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Sommaire
1 Définitions ........................................................................................................................................11
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1 Définitions
La variable logique
Une variable logique est une variable qui peut prendre deux états : “0” ou “1” ; “faux” ou “vrai”.
Exemples :
Un interrupteur peut être soit fermée (1 logique), soit ouvert (0 logique). Il possède donc 2 états possibles
de fonctionnement.
Une lampe possède également 2 états possibles de fonctionnement qui sont éteinte (0 logique) ou allumée
(1 logique).
La fonction logique
Une fonction logique de variables logiques est une fonction dont les valeurs peuvent être les deux états “0”
ou “1” ; “faux” ou “vrai”.
Une fonction logique peut être considérée comme une variable binaire pour une autre fonction logique.
Le fonctionnement d’un système logique est décrit par une ou plusieurs fonctions logiques simples.
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2 Représentation des fonctions logiques
Une fonction logique, définie par son expression, peut être représentée de plusieurs manières :
moyennant la table de vérité ou bien le tableau de Karnaugh.
Les combinaisons de n variables logiques sont limitées à 2 du fait que les variables ne peuvent prendre
que deux valeurs. On peut ainsi représenter la fonction logique à l’aide d’un tableau faisant correspondre à
chaque combinaison des variables la valeur de la fonction (0 ou 1) correspondante.
On appelle cette représentation « table de vérité ».
Exemple : Soit ( , )= +
( , )
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1
Le tableau de karnaugh est une représentation de la table de vérité en deux dimensions. Il comprend 2
cases.
Exemple : ( , ) = +
/ 0 1
0 0 1
1 1 1
Au-delà de deux variables, le tableau devrait être un volume. Pratiquement, on conserve une
représentation à deux dimensions mais il faut alors respecter une règle qui est l’adjacence de deux lignes
ou colonnes. Les combinaisons des variables respectent donc un code de Gray.
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Exemple de remplissage du tableau de KARNAUGH à partir de la table de vérité.
2.3 Un logigramme
C’est un schéma de la fonction ( , ) = إ = ∙ + ∙ en utilisant des opérateurs logiques.
a
f(a,b)
Expression
Si est vrai, ( ) est faux ( ) = =
Table de vérité
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Logigramme
Expression
( , ) est vraie si a est vrai et b est vrai : ( , ) = = ∙
Table de vérité
Tableau de Karnaugh
Logigramme
Expression
( , ) est vraie si a est vrai ou b est vrai : ( , ) = = +
Table de vérité
Tableau de Karnaugh
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Logigramme
Fonctions OU ET Propriétés
+ 0 = ∙1 = Elément neutre
+ 1 =1 ∙0=0 Elément absorbant
1 variable + = ∙ = Idempotence
+ =1 ∙ =0 Complémentarité
= Double négation
2 variables + = + ∙ = ∙ Commutativité
( + )+ = +( + ) ( ∙ )∙ = ∙( ∙ )
Associativité
3 variables = + + = ∙ ∙
∙( + )= ∙ + ∙ +( ∙ )=( + )∙( + ) Distributivité
Pour effectuer tout calcul Booléen, on utilise, en plus des propriétés, un ensemble de théorèmes :
Théorème OU ET
+ = ∙ ∙ = +
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5 Les opérateurs logiques complets
Expression
( , ) est vraie si a ou b est faux : ( , ) = = ∙
Table de vérité
Tableau de Karnaugh
Logigramme
Expression
( , ) est vraie si a et b est faux : ( , ) = = +
Table de vérité
Tableau de Karnaugh
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Logigramme
Expression
f(a, b) est vraie si a est vrai ou b est vrai, mais pas les deux : f(a, b) = S = a ⊕ b.
Table de vérité
Tableau de Karnaugh
Logigramme
6 Simplification de fonctions
La simplification d’une fonction consiste à obtenir son expression la plus compacte possible afin de
minimiser le nombre d’opérateurs logiques nécessaires à sa réalisation.
On distingue deux méthodes de simplification :
La méthode graphique.
La méthode algébrique.
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6.1 Simplification graphique
Cette méthode repose sur l’utilisation des tableaux de Karnaugh. Elle consiste à mettre en évidence des
associations du type :
On remarque que les regroupements ci-dessus correspondent aux cas où l’on a 2, 4, 8, (2 en général)
cases adjacentes sur le tableau de Karnaugh, qui sont simultanément égales à 1.
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Exemple 2
Exemple 3
Pour obtenir une expression plus simple de la fonction par cette méthode, il faut utiliser :
Les théorèmes e les propriétés de l’algèbre de Boole.
La multiplication par 1 ( + )
L’addition d’un terme nul ( ∙ )
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Exemple
( , , )= ̅ + + ̅+
= ̅ + + ̅+ + +
= ( ̅+ )+ ( ̅+ )+ ( + )
= + +
Remarque : Les règles et propriétés de l’algèbre de Boole permettent de simplifier les fonctions mais
reste une méthode relativement lourde. Elle ne permet jamais de savoir si l’on aboutit ou pas à une
expression minimale de la fonction.
Pour ces raisons, nous allons utiliser la méthode du tableau de Karnaugh.
Le symbole ∅ (ou X) peut prendre indifféremment la valeur 0 ou 1 : on remplace donc par 1 uniquement
ceux qui permettent d’augmenter le nombre des cases d’un regroupement et ceux qui réduit le nombre de
regroupement.
Exemple 1
Exemple 2 : on crée la fonction f(a,b,c,d) telle que f = 1 ssi 1 < N < 5 avec N codé en BCD.
On dispose de 4 bits pour coder les nombres de 0 à 9 ; or 4 bits permettent de coder jusqu’à 2 = 16
valeurs :
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Si on ne tient pas compte des états 10 à 15, f s’écrit : = ∙ ∙ + ∙ ∙ ̅∙ ̅
En considérant que les combinaisons impossibles sont affectées arbitrairement des valeurs 0 ou 1 on peut
obtenir : : = ∙ + ∙ ̅∙ ̅
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