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Chapitre 01 : introduction au CAV :

1-1 Généralités :

La résolution des problèmes variationnels (problèmes dont les questions de chercher de déterminer
l’optimum d’une fonctionnelle) est similaire à ce où l’on souhaite chercher l’optimum d’une fonction
ordinaire.

1-2 Problème des extrémas de fonctions ordinaires :


a) Fonctions à une seul variable :

Soit f une fonction ordinaire, f admet un optimum local pour (x=a) si =0 .

²
Si en plus on a : ²
> 0 alors f admet un minimum local en (x=a)
²
Et si ²
< 0 alors f admet un maximum local en (x=a)
²
Si ²
= 0 , on parle d’un point d’inflexion.

Exemple1 : soit 𝑦(𝑥) = cosh(x) =

𝑦 (𝑥) = , 𝑦 (𝑥) = 0 ⇒ 𝑥 = 0.

𝑦 (𝑥) = 𝑒 + > 0 ⇒ 𝑒𝑛 (𝑥 = 0) y admet un minimum local.

Exemple2 : soit 𝑦(𝑥) = sinh(x) =

𝑦 (𝑥) = (𝑒 + )≠0

𝑦 (𝑥) = 𝑒 − = 0 ⇒ 𝑥 = 0 ⇒ Point d’inflexion.

Exemple3 : 𝑦(𝑥) = 𝑠𝑖𝑛 𝑦 (𝑥) = 0 𝑒𝑛 𝑥 =

𝑦 (𝑥) = ( ) 𝑠𝑖𝑛 , 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 = , 𝑦 < 0 ⇒ 𝑦 admet un maximum local.

b) Fonction à plusieurs variables :

Une fonction f(x1,x2,…,xn) admet un optimum local si : = =⋯= = 0.

² ²
La fonction f admet un minimum local si :[𝐴] = 𝐴 = = est définie positive,

Les mineurs et det(A) doivent être positifs.

 Remarque : Une matrice A est dite définie positive si ses valeurs propres sont positives.
c) Multiplicateurs de Lagrange :

La recherche de l’optimum d’une fonction f(x,y) surjette aux contraintes ;

𝑔 (𝑥, 𝑦) = 0 𝑒𝑡 𝑔 (𝑥, 𝑦) = 0 se réduit à la recherche de l’optimum de la fonction suivante :

𝑓(𝑥, 𝑦, 𝜆 , 𝜆 ) = 𝑓(𝑥, 𝑦) + 𝜆 𝑔 (𝑥, 𝑦) + 𝜆 𝑔 (𝑥, 𝑦)

Où : = = = = 0, 𝛌1 et 𝛌2 sont les multiplicateurs de Lagrange.

Définition d’une fonctionnelle :


Une fonctionnelle est une fonction de fonctions ; autrement dit c’est une
expression mathématique qui dépend d’un certain nombre de fonctions et de
leurs dérivées.
En mathématiques appliquées, les fonctionnelles ont souvent les formes
suivantes :
𝑦 = 𝑦(𝑥)
𝐼= 𝐹(𝑥, 𝑦, 𝑦 … )𝑑𝑥 𝑜ù 𝑑𝑥
𝑦 =
𝑑𝑦
 Pour une fonction ordinaire f(x), l’optimum correspond justement à
trouver le point x qui réalise la condition requise.
 Pour une fonctionnelle 𝐼 = ∫ 𝐹(𝑥, 𝑦, 𝑦 … )𝑑𝑥 , l’optimum correspond
justement à trouver une fonction 𝑦(𝑥) qui réalise la condition requise
pour 𝑥 𝜖 [𝑥 , 𝑥 ].
Généralisation :
Une fonctionnelle peut dépendre de plusieurs variables indépendantes et de
plusieurs variables dépendantes et peut avoir un ordre de dérivée supérieurs

𝐼= 𝐹(𝑥 , 𝑥 , … , 𝑦 , 𝑦 , … , 𝑦 , 𝑦 , … , 𝑦 , 𝑦 , … )𝑑𝑥 𝑑𝑥 …

Exemples de Problèmes Variation els


Optimisation du plus court chemin entre deux points :
Pour optimiser le chemin entre deux points, on écrit :

𝐼= 𝑑𝑠 = 𝑑𝑥̅ + 𝑑𝑦²
𝐼= 𝑑𝑠 = (𝑑𝑥) + (𝑑𝑦)

𝐼= (1 + 𝑦′²) 𝑑𝑥 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐹(𝑥, 𝑦, 𝑦 … ) = (1 + 𝑦′²)

Optimisation du problème de Brachistochrone


En 1696 Johann Bernoulli pose le problème suivant :
Trouver la trajectoire qui optimise le temps de chute d’un corps qui glisse sous
l’action de son poids propre (sans frottement)

𝐼= 𝑑𝑡

On sait que 𝑑𝑠 = 𝑣. 𝑑𝑡

𝑑𝑠 = 𝑣. 𝑑𝑡 = (𝑑𝑥) + (𝑑𝑦) = (1 + 𝑦′²) 𝑑𝑥

𝑑𝑠 (1 + 𝑦 )
𝐼= = 𝑑𝑥
𝑣 𝑣

Conservation de l’énergie 𝑚 𝑣 − 𝑚𝑔𝑦 = 𝑚 𝑣 − 𝑚𝑔𝑦

Conservation de l’énergie entre [𝑥 , 𝑥], 𝑥 :point quelconque


1 1
𝑚 𝑣 − 𝑚𝑔𝑦 = 𝑚 𝑣 − 𝑚𝑔𝑦
2 2
⇒𝑣= 𝑣 − 2𝑔(𝑦 − 𝑦)

(1 + 𝑦 )
𝐼= 𝑑𝑡 = 𝐼 = 𝑑𝑥
𝑣 − 2𝑔(𝑦 − 𝑦)
Problème géodésique
Il s’agit de déterminer la courbe située sur une surface 𝑔(𝑥, 𝑦, 𝑧) = 0 qui serait
la plus courte distance entre deux points de cette surface.
Remarque : La géodésie est une science qui s’intéresse à la forme et les
dimensions de la terre.
𝑑𝑦
𝑦 =
𝐼= 𝑑𝑠 = (1 + 𝑦 + 𝑧′²) 𝑑𝑥 𝑑𝑥
𝑑𝑧
𝑧 =
𝑑𝑥
Dans cette fonctionnelle on a :
 Une variable indépendante x
 Deux variables dépendante (fonctions) y et z.
 Une fonction contrainte qui lie y et z par la relation 𝑔(𝑥, 𝑦, 𝑧) = 0
Remarque : L’optimisation des fonctionnelle conduit à des équations
différentielles dont la solution peut se faire moyennant :
1. Analytiquement, si cela est possible.
2. Numériquement (DDF et MEF).
3. Méthodes approximatives basée sur l’énergie.

Formulation des équations d’euler_Lagrange :


Il s’agit de trouver les fonctions y (x) continue et différentielle qui prend les valeurs Y1=y(x1)
et Y2= y(x2) et qui optimise la fonctionnelle I :

Avec I = ∫ 𝐹 (𝑥, 𝑦, 𝑦 )𝑑𝑥

Entre les points (x1 , x2) on peut avoir toute une famille de fonctions ayant des cheminements
différents et qui ont les mêmes C.A.L

Soit Ỹ=Y+Ɛ.̃ ˥(x)


Ɛ : nbre réel
˥(x): fct arbitraire tq : (x1)=(x2)=0
Ỹ(x1)= Ỹ1=Y1
Même C.A.L pour y(x) et Ỹ(x).
Ỹ(x2)= Ỹ2=Y2
I(Ɛ)= ∫ 𝐹 𝑥, 𝑦᷉, 𝑦 ᷉ 𝑑𝑥 = ∫ 𝐹 (𝑥, 𝑦 + Ɛ. 𝑦 , 𝑦 + Ɛ. 𝑦′)𝑑𝑥
̃
Avec Ỹ’= =y’+ Ɛ. ˥(x)

Si on fait l’expansion en série de Taylor notre fonctionnelle I(Ɛ) au voisinage de Ɛ= 0


²
I(Ɛ)= I(Ɛ=0)+ Ɛ. Ɛ+ ! . Ɛ² ²Ɛ
+………

L’optimum de I(Ɛ) au voisisnage de Ɛ=0 exige que Ɛ


=0
̃ ̃
Ɛ
=∫ ( ̃
+ ̃
)dx = ∫ ( ̃
.𝑦 + ̃
. 𝑦′) dx.

Au voisinage de 𝜀 = 0 ; (𝑦 = 𝑦)

=∫ ( .˥ + ˥’) dx

On integre par partie le 2eme terme

∫ . ˥ 𝑑𝑥 = . ˥(𝑥) − ∫ . ˥(𝑥) 𝑑𝑥

Or ˥ (x1)= ˥ (x2)=0 C.A.L


Donc

= ∫ [ − ( ). ˥ (x)].dx

=∫ [ − ( )] ˥ (x).dx=0

Lemme de calcul vibrationnel :

Si 𝜑(𝑥)𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 fonction continue [x1,x2] et si on a ∫ 𝜑(𝑥). ˥ (x) dx =0

Ou : ˥ (x) : fct arbitraire continue et différentielle .


Alors 𝜑(𝑥) = 0 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 [x1,x2] ce ci implique :

− ( )=0 équation d’euler-Lagrange d’ordre un (01)

Euler : mathématicien suisse.


Lagrange : mathématicien français.
Remarque :

Soit F=F (x,y,y’,y’’…)=> =+ + + +

= +𝑦 . + 𝑦′′ +…….etc

Exercice 1 :
Montrer que E.L donne l’équation suivante : 6y’’=0

I=∫ [4𝑥 + 3(𝑦 ) ]dx

I=∫ 𝐹(𝑥, 𝑦 )𝑑𝑥 , =0

= 6𝑦′

²
= 6. = 6. ²
= 6y’’ .

E.L => 6y’’=0

Exercice 2 :
Montrer que E.L donne 4xy’’+4y’-10x=0

I=∫ [10𝑥𝑦 + 32𝑥(𝑦 ) ] 𝑑𝑥

= 10𝑥 ; = 4𝑥𝑦′

= (4𝑥𝑦 )

(4𝑥𝑦 ) = 4𝑦 + 4𝑥𝑦
𝑜𝑛 𝑝𝑒𝑢𝑡 utiliser également le produit de fonctions et on dérive

= + + ( ) = +𝑦 . +𝑦 .

𝑑
(4𝑥𝑦 ) = 4𝑦 + 𝑦 (0) + 𝑦 (4𝑥) = 4𝑦 + 4𝑥𝑦′′
𝑑𝑥
E.L =0 -4xy’’-4y’-10x=0

Exercice 03 :

Montrer que si F=F(x,y’) ou F=F(y’) : alors =cste.

Solution :

E.L − =0

Puisque F=F(x,y’) ou F=F(y’) alors =0

 =0

 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
C.Q.F.D
1𝑁: I=∫ (𝑥 + 4𝑦 )𝑑𝑥
 =0 ; =4

=0

Solution de l’exercice N_1


Pb du plus court chemin entre deux points

I= ∫ 𝑑𝑠 = ∫ 1 + 𝑦² 𝑑𝑥

Y1=y(x1)
Y2=y(x2)

On a F= 1 + 𝑦² = (1 + 𝑦 )1/2

E.L − =0

=0

= .(1+y’²).2y’=y’.(1+y’²)-1/2

0- .[y’.(1+y’²)-1/2]=0y’(1+y’²)-1/2=c
=c  =c²=𝛼

Y’²= 𝛼. (1 + 𝑦 )y’²(1- 𝛼)= 𝛼

 Y’²= =𝛽 y’(x)= 𝛽=a

 Y(x)=ax+b

A et b sont des constante determiner par les C.A.L cinématiques ou essentielles donc
le plus court chemin entre deux points est bien une droite
Y1=y(x1)
Y2=y(x2).

Solution de l’exercice n°2 :


Résoudre le problème de Brachistochrone, dans le cas où le corps est au repos
à l’état initial. (𝑦 (0) = 0, 𝑉 = 0, 𝑥 (0) = 0 .

𝑑𝑠 = 𝑉. 𝑑𝑡 = 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦² = 1 + 𝑦′² 𝑑𝑥

1 + 𝑦′²
𝐼= 𝑑𝑡 = 𝑑𝑥
𝑉 ² − 2𝑔(𝑦 − 𝑦)
D’après les conditions initiales du system :
𝑦 (0) = 0 , 𝑉 = 0

1 + 𝑦′² 1 + 𝑦′² /
/
𝐼= 𝑑𝑥 ⇒ 𝐹 = = 1+𝑦 (2𝑔𝑦)
2𝑔𝑦 2𝑔𝑦
𝜕𝐹 𝑑 𝜕𝐹
𝐸. 𝐿 ⇒ − =0
𝜕𝑦 𝑑𝑥 𝜕𝑦′
𝜕𝐹 /
/
= −𝑔 1 + 𝑦 (2𝑔𝑦)
𝜕𝑦
𝜕𝐹 /
/
= 𝑦′ 1 + 𝑦 (2𝑔𝑦)
𝜕𝑦′
𝑑 𝜕𝐹
= −𝑔𝑦 (1 + 𝑦 ) (2𝑔𝑦) + 𝑦 (2𝑔𝑦)
𝑑𝑥 𝜕𝑦′
/
− (2𝑔𝑦) (𝑦 𝑦 )(1 + 𝑦 )
𝑦 1
𝐸. 𝐿 ⇒ 2𝑦𝑦 + 𝑦 = 0 , 2𝑦𝑦 = −(1 + 𝑦 ), =−
1+𝑦 2𝑦

On retrouve =− , sachant que ∶ 𝑅𝑎𝑦𝑜𝑛.


²
𝛼 𝛼
𝑥= (𝑡 − 𝑠𝑖𝑛𝑡) 𝑒𝑡 𝑦 = (1 − 𝑐𝑜𝑠𝑡)
2 2
Application n°3 : Force conservatives
Utiliser le principe de Hamilton pour dériver les équations d’équilibre
dynamique ci-dessous (002 dd)

𝐼= (𝑇 − Π)𝑑𝑡

T : énergie cinétique.
U : énergie potentielle de déformation.
Π = 𝑈 − 𝑊 (En absence de sources Π = U).
1 1
𝑇 = 𝑀1 𝑥̇ + 𝑀2𝑥̇
2 2
1 1 1
𝑈 = 𝑘 𝑥 + 𝑘 (𝑥 − 𝑥 ) + 𝑘 𝑥
2 2 2
Dans notre cas 𝑦 (𝑥) = 𝑥 (𝑡) et 𝑦 (𝑥) = 𝑥 (𝑡)
1 1 1 1 1
𝐼= 𝑀1 𝑥̇ + 𝑀2𝑥̇ − 𝑘 𝑥 + 𝑘 (𝑥 − 𝑥 ) + 𝑘 𝑥 𝑑𝑡
2 2 2 2 2
𝜕𝐹 𝑑 𝜕𝐹
𝑆𝐼 = 0 ⇒ − =0
𝜕𝑥 𝑑𝑡 𝜕𝑥̇
𝜕𝐹 𝑑 𝜕𝐹
− =0
𝜕𝑥 𝑑𝑡 𝜕𝑥̇

𝑀𝑥 + 𝑘 𝑥 − 𝑘 (𝑥 − 𝑥 ) = 0
𝑀𝑥 + 𝑘 𝑥 + 𝑘 (𝑥 − 𝑥 ) = 0
𝑀 0 𝑥′′ 𝑘 +𝑘 −𝑘 𝑥 0
+ 𝑥 =
0 𝑀 𝑥" −𝑘 𝑘 +𝑘 0
(Équation d’équilibre dynamique)
Conditions aux limites cinématiques et naturelles :
Supposons maintenant que 𝑦(𝑥 )𝑒𝑡 𝑦(𝑥 ) ne sont pas spécifiées

𝐼= 𝐹(𝑥, 𝑦, 𝑦 )𝑑𝑥

𝑦 = 𝑦 + 𝜀𝐽(𝑥)
Où {𝐽(𝑥 ) ≠ 0, 𝐽(𝑥 ) ≠ 0)}
Donc
𝑑𝐼 𝜕𝐹 𝑑 𝜕𝐹 𝜕𝐹
= − 𝐽(𝑥)𝑑𝑥 + 𝐽(𝑥) =0
𝑑𝜀 𝜕𝑦 𝑑𝑥 𝜕𝑦 𝜕𝑦

 Lorsque 𝐽(𝑥 ) = 𝐽(𝑥 ) = 0 c’est-à-dire 𝑦(𝑥) est spécifiée en 𝑥 et 𝑥 les


C.A.L sont dites cinématique.
 Lorsque 𝐽(𝑥 ) ≠ 0 𝑒𝑡 𝐽(𝑥 ) ≠ 0, l’optimisation de la fonctionnelle
Nécessite en plus, les C.A.L (naturelles).
𝜕𝐹 𝜕𝐹
= 0 𝑒𝑡 =0
𝜕𝑦′ 𝜕𝑦′
Résumé :

𝐼= 𝐹(𝑥, 𝑦, 𝑦 )𝑑𝑥

E.L ⇒ − =0

C.A.L
𝜕𝐹
⎧𝐽(𝑥 ) = 0 𝑜𝑢 =0⎫
⎪ 𝜕𝑦′ ⎪
𝑒𝑡
⎨ 𝜕𝐹 ⎬
⎪ 𝐽(𝑥 ) = 0 𝑜𝑢 = 0⎪
⎩ 𝜕𝑦′ ⎭
Cinématique (KBCs) ou Naturelle (NBCs)
Notation rationnelle
Définition de l’opérateur « S » :
Nous allons introduire la notion de l’opérateur « S » qui est très ≠ de
l’accroissement « d ».
Propriétés de l’opérateur « S » :
𝛿𝑦 = 𝑦 − 𝑦
 𝛿𝑦 = 𝑦(𝑥) − 𝑦(𝑥) = 𝜀(𝐽(𝑥)
𝑑𝑦 𝑑𝑦 𝑑𝑦 𝑑 𝑑
𝛿 = − = (𝑦 − 𝑦) = (𝛿𝑦)
𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥
 𝛿 ∫ 𝑦(𝑥)𝑑𝑥 = ∫ 𝑦(𝑥)𝑑𝑥 − ∫ 𝑦(𝑥)𝑑𝑥 = ∫(𝑦 − 𝑦) 𝑑𝑥 = ∫ 𝛿𝑦 𝑑𝑥
L’opérateur « S » est commutatif avec l’opération différentielle et intégrale

1.7.3. application de "𝜹" a une fonctionnelle 𝑰:

Soit : 𝐼 = ∫ 𝐹(𝑥, 𝑦, 𝑦 ) 𝑑𝑥

𝐼 =∫ 𝐹(𝑥, 𝑦, 𝑦 ) 𝑑𝑥 =∫ 𝐹(𝑥, 𝑦 + 𝛿𝑦, 𝑦 + 𝛿𝑦′) 𝑑𝑥

∆𝐹 = 𝐹 − 𝐹 = 𝐹(𝑥, 𝑦 + 𝛿𝑦, 𝑦 + 𝛿𝑦 ) − 𝐹(𝑥, 𝑦, 𝑦 ) = 𝛿𝑦 + 𝛿𝑦 +


𝜃(𝛿𝑦 , 𝛿𝑦 , 𝛿𝑦𝛿𝑦 )

Soit : 𝛿𝐹 = 𝛿𝑦 + 𝛿𝑦 → ∆𝐹 = 𝛿𝐹 + 𝜃(𝛿 )

∆𝐼 = 𝐼 − 𝐼 = ∫ 𝐹(𝑥, 𝑦 + 𝛿𝑦, 𝑦 + 𝛿𝑦 ) 𝑑𝑥 − ∫ 𝐹(𝑥, 𝑦, 𝑦 ) 𝑑𝑥 =


∫ ∆𝐹 𝑑𝑥 = ∫ 𝛿𝐹 𝑑𝑥 + 𝜃(𝛿 )

∆𝐼 = 𝛿𝐼 + 𝜃(𝛿 )

d’où : 𝛿𝐼 = ∫ 𝛿𝐹 𝑑𝑥 = ∫ ( 𝛿𝑦 + 𝛿𝑦 )𝑑𝑥

𝛿𝐼 = ∫ 𝛿𝑦 − 𝛿𝑦 + [ 𝛿𝑦]

∆𝐼 = 𝛿𝐼 + 𝜃(𝛿 )= ∫ 𝛿𝑦 − 𝛿𝑦 + [ 𝛿𝑦] + 𝜃(𝛿 )


𝛿𝐼 = 0 ↔ =0 (𝜀 = 0)

Remarque : ∆𝐹: represente une variation totale de f : ( 𝑑𝑥 + 𝑑𝑦 +


𝑑𝑦′)

𝛿𝐹: Premiere variation de f : 𝛿𝑦 + 𝛿𝑦

1.8. Fonctionnelle ayant une dérivée d’ordre 2 :

Soit a optimiser : 𝐼 = ∫ 𝐹(𝑥, 𝑦, 𝑦 , 𝑦′′) 𝑑𝑥

𝛿𝐼 = ∫ 𝛿𝐹 𝑑𝑥 = ∫ ( 𝛿𝑦 + 𝛿𝑦 + 𝛿𝑦 )𝑑𝑥=0

Intégrons le 2eme et le 3eme terme par partie :


𝜕𝐹 𝜕𝐹 𝑥2 𝑑 𝜕𝐹
𝛿𝑦 𝑑𝑥 = [ 𝛿𝑦] − ( )𝛿𝑦 𝑑𝑥
𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝑥1 𝑑𝑥 𝜕𝑦

Soit a optimiser : 𝐼 = ∫ 𝐹(𝑥, 𝑦, 𝑦 , 𝑦′′) 𝑑𝑥

𝛿𝐼 = ∫ 𝛿𝐹 𝑑𝑥 = ∫ ( 𝛿𝑦 + 𝛿𝑦 + 𝛿𝑦 )𝑑𝑥=0

Integrons le 2eme et le 3eme terme par partie :


𝜕𝐹 𝜕𝐹 𝑥2 𝑑 𝜕𝐹
𝛿𝑦 𝑑𝑥 = [ 𝛿𝑦] − ( )𝛿𝑦 𝑑𝑥
𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝑥1 𝑑𝑥 𝜕𝑦

= 𝛿𝑦 - 𝛿𝑦 +∫ 𝛿𝑦 𝑑

𝛿𝐼 = ∫ [ − + ]𝛿𝑦 𝑑𝑥+[𝛿𝑦 − +
𝛿𝑦 ] =0

𝛿𝑦 Étant arbitraire :

→ E.L. − + = 0 eq.deff d’ordre 4


C.A.L [ 𝛿𝑦 ] = 0 𝐶. 𝐴. 𝐿 𝑛𝑎𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙𝑙𝑒𝑠.

[ − 𝛿𝑦] = 0 𝐶. 𝐴. 𝐿 𝑚𝑖𝑥𝑡𝑒𝑠

Application :
Soit un élément de poutre en flexion :

𝜋 =𝑈−𝑊 =∫ 𝐸𝐼(𝑦′′) 𝑑𝑥 − ∫ 𝑞𝑦(𝑥) 𝑑𝑥

On verra plus tard la démonstration.


𝜕𝐹 𝑑 𝜕𝐹 𝑑 𝜕𝐹
𝛿𝜋 = 0 → 𝐸. 𝐿. − + =0
𝜕𝑦 𝑑𝑥 𝜕𝑦 𝑑𝑥 𝜕𝑦

𝐹 = 𝐸𝐼(𝑦 )2-𝑞𝑦
𝜕𝐹
= −𝑞
𝜕𝑦
𝜕𝐹
=0
𝜕𝑦
𝜕𝐹
= 𝐸𝐼𝑦′′
𝜕𝑦 ′

E.L. 𝐸𝐼 −𝑞 =0

On voit que Euler Lagrange donne l’équation d’équilibre


C.A.L.

𝛿𝑦 ] = 0 et − 𝛿𝑦 = 0

Donc : = 0 ou 𝛿𝑦′ = 0 en x=0.L

= 0 ou 𝛿𝑦 = 0 en x=0.L

On note toujours que :


Y=y(x)

Y’=
Y’’=

Il y a des c.a.l. sur les déplacements.


Il Ya des c.a.l. sur les efforts.

Ex. différents types de c.a.l :

*extrémité en castrée :

𝛿𝑦 = 0 (imposée) ou =0, =0

𝛿𝑦 = = 0 (imposée) ou =0

c.a.l. sur les déplacements et rotations,( 𝛿𝑦, 𝛿𝑦′)


en somme c’est des c.a.l. cinématiques essentielles
*extrémité libre :

𝛿𝑦 = 0 ou = 𝐸𝐼𝑌 =MZ =0 (moment nul)

𝛿𝑦 = 0 ou = (EIY’’)=EI =Ty=0 (effort tranchants nul)

c.a.l : sur les efforts.(EIY’’,EI )

En somme c’est des C.A.L. naturelles


*extrémité rotule :

𝛿𝑦 = 0 ou = 0 → 𝛿𝑦 = 0 (imposée)

𝛿𝑦 = 0 ou = 𝐸𝐼𝑌 =MZ =0 → = 𝐸𝐼𝑌 =MZ =0 (imposée)

C.A.L. sur déplacements et efforts (mixte) ,( 𝛿𝑦, 𝐸𝐼𝑌 )


En somme c’est des C.A.L. cinématiques et naturelles essentielles et naturelles.

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