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Collèges Rollinat et Lurçat

Fiche n°1 : Le théorème de Pythagore.


I- Calculer une longueur.
Énoncé : Si un triangle est rectangle alors le carré de la longueur de l’hypoténuse est égal à la somme des
carrés des longueurs des deux autres côtés.

Application 1 :
Calculer BC :
C ABC est un triangle rectangle en A,
Or, d’après le théorème de Pythagore, on a:
BC² = AB² + AC²
3 cm
BC² = 3² + 4²
BC² = 9 + 16
BC² = 25
A 4 cm B BC =
BC = 5 cm Le segment [BC] mesure 5 cm.
Application 2 :
Le triangle MPR est rectangle en M. On donne : PR = 7 cm et MR = 58 mm.
Calculer PM. Arrondir au millimètre.
Le triangle PMR est rectangle en M.
D’après le théorème de Pythagore, on a :
7 cm
PR2 = PM2 + MR2
72 = PM2 + 5,82
49 = PM2 + 33,64
PM2 = 49 – 33,64
PM2 = 15,36
58 mm PM = PM ≈ 3,9 cm La longueur PM est environ égale à 3,9 cm.

II- Triangle rectangle ?


Cas n° 1 : Si, dans un triangle, le carré de la longueur du côté le plus long est égal à la somme des carrés
des longueurs des 2 autres côtés, alors ce triangle est rectangle.
AUTRE FORMULATION : Si un triangle ABC est tel que AB² + AC² = BC², alors il est rectangle en A.
Application.
Le triangle ABC est-il rectangle ? Justifier.
Dans le triangle ABC, le côté le plus long est [BC]. A
Calculons :
D’une part : AB² + AC² = 5² + 12² = 25 + 144 = 169 5 cm
12 cm
D’autre part : BC² = 13² = 169

On constate que AB² + AC² = BC².


Donc, d’après la réciproque du théorème de
C B
Pythagore le triangle ABC est rectangle en A. 13 cm

Cas n° 2 : Si le carré du plus grand côté d’un triangle n’est pas égal à la somme des carrés des deux
autres côtés, alors le triangle n’est pas rectangle.
Application :
Le triangle DEF tel que DE = 5 cm ; DF = 4 cm et EF = 10,5 cm, est-il rectangle ? Justifier.
Le côté le plus long du triangle DEF est [EF] (car 5 ≈ 8,7 et 4 ≈ 5,7)
2 2
Calculons : EF = 10,5 = 110,25
DE2 + DF2 = (5 )2 + (4 ) 2 = 52×( )2 + 42×( )2 = 25×3 + 16×2 = 75 + 32 = 107
On constate que EF2 ≠ DE2 + DF2.
Donc, d’après le théorème de Pythagore, le triangle DEF n’est pas rectangle.
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Fiche n°2 : Puissances.


Définition :
a désigne un nombre relatif et n un entier positif non nul.
an désigne le produit de n facteurs égaux à a :
an = a × a ×…× a
n facteurs
Attention : Ne pas confondre !!!
(–5)4 = (–5)× (–5)× (–5)× (–5) = + 625
–54 = –5×5×5×5 = – 625
Définition :
a désigne un nombre relatif non nul. n désigne un entier non nul.
a-n désigne l’inverse de an :
a-n =
Exemple :
2-3 est l’inverse de 23 donc 2-3 =
Formules :
a et b désignent deux nombres relatifs non nuls.
n et p désignent deux nombres entiers relatifs.
an ap = an+p = an-p (an)p = an×p (ab)n = an×bn

104×10-7 = 104+(-7) = 10-3 = 100-5 = 10-5 = 105-(-9) = 105+9 = 1014

(106)-8 = 106×(-8) = 10-48 [(-8)×4]5 = (-8)5×45

On dit qu’un nombre est en notation scientifique (ou écriture scientifique) lorsqu’il est écrit sous la forme
« a  10n » où 1 ≤ a < 10 et n est un nombre entier positif ou négatif.

120 000 000 000 = 1,2×1011 0,000 000 000 002 1 = 2,1×10-12 1 000 000 = 1×106

0,000 145×1013 = 1,45×10-4×1013 = 1,45×109


12×10-5×9×109 = 12×9×10-5×109 = 108×104 = 1,08×102×104 = 1,08×106
44
Application1 : Écrire A en notation scientifique A = 8  10 4  6  10 13 .
17

0,25  10  12  10

8  1044  6  1017 8  6  1044  1017 48  1027


A= 13
 13
 9
 16  10 27 ( 9)  16  1018  1,6  1017
0,25  10  12  10
4
0,25  12  10  10
4
3  10

9 10 7  8 10 8
Application 2 : Écrire B sous forme décimale B =
18 10 2

9 107  8 10 8 9  8 107 10 8 72 10 1


B=    4 10 1 2  4 10 3  0,004
18 10 2
18 10 2
18 10 2

21 108  0,14  1012


Application 3 : Écrire C sous forme fractionnaire simplifiée C =
18  1018

21108  0,14 1012 21 0,14 108 1012 2,94 1020 2,94 2,94 294 49  6 49
C=    102  100   
18 10 18
18 10 18
18 1018
18 18 18 3 6 3
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Fiche n°3 : Le théorème de Thalès.


I- Calculer une longueur.
Application 1 : Sur la figure ci-dessous, (CF) et (DE) sont Application 2 : Les points X, C, A sont alignés ainsi que
parallèles (les longueurs sont en centimètres). les points P, C, B. Les droites (PX) et (AB) sont parallèles.
Les droites (CD) et (EF) sont sécantes en B. Calculer les On donne :
longueurs BD et EF. Donner la valeur exacte puis l’ CX = 4 cm ; CA = 6 cm ; CB = 7,5 cm et PX = 54 mm.
arrondi au dixième de cm. Calculer CP et AB.
D

7
C
3 4
E ,
Fp 4,5 B
a
Réponse :
r
D’une part les points B, C, D et d’autre part les points B,
a et (DE) sont parallèles.
F, E sont alignés et les droites (CF)
Or, d’après le théorème de Thalès, on a :
- Réponse :
X D’une part les points X, C, A et d’autre part les points P,
soit C, B sont alignés. Les droites (PX) et (AB) sont
k parallèles. D’après le théorème de Thalès, on a :
Donc : BD = = ≈ 9,3 d [BD] mesure cm.
Valeur exacte e à 10-1 près
Valeur arrondie soit
s
BE = = 10,5 EF = BE – BF l= 10,5 – 4,5 = 6
o Donc CP = = 5 cm et AB = = 8,1 cm
Le segment [BD] mesure 6 cm.
n
I- Droites parallèles ? g
On donne (en cm) : AN = 11 ; AC u= 17 ; AM = 10 et AB = 15. On donne : AM = 2 cm ; AB = 6 cm ; AN = 1,6 cm et
Les droites (MN) et (BC) sont-elles
e parallèles ? Justifier. AC = 4,8 cm.
u Montrer que (MN) et (BC) sont parallèles.
r
s

-
P
r
o
p
o
r
ti Réponse :
o On calcule : = ET
Réponse : n
Les points A, N, C sont alignés.nLes points A, M, B sont
alignés. a On constate que = .
On calcule : ≈ 0,67 ET li ≈ 0,65 De plus, les points M, A, B d’une part et les points
t N, A, C d’autre part sont alignés dans le même
On constate que ≠ .
ordre.
Donc, d’après le théorème de éThalès, les droites (MN) Donc, d’après la réciproque du théorème de
et (BC) ne sont pas parallèles. d Thalès, les droites (MN) et (BC) sont parallèles.
e
s
l
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Fiche n°4 : Arithmétique.


Définition : Le PGCD de deux nombres entiers est le Plus Grand Commun Diviseur de ces deux entiers.
Application : déterminer le PGCD des nombres 48 et 72.
Liste des diviseurs de 48 : 1, 2, 3, 4, 6, 8, 12, 20, 24 et 48.
Liste des diviseurs de 72 : 1, 2, 3, 4, 6, 8, 9, 12, 18, 24, 36 et 72.
Donc PGCD(48 ;72) = 24.

Méthode 1 : L’algorithme d’Euclide (mathématicien de la Grèce antique).


Exemple : Calculer PGCD(1053 ; 325)
On peut présenter ces résultats sous forme d’un tableau (le tableau n’est pas obligatoire) :
On utilise l’algorithme d’Euclide :

a b reste
1 053 325 78  1053 = 3×325 + 78
325 78 13  325 = 4×78 + 13

78 13 0  78 = 6×13 + 0

Le PGCD est le dernier reste non nul. Donc PGCD(1053 ; 325) = 13.
Méthode 2 : Soustractions successives.
Déterminons PGCD(252,360) :
360 – 252 = 108
252 – 108 = 144
144 – 108 = 36
108 – 36 = 72
72 – 36 = 36
36 – 36 = 0
La différence est nulle, on arrête.
Donc, PGCD(252 ; 360) = 36 (c’est la dernière différence non nulle)

Propriété : On dit que deux nombres sont premiers entre eux lorsque leur PGCD est égal à 1.

Définition : On dit qu’une fraction est irréductible, lorsque son numérateur et son dénominateur
sont premiers entre eux.

Fractions :
5 2 5 14 9 9 2 7 9 2 2 9 4 189 16 173
  7      3  :        
3 3 3 3 3 4 3 2 4 3 7 4 21 84 84 84

Un problème : En France métropolitaine, les terres Réponse : × = × =


agricoles représentent les du territoire. de la superficie de la France métropolitaine
2
Les du reste, soit 147 000 km , sont représente 147 000 km2.
occupés par les bois et forêts. de la superficie de la France métropolitaine
Calculer la superficie de la France métropolitaine. représente 147 000 : 4 = 36 750 km2.
15×36 750 = 551 250 La superficie de la France
métropolitaine est de 551 250 km2.
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Fiche n°5 : Géométrie dans l’espace.


Formules à connaître par cœur :
Pavé droit :.............................................L  l  h
3
Cube :.....................................................a

Prisme :..................................................B  h

Cylindre :......................base×hauteur =  R h
2

4
Sphère, boule : ..................Volume :.....  R
3
3
Aire :..........4  R
2

Pyramide :…...........................................1 B  h
3
Où B est l’aire de la base et h la hauteur

Cône :............................... 1 ×base×h = 1  R h


2
3 3

Patron d’une pyramide :

Calculer un volume :

Énoncé : La pyramide SABCD ci-contre a pour base le rectangle


ABCD et pour hauteur le segment [SA].
On donne (en cm) : AB = 8,2 et SA = 4 et AD = .
Calculer le volume de la pyramide SABCD. Donner la valeur arrondie à l’unité.
Réponse :
La formule du volume d’une pyramide est : V =

V= soit V ≈ 25

Le volume de la pyramide est environ égal à 25 cm3.


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Fiche n°6 : Agrandissements et réductions.


Propriété 1 :
Propriété 2 :
Pour un agrandissement ou une réduction de rapport k :  Si k > 1 alors il s’agit d’un
 les longueurs sont multipliées par k, agrandissement.
 Si 0 < k < 1 alors il s’agit d’une
2
 les aires sont multipliées par k , réduction.
3  Les réciproques sont vraies.
 les volumes sont multipliés par k .

APPLICATION 1 : Pour la pyramide SABCD ci-contre :


La base est le rectangle ABCD de centre O.
AB = 3 cm et BD = 5 cm. La hauteur [SO] mesure 6 cm.
1) Montrer que AD = 4 cm.
Le triangle ABD est rectangle en A.
Or, d’après le théorème de Pythagore, on a :
BD2 = AB2 + AD2 52 = 32 + AD2
2 2
AD = 52 – 32 AD = 25 – 9 AD2 = 16
Or, AD > 0 donc AD =
2) Calculer le volume de la pyramide SABCD en cm3.
V(SABCD) = 24 cm3
3) Soit O' le milieu de [SO].On coupe la pyramide par un plan
passant par O' et parallèle à sa base.
a) Quelle est la nature de la section A'B'C'D' obtenue ?
ABCD étant un rectangle, la section A’B’C’D’ est aussi un
rectangle.
b) La pyramide SA'B'C'D' est une réduction de la pyramide
SABCD. Donner le rapport de cette réduction.
k= = 0,5
V(SA'B'C'D') = V(SABCD)×0,53= 0,125×24 = 3 cm3.

APPLICATION 2 : de la pyramide SA'B'C'D'.


c) Calculer le volume
On considère le cône de révolution de sommet S et de base
le disque de centre O et de rayon AO. Réponses :
On donne (en centimètres) : SO = 8 ; SA = 10 et SI = 4. 1) Le triangle SOA est rectangle en O.
D’après le théorème de Pythagore, on a :
SA2 = SO2 + AO2
102 = 82 + AO2
100 = 64 + AO2
AO2 = 100 – 64 = 36
AO est une longueur donc AO = = 6 cm.
2) Volume du cône : V=
= 96π cm3.
Valeur exacte : 96π cm3.
Valeur arrondie au dixième : 301,6 cm3.

3) a) la section obtenue est le disque de centre I.


1) Montrer que AO = 6 cm. b) k = = 0,5 Le rapport de
2) Calculer le volume V du cône.
Donner la valeur exacte puis la valeur arrondie au dixième. réduction est de 0,5.
3) On coupe le cône par un plan passant par I et parallèle à sa base. c) Dans une réduction les volumes sont
On obtient ainsi un petit cône, réduction du grand cône. multipliés par k3.
a) Quelle est la nature de la section obtenue ? Volume du petit cône : V’ = V×k3 = 96π×0,53 =
b) Calculer le rapport de cette réduction. 12π cm3.
c) En déduire le volume V’ du petit cône. Valeur exacte : 12π cm3.
Donner la valeur exacte puis la valeur arrondie au dixième. Valeur arrondie au dixième : 37,7 cm3.
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Fiche n°7 : Calcul littéral.


Développer un produit, c’est l’écrire sous la forme d’une somme (ou d’une différence).
a, b et k désignent 3 nombres relatifs.
k(a + b) = ka + kb
k(a – b) = ka – kb
a, b, c et d désignent 4 nombres relatifs.
(a + b)(c + d) = ac + ad + bc + bd
A = – 4(2x – 5) B = (7x – 5)(2x – 8)
A = -8x + 20 B = 14x2 – 56x – 10x + 40
B = 14x2 – 66x + 40
C = –3(7 + 2x)(5x – 8) D = (9x – 3)( –7x – 5)
C = -3(35x – 56 + 10x2 – 16x) D = -63x2 – 45x + 21x + 15
2
C = -3(10x + 19x – 56) D = -63x2 – 24x + 15
C = -30x2 – 57x + 178

Les 3 identités remarquables, sont :


(a + b)² = a² + 2ab + b² (a – b)² = a² – 2ab + b² (a – b)(a + b) = a² – b²
2
A = (3x + 7) B = (8x – 12)2 C = (4x – 15)(4x + 15)
2 2
A = (3x) + 2×3x×7 + 7 B = (8x)2 – 2×8x×12 + 122 C = (4x)2 – 152
A = 9x2 + 42x + 49 B = 64x2 – 192x + 144 C = 16x2 –225

D = 1012 E = 293×307 F = 972


2
D = (100 + 1) E = (300 – 7)(300 + 7) F = (100 – 3)2
D = 1002 + 2×100×1 + 12 E = 3002 – 72 F = 1002 – 2×100×3 +32
D = 10 000 + 200 + 1 E = 90 000 – 49 F = 10 000 – 600 + 9
D = 10 201 E = 89 951 F = 9 409
2
G = (7x – 3) – (3x – 1)(2x – 2)
G = (7x)2 – 2×7x×3 + 32 – (6x2 – 6x – 2x + 2)
G = 49x2 – 42x + 9 – (6x2 – 8x + 2)
G = 49x2 – 42x + 9 – 6x2 + 8x – 2
G = 43x2 – 34x + 7

Factoriser une somme (ou une différence), c’est l’écrire sous la forme d’un produit.
A = 6x – 18 B = 15 – 6x C = x2 – 8x D = 4x2 – 10x
A = 6×x – 6×3 B = 5×3 – 3×2x C = x×x – 8×x D = 2x×2x – 2x×5
A = 6(x – 3) B = 3(5 – 2x) C = x(x – 8) D = 2x(2x – 5)
2
E = (2x – 3) + (2x – 3)(x + 1) F = (5 – x)(x + 2) – 3(5 – x)2
E = (2x – 3)(2x – 3) + (2x – 3)(x + 1) F = (5 – x)[(x + 2) – 3(5 – x)]
E = (2x – 3)[(2x – 3) + (x + 1)] F = (5 – x)(x + 2 – 15 + 3x)
E = (2x – 3)(2x – 3 + x + 1) F = (5 – x)(4x – 13)
E = (2x – 3)(3x – 2)
A = x2 + 6x + 9 B = 36x2 – 96x + 64 C = 16 + 49x2 – 56x
2 2 2 2
A = x + 2×x×3 + 3 B = (6x) – 2×(6x)×8 + 8 C = 49x2 – 56x + 16
A = (x + 3)2 B = (6x – 8)2 C = (7x)2 – 2×(7x)×4 + 42
C = (7x – 4)2
D = 4x2 – 25 E = 25 – (2x + 4)2 F = (7x – 3)2 – (3x + 7)2
2 2 2 2
D = (2x) –5 E = 5 – (2x + 4) F = [(7x – 3) – (3x + 7)][(7x – 3) + (3x + 7)]
D = (2x – 5)(2x + 5) E = [5 – (2x + 4)][5 + (2x + 4)] F = (7x – 3 – 3x – 7)(7x – 3 + 3x + 7)
E = (5 – 2x – 4)(5 + 2x + 4) F = (4x – 10)(10x + 4)
E = (–2x + 1)(2x + 9)
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Fiche n°8 : Trigonométrie.


Formules.
(côté adjacent) sin = (cot é.opposé)
tan = (cot é.opposé)
cos =
(hypoténuse) (hypoténuse ) (cot é.adjacent )

Trois moyens mnémotechniques : CA SO TO SOH CAH TOA CAH SOH TOA


H H A
Soit ABC un triangle rectangle en A.
cos =

sin =

tan =

a) Soit IJK rectangle en K tel que IJ = 8 cm et = 50°. Calculer KJ. Arrondir au dixième.

Dans le triangle IJK rectangle en K, on a :


J
sin = soit = d’où KJ = 8×sin50° KJ ≈ 6,1 cm

K I

b) Soit LMN rectangle en N tel que LN = 6,5 cm et NM = 3 cm. Calculer puis . Arrondir au dixième.

M Dans le triangle LMN rectangle en N, on a :

a) tan = donc tan =

N L A l’aide de la calculatrice, on obtient: ≈ 65,2°.

2nd tan ( 6,5 ÷ 3 )


b) tan = donc tan = A l’aide de la calculatrice, on a : ≈ 24,8°.

2nd tan ( 3 ÷ 6,5 )


c) Soit OPQ rectangle en O tel que OP = 5 cm et QP = 7 cm. Calculer . Arrondir au dixième.
P
Dans le triangle OPQ rectangle en Q, on a :

sin = donc sin = A l’aide de la calculatrice, on a : ≈ 45,6°.

O Q 2nd sin ( 5 ÷ 7 )

Deux formules : On note x la mesure d’un angle en degré. On a :


tan x = et (cos x)2 + (sin x)2 = 1
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Fiche n°9 : Racine carrée.


La racine carrée du nombre a est le nombre (toujours positif) dont le carré est a.
2
Pour un nombre positif a, =a Pour un nombre positif a, =a

a et b désignent deux nombres positifs.


=
× et =
3 × 27 = = =9
Attention :
Les « non-formules » : a+b ≠ a+ b et a-b≠ a– b
= 5 et + =4+3=7
Application 1 : Ecrire les expressions suivantes sous la forme a b, où a et b sont des entiers et b le plus petit possible :
A = 12 + 7 3 – 27 B = 125 – 2 20 + 6 80
A= B=
A= B=
A= B=5
A B=
B = 25
Application 2 :
A = ( 3 – 4)2 =

B = (3 + 5)2 = 32 + 2×3× + =9+6 + 5 = 14 + 6

C = ( 5 + 2)( 2 – 5) =

D = (3 + 3)(4 – 2 3) = 12 – 6 +4 –2 = 12 – 2 –2 = 12 – 2 – 2×3 = 12 – 2 -6=6-2

Application 3 : Rendre entier le dénominateur d’un quotient.


En général, on évite d’avoir une racine carrée au dénominateur d’une écriture fractionnaire

a) b) si A = et B = 5 alors

c)
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Fiche n°10 : Équations.


On ne change pas une égalité lorsqu’on ajoute ou on soustrait un même nombre à chacun de ses
membres.
On ne change pas une égalité lorsqu’on multiplie ou on divise par un même nombre non nul chacun de
ses membres.
Exemple 1 : Résoudre l’équation 3x + 2 = -7x + 5 Exemple 2 : Résoudre l’équation :
3x + 7x = 5 - 2 x  4 x 1 3
10x = 3  
3 12 4
x= 4( x  4) x  1 9
x = 0,3  
12 12 12
La solution de l’équation est 0,3. 4( x  4)  x  1  9
4x + 16 - x + 1 = 9
Vérification : pour x = 0,3, on a :
3x + 17 = 9
Membre de gauche : 3×0,3 + 2 = 0,9 + 2 = 2,9 3x = 9 - 17
Membre de droite : -7×0,3 + 5 = -2,1 + 5 = 2,9 3x = -8
Donc l’égalité est bien vérifiée. 8 8
x =  La solution de l’équation est 
3 3

Une équation de la forme (ax + b)(cx + d) = 0 est une équation produit nul d’inconnue x.
Exemple : Résoudre l’équation (x + 4)(x – 7) = 0
Si un produit est nul alors l’un, au moins, de ses facteurs est nul.
x + 4 = 0 ou x – 7 = 0
x = - 4 ou x=7
Les solutions de l’équation sont - 4 et 7.
Vérification :
Pour x = -4, on a : (x + 4)(x – 7) = (-4 + 4)×(-4 – 7) = 0×(-11) = 0 L’égalité est bien vérifiée pour x = - 4.
Pour x = 7, on a : (x + 4)(x – 7) = (7 + 4)×(7 – 7) = 11×0 = 0 L’égalité est bien vérifiée pour x = 7.
a désigne un nombre relatif.
Lorsque a < 0, l’équation x2 = a n’admet pas de solution.
Lorsque a = 0, l’équation x2 = a admet une solution unique 0.
Lorsque a > 0, l’équation x2 = a admet deux solutions et -
2
a) Résoudre : x = 108 b) Résoudre : x2 = –9
x= ou x =
x= ou x = Cette équation n’admet aucune solution.
x=6 ou x = Le carré d’un nombre est toujours positif.
Les solutions de l’équation sont 6 et

Application : Réponse :
On donne 1) A = (4x + 7)2 – (6 – 2x)(4x + 7)
A = (4x + 7)2 – (6 – 2x)(4x + 7) A= (4x + 7)[(4x + 7) – (6 – 2x)]
1) Factoriser A. A = (4x + 7)(4x + 7 – 6 + 2x)
2) a) Résoudre l’équation A= (4x + 7)(6x + 1)
(4x + 7)(6x + 1) = 0 2) a) L’équation (4x + 7)(6x + 1) = 0 est une équation produit nul.
b) Les solutions de Si un produit est nul alors l’un, au moins, de ses facteurs est nul.
cette équation sont-elles 4x + 7 = 0 ou 6x + 1 = 0
des nombres décimaux ? 4x = -7 ou 6x = -1
Justifier. x= ou x= Les solutions de l’équation sont et .
b) = -1,75 = Le nombre est un nombre décimal.
≈ -0,166 Le nombre n’est pas un nombre décimal. C’est un nombre rationnel.
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Fiche n°11 : Statistiques.


Étendue : L’étendue d’une série statistique est un nombre qui précise la dispersion des données.
C’est la différence entre la valeur la plus grande et la valeur la plus petite de la série.
Médiane : La médiane d’une série de données est un nombre qui partage cette série en deux séries de
même effectif. Pour déterminer les médianes, il faut ordonner les séries. Interprétation : Il y a autant de
valeurs inferieures ou égales à la médiane que de valeurs supérieures ou égales à la médiane.
Quartiles : Pour déterminer les quartiles, il faut ordonner les séries.
Le premier quartile est la donnée de la série se trouvant au quart de l’effectif. Interprétation : Au moins un
quart (soit 25%) des valeurs sont inferieures ou égales au premier quartile Q1.
Le troisième quartile est la donnée de la série se trouvant au trois-quarts de l’effectif. Interprétation : Au
moins trois-quarts (soit 75%) des valeurs sont inferieures ou égales au troisième quartile Q3.
Les quartiles sont des caractéristiques de dispersion.
Ex 1 : Voici les notes obtenues par Laurine : Ex 2 : Voici les notes obtenues par Marc :
12 – 17 – 11 – 18 – 10 – 8 – 13 – 19 14 – 12 – 11 – 18 – 7 – 7– 13.
Ordre croissant : 8-10-11-12-13-17-18-19 7-7-11-12-13-14-18
Étendue 11 Étendue 11
Compléter le tableau : Compléter le tableau :
Moyenne : 13,5 Explication pour le 1ème Moyenne : 11,71
Explication pour l’étendue :
19 – 8 = 11 Médiane : 12,5 quartile : ×7 = 1,75 Médiane : 12
1er quartile : 10 Donc le 1ème quartile est 1er quartile : 7
3ème quartile: 17 la 2ème valeur soit 7. 3ème quartile: 14
Ex 3 : Voici les tailles, en mètres, de 12 personnes : Ex 4 : Voici les notes obtenues par Natacha :
1,51 – 1,81 – 1,75 – 1,84 – 1,61 – 1,71 – 1,61 – 1,59 11 – 8 – 5 – 15 – 18 – 3 – 14 – 15 – 16 – 8 – 8
1,49 – 1,85 – 1,77 – 1,73 3-5-8-8-8-11-14-15-15-16-18
1,49-1,51-1,59-1,61-1,61-1,71-1,73-1,75-1,77-1,81-1,84-1,85 Étendue 15
Compléter le tableau :
Étendue 0,36 Explication pour le 3 ème Moyenne : 11
Compléter le tableau :
Explication pour la médiane : Moyenne : 1,69 Médiane : 11
quartile : ×11 = 8,25
Il y a 12 valeurs. La médiane est Médiane : 1,72 1er quartile : 8
donc située entre la 6ème et la 7ème Donc le 3ème quartile est
1er quartile : 1,59 la 9ème valeur soit 15. 3ème quartile: 15
valeur (1,71 + 1,73) :2 =1,72
3ème quartile: 1,77
Ex 5 : Voici les notes obtenues par une classe de 25 élèves. Ex 6 : Il y a deux correcteurs au brevet des
Note : 1 2 3 4 5 collèges: le premier a 11 de moyenne avec 55
Effectif : 2 3 3 2 3 candidats et son collègue n'a que 9,5 de moyenne
avec 45 candidats. Quelle est la moyenne
Note : 6 7 8 9 10 générale ?
Effectif : 3 4 2 2 1
Étendue 9
Compléter le tableau : Moyenne : 5,2
Il y a 25 valeurs, donc la médiane
est la note du 13ème élève soit 5 Médiane : 5
= 10,325
1er quartile : 3
3ème quartile: 7
Ex 7 : Les gendarmes ont effectué un contrôle de vitesse Ex 8 : On a relevé la nationalité des vainqueurs des 85 premiers Tours de
sur le bord d'une route nationale. France cyclistes entre 1903 et 1998.Le tableau ci-dessous donne le nombre
de victoires par nationalité. Compléter le tableau :
vitesse [50;70[ [70;90[ [90;110[ [110;130[ France Belgique Italie Espagne Autres Total
effectif 15 90 35 5 Nombre de
36 18 9 9 13 85
Centre de 60 80 100 120 victoires

classe (50+70) :2=60


Fréquence f 0,42 0,21 0,11 0,11 0,15 1
Calculer la vitesse moyenne Vm des automobilistes contrôlés.
Angle (°) 152 76 38 38 55 360
-1
Vm = Vm ≈ 84 km.h
Formule pour les fréquences : f =
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Fiche n°12 : Classes de 6ème et 5ème.


Classe de 6ème :
 Si deux droites sont parallèles à une même troisième, alors elles sont parallèles entre elles.
 Si deux droites sont perpendiculaires à une même troisième droite, alors elles sont parallèles entre
elles.
 Si deux droites sont parallèles et si une troisième droite est perpendiculaire à l’une, alors elle est
perpendiculaire à l’autre.
 La bissectrice d’un angle est la demi-droite qui partage cet angle en deux angles de même mesure.
Le périmètre d'une figure est la longueur du bord de cette figure. Pour un polygone il faut ajouter les longueurs de tous les côtés.
Classe de 5ème :
Médiane d’un triangle : Droite passant par un sommet d’un triangle et par le milieu du côté opposé.
Hauteur d’un triangle : Droite passant par un sommet d’un triangle et qui est perpendiculaire au côté opposé.
Médiatrice : Droite perpendiculaire à un segment en son milieu.
Les trois médiatrices des côtés d’un triangle se coupent en un même point.
On dit qu’elles sont concourantes en ce point.
Ce point de concours est le centre du cercle qui passe par les trois sommets
du triangle. Ce cercle est appelé le cercle circonscrit au triangle.

Propriété :
Deux angles opposés par le sommet ont la même mesure.

Propriété : Si deux droites parallèles sont coupées par une sécante,


alors elles forment des angles alternes-internes
et correspondants de même mesure. Alternes-internes

Propriété : Si deux droites coupées par une sécante forment


des angles alternes-internes (ou correspondants) de même
mesure, alors elles sont parallèles.
Correspondants

Trapèze Parallélogrammes particuliers


Parallélogramme
Rectangle Losange Carré

O O
O O

Les côtés en gras Pour les quatre parallélogrammes ci-dessus, O est le centre de symétrie, les droites en
sont parallèles. pointillés sont les axes de symétrie et enfin, les côtés opposés sont parallèles.

Définition (classe de 4ème) : Tangente vient du latin tangere, toucher.


En géométrie, la tangente est une droite qui « touche » une courbe en un point
sans la couper.
La tangente au cercle ( C ) en A est perpendiculaire au rayon [OA].
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ème
Fiche n°13 : Classe de 4 .
1) Droite des milieux.
 Si une droite passe par les milieux de deux côtés d’un triangle, alors elle est parallèle au troisième
côté de ce triangle.
 Si, dans un triangle, un segment a pour extrémités les milieux de deux côtés, alors sa longueur est
égale à la moitié de la longueur du troisième côté.
 Si une droite passe par le milieu d’un des cotés d’un triangle et si elle est parallèle à un deuxième
côté, alors cette droite passe par le milieu du troisième côté de ce triangle.
2) Triangle rectangle et cercle circonscrit.
 Si un triangle est inscrit dans un cercle ayant pour diamètre
l’un de ses côtés, alors ce triangle est rectangle.
 Si un triangle est rectangle alors le centre de son cercle
circonscrit est le milieu de l’hypoténuse.
3) Cercle inscrit. A
La bissectrice d’un angle est la demi-droite qui le partage en deux angles
L
de même mesure. Le point de concours des 3 bissectrices des angles M
P
d’un triangle est le centre du cercle inscrit dans le triangle.

4) Aire (6ème ,5ème et 4ème ) à connaître. B K


bh C
Triangle :
2
Quadrilatères :
Rectangle :...........................Ll
2
Carré :..................................... a

Parallélogramme :...................bh

Dd
Losange :...............................
2

(B + b)  h
Trapèze : .............................
2
Disques :

Périmètre : ..............................2R

Aire :........................................ R
2

5) Vitesse moyenne.
m
Vitesse moyenne (en km/h) = ou v =
Remarque : km/h se note également km.h-1 m/s s
Trois exercices :
Convertir : Marie est partie de chez elle à 10h10 et En roulant à une vitesse
a) 1280 minutes en heures- est arrivée à son lieu de vacances à moyenne de 96 km.h-1. Calculer
minutes. 12h25 après avoir parcouru 247,5 km
b) 219,6 km.h-1 en m.s-1. en voiture. Calculer sa vitesse moyenne.
la distance parcourue en 43 min.

a) 1280 = 21×60 + 20 12h25 – 10h10 = 2h15 = 2,25h 96 km d km


Donc 1280 min = 21 h 20 min
v= = = 110 60 min 43 min
b) 219,6 km = 219 600 m et 1 h =
3600 s = 61 Donc Sa vitesse moyenne est 110 km.h-1. d= = 68,8 La distance
-1 -1 parcourue en 43 minutes est 68,8 km.
219,6 km.h = 61 m.s .
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Fiche n°14 : Angles inscrits – Polygones réguliers.


C est un cercle de centre O. A, B, et M sont trois points distincts du cercle C .

C Définition 1 : On dit que l’angle est


un angle inscrit dans le cercle C .
A
Définition 2 : Un angle au centre du
cercle C est un angle dont le sommet est
le centre du cercle C .
M O Ici est un angle au centre.
Propriété : Dans un cercle, si un angle
inscrit et un angle au centre
interceptent le même arc de cercle alors
la mesure de l’angle inscrit est égale à la
moitié de celle de l’angle au centre.
B

Propriété :
Si deux angles inscrits dans un cercle interceptent le même arc de cercle alors ils ont la même mesure.
N M M
N
N M

O O O B O
M
B A N

B B A
A A

° = 40° = 60° = 140°

= 50° = 20° = 120° = 70°

= 50° = 20° = 60° = 70°

Un polygone est dit « régulier » quand tous ses côtés ont la même longueur, et tous ses angles ont la
même mesure.
Figures à connaître :

72° 45°
60°
90°
120°
O O O O O

Triangle équilatéral Carré Pentagone régulier Hexagone régulier Octogone régulier

POUR CALCULER L’ANGLE AU CENTRE, ON UTILISE LA FORMULE : On écrit :

Exemple : le pentagone régulier à 5 côtés, donc l’angle au centre mesure : 360° : 5 = 72°.
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Fiche n°15 : Système d’équations.

Résoudre le système : Résoudre le système :


Résolution par substitution : Résolution par addition :
On exprime l’une des inconnues en fonction de l’autre ÉTAPE 1 : ÉLIMINER x.
dans une des équations : On multiplie chaque équation par un nombre afin de que
les coefficients de x soient opposés :

On remplace l’inconnue dans l’autre équation. Elle devient


une équation du premier degré à une seule inconnue : On obtient un nouveau système équivalent :

On développe la nouvelle équation : On ajoute membre à membre les deux équations, pour
éliminer x :

On isole l’inconnue :
+
0x - 22y = 8
On réduit chaque membre : On obtient une équation du premier degré à une
inconnue, qu’on résout :
8 4
On résout : 22y = -8 y=- donc y = -
22 11
ÉTAPE 2 : ÉLIMINER y.On multiplie ce qu’il faut afin de
que les coefficients de y soient opposés :
On remplace y par –3 dans la première équation, puis on
calcule : On obtient un nouveau système équivalent :

On ajoute « membre à membre » les deux équations, pour


Verification: éliminer y :
+
La solution de l’équation est le couple (2 ; -3). 11x + 0y = 1
On obtient une équation du premier degré à une inconnue,
qu’on résout :
1
11x = 1 x=
11
La solution de ce système est le couple ( ; ).
Résolution d’un problème. Résolution du système :
Dans une boulangerie, Fabien achète 3 pains au
chocolat et 2 croissants ; il paie 2,80€.
Dans la même boulangerie, Bob achète 1 pain au +
chocolat et 3 croissants ; il paie 2,10€. –
Calculer le prix d’un pain au chocolat et d’un
croissant. -7y = -3,5 donc y = = 0,5
Choix des inconnues :
x le prix d’un pain au chocolat.
y le prix d’un croissant.
Mise en équations : +

7x = 4,2 donc x = soir x = 0,6


Le prix d’un pain au chocolat est de 0,60 € et le prix d’un
croissant est de 0,50€.
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Fiche n°16 : Pourcentage et inéquation.


1) Pourcentage.
Augmenter un nombre de p% revient à multiplier ce nombre par 1 + .
Ex : pour augmenter un nombre de 30 %, on multiplie le nombre par 1 + 0,30 = 1,30.
Diminuer un nombre de p% revient à multiplier ce nombre par 1
Ex : Pour diminuer un nombre de 23 %, on multiplie le nombre par 1 - 0,23 = 0,77.

Applications.
1) En 2014 une ville comptait 400 000 habitants. Entre 2014 et 2015 la population a augmenté de 5 %.
Calculer la population de cette ville en 2015.
Augmenter de 5%, revient à multiplier par 1 + 0,05 = 1,05. Donc 400 000×1,05 = 420 000
En 2015, la ville compte 420 000 habitants.
2) Sur les 120 élèves de 3èmes d’un collège, 108 ont obtenu le Brevet. Calculer le pourcentage de réussite.
= 0,9 = 90 % Le pourcentage de réussite est de 90 %.
3) Après un rabais de 15%, le prix d’un ordinateur est de 680 €. Quel était son prix initial ?
Soit x le prix initial. On a : x -15% 680
Diminuer de 15 % revient à multiplier par 1 – 0,15 = 0,85 Donc x = = 800
Le prix initial était de 800 euros.
4) Vrai ou Faux ? : Augmenter un prix de 20% puis effectuer une remise de 20% sur le nouveau prix revient à
redonner à l’article son prix initial.
Faux. Prenons par exemple un prix de 100 €, ce prix après une augmentation de 20% serait de 120 €.
Ce prix de 120 € après une remise de 20% serait de 120 × 0,8 = 96 €, donc il ne retrouve pas son prix
initial, il subit une baisse de 4% (autre méthode : 1,20×0,80 = 0,96)

2) Inéquation.
Résoudre une inéquation, c’est trouver toutes les valeurs de l’inconnue qui rendent vraie l’inégalité.
Ces valeurs de l’inconnue sont appelées les solutions de l’inéquation. Pour trouver ces valeurs, on procède
comme pour la résolution d’une équation, c’est à dire en isolant l’inconnue.
Exemple : résoudre l’inéquation –3x + 4  -2
–3x  –2 – 4
–3x  – 6
6 Attention à ce passage.
x≤
3
x≤2
Les solutions de l’inéquation –3x + 4  –2 sont tous les nombres inférieurs ou égaux à 2.
Il reste ensuite à représenter l’ensemble de ses solutions.
Cette représentation consiste à tracer un axe gradué et orienté sur lequel on souligne les parties représentant
les nombres qui sont solutions.
Représentation des solutions de l’inéquation : –3x + 4  -2
Solutions
2
Exemples :
a) 5x - 10  0 b) 12 - 6x < 0
5x  10 -6x < -12
x2 x>2
Solutions Solutions
2 2
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Fiche n°17 : Notion de fonction.


La fonction f qui, à un nombre, associe son carré se note : f : x  x2.
La fonction f associe, au nombre x, le nombre f(x) = x2.
On a : f(5) = 52 = 25
On dit que l’image de 5 par la fonction f est 25. Cette image est unique. L’image de 5 par la fonction f se note f(5).
On dit aussi que 5 est un antécédent de 25 par la fonction f. Un nombre peut avoir plusieurs antécédents.
f(-5) = (-5)2 = 25
f : 5  25 f : -5  25

Antécédent de 25 image de 5 Antécédent de 25 image de -5

5 et -5 sont deux antécédents de 25 par la fonction f.

Application 1 :
Soit h la fonction définie par :
h : x  x2 + 2 On peut aussi écrire h(x) = x2 + 2
1) Calculer l’image de 15 par la fonction h.
h(15) = 152 + 2 = 225 + 2 = 227 l’image de 15 par la fonction h est 227.
2) Calculer le ou les antécédent(s) de 83 par la fonction h.
x2 + 2 = 83
Pour calculer le ou les antécédents de 83 par
x2 = 83 – 2
la fonction h, il faut résoudre l’équation h(x) = 83 soit :
x2 = 81
x= ou x =
x=9 ou x = -9
Les antécédents de 83 par la fonction h sont 9 et –9.
Application 2 :
Dans un repère orthogonal d’unité 1 cm sur chaque axe, représenter graphiquement la fonction f pour x compris
entre 1 et 4,5 :
f : x  5x – x2
Utilisons un tableau de valeurs :
x 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5

f(x) 5×1-12= 4 5,25 6 6,25 6 5,25 4 2,25


Représentation graphique :
Application 3 :
f(x) Soit g une fonction.
On considère le tableau de valeurs suivant :
x –4 –2 1 5 10
g(x) 4 1 4 –2 5
C 1) Quelle est l’image de 1 par la fonction g ?
L’image de 1 par la fonction g est 4.
2) Donner g(– 2) = 1
3) Donner un antécédent par la fonction g du nombre 1.
Un antécédent par la fonction g du nombre 1 est –2.
x 4) Donner deux antécédents par la fonction g du nombre 4 :
Deux antécédents par la fonction g du nombre 4 sont –4 et 1.

Exploitation du graphique de l’application 2 :


On lit graphiquement que l’image de 2 par la fonction f est 6, on écrit f(2) = 6
Deux antécédents de 4 par la fonction f sont 1 et 4, on écrit f(1) = 4 et f(4) = 4
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Fiche n°18 : Fonctions linéaire et affine.


Définitions.
a) Fonction affine.
a et b désignent deux nombres relatifs donnés.
Une fonction affine est une fonction qui, à un nombre x, associe le nombre ax + b.
Si f désigne cette fonction, on la note f : x ax + b.
On dit que ax + b est l’image de x et on note f(x) = ax + b.
b) Cas particuliers.
 Pour b = 0, la fonction x ax + b devient x ax + 0, donc x ax.
Une fonction affine pour laquelle b = 0 est une fonction linéaire.
 Pour a = 0, la fonction x ax + b devient x 0×x + 2, donc x b.
Par cette fonction, tous les nombres ont la même image.
On dit que cette fonction est une fonction constante.
Exercice 1 :
Déterminer la fonction linéaire f par laquelle l’image de 15 est 45.
On sait que l’image de 15 est 45 donc f(15) = 45. f est une fonction linéaire donc f est de la forme f(x) = ax
f(15) = a×15 on en déduit : 15a = 45 d’où a = = 3. Conclusion : f:x 3x

Exercice 2 : Déterminer une fonction affine à partir de la donnée de deux nombres et de leurs images.
On considère les points A (-3 ; 2) et B (1 ; 4).
La droite (AB) est la représentation graphique d’une fonction affine f.
1) Déterminer f.
f est une fonction affine donc elle est de la forme f(x) = ax + b
Il faut calculer a puis b.
Calcul du nombre a :
A(-3 ; 2) signifie que l’image de -3 par la fonction f est 2 donc f(-3) = 2.
B(1 ; 4) signifie que l’image de 1 par la fonction f est 4 donc f(1) = 4.

a= donc f(x) = 0,5x + b
Calcul du nombre b :
On sait que f(1) = 4 d’où f(1) = 0,5×1 + b = 4 0,5 + b = 4 b = 4 – 0,5 = 3,5
Conclusion : f : x 0,5x + 3,5
2) Le point C(2 ; 4) appartient-il à la représentation graphique d’une fonction affine f ?
Calculons f(2) = 0,5×2 + 3,5 = 1 + 3,5 = 4,5
On constate que f(2) ≠ 4 donc le point C n’appartient pas à la représentation graphique de la fonction f.
3) Le point D(-100 ; -46,5) appartient-il à la représentation graphique d’une fonction affine f ?
Calculons f(-100) = 0,5×(-100) + 3,5 = -50 + 3,5 = -46,5
On constate que f(-100) = -46,5 donc le point D appartient à la représentation graphique de la fonction f.

Propriété : La représentation graphique d’une fonction affine est une droite.


On dit que y = ax + b est une équation de cette droite.
Le nombre a est appelé le coefficient directeur de cette droite.
Le nombre b est appelé l’ordonné à l’origine de cette droite.
Dans un repère la représentation graphique d'une fonction axe des ordonnées
affine est une droite d'équation y = ax + b y
 a est le coefficient directeur :
si a > 0, la fonction est croissante.
si a < 0, la fonction est décroissante.
si a = 0, la fonction est constante. b a
 b est l’ordonnée à l’origine 1
(en effet, si x = 0, alors y = a  0 + b = b ;
axe des abscisses
la droite coupe donc l'axe des ordonnées en b)
0 1 x
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Fiche n°19 : Fonction affine : représentation graphique.


Un exemple : On considère la fonction f définie par f(x) = 2x – 1.
-) f est une fonction affine car elle est de la forme f(x) = ax + b avec a = 2 et b = -1.

-) f étant une fonction affine donc sa représentation graphique est une droite, c’est la droite d’équation y = 2x – 1.

-) Méthodes pour construire la droite :


y
Méthode 1 : Trouver les coordonnées de deux points :
On choisit « au hasard » deux nombres dont on calcule
les images, par exemple 0 et 3 :
f (0) = 2×0 – 1 = 0 – 1 = -1
On obtient un premier point de coordonnées (0 ; -1)
x
f (3) = 2×3 – 1 = 6 – 1 = 5
On obtient un second point de coordonnées (3 ; 5)
x 0 3

f(x) -1 5

Méthode 2 : On utilise le coefficient directeur de la


droite a = 2 et l’ordonnée à l’origine b = -1.

Autre méthode pour déterminer une fonction affine :


Énoncé : g est une fonction affine telle que g(2) = 4 et g(–5) = –17. Déterminer g.
g est une fonction affine donc g(x) = ax + b.
On obtient deux équations à deux
g(2) = a×2 + b = 2a + b et g(2) = 4 donc 2a + b = 4
inconnues.
g(-5) = a×(-5) + b = -5a + b et g(-5) = -17 donc -5a + b = -17

7b = -14 donc b= = -2

On remplace b par -2 dans la première équation du système :

2a + (-2) = 4 2a = 4 + 2 2a = 6 a= a=3

La solution du système est le couple (3 ; -2).

Conclusion : la fonction g est définie par g(x) = 3x – 2


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Fiche n°20 : Probabilités.


Vocabulaire :
 Une expérience dont on connaît tous les résultats possibles sans savoir avant l’expérience le résultat
qu’on obtiendra est appelée expérience aléatoire (lancer une pièce de monnaie, lancer un dé…)
 Chacun des résultats possibles lors d’une expérience aléatoire est un événement (pile ou face).
 La probabilité d’un événement A représente les chances que l’événement se réalise lors d’une
expérience aléatoire. Cette probabilité se note p(A).
C’est un nombre compris entre 0 et 1.
 Si tous les événements d’une expérience aléatoire ont la même probabilité on dit que les événements
sont équiprobables. (exemple : lancer un dé).
Exemple 1 :
Dans une boîte, il y a 4 jetons bleus, 5 jetons verts et un jeton jaune.
Tirer, au hasard, un jeton dans la boîte et noter sa couleur est une expérience aléatoire.
On note B l’événement « le jeton tiré est bleu »

La probabilité de l’événement B est : p(B) = = 0,4


L’événement « le jeton tiré n’est pas bleu » est l’événement contraire de B.
On le note « non B » ou « »
On a p( ) = 0,6 ou p( ) = 1 – p(B) = 1 – 0,4 = 0,6

Exemple 2 :
Lancer deux fois de suite une pièce de monnaie est une expérience aléatoire à deux épreuves.
Soit E l’évènement : « On obtient au moins une fois la face PILE. »
On utilise un arbre de probabilité.
1 1 1
1 P
(P ; P) × = (probabilité d’obtenir deux piles)
2 2 4
2

1 P
2 1 F 1 1 1
(P ; F) × = (probabilité d’obtenir pile puis face)
2 2 2 4
1
2 P 1 1 1
1 F (F ; P) × = (probabilité d’obtenir face puis pile)
2 2 4
2
1
2 F
1 1 1
(F ; F) × = (probabilité d’obtenir deux faces)
2 2 4
Sur un même chemin, on multiplie les probabilités.
3
p(E) = La probabilité que l’évènement E se réalise est de .
4
Il y a donc trois chances sur quatre d’obtenir au moins une fois la face PILE lorsqu’on lance deux fois de suite
une pièce de monnaie.

L’événement « » est : « On n’obtient pas la face PILE ».


Calculer p( ) = 1 – p(E) = 1 - =
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Fiche n°21 : Le tableur.


Exemple 1 :
On a utilisé un tableur pour calculer les images de différentes valeurs de x par une fonction affine f
et par une autre fonction g. Une copie de l’écran obtenu est donnée ci-dessous.

1) Quelle est l’image de -3 par f ?


L’image de -3 par f est 22.
2) Donner l’expression de f(x).
On observe que la formule qui a été entrée dans la cellule C2 est : = –5*C1+7
Donc la fonction affine f est définie par f(x) = –5x + 7
3) Calculer f (7).
f(7) = -5×7 + 7 = -35 + 7 = -28 L’image de 7 par f est -28.
4) On sait que g (x) = x² + 4. Une formule a été saisie dans la cellule B3 et recopiée ensuite vers la droite pour
compléter la plage de cellules C3: H3. Quelle est cette formule ?
La formule saisie est =B1^2+4 ou =B1*B1+4

Exemple 2 :
Un sac contient 20 jetons qui sont soit jaunes, soit verts, soit rouges, soit bleus. On considère l’expérience
suivante : tirer au hasard un jeton, noter sa couleur et remettre le jeton dans le sac. Chaque jeton a la même
probabilité d’être tiré.
1) Le professeur, qui connaît la composition du sac, a simulé un grand nombre de fois l’expérience avec un
tableur. Il a représenté ci-dessous la fréquence d’apparition des différentes couleurs en fonction du nombre de
tirages.
b) Le professeur a construit la feuille de
calcul suivante :

a) Quelle couleur est la plus présente dans le sac ?


Aucune justification n’est attendue.
La couleur le plus présente est le jaune. Quelle formule a-t-il saisie dans la cellule C2
Définition d’un tableur : avant de la recopier vers le bas ?
Un tableur est un programme informatique capable de La formule saisie dans la cellule C2 est :
=B2/A2
manipuler des feuilles de calcul. À l'origine destinés au
2) On sait que la probabilité de tirer un jeton
traitement automatisé des données financières, les logiciels
1
tableurs sont maintenant utilisés pour effectuer des tâches rouge est de .
variées, de la gestion de bases de données simples à la 5
Combien y a-t-il de jetons rouges dans ce sac ?
production de graphiques (on peut alors parler de tableur-
grapheur), en passant par diverses analyses statistiques. 1 4
Exemples de tableurs : Microsoft Excel, OpenOffice Calc,  L’expérience étant aléatoire, il y a
5 20
Numbers…
donc 4 boules rouges dans le sac.
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Fiche n°22 : Fonction linéaire : ce qu’il faut savoir faire.


I) Calculer l'image d'un nombre par une fonction linéaire.
f est la fonction linéaire qui à x associe –7x.
a) Calculer l'image de 3 par la fonction f.
On a f(x) = –7x donc f(3) = -7×3 = -21 L’image de 3 par la fonction f est -21.

b) Calculer f(-9).
f(–9) = –7×(–9) = 63 L’image de -9 par la fonction f est 63.

II) Calculer un antécédent d’un nombre par une fonction linéaire.


Soit la fonction linéaire h : x 5x.
a) Quel est l’antécédent de 10 par la fonction h.
On a h(x) = 5x.
On cherche x tel que h(x) = 10
5x = 10
x=2
L’antécédent par la fonction h de 10 est 2.

b) Trouver m tel que h(m) = –8.


8 8
h(m) = 5m donc 5m = –8 et m =  L’antécédent par la fonction h de -8 est  .
5 5
III) Déterminer une fonction linéaire connaissant un nombre et son image.
a) g est une fonction linéaire. On sait que g(2) = 3
Quel est le coefficient de la fonction g ?
g est une fonction linéaire donc g(x) = ax
On a g(2)=3 et g(2) = 2a donc 2a = 3 soit a = 3:2 = 1,5
g est une fonction linéaire de coefficient 1,5.
Donner l'expression de l'image de x par g.
On a :
g:x 1,5x
b) Déterminer la fonction linéaire l telle que 4 7.
l est une fonction linéaire donc l(x) = ax.
7
On a l(4)=7 et l(4) = 4a donc 4a = 7 soit a = = 1,75 Conclusion : l:x 1,75x
4
c) Déterminer la fonction linéaire i telle que : i : 4 -14.
i est une fonction linéaire, donc elle est de la forme i(x) = ax. On a i(4) = a×4 = 4a et on sait que i(4) = -14,
 14 7
donc : 4a = -14 soit a =   = -3,5 Conclusion : i:x -3,5x
4 2

IV) Lire sur la représentation graphique d'une fonction linéaire.


La droite (d) représente une fonction linéaire f. d
a) Lire l'image de 3.
1
L’image de 3 par la fonction f est 1, c’est-à-dire f(3) = 1.

b) Lire l’antécédent de 2. O 1
L’antécédent de 2 est 6.

c) Déterminer graphiquement f.
1
f:x x
3
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Fiche n°23 : Fonction affine : ce qu’il faut savoir faire.


I) Calculer l'image d'un nombre par une fonction affine.
f est la fonction affine qui à x associe –7x + 4.
Calculer l'image de 3 par la fonction f.
f(3) = -7×3 + 4 = -21 + 4 = -17 L'image de 3 par la fonction f est -17.

II) Calculer un antécédent d’un nombre par une fonction affine.


Soit la fonction affine h : x 5x – 7.
a) Calculer l’antécédent de 13 par la fonction h. (autre formulation : quel est le nombre dont l’image est 13 ?)
20
L’antécédent de 13 par la fonction h est la solution de l’équation : 5x – 7 = 13 5x = 20 x = x=4
5
L’antécédent de 13 par la fonction h est 4.
b) Trouver m tel que h(m) = –8.
h(m) = 5m – 7 = - 8 On obtient ainsi une équation qu’il faut résoudre.
1 1
5m = -8 + 7 5m = -1 m=  L’antécédent de -8 par la fonction h est  .
5 5
III) Déterminer graphiquement les équations des droites d1 et d2.
a) Pour la droite (d1), l’ordonnée à l’origine est b = -1
et le coefficient directeur est a = -3 (en se décalant
d’une unité vers la droite, on descend de 3 unités).
d1 : y = –3x – 1 donc f1 : x  –3x – 1

b) Pour la droite (d2), l’ordonnée à l’origine est b = 2


et le coefficient directeur est a = 2 (en se décalant
d’une unité vers la droite, on descend de 3 unités).
d2 : y = 2x + 2 donc f2 : x  2x + 2

IV) Déterminer une fonction affine connaissant deux nombres et leurs images.
h est une fonction affine telle que h(8) = –7 et h(11) = 2. Déterminer la fonction h.
h est une fonction affine donc elle est de la forme 2) Je calcule b.
h(x) = ax + b. On sait que h(11) = 2
1) Je calcule a. Or, h(11) = 3×11 + b = 33 + b
h(8)  h(11)  7  2  9 Donc on a : 33 + b = 2 soit b = 2 – 33 b = -31
a=   3
8  11 3 3 3) Conclusion.
Donc h(x) = 3x + b h:x 3x – 31

V) Méthode pour démontrer qu’un point appartient à la représentation graphique


d’une fonction.
a) On considère i la fonction telle que i(x) = 22x + 7
Le point A(-2 ; -37) appartient-il à la représentation graphique de la fonction i ?
i(-2) = 22×(-2) + 7 = -44 + 7 = -37
Donc Le point A(-2 ; -37) appartient à la représentation graphique de la fonction i

b) Le point B(-4 ; 10,1) appartient-il à la droite (d) d’équation y = –2x + 2 ?


-2×(-4) + 2 = 8 + 2 = 10 Or, 10 ≠ 10,1
Donc, le point B(-4 ; 10,1) appartient à la droite (d) d’équation y = –2x + 2.
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Fiche n°24 : Programme de calcul.


Exemple 1 :
Programme A Programme B
 Choisir un nombre ;  Choisir un nombre ;
 Lui ajouter 1 ;  Ajouter 1 au double de ce nombre.
 Calculer le carré de la somme obtenue ;
 Soustraire au résultat le carré du nombre de
départ.
1) On choisit 5 comme nombre de départ.
Réponses : 1) Pour le nombre 5 on obtient :
Quel résultat obtient-on avec chacun des deux programmes ?
Programme A : (5 + 1)2 – 52 = 62 – 25 = 36 – 25 = 11
2 Programme B : 2×5 + 1 = 10 + 1 = 11
2) On choisit  comme nombre de départ.
3 2
2) Pour le nombre  on obtient :
Quel résultat obtient-on avec chacun des deux programmes ? 3
2 2 2 3 2
3) Démontrer que quel que soit le nombre choisi, les résultats Programme A : (  +1)2 – (  )2 = (   ) –
3 3 3 3
obtenus avec les deux programmes sont toujours égaux. 4 1 2 4 1 4 3 1
=( ) – = – =  
9 3 9 9 9 9 3
3) Pour le nombre x on obtient : 2 4 3 1
Programme B :  ×2 + 1 =    
Programme A : (x + 1)2 – x2 = x2 + 2x + 1 – x2 = 2x + 1 3 3 3 3
Programme B : 2x + 1
On remarque que quel que soit le nombre choisi, les résultats obtenus avec les deux programmes sont toujours égaux.

Exemple 2 :
On considère le programme de calcul ci-dessous :
 Choisir un nombre ;
 Ajouter 1 ;
 Calculer le carré de la somme obtenue ;
 Soustraire le carré du nombre de départ ;
 Ecrire le résultat final.
Quelle est la nature de la fonction qui, au nombre choisi au départ, associe le résultat du programme ?
Réponses : En choisissant x le programme donne l’expression (x + 1)² – x² .
En développant, on obtient : (x + 1)² – x² = x2 + 2×x×1 + 12 – x2 = x2 + 2x + 1 – x2 = 2x + 1
La fonction f définie par f(x) = 2x + 1 est une fonction affine, car elle des de la forme f(x) = ax + b où a = 2 et b = 1.
Exemple 3 :
On donne le programme de calcul : Réponses :
1) 3 – 8 = –5 ; –5×3 = –15 ;
 Choisir un nombre ; –15+16 = 1 On obtient 1.
 Lui soustraire 8 ; 2) (x – 8)×x + 16 = x2 – 8x + 16
 Multiplier la différence obtenue par le nombre choisi ; 3) P = x2 – 8x + 16 = x2 – 2×4×x + 42 = (x –
 Ajouter 16 à ce produit ; 4)2
 Ecrire le résultat. 4) Les nombres qu’il faut choisir pour
obtenir 36 sont les solutions de l’équation
1) Effectuer ce programme en choisissant le nombre 3. (x – 4)2 = 36
2) Effectuer ce programme en choisissant le nombre x. x–4= ou x – 4 = -
Développer l’expression obtenue. x–4=6 ou x – 4 = - 6
3) Factoriser l’expression P = x2 – 8x + 16. x=6+4 ou x=-6+4
4) Quels nombres faut-il choisir pour obtenir x = 10 ou x = -2
36 comme résultat ? Les solutions de l’équation sont -2 et 10.
Donc, pour obtenir 36, on peut choisir -2 ou 10.
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Fiche n°25 : Questionnaire à choix multiple (QCM).


Choisir la bonne réponse (A, B ou C).
N° Question : Réponse A Réponse B Réponse C
1 5 543 et 3 151 sont-ils premiers entre eux ? Oui Non On ne peut pas le
savoir
2 L’écriture décimale de -4² + 103 × 10-1 + (-3)² 93 125 75
est :
3 0,75×103 7,5×10-6 7,5×102
L’écriture scientifique de est :
4 L’expression factorisée de A = 81 – (4x – 2)2 (11 – 4x)(4x + 7) (83 – 4x)(79 + 4x) 9(4x – 2)
est :
5 L’écriture décimale de 9×10-2 + 7×10-3 est : 63×10-5 0,000 63 0,097

6 L’expression factoriser de
B = (9x – 2)2 – (7x + 5)(9x – 2) est : (9x – 2)(2x – 7) (9x – 2)(16x + 3) (9x – 2)(2x + 3)
7 L’expression développée de
B = (9x – 2)2 – (7x + 5)(9x – 2) est : 18x2 – 67x + 14 81x2 – 5x + 14 18x2 – 5x – 7
8 Pour x = –5 l’expression 2x² – 3x – 3 est égale à : -38 62 33

9 4 1 2 14 2 6
  
5 5 3 15 3 20
2
10 25  ( 3 )  75 45 15

11 Combien font 5% de 650 ? 32,5 645 13 000

12 Quelle est la masse approximative de la terre ? 32 tonnes 6 × 1024 kg 7 × 10-15g

13 4 103
est égale à 0,0000008 8 0,8
5 102
14 Pour x = –2, l’expression 5x² + 2x – 3 est égale
13 –27 17
à:
15 Quelle est l’expression qui est égale à 10 si on x(x + 1) (x + l)(x – 2) (x + 1)2
choisit la valeur x = 4 ?
16 Quelle est l’expression développée 3x2 + 25 9x2 + 25 9x2 + 30x + 25
de (3x + 5)2 ?

17 3,464
Quelle est la valeur exacte de ? 24 2 3

18 Quel est le nombre qui est solution de l'équation 10 – 10 2


2x – (8 + 3x) = 2 ?
En 3e A, sur 30 élèves, il y a 40% de filles. En 3e
19 B, sur 20 élèves, il y a 60% de filles. Lorsque les 36% de filles. 48% de filles. 50% de filles.
deux classes sont réunies, quel est le pourcentage
de filles dans le groupe ?
20 Après un rabais de 15%, le prix d’un ordinateur est 695 800 782
de 680 €. Quel était son prix initial ?
Réponses :
1) B 2) A 3) C 4) A 5) C 6) A 7) A 8) B 9) A 10) C
11) A 12) B 13) B 14) A 15) B 16) C 17) C 18) A 19) B 20) B

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