STHB, FEI Mercredi 27 Octobre 2021

Département d’Informatique
Laiche Nacéra
L2 : ISIL A, Module : Analyse Numérique

TD1(Série 1)
Exercice 1

1) 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 − 3𝑥 + 1 = 0.
La fonction 𝑓 est définie sur  , et on a :

𝑓 ′ (𝑥) = 3𝑥 2 − 3 et 𝑓′(𝑥) = 0 pour : 𝑥 = 1, 𝑥 = −1.

x − -1 1 +
f ' ( x) + 0 - - 0 +
3 +
f (x )
− -1

Du tableau de variations, nous en déduisons que l’équation donnée admet trois racines
réelles distinctes :
 1 est dans ]−∞, −1], 𝛼2 ∈ [−1, 1], et 𝛼3 ∈ [1, +∞[.

Comme 𝑓(−2) = −1 < 0, et 𝑓(2) = 3 > 0, alors :

 1 est dans [−2, −1] et 𝛼3 ∈ [1, 2] .

2) f ( x) = e x sin( x) − 1 , sur I = −  ,  .

Les racines de l’équation f ( x ) = 0 peuvent être vues comme point d’intersection des
courbes des deux fonctions : g ( x) = sin x et h( x) = e − x .
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TD1(Série 1)
Les racines de l’équation sont illustrées géométriquement :
f ( x ) = 0 a 2 racines distinctes dans l’intervalle −  ,   :
(0.5885, 0.9433) et (3.0964, 0.0146) .
Autrement

𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 sin 𝑥 − 1 = 0

𝑓 ′(𝑥) = 𝑒 𝑥 sin 𝑥 + 𝑒 𝑥 𝑐𝑜𝑠𝑥 = 𝑒 𝑥 (cos 𝑥 + sin 𝑥).

𝑓′(𝑥) = 0 est équivalent a cos 𝑥 = − sin 𝑥.

3) 𝑓(𝑥) = 𝑥 2 + ln 𝑥 = 0
Le domaine de définition de la fonction 𝑓 est 𝐷𝑓 = ℜ+
∗ , et on a :
1 2𝑥 2 +1
𝑓′(𝑥) = 2𝑥 + = > 0 pour tout 𝑥 > 0. Donc 𝑓 est monotone, elle est
𝑥 𝑥
strictement croissante sur 𝐷𝑓 = ℜ+∗.
De plus, lim+ 𝑓(𝑥) = −∞ et lim 𝑓(𝑥) = +∞.
𝑥→0 𝑥→+∞
Alors d’après le théorème des valeurs intermédiaires, l’équation admet une unique
racine dans 𝐷𝑓 = ℜ+ ∗.
1
𝑓(1) = 1 > 0 et 𝑓(1/2) ≈ −0.44 < 0, alors la racine est dans [ , 1].
2

1
4) 𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 − 1 − 𝑥 − 𝑥 2 = 0.
2
La fonction 𝑓 est définie sur  , et on a :
1 1
𝑓(𝑥) = 𝑒 𝑥 − 1 − 𝑥 − 𝑥 2 = 0 ⇔ 𝑒 𝑥 = 1 + 𝑥 + 𝑥 2 .
2 2
𝑂𝑛 𝑟𝑒𝑚𝑎𝑟𝑞𝑢𝑒 𝑞𝑢′ 𝑖𝑙 𝑦 𝑎 𝑢𝑛𝑒 𝑟𝑎𝑐𝑖𝑛𝑒 𝑡𝑟𝑖𝑣𝑖𝑎𝑙𝑒 ∶ 0
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TD1(Série 1)
Autrement
𝑓′(𝑥) = 𝑒 𝑥 − 1 − 𝑥 et 𝑓′′(𝑥) = 𝑒 𝑥 − 1. 𝑓′′(𝑥) = 0 pour : 𝑥 = 0.

x − 0 +
f (x) - 0 +
+ + +
f (x ) + 0
0 +
f (x ) −

Théoriquement, il y a une seule racine mais graphiquement on peut remarquer qu’il y a plusieurs

racines.

Exercice 2 On considère l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 + 2𝑥 − 7 = 0 sur 𝐼 = [1.5, 1.6].

1) On a : 𝑓(1.5) = −0.625 < 0 et 𝑓(1.6) = 0.296 > 0, alors :

Il existe une racine 𝜉 ds 𝐼.

D’autre part, 𝑓′(𝑥) = 3𝑥 2 + 2 > 0 pour tout 𝑥 ∈ 𝐼. Donc, 𝜉 est unique ds 𝐼 car 𝑓 est

Strictement croissante sur 𝐼 = [1.5, 1.6].

2) La fonction 𝑓 étant continue sur 𝐼, alors l’algorithme de dichotomie est applicable sur
𝐼.
1.5+1.6
La première solution dite solution initiale est donnée par : 𝑥0 = = 1.55.
2
𝑓(1.55) ≈ −0.17 < 0, alors : la racine est ds [1.55, 1.6].
1.55+1.6
Par suite, la racine 𝑥1 est donnée par : 𝑥1 = = 1.575.
2
𝑓(1.575) ≈ 0.056 > 0, alors : la racine est ds [1.55, 1.575].
1.55+1.575
Par suite, la deuxième racine est donnée par : 𝑥2 = = 1.5625.
2

3) Soit 𝜀 = 0.5 × 10−2 ,

b−a
Sachant que : x n −   pour tout n  0 , nous déterminons le rang 𝑁 tel que :
2 n +1
|𝑥𝑁 − 𝜉| ≤ 0.5 × 10−2
C’est-à-dire :
𝑏−𝑎
|𝑥𝑁 − 𝜉| ≤ ≤ 0.5 × 10−2
2𝑁+1
Ce qui donne :
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TD1(Série 1)
0.1 × 102
0.1 ln ( )
0.5
≤ 0.5 × 10−2 ⇔ 𝑁 ≥ − 1 ≈ 3.3216
2𝑁+1 ln 2
Donc,
𝑁=4 et on a : 𝜉 ∗ = 𝑥4 .

|𝜉 ∗ − 𝜉| ≤ 0.5 × 10−2 .

𝑓(1.5625) ≈ −0.06 < 0, alors : la racine est ds [1.5625, 1.575].

1.5625+1.575
Par suite, la troisième racine est donnée par : 𝑥3 = = 1.56875.
2

𝑓(1.56875) ≈ −0.001 < 0, alors : la racine est ds [1.56875, 1.575].

1.56875+1.575
Par suite, la quatrième racine est donnée par : 𝑥4 = = 1.571875.
2

4) L’arrondi de la solution est donné par :

Notons : 𝜉̂∗ l’arrondi de 𝜉 ∗ au centième c’est-à-dire les deux chiffres après la virgule.
Alors : 𝜉̂∗ = 1.57 et donc 𝜉 ≈ 𝜉̂∗ . Autrement dit : 𝜉 = 𝜉̂∗ ± 0.01.

Remarque
Arrondir à deux décimales équivaut à arrondir au centième le plus
proche. Pour arrondir un nombre au centième près, il suffit de vérifier si
le chiffre à la millième place est 0, 1, 2, 3, 4, vous gardez seulement les
deux chiffres après la virgule. Mais, si le chiffre à la millième place est 5,
6, 7, 8, 9, vous arrondissez au centième supérieur, puis supprimer tous
les chiffres situés après les deux chiffres après la virgule.

Exercice 3 On considère l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 5 + 2𝑥 − 1 = 0 sur 𝐼 = [0.4, 0.5].

1 5 1
1) On a : 𝑓(0.4) = −0.18976 < 0 et 𝑓(0.5) = ( ) + 2 ( ) − 1 = 0.03125 > 0,
2 2
alors :

Il existe une racine 𝜉 ds 𝐼.

D’autre part, 𝑓′(𝑥) = 5𝑥 4 + 2 > 0 pour tout 𝑥 ∈ 𝐼. Donc, 𝜉 est unique ds 𝐼 car 𝑓 est

croissante sur 𝐼.

2) La fonction 𝑓 étant continue sur 𝐼, alors : l’algorithme de dichotomie est applicable sur
𝐼.
0.4+0.5
La première solution dite solution initiale est donnée par : 𝑥0 = = 0.45.
2
𝑓(0.45) ≈ −0.08 < 0, alors : la racine est ds [0.45, 0.5].
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TD1(Série 1)
0.45+0.5
Par suite, la racine 𝑥1 est donnée par : 𝑥1 = = 0.475.
2
𝑓(0.475) ≈ −0.02 < 0, alors : la racine est ds [0.475, 0.5].
0.475+0.5
Par suite, la deuxième racine est donnée par : 𝑥2 = = 0.4875.
2
3) Soit 𝜀 = 0.5 × 10−2 ,
b−a
Sachant que : x n −   pour tout n  0 , nous déterminons le rang 𝑁 tel que :
2 n +1
|𝑥𝑁 − 𝜉| ≤ 0.5 × 10−2
C’est-à-dire :
𝑏−𝑎
|𝑥𝑁 − 𝜉| ≤ ≤ 0.5 × 10−2
2𝑁+1
Ce qui donne :
0.1 × 102
0.1 ln ( )
0.5
≤ 0.5 × 10−2 ⇔ 𝑁 ≥ − 1 ≈ 3.3216
2𝑁+1 ln 2
Donc,
𝑁 = 4 et on a : 𝜉 ∗ = 𝑥4 .
|𝜉 ∗ − 𝜉| ≤ 0.5 × 10−2 .

𝑓(0.4875) ≈ 0.002 > 0, alors : la racine est ds [0.475, 0.4875].

0.475+0.4875
Par suite, la troisième racine est donnée par : 𝑥3 = = 0.48125.
2

𝑓(0.48125) ≈ −0.011 < 0, alors : la racine est ds [0.48125, 0.4875].

0.48125+0.4875
Par suite, la quatrième racine est donnée par : 𝑥4 = = 0.484375.
2

4) L’arrondi de la solution est donné par :

Notons : 𝜉̂∗ l’arrondi de 𝜉 ∗ au centième c’est-à-dire les deux chiffres après la virgule.
Alors : 𝜉̂∗ = 0.48 et donc 𝜉 ≈ 𝜉̂∗ . Autrement dit : 𝜉 = 𝜉̂∗ ± 0.01.

Exercice 4 On considère l’équation 𝑓(𝑥) = 𝑥 3 − 𝑒 −𝑥 = 0 sur 𝐼 = [0.5, 1].

1) On a : 𝑓(0.5) ≈ −0.48 < 0 et 𝑓(1) ≈ 0.63 > 0, alors :

Il existe une racine 𝜉 ds 𝐼.

D’autre part, 𝑓′(𝑥) = 3𝑥 2 + 𝑒 −𝑥 > 0 pour tout 𝑥 ∈ 𝐼. Donc, 𝜉 est unique ds 𝐼 car 𝑓
est croissante sur 𝐼.

2) Pour la convergence de l’algorithme de point fixe, nous vérifions la stabilité et la

contraction de la fonction associée à la suite de point fixe.
Tout d’abord, nous avons :
3
𝑓(𝑥) = 𝑥 3 − 𝑒 −𝑥 = 0 est équivalente à 𝑥 3 = 𝑒 −𝑥 et donc on a : 𝑥 = √𝑒 −𝑥 .
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TD1(Série 1)
Ou bien
𝑓(𝑥) = 𝑥 3 − 𝑒 −𝑥 = 0 est équivalente à 𝑥 3 = 𝑒 −𝑥 et donc on a : 𝑥 = − ln(𝑥 3 ).
Or, − ln(1) = 0 ∉ Ι. Donc, considérons la première fonction.
3
Posons : 𝜑(𝑥) = √𝑒 −𝑥 .
- Etude de la stabilité
3 −1
𝜑(𝑥) = √𝑒 −𝑥 = 𝑒 −𝑥/3 , 𝜑′(𝑥) = 𝑒 −𝑥/3 < 0 pour tout 𝑥 ∈ 𝐼.
3
C’est-à-dire 𝜑 est décroissante sur 𝐼. Alors :
𝜑(𝐼) = [𝜑(1), 𝜑(0.5)] ≈ [0.71, 0.84] ⊂ Ι.
Donc, 𝜑 est stable sur Ι.
- Etude de la contraction

𝜑′ est continue sur Ι. Donc, 𝜑 est de classe C1 sur Ι.

1
𝜑′′(𝑥) = 𝑒 −𝑥/3 > 0 pour tout 𝑥 ∈ 𝐼, alors :
9

𝑠𝑢𝑝|𝜑′(𝑥)| = |𝜑′(0.5)| ≈ 0.28 < 1. Donc, 𝜑 est contractante sur Ι.

𝑥

x 0.5 1
𝜑′′(𝑥) +

𝜑′(𝑥) -- -0.2388
−𝟎. 𝟐𝟖

D’où. La convergence de la suite itérative de point fixe :

3
𝑥 = 𝜑(𝑥𝑛 ) = √𝑒 −𝑥𝑛
{ 𝑛+1 pour tout 𝑛 ≥ 0.
𝑥0 ∈ Ι

Partant de 𝑥0 = 1, nous avons : 𝑥1 = 𝜑(1) ≈ 0.7165, 𝑥2 = 𝜑(𝑥1 ) ≈ 0.7875.

𝑘𝑛
3) Partant de : |𝑥𝑛 − 𝜉| ≤ |𝑥1 − 𝑥0 | pour tout n  0 , et 𝜀 = 0.5 × 10−3
1−𝑘
Nous cherchons le plus petit entier naturel vérifiant :
𝑘𝑛
|𝑥1 − 𝑥0 | ≤ 𝜀 .
1−𝑘

C’est-à-dire :
(0.28)𝑛 𝑙𝑛(0.5.10−3 ×0.72/0.2835)
|0.7165 − 1| ≤ 0.5 × 10−3 ⇔ 𝑛 ≥ ≈ 5.238.
1−0.28 𝑙𝑛(0.28)

Par conséquent, il nous faut 6 itérations pour approcher 𝜉 à 𝜀 = 0.5 × 10−3 près.
𝜉 ∗ = 𝑥6 .

4) Pour arrondir le résultat au nombre de chiffres significatifs exacts, il suffit de calculer

𝑥6 ensuite arrondir à 3 décimales.