après la virgule.
5. Un récipient peut contenir 60 litres d'eau.
2. Un lingot d'or pèse 1 kg. Sachant qu'un lin
Vide, il pèse 10 kg. Une pierre cubique de
got a la forme d'un pavé dont la base a une
20 cm de côté est posée au fond du récipient
largeur de 8 cm et une longueur de 16 cm, cal
. que l'on remplit ensuite d'eau. Calculer le poids
culer sa hauteur.
total du récipient, sachant que la masse
(arrondir le résultat au cm le plus proche).
volumique de la pierre est de
3- Considérons un cube d'or de 1 m de côté. Quelle 2.5 kg/dm3.
doit être la mesure du côté d'un cube d'eau et d'un 6. Une boule de fer a un diamètre de 1 m. Quel
cube d'air ayant le même poids que le cube d'or, doit être le diamètre d'une boule de liège de
sachant qu'un litre d'air pèse 1,3 g. On arrondira les même poids sachant que la masse volumique
résultats en nombres entiers de mètres. du liège est de 1,95 g/cm 3.

105
Chapitre 19
ÉCHELLE

I. RAPPEL DE LA NOTION D'ECHELLE


Activité :
Dans.la figure ci-dessous, le triangle A'B'C représente le triangle ABC à une cer
taine échelle. /

A'

1) Mesurer AB et A'B' en mm ; en déduire l'échelle de représentation


2) Mesurer BC et B'C puis AC et A'C et vérifier si les mesures correspondent
bien à la même échelle.

Nous constatons que les dimensions du triangle ABC ont été multipliées par
un même nombre pour obtenir les dimensions du triangle A'B'C Ce nombre
est l'échelle.

Dans ce cas, le triangle A'B'C représente le triangle ABC à l'échelle 1/3 ou 1 : 3.

Un dessin est l'échelle 1/3 ou 1 : 3 ou - signifie que les dimen-

sions de l'objet que l'on représente ont été multipliées par 1/3 et non par 3 :
- 1 cm sur le dessin représente 3 cm en réalité ; ou bien - 1 dm sur le
dessin représente 3 dm en réalité ; ou bien - 1 m sur le dessin représente
3 m en réalité...

106
11. REDUCTION - AGRANDISSEMENT
Activité 1
Voici la représentation d'un camion dont la hauteur réelle est de 2,75 m.

1) Mesurer la hauteur de sa repré


sentation.
2) Calculer l'échelle de la repré
sentation.
3) Le dessin ci-contre est-il un
agrandissement ou une réduction
du camion ?

Activité 2
Voici la représentation d'un pou de la tête dont la longueur réelle est de 2 mm.

1) Mesurer la longueur de sa

représentation.
2) Calculer l'échelle de la repré
sentation.
3) Le dessin ci-contre est-il un
agrandissement ou une réduction
du pou ?
Retenons :
Si l'échelle est un nombre inférieur à 1, le dessin est une réduction.
Si l'échelle est un nombre supérieur à 1, le dessin est un agrandissement.

Réfléchissons : Les représentations suivantes sont-elles en général des réductions


ou des agrandissements ?
1) coupes microscopiques en sciences naturelles
2) cartes ou plans en géographie
3) photos d'identité

107
III. ECHELLE ET PROPORTIONNALITE

1. Cas de deux dessins


Vocabulaire : on dit que deux dessins sont à l'échelle l'un de l'autre lorsque l'un est le
modèle réduit ou agrandi de l'autre.
Reprenons l'exemple du début de ce chapitre :
A

A'
On a vu que le triangle A'B'C est la

représent ation du triangle ABC à l'échelle

1/3. On dit que ces deux triangles

sont à l'échelle l'un de l'autre.

Cela
signifie aussi que l'on passe des dimensions du triangle ABC aux dimensions du triangle
A'B'C en les multipliant par ~ .

Les dimensions du triangle A'B'C sont donc proportionnelles aux dimensions du triangle
ABC.
Le coefficient de proportionnalité qui permet de passer des dimensions du triangle aux
dimensions du triangle A'B'C est de - . Retenons :

• Lorsque deux dessins sont à l'échelle l'un de l'autre, les dimensions


de l'un sont proportionnelles aux dimensions correspondantes de
l'autre.
• L'échelle est le coefficient de proportionnalité qui permet de passer
des dimensions de l'un aux dimensions de l'autre.

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