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Hygiène Sécurité Environnement).

Casque blanc : ingénieurs, architectes, superviseurs et contremaîtres


Cette couleur est celle qui concerne le plus les ingénieurs : de manière générale,
c’est un casque blanc qu’ils portent lorsqu’ils effectuent une visite de chantier,
d’usine ou de site à risque.
Au Québec, il arrive aussi que des visiteurs occasionnels, comme des ministres ou
des maires, portent le casque blanc lors de visites.

Casque jaune : travailleurs de construction, opérateurs de machinerie lourde


Le casque jaune est le plus répandu. C’est celui qui est porté par la majorité des
travailleurs dans la construction : charpentier-menuisiers, opérateurs de véhicules
de machinerie lourde, briqueleurs, etc. Il est toutefois fréquent que d’autres
travailleurs le portent également.

Casque orange : travailleurs routiers


Le casque orange fluorescent est la couleur la plus facilement visible, surtout pour
un automobiliste. C’est pourquoi la plupart des travailleurs routiers portent un
casque et un uniforme de cette couleur; il s’agit de la meilleure façon de travailler
sécuritairement.

Casque vert : inspecteurs


Si les inspecteurs de chantier en santé et sécurité ou en normes du travail portent
souvent des casques verts, c’est moins le cas au Québec, où les casques de la
Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail
(CNESST) sont de couleur blanche.

Casque bleu : électriciens


Les casques bleus sont souvent associés aux techniciens qui œuvrent dans le
secteur de l’électricité. Chez Hydro-Québec, toutefois, ils portent un casque de
couleur jaune.
a)
La manutention désigne le transport ou le soutien d’une charge qui nécessite un
effort physique d’une ou de plusieurs personnes. Cet effort peut être fourni pour
lever, poser, pousser, tirer, porter ou déplacer la charge. En raison des conditions
dans lesquelles elle s’effectue, la manutention peut comporter des risques pour la
santé et la sécurité des travailleurs.
Un pictogramme, également appelé pictographe, est une représentation graphique
schématique, un dessin figuratif stylisé ayant fonction de signe. Dans les langues
écrites il ne transcrit pas la langue orale, tandis que dans les langues non écrites, il
fait fonction d'écriture.

Casque gris : visiteurs


Les casques gris sont généralement portés par les visiteurs de chantier, mais les
casques de couleur blanche sont aussi fréquemment utilisés dans cet objectif.
Il n'existe pas de code réglementaire pour les couleurs de casques de
chantier.Les codes couleurs sont répandus sur les chantiers du BTP, ils sont
en lien avec les règles propres à chacune des entreprises. On peut citer
quelques exemples déjà rencontrés :
Des équipements adaptés
Parmi les équipements de protection individuels les plus courants, nous pouvons
citer :
Casques : Ils sont devenus confortables, même par temps chaud, ce qui rend moins
contraignante l’obligation de les porter. Il faut s’assurer que le casque est en bon
état, conforme aux normes (certification CE, norme Afnor NF EN 397) et que la
date limite de son utilisation n’est pas dépassée. Pour les travaux en hauteur, la
jugulaire doit être attachée pour empêcher le casque de tomber.
Chaussures :Il existe aujourd’hui toutes sortes de chaussures de sécurité contre les
chocs mais également contre les agents agressifs (feu, produit chimique). La
chaussure avec semelle antidérapante avec l’intérieur traité anti bactérien est
préférable.
Gants :Les mains sont les parties du corps les plus fréquemment touchées par les
lésions lors des accidents du travail. Les modèles doivent être à la taille des mains
de leurs utilisateurs et adaptés à chaque type de travaux et de risques : coupures,
perforations, vibrations, allergies et produits chimiques. Les gants doivent être
conformes aux normes et soigneusement entretenus.
Gilets de visualisation :Le gilet ou baudrier est obligatoire afin d’améliorer la
visibilité de toute personne évoluant sur un chantier. Il doit être conforme à la
norme européenne.
Lunettes :Les accidents des yeux représentent 3 % des accidents du travail. Ils
pourraient facilement diminuer grâce au port de lunettes adaptées. Toutes doivent
comporter le sigle CE.
Masques :Les particules solides, les aérosols ou liquides, les vapeurs et gaz sont
particulièrement nocifs. Des équipements de protection respiratoire adaptés
(masques à cartouches) permettent d’éviter leur inhalation. Pour les travaux à
chaud, les masques à cartouches filtrantes sont recommandés ; pour les travaux à
froid, les demi-masques filtrants jetables peuvent être employés.
Protections auditives: Depuis 2006, la réglementation rend le chef d’entreprise
responsable de l’exposition au bruit de ses salariés.Il faut adapter soigneusement la
protection à chaque type de bruit.
Vêtements de protection :Le choix doit répondre aux risques encourus par
l’utilisateur. Résistants à l’usure et aux déchirures, ils doivent comporter des
surfaces minimales de visibilité. Tous doivent être conformes aux obligations du
marquage CE.
Points clés de la charte d’opération
a) Visite et réunion de chantier La visite reste nécessaire avant ou après la
réunion.
b) Prévoir un ordre du jour et un planning de la réunion de chantier et l’afficher
sur un tableau papier.
c) Ne pas convoquer tout le monde systématiquement.
d) Prévoir une réunion par quinzaine pendant les quatre à six premiers mois du
chantier, puis une réunion par semaine.
e) Demander la présence des ingénieurs chaque quinzaine au début des travaux.
f) Engager les responsables directs des travaux (chefs de chantier et chefs
d’équipe) à participer aux réunions.
g) Pratiquer des interviews informelles des exécutants et rendu.
h) Établir un compte rendu agréable et facile à lire
Qualité de l’installation du chantier et de la sécurité
a) Faire un effort pour améliorer l’accueil.
b) Prendre en compte l’entretien du réfectoire, des sanitaires, des vestiaires.
c) Prévoir les conditions de livraison et de stockage.
d) Prévoir un parking (si possible) pour les salariés.
e) Insister sur le respect des protections collectives.
f) Prendre en compte la répartition et l’entretien des alimentations électriques
pendant le chantier. Prévoir les conditions d’utilisation de la grue.
g) Prévoir les circuits d’approvisionnements et les cheminements (si
nécessaire).
Nettoyage et évacuation des déchets
a) Prévoir l’emplacement des bennes à déchets et la répartition des frais
afférents.
b) Chaque équipe assure son nettoyage courant et balaye.
c) Chaque entreprise doit disposer (autant que possible) d’espaces de travail
relativement vastes (ex : étage) pour assurer son installation et son
nettoyage.
d) Limiter la co-activité dans les locaux.
e) Prévoir néanmoins deux grands nettoyages en cours de chantier.
Conditions de sous-traitance
a) Limiter la sous-traitance de main-d’œuvre ou de travaux.
b) Engager les entreprises titulaires de travaux à maîtriser la sous-traitance en
contrôlant son planning et sa qualité.
Paiement des entreprises
a) Établir un organigramme de circulation des documents nécessaires au
paiement.
b) Indiquer le délai de paiement discuté et approuvé entre le maître d’ouvrage
et les entreprises.
c) Préciser les délais et les conditions de retenue de garantie.
Présentation de la charte d’opération aux équipes de réalisation
b) En faire un commentaire oral en réunion en associant les intentions et les
moyens.
c) Valoriser le travail des équipes.
d) Préciser les attentes du Groupe de pilotage et d’évaluation à leur égard.
e) Insister sur l’importance du dialogue interprofessionnel dans le quotidien du
chantier avec des exemples concrets.
Insister sur les efforts faits par le groupe de pilotage et d’évaluation pour faciliter
le travail des équipes. le blanc est généralement porté par les chefs de chantier,
les ingénieurs, les conducteurs de travaux ou encore pour les visiteurs ;
 le rouge représente l'Hygiène, la Sécurité et l'Environnement ;
 le bleu est souvent porté par les chefs d’équipe ou encore par des
métiers plus spécifiques comme les charpentiers, électriciens, ... ;
 le jaune est destiné aux maçons ou aux opérateurs de travaux publics ;
 le vert symbolise la santé, il est généralement destiné aux Sauveteurs
Secouristes du Travail.
Sur un chantier de BTP cohabitent généralement plusieurs intervenants pour
les différents corps d’état : gros œuvre, plomberie, électricité, chauffage,
menuiserie, peinture, voirie
Cette cohabitation engendre un mouvement permanant sur le chantier des
personnes et des engins roulants. A cet effet, les ouvriers sur un chantier se
trouvent confrontés à un double risque :
- Risques dus à leur propre activité (équipements, outils, postures …)
- Risques dus aux autres activités (circulation d’engins, organisation du
chantier, …)
Ainsi, la prévention contre ces risques passe par deux éléments essentiels :
 Respect des consignes de sécurité par l’ensemble des intervenants : la
sécurité sur le chantier est l’affaire de tous. L’ensemble des intervenants doit
être sensibilisé aux risques et se comporter de manière responsable.
 Organisation sécuritaire du chantier : un chantier mobilise un nombre
important d'intervenants et nécessite ainsi une organisation adéquate afin de
réduire les accidents qui touchent aussi bien les intervenants sur le chantier
que l’entourage.
Selon les statistiques du Bureau International du Travail (BIT), 270 millions
d’accidents du travail se produisent chaque année dans le monde dont
355.000 d’entre eux connaissent une issue fatale. Dans les pays en
développement, le taux de mortalité est cinq à sept fois plus élevé que dans le
monde industrialisé
Accidents de travail :Sont considérés comme accidents de travail les
accidents survenus par le fait, ou à l'occasion du travail et les accidents qui se
produisent en cours du trajet à l'aller et au retour du travail. L'employeur est
tenu :
- de déclarer l'accident dans les 48 heures
- de verser une indemnité journalière à la victime pendant son incapacité
temporaire qui est égale à la moitié du salaire pour les 28 jours qui suivent
l'accident et au deux tiers (2/3) à partir du 29ème jour.
Sur un chantier plusieurs risques d’accidents sont présents en permanence,
tels que :
a. Les risques liés à la circulation des personnes et des engins ;
b. Les risques de chutes (flaque d’huile, pièces métalliques, fils
électriques, fosse ….) ;
c. Les risques de chutes d’objets placés en hauteur ou bien
suspendus
d. Les risques d’incendie, électrocution - Etc…
Les accidents sont généralement causés par des actes irresponsables et
dangereux comme :
a. Travailler sur des équipements en mouvement et non sécurisés
b. Utiliser un équipement sans connaissances professionnelles ou
sans autorisation
c. - Laisser en mouvement les machines inutilisables
d. Rendre inopérants les dispositifs de sécurité
e. Transporter, empiler ou lever des charges trop lourdes
f. Travailler dans des positions dangereuses.
g. S'adonner aux actes de distraction.
h. Travailler sans équipements de protection nécessaires.

Il arrive parfois que les accidents soient causés par des conditions
dangereuses de travail, par exemple:
a. Méthodes du travail non définies ou dangereuses
b. Moyens de protections défectueuses ou neutralisés
c. Matériels défectueux ou mal employés
d. Eclairage insuffisant
e. Ventilation défectueuse ou inexistante ou locaux mal
aérés
f. Absence ou non-respect des fiches signalétiques de
sécurité
Les principales causes d’accidents du travail dans un chantier BTP ont été
déterminées comme suit :
- Chutes de plain pied
- Chutes de hauteur
- Manutention manuelle
- Masses en mouvement
- Manutention mécanique
- Véhicules - Machines - Engins TP - Outils à mains - Outils mécaniques -
Appareils divers - Electricité.
Les chutes de hauteur sont la principale cause d’accidents graves et de décès
dans le secteur. Les cas mortels résultent surtout de chutes des toitures,
terrasses, verrières et aussi des échelles et des échafaudages.

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